24 janvier 1915 - Bibliothèque de Toulouse

DIMANCHE 24 JANVIER 1915 Organe quotidien de Défense Sociale et Religieuse
ABONNEMENTS 8 VMi' * mot-' ' °"
««-GARONNE ET UMITR0PHE3. 6 f£. M fr. 20 fr.
WPTRWM" NON LIMITROPHES. 7 fr. 13 fr. U tr.
SS (Unton postale).. 10 tr. 20 fr. 40 fr.
Le numéro : 5 centlmos
EDITIONS REGIONALES
toi, Avcyron, Corrèzc, Cantal
Gers, W-Pyrènées, P"'-Py rené es,Landes
Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne
Rédaction et Administration: Toulouse, rue Roquelaine, 25
ÉDITIONS RÉGIONALES
STJK.TBA.TJ2C A PABH : S Si R.TJE PEYDBATJ
Tarn. Aude, Hérault, Pyrénèes-Orieni"
Haute-Garonne, Ariège
Edition du matin spéciale à Toulouse S
25 e ANNÉE - N° 8,082
Les annonces sont reçues à Paris dans
toutes les agences de publicité ; à Toulouse
aux bureaux du journal, 25, rue Rcquelaine.,
et chez tous nos correspondants. — Le tarif
de la publicité est envoyé franco sur demande.
m m |i BH
Samedi 16 janvier. - En Belgique, ijott*:
Dame-de-Lorette, près de Carency, l wmi
réocuupe une partie des tranohees perçues
le 14. Nous continuons nos progrès près a fa-
tas Une attaque sur nos positions ouest de la
Baisse' te est repoussée. Dans les secteurs de
Soiseons et de Reims, notre artillerie disperse
tin régiment ennemi, démolit un ouvrage et
fait sauter une batterie. De l'Argonne aux
Vosges une attaque contre nos tranchées AWB
D'un de nos correspondants de guerre :
L'avance progressive de nos troupes en Ar-
gonne avait amené notire front à deux mille
mètres da Varennes. Cette petite ville avait
abrité tout le mois de décembre le quartier
général de la troisième armée alie-mande. Les
premiers Jours de janvier, l'étai-major de
von Eimen croyait prudent de se transporter
seize kilomètres plus au, nord, à Du-n-sur-
Meuse. L'ennemi semblait renoncer à mener
ses attaques au cœur de la forêt pour porter
ses efforte sur la lisière orientale.
L'héroïque résistance de notre centre dans
la citadelle improvisée du Four-de-Paris, avait
permis à notre droite d'atteindre Boureuilles.
Evitant d'occuper le village lui-même, qui eut
offert une cible trop facile aux canons enne-
mis, nous avions massé plus à l'est le gros
de nos forces, sur la cote 263. De ces hauteurs
presqu'à pio, nous dominions la vallée de
l'Aire, le ruisseau de ce nom et la route qui
lui est parallèle. En avant du village nous
avions eu soin d'installer quelques barrica-
des et des sacs de terre, qui faisaient croire
à l'adversaire qu'une partie de notre infan-
terie était retranchée dans les maisons. L'ar-
tillerie prussienne usait ses munitions con-
tre les murs derrière lesquels aucun de nos
soldats ne s'abritait. Pendant ce temps, nous
avions pu installa de profondes tranchées
en arrière du hameau.
Le 18, dès l'aube, les Allemands faisaient
preuve d'activité contre notre centre. Des bois
do Binarville, une batterie de 77 ouvrait le feu
dans la direction du Four-de-Paris. Mais les
obus, passant au-dessus des bois de la Grue-
rie, venaient tomber dans la Clairière de
Saint-Hubert. La distance eût nécessité des
pièces plus fortes que le terrain ne permettait,
d'ailleurs, pas d'amener à bonne portée. Nos
artilleurs avaient cependant réalisé le tour
de force d'amener la veille deux de nos pièces
de campagne au pied de la côte 263. Le ravi-
taillement en obus s'opérait dans des condi-
tions extrêmement pénibles au moyen de traî-
neaux de bois tirés chacun par un cheval, les
sentiers ne permettant pas à deux bêtes de
maircber de front.
Nos deux 75 viennent d'arriver an bas de
la colline lorsque l'offensive ennemie se des-
sine. Pour l'instant las obus allemands ne
sont pas à craindre, mais déjà l'infanterie
prussienne avance par bonds au sud de la
source des Meurissons. Là, les Prussiens sont
aiTêtés par nos premières tranchées, mais le
groupe formé dans le bas-fond par nos artil-
leurs a été vu et les balles des Mauser pieu-
vent de tons côtés. Il est 8 heures. Dons la
pluie, dans le vent, un de nos avions qui vient
de survoler la vallée de l'Aire, laisse tomber
dans nos lignes le résultat de sa reconnais-
sance : d'importantes masses ennemies se
concentrent dans Varennes ; la fusillade sur
le ruisseau des Meurissons n'est qu'une fein-
te ; la véritable attaque va s'effectuer à notre
droite, vers Boureuilles.
Les compagnies qui occupent les ouvrages
à cheval sur la route de Varennes sont pré-
venues par téléphone. Derrière l'êpaulement
elles attendent l'assaut. De ce côté tout va
bien. Ce qui est moins brillant, c'est la situa-
tion de nos deux canons au bas de la côte
263.
A la faveur des bois, les Allemands sont
parvenus à .mille mètres. Tandis qu'une sec-
tion de lignards maintient l'ennemi de l'au-
tre côté de nos tranchées d'avant-postes, nos
LE GÉNÉRAL JOFFRE
DÉCORÉ DE L'ORDRE DE SAINT-GEORGES
Paris, 23 janvier.
Le prince Youssoupof, général de la suite
de Sa Majesté te tsar de Russie, qui a été pré-
senté hier au président de la Bépwblique par
l'ambassadeur de Russie, s'est rendu ce Borna
au grand quartier général, pour remettre au
générai ©n chef les insignes de l'ordre mili-
taire die Saint-Georges, qui vienit tte lui être
conféré par te tsar de Russie.
Cette décoratioin est la môme que celle qui a
été donnée récemmenit au grand-duc Nicolas
et au prince régent de Serbie.
C'était celle également qu'Alexandre III re-
çut comme tsarévitch à la suite du siège de
Ptevne.
L'ordre militaire de Saint-Georges a été
créé te 26 novembre 1769, par l'impératrice Ca-
therine II ; il ne peut être conféré que pour
participation à des campagnes militaires inté-
ressant la Russie.
LA BELLE ATTITUDE DE l.'ÉVÊQUE D'ARRAS
Paris, 23 janvier.
Dans une liste de personnalités, dont le gou-
vernement porte la belle conduite à la connais-
sance du public, nous relevons :
o Mgr Lobbedey (Emile), évêque d'Arras, m'a
cessé, depuis tes premiers jours du bombar-
dement de la viîie, de réconforter la popula-
tion éprouvée ; stemptey-ant avec l'aide de soin
clieœgé à soulager les misères, M a mis à la
disposition des services des ambulances mili-
taires un vaste éteiclissement lui appartenaot,
et où sont également .recueillis et soignés les
blessés et malades civils que ia destruction de
^hôpital avait laissés sains asile.
UNE LETTRE DU GÉNÉRAL LÉMAN
Amsterdam, 2-3 janvier.
Le vaillant défenseur de Liège, le général
Léman, a adressé à un de ses amis, interné
en Hollande, la lettre suivante :
« Citadelle de Magdebourg,
2 décembre 191-i.
co ne serait quand même qu'ira détoiil ; lu
g'WBse partie se dispute bien plus au nord;
:iu delà do Waùwiillisr, sur la route de Soulta
et sur les hauteurs de Hartmaniuj-Weilerkopl
Lotta«ïu» des Français est d'une adnawitois
\ i-guei.u- ; la insistance des .-Uleunands est de°
l,'s açnaniée» ; ces derniers on* prépare taui
< l'Jensiive de longue date et te soi est hérissé
a oibstacijes, à travers lesquels on ne -peut avan-
ter que prudeminwnt.
Les .progrès réalisés par les Français son*,
eiicwe peu sensibles, mais quaHd ils nurom
débouché dans, la viillée, et dûs semblent en
partie e " auroilt «««né la une jolie
Mardi, rartiMerie lourde française a été
très «'« autour d'Aitkiireh : elle a coin/plè-
tement bouleversé la voie ferlée en avant dm
simgen. L infanterie a réalisé une légère pro-
gression dans les bois d'Hotzbach et de Car
paeen mais la crue de l'M qui submerge le-,
tr.wuux de défense rend impossibles des oré-
rataons plus importantes ; te Rhin est étcale-
M^S ,n ' n< ^ Ç'^-Fr^ric, qui coanmande en
Alsace a, établi sa residenoe à Mudiheuse à la
villa KchUn ; ici, des troupes suisses viennent
t rdvJ ^ nwsare d '° Précaution, les auto-
ti'lre ^ 1 " (U ' eis saroisse-nt séaùeusement la fma-
D'.-uutre part, on écrit de Porrentruy au
Temps :
J
« Pour la sixième fois, tes Allemands n'ont
pas réussi dans leur offensive au nord de
lhann.
» Malgré une violente attaque sur un ter-
rain 11 est vrai très accidenté et très difficile
ils n ont pu s'emparer de la Hartman-ns-Wi-
lerkopf, côte 956, d'où ils espéraient pouvoir
marquer un énergique mouvement en avant
en suivant la crêto qui aboutit au point 1.125,
et de là descendre sua- WiHer, dans la vallée
de Saant-Amaria
j> On s'est battu furieusement dans tes fo-
rets au nord de Wattwilter, depuis la nuit
au 19 au 20 janvier ; les Allemands qui
avaient réussi à 6"emparer des ruines du châ-
teau de Hitzestein, n'ont pu pousser plus loin
leur offensive.
Jeudi nos troupes ont gagné du terrain
sur te versant de la Hartmanns-Wilerkopf.
refoulant 1 ennemi qui s'y était installé les
jours précédents au prix de grandes pertes
» Maigre ce nouvel échec, les Allemanias
persistent dans leurs tentatives pour repren-
dre Thann et la vallée de Saint-Amarin
» Après avoir échoué dans leurs eff orts pour
I-ercer nos lignes, au nord de Steince, qui leur
valut la perte de ce village, et au Kohlschlag,
à lest de Goldbach, ils ont cru trouver un
point faible à la Hai-tmanns-Wilerkopff, où ils
n'ont pas été plus heureux.
» En attendant, tes combats continuent a.u
nord et nord-ouest de Cernay ; l'artillerie a
causé des dégâts matériels importants dans
toute cette région.
» Plusieurs maisons, siuées entre Vieux-
artilleurs ont jeté des bâches sur leurs pièces
Si celles-ci étaient aperçues par l'ennemi, elles
risqueraient d'être enlevées à l'arme blanche,
sans avoir même pu tirer un seul coup. Notre
demie batterie ne peut être mise en action
que là-haut, à l'abri des rangées de fils de fer
qui couvrent les pentes. Là seulement, avec
profit, nos 75 pourront tourner. Mais pour
grimper là-haut, il faut suivre un sentier en
lacet qui passe dans le champ même du tir de
l'infanterie ennemie. Nos canonniers se sont
-attelés aux pièces et les grimpent. La côte est
à pic. Les servants enfoncent dans la boue
jusqu'au genoux. Les roues s'enlisent, refusent
de tourner. Une section allemande qui s'est
couchée derrière un abatis de troncs d'arbres,
exécute des feux de salves meurtriers sur
notre groupe. L'adversaire voit que nous grim-
pons là-haut quelque chose, mais il ignore
m dont il s'agit, U pense que c'est là une mi-
troilleuse. Il ne voit aucun cheval. Cela ne
peut être un canon de campagne. Il n'en con-
tinue pas moins son tir meurtrier. Dix de nos
bommes sont frappés ; dix autres les rem-
placent aussitôt.
Une centaine de lignards sort des tran-
chées et cherche à faire diversion en abor-
dant l'ennemi. Mais celui-ci se replie, à gau-
che, refusant te combat. Ce qui intéresse son
tir, c'est le groupe de nos artilleurs et c'est
vers lui que les Allemands tirent sans arrêt.
Après une heure d'efforts surhumains, sous
les balles adverses, nos canonniers parvien-
nent enfin au haut de la colline. L'ennemi ne
va pas tarder à savoir la nature des engins
que nous avons grimpé au sommet de la
côte 263.
A dix heures, sur la route de Varennes, la
colonne d'assaut est signalée. Notre demi
batterie, masquée sous des toits de bran-
chages, laisse approcher. Seul le feu de nos
fantassins, en arrière de Boureuilles, retarde
la marche de l'ennemi. Il croit que notre tir
prrt du hameau lui-môme, alors que nos f-u
site sont embusqués en dehors.
Au son du tambour, la colonne allemande
s'nvanee vers les premières maisons et mal-
gré des pertes sensibles escalade barricades
et sacs do terre. Notre fusillade crépite, no-ur-
rte. L'adversaire avance quand même. Il
parvient à la petite place du hameau. Alors
seulement il s'aperçoit que notre tiir part de
l'autre côté des fermes. Ce.Vles-ci no .sont pas
oiwupées. L'entrée de l'ennemi dans le village
n'avait aucune raison de s'effectuer, ou du
moins la raison est à notre avantage. Deux
coups de canon formidables se font entendre
au-dessus de l'ennemi. Ce sont nos pièces de
la côte qui tonnent à quelques centaines de
nptres des Allemands. Les deux: braves 75
lancent obus sur obus. Les murs, frappés à
bout portant, s'écroulent ; les toits s'effon
drent, ensevelissant tes ennemis imprudem-
ment engagés dans te village. C'est l'affaire
de cinq minutes. Frappés de toute part par
d«s éclats de boîtes à mitraille, les Prussiens
fuient SUT la route de Varennes. Le chemin
est semé de blessés ennemis. Nos projectiles
raccompagnent l'ennemi jusqu'à l'entrée, de
son ancien quartier général. Cette entrée en
action de notre artillerie a suffi ponr décider
le centre ennemi à no plus manifester la
moindre attaque vers la source de Meuris-
sons.
A midi, plus une troupe aUemando en vue.
Tout était Tentoé dans ses tranchées. Nous
eûmes la paix jusqu'au soir. — C. A.
« Mon cher et vaillant X...,
» iMercd de tout cœur pour votre bon sonve- ,
nir. A vous, mes vœux les plus sincères pour 1 ( um ' M1 et Oernay, ont ete complètement détrui-
votre entier rétablissement qui sera, je l'es- | !^.£ a L,,^p(>rtant duel d'artEteià© de ces der-
père, accéléré par votre nature robuste et par
la trempe de voire âme de soldat. Les btessiv
res glorieuses guérissent plus vite que les au-
tres. Mieux que .personne, je comprends le cha-
grin que vous, devez ressentir à vous voir trans-
porté en terre étrangère.
» J'ai dû subir l'amputation d'un owteift gan-
grené et la commotion que j'ai reçue à Lonoin
m'a fort abîmé la santé.
» J'étais, comme vous avez pu le constater,
fort bien portant et fort endurant au moment
où la guerre a éclaté, mais à 6oixante-trois
ans tes tissus ne sont plus assez élastiques
pour subir des chocs pareils à ceux qui m'ont
frappé. Aussi, indépendamment du fait que la
cicatrisation de ma blessure au pied n'«st pas
encore faite, j'ai des manifestations diabéti-
ques et cardiaques.
Tout le monde comprendra que l'idée de
mourir en captivité me fait horreur, mais j'es-
père qu'il n'est pas encore question de ma fin.
Mon- cœur a été avec vous et aveo tous tes
Belges le jour de la fête du roi, vous l'avez
bien pensé. — Général G. LÉMAN. »
DE MOLTKE PARLE
IL ACCUSE L'ANGLETERRE D'AVOIR
DÉCHAÎNÉ LA GUERRE
Genève, 23 janvier.
Le Journal de Genève .publie une interview
du général de Moitke, prise par te Berliner
Zeitung Correspondenz.
Personne, en Allemagne, ne voulait la
guerre, dit te général, et moi moins que n'im-
porte qui.
» Puisque nous étions belliqueux, pourquoi
n'avons-nous pas déchaîné la guerre pendant
La guerre russo-japonaise, quand la Russie
était désarmée, ou pendant que l'Angleterre
était toute absorbée par la guerre des Boërs î
» Maintenant on invente des. mensonges pour
.prouver que nous avons provoqué la guerre.
Si nous avions fait cela, c'eût été un crime, oar
une guerre contre un ennemi tellement supé-
rieur n'est pas un jeu d'enfant,
» Moi je n'ai pas douté un instant que l'An-
gOeterre ne prendrait part à la guerre contre
nous, La politique égoïste et intéressée de
l'Angleterre a déchaîné la guerre longuement
préparée.
» La question belge a été, suivant la méthode
anglaise, un prétexte hypocrite.
» On dit qu'au cours d'un entretien avec te
roi des Beliges, je l'ai menacé d'une .guerre et
prononcé tes paroles souvent citées : « Il faut
en finir ! » Je répète encore unie fois que c'est
une pure invention. »
Le journaliste ayant dit que la déclaration
de guerre avait dû causer beaucoup de soucis
à l'empereur, le général de Moltke rtipondit
avec une émotion visible :
Cela ennuya beaucoup l'emipereur, on peut
bien te croire. Elle est gigantesque la respon-
sabilité d'un monarque consciencieux qui se
voit dans l'obligation de demander de tels sa-
crifices à son peuple. Un homme comme notre
empereur ne fait cela que lorsqu'il s'agit réel-
lement d© la vie ou de la mort de son peu-
ple. »
Le journaliste demanda ensuite si la paix
pourra bientôt se conclure.
Le général répondit que la lutte .peut durer
encore longtemps, mais se déclara assuré de
La victoire finale.
Un de nos confrères, qui publie cette inter-
view, déclare que cette interview n'a pu être
donnée que pour l'usage intérieur de l'Allema-
gne et pour ïcuif rer te peuple allemand.
LES OPÉRATIONS EN ALSACE
mers jours.
HUIT SOLDATS EMPOISONNÉS A NANCY
La Situation Militaire
comte Bewihtow.
UNE AVANCE LENTE MAIS SURE
Sur notre front, aucune notion de quelque
ampleur ne s'est encore produite ; nous n'a-
vons à enregistrer que quelques actions iso-
lées qui nous font gagner un peu de terrain
par-oi, par-là.
En Alsace, on se bat énergiquement ; lé
communiqué ne nous parle que des engage-
ments dans la région de l'Haittnanns-Wiler-
kopf, au nord de Stcinbaoh ; du côté d'Alt-
kiroh, on n'est pas resté inaotif : nous avons
fait des progrès vers Carspach, malgré le mau-
vais temps et des tranchées remplies d'eau ;
l'ennemi a accumulé des défenses autour
d'Altkiroh, la vieille ville alsacienne, à la
conservation de laquelle il semble attribuer
une grande importance.
Le communiqué allemand du 21, qnri dit nue
tes attaques de l'ennemi progresseraient dans
la région à l'ouest de la Vistule et au nord-
est de Borzinof, n'est pas d'accord avec te
communiqué russe de la même date, d'après
lequel il n'y aurait eu que des fusillades et dos
canonnades sur la Bzouira et la Rawka. 8*5
lu Pilitza et en Galicio, d'après le même com-
muniqué, tout so serait borné 4 imo ©anonna-
de sans engagements,
Dana les nouvelles officielles altemandes
noms trouvons encore un. renseignement qui
d'est pas négligeable : c'est un combat qui se
serait livré à l'est de Lipno : tes Allemands y
.ocraient eu l'avantage, naturellement ; nous
ferons cependant observer que Lipno n'est
tiWb une quarantaine de kilomètres au nord
do Wloclawek, ville sur la Vistule où passe le
chemin de fer de Thorn à Lowiich ; rappro-
che des Russes de ce point a une graintte im-
portance ; S'ils l'atteignent, le ravit alitement
de l'armée allemande sur la Bzouïra et la
Rawlta devionilra bien difficile à assurer.
Mtilgré tous tes obstacles apportée par la
rigueur de la saison, l'armée russo continue
à progresser dans tes Carpathes ; elle occupe
tous les cols à l'est de la région de Ma.nma.ros-
Sziget et a atteint Doraa-Vutra, aux oonflns
de la Bukovi.no et do la Moldavie, d'où les
Autrichiens ont été repoussés et où les Russes
se sent installés. On dit que les Allemands
ont, envoyé des troupes aux Autrichiens qui
tentent d'arrêter l'offensive russe en Hongrie;
on dit aussi qu'ils auu-aient fourni à leurs
alliés un renfort de 80,000 hommes pour une
nouveU» campagnie contre la Serbie. Tout cela
feront bien du monde ; nous croyons diffloile-
iment que l'ennemi dhspcrse ainsi ses foTces
pour des opérations en somme sccond-ai.iv,-;,
alons qu'il lui en faudrait tant pour nous
vninaTO et pour venir à bout des Russes. La
défaite auitrichtenne par les Sorbes est uiws
humiliation pour les Autrichiein« ; il n'en ré
suite pas que les Allemands consentent, pour
tes en laver à dégarnir les parties de leur
front où so livreront tes batoilles qui décide-
rait de la guerno on damier ressort.
Paris, 23 janvier.
Depuis trois jours la lutte a repris en Haute-
Alsace a.veo une grande 'intensité ; des actions
particulièrement vives so sont développées et
se continuent autour de Cernay et d'AltJÎiroh.
Entre ces deux cenAres d'activité et particu-
lièrcment dons la région do Buirnhïuuipiti le
calitne règne ; h .l'ouest do Cema.y x Français et
Allemands sont face à face ; la cote 425, admA.
irablement organisée par les première., défie
toutes les attaques ; les seconds tiennent forte-
ment les carrières de Cernay qu'ils ont re-
tranchées de façon sérieuse par des tartina,
des tranchées, des coukilrs et même des ou-
vrages bétonnés.
Les premières défenses de ce système sont
à 500 mètres des positions françaises ; sur
ce point les adversaires 6ont trop organisés
pour risquer des attaques d'infanterie ; le
canon seul parte, mais de quelle voix 1 Les
obus éclatent sur la terro gelée et trouvant
dans lies mottes durcies qu'ils projettent tics
auxiliaires de mort.
Des soldats allemands évacués dons tes hA-
pltauix no portaient pas d'autres blessures que
celligs die ces nouveaux projectiles 4e tanre.
Les AWemands détruisent systématiquement
Thann.
Les Français gênent les rnowernents de l'en
net ni en bombardant les faubourgs nord do
Cernay ; les renforts

OTMANCTIE 5» JANVIER 1915
Biens qui porte te nom d© l'cmpareur OuH- i
SauiiTM I", pu La te 3* régiment de grenadiers do
ïa garde ; oofwme.inaior générai, il a cauunan-
4é la :.' ixrirade d'inîanterle de la garnie et a
Été anobli en 1890.
Au m'omaot ou a oorninveoeé te conflit euro-
Wééa, i! était diTOctoux des affaires générales
de 3a guerre au ministère de te. guerre prus-
sten.
UN RESCRIT DE GUILLAUME II
AU GÉNÉRAL FALKENHAYN
Londres, 23 janvier.
Wn télégramme d'Amsterdam à un journal an-
glais annonce que Guillaume II a adressé au
général von Fatkenhayn te rescrit suivant :
t Je «ris d'accord avec vous en ce qui con-
cerne la nomination du nouveau miimwtire de
la guerre, et, conformément à votre désir, je
vous relève die votre poste de ministre d'Etat
et de ministre de la guerre.
» Je vo.us exprime ma cordiale reconnais-
sance pour les excellents services que vous
avez r-iWid'us dans «e po-stie important je vous
maintenant da'ns vos ronet&onM de chef d'état-
Tnajor général et en vous nommant général
Ô'infanterie. »
AUSTRO-RUSSE
LES AUTRICHIENS BATTUS EN BUKOVINE
Londres, 23 Janvier.
Le correspondant du Morning-Pou à Buca-
rest télégraphie que te flanc droit des forces
autneli.ennas en Bukovine a été forcé de se
»\etirer entie Sunatori et Ossei.
L'anrné© attend maintenant des renforts pour
lui infliger des pertes importantes sur son
centre et sa gauche.
LA DÉMISSION DU COMTE BERCHTOLD
New-York, 23 janvier.
Le New-York Herald reçoit de Milan la dé-
pêche suivante :
« Je suis maintenant en mesure de donner
une explication, à laquelle on attache géné-
ralement crédit dans tes milieux militaires
de Trieste, à propos du départ du comte
Berchtold du ministère austro-hongrois des
affaires étrangères et de la portée de cette
démission sur l'attitude de l'Italie pour ce qui
est de la présente guerre.
» Après l'ocupation italienne de Vallona, le
comte Berchtold, dit-on, aurait déclaré au
duc d'Avai-na, ambassadeur à Vienne, quo
l'Autriche-Hongrie se réservait le droit de
reconnaître ou de ne pas reconnaître cette
Accupation au Congrès ultérieur de la naix.
» Le duc d'Avarna demanda alors au comte
Barchtoid une déclaration précise, par écrit,
à propos de l'attitude de l'Autriche à l'égard
de l'occupation italienne.
» Cette demande semble avoir été faite
dams l'espoir que la réponse du comte Berch-
told, conçue en termes hautains, fournisse un
casus belli pour l'Italie.
» Au lieu d'une réponse, te comte Tisza se
rendit immédiatement en Italie où il eut
oroit-on, soit à Gênes, soit ailleurs, une cor.
versation avec le prince de Bulow et une au-
tre à Viaregsrio avec M. Salandra, te premier
ministre italien.
> A ce propos, il ne faut pas oublier que le
but de la visite de M. Salandra à Viareggio
fut officiellement tenu secret.
» Quel avait été le résultat immédiat des
conversa tiens du comte Tisza ? Il est certain
iqu'aussitôt après son retour à Vienne, te
comte Berchtold remit sa démission ; en 'ou-
tre, aussitôt après, te gouvernement austro-
hongroîs parut se rassurer sur les menaces
îxjssiibies de l'Italie.
» Pendant les quelques semaines qui précé-
dèrent la démission du comte Berchtold il
était évident crue l'Autriche se rendait parfai-
tement compte de l'existence de ce danger
des troupes et de i'artillerie avaient été ame-
nées en toute hâte à la frontière italienne
des fortlfleations avaient été élevées et toutes
les autres précautions militaires avaient été
prises en vue de la possibilité d'une attaque
italienne.
» Tous ces préparatifs furent • arrêtés au
retour du comte Tisza, et on déclare ouverte-
ment que les négociations avaient lieu à
Borne, à propos des compensations deman-
dées par l'Italie, ou, en d'autres terme.-- à
-propos du prix qu'elle demanderait pour
continuer sa neutralité.
» Un fait certain et signfiteatif, c'est que te
rprince de Hohenloho, gouverneur de Trieste
eut un long entretien avec te comte Berch-
told quelques heures avant que ce dernier
eût donné sa démission ; te prince, ce jour-
là, partit de Trieste en permission 'militaire
» On dît à la Bourse qu'il a été rapoelé par
télégramme.
» .i'appr-vnda d'une personne occupant une
«situation importante à Vienne que rAuMcfce
est redevable au prin.ee de P.clow de cc-"e
amélioration réelle ou apparente des refe-
rions de l'Italie avec la monarchie austro-
faongr-oïse.
- . —' u/^;ji^,.T \1H? m X^4j
trie pour que celle-ci agisse de même, sous
la condition que l'Autriche-Hongrte avec l'ap-
probation de l'Allemagne, oède le Trentin et
qu'elle reconnaisse l'occupation italienne de
vallona. »
©EMISSION PROCHAINE DE M. STUERCHK
~„ , , . „, Rome, 23 janvier.
On mande de Vienne que VArbeittr Zcitunn
ronfirm* la prochaine démission du président
Stuergwf ministres. d'Autriche, M.
•Il serait remplacé par M. Bilinski, ministre
commun des finances.
VIOLENTES MANIFESTATIONS A PRAGUE
ET A PILSEN
„, ... Genève, 23 janvier.
Les étudiants socialistes de Prague se sont
«ivres à une violente manifestation contre le
Bourgmestre, qui no s'était pas opposé à l'exé-
cution des êtudian iJ-1^
elle, qu'elle no salisse plus de -sou Vj.." 1 -*^,
troubadours dont elle no saurait curru,, "03
le charme et notre langue faite d'uni rav^ffl
soleil et du parfum des fleurs ; à nous p 11 À»
aie limpide ; une bauge à elle pour .ru'mi? poé-
philosophie et de la bière pour la

DIMANGHE 24 JANVIER 1913
EX
f;..>.:««K"X^''î*** • * * 1 * *
LOS
MAGASINS
DU
_ TOULOUSE —
préviennent leur nombreuse clientèle que la
Vente après Inventaire
ne sera pas fractionnée comme les années pré-
cédentes, mais aura lieu en bloc à tous les
Rayons à partir de
Lundi 25 Janvier
ET JOURS SUIVANTS
Le temps nous ayant manqué pour l'estima-
tion du Rayon de Fourrure, cette vente aura
lieu le Jeudi 23 Janvier.
Morts au Champ d'Honneur
Noms communiques par les familles s
— I/o capitaine Fosses, de BaisnAre.s-dte-Jttgoirr»,
Axmtàtè le 88 août, au mocmenit où il alliait êlre promu,
«ammamlarat. Un ordre du jour a 6te consacré à la.
muSn-oira de ce brcuve.
— Aisgoste -Mouir.net. soûd"at. an 3i5* d'infanterie.
— Le lieutcmarit Amenasse Ctarërfe, 4r~* ..•..'.A
L'ab&rdance des ma* i ère s nous oblige à
renvoyer à demain notre PETITE PÔÔTE
M!LITAIRE.
net ^Fotiîo^airj
21 JANVIER
Troisième dimanche après l'Epiphanie.
Sainl Timolhée, saint Ba-
La Vie Toulousaine
pendant la Guerra
LA CONFÉRENCE DE M. BLUMENTHAL
Nous ra)»pelons que la confércinoe de M.
Bliimentnal, ancien maire de Colroar, ancien
député protestataire au Rcichstag, a lieu au-
jourd'hui dimanche, à 2 heures et demie, au
titeâtre municipal du, Capulole, sous tes, aus-
pices de la municipalité et sou» la preaiuerice
de M. Rieux, maire de la ville d* Toulouse.
U ne nous appartient pas de faire connaître
dès aujourd'hui les grandes lignes de cette
conférencie d'un des maîtres de la panne en
Alsace-Lorraine ; niais ce crue nous pouvons
dire c'est que M. Blûmeinthal partout ou il va,
avec une ardeur infatigable, porter sa con-
fiance absolue dans Le succès de nos armées,
demande que dès maintenant, avec la certi-
tude que nous avons d'être vainqueurs, nous 1 ,
nous préoccuipions des conditions de la paix
que nous imposerons. L'ALsaoe-A.omame ne
doit pas nous suffire comme gage puisqu'elle
no cor.istituer.ait qu'une restitution. Il imp-or,©
d'atteindre l'Allemagne dans toutes ses orga-
nisations afin, de n'avoir plus à souffrir de
son invasion militaire et écaiiorniique. La
France devra se garder de tout sentimentalis-
me, mais exiger au contraire des satisfactions
pratiques et tangibles. Il >uest pas trov tût de
s'en préoccuper 'actiuaiùement.
La location est ouverte au théâtre du Capi-
tole, sans augmentation de prix.
A PROPOS DES RÉQUISITIONS MILITAIRES
Nous recevons d'un honorable commerçant
touiousaim la réclamation suivante :
a L'autorité militaire vient do terminer ces
réquisitions de murehanaises- ti leur arrivée en
gare. Depuis le début du mois de novembre,
il a été pris des quantités de légumes secs : des
offres minimes ont été faites aux négociants
qui ont consenti à faire cession de ces mar-
chandises, à l'autorité militaire.
» Une commission d'évaluation existe : son
siège est Hôtel d'Assézat. Qu'a-t-il été fait de-
puis trois mois ? Nous l'ignorons. Ce qui est
certain,, c'est que la caisse municipale n'a pas
encens reçu avis de tenir les fonds à la dispo-
sition des négociants, qui, eux, ont payé inté-
gralement à leur arrivée en gare de Toulouse
les marchandises réquisitionnées.
» Boni nombre de ces derniers, déjà gênés par
le imoratorium, se voient, enrayés dans la bon-
ne marche de leurs affaires, par Las fortes som-
mes consignées, et dont le remboursement au-
rait dû eh, être ooérô depuis longtemps, car
l'intérêt viendra s'ajouter forcément au capi-
tal et cette dernière mesure forcera le com-
merce à soulever des procès. Votre .serviteur
est créditeur de la somme de plus de 2.090 fr.
depuis fin novembre. »
COMITÉ DES RÉFUGIÉS BELGES
Le montant de la deuxième liste de sous-
cription s'élève à la somme de 332 fr. 50.
Le Comité a transporté son siège à l'hôtel
du Grand-Balcon, 8. rue Roniiguières, où la
correspondance, les offres et demandes de
tonte nature seront adressés.
Les distributions d'effets ont toujours lieu
5, rue Lafforgue, de 9 heures à midi le diman-
che et les mercredi et vendredi de 1 heure à
4 heures.
FRUITS POUR LES BLESSÉS
Le maire de Toulouse fait connaître au pu-
blic qiu'eu raison du mauvais temps et Qe la
pénurie des marchandises sur les marchés, la
collecte des fruits pour les blessés sera provi-
-oirememit suspendue à partir de lundi, 25 cou-
rant.
Il adresse tous ses remerciements aux géné-
reux donateurs qui oint assuré le fonctionne-
ment régulier de cette œuvre de solidarité pa-
triotique et il espère trouver en eux le même
empressement lors de la reprise des, quêtes sur
les "marchés.
La Question du Pain
La mairie nous adresse- la communication
suivante :
« La population s'est émue en constatant que,
depuis quelques jours, le pairs livré à la con-
sommation n'avait pas le poids réglementaire.
» hiS) maire ne croit pas avoir besoin, d'affir-
mer, dans les circonstances présentes, que
l'autorité municipale est restée absolument
étrangère à ces procédés irréguliers qu'elle ne
saurait blâmer avec trop de sévérité.
» Aussi bien des mesures sévères ont été
prises aussitôt pour en, éviter le retour et l'ad-
ministration communale n'a pas hésité à dres-
ser des contraventions contre les délinquante.
» Ce n'est d'ailleurs un secret pour personne
'ré, depuis longtemps, la question du pain
•n'a cesse de préoccuper les administrateurs de
ia cité.
» Cet important problème, dans les circons-
tances actuelles et étant donné le prix des fa-
rines qui, au dtera-ier cours, était de 53 fr. la
balle, présente un intérêt primordial et il n'a
pas éenappé à la municipalité qu'il méritait
de retenir tout particulièrement seni attention.
» Aussi l'Assemblée communale a-t-elle été
convoquée spécialement en séance privée pour
lundi 25 janvier, en vue de traiter de la ques-
tion du pain.
» Déjà, lundi dernier, la question de ravitail-
lement die la population civile constituée par
M. le préfet et composée des représentants de
Ha Haute-Garonne, d.u maire de Toulouse et
de plusieurs autres personnalités très au cou-
rant du problème, s'était préoccupée de la ques-
tion,.
» La maire croit, bon d'informer la population
que la question du pain sera examinée avec
le plus grand soin et avec un égal souci do mé-
nager les intérêts des consommateurs et ceux
des boulangers.
> D'autre part, il lui paraît utile d'ajouter
que si les agissements de certains étaient de
nature à paralyser l'action conciliatrice de la
municipalité, il n'hésiterait pas, le cas échéant,
à saisir le pouvoir central par l'organe des
représentants de la Haute-Garonne et à déga-
ger la responsabilité de l'autorité locale.
• Enfin, le maire se fera un devoir de tenir
la population au courant des décisions qui
seront prises. »
Les Gens violents
Le commissaire du 3° arrondissement a dres-
sé procès-verbal contre le nommé Louis Woi-
mar, né à Lyon, ûgé de 31 ans, sans- domicile
fixe, T,our violences sur un» demoiselle ADeir
la, violences et outrages à agents et inirnc,-
tion à la loi du 1G juillet 1912 sur la circula-
tion des nomades. , „,
Wolmer a été mis ù la disposition du procu-
reur de la République.
ÉTAT L Dr! TOULOUSE
Les Vols
Le commissaire du 1 er arrondissement a dres-
sé procès-verbaux contre inioonnus pour vol
d'un, pardessus dit « imperméable», vol comrnrs
à i intérieur du Café Paul, place L-afayette, au
préjudice de M. Gauthier, étudiant, demeurant
rue Rinuet, 56 ; d'un pardessus en drap noiT,
valeur 110 fr., vol commis dans te moine éta-
blissement, au préjudice de M. Matet, boulan-
ger, domicilié rue de la Colombe*te, 44.
— Le commissaire du 2 e arrondissement a
dressé procès-verbal contre inconnu pour vol
d'un billet de banque de 50 fr., vol commis «a
préjudice de- Mlle Joséphine, Séries, dômes»;
que, rue Mage, 2.
— Le commissaire du l or arrondissement a
dressé des procès-verbaux contre inconnus
pour vote : 1» d'un sac à main d'une va.ieur
de 30 francs, contenant une somme de 5 a u
francs, un porte-monnaie en- cuir nioir et un
chanelet, vol commis à l'intérieur de la halle
Victor-Hugo, au préjudice de Mme I/éonore
Hue, demeurant rue Montoulieu-Vélane Î
2° Pour vol de deux candélabres, vol com-
mis au piréMidice de Mme Marie-Anne Salles.
Ces objets appartenaient à la chapelle Saint-
Jose-nii, et Mme .Salles avait été cliaugée die les
nettoyer.
Malade sur la voie publique |
Vendredi, vers midi, la police a transporté'
à l'Hôtel-Dieu un individu trouvé malade bou-
levard' do Strasbourg. Ce malade était dans un
état tel qu'il ne lui a pas été possible, de faire
connaître son identité.
(NAISSANCES ou 22 JANVIER 1015
Eené. Siéfrouffim, route de Gtaestous.
VimcKsnt Tthonaas, A ia SaJade.
Simon*; Hou, fm-l, rue ,P,ny:,iews, 48.
J-ii'ltetto tlléïy, si M'on.taudran.
ltaymoiid Dauiswtne, me Truvcr-ii-ie Saimt-Geor-
gos. 30.
DÉCÈS DU 23 lANVlfill 19IA
M.u ii» Mire, âpeuso Moinard, to ans, mo Sainit-
lE (11-111110, 0.
Victor lleuitillet, 47 ans, rue Piaos-jaroimiorea, 08.
Laurent neaaL, 40 ans. nue des JPilaliors, 32.
BouffarWapuea, épouse Huwomet, 3i a.i.s, rue Pouzon-
ViMo, 22.
Ade;lp!lie Cla.vé, 36 ans, rue nuteinvps. 98.
itangiucrlto Gani'pourey, 55 aii3, lue Uartli.e-San-
CéTSt. 2.
feauna ERArbès, -veuve -IJeiriids, 90 ans, à Croix
Daurade.
Raoul Marty, 13, allées Cliarlesde-ritte, 103.
Le Feu
Hier matin, vers 5 h. 30, un commencement
d'incendie, probablement dû à un court-cir-
cuit, s'est déc!a,ré à la oaisserio mécanique
située boulevard d'Artillerie, 4. Le feu a pris
naissance à la toiture, qui a été en partie
brûlée. Quelques machines ont été détério-
rées.
Les pompiers de la caserne centrale ont
circonscrit le feu après un quart d'heure de
travail. -Les dégâts, assez importants, sont
couverts par une assurance.
Où va-t-il ?
Le jeune René Mirmande. âgé de 1" ans, a
disparu du- domicile paternel, rue Traversière-
de-la-Balance, 12, depuis le jeudi 21 janvier.
Signalement : grand pour son âge. brun,
yeux châtains, moustache et barbe assez for-
tes, corpulence nioyenn'e, cicatrice au niveau
de l'oreille, vêtu d'un veston cuir à l'usage des
employés des tramways, d'un pantalon gris
chaussé de souliers noirs lacés. Porte plus
que son âge.
Le « Cri de Toulouse »
Tout en continuant à publier la série des
documents de guerre, le Cri de Toulouse rede-
vient, à partir d'aujourd'hui, le journal au-
moristiqu'e et amusant qu'il était autrefois.
Au sommaire du n° 161 : la Garde munxi
pale, dessin de De Cannes ; Noël nostalgique,
poème inédit de Mme J. Marvig ;' Fantaisies
d'actualité ; Futurs officiers d'administration
les Embusqués ; Proclamation impériale, etc
Ce numéro, tiré sur papier spécial, paraît
sur douze pages, dont quatre consacrées aux
illustrations de 'la guerre.
Kiosques et gares, 0 fr. 13 le numéro.
CHUTES 0£ MATRICES
La Nouvelle Méthode de M. Noël DEMEURE,
l'habile spécialiste herniaire de Paris, est la
seu'e qui procure un soulagement immédiat
et la guérison définitive des hernies ou des-
centes les plus grosses et les plus anciennes,
comme le prouve cette attestation :
o Toulouse, 8 juin, 1914.
» Monsieur Noël DEMEURE,
» Agé de 72 ans, j'avais depuis 9 ans une mau-
vaise hernie. Jo souffrais beaucoup. Aussi je
ne saurais trop vous remercier, car, grâce à
votre Méthode, je ne sens plus rien, je suis
complètement guéri.
» Votre respectueux. Jean DARBAS,
» 31, allées Charles-de-Fitte, Toulouse. »
Les personnes atteintes de Hernies, Chutes,
doivent donc aller voir en toute confiance
M. Noël DEMEURE, qui recevra à son cabinet,
régional, 6, allées Lafayette :
TOULOUSE, dimanche 24 janvier*, lundi lor, et
mardi 2 février, de 9 h. à 5 heures.
CAUSSADE, lundi 25, hôtel Larroque.
PAMIERS, mardi 26, hôtel Terminus.
LÉZIGNAN, mercredi 27, hôtel du Chemin de
Fer Babou.
NARBONNE, jeudi 28, hôtel de la Dorade.
LIMOUX, vendredi 29. hôtel Moderne Pigeon.
GARCASSONNE, samedi 30, hôtel du Com-
merce.
AGEN, dimanche 31, hôtel Central Moderne.
TARASCON-sur-ARlEGE, 3 fév., Hôtel Francal.
R1EUMES, jeudi, 4, Hôtel Décamns.
DAUMAZAN, vendredi, 5, Hôtel Bertrand.
REVEL, samedi, 6, Hôtel de la Lune.
CAHORS, dimanche, 7, Hôtel de l'Eurone.
MAUBOTiRGUET, mardi, 9, Hôtel Saïnî-Cer-
main Dubarry.
EAGNËRES-DE-BIGORRE, mercredi, 10, Hôtel
Frascatti.
TAREES, jeudi, 11, Hôtel Moderne.
DEMÈURE, 6, allés Lafayetie, TOULOUSE
niaroniiite et le consul de France et d'envahir
le Liban.
A ©e .moment, le corps d'occupation du Liban
était trop peu considérable et 'les menaces n'eu-
rent pas de suites.
De nouveau, le chef suprême des Maronites
est sommé grossièrement de se rendre auprès
des autorités turques et la menace suit l'or-
dre. Qu'en, adviendra-t-il ? On ne le sait.
La surexcitation est à son comble au nord
du Liban ; un premier engagement a déjà eu
lieu entre les troupes turques et la population
de Zgaxta, au-dessus de Tr ipoli.
La présence du patriarche calme encore la
population, mais, s'il vient à être enlevé, on
peut s'attendre à de graves événements.
L'ACTION DES PUISSANCES
EN GRÈCE
LES PRÉPARATIFS MILITAIRES
Athènes, 24 janvier.
Le ministre do la guerre vient de convo-
quer pour le 28 courant, à l'effet d'accomplir
une t>èriodo d'exercices, deux classes de ré-
serve en remplacement de deux classes libéra-
bles à la même date. On sait que l'armée grec-
que active, actuellement sous les drapeaux, a
un effectif de 123,000 hommes j l'armée de
première ligne représenté 300.000 hommes
complètement équipés et forme cino corps
d'armée à trois divisions chacun, munis de
tout le matériel nécessaire pour une entrée en
campagne.
Bl ROUMANIE
Avances aux chambres de ooninverce, avan/
ces -au département de la Marne, bons départ
lecnentaux et communaux, cumul des soldes,
at .onation aux veuves de fonctionnaires et ou*
vners de IEtat, déeédés sous les drapeau»
de la moitié du traitement ou du salaire pe3
uant la durée de la giianro ; réquisitions m*
lituires ; timbres des rôles d'équipages assu-
rances et risques maritimes de guerre
Le rapporteur donne des indications sur M
service du ravitaillement -de la population ci-
vile dont tes chambres de commerce, grâcé
aux -avances consenties, sont devenues 'les au-
xiliaires, aidant à constituer les stocks im-
portants qui puissent former des réserves pou»
les besoins éventuels de la consommation as-
surer la régularité des approvisionnements er
coins.
^ET1TÈS~MÔÏIVELLËS
Du 24 janvier.
M. de Bcthminn-Ho-ll-weg est arrivé à Ber.
lin pour un court séjour ; il se rencontrera,
aujourd'hui avec le baron Burian, qui rendra
également visite à M. de Jagow
— Le vapeur Hydro, de a a ligno Wilson. a
coulé, hier, en face de Denepral (Irlande) : on
croit que l'équiipage a été sauvé.
— Le sergent Subra, die la 17° section, est
nommé à l'emploi d'adjudant et est maintenu
à son poste actuel.
mm sa 1 %5 | Ei
OBS'RVÂTIOU UTILE
Dès que la gêne respiratoire ou l'oppression
annoncent qu'un rhume ne cède point aux
moyens habituais, il faut employer la Poudre
Louis Legras, ce merveilleux remède qui a
obtenu la plus haute récompense à l'Exposi-
tion Universelle de 1900. Sous son influence,
les complications naissantes disparaissant ins-
tantanément. Les accès d'asthme même, le ca-
tarrhe, la toux des vieilles bronchites, sont
promptement améliorés et guéris. Une boîte
est envoyée contre mandat de 2 fr. 10 adressé
à Louis Legras, 139, Bd Magenta, à Paris.
DEPECHES PAR NOS FILS SPECIAUX
DE PARIS ET DE BORDEAUX
au jour
Saints
bylas.
fête à souhaiter
Paul.
Lever de la lune,
1 h. 33 matin .
Lever du soleil, ï h
La Conversion de Saint
Il ft. 7 matin ; coucher,
- 21 ; coucher. 4 fi. 51.
IL Y A QUARANTE-QUATRE ANS
24 janvier 1871. — L'armée de .Aanteuffel
ste^nlcuffel, après avoir passé entre Dijon et
jf- yres continue à marcher au sud pour nous
fenner ta rouie de Lyon. Que lui serait-il ar-
nyc st GanbalM avait à ce moment compris
l h„,V t ? ( t bon et wait donné la main à BOUT-
euxtcal -près
âens
Toulouse
pris la
pris le
--imier de
Mo7Uauban, Sentenac,
iribunal civil de Saint-Gau
Une ordonnance de " .le premier Prési-
dent de Samt-Gresse tffefeft que les assises du
veywrtemcnl de la Haute-Garonne s'ouvriront
le lundi 17 février, sous la présidence de M
Buraucrneu, conseiller.
Trouvailles
Béc£amca* : A M. Tariras, nue GnUen-Arncmld, 32
une niantre de daime. .braceilet ; à M. Jean-Mario
Vieu, a'ue Duponti. 8, un, (paquet «S? totirnitoiires poaiir
co-rdoiiinder : au buireau dias Eîpavos, uia eac à main
contenant une ipetite scurame et divers objets ; à.la
direction du Théâtre du ,Oaplto':ie, une faraeetet or ;
à il. Jeart AAidrain, Jardinto à IMasde. route de
Paris, 7* jdibMa&tare, une ânefee ; à. M. Satnt-tBatrftté-
leimy. aux itirois Ocicus, dheanin. Saint-.Tean, une
ditlenne ; S M. Atîitcdrne Grange, rue Saint-Nicolas.
16 bis. une montre de UEime. .avec bracelet ; à l'Ad-
ml,n,L9tiriation. des -tramwayis, un sac à mata conte-.
no,n,t une oertaAoe Somalie et dilvers d'ajets, un para-
pluie, nua -cliale, ,u>n biiiict a» baniquo -, a d'agent ne-
dieu, poste ici!» Police de aa ,ptaee Maise, un livre
d'antillais; à M. M'avit. rue Latérale Kaymond TV,
5, «,n papteflïoanaie ctsnitenia,nt une petite somme; à
M. Vinoanot, tenancier du Bair Hartsien, boulevard
de Stirasbounig-, 29, un pBJiteiliiftet cor.'tiemant unis cer-
taine somme; à,M. Naiclhieai, mue Dcim-Valssetite, 3. un
sac-à-imaln, cc,n tenant une patite i-iamine et divers ob-
jets ; à ï'Ajtataâstetf iù-a des teaaniways, un. patta-
ipi!lu-ie, un ealeipiiu awee argeart et une sourde; au
eousibriis:ad4ar Emile GHieyeas, du 4* aiTontlissemeriit,
un fouet.
Le Pain à Toulouse
La Société l'Epargne a le regret d'informer
la population toulousaine que, malgré tous
ses efforts, elle ne peut pas fournir à ses suc-
cursales les quantités de pain qui leur eont
demandées journellement par la clientèle.
Ses moyens de production étant excessive-
ment réduits par suite de la anobilisation, eliie
s'excuse de ne pouvoir donner satisfaction à
tous, du moins pour le moment.
Le pain livré n'a pas changé de prix et est
toujours vendu 0 fr. 85 la marque de S k. 500
pesée, p-arantl de minot extra.
Csmiipâ 0Hi8l fia la mit
Paris, 23 janvier, 11 h. eoir.
En Argonne, le combat a continué toute la
nuit à Fontaine-Madame et à Saint-Hubert ;
toutes les tentatives de l'ennemi ont été re-
{}-Hissées et le combat a repris ce matin.
On n'a pas encore de nouvelles de3 opéra-
tions de la journée sur ce point, non pius que
de ia lutte qui s'est poursuivie aujourd'hui à
Hartmanss.vVe:lierkoj)f.
FRANCO-ALLEMANDE
LA PROTESTATION ALLEMANDE
Paris, 24 janvier.
Voici la teneur de la protestation officielle
que le ministre d'Allemagne à Bucarest a pré-
entée au ministre des affaires étrangères rou-
main, M. Porumba.ro :
1° Le gouvernement roumain a donné, re-
lativement à la mobilisation, des instructions
aux préfets des provinces dans lesquelles, pa-
raît-il, on indique que la Roumanie commen-
cerait 60U-S peu des hostilités contre l'Autri-
che.
2* Le gouvernement roumain, non seule-
ment n'empêcherait point, mais favoriserait
par tons les moyens la diffusion en Transyl-
vanie des proclamations révolutionnaires des-
tinées à fomenter un soulèvement de la popu-
lation roumaine et sa séparation de la Hon-
nie ».
En remettant cette note, le diplomate alle-
mand ajouta que les deux points mentionnés
étaient considérés, par son gouvernement,
comme des actes hostiles envers l'alliée de
l'Allemagne et ne répondaient pas aux rela-
tions amicales entretenues par l'Allemagne
et la Roumanie.
INTERVIEW DE MM. TAKE «IONESCO
ET FILIPESCO
Rome, 2-i janvier.
Le Giornalc d'Italia publie une longue inter-
view prise par son correspondant do Bucarest
aux ex-ministres roumains 'MM. Take Joneeco
et Fllipesoo.
M. Jonesco. après avoir déclaré que la guer-
re actuelle avait été déchaînée par l'Allema-
gne et l'Autriche, évoqua le souvenir de la
visite faite à 'Bucarest, en avril dernier, par
l'ambassadeur d'Autriche à Constantinopie, le
marquis Paliavacini, et au cours de laquelle
ce dernier demanda si l'Autriche pouvait
compter, en cas de nécessité, sur l'appui de la
Roumanie, En présence de iétonnement de
M. Take Jonesco, qui objecta la cordialité des
rapports internationaux à cette époque, le
marquis Pallavlcini parla de la menace créée
par la Serbie et ajouta que chaque Etat avait
le droit de faire une guerre préventive.
M. Jonesco souligna ensuite, dans l'inter- .
view, la communauté des intérêts qui existent
entre l'Italie et la Roumanie. Les doux pays
ayant besoin d'unie longue paix pour complé-
ter leur développement, pour que le monde
puisse respirer librement, il faudrait que l'Al-
lemagne ' soit abatiue et l'Autriche-Hongrie
liquidée. Voilà l'intérêt essentiellement italien
et roumain. Les deux pays, Itaue et Rouma-
nie, doivent contribuer à la victoire de la
Triple-Entente, à la liquidation des Etats arti-
ficiels et à la construction d'une Europe nou-
velle basée sur le droit.
L'Italie et la Roumanie, jetant ensemble leur
épée dans la balance, empêcheront les hési-
tants de regarder du côté opposé.
« Je pense qu'en ce moment, ajoute M. Take
Jonesco, la Bulgarie, en raison de ses mal-
îeurs, doit être traitée avec tact et douceur.
Le devoir do la Triple-Entente, comme de
l'Italie, est de faire tout ce qu'il est humaine-
ment 'possible pour établir entre les Etats bal-
kaniques une entente qui leur assure, grâce
a des concessions consenties par la Serbie et
par la Roumanie à la Bulgarie, la liberté et
la paix nécessaires.
» Je souhaite donc ardemment de voir l'Ita-
lie et ia Roumanie entrer ensemble dans le
conflit. La Roumanie agira certainement et ce
qui se passe en Italie depuis quatre mois me
porte à croire que cette nation est décidée à
marcher dans la même voie ».
M. Filipesco soutint la même thèse que M.
Jonesco et ajouta :
Si l'Italie .marche à temps, elle pourra
offrir à ses alliés, outre son armée .robuste,
€00.000 baïonnettes roumaines -et cela dans
une situation stratégique exceptionnelle. Aux
hommes d'Etat italiens de tirer du moment
actuel tout le bénéfice qu'il comporte ».
HtUBRE DU JURY et HORS COHUOIJRS
Nous sommes heureux d'informer les par->
sonnes atteintes de hernies que le renommé
Spécialiste, M. J. Glaser, boulevard Sébasto-
pol, 63, à Paria, s'est décidé, malgré les diffi-
cultés actuelles, à rétablir, dans la mesure du
possible, ses voyages, interrompus par suite
de 'a mobilisation.
Personne n'ignore plus que ses appareils
sont les seuls qui procurent un bien-être abso-
lu et immédiat, qu'ils peuvent se porter jour
et nuit et sans gêne et qu'ils font disparaîtra
les hernies.
Nous engageons vivement les personnes at-
teintes de hernies à venir essayer l'appareil
de M. Glaser à :
AGEN, mercredi 27 janvier Hôtel du Petit-
Saint-Jean et des Ambassadeurs.
SAINT-GAIIDENS, le 28, Hôtel Perrière.
TOULOUSE, le 29, Hôtel Capoul, place La-
fayette.
MIRANRE, lundi lof février, Hôtel Bcustcs.
MOISSAC, mercredi 3, Hôtel du Luxembourg.
MONTAUBAN, les 6 et 7 février, Hôtel du Midi.
CAUSSADE, le S, Hôtel Larroctue.
VA-LENŒ-B'AGEN, le 9, Hôtel de France.
Brochure franco sur demande
TOUS LES ENFANTS, ADOLESCENTS, FAN
BLES ET LYMPHATIQUES devraient fuira
usage de la SOURCE VIEILLE des EAUX-BON.
NES. « Son action énergique dans le remonte*
ment général de l'organisme est incompara»
ble », oint écrit Trousseau et Pidoux, de l'Aca-
démie de Médecine. T"> J Ph'°«. Envoi d'un»
caisse pour une cure, franco contre mandat de
9 fr. 60, C' 0 Fermière, 79, rue Lafayette, Paris.
CANTIQUE PATRIOTIQUE à la mémoire1
des soldats tombée au champ d'honneur, par
Yvan Benedisky, piano et chant Prix, 0,75, }
la douzaine, 6 francs. En vente au Hall da
l'Ua'press.
Les Sois ds la Défense Natio&ale
Dans la communication qu'il vient de faire
à la commission du budget, M. Ribot, minis-
tre des finances, a annoncé que le montant des
Bons de la Défense Nationale souscrits tant
en France qu'en Angleterre 'et aux Etate-Unia
dépasse actuellement 2.7O0 raillions.
L'intérêt des bons à 3 mois ayant été réduit
(sauf pour les bons rappelés au renouvelle-
ment), les petits souscripteurs demandent sur-
tout des bons à 6 mois et à un an ; le taux offi-
ciel de ces derniers est, en effet, de 5,26 %,
alors que celui des bons à 3 mois ressort seu-
lement de 4.17 %. Le public et le Trésor tirent
avantage de la prorogation des échéances :
dune part, le publie fait un placement plus
rémunérateur en même temps qu'il évite les
Emplois Municipaux
La maire de Toulouse porte à la connais-
sance des intéressés que, par suite de la mo-
bilisation d'employés du service des eaux,
deux postes de chauffeurs-conducteurs tempo-
raires des machines automobiles des usines ! formalités du renouvoïïemênt' u^ses v titoee*^
de Braque-ville sont vacants. , d'autre part, l'Etat trouve «son compte dans
une combinaison qui facilite l'aménagement
de sa trésorerie. Ceux-là sourtout donnent ont
pays une aide efficace qui, témoignant de
leur entière confiance en son avenir, choisiis-
senit les bons dont l'échéance est la plus éloi-
gnée.
Le salaire affecté à cet emploi est de 4 fr. 50
par jour.
Adresser les .références, jusqu'au 28 janvier
courant, à la mairie (secrétariat général).
Le Paquet d'Hiver
de nos Soldats
DONS EN NATURE
Sî^Sr^SS • H ceintures, 10
EM£? .-'^ WTT * 8 Pt^amitirâb, 4 paires de
t
£p~^_*mmmm, 2, S»* SS tabac.
JBg- 5SJ*Î Les Casses! .par Soupex
C25r PrtMroitars : 1 «et •vêtements, i lot
nSSL*îî *«w«l«rra, nuo -Olïaira>re-an,rEdl,t, 10,
«toïïattt*^. ^uiteiisTgoêoclliiss, 3 tSâèSi de
«•cXi T, R '"-tea^tee ; e erwtnlses Qanel'le,
lHlMItLiï' : 1 a * jWl£ - nei! . « PÏWWnWMAffne. l paire do
^AnjoniPn,» : « -puiro, cHawssattas. ? paires de maa-
: SJiuuedo M... ; i, gmtras do cimui£BO«cs.
Ecole des Beaux-Arts
La reprise générale des cours, aux jours et
heures habituels, est fixée au lundi 25 jan-
vier, à partir de 8 heures du matin :
Au Musée des Augustins, rue d'Alsace-Lor-
raine, salle gallo-romaine, pour les élèves de
MM. Bonis. Curvale, Couz-i. Chabou, Gineste,
Soulié, Titille t et Plassard, cours du jeudi,
H. A.
A l'ancienne Faculté des lettres, 17, rue de
IMuilKWl, laboratoire municipal pour les élè-
ves de MM. Surre. bâta, Uineste Géo-Elem,
Piassard, cours dm samedi. H. G.
Dans l'anciene salle Barry. 1, rue dit Tabac,
premier étage : pour les élèves de M. Loubat,
de 2 à 4 heures du soir ; de MM. Pauvert et
Lair-roque. de 4 à G heures ; do MM. Gauret et
Icart, de 6 à 8 heures.
Dans son atelier, pour les élèves de M. Cas-
tex, de 8 à 10 heures, 10, rue du Sénéchal.
I/es cours de MM. Auriol. Baylao, Berges,
Detfau, Ganot. Grand, Parayre, Raynaud Ri-
vière seront ouverts 'Ultérieureiuent. En vue
de cette Teprise, les élèves qui ont laissé les
carnets scolaires et des accessoires sont invi-
tés à les retirer de suite à la direction de
l'Ecole, qui restera installée 5, quai de la Dau-
rade.
Le Marché des Oies
Il a été vendu sur la place de Toulouse :
Oies grasses En
En
1913
1914
Soit en moins pour 1914.
Oies mu!gros En
En
1913.
(M4.
40.140
30.980
9.154
13.998
16.752
En plus pour 1014 2.754
Ces chiffres ne donnent pas un résultat
complot de la campagne, qui so continue en
VIN 0.20
BON MARCHÉ
TOULOUSAIN
Sucre pain et, cassé, le" 1 »»
Sucre cristallisé 0 90
Café torréfié, 125 gr 0 60
Alcool dénaturé 1 20
Pommes de terre J 1t... 0 05
Bons et Timbres Primes.
BAX, MASSEUR-PEDICURE DIPLÔMÉ
51. rue du Rempart-Saint-Etlonne, Toulouse.
FOOTBALL RUGBY
C'est aujouir-d'hiul, a 9 h. 1/î, que sera donnie, r.,.,',ii,-o ,1ns «.lilàu MU-
M front, avec te concourt* do louto Ja troimie.
-AAUSEUCAiN COSHOfUtiAlTIH. — A 5 h. 30, 4 Ji 30 et
« . Ih -, 45 : l ' uur '"" janvier, à 10 heu-
res du miitiin. à l'Oratoire Nazareth, rue l*lii>
Hppe-Féral.
Il ne sera pas envoyé de lettre de> faire pait k
le présent avis en tenant lieu.
Remerciements et ÀVÏ: a@ Neuvalna
Ijes familles DELPECH, André SALTEL.
DE JEAN, BO1X0. SERRADELL et ME DAN '«*
mercient sincèrement leurs amis et connais-
sances oui leur ont donné des nianntes ( |*
symiiathie, aman que ceux qui leur eut tal
1 botiueur d'assister aux obsèques de
Monsiaur Léopold DELPECH
Président do Chambre Honorairo
et les prient d'asaisteT A la messie do msm
vaine "ni sera dite, pour le repos de son Ame.
en l'église Snint-I'^upite, 1» lundi ti»
9 lie
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

BŒMANOTIB B4 JANVIER 1913
Notre Service des BeeDerc
DES SOLDATS DISPARUS
CINQUANTE-DEUXIÈME LISTE
ABADIE (Joachim), du 2» zouaves, 15* comp.,
sans nouvelles depuis le 17 novembre, pré-
. su me- blessé à Ypres, le 13 novembre.
'AMBERT (Paul), du 96" d'inf., 29" comp..
sans nouvelles depuis le 30 septembre.
,ANSS.\L (Antonin), du 11" d'inf.. 11» comp.,
disparu les 25 décembre l° r Janvier, près de
Sainte- Ménehould .
BARTHE (Victor), du 34° coloiK, 20* comp.,
disparu le 7 septembre, à Bearagé-sw-Aire
(Meuse).
BAYSSE (Marins), du 7» d'inf., 8» comp.,
ans nouvelles, présumé prisonnier depuis
fln août.
tBAZOT (Louis), du 6" d'inl, 5" oomp., sans
nouvelles depuis le 13 septembre.
BENOIT (François-Antoine), caporal an 42»
colon., porté disparu le 22 septembre
(Meuse).
BERNEDE (Firmin), du 42" d'inl., 11 e comp.,
porté disparu le 12 novembre, près Vic-eur-
Aisne.
BLANCHARD (Jean-Laurent) , dn 143» d'inl.,
8 e comp., présumé blessé et prisonnier, les
13-14 novembre, en Belgique.
BONt-7 (Jean-Pierre), caporal an 42" d'inf., 11 e
comp. Est-il prisonnier à .Salzwedel, avec
Auguste Bordenave 7
BOZOM (Honoré), caporal au 81» d'inf., 2"
comp., porté disparu le «8 août, à Lunéville.
CASTE RA (Ulysse), caporal au 20» d'inf., 2°
comp., sans nouvelles depuis le début de
décembre.
CA/.ABON (Léon), du 14" d'inf., 8» comp.
porté disparu le 27 août, à Raucourt.
CAZENEUVE (Pierre), du 24" colon., 8» comp.
blessé les 16-22 décembre (Marne).
COUDOL (Clément), sous-lieutenant au 126'
d'inf., 5» comp., disparu le 23 août, dans le
Luxembourg belge.
COURALET (Firmin), du 12 e d'inl, 1 oomp.
sans nouvelles depuis le 17 septembre,
Ccaonne.
COUTURES (Bartiiélemy), dru 143» d'inf., 5»
oomp., eans nouvelles depuis le 1 er no-
vembre.
CROUZET (Jean), du 53» d'inf., 10» comp.,
sains nouvelles depuis le 25 octobre.
DEJLMAS (Jean4Mairie). du 280' d'infant., 22"
ooinp.., disparu vers le début de novembre
entre Calais et Venmeïles.
ESTEBE (Jean), du 83' d'infant., 8' comp.,
blessé le 22 août, Bertrix.
EYCHENNE (Paul), du 63' d'infant., 11' comp.,
présumé blessé, fin décembre.
FEUILLERAT (Jean-Paul), caporal réserviste
au 83' d'infant,. 5* comp., sans nouv. depuis
le 15 août.
FITTE (Alexandre), du 83' d'infant. , 6' comp.,
disparu depuis le 22 décembre.
FONTORBES (Paul-Henri), du 112' d'inf., 3'
oomp sans nouv. depuis le début de nov.
GARY (Emilien), du 15' d'infant., 2' comp.,
disparu vers le 10 novembre environs de
GIROUSSENS (AcMîleMarius-Jules). du 44' co-
lonial, porté disparu le 25 août à Jaulneuf.
GRASSET (François), du 9' d'infant., 3" comp.,
porté disparu 28 août à Rooroy.
GUILHEM (Antoine), du 96' d'inf., 1" comp.,
porté disparu 26 octobre au 15 novembre
à Ypres.
GUIRAUD (François), du 143' d'infant,, 8' c„
disparu et présumé prisonnier le 20 novem-
bre en Belgique.
GUIRAUD (Joseph), du 122' d'infant, 3' comp.,
sans nouv. depuis le 12 août.
LABATUT (Germain), du 3' zouaves, 16* oomp..
sans nouv. depuis le 23 septembre.
LAFEUILLE (Alphonse), du 283' d'infant, 18*
comp., sans nouvelles depuis le 10 août.
LAFFONT (Pierre), du 59' d'infant., 4' comp.,
disparu en Belgique au mois d'août.
LARROQUE (Jean Marie), du 15' d'infant., 7
comp., sans nouvelles depuis le 25 août.
LERTORA (Antoine-Marie), du 258' d'inf.. 19*
oomp., porté disparu 12 octobre, Ghauvon-
oonirt (Meuse).
LEST AlSIiGNlîT (Jean-Victor), 283» d'inf., 17"
oomp.: porté disparu depuis le 17 septembre.
DE LOMUARDO.N, sergent, 3° d'inf., 7" comp.;
blessé et présumé prisonnier, 23 septembre,
entre Ovocourtet Montfaucon (Meuse.-).
MATHIEU (Joseph), 8° d'inf., 3° comp.; sans
nouvelles.
•MATEE (Jeanv-Marie), 96' d'inf., 9e comp.; pri-
sonnier à Friedriehsfeld, près Wese, trans-
féré à... î
MAURICE (Alexandre), 215» d'inf., 17° oomp.;
sans nouvelles depuis le, 30 novembre.
MAURON (Huguet), 143» d'inf., 7» comp.; pré-
sumé blessé et prisonnier, 2 novembre, Belgi-
que.
MALBERT (Julien), 15» d'inf., 5» oomp.; pré-
sumé prisonnier, 9novemb., au nord d'Yprcs,
MARTY (Adrien-Pierre), 15» d'inf., 3° comp. ;
disparu 4-7 novembre, en Belgique.
MAYLIN (Jean-lTrançois), 53» d'inf., 5» comp.;
sans nouvelles, environs d'Ypres.
MOULET (Feruand), 75» d'inf., 11» oomp.; porté
disparu, 4 septembre, ù Neuf-Etang-Saint-
Rémy.
MU r .E (Adrien), l'3« d'inf., 1" comp.; prison-
nier à Gùtiowi, sans nouvelles depuis le 5
décembre.
PANCHOUT (Jean), 39» d'inf., 5» comp. ; blessé
le 12 septembre, à Thililois, près Reims.
PORTOLIER (Gaston), 287» d'inf., 20» comp.;
blessé et prisonier, 30 octobre, à Vailly
(Aisne).
POUZET (Pierre), 9* d'inf., 1" comp.; disparu
le 27 août, à Noyers (Ardiennes).
RENAULT (Daniel-Marie), lieutenant, 61» d'inf.
3» section mitrailleuses : porté blessé et dis-
paru, 20 août, gare de Vergoville.
Les personnes qui pourraient nous fournir
des renseignements sur les soldats disparus
voudront bien en informer immédiatement la
Service des Recherches des soldats disparus
à 1'E.rpî-css du Midi
85. Rue Roqueiaine Toulouse
Notre « Service des recherches des dispa-
rus • est gratuit. Nous demandons seulement
un droit de 0 fr. 75 centimes pour nous cou-
vrir des trais nécessités par nos recherches.
Ce service fonctionne, comme l'Œuvre do
« Paquet^d'hiver de nos soldats ». avec le
dévoué concours d'un comité de dames amies
de l'Express.
Les Prisonniers français
en Allemagne
Lea noms que l'on trouva ol-dessous
N'ONT JAMAIS ÉTÉ I?UBLIILS PAR AUCUN
JOURNAL. L'.< Express » autoriso bien volon-
tiers tous sas confrères à les reproduire.
Notre Service des recherches remercie les
journaux qui, dans l'intérêt des familles,
veulent bien utiliser ses renseignements.
Notre service de recherches a reçu de
différentes sources les renseignements ci-
dessous :
Sont prisonniers ;
A Mtescaïado : Vianés (Chartes-Etienne), du
8' colonial, 2' compagnie. . .
A Gnafenwdior : Fatore (André), dm 81' dinf.;
Bspouy (Dominique), du 23' alpins.
Suite de la ltete des prisonniers A Soltau
(province de Hanovre), depuis fin decemoro,
après avoir été tout d'abord internés a Muns-
ter (Hanovre), baraque 7 :
Bru (Pierre), du 40' d'inf., d'HéTépian (Hé-
rault)- , , ,„.,,. . . . ,
Bessicn (Maurice), du 40' dinf.. de La Lavi-
nièro (Hérault).
Bousquet (Marie), du 40' d'inf., de Sigcan
(Aude), avenue de Narbonne.
Brien (Gaston), du 40" d'inf.. do Rieux-Mi-
nervois (Aude).
Bertomieu (François), du 40' d'inf.. du Fui-
chérie (Aude).
Bourrié (Louis), du 40' d'inf., d'Aire (Gardi).
Drenao (Auguste.), du 40" d'inf.. de Trioi,
par Labessonié (Tarn).
Barret (Charles), du 40' d'inf., d'Alois (Gard).
Busset (Gustave), du 18* chasseurs. d'Aehia-
tetle-Granrl (Pus-de-Co-lais) .
Bissière (Julien), du 40' d'inf., de Villeneuve-
des-Corbières (Aude).
Ber.tan (Marcel), du 50" d'inf., de Vedène
(Vauoïuse).
Bonheur© (Emile), du- 40' d'inf., de Sallètes
d'Aude (Aude).
Bardy (ESioi), du 40* d'inf., de La Vtoarié,
par Saint-Etienne (Hérault).
Bonnefoy (Placide), du 58" d'inf.. d'Ocres-
Rustal (Vaucluse).
Bina: (Mlari-uc), du 40" d'inf.. d'Avignon (Von- •
Berniêro (François), du 40' d'inf.. do Luc-
Salnt^Oirbieu' (Aude). en m- vint-
Bo (Bn.rtliéJémy), du 40" d'inf., de SamtMor-
^rmpy^Jean). du 40" d'inf.. de Sortit»
(Aud«")
Cassan (Georges), du 40* d'inf.. de Les-pignon
(Hérault.). m .„ ,
Ohambor-ndon (Gustave), du 40' dinf.. tW
Sainte-Cécile, par La Gc.and'Coimbe (Gaatl.).
Groohofa (Arsène), du UT chasseurs, do Gins-
tenigitien, par fteUlogiie-suir-Mer.
Gaston (Etienne), du 40' d'inf.. de Lunel
(Hérault). . v ..
Ca-sitan (Joseph), du 40" d'inf., do Conjouilene.
par Carcassonne (Aude).
Cadèno (Gabriel), du 40* d'inf-, do Nésrin,
par Mazamet (Tarn).
Cabrai (François), du 40' d'inf.. d© Boscou!-
Fantfou.sBCs-îvages (Tarn).
Gros (Pierre-Henri), du 40" d'inf., de Rescoil.
par La Sailvetot (Hérault).
Can (Léon), du 40' d'inf., d'Ivry (Seine),
route de Vitry. . > _
Oavron, (Joseph), du 40' d'inf.. de Paris,
41, rue de Lisbonne.
Oavièro (Henri), du 40" d'inf.. de Bézdors
(Hér-aulii).
Calmel (Romain), du 40" d'inf., do Fuisser-
guier (Hérault).
Gazais (Joseph), du 40* d'inf.. irue Canto-
relle, 41, Bézietrs (Hérault).
Gros (.Pierre), du 40' d'inf.. de DannaHo. par
Mazamet (Tarn).
Gros (.Louis), dm 40' d'inf.. d© La OapéEe,
par Esporousso (Tam).
GwRSie (Elie), diu 40* d'inf., de Castres (Tarn).
Cathala (Pierre), du 40' d'inf.. de Cangelien,
par Mo^zain-et (Tarn).
CathaJa (J-ustini), du 58" dlinf.. de Parian,
par Cassagines (Ave-yron,).
Oajtliaia (Joseph), du 40" d'inf., de Quarante
(Hémuiit).
Camaret (Louis), dru 40' d'inf., de Vias (Hé-
rault).
Consin.ié (Emile), du 40" d'inf., d'Augmonifieli,
par Mazannet (Tarn). ,
Gousiniô (PaitH), dUi 40* d'inf.. do Négrin,
par Mazamet (Tarn).
CauKiuiil (Joseph), du 40" d'inf., de Castres
(Tarn).
Caumiil (Jean), du 40" d'inf.. d'Agde (Hé
rantt).
Gazais (François), du 40" dinf., de Casitres
(Tarn).
-1
Corbièro (Erlonard), du 40" dTunf.. ^ ^.
roUle, par Brassao (Hérault). ^
Olmries (Henri), du 40' d'inf.. die- On**
(Tarn).
UatiU **
Oulas (Jeai)), du 40* d'inf., de *w,
rram),
Oliarrier (Pierre), du 40* d'i.nr.,
Martin do Valgagnes (Gard).
Gambon (Lucieii). du 40' d'inf,,
(Hérault).
Ghaussifiinnn (Zéphirln), du 19" d'artiL
de I-a Grangelilo Sa in t.- Pi en\> (Ardéohe) '
Coltot (Emile), du 40' d'inf.. do CapK,^.
léraiulit).
billot
«9 SOI»»
"•zea
(Hér„
diabran (.Emile), du 58' d'inf., do Cour,M„
(Vaucluse). ^ z<
Carnco (Josepli). du 58' d'inf.. de Sain* ruu
du Gard (Gard). "HuMa,
Gabirol (Albert), du 53' d'inf.. do SIAUM
d'Aude (Aude). '^-èlea
Galas (Henri), du 58' d'inf.. do Marni»,»
(Hérault). ""-"«saij
Gavail.liiès (François), du 53' d'inf s\.n . r . ,
zannles-Béziars (Hérault). ' UL 18 -**r\.te »y«émaUquomcnt fermés et qui s'est j Paul ' Bol vin, .chef d'équipa ù l'arsenal de'
BÊZIERS. — Conseil de révision. — Ven-
dredi dernier a ©u lieu, dans notre ville, le
conseil de révision . pour les jeunes gens do
la classe 1896 (1er canton).
La plus grande partie de nos conscrits ont
été reconnus bons pour le service arïî>>.
Charretier écrasa. — Avant-hier, vers cinq
heures du soir, le nommé Sully Tcurwau,
âgé de 49 ans, charretier au service de Mme
veuve Cauquil, camionneur, conduisait un
chargement de six demi-muide de vin qu'il
était allô prendao à Servi an et se dirigeait
vers Béziers, par la rouie de Bédarieux.
En arrivant à la hauteur de l'usine Azaïs-
Bernard, une charrette, venant dans la même
sens et conduite par un employé de M. Bar-
thès-Lacour, voulut dépasser le véhicule
chargé de vin et s'en approcha tellement
qu'il heurta le charretier Tourtreau qui fut
projeté sous sa propre charrette ; une des
roues lui passa sur le corps.
Relevé et transporté à son domicile par
remployé de M. Barthès-Lacour, le malheu-
reux charretier rendit le dernier soupir vers
neuf heures du soir. Il laisse une veuve et
deux enfants.
Une enquête est ouverte.
HAUTE GARONNE
SAINT-AN AT OLY. — Nos héros. — La guerre
vient de faire une seconde victime parmi
nous : Jean Lozé est mort glorieusement au
champ d'honneur. Mue par un sentiment de
reconnaissance, toute la population est venue
assister au service funèbre célébré lundi der-
nier pour lo repos de l'âme de ce vaillant
jeune homme.
Puissent des regrets, et des sympathies una-
nimes apporter un, peu de consolation à sa
famille, cruellement éprouvée.
SAINT-CAUDENS. — La neige. — Dans
l'après-midi de vendredi, la neige est tombée
en abondance sur la montagne et dans la
région ; dans oertains endroits, la couche était
de dix à quinze centimètres d'épaisseur. Le
temps paraît vouloir se maintenir au mauvais.
Nos compatriotes au feu. — Nous appre-
nons avec plaisir que le sergent Estrade, de
Saint-Gaudens (quartier de Vidal), sergent au
43" colon i-aJ., vient d'être cité à l'ordre de l'ar-
mée et. d'obtenir la médaille militaire pour le
fait suivant :
« A renouvelé, plusieurs jours do suite, une
patrouille pour enlever un petit poste ennemi
S'est approché, la nuit, avec ses hommes, jus-
qu'à quelques mètres des tranchées alleman-
des et a réussi à enlever, de vive force, deux
prisonniers qu'il a ramenés dans nos lignes,
permettant ainsi d'identifier tes corps qui se
trouvent devant nous à... »
Toutes nos félicitations à notre brave com-
patriote.
Etat-civil du 7 an 14 janvier. — Naissances
— Marcel-Louds Puisségur, quartier du Poueoh
Décès. — Dominique Artigue, 74 ans, an-
cien chiffonnier, célibataire, avenu© de Lu-
dion ; Philippe-Alexandre-Joseph Cloutât, 67
ans, greffier du tribunal civil, marié à Blal-
sine-Ernestine-Louise Duran^ boulevard du
Midi ; Raymond© Baumes, 4 ans. boulevard
du Midi ; Jean-Mari© Cabaré, 68 ans, retraité
des chemins do fer du midi, marié à Marie-
Caroline Servat, quartier du Poucch ; Jearine-
Dominlquette Dupuy, 64 ans, marié à Pierre-
Joseph Cassagne, ruo Macho.
BRUCUIÊRES. — Mort au champ d'honneur,
— Vendredi dernier, 22 courant, a été célébré
dans notre modeste église un service funèbre
pour le repos de l'âme de Bertrand Deimas
fils de notre dévoué gardo-ohampetre. mor
au champ d'honneur du 86 octobre au 15 no
vembre 1914,
Un grand catafalque orné de drapeaux et
de verdure avait été dressé dans la nef. Des
trophées do drapeaux et de verdure ornaient
aussi le chœur et lo maître autel.
Une foule nombreuse et émue assistait
cette cérémonie dans un silence et un re-
cueillement impressionnants. Les fami.Uos en
tiares avaient tenu à rendr© hommage à la
mémoire du cher disparu et 'à témoigner ain
si à tous les siens la- part bien vive pris© par 1
ia population au malheur qui tes frappe.
RIEUX. — Conseil de révision. — L© con-
seil de révision a eu lieu à la mairie, vendredi
22 courant. Sur 40 conscrits, 35 ont été re-
connus bons pour le service armé, 2 ajour-
nés et 3 réformés.
LOT-ET-GARONNE
AGEN. — A l'ordre du jour. — Ont été cités
à l'ordre du jour de l'armée :
Le lieutenant Sarrat, le sous-lieutenant
Dupré de Pomarède, l'adjudant Nogués, les
soldats Barrère Ginel, Châtras, Gulraud et
Lasquinies, do notre 209» do réserve.
Mort d'un brave. — Nous apprenons la mort
glorieuse de notre compatriote, 1© jeune sous-
lieutenant Louis Deimas, dont la famille ha-
bite la commune suburbaine du Paesage-
d'Agen.
Instituteur et élève officier de réserve, Dei-
mas, à la fin do son service militaire, avait
été nommé sous-lieutenant ; ayant pris goût
au métier des armes, il abandonna l'ensei-
gnement et rendit ses galons pour prendre
du service actif ; l'ouverture des hostilités le
trouva sergent au 9» d'infanterie.
Promu adjudant dès les premiers jours
d'août, il ne tarda pas à être, pour action
l'éclat, nommé officier, lors d© la retrait© de
Belgique.
Blessé et malade, il dut ensuite être évacue
et venir dans sa famille pour rétablir sa santé
ébranlée par de dures fatigues et guérir sa
blessure ; mais dès qu'il fut en état de mar-
cher, il s'empressa de repartir sur le front.
Le brave sous-lieutenant Deimas a été frap-
pé, au cours d'une violente attaque, et est
tombé à la tête de sa section en chargeant
courageusement l'ennemi sous une pluie de
mitraille et d'obus.
Le vin aux soldats. — Lo total de la cin-
quième liste des dons reçus à la mairie d'A-
gen pour le vin aux soldats est de 29 fr. 45.
Incendie. — Un violent incendie a détruit,
avant-hier, un immeuble situé Coteau de l'Er-
mitage, place des Grands-Hommes, et appar-
tenant à M. Paulhiac, marchandi tailleur,' rue
Cornières.
Les partes, assez importantes, sont couver-
tes par une assurance.
Biens et fonds allemands ou austro-hon-
grois. — M. Langlade, procureur de la Répu-
blique, a fait mettre sous séquestre un petit
immeuble situé dans la commune de Bon-
Encontre, des sommes, objets mobiliers, mar-
chandises et créances, appartenant à des Alle-
mans ou Austro-Hongi'cîs.
De plus, des négociants agenais ont consi-
gné à la Trésorerie générale des sommes
dues pour fournitures faites par des maisons
allemandes ou austro-hongroises.
Le préposé de l'autorité administrative dé-
tient enfin provisoirement des fonds ou va-
leurs mobiliaires de sujets étrangers en sur-
veillance à Agen.
Cinéma. — Aujourd'hui dimanche, en mat ! -
née et soirée, « Le Roi Fantôme », drame en
quatre parties. Actualités do la guerre.
Dans la magistrature. — M. Pierre Viguié,
avocat du barreau de Montauban, fils de l'ho-
norable! juge de paix du canton Est, vient d'être
désigné pour remplir les f octions do substitut à
Molle (Deux-Sèvres).
Pour les réfugiés belges. — M. lo préfet a
reçu pour les réfugiés belges, d'une personne
anonyme, la somma d© 100 francs.
A l'ordre du jour. — Notre jeun© compa-
triote, Louis Dutilleul, employé à la Compagnie
du Midi .engagé volontaire au 11» d'infanterie,
a été, avec uixjle- ses camarades, cité à l'ordre
du jour avec le motif suivant :
« Lo lieutenant-colonel Périer d'Hauteriv©,
commandant le 11» régiment d'infanterie, est
heureux de citer à l'ordre du régiment tes sol-
dats Dutilleul et A-rnaudie, de la 12» compa-
gnie, pour leur acte de probité et leur belle
conduite.
t Ayant trouvé près d'un boyau peu fréquen-
té, situé sur les abords du bois Noguès, les
corps des soldats Franeoual et Vésinet, de la
4' compagnie, tombés au champ d'honneur, lo
29 décembre 1914, ont, de leur propre initiative,
enterré eux-mêmes sur place les corps> de leurs
camarades, dans la nuit du 10 au 11 janvier,
ont rapporté les valeurs trouvées sur eux. L'un
d'eux était détenteur d'un© somme d© 100 fr. »
A. MAI.VICSY, Optlciut.
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ALBI. — Nos compatriotes. — Le soldat Eîie
Burel, du 253», est à l'hôpital n° 35 d*Armonay.
— Le caporal Edouard Beaumeviell©, du 215",
est à l'hôpital de Gérardmer.
Aux mines d'Albl Conforanément à l'ordre
de service n° 344, le -solde de- l'allocation de
260.000 francs, fixée par l'ordre de service n°
328, sera payé le 25 janvier courant.
U est rappelé que co solde est distribué à ti-
tre tout exceptionnel et par avance, dans lo but
de venir on aide aux familles des mobilisés.
En conséquence, 1© 25 janvier courant, cha-
que ouvrier et ouvrière figurant sur les con-
trôles de Ira Société au 31 décembre touchera
un© allocation de 11 f r. 30 pour cent, au prorata
des salaires nets d© 1914.
CASTRES. — Conférence sur « ta Belgique 1
— Aujourd'hui, au théâtre 'municipal, sous lia
présidience d'honneur do M. Ile so'us-ipréîet et
te haut patronage de la municipalité, M. René
Gervais, l'artiste distingué du théâtre Sarah-
Bernliardt, fera une conférenc© sur « la
Belgique «, conférence qu'il vient de donner
avec un grand succès dans de nombreuses
vîntes.
Cette maitiné© aura lieu aujoiurdiîuui, à 2 heu-
res et deimio.
Le prix des places a été fixé corrmio suit :
2 fr.. 1 fr. ©t 0 fr. 50. Location coenime d'usage.
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Foires de la semaine
Lundi 25 janvier. — Espinas, Finhan, Laca-
pelle-Livron, Mo-rutalgu-de-Quctrcy, Samt-Pro
jet, Sérignac.
Mardi 26. — Le Cuaaul (commune do Casta- '
net), Saint-Paul-d'Espls.
Jeudi 28. — Cazes-Mondenard 1.
Vendredi 29. — Roquccor.
Samedi 30. — Comberougcr.
MONTAUBAN. — Effets d 1 hiver. —.La 19«lfcto
des envois gratuits d'effets d'hiver comprend
les dons suivante :
Montaigude-Quejicy, mairie ; Bruniquol.
école ; Verdun, école ; Gasseras, école ;\/x>-
jac, école ; Montech, écolo ; Bourret, mairie ;
Corbarieu, Mmo Séguéla ; Saint,Nauphary, M.
le curé ; Orgueil, école ; Caussade, Mme Bow.i-
noc ; CaftelsarrasiiK mairie ; Varen, mairie ;
Montauban, cathédrale, orphelinat protestant
et dtveiuos du iuojs d© la ville.
Ces wwi comprennent près de 300 paires de
chaussettes, des lots importants de cache-iiiez,
des gaats, tricots, passe-montagne, œinturos,
machettes, oaclic-cois, mouchoirs, du chocolat,
des égares, phis un© somme do 10 fr. do la
l^coromuiiio de Villemade, pour la NoèH du^oidat.
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PUYLAROQUE. Mort à l'ennemi. — Le
vendredi 22 janvier, un^serviee funèbre a été
célébré, au milieu d'une nombreuse et sym
pathique assistance, dans l'église de Puylaro
que, pour lo repos- de l'âme de notre eompa
triote, André Pra dal, soldat au 7e de ligne, tué
à l'enemi le 10 décembre dernier.
A sa veuve désolée et à son jeune enfant
nous offrons nos plus douloureusesi condoléan
ces.
CASTELSARRASIN. — Sur le front. — Nous
apprenons avec plaisir que M. Auguste Puis,
sous-lieutenant au 133» régiment territorial
d'infanterie, chargé à Toulouse des services de
garde des voies et communications, a été, sur
sa demande, envoyé sur le front et affecté à
l'état-major de la 8» armée, où il vient d'être
promu lieutenant.
Déjà, dès le début de la guerre, il avait de-
mandé à reprendre du servie© et avait reçu sa
première affectation dès le commencement du
mois d'août.
Tous nos meilleurs vœux accompagnent no-
tre vaillant ami, et nous profitons de cette oc-
casion pour lui adresser nos plus sincères- féli-
citations pour son avancement.
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LE RETOUR D'AGE
II
Toutes les Femmey ]
connaissent les dan
gers qui les inenacoiv.
a l'époque du RE-
TOUR D'AGE. Le.
symptômes sont bien
connus. C'est d'abord
une sensation d'étouf-
fement et do suffoca- 1
cation qui étreint la
gorge, des bouffées dt
chaleur qui montent au visage pour fai-
re place à un© sueur froide sur tout le
corps. Le ventre devient douloureux, les
Tègles se renouvellent irrégulières ou
trop abondantes, et bientôt la Femme la
plus robuste se trouve affaiblie et expo-
sée aux pires dangers. C'est alors qu'il |
faut sans plus tarder faire une cure
avec la
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Nous n© cesserons de répéter qu© toute
femme qui atteint l'âge de quarante ans,
même celle qui n'éprouve aucun malaise,
doit faire usage de la
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à des intervalles réguliers, si elle veut I
éviter l'afflux subit du sang au cerveau,
la congestion, l'attaque d'apoplexie, la
rupture d'anévrisme et, ce qui est pis
encore, la mort subite. Qu'elle n'oublie
pas que le sang qui n'a plus son cours ha-
bituel se portera de préférence aux par-
ties les plus faibles et v développera le.--
maladies les plus pénibles : Tumeurs,
Cancers, Métrite, Fibrome, Maux d'es-
tomac, d'intestins, des Nerfs, etc.
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