20 MARS 1936 - Bibliothèque de Toulouse

45* ANNEE = N° 15.713
DIRECTION
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TOULOUSE
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TOULOUSE
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Les Idées
ÉDITION D.E TOULOUSE
2 2 9-83 ET 229-8-4 25 es DU MIDI 25 C" e - S
et les^Faits
Tètes folles
M. Lucien Bourguès écrit de Londres
au Petit Parisien : « Le retour
du Reich à la table genevoise tourne
ici la tête à pas mai de gens. » il
faut tenir compte de cette observation
pour suivre les événements.
Si on s'en tient à ceux-ci, le
premier des objectifs franco-belges
est désormais atteint. En apportant
à la table du Conseil de la
S D. N. les explications de l'Allemagne,
M. von Ribbentrop ne pouvait
que rééditer les arguments
d'Hitler. Son discours peut se résumer
dans la formule : « Nécessité
fait Ici ! » Le terrain juridique, at-il
expliqué, ne pouvait être favorable
à l'Allemagne : «Jamais on ne
nous aurait concédé le rétablissement
de notre souveraineté totale. »
M Flandin a refusé de répondre
à M von Ribbentrop ; il n'y avait
rien à répondre, en effet. Les points
de vue de celui qui prétend recourir
à la Justice internationale, et de
celui qui est résolu à se faire justice
lui-même, sont inconciliables.
Le Conseil a donc fait, après le
discours de M. von Ribbentrop, ce
qu'il eut pu faire sans l'entendre :
avec dix jours de retard, la constatation
officielle de la violation, par
l'Allemagne, du traité de Versailles
et du pacte de Locarno. est désormais
acquise.
Là s'arrête, pour l'instant, le rôle
. du Conseil de la S. D. N. Les conséquences
à tirer de cette constatation
appartiennent aux puissances
locarniennes.
Celles-ci se sont livrées à un
échange de vues qui a dû être assez ]
pénible; puisqu'il s'est prolongé fort
tard dans la nuit. L'accord ne s'est
fait qu'après le discours de M. von
Ribbentrop.
Accord sur les recommandations
à présenter à la S. D. N. Nous n'en
connaîtrons sans doute le texte
qu'après le retour à Paris de M.
Flandin, qui doit le présenter à
l'agrément du gouvernement français.
Logiquement, ces « recommandations
» devraient demander au Conseil
de la S. D. N. d'inviter l'Allemagne
à revenir sur le fait accompli
et de lui appliquer des sanctions
en cas de refus.
En fait, on va lui demander seulement
d'inviter l'Allemagne à venir
, discuter, devant le Tribunal de
La Haye, la question de la compatibilité
du pacte de Locarno et du
.traité franco-soviétique, en précisant
qu'il ne lui sera pas appliqué
de sanctions si elle est condamnée;
mais lui demandera-t-on de repasser
le Rhin ? Et lui appliquera-t-on
des sanctions si elle refuse d'aller à
La Haye ?
Si la question n'a pas été soulevée,
c'est que l'Angleterre ne voit
pas si loin. La France et la Belgique
ont obtenu une satisfaction apparente
par la constatation de la
violation des traités par l'Allemagne
; l'Angleterre en obtient une
bien plus substantielle en amorçant
une conversation avec l'Allemagne.
Car c'est à cela qu'aboutit en somma
l'accord des puissances locar-
A LA CHAMBRE
Les dernières
manifestations
de la législature
Paris, 19 mars.
Avant de mourir, la Chambre, avec
la compncue au gouvernement, a la prétention
d'humaniser quelques cecrttslois
insidieuse manière de suggérer a
l'électeur que dans quelques semaines
on les humanisera au point de les supprimer.
,, .,.
Au début de la séance, 1 assemblée
n'adopte pas cet itinéraire.
M Paté préside. MM. Stern et Besse
sont' au banc du gouvernement.
LA CHAMBRE ACCORD ERA-T-ELLE
DES CREDITS A LA RUSSIE 1
L'ordre du jour appelle la proposition
de resolution de M. de Lasteyne tendant
a inviter le gouvernement à négocier
avec les Soviets le règlement a*s
aett.es russes et à surseoir à toute ouverture
de crédit aux Soviets.
M Léon Baréty, rapporteur général
de la Commission des linances, demande
de ne pas aborder cette question aujourdhui,
car dans les circonstances actuelles,
dit-il, il n'est pas opportun d'ouvrir
un tel débat. Cette question doit
être retirée de l'ordre du jour. (Vives
interruptions au centre et à droite.)
M. Patenôtre-Desnoyers. — Je ne
comprend rien à la singulière attitude
du rapporteur et je serais curieux de
savoir ce qui s'est passé au sein de la
Commission. (Long tumulte à gauche.)
M. Gounin. — Nous sommes tous
d'accord pour défendre les intérêts des
petits porteurs de fonds russes; mais
nous estimons que la proposition de M.
de Lasteyrie n'a qu'une fin électorale.
(Vigoureuses exclamations à droite et au
centre.)
Plusieurs voix à droite. — Les intrigues
électorales vous les connaissez
mieux que nous. » (Vociférations à gauche.)
, _.,"'
Et finalement la proposition de M. de
Lasteyrie est retirée de l'ordre du jour.
Après quoi la Chambre décide de ne
pas discuter immédiatement l'interpellation'
Doriot sur le régime des retraites
et le gouvernement demande à la Chambre
d'adopter, au cours de la séance,
vingt et un projets de lois.
Cette discussion devant, suivant le
règlement, commencer dans une heure,
la séance est suspendue.
A 16 h. 45, la séance est reprise et
le défilé des vingt et un projets de loi
dont le gouvernement réclame l'adoption
commence.
On adopte sans débat le projet de
loi portant modification de l'article 69
de la loi du 31 mars 1928 sur le recrutement
de l'armée et le projet de loi
tendant à la ratification du décret du
23 octobre 1935, ayant pour objet d'augmenter
les effectifs de la garde républicaine
mobile.
M. de Lasteyrie demande alors la parole
pour un rappel au règlement. Il
constate que le projet intéressant les
porteurs de fonds russes a été retiré
avec son agrément et déclare qu'il ne
manquera pas de défendre, au cours de
la prochaine législature, la thèse qu'il
a toujours soutenue (Vifs applaudis-
sements au centre et à droite.)
DISTINCTIONS
POUR LE PERSONNEL DE L'AIR
Voici un détachement de chasseurs cyclistes en déplacement vers la frontière
• de l'Est.
VENDREDI 20 MARS 1936
France et Colonies
ÉTRANGER
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CHÈQUE POSTAL TOULOUSE 49-36
LE POINT NIIIIUT DES ENTRETIENS DE LONDRES ! l « r "' «'«' r»»r«Me
Pour la première fois depuis
seîl de la S.D.N.
Les arguments de M. Ribbentrop, délégué du Reich
La résolution
constatant la violation des Traités
est votée à l'unanimité L'incendie des tours de
Londres, 19 mars.
A 2 heures, ce matin, un ' projet
d'accord était favorablement envisage
entres les puissances iocarniennês.
Rappelons les grandes lignes :
1» Appel à la Cour Internationale
de La Have pour, décider si le pacte
franco-soviétique était ou non compatible
avec Locarno. Mais même si
l'Allemagne est condamnée, on ne lui
appliquera pas de sanction :
2° On établira, pour la période des
négociations qui vont s'ouvrir avec l'Allemagne,
les mesures de sécurité provisoires
suivantes :
a) Création d'une zone démilitarisée
et territoire allemand, laque'le sera
contrôlée par des forces Internationales
*
b) ' Consultation des états-majors anglais
en vue d'assurer, à titre intérimaire
la sécurité franco-belge et le
fonctionnement éventuel automatique
de Locarno Cette disposition, soulignons-le,
ne vaut que pour la période
des négociations.
3' Négociations générales avec l'Allemagne
impliquant, au premier chef,
l'étude d'un nouveau système de sécurité
occidentale reconnaissant, en te
qui concerne la zone rhénane, le fait
accompli et organisant un pacte aérien. j;;
Mais, ce projet, pour être soumis au |
Conseil de la S. D. N„ doit-il encore
être entériné par le cabinet britannique
et le gouvernement français. Mais,
avant que les ministres anglais et français
se prononcent un événement important
se sera déroulé à Iiondres. du
fait de la présence, au Conseil de la
S. D. Ntg^Lins délégation allemande.
LA SEANCE PRIVEE
DU CONSEIL DE LA S. D. N.
La séance du Conseil était fixée à
10 heures. Mais certains délégués,
étaient tellement fatigués en raison des
travaux qu: avaient duré une grande
partie de la nuit, qu'à l'heure de la
réjnion, seule la délégation allemande,
conduite par M. von Ribbentrop, était
arrivée au Palais Saint-j âmes.
La venue à Londres des représentants
de l'Allemagne, avait suscité un vif intérêt
parmi la population londonienne
qui. malgré l'heure relativement matinale,
avait profité du temps ensoleillé
UN DIALOGUE AIGRE-DOUX
Celle-ci commence à 10 h. 25, elle a
pour objet d'organiser le programme de
la séance publique.
Le verbe haut, M. von Ribbentrop
demande qu'après son discours le Con
seil s'ajourne afin de permettre aux délégués
d'étudier son discours.
« Si c'est une question de courtoisie,
répond M. Flandin, je n'y vois aucun
Inconvénient, mais la violation des traités
est tellement flagrante que les déclarations
du chef de la délégation
allemande n'y pourraient rien changer
D'ailleurs la délégation française ne répondra
pas ou discours de M. von Ribbentrop.
»
Sur ce, les délégués passent dans le
salon de la Reine Anne, où ils vont prendre
place à la table du Conseil.
LA SEANCE PUBLIQUE
Une nombreuse assistance se presse
dans le salon de la Reine Anne. Un
appareil de prise de vues cinématographique
a été dressé dans la salle du
Conseil, illustrant le caractère spectaculaire
de la séance qui va s'ouvrir.
A 10 h. 35, l'entrée en séance des délégués
suscite un vif mouvement de euriosité.
Le duc Ernest de Saxe Gobourg Gotha
apparenté à la famille royale d'Angle
terre, qui aurait été chargé d'une mis
' sion spéciale à Londres.
(tllché A ew-ï otk, limes).
M. von Ribbentrop entré Seul, immédiatement
suivi par ses deux experts, et
après avoir reconnu sa place à l'extrême-droite
de la table en fer à cheval, il
va saluer M. P.-E. Flandin et ses collègues
français avec lesquels il échange
des poignées de main.
MANQUE DE TACT
A 10 h. 40, M. Bruce déclare ouverte
la séance publique.
Le président du Conseil prie l'assistance
de se soumettre une fois de plus
aux exigences des photographes et il
donne ensuite la parole à M. von Ribbentrop.
Le délégué du Reich, assis, donne lec-
jamais eu à présenter devant le monde
une cause plus juste, au sens le plus
élevé du terme :
« J'espère également, dit-il, que cette
première prise de relations entre mon
pavs et ja S. JJ. N., constituera un tournant
dans l'histoire da l'Europe après
tous les malaises et tous les troubles
qui se sont manifestés dans le monde
depuis la période de la guerre et de
l'après-guerre.
LA RHENANIE
NE POUVAIT PLUS RESTER
SANS PROTECTION MILITAIRE
« Notre position vis-à-vis de Locarno,
continue l'envoyé du Reich, a été définie
par le chancelier Hitler, mais la
présentation de la résolution francooelge
de constat m'oblige à explique!
le point de vue de mon pays. Des raisons
très graves ont poussé l'Allemagne
à entreprendre son action. Le pacte de
Locarno avait pour but d'éviter des
possibilités de conflit, mais déjà, au
moment de sa signature, des difficultés
s'étaient présentées à cause des alliances
de la Fiance avec la Pologne et la
Tchécoslovaquie, qui na semblaient pas
entrer dans le cadre de Locarno. L'Allemagne,
cependant, accepta cette situation.
Une obligation particulièrement
lourde pesait sur l'Allemagne par
ce traité. Le Reich ne pouvait plus admettre
que la Rhénanie, une des régions
les plus importantes et les plus
peuplées de l'Allemagne qui abrite
15 millions de purs Allemands, puisse
rester sans aucune protection militaire.
« Je suis convaincu que du point de
vue d'une justice supérieure, une telle
limitation des droits les plus élémentaires
de la souveraineté nationale, deviendrait,
h elle seule, au bout d'un
certain temps, plus que ne pourrait
supporter une nation quelconque. Si le
peupU allemand l'a cependant surjporté
pendant tant d'années, c'était
dans l'espoir qu'en retour les autres
parties au pacte de Locarno, s'acquitteraient
également de leurs obligations,
beaucoup plus légères, tout au moins
dans le même esprit de loyauté que
l'Allemagne avait observé les siennes.
LE PACTE FRANCO-SOVIÉTIQUE
« Mais la France, l'an dernier, s'est
rapprochée de la Russie; une nouvelle
alliance militaire franco-russe a été rétablie,
complétée par un pacte tchécorusse.
»
L'arrivée à l'aérodrome anglais de la dé'ésysifion allemande à Londros. A. g., M.
von RIBBENTROP, chef de la délégation.
{CUchi New-York, Times).
l'église Saint- Louis à Madrid par les révolutionnaires
espagnols.
{Cliché New-York, 7 (mes).
ANARCHIE
PLOMATIQUE
C'est dans le domains de la politique
étrangère que l'instabilité gouvernementale,
inhérente au régime parlementaire,
a certainement été la plus pernicieuse
pour notra pays.
Déjà, avant la Grande Guerre, à quelques
mois de distance, deux ministres
s'étaient faits successivement, au Quaid'Orsay,
les champions de deux tendances
contradictoires. Gabriel Hanotaux penchait
pour l'entente avec l'Empire allemand,
tandis que Théophile Delcassé
prônait l'alliance anglaise.
Si l'on voulait résumer l'histoire diplomatique
de cette période, durant laquelle
des nuages de sang s'accumulaient sur
l'Europe, on pourrait dire que deux clans
se dressaient l'un contre l'autre : celui
des « yas » avec Clemenceau, celui des
« ya » avec Joseph Caillaux.
Pendant la tourmente, que les hommes
politiques de la démocratie n'avaient su
ni prévoir ni enrayer (Briand déclarait,
en juillet 1914, à Stéphane Lausanne :
« Ce ns sont pas des fous, les Allemands.
Je vous dis qu'ils ne feront pas la
guerre »), c'est dans la mesure où les
intérêts de la France coïncidaient avec
ceux du Royaume-Uni qu'un Georges Clemenceau
a pu servir la patrie.
Dès que les discussions internationales
ont divisé les anciens alliés, le clan des
« yes » et celui des « ya » ont repris
leur prépondérance. Sous le Bloc national,
les Millerand et les Leygues ne juraient
que par M. Lloyd George. Après le
timide redressement de Raymond Poincaré,
Aristide Briand, dont l'esprit romantique
et l'ignorance des principes diplomatiques
ont été si néfastes à notre
politique extérieure, s'est jeté dans la
mystique planétaire dont Stresemann,
Briining et Papen ont su si bien profiter,
en lui opposant la doctrine de Bismarck,
et qui a permis l'hitlérisme.
Cependant, on ne comprend pas l'intérêt
qu'il y a pour notre pays à contracter
une alliance avec une nation qui, n'ayant
aucune frontière commune avec l'Allemagne,
ne peut nous être d'aucun secours
dans l'hypothèse d'un conflit avec notre
ennemie d'hier.
L'armée soviétique elle-même, célébrée
intempestivement par Edouard Herriot et
Pierre Cot, qui se sont découvert soudain
une compétence militaire, constitua une
grande inconnue. Nul ns sait sa valeur
réelle, nul ne connaît vraiment sa force,
ni son moral. Mais la France n'a pas
oublié le mirage du « rouleau compresseur
», ni la trahison de Erest-Litovsk.
Il y a aussi beaucouo de mystère dans
les rapports entre lès signataires du
traité de Rapallo. crui date de 1922 Un
article remarouable de « La Gazette de
Lausanne » signalait, il n'y a pas très
longtemps, ces faits particulièrement troublants
:
« L'Allemagne est engagée plus que
n'importe cruelle autre nation dans l'en-
grenage. Elle a prêté à la République Soviétique
des sommes énormes dont elle
ne peut sa désintéresser. Elle lui passe
par dizaines de milliers, des ingénieurs et
des ouvriers techniques. Elle utilise ses
usines pour toutes sortes de fabrications.
Il y a entra les corps d'officiers des deux
pays un va-et-vient constant... La rupture
est-alle possible ? Je ne le crois pas. C'est
pourquoi j'ai toujours accueilli avec scepticisme
les déclarations de guerre que
Hitler prodigue au communisme. »
Récemment, un de nos amis, particulièrsmant
averti, qui revenait de l'U.R.S.S.,
ma confiait, lui aussi, ses doutes sur le
divorce du bolchevisme et de l'hitlérisme.
Et si Pierre Laval n'était pas très pressé
de proposer au Parlement la ratification
d'un accord franco-soviétique, c'est, sans
doute, qu'il discernait une duplicité qui
aurait dù suffire à mettra en garde tous
ceux qui sont soucieux des intérêts
français.
Le ministère d'Albert Sarraut, sur lequel
l'influence de l'extrémisme est prépondérante,
nous lance dans une aventura
lamentable, qui est un nouveau
signe de l'anarchie diplomatique qui sévit
dans les sphères officielles.
La politique genevoise de nos gouver-
nants, dans le conflit italo-éthiopien, participe
de la même passion partisane. Il
résulta, jusqu'à l'évidencé, des sentiments
exprimés par la majorité parlementaire,
que l'hostilité pour le « fascisme » a dicté
la position de notre Quai-d'Orsay.
Que nous sommes loin des traditions
des diplomates de carrière, qui, formés
dans les chancelleries, connaissaient l'Europe
sur le bout du doigt et savaient que
la politique extérieure n'est pas un sentiment,
mais une affaire.
Après quoi on adopte le projet de loi
portant fixation du contingent de croix
de la Légion d'honneur et ae mt-d- i.
militaires destinées au personnel de
l'air n'appartenant pas à l'armée active.
On adopte encore le projet de loi ten- }
niennes : il va falloir discuter avec dant à modifier la loi d'avril 1924 por- 1
Le délégué allemand déclare que l'inquiétude
provoquée par le pacte francosoviétique
et ses conséquences pour
l'Allemagne résultent des faits suivants, Aujourd'hui, la politique du ministère
dont on ne saurait nier la gravité : participe des mêmes errements ; mais
1° Cette alliance représente, selon cette fois, c'est avec l'Union des Républi-
l'Allemagne l'acceptation de sa com- I tant réforme du régime des pensions
l'Allemagne, l'entente entre deux pays ques Socialistes Soviétiques que nos pré-
parution devant le Tribunal de ! civiles et militaires et la loi du 31 mars
La Haye, à égalité de droit, du reste, 1919 sur les pensions d'invalidité ; le
gui comptent a eux deux plus de tendus hommes d'Etat, qui ne méritent
projet de loi accordant des majorations
avec la France ; il va falloir dis-
^^?^jSSÎÎ
d'ancienneté pour la période de guerre
cuter avec elle les conditions de de 1914-1918 aux fonctionnaires de
l'installation de troupes internatio- l'Etat devenus Français et ayant comnales
dans une partie de la zone battu dans une armée ennemie ou ex-
démilitarisée : le discours de M. von alliée.
Ribbentrop ne fait pas prévoir
qu'une entente soit facile.
L'automatisme que l'Angleterre
accepte de donner au fonctionnement
éventuel de la garantie de Lo- sécurité
carno ne vaut, du reste, que pour la
période des négociations, ce qui doit
amener nos représentants à ne pas de nos frontières
désirer la voir close de sitôt.
Et la partie la plus importante du
discours de M. von Ribbentrop n'est- L'INSPECTION DES OUVRAGES
elle pas celle où il se félicite de cette
FORTIFIÉS DU NORD
première prise de relations entre
son gouvernement et la S. D. N. ?
Lille, 19 mars.
Il y a, là aussi, de quoi faire tour- Une délégation de la Commission de
ner la tête aux Anglais, qui travail- l'armée de la Chambre est arrivée, hier,
lent à nous mener tout droit à la
à Lille, pour inspecter les ouvrages fortifiés
de la région du Nord.
discussion des propositions d'Hitler,
qui doivent assurer la paix de l'Eu-
Le général commandant la première
région a exposé aux membres de la dérope
pendant vingt-cinq ans !
légation le plan d'ensemble du système
de défense dont le plan a été préparé
Gaston GUËZE. jusque dans ses moindres détails.
la Beisîque a êsalement pris des mesures de sécurité
t ïlî 8 L *_iffi.. tSît Si bien qu'après plusieurs années d'une
diplomatie extravagante, basée sur l'arbitrage
de la S. D. N. et sur la pactomanie,
notre situation internationale est inférieure
à celle de 1914.
Voilà où nous ont conduits des hommes
qui n'ont aucune confiance dans les destinées
de la Patrie et qui prennent la
France pour une nation auxiliaire, ce qui
a fait dire, un jour, à un éminent conrere
de la pressa diplomatique : « Ils ont
que le le titre de de politiciens mystagogues,
mvstaeosrues.
compte des colonies qui pourraient être
le tort de penser que leur pays est néces-
appelées à prêter leur assistance mili-
signent un pacte d'assistance mutuelle.
sairement battu d'avance sur tous les
taire;
Ce sera le dernier bienfait de Jacques
terrains. »
Bainville d'avoir mis en garde notre na-
2* Les deux parties contractantes
sont actuellement considérées chacune
tion contre le pacte franco-soviétique, et Ce mot de Pierre Bernus caractérise
comme la puissance militaire la plus d'avoir sonné le tocsin.
parfaitement l'état d'esprit de la nouvelle
forte du monde;
Avec son esprit lucide, qui était si école « pacifiste ». Au lieu de s'inspirer
3° Cette alliance est dirigée exclusi- nécessaire à la France, il a écrit, dans du réalisme d'un Richelieu ou d'un Talvement
contre l'Allemagne;
« Candide » du 6 février, ces lignes décileyrand ils ont pour bagage la mystique
4° La Russie soviétique, séparée de sives :
démocratique roussienne et les « oror/hé-
l'Allemagne par des distances considéties
» de Victor Hu?o.
rables et étant dans l'impossibilité ma-
« Il est malheureusement trop clair que
térielle d'être attaquée par elle, s'est les fêtes da jadis, les revues de Bétheny
indirectement rapprochée de la fron- et de Cronstadt, les toasts aux glorieux
tière allemande par une alliance mili- souverains russes n'ont pas fini dans des
taire semblable avec la Tchécoslova- chants et des apothéoses. Alors, les Franquie;çais
étaient devenus rétifs ; il a fallu in-
De g. à dr. MM. van Zeeland, Flandin et Grandi arrivent au Conseil de la , 5° D'après les termes de cette alventer le Front commun pour les ramener
liance, la France et la Russie se sont
S. D. N.
dans le giron de la Russie.
fait juges de leur propre cause, en ce
(Cliché New-York. Times).
« Et une autre fois, comment l'histoire
sens que dans certaines conditions
se terminera-t-elle ?
elles décideront elles-mêmes qui est
pour se porter en foule assez considéra- ture d'une longue déclaration écrite en
ble aux abords du Palais. 11 y avait allemand, ce qui constitue une inova-
l'Etat agresseur, sans résolution ni re- « J'ai grand peur de le deviner. Pour
aussi quelques Allemands et surtout de tion pour le Conseil où jusqu'ici on ne
commandation de la S. D. N.; elles pouvoir faire enfin la paix avec l'Allema-
nombreux détectives dans la crainte parlait qu'en français et en anglais.
peuvent ainsi, à leur propre discrétion, gne, les Russes avaient renversé, puis
que des Juifs londoniens ne viennent Dans les milieux de la S. D. N., on
recourir à la guerre contre l'Allemagne. égorgé un tsar fidèle à l'Entente. Ils sont
manifester. Dn nombre imposant de déclare qu'il y a une faute de goût, car
« Cette stricte obligation de la part très capables, à la prochaine occasion, de
journalistes allemands se faisaient, en- le délégué du Reich aurait pu employer
des deux Etats ressort clairement et
pendre Staline et d'aller chercher un
fin, remarquer par leur façon de parler la langue anglaise qu'il connaît parfai- sans ambiguïté de l'article premier du
empereur quelque part pour nous laisser
haut dans la galerie historique rie tement.
protocole de signatures au traite d'alliance.
Ceci signifie que, dans un cas encore la guerre sur les bras. >>
Saint-James, et certains journalistes
donné, la France peut, à sa discrétion,
britanniques, généralement coulants,
Tous les avertissements contre les dan-
Le discours décider si c'est l'Allemagne ou la Rus-
voyaient d'un mauvais œil une telle
gers de la nouvelle alliance russe ont été
sie soviétique qui est l'Etat agresseur.
pointe d'arrogance.
de M. von Ribbentrop Elle formule la seule réserve que toute
prodigués à un gouvernement qui intro-
M. Flandin et ses collaborateurs,
mesure militaire, déclanchée en conforduit manifestement, dans sa politique
arrivent à 10 h. 20 au Palais Saint-Ja- M. von Ribbentrop commence par démité d'une telle décision prise de sa étrangère, des considérations de politique
mes et se rendent immédiatement dans clarer qu'il a été très heureux d'être propre initiative, ne la rendra pas oas- parlementaire. Le pacte franco-soviétique
la salle où lo Conseil a pris l'habitude chargé de la mission d-? leprésenter sible de sanctions de la part des Etats consacre la tendance du « Front popu-
de se réunir en séance privée. l'Allemagne au Paiais Saint-James, car garants du pacte de Locarno, la laire ». Il en est le prolongement à l'exté-
il est convaincu qu'aucune nation n'a Grande-Bretagne et l'Italie.
rieur.
F
Eonald les avait fustigés d'avance en
écrivant : « Beaucoup d'ouvriers politiques
travaillent comme certains ouvriers
en tapissarie, sans voir ce qu'ils font Ils
seraient bien étonnés s'ils pouvaient 'voir
le revers de leur ouvrage »
Jean CAUSSADE.
Loterie Nationale
TIRAGE
D£ LA TROISIÈME TRANCHE
r .. Paris. 19 mars.
Le tirage de la troisième tranche de
la Loterie nationale 1936 aura lieu
le mardi 7 avril prochain, à 21 heures,
salle Pleyel, 252. rue du Faubourg-
Saint-Honoré, à Paris
Au Vatican
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
L'HEROICITE DES VERTUS
DE LA VENERABLE
MARJA GIUSEPPA ROSSELLO
Cité du Vatican, 19 mars.
Le décret qui proclame l'héroïcité des
vertus de la vénérable Maria Giuseppa
Rossello, fondatrice de l'Institut des
a ete lu ce matin, en présen.-e du Pane
Fil es de Notre-Dame de la Miséricorde
a 1 occasion du quatrième ce.itenairè
de lappanton de la Madone de la Mi-
6 à , Savc ?ne. où se déroulent
des fêtes solennelles.
Il n'y a pas un socialiste qui
consente a se laisser enfermer
dans la légalité.
Je ne pense pas que la DICTA-
TURE du prolétariat soit tenue de
conserver une forme démocratique.
Léon BLUM (Déclaration au
Congrès socialiste de Tours).

VENUKEU1 'M iflAKS ladti
LaMi-Carême La guerre
italo éthiopienne
POUR LA PREMIÈRE FOIS
DEPUIS QUARANTE ANNÉES
LE CORTÈGE DU BŒUF GRAS
A TRAVERSÉ PARIS
Paris, 19 mars.
Pour une belle fin, c'est une lin que
©eue de Thibault, un aes pius remar-
quables représentants de la race bovine,
actuellement exposes à la porte de Ver-
sâmes.
aea 1.190 kilos et son poil bien lustre
lui ont, valu ae recevoir le nom de Char-
lot 1er et de traverser tout Pans, du
bud-uuest au Nord-Est, sur un char ma-
gnmque, trame par trois paires de che-
vaux noirs.
Ainsi est renouee une tradition tom-
bée en aesuetude depuis quarante ans.
Depuis 1895, en efïet, oncques ne vit-
on aeaier îe célèbre cortège qui mit en
joie tant de générations de Parisiens.
Toute la matinée, les six cents figu-
rants l'avaient passé dans les vastes
cours du parc des expositions de la Por-
te de Versailles, en répétition générale
et en manœuvre des quelques dix chars
QUI composaient l'amusant défile.
A 13 h. 20. le cortège s'ébranlait.
Cest à la nuit tombante qu'il parvint
aux abattoirs de la Villette où Chariot
1er connut le sort commun à tous ses
congénères.
S.îr les douze kilomètres du parcours,
on l'avait acclamé, fêté ; on avait ri
beaucoup aussi à la vue des chars.
La pluriart avaient pour thème : la
cote et toutes les variations étymologi-
ques que comporte ce mot.
En premier, défilèrent les Frères de la
Côte, que suivaient d'accortes déléga-
tions régionales : Côte d'Azur, Côte
d'Opale, Côte d'Emeraude, Côte d'Or,
aussi personnifié^ par une énorme bou-
teille de cru bourguignon, poussée à
grande peine par un maître d'hôtel.
On pouvait voir aussi la Côte d'Adam,
une femme gracieuse émargeant d'un
énorme mannequin en carton pâte, il y
eut le char du bœuf miroton au'entou-
rait une ribambelle de navets, de carot-
tes et de poireaux, sautillant sur l'as-
phalte.
Des soldats, revêtus des costumes de
guerre que la France a connu depuis les
Gaulois, entouraient le char de la cui-
sine roulante, tiré par une mule récalci-
trante au son de refrains gastronomi-
ques.
Le char du printemps, qui avait tou-
te sa raison d'être, puisque devançant
l'heure du calendrier, le soleil apoortait
à la fête le concours indispensable, le
char des vins de France, aussi qui re-
célait en ses flancs et sur des bords des
maenums, aux étiquettes de toutes cou-
leurs.
Les magnums étaient en bois et les
crus à l'abri dans de frais celliers on
s'en doute.
« Pour une belle fin, ce fut une belle
fin que celle de Thibault. »
LE COMMUNIQUÉ ITALIEN N° 159
Rome, 19 mars.
Le maréchal Badoglio télégraphie :
« Rien de particulier à signaler sur
le front de Somalie, ni sur le front
érythréen.
« Un de nos avions de bombardement
de l'Erythrée a été atteint par l'artille-
rie antiaérienne mais a pu rejoindre
nos lignes bien que tous les hommes
de l'équipage, sauf un, aient été bles-
sés. •
PUYBEXLE N" 139
LA MORT
DE M. VENIZELOS
LES PREPARATIFS
DES FUNERAILLES
Paris, 19 mars.
De nouvelles dispositions ont été
prises pour les obsèques solennelles
en Grèce de M Venlzelos.
L'ancien président du Conseil sera
mis en bière d3inain vendredi, à 17 h.
Il repose, actuellement, dans la cham-
bre où il rendit le dernier soupir, vêtu
d un habit noir et portant une seule
décoration, le grand cordon de la Lé-
gion d'honneur qui lui avait été con-
féré par le Président de la République.
Une brève céréomnie aura lieu lun-
di, vers 15 heures, à la gare du P.-L.-M,
à Paris ; puis, le corps sera placé dans
un fourgon qui sera acheminé vers la
Grèce, par le irain de 22 heures.
A la demande du parti libéral grec,
qui, à l'occasion de la mort de M. Ve-
nizelos, a pris un deuil de quarante
jours, le corps du défunt sera exposé
pendant deux jouis dans la cathédrale
d'Athènes avant sa translation en
Crète
Samedi, M. Henri Truchy, président
de l'Académie des sciences morales et
politiques, prononcera l'éloge funèbre
de M. Venizelos, qui était membre de
cette Compagnie depuis 1918.
Il occupait, dans la section des asso-
ciés étrangers, le siège laissé vacant
par la mort de l'ancien président amé
ricain Rnosevelt, et était le doyen d'é-
lection de! cette section.
k ('Académie Française
Paris, 19 mars.
M. André Bellessort. qui sera reçu
jeudi prochain à l'Académie française,
siège pour la première fois aujour-
d'hui au sein de cette Compagnie, il a
choisi pour parrains le cardinal Bau-
dTillart et M. Edouard Estauniê.
L'Académie a désigné M. Louis Ma-
delin comme directeur pour le second
trimestre.
LES CONSEILS DE TANTE M É L A N I E Sï
raisons. • •
Pour trois raisons adoptez les Pâtes
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Leur qualité sans égale, leur finesse
et leur saveur.
Leur valeur alimentaire supérieure
due à l'emploi exclusif pour leur fabri-
cation des semoules les plus riches en
gluten.
Leur présentation hygiénique sous
un double enveloppage qui les conserve
en parfait état de fraîcheur.
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l.e Bourget. Chartres, Valenclennes 14;
Isancy, Ures't Perpignan. 13; Belle-Ile. 1-?;
Cherbourg, Calais-Saint-Inuglevert. Bre-
bat. il.
iVinima du 19 mars — Biarritz, 13; Belle-
Ile. Krest lilt chorale a la
franchise postale pour l'envoi de leur
circulaire !
M. Zay. — L'envoi des circulaires
électorales est d'ores et déjà réglementé
avec précision.
M. Coutel. — En tant que représen-
tant des deux cents i.imilies et du mur
d'argent (sourires), je 'e'.ai obsetver
que toutes les affiches paient le tim.
bre d'Etat et je signalerai ta nécessité
de reprimer l'affichage clai.-Jestin.
(Vifs applaudissements a roitéj.
Et l'article unique rît -..'.opte.
LES RETRAITES DES AGENTS
DES GRANDS RESEAU <
On passe au projet de loi portant
modification du régime des .vtraites des
agents des grands reseaux de chemins
de ter d'intérêt général.
Les deux rapporteurs de la coirnis-
sion des Travaux publics et ds la com-
mission des Finances do.iricnt vtture
du rapport concluant à l'adoption du
projet.
M. Moch. — Nous approuvons le texte
qui réduit l'abattement sur les retrai-
tes de 10 % à 5, 4 ou 3 %, mais il fau-
drait adopter des mesures de r^patation
en faveur des vieux travailleurs exclus
des assurances sociales.
M. Chautemps. — D'accord. .-
Puis M. Brachard déclare ull t&t
bien entendu que le vote d'aujourd'hui
ne signifiera nullement que la question
de la revision des décrets-lois sera close
et il demande, ainsi que M. Midol, que
la commission extra-parlementaire con-
tinue à siéger.
M. Chautemps. — Parfaitement. »
Le projet est adopté à mains levées.
Sont adoptes sans débat, le projet
modifié par le Sénat relatif aux ma-
gasins à prix uniques et le projet ten-
dant à fixer le statut des cadres des
réserves de l'armée de l'mt.
POUR LES MINEURS
ÂGÉS DE 50 ANS
Vient maintenant, en discussion le
projet de loi modifié par le Sénat ten-
dant à accorder une allocation tempo-
raire aux mineurs âgés de 50 ans et
comptan: 20 années de travail au fond.
M. de Ramel, partisan de la retraite
minière à 50 ans' et après 20 ans de tra-
vail au fond, prend la parole. « Jai «lé-
posé, dit-il, sur ce sujet, un certain
nombre de propositions de loi que je
regrette de n'avoir pu voter en temps
utile. J'accepte le projet dans son en-
••••»mo!e bien qu'il ne m'enchante pas.
Quant à la question financière, j'espère
que les mathématiciens des bureaux ne
persisteront pas à mettre des obstacles
à la réforme qu'ils préconisent.
M. Frossartl. — Je demende à la
Chambre de voter à l'unanimité ce pro-
jet afin de marquer sa solidarité à l'é-
gard des mineure et parce qu'il intro-
duit dans la législation du travail le
principe de la retraite à 50 ans après
25 ans de fond. »
Et le projet est adopté.
L'AMELIORATION
DE LA SITUATION DES RETRAITÉS
On passe à la discussion du projet
de loi tendant à l'amélioration de la
situation des zetraités.
M. Gampinchi, rapporteur. — Le pro-
jet est loin ae donner satisfaction aux
retraités, notamment en ce qui concer-
ne les majorations pour enfants qui
sont tixés forîaitairement à sept cents
francs pour le 1er, au lieu de 10 %.
Néanmoins, tel qu'il est, le projet est
assez substantiel et doit être voté sans
modification, »
M. Duval-Arnould demande la sup-
pression de l'article 2, qui va jeter le
trouble dans les foyers où les enfants
sont nombreux.
M. Duval-Arnoult. — Alors que plus
l.e Sénat discute ensuite le projet ! Que jamais va se poser la question de la
tendant à accorder des délais pour le natalité, il est triste de songer qu un
FAITS
DIVERS
Crime ou suicide ?
De notre correspondant particulier :
Bordeaux 19 mars.
A Salnt-Sulpice de Faleyrens, au
bourg, a deux kilomètres de Sainl-
EBUlion, habitait avec sa tille et son
gendre, Paul Renjard, 66 ans, maqui-
gnon. Derièi'e la maison d'habitation,
se trouve un vaste jardin. Jeudi matin,
Le gendre de Renjard s'étant rendu
dans ce jardin, ne fut pa„ peu surpris
d'y découvrir le cadavre du maqui-
gnon, le visage ensanglanté.
Un médecin appelé, constata ' que
Renjard avait la tète trouée de deux
balles de revolver. Le gendre prévint
la gendarmerie de Saint-Emilion, la
mort du maquignon ayant paru sus-
pecte. Le Parquet fut alerté.
Deux hypothèses sont en ce moment
examinées par les enquêteurs. Cepen-
dant le suicide paraît la plus plausi-
ble .car Renjard avait dans ses vête-
ments, son portefeuille, ainsi que des
papiers et des lettres. Le revolver était
près de sa main droite.
Le Parquet de Libourne doit se trans-
porter à Saint-Sulplce de Faleyrens.
lendi apri*-s-midi, a quatre heures. Le
médecin légiste procédera à l'autopsie.
Biû'ée en voulant éteindre
un incendie
De notre correspondant particulier :
Bordeaux, 19 mars.
Jeudi matin, vers 8 heures, Mme Ma-
rie Colombier, 60 ans, demeurant 26,
rue Notre-Dame, en voulant arrêter un
commencement d'incendie provoqué
par les étincelles d'une cuisinière sur
le plancher, a été environnée de flam-
mes et bientôt ses vêtements prirent
feu, la transformant en torche humai-
ne. Aux cris poussés par la malheu
reuse, les voisins accoururent et ar
réfèrent le feu.
On prodigua des soins à. Mme Co
lombier, qui a e ules deux jambes et
les bras brûlés.
Tragipue partie de pêche
De notre correspondant particulier ;
Sauveterre-de-Béarn, 19 mars.
Mardi matin, vers 9 heures, M. le
commandant Thory, de Sauveterre, pé-
chait le saumon au confluent des deux
gaves, à hauteur du village de Saint-
Martin, en compagnie de M Mailhe,
industriel à Orthez, lorsque leur bar-
que, prise par le courant, assez fort
a cet endroit, alla heurter une bran-
che d'arbre qui effleurait et chavira.
Seul, M. Mailhe put gagner la rive.
M. le commandant Thory, emporté
par le courant, et se maintenant quand
même à la surface en essayant de na-
ger, fut retiré hors de l'eau, à quel-
ques quatre cents mètres du lieu de
l'accident, par un autre pêcheur de
saumon, M. L... et ramené inanimé, au
bord du Gave.
Malgré tous les efforts qui furent
prodigués pour le ranimer, M. le com-
mandant Thory avait cessé de vivre,
sans doute frappé de congestion.
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Paris. 18 mars.
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10
Traîné par une vache,
un enfant succombe
Montauban, 19 mars
Un enfant de 9 ans, le jeune Maurice
Billiard, de Fonneuve, fils d'un employé
des P. T. T., sardalo une vache et avait
attaché la corte à son poignet, lorsqtie
la bête prit r*ur et traîna l'enfant qui
fut relevé grièvement blessé. Il est mort
peu après.
la Grève des Usines
d'automobiles Eerliet
LES CREDITS SUPPLEMENTAIRES
POUR L'EXPOSITION DE 1937
A la reprise de la séance, le Sénat
discute le projet de crédits supplémen-
taires pour l'organisation de l'exposi-
tion de 1937.
M. Tournan, rapporteur, émet au
n:m de la commission des finances,
des conclusions favorables.
I^es articles et l'ensemble du projet
sont adoptés.
Plusieurs autres propositions, entre
lesqueles. celle de M. Georges Pernot,
sur les délais .d'appel des jugements
des tribunaux de commerce, sont; adop-
tés sans débat.
Divers autres projets sont encore
adoptés sans débat, entre autres celui
réglementant le commerce des engrais
et celui unifiant les méthodes d'ana-
lyse des vins dans le commerce inter-
national.
Lyon, 19 mars.
La suspension du travail dans les
usines d'automobiles Beiiiet, à Vénis-
sieux, près de Lyon, est complète, de-
puis ce matin.
La totalité des ouvriers, à l'exception
du personnel de' maîtrise et du person-
nel administratif, s'est non seulement
refusée à rentrer à l'usine, mais a dé-
claré effective la grève dite de solida-
rité.
De ce fait, 4.500 ouvriers ont cessé
le travail.
Le mouvement a été déclenché, hier,
par huit cents ouvriers qui avaient pré-
senté à la direction de l'usine, un
cahier de revendications portant sur
les points suivants : augmentation des
salaires actuels ; rajustement des sa-
laires payés aux anciens ouvriers par
rapport à ceux attribués aux ouvriers
nouvellement embauchés ; réembau-
chage d'puvriers récemment licenciés.
A la suite d'une première entrevue, la
grève des bras croisés a commencé en
certains ateliers, puis devint générale
hier soir, quand les ouvriers surent
qu'aucune décision n'avait été prise
par l'administration de l'usine.
Les pourparlers continuent. Le syn-
dicat des métaux de Lyon a décidé de
se solidariser en principe avec les gré-
vistes.
PRIX KERYM
25.000 francs ; 3.100 mètres
1. Paroli (R. Bâtes) G 146 50
à Mme S. Fockenb p 23 50
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au Prince Aly Khan P 8 50
3. Gold Ring (M. Bonaventure)
au baron S. de L. Tar P 12 50
Non placés : Disraeli, Relais do Poste,
Normalien. Bois Cliahot .Dermat, Hong.
Eia. Rose Reine. Chanceux.
Paroii (Olibr.us et Sorcière) entraîné par
M. Adèle.
PRIX DE BILLANCOURT
15.000 francs ; 3.600 mètres
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à M. L. Tacquet p
2. Bon Jus (R. Vernière)
à M. G. Roussel p 17 50
3. Black Boton III (R. Trémeau)
à M. Fourni er p
Non placés ; Le Miramolin, Rallye Pui-
saye, Sci'enter. Tatiana. Trader Horn, Dau-
neck, La Captive, Maunganui. Barnum II
Editeur. Kelaoun, Rubicon Poliment, Tito
Tout. Va U.
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par M. Adèle.
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15.000 francs ; 3.100 mètres
1. Coodiy (A. Bâtes) . G
au Duc e Fezensac '... F
2. Karagan (R. Galaurchl)
à M. F. de Brignac P
3. Le Florentin (M. Dallery)
à M. J. Etchepare p
Non placés : Certitude II, Roi du Jour
Mon Amour III. Archimède II, Azaïs III
Kos er, Partinico.
Goodiy (Felton et Galté de Cœur), entraî-
né par A. Doux.
PRIX CANARD
20.000 francs ; 3.500 mètres
1. Storm (M. Mathet G 41 50
a M. Porte p i5 50
2. Papillon Bleu (H. Cames)
à M. F. Chipault P 13 50
Non placés : Roi de Trèfle, Rhammi. Bron-
zino.
Storm (Take my Tip et Stormélia), entraî-
né par R. Desgranges.
A CANNES
Cannes, 18 mars.
PRIX DE BEAUVILLB
8.000 francs 1 5.400 mètres
1. Tartempion (D. Jaffeux) G
à. M. de Andreis p
2. Delate (A. Spencley)
à. M. Ed. Simon p » »»
Non placés : Prince des Ténèbres, Turlu-
talne. Sachet, Potinière. Hodugune 11.
Tartempion (Le Cld III et La Seiglière).
entraîné par J. Sempastoûs.
PRIX DE DONCASTER
12.000 francs ; 1.400 mètres
Amandlne (M. Morel) G
à Mme G. Doumea p
2. Alpha (A. Spencley)
à M. Ed. Simon p
3. Irony (M. Béguiristain)
à M. Paul Barbier p
Non placés : Sweet And Lovley. Sévilla'ne',
Porcelaine. Yana, Pricesse de Paris Hu-
guette.
Amandine (Ramus et Ensoleillée), entraîné
par J. Doumen.
PRIX DU COMMERCE
14.000 francs ; 2.200 mètres
60t. Anthunlo (.1. Rosso). 602. Gré Gré IG
nelaurie), 003. Notoinis mailliez). B05 l; Vu .,i
Kidney (R li.enlies). 6»6. Golden Clilitiei' iv
Hervé), 670. Volage !R. Vonvlllf , '
Coq d'Or !G. Leprince). 600. Carroussé ra
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et Le-Freson — Le-Deauville et Anthunlo —
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La Veine (Augure) : Corfiote et Lalla- !
Roukh — La-Spazzia et Kandaliar — Ecurie !
C. Perrin et Dune — Nvmph'et Méridienne |
— Soda et Culotte-de-Soie — Le-Ccxi-d'Or et ;
Anthunio — Il et Tanganika.
Le. Jodiey (Vigilant ) : Ecurie A. Dont «t !
Corfiote — Kandahar et 4-en-ClHffre» — i
Hyfnvill,-; et Naaman — Nymph et Aluslo» i
— Soda et Culotlede-Soie — Le-Dcauvill, «t
Le Coq-d Or — Curry et Tanganika
«I
•RUGBY:
7 >
6 »i
paiement des dettes agricoles
M. Clément Raynaud, rapporteur,
expose que la commission de législa-
tion a écarté le texte de la Chambre
pour adopter un amendement de M.
Pernot, dont la compétence juridique
est coiiue de tous.
Ce texte permet au juge des référés
d'accorder en tout état de cause, des
délais modérés aux débiteurs qui en
sont dignes.
Le protêt est adopté. Le Sénat s'a-
lourne ensuite à demain vendredi, 15
hpures.
La séance est levée à 19 h. 35.
Supérieure^ donc imitée
La délicieuse Quintonine, appréciée de
tous grâce a ses incomparables proprié-
tés apéritives, stomachiques, toniques_ a
L'avion d:Air-France parti de Casablanca falt na i tre U ne foule d'imitations. Or,
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votre pharmacien. Le flacon, dose pour
un litre de vin fortifiant, coûte 4 fr. 95
Toutes Pharmacies.
Le Fédération parisienne des
directeurs de spectacles, a décidé de
surseoir à la fermeture des spectacles
parisiens, primitivement fixée au
20 mars- Elle reprendrait toutefois sa
liberté .si satisfaction n'était pas accor-
dée dans les délais prévus.
problème aussi tragique ne trouve pas
dans l'assemblée les appuis nécessaires.»
M. Miellet, président de la Commis-
sion des pensions, prétend qu'amender
le projet risquerait d'incEsposer la Hau-
te Assemblée.
M. Marcel Régnier, ministre des fi-
nances. — Je m'engage à faire tous mes
efforts pour que la Haute Assemblée vo-
te le projet demain, mais cela, à la con-
dition que le texte du projet ne soit pas
modifié. »
La demande de suppression de M.
Duval-Arnould est repoussée, et M.
Amidieu du Clos défend vainement un
amendement tendant à élever de trois
cents a cinq cents francs le maximum
des allocations pour les enfants, au-delà
du troisième, et les cinq 'articles du pro-
jet sont adoptés ainsi que l'ensemble.
On vote ensuite sans débat le projet
tendant à l'abrogation des décrets des
16 juillet et 8 août 1935. relatifs au cu-
mul d'une pensi-vi d'ancienneté et d'une
pension de réversion.
Il s'agit enstute d'un projet > loi
tendant à modifier la taxe unique sur
les corps gras, en ce qui concerne les
huiles ri» noix et les huiles de colza.
Par 440 voix contre 40, l'ensemble du
projet est adopté.
Sont ensuite votés sans discussion le
projet de lot tendant à la ratification
premier du décret du 8 août 1935. insti-
tuant un contrôle en matière d'assuran-
ces automobile.
2' Du décret du 30 octobre 1935, re-
latif au contrôle en matière d'assuran-
ces automobile et la proposition de loi
tendant à assurer de façon effective la
37 50
12 50
13 50
9 50
1. Taprl (J. Mulero) G
à M. Jeao Lieux \ ,p
La Rencontre (J. Hart)
â M. Jean Lieux p
Non placés
La Chouette.
8 50
12 »»
12 50
Noche de Reyes. Farnassus,
Taprl (Priori et Tanaïs), entraîné par A.
PRIX DE CANNES
5.000 francs ; 2.800 mètres
1. Jaz Band II (M. Laval) G
Mme veuve J. Benech p
2. Jour d'Kspoir II (P. Augier)
à Mme veuve Lenaud p
3. Jugalis (P. Bourdage)
à Mme Bourdage p
Non placés : Iris VIII, Juarez, Julia, 'jen-
beJle
Har ' cot Gris . Henriot, IIJats. Isa-
Jaz Band II (Skelty et Quina)
par M. Laval.
P*IX DE SAINT-VALLIER
8.UO0 francs ; 2.000 mètres
26 50
10 »
11 50
13 :
entraîné
34
protection des cultures contre les la
pins de garenne.
UN PROJET REGLEMENTANT
L'OUVERTURE DES BOULANGERIES
Un projet de loi tendant à réglemen-
ter l'ouverture des boulangeries.
M. Parmentier demande le renvoi du
projet à la Commission, car il le con
sidere inutile et inopérant, en raison
de l'imprécision des termes.
M. Lafaye, rapporteur, fait l'éloge du
projet.
M. Frossard, ministre du travail. —
Patrons et ouvriers ont estimé que la
multiplication des boulangeries était
préjudiciable à tous.
La réglementation proposée permet-
tra au préfet d'interdire, si besoin est,
l'ouverture de nouvelles malsons, mais
l'accord préalable sera nécessaire. C'est
pour ces raisons que je me refuse au
renvoi
M. Parmentier. — Donc, la loi n'est
née que d'accord conclu dans la région
parisienne. La Chambre est faite pour
légiférer, non dans l'intérêt d'une par-
tie du territoire, mais de son ensemble.
Dans ces conditions, j'insiste pour le
renvoi. »
La demande de renvoi est repoussée.
M. Join Lambert souligne que les obs-
curités du texte en rendront l'applica-
tion difficile et il demande que le con-
seil économique soit consulté.
En dépit de cette opposition, le pro-
jet est adopté.
On en arrive au projet de loi tendant
à venir en aide à la forêt française et
à nrotéger l'industrie du papier.
En l'absence des ministres du commer-
ce et de l'agriculture, sur la proposition
de M. Besse, la Chambre décide de ren-
voyer la discussion à demain matin.
M. Lebret obtient l'inscription de son
projet de loi, tendant à accorder une
allocation de cent francs aux mutilés
du travail à l'ordre du jour de demain.
Et ayant adopté cet ensemble massif
de projets de loi d'intérêt électoral, la
Chambre déride d= renvoyer la discus-
sion à demain matin.
Séance levée à 20 h. 30.
1. jessie B (P. Vanlandeghem) .... G
à Mme M. Vanlandeghem .... p
2. Duracuir (II. Roux)
à M. H. Roux p
3. Filtbert Jockey (R. Demor'ssi)
à M. Roger Lafforgue P 36 50
Non placés : Echec, Héra III Folembrav
Ecolière, Dauphin V, Jurassienne, Esterel
Espiègle IV. Grane, Fils Tuckv, Fend l'Air'
Epervier II. Fils de Prince. Gondar. Eur-
ville.
Jessie B (Passeport et Anna Mal) entrât
né par Vanlandeghem.
PRIX DU TRAYAS
8.000 îraocs ; .400 mètres
A TOULOUSE
Pour la Coups Universitaire le T.U.C.
fat le L. E. C. psr 39 points, 8 essais,
1 but sur coup franc, 6 Dut? à 6 points
t2 essais),
Hier, au terrain du Bazacle, les étu- :
diants limousins du L. E C. étaient op-
posés aux étudiants toulousains du
T. U. C.
Cette rencontre éliminatoire, organi- i
sée par l'O. S. U-, sous le patronage de \
de la Fédération française de rugby !
comptait pour la Coupe universitaire' i
qui réunit les grands clubs de cette ca- i
tégorie et dont les tenants ont été, jus-
qu'ici, le B. E. C. et le P. U.C.
Limousains et Toulousains ont affron- !
té la lutte avec confiance, les premiers |
précédés d'une excellente réputation i
pour leurs intéressantes performances
obtenues par une ligne d'avants inci- i
sive et par des lignes arrières non moins
brillantes, les seconds par la confection
a un Jeu varié et toujours applaudi sur
duits 1VerS terrains °" as 50111 P ro " '
Favorisés, par le vent les Toulousains
ont domine durant toute la première
mi-temps et conduit à leur guise toutes f
les opérations d'un jeu clair pratiqué I
par leurs brillantes lignes arrières, qui :
comptent un triangle d'attaque de tout
premier ordre, avec l'ouvreur Bruguiè-
res et les deux centres Gers et Lauri-
chesse.
Cette ligne de trois-quarts, bien ter-
minée par deux ailiers de valeur, no- i
tamment Audubert et, grâce au talon- i
nage supérieur de Doulan, ont attaqué
sans répit et marqué devant les Limou- <
suis médusés quatre essais de la meil-
leure facture, après feintes et passes
eblou^santos des deux centres déjà
cites.
A la reprise, les Limousins fournis-
sent un meilleur jeu, quoique leurs li-
gnes arrières ne se montrent guère
inquiétantes.
L'avantage territorial qu'ils obtien-
nent en faveur du vent demeure sans
effet ; malgré les efforts éJogieux de
leurs avants et de leur demi de mêlée
Celerie. les trois-quarts tucistes, tou-
jours à l'affût de la balle, ne manquent
aucune occasion de dégager leur camp
en passes rapides, sûres et mordantes.
Pourtant, une interception du centre
Bragard lui permet de marquer pour
son camp un très bel essai au centre
suivi, peu après, d'un -deuxième mar-
qué d'une touche çourie par les avants.
Ces derniers, à l'ouvrage, rétablissent
des situations désespérées créées par
les attaques incessantes des trois-quarts
tucistes gênés maintenant par un vent
violent ; et pourtant quatre nouveaux
essais récompenseront leurs vaillants
efforts, après avoir essuyé, an cours
de cette deuxième r.ii-temps, une défen.
se serrée de leurs adversaires qui. quoi,
que battus, ne se sont jimais découra-
gés. — JOHN.
ARMEE FRANÇAISE BAT PARIS
Paris, 19 mars.
Au stade Jean-Rouin, armés française
bat Paris par 8 à 3.
64 50
16 50
9 50
42 >»
III)
1. intermède II (G. Srabo) G
à M. Frédéric Bouas P
2. Haiiay III (E. Pujol)
à M. Pierre Brun p
3. Hirondelle XII (V. Masson)
à M. Henri Rachet p
Non placés : Imprenable B, Idée Folle
Gouailleur Guitres. Idolo Wlu. Hélios in"
Hymne Gitana. Epatant, Hésitation, Jé-
rôme II. inula. Espoir V. Ici Bas, Gamin
de Paris,
Intermède II (Bol ou Me Gr. et Ch
entraîne par F. Bouas.
A MAISONS-LAFFITTE
, Paris. 19 mars.
Demain courses à Maisonss-Lafitte. — Par-
tants et montes probables :
PRIX D'ARCUEIL
(A vendre), 6.000 Irancs. soo mètres
HiP-Banstar (L. Besson). 103. Corfiote
(\V. çhnstone), 104. Rose-of-Zion (R. Kaiser),
J.15 Djina 'A. Coquin), 106. Lalla-Roukb J.
Gibsoni 107. Green-Sea (H. Signoret) 108.
Perle-Gine-V (M. Der-lock) 109. Brume^d'Hi-
ver Ricard), 110. Sabran (A. Hatton) 112.
Gnllc (J. Laumalni 113 La-Maacotto 'G
Delaurle). Ui. Douche (II. Pons) 115. Bra-
lançonne-II (R. Vonwill). 116. Inlka (G. Ber-
siband). 117. Argentina-ll (M. Turner).
PRIX BIRIBI
10.000 francs, 1 t,oo mètres
901. Dominateur (F. Rochetti). 204. 4-en-
Clnrfres (R. Kaiser), 204. Mar^arita ll -It.
\omvlll). 205 Patata (A. nation) 2

VENDREDI 20 MARS 1936
*****
\PRES DIX JOURS DE VAINES DISCUSSIONS
La constatation par le Conseil de la SJ).N, de la violation des traités
Mais M. von Ribbentrop, délégué du Reich, refuse de s'incliner
devant la décision
Il accuse même la France d'avoir voulu la rupture de l'accord de Locarno
La course cycliste Paris-Mce
M. Ribbentrop continue ainsi :
« il nous est Impossible de considé-
rer que notre tolérance antérieure à
l'égard du pacte tranco-polonais ou
franco-tchécoslovaque doive être éten-
du à d'autres pays. De toute façon, le
Kouverneniint est seul compétent pour
apprécier la situation. D'ailleurs, il
n'aurait jamais conclu le traité de Lo-
carno si à ce moment-là il s'était trou-
vé dans une situation analogue à la si-
tuation présente.
« La France a interprété ce traité
trop largement et nous ne pouvons pas
admettre cette façon de voir. La France
avait promis de désarmer comme le
Re en et elle ne le fit pas, ce qui en-
traîna une supériorité militaire fran-
çaise Le gouvernement allemand estime
nue le pacte franco-soviétique est con-
t-aire au traite de Locarno et à la no-
tion de sécurité qui avait été créée par
ce traité Le gouvernement allemand
n att.'ré l'attention de celui de Paris
tur ^incompatibilité du pacte franco-
soviétique et, celui _ de Jjocarao.
nement respectif, qui gardent leur plei-
ne liberté d'une appréciation à ce sujet.
LA SEANCE DU CONSEIL
Aussitôt le Conseil se réunissait en
séance privée.
La réunion privée ne dure que quel-
ques minutes. Elle est suivie de la
séance publique, qui commence a
15 h. 40.
M. Stanley Bruce demande à l'assem-
blée la permission d'abandonner provi-
soirement la présidence du Conseil, afin
de faire connaître les vues du gouver
nement australien.
« J'ai écouté, dit-il, avec la plus
grande attention les vues exposées pai
le repiésentant de l'Allemagne ce ma-
tin. Ce discouis n'a pas modifié mes
vues et mes obligations de procéder
immédiatement au vote sur la résolu-
tion franco-belge. Le Conseil a le de-
voir de décider s'il y a eu ou non vio-
lation du pacte de Locarno, qui lait
partie du système général de sécurité. »
M. Bruce rappelle que la base même
de la S. D. N. est le respect des traites
et qu'il est essentiel également que cha-
que puissance contribue, dans la plus
large mesure possible, aux efforts qui
sont faits actuellement en vue d'obtenir
une solution satisfaisante de la situa-
tion créée.
M. Bruce rend hommage au calme et
à la modération des déclarations faites
par les représentants de la France et
de la Belgique, qui ont provoqué l'ad-
miration du monde. Il se félicite éga-
lement du caractère très calme du
discours prononcé ce matin par M. von
Ribbentrop et espère que dans cette
atmosphère il sera possible d'obtenir la
collaboration indispensable entre toutes
les puissances du Conseil. « Il appar-
tient au Conseil de la S. D. N, dit-il,
de montrer le chemin en vue d'obtenir
cette coopération. »
Le représentant de l'Australie ter-
mine son discours en faisant remar-
quer que si les membres du Conseil ne
sont pas à même d'apporter l'assistance
nécessaire dans le cas présent, la
S. D. N. serait inutile dans une situa-
tion aussi difficile.
Le vote
«Le chancelier du Reich a tendu main-
tes fois la main à la France. Il lui a
«rfer* d» réduire l'armée allemande a
200 000 nuis à 300.000 hommes. L'offre
de conclure un pacte aérien fut égale-
ment déclinée. Pourquoi la France n'est-
elle pas allée à La Haye ' Quant la ra-
tification fut faite, le chancelier en
tira la seule conséquence possible, en
rétablissant la souveraineté allemande.
c U r tout son territoire, puisque Locarno
ayant perdu sa valeur du fait de la
France, l'Allemagne devait assurer sa
sécurité.
« Tout homme d'Etat ici présent, au-
rait agi comme nous. Si le reproche
d'une action unilatérale lui est fait,
l'AUemaarne doit le repousser tant
qu'on ne le fait pas aussi à la France.
On a dit également que nous aurions
dù attendre le jugement d'une instance
internationale. Pourquoi la France a
la suite des représentations allemandes,
n'a-t-elle pas fait appel à la Cour oe
La Haye avant de ratifier son pacte
avec !a Russie V
* '.article 16 du pacte de la S. D. N.
de * aussi être soumis à une tes-
te juridique.
let
du Foreign Office, M.
m déclare : « L'accord est com-
ij e lire les négociateurs ; il appar
tarpr UiIn,enant aux juristes de pré
tire J leMe de cet acc0|, u qui

VENDREDI 20 MARS 1936
U
LA -JOURNEE
PU 20 MARS 1938
Saint dit jour : Saint Joachim.
Fête à souhaiter : Saint Benoit.
„ > n heures, à, l'Institut Catholi-
oue conférence par M. l'abbé Sigol :
« Les fouilles d'Ensérieuse ; Les Civi-
lisations. »
„ > 27 ft. $3 t o la Chambre de com-
merce, conférence par M. Jules Belp-
seer : « L'Orient à l'horizon ».
Pour la protection
de Toulouse
contre le danger
aérien
Vous pi aimez la lecture :
et les livres...
Voici de quoi vous satisfaire...
DES MILLIERS DE VOLU-
MES NEUFS SONT MIS EN
VENTE A LA
Papeterie Centrale
35, rue Alsace, TOULOUSE
DES MILLIERS DE LIVRES
NEUFS A DES PRIX
INCROYABLES
En ('honneur
du professeur Camichel
La Faculté des Sciences et l'Associa-
tion des Ingénieurs anciens élèves de
1 Institut Electrotechnique do Toulouse,
rappellent que le samedi 21 mars, à
14 h. 30 précises, aura lieu dans le
grand amphitéâtre du Muséum, 29 allées
Saint-Michel la cérémonie au cours de
laquelle sera remise une epée d'honneur
à M. le professeur Camichel, membre
de l'Académie des Sciences.
Les personnes désireuses d'assister à
cette cérémonie pourront se présenter
dès à présent pour retirer des cartes
d'entrée au secrétariat de l'Institut Elec-
trotechnique. 4, boulevard Riquet, où au
Secrétariat de la Faculté des Sciences.
La loi du 8 avril 1935 et un règle-
ment d'administration publique au 2
décembre dernier ont pour objet la so-
lution du grave problème du danger
aérien en cas de guerre
Une commission dite de la Défense
passive a même été constitué à la mai-
rie de Toulouse. Mais que fait cette
commission ? pour protéger la popula-
tion toulousaine entre l'éventualité d'at-
taques aériennes ?
Les Toulousains s'interrogent. Il est
des choses pourtant qu'il faut qu'ils sa-
chent; qu'il est indispensable de leur
dire. Or, il ne savent rien. On ne leur
dit rien remarque avec raison notre
ami Victor Lespine au Journal de Tou-
louse dans un judicieux rticle :
Nous savons écrit-il. nous qui, à la
Paix Sociale, nous préoccupons depuis
trois ans, de la Défense de la ville con-
tre la guerre aérienne, nous savons que
des Dlans de défense et de protection
existent. Ces plans et l'abondante docu-
mentation qui les accompagne ont été
dressés et établis par notre émient
ami le colonel d'état-major David.
Ils ont été revus et augmentés par
la Commission que préside l'honorable
M. Auriol, conseiller municipal, délé-
gué de M. le maire et adjoint au com-
mandant de la Défense passive. Us
postulent la création et l'organisation
de nombreux et importants services
tels que :
1. Guetteurs (surveillance du ciel).
Patrouilleurs pour l'extinction et le ca-
mouflage des endroits lumineux, Distri-
bution de masques.
2. Abris et tranchées dans les champs
et les jardins (terrassiers, maçons, char-
pentiers etc.).
3. Téléphonistes, cyclistes, automobi-
listes, clairons.
4. Pompiers auxiliaires. Signalisation
des incendies.
5. Evacuation des malades, des infir-
mes, des vieillards, des femmes, des
enfants.. Détachements secouristes.
6. Service de santé et désinfection.
Médecins, brancardiers infirmiers.
7. Police auxiliaire pour le maintien
de l'ordre et de l'exécution des consi-
gnes.
Où sont ces services ? Où sont les
citoyens chargés de les diriger, de les
assurer ? Combien sont-ils ? Comment
les a-t-on recrutés ? On a dit qu'ils dé-
passent le millier ! Si c'est sur le papier
ce n'est pas suffisant. Que fait-on pour
leur apprendre ce qu'ils auraient à fai-
re, le cas échéant ? Où sont les chefs
non mobilisables pour les instruire et les
commander ? Existe-t-il à Toulouse des
centres de distribution de masques ?
Un décret d'administration publique,
en date du 2déeembre 1935, prévoit
et ordonne la création d'abris et la mise
en état de bâtiments « pour réduire le
danger aérien ». Qu'a-t-on créé ? Qu'a
t-on organisé ? Qu'a-t-on fait ? ».
Dans un de ses derniers numéros L'Ex-
press publiait cet appel du président de
la Ligue du public à M. le ministre de
l'Intérieur.
« L'opinion publique, si durement
éprouvée par les événements interna-
tionaux n'a plus besoin d'être ménagée
par la discrétion de l'organisation de
mesures de défense contre les bombar-
dements aériens. Elle réclame au con-
traire, d'être tranquilisée par la répon-
se largement diffusée aux questions sui-
vantes ... ».
Suivant les questions.
D'autre part en Allemagne, en Rus-
sie, au Japon et même dans la pacifi-
que Angleterre, des manoeuvres et exer-
cices de défense aérienne ont lieu fré-
quemment en plein jour, avec le con-
cours des populations prévenues par les
sirènes d'alarme. Sous peine d'amende
les habitants sont tenus à exécuter les
consignes rigoureuses données par les
commissions de défense
A Toulouse, on s'est borné de faire
la nuit, entre 2 et 3 heures du matin,
une manœuvre d'extinction de lumiè-
res •
Notre ami Victor Lespine qui estime
avec raison que ce n'est pas sufffisant
tire cette juste conclusion :
Pour protéger nos cités, les fem-
mes ,les vieillards, les enfants, les ma-
lades, pour nous protéger nous-mêmes
serons-nous moins clairvoyants que les
citoyens moscovites de l'Union des Ré-
publiques soviétiques et socialistes î
Penser à notre sécurité et à nous
protéger contre la terrible guerre des
airs, contre les bombes incendiaires
et les gaz toxiques, ce n'est pas créer
la panique.
C'est se prémunir contre un dan-
ger indiscutable et certain.
Il ne saurait être question en l'es-
pèce, de militarisme et d'antimilitaris-
me.
C'est la vie des citoyens qui est en
Jeu et qu'il faut protéger. Ce sont
les établissements où l'on travaille pour
la défense nationale — il y en a à
Toulouse, et d'importants à Berlin, on
ne l'ignore pas — nos usines, nos mai-
sons qu'il faut mettre en état de défen
se. de la cave au grenier.
Or, nous disons nettement parce que
c'est la douloureuse réalité dans notre
Midi, on s'est fort peu soucié jusqu'ici
du péril aéro-chimique.
L'exemple de Toulouse — avec son
expérience d'extinction des lumières à
une heure déterminée — n'est qu'un
commencement.
Il faut aller plus loin.
Il faut aller vite.
A Toulouse comme ailleurs, il faut,
sans délai, appliquer le règlement d'ad-
ministration publique.
Des bâtiments et des édifices pu-
blics de défense doivent être construits
ou transformés.
Des abris bétonnés ont été prévus
11 ne faut pas attendre l'heure H pré
parée contre nous pour les mettre en
état.
U faut assurer un recrutement sé-
rieux de volontaires — autrement que
sur des registres — et par des cours
et des démonstrations pratiques, leur
apprendre à remplir leur devoir avec
ordre, méthode et discipline.
Il ne s'agit pas, en cette matière
de résoudre un problème politique.
Tous, à quelque parti que nous appar-
tenions, devons songer à la minute re-
doutable — prévue à Berlin — où les
nuages s'enflammeront et où le fer. le
feu et le poison sèmeront sur nos têtes
l'extermination et la mort.
Sans doute ce qui précède manque
de gaieté — et je le déplore. Mais si
nous ne courons aucun danser, si l'exa-
gère, pourquoi a-t-on fait la loi du
8 avril 1935 ? Pourquoi 1" président de
la République a-t-il cru devoir complé-
ter cette loi par le décret du 22 dé-
cembre 1935; pourquoi toute cette pape-
rasserie.
Pour tous renseignements concernant
l'Union Nationale pour la Défense aé-
dienne s'adresser à M. le colonel d'Ama-
de, président de l'Union Civique, à la
Paix Sociale, 64, rue de la Pomme, Tou-
louse.
Le Cinquantenaire de la
Jeunesse Cathodique
Le 29 mars, il y aura cinquante ans
que six jeunes gens, repondant à l'appel
d'Albert de Mun, se reunirent à Paris,
dans le but de mettre Dieu à la place
qui lui est due dans la famille, dans la
profession, dans la cité.
Après avoir formé de nombreuses gé-
nérations de chrétiens et de chefs, avoir
donne au pays 15.000 morts au champ
d'honneur, l'A. C. J. F., avec ses mouve-
ments spécialisés, groupe aujourd'hui
près de 200.000 membres.
Pour commémorer sa fondation dans
toutes les villes ou il existe un groupe
d'A C. J. F. aura lieu, le 28 mars, une
veillée de prières; une même supplique
dialoguée s'élèvera vers le ciel du cœur
des jeunes et des anciens qui sont con-
voques à cette manifestation.
A Toulouse, cette cérémonie aura lieu
â 21 heures, à la métropole Saint-
Etienne, sous la présidence de Mgr l'Ar-
chevêque. Elle groupera tous les mem-
bres actuels ou anciens de l'A. C. J. F.,
des délégations d'autres mouvements de
jeunesses ou d'œuvres sociales. Nous
en donnerons ultérieurement le pro-
gramme.
Le lendemain dimanche 29 mars, à
8 heures, une messe de communion sera
également célébrée à la métropole. Elle
clôturera la retraite pascale universi-
taire.
Enfin, à Pentecôte, cinquante mille
eunes, autour de cinq cardinaux et de
près de cinquante évêques, se réuniront
à Paris dans un triomphal congrès.
Pour tous renseignements sur ce con-
grès, s'adresser à l'A. C. J. F., 1, place
Saintes-Scarbes, Toulouse, qui enverra
gratuitement des bulletins d'adhésions
et le journal du congrès.
Gare d'autobus
La Chambre de Commerce de Tou-
louse étudiant le projet d'organisation
dans les immeubles qu'elle vient d'ac-
quérir quai des Minimes, d'une gare dans
laquelle les autobus pourraient être re-
misés et où seraient centralisées les
marchandises reçues des localités qu'ils
desservent ou destinées à celles-ci, invite
les entrepreneurs de transports qui au-
raient des propositions à lui présenter
à les lui adresser
Avant le congrès
des colonies de vacances
et œuvres du grand air
A l'occasion du Congrès, une repré-
sentation extraordinaire du théâtre tou-
lousain du Petit Monde (Directeurs M.
et Mme Timbal du Théâtre du Capitole)
sera offerte aux délégués des œuvres
samedi soir, 21 mars, à 20 h. 30, dans
la salle du Conservatoire.
Prix des places, en dehors des délé-
gués : enfants, 3 francs ; grandes per-
sonnes, 5 francs.
Les billets peuvent être retirés à l'a-
vance à la permanence du Congrès. 71,
rue du Taur, de 14 heures à 18 heures,
et le soir, à l'entrée du Conservatoire,
à partir de 20 heures.
Tombola de la police
française et coloniale
Voici la liste des numéros gagnants:
104.049 Un bon marchandises 25.000 fr.
24.751 Une chambre à coucher.
22.858 Une salle à manger.
37.452 Une moto.
147.401 Une vélo-moteur.
189.143 Une machine à coudre.
33.009 Un poste de T. S. F
4.921 Un poste de T. S. F.
38.330 Un trusseau loingé.
177.500 Un trousseau linge.
17.090 Un trousseau linge.
51.489 Service à thé Ercuis.
44.526 Un carillon.
159.444 Un service à thé.
179.341 Une ménagère 37 pièces Ercuis.
25.591 Une montre homme or.
144.783 Une garniture de cheminée.
42.363 Douze couteaux table et dessert,
94,034 Un bracelet or.
89.953 Un bracelet or.
93.153 Un bracelet or.
10.150 Un bracelet or.
93.003 Une pendule noyer.
52.314 Une bicyclette.
75.426 Un bon marchandises de 200 fr.
98.004 Un bon marchandises de 200 fr,
180.834 Un bon marchandises de 200 fr.
s.452 Un bon marchandises de 200 fr.
15.587 Un bon marchandises de 200 fr
1?2.991 Un bon marchandises de 200 fr
On peut se procurer la liste officielle
des numéros gagnants dans les com
missariats de police ou à la permanen
ce du Capitole.
FAITS DIVERS
LE CORPS D'UNE INCONNUE
RETIRÉ DE LA GARONNE
Jeudi matin, à 7 heures, on a retiré
des eaux de la Garonne, à la grille de
l'Usine électrique de la Société Tou-
lousaine du Bazacle, le corps d'une
femme.
Suivant M. le docteur Pérès, la mort
est due à l'asphyxie par submersion
(accident ou suicide).
Aucune pièce d'identité n'a été trou-
vée sur cette femme, qui correspond
au signalement suivant : âge, 60 ans
environ ; taille, 1 m. 50, cheveux gri-
sonnants, teint coloré, yeux marron
moyen ; incisives apparentes ; était
vêtue d'un tablier bleu ; jupe noire à
rayures ; corsage gris-noir ; tricot de
laine rose; jupon noir à pastilles blan-
ches ; jupon blanc ; chemise blanche ;
bas noirs ; boucles d'oreilles petites et
noires, montées sur or ; légère mous-
tache.
Le corps a été déposé au Dépositoire
des Pomnes funèbres municipales, 34,
rue Pargaminières.
Une enquête est ouverte au 3« arron-
dissement.
ACCROCHAGE ENTRE AUTO
ET AUTOBUS
Hier, vers 15 heures, une collision
s'est produite à hauteur du kiosque de
tramways entre un autobus de la T.C.
R.T., conduit par M. Lounaud, et une
automobile pilotée par M. Paul Delmas
domicilié 3, rue Valade.
L'accident s'est borné à des dégâts
matériels.
UN MENDIANT SOUS LES VERROUS
Le sous-brigadier Fourio et l'agent
Roux ont surpris, rue Saint-Etienne, le
nommé Louis Lemjer, sans domicile
fixe, en train de mendier. Appréhendé,
et après avoir été présenté à M. le
commissaire de permanence, il a été
déféré au violon, en attendant d'être
déféré au parquet, pour vagabondage
et mendicité.
LES PICKPOCKETS OPERENT
Mme Naura Jerries, demeurant à
Toulouse, 12, rue Maletache, a porté
plainte contre inconnu, pour vol d'un
billet de 50 francs qui lui a été dérobé
hier, après-midi, dans un magasin de
la ville.
Une enquête est ouverte.
Gazette Judiciaire
COUR D'APPEL
AUDIENCE DU 19 MARS
Président, M. Jotutou ; ministère pu-
blic, M. Thabaut ; greffier, M. Bruno.
Deux délits de chasse. — Le 12 jan-
vier, les gendarmes de Saint-Sulpice-la-
Pointe surprenaient dans la commune
de Lugan un cultivateur d'Azas, Au-
gustin H..., 24 ans. qui tirait sur mie
grive.
Etant en période de fermeture de
chasse, le tribunal de Lavaur condam-
na H... à 50 francs d'amende avec sur-
sis et à la confiscation du fusil.
La Fédération des chasseurs obtenait
25 francs de dommages.
La Cour de Toulouse, sur un appel à
mimma du procureur général, a con-
damné Augustin H... à 100 francs
d'amende avec sursis.
La partie civile obtient les 25 francs
précédemment alloués.
— Pascal S..., 47 ans, propriétaire à
Veille (Tarn), appréhendé par les gen-
darmes, le 12 janvier, alors qu'il faisait
à l'aide d'un chien, entrer des lapins
dans une garenne qu'il allait fureter,
fut condamné à 50 francs d'amende par
le Tribunal de Lavaur et à 25 francs
envers la Fédération des chasseurs.
Sur appel à minima, la peine est éle-
vée par la Cour à 100 francs avec sur-
sis ; cette amende étant le minimum
conforme aux décrets-lois en cette ma-
tière.
Escroquerie. — En 1935, Mayer Rap-
poport. 38 ans, dit Thomson, recher-
chait, disait-il, des cinéastes pour tour-
ner un film à Nice. U entra ainsi en
rapport avec Mme Brunetti à qui il fit
payer une cotisation de 156 fr. 75 pour
une adhésion à un Syndicat de cinéma,
adhésion qu'il disait indispensable.
Dans les mêmes conditions, il escro-
qua à une autre artiste, Mme May,
167 francs et ne convoqua ni l'une ni
l'autre à ses studios de « American-
Syncronisation Company », à Nice.
Le Tribunal de Toulouse avait con-
damné Rappoport à huit mois de pri-
son.
La Cour, sur appel de Rappoport, a
infligé à celui-ci la même peine que le
Tribunal correctionnel.
Les irréguliers. — Carmen Lacroix,
ménagère à Lacourtensourt, et Antoine
Vzontoff. 34 ans, coltineur à Lacourten-
sourt. avaient été condamnés pour
adultère et comnlicité à 25 francs d'a-
mende par le Tribunal.
Sur appel, la Cour a confirmé le ju-
gement.
LIES SPECTACLE
THEATRE DU CAPITOLE
Demain, à 20 h. 30, gala de la Caisse des
Ecoles : Nina-Rosa ». — Dimanche en ma-
tinée et en soirée : « Nina-Rosa ».
AU
Les Jeunes gens du Cercle de J. C. du
Taur donneront le dimanche 22 mars, à
16 heures .au Foyer paroissial,, 19, rue des
Lois, une matinée artistique et récréative.
Au programme : » La lettre chargée », de
Courteline; « Le Poulet de Guillut », de
Saix, et Les disciples de Verdun », chef
d'oeuvre de Jacqqes Debout.
Orchestre.
Les Toulousains désireux de soutenir un
groupe de jeunes catholiques auront à cœur
de venir apprécier un programme de choix.
On trouve des cartes chez M. Martv, 36,
rue du Taur, à l'église et à l'entrée 'de la
salle.
TR1AN0N-PALACE
Le film interdit par la censure
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Après la Société toulousaine du che
val de demi-sang, la Société des cour
ses de Toulouse nous offre dimanche
prochain 22 mars sa réunion d'ouver-
ture.
Un programme des mieux composés
a réuni un nombre important d'enga-
gements dont la plupart sont restés
après la publication des forfaits.
C'est ainsi que trente chevaux res-
tent engagés pour les deux courses au
trot, cinquante-six pour les quatre
épreuves au galop et six pour la course
de haies qui clôturera la réunion.
.Nous reverrons dans l'Omnium doté
de 10.000 francs, les vainqueurs de 1935
avec une échelle de poids qui en fait
une épreuve très ouverte et qui sera
chaudement disputée.
Les cartes d'abonnement et les cartes
de sociétaires peuvent être retirées dès
maintenant au siège de la Société où
tous renseignements seront fournis.
Aucune carte de sociétaire ne sera
délivrée à l'hippodrome.
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TRIBUNAL CORRECTIONNEL
AUDIENCE DU 16 MARS
Le vol de Francazal
Président, M. Gout; ministère public,
M. Malbreil; greffier, M. Planchon.
Le tribunal a rendu son jugement
dans l'affaire- de vol de coffre-fort com-
mis dans la nuit du 23 au 24 décem-
bre 1934. à Francazal, et qui comparut
à l'audience correctionnelle du 13 mars.
Rappelons les faits que nous avons,
d'ailleurs, résumés le 14 mars :
Dans le courant de la nuit du 23 au
24 décembre, un coffre-fort apparte-
nant à- l'entreprise Perperot. et placé
dans le bureau de comptabilité de cette
entreprise (à Francazal), fut enlevé.
Le comptable, M. Gorse, constata le
lendemain matin que la porte avait été
fracturée, la serrure arrachée, et que
les malfaiteurs, sans commettre d'autre
désordre, avaiont enlevé le coffre-fort
pesant 200 kilos.
Ce meuble contenait 400 francs en
pièces de 2 francs, 100 francs en pièces
de 0 fr. 50, 200 francs en pièces de
1 franc, et 400 francs en pièces de
10 francs. Il y avait aussi une dizaine
d'enveloppes contenant des sommes va-
riables «liant de 10 à 40 francs, six
cents francs en timbres de dix francs
et une centaine de francs en timbres
de six francs des Assurances sociales.
La première enquête relative à ce
vol, fut infructueuse. Mais, en janvier
1936, Pau.l Amalde, qui avait été soldat
à ia base aérienne de Francazal, et qui
avait fréquenté les cantines du quar-
tier, déclara connaître les coupables :
c'étaient Robert Garrigues, âgé de
17 ans, cuisinier, rue de l'Industrie, et
Gabriel Elosscguy, 44 ans, cantinier à
Francâ"zal.
L'information aboutit, ,1e 16 janvier,
à l'arrestat'on de ces deux derniers in-
dividus, et Garrigues fit, devant la po-
lice, des aveux qu'il retracta partielle-
ment.
Renvoyés le 29 février, devant le tri-
bunal, l affaire fut plaidée le 13 mars;
et à l'audience d'aujourd'hui le tribu-
nal a condamné Garrigues à six mois
de prison et 100 francs d'amende, et
Elosseguy à nuit- mois de prison et
100 francs d'amende.
Dimanche prochain 22 mars, les t Eclai-
reuses » de Toulouse donneront en matinée
salle du Conservatoire, a 14 h. 15, leur ma-
tinée artistique annuelle avec utt programme
de tout premier choix, composé de ravissan-
tes saynètes, de gentils ballets, de chants
mimés, etc..
Il y aura foule pour applaudir cette bril-
lante phalange artistique de jeunes lilles
qui se dépenseront sans compter pour votre
joie, le régal de vos yeux et de vos oreil-
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Régiment », avec Fernandei.
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« Le Roman d'un jeune homme pauvre »,
avec Marie Bell et Pierre Fresnay.
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« Les Mutinés de i'Elseneur » avec Jean
Murât.
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19 h., soirée à 21 h., Ilau-y Baur, Gaby Moi--
lay dans « Samson ».
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i cetàbœi Gccobatai
dHENRy
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André LE FAUR Gobnçi.e DORZIAT
' Sui» PRIM v :. GERARD
"Ç~ ; Apa-e . LU CUET
- .y M/»' i-»'•«» qnp. tout autre l'atten-
tion de tous les Français.
M. Abbas, qui est conseiller général
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

vTrTDREDI 20 MARS 1936
lu même temps un des leac .J Ou
Ejit'sant mouvement qui agite noue
fiénartement d'outre-mer, est un des
{fus qualifiés pour l'exposé d'une telle
question.
PHILIBERT BESSON
ET LE FEDERISME
par M. le député Archer
L'Association Générale des Etufiants
rappeue au public toulousain QU^cest
samedi, 21 mars, qu'aura heu la conie^
rince de M. Archer. ^PUte duPuy, sur
« Philibert Besson et le ^J ma
Cette conférence aura heu au cinéma
le Royal, à 17 h. 15fj _ olution de la
M. Archer exposera sa solution
crise par la m onna ^ fr ^ n
r c°s P et 4 francs,
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MLŒon e ouyer?e à la hbrairie Sou-
biron.
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,„ 0 rin cours public munici-
program ne du «ours g ven(lred i
pal a q,^urës du soh à l'ancienne Fa-
lîuué des science» rue Ukagy : élé .
Partie chronologique. - C° n u „ r p
s
va
e
u ^
mentaire : Lendemain de Roncevaux.
Charlemagne à Agen. Naissance de
Louis le Débonnaire. Création du
rovaume d'Aquitaine. Toulouse Capi-
t
r afe Tntrêe du roi Louis Chorson duc
de 'Toulouse. Diète de Worms (788).
C C°ou?s n Supérieur t Toulouse à rave-
toulousaine au Roi. DamviUe Vicomte
de Joyeuse. Etats généraux. Jubilé de
_ En route
pActualitê éphémêride.
coumets.
FAILLITES ET LIQUIDATIONS
JUDICIAIRES
Avis aux Créanciers
T#s créanciers de la faillite du sieur
Guillaume Lagrange, plombier-zinguetir
rue Palaprat. 7, à Toulouse, sont invites
I remettre dans la quinzaine de la pré-
sente insertion leurs titres de créances
sente 1Ilw bordereau mdicatif des pièces
et des sommes réclamées, entre
car une victoire lui permettra de Jouer la
finale du tournoi, contre le C .A. Brlvlste.
On connaît les performances des Ausct-
talns au lont triomphé en championnat
de France du Lyon Olympique et do Pérl-
SU De X son côté, le T. O. E. C. se présentera
nu grand complet, son capitaine Lacroix
oui n'avait pns rejoué depuis le match de
s il nt-Glrons reprendra -a place au centre de
la ligne de trois-quarts.
Tout laisse prévoir une rencontre disputée
mais certainement Jouée dans le meilleur
esprit du Jeu.
le match sera arbitré par M. Timon, du
comité de la Côte d'Argent.
Fn lever de rideau. 1 équipe II du T.O.E.C.
louera contre l'équipe I de Flnliam.
prix des places : Entrée générale. 3 frs;
tribunes, S francs.
ASSOCIATION SPORTIVE BAYONNAISE
CONTRE UNION SPORTIVE ARLEQUINS
PERPICNANAIS
L'équipe de l'A. S. BayonOalse qui ren-
contrera dimanche aux Ponts-Jumeaux, en
1/8 en finale du championnat de France
d'Excellence, l'équipe de l'U. S. Arlequins
perpignanais aura la formation suivante :
Arrière : Villacampa; trois-quarts : Es-
toueiest. Lopez. Dupin, Ecala. Demis : He-
cart, Bergeron. Avants : Harcaut Lapeyre,
Olhalainty, Lalanne, Kervella, Lataillade,
Lavielle, Perez. , , . „ TI
Sans être aussi glorieux que celui de l u.
S A. Perpignanais, le palmarès de 1 équipe
basque n'en est pas moins des mieux gar-
nis nous v relevons en effet des victoires
sur Pézénàs, Tarhes, Dax, Le Boucau, le
Biarritz Olympique, Oloron, Gujan-Mestras,
Lézignan, etc..
Dimanche prochain elle va se présenter
devant les redoutables Catalans au mieux
de sa forme, et ces demie» devront donner
a fond s'ils voulent triompher, car avec
les Basques, Une surprise est toujours dans
le domaine du possible. „. ,
En lever de rideau, a. 13 heures, 1 équipe
U du Stade Toulousain, demi-finaliste du
championnat de France des équipes secon-
des rencontrera l'équipe I du Football-Club
Toulousain,. .
La locat»n pour les places numérotées à
16 francs s'ouvrira aujourd'hui vendredi et
fonctionnera tous les Jours, de 17 h. 30 a
19 heures ,au secrétariat du Stade Toulou-
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Téléphone : 203-13.
AVIS DE DÉCÈS
Les familles DELZONGLE, LABORIE,
AYMART, REGIMBAUD, les parents et
alliés, ont la douleur de vous faire part
de la perte cruelle qu'ils viennent
d'éprouver en la personne de
Monsieur Louis DELZONGLE
Ancien huissier
pieusement décédé à Seysses, le
18 mars, à l'âge de 59 ans, et vous
prient d'assister à ses obsèques qui au-
ront lieu, à Toulouse, le samedi 21 mars
1936, à- dix heures, en l'église Saint-Exu-
père (Saint-Michel), où l'on se réunira.
Les remerciements se feront à l'église
et l'inhumation aura lieu au cimetière
de Terre-Cabade, dans le caveau de fa-
mille.
Le présent avis tient lieu de faire
part.
Toulouse, 10, rue du Sénéchal.
«vec un bordereau indicatif des pièces
Omises et des sommes réclamées, entre
rnlins du Syndic, M» Dupouy, place
ïr T^tel de la Bourse, à Toulouse
et H Le Syndic = Albert DUPOUY.
T0UL0USECHEMIN0TS-MARENO0-SP0RTS
Section Ski-Montagne
Réunion de tous les membres de la sec
tiofl, vendredi 20 mars courant, à 20 h. 30
précises, au siège habituel.
Désignation des commissaires et des con-
trôleurs pour l'épreuve de dimanche pro-
chain. ,
La séance se terminera par la projection
d'un film de montagne.
USINE.DÉPÔT ; 14, ru* Sl-Roch-dai-Minlma»,
-o- 39, rua Pharaon. - TOULOUSE -e-
Sports el Préparation Militaire
TENNIS COUVERT REMUSAT
Les épreuves du grand tournoi inter-
national du tennis couvert Rémusat
suivent leurs cours. Déjà, dans la jour-
née de mercredi, ont eu lieu des par-
ties d'un grand intérêt dont nous don-
nons plus loin les résultats
La valeur des matclies du premier
Jour laisse augurer pour les demi-fi-
nales et finales qui auront lieu samedi
et dimanche des compétitions de la
plus haute qualité, rehaussées notam-
ment par la présence des deux as pa-
risiens. .MM. Petra et Pelliza.
Les entrées sont délivreés au siège
du Tennis couvert Rémusat, 10, rue
Montoyol, où les joueurs sont priés de
prendre leurs heures de convocation.
Résultats de mercredi :
Loustan bat M. Habiagne. 6-1, 6-3.
Haririon bat R. Habiagne, 4-6, ~-b, 6-0.
Ambert bat J. Aversenq, 6-4, 7-5.
Y. Duga bat, J ad fard, 6-0, 6-2.
Loup bat Igon, 6-2, 6-3.
De Villepin bat Piton, 6-3, 6-3.
E. Dumas bat Œuillet, 6-4, 6-3.
P. Dumas bat Rayssac, 6-4, 9-7.
Massardv frères battent Laurens-Jad-
fard, 6-3. 6-2.
Barras-Y. Duga battent P. Dumas-E.
Dumas, 6-2, 5-7, 6-1.
Gimel-Derazey battent de Montevy-
Œuillet, 9-7'. 6-4.
Mme de Loth-Faure battent Mme Gi-
bert-Laurens, 6-0, 8-6.
UNION SPORTIVE LES AMIS DE RAYNAL
Cette société informe MM. les membres
honoraires et bienfaiteurs, ainsi que tous
6es adhérents, qu elle organise pour le di-
manche 22 mars, son premier concours ré-
servé aux membres de la société, doté de
nombreux prix.
Cette compétition comprendra un concours
de houles, un concours de tir et de points
boqles, un concours de i.lr à la carabine
1 de 6 millimètres, et commencera a 14 heu-
res précises, sur le boulodrome de Kaynal.
Le tirage au sort aura lieu à la réunion
générale tenue au siège, le samedi 21 mars,
à 21 heures.
LE F. C. AUSCITAIN AU T. O. E. C.
Dimanrhe lô mars le T. O. E. C. jouera
son avant-dernier match u tournoi du Sud-
Ouest contre le F. C. Auscitain. Le T. O.
K. C. mettra tout en œuvre pour triompher
Les Films de fa Semaine
AU PARAMOUNT
« samson »
Au cours d'une très brillante soirée
de gala, le Paramount a présenté « Sam-
son » ,fllm extrait de la célèbre pièce
de M. Henry Bernstein.
Il faut reconnaître que cette adapta-
tion est particulièrement heureuse et
que l'œuvre de Bernstein, si brutale
dans son raccourci scénique, y gagne
extraordinairement.
D'un côté, elle s'étale, se développe,
nous permet de suivre une ligne psycho-
logique insoupçonnée au théâtre ; d'au-
tre part elle prend une véritable am-
_„__ __ „ A „ TIA n«iriA»ir 1 pleur par le fait de la triple atmosphè
ftVIS EX CONVOCATIONS re *** salons - ** noites de nuit et de
iKlkj ii* vviuvvnuvnu ( ^ Bourse) qul est assez fidèlement évo-
quée.
Association dos ot'ioier» de réserve. - Dans le principal personnage, créé
L'Association cles Oficiers de rséerve de 1- c-rand 1P nère et oue
Toulouse et de la Haute-Garonne rappelle Par Guitry, le pana, i« ^. «3
que le banquet organisé par elle, le diman- nous avons vu naguère si affreusement
che 22 mars, à 12 h. 30, est également celui saboté par M. Alexandre, M. Harry
de toutes les écoles de perfectionnement Baur se montre ce qu'il est toujours
d'officiers de réserve de Toulouse. un merveilleux artiste de composition.
Elle adresse un pressant appel pour que T1 manqUe peut-être de la force bra-
de nombreux camarades même ne faisant ^ t leine de jeuness e sous
pas partie de l'A. O. E. s ajoutent à la liste -TrlT ,1o imao-inons Tar-oues Bra-
délà longue de tous ceux qui se sont fait laquelle nous imaginons sacques -ara-
inscrire, afin de donner â cette belle mani- chart, mais il rachète si bien cela par
festation, à laquelle assisteront les chefs le détail, la variété des moindres de-
militaires de la région et des écoles de per- tails et des moindres intonations, la ve-
fectionnement d'officiers de réserve, le ca- rité « humaine » de son personnage !
ractère et le succès qu'elle mérite. A coté de ]ui > tous paraissent un peu
Les inscr.ptions sont toujours reçues au êl f j CQurjle d . And , eline ^ €xcel .
(Teïlphon »oi) A Jusqu?u samedi dé Smmênt personnifié par Anoîé Lefaur
r'gueur que, pour la bonne organisation du et Gabrielle Dorziat. Mme Gaby Morlay
banquet nos camarades sont priés de de- est parfaite en jeune fille mal élevée,
vancer. mais en grande dame, elle manque sin-
Chez les Bretons. — La réunion de samedi gulièrement de distinction et d'émotion
prochain, qui se tiendra comme à l'ordi- profonde,
naire dans la salel de la rue Alexandre-Four
tarder, auia spécialement, pour objet la pré-
paration du grand banquet breton, qui réu-
nira les plus beaux costumes des divers dé-
partements de notre province.
Le concours de tous les amis de la société
étant indispensable pour le succès de cette
manifestation bretonne, les adhérents de
l'Amicale se rendront en grand nombre à
la réunion du samedi 21 mars pour la mise
au point du projet définitif. Cette réunion
se déroulera conformément au programme
habituel.
Bal de la Dactylo. — Nous rappelons que
le Cercle Duployen des sténo-dactylographes
organise le 22 mars une matinée dansante
dans les salons du Lafayette. Cette réunion,
dont l'éclat mondain et élégant est réputé,
fait suite au programme fixé par la com-
mission des fêtes qui tient à satisfaire les
plus difficiles. Elle s'est assuré pour cela le
concours d'un jazz réputé qui conduira le
rythme avec entrain et gaîté.
Ce bal, qui connaîtra le succès des gran-
des manifestations, sera suivi par tous ceux
qui aiment le confort, les Joies saines et
agréables. Retenez cette date : dimanche 22
courant, en matinée tous au i.afayette.
Le prix d'entrée est fixé n. 7 fr. pour les
messieurs et 5 francs pour les dames et les
étudiants.
Pompes Funèbres Générales
rue Lafayette. Téléphone 210-39
Monsieur et Madame Henri FONT-
ROUGE et leurs enfants ; les familles
PANIS LAMARTIN1E, BELLOC, DAN-
TRAS, ' FRAYSSE ont la douleur de
vous faire part de la perte cruelle qu'ils
viennent d'éprouver en la personne de
Madame Jeanne MARCHIVE
née PANIS
leur mère, grand'mère, sœur et alliée,
pieusement décédée, munie des Sacre-
ments de l'Eglise le 18 mars 1936, et
vous prient de vouloir bien assister à
ses obsèques qui auront lieu le samedi,
21 mars 1936, à dix heures, en l'Insigne
Basilique Saint-Sernin.
On se réunira à la maison mortuai-
re. 20, rue Volta.
Remerciements à l'église.
Le présent avis tient lieu de faire part
On ne reçoit pas. On s'inscrit.
Pompes Funèbres Municipales
i«il. 24Î-30. 34, rue Pargamlnières, Toulouse
M. André Luguet est suffisant, ainsi
que Suzy Prim et les autres.
A signaler une aDparition trop courte
de l'excellent Joffre.
L'ensemble du programme est bon,
avec deux amusants dessins animés et
une farce américaine qui, par extraor-
dinaire, n'est pas stupide.
ï A. P.
-vvw-
ETAT CIVIL de TOULOUSE
REMERCIEMENTS
La famille DARCOURT-LÉZAT ; Ma-
dame GUIRAUD-ESPINASSE, profon-
dément touchées des marques de sym-
pathie qui leur ont été témoignées à
l'occasion du décès de
Mademoiselle Marie-Thérèse LÉZAT
prient toutes les personnes qui se sont
associées à leur deuil de trouver ici
l'expression de leurs sincères remercie-
ments.
Le service de neuvaine a été célébré
dans la plus stricte intimité.
Chorale des Minimes. — Ce soir vendredi à
21 heures précises.
Assemblée générale; questions importantes
Présence de rigueur.
Orphéon Saint-Cyprien, — Tous les orphéo-
nistes au complet par pupitres sont convo-
qués ce soir vendredi, à 21 heures. Balle
de la Justice de paix.
Répétition d'ensemble des morceaux
d'exécution pour la prochaine audition.
Trouvailles. — Réclamer à M. Bouvier, 8,
garage. 8 rue Lafon, un chien ; à M
Labordère, 21. rue Sainte-Blanche, un sou-
lier ; à M. Eoumégous, 46, rue Compans
un paquet de lingue ; a M. Soulès, petite
rue Saint-Roch, a la Salade, une monter ;
à l'agent Barbe. 1er arrondissement, un por-
temohhaie ; à M. Chatonis, 4, nie Boyer-
Fonfrède, un collier ; à M. .Martin. S, rue
Verge-d'Or. une cle , à M. Julia.'lO, rue
Lucile, :arc à fourrages, un imperméable :
à l'agent Costes. 3' •

VENDREDI 20 MARS 193«
HARRY BAUR et GABY MORLAY da ns a SAMSON » d'Henri Bernstein.
K Samson » a été présenté pour la première fois, en soirée de gala, la mercredi 4 mars 1936, à Paris, au Paramount,
sous la présidence d'honneur de M. Albert Lebrun, président de la République, au profit des « Gueules Cassées » et de
la Société Maternelle a La Pouponnière »
Epuisée
d'avoir nourri son bébé
Tel est le cas de Mme R..., rue des
Mariniers, à Arcis-sur-Aube. « Par sui-
te de l'allaitement prolongé de ma fil-
lette, écrit-elle, j'étais tombée dans un
état de dépression que je ne peux au
juste décrire. J'en étais arrivée à pren-
dre mon enfant en grippe et à être dé-
goûtée de tout. J'ai fait, sur le conseil
d'une amie, une cure de Pilules Pink.
Dès la première boîte, une légère amé-
lioration s'était manifestée. Aujourd'hui,
je me sens vraiment beaucoup mieux. »
Quelle est la femme qui n'est pas
épuisée par une maternité ? La grosses-
se, l'accouchement, l'allaitement, sont
autant de phases oui dépriment profon-
dément l'organisme. Une cure de Pilu-
les Pink est alors indispensable. Ces
Pilules rendent directement au sang
les éléments vitaux dont il manque. En
peu de jours, l'appétit et les couleurs
renaissent, les forces et l'énergie revien-
nent. Aussi anémiée que vous soyez,
vous êtes assurée, en faisant votre cure
de Pilules Pink de récupérer poids, san-
. té et entrain.
Toutes pharmacies. 8 fr. 50 la boite.
Jean MURAT et Winna WîNFRIED
dans (( LES MUTINES DE L'ELSENEU R »
INFORMATIONS COMMERCIALES
COURS DES CHANGES
PLACES
ÉTRANGÈRES
UNITÉ
DE CHANGE
Valeur
en France
au pair
COURS
DU
JOUR
I livre I24 21 74 88
New-York.... 100 dollars 2552 38 15 06
Allemagne... 00 marks 608 01 609 ..
Argentine. ... I00 pesos I083 48 .. ..
Belgique.... 100 belgai 354 90 265 50
I livre I26 17
I00 pesetas 492 49 207 25
Hollande.... 100 florins I025 95 1030 60
I00 lire I34 34 120 3J
I00 yen I272 26
I00 zlotys 286 33
I00 francs 492 49 494 60
I00 schilling 359 15
BULLETIN FINANCIER
Paris 19 mars.
La tendance de la bourse d'aujourd'hui
a été favorable bien que les échanges soient
peu importants, on note la erprise de nos
rentes et la fermeté de la plupart des va-
leurs industrielles françaises notamment
des produits chimiques et de la métallurgie.
Bien que les avis de l'arbitrage fussent un
peu moins bons Wall-Street et les marchés
commerciaux s'étant alourdis, on note des
pus-values sur les mines métalliques, les pé-
troles, les caoutchoucs, les mines d'or et de
diamant.
Aux changes légère progression des devises
anglo-saxonnes.
A la veille de la séparation des Chambres
le marché est plus confiant à l'évolution dé
la politique Intérieure.
Mais sur le plan intei national la conjonc-
ture apparaît plus compliquée. .
Nuages et éclairicies se succèdent â Lon-
dres-, mais devant cette alternance d'espoir
et de déceptions la Bourse conserve sa sére-
rité. Ls cours sont en hausse, bien qu'une
certaine expectative persiste.
Principales fluctuations des cours à ter-
me : 3 % 67 70 (+0,50) ; 4 1/2 A, 75,20
(+0.40) ; Baneuq de France. 8.250 (—35) ;
Banque de Paris 970 ( + 12) ; Crédit Lyon-
nais, 1.690 ( + 10) : Electricité de Paris. 705
( + 5) ; Foncier Egyptien, 2818 ( + 8) ; C. P.
D. E., 980 ( + 10) ; Courrière, 227 (+2) ;
Nord et Est, 439 ( + 16) ; Schneider, 1.610
(Inchangé) ; Métroplitain, 1.092 ( + 3) ; Tram
Shanghai, 630 (+4) ; Air Liquide, 954 ( + 16));
Azote, 6b0 (+5) : Saint-Gobain. 1.658 ( + 18);
Péchiney, 1.307 (+27) ; Suez. 18.190 (inchan-
gé) ; Rio Tinto, 1.425 (+15) ; Pénaroya
236 (—1) ; Le Nickel, 750 (+8) ; Geduld,
782 (+2) ; Royal Dutch, 2.489 (+20) ; Caout-
choucs Indochinois. 353 (+5).
COURS DE CLOTURE
OU MARCHE OFFICIEL
Métropolitain, 1.92 Young, 339 '; Fon-
cier Egyptien, 2.830 ; Canadian Pacific,
903.50 ; Philips, 1.450 ; Central Mining,
1.870 ; Geduld. 784 ; Oio Tinto, 1.429 ; Royal
Dutch 1/10, 2.488 ; Amsterdam Rubber, 1.310;
Agence Havas, 12.300.
Le Bilan de îa Banque
de France
Paris, 19 mars.
Lebil an de la Banque e France pour la
semaine du 6 au 13 mars 1936 fait ressortir
une encaisse de 65.668.307.228 fr. 50 en di-
minution de 277.294.253 fr. 50 sur la semaine
précédente.
Les engagements à vue sur lesquels les
billets en circulation figurent pour
82.084.924.870 fiancs en augmentation de
I. 077.271.000 francs sur la semaine précédente
représentant, fis : 92.520.417.98.
La proportion de l'enca'sse or aux enge-
gements à vue est de 70.76 % contre 71.59 %
la semaine précédente.
La proportion lixée par la loi est de 35 %.
LCfJHSE DE TOULOUSE
Du 19 mars.
VALEURS LOCALES. — Actions : Société
la Ruche Méridionale, ex-coupon 31, 380 So-
ciété la Ruche du Midi, act. ex-coupon 38,
349.
Obligations : Société Méridionale Trans-
port de Force -4 i/2 % 450; Job 5 % t.000 fr.,
895. industrie Ctiapelière de l'Aude, 5 1/2
II. 000 fr.). 1930. 13,-j.
BOURSE DE BORDEAUX
Du 19 mars.
Bordelaise produits chimiques, 52- Ener-
gie électrique Sud Ouest l.29o; Pesris'sac, 83;
Tekkah (actions), 555; Eclairage (Compagnie
nouvelle), 4 1/2. 612-, Eclairage (Compagnie
Nouvelle), 5 %. Famillia (Grands Magasins)
5 %, 630.
BOURSES ÉTRANGÈRES
Londres, 19 mars.
Le volume d'affaires s'est un peu ame-
nuisé; les opérateurs préfèrent rester dans
l'expectative en attendant le résultat des
discussions politiques en cours.
Le marché a été. néanmoins, soutenu- les
mines d'or et de diamant s'etant inscrites
en hausse sur la veille.
Parmi les valeurs industrielles Dunlop a
également gagné du terrain, mais Cour-
taulds a recommencé à baiser.
New-York, 19 mars.
Ouverture en bonne orientation: clôture
satisfaisante.
Bruxelles, 19 mars.
Marché peu animé niais forme d un bout
à l'autre de la séance.
On a enregistré, notamment une bonne
reprise de l'Union Minière et de une avance
notable des Tramways de Buenos-Aires.
Le comptant a exprimé également d excel-
lentes dispositions.
MARCHES C0IMFRCIAU2
CEREALES
Paris. 19 mars — Marché clos.
Liverpool la mars. — Tendanmie soute-
nue. Mars. 6/0 5/8 ; mai, 6/1 1/2 ; juillet,
6 3 1/4. — Maïs : Tendarce calme ; La Pla-
ta C. A. R. ; mars. 16/10 1/2 ; mai, 16/10 1/2;
juin, 16'10 1 -'.
Sète, 19 mars. — Farine • force 195 fr.;
mite 170 fr. ; tendre, 145 fr., le tout la
balle de 100 kilos, logés, gare Sète. toile
perdue.
Chicago, 19 mars. — Clôture : blé dur d'hi-
ver n. 2, disponible, 108 1/4; n. 3. disponible
incoté; mai, 98 5/8 98 3/4; juillet, 89 1/4
89 1/8; septembre, 87 7/8 88; maïs bigarré
n. 2. disponible, incoté; mai. 60 1/4; Juillet,
60 5/8 septembre,. 60 1/2; avcine, mai, 26;
juillet, 26 3/8; septembre, 26 1/2: seigles n. 2,
disponible, inroté; mai, 55 3/4; luillet, 55 1/2;
septembre, 55 5/8. Orge, mai, juillet et sep-
tembre, incoté.
METAUX
Londres. 19 mars. — clôture. -- Antimoi-
ne : 49. 50. — Cuivre : comptant, 36 0,07 1,2;
à trois mois. 36 8/12 1/2 ; Best selected.
39 5/, 40 10/ ; Electrolytique, 40 5/, 40 15/.
— Etain ; comptant, 215 5/ ; à trois mois,
206 2/6. — Plomb : comptant, 16 17/6 ; li-
vraison éloignée. 17. — Zinc : comptant,
16 ; livraison éloignée 16 3/9. — Argent :
0.996 ; disponible. 21 13/32 ; à trois mois,
21 1/4 ; comptant, 19 3/4 ; à deux mois,
19 11/16. — Or : 141/. — Mercure : 12 17/6 13.
— Plomb anglais . 19.
New-York, 19 mars. — Clôture : Eta'n
comptant, 4.812; zinc comptant, 490; plomb
comptant, 460; cuivre electrolytique, dispo-
nible, 925; futur, 877; cuivre ordinaire 895-
cuivre exportation, prix officiel 900- ar-
gent, 44 3/4.
CAFES
Le Havre, 19 mars. — Tendance 7 lotiTde ;
ventes : 1.750 sacs. Cote unique mars in-
cotë ; avril, incoté ; mai, llo 50 juin,
110 25 : juillet 112 ; août, 113 - septembre,
116 ; octobre, 117 25 ; novembre, 119 50 ;
décembre, 120 ; janvier. 1-22 25 ; février,
l'À3 75.
New-York, 19 mars. — Clôture : Rio n. 7
disponible, 6 1/4; mars, 476- mal, 487; juil-
let, 497; septembre, 504; décembre, 508; ven-
tes approximatives ; 6.000 sacs.
BEURRES ET FROMAGES
Bordeaux. 13 mars. — Fromage de Gruyè-
re, de 11 a 13 fr.; croûte rouge 'France),
de 10 à 12 fr., Cantal de 10 à 11 fr.; Port-
Salut, de 9 à II fr. ; Brie, de 10 à 12 lr. ; Ro-
quefort, de 14 à 15 fr. le tout le kilo ; Ca-
membert, de 1 à 4 fr. pièce ; croûte rouge
(Hollande) de 13 à 13 fr. ; beurre de table,
de 19 a 20 fr. le kilo.
COTONS
Le Havre. 19 mars. — Tendance : à peine
soutenue ; cote unique. Mars, 237 50 ;
avril, 237 : mai, 235 • juin 235 50 - juillet.
236 50 ; août. 237 . septembre, 237 50 ; octo-
bre. 237 50 ; novembre 236 50 : décembre,
236 ; janvier, 235 ;février,237.
New-Orléans, 19 mars. — clôture : Disponi-
ble. 1142; mars. 11-28-30; mai. 1087; juillet
1052; octobre, 1012-13; décembre 1013; jan-
vier 1014.
VINS
Narbonne 19 mars. — Cours de la Cham-
bre de Commerce : Vins rouges du narbon-
r.ais, de 7 à 3 fr. le degré ; moyenne, 9 de-
grès, 7 fr. £5 le degré par hecto ,nu pris
chez le récoltant tous frais en sus, suivant
couleur et conditions. — Alcools : Eau de
vie, marc au-dessous de 70 degrés. 37o fr.
les 10 udegrés 1 hecto nu. pris chez le
bouilleur, tous trais en sus et par douze
pipes minimum.
TE* h S .E*
PROGRAMMES DU 20 MARS
AUDITIONS SELECTIONNEES
19 heures : Suisse Alémaniquo : Concert
syinpiionlque; Vienne : La Symphonie Pasto-
rale de beethcveii. — 19 n. lu : Munich :
Maire Uandolo, ouôra-comique de Sregel. —
lu 11. 3) h. 45 : Tour
Eiffel : Musique de chambre: Radio-Paris :
K* Temps d'Aimer (Duverhois-Hahn). —
21 h. 05 : Poste Parisien : La Journée du
Sacre de .Napoléon I« (Cl. Abel et J. Loup,.
— 21 h. 15 : Radio-Cité : Elisabeth (relais du
Vieux-Colombier). — 21 h. 45 : Luxembourg :
Soirée Marie Dubas. — 22 heures ; Ham-
bourg : Concert Mozart. — 22 h. 05 : Ma-
drid : Fragments d'opéras de Wagner par
Concert d'orchestre. — 23 heures : Franc-
fort : Boris Godounow. de Moussorgsky.
RADIO-TOULOUSE
11 h. 45 : Orchestre musette. — 12 heures :
Mélodies. — 12 h. 40 : Le quart d heure des
abonnés. — 13 h. 10 : Orchestre viennois. —
13 h. 20 : Chœurs. — 13 h. 40 ': Orchestre
opérettes. — 14 heures : Extraits de films.
— 17 h. 45 : Musique de danse. — 18 heu-
res : Orchestre de mandolines. — 18 h. 15 :
Airs d opérettes. — 18 h. 40 : Airs d'opéras.
— 18 h. 55 : Soli divers. Rendez-vous (Siede).
— 19 heures : Orchestre de salon. — 19 h.
15 . Airs d'opérettes. — 19 h. 40 : Causerie,
présentée par le Fakir Birman. — 2o h. 25 :
« Les Chansons de Cabaret », avec Mistia,
présentés par Gilles et Julien. — 2o h. 40 :
20 h. 40 : Orchestre viennois. — 21 h. 10 :
Fantaisie radiophonique : a La Clémence »,
au Théâtre. — 22 heures : L'accordéoniste
Mariée et Paul et son orchestre musette. —
22 h. 15 : Scènes comiques. — 22 h. 40 Or-
chestre de danse. — 23 heures : Mélodies. —
23 h. 15 : Orchestre argentin. — 23 h. 40 :
Airs d'oporas-comiques — 24 heures : Le Ca-
veau de Minuit. — 0 h. 15 : Marches mili-
taires.
TOULOUSE-PYRENEES
De 6 h. 50 à 9 h. 40 : Relais de Paris-
P. T. T. — 11 heures : Relais de Bordeaux-
Lafayette .— 11 h. 50 : Relais de Paris-P. T.
T. Métîo. Cours. — 12 heures : Journal Parlé
;ir" émission), présenté par M. Louis Les-
pine. — 12 h. 15 : Concert symphonique : La
Poupée de Nurembert. ouverture (Adam);
Un Soir à Tanger, suite d'orchestre (P. La-
côme); Tes Yeux Margha. tango habanera
'René Demaret); La Dame Blanche; Suite
Brève (Théodore Dubois); Polonaise pour
violon et orchestre tCaludi); Le Petit Choc,
opérette (Joseph Szulc)- Les Airs de Maurice
Yvain, opérette (F. Salabert); Audition de
M. René Lescat. 1" baryton d'opéra-comi-
que : Airs des Cloches de Corneville (Plan-
quette); Monsieur Beaucaire » (Messager);
« Les Noces de Jeannette (V. Massé). —
12 h. 30 : Délais de la Tour Eiffel. —
12 h. 45 : Reprise du concert. — 13 h. 15 :
Relais de Paris-P. T. T. — 13 h. 30 : Beprise
du concert. ^- 14 heures : Disques. — 14 h.
20 et 15 h. 15 : Relais de la Tour Eiffel. —
16 h. 30 : Chronique : « Un peu de jurispru-
dence pratique ». par M. Louis Lespine —
16 h. 45 : Disque. — 16 h. 5o : Journal Parlé
(' émission). — 17 heures : Relais de la
Tour Eiffel. Cours. — 17 h. 10 : Discrues —
—7 h. 15 : Retransmission depuis la Faculté
des lettres, du cours public donné par M.
Lachièze-Rey, professeur : « Les Idées Mora-
les. Sociales. Politiques de Platon et leur
Intérêt actuel » (suite).— 18 h. 30 : Radio-
Journal de France. — 19 h. 30 : Conférence :
« La Délivrance de la Langue poétique, par
Victor-Hugo », par M de Bellomayre. main-
teneur des Jeux Floraux. — 19 h. 45 : Dis-
ques. Programme des spectacles de Toulouse.
— 20 heures : Journal Parlé (3* émission!.
— 20 h. 20 : Communiqués divers 20 h.
30 : Emission Fédérale dramatique : « L'En-
vers d'une Sainte », pièce en 3 actes, de
François de Curel, avec le concours de la
Comédie-Française. — 22 h. 30 : Dernières
informations. — 22 h. 45 : Relais du Poste
National. Concert de nuit.
CAOUTCHOUCS
Londres. 19 mars. — Clôture : Tendance
calme; fumé feuilles, disponible, 77/16 payé-
avril-juin, 7 1/2 payé; juillet-septembre',
7 5,8 payé; octobre-décembre. 7 11/16 payé-
Janvier-mars, 7 3/4; para fine hard, disponi-
ble, 8 3/4; avril-mai, incoté.
RESINEUX
Londres. 19 mars. — Essence de térében-
thine, soutenue; disponible, 44 1/4; résine
calme, américaine B, 10 1/4- F 12 3/8- G
12 1/2; H, 12 5/8; N 13; WW, 14 5/8- Fran-
çaise FG, 12 1/4 WW, 13 1/8.
Savannah, 19 mars. -- Essence de téré-
benthine, 37 1/2; résine F„ 435; K, 455; WG,
500; WW, 540.
ŒUFS
Bordeaux, 18 mars. — De 25 à 27 francs le
cent.
SUCRES
New-York, 19 mars. — Clôture ': Centrifuge
Cuba, 96', droits payés, prompte livraison
350; mars, 266-68; mai, 267-68; juillet 267-68;'
septembre, 268-69; décembre, 264 nom.; Jan-
vier, 245 nom.; mars 37, 245 nom. Ventes ap-
proximatives : 39.000 tonnes.
Londres. 19 mars. — Clôture : Base 96«
vendeurs, acheteurs, mars, 4/9 4/6; mal, 4/9
4/8 3/4; août, 4/10 1/2 4/10 1/4; décembre,
5/0 1/5 5; mars, 5/1 1/4 5/1.
HUILE DE COTON
New-York. 19 mars. — Clôture : Prime
Summer grade jaune, base bléchable dis-
ponible, incoté; mars, 950- Juillet, 967; sep-
tembre, 958.
HUILES INDUSTRIELLES
Marseille, 19 mars. — Les 100 kilos, en en-
trepôts, fûts à reedre (unité de livraison,
5.000 kilos). Huiles d'arachides : disponible
et mars, 280; huile de coprah 182 50; pâte
d'arachides, 242 50; huile de ricin, première
pression, 290; huile de calme, de 140 à 160.
LAINES
Roubaix, 19 mars. — Cote officielle de la
laine peignée le kilo : mars, 20 90 (20 80);
décembre. 22 40 (id.); ventes, 65.000 kilos
(140.000 kilos). Tendance calme.
GRAND THEATRE DE BORDEAUX
Ce soir, vendredi, à. 20 h. 30, soirée an-
nuelle des anciens élèves des Lycées de
Bordeaux.
Samedi, a 20 h. 30. à moitié prix Guil-
laume Tell ;dernière). avec Léon Carrère,
Bougenet, Lise Walser. Bernasconi. La Ty-
rolienne, dansée par Mlles Sarabelle, Sa-
doine. D. Génia.
17
L'EMBONPOINT N'EST PAS
UNE FATALIT
Revenez à votre poids normal
en adoptant la méthode KRUSCHEIN
PAS DE RÉGIME - PAS DE PRIVATIONS
ET UNE SANTÉ MEILLEURE l
C OMMENT n'aurais-je pas engraissé, depuis des années
que je reste assis huit heures par jour derrière mon
bureau! » Êtes-vous l'homme ou la femme qui tient ce
langage ? Si oui, détrompez-vous. L'embonpoint n'est pas
une fatalité. Des gens qui étaient plus gros que vous
sans doute sont redevenus minces. Ils ont retrouvé des
formes sveltes et surtout ils ont retrouvé une meilleure
santé! Ils ne se sont pas privés de nourriture, ils ne se
sont pas dépensés en exercices fastidieux, ils ont pris du
Kruschen, voilà tout ! Lisez ces deux lettres ;
12 Kilos de moins en 5 mois.
« Je ne trouve pas de mots pour exprimer mon contentement S'avoir
fait la cure amaigrissante de Kruschen. Il y a seulement cinq mois je
pesais 78 kilos, et aujouroVhui
je n'en pèse plus que 66 /
Naturellement, j'ai suivi
exactement la méthode indi-
quée : une demi-cuillerée à
café de Sels Kruschen chaque
matin à jeun dans un verre
d'eau chaude. Je vais conti-
nuer à prendre mon Kruschen
chaque matin. Je me sens
tellement plus svelte, tellement
plus énergique ! ».
Mme A. N... à M...
" Je prends du Kruschen
pour conserver mon poids
normal
« Pourquoi je prends du
Kruschen? Parce que, grâce à lui,
je conserve mon poids normal. La
bascule accuse-t-elle quelques kilos
de trop? En quelques
semaines, la graisse
superflue est éliminée.
Plus d'estomac embar-
rassé, fonctions intesti-
nales régularisées.
Grâce à Kruschen, je
me sens plus léger, plus
souple, plus jeune ».
M.H.R...àV... (Rhône)
Lettre n° 2713.
Oh! Comme vous
êtes devenue mince!
Quelle ligne splen-
dïdi
Partout où elle s'est accumulée,
la paisse superflue se résorbe.
Kruschen,
l'amaigrissant idéal.
L'embonpoint est le résultat
d'une défaillance générale de
nos fonctions éliminatrices.
Précisément, Kruschen rétablit
l'activité nécessaire de chacun
de nos organes d'élimination.
Il stimule le travail du foie
— qui joue un si grand rôle
dans la destruction des graisses
excédentaires — il facilite le
rôle antitoxique et filtrant des
reins, enfin il régularise
le rythme de l'intestin.
Dans ces conditions, les
"scories" alimentaires,
tous les résidus de
la nutrition ne peuvent
plus stagner dans l'or-
ganisme, ne peuvent
plus se transformer en
tissus adipeux. La
graisse superflue fond,
se résorbe sans laisser
de traces. Et si vous
continuez l'usage de Kruschen,
elle ne peut plus se reformer.
Sans heurts, sams danger,
sans privations, vous " fondez ".
Bientôt, vous êtes revenu à votre
poids normal. Et vous êtes
alors infiniment mieux portant !
IMPORTANT. Pour maigrity
les Sels Kruschen doivent être,
pris à la dose d'une bonne demi-
cuillerée à café dans un verre
d'eau chaude chaque matin à
jeun. Plus l'eau est chaude, plus
rapide est la cure.
Les Sels Kruschen sont en
vente dans toutes les pharmacies:
9 fr. 75 le flacon ; 16 fr. 80 le
grand flacon (plus avantageux).
GRAND -PAPA
AU MICRO !
KRUSCHEN
Chaque soir, entre
20 et 22 heures, le
si populaire Grand-
Papa Kruschen
parle au micro de
l'un des postes ra-
diophoniquessui- vants : Ile-de-France, Radio-Lyon,
Radio-Toulouse, Radio-Agen, Ra-
dio-Bordeaux, Radio-Côte d'Azur.
Ne manquez pas d'écouter ces
causeries pleines d'intérêt.
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— 4% 1925 ....
Rente 4 \\ 1932 S.A.
— 4'5°0Série B. ..
Obi.Très. 4^1933.
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B.Tr.4roà lOans..
Caisse Autonome ..
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Banq. Nat. Mexique
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