22 septembre 1917 - Bibliothèque de Toulouse

Edition de Toulous*
SAMEDI 22 SEPTEMBRE 1917. - 26 e Année - N° 9,01£ 10 cent,
ORGANE DE DÉFENSE SOCIALE ET RELIGIEUSE 10 cent.
DIRECTION: 35. nie R&ïMlalM TOULOUSE
' Lire demain
dans l'«Express»
mm m la Pilule ï
Où en est l'Aulri
la première répartition est en bonne voie,
bien qu'elle doive subir un V i-«er retard
C'est-à-dire que, vers le 5 ou

SAMEDI 32 SEPTEMBRE 1917
Front Russe
LA SITUATION SUR TOUT LE FRONT
Paris, 21 septembre.
Du bureau d'informations militaire îusse :
Les derniers communiqués russes coi Ma-
tent que les positions sont fortement tenues
sur toute l'étendue du front.
Au front nord, d'après le communiqué du
Commissaire Muntz, les Russes s'organisent
sur les nouvelles lignes conquises et gardent
l'initiative des opérations.
Le moral des troupes nssaiiunies est
ferme ; les Allemands, abandonint les \ fi-
lages, les détruisent, mettant
16 ' * D'OU VIENT L'ARGENT ?
D'où vient l'argent ? Il faudra bien qu'on le
dise ; l'instruction le recherche, et elle a, pa-
raît-il. déjà fait une remarque précise.
C'est, a déclaré M. Turmel, à son dernier
voyage en Suisse, avant le 10 mai 1917, qu'il
a touché les fonds » ; il encaissa alors 30.000
francs à la Banque fédérale suisse ; celle-ci
lui a déjà infligé un démenti ; or, il se trou-
ve justement qu'à la même époque, en mai
1917, Duval a reçu son chèque de 125.000
francs. »
N'y a-t-il qu'une coïncidence ? C'est possi-
ble. En tout cas, le magistrat instructeur a
retenu le fait, et on lui prête l'intention de
se montrer, de ce côté, très indiscret.
Et puis, il n'y a pas que les bœufs Douthée-
Turmel ; il y" a aussi une autre histoire :
l'affaire des boeufs Bolo.
Est-ce à cette affaire que M. Turmel fit,
l'autre jour, allusion ? Une affaire qui se
serait traitée à Milan et dans laquelle il
aurait eu à intervenir, avec un député ita-
lieu.
Quel est ce député italien ? Les journaux
italiens se sont efforcés de le retrouver ^pei-
ne perdue ; par contre, ils ont découvert
que Bolo, vers la même époque, s'était _ oc-
cupé d'introduire 300.000 bœufs en Italie ;
l'affaire aurait raté à la dernière heure, sur
l'intervention de M. Salandra ; et Bolo-pa-
cha serait resté avec ses 300.000 bœufs sur
les bras. Qu'en a-t-il fait î Que sont-ils de-
venus ? 300.000 bœufs, ça ne s'oublie pas
aussi facilement que 25.000 francs -dans un
vestiaire ! Est-ce cela que M. Bouchardon
est allé demander, hier, à Bolo-pacha ? Je
l'ignore.
UNE INTERVIEW
Sorti à 3 heures et demie de la Chambre
on ne sait ce que fit M. Turmel pendant
plusieurs heures ; il arriva vers 10 heures
a son domicile, sans avoir dîné. Aux journa-
listes qui l'assaillaient, il protesta ne rien
vouloir dire du tout au sujets des débats de
la commission spéciale, qui doivent rester
""Sur son emploi du temps depuis son départ
de la Chambre, il demande aussi a garder le
^SCI/fit
a Supposez, ditol seulement, qu'au lieu
d'être allé voir des amis je sois plutôt allé
voir des ennemis. »
Comme on rappelle alors au député de
Loudéac l'accusation que l'on a portée con-
tre lui, d'avoir- frustré le fisc français
de capitaux importants, pour éviter 1 impôt
sur le revenu, M. Turmel s'écrie : « çest
une pure intention, aussi bien en ce qui
concerne l'accusation de trahison, celle qui
m'était la plus pénible et qui paraît déjà
écartée, qu'en ce qui concerne l'accusation
de commerce avec l'ennemi. Je n'ai rien 4
me reprocher. »
Vitrac, à l'entendre, ne fut pour M. Turmel
qu'une relation de café ; c'est la première
fois qu'il entend les noms de Grielsaner,
Schwob, Ruenzer ; tout ça, ce sont des ven-
geances politiques.
C'est par cette expression « blocus contre
blocus » qu'un député, avant-hier, du haut de
la tribune de la Chambre, a défini la guerre
actuelle. Il a ajouté, très justement, qu'au
cune armée n'était détruite et qu'aucune ne le
serait autant qu'elle serait ravitaillée, alimen-
tée et soutenue par le pays qu'elle défend.
Car, il faut savoir le reconnaître, la guerre
actuelle est une guerre de nations dans la
quelle les armées ne représentent que le prin-
cipal instrument de la lutte.
Cependant, la formule ainsi proclamée « blo-
cus contre blocus », ne doit pas être adoptée
par nos esprits gardois, amoureux de brèves et
optimistes propositions, comme renfermant en'
elle-même le secret indiscuté de la victoire.
Que le blocus resserré des Empires centraux
puisse apporter une . aide aux actions mili-
taires des Alliés, nui n'en disconvient, mais
quant à suppléer ces actions pour que soit
acquise, en dehors d'elles, la même conclu-
sion troimphale, il serait dangereux de poser
devant l'opinion une semblable affirmation.
Prenons garde d'éveiller de trompeuses es-
pérances qui. ayant endormi d'indispensables
énergies après une perte irrcparale de temps,
conduiraient à de trop tardives désillusions !
Nombre d'économistes demeurent couvain-'
eus que l'Allemagne sera réduite par la
famine ; mais toutes les échéances, antérieu-
rement fixées par eux pour cette capitulation,
admise comme inévitable, sont passées les
unes après les autres sans que se soit produit
l'événement annoncé ; et si la réalisation dé
celui-ci, certes, est souhaitable, toute certitude
à son égard ne saurait être dorénavant accep-
tée.
La coalition centrale dispose, en effet, d'un
-territoire immense et d'un seul tenant qui
s'étend de la Dwinm. au Tigre, du Pripet à
l'Escaut, de la Baltique à l'Adriatique et à
l'Egée et renferme certains des meilleurs gre-
niers de l'Europe. Elle tient en esclavagè
quarante millions d'habitants conquis, con-
traints aux travaux de la terre et dont le nom-
bre s'ajoute aux 145 millions de ses nationauM
Par cette gigantesque surface continentale,
et sur cette vaste humanité consentane ou for-
cée, VAllemagne étend le réseau d'une orga-
nisation redoutable qui sait extraire des cir-
constances changeantes le maximum de pro-
duction utile. Si elle connaît la gêne et si
celle-ci doit sans aucun doute grandir, peut-on
tenir pour assuré qu'elle ne subira jamais la
famine, au point de s'agenouiller en mendiant
la pitié du monde victorieux ?
El s'il n'en est pas ainsi, vers quelles pro
fondeurs de l'avenir s'enfoncerait une guerre
dont le coût pour la France seule monte déjà
à 50 milliards annuels ?
Serrons donc à fond la vis du blocus, mais
n'engourdissons pas nos volontés dans la seule
contemplation de cet outil de guerre. Ne nous
créons pas des illusions semblables à celles
nourries par nos adversaires sur l'efficacité
absolue du blocus dé leurs sous-marins ! Ne
nous abandonnons pas en des espérances
hypothétiques à la coulée du temps qui — les
événements actuels de Russie en font la
preuve ! — n'a pas travaillé dans son cours
pour les seuls Alliés... ' *
Ct de 0.
« Préconisant une conférence internationale J
à bref délai, il fait valoir à nouveau tous les.
iu*gmnents par lesquels on a essayé -d'entraî-
nVv les socialistes des pays alliés à Stock-;
holm, tous les arguments qui font un devoir"
aux nations luttant pour leur existence de
résister énergiquement à toute tentative révo-
lutionnaire pour les contraindre à envisager,
l'éventualité d'une paix dont elles ne veulent
q^as. 1
« C'est encore et exclusivement d'une solu-
tion socialiste de la guerre qu'il s'agit. Avec
l'impudence propre aux gens 'habitues à spé-
culer sur tous les égoïsmes populaires, on af-
firme qu'il est de l'intérêt politique et écono-
mique de la « classe ouvrière » de collaborer
« directement à l'établissement d'un régime
stable en Europe » ; on proclame que la paix
durable, me sacrifiant pas « les intérêts des
peuples faibles aux intérêts des peuples forts
et les intérêts de la classe ouvrière aux inté-
rêts de la béourgeoisie capitaliste », pourra
être conclue par « l'effort commun e* concerté
du prolétariat du monde entier ». Chacun de
ces termes a été soigneusement choisi et pe-
sé ; ce qu'on veut, ce qu'on a toujours vou-
lu, c'est dresser dans chaque pays les sala-
riés contre la nation ; c'est exercer, par n l'ef-
fort commun et concerté » des ouvriers, un
contrôle sur toute la vie nationale. Les gou-
vernements auiiaient à prendre conseil de l'In-
ternationale et celle-ci se substituerait à eux,
sous la menace des pressions les plus odieu-
ses, pour régler les relations entre les peu-
ples. »
Nous y voilà : l'Internationale qui ne fut
pas capable d'empêcher le conflit voudrait,
.après la guerre, reprendre ses théories de
haine, de division et de lutte des classes. Çà
serait, comme dit le Temps, après- la lutte des
mations, la lutte des classes !
Mer-ci ! L'on ne veut pas de votre program-
me, messieurs les membres du comité hol-
lando-scandinave. Il s^agira de panser bien
n des plaies et d'adoucir bien des souffrances,
à la cessation des hostilités, — et non plus,
sons une forme détournée, de faire le jeu de
l'Allemagne I
ET LES SOUS-LIEUTENANTS 7
'Oui, pensons un peu aux sous-lieutenants ;
leur sort est intéressant»
Qu'on en juge d'après ce que l'un d eux écrit
dans l'intransigeant :
« Seul, l'officier subalterne a eu la fierté de
ne rien réclamer et de se priver stoïquement
jusque du nécessaire*. Mais la question est
devenue pour lui extrêmement aiguë. Non
seulement des sous-officiers qui pourraient
faire d'excellents lieutenants refusent main-
tenant l'avancement, n'ayant pas de revenu
leur permettant de vivre dans ce gradé, mais,
pour la première fois, des sous-lieutenants
ont demandé formellement à être rétrogrades
dans la position d'adjudant ou de sergent-
major, en indiquant qu'ils ne pouvaient sub-
sister et nourrir leur îamille avec leur solde.
« Les sergents a solde journalière sont ic-
és nourris, fournis de linge, de vêtements ;
leurs femmes, leurs enfants, leurs ascendants
ont droit à l'allocation. Ils peuvent disposer
de teut l'argent qu'ils reçoivent en espèces :
prêt, haiTfe paye, indemnités diverses, primes
de travail et autres, dont le total atteint quel-
quefois quatre à cinq francs par jour.
« S'ils sont fonctionnaires, depuis l'employé*
tlu réseau de l'Ouest jusqu au professeur de}!
l-fc'ni-versité. leur traitement civil leur est en;
outre continué. »
Quelle est, au contraire, la situation du
sons-lieutenant ? Tout le monde la connaît.
On sait, en effet, qu'un sous-lieutenant, dans
la zone de l'intérieur, reçoit 240 francs. 11
n'est ni nourri, ni logé, ni habillé. Pas d'allo-
cation pour les siens, s'A est marié ! Le sous-
lîeutenant P.... à qui nous empruntons ces
précisions, souligne qu'il reste à peu près I n'est^pas âppficabîe'a la shu^on ^on.- 6 ^
20 francs au sous-heutenant sur sa solde gît. Pour qu'un militaire soit affeiw^ u ^a-
mensuelle. une fois réglées sa chambre et sa 1
pension. Vingt francs pour se chauffer, se
chausser. se vêtir, s'éclairer... « et pour faire
PAS DE TRAITÉS SECRETS !
Au cours du débat de? mercredi à la Cham-
bre, M. Emile Constant a reproché au minis-
tre des affaires étrangères, M. Ribot, de n'a-
voir pas publié « toutes les tractations se-
crètes », ainsi qu'il s'y était engagé.
Les Débats approuvent pleinement les criti-
aues adressées à M. Ribot par M. le député
Constant.
« Un homme politique responsable ne doit
amals prendre d'engagement qui ne puisse
être honorablement divulgué. Même entre
souverains absolus, ces manigances finissent
par tourner contre ceux qui les emploient :
tel le traité de Bjœrkœ entre le kaiser et le
tsar. De -la part de représentants de pays
constitutionnels et démocratiques, c'est un
abus de confiance et une insigne maladresse.
On s'en aperçut en 1911 et 1912, lors de la
crise d'Agadir, et dans les mois qui suivi-
rent. Les bonnes intentions ne rachètent nul
lement la faute. »
Mais il est, bien entendu, de la plus élé
mêntâTre convenance de ne publier ces trai-
tes secrets qu'après avoir consulté les autres
cabinets alliés intéressés. Cela, M. Ribot a
eu raison de le souligner dans sa réponse à
M. Constant.
CHAMBRE D
— t-'aJ>!)é Otlicr, du fliocfcse ile TW»N
«!,!;, » a ?* é •' te wn-Ba.ïitl?te Déchu, du
Saint-BTieuc, aspmuit au d'infanterie ^*

38 SEPTEM B RE
Le Grand Roman
du jour
c'est
te MYSTÈRE ÛB la PILOLE ¥
dont l'« Express »
commencera DEMAIN la publication
Front Français
iOilU ^IOÔËS OFFICIELS
DE LA NUIT
Paris, 21 septembre, 11 h. soir.
. Un coup de main ennemi sur nos petits
tposîes, au nord 4fe Jouy, n'a donné aucun
résultat.
xutte d'artillerie assez vive sur les deux
îjpives dé la Meuse.
Ajournée calme partout ailleurs,
i tfans les journées des 19 et 20 septembre,
Bëux avions allemands ont été abattus ; huit
rentres appareils ennemis ont dû atterrir avec
r|ft graves avaries.
COMMUNIQUÉ BELGE
, ' Lo Havre, 21 septembre.
, Avant-hier, notre artillerie a tiré sur les
Communications ennemies, en riposte aux
'Honrbardements effectués vers Wulpe", Rams-
iiCRipeHe, Lampejnize et Forthem.
Hier 20 septembre, les pièces belges onl éga-
[Jernenî pris à partie plusieurs batteries aile-
mandes de Larego, dans la région Woumen.
Notre aviation a été très active et a exécuté
'jdjverses missions de chasse et de protection.
COMMUNIÇUÊ BRITANNIQUE
Londres, 21 septembre, 11 h. 50 soir.
... Les derniers renseigrtemesîts font ressortir
la ténacité et rousîlnatton de l'ennwrti! au.
ïiours de ses contre-attaques d'hier.
Elles iui ont occasionné des pertes extrê-
mement élevées, sans lui valoir aucun avan-
tage,
Aujourd'hui, des combats de moindre im-
portance se sent déroulés en divers points
du front de bâtai ilfl.
Nous avons avancé notre ligna sur un cer-
tain nombre de points et repoussé de nou-
velles contre-attaques.
Ce matin, des troupes des comtés anglais
«ni attaqué et enlevé un système de tran-
chées et de points d'appui bétonnés au sud
de Towerhamleth.
Dans la journée, l'ennemi a lancé une im-
portante contre-attaque qui a été rejetée â
Ta suite d'un combat violent.
A l'est de Saint-julien, des régiments de
Li verpool et du L."ncashire ont enlevé une
ferme organisée, où un groupe d'ennemis
Fajvait réussi a se maintenir au cours de nos
îattacjiies.
lis ont, en outre, nettoyé un certain nombre
ffa'oris et de points d'appui d'avant de leurs
t positions.
Cs soir, une autre contre-attaque, à l'est de
La-igemark, a été brisée sans sortir par nos
:f5rs d'artillerie.
LE CHIFFRE ACTUELLEMENT CONNU DES
PRISONNIERS FAITS PAR NOUS DANS LA
«•ATftlLLE D'HIER, DEPASSE 3.000.
Hier, pendant les deux premières heures de
'notre attaque, des nuages bas et une pluie
;fine ont rendu presque impossible le tra-
itraii de l'aviation.
nos pilotes n'en ont pas moins volé à fai-
llie hauteur, bombardé un aérodrome près
de Cûurtrai et tiré sur des formations d'infan-
terie ennemie.
^L'activité aérienne est devenue grande à 'a
ajemiàre éclaircie ; le contact a été main-
»' avec les troupes en progression et lè
SSïSi! d'artillerie exécuté par les observa-
'teisrs sn aéroplane et en ballon.
Notre artillerie, informée de remplacement
f»es troupes ennemies, a pu à diverses re-
-nrises effectuer avec succès les bombarde-
iflients nécessaires.
Pendant que l'attaque se développait, nos
wîateurs ont tiré de hauteurs allant de 30
,Sf»300 mètres, plus rie vingt huit mille coups
isur l'infanterie allemande occupant des
(tranchées ou des entonnoirs, sur des forma-
bons an mouvement ou au travail dans l'in-
rœrïeur, sur des batteries, mitrailleuses et
Convois ennemis.
Au cours de la journée, soixante-huit bom-
sçes ont été jetées sur la gare êa Ledeghem,
(«iatre-v:ngt seize sur deux camps d'aviation
nord-ouest de Lille et cent cinq sur des
: canton îiements, baraquements et dépôts de
mumîiûns de la zone de bataille.
• Dans la nuit et en dépit d'un temps très
fOefavorafele, deux tonnes d'explosifs ont été
Ffeteçs sur les gares de Led&ghem, Rouiers
et Menin.
\«£t* milieu de la journée, l'aviation allé
imande est devenue très active et a tenté de
K. r '\° S aWK ?, rB .' 13 «'artillerie, de bombarde-
fi n0 . s iMîofes opérant à faible hauteur.
.,„ S 1 îrée ' ,e ten * ps s ' étan » amélioré, les
% ? enne . m,s s e sont tenus tout-àfait à
!*s r L ^ G A- et n ' 0nt T aucun
léte JilJtl m ^*-- D,x appareils ennemis o„t
ÏÏmSÏÏl- n- et „ s,x .contraints d'atterrir dé-
«mpares. Dix des nôtres ne sont pas rentrés.
ARMÉE D'ORIENT
i On Salonique, 20 septembre.
m^nJ^ a,e uno certaine recrudescence de
Sont l'artillerie sur l'ensemble du
«tsssmi.»" britannique a bombardé les éta
men 's ennemis au nord de Doiran.
A la Gloire de nos Régrmefrvts
LEURS CITATIONS SERONT SIGNALÉES
A LEUR Pft vs O'ORICWE
Parfe; ^septembre.
Le ^énéraJl commandant en chef a l'inten-
tion 'de signaler à leurs régions d"erifrtne, aux
villes' où ils tena tient garnison en temps de
paix les régiments .gui ont obtenu une ©ita-
lien 'à Tordre de l'armée.
La communication, qui sera faite à ditté-
rente^ assemblées : conseils généraux, d'ar-
rondissement, conseils municipaux, de la cita-
tion accordée, à laquelle sera. adjoint un récit
succinct -du fait d'armes qui lia motivée, con-
tribuera à resserrer les liens qui doivent exis-
ter entre l'arrière et l'avant.
Cette communication renseignera les popu-
lations de l'intérieur sur la belle conduite
d'unités composées dihommes qu'elles con-
naissent ' et auxquelles elles s'intéressent ;
elle aura, d'autre part, pour effet de stimuler
l'ardeur des combattants, qui sentiront der-
rière eux le pays, qu'on a les yeux tournés
vers taux et qu'on suit de près leurs actions
d'éclat.
:L'ÉVACUATÎÔNDËTA BELGIQUE
UNE CONFÉRENCE
DE M. MAXIMILIEN HARDEN
Bàle, 22 septembre.
M. Maximilien Harden a fait, hier, à Berlin,
une conlérenee publique 6ur la situation poli-
tique.
Parlant de la Belgique, il a déclaré que la
paix serait possible dès cette année, l'Allema-
gne déclarant, nettement qu'elle ne songe pas
à garder ce pays sous sa domination.
Cette affirmation a provoqué des applaudis-
sements frénétiques di'une partie de l'audi-
toire et des protestations véhémentes die
l'autrei. .
M. Harden a insisté sur la nécessité de per-
mettre au peuple allemand de décider lui-
même de son sort.
A la fin de la conférence, M. Harden s'est
évanoui sous riiiïfluenee de la chaleur et de la
fatigue.
Front Rosse
HOMMAGE DES TROUPES RUSSES
A UN OFFICIER FRANÇAIS
Pétrograd, 22 septembre.
Au cours des combats qui ont eu lieu sur
le front .roumain, entre le 14 et le 18 août te
lieutenant français Paris a apporté une aide
puissante au colonel Steinhanovaski, en ra-
menant au combat un régiment et en assu-
rant la liaison avec d'autre sunités.
En témoignaige de reconnaissance et d.ad-
miration les soldats russes ont décerné, par
acclamation, au lieutenant Parts, la Croix de
Saint-Georges, et les officiers l'ont proposé
pour la Croix d'officier.
tni.i ffii.- mm
La Révolution Russe
LA RÉORGANISATION DE L'ARMÉE RUSSE
Pétrograd, 22 septembre.
Au Comité central du Soviet, le ministre
de la guerre M. Verkhovslfiy, a prononcé un
rt-iscours dans lequel il a dit que sa tâche
principale sera de réorganiser l'armée, qui
pourra alors efficacement défendre la Rus-
sie contre l'ennemi de l'extérieur et de l'inté-
rieur.
Tout le haut commandement seTa remplacé
par des officiers méritants et jouissant de la
confiance absolue.
Le nombre des troupes sera sensiblement
diminué è l'arrière, pour mettre sur le front
les effectifs capables de vaincre l'eflnemi.
DÉMISSION D'ALEXEIEFF
Pétrograd, 22 septembre.
On annonce que le général Alexeieff a
donné sa démission de chef de l'état-major
aénéral de l'armée, à la suite de divergences
d'opinion avec M. Kerensky.
Les journaux rapportent que le général
Alexeieff a donné sa démission à la suite de
divergences de vues entre 'lui et le généra-
lissime Kerensky, qui insiste pour ïéloigne-
ment du quarti&r général de tons les généraux
et officiers soupçonnés de complicité avec le
général Korniloff.
On /désigne comme candidat an poste de
chef du grand état-major, le général Tchere-
miss'off, ancien commandant sur Je front du
Sud-Ouest.
mènerai de brigade Gramat, en remplacement
du gênera de division Lanqueto - le S
•al de division à titre temporaire PaulE.
3t remplacement /in o-o„L ..i ,i„ ^ S'f.
de VILLE
en velours de laine ou en cheviotte,
forme droite, manche kimono, à
large -poignet, col fourrure, doublé.
f/ous trouuere^ un choix!
considérable de manteaux
dans ce genre , depuis les
modèles les plus simples
[jusqu'aux plus riches, mais
tous de façon impeccable.
La Question Polonaise
Zurich, 22 septembre.
On annonce de Varsovie que d'après les
journaux polonais, l'ancien chef des légions
polonaises, le brigadier Pilsduslti tt son chef
d'état-major Sosnkouski. ont été transportés
en Allemagne ; ce dernier serait à Magde-
toourg'.
DEUX RÉGIMENTS POLONAIS
SE RÉVOLTENT
Zurich, 22 septembre.
Le transfert de la légion polonaise sur le
front autrichien a donné lieu à de violents
-Incidents ; l'arrivée à Przemys'l a .provoqué
une mutinerie.
Le 1" et le 4' régiments ont dû être dislo-
qués ; -officiers et simples soldats ont dû être
incorporés dans l'armée aumnciliieinine.
'D'après une information de source polo-
naise, la légion serait actuellement comman-
dée i>ar. un Autrichien.
10, rue Alsace-Lorraine
ENTRÉE LIBRE TOULOUSE
NOUVELLES MILITAIRES
Paris, 22 septembre.
PROMOTIONS ET NOMINATIONS
Armée active
.sec D ti'on é lf l ^ uso i ,nommêdalls la première
Ata ÀfV? 1 * d ? s trou Pes coloniales) :
\u -iiade de gênerai de division :
r- i P "rivn,ft Ueral de divis ion à titre tempo-
éra » me - en remplacement du général de
division Alix, placé dans la réserve^ 4 T
au.1énlr^ ri iâ%i T0Ul(if ^' en "e^acemett
«u. geneiai de division Dumas réservA . le
du a.-i.c. il de division Mengin, réserve • le
général de_ brigade Lancrenon en remiolàce
ment du général de division He "réserve le
«lu
r
nJ^intT 1 ^ d Ji gé,lèral division
Hozee d Infreville, réserve ; le général de
division ° Zi À ^^'emplacement, du général dl
uusion Chevalier, reserve ; le générait de
brigade de Boissieu, pour prendfe rang le
24 septembre 1917, en remplacement duTgTéné-
ral de division de Buyer, section résene
Au grade de général de brigade : MM le'
colonel de cavalerie breveté Renault en
remplacement du général de brigade' Im-
bert. reserve ; le colonel d'artillerie Paloque
en reniplacement dn général de brigade Pa-
ges, réserve : le colonel du génie Ungerer en
remplacement du général de brigade Ri'ber-
nray, tue a l'ennemi ; le colonel d'artillerie
bauteieau du Part, en remniacement du Gé-
néral de brigade Dubois, réserve ; le colonel
de gendarmerie Jouffroy, en remplacement
du général de brigade Audie réserve • le
.général de brigade à titre temporaire Chàlle,
en remplacement du général de brigade Ma-
rinier, reserve ; le général de brigade à titre
temporaire Bordeaux, en remplacement du
mènerai de brigade Deschamps, réserve.
Le général de brigade à titre temporaire
Cranterren. remplacement du général de bri-
gade Gerome, promu ; le général diei brigade
a titre temporaire Braquet, en remplacement
du gênerai d'artillerie (breveté B.anbiier en
neimplacement du général de biigadle Consi-
gny (reserve) ; le coloneil d'iartillerie Coffec,
en remplacement du général de brigade mo-
j;on, promu ; le sèmerai de brigade à titra
UPimporare Barescut, en rOm-placement du
gênerai de brigade Laereron, promu.
Le colonel d'infanterie-Laignelot a été nom-
me dans la première section du cadre de
J'etat-major de Vannée, au (grade de général
'cites brigade à titré temporaire, peuir (la diUTée
-de la guerre.
Artillerie. — Au grade de colonel, le lieute-
nantt'oolonel Seguin,, du 257', audit régiment,
Au grade de chef d'escadron, le capitaine
Oulmiere, du 3" régiemnt. audit.
Au -grade de sous-lieutanant, MM. Dussert,
adjudant ; Dubouix, adijudant-c'heif ; C De-
champ, adjudant, au 24" audit.
Terrtiortale. — Au grade de sious-lieufenant
M. iMarot, adjudant au 2', maintenu.
LÉGION D'HONNEUR
Ont été promus :
Au igr-ade de chevalier : M/M. PaCeirac, sous-
lieuîeniant au 20' d'infauterie ; Chabanne, ca-
pitaine au 11' d'infanterie.
MÉDAILLE MILITAIRE
iSont inscrits au tableau spécial de la Mé-
daille militaire :
MM. Germain, soldait au 7' d'infanterie :
Laine, soldat au 18* d'infctnterie ; Veret. sol-
dat au 417' d'infanterie ; Dubois, au 96* d'in-
fanterie ; Valière, soldat au 300" d'infanterie :
Caudan et Fosseux, soldiats au ia6' d'infante-
rie ; Bouverat, canqftJl au 12' d'infanterie ;
Gros, caporal au 296' d'infanterie.
„ o —
cants cojnme rémunération de leur travail est des
Wiis restreinte, conuparee au bénéfloe exoessif réa*
iise par tes minotiers.
« En effet
oroauise'nt
100 Kilos de blé qui coûtent &1 fr. 50
les 1O0 kilos - „ f
, " " kl 1 1< î? d « so* ^ 30 irancV
168 100 iulos 4IT.90 56 tr.»
D'où.. 4 fr. SO
La f)Ius imjortanfe Maison du Midi, spécia-
lisée dans l'habillement des Damas et des |
Fillettes.
de frais de mouture.
« Donc, en -plus du bénéfice réservé aux commer
cants, ! ooinit ane,1,10S . soutenues sur dè nom
P*; ont „„ p , ar 1103 tanks et des lance-flara-
î>iî 0r, *in v„ s c °nsidéra»te au nord de la
8a »osse S ; " na Partie ** terrain est
-Autour de la Guerre
LES ALLOCATIONS
AUX MILITAIRES A SOLDE MENSUELLE
Paris, 22 septembre.
Le ministre de l'intérieur ayant autorisé les
commissions cantonales à accorder ou à main-
tenir aux familles des militaires non officiers
à solde mjehsueille les bénéfices des allocations
militaires, les sous-officiers dé complément
ayant droit à la solde mensuelle et ayant opté
pour la solde journalière, en exécution du
décret du 16 janvier 1915, siéront admis à la
solde mensuelle, sur leur demande, .et à comp-
ter de cette demande.
D'autre part, lei cumul de l'indemnité pour
charges de famille avec les allocations au
titre de la loi du 5 août 191-4 ou de la loi du
14 juillet 1913 sur les familles nombreuses
n'étant pas interdit, il n'y a pas lieii de su-
bordonner le paiement de cette indemnité à la
'production d'un certificat attestant que le
militaire n'est pas assisté au titre de l'une ou.
de l'autre de ces lois.
L'ACADÉMIE BRITANNIQUE
ATTRIBUE UN PRIX A UNE FRANÇAISE
Paris, 2& septembre.
Nos amis les Anglais ont maintenant une
Académie britannique, oonstitaée sur le mo-
dèle de notre Académie française , et eoitune
la nôtre, leur Académie dispose de prix litté-
raires.
Le -prix RosehMary Crawshiay, de 100 livres
sterling, destiné à Téwwnpenser, tous les trei*
lams, la meilleure étude littéraire anglaise
écrite par une femme, a -été-décennie cifitte an-
née-ci pour la première fois - ; il vient detre
attribué à une Française, Mlle Vrilard. doc-
teur es lettres, professeur d'anglais au Lycée
de jeunes filles de Lyon, pour son étode ré-
cente sur la vie et i'œuvre de Jane Austeai.
LES INTERNÉS CIVILS ASSIMILÉS
AUX PRISONNIERS OE GUERRE
Paris, 22 septembre
Le ministre des affaires étrangères a adres-
sé à M. J. Denais la lettre suivante :
o Vous "avez voulu appeler mon attttntion
sur 'la situation faite aux internés civils trans-
férés d'Allemagne, en Suisse iqui nie jouiraient
pas eh ce qui concerne leur rapatriement, des
m&nwte avantages que les prisonniers de guer-
ne. « J'ai Thonneur de vous informer qu'une
entente est intervenue étendant aux civils les
dispositions des accords relatifs au rapatrie
ment des prisonnidrs de guerre militaires.
A LA CHAflBRE
L'AFFAIRE TURMEL. — LA DEMANDE
EN AUTORISATION DE POURSUITES
Paris, 22 septembre.
La commission qui a examiné la demande
en autorisation de poursuites déposée contre
M Tunnel a terru,, hier, avant la séance, une
réunion tfui a été consacrée à l'audition du
procès-verbal de la séance de la veille.
Oe nsoces-verba-l a été adopte par te com-
mission, puis placé sous scellés et-dégjose aux
arotaivea Oe la Cbsmtoif
Ce procès-verbal relate les déclarations que
le député des Côtes-du-Nord apporta devant
la commission..,
LES DOUZIÈMES PROVISOIRES
M. Barthe a déposé, au chapitre 47 du pro-
jet de loi relatif aux douzièmeis provisoires
applicables au quatrième trimestre de 'l'année
1917, um amendement tendant à réduire de
10.000 francs les frais de mission du président
de la République.
LES SOCIALISTES ET M. A. THOMAS
MM. Aubriot et Reboul, l'un .et l'autre, dé-
putés socialistes, ont donné leur démission,
le premier de membre de la commission de
l'armée, le second de membre de la commis-
sion des affaires extérieures, pour permettre
à leur collègue, M. A. Thomas, ancien, mi-
nistre de l'armement, de faire partie de ces-
deux commissions.
QUESTIONS MILITAIRES
La commission de l'armée a adopté hier
les conclusions du rapport d'ensemble de M.
Lauraine, sur la situation générale des ar-
mées. Le texte de ces conclusions sera com-
muniqué au ministre dè la guerre.
La commission a décidé, en outre, d'enten-
dre le ministre de la guerre sur l'exercice
du contrôle parlementaire, l'organisation du
contrôle des effectifs et pour un nouvel exa-
men de la question des vieilles classes.
M. Paté a été chargé d'entrer en rapport
avec M. Mourier, sous^secrétaire d'Etat à la
guerre, en vue de l'examen des dispositions
prises pour appliquer la loi Mourier.
PETITES NOUVELLES
Du 22 septembre.
— D'après les renseignements fournis par le |
commandant du 'paquebot australien Pori-
Kembla. qui a été coulé près du cap Far-
rswell. la perte du bâtiment serait due à l'ex-
plosion d'unes, machine infernale.
— On mande de Pékin à New-York qu'un
appel a été adressé par la Chine aux Etats-
HJnis afin dtobtenir leur aide financière.
— Le conseil de guerre de Marseille a con-
damné, hier, à mort, la nomméeJVlarie-Antoi-
Vnette Avico, convaincue d'espionnage.
— Le ministre des affaires étrangères russe
a. accédé à la demande du ministre de Russie
à Madrid, M. Nekliikoff, d'être rélévr de ses
fonctions.
MARCHÉ AUX VINS
Béziers, 21 septembre.
Mare, 380 fr.; trois-six eau-de-vie 375 fr.;
eau-de-vie de marc, 52 degrés, 250 fr. Vins à
retirer sous marc, 90 à 100 fr.; rouges, logés,
9o à 102..fr.; rosés, 99 à 105 fr.; blancs, 102 à
110 francs.
AU SENAT
Les prisonniers de guerre
Paris, 22 septembre.
La commission sénatoriale de l'armée a
entendu hier le rapport de M. André Lebert,
sur les négociations relatives aux prisonniers
de guerre. Après discussion, la commission
a crié son rapporteur de demander au gou-
vernement certaines précisions sur le dernier
état des négociations en cours ; ces rensei-
gnements feront l'objet, à très bref délai,
d'un rapport complémentaire.
Xf :m .
L'AFFAIRE TURMEL
M. TURMEL
CHEZ LE JUGE D'INSTRUCTION
Paris, 22 septembre.
M. Turmel, en sortant hier du Palais-de-
; Justice, siest rendu citez son; avocat, -M* Bon-
zom, où il n'a pu -rencontrer >icelui-ci, qui ne
doit rentrer à^soh domicile que demain ma-
tin.
Afïair'e clvi Chèque
LES INSTRUCTIONS DE M. BOUCHARDON
Paris, 22 septembre.
Le capitaine Bouchardon a étudié hier, le
dossier Du-val, Marion et Cie.
Il a étudié notamment les rapports qui lui
ont été remis par M. Fa-r-ahcq, ta, la suite des]
diverses enquêtes dont il avait été changé.
La catastrophe âe Massy-Palaiseau
Paris, 22 septembre.
Le 29 janvier dernier, un incendie éclatait
dans la fabrique de mélinlto installée dans
les bâtiments de l'usine Loyer, à Massy-Pa-
laiseau. Par suite de l'aeide picrique dont
le sol se trouvait être imprégné, le feu se
propagea aux quatre coins de l'usine -et des
tonnes de munitions firent explosion. Les bâ-
timents n'étant pas complètement évacués,
on déplora trois morts et seize Messes
C'est ce qui amenait hier M. Loyer devant
ie premier conseil de guerre, sous 1 mctilpa.-
tion d'homicide et de blessures par impru-
dence. Les rapports des experts, MM. Dumont
et Kling, bien qu'ayant ^onctaji une^pto-
sion due à UHC caHse accidentelle ayant aé-
m,4é toutes les prévisions des spéç^esje
oouvo.rnement înilitaiïe de Paras avait ordon
LES CARNETS DE CHARBON. - Les car-
nets de charbon seront délivrés .aujourd'hui 22- cou-
rant, sur le vu des carnets de sucre, aux personnes
dont les noms commencent -par la lettre L.
LES ŒUVRES DE GUERRE, — Comité d'as-
sistance aux militaires tuberculeux. — L'Œu-
vre départementale d'assistance aux militaires tu-
berculeux, 17-iaii8, . qui s'ouvrira le V octobre pro-
chain, la composition des cours et tribunaux :
Première Chambre de la Cour — Président : M.
le premier président .Martin ; MM. des conseillers
Bussières, Laeaze, Bousquet, Artus, Lepelletier,
Boudin.
Deuxième Chambre de la Cour (Appels correc-
tionnels). — Président : M. Larnaudie ; MM . les
conseillers M,est,re-Mel Is'adau, Piganlol, Amilhat,
Molas, Zeglicki.
Chambre temporaire (Arnefis du Tribunal pour
enfants et Chambre des mises en accusation.] —
-Président : M. le conseiller Bamet ; MM. les con-
seillers Sonnons, .Ressayre, Laffont, Bonzom Fual-
dès.
Première Chambre du Tribunal civil. — Prési-
dent : M. le président Tourraton. Juges : MM.
Ohaubaira et Galibert d'Auque. Ministère public :
M. le substitut Signorel. Greffier : M. Meilhon.
Deuxième Chambre du Tribunal civil. — Prési-
dent : M. Costes, vice-président. Juges : MM. Lala
et Hugounet.
Chaimbre correctionnelle. — Président : M. Dèzes,
vice-président. Juges : .MM. Bose et Latreille. Minis-
tère public : M. le substiut Gouazé. Greffier : M.
Lamouroux.
— itappelons que la quatrième et dernière au-
dience de vacations sera tenue le samed 22 sep-
tembre.
ORPHELINAT SAINT-CHARLES {Ecole pra-
tique d'agriculture, Fonsorbes (Haute-Caron-
ne). — L'Orphelinat Saint-Charles, ouvert del-
puis plusieurs mois aux orphelins de la guerre,
commencera la série régulière de ses cours le-25 oc-
tobre. Le programme des cours et des travaux pra-
tiques sera envoyé, sur .la demande qui en sera
faite, à M. l'abbé Barjallé. directeur, à l'Orpheli-
nat.
AGENTS, MODÉflEZ-LES ! — Nous recevons
,journellement des plaintes au sujet de la vitesse

Holre Semée les ResltercUes
DES SOLDATS DISP^RtJ^
"ET DES PRISONNIERS DE GUERRE
NOS PRISONNIERS |ggS2Slf ££v3
MTB0TJÇOE»
LES
en août
NOTE. — Cette liste est classée dans l'or-
dre des camps allemands où se trouvaient les
internés, et chaque nom militaire est suivi
de l'indication du lieu sur lequel il a été
Évacué.
Les numéros de régiments non suivis de la
désignation de l'arme indiquent des régi-
ments d'infanterie.
Kollaud. — Valette, Marius, 61 e , Marseille.
Ingoistadt. — Rollet, Félix, 23», Marseille.
—Ousset, Jean-Baptiste, serg., 112 e , Toulouse.
Karlmïerzchut. — Boulanger, Guislain, 40 e
Inf. «fr., Orléans.
Kronsseimoder. — Brunei', Jacob, 44e Inf.
terr., Orléans.
Landau. — Faisselles, Homère, 388 e Dépôt
17e inf., Lyon.
Lasidsberg. — Jouit, Antoine, 309 e , Hôp. de
la soie.
Laufoan. — Fanget, J-eUn, 54e, Dépôt 17 e Inf.,
Lyon. — Montoux, Jean, 338e, Limoges.
Limfciirg. — Lazailles, Jean-Pierre, 18 e , Bor.
deaux. „. _
Magdeboufg. — Bouttier, Victor, 270 e , Tou-
louse. — Trécat, Léon, cap-, 2 e Inf. terr.,
Lyon, Dépôt 17e Inf. . _ _
Mannheim. — Martin, Henri, cap., < e , Bon
logne. — Ràcnineï, Emile, 24 e , Toulouse. -
Peigne» Etienne, 48e, Toulouse. — Baron, Emi-
le, 55e, Toulouse. — Morin, Eugène, 70 e , Ren-
des _ Ter-raillon, Francisque, 75 e , Lyon, Dé
ipot 17e Inf. — Leboulanger, Emile, 80 e Ren-
nes _ Russon, Albert, serg., 103 e , Toulouse.
— Poudsset, Mary, capor., 103", Le Mans.
Voulouzan, Michel. 112 e , Toulouse. — Doubre,
Marcel, 23e Inf. col., Hôtel-Dieu, Lyon. — Ma
cer Reef, Mohamed, serg., 1 er Tir. Alg. —
Manna, Mohamed, 2 e Tir. Alg., Algérie.
Bouet, Alexandre, 5 e Art. pied, Toulouse.
Masserfoy Eiselbat. — Bourel, Maurice, 112 e
Hôp. Soie, 30.
Mayence. — Pagniez, Maurice, lieut., 43 e
Mersburg. — Girard, Paul, 5e Inf., col., Dé
pot 17e Inf., Lyon.
Sdlescîiede. — Panassie, Pierre, 11 e , Tou-
louse. — Darde, Elie, 15 e , Toulouse. — Tal
bot, Louis, 37 e , Bourges. — Simon, Amarie
57e, Bordeaux. — Riche, Noël, 73 e , Toulouse
—-Lavergne, Louis, cap., 86 e , Dépôt 17e Inf.
Lyon. — Blateyron, Claude, capor., '92 e , Mou
lins.
Wietz. — Orboni, François, s.-lkfut., 173e.
Itëinden. — Motau, 1er Inf. terr., Boulogne
— Desvignes, Isidore, 4e Inf. terr., Dépôt 17'
Inf., Lyon. — Huberquo, Félix, 6e Chass.
d'Afr.. Toulouse.
Munster. — Cadin, Pierre, 71e, Rennes. —
Cousse, Pierre, 71 e , St-Genis-Laval; — Lesago,
Henri, 101 e , Le Mans. — Disy, Joseph, 145e,
Boulogne. — Lefebvre, Jules, adj., armur.,
145 e , Dépôt 17e inf., Lyon. — Tinoq, Gustave,
145e, Boulogne. — Pluvinage, Lucien, 147e,
Toulouse. — Demont, Hippolyto, 237e, H. C.
38, Lyon. — Laili-c, François, 262 e , Toulouse.
— Daudin-, Michel, 263 e , Limoges. — Meisse,
Victor, 269e, Toulouse. — Magnler, Benjamin,
345 e , Dépôt 17e Inf., Lyon. — Opigez, Victor,
345 e , Boulogne. — Villiers, Stanislas, capor.,
366 e , Toulouse. — Etay, Emile, 401e, Boulogne.
— Jeanjean, Rémy, 19 e Bat. Chass., Mont-
pellier!'. — Daregon, Firmin, 21e Cass. p.,
Tours. — Sazi, Julien, 57 e Chass. alp., Tou-
louse. — Saida, Tahar, cap-, 3e Tir. Aig., Mar-
seille. — Debeule, Gustave, 1er Inf. terr., Tou-
louse. — Brault, Henri, caopr., 2e Inf. terr.,
Toulouse. — Brault, Henri, canor., 2e Inf.
terr., Dépôt 17 e Inf., Lyon. — Brîhaye, Médé-
ric, serg., 4 e Inf. terr., Dépôt 17e Inf., Lyon. —
ChTétl&l, Emile, 16 e Inf. terr., Toulouse. —
Thomas, Jean-Marie, 83 e Inf. terr., Nantes. —
Flament, Auguste, 1er Art. p., Limoges. —
Vanhaecke, Arthur, 1 er Art. p., Lyon, Dépôt
17e Inf. — Michel, Jean-Bapt., 2e Génie, Mar-
seille. — Noizet, Joseph, 3e Bat. Douane, Lyon,
St-Genis-Laval.
Munich. — Girardin, Eugène, 156e, Troytte.
Nuremberg. — Machard, Louis, 2e, Toulou-
se. — Jaret, François, 30 e . — More-, Isidore,
serg., 47 e , Toulouse. — Aubut, Fulgence, serg.-
mai., 136°, Toulouse. — Robert, Léon, 161e,
Chàlons-sur-Marne. — Vaucher, Félix, 26e
Chass. p., Bourges. — Moisy, Paul, serg., 74e
Inf. terr., Toulouse.
Ohrdruf. — Ferlât, Maurice», 4° Inf., Or-
léans. — Léonard, Albert, capor., 4e Or-
léans. — Ménétrier, Henri, caopr., 21e, Bour-
ges. — Lecoq, Léon, serg., 24e, Toulouse. —
Saint-Laurent, Louis., 24e, Bouen. — Marie,
Eugène, 25 e , Rennes. — Gabriel, Léon, 31e,
Dépôt 17 e Inf., Lyon. — Paubert, Paul, capor.,
31 e , Dépôt 17 e Inf., Lyon. — Allard, Achille,
33 e , Lyon, H. C. 17. — Le Marin de Carraurais,
Henri, caopr., 402 e , Marseille. — Morprol
Cyrille, 45 e , Dépôt 17 e Inf., Lyon. — Lannes,
Justin, 59 e , Toulouse. — Chabot, Benjamin,
adjud., 64 e , Toulouse. — Drouard, Henri, 67e,
Cbâlons-sur-Marne. — Carn, André, 72e, Tou-
louse. — Clabe, Jean-Marie, 83e, Toulouse —
Livreau. Désiré, 89 e , Dépôt 17e Inf., Lyon. —
Nicet, Joseph, 93 e , Nantes. — Mollier Fran-
çois, 97 e , Dépôt 17 e Inf., Lyon. — Coleigon,
Marie, 103 e , Dépôt 17 e Inf., Lyon. — Becand,
François, 104°, Toulouse. — Decombat, Michel,
105 e , Moulins. — Gerthoffer, Marcel, 106e!
Toulouse. — Giraudeau, Marcel, 107 e , Limoges
— Limot, Roger, 113°, Tours. — Garnie, Anto-
nin, III e , Tours. — Lepeltier, Henri, 115e, Le
Mans. — Guillemot, Isidore, 116", Toulouse. —
Guérin, Alexandre, adj.-ehe, 117e, Le Mans. —
^ Té :
De P ôt 176 In*- Lyon- - Madrières,
Ernest, 139 e , Toulouse. — Rïoeme, Paul, 145°,
Boulogne. — Grourot, Georges, 147e, Dépôt
17» Inf., Lyon .— Jospin, Florent, 148e, Chau-
mont. — Lefevre, Auguste, 150 e , Toulouse. —
Gharlat, Julien, 12", Boulogne. — Guérand,
Albert, 164", Toulouse. — Duminy, Pierre 208"
Boulogne. — Parny, Joseph, 313', Tours. —
Vallée, Paul, 224", Toulouse. — Ducasse Ga-
briel, sergent-major, 249", Bordeaux. — Fon-
taine. Georges, 278", Toulouse. — Die, Fran-
çois, sergent, 286", Moulins. — Moreau, Flo-
restan, 307", Toulouse. — Belières, Hyacinthe,
322", Toulouse. — Naud, Arthur, 325" Tours
— Pequignot, Constant, sergent-major 332",
Tours. — Carlin, Georges, 334", Hôp. compl. 38
Lyon. —Faubert, Charles. 336", Toulouse. —
Cappelle, Joseph, 351", Toulouse. — Tranchant
Maximilien, 369", Toulouse. — Gravot, Joseph
1" inf. col.. Rennes. — Lan dot, Emile 1" inf.
col., Toulouse. — Letoumeur, Jules, 1"* inf.
col., Toulouse. — Paumard, Albert, 1" inf.
col., Rennes. — Abherve, François, 2' col.,
Nantes. — Guillemeteau, Gustave, sergent-
maior, 2e inf. col., Limoges. — Le Goff, Louis,
2" inf. col., Hôp. 10, Lyon. — Brllaud, Jean,
21" col., Bordeaux. — Manguin, Emile, 21' inf.
col., Toulouse. — Deschamp, Oscar, caporal,
22' inf. col., Rouen. — Coulon, Joseph, 23 "inf.
col., Toulouse .— Prévost, Charles, 23" inf.
col., Dépôt 17' inf., Lyon. — Perret, Georges, i
3' bat. chass., Toulouse. — Goutnot, Ernest,-'
5" chass. p., Toulouse. — Fontaine, Gustave,
18" chass. p., Boulogne. — Rozatnd, Augustin,
30" chass. alp., Hôp. C, Lyon. — Viriat, René,
sergent, 57" bat. chass. p., Troyes. — Badour,
Joseph, 1" zouaves, Toulouse. — Jamme, Eu-
gène, caporal, 2" zouaves, Algérie. — Hady
Brahin ben Hadjali, 3" tir., Algérie. — Hour-
cade, Raymond, 15" dragons, Bordeaux. —
Bouedo, Auguste, 2* inf. terr., Toulouse. —
Lignet, Louis, 25* inf. terr., Dépôt 17' inf.,
Lyon. — Antoine, Henri, 45" terr., Moulins. —
Filliatre, Charles, caporal, 45" inf. terr., Dépôt
17' inf., "Lyon. — Gérard, Narcisse, 45" inf.
terr., Bourges. — Legendre, Constant, caporal,
45" inf. terr., Bordeaux. — Hendy, Alphonse,
80" inf. terr., Toulouse. — Robert, Adolphe,
5 e art., Toulouse — Duvignac, Fernand, 3e gé-
nie, Rouen. — Valuet, Jules, 3" groupe cyclis-
tes, Toulouse.
Parohim. — Duthoit, Georges, capor., 345e
Tours.
Plassenburg. — Bottari, déopold, lieut.,
état-major.
Puccheim. — Arrous, Gaudérique, 96e Tou-
louse. — Ledorze, Joseph, 2e inf. col. Tou-
louse. —- Ledorze, Joseph, 2e inf. col., Tou-
louse. — Collignon, Louis, 115 e inf. terr.,
Lyon. Hôtel-Dieu.
Quedlimburg. — Vayssie, Gabriel, 11 e Tou-
louse. — Marie, Léon, 36e, Toulouse. — Des-
saigne, Jean, capor., 298e Moulins. — Genan,
Callixte. 2e zouav., Lyon, Hôtel-Dieu.
Rastadt. — Allain, Yves, serg., 19 e , Nantes.
— Mosnier. Pierre, 98e, Moulins. — Rarotte,
Constant, 152e, Toulouse.
Sagan. — Boulin, Etienne, 3e zouav., Algé-
rie. Schneidemulh. — Terrier, Louis, 23 e , Lyon,
hôp. compl. 38. — Legrand, Pierre, 45 e , Tou-
louse. — Chevalier, Georges, 131 e , Toulouse.
— Dupuis, Eugène, 153e, Toulouse. — Gee,
Emile. 352e, Toulouse. — Beaufrère, Albert,
serg., 2e inf. col., Toulouse. — Maucolin,
Pierre. 5e art, p., Troyes. — Toussaint, Henri,
45e art., terr,. Toulouse.
Sennelager. — Leduc, Alphonse, 1 er inf.
terr.. Boulogne. — Berthaud, Emile, brigad.,
1er art. terr., Boulogne. — Boudou, Casimir,
4e esc trais, Montpellier.
Soitau. — Gallois, Joseph, 49e, Saint-Genis-
Laval. — Henriot, Michel, capor.. 97 e Tou-
louse. — Basset, Jean-Marie, 158e hôp. compl.
38. _ Lyon. — Schierlah, Emile, 22e inf. col.,
Marseille. — Debelle, Jules. 1er inf. terr., Tou-
louse. — Thibout, Georges, capor., 22 e inf.
terr.. Lyon, dépôt 17 e inf. — Strobbe, Pierre,
3e génie, Lyon, Hôtel-Dieu.
[A suivre).
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L'adresse des internés en Suisse
Toutes les correspondances pour des inter-
nés en Suisse dont l'adresse est inconnue
peuvent être adressées à la Poste de campa-
gne, 23, internement, Berne, qui se charge de
la transmission aux intéressés.
Aux Familles des Internés
LES FORMALITÉS A REMPLIR
POUR ALLER EN SUISSE
Nous croyons intéressant de faire connaître
aux familles des internés les formalités qu'il
faut remplir pour aller en Suisse.
Il faut d'abord se munir d'un passeport
qui est délivré à la préfecture.
Les familles des internés ont droit à une
réduction de» moitié sur les chemins de fer
français et suisses.
Pour obtenir une réduction de 3/4 de place
sur le tarif des chemins de fer français et
une réduction totale sur les chemins de fe»r
suisses, avec une indemnité de 5 francs par
jour pendant cinq jours, il faut demander au
maire de la commune un certificat d'indigen-
cet et adresser ce certificat, avec une demande,
à l'Œuvre de la Colonie Suisse en France, 10,
rue des Messageries, Paris.
Il est indispensable de joindre à ces pièces
la lettre par laquelle le prisonnier informe» sa
famille qu'il est interné en Suisse.
CAHORS. — Conseil municipal. — Le con-
seil municipal se réunira aujourd'hui 22 sep-
tembre, à 8 heures du soir.
Ordre du jour : Fourneaux économiques ;
Désignation d'une commission arbitrale ;
Fixation de la subvention accordée à la Crè-
che Cadurcienne» ; Affaires diverses ; Rap- !
ports des commissions.
La distribution des bons de charbon. — Le
maire informe la population que la distribu-
tion des bons de charbon du mois de septem-
bre commencera le samedi 22 courant, de» 9
heures à midi et de 2 à 4 heures du soir, et
se continuera les jours suivants, jusqu'au 29
septembre inclus.
La vente du gibier. — Le préfet du Lot vient
d'adresser la circulaire suivante aux munici-
palités des communes ayant un octroi :
« Le décret du 14 avril 1917 a interdit la
vente et la consommation '*e la viande dans
les restaurants deux jours par semaine'. Ces
dispositions s'appliquent au gibier comme à
la viande provenant de ^'exploitation de no-
tre cheptel. Mais elles demeurant étrangères
au gibier rapporté par les chasseurs pour leur
consommation personnelle. Ceux-ci sont donc
autorisés à faire entrer dans toutes les villes
soumises à l'octroi le gibier qu'ils rapportent.
« J'ai l'honneur, en conséquence, de vous
prier de vouloir bien donner les instructions
nécessaire^ pour le passage à l'octroi, les
jours interdits, des quantités de gibier conte-
nues dans les carnassières ou sacs portés à
la main par les chasseurs. Les expéditions
de toute nature resteraient soumises aux res-
trictions imposées par le décret. »
Médaille militaire. — Sont décorés de la
Médaille militaire, avec la Croix de guerre
avec palme) :
Jacques Berger, sergent à la l re compagnie
du 7e régiment d'infanterie : « Sous-oficier
très brave, volontaire pour toutes les mis-
sions périlleuses. »
x- Baptiste Pinsac, soldat au 131 e régiment
temtorial d'infanterie : « Excellent soldat,
dévoué et brave. »
Citations. — L'« Officiel » publie la citation
suivante à l'ordre de l'armée :
Paul Taillefer, sergent au 207 e régiment
d'infanterie : « Sous-officier d'un courage' et
d'une énergie exemplaire. »
Nos félicitations.
— Pierre Lafargue, sergent à la 17 e compa
gnie, du 215 e régiment d'infanterie, a été
cité à l'ordre -de la division, promu sous-lieu
tenant et resté affecté provisoirement au 215
"'infanterie.
Nos félicitations au nouvel officier qui est
le fils de M. Lafargue, instituteur honoraire
Vire.
— Notre compatriote Fernandez (Pierrtt-
Fernand), maréchal des logis au ... e d'artil-
lerie lourde, vient d'être cité à l'ordre du
our.
Nos félicitations à notre compatriote qui
est le fils de l'ancien conseiller municipal de
Cahors.
Qu'on surveilles les farines. — Un de nos
amis nous a montré des échantillons d'un
pain acheté dans la journée. Il y avait, in
discutablement, des morceaux de talc ou de
plâtre.
C'e»st tout de même excessif.
N'y a-t-ii donc pas moyen d'empêcher ces
fraudes ?
On ne plaisante pas avec la santé des gens
——— : "
Nous ne voûtons pas terminer ce résumé -sans don-
ner une note que nous fournit la dernière situation
des Caisses d'é>argaie ordinaires -, d'après les chU-
fres du 10 septembre, les -dépôts depuis le i" janvier
excèdent les retraits de 105 millions ; il y a doua
encore des épargnants ; puissent-ils se multiplier,
car ils sont Indispensables à la orestauiration écono-
mise du pays ; mais il ne faudrait pas qu'une
mauvaise politique se mit en travers de leurs
efforts. — H. de K.
*S*
GERS
Syndicat d'encouragement à la motoculture
du Gers
Le Syndicat d'encouragement à la motoculture
du C/ers s'est réuni à Auch, salle du Crédit agricole,
le lo septembre 1917.
Voici l'exposé de la situation générale et de la
situation particulière du Sud-Ouest, notamment du
(Sers, en ce DE
pOOO Francs.
Cette asserwnn n;ew pas la coneluston A „
réclame insensée émanant de oielduéf;^; ua "
nage irresponsable. C'est an fait eCTtairf
déclaration sincère et irréfutable doaitla', u °*
TO peut être établie à tout moment par ^
pays du monde.
je dis : • JE GUÉRIS ., Je ne veux pasdirST?*
je fournis un bandage, un coussinet, cnî^è-
autre appareil destiné à être porté par i€ îïï?
lade d'une façon permanente et unioiuerrMwî
dans le but de CONTENIR sa hernie. NOKIÎ
IE VEUX DIRE que ma méthode permettra as
malade 09 rejeter tous ces instruments
torture s\ encombrants et refermera 4'ou
ture herniaire qui s'est faite dans la n,
arxtorninale : elle rendra cette paroi anssTS?
te et résistante que celle d'une petrso-nne feï
ne, bien portante et n'ayant jamaâs^étè attetï
te de hernie.
ARIËCE
Mazères.
Cours pratiqués au marche du 20 septem-
bre* :
Halle aux Grains. — Blé, de 39 à 40 fr. ;
avoine ,de 22 à 24 fr. ; maïs, de 40 à 42 fr.
l'hectolitre»
Place de la Volaille. — Poules, de 10 à U fr.
la paire ; poulets, de 6 à 8 fr. ; canards, de
10 à 12 fr. ; pintades, de 8 à 9 fr ; oies mai-
grés, de 40 à 45 fr. ; lapins, de 3 à 5 îr. l'uni-
*té ; œufs, 2 fr. 75 la douzaine.
Ma bTOCfrfflPê, dont J© me ferai un plaisir 4*
vous adresser un exemplaire gratuitement, è!>
plique clairement comment vous pouvez voiis-''
même être guéri, et cela de la façon la ploa
simple du monde, en suivant mon traitemaiS:-
Je l'ai découvert après avoir souffert moi-rne- 1
me pendant de longues années d'une hernie
double que mes collègues avaient dêciaiéé
incurable. Je me suis guéri et je crois qnsir
est de mon devoir de faire connaître à tous
Ses grands avantages que j'ai retirés de ma
découverte. Aujourd'hui, je puis me vanter]
d'avoir guéri des milliers de liernîeux dans*
le monde entier.
Nul doute que voas éprouverez un grand -ia/
térêt à recevoir, en même temps que iria ÈJÔM-
chure et un échantillon de mon traitement"
des attestations signées de personnes qae j'ai
guéries radicalement. Ne perdez pas voti»!
temps à dépenser un argent fou pour iixmver
ailleurs ce que vous offre ma méthode vorjsi
n'en éprouveriez que plus de déceptiôïi et-a*
désespoir. Décidez-vous aussitôt après avr^'
lu cette annonce. Ecrivez vos nom ici. a, tressé
très clairement et lisiblement sur le coupon
ci-dessous, découpez-le et envoyezde moi irof
médiatement, et vous recevrez, par ietourda
courrier, gratis et franco, ma brochure, im>
échantillon de mon traitement et tous les dôv
teils et etxplications voulus sur ma garantiè-"
Ne m'envoyez pas d'argent du tout. Tenez
compte seulement que toute lettre pour l'étranl
ger doit être affranchie avec un timbre de 2S
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Ville
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BASSES-PYRÉNÉES Bayonne.
orge, avoi-
pômmes de terre, de 20
7 fr. 50, le tout les
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Se méfier des imitatiolg
Direction: 253, boulevard Saint-Denis; CourbevoiS.
BOURSE DE TOULOUSE
„ , Du 21 septembre.
Fonds dEtat Français. — 3 % au porteur,
61.10. — 5 % (au comptant), 88:10.
Emprunts de Villes. — Ville de Paris
Obligations 1865, 4 %, 558.25 ; 1876, 4 %, 500
1894-1896, 2 1/3-%, 264.-75 ; 1904, 2 T/8"%, 324:75.
Valeurs Françaises- — Obligations «ommu-
nales 1879, 2.60 % 440:25 ; Communales 188$
464.75 ; ttoncières 1913, 3 1/2 %, 39%%. — Cre-'
dit Foncier, 5 V -libéré, 339. — Est, actions
ex-coup. 119, 786:50. — Lyon à la Méditer.!
Fusion nouvelle, 331 -r- Midi, obligations -3 %.-
nouvelles, 33*50. — Oiléans, obligations 3 %
anciennes, 364-.25.
iFîonds d'Etat Etrangers. — Extér. Espag.
coup. 40 et 8 pesetas,