Examen des contacts des services de renseignement suisses avec l ...
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politiques supérieures pour ce qui est <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>contacts</strong> qui n’ont lieu qu’à l’échelon <strong>de</strong> la<br />
direction et <strong><strong>de</strong>s</strong> rencontres sporadiques ou relatives à certains cas particuliers qui ont<br />
lieu à l’échelon <strong><strong>de</strong>s</strong> collaborateurs <strong><strong>de</strong>s</strong> différents <strong>services</strong>.<br />
Le nouveau mandat <strong>de</strong> base du Service <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong> stratégique du 3 octobre<br />
2001 ainsi que la liste <strong>de</strong> priorités semestrielle (communément appelée liste PRIOS)<br />
et la liste <strong>de</strong> pondération mensuelle <strong><strong>de</strong>s</strong> priorités – tenue à jour <strong>de</strong>puis 1999 par la<br />
Délégation du Conseil fédéral pour la sécurité en étroite collaboration <strong>avec</strong> le coordonnateur<br />
du <strong>renseignement</strong> – ont apporté <strong><strong>de</strong>s</strong> innovations importantes. Depuis lors,<br />
ces documents régulièrement actualisés fixent les besoins en matière <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong>s<br />
et permettent <strong>de</strong> diriger l’activité d’acquisition <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong>s du SRS.<br />
4.3.3 Les moyens du Service <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong> stratégique<br />
En rapport <strong>avec</strong> l’objet <strong>de</strong> l’enquête <strong>de</strong> la DCG, <strong><strong>de</strong>s</strong> spéculations ont également<br />
porté sur <strong><strong>de</strong>s</strong> moyens dissimulés utilisés par le GRS et le Gr rens pour se procurer<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>renseignement</strong>s. Elles concernaient les domaines suivants:<br />
– Recours à <strong><strong>de</strong>s</strong> sources et informateurs extérieurs moyennant finance (voir ch.<br />
4.3.3.2 et 4.3.3.5);<br />
– Recours à <strong><strong>de</strong>s</strong> officiers <strong>de</strong> milice (voir ch. 4.3.3.3);<br />
– L’existence <strong>de</strong> maisons secrètes, les «refuges» (safe houses) (voir ch.<br />
4.3.3.4).<br />
La DCG a tenté d’apporter toute la clarté nécessaire sur ces différents points. Elle est<br />
parvenue aux conclusions présentées ci-après.<br />
4.3.3.1 Acquisition <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong>s en général<br />
L’exploitation <strong>de</strong> sources publiques (journaux, périodiques, Internet, etc.) fait partie<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> tâches du Service <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong> stratégique. La division chargée <strong>de</strong> l’acquisition<br />
<strong>de</strong> <strong>renseignement</strong>s se procure ainsi les bases permettant d’i<strong>de</strong>ntifier les besoins<br />
en informations et <strong>de</strong> diriger la recherche d’informations par les <strong>services</strong><br />
concernés. L’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> sources publiques constitue certes l’un <strong><strong>de</strong>s</strong> préalables <strong>de</strong><br />
l’acquisition d’information; elle ne fait cependant pas partie <strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong><br />
en tant que telle. Les <strong>renseignement</strong>s sont plutôt acquis grâce aux rapports<br />
<strong>avec</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>services</strong> <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong> étrangers, à l’interception <strong><strong>de</strong>s</strong> télécommunications<br />
nationales et étrangères («communication intelligence» couramment<br />
désigné par l’abréviation COMINT) au moyen du projet ONYX ou d’autres programmes<br />
d’acquisition d’informations, à la recherche basée sur le travail d’individus<br />
(«human intelligence», couramment désigné par l’abréviation HUMINT) dans le<br />
cadre d’actions secrètes ainsi que, dans une moindre mesure, au moyen <strong>de</strong> sources<br />
d’informations externes.<br />
Alors que, aujourd’hui, l’acquisition <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong>s est <strong>de</strong> toute évi<strong>de</strong>nce principalement<br />
active, un chef du GRS <strong>de</strong> l’époque a expliqué que, <strong>de</strong> son temps,<br />
l’acquisition <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong>s était plutôt passive. Selon les déclarations unanimes<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> personnes concernées, les propres ressources d’informations, c’est-à-dire les<br />
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