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Examen des contacts des services de renseignement suisses avec l ...

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ses réflexions. La mentalité du Gr rens, qui ressort <strong>de</strong> son rapport <strong>de</strong> juin 1999<br />

intitulé «De la collaboration <strong>avec</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>services</strong> <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong> étrangers», a déjà<br />

été abordée (voir ch. 6.2). Elle ressort cependant également <strong><strong>de</strong>s</strong> procès-verbaux <strong>de</strong><br />

rencontres ou d’entretiens <strong>de</strong> Peter Regli ainsi que, trois ans plus tard après le changement<br />

<strong>de</strong> régime en Afrique du Sud, d’un procès-verbal portant sur sa visite effectuée<br />

du 6 au 10 octobre 1997.<br />

6.4 L’étendue effective <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>contacts</strong> du GRS et<br />

du Gr rens <strong>avec</strong> l’Afrique du Sud<br />

Le problème <strong>de</strong> l’absence <strong>de</strong> documents en raison <strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>tructions à gran<strong>de</strong> échelle a<br />

déjà été mentionné plusieurs fois. Il est par conséquent difficile <strong>de</strong> reconstituer les<br />

<strong>contacts</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>services</strong> <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong> <strong>suisses</strong> <strong>avec</strong> le régime <strong>de</strong> l’apartheid <strong>de</strong><br />

l’Afrique du Sud. Il ne subsiste pas d’autres documents que <strong><strong>de</strong>s</strong> procès-verbaux <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

rencontres et entretiens et une récapitulation établie par la Direction du SRS à<br />

l’occasion d’une enquête interne qui permettent d’évaluer l’étendue <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>contacts</strong>. En<br />

ce qui concerne les procès-verbaux, il convient <strong>de</strong> souligner qu’il n’est pas certain<br />

qu’ils ont tous été conservés. Lors d’investigations précé<strong>de</strong>ntes, il a souvent été<br />

opposé à la DCG que «les recherches effectuées aux archives n’ont permis <strong>de</strong> retrouver<br />

que peu d’informations sur les <strong>contacts</strong> <strong>avec</strong> l’Afrique du Sud [concernant<br />

les échanges <strong>de</strong> pilotes].» [Traduction] ou que les procès-verbaux ont été régulièrement<br />

détruits. Ainsi, lors <strong>de</strong> son audition par la DCG du 17 mars 1999, Peter Regli<br />

avait déclaré que les procès-verbaux <strong><strong>de</strong>s</strong> rencontres et entretiens étaient normalement<br />

détruits tous les cinq ans, mais qu’ils étaient encore disponibles à partir <strong>de</strong><br />

1992. Le 10 juin 1993, dans le cadre <strong>de</strong> l’enquête sur les échanges <strong>de</strong> pilotes <strong>avec</strong><br />

l’Afrique du Sud, il avait informé la DCG par écrit que «les recherches auprès du<br />

Gr rens n’ont pas permis <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong> documents sur les échanges <strong>de</strong> pilotes entre<br />

la Suisse et l’Afrique du Sud (83 à 88).» [Traduction] Pourtant, la présente enquête a<br />

permis <strong>de</strong> réfuter ces <strong>de</strong>ux affirmations. En effet, <strong><strong>de</strong>s</strong> procès-verbaux plus anciens et<br />

quelques documents sur les échanges <strong>de</strong> pilotes sont réapparus.<br />

Les investigations <strong>de</strong> la DCG ont révélé que le Protocole militaire (voir ch. 4.3.5)<br />

n’a été que très rarement informé <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>services</strong> <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong> <strong>avec</strong> l’étranger.<br />

Pour l’essentiel, seules les <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> officielles <strong>de</strong> l’attaché <strong>de</strong> défense sud-africain<br />

sont passées par le Protocole militaire, alors qu’en règle générale, celui-ci n’a jamais<br />

eu connaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>contacts</strong> qui ont eu lieu «sous le couvert <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>services</strong> <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong>».<br />

Ainsi, les dossiers du Protocole militaire ne contiennent que peu <strong>de</strong><br />

documents permettant d’évaluer l’étendue et, plus particulièrement, <strong>de</strong> connaître<br />

l’objet <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>contacts</strong> que les <strong>services</strong> <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong> ont entretenus <strong>avec</strong> l’Afrique<br />

du Sud. Le Protocole militaire n’était pas consulté pour les rencontres à l’échelon<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> chefs <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>services</strong> <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong> ou <strong><strong>de</strong>s</strong> experts, mais il était officiellement<br />

consulté pour <strong><strong>de</strong>s</strong> questions accessoires telles que la participation d’une délégation<br />

sud-africaine à la Marche <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux jours <strong>de</strong> Berne en 1991.<br />

En se basant sur les documents encore disponibles, la DCG a tenté <strong>de</strong> reconstituer<br />

les rencontres à l’échelon <strong><strong>de</strong>s</strong> chefs <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>services</strong> <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong> et les discussions<br />

qui ont eu lieu à l’échelon <strong><strong>de</strong>s</strong> experts pour tenter d’évaluer l’étendue <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>contacts</strong><br />

<strong>avec</strong> les <strong>services</strong> <strong>de</strong> <strong>renseignement</strong> sud-africains, au moins d’un point <strong>de</strong> vue quantitatif.<br />

L’énumération chronologique ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sous mentionne également d’autres évé-<br />

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