29 janvier 1925 - Bibliothèque de Toulouse

-j^-^^EH 1925 - 34 e Année - N° 11.652
2-12 - Chaîne nosial : C N« 4.SS6
Organe de Défense Sociale et Religieuse
DIRECTION : 25, Rue Roqueiaine, TOULOUSE
( 3 mais g rnels I aa
PRIX DES ABQ {H9F$£8TS j Fr»nce et Colonies MÎT Mtï ««
(. Etranger *g fi SO fr W fr
NOTRE SÉCURITÉ
rrn écrivain qui sig ;
fc Memini ». mais qui est fort au courant
de lÏÏstoi» contemporaine et particuiiere-
t de la situation fait© aux catholiques
"aria politique dite de laïcité, vient de
faTre paraître sous le titre L'Effet des lots
laïques, acceptation ou résistance ? (Nou-
Lue librairie nationale) une étude subs-
tantielle et de la plus -grande opportunité.
Le problème, très bien posé, des le début,
est envisagé dans son ensemble, de même
aa e «ont rappelées toutes les conséquences
religieuses, politiques et sociales que le
régime de la laïcité devait produire et
qu'en fait ii a engendrées. -
En expliquant le passé, ce travail éclaire
le présent et permet de se guider dans
l'avenir. En particulier, il fournit le moyen
de répondre à l'une des questions les plus
captieuses de notre temps, celle de savoir
s'il est plus expédient de se résigner au
fait de la laïcité ou de le combattre.
Par exemple, l'acceptation des lois de
laïcité, telle que la demande à ses adhé-
rents "la Ligue fondée par M. Millerand,
est-elle actuellement pour les catholiques
le meilleur ou le seul moyen qui leur soit
laissé d'obtenir en retour certaines conces-
sions de fait, et par là limiter du moins
l'effet de ces loi?, qu'ils risqueraient de
faire aggraver, s'ils les combattaient ou-
vertement ?
. Or, l'histoire dos cinquante dernières
années établit que bien au contraire les
catholiques n'ont jamais obtenu de conces-
sions que proportionnellement au besoin
qu'on avait de les ménager — c'est-à-dire à
la résistance qu'ils montraient pouvoir
opposer à l'application des lois anticléri-
cales. Et, par contre, le seul résultat de la
politique d'acceptation a toujours été de
consolider les lois acquises et de faciliter
l'exécution progressive d'un programme
qui ne tend à rien moins qu'à la sup-
pression du catholicisme.
Aussi Memini conclut-il en pressant les
'catholiques de renoncer enfin à des tracta-
tions dont ils seraient dupes, et qui, depuis
de longues années, n'auraient abouti qu'à
laisser les lois laïques « entrer dans les
mœurs » et produire les effets mêmes que
les auteurs en attendaient, anémier eî dé-
truire peu à peu tout esprit chrétien dans
les générations nouvelles.
Ces conclusions ne seront pas, sans
doute, du goût de tous. Mais elles reposent
pr une analyse fort attentive des faits qui
se sont déroulés depuis le début de la
Troisième République. Cette analyse, éta-
blie avec toute la sérénité possible, ne
pourra manquer d'intéresser quiconque
désire aller au fond des choses et n'entend
pas se payer de mots. .
D'ailleurs on peut aujourd'hui, et l'au-
teur en fait précisément la remarque, ren-
dre sensible, même aux esprits les moins
religieux, l'extrême absurdité, l'extrême
nocivité des lois laïques. « Laissons, dit-il,
les états-majors des partis, tous perdus
dans leurs préjugés, dans leurs passions,
dans leurs syndicats" d'intérêts ou bien
dans leurs châteaux de cartes de Machia-
vos innocents. Adressons-nous à. tout ce
qui est capable de vouloir, et de réfléchir.
Les lois laïques ne sont, pas seulement
inacceptables pour la foi des cathol1,'
Le Maqteati paeif i$t
C'est â la même conclusion qu'est arrivé,
d'un point de vue de pur libre-penseur,
n'ayant égard qu'à l'intérêt social et natio-
nal M. Gustave Hervé.
On ne saurait trop insister sur cette tac-
tique. C'est la bonne. Elle est très exacte-
ment adaptée aux conditions spéciales de
notre temps, où des exigences économiques
particulièrement dures rendent la majorité
des esprits plus sensibles à une argumen-
tation "basée sur des considérations tirées
des intérêts publics et privés. Etant, du
reste, entendu que cette façon de traiter la
question ne diminue en rien la pertinence
et la qualité du point de vue doctrinal pur,
lequel conserve naturellement toute sa
force.
Mais quiconque a le SOTS de l'offensive
qui réussit, de l'offensive qui, se plaçant
sur un terrain spécialement redouté de
l'adversaire, le déconcerte par une attaque
qu'il lui est impossible de parer, appré-
ciera la démonstration qui prouve, exem-
ples et pièces en mains, que le laïcisme est,
économiquement, ruineux et, socialement,
dissolvant.
Lorsqu'on démontre — et on peut le dé-
montrer — que les lois laïques représen-
tent,.non point u.a progrès, comme on l'a si
longtemps et, très mensongèremant répété,
mais une effroyable régression, on est as-
suré de se concilier l'attention d'un public
beaucoup plus vaste et plus attentif que si
on aborde le problème par son côté moral
et religieux qui est pourtant le plus élevé.
C'est, en se plaçant à ce point de vue de
l'opportunité de l'offensive, un peu terre à
terre, si l'on veut, mais qui, pratiquement,
porte le plus, qu'on ne saurait trop recom-
mander la campagne dite du « Milliard de
la laïque à récupérer », déjà si heureuse-
ment amorcée dans un certain nombre de
journaux et qu'on ne doit jamais considé-
rer comme terminée, même lorsqu'elle est
temporairement interrompue. « A minimi-
ser ce que l'on réclame, dit fort bien Me-
mini dans ea brochure, on réussira seule-
ment à minimiser ce qu'on obtiendra ».
En montrant incessamment, à chaque
occasion propice (et, Dieu merci, les occa-
sions ne manquent pas !)« le Milliard de
la laïque à récupérer », on persuadera
sans peine le contribuable, abusivement
pressuré, menacé de spoliation, que cette
économie est possible et qu'elle sera très
fructueuse, on- peut intéresser aussi à l'af-
I faire les communes, comme un remarqua-
ble rapport de M. Antoine Lestra l'a bien
montré ; , on peut y intéresser également
les régionalistes, comme M, A. Lajoinie,
dans un très beau livre, Les Bases logiques
d'une Restauration provinciale, a su le
faire. Et quant aux Associations de famille,
c'est proprement leur programme qui se
trouverait , par - là réalisé.
Il suffit de ne pas perdre de. vue le but
poursuivi et d'y ramener sans cesse l'at-
tention de l'opinion en partant de cette
idée très simple, mais qu'il faut avoir tou-
jours présente à l'esprit, que l'effet des lois
laïques sera.< efficacement combattu par
ano offensive directe et hardie, portée sur
le terrain des intérêts matériels, sociaux et
nationaux. Cette tactique dépasse, en l'ab-
sorbant d'ailleurs,' le point de vue de la
pure et simple résistance et eh tout cas est
infiniment préférable à toute tentative, au
surplus chimérique, d'acceptation ou d'a-
daptation. ' •'
Auguste CAVALIER,
A LA CH. MBRE
igaiions interalliées
a Politiaue de la Ruhr
M. LE PRÉSIDENT DU CONSEIL S'ÊTOKNE
t>S VOIR LES CATHOLIQUES SE LEVER
POUR DÉFENDRE LEUR FOI. MAIS N'ONT-
ILS PAS LE DROIT CE SE DEMANDER SI
AUTOUR DE M. LE PRÉSIDENT DU CONSEIL
IL N'Y A PAS AUSSI DES CONGRÉGATIONS,
AVEC UN PLAN DE COMBAT, DONT LE
PREMIER ACTE EST LA SUPPRESSION DE
L'AMBASSADE ET DONT LE 'DERNIER SE-
R ftlT LA DISPARITION DE TOUTE IDÉE R£.
LiaiEjjSE DANS CE PAYS ?
(M. l'abbé BEBGEY :• Discours - à
la Chambre du 27 janvier.)
dits, des ordres d'exécution. Qui prendra l'ini-
tiative de faire modifier cette réglementation
surannée • la commission des finances, le rap-
port e:w général, le rapporteur du budget des
P. T. ï. î
PETIT CALENDRIER FISCAL
„^ES ABONNÉS AU TÉLÉPHONE
RECLAMENT UN ANNUA1KE A JOUR
"f?
î'\ v" e R° cse ^ ,me question du bureau de
taà«K " • A - T., le Directeur de l'exoloitaHon
s ; ripnt C ?' ltpw vient d6 faire connaître au pré-
tion
cette Association que « l'Administra.
toJ, prévu la publication, en 1925, d'une
Parie 7 edlUori de l'Annuaire de la région de
l'iinn,. tte l' Ann uaire des départements Mais
tionnl
on °-e ces documents étant subor-
donna
qui ^ u vote Par le Parlement des crédits
19H v, éte demandés au projet de budget de
tnen* î n l est pas P^Me d'indiquer éxacte-
tourpt. - date a laquelle le nouvel annuaire
hês > 6 mis a la disposition des abon-
fce«?°^ Ce qus - traduite en langage pratique,'
«u^/ePonse signifie : En 1923 il n'v a . pas
d*Wn1h DUaM 'e Puisqu'il n'a été distribué qu'en
cêlui Stl'' , .1924. pas davantage, puisque
ta itàiw" ^? nt d ' otre question se rappor-
ta l'S échue. En 1985, il ©u sera de mé-
eh a4 ri»^' composition, le tirage le bro-
îectu«5 „„, douaire futur ne peuvent être ef-
SsSSkS0® tc ! K - budget voté. Ce ne sera
d
qu '
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poi
nous
de ta préempti
recevoir le paie
fallait choisir
tion directe du
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que
emande. M. Poncet
fallait lier à cela la
dettes. » Ah ! gardez-vous de macci
dessus. Je suis allé à Londres alors
pian Dnwes- avait été accepté sans rét
sans arrière pensée. J'étais donc lié à
ce. . Mais, cependant, par l'accord do
n'ai-je pas fait préciser
dettes resiait lié, à
mands '? N'ai-je pa
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dit
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j héritage et on rit
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mieux de sa tâcl
Ruhr était néc;s?
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vacuer.
I"
eft r.s pour
. On me di'
re à notre :
dlait pas V
vérité, c'est que ce n'est pas nous qui occu-
pions la Ruhr. C'est la Ruhr qui nous occu-
pait. Ce n est pas quelques régiments qui
pouvaient assurer l'occupatien de ce guêpier
et, en cas de difficultés, la première obliga-
tion du gouvernement eût été de songer à
mettre nos soldats à l'abri. Notre vraie sécu-
rité est sur la rive gauche du Rhin. D'autre
part, en droit, nous n'étions pas fondés a
rester dans la Ruhr après que hi.us avions
déi-laré que nous n'allions dans la Ruhr que
pour des raisons économiques. Le gouv 'mo-
ment qui aurait ainsi transformé une sanc-
tion économique en véritable « casus belli »,
le gouvernement qui aurait méconnu de la
sorte les engagements de la France, ce gou-
vernement n'aurait jamais été le gouverne-
ment, que je préside.
M. L. Dubois. - Y compris les mines de la
Sarre comptées pour 300 millions, nous avons
touché en tout, depuis l'armistice, 1 mil-
liard 733 millions de marks-or de prestations
eu nature. Le chiffre de 132 milliards de
marks-or résulte des calculs de la C. D. R., an
exécution du traité de paix.
En résumé, défalcation faite des frais des
armées d'occupation et du remboursement de
nos avancée de Spa. nous avons reçu en tout,
au titre des dommages faits aux biens et
aux personnes. 102 millions de marks-or au
SI août 1924 ; et comme nous avons Rccep'é
die porter dans ce compte les 300 millions dos
mines de ia Sarre nous n'avons, en réalliê
rien touché de l'A'leuiagne.
Et cependant, sous la sauvegarde et la g-a-
rantle de nos alliés, confiants dans les enga-
gements de l'Allemagne, nous avons consenti
à emprunter chez nous et au dehors pour ré-
parer nos régions dévastées les sommes que
l'orateur chiffrait tout à l'heure. Que nos al-
liés v pensent ! Ont-ils intérêt à rendre la
France incapable de reprendre son rang en
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Europe, ô nous »D*antlr ? Qu'ils se p'atun
au point do vue de l'intérêt universel et qu'Us
repuufiftint. ,
frorattur. en regagnant sa place, reçoit tes
félicitations de ses collègue;-.
l-t ftuiic- .le la discussion est renvoyée a cet.
I^ras-inlitti 15 heures.
La séance est levée à midi SO.
Séance de l'après-midi
La séance (fit ouverte à 15 h. 20, sons la
prés donce d» M. Fc-maud Boulsson. viee-uié-
Wdèiit
I. Herriot et Rayualdy sont au banc du
iv-enioioesit.
l_a Chamhr* poursuit 'a discussion du bud
get dvs affaires étrangères.
Discours de M. Foxîîd
M. AcUlle Fould paon te a la tribune,
L£ CAS DO (ÎÉNÊRAL SARRAiL
M. Fouîd. — Messieurs, on a déjà dit. en
faveur du n-alntien de notre ambassade a
R.jine, tout*:» .es raisons d'ordre national qui
y sont attachées. Avaiit d'aborder le fond d'i
«iAbat, le vouira's poser une question «, M. te
président du conseil : Lee h^uni irs liturgi-
«tis» ont-ils «lté, oui ou non. refusés en Syrie
par le général Sarrau ?
M Herriot, — Des renseigneinentvi télégra-
phes jiar le. général Sarraîl. il ré"uH°. qu'in-
vité à une messe par le Père Rémy. curé lawn
de la paroisse où la messe devait avoir Heu,
invitation d'un caractère personnel, le géné-
ra) Sarrail n réoondu tres courtoisement qu'il
se cantonnerait aux o-ages en assistant aux
trois messes consulaires oui ont Heu chaque
P.'iuéc. Il n'a pas manqué à la moindre de
'ses' .Obligations. ,
A l'arrivée du nouveau haut commissaire se
Boni"produite certains incidents. J'exprime le
vœu qu'ils s'apaisent. Le général Sarrail ne
cessera pas, dans l'exercice de son mandat,
da respecter toutes les convictions suivant les
îïraftrUcTic** qu'il a reçues et les conseils de
f*ja propre libéralisme. »
L'AMBASSADE DU VATICAN
Feulcl. — Je ferai remarquer que la Sar-
re, dtms la fraction que nous occupons, est
eu majorité peuplée par des catholiques. Ne
• devrions-nous pas agir avec eux de tede sorte
eue le jour venu, ils votent pour la France
plutôt que pour l'Allemagne î En ce qui con-
cerne lAlsa ce-Lorraine, mie solution est in-
tervenue. Est-ce la meilleure '! Comment le
«présentent de l'Alsace-Lorraine sc-ra-t-il
Met», art Vatican lorsqu'il viendra y défendre
des intérêts qui nous son* spécialement
eJiers ?
Dan* l'affaire des Cnrolines, Bismarck eut
recoure à l'arbitrage du Pope. Le président
Wiîeon ne s'était-il pas déclaré favorable à.
la participation du Pape à la Conférence de
Ja paix 1 utourl, li'.oh :Vi8l), Ucaya i vCnu.Wc), Ulysse |G.)
,Ptcard), Utile II (picard). Urgent Gou^eoni. Uzùs-tt
(Gtioisselet). Uiu-3,iay Garé), Un soir X.), Uléa
(X.), un-cai'i (Ghï*ûen), fj. .D. L çiJitos}*, usu-
fruitie.* ;LaiJ\ylei, Union (KianCj. uranye-11 'Piautlj,
Unité O'icardi.
Prix u'AuglU«ro — Trc-
de «en grompe, et le ieu semble légèrement en
déclin.
Te «tade Français recevait en match nm'cai
les ehatnnlnns de Fïapqe. l'Olvrjipiaue e]c Max.
sei'le. qui trf-s «'nullement le;-- octroya 3 b»ît«i
A zéro Mentionnons la décharrre du Sttade
que frr-amlaise
font de même et a Marseille Guillaume-Tell
battait Sanchez et Signoret ôans le challenge
du M as» i ! U>*. - -
Poids. — Riffou! it. dans une formé extra-
ordimt're. contintie à battre» les records. Ar: '-
chf r KO isilos iOQ \ lieux bras, et jeter 135 k. 500
n'est pas k la por'ée de tout le inonde Ri-
gou'ot est un sympathique et un m deste et
qui peut nous réserver encore d'airréabies sur-
prises. Battus sur d'autres terrains siportifs,
[1 est réconfon-ant de voir un Rigonidt por-
ter haut et ferme l'étendard du muscle fron-
çais. — JOUVIN.
•es rencor.trp.;
déroulèrent à huis clos, dans u'>e atme-sn'hèr
calme et parfaitement amicale, comme un
vaii de manège. * *"
L autres, tels certains clubs de Côte basent»
déclarèrent forfait, ayant 'fourni leurs mo -
teurs joueurs pour la sHeetiou qui r n
disputèrent des maiches amicaux, bien que \1
résultat ici ne doi'e pys être trop pris SJ
sérieux, dlu fait de défections dans nombre -ij
quinze, signalons la victoire de Perpignan sûr
Avignon, qui décela une supériorité écrasant
des Catalans et démontra leur superbe forme •
le match serré entre le T. O. E. C et Albi, c-ft
les Toulousains l'emportèrent de justesse ; la
défaite de Béziers, > jouant chez •lui, par la
Club Athlétique Béglais : le match nul du Ra-
cine de Nai'bonne et du S. A. Bordelais et,
surtort, Ja défaite subie par le quinze perpi.
glanais des mc.inr des Viennois. Les ooulsing
d'Etcheberry. à ce'tte occasion, pratiquèrent
un jeu merveilleux.
La seule rencontre de championnat disputée
dimanche à Paris mettait en présence j*
C. O. Billancourt et l'U. A.Tntefgadz'arts dans
un match de barrage. Billancourt triompha de
justesse de l'U. A. I.
APRÈS FRANCE-SCOSSE
L'international C.-A Gomict n'est pas très
tendre pour la Commission ùa sélection -e ia
F F. R. Au lendemain de notre (Jéfalté à
Edimbourg, voici ce qti'écrit l'ex-Toulousain :
La douche écossaise I
« Par 25 points (7 essais, 2 btits^ h i (1 dror>
goal) (du Manoir), l'Ecosse a battu ia France,
ainsi que nous l'avions douloureusement
prévu.
i De l'avis de toute la presse sportive — de
tous les critiques qui ont traversé le détroit
— la tenue de l'équipe de France fut méri-
toire Nous devons nous en féliciter,- car sans
cela... . -, ,,• .
« Quoi qu'il en soit, nous voici revenus aux
scores d'avant guerre. Depuis 1912, jamais pa-
reille catastrophe n'avait accablé le coq sym-
bolique ; et il «et fort à craindre que ce ne
soit pas fini...
« La rencontre d'înverleith reste voilée, du
reste, d'une atmosphère mystérieuse et très
grand^gui^noloscue, que rien ne saurait éluci-
der avant le retour des légions vaincues et de
leurs supporters. Nos avant» ont dominé en
touche, en mêlée, partout ; et les athlètes du
Chardon ont. fra'nchi sept fois la ligne de
but. sur laquelle ils furent écroulés if* extre-
mis encore cinq ou six fois.
» L'axiome des Ail Blacles se vérifie ddna
une fois de plus : il n'y a pas besoin d'avoir
la balle pour gagner.
« Que va faire, devant ce Waterloo, ,1a di-
gne, l'ineffable Commission, de sélection T
Garder les mêmes... et continuer... à leur
a faire confiance » dans les boues de Cardiff
comme sur le grçund d'înverleith î Ou —•
mais ce serait héroïque, vraiment! — rem-
placer les Raymond, Bai.Uette et consorts par
messieurs les sélectionneurs eux-mêmes ?
o Quelle occasion unique de voir à l'œuvre
ceux rjai ont assumé la tAciie — ô combien
lourde! — d'éviter le ridicule au drapeau de
France! Quelle possibilité de juger sans parti
bris ni' sans aigreur leur -ebîupéteSK*- et -ht»*
scavoirl Mais nous n'aurons pas de ces
loies-là.... .
« Revenons-en au match pour féliciter nos
avants dé leur ardeur- unanimement expri-
mée. Malgré l'avalanche des essais, eux, du
moins, ont tenu. Et du Manoir, l'admirable
petit du Manoir, encore critiqué par tant de
rugtoygraphe», à œillère», n'a-t-il pas su, tout
seul, Imposer à ta défense adverse la tache
d'un drop-goal ?
« Il faut avoir joué, savoir quelle démorali-
sation impose à une équipe courageuse - l'ava-
lanche des essais, pour apprécié»' les' réveils
de notre pack secouant là meute adverse et
tentant sans défaillance des réaction» énergi-
ques et justement applaudies- Mais — c'est ia
tendance de l'actuel rugby chez nous — on ne
sait plus apprécier une rencontre que par son
score... Et dans ces conditions, la platonique
résistance des tricolores, en restant splendide,
ne suffit pas à ramener dans nos cœurs ulcé-
rés la paix... K
DEMANDE DE MATCH ES
Club Sportif Appaméen l r « énuipe, libre par
suite forfaits les J>, 8 et 15 février, deniamd*
match es sur son terrain. Se déplacerait au
besoin. Télégraphier : Café Baby, Pamiers.
L'Amicale Sportive Saint-Pierre, libre le
dimanche 1er février, conclurait contre équi-
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leurs auré précédents ; Ban

TFXDI 2S JANVIER 1925
,- nherique est toujours ête-
ssioo atu'OsP" rE ,,-ope. La situation
t a pression a«»«-r ., £ ,,-ope. La situa
vé e dans le s " rt , °„tuiaJ signalées dans
reste la »!r»^»»BW»- Le . v ? , .' t -? st fE
nos
faible
Riiraeau-- har oinetr .
P*^$e midi 9« :
XeuaP« r3 niinima, 8" .
T maxima, 10» ;
Ts midi Sud-Ouest. 2 m.
Ve Pu Tever 7 h " : coucher, 16 h. 55.
f„ ?" premier quartier le lier février
probabilités : temps nuageux, brumeux et
BULLETIN AGR'COLE DE LA TOUR EIFFEL
pour la journée du 23 janvier
Massif contrai et région du Sud-Ouest. —
Temr« Plus lrai-i ' quelques pluies suivies
ri'éclaircies et d averses vents de Siffl-Ouest
à Nord-Ouest, 3 à 6 m.; minima respective-
ment 6°, 4° et 6°.
Académie des
Jeux Floraux
CONCOURS DE 1926
Les personnes qui veulent bien se charger
He transmettre à l'Académie les ouvrages
destinés au Concours de 1925 (Poésie fran-
çaise) sont averties que- les délais fixés pour
ce dépôt expireront samedi prochain 31 jan-
vier.
Les trois copies de rigueur seront reçues
tous les jours jusqu'à cette date, de dix heu-
res à midi, au Secrétariat de l'Académie
des Jeux Floraux. Hôtel d'Assézat et Clémen-
ce Isaure.
Le même jour prendront fin les délais pour
le dépôt des ouvrages présentés aux Con-
cours de Poésie en Langue d'Oc, des Prix
pujol (poésie et prose) et du Prix Maury.
Congrès des Sociétés
de pêcheurs à la ligne
A TOULOUSE
La Fédération pour la protection des inté-
rêts piscicoles de la région du Sud-Ouest-
Midi, organise un Congrès qui s'ouvrira à
Toulouse, le 17 avril, par une journée aqui-
cole.
Un Comité local en prépare activement les
réunions, de concert avec toutes les sociétés
régionales, intéressées au développement des
richesses piscicoles.
Le Congrès s'occupera de toutes ies ques-
tions intéressant la pêche, la pisciculture et
le régime des eaux.
Aux Jeunes Roumains
M. le Consul de Roumanie, à Toulouse, a
l'honneur de porter à la connaissance des
jeunes hommes de nationalité roumaine fai-
sant partie de la classe 1926 (ceux qui sont
nés en 1904), qu'ils devront se présenter au
Cabinet de l'Attaché militaire Roumain, à
Paris, le 1er février 1925, pour recruter.
Les jeunes gens ci-dessus visés doivent
Sêtre munis de l'extrait de leur acte de nais-
sance.
Les jeunes gens appartenant aux classes
antérieures (ceux qui sont nés en 1903 et
avant), et qui n'ont pas recruté jusqu'à pré-
sent, doivent présenter un certificat délivré
par le Cercle du recrutement de Roumanie,
attestant leur situation militaire (omis, ab-
sents au recrutement, insoumis à l'incorpo-
ration).
Les dispositions de détail seront affichées
& la porte de la Légation, le 31 janvier 1925.
— Le Consul de Roumanie : Joseph CAR-
RERB.
Quatre jumeaux italiens
Latrape (Hte-Garonne, 28 janvier.
Mme AUoati. de la colonie- italienne, vient
de mettre au inonde trois tilles et un garçon.
Le garçon n'a vécu eue deux heures -, mais
les petites filles sont superbes. L'état de la
mère est excellent
Cette familles — huit enfants, dont l'aîné
a 10 ans — est absolument indigente et accep-
terait des secours, linge ou argent.
S'adresser à M. le maire, à M. le curé ou
à M. l'instituteur.
m ' ; *->-~, 200 â -215 fr.;
3'. 1S0 A '.90 fr.
Romain de luzerne. — 1" uuallté, 220 fr. : 2*, 195
A 210 fr.: S". 1S5 à 100 fr.
Tout !e monde connaît la règle de l'ee-
erime : elle veut qu'un combattant, lors-
qu'il est atteint par le fleuret de son ad-
versaire, s'arrête, déclare spontanément :
« A moi touché ! i> et salue.
Le Salut à part, c'est ainsi que fait M.
Hudelle dans le Midi Socialiste d'un de
ces derniers jours.
Mais bêlas ! ce n'est pae dans le noble
jeu des armes que notre confrère s'avoue
« picpié ». C'est dans l'abominable lutte
qui met aux prises Français contre Fran-
çais — et, qui pis est, d'anciens frères
d'annes.
M. Hudelle examinant, en effet, les coupe
qui eon.t portés à son parti, de droite et de
gauche, estime qu'ils sont en général d'or-
dre tout à fait négligeable. Il n'est pas
jusqu'aux injures qu'il encaisse de la part
des communistes (hé ! hé ! on voit que
M. Hudelle ne néglige pas la lecture de
L'Humanité !) qui ne laissent ce confrère
impavide, de glace.
Une ©exile chose l'échauffé, le préoccupe,
l'inquiète, l'émeut, le blesse : c'est qu'un
religieux français ait pu écrire que les
mesures de proscription dont M. Herriot a
menacé sa communauté, et ses pareilles,
doivent trouver, drossés contre ellee, tous
les anciens combattants de ia grande guer-
re et tous les vrais Français...
Cela, M. Hudelle ne peut pas le laisser
passer !
Cette soi-disant révolte contre la loi, M.
Hudelle la condamne, la flétrit avec toute
l'indignation dont ii est capable.
Remercions, d'abord, le pilote de la feuil-
le socialiste .toulousaine de son aveu 1
Certes, nous savions parfaitement que la
lettre du Père Doncœur — car, on J?
bien deviné, c'est bien d'elle qu'il s'agit -
a eu, dans tout le pays, dans toutes les
âmes généreuses, une répercussion formi-
dable ; qu'elle a été le coup de clairon qui
redresse les énergies.
M>tte il ne nous déplaît pas de l'enten-
dre redire par un de nos plus irréducti-
bles adversaires.
Bravo ! Père Doswtieuir ! Vous avez donc
frappé en plein dans le mille ! Compli-
unents !
Examine Ï:S , maintenant, ce qui, dans le
geste et la belle protestation du vaillant
religieux, indigne surtout M. Hudelle.
Il y voit, d'abord, un acte de rébellion
contre la loi. Tiens ! tiens ! on ne savait
pas te Midi Socialiste aussi respectueux
que cela des textes législatifs !
N'est-ce pas cette même feuille qui invi-
tait, hier encore, ses lecteurs à saboter
telle ou telle loi supposée contraire h cer-
tains intérêts très particuliers ? N'est-ce
pas dans cet organe que trouvent leur
meilleur appui tenis ceux qui entendent
violer les volontés parlementaires, lors
Paris. £S janvier.
Ouverture. — Cotu-ant, 179, 179 5-:> et, 180: lévrier,
ISO à .80 50 ; 3 de lévrier, 1S2 50; 3 de mars, 1S5 50
i 136; 3 d'avril. 139 tous payés.
«ôtare. — Courant, 17350, février, t«o à iso se; 1 qu-elles s exercent contre leuns désirs : les
3 de février, 183; 3 de mars, 136; 3 d'avril, 188.50,
tous payés.
Cote officielle, courtiers assermentés, 173 à 178 50.
MARCHE DU HAVRE
Du 2S janvier.
Cotons. — Ventes. 2,100 lialles : Janvier 550; féV-
vrter, 555; mars, 559; avril, 505; mai, 570. juta,
571; juillet. 671- août, 570, septembre, 568; octo-
bre. 5C5; novembre et décembre, 562.
Tendance, calme
Cafés — Vente;. 6,500 socs : Janvier. 433 75: fé-
vrier, 477 50: mars, 469 .50; avril, 466 80, mai,
441 50; juin. 439; juillet, 423: août, 422-, septembre,
412: octobre, 406 50- novembre. 401 50; décem-
bre, 395 25.
Tendance, soutenue.
Laines. — Janvier, février, mars, 1,790; avril
mai et juin, 1,770; le reste incoté.
Tendance, soutenue.
MARCHÉ DES MÉTAUX
Londres, 28 Janvier.
Antimoine. — Qualité spécial, 74 ;o a 74.
Cuivre. — Comptant, 65 1/4; à trois mois 66 1/3;
best selected, 69 à 70 5; électr.. 69 10 a 70
Etal.".. — Comptant, 263 13/9, à toois mois,
26 617/6.
Plomb anglais. — Comptant, 40 10, étranger,
comptant, 39 3; étranger, ltvr. éloig., 37 15
Zinc — Comptant 37 7/6, ltvr «loiR., 33 12'6.
Argent. — Cciaptant, 32 5/16: à deux moi.?, 30 1/16.
Or. 56/11.
Mercure, 14 à 14 5 par bouteille.
MARCHE DES VINS
Lézisuau 28 janvier
Cours des vins du Minervois èi de la Corbière.
Récolte 1924 :
Minervois, 9 à 10° 53 à 60 fr.: 10 à 11". 60 à 65 fr.;
tl à 12", 65 A 70 tr.; 12 à 13°, 70 à 73 îr.
Corbières : 10 à 11% 60 a 65 fr.; 11 à 12", 65 à
70 fr.; 12 a 13 , Ti à 73 fr.
fonctionnaires, les instituteurs, les soldats
en révolte '? N'est-ce pas M. Hudelle lui-
même qui criait tout récemment : « Sus !
sus ! an Sénat ! » Comme 6i le Sénat n'é
tait pas, précisémenit, un de ces organes
légiférants, qu'il entend nous faire consi-
dérer, aujourd'hui, comme « tabou » !
Le Midi Socialiste est donc devenu subi-
tement l'Arche des principes conserva-
teurs les plus accusés ! C'eet tout à fait
drôle ! C'est même tellement fantastique
que nous n'en croyons pas vu mot.
Mais, passons !
Et M. Hudelle de continuer t « Et de
quoi se plaint ce jésuite ? Mais, il y a des
milliers d'anciens combattants plus mal-
heureux que lui ! Et ceux-là souifrent, en
silence. Ils ne parlent pas de tout eassor !n
Que la masse des anciens combattants
soit mécontente, nous le savons, certes,
aussi bien que le Midi Socialiste ! Mais à
qui la faute, sinon en grande partie à
ceux qui ont chambardé la victoire ?
Et, certes, le Midi Socialiste, avec sa po-
litique d'abandon, ses ministres do la vie
plus chère que jamais, ses excitations aux
gros salaires et aux plus gros traitements
y sont potirr un coup — comme on dit vul-
gairement.
Mais, tout de même, M. Hudelle,, per-
sonne n'a dit à ces anciens acteurs de la
grande guerre, comme an Père Doncœur
et à ses frères en religion : « Vous, on
vous assez vus 1 Maintenant que vous nous
avez donné votre peine, vos fatigues, votre
sang, vous allez me faire le plaisir de
repasser les Alpes, les Pyrénées ou la
Manche... et plus vite que ça ! »
Et c'est à cette seule menace que le Père
Doncœur a répondu par son désormais
fameux : « Nous ne partirons pas ! »
Mais M. Hudelle nous administre cet ar-
gument qui nous a étonne é-ous sa plume,
en général mieux avertie. (Ici, nous citons
le texte- même ; il est renversant !) :
« La loi contre laquelle il s'indigne, elle
existait avant que la P. Doncœur vînt, ici,
gagner sa gloire ! H en connaissait la subs-
tance. »
Autrement dit-: le P. Doncœur savait à
quoi il s'exposait en venant combattre par-
mi nous. ,
Eh ! bien, oui, il le savait ! On le leur
avait assez dit,- en Espagne, en Italie et
ailleurs, a nos vaillants religieux : «. Vous
allez vous battra, en France, naïfs ! Mais
on vous chassera de nouveau, quand ce
sera fini. »
Oui, ils le savaient. Et ils sont venus
tout do même 1 Et il y a quelqu'un qui a
violé, co joûr-îà, la' loi qui leur défendait
l'accès de la terre natale.
Ce quelqu'un, vous le connaissez, M. Hu
délie ! C'est votre Ma.lvy qui, lui-même,
estimait sans doute, à cette heure angois-
sante, qu'aucune poitrine — fût-elle re- '
couverte du scapulai.re du religieux — n'é-
tait de trop pour consolider le mur vivant
qui barrait à l'envahisseur la route de la
France .!
Et c'est parce que votre Malvy a 'ouvert,
en un jour de grande inquiétude, aux moi-
nes français la porte de la France que
personne, plus personne, entende

Messe pour Marius Plateau
JEUDI 59 JANVIER 1Û25
chauffeur k la Compagnie du Midi, avait
1 abusé d'elle à plusieurs reprises, depuis le
et LeOIÎ de La MOUtte ' nîois de mai dernier.
,. „ i En décembre et en janvier, Marthe B...
A I occasion du second anniversaire de avait été. en outre, victime d'un autre ehemi-
i assassinat abominable de Marins Plateau, not, Raymond B... âgé de 28 ans
lombé le 22 janvier 1923, sous les coups d'une Après enquête, M. Marie, commissaire de
odieuse fille perdue, la section toulousaine police du i" arrondissement, a arrête Paul
d'Action Française fera célébrer une messe A... et, Baymonrl B..., qui seront déférés au-
Je samedi 81 janvier, à 10 heures, à la cha- jourd'hui nu parquet,
pellt! Nazareth, rue Philippe-Féral. j
Tous les patriotes conscients du danger que j
fait courir, en ce moment, à la France, un
ségime de folie et de trahison, auront à cœur
de venir prier pour le grand Français tombé
à sou poste d'honneur.
La messe 6era célébrée, en même temps,
cour le repos de l'âme de notre ami Léon de
La Moutte, tué accidentellement le 14 dé-
cembre.
Tons les ligueurs, alliés et amis de l'Action
Française sont invités à assister à ce ser-
vice funèbre.
Les Socialistes et les Elections
municipales
Le Congrès socialiste ùé la Haute-Garonne a
Voté a l'unanimité la motion suivante :
a Le paru socialiste décide que toutes les
lois que la situation politique de la com-
mune le comportera, les sections auront le
devoir absolu d'engager seules la lutte au
premier tour de scrutin, avec une liste ontiô-
renïnt composée des membres du parti : tou
tefois, le Comité fédéral pourra exceptionnel-
lement autoriser, sous réserve de l'accepta-
tion preala&le du programme, politique et
municipal minimum établi par le Congrès, de
présenter telle tactique qui aura pu paraître
utile à chaque section propre à assurer, par
la, formule du succès dans la conquête des
municipalités, les progrès incessants du
j/arti et de l'idéal socialiste.
» En ce qui concerne la tactique à adopter
en vue du, deuxième tour de scrutin, le parti
(socialiste s'insoirnve, en pleine autonomie,
des intérêts supérieurs de la République et
du Socialisme. »
L'Electriîication rurale
'-4iier a été tenue, à la préfecture, une très
importante réunion des maires et des eonseit-
3ers généraux et d'arrondissement des can-
tons de la banlieue et de la grande banlieue
de Toulouse. 11 en était venu également des
arrondissements de Villefranche et Muret.
Lefajéf de la réunion, provoquée par M. le
préiet, était d'examiner les graves difficultés
auxquelles se heurtent ies maires qui pour-
suivent l'électiilication de leurs communes.
Après une longue discussion à, laquelle ont
pris part. M. le préfet, M. Calvet, ingénieur du
génie rural, les conseillers généraux et d'ar-
rondissement présents et un grand nombre
de maires, l'ordre du jour suivant, présenté,
par M. Ellen Prévôt, conseiller général du
canton Ouest de Toulouse, à été adopté à
l'unanimité. En voici le texte :
« Quatre-vingt-dix maires, réunis à la pré-
fecture le 88 janvier 11)25, sous la présidence
de M. le préfet, en présence des conseillers
.généraux ët d'arrondissement intéressés, ain-
isi que de M. Caivef. ingénieur du génie ru-
sai, constatent qu'en dépit de l'acceptation
ipar eux de toutes les clauses inscrites au
«caliief des charges, ils ne cessent Pas de se
iheurter à des difficultés provoquées par la
\* Société Pyrénéenne » et décident de nom-
mer une commission chargée de taire auprès
de cette Société toutes démarches utiles pour
qu'il soit remédié d'urgence à cette situation.
31s comptent en outre sur la bienveillance et
jsUÏ l'énergie de M. le préfet pour lés -secon-
der, comme à l'ordinaire, et mie fois de plus,
«ii cette occasion, de toute son autorité, à
Ont été désignés comme membres de cette
Commission : MM. Ellen Prévôt, Rotinrt et
Marty, conseillers généraux ; M. Banne, pré-
sident du conseil d'arrondissement de' Tou-
louse ; M. M-arignac, runire de Beauzelle : M.
Sorville. maire de MOntlaur ; M. Ducap, mai-
re dé Pln-Baltnia ; M. Mrrabail, maire de
Cailloux; M .Liftes, maire de Brax; M. Lafitte,
président du Syndicat delà 'Alouilllonne ; M.
de Puybusque, adjoint au maire .de Balma ;
M. Calvet, ingénietu- du génie rural, est éga-
Bemçnt désigné pour assister la commission
, interpré-
tée par d'excellents amateurs.
Or> trouve des cartes à l'entrée a. 3 fr. 3 fr.
et 2 fr.
De l'eau î
Les babitsïits de la rue de l'Aqueduc sont,
'depuis bientôt une semaine, privés d'eau.
L'indispensable liquide non seulement ne
monte pas jusqu'à la hauteur des premiers
étages, mais fait à peine acte de présence
dans les rez-de-chaussée.
..Certains assoiffés de la rue précitée sont
venus, tirant la lancrue. nous prier d'indiquer
leur misère à qui de droit, pour qu'il y soit
porté remède.
Et voilà oui est fait.
Puisse satisfaction rapide être donnée à si
légitime requête.
Au Parc des Spsrti. — Dimanche prochain, en
n-i.isU coie;.u i')t M-M te .classement des poules *s
célébrer officiellement, le 25 janvier proeSi^
le cinquantenaire de la Constitution votée rXr
i'Assemtlée nationale. »
Le député de l'Ardèche a l'intention rie
mander, avec un certain nombre de ses col
lègues, qu'a cette occasion, une allocution
soit prononcée à la Chambre et au Sénat par
le président de l'Assemblée ; la séance sera
ensuite susvendue pendant une heurt
Réunion mouvementée
Paris, 29 janvier,
La réunion, organisée à 21 heures au Gym-
nase Japy par la 9" Section de la Ligue des;
Patriotes, a donné lieu à divers incidents.
5 a. 600 communistes, n.yejit réussi â se pren
omer des cartes d'invitation, avaient envahi
une partie de la salle ; aussi, lorsque le gé>
nénal de Castelnau, qui présidait la réunion,
fit son entrée, et que les accents de < Lai
Marseillaise » retentirent, les communistes. M
la tête desquels se trouvaient MM. Doriot et
Garchery, députés, entonnèrent c L'Interna-
tionale «.
De nombreux membres des Jeunesses pa«
triotes chassèrent alors vigoureusement ea
perturbateurs et des horions furent échangés.
Quelques communistes parvinrent cepen-
dant à rester dans la salle et, tandis que la!
parole était donnée à M. Misoffe, député, M.,
Dcriet gagnait la tribune et invitait ses snTsi
à quitter la salle.
A la sortie, un nouvel incident se produisît 4
les auditeurs, venus au nombre d'environf
3.000, commençaient à se disperser sur
boulevard Voltaire, lorsque deux détonation-*
retentirent . les nombreux agents massés aux
alentouirs du Gymnase Japy se précipitèrent!
immédiatement, mais c*n ne put détermine?;
exactement s'il s'agissait de pétards ou do
coups de revolver.
Chute Mortelle d'un Aviateur
Bordeaux, 29 janvier.
Non loin de Bordeaux, mardi soir, l'aviateur*
Gaussens, du centre d'aviation de Pau, fais»;}
une chute grave après laquelle il était releva
grièvement Messé.
Le malheureux pdote, dont les prrents habi-
tent Toulouse, 24, ru* de Luppé, a succombé.
FOOTBALL nmw
A LA COMMISSION DE L'AMATEURISME
Parts, 29 Janvier.
Au cours de 3a dernière réunion, la com-
mission de l'amateurisme et des licencié? 3w
la F. P. R. a délivre ouarante-deux nouvelle»
autorisations de mutations. Ci-dessous celles
intéressant les elubs des régions da Centrai
et du Midi :
Armagïioo-BlgfOjTe : Louis Lages (A. S.
iFleurant.ine), Jean Bit an 1S. Tfcrbarts).
Auvergne : Cortery (S. Ruthenois).
Centre • Zeltnef (§• C. Montluçoft).
Côte Basque : Arsène Rousseau (Aviro*
Rayonnais). LaibaTrère et Lespouey (S. Sali-
sieh). BerOcotcfria (S. Hendayais',.
Languedoc : Julien Pic (A. S Carca-ssonné),
Grauier (C. A. Biterrois) et Cadillac de Ma»
dières (U. t. Perpignan).
Limousin Edmond Breton tC. S. Saila».
Littoral : Saba 'O. Metsettle) et Jc&epîi
Scotto (R. C Toulon).
Pyrénées : Bra (C. A .Cnstelsarrasm). Dél-
ias et WÈéeà (Saint-Girons), de G ineste (S.
C. Ami), Denèstre (S. Saint-Goudens! Galii
(Stade Toulousain), M'assorte (T. O. E. C.3.
Ds plus, la Commission a décidé que la
mutation du joueur Marcel Miquel. pour
l'Olympique Perpignsnais était annulée, ;*
joueur restant qualifié pour l'Aviron Pèrpi-
gnanais. Enfin, ies mutations des joueurs Gas-
ton Tabarly et Paul Laflorgue pour le Stan-
dard Olympique Toulousain sont refusées, ce»
joueurs' restant, qualifiés pour le Stade Tou-
lousain. '
Monsieur Jules CAPCRAN ; Monsieur Jean-
Ratptifite CAPERAN ; Monsieur et Madame
Paul BALLION et leurs entants ; Monsieur et
Mme Raymond JACïi, née BALLION : les fa-
milles LWBES. DUPUY, M AUBIN, KlErFER,
RAMADOU GAI AN, CARRIERE et VIDAL re-
merciant sincèrement les personnes qui leur (
ont témoigné leur sympathie à 1 occawoti du j
décès de Madams Jules CAPÉRAM
Née Marthe BALLION
l'honneur d'assister
»ra célébré le
ÎB-lillÉS
et les prient de leur î or'.:
an service de neuvaine q
samedi .11 janvier 1925, h 9 b. i. en 1 église
Sai.nkPierre.
Ou se réunira à l'église.
Il ne sera pas lait d'autre invitation.
Pomp. Fun. Municip. 3i, r. Parsaminleres. T. 11/4»
UNE PRESENTATION
AU GAUWiONT-PALACE
Pour la deuxième fois en un mois, la firme
Gaumont nous a conviés à une présentation
des productions qu'elle va offrir 6011s peu à
son fidèle public.
Celle avant-première, qui s'est déroulée
mardi matin ,au Gaumont-Pa.lace, en présence
fotùdie 'que lis nommé PauT'A-.", âge de 35 ans, Id'ua public aussi, nombicns «uc cnoisl, avait
MARAIOK.ïRS, JARDINIERS, AMATEURS.
DépAt des principaux engrais et insecticides
de la Maison Truffaut de Versailles (biogi-
ne, sulgine, etc.). Droguerie Marty-Roubichsu,
4L rue"" de Languedoc. Toulouse. Prix du fa-
bricant.
partir du Lundi 2 février prochain
Il sera venin 63, rue Alsace-Lorraino,
vu stock important do chaussures
provenant de la Manufacture dû
Chaussures « OPTSMA *
Dette Vente, pour tous les Articles et
dans toutes les pointures, aura liou à un
Prix unique
39.85 Homme 1 Femme 29.95
GRANDE EXPOSITION
le 1er FEVRIER
Madame Veuve JOUET, née TECHENE ;
Monsieur et Madame Jean GUILLAMhDE et
leurs fils Bavmond; les familles TECHENE,
GUfiXAMEOÈ. DESMARTHON, PRADELLE et
FONTANT1Ï, remercient bien sincèrement les
personnes qui leur ont témoigné des marques
de sym-pathta à l'occasion du décès de
Monsieur Hîlaïre JOUET
m les prient de vouloir bien assister au service
rte neuvaine qui sera célébré pour le repos de
«on âme, le vendredi 30 Janvier, à neuf heure:*
et demie du matin, en l'église Satnt-Auoln.
On se réunira A l'église
H ne sera pas fait d'autre invitation.
COUROMMES iCBTOâ BE
è:
7, rue LAFAYETTE, 7
R. C. Seins n' 5Î.039
Paris, 29 janvier.
Sur l'invitation de son gouvernement. M.
Trc-ndelenburg repart pour Berlin où il met-
tra, MM. Luther et Neuhaus au courant do
l'état des négociations.
En annonçant son départ A M Raynaldy, il
lui a fait savoir qu'il comptait lui faire par-
venir une réponse au début de la semaine
prochaina.
L'intïntion du gouverr-ement allemand de
laisser la guerre économique suspendue,
comme une menace, sur la tête du cabinet
Herriot. n'est douteuse pour personne ; d'a-
près l'informateur que le cabinet possède à
Berlin, le docteur Luther se propose de don-
B| r des coups de sonde successifs dons l'opi-
nion française.
Hôpitaux militaires ftemaux
Parie, 2â janvier.
Sont désignés pom être détachés, en 1986,
dans ies hôpitaux mili- iir,:, thermaux :
Hôpital de Bàrègés. — MM. les médecins
majors de ir eolassa Rebierre. de Marseille
médecin major de 2° classe Laban. du :^6" ré-
giment d'artillerie; pharmacien-major de t°
classe Grousset, dé Bayonne: officier d'admi-
nistration de e« classe Bareil. de Bayonne :
adjudant-chef Guillemot, de la 18 e section d'in-
firmiers, i
Hôpital milltaira de Lamalou. — MM. Gar-
sislia, adjudant du commandauit, de la 16" S .I.G-
C P. militaire du Mont-Dore; officier d'admi-
nistration de 2» classe Larroque. de Toulouse.
Hôpital militaire de Vichy. — MM. Cazalas,
médecin-major de 2* classe du génie; adjunant
Beau, de la 18" section d'infirmier»-
NOUVELLES EXPRESS
Du 29 janvier.
»-»> Une information de Pêlrograd a UeU
singfors annonce que deux bombes ont été
lancées, dans la journée d'hier, contre un mo-
nument public. H y a eu cinq tués-
m—t- L'Académie d'éducation et d'entraide
sociales a tenu aujourd'hui sa séance publique
annuelle, sous la présidence de Mgr BaurfrU-
lart, à l'institut Catholique. S. Em le cardi-
nal de Paris s'était fait représenter par Mgr.
Roland Gosselin.
Parures Mariées, COSTSS, 25, rua Rémusat.
ÉTAT CIVIL DE TOULOUSE
Publications de mariages âcs 26 et 27 janvier
Loulss «galas, soldat iw coiûp o. A., à }!ord«wJXj
et -Mkrie Tlété. papeU, rue Saint-Lonls, ». _
Pierre Saira-JUârtin, enipl-, allées Cn.-de Titte, n<
et Maria Jeannou, cuisinière, r. des Cnanges.
René Maiury, agent d'afs., barrière Rayiisl, t. 'j*
Madeleine AÙuliè, csnpl. de c, r. des MettuisSisr*. «<
Piei-r; Jamet, boursier, Dàrrifere Eayn.il. 1, e "
Marie Maury, ern.pl. de c, barrière Raymal, 1.
Antoine Lachurie, «rapl- tnim. q. Croix Hani-adCi
et -Jeanne Dorlésc, ompl. trwn.. q. des Mining-
Paui LignSn, tyT>o&rapbe, place St.-Pierre, i.
Marceline Estrade, mars., r. de? lBanctMW. sa
Georges Bruneau. licrouie de js'ine, r Cuioiie, it*
et Charlotte Ojiitrgaira, our. en ch.. rue Alsace,
Louis Dupouy, plâtrter, allée du Clraetlère,
Rose Daurlgnac, avenue des Minimes, 16.
Jean Bordère, métallurgiste, rue Plrruemal,
Pauline Vivès, rue du 4-Sej)tembre, 18. ,
Jean Catielle, ajus.-mécan., rue Philippe-* - »?*'*
Lucie Castes, tailleur, rua TournefeuilW, i^-,.
Jean Lapeyre, propriétaire à Pêziers (Héraïuw
Marie Cianiens. ».-p., îaub. Bonneioy, SS. -
Marins Mascarens, eoup.-talileur, r. d. liegans,
Jeanne Grèzes, .3-p., plaw, Esijuirol, 14. .
nernard Mélet, manœuvre, rue St-Isabeue.
Emilie Fages, tallletise, à Villefrancbe (H.-^»'
Nal»s«r,cCAU .
Antoinette Lrureux èp. Mignonat, 74 an*
de Paris. 4. f^n-op»'*?'
Jeanne Delon.*, ep AgAïK-s, HO ans r. vç.i e-
Pierre MtOlOL 47 ans, petite r. St Rotin IW
Jean Caïtres, 63 Sfixs. a. de Muret. 37.
3.
6.
:3S.
15.
1.
0,
nui»
Hospices 3.
l.autreug. v" Ueigi. 72 ans. rue S a.ti,t-CtK-r!«*. s*.
Démission do. Cabinet lilnuanien
Biga. 29 janvier.
Une dépêche de Kowno au^ônee que le ôn-
binet lithuanien Thoumemas est détriission-
nai£e^
Victor Satinai. 76 ans. à MdWâudraJi- y^jcier*
AugusUn Saint-Polet, 08 an», r, Anionln-Mi
Robert Carr». S mois, rue des FnnW'vos. 4»,
Kmille Rieux. 55 ans, allées Saint-Mlorm
\niinto Agr.unuinlt, 81 ans T. Va*Wt»i i"
Victor Sans, 47 ans. Ci") te-Pavée, te.
Georges i'alllac. if, mois, rue Marenjr», »"
Orte, V Ortet, SI an.«, rue «le T„:renii''.
Beruhe Fe-ntviolle, 85 au-s. rua yqi,o-aon._ v^j,
Aiuand Pqjol, 71 ans, r, Saint Roca »^
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

CBRû2,;QuE
i ,c de mi!i«: pages sans doute,
p *-naît ux êmer-, M. l'abbé
6 . -au Grand Séminaire d'Albi,
Barthès, Profe6S*se propose d'accompagner Eu-
accomp3g"e °" L'M'^ni^ du Cayla inédit, le
génie de £5,Vre , 15 bis, rue Languedoc, Toulouse.
22-02. Intil. '
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peu de temps après,
il ne tarda pas à
mient.
La nuit était venue, nuit noire, où l'on
n'entendait, par interv^alles, d'antre bruit
que le crépitement de quelques branches
sèches «uccoinbant sous le poids de la
neige, qui peu à peu s'y était amoncelée,
ou le battement d'ailes de qmelfrue oiseau
nocturne se glissant furtivement d'un ar-
brè à l'autre.
Mais voici que, soudain, il est réveillé
en sursaut par un bruit de pas sur la route
et quel n'est pews son étonnera ont de s'en-
tendra, en même temps, appeler par son
nom !
Comanent à pareille heure et par un
temps pareil, pouvait-il se trouver, en cet
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de quoique rêve, il no répondit pas. Mais .
entendant de nouveau prononcer son nom,
il e'uvttnça sur le bord de la cabane et, se
penchant, il «.perçut devai.l. lui, à sa gran-
de surprise, au milieu d'une clarté éblouis-
sante, monté sur un petit âne gris, un tout
petit em-'ant, à boucles blondes, vêtu d'une
courte robe bleue constellée d'étoiles, les
Jambes et les pieds nus, tandis qu'à ses
côtés ee tenait debout un grand vieillard,
à barbe blanche, le dos courbé sous le
poids d'une grande hotte, enveloppé des
pieds à la tête d'une houppelande blanche
de neige et s'appuyant pur un t^ng bâton.
Effrayé à la vue .l'une si étrange appa-
rition, le pauvre mendiant se demanda
tout d'abord s'il n'était le jouet de quelque
hallucination et il hésitait à réfwnctoe.
— Que ix^ voulez-vous ? louar dit-il d'une
voix tremblante. ne vous connais point.
— il est possible que tu ne nous connais-
ses point, lui répondit le vieillard à barbe
blanche, mais que f '-nnorte ? Nous venons
à ton secours. Begarde. Nous avons un
âne auquel la neige ne fut pas peur et
nous pourrions te le prêter.
— Vous avez un âne, je le vois. Moi
aussi j'en avais un autrefois, tout gris,
tout pa.reil au vôtre, mais de méchants
Bohémiens me l'cmt volé. Sans cela, je ne
serais peut-être pas en ce moment dans
cette cabane, à moitié mort de froid et de
fatigue. Mais... comme 31 ressemble au
mien 1 Ne serait-ce point vous qui me
l'avez volé ?
— Non, non, sois sans crainte, nous ne
sommes pas des voleurs. Cet âne nous ap-
partient et, si tu veux venir avec nous, il
te portera là où tu veux aller.
— Je me proposais d'aller à la ville voi-
sine pour y entendre la messe de minuit,
mais la neige m'a arrêté ©t je n'ai pu aller
plus loin.
— Nous y allons ausei et, ei tu veux
faire routé avec nous, descends vite de te
cabane, car le temps presse. Minuit va
bientôt sonner. N'entends-tu pas les sona
joyeux des cloches qui de tous côtés adrri-
vent jusqu'à nous ?
— Oui, je les entends, mais comment
fera ce tout petit enfant pour maircher
dans la neige ave: ses petits pieds nus ?
— Que cela ne t'inquiète point ! Notre
âne, quoique de petite taille, est solide et
courageux et il vous iwrtera bien tous
— Quoi ? Ce que vous me dites-îà, est-ce
bien vrai ? Vous me laisseriez montef sur
l'âne ? Et je pourrais... Dieu vous te ren-
de ! Mais qui êtes-vous ? Je voudrais bien
lo savoir. „
— Tu voudrais savoir qui nous somme* T
Eh bien ! on m'appelle le bonhomme Noël.
N'as-tu jamais entendu parler de moi ?
-— Non. Et ee petit «B&VfA, si joli, qui
ressemble à ces petits Jésus qu'on voit
auBOTircrhui dans les crèches, à côté fia
beau! et des moutons, qui est-ce ?
— Chut ! Chut ! Je ne puis te le dire. Tu
le sauras .plus tard. Aie confiance en nous.
En€Oura,gé par ces bonnes paroles, l&
pauvre mèta-diant descendit alors, clopin-
clopant, de sa cabane et le bon vieillard,
lui tetnidant la main, l'aida à monter sur
la croupe de l'âne. Cela fait, ils se mirent
aussitôt en route et voilà que, Ô merveille !
au fur et à mesure que l'âne avançait, la
neige, comme par enchantement, ee sou-
levait d'elle-même sous ses pas, lui frayant
cependant que tout le long des
sorte qu'on voyait, encapuchonnée do
rêtè-retw «sa instant. Alors le vieillard iî
bairbe blanche, s'adressanf au mendiant :
-- Maintenant, lui dit-il, que nous som-
mes arrivés, nous allons te quitter. Noua
n'avons que faire de l'âne et tu pourraa
t'en servir à ton gré. Nous to le donnons.
Que le bon Dieu, toi et ton âne, vous
gardu ! »
El «n disant ces mots, le Tieillard et
l'enfant disparurait, sans qu'il pût savoir
par où ils s'en étaient ailés.
Qu'advint-il alors du pauvre mendiant !
va-t-on sans doute me demaiaier.
Eh bien ! que vouiea-vous qu'il fît ?
Qu'aurions-nous fait à sa place t II ne
pouvait croh o à son bonheur. Il poursui-
vit son chemin et, au comble de la joie,-
monté sur l'àne, il entra triomplialeimeïit,.
comme autrefois, dans sa bonne ville. Mi-
nuit allait bientôt sonner et. les dernières
volées des cloches, appelant les fidèles à lai
messe, achevaient de so perdre dans la
sair. Il alla tout droit à son auberge ac-
coutumée et se dirigea ensuite en tout*
hâte vers l'église, ètincelahite d'or et da
lumière, où déjà retentissaient les vieux
ohants d'autrefois et là. pieusement age-
nouillé à l'angle d'un pilier, du plus pro-i
fond de son âme de pauvre, il rendit grâ-
ces à Dieu de lui avoir permis d'arriveï!
au terme de son voyage et d'assister peut-
être, pour la dernière fois, à la messe éo
Minuit.
Et voilà conwnent, par une nuit de Noël,
Biaise, le pauvre vieil éclopé, sans avoir
jamais pu comprendre ce qui s'était passé,
retrouva, miraculensemnet son compagnon!
de misère et de joie, son... âne, qu© \m
Bohémiens lui avaient une nuit injuste-
ment volé.
Et mon conte est... achevé.
Ludovic TRQY6S,
Fcitîirc,
^» ..Jft * «1* *** ^X** -V* *** *** *î* *r*^t* *V* *I* 5*
Il est du devoir de tous nos omis ie
veiller à ee que la révision
DES LISTES ELECTORALES
soit faite régulièrement dans leur Com-
mune, pour rendre impossible toute
fraude.
LES ELECTIONS MUNICIPALES
auront lieu le d Mai 19ÎS. Elles seront
suivies, en Juillet, des élections canto.
nales. En 49W, il sera procédé au re-
nouvellement partiel
DU SENAT
Ce sont les Conseils municipaux éim
en Mai prochain qui désigneront
LES DELEGUES SENATORIAUX
II faut que nos amis pensent â cet
élections et prennent toutes les précau-
tions en
VÉRIFIANT ATTENTIVEMENT
LES LISTES ÉLECTORALES
et faisant faire les inscriptions et ra-
âïations utiles.
Le dernier délai pour réclamer mti
imeription est le
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passage,
haies et des arbres poudrerisés de blanc !
qui bordaient la route, une nuée de petits !
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-éference ou des noms conventionnels il $•
borne a publier les textes qui mi «ont confina,
Jnutila dcrt

JEUDI 29 JANVIER 1925
lenseignemetr
U est répondu sous celle rubrique à toute
demande, de renseignements, accompagnée
d'une somme de s francs pour couvrir u
icumal de ses liais
***
LOI SUR -'ORGANISATION DES CADRES
D_S RÉSERVES DE L'ARMEE DE TERRE
TITRE U
(suite)
CHAPITRE III
Des positions de l'officier de réserve
Art. 21. — Tout officier de réserve peu*, être
mie en non-disponibilité par ir.esnre de dis-
cipline, par décision du président de la Répu-
blique, sur le rapport du ministre de la
guerre, pendant trois mois au moins, un an
au plus.
L'officier en non-disponibilité par mesure de
discipline ne peut porter l'uniforme ni pren-
dre pari à aucune réunion militaire. .'
En cas de mobilisation, tout officier mis en
non-disponibilité par mesure de discipline,
pour moins d'un an, est réintégré.
Tout officier mis en non-disponibilité par
mesure de discipline, pour un an, doit être
réintégré ou révoqué.
AJrti 22. — Le temps passé dans la position
de non-disponibilité ne compte pas pour, la
fixation du rang d'ancienneté,' interrompt les
droits à l'avancement et, s'il s'agit de non-
disponibilïto par mesure de discipline, éteint
10'.:; droit à Inonorariat, sauf le' cas d'action
d'éclat ou de fait de guerre constaté par une
citation à l'ordre.
Art- 23. — Sont admis de droit à l'honora-
riat :
a) Les officiers de réserve qui ont atteint,
mv.i interruption de services, dans la position
« dans les cadres » ou « bors cadres » ou dans
la position de « non-disponibilité » pour in-
firmités temporaires, les limites d'âge fixées
tour les officiers de l'armée active du même
grade, augmentées de cinq ans ; .
b) Les officiers 'de réserve qui, ayant décla-
ré rester dans les cadres . à. l'expiration de
.leurs obligations légales, sont rayés des ca-
dres avant la limite d'âge de leur gracie, dé-
finie comme ci-dessus, indépendamment de
leur volonté et pour toute autre cause que par
.un e e po-
ires pour
umactées
demande,
Les officions de réserve qui,
quelconque, sont rayés des
,ures, maladies ou infirmités
^gravées au service ;
Les officiers de réserve- provenant des
?ns officiers de l'armée active, qui ont. ac-
dans ,1a réserve un . grade supérieur à
. qu'ils détenaient dans l'armée active,
tient être admis à lltonorariat, sur leur
les officiels de réserve rayés des
cadres pour blessures, maladies ou infirmités
contractées en dehors du service.
'Nul officier, placé dans la position d'offi-
cier honoraire, ne pourra être réintégré dans
les cadres, ni mobilisé, sauf dans le cas des
assimilés spéciaux.
'Art. 25.'— A tit'-e exceptionnel, et afin de
permettre l'utilisation en temps.de guerre des
«•minants services que peuvent rendre à la dé-
fense nationale certaines 'personnalités no-
toires du pays, comme « conseillers techni-
ques », il pourra être conféré dés lo temps de
paix, à ceux d'entre eux dégagés de - toute
obligation militaire, qui seraient 'volontaires
et dont il conviendrait de s'asMnrr - le oon-
r.ours éventuel, un grade dans la: réserve ou
l'assimilation spéciale en rapport avec.- la
mttire de_ missions qui peuvent leur é-ti'é con-
faces. : % - \ • -
CHAPITRE IV
De l'avancement
'Art. 25. — Les sous-lieutenants de la réserve
sont promus lieutenants lorsqu'ils comptent
quatre aimées de sous-lieutenant, s'ils ont ac-
compli une période d'exercice avec ce grade.
Art 26. — Sont promus lieutenants, lors-
qu'ils comptent deux ans île sous-lieutenant,
s'ils ont accompli une période d'exercice avec
ce Tade ;
1° Les sous-lieutenants de réserve prove-
nant des sous-officiers retraités ;
Du .28 janvier.
PARQUET
Perpétuel 3 %..
Amortissables %
— .i Vi %
— '5 °/
— 1904%...'
— 1918* %...
— 1920 6 %...
— 19208 %...
Bons Trésor 6 %.
— 1922...
Crédit Nat. 1919.
— 1920
— 1921
— 1922
•— nouveau ...
— 1923
— nouveau . . •
Ouest-Etat 4 %.
'J'unis 1892 2 >,28 50
— 18S3 199 . .
— 1885.. 215 ..
— cinquième. . 50 50
— 1895 211 ..
— 1993 2.15 - -
— 1909... 131 50
— 1913 233 50
— 4 % 1913... 320 ..
— 1917 190 ..
lion* 1887 65 25
— 1888 • rortn
Celles qu
Bien exiger ta véritable J00 VENGE de l'Abbé SOURY "f
qui doit porter le portrait de l'AbbS Soury "t ^signature Mag Dumontier en roage |
a O. aroen n" a sale et k. 11.5»
PIANOS • AUTOMATIQUES
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2° Ceux provenant des sous-lieutenants dé-
missionnaires de l'armée active. Ceux de ces
derniers qui ont servi un an comme officier
dans l'armée active ne sont pas astreints à
l'obligation d'accomplir une période d'exer-
cices pour être promus lieutenants.
Art. 27. — Les' lieutenants de réserve peu-
vent être promus capitaines lorsqu'ils comp-
tent six ans de grade de lieutenant et ont ac-
compli, avec ce grade, deux périodes d'exer-
cices. Une seule -période est exigée lorsqu'ils
proviennent des lieutenants démissionnaires
de l'armée active.
A$. 28. — Les capitaines de réserve peu-
vent être promus chefs de bataillon ou d'es-
cadrons lorsqu'ils compt-int 6 années de gra-
de de capitaine, s'ils ont accompli deux pé-
riodes d'exercices dans ce grade, et sous ré-
serve de conditions analogues, pour le fran-
chissement de ce grade, à celles qui sont ou
pourront être exigées des officiers de l'armée
active appartenant aux mêmes armes ou ser-
vices. Une seule période est exigée pour ceux
de ces officiers qui proviennent des capitai-
nes retraités ou- démissionnaires de l'armée
active. ,
Art. 29. — Les chefs de bataillon ou d'es-
cadrons de réserve peuvent être promus lieu-
tenants-colonels s'ils comptent quatre ans
de grade de chef de bataillon et s'ils ont ac-
compli mie période d'exercices dans ce gra-
de, et sous réserve de conditions analogues,
pour le -franchissement de grade, à celles qui
sont ou pourront être exigées des officiers de
l'armée active appartenant aux mêmes armes
ou services. Aucune période n'est exigée pour
ceux- de ces officiers qui proviennent, des
chefs de bataillon ou d'escadrons retraités ou
'démissionnaires de l'armée active.
Art. 30. — Peuvent être promus colonels,
lorsqu'ils ont quatre ans de grade de lieute-
nant-colonel, les -lieutenant» colonels de ré-
serve provenant des officiers retraités de l'ar-
mée active et, à titre exceptionnel, s'ils ont,
en outre, accompli une période d'instruction
dans leur grade, les lieutenants-colonels qui
ont rendu des services signalés en collabo-
rant à la préparation militaire, scientifique,
industrielle et technique de la défense natio-
nale.'
Art. 31. — Aucune période d'exercices n'est
exigée pour la promotion au grade supérieur
des officiers de réserve qui figurent au ta-
bleau d'avancement pour ce grade dans l'ar-
mée active '
Art. 32. — L'avancement, a lieu, pour les of-
ficiers de réserve exclusivement au choix,
sur l'ensemble de Parme ou du service, sauf
en ce qui- concerne la promotion au grade de
lieutenant, qui a lieu dans les conditions
particulières prévues aux articles 25 et 26
de la présente loi.
11 est tenu compte, pour l'avancement, des
titres acquis en dehors des périodes d'exer-
cices (assiduité et travail .fourni aux écoles
d'instruction et, pour les officiers de l'aéro-
nautique, épreuves aériennes sur des appa-
reils civiîsl dans des conditions qui seront
précisées par voie d'instruction ministérielle.
(A suivre.)
Commandant J. SOUViLLE.
Dès les premiers froids ou à la moindre
humidité, rrea gorge se congestionnait, mes
bronchas s'engorgeaient et je traînais pen-
dant plusieurs mois d'angine en grippe et de
rhume en bronchite. Mais je me suis décidé à
suivre l'hygiène qui a sauve des milliers de
faibles des bronche* : je prenais . le soir,
deux, cuillerées de PECTORAL RICHELET, à
action, renforcée et, dans la journée, l'usais
fréquemment de la PASTILLE RiOHELET,
véritable potion sèche, qui permet à tant de
rousseurs invétérés de passer les mauvaises
saisons sans souffrir. C'est ainsi que j'ai re-
pris goût a la vie ©t que je ne sais plus ce
que c'est un rhume de cerveau. Que tous les
faibles des bronches fassent comme moi.
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fkirpet. 327 ..
Provodnik 49 ..
RafISncr. Egypte. 117*'..
— part* 18*» ..
Tabacs ottomans 130 . .
Philippines.... 1210 ..
Portugal 700 ..
Créd. Commère
Chemins Algérie. 92 . .
Câbles telègrapn. 375
Boeroie Méditerr 510
— * % 234
— 5 % 255
Energie ind ustr .. 144
Hnefs. Sud-Ouest 520
(iénérale Èloptr.. 1320
Havraise iînêrgie 702
Ga? t'ari» 261
BliWïy;..., 915
Goiirrières. ..... 6il
Lens 386
Car naux 2310
Grand'Combe. ., 9i9
Knv.ii Hos? 450
Mines Loire. ... . 385
Aigrie- Tunisie. . 370u
Mines ter....... 21
M.iltta 1501
Nickel 633
Actiirles France. . 510
Chantiers France 212
— Ivoire
— Navai Ouest
— Gironde. ...
— St-Nazalre .
— Vtéditerron..
Cn»t.-Comnieiîtrsf I J10
Com-n.-Fourcb... 902
Dyte Bncnian....
Decauville
Fives-Lilie .....
Aiais
Aciéries Marine..
Longueville
l^oniwevlile part»
Denain-Anzin ,.
Creusot
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Trétileries Havre
Montbard
Nor.narttlie.. .. • .
Oura, Volga ....
Basse-Loire
Usines Knone. ..
Crtarseurs Réuni»
Havralse Pénins.
Stéar. Pournier..
Agence fîavas . .
Air Liquide
Compteurs Taz. .
Bergougnan ...
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417
590
648
Gaumont
Gaiei Lafayette
Noiiv Galeries.,
Paris-France. ., ,
Auer
Pétroles
Sucreries Brésil.,
212
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Argentin B %. ,
Brésil 1895.....
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— Rescision. . .
Espagne inter.
Butte. ........
Laurium.
Mexlc, tia^ic prêt
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Chargeurs Frans
Bî-Métal
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Dnieprovienne . .
Gnome. ........
Périgord .......
Peugeot..
Saut-du- iarn. ..
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Algérienne . ..
Ouasta .'.
Vieille-Montagne
tCinta jouissance.
— D«rt« ....
Suberbie
Pointe i» Pitre .
Sumatra
CapanOelie .....
Hutchinson.....
Casino Mice.....
Monaco
— cinquième. .
— obligation ,
Wyomiug priv.. .
Grosnyi ordinaire
— privilégiée.
Omn. Pétroles..
Steatia Romana
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Rovai Dutcn . . 29750
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Victoria Pétrole*. 132
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De Beers ordin.
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Groupement Cau
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Wagons-Lits 4 %
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à la disposition des Familles
Médaille d'Or a l'Exposition de Toulouse |
la alus hante H'rnmjiensr
A. ESCOURBIAC, 2-S-to. Allée du Cimetière
Valeurs loc îles. Action* — s.
tafes. éXH.oiîf.oh ao. 9,950; Sociô'e la Bur.* M*r
UioaaJo ex -coupon 17. 190; Mines do (arnv«ix, ex-
c-.uipon SA, S.21S; Mines d'Alili, t A-COU [ton '31, 8«l
Sociét.'j Pyrénéenne d'Buerrie Klcctri rie c- - , eof»
1-on 4 703; Part.*, ex