25 octobre 1929 - Bibliothèque de Toulouse

88e ANNÉE - N° 13.858 

Les Idées 

et les Faits 

Le choix nécessaire 

La erke actuelle comporte un enseignement 

constate fort justement M. Albert 

Baye 

( « c'est que le temps est passé 

des jeux savants qui cherchent à contenter 

tout le monde et qui, tôt ou tard, 

mécontentent tout le monde ». 

C'est ce mécontentement général qui 

.'est o> effet, manifesté mardi : les 

hommes qui se sont prononcés contre le 

cabinet l'ont fait pour les raisons les plus 

diverses ; une seule idée les a unis : ils 

veulent savoir où on les mène ; ce qu'ils 

ont 

refusé, c'est de laisser M. Briand 

continuer sa politique extérieure sans 

contrôle ; ce qu'ils veulent les uns et les 

autres, c'est un peu de clarté. 

Ce serait donc l'heure de choisir entre 

deux politiques. 

Mai» M. Bayet multiplie les difficultés 

«uand sortant du domaine de la politique 

extérieure, qui est l'objet des préoccupations 

actuelles de la Chambre, il oypose 

toute la politique de droite telle qu'il 

l'aperçoit et toute la ^politique de gauche^ 

telle qu'il la conçoit. 

Politique de droite 

Politique de droite d'après M. Bayet : 

Abrogation des lois laïques ; 

R p scolaire, c'est-à-dire suppression 

plus ou moins rapide et complète de 

l'école nationale ; 

Mesures contre le mouvement syndical , 

Epuration du corps des fonctionnaires ; 

Suppression des assurances sociales ; 

Opposition à la politique de réconciliation 

européenne d'une alliance militaire 

avec l'Allemagne. 

Hé là! Monsieur Bayet, nous ne reconnaissons 

pas cet enfant. _ 

Abrogation des lois laïques? Certes, 

' nous ne cesserons de la réclamer ardemment 

; hélas! combien y a-t-il de députés, > 

parmi ceux que M. Bayet classe dans la 

droite, qui se contentent de quelques 

tolérances désormais acquises! 

L'école nationale, nous n'avons jamais 

demandé sa mort ; nous ne voulons pas 

qu'elle soit antinationale, voire communiste. 

Nous ne voulons pas qu'elle devienne 

l'école unique, parce que nous 

vouions pouvoir faire donner à nos enfants 

l'éducation que nous avons reçue. 

Le mouvement syndical? Les groupements 

de droite sont syndicalistes ; mais 

Us ne veulent pas séparer le syndicat du 

nîétier ; ils "veulent le séparer -des partis 

politiques. 

Les fonctionnaires? SI quelqu'un les a 

je épurés », c'est la République. 

Les assurances sociales? Personne, même 

à l'extrême droite, n'en conteste le 

principe ; ce que nous combattons, ^'est 

l'étatisme inclus dans un projet auquel 

on s'apprête à apporter quelques correctifs. 

Nous voulons améliorer le système 

afin de le rendre applicable. 

L'alliance militaire avec l'Allemagne? 

Cela c'est une infamie! 

Parce que M. Reynaud, qui fait partie 

du centre — centre droit ou centre gauche? 

CM lo sa? — a eu certaines conversations 

avec M. Rechberg, personne n'a 

le droit de conclure que la politique de 

M. Rechberg, qui fait partie de la droite 

allemande, est devenue celle de la droite 

française — ou même de M. Reynaud. 

C'est parce que nous ne voulons pas 

voir l'Allemagne dominer l'Europe que, 

partisans de la réconciliation européenne 

autant que quiconque, nous n'acceptons 

pas les Etats-Unis d'Europe tels que les 

1 envisagent MM. Briand et Herriot. 

Il n'en reste pas moins que, dégagée 

'des formules par lesquelles M. Bayet s'efforce 

de la rendre odieuse et impopulaire, 

la politique de droite est sur tous les 

points nettement orientée dans un sens 

opposé à la politique de gauche. 

iîique de g; 

Celle-ci, M. Bayet la définit ainsi : 

Maintien des lois laïques ; 

•Egalité des enfants devant l'instruction, 

c'est-à-dire école unique ; 

Reconnaissance cordiale du droit syndical. 

Même quand il n'est plus que la soumission 

aux ordres de Moscou? 

Liberté civique des fonctionnaires. Ici, 

Pierre et Paul lui-même ferait quelques 

réserves. 

Application des assurance* sdclales 

'« malgré les résistances de certains 

Srands patrons ». Mais les patrons radicaux 

résistent-ils moins que les autres? 

Réalisation des Etats-Unis d'Europe, 

premier pas vers les Etats-Unis du monde. 

Est-ce tout, citoyen Bayet? Et votre 

programme est-il complet? Mais votre 

politique de gauche, la ferez-vous sans 

te concours de ceux qui réclament pour 

*out de suite la réduction massive des 

budgets militaires et, dans un avenir aussi 

rapproché que possible, la substitution de 

ln propriété collective à la propriété individuelle 

et . l'avènement d'une société nouvelle 

par le moyen révolutionnaire? 

Solutions 

En réalité, Il n'y a pas de majorité, 

dans les Chambres, nettement & droite ou 

à gauche ; ce qui domine, au Parlement, 

c e-'t le marais. 

lj y en a une cependant pour faire ur.e 

Politique nationale, en laissant dormir à 

Peu près tout le reste. 

; M. Doumergue en est donc réduit à 

chercher encore un bel équilibriste et il 

a Peu de chances d'être mieux servi que 

P-v Briand 

Alors, ce choix qui est cependant nécessaire, 

M. Camille Aymard voudrait 

faut faire appel. SI lee socialistes vou- 

laient participer au pouvoir, le lieu 

géométrique serait M Paul Bonconr. 

« Si les socialistes refusent la partici- 

pation, c'est au groupe radicaLsocia- 

liste à QUI appartiendrait la présidence 

du Conssil ev. dans ce cae. c est M 

Herriot que le considère le plus quaitne 

« Pour les affaires étrangères, le tms 

d'avis qu'aucun autre ministre que M. 

ISriand ne peut prendre ce r.orteienilie. 

Les interprétations fâcheuses oui orvt 

*1é suscitées en Europe par KOH « E ^ RL : 

prouvent quil doit revenir ani Ouo< 

d'Orsay pour démontrer h 1 ( t 

que 'a France reste fidèle a ses Idées 

A Pa i6 h 40, M. César Chabrun est 

mandé à l'Elysée. 1 ^ _„ 

Tandis qu'il gravit le perron dui pa- 

lais présidentiel. M. Hervey le descend 

— J'ai l'impression que la crise sera 

assez vite résolue. Je ne vois pas in 

constitution d'un ministère Briand im- 

médiatement. Par contre, un peu plus 

tard cette constitution pourra être faite 

après det essais infructueux 

« S'ajoute que je ne compymds pas 

que M. Briand ne se soit pas défendu 

à la Chambre. Il semble qu'il voulait 

se faire renverser. » i-f ne 

A 17 heures. MM. BeUanger et Lefas 

arrivent successivement à ' bJyse°- KiT ,. t 

M Paul Reynaud, sortant du cabinet 

présidentiel à 17 h. 25, nous lait cette 

dé^laratmn personnalités oui ont 

été convoquées iusuu'à Présent revien- 

dront certainement ici avant la fin de 

l'année. J'ai l'impression très . nette 

qu'on va vers un cabinet provisoire. 

. Quoi qu'il en soit, mes amis et moi 

nous ne faisons aucune objection pour 

que la majorité soit accrue, mais nous 

n'admettons pas qu'elle soit brisée ar- 

bitrairement. , 

« Je dois ajouter que je n ai pas 1 im- 

pression de la formation dun cabinet 

Orpailleurs, si on essayait une autre 

majorité que celle qui s'est constituée 

pour soutenir le ministère Poincaré. 

cette majorité n'aurait pas les qualités 

que M L. Blum lui-même a reconnues, 

dans le Populaire, à l'ancienne majo- 

rité. 

i Les gens qui sont sortis de la ma- 

jorité poincariste sont allés ô droite. 

J'ai noté 46 voix. Il y a donc 226 voix 

de gauche qui ont voté contre le cabi- 

net Mais il faut noter aussi que le 

cabinet Briand a été renversé grâce 

aux voix des communistes. 

Quant a. la constitution d'un r»u- 

net socialiste, je considère la chose 

comme un peu éphémère. J'ai de 1 ad- 

miration pour M. Paul-Boncour. mais 

je crois que lui et ses amis n'accepte- 

ront le oouvoir que si on leur donne 

tous les leviers de commande, et cela 

est impossible » 

A une autre question qui lui est po- 

sée, M. Reynaud répond : 

— Je suis rwesque certain, que demain 

soir M. Doumergue fera 1 appeler la per- 

sonnalité à qui il confiera la mission 

de constituer le prochain cabinet. » 

Après avoir eu un entretien d'une 

rîerni-hpure avec M. Doumergue. M. 

Pau! Simon a quitté l'Elysée, tandis 

que M. Alcide Delmont faisait son 

entrée 

Quelques instants plus tard. M. Bel- 

lanser quitte à son tour l'Elysée. Il 

répond aux questions qui lui sont po- 

sées en déclarant qu'il a indiqué ft M. 

Doumergue oue M. Briand était 

l'homme qui devait reprendre le pou- 

voir. 

LE COMMUNIQUE 

Le président de la République a 

achevé cet après-midi ses consultations 

politiques en s'entretenant successive- 

ment avec MM. Hervey, sénateur : Viol- 

lette. Paul Reynaud, Paul Simon. 

Chabrun, Bellanger et .Alcide Delmont, 

députés. 

Les Fiançailles 

de la 

Princesse Marie José 

Bruxelles, 24 octobre. 

M Max, bourgmestre de Bruxelles, 

vient de faire afficher sur les murs de 

la capitale une proclamation awion 

çant à ses concitoyens les fiançailles 

officielles de la princesse Marie José 

et du prince héritier d'Italie : 

« Nous saluons avec allégresse, dit 

cette proclamation, cet heureux événe- 

ment qui assure un radieux avenir a 

la fille bien-aimôe de notre souverain 

et resserrera davantage les liens cor- 

diaux nous unissant au noble pays ou 

l'attend une brillante destinée. 

« Inspirés par une pensée délicate, 

qui touchera profondément Ja popula- 

tion bruxelloise, les fiancés rendront 

visite, vendredi, aux édilités de la ca- 

pitale, que nos acclamations leur di- 

sent les vœux ardents que nous for- 

mons pour leur bonheur. » 

AU VATICAN 

LE JOURNAL DE LA CITÉ 

Rome, 24 octobre. 

L'Osservatore Bomano paraîtra pour 

la première fois dans son hôtel parti- 

culier, dans la Cité du Vatican, le 

4 novembre. 

Des fêtes célébreront cet événement. 

Le Pape, entouré de sa cour, se ren- 

dra au siège du journal et y donnera 

sa bénédiction 

Le premier numéro du journal publié 

dans la Cité du Vatican sera remis au 

Saint Père. 

-ww- 

Le bilan de la Basque de France 

Paris, 24 octobre. 

Le bilan de la Banque de France pour 

la semaine du U au 18 octobre lait res- 

sortir une encaisse or de 39 771 079.525 

francs, en diminution de 5 412.241 francs 

sur la semaine précédente. 

Les engagements à vue. sur lesquels 

les billets en circulation figurent pour 

55.326.139.545 francs LU diminution de 

574.621.295 francs sur la semaine précé- 

dente, représentent 85-498.427.667 francs. 

La proportion de l'encaisse or aux 

engagements à vue est de 46.51 % con- 

tre 40.48 % la semaine précédente. 

Mouvement Jiflcliir 


Sont nommés : 

Premier président de la Cour d'appel 

de Montpellier : M. Dosmann, président 

de Chambre à Bordeaux. 

Président du tribunal de Foix : M. 

Rougé, juge à Pau ; d'Abbeville : M. 

Arriu, président à la suite du tribunal 

de Laon. 

Juge au tribunal de Pau : M. Pons, 

juge à Foix : de Foix : M. Valle, ju- 

ge suppléant du ressort de Bordeaux. 

André MAUROIS 

CHEZ 

La saison littéraire est à peina 

comironcée que déjà parait une œu- 

vre qui s'annonce comme devant 

constituer l'événement le pins mar- 

quant de son cours, l'ouvrage le plus 

lu de cet hiver: le « LORD BYRON », 

d'André MAUROIS. 

L'accueil que le publio a fait à oetti 

vie romancée, écrite d'une manière 

extrêmement vivante par le psycho- 

logue le plus fin de notre époque est, 

en effet, enthousiaste. 

C'est naturellement « CANDIDE », 

« le grand hebdomadaire parisien et 

littéraire » qui offre à ses lecteurs 

cette première publication sensa- 

tionnelle. C'est là, certainement, une 

aubaine pour eux. Cependant « CAN- 

DIDE » les a déjà habitués à des ré- 

gals de ce genre. Les plus grands 

écrivains de notre époque ont pu- 

blié dans ses colonnes de grandes 

œuvres inédites. 

Ils continueront de le faire. Après 

Maurois, on verra défiler, cette sai- 

son, Paul Bourget, Claude Anet, Léon 

Daudet, Henri Duvernois, d'autres en- 

core. 

Toutefois, ç CANDIDE » reste lui- 

même. Il amplifie son programme, 

mais n'en modifie pas le sens. A côté 

ides œuvres d'importance comme le 

« LORD BYRON » de Maurois, il con- 

tinue à donner son habituelle et 

étincelante matière de contes, de 

nouvelles, de pièces de théâtre, de 

choses vies, d'échos. Aucun domaine 

de l'actualité ne lui reste étranger : 

après la page de l'HUMOUR, vinrent 

celle du PALAIS, celle de la MEDE- 

CINE, celle des SCIENCES. Aujour- 

d'hui, la page de la MUSIQUE. 

« CANDIDE » est partout, connaît 

tout et le conte par les meilleures 

plumes. Ne cessant d'imaginer de nou- 

velles satisfactions pour ses lecteurs, 

il voit leur nombre, dépassant le 

MILLION, s'accroître prodigieuse- 

ment. Comment s'en étonnerait-on ? 

--ww- 

Le Stafat do personnel 

des Gares internationales 

Paris. 24 octobre. 

On sait qu'un important personnel de 

meminots et de douaniers français, 

affecté à la âre internationale de Vin- 

timille. réside obligatoirement en ter- 

ritoire italien. 

Jusqu'à ces derniers temps, le Gouver- 

aement italien n'avait jamais considéré 

domine ses ressortissants les enfants 

nés à Vintimllle de ces employés fran- 

çais. D'ailleurs, aux termes de la loi 

française, les enfants nés à l'étranger 

de parents français sont Français. 

Mais tout récemment, l'attitude du 

Gouvernement italien s'est modifiée. Il 

considère comme Italiens non seule- 

ment les enfants nés à Vintimille, mais 

tous ceux qui, nés en France, ont passé 

en Italie plus de dix ans. 

C'est ainsi qu'un fils de douanier, 

né en Savoie, vient d'être atvpelé de- 

vant le conseil de revision italien. 

Le ministère des Affaires étrangères 

vient d'être saisi de cette situation. 

Nouvelles Express 

Du 24 octobre. 

»—> Plus de mille coureurs de povsse- 

pousse ont été arrêtés hier à Pékin, à 

la suite de l'émeute à laquelle vingt- 

ciha mille personnes avaient pris part. 

VENDREDI 25 OCTOBRE 1929 

ïï& ht: 

INCENDIAIRE ET CRIMINEL 

Annecy, 24 octobre 

Le cultivateur Guimet, auteur d'un 

incendie et d'un double crime connu -, 

à Vougy, u été condamné « 20 ans de 

travaux lorcés et io uns d'interdiction 

de séjour. La panie civile a obtenu 

20.(XX) rrancs â titre de dommages-in- 

térêts. 

UN" PIERRE LITHOGRAPHIQUE 

VIEILLE DE PLUS DE 2.000 ANS 

Londres, 24 octobre 

Un marbre pesant plus de 300 kilos 

et que l'an décrit comme l'une des 

pienuères pierres a imprimer de la Chi- 

ne, vient d'arriver à Londres npur y 

être vendue aux enchères à Muicing 

Lane, au commencement du mois pro- 

chain. 

La pierre remonte, assure-t-on à la 

période Hay, ce qui indique, si ce ren- 

seignement est exact, qu'elle est vieille 

de plus de 2.000 ans. Sa surface est or- 

nés de gravures représentant des prê- 

tres et des dieux chinois et offre aux 

experts de Mincing-Lane un Intérêt ar- 

tistique considérable. 

On s'attend a ce que la vente fasse 

sensation et mette aux prises les anti- 

quaires les plus notoires d'Euro- 1 et 

d'Amérique. 

UNE PÊCHE MIRACULEUSE 

Londres, 24 octobre 

Un chalutier de Lowestoft a débar- 

qué hier à Yarrnouth plus de 250.000 

harengs péchés dans un seul après-aï-' 

di C'est la plus belle pêche de la sai- 

son effectuée sur la côte Est de l'An- 

gleterre. Elle a rapporté plus de 300 li- 

res sterling. 

LES ACCIDENTS DE LA ROUTE 

Chartres, 24 octobre. 

M. Antoine Klotz, âgé de 20 ans, de 

meurant à Paris, neveu de l'ancien mi- 

nistre des Finances, revenait, mardi 

soir, en automobile d'une partie de 

chasse lorsqu'au cours d'un virage, au 

lieu dit : . Les Usages ,, le véhicule 

capota. 

Projeté violemment sur le sol, M. 

Antoine Klotz succomba aussitôt • Mme 

Marie Valée, 26 ans, habitant égale- 

ment Paris et M Emile Blot, demeu- 

rant à Neuilly, qui l'accompagnaient 

ont été grièvement blessés et trans- 

portés dans une clinique de Chartres. 

NOYÉ DANS UNE MARE 

Cavaré, 24 octobre. 

M. Couthures, fermier à Montplaisir, 

puisait de l'eau dans une mare et 

glissa si malheureusement qu'il y 

tomba la tête la première. 

Personne ne se trouvant à proximité 

pour lui porter secours, il se nova et 

fut retrouver quelques instants après 

par une de ses fillettes. 

La mare est peu profonde à cet en- 

droit. 

La victime de ce pénible accident 

était âgée de 67 ans, et jouissait de 

l'estime de toute la population de la 

commune. 

Atteinte derrière la tête et au visage 

la malheureuse s'tlfoiidra dans une* 

mare do sang ; aux cris poussés par 

la victime et sa fille l'ordonnance s'en- 

fuit, il se réfugia dans les combles, 

puis on le vit passer devant les fenê- 

ires et gagner les toits. 

Hagard et taché de sang, je criminel 

brandissait son couteau ainsi qu'un re- 

volver. La police aidée par les pom- 

piers à pris des dispositions spéciales 

pour arrêter le fou. 

Mme Alibert a été transportée chez 

le commandant Visman, son voisin de 

palier. 

IL SE REND 

L'ordonnance du commandant Ali- 

bert s'est rendu, après avoir été blesse 

par des coups de revolver tirés à tra- 

vers une porte par un agent. 

L'état de Mme Alibert est très gra- 

va ; au cours de l'agression sa fille a 

été légèrement blessée, 

Condamnations à mort 

Douai, 24 octobre. 

La Cour d'assises du Nord a condam- 

né à mort Charles Maseljs, 40 ans, mé- 

canicien-chauffeur, â Haubourdin, cou- 

pable de l'assassinat de deux fillettes 

après les avoir odieusement outragés. 

L'exécution doit avoir lieu à Douai. 

Une foule d'un millier de personnes 

attendait la sortie de la voiture cel- 

lulaire et a poussé des cris hostiles sur 

le passage du condamné. 

Bourges, 24 octobre. 

Devant la Cour d'assises du Cher a 

comparu, hier, G. Favreau, 23 ans, do- 

mestique de ferme à Saint-Baudel, qui 

au cours de la nuit du 0 au 10 mai der- 

nier, de vingt coups de couteau, poi- 

gnarda une jeune fille de la localité, 

Yvonne Laud'at. 

L'interrogatoire de Favreau l'a mon- 

tré tel qu'il est, une brute insensible 

dont l'ivresse est la seule excuse. 

Le verdict a été affirmatif sans cir- 

constances atténuantes, et Georges Fa- 

vreau est condamné à la peine de 

morts 

One lie est eng'outie 

TOUS LES HABITANTS PÉRISSENT 

Vera Cruz, 24 octobre. 

A la suite de la crue du fleuve Esu 

chlate, provoquée par les récentes 

pluies un îlot situé au milieu de ce 

fleuve a été complètement submergé 

par les eaux : tous les habitants ont 

été noyés 

Le gouverneur de» l'Etat de Chiapas, 

qui s'était rendu sur les lieux par la 

voie des airs, pour organiser des se- 

cours, déclara, à son retour, que tous 

les malheureux avaient été emportés 

par les eaux ot qu'aucun cadavre 

n'avait encore été retrouvé. 

HIPPISME 

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Un attentat au Chili 


Uns confusion s'est produite hier 

"dans le titre d'une information datée 

de Buenos-Ayres. 

Comme l'indiquait d'ailleurs le texte 

de, cette dépêche, c'est à Santiago du 

Chili, et non en République Argentine, 

qu'un attentat a été commis. 

Le Président de la République Ar- 

gentine, notre compatriote. M Iri- 

goyen, est en parfaite santé et n'a été 

victime d'aucun attentat. 

Une Religieuse 

à l'Honneur 

Le voyage 

du 

« Graf-Zeppelin » 

UN GESTE DU Dr ECKENER 

Toulon, 24 octobre 

Tandis qu'il survolait le territoire 

français aux environs de Toulon, le 

commandant du Graf-Zeppelin en sou- 

venir de l'accueil qu'il avait reçu à 

Cuers au cours d'un précédent voyage, 

a adressé par T. S. F. à M. Mativat, 

sous-préfet de Toulon, le message sui- 

vant : « Agréez nos salutations les 

plus sincères. — Dr ECKENER. » 

Le Dr Eckener a également envoyé 

un radiotélégramme de salutations au 

vice-amiral Vin dry, préfet de la 3« ré- 

gion maritime. Celui-ci a répondu par 

T. S. F. : « Sensible à votre souvenir, 

je vous adresse nos meilleurs vœux 

de bon' voyage. » 

SUR LA ROUTE 

Lyon, 24 octobre. 

Le « Zeppelin • a survolé Lyon à 

7 h. 15, à une altitude d'environ 400 

mètres, se dirigeant vers le Nord-Est. 

Bourg, 24 octobre. 

Le c Graf-Zeppelin » a survolé Bourg 

à 8 heures. Le dirigeable, dont la 

p arche est régulière, filait à une 

bonne allure. 

Lons-le-Saunier, 24 octobre. 

Le « Graf-Zeppelin » a survolé Lons- 

le-Saunier, à 8 h. 30. Le dirigeable, qui 

volait à une altitude de 200 mètres, se 

dirigeait vers le Nord-Est. 

Fridrichshafen, 24 octobre. 

Le « Zeppelin » revenant de son 

voyage au-dessus de l'Espagne, a at- 

terri à 13 h. 26. 

Au Jour le Jour 

IL NE FAUT PAS PARLER 

DE CORDE... 

L'histoire est amusante et vaut la peine 

d'être contée. Il y a quelques jours à 

peine, au cours d'un congrès départemen- 

tal de mutilés de notre région, divers 

orateurs ne furent pas tendres pour ta 

majorité des parlementaires, ce qui eut le 

don d'exciter la colère d'un jeune et peu 

remarquable député. Ses collègues pré- 

sents mirent tout en œuvre pour le cal- 

mer afin d'éviter un incident qui ne 

pouvait que se retourner contre eux. 

Vint l'inévitable banquet. Comme l'un 

de nos collaborateurs faisait allusion à 

l'algarade qui venait d'avoir lieu, un 

sénateur, ancien ministre (bien connu par 

ses aventures et ses changements succes- 

sifs d'opinions), qui se trouvait en face 

de lui, répondit : « U manque d'habitude, 

cela lui passera. En ce qui me concerne, 

selon la formule de Briand, je suis un 

vieux parapluie sur lequel il a beaucoup 

plu. » 

A quoi notre collaborateur de répli- 

quer : « Je vous en prie, ne parlez pas 

de parapluies, cela se retourne si facile- 

ment 1 » 

Le sénateur encaissa sans sourciller tan- 

dis que tous ses voisins avaient toutes les 

peines du monde à garder leur sérieux. 

Cela lui apprendra à parler de corde... 

lui qui a été « pendu ». 

LA VIE MOINS CHÈRE 

Lille, 24 octobre 

Une émouvante cérémonie a eu lieu 

au Cateau à l'occasion de la remise de 

la croix de la Lé-gion d'honneur à une 

religieuse Sœur Marie-Edmond. 

Celle-ci Agée aujourd'hui de 90 ans, 

est au Cateau depuis 66 ans et depuis 

ce temps elle s'est consacrée au sou- 

lapement des malades et des vieillards. 

La croix lui fut remise avec le céré- 

monial d'usage par M. Emile Picard. 

Auparavant MM. Preux, maire du Ca- 

teau, Verlosme, sous-préfet, et Deligrie, 

député, avaient retracé d'éloquente fa- 

çon la vie de la vénérée religieuse. 

Au pont de Bercy, raconte Aux 

Ecoutes, un clochard, s'est, pour ses 

frères, institué le coiffeur de la colonie 

qui vit sous les ponts de Paris. 

Deux tabourets branlants, une cuvette, 

un savon, un rasoir et deux blaireaux 

constituent son fonds de commerce. Sur 

une ardoise, les prix du flgaro en plein 

air sont indiqués : 

« Barbe, O fr. 25 ; 

« Coupe de cheveux pour hommes, 

0 fr. 25 ; 

« Coupe de cheveux pour dames, 

0 fr. 50. 

Et on dit que la vie est chère.- 

ACADEMICIENNE ? 

FVAIK SES REGUSSES 

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VOUS AVEZ DIN COPIEUSEMENT : 

vous rentrez la tête lourde, l'estomac 

pesant. Avant de vous coucher, prenez 

une cuillerée à café d'Eno's a Fruit 

Sait dans un verre d'eau. Rien de 

tel pour apaiser la soi:', calmer les 

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XVII (X). 

PRIX DE BERNAT 

Colo-Mio (X), Kermebel (Gérmondî, Bel- 

Ecuyer (Brrtolomew), Fllp-dc-Mars (Rei- 

nette), Gabrielle-1. (Ferré), Maid-ot-the-S. 

(C. Bouillon), Myrthcj (Duforez), Maman- 

Colibri (Semblât), Arabesque (Keoeh), Irlta- 

tlve (Sautour), Maymass (Turner), Fantine 

(lionaventure), Mnrlnette-III (Garner), Myr- 

rhis (Cheret). Kita (Cheret). Jean-tJrruty 

(Hervé), Tabar (Asfaux), Anneau (Vatard). 

Bardad-IX (X), Phocéen (Clay), Plcrrepont 

(Denton), Magnus-Rex (Wlnkfield), Le na- 

rage (Boston). La Branche (Boston), Canne 

Blanche (Leroy), Brusquerie (Herbert), 

Aneona (Goldin). Galante (Lesatn), Eniel- 

rïam (Italie), Plalsance-II (ftoszo), Myrtho 

(Sibritt), COvelane (Dairo), Tante-Marianne 

lallery). Helèria (Rochetti). ôbali (Bonne- 

fond), Lilla-m (Signoret). Barmen (Eymard), 

La Liane (Roue). 

PRIX ECLIPSE 

Peariasti (Garner), Nelusko-II (M. Ale- 

mand), palombe (Semblât). Montréal (Her- 

vé). Monsieur-Loyal (Sibrit), Vrai-Gascon 

(Kéogh), Falsacapa (Vatard), Potlphar (E. 

Chancelier). 

PRIX DO QUESNAT 

Daphnls (Bartolo-Mew). Le Lbupiot (Ton- 

du). Lanilis (Auge). Nyo (Tocne), Grlmou- 

cheu (Thierry), Scarron (Thicry), Soldat-de 

Franae (i;arrls), Danaos (Signoret) Mysté- 

rieuse (Flora). Rlmac (Brentnail); Pruth 

(Cartllat). Sunny-ll (I^saln). ïcd-Fifty (pal 

mer), Comodore-IV Mau&anl), La Faldetta 

(Béguiristain). Laerte (X), Majuscule (Ey- 

mard). Lo Portai (Breton). Rion (ChercO 

voisctte-TI (Tournic). La Lisette (I.cinette), 

Partants douteux • Beauvais (X), Sainte- 


Hier soir, à la salle Wagram. P* 

phaël a été vainqueur de Kessler, ai» 

points. « 

Boimaugure a été vainqueur de a* 

mende, aux points. 

Tan m 

Tokio, 24 octobre. 

Voici les résultats : Nu no! bat Rodel ^ 

6-1, 6-2. 

Sato bat Landry, 6-3, 7-5. 

Brugno-rochet battent Kanagaya et 

rada, 3-6, 6-3, 7-5, 6-3. 

H* 

LA SOIRÉE DU VÉLODROME D'HIV^»; 


La réunion de sala organisée^» 

soir au profit de Georges Sérès, f TI V fr . 

champion de France et (lu monde 

rière 'moto, avait attiré une nomme 

assistance En voici les résultats • 

Match poursuite 5 kilomètres •:' 

les Pélissior bat Leduc de 10 mètres . 

Autre match poursuite 5 l.".•#,{( 

Demi-tond derrière m< •']]'', et 

... MITC" 

ne de 30 kilomètres ,. . tb „ 

Mafonnier, en 25'12" 1/5 • 5 1 :V rrf 

Dlancearin et Ml quel, ù 225 m*-" 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

HBgsww'-u'.aiwuw»'»*' inhuma»- Mmaati' 

VENDREDI 25 OCTOBRE 1909 

crise Ministérielle, te Congrès tadical-Socialiste 

s'ouvre à Reims 

Vers le Ministère Daladier 

Taris, 23 octobre. 

..ni de la République, par les 

iei . ...-Met ils Reims, a con-1 

r»dic ai 

s -oûe-préfet j*yer son arme, mais que celle-ci, 

jetant enrayée, il n'avait plus pu s'en 

servir, 

„ ^'.aorès is journal le Soir, Derosa 

«"ait été désigné par tirage au sort 

iar tll ' er Sllr I ' héritier du trône 

L'ENQUÊTE A PARIS 

ke, . Paris, 25 octobre, 

run «-T nt la 'egeuee de Derosa à Paris, 

i»,,."«.«on, l'anarchiste italien était un 

navsm omnle lort tranquille, très poli, 

n r ,o 

ropnilièrement ses mensualités, 

et pL recevait jamais personne chez lui 

Il ds °j| Presque pas de courrier. 

ii er Tablait sui.re des cours au Quar- 

iam'-Vi, n - mais la propriétaire n'a 

pu avoi1 ' Ia certitude de ce qu'il 

'naA / xa ? te:ni 'nt : depuis le mois de 

Hilton mer ' iJ n est 1)1113 rev&nu rue 

Ùe°roc " 0U6 dit à la préfecture que 

r'Satinr, av . ait demandé en lt>2â l'auto- 

avait* • séjourner en France et 

S(,rvifo '°biet d'une enquête du 

fl emanrtf ss , étTanî:te! ' s - A l'*PPui de sa 

:mo î »r - 11 avait fourni comme pièce 

Tu^n^d identité de l'Université de 

lajVn * 

Le du 27 octobre 1!*?6 et va- 

-e pour les années 1926. 1927 et 1928. 

Le Président Hnw 

l'a échappe belle 

Louisville. 25 octobre. 

Une tentative de déraillement contre 

le train présidentiel' a eu lieu mercredi 

dans la soirée. 

Au moment où le train spécial du 

président Hoover, se rendant de Louis- 

ville à Washington, allait traverser un 

passage à niveau situé près d'Albany 

(Andiania). on a découvert une auto- 

mobile placée en travers de la voie. 

On a eu iuste le temps d'enlever cet 

obstacle 

DEUX NÈGRES ARRÊTÉS 

Deux nègres ont été arrêtés. Ils ont 

avoué avoir placé l'automobile oui a 

été trouvée sur la voie que devait 

suivre le train présidentiel. 

Ils ont ajouté qu'ils avaient mi^ ce 

véhicule dans le but d'obtenir une 

indemnité de la Compagnie de chemin 

de fer. 

Après 

le Complot communiste 

Paris. 25 octobre. 

Dix militants communistes ont été in- 

culpes, hier après-midi, de complot 

contre la sûreté intérieure et extérieure 

de 1 Etat par M. Peyre, juge d'instruc- 

tion. 

MM. Marcel Cachin et H. Barbusse, 

directeurs da l'Humanité, se sont éga- 

lement présentés chez le magistrat. On 

sait que M. Marcel Cachin est actuelle- 

ment couvert par l'immunité parlemen- 

taire, en conséquence M. Peyre lui a 

fait connaître qu'il ne pouvait pas l'in- 

culper et il a informé également M. 

Barbusse qu'il remettait à plus tard sa 

décision. 

Abordant enfin le pro 

gramme du congrès actuel, il déclare . 

« Aujourd'hui il sembb que L con- 

grès de 1 Reims doit définir un program- 

me minimum valable pour a législa- 

tu-e un programme radiecl inspiré de 

la doctrine radicale et non pas un ca- 

talogue édulcoré établi avec le désir 

plus ou moins avoué de chercher à 

tout prix un accord avec la droite ou 

avec les ailes de la droite. Ce program- 

me radical il faut dire par quelle tac- 

tique il sera le mieux réalisé ou dé- 

fendu car il ne -aurait y avoir de 

chassé gardée interdite aux militants 

rassemblés dans leurs congrès. Il n y a 

pas de radicaux de première zone et de 

radicaux de deuxième zone. Tous, 

élus et militants, rous formons un 

bloc. C'est dans un eff rt commun, 

dans un esprit fraternel que tous de- 

vons ensemble préciser l'attituc-, com- 

me définir le programme minimum. 

Partout les coalitions de capitaux, les 

coalitions de grands intérêts se sont 

efforcés de conquérir le monde et 

d'assujettir les patries. Certes, leur rô- 

le n'est point contraire à ce que 

croyait Karl Marx d'appauvrir les 

masses et de les rejeter appauvries et 

déguenillées dans l'immense armée de 

la fépdalité industrielle ; loin de pau- 

périser les masses, eller veulent, au 

contraire, dans l'intérêt des oligarchies 

elles-mêmes, leur assurer un niveau 

convenable de vie matérielle, et je ne 

prétends nullement qu'elles prétendent 

aboutir à des eonflits annés. 

« Mais au nationalisme euerrier a 

succédé l'impérialisme des affaires, dé- 

bordant les continents et franchissant 

les mers, imposant leur paternalisme à 

l'ouvrier dans l'usine rationalisée en 

dehors de sa collaboration, dominant 

le petit producteur, l'artisan, le travail 

intellectuel ; par la force du crédit, 

distribuant à sa guise au paysan l'en- 

trais et les machines de plus en plus 

nécessaires à une agriculture qui s'in 

dustrialise. arrachant aux Etats, dans 

tous les budgets nationaux, des privilè- 

ges décisifs. Ses forces prodigieuses 

affirment à leur tour une volonté de 

puissance aussi redoutable que celle 

des prêtres et des guerriers. 

« Pour nous, radicaux, partisans dé- 

terminés de la propriété individuelle au 

nom da l'unité sociale, adversaires de 

la nationalisation des moyens de pro- 

duction et d'échange, mais résolus a 

maintenir le contrôle de l'esprit sur te 

développement de 6es forces il s'asrit 

de savoir comment nous voulons mode- 

ler la société française, réformer 1 Etat, 

organiser l'Europe désunie en face des 

continents américains ou asiatiques, où 

lègne déjà- la dictature de l'argent ou 

la dictature de la force. » 

Envisageant les rapports de son parti 

avec la C. G T., M. Daladier affirme 

qu'il n'y a aucune antinomie entre 

l'individùalismo jacobin et le syndica- 

lisme contemporain. 

Après cette longue conférence doctri- 

nale. M. .Daladier évoque sommaire- 

ment le problème de demain. 

« La politique de droite a été condam- 

née par la Chambre, dit-il. Qu'on le 

veuille ou non, la majorité qui a ren- 

versé le gouvernement est composée 

surtout des partis de gauche. 

« Il appartient aux partis de gauche 

de s'unir pour constituer le gouverne- 

ment, : c'est pour eux un devoir inéluc- 

table. 

« Si, par leur faute, par des querelles 

de personnes ou d'écoles, ils laissaient 

retomber le pouvoir aux mains des 

forces de réaction sociale qu'ils ne ces- 

sent de dénoncer devant le pays, ils 

seraient impardonnables 

« Je demande aux militants du parti 

de se prononcer clairement sur la poli- 

tique à suivre par le parti. 

« La France républicaine attend la 

décision du Congrès et tous les peuples 

attendent également le résultat de ces 

assises. 

« Montrons que notre parti est prêt 

h la bataille et à l'action pour la vraie 

grandeur de la République et de la 

Patrie ! » (Applaudissements). 

damnée. 

« Il affirme sa volonté, s'il se refor- 

mait autour du gouvernement une 

majorité parlementaire de droite, de m • région, 

Montpeller ; de Hardies Montra, capitaine 

d'Infanterie à l'ts. M. da la il' région 

affecté a l'E. M. de Ja 1T région -, Lassus' 

capitaine, 108" Régiment d'Artillerie, affec- 

té à l'Etat-MaJor de la 18" région. 

Infanterie. — Chef de bataillon Favatler. 

Etat-Major de l'Armée, 4' bureau, au 

81' R. L ; lieutenant Gautronneav, o 1 Régi- 

ment Tirrallleurs Algériens, au 15" Régi- 

ment d'Infanterie, Kodez. 

Service du recrutement. — Canavy, chef 

de bataillon, bureau de recrutement de 

Cahors, nommé commandant du bureai de 

recrutement de Tours ; Nolret, chef de 

bataillon commandant le bureau de recru- 

tement d'Evreu. affecté au bureau de re- 

crutement de Bayonne ; Raffalll, cbe. de 

bataillon du bureau de recrutement de 

Marseille, nommé commandant du bureau 

de recrutement de Perpignan . Soucarre. 

chef de bataillon du bureau de recrutement 

de Saint-Gaudens, nommé commandant du 

bureai' de recrutement de Cahors ; Bus- 

cail, capitaine du bureau de recrutement 

de Narbonne est affecté au bureau de re- 

crutement de Carcassonne. 

Cavalerie. — Capitaine Danglade, Etat- 

Major de l'armée du Rhin, au 2- régiment, 

de Hussards j lieutenant Ctcrget de Saint- 

Léger, du 3* Spahis Marocain, au 2' Régl- 

demeurer fermement dans l'opposition 

il se déclare prêt, au contraire, à s'ef- 

forcer de constituer autour d'un pro- 

gramme immédiat précis et limité de 

laïcité de paix, de justice fiscale et de 

progrès social tel qu'il est résumé dans 

la motion annexe à cet ordre du jour, 

une union de toutes les gauches ; 

« Il déclare enfin qu'au cas où la 

défaillance des autres partis démocra- 

tiques rendrait momentanément impos- 

sible la constitution d'une telle majorité 

ou l'existence d'un gouvernement radi- 

cal, il poursuivrait son effort en pleine 

indépendance par une opposition cons- 

tructive au Parlement et par une 

propagande ardente et méthodique dans 

le pays, afin de grouper autour de lui 

les forces républicaines en vue de 

reprendre dès que possible l'action 

nécessaire. » 

LA PAROLE EST A M. BERGERY 

Partisan résolu de l'union des gau- 

ches, l'orateur s'emploie vigoureuse- 

ment à démontrer qu'elle e6t possible 

pour lui : le nombre des adversaires 

de la participation diminue de jour en 

jour dans le parti socialiste, et l'ora- 

teur demande à l'assemblée de modifier 

la motion Chautemps de façon qu'elle 

ne puisse être interprétée dans un sens 

favorable à la concentration et de se 

prononcer ouvertement pour l'union 

des srauches, seule capable de pratiquer 

une, politique nettement républicaine. 

Comme M. Bergery, M. Dalimier, 

député de Seine-et-Oise, vient com- 

battre la concentration et démontrer 

la possibilité d'une union des gauches. 

Par contre. M. Pfeiffer, ancien secré- 

taire général du parti, la défend ; il 

exclut de la majorité cent cinquante 

députés de droite. 

M. François Albert estime que le sort 

du régime se joue en ce moment ; il 

s'élève contre l'idée qu'il n'est pas 

possible de grouper une majorité 

républicaine au sein du Parlement et 

réclame la formation d'un ministère 

homogène avec le drapeau radical lar- 

gement déployé. 

Après diverses interventions sans 

intérêt, le Congrès renvoie à aujour- 

d'hui la suite de la discussion. 

Gendarmerie. — M. Braquet, chef d'esca- 

dron a Toulouse, désigné pour la 13' Légion 

a Clermont-Ferrand ; M. Gauthier, chef 

d'Escadron, Bastla, affecté à Toulouse ; 

M. Doussot, sous-lteutenant, a Valognes 

affecté à Decazevllle. 

Génie. — Capitaine Huot. Etat-Major Par- 

ticulier, rentrant du Levant, affecté au 

28' Régiment, a Montpellier. 

Intendance. — Cathala, lieutenant d'ad- 

ministration, camp de Châlons, affecté a 

Montpe:uer. 

Service de santé. — Médecin lieutenant- 

colonel M. Gruie. Armée du Rhin, affecté 

a l'Hospice mixte d'Agen. 

Infanterie Coloniale. — Cont déslgnis POUT 

servir en Uidochtne : le chef de bataiUon 

Rusca, du 24* régiment ; le lieutenant Tro- 

cardt, du 52' régiment : le sous-lteutenant 

Lenormand, du 52* régiment. 

En Afrique Equatoriale Française : le 

chef de bataillon Darroux, du 14" régiment ; 

le chef de bataillon Dagnan, du 82" régi- 

ment, chef d'Etat-Major du Général Com- 

mandant Supérieur. 

En Afrique Occidentale française : le ca- 

pitaine Labarre ,du 2- régiment ; Bouf- 

fard, du 24' régiment, Moulin, du 24" régi- 

ment, Leca, du 24' régiment Fralsse, du 

24* régiment. 

Au Maroc. —i Le capitaine Marquand, du 

16' régiment ; les sous-lieutenants de Bla- 

thler, Lantage, du 14' régiment ; Talon 

du 51* régiment. 

En Tunisie. — Le chef de bataillon Che- 

vartzmann, du 51* régiment. 

Sont affectés : 

Au 16" Régiment Tirailleur Sénégalais 

le lieutenant ifcmrdan, attendu d'Afrique 

Equatoriale Française ; au 52* Régiment de 

Tirailleur Indochinois : lo lieutenant Grue, 

attendu d'Afrique Occidentale Française • lé 

capitaine Colonna, du 52* Régiment. 

Artillerie Coloniale. — Affections en 

France : au 12* Régiment, le lieutenant 

Pennachlonl, attendu de l'Indochine ; au 

Centre Annéxe de Mobilisation, à Auci, le 

capitaine Soulan, du 12* ?.églment. 

Corps de Santé des troupes coloniales. — 

Au Togo : »o médecin capitaine Bertran, du 

14* Régiment de Tirailleurs Sénéralals. 

Affectitns en France : au 14* Régiment 

de Tirailleurs Sénégalais, le médecin capl 

taine Morvan, rentré du Maroc ; au 24' 

Régiment de Tirailleurs Sénégalais, le mé- 

decin capitaine Husson, rentré d'Afriquo 

Equatoriale ; au 51' Régiment de Tirail- 

leurs Indochinois, le médecin capitaine 

informations 

Commerciales 

Bulletin Slnancier 

La forte baisse qui a eu lieu à ia 

bourse de New-York u'influnca guère 

notre marche. La bourse est *erme et 

les affaire» ont repris une certaine ac- 

tivité. Nos rentes sont en reprise : le 

3 % à 76.60, le 5 % 19ï9 a Iâ4.î5, 

Fermeté des rentes turques : le 4 % 

uuillé s'avance â 102,50, le 5 % 1914 a 

'15.50 ; le Serbe progresse à 159.25. 

Les banques sont mieux : Banque 

de France. 22.425 : Pans, 3.075 : Union 

Parisienne, 2,140 ; Foncier, 5.630 ; 

Lyonnais, 3.015 ; Générale, 1.830. 

Aux Valeurs internationales reprise 

du Suez à 21.100, de l'Azote à 2.690. 

Le Rio se tient à 6.370, Mining à 2.110, 

Foncier Egyptien à 4.090, Santa-Fé à 

".125. 

Aux mines la Goldflelds reprend à 

275, De Beers calme, revient à 1.529, 

Chartered à 240. 

Cuprifères calmes : Tharsis à 675, 

Tanganika à 377. 

Les pértolifères réactionnent : Roya;, 

385 contre 4.560; Shell. 604; Eagle, 193; 

Vv'yoming, 620; Petrofina, 673; Malo- 

polska, 370. 

Lourdeur des caoutchoutières : Indo- 

chine. 1.140 ; Financière, 254 ; Padang, 

970 ; Terres, 466. 

Aux valeurs diverses reprise de la 

Thomson à 1.214. de Distribution à 

.745, des Trèfilières à 2.555. de Lens 

à 1.449, de Penaroya à 1.214. Péchiney 

à 3.895. Voitures à 2.825. Fermeté des 

établissements Liotard à 340 • Coty se 

maintient à 1.180. 

Soriêtè d'Ftwln et information* 

Financure*. 

48. rue de t.onares. Pari» 16'). 

ulletio i 

A , ,„„ UN DINER DE GALA 

OCCASION DES FIANÇAILLES 

L'a rtt„„ . Bmxelles, 25 octobre, 

an PabMe t? e pala a été offert hier soir 

-alto «i« M uyal de Bruxelles, dans la 

'-'ailio* '"arbre, a l'occasion des flan- 

?rinc'e h ,rit; urs „T Altesses royales le 

M^rie joâ nt i 3r n d Itahc et la princesse 

"ûyalû .*f s souverains et la famille 

JA J e cardinal Van Bœv. archevê- 

i*&°stolmrïHiles : Mgr Nicara nonce 

iâmbra\i?e Ualle '; 166 Présidents de la 

i?s minfe,?" représentants et diu Sénat 

U£, s assiî > L d0 v nornbreuss s oersonna- 

A ]r"l ,ta 'ent à ce dîner 

?aia. V„ c £0ij?n dui a suivi le dîner de 

on f. m 

1 -V a 3U1>' 'e muer ne 

lue i?s mhVw quaH , 10 cor cs diploma- 

L es Wsid\ m ^ e V« rci»*stre=> d'Etal 

,es tres, rip R J s rtfi f rov>nces, les bourg- 

iSW^fîitiS? t £ Ue9 * ^bourgs, de 

villes, À2 n bruxelloise et des gran- 

d* ^.i 16 Province- 

'H œîl e - nt 3 des Çoure ef TribuTiau"x; 

irg- 

lomératïôr''^ 

s - rte 

jpres d ' 1 lu .-a O.Û n>aein. 

M. DALADIER ELU PRESIDENT 

La parole est ensuite donnée à M. 

Hulin. Au nom de la conférence des 

présidents et secrétaires généraux de 

fédérations, il donne lecture au con- 

grès d'une motion adoptée ce matin à 

l'unanimité par cette conférence, qui 

demande à l'assemblée de procéder par 

acclamation à la réélection de M. Da- 

ladier comme président du parti. 

Cette proposition est mise aux voix 

et adoptée à mains levées par l'unani- 

mité du congrès. M. Daladier est donc 

proclamé à "nouveau, pour deux ans, 

président du parti. 

MM. Herriot et Caillaux sont procla- 

més, à l'unanimité, présidents d'hon- 

neur. 

LE DÉBAT 

SUR LA POLITIQUE GÉNÉRALE 

M. Camille Chautemps ouvre lé débat 

sur la politique générale. 

« Quel oue soit le désir d'union qui 

nous anime, dit M. Chautemps, on ne 

peut raisonnablement et honnêtement 

consentir à grouper de façon durable, 

dans le gouvernement, des hommes qui 

professent sur la direction des affaires 

publiques des idées opposées : il n'en 

pourrait résulter .aux dépens de l'inté- 

rêt général, qu'inertie et stagnation. 

« Pour résoudre le problème de tac- 

tique qui nous est posé, il nous suffira 

donc de définir avec clarté notre 

conception générale de l'avenir et les 

réformes essentielles immédiates qui 

caractérisent notre politique. (Applau- 

dissements.) 

« Afin de partager l'optimisme de cet 

nomme d'Eiat éminent qui nous con- 

viait récemment â abolir les frontières 

les partis pour nous consacrer dans 

une concorde joyeuse à la seule et 

npaisante politique de l'outillage écono- 

mique et de 1 hygiène sociale, nous 

.royons que pour réussir, même dans 

e domaine limité des améliorations 

matérielles, il est indispensable de s'ap- 

puyer sur une doctrine permanente 

•aisonnable et ardemment réforma- 

triee. » 

Et M. Chautemps préconise la créa- 

tion d'un conseil national économique 

où seraient appelés les délégués du 

iyndlcallsme industriel, commercial, 

agricole et administratif, patronal et 

ouvriers. L'orateur définit longuement 

le rôle de ce conseil technique. 

Au roint de vue de la politique exté- 

rieure, M. Chautemps refuse toute col- 

tahoration avec la droite. 

Abordant les événements politiques 

actuels, l'orateur croit que l'heure est 

venue pour Je n.ini radical de prendre 

la pouvoir avec la collaboration des 

LA MOTION 

EN POLITIQUE GENERALE 

A la demande de M. Bergery, le 

congrès a ajouté à la motion sur la 

politique générale l'adjonction sui- 

vante : 

« Le parti républicain radical et 

radical socialtste, en exécution de son 

ordre du jour tendant à la réalisation 

de l'union des gauches autour d'un 

programme minimum commun, décide 

de proposer notamment les réformes 

suivantes : 

« Dans l'ordre laïque, maintien et 

application des lois laïques, renoncia- 

tion à tous les projets de lois sur les 

congrégations missionnaires, réalisa- 

tion de l'école unique, encouragement 

effectif • aux œuvres post-scolaires 

d'éducation populaire. 

« Dans l'ordre extérieur : exécution 

des accords de La Haye, poursuite de 

la politique de rapprochement) avec 

l'Allemagne et continuation de l'en- 

tente avec la démocratie anglaise, 

préparation de la fédération européen- 

ne, développement de la S. D. N., 

arbitrage et désormement. 

a Dans l'ordre fiscal : larges dégrè- 

vements, notamment des impôts de 

consommation et de ceux qui frappent 

lo travail e tla production ; réforme 

de la taxe sur le chiffre d'affaires, 

refonte des Impôts départementaux et 

commimaux sur la base d'une fiscalité 

démocratique, répartition plus équita- 

ble des charsres par l'application de 

l'impôt sur le" revenu. 

« Dans l'ordre social : mise en œuvre 

des assurances sociales, améliorations 

réclamées par la C. G. T., contrats col- 

lectifs du travail, coopération, amnis- 

tie pour les délits d'opinion politique, 

du logement et de l'hygiène, encoura- 

gement aux familles nombreuses 

« Dans l'ordre économique, d'outilla- 

ge national et. de production : défense 

agricole par le développement de la 

coopération, caves et silos coopératives, 

réduction des frais de transport, con- 

trôle de la fabrication et de la vente, 

des engrais, réforme du conseil natio- 

nal économique, réforme de l'Etat avec 

le concours du syndicalisme. » 

MARCHÉ AUX MÉTAUX 

Londres, 24 octobre. 

Antimoine. — Qualité spéciale, 52, 52.10. 

Cuivre. — Comptant, 72 8/9; a trois moi», 

72 15/7 1/2; best selected. 77.10, 78.15; élec- 

trolytlque. 83.15, 84.10. 

Etaln. — Comptant, 188 17/6; à trois 

mois, 192 is/». 

Plomb. — Anglais, comptant, 25; étran- 

ger, comptant, 23 11/3; étranger livrable, 

23.10. 

Zinc. — Comptant, 22.10; livraison éloi- 

gnée, 18.9. 

Argent. — Comptant, 23; à deux mois, 

23 3/16. 

Or. — 84.11 1/9. 

Mercure, 22 17/6, 2$. 

MÉTAUX PRECIEUX 

Or fin , 

fin, 0.405. 


16.650. — Platine, 52. — Argent 

MARCHÉ DE3 SUCRES 


Ouverture. — Courant, 234.50 a 236; pro- 

chain, 235.50 a 236; décembre, 237 ; 3 de no- 

vembre, 237 à 237.50, 3 de janvier, 240 â , M. Louis Viguier. 

LA TEMPERATURE 

DU 24 OCTOBRE 192» 

Un minimum atmost)hén.|u« «est for- 

mé sur le golfe de l.aeoo+ni*. La 

sion atmosphérique laisse de nouveau 

sur la France. Une aire da fort pression 

se maintient dans les parages des Aco- 

res La température donne 11* dan* le 

plateau central. 9* dnns 1 Est- 12* dans 

i? , d ; 10 eu Bretagne et 20° dans lo 

Nord de la France. 

Dans nos réglons, temps brumeux, 

A Toulouse temps nuageux. 

Pression bato. à midi : 786 

Terno à midi : 14*. 

Temp. mini ma : 6*. 

Temp. maxima : 15*. 

Vent à midi : Est très faible. 

Soleil • lever. 6 h. 22: coucher. 16 h. 50, 

Lune : nouvelle le 1er. 

Probabilités : Temps nuageux à cou- 

vert; pluies. 

BULLETIN AGRICOLE 

DE LA TOUR EIFFEL 

pour le 25 octobre 1929 

Massif Central et régions Sud-Ouest 

©t Sud. — Temps médiocre, ciel nua- ; 

geux, se couvrant, avec pluies, et de- 

venant ensuite très nuageux, avec 

éclaircies et averses : 

vent, de sud- 

ouest ; température mi ni ma station- 1 

naire. 

Université de Toulouse 

FACULTÉ DES LETTRES 

Orat du 24 octobre 

Sont définitivement admis : 

Latin grec. — Alié, Bossuge, de M>êrlc 

de Bellefon, Plaguard. Hey, Vieule» 

Guèze (André), Rives, Sirol (Marc). 

Daunis, Dumas, Esparceil, Raynaud,- 

Sirol (André). 

Latin-Langueo. — Mlles Auber. Baux, ' 

Bonnet, Borderies. Bourniquel, Etche- 

verry, Larcan, Ma.sson; MM. Arrouv, 

Revellat, Verdale; Mlles Roques, Auriol- 

Saint Blancat. 

Philosophie — Arnault. Astre Del-! 

puech, Gautié, Ricard. Suciuet Lamar- 

re (A B.), Lauly. Abadie. Ambert. Ar- 

outer (Antonin), At. d'Avezac de Moran/ 

Aymard, Bop, Brun, Castex, Cazamea, 

Combis, Comboul, Débats, Escande. 

Ferrié. Gaurier, Hugary. de Maulde. 

FACULTE DES SCIENCES 

Baccalauréat 

de l'Enseignement secondaire 

(1» partie, 4« série D, anc. rég.) 

Sont déclarés admissibles aux épreu- 

ves orales : 

Albi. — Mile Bellet, Mile Julien, M, 

Reynès. 

Auch. — Mlle Abadie, M. Basset. 

Foix. — Mlles Laguerre et Portet 

Montauban. — Mlles Darré. Lesdier, 

Marquand ; M. Vargenau. 

Rodez. — Mlles Lautard, Vauzelle - 

340.50. Tendance ferme. 

Clôture. — Courant, 235 à 235.50; pro- 

chain, 238.50; décembre, 240; 3 do novem 

bre, 239.50 à 240; 3 de janvier, 242.50. Ten- 

dance ferme. 

' Cote officielle : 235 â 237. 

MARCHÉ DES CÉRÉALES 


Blé». — Disponible, 141.50; courant, 144.50; 

novembre, 148.26; novenibre-aéeemb. 147.50; 

janvier-février, 150.23. 

Farine — Courant, 182 n.; novembre, 

1S4 n.; Janvier-février, 188 n. 

Maïs. — Courant, 108 p.; novembre, 1U T.; 

4 de novembre, 110.50; * de janvier, 111 T.; 

Seigles. — Courant, 97.50 n.; novembre 

98 n. : novembre-décembre. 98, novembre. 

£w^°„ n ' d ' In

VLNDUEUl UCiObKb 1929 

TOULOUSE 

LA JOURNÉE 

DU 25 OCTOBRE 1928 

Saint du jour : Saint Crèpin, 

Fête à souhaiter, :. Saint Busticjue. 

Foire de Toulouse : Fête de cha- 

rité. 

m—* 9 heures, au Conservatoire .- Ri- 

eilul Georges Slnanian. 

m-* S h.30. Théâtre des Variétés : 

« La lianse des Libellules ». 

Conseil de Prud'hommes 

ELECTIONS EN 1929 

Le Préfet de la Haute-Garonne, che 

yalier de la Légion d'honneur, arrête 

Article premier. — Les électeurs et 

les électrices patrons, ciiefs d'atelier, 

contremaîtres, ouvriers et employés 

sont convoqués, pour le dimanche 10 1 

l novembre 1929, à l'effet de procéder à 

l'élection de vingt membres du Con- 

seil de prud'hommes de Toulouse. 

Les membres de la deuxième série, 

soumise au renouvellement, sont dési- 

gnés ci-après : 

Section de l'Industrie, 2e série renou- 

velable en 1929. 

Conseillers patrons : 

1» catégorie : Barthe (Honoré) ; 2» 

; cat. : Taverne (François) ; 3« cat. : Da- 

i tasse (Louis) ; 4° cat. : Deville (Jean) : 

i 5» cat. : Nougué (Ferdinand) ; 6e cat. : 

Petel (Léon). 

Conseillers ouvriers : 

1« catégorie : Courtiade (Paul) ; 2* 

j cat. : Bayle (Antonin) ; 3» cat. : Maury 

1 (Eugène) ; 4e cat. : François (Louis) ; 

5° cat. : Déjean (Louis) ; 6» cat. : Bel- 

; trame (Antonin). 

Section du Commerce. 2« série re- 

nouvelable en 1929. 

Conseillers patrons : 

1» catégorie : Félix (Cyprien) ; 2» ca- 

tégorie : Coutensou (André) ; Z* caté- 

gorie : Deux conseillers à élire. 

Conseillers employés : 

1» catégorie : Estoup (J.) ; 2« catégo- 

rie : Taverne (Jean) ; 38 catégorie : 

Deux conseillers à élire. 

Art. 2. — Les électeurs et les électri- , 

ces domiciliés à Toulouse et dans les 

communes des quatre cantons de Tou- 

louse voteront dans cette ville. Les lo- 

caux du vote sont indiqués dans l'ar- 

ticle 4. 

Le scrutin seda ouvert à 8 heures du 

matin et clos à 5 heures du soir. 

Art. 3. — Les prud'hommes ouvriers 

ou employés seront élus par les élec- 

teurs, ouvriers ou employés ; les pru- 

d'hommes patrons par les électeurs pa- 

trons, réunis dans des assemblées dis- 

tinctes. 

Les élections auront lieu par caté- 

gorie. 

Art. 4. — Les assemblées électorales 

se tiendront dans les conditions déier- 

minées ci-après : 

Dans chacun des locaux affectés à 

la réunion des électeurs, il sera dis- 

posé autant d'urnes distinctes desti- 

nées à recevoir les votes qu'il y aura 

de catégories. 

Section de l'Industrie. - 1° Electeurs 

patrons. - ~ - 

L'Assemblée des électeurs patrons se 

tiendra, pour les six catégories, dans 

la salle ~ d'audience du Tribunal de 

cammerce, sous ia présidence de M. le 

Juge de paix du canton Centre ou de 

son suppléant. 

2° Electeurs ouvriers. 

Les assemblées des électeurs ouvriers 

se tiendront, pour : 

Les Ie et 5e catégories, dans une salle 

du rez-de-chaussée de l'ancienne Fa- 

culté des lettres, rue de Rémusat, 17, 

sous la présidence de M. le Juge de 

paix du canton Nord ou de son sup- 

pléant. 

Les 2e et 6e catégories, dans l'amphi- 

théâtre de l'ancienne Faculté des let- 

tre:;. Vue de Bémusat, 17, sous la pré- 

sidence de M .le Juge de paix du can- 

ton Sud ou de son suppléant. 

Les 3e et 4e catégories, dans l'amphi- 

théâtre de l'ancienne Faculté des let- 

tres rue de Rémusat, sous la prési- 

dence de M. le maire de Toulouse ou 

de son délégué. 

Section du Commerce. - 1° Electeur 

patrons. 

L'Assemblée des électeurs patrons se 

réunira pour les trois catégories dans 

la salle d'audience du Tribunal de com- 

merce de Toulouse, sous la présidence 

de M. le Juge de paix du canton Ouest 

ou de son suppléant. 

2° Electeurs employés. 

L'Assemblée des électeurs employés 

pour les trois catégories se tiendra 

(1° de- 

mande de l'Intéressée ; i? extrait de 

naissance ; 3°certiflcat du patron ; 4° 

extrait du rôle des contributions ou 

certificat de non imposition, le tout 

sur papier libre) à. M. le président de 

la Chambre de Commerce, avant le 31 

octobre. 

La Course 

la côte de Griffoulet 

CIRCULATION 

Le Préfet de la Haute-Garonne, 

chevalier de la Légion d'honneur, vu 

la demande présentée, le 14 octobre 

1929, par M. le Secrétaire de ia Com- 

mission Sportive de l'Automobile- 

Club du Midi, en vue d'obtenir pour 

cette société l'autorisation d'effectuer, 

dans l'après-midi du 27 octobre, une 

épreuve automobile consistant en une 

course en côtes, à Toulouse, au lieu 

dit « Côte de Griffoulet », arrête : 

Article premier. — Est autorisée, aux 

conditions suivantes, l'épreuve automo- 

bile de course en côtes, organisée pour 

le dimanche 27 octobre, par l'Automo- 

bile-Club du Midi sur le territoire de 

la commune de Toulouse, au lieu dit 

« Côte de Griffoulet », sur la section 

du chemin d'intérêt commun n' 50, 

dit de Toulouse à Gauré, comprise 

entre la barrière de l'octroi et le pont 

de Balina sur l'Hers. 

Art. 2. — A l'occasion de cette épreuve 

et des essais qui doivent la précéder, 

la circulation générale, notamment 

celle des véhicules à traction mécani- 

que ou animale, autres que les voitures 

prenant part à l'épreuve, sera interdite 

le jour fixé, 2.7 octobre, dans la section 

de chemin précitée, depuis 8 heures du 

matin jusqu'à la fin de la course. Cette 

circulation sera déviée sur les chemins 

aboutissant à la voie empruntée pour 

l'épreuve, en dehors de la section ré- 

servée à la course. 

Art. 3. — Les dispositions matériel- 

les à prendre pour barrer et réserver 

la longueur délimitée ci-dessus sont 

entièrement à la charge de la société 

l'Automobile-Club du Midi qui sera en 

outre .responsable à l'égard des tiers 

de tous les dommages résultant d'acci- 

dents causés par la course. 

Art. 4. — M. le maire de Toulouse 

est chargé d'assurer l'exécution du 

présent arrêté dont il remettra amplia-' 

tion à M. le secrétaire de la commis- 

sion sportive de l'Automobile-Club du 

Midi. 

Croix-Rouge Française 

CONSULTATIONS GRATUITES 

Consultations gratuites au dispensai- 

re de l'Union des Femmes de France, 

Petite rue Sainte-Ursule, 5, aux jours 

et, heures ci-aorès : 

Le lundi, à *14 h. 30 : maladies de la 

femme ; femmes enceintes. 

Le mardi, à 10 heures : médecine gé- 

nérale. 

Le samedi, à 10 heures • petite chi- 

rurgie et pansements. 

COURS D'INFIRMIÈRES 

Les personnes qui désirent suivre les 

cours d'infirmières de l'Union des 

Femmes de France, qui sont à la veille 

de s'ouvrir, sont priées de se faire ins- 

crire sans retard au dispensaire, aux 

jours et heures ci-dessus. 

Faits Dwers 

IL EST ÉCROUE 

Nous avons relaté nier que Sylvestre 

Courret, âge de 44 ans, sans profession 

ni domicile lise, originaire de Bor- 

ueaux, avait été mis en état d'arresta- 

tion' et défère au Parquet, pour vol 

d'un sac a main. 

Après interrogatoire de M. le Procu- 

reur de la République, Sylvestre Cour- 

ret, a été écroué à la prison St-Micnel. 

RESPECTEZ L'ARMÉE 

Dans la soirée de mardi 22, vers 11 h. 

et demie, trois sous-ulflciers du 2° ae- 

iObU?i« étaient de service a la gare Ma- 

tahlHU uour la réception des teunes re- 

crues de leur régiment, lorsque leur 

attention fut uttirée par un jeune hom- 

me de ia classe 31 qui avait enlevé son 

pantalon et gesticulait. 

L'ayant invité â se tenir convenable- 

ment, des jeunes recrues, qui allaient 

prendre le train, on: entouré les trois 

sergents en les bousculant. prenant 

part: pour le jeune homme. 

Comme l'un des sous-officiers faisait 

remarquer quun lieutenant-colonel de 

la Garde Républicaine se trouvait à 

proximité, un homme d'une trentaine 

d'années, qui avait accompagné deux 

recrues et était en état d'ivresse, répon- 

dit en levant les mains et en Insultant 

le colonel et les sous-ol'flcicrs. 

C'est un certain François Sylvain, 

âgé de 33 ans. plâtrier, demeurant. 24, 

avenue des Docks, à Toulouse. 

U a été arrêté et après enquête de 

M le commissaire de police du 6 9 ar- 

rondissement, déféré au Parquet. 

UNE AMIE INFIDÈLE 

M. Jacques Oins, âgé de 28 ans, gar- 

çon d'hôtel au Clochez de Rodez, de- 

meurant, 22, petite rue Riquet, a porté 

plainte au commissariat du 5e arron- 

dissement contre son amie, Valïente 

Miia. âgée de 26 ans, de nationalité 

espagnole .avec qui il vivait maritale- 

ment depuis l'été dernier et qui est 

partie mardi matin de chez lui en lui 

omportant une somme de 2.500 à 3.000 

francs environ et divers ustensiles de 

cuisine. Une enquêtes est ouverte. 

DANS UNE TRANC'.EE 

Le 22 courant, vers 6 -, du r, M. 

Jean Abadie, âgé de 52 ans, demeu- 

rant rue Pharaon n° 19, au service 

de la Banque Privée, rue des Arts, 20, 

conduisant l'auto 1.485 F.-S. venant 

de la direction de Saint-Cvorien s'est 

jetée dans une des tranchées des tra- 

vaux exécutés par la Cie des Tram- 

ways, place du ""ont-Neuf. 

Il n'y a pas eu d'accident de per- 

sonne. 

ILS PROMETTENT 

Les brigadiers chefs Delieux et Pé- 

îissier ont conduit au service de la Sû- 

reté : Fernand C..., âgé de 21 ans, de- 

meurant 26, boulevard d'Arcole; Robert 

R..., 12 ans et demi, habitant 98, rue 

Riquet; René M..,., 15 ans, domicilié, 

19, rue Constantine, auteurs de vol 

d'articles de papeterie au préjudice 

des Etablissements Soubiron rue de la 

Poste. 

Après avoir reconnu être les auteurs 

du vol dont il s'agit, ces mauvais su- 

jets ont été mis à la disposition de M. 

le Commissaire de police ""! 1^ arron- 

dissement. 

QUI L'A TROUVÉ ? 

Mme veuve Fontaine, demeurant 38, 

rue Saint-Hilaire, avant perdu, le 20 

courant, un camée monté sur or au 

cours Dillon, et aucune déclaration de 

trouvaille n'ayant été faite, a déposé 

une plainte contre inconnu. 

LES ACCIDENTS DE LA CIRCULATION 

Le 23 courant, vers 7 heures Mme 

Courrègc, demeurant rue Raynal, 7, se 

dirigeait à bicyclette vers le Pont Ba- 

yard, en roulant sur le milieu de la 

chaussée, lorsqu'elle a été heurtée et 

renversée par l'auto 3409-F-S. conduite 

par son propriétaire, M. Pierre Graule, 

âgé do 50 ans, laitier, domicilié à Saint- 

Jean-de-1 Union (Htn-Gne). 

Dans sa chute, la dame Courrège 

s'est fait une blessure à la tête et a été 

contusionnée. 

Elle a été transportée à l'Hôtel-Dieu 

par l'auteur involontaire de l'accident 

et a été admise salle Saint-Vincent. 

Une enquête est ouverte au 4« arron- 

dissement de police. 

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SOIE, travail soigné, invisible, livré 

très rapidement. Faites remplacer les 

pieds de vos bas LYS et GUI usagés : 

ils feront un double usage. „ AU BAS 

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est payable par mensualités sur de- 

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aietie Judiciaire 

TRIBUNAL CORRECTIONNEL 

Audience du 23 octobre 

Président : M. Moras ; Ministère 

public : M. de Parade . Greffier : 

M. Planchon. 

Un monsieur dangereux. — C'est Gré- 

groire Thimon, 31 ans. forain, rue du 

Moulin-Bayard, qui a écrit des menaces 

de mort à une jeune femme. Coût : 

deux mois de prison par défaut. 

Le chapitre des vagabonds. — Ray- 

mond Porcet. 23 ans. a été- surpris a 

Toulouse je 9 octobre, boulevard de 

Strasbourg, en état de vagabondage et 

dépourvu de carnet anthropométrique. 

Le tribunal lui inflige 15 jours de pri- 

son. 

— Huit jours de la même peine à 

Charles Gylbert, 35 ans. pour un délit 

analogue. 

...Et des mendiants. — Edmond Nou- 

vellier. 53 ans, trouvé en train de se 

livrer a la mendicité sur la commune 

de Saint-Félix, fera huit jours de prison 

pour ce délit. 

Abandon de famille. — François De- 

nat, 53 ans, ouvrier en chaussures, n'a 

pas payé les 100 francs de pension men- 

suelle qu'il doit à sa femme avec qui 

il est en instance de séparation. 

Par défaut le tribunal le condamne à 

100 francs d'amende 

Audience du 24 octobre 

Président : M. Moras. Ministère pu- 

ours et CpDj 

cotte^ête ÏÏS 

gtai.de soirée de Vi . du ^StaS 

au cours de laqueUe V & J 

Gueprate prit la nan\\t ^ vi,>£j 

manne Iruuç.-nsc ° le Pour £SS 

p'une parole nette et en , 'e' 

sis, lo vice-amiral n-,,!! 1 terrn. 

bien laits de la L M ,"H% 

La Ligue maritime ' e» „ , 5 I 

suit, en elfet, un but d^ °ni(Ue 

eeurs, but dont nous =» PC M 

laintes-jôis locca^n q> 

Puis, dans une causer?* tar5* °1 

; viçe-ainual Guéprate " e „ CamL 

ce du sous-amrm « i Z J^ntaY*»* 

dans la mer de Marina?? phir » 

« Le-Sapnir ». comma., 

Fournler, vom'alT^nv^ 6 Par 

nolJes pour détruire u^fe» & 

unités de nos ennemis. nn£ 1,l *Si 

« t.œbei. et le . Breslau am nS 

Après avoir réussi l'exnV" 

1 

ble.de traverser tous les ?1>0I 

accident fit échouer le . s.ôiù 

près du but, a la pointe de • ir 

(•';,| 

ce-, ;l 

Presque tout son équipai NlW 

ce çoup de maître. Parmi 

vants, un Breton, Pierre À ,es *H 

lui qui, pour ia seconde ft»^. -S 

volontairement le « Sanhft lil 

dans cet acie sublime, iïllj* m, 

en même temps l état-major P 8 >« 

Malgré que l'amiral G u ^ 

demandé à tare posthume 

militaire pour ce héros i» 

Pierre Quillac n'a eu' i-L^Ve 

satisfaction 

Jarn ais ; 

Sur ces mots, le vice-amimi 

termina sa causerie fort 

blic, et c'est au rniiïêû ^B** € 

tions que le héros des Darrtsn 0 ?1^ 

retira. ""raaneli^ 1 ! 

La conclusion de cette M,, 

nous a pas étonné, car si' du t 1* m 

Richelieu, la marine françaiJ e ?N 

première du monde, il - ^ 

est vr a i 

;r cnaaue jour. Rjen $ 

séquent que l'on veuili, 

depuis quelque temps on oh 2 i 

l'abaisser cha-jue jour. 'Rie »$mn. e : Jf ' 

la L. M. C. ; le capitaine diSu 4i - 

Pilhé, président de la L «ÎW ' 

commandant Vougé. le canibi,; ; 

vaisseau Guiilon, MM. Geoîfre AJ 

Lasserre, Fournier, Gazelles ' 

etc.. 

En un mot, cette soirée îm »„ 

utile à Toulouse, car elle nous * ? 

revivre une des belles pages marKii 

de la grande guerre et nous a «? 

pelé le courage et l'abnégation A>7I 

marins. — p. R. 

CLUB OF ENGLISH SPEAKINQ 

PEOPLE 

We beg to state that. the first m»«J 

mg of the Club of English speakia- 

people will be held Mondav, the 

of the présent month, at the F» 

des Lettres, rue de Rémusat, at eH 

P. M. précisely. 

Every person to whom this mav 

terest will be cordiallv invited. Ente 

ce free. 

n LA MAISON SALUBRE > 

Mercredi 23 octobre, à 21 h, a 

donnée dans la salle du Musée c 

mercial une intéressante cojférêiw 

sur les avantages des carreaux* 

cérame par M. Chalamel, ancien _., 

té de l'Ardèche. Le conférencier, ûit« 

teur du service technique du grouj 

ment du carreau de grès cérame 

France, a donné pour titre à sa ai 

série « La Maison salubre » et moi 

l'intérêt de l'emploi des murs et 

sols en céramiques. 

« Le grand danger des surfaces 

raies ordinaires, déclare M. Chaiau'.) 

est l'abri qu'elles offrent aux poussi 

res, microbes, etc.. » 

Un film qui ne manque pas »• cS ti 

Pour détails et consulter ^ je 

des charges, s'adresser à. la 1110 

Boussens. 

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Un seul 

chapelier 

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SMCMMUI €le L1ZON 

TOULOUSE 1 «i, «tt «4& ae * 

BORDEAUX . 3. tnlenM^ 1 ' 

Sports et Préparation 

OH A M PIONNAT DBS PYR* 1 ^ ^ g fi 

S 8. O. ALBIGEOIS CONTRE L " 

Dlmancho 27 oclohre sera P0"'.. JL-e* W 

'.e. début du ( Ijami'ionnat des ^ > (te, 

premier match ne sera 

car il sera opposé, au Pa 

la redoutable ôyuipo da S 

pas le '"gpol»» 


sportsmen ont encore présent a 

Tous * ,„ 3 lutta» que se livrent olia- 

]a mémo" -^.i^g et Albigeois. Rien ne 

que sal?l!I1 , r . >, la tradition car si A1M se 

'sera clia !'°-i' 0 n|ou-e avec la ternie convie- 

déplace « * CHCZ LUL LE T.O.E.C. le club 

tiofl de i" sc>rl cflt p n'entend pas corn- 

tou'.ousa.n^ ^j^^jonnats des Pyrénées par 

jeencer 

11 r 

t-ball. 

octobre 

j. pâlira ' 

ji de BOnsêquence*, nous laisse 

partie aruemfnem disputée. 

_ Matches du dimanche 

_ Terrain do Saint-Sylve : 

partie très chaudement disputée; 

l -~'n t-sylve B fat Daurade n (mixte) 

5; 

9 à 2; 

as P ar 

Saint Sylve .1.0.C. bat Saint- 

jo a 6î manque d'entraînement 

les plus 

et dan- 

veto soi- 

*ic i. nouvelle équipe de Saint-Nicolas. 

aaTlS .in du Caousou : r Saint-Sernln A 

par 2S à C; les anciens flna 

au complet, m ais Vit- 

'Us diminué dans les deux clubs-, 

p (mixte) t Caousou C 

10- l'équipe du Caousou, cliarn- 

P 1 ' 1 " /ia l'an dernier en division de pro- 

pionne ae d , ftre redoutable cette 

motion, P""*' 

année, même en 

,.,i„„ Toulousaine rios Anciens Cym- 

* s80 _ Réunion mensuelle, samedi 26 

" a \ 21 heures, à Mon Café, 20. place 

Terrain 

tnt Cousou A 

Vstc- n'étalent 

Jlpur n'a 

saint-Sernln 

Lr 19 à 

:ivlslon d'honneur. 

renouvellement partiel 

octobre 

'du Capitolo. 

ordre du Jour 

bureau. Présence indispensable 

Toulousain. Dimanche 

à 15 heures, assemblée 

Bu 

ciu b Boulisto 

S7 octobre courant 

ralres et à tous ses bienfaiteurs, dans les 

salons de l'IIotel d'Orléans, rue Bayard. 

Sous ia direction de M. Adolphe. Jehae 

un jazz entraînera dans les danses: 

modernes, les gentilles danseuses 

seurs qui voudront bien honorer 

réo de leur présence. 

Les membres participants et leurs famil- 

les se présenteront munis de lour carte de 

sociétaire. 

Retraités àes e.s. — Réunion du Syn- 

dicat des Tabacs, ce soir vendredi, 25 oc- 

tobre, A 5 heures du soir, salle de l'an- 

cienne Faculté des Lettres, ne do Rému- 

sat, 17. 

Fédération rie» Artisans de Toulouse -et 

de la région. — Réunion du comi.é fédérai, 

vendredi 25 courant, à 20 h. 30. au café 

Borlos, place du Capitolo, 15. 

Syndicat des Métaux. — Réunion le dl- 

manebe B1 octobre, à 10 heures du matin, 

au siège, café Borlos, 14, place uiu Capitole. 

Union Amicale do Solidarité artisanale, 

statuts. 

Vu l'importance da l'ordre du Jour tous 

les artisans sont Invités a cette réunion. 

Trouvailles. — Réclamer 1 à M. Deles, 

école Hôtelière, rue Saint-Etienne, 16, un 

collier de perles j ft M. Jubal, petit che- 

min Lapujade. à Croix-Daurade, une mon- 

tre ; à Mlle Tequl, rue du Télégraphe, 23, 

deux petites clés ; à Mme Vaissiores, rue 

des Jumeaux, 10, un Chien-loup , â M. 

Clmrnac, rue des Gestes, s, un cache pous- 

sière ; à M. euescail. rue des Moulins, 6, 

un lorgnon aveo étui -, aux épaves, un 

parapluie usagé, une clé ordinaire, une 

petite clé, deux petites clés et un sac A 

tîon des prix affectés au J main avec objets ; a la Compagnie dos 

^nérale Réparti 

mb à 'l'occasion du Concours Municipal 

de boules du 14 Juillet écoulé, 

«société colombophile « La Colombe ». — 

naSicipe. eu i eu « 11 24 au dimanctle /? 7 °T 

tnnre inclus, à l'Exposition Internationale 

d'Aviculture, dans l'enceinte de la Foire de 

Toulouse, au cours Dillon. 

"Elle expose cinq parquets de pigeons 

voyageurs parmi lesquels figurent des lau- 

réats des derniers concours fédéral et 

social. 

section Paloise contre Stade Toulousain. 

_ Dimanche prochain, l'équipe première du 

Stade Toulousain sa rendra à Pau pour y 

rencontrer l'équipe correspondante de la 

Section Paloise en match comptant pour le 

tournoi des Six. 

A Toulouse, sur le terrain des Ponts- 

lumeaux, l'équipe seconde Paloise viendra 

Sonner la réplique aux réserves stadistes. 

Lors du match aller, à Pau, ces deux 

fouk.es firent match nul, c'est dire qu'elles 

• font très près l'une de l'autre et leur ren- 

:ontre de dimanche prochain sera très inté- 

ressante à suivre. 

En lever do rideau, Stade Toulousain (3) 

kmtre Sporting Club Toulousain (lî. 

Boule Amicale du Paro Toulousain. — 

Vssemblée générale statutaire, dimanche 

Î7 octobre, à 17 heures ,au tiège. 

Election du bureau ; admission da nou- 

veaux membres ; questions diverses. Pré- 

sence indispensable. 

Amicale Sportive de l'Espérance. — On 

aous écrit : 

Hier, a eu lieu, au siège sc-lal de l'Ami- 

îale Sportive de l'Espérance, cette Jeune 

mais vaillante société, une réunion intime 

Je tous les membres, actifs et honoraires, 

jour montrer à notre camarade et secré- 

aire-général Hobstein, toute la sympathie 

lii'ils ont pour lul et les regrets profonds 

ju'ils éprouvent à l'occasion de son pro- 

îhain départ pour la Guinée Française. 

A cette occasion, le très aimable et spor- 

tif président de l'Amicale, M. Lagaillarde 

jfîrit à notre ami Hobstein, un nom des 

membres de la Société, un souvenir en 

témoignage de reconnaissance pour les ser- 

vices rendus aux équipes d'association et 

le tennis, ainsi que pour son grand esprit 

Se sportif et sa très grande camaraderie, 

Jont il avait sû mettre, en évidence, pen- 

sant les quelques années qu'il passa parmi 

trous. 

Nous espérons que malgré son séjour, 

eus le chaud climat de ia Guinée Fran- 

çaise et en le félicitant bien vivement de 

a belle situation qui l'attend là-bas, il 

l'oubliera pas sa petite patrie qu'est l'Ami- 

tié Sportive de l'Espérance, ainsi que ses 

icunes, mais sincères camarades. 

tramways, une paire de lorgnons, une mon 

tre, un paquet, une tulipe, un rouleau, un 

sac, 1 caisse, 15 parapluies ; à Mme Baylac, 

caserne Robert, un parapluie ; â M. La- 

croix, rue Roquelaino, 32, une montre 

d'homme ; au 6" arrondissement, un para- 

pluie ; à M. Trenquier, débit de tabac, rue 

Saint-Antoine, du . T, 17, un portefeuille 

avec papiers ; à M. Rouquler, r«e Saint- 

Antoine-du-T, 28, une petite somme ; à 

M. Cordier, rue de Castres, 8, un veston 

Dieu de travail ; à M. Leris Eugène, rue 

Saint-Jérôme, 31, une fourche de roulier ; 

à la Compagnie des Tramways, une canne, 

un somme d'argent ,une clé, une paire do 

gants, un paquet et huit parapluies ; à 

M solier, étudiant, ruo de Metz. 15, un 

coupon , à. M. Bernes, rue Barrau, 41, an 

paropluie d'homme ; à M Bourriama, pla- 

ce Lucas, 34, une petite somme -, à M. Ri- 

son, faubourg Bonnefoy, 149, un trousseau 

do clés ; à M. Maletura, rue Laganne. 15, 

une chaîne bracelet ; à M. Rascanières, 

boulevard de la Gare, 53, un tour de ca- 

mion avec bille ; à M. Orsibal, rue Mont 

plaisir, 6, un poquet ; h M. Ourliac, rue 

de l'Obélisque, 3, une cîé ordinaire ; à M 

Duprat, boulevard de la Gare, 36. un cou- 

vercle de phare d'auto ; aux épaves, un 

bracelet d'enfant avec plaque. 

THÉÂTRE DU CAPITOLE 

« Rigoletto » 

du Capitole était comble 

IISS ET CONVOCATION 

Fcdératio i départementale des Mutilés et 

lictimes de ia guerre. — Le Comité fédéral 

le la Haute-Garonne se réunira le dimanche 

17 octobre, à 9 heures du matin, salle 

ïarapon, 15, Arcades du Capitole. 

Ordre du jour. — Rapport moral et fi- 

nancier ; rapport ae la commission de con- 

trôle ; élection du bureau et des diffé- 

rentes commissions pour 1929-1030 ; action 

lépartemcntale ; questions diverses. 

Les Associations et sections affiliées sont 

Instamment priés de prendre toutes dispo- 

sitions utiles pour être représentées à cette 

importante réunion. 

Groupement des mutilés et Invalides du 

travail de ia Haute-Garonne. — Les victi- 

. nés ou ayants droit des victimes du tra- 

rail (mutilés, veuves, orphelins, ascendants) 

Se la nau'.î-Garonne et des environs ont 

intérèêt â s'adre- .r au plus tôt à la sec- 

tion des mutilés du Travail de Toulouse 

'où ils trouveront tous renseignements né- 

cessaires sur la nouvelle loi portant ra- 

lustement de rentes qvl vient d'être votée 

récemment, ainsi que sur les formalités 

rViur les demandes. 

Permanence 'les mardis et samedis à la 

Bourse du Travail, place Salnt-Sernin de 

(18 h. à 19 h. 

Enfants de i'Auda. — L'Association Infor- 

me tous ses adhérents que la première ma- 

nifestation de la saison 1929-1930 aura lieu 

samedi i)rochain 26 octobre par une soirée 

dansante qui sera donnée à 21 h. dans la 

salle des fêtes du siège social (café Faget). 

Les membres devront présenter leur carte 

à l'entrée du bai, pour éviter toute confu- 

sion. 

Les adhérents au diner amical qui au- 

ra lieu le même soir à 19 h. 30 au restau- 

rant Lafayette sont priés de se faire ins- 

crire avant samedi à midi chez M. Let- 

ton, trésorier, 41. rue de la Concorde. 

Lyre de Saint-Oyprion. - Répétition gé- 

nérale vendredi 25 courant à 21 h. salle 

«e la Justice de Paix. 

Retraités de3 services municipaux. — As- 

semblée générale di...anche 27 octobre 1929 

10 h. du matin café Fize. ruo Gambetta. 

Ecole hôtelière. — Cours professionnels. 

— Le maire de la ville de Toulouse a l'hon- 

neur de porter à la connaissance de ses 

et- -.inktrés que, en application de la loi 

eu 25 juillet, des cours professionnels gra- 

tuits et obligatoires, réservés aux agents 

« hôtels sont organisés à i ^cole hôtelière 

et commenceront le 4 novembre. Ils auront 

«eu de n h. 15 à 10 h. 15. 

Pour renseignements et inscriptions, s'a- 

dresser au directeur de l'école holtelière, 16, 

r ue Saint-Etienne. 

Association des Mutilés et A. C, — Il est 

rappelé aux adhérents de l'Association de 

loutouse que l'assemblée générale se tiendra 

J* vendredi 25 octobre 1929, à 21 heures, 

î*î rue de Rémusat, a l'ancienne facult* des 

'ettres. 

il- La Fédération l'es Anciens Combattants 

w Victimes de la Guerre (Union Fédérale) 

La salle 

pour la reprise de Rigoletto, 

Le vieil opéra de Verdi, qui depuis 

quelques temps laissait le public tou- 

lousain indifférent, a retrouvé hier un 

regain de jeunesse, grâce à la présence 

d'un vrai baryton d'opéra et d'une 

chanteuse légère, dont les premières 

représentations furent si complètement 

parfaites. 

M. Valmoral représente en. effet le 

baryton de grand opéra par la splen- 

deur vocale et la ' ualité du trWire. 

Il a donné une merveilleuse» inter- 

prétation musicale qui, pour nous, est 

digne de le classer parmi les meilleurs 

chanteurs. 

Il a surpris peut-être les vieux ama- 

teurs d'autrefois et certaines scènes 

auraient sans aucun doute déchaîné 

l'enthousiasme s'il y avait déployé 

toute la richesse de son organe ; mais, 

pour ma part, je lui sais gré de cette 

exécution nuancée qui est l'art véri- 

table du chant. 

N'est-ce pas admirable de chanter en 

n mezzo-voce » avec un organe si puis- 

sant ? 

M. Valmoral a été acclamé et j'ai ra- 

rement vu au Capitole un public aussi 

enthousiasmé. 

Mme Bertrand est la plus jolie, la 

plus gracieuse des Gilda et sa voix et 

son chant sont d'une perfection ab- 

solue. 

J'ai déjà donné mon impression sur 

cette admirable cantatrice. Je me bor- 

nerai donc ce soir à constater son nou- 

veau succès dans ce rôle et principale-, 

ment dans l'ait » Carlo Raidi ». qui fut 

chaudement applaudi et bissé. 

Le troisième acte a été pour Mme 

Bertrand et M Valmoral l'objet d'une 

ovation et de quatre ou cinq rappfels 

unanimeâ. 

A côto ds ces deux artistes, le syrap;. 

thique ténor Moutia nous a joué un 

duc de Mentoue agréable et de voix 

charmante 11 a pensé qu'il pouvait se 

permettre de nous présenter un duc de 

Mantoue imberbe et brun 1 Ce n'est pas 

ainsi que François Pr est représente 

dens nos musées Mais le public n'y 

recardo pas de- si prés et cela ne l'a pas 

empêché de recueillir les applaudiss 

ments à l'air « Comme In Plume ou 

Vent », qu'il a délicieusement chanté 

Les autres interprètes firent tous leur 

devoir et M. Triby, Spanfucile sonore. 

Mme Rasurny. Madeleine enjouée et do 

voix grave: MM. Rtchou. Mestre. Nico- 

las et Cazeaux : Mlle Gnillandea.u. gen- 

tille comtesse, et Hormières contribuè- 

rent tous, au succès de cette belle re 

présentation. 

Orchestre et chœurs excellents sous 

la direction do M. Len.ipers qui condui 

avec autorité. 

F. BOUOHAilD-BOULO. 

desclauzas incomparable par son intel- 

ligence scénique : à Mlle Malnorn». 

agréable Edith. 

Mise en scène, orchestr v chœurs et 

ballet bien présenté et d'un joli elffct 

d'ensemble. _ _ 

F. B.-B. 

ZV..B. — L'abondance de la publicité 

nous a obligé a remettre à aujourd'hui 

ce compte rendu. 

*% 

Demain samedi, reprise de l'opérette ta 

Danse de» Libellâtes, avec Germaine de 

Révil, le ténor José Salvat, le comique 

Saint-Georges, Mlle Malherbe, M. GrandaU, 

Vurelll, Mlle Valdlne et Georges Bédiiê. 

grand premier comique. Ballet avec Artl- 

gues. 

Location ouverte. 

Nécrologie 

Nous avons appris, a.ec regret, la mort 

do Madame GILLES-RAI MB A ULT, qui fut, 

durant plusieurs années, une pensionnaire 

très applaudie du Théâtre des Variétés. 

Rarement vit-on une Desclauzas douée 

d'une aussi belle voix et d'un jeu aussi j 

exubérant. Elle était fort aimée du public 

toulousain, et nous sommes sûrs, en écri- 

vant ces quelques lignes, dans ce Journal, 

OU elle fut si souvent louée sans réserves, 

d'éveiller de bons souvenirs chez tous les 

amateurs d'opérette classique. 

Nous adressons à sa famille, représentée 

par son gendre, M. Rollet et sa fille , Mme 

Ltly Henné, naguère aussi pensionnaire des 

Variétés, pour la comédie, nos vives con- 

doléances. — A. P. 

A L'OIE DU CAPITOLE 

Retour de Dambrire 

Dambrine est rent#i de sa grande tour- 

née dans les provinces. Il a donné hier 

soir, en atténuant la création d'une opé- 

rette, l.a Nourrice de uonttermeil, un gala 

de la chanson ou l'on a applaudi avec lui 

MM. Charlet, Dufresny, une exquise di- 

seuse . Mlle PaultUe Darlys et le chan- 

teur humoriste et fantaisiste René Ruquet, 

elenr. nous avons eu déjà l'occasion de si- 

gnaler ailleurs le talent original, sincère 

et vibrant. Dambrine a clôturé le tout par 

une des chansons improvisées où il excelle 

1 y a eu même un numéro non prévu 

au programme : l'expulsion manu militari. 

et avec remboursement, de sept spectateurs 

qui se plaignaient un peu vivement de la 

manière pourtant courtoise, dont ils 

avaient été reçus à l'Oie du Capitole. En- 

trée de la police. Discussion Scène dans 

la salle. Finalement Dambrine est resté 

maître du champ de bataille... et le spec- 

tacle s'est terminé à minuit et demie. 

A. P. 

SOCIETE 

DES CONCERTS DU CONSERVATOIRE 

Le comité de la Société des Concerts 

du Conservatoire vient de fixer comme 

suit la date de chacune des huit audi- 

tions de la saison 1929-1930 : 

22 novembre, 6 et 20 décembre 1929, 

24 janvier, 7 et 21 février, 7 et 

21 mars 1930. 

Avant d'établir les programmes de 

ces auditions, la société, dans le but 

d'être agréable à ses auditeurs, a eu 

la pensée de leur demander, par voie 

de référendum, quelles œuvres ils 

aimeraient entendre de préférence dans 

le courant de la saison. 

A cet effet, elle les prie d'en adresser 

la liste au secrétariat de la société, au 

Conservatoire, dans le plu6 bref délai, 

afin qu'il puisse en être tenu compte 

dans la plus large mesure possible. 

Les membres souscripteurs et abon- 

nés peuvent retenir leurs places les 

mardi, jeudi et samedi, de 15 à 17 heu- 

res, * partir du 29 octobre. 

RÉCITAL GEORGES SINANIAN 

AU CONSERVATOIRE 

C'est ce soir vendredi, à 20 h. 45, que 

sera donné l'unique récital da violon par 

M. Georges Sinanian, le jeune et réputé 

violoniste dont la virtuosité s'affirme une 

fois do plus à chaque audition. 

Un jeu souple où l'on sent à la fols la 

puissance latente et l'élégance raffinée, un 

toucher net, une vélocité peu commune 

lit ses qualités les plus évidentes. On en 

jugera dans l'exécution du fameux « Trille 

du diable » et dons toutes les pièces qui 

forment le beau programme de cette audi- 

tion. \ 

Au piano EraTd, notre distinguée compa- 

triote Mme Aucher-Pouette, sera la par- 

faite coUaboratrice de M. Georges Sina- 

nian, 

On trouvera des billets d'entrée : mai- 

son Martin-Gautlé frères, 10, rue Alsace et 

maison Rouget, 5, rue Saint-Pantaléon et 

le soir à l'entrée de la salle. Réductions 

d'usage aux professeurs, élèves du Conser- 

vatoire et étudiants. (Organisation de con- 

certs : Paul de Max). 

VENDREDI 25 OCTOBRE 1929 

MUSIC-HALLS ET CINÉMAS 

NOUVEAUTÉS. 

Bonjours do Paris 

trois actes. 

Lyjo dans « Un 

faiitblsle opérette ou 

. G AU M ONT-PALACE, — A3 heures- 

et à neuf heures, La Divine Croisière ; 

Un rusé compte. 

PARAMOUNT. — A trois heures 

à neuf heures, force que je Valme : 

Zone. 

APOLLO-THEATRE. — A 3 h. et à 

3 heures, Education ae Prince. 

LE ROYAL. — A 3 h. et à 9 heures, 

Qvartlcr Latin ; To nature et la vie. . 

OLYMPIA. — En soirée A 9 heures. 

S. O. S.; une Fefmie disparaît. 

AMERICAN COSMOGRAPH.— Ce soli 

à neuf heures, La Colonie des Proscrits , 

face aux loups. 

BIENTOT 

A TOULOUSE 

HAT CIVIL de T0UL0USF 

Publications de Mariage des 22 et 23 octobre 

Paul Bellocq, employé de commerce, pe- 

tite ruo Saint-Lazare, u, et Urbaine Verdler, 

cuisinière. 2, rue liayard. 

Georges llarthès, employé, 24, rue Fal- 

gulère, et Marie Barrière, .sans profession, 

a Pau. 

Jules Arnoldy, tailleur. 35, chemin de la 

Gloire, et Germaine Caujoile. femme do 

chambre, 35, chemin do la Giolre. 

Guillaume Abadie, cultivateur, asile do 

Braqtieviilo, et Irène Lafonl. cuisinière, 

19. allée des Demoiselles. 

Jean Bernadac, emjjloyê do commerce, 

31, ruo de la Chapo: ; Honorine Landet, 

employée da commerce, 16, rue de la Cha- 

pelle ; Louis Goullland, agent régional, 11, 

rue de Luppè ; Célcstine Vidal, sans pro- 

fession, ruo Duoont. 

Naissances das 22 et 23 octobre 

Monique Géraud, ruo Diderot, 9 bis (Côte 

Pavée). 

André Vega. 24, rue des Jumeaux. 

Suzanne Soula, boulevard Armand-Ley- 

gue. 

Georges Salellle, 23, rue Demoullles. 

Jean Lapoujado, 50, allée Charles-de-Fltte. 

Jacques T'urlan, 5, ruo Pevrol. 

Anne-Mario Rives, 38, rue de Luppô ; 

Maria Garcia, 8, rue Frlzac ; Marguerite 

Berdon, route de la Croix-Falgarde, 1 e - Ju- 

melle ; Jean Berdon, route de la Croix- 

Falgarde, 2 1 jumeau : Manuella Suarez, 

24, rue Bachelier -, Julien Malirat, 8, rue 

de l'Ecluse Matabiau ; Hubert Rives, 36, 

ruo de la Colombette ; Louis Bézlan, 30, rue 

Ingres. 

Décès des 22 et 23 octobre 

Elise Artis, 3 ans et dwni, 14, rue Valeix. 

Gulllaumette Boi, veuvo Racau, 7S ans, 

quartier Lagrisolle, Montaudran. 

Francisco Jucla, 33 ans, chemin Fontaine- 

Lestang. 

Marianne Brune, épouse Combe, 53 ans, 

chemin de Fenouillet. 

Mouyssê, veuve Destregull, 80 ans rue 

Joly, 20. 

Jean Geniès, 60 ans, 13, rue Saint-Honest 

Marie Denjean, veuve Cabirol, 75 ans, 32, 

ruo St-Ursule ; Fernande Sesquière, épouse 

Clamens, 25 ans, 9, rue Vidale ; Jean Cos- 

tessèque, 86 ans, 9, rue de la Croix ; Anne 

Guy, veuve Chaubet, 71 ans, 126, Côte- 

Pavée ; coupeaud, 7, place Fabre. 

clature de leur profession pour se ren- 

-ii- complu de la variété des métiers, 

irruupe la Fédération artisanale 

tapissier sur meuble, coussins et abat- 

lour, miroitiers, bottier, relieur, fer- 

ronier, horloger, forgeur, construc- 

teur, mécanicien de précision, corse- 

tier. cimentier, apiculteur. 

Les artisans profitent de ia Foire 

pour dire a leurs confrères, par l'inter- 

médiulre de la Presse, de venir grossir 

leurs rangs. Us veulent redonner à 

l'artisan sa dignité, son goût de l'art 

son indépendance. 

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AVIS DE DÉCÈS 

Madame Thérèse DASQUE, née 

MA1LHOS ; Madame Veuve Eugénie 

DASQUE, les familles GESTA, IDRAL. 

LASSERRE, OUBRADOUS, LABEDA:\ 

MAILHOS, BESSIERES et VERSEVÏ 

ont ' ia douleur de vous faire part de 

la perte cruelle qu'ils viennent d'éprou- 

ver en la personne de 

Monsieur Jean DASQUE 

décédé à Léguevin le 23 octobre 1929 

muni des sacrements de l'Eglise et 

vous prient d'assister a ses obsèques 

qui auront lieu vendredi 25 octobre 6 

9 h. 30, a MSguevn 

On se réunira à la maison mortuaire. 

Il ne sera pa? fait d'autre invitation. 

Une visite à des 

s'impose. 

A l'occasion de la Semaine Agricole 

de la Seconde Foire de Toulouse, ia 

Société Amouroux Frères ne se con- 

tente pas de réaliser une magnifique 

installation de ses spécialités : lieuses, 

faucheuses, faneuses et accessoires, 

que vous pourrez admirer tout à votre 

aise à la Prairie des Filtres, elle veut 

de plus vous permettre de constater 

par vous-mêmes les moyens qu'elle a 

mis en œuvre, dans ses Usines, pour 

produire ses machines en grande série- 

soignée et avec des matières de choix. 

En vous recommandant de notre 

journal présentez-vous au Siège social 

de la Société Amouroux Frères, 80, 

Allées Jean-Jaurès, Toulouse et la carte 

qui vous est nécessaire pour cette visite 

vous sera remise, en même temps que 

les cartes d'entrée pour la Foire. 

Un service automobile gratuit sera 

tous les jours à la disposition des visi- 

teurs munis de cartes pour la visite 

des Usines (Départ de ia Foire à 

15 heures, côté Saint-Michel, et de la 

gare Matabiau, sortie des voyageurs, 

à 15 h. 15) — Autobus reconnaissabie 

à la banderolle portant : Visite des 

Usines Amouroux Frères. ^ 

Nous nous faisons un plaisir de re- 

mercier MM. Amouroux de vouloir bien 

faire connaître à tous ceux qu'intéres- 

sent les progrès de la construction agri- 

cole française leurs Usines modèles et 

modernes de Croix-Daurade. -- R. V 

DANS LE BATIMENT 

Les machines perfectionnées à agglo- 

mérés R. BONNET d'Albi ont été très 

appréciées des entrepreneurs. 

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25 à 30 c/m de largeur. Construction 

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Faillie, Albony. 

Mmes Lucy Berthrand, Oeiard. 

Ballet de « Thaïs » 

dansé par Mlles Oavln, TOchcney, 

peishon et les dames du Ballet 

Chef d'orchestre s M, LEMPERS 

* ********* 

afQMûimê* 

SUR SCENE : 

KING REPP 

l'extraordinaire' jongleur comique 

M. Clément F0R0ELET, 

violon solo. 

1" prix du Conservatoire de Toulouse 

En première partie : 

MALEC (alias Buster KEATON) 

dans « UN RUSE COMPÈRE » 

uno demi-heure de fou-rire 

Mademoiselle Marguerite GRIZAUD, 

parents et aU-iés ont la douleur de vous 

faire part de la perte cruelle qu'ils 

viennent d'éprouver en la personne de 

Madame Veuve GRIZAUD 

née Sophie RAYSTON 

pieusement décédée à. l'âge de 53 ans 

et vous prient d'assister à ses obsèques 

qui auront lieu demain samedi 26 oc- 

tobre 1929, à 10 heures sur la paroisse 

Saint-Etienne. 

On se réunira à Ta maison mortuaire 

15, rue de la Pleau. 

Il ne sera pas fait d'autre invitation 

M. 

Pompes Funèbres Municipales 

rue Parâmi -ières. — Téléphone : 11-40 

Demain samedi, à 20 h. 30 taUme. avec 

Mmes Lucy Berthrand. Gelard-, MM. Max 

Moutia, Romette, Pauke. \lbony. 

Ballet de Thaïs, dansé par Mlles Davtn 

Techeney Delshon et les Cames du ballet. 

— Dimanche, en matinée, à H heures ; 

Sif/urtl, avec Mmes Lempers, Rasumny, 

Marsane; MM. lclie, Valmoral, Triby, 

Cazeaux. 

En soirée, à 20 h. 30 : Werther, avec 

Mmes Rasumny. Mercier; MM. Heurtier. 

Pauke. Mouchez. Albony. 

Lo ballet de Copnelia, dans* par Mlles 

pavin, Techeney, Delshon et les dames 

du ballet. 

Mark et ses lions. 

— Mardi. Quo Vadls, avec le dompteur 

Marck et ses lions. Attractions, mise en 

scène Rrandicse 200 personnes en scène. 

Location ouverte cour samedi et diman- 

che. 

Pour mardi, lundi matin, à 10 heures. 

Les hommes et les dames qui désireraient 

nruïs e rprtains emplois, invite ses' fa ire partie de la figuration dans fuo Va 

"''nerents sans travail de vouloir s'adresser 

wi. rue du 

, — Taur, où tous renseignements 

nues leurs seront donnés et elle en profite 

pour adresser toute sa pratltmle aux indus-. 

«i|ls < ; aux commerçants qui lui ont sj. 

knalé ces emplois. 

h ,Ul1,on s y""îcale des Voyageurs de Com- 

Eroupe de Toulouse et Ce la région. 

ï~ 4 Ketinton du conseil du groupe a 10 heu- 

ln. t- ^"rt 6, , ~ 's précises, le dimanche 

i ain, 37 octobre au Café Fizé, 9, 

o*ri ^" Cfl T,itoIe. Toulouse, 

la ni e f ' !1 ' 1our trf,s chargé, questions de 

li',ml P sr,mno importance. Présence abso- 

lument indispensable. 

Comité do 

Moure. 

courant, 

ïio Ferran 

Présence ir. 

dis, sont Invités a se présenter chez le 

concierge du théâtre aujourd'hui et de- 

main, de 13 heures à 14 heures. 

qui avait remporté un 

SUCCÈS FORMIDABLE 

. avec 

« Minuit... place Pigaîle » i 

vous présente cette semaine 

défense du quartier de la 

Assemblée générale, samedi 26 

•à 20 h. 30, au siège social, épicc- 

chemin Co Lasbordes. 

vlcu 

Soirée d 

fl'Çua des 

lté de la rsciété Phllantro- 

'lers Cordonniers, — La So 

PniUntrdpique des Ouvriers Cordon- 

rappeiie que. c'est dimanche, 27 octo- 

21 heures ,qno sera offerte une bril- 

soiréo dansante à ses membros hono- 

THÉATRE DES VARIÉTÉS 

« Flup » 

Dans le personnage de Flup, crée par 

Urban sur notre scène. M. Saint-Geor- 

ges a obtenu, le succès sympathique qui 

l'accueille a toutes ses apparitions. Il 

a fait une adaptation personnelle du 

rôle qui a beaucoup amusé les specta- 

teurs. 

Les autres interprètes lul donnèrent 

une bonne réplique et l'ensemble de 

celte représentation a été très satisfai- 

sante. 

La place m'est mesurée ce soir, ma's 

je tenais à constater le nouvel "L'irt dt 

M. Pogel qui continue la série des 

opérettes modernes, dont lu suc;ès i.c 

se ralentit nas. 

Compliments a MM. Andrezy, Gem 

ges Bédué, Salvat, à Mme tiervntinâ 

Révil. qui prodigue avec exr liai i.uiMi du crédit artisanal ou de 

défense fiscale, voit plus loin. Les ar 

tisans forment des artisans. Les vieux 

qui ont fait jadis leur Tour de France 

et qui ont résisté à l'attrait de l'usine 

on du commerce, veulent transmettre 

leur flambeau. Us éduquent les jeunes, 

leur donnent le goût de ce travail per- 

sonnel si beau et, au point de vue so- 

cia, si digne. 

A la Foire de Toulouse, si le gros 

public ne s'arrête pas longuement de- 

vant leur exposition, les connaisseurs 

s'extasient devant ces meubles, ces po- 

chettes peintes à la main, ces étants re- 

poussés, ces copies d'ancien, ces céra- 

miques d'art. 

Ils sont quarante exposants et il suf- 

fit do lire dan» le catalogue la nomen- 

De notre correspondant particulier : 

Barcelone, octobre. 

Quand notre Exposition, cette grande 

manifestation de la production espa- 

gnole, qui provoque l'admiration de 

tous ceux qui ia visitent, fut inaugurée 

au mois de mai, elle parut la naissance 

pleine da vie dun être qu'on admire, 

au milieu des circonstances qui l'en- 

tourent. 

Mais c'était notre nation qui, pour 

le bien de la paix universelle, si sou- 

vent invoquée, réunit toutes les nations 

du monde atin qu'elles apportassent le 

Imit de leure activités et la grandeur 

de leur idéal a la manifestation du 

Travail que notre Exposition symbolise. 

Et. en effet, toutes lee nations (des 

plus éloignées) envoyèrent leurs rois, 

leurs princes, leurs chefs de gouverne- 

ment, les plus hautes représentations 

de leur production nationale. 

L'Espagne, conjointement avec le Roi 

et son Comité, les a reçus cordialement. 

L'Expoeitior, était inaugurée d'une 

manière solennelle. Elle fut annoncée 

par Sa Majesté le Roi. au moyen de ia 

Radio, du haut du balcon du Palais 

National, au milieu des salves d'artille- 

rie, des sonneries de cloches de toutes 

les églises de Barcelone, des vols 

d'aéroplanes, de 60.000 pigeons voya- 

geurs, etc. 

Les ondes de la Radio annoncèrent le 

grand événement à tous les confins de 

ia terre. 

Ensuite, l'été vint et le succès de 

l'Exposition augmenta et se cencentra, 

comme il arrive dans l'adolescence des 

êtres bien organisés, qui. en croissant, 

démontrent la puissance de leur vita- 

lité. 

Nous pouvons affirmer que, depuis 

l'automne, la vie intense de l'Exposi- 

tion 60 révèle d une manière splendide. 

Tous les palais sont aChevés, ainsi 

quo les jardins, chemins et promena- 

des. La vie intellectuelle se réveille 

après la léthargie de l'été. 

Léthargie- que n'a pas souffert l'Expo- 

sition, parce que toutes les activités se 

sont mises en jeu. et le Roi. le gouver- 

nement et les personnalités de différen- 

tes nations n ont pas cessé de démon- 

trer leur zèle. 

Actuellement, les souverains assistent 

à de nombreuses fêtes et solennités. 

Une masse immense d'étrangers en- 

vahit la ville et ses environs. Les hôtels 

sont pleins. 

Les navires do guerre, ancrés Ici â 

causo des manœuvres navales dirigées 

par le Roi en personne, attirent d'in- 

nombrables visiteurs Le mouvement 

des yachts particuliers, trains, auio- 

cars, etc.. donnent â Barcelone l'aspect 

d'une ville mondiale de premier ordre 

Quand nous avons dû parler de ce 

aui se rapporte au développement de 

Barcelone, nous avons préféré que le 

fassent deux confrères, à cause de leurs 

opinions désintéressées. 

L'un a l'époque de l'inauguration et 

l'autre actuellement • le premier fut M 

Robert Lnrrouy. qui. a cette même 

page, sut décrire avec sincérité ce qu'il 

avait vu à cette époque. 

L autre, Mme Philine Burnet, qui l'a 

fait d'une manière impartiale et ex- 

quise. Je remercie l'un et l'autre pour, 

leur impartialité et leur courtoisie. 

Les deux chroniqueurs de Barcelone 

et de son Exposition ont su interpréter 

l'âme actuelle espagnole, avide en ce 

moment de paix et d'union narmonieusei 

entre les nations laborieuses d'Europe 

et d'Amérique. 

Ces jours-ci, il y a de. nombreuses 

fêtes, que nous pourrions qualifier de 

fêtes royales, et qu'il nous est impos- 

sible de détailler 

Des personnalités de tous les secteurs 

du travail et de la production se sont 

réunis en différents congrès - le Con- 

grès de métallurgie, de neurologie, 

psychiatrie théâtre, pour le progrès 

des sciences, social et prévision. Coopé- 

rative, cancer, chimie, bactériologie, 

vétérinaire, science, presse, pharmacie, 

bienfaisance, mutualités, teinturerie, 

exportation de fruits, cotons pois, bou- 

langerie commerce d'outre-mer. fer fo- 

restier, exportation asTicole. archéolo- 

gie, préhistoire, musique, lettres, etc. 

Nous sommes persuadés que tant 

d'illustres savants, réunis a Barcelone 

à 1 occasion de l'Exposition, feront 

avancer les sciences sans intérêt parti- 

culier et seulement au nom de l'idéal. : 

Barcelone sera 1 objet de l'attention 

mondiale. 

Enlin, pour couronner l'édifice Intel- 

lectuel de l'Exposition, eut lieu. ]e di- 

manche 29 septembre, une messe ponti- 

ficale, dans l'immense enceinte du 

Stadium. pour la tlôture du Congrès 

national des Missions. 

Les souverains espagnols, accompa- 

gnés d'une brillante cohorte d'artistes, 

professeurs, agriculteurs, industriels, 

hommes de science, venus de tous les 

points du globe, présidèrent la messe 

solennelle conjointement avec les In-' 

fantj d'Espagne, le gouvernement, les: 

autorités militaires, civiles et Son Emi-' 

nence Je cardinal Dr. Vidal-Barraquer,-i 

archevêque de Tarrarone. l'archevêque 

de Verapoly. les évoques de Palencia,! 

Vitona. Avila, Urgell, Salamanca. 

Onhuela. Santa Rosa et Amazones. Les 

vicaires apostoliques de Casanare Da- 

rlon, Tumnco. Senln, SKito et Rio 

Bosas 

La messe fut dite par Monseigneur' 

Dr Miralles, évêque de Barceone. Le 

sermon fut prononcé par Monseigneur 

Rnmon Font, évêque ds- Tarifa (Boli- 

vie). 

Le R P. Sunol. du monastère de 

Monrserrat dirigea une masse chorals 

de dix mille orphéonistes. 

Enfin, une multitude compacte et 

hétérosrène de SO00O fidèles, en un jour 

splendide de lumière et h 1 air libre, 

réunie à l'occasion de l'Exposition au 

Stadium, a fait les vœux les nlus fer- : 

vents pour la. paix et le bien-être ds ( 

tous les peuples. — N. FUSTER. 

LIRE LA SUITE DE « LA VIE ÉCO- 

NOMIQUE I) EN SIXIÈME PAGE. 


CHRONIQUE FISCALE 

Bénéfices industriels 

et commerciaux 

Quelques solutions administratives ou 

(épouses à des questions écrites parues 

léoemment et concernant l'impôt sur les 

bénéfices commerciaux méritent d'être 

rappelées ici. 

Les commerçants dont le bénéfice 

n'excède pas 50.000 francs ne sont pas 

tenus de joindre à leur déclaration un 

résumé de leur compte de profits et per- 

tes; il leur suffit, en toute hypothèse, de 

faier connaître la tranche de bénéfices 

dans laquelle ils doivent être incorporés. 

Mais ceux d'entre eux qui établissent leur 

inventaire dans le courant du mois de 

décembre ne peuvent bénéficier de l'exten- 

sion du délai de déclaration jusqu'au 

31 mars que s'ils prennent l'engagement, 

ainsi qu'il est prévu par la loi, de com- 

muniquer leur comptabilité à l'appui de 

leur déclaration. Dans ce cas, le contrô- 

leur peut, conformément à l'engagement 

pris par eux, leur demander communica- 

tion de leur compte de profits et pertes et 

lorsqu'ils refusent, ils se trouvent placés 

dans la situation de contribuables qui, 

devant souscrire leur déclaration dans les 

deux premiers mois de l'année, ne l'ont 

produite que dans le courant du mois 

cie mars. Ils sont, alors, passibles de la 

majoration d'impôt de 25 % applicable 

dans le cas de déclaration tardive. 

Les coefficients de déprédation du 

franc par rapport au dollar qui sont à 

retenir pour l'évaluation des matières pre- 

mières dans l'inventaire de l'exercice 

1.928 par les entreprises appliquant le 

Système d'évaluation minima dont il a été 

fait une étude dans cette chronique sont 

les suivants : moyenne de l'année 1928 : 

4.92; moyenne du mois de décembre 

1928 : 4.9S. 

Un arrêt du Conseil d'Etat do 22 mars 

confirme que l'impôt cédulaire sur 

,?>. bénéfices commerciaux constitue une 

change de l'entreprise afférente à l'année 

au de laquelle il est émis; cet impôt 

doit, en conséquence, être déduit des ré- 

sultats de ladite année pour le calcul de 

l'impôt dû au titre de l'année suivante; un 

arrêt du lor mars 1929 a admis la dé- 

duction d'une provision pour impôts; pour 

le calcul de l'impôt dû au titre d'une an- 

née déterminée, il faut donc retrancher 

l'impôt dû au titre de l'année précédente 

qu'il ait été ou non compris dans les rôles, 

ou si le rôle a été émis, qu'il ait été ou 

non l'objet d'un paiement antérieur. 

Le droit au baii de locaux à usage com- 

mercial ou industriel, étant protégé depuis 

le vote de la loi du 30 juin 1926, ne 

peut plus donner lieu à la déduction d'un 

amortissement annuel pour la détermina- 

tion des bases de l'impôt cédulaire. Tou 

iefois, cette solution n'est applicable que 

pour l'établissement de l'impôt dû au titre 

des années 1927 et suivantes et il n'y 

1 a pas lieu de revenir sur les amortisse- 

ments de droit au bail normalement pra- 

tiqués sur les résultats d'exercices clos 

avant le 1er janvier 1926; il semble 

même qu'elle doive être acceptée sous ré- 

serves même pour la période actuelle. 

U convient de rappeier qu'un amortisse- 

ment peut valablement être appliqué aux 

frais de premier établissement (frais 

I d'acte, commissions versées aux ir.termé- 

! diaires, droits de mutation, etc.); il s'agit 

I là, en effet, de dépenses sans contre-par- 

j lie à l'actif et qu'il est normal de récu- 

I pérer par un prélèvement sur les béné- 

I s'ices. Bien que ces frais ne grèvent pas 

I uniquement le premier exercice d'expîoi- 

I tation, il est admis qu'ils peuvent être 

I même amortis en une seule fois. 

Si la valeur du fonds de commerce pro- 

prement dit ne peut donner lieu à un 

amortissement déductible, il est cependant 

reconnu que certains éléments incorporels 

faisant partie de l'actif, sont susceptibles 

de dépréciation avec le temps; tel est le 

cas, notamment, des brevets d'invention, 

dont l'amortissement pour le prix de re- 

vient peut être opéré en tenant compte de 

leur durée. 

C. FRANK. 

ZI est répondu à toute demande de 

renseignements accompagnée d'une 

somme de 20 francs pour couvrir le 

journal de ses frais. 

Cette réponse sera, donnée tous 

celle rubrique ou par lettre, si no 

tre correspondant nous indique son 

adresse. 

recul. Tanganyika à 373 contre 385 : 

Thairsls a Gt& contre 726 : Boieo & ai 

contre 397 

Parmi les prolifères, remanie 

l'avance de la Mexican Lagle à, 01 

contre 179.50 tandis gTM J»«î*kf*g* 

REVUE 

Hnaodère 

COntit; 

a 4.545 corotre 4:615 Shell a 

tre 

Créd 

lop_.- 

685 contre 698 ; Stcan 

Les caoutchoutières w . >, 

K a un n peu Vt^T^'tm 

dent un peu^de ^^ cft _. In/ io 

malgré 

à 

> 

l'aug- 

, cè- 

font 

néanmoins 

Paris, 24 octobre 

La semaine qui vient de s'écouler 

n'a encore été, malheureusement, 

qu'une suite de séances peu satisfai- 

santes. La bourse de Paris continue, 

en effet, à supporter les répercussions 

de la mauvaise tenue des places étran- 

gères. La baisse impressionnante de ia 

Bourse de New-York, accompagnée de 

la chute d~s cours à Berlin et à Franc- 

fort, c provoqué des offres assez im 

portantes sur notre-place émanant de 

l'étranger et ces offres n'ont pu ren- 

contrer chez nous une contre partie de 

la part de la clientèle, déjà fortement 

étrillée depuis des mois et qui continue 

à s'abstenir. 

Il paraît évident que nous sommes 

entrés dans une période de dépression 

mondiale qui a débuté par la baisse 

importante subie par une certaine 

quantité de matières premières et un 

resserrement général des crédits provo- 

quant la baisse des valeurs qui avaient 

été portées a des cours excessifs par la 

spéculation qui s'exerce depuis des an- 

nées dans le monde entier. Nous 

croyons donc que ,dans les circonstan- 

ces actuelles, il n'y a pas lieu de se 

départir de la prudence que nous ne 

cessons de recommander depuis le dé- 

but de l'année et, la bourrasque passée 

les capitalistes avisés trouveront l'oc- 

casion d'acquérir dans de bonnes con- 

ditions d'excellentes valeurs ds porte- 

feuille. 

Les rentes françaises ont été quelque 

peu entraînées par la mauvaise am- 

biance de la Bourse et se présentent en 

recul sur la semaine dernière : le 3 % 

perpétuel, à 78,20 ; le 3 % amortissa- 

ble, à 85 ; le 4 % 1917, à 95,20 ; le 4 % 

1918, à 95,35 ; ta S % 1915-16 à 104.95 ; 

le 5 % 1920 amortissable ex-çoupon se. 

mestriel de 2.50, à 124,95 ; le 6 % 1920 

à 105,45 

Aux fonds étrangers les rentes tur- 

ques continuent à faire l'objet de nom- 

breux achats et s'inscrivent en avance 

marquée : le 4 % unifié à 101,50 contre 

98.15 ; le 5 % 1914, à 94.90 contre 93.60 

encore intéressantes à ces cours en 

vue des prochains coupons à détacher ; 

le serbe 4 % 1895 revient à 152,75 contre 

159 ; les russes sont en nouveau re- 

cul, le Consolidé 4 % à 9,10 contre 

9.75 ; le 5 % 1906 à 8.60. 

Les banques qui avaient fortement 

accentué leur recul ne finissent cepen- 

dant pas au plus bas ; la Banque de 

France reste a 22.500 contre 23.700 ; 

B. N. C. à 1.650 contre 1.713 ; Banaque 

de Paris à 3.065 contre 3.170 ; Union 

Parisienne à 2.130 contre 2.205 , Comp- 

toir d'escompte a 1.960 contre 2.000 ; 

Crédit Foncier à 5.695 contre 5.730 ; 

Lyonnais à 3.015 contre 3.090 ; Généra- 

le à 1-834 ; le Crédit Foncier d'Algérie 

et de Tunisie s'inscrit à 1.030 ; Société 

Mar-selllaise à 1.180. 

Aux valeurs internationales, le Suez 

finit à 20.600 contre 20.750 ; le Rio à 

6.345 contre 6.530 ; Santa Fé a 3.125 

contre 3.285 ; Central Mining à 2.110 ; 

Foncier Egyptien à 4.040 ; Banque Ot- 

tomane à 1.499 ; Banque Mexique à 

625 ; Wagons-Lits à 6S2 ; Azote a 2.645 

contre 2,790. 

Aux mines, nouvelle avance de la 

de Beers à 1,523 contre 1.502 • Charie- 

red faiblit à 244 centre 247 ; Goldfields 

à 298 contre 317 : Brakpan à 520 con- 

tre 5i0 ; Rand Mines à 368 ; Transvaal 

à 211 ; les cuprifères sont en nouveau 

Chine revient ù a 1-175 contre 

Cambodge à CM«S^Tl» 

ciôre à 2C2 contre 2

25 octobre 1929 - Bibliothèque de Toulouse

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