30 Mai 1912 - Bibliothèque de Toulouse

0 quotidien, de I>eîemse Sociale et Religieuse 

LE NUMÉRO 0CENTIMES RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE NUMERO 5CENTIME 

Trois nio 

6 f' 

ruUTI' ET DEPARTEMENTS LIMITROPHES . . . 

g^jRTEMBNTS NON LIMITROPHES 

ÉTRANGER lUmon postule) • 40 - 

^hpnneinents partent des 1" et 18 de cUnquo mois et sont payables d'avance 

jglÀl, demande 4e e>ia.naement H'nA^tSU doit être accompagnée de &0 centime*. 

Six m\ Us en font des officines dc parti. 

i»> /{ est temps que le parti républicain 

cpnpUte la loi de Séparation par Une loi 

«wéglant la mise à la disposition de toutes 

lis prédicaliîs » morales des édifices qui 

svnt la propriété commune du peuple. » 

UVoilà donc tout trouvé le lieu de réimion 

à la disposition de tous, réclamé par la 

wfue des droits de l'homme. 

pillez donc faire entendre à la Ligue des 

iwnts de l'homme que la lutte contre V'al- 

oôlisme est, avant tout, une question d'é- 

ducation morale. 

Pour elle, elle serl simplement à dissimu- 

ler le contenu du flacon dans lequel elle 

nous offre les plus pernicieux microbes 

que, séduits par la beauté de l'étiquette, de 

bonnes âmes se disposent à avaler. — 

Louis. 

Réparation 

NOTES RÉG10NALISTES 

la Sainte-ËsteUe es 1913 

SIMPLES NOTES 

L'ÉTIQUETTE 

VScîor LESPSftSE 

La 

LA STATUE DU DUC D'ALENCQN 

^^1"° t ? m, ïï' 1 * manquait encore a 

UM . " } lKV l)ure Dieu merci, nous disposons d'une force 

militaire que nous pouvons'encore opposer èu 

la sienne et qui, bien instruite, bien entrainéer 

lui serait probablement supérieure. 

» Il faut donc que nos soldats aient le temps, 

de s'instruire et aussi de s'entrainer. 

» Sur un champ de bataille on no peut mèt-< 

tre en ligne qu'un nombre limité de combat- 1 

tants, et, dans ces conditions, la victoire appar-.i| 

tient au plus solide, à celui qui connaît tel 

mieux son métier, à la condition, toutefois, i 

qu'il soit bien commandé. » 

De l'Echo de Paris à propos des instituteurs 1 

du Gard : 

« On savait que cent mille instituteurs ou ins- 

titutrices sont les agents de recrutement du ra- 

dicalisme, de l'iinternationalisme, du nihilisme 

ot de la guerre sociale. 

» C'est le terme fatal de la pente que la libre- , 

pensée, dont ils sont offlcillement les prosély- j 

tes, Isur a fait descendre. 

» Mais on ne savait pas encore qu'ils en 

étaient arrivés à ce point d'avancement qu'ils 

osaient déclarer la guerre à leur propre niinis- 

tre. 

» Cela, c'est une leçon qui porte. 

» Elle nous fait entrevoir la venue d'un régi- : 

me nouveau qui non seulement interdira la \ 

Bourse du travail à ses instituteurs, mais qui 

dissoudra d'un geste les amicales, parce qu'el- 

les sont des foyers de rébellion et d'anar." './'-> 

et r-£*oquera tout net sans plus de cétér'-'* 

les indignes et les mutins. 

» Ce jour-là la distance sera moind' 1 

l'école et l'armée. » 

' âCV;"CGT#7*rTOs.i t U-tu 

Vienne, 29 mai. 

La Neue Frète Presse estime qu'une alliance 

franco-anglaiee aurait pour effet d'augmenter' 

la tension des rapporte entre l'Allemagne et 

l'Angleterre. 

Le journal &e demande si le peuple anglais 

pourrait facilement s'y décider. 

D'autre part, la Russie voudrait-elle se lais- 

ser mettre au second rang et abandonner 

plus ou moins sa place à Paris aux Anglais. 

Peut-être une pareille alliance vise-t-eilo 

aussi la sauvegarde de l'hégémonie dans la 

Méditerranée, où tant de modifications sont 

entrain de se produire, à la suite de l'occupa- 

tion par l'Italie des lies turques de la mer 

Egée dans la sphère d'influence anglaise et à , 

la suite du désir de la Russie d'ouvrir les Dar- 

danelles à ses navires de guerre. 

Concours International de Musiqub 

Paris, 29 mai. 

Las fêtes musicales ont pris fin.. Les Sociétés 

ont réintégré leur pays ; quelques retarda- 

taires seiuileiment sont restés à Paris. C'est 

ainsi que ce matin la Société l'Echo du Rous- 

siilton, de Perpignan est allée donner une auv 

bade à M. Pams, au ministère de Fagriciulfcure. 

Les entants des écoles anglaises ont quitté 

la capitale à une heure. 

Un train spécial avait été aménagé par la 

Compagnie du Nord pour ramener à Londres 

le niililier de fillettes et de garçonnets qui 

o>i"iirtent port au concoure de musique. 

Les petits Anglais arriveront à Boulogne 

vers 5 lieua-es, à Folkestone dans la soirée ; 

ils seront à LonUres avant 10 heures. 

Par Fil Spécial 

U « Anarchie D en Cour d'Assises 


Dans son numéro du 9 juin 1910, l'Anarchie 

publiait un airtiiaie signé Victor Graogau, in- 

jurieux et diffamatoire pour l'armée. 

Ce Victor Grangau n'est autre que l'indi- 

vidu du Lozère qui, depuis, fut soupçonné par 

les anarchistes d'avoir livré Oarouv. qui es- 

suya de leur part deux coups de revolver et 

qui s'est alors empressé de disparaître. 

En 1910, Grangau. ne put être touché par la 

citation. C'est le gérant de VAnarchie, M. Louis 

Gou.iWeau, qui fut seul renvoyé devant la couir 

d'assises de la Seine. 

Le 30 décembre 1910, il fut condamné par 

défaut à un an de prison et 3.000 fronce d'a- 

mende. 

L'affaire est, revenue cet après-midi sur op- 

position. La Coui 1 a confirmé la condamnation 

par défaut. 

Les ïiéfornjes Télégraphiques 


Lo Comité consultatif des postes et télégra- 

phes, réuni ce matin sous la présidence du 

sous-ee'crétaire d'Etat, s'est prononcé en fa- 

veur des réformes suivantes : établissement 

d'un tarif dégressif pour les télégrammes com- 

prenant un grand nombre de mots ; introduc- 

tion de simplifications dans le comptage des 

mots ; création d'un service de télégramme» 

urgents dans les relations intérieures ; aug- 

mentation de la taxe applicable aux télégram- 

mes secrets dont la transmission présente sou- 

vent des difficultés assez sérieuses ; nouvollo 

réglementation des conditions de dépôt et do 

taxation des lottes-télégrammes. 

La Réforme Electorale 


Au déjeuner mensuel do l'Union du com- 

merce et de l'industrie M, Ch. Behol&t a tait 

une causerie sur la réforme électorale. 

« On reproche au projet de la commission 

d'être un monstre, a dit le député de Paris ; 

fSftans doute, il n'est pas partait, mais à qui la 

faute ? 

» Supposez un nouveau-né dont un homme 

casserait tous les membres et dirait, en le mon. 

traiit an public : « Voyiez comment il est mal 

«•tourné l » 

» C'est lo cas du. projet dont, toutes les im- 

perfections ont été imposées par le parti radi- 

cal. 

» La maiprité radteae lèche son petit ours 

pour co qui est du retrait de l'urgence que, pa- 

mit-il, les arrondisseniienlicrs n'osent plus de- 

mander. 

» S'il est posé, que feront les proportionna, 

listes I Notro résolution est très ferme. Nous 

ne eonsentirons, je ne (lis )ias encore à aOCJffl 

ter, mais à examiner unie proposition de n trait 

de l'urgence qu'à trois conditions : 1° projet 

d'épost non pas soulcmont dauifc ses grandes li 

Les Baaâits en Autq 

Bill s'est-il pendu ? 

Nancy, 29 mai. 

Les bruits les plus divers courent au sujet !'" 

i 3 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

JEUDI 3G MAI 1912! 

Carouy confondu 

/ Paris, 29 mal, 

I M. r.îlbera ponwsuivl cri après midi son ins- 

*ruu;li.oii die nattait» dos bandits on auto. 

1.1 s'est »xx>upé tout d'abord do fixer un point 

obscur. 

Carouy avait-il parcipé a ia tentative de cam- 

teitolage d'Alfortvilte, chez un lieutenant d'ar- 

tiaerkj ? Etait-il lo troisième des individus 

wcaierohés ? Etait-ce lui, enfin, qui a la gai* 

ne ChoireTrtoii., avait tiré sur le bigadier de getv 

«armorie ï 

A a heures, Carouy a étô introduit dans le 

ixibimot du fuge. 

Otielqnes instants après les garde? umnj- 

Pipaux anieiiaieTit C-amboiuliu qui fut arrêté 

à la gare do Ghnrénton. 

— îtecoiinaifiaez-vous Carouy 7 dit le juge, 

me de vos compagnons. 

— Parfaitement ! c'est bien lui Carouy qui' 

Était, avec nous. » 

A ces mots, Carouy se lève et .tenta de nier : 

-— C'est taux, c'est absolument taux ! clarna- 

— Voyons, Carouy, répliqua Cambourfliin, 

Dourqnoi nier puisque c'est toi qui étais avec 

nous ? 

— C'est honteux 1 profondément honteux 

pour un anarchiste de dénoncer ainsi «n com- 

pagnon ! cria Carouy. Tu devrais avoir honte !» 

Puis il s'enferma, dans le mutisme le plus 

absolu et refusa de répondre à toutes les autres 

questions du juge 

Cette scène dura environ demi-heure. 

Aussitôt après cette .confrontation, M. Gilbert 

Et vomir Monter dit -Simicntof. 

es Maires marocaines 

Les renforts pour le Maroc 

Toulon, 29 mal. 

Les colonels Rooget, commandant le 8° colo- 

nial, et Biondat, commandant le 4 e colonial, 

viennent do recevoir l'ordre de préparer des 

troupes, qui partiront au Maroc les 2 et 8 

juin, en même temps que les 21° et 23° régi- 

ments. 

Le 4° colonial fournira trois compagnies et 

lo S e huit compagnies. 

On s'est étonné dan 

la situation oritn 

de nos commun 

gou-ver nermem t 

29 mai. 

îiltoux qu'a- 

it l'état nré- 

re Rabat et 

cru devoir 

bvoyer un contingent de renforts plus impor- 

o i ééii 

près 

nier 

ptiié 

nrlrn 

30 propos qua- 

généranx Moi- 

}t Bruoard, 

avaail-hicr 

ti vemen t é 

que 

1 donne en plus 1 innncatLon- suivante des 

•ps die troupe envoyés comme renforts : 

rx bataillons coloniaux de Toulon, un ba- 

il de tirailleurs proven 

et Zaghouat, une " 

un escadrop. du 4' 

Ce matin un détachei 

aine de soldats du i or 

loniale est parti de L 

i.nt, d.i 

-3IaiO;C. 

Kairouan, 

doni-aie de 

i Sud tuni- 

a province 

29 mai. 

dune cen- 

rtillerieco- ination du 

Les Haauara tScmantient l'aman 

(Iran,. 29 mai. 

On mande d'Oudj.da que la colonne que le 

général Alix a envoyée le 25 mai du poste de 

Guerrei-f à Safsafat a atteint le but que le com- 

mandant des troupes des confins nord-maro- 

cains s'était proposé. 

.L'es Haoua.ra ayant estimé que la leçon avait 

été sévère et. qu'ils ne gagneraient rien à ve- 

nir nous attaquer ,oot envoyé des délégués 

auprès du général Alix pour démander l'aman. 

La colonne du général Girardot s'est mise en 

route aujourd'hui pour remonter la rive gau- 

che de la Mouteuya jusqu'au point dénommé 

Refoula, situé à la hauteur de Debdou et au 

pied des montagnes de la Gada. 

Cette seconde sortie de nos troupes vers le 

Sud a pour but de démontrer également aux 

Béni Ouarairi que nous avons enfin passé la 

Moulouya ©t que nous pourrons donc les pour- 

suivi e et les châtier. 

La. colonne Girardot a dû arriver à Refoula 

ce soiect, présume-ton, sans incident. 

Au Sud de Mequinez 

"OTToaT; 

UirTIficli de zemmours et de Gueronans 'a 

attaqué près d'Agouarai un douar de Boni 

M'Tir, qui a résisté. 

Le poste d'Agouarai est accouru à son secours 

et a dispersé les assaillants qui ont abandonné 

uar près d'El Hajeh 

cherchait à razzier un 

a été repoussé. 

LA SITUATION A FEZ 

Le généra! Lyautey 

Fez, 29 mal. 

Voici lo texte du discours que le général 

Lyautov a prononcé au cours de l'audience qui 

"lui a été accordée par le sultan, le 25 mai : 

« Appelé par lo gouvernement de la Républi- 

que à le représenter auprès dc Votre Majesté, 

3 e suis profondément sensible à cet honneur ; 

la collaboration avec votre gouvernement, que 

j'ai inaugurée et pratiquée pendant sept ans 

sur les confins algôro-marooaâns, doit désor- 

mais s'étendre sur un champ plus vaste, puis- 

que Votre Majesté, soucieuse du bien de son 

peuple, a bien voulu demander le concours de 

la France pour l'aider à établir au Maroc un 

régime d'ordre, de justice, et y introduire les 

réformes nécessaires à sa prospérité. 

i » Les hautes qualités de clairvoyance politi- 

que et d'énergie qui distinguent Votre Majesté 

sont la garantie du succès de cette grande œu- 

vre qui perpétuera le souvenir de son règne. 

» Les événements si graves et douloureux 

que Votre Majesté déplore avec nous doivent 

resserrer encore les liens d'amitié noués par 

les deux gouvernements, sous les auspices de 

M. Regnault, auprès duquel je tiens à me faire 

l'interprète de la haute estime rie ses conci- 

toyens. . 

» J'espère que Votre Majesté voudra bien mo 

continuer la confiance qu'elle avait en lui et 

que méritaient à un si haut point sa droiture 

et sa loyauté. 

» Les événements que je viens de rappeler 

ne sauraient en aucune façon constituer un 

obstacle à l'œuvre de progrès entreprise par les 

doux gouvernements, respectueux des préroga- 

tives traditionnelles du pouvoir chérilien. 

» Votre Majesté peut être assurée des .senti- 

ments personnels qu'Elle m'inspire à cet égard. 

r Respectueuse également de la religion et 

de l'œuvre des sujets de Sa Majesté, la France 

est résoluo à lui donner le concours le plus 

effectif pour l'introduction d'un régime d'or- 

dre, de civilisation et de progrès. » 

Le sultan a répondu en ces termes : 

« Monsieur le commissaire résident général, 

il m'est agréable, tout d'abord, de vous félici- 

ter de la haute confiance que le gouvernement 

de la République vous témoigne/* en vous at- 

tribuant les fonctions de commissaire résident 

général dans l'Empire chérifien ; vous aurez 

à accomplir, ici, une œuvre importante et dif- 

ficile, mais vos éminentes qualités et la hau- 

te compétence que vous possédez des choses 

de ce pays ne ma laissent aucun doute sur le 

succès final de votre tâche. 

» Votre œuvre sur la frontière algero-maro- 

caine en est le sûr garant. 

» Votre œuvre sur la frontière algéro-maro- 

maghzen ; nous connaissons vos sentiments à 

l'égard de cet Empire et le respect que vous 

professez pour la religion musulmane, les 

'usages et les coutumes de nos sujets. 

» Personne n'ignore la grande estima que 

nous avons pour votre prédécesseur. M. Re- 

gnault, qui a été pour nous, aussi bien dans 

, }& paix que dans les dures épreuves que nous 

avons traversées récemment, et qtie nous dé- 

plorons tous, un loyal collaborateur et un 

.1 conseiller sincère ; la confiance que nous lui 

avons toujours témoigné vous est acquise. 

» Dès maintenant vous pouvez donc comp- 

1 ter sur notre amitié et la sincérité de nos sem 

1 Uments. 

i. » En terminant, nous vous renouvelons, ici, 

p—-aos. remerciements pour les marques de sym- 

I palme aue vous nous avez personnellement té- 

moignées dans vos télégrammes dc Paris, de 

Casablanca, de MOquinez. 

» Soyez le bienvenu parmi nous, vous et les 

personnes qui vous accompagnent. » 

Le soir du même jour, au banquet qui fut 

offert au général Lyautey par M. Régnault, ce 

tai-ci a rappelé que le nouveau résident géné- 

ral lui avait prêté son.concours en 1907 à Ra- 

bat et en 1909 clan» la Qt*~ou'ïa. 

a Ses qualités miltt***6, a dit M. Régnault 

an même temps que ses qualités d'organisa- 

teur et d'administrateur, devaient le désigner 

à la confiance du Gouvernement pour instal 

i 1er le protectorat de la France. » 

M Régnault a ensuite évoqué l'œuvre de 

^"diplomatie qui, soutenue par le gouverne 

G a pu préparer les voies du protectorat, 

/^—tMÏii travaillant aujourd'hui au cœur du 

A/ ïïfcri-t-il ajouté, la tâche du résident gênera 

NX * ,MCo.vr in pacification du. Maroc, delà 

- ^N.-,.' tt ^tectorat, de développer la prospérité 

du pays ot d'en entreprendre la conquête mo- 

rale. 

» Cette tache considérable, le général. Lyau- 

tey l'accomplira, j'en suis sûr, avec tout son 

dévouement patriotique et fia liante valeur ; 

tous lui apporteront leur concours lo plus em- 

pressé et tous seront heureux d'applaud.ir ses 

succès fini seront les succès de la Franco. » 

Le général Lyautey, répondant à M. Re- 

gnault, a fuit ressortir que depuis sa mission 

à Rabat, en 1907, il ne cessa d'être associé a la 

polique marocaine de M. Regnault, dont il loue 

l'abnégation, le désintéressement et la cordiale 

sympathie. 

« Tous ont certes contribué à préparer les 

moissons Sutures, a dit le nouveau résident, 

mais M. Regnault est le premier d'entre eux. » 

"""Parlant ensuite de la tâche qui lui a été con- 

fiée par le gouvernement, le général Lyautey a 

ajouté : 

« Je sais â travers quelles difficultés do tout 

ordre intérieur s'engage l'organisation du pro- 

tectorat marocain ; quelles qu'elles soient, je 

suU résolu, tout d'abord à maintenir ferme- 

ment le principe du protectorat, la. souveraine- 

té du sultan, lo despe.ot des .mœurs, de la reli- 

gj'm des musulmans et d'une politique de sym- 

pathi-j à l'égard dea indigènes. 

» Je no m'en départirai pas ; je veillerai â ce 

qnecliacun on soit pénétré, quelles que soient 

tes nécessités militaires que nous imposent le 

souci de noire sécurité, la sauvegarde de nos 

conci-loyeoô et le respect de notre drapeau ; ce 

devoir, le premier de tous aujourd'hui, je n'y 

faillirai pas, on peut en être assuré. » 

Les combats des 25 et 23 mal 

Tanger, 29 mal. 

On reçoit de Fez do nouveaux renseigne- 

ments sur tes événements des 25 et 26 mai. 

Il en résulte que les tribus des Cheraga et 

des Oule.d-Djama se sont jointes aux mouve- 

ments de la harka campée sur trois faces do 

la ville. 

La colonne envoyée dimanche contre la 

harka a dû rentrer dans la soirée, en raison 

du nombre des ennemis. 

Les Beni-Ouarain ont occupé pendant quel- 

ques heures un quartier de la ville. Us ont 

déclaré aux habitants qu'ils ne se livreraient 

pas au pillage, mais qu'ils voulaient expulser 

les Français. 

Paris, 29 mal. 

Le ministère de la guerre n'a pas reçu ce nia- 

Un de nouveaux détails sur les combats du 

26 et du 27, à Fez. 

Les familles des victimes do ces combats 

n'ayant pas encore été toutes officiellement 

avisées, le ministre de la guerre ne se trouve 

pas en état, dit-il, de communiquer à la presse 

les noms des blessés et des morts. 

Une nouvelle attaque de Fez 

Fez, 29 mai (par T. S. F.L 

les tribus, en nombre considérable, ont at- 

taoué é nouveau la ville. 

Paris, 29 mal. 

L'Agence Havas reçoit la dépèche suivante : 

JfcUUl 30 MAI 1912 

îliïà LaStre duBtto ff0t!6«w 

r n cpcrctariat 4e Monseigneur lo duc d'Or- 

Kous nous communique le document suivant : 

u>*««4« aar Monseigneur te Duo d'Or- 

^Tanff HoXr de Ar. député roya- 

liste d'Ilie-et-VUaine. 

* Mon cher Kernier. 

voir* ami de Laroche Maeé m'a commun,, 

i *• V ,lrnï îon de toi que vous avez adressée 

que la pro""?, .Vous.vous v déclarez servi- 

I vos conçi oyçns , vous ; volre ,„,,. 

fe* P^"? ' deef Aligne et roytifi* 

^fcS quelques mois constituent uno doc- 

î^'ïatSS* voua 

lei natriôtes et les honnêtes gens du 

TmeKTParis, l'appel des royalistes 

û faille au n 

*, .? e . uîm de Jeanne u'Ârc tous .ceux g 

a rallie ati . u u "». ~~ o d la patrte. 

ont ffi a le répéter, la Royauté a

JEUDI 30 MAI 1912 

55; 5 derniers, 53; 3 d'octobre, 51 ; 4 premiers; 

cote ofiieieJle, &5; tendatooe fermé, 

•es. — Courant, 48 375; 'pr; roux cuites, 30 25; 

•autres jets, 39 35; remués, 80 Si; tendance ferme, 

MARCHE DÉ BORDEAUX nu 29 mal. 

niés. — On eoto : de 31 a 31 25 les 100 kilos, dé- 

part dos départements producteurs du centre; de 

85 50 à 25 75 J'hectolitre dans notre région; nié 

Saxon, sur juin, 24 les 100 kilos pris à Bordeaux, 

non dédouanés. 

Farines. — On cote ; farine fleur du haut pays, 

42 les ioo kilos aux usages de la place; supérieure du 

centre, de 30 à 39 50; escompte, t %. 

Sons et repasses. — On cote : son gros, de 19 a 

18 50 les 100 kilos nus; ordinaire, de 18 25 â, 18 50; 

•son Anglais. 17 50 les 100 kilos logés; rêvasse fine, 

de 19 à 20 les 100 kilos nus; ordinaire, de 18 26 

a 18 50. 

Maïs. — On cote : roux mata, sur 5 d'août, 18 50 

les 100 kilos logés; Ciwiiiantini disponible, de 29 à 

30 los 100 kilos nus, magasin.; sur juin, 27 50. 

Avoines. — On cote : grises du Poitou, de 24 75 

à 24 50 les 100 kilos nus; Bretagne grises, de 24 â 

24 25; noires, 2i 50. 

Orges. — On cote : crgo pays, 24 50; Algérie, 23. 

* SetgOies. — On cote : seigle allemand, de 24 à 24 50 

§>*es îoo kilos nais. 

Ces prix ci-dessus s'entendent par quantité de 

1 10,000 kilos maximum, gare ou auai Bordeaux, 

| paiement comptant. 

MARCHE DE TOULOUSE I>u 29 mal. 

SJadet tes, Mes supérieurs, de 25 50 à 25 75; blés mi- 

-tediins lins, 24, le tout les 80 kilos. 

. Grains grossiers. — Orge, de 12 50 à 13 les 60 ki- 

los; avoine, de 12 à 12 25 les 50 kilos; maïs blanc, 

!0 tr., les 75 kilos ;liaricots. de 10 à 50 tr., l'iiecto- 

illtoe. 

\ narines et issues. — Deuxièmes dites SS, 51 fr. 

Iles 122 k. i; RG, de 20 à 20 50 ; repasses, 18 fr.; 

'Sons, de 17 50 à 18 fr., le tout les 100 kilos. 

|t». Marché aux fourrages. — Fioon, de 3 80 à 4 50; 

sainfoin, ire coupe (nouveau), de 4 40 à 4 80; 2e et 

i 3e coupes (vieux), do 5 à 5 50; trèfle, de 4 à 4 50; 

paiMe blé, de 2 70 à 3 10; paille avoine, de 2 ù. 2 20, 

le tout les 50 kilos. 

Bois à brûler. — 1 30 à 1 30 les 50 kilos. 

LOT 

Latoastide-Murat. 

La. lolre du 25 mal. — Relativement bonne pour 

sJous les commerçants locaux. Voici les coure prati- 

qués : 

Marché aux grains. — Blé-froment, de 18 à 18 50; 

mais, de 18 à 18 Et»; avoine, de 7 à 7 50; pommes de 

terre, de 7 à 7 50, le tout le sac de 80 litres. 

Marché aux bœufs. — Légère tendance a. la baisse 

sur les bœufs de labour et les bousillons. Néan- 

-rnoins, il s'est traité quelques affaires avantageuses 

1 pour les vendeuns. Veaux pour la boucherie, de l 10 

a 1 15 le kilo. 

Marché aux moutons. — Sur los brebis, les cours 

sont les mêmes que la fodre précédente. Sur les 

agneaux, une haïsse de 5 a ti par .tète a été constatée. 

Ventes assez act ives. 

Mairclié aux cochons. — Les nourrains de deux à 

" trios mois se sont vendus de 20 à 25 pièce. Ces ventes, 

comparées à celles des foires précédentes, font res- 

sortir une» baisse qui va de 10 à- 15 par tête. 

Chevreaux. — En hausse, 0 40 le demi kilo. 

Volailles. — Poules, 1 ir. ; poulets, de 1 10 à 1 15 

le kilo. 

Œufs, 0 80 la douzaine. 

Oisons. — Oisons do naissance, de 2 25 à 2 50; de 

huit à dix jours, de 2 50 à 2 75; canetons, de 1 25 

à 1 50. 

Marché aux jardinage. — Très bien approvisionné. 

Cerises, 0 40; pois verts, 0 G0; pommes de terre nou- 

velles, 0 00, le tout le kilo. 

Ni vol, ni accident à signaler. 

Prochaine foire, une des plus renommées do l'an- 

née, lundi 10 juin. 

GERS 

Mira nde. 

Marché du 27 mai, — Voici les cours pratiqués : 

110,4, de 25 a 25 50; maïs, de 19 à 22; avoine, de 

13 50 à 14; pomes de terre, G, le tout l'hectolitre. 

Dindonneaux, de 9 à 11 ; dindes, de 9 à 9 50; pou- 

les, d» 4 50 à 5 50; poulets, de 4 50 à G, le tout la 

paire. 

Œufs, de o 75 a 0 80 la douzaine. 

Oisons, de 2 75 à 3; canetons, de 0 55 à 0 70, le tout 

la pièce. 

Masseube. 

Marché de la Pentecôte. — Bien que les gens de 

la campagne soient en oe moment occupés à la ré- 

colte des fourrages, notre marclié de lundi dernier, 

dit marché de la Pentecôte, n'a pas démenti sa 

vieille réputation, tant par l'aftluence du monde que 

la quantité d'affaires traitées. 

Grande animation sur toutes les places et, depuis 

midi jUEQU'à 3 heures, de nombreux pourparlers à 

côté de la Italie aux grains où beaucoup de domes- 

tiques, d'eslivardicrs surtout, offraient leurs servi- 

ces, moyennant salaire, pour la saison de d'été. 

Les marchands étalagistes et les commerçants de 

la localité ont été satisfaits de leurs recettes. 

Augmentation très sensible, sur le seigle et le maïs, 

qui ont valu jusqu'à 20 fr. l'hectolitre. Aucun chan- 

gement constaté sur les cours des autres marchan- 

dises vendues à la halle aux grains. 

Baisse dc 0 50 par quintal métrique sur les four- 

rages secs. 

Cours stationnaires sur les volailles, mais très 

élevés. 

Les œufs, 0 75 la douzaine. 

Marché aux oisons. — Apports importante. Oisons, 

de 4 à 6 50; canetons commune, de 1 50 à 1 75; ca- 

netons mulards, de 2 25 à 2 50, le tout la paire. 

Les prix concernant les viandes de boucherie ot 

les produits de la charcuterie n'ont pas varié depuis 

le précédent maa-olié. 

Taxe officielle du pain. — Pain blanc, 0 ',1; pain 

bis, 0 31, le tout le kilo. 

Beaucoup de fruits et de légumes à la place au 

jardinage et éoouieracn-t facile de ce& denrées. 

MARCHÉS DES VINS 

Montpellier. — Les cours poursuivent leur marche 

ascendante, et si, dans notre région, les ventes sur 

souches sont rares, maSg-ré des offres assez nombreu- 

ses de 21 et 22 fr., par contre, le peu de vin qui 

reste encore à la propriété, obtient couramment de 

32 à 3i et même 35 fr., selon qualité. 

C'est ainsi qu'on nous signale la vente d'un fou- 

dre de ia cave Serres, à Veiwlargues (vin rouge), au 

prix de 35 fr., et que plusieurs offres 4 34 fr. ont été 

faites à des propriétaires des environs pour de peti- 

tes parties. 

— La récolte future du domaine des Aresquiés, à 

M. Casîalts, a été vendue à raison de 23 fr. 50 l'hec- 

tolitre. 

Du 29 mal (par déiieoue télégraphique) 

FONDS D'ETAT 

..S. 

3% 

3 % 

3% amortissable... 

Tunisienne 3 % 1882 

Angleterre 2 1/2 % 

Angleterre 2 1/2% 

Argentine 5 % 1886 ... 

Autricho 4 % or (10 tior.).. 

Brésil 5 % 1893 «unding... 

Ohine 5 % 1903 ...... 

Congo (Bons à lots 1883)... 

Egypte unifiée 

Espagne 4 % Ext. 450 p.... 

Espagne 4 % Ext. 450 p.... 

Haïti 1875 i"';"' 

Hongrie 4 % or (40 lier.)... 

Italien 3 3/4 

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Portugal 3 % 

1 

Portugal 3 % .- 

Russe 4 % 1807-1S09 

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— 4 1/2 1S09 

Ottoman Dette unlfl*e4 %••• 

— 4 % 1890 consolidé.. 

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'et 2" série. 

ACTIONS 

Banque de France -cpt 

Banque de France o 

Banque Paris et Pays-Bas 

Comptoir National d'Escompte 

Crédit Foncier de France - 

Crédit Lyonnais - ont 

Crédit Lyonnais l me 

Société Générale.. 

Banque Nationale Mexique 

Banque Centrale Mexicaine 

Banque ottomane cpt 

B anq ue ottomane tare 

Bfine-Guelma cpt 

Bône-Gueilma tos 

Est-Algérien cpt 

Est-Algérien ,...,..tma 

Est (capital) cpt 

Est (capital) .tme 

Lyon a la Méditerranée cpt 

Lyon à la Méditerranée me 

Midi (capital) ,..cp 

Midi (capital) 'm< 

| Nord (capital) , fit 

i Nord (capital) .......ime 

Orléans (capital) ..... 

1 Ouest (capitali 

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1095 .. 

1690 .. 16S9 

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816 . 1 SU ~ 

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tm« 

Ouest-Algérien 

Autrichien 

Lombards (Sud Aut.) 

Nord-Espagne 

Nord-Espagne 

Portugais 

Saragosse 

Sar.igosse 

Wagons-Llte ont 

— privl).. • 

Général Transatlantique ora 

Messageries Maltlates otà 

Métropolitain de Paris 

Omnibus de Paris 

Métaux 

Jeumont 

Suez Canal Maritime ter.. 

Société Civile 

P,«céd. '1 homson-Houston 

Société d'électricité ûo Pnris....... 

Rio Ttnto tme 

Sesnowee cpt 

Sosnowioe 

tme 

Tabacs ottomans 

— Portugais— 

Bénédictine Abb. Fée 

Mines de Carmaux 

OBLIGATIONS 

Marseille 1877 

Ville ûe Paria 1885 4 % 

— 1671 3 % 

— 1875 4 % 

«* 187G 4 % 

— 1S92 2 1/2 %.... 

— 1894-1888 2 1/2 % 

-• 1S04-96 2 1/2 % quart 

iras 2 % 

1898 2 % quart 

— 1904 2 1/J % 

— 1805 2 S! 4 % 

Communales 2 60 % 1879 

Foncières 3 % 1870 

Communales 3 % 1880.. 


— 2 G0 % 18S5 

Communales 3 % 1S9I 

— 2 60 % 1892 

Foncières 2 80 % 1SSS 

Communales 2 60 % 1899 

Foncières 3 % 1903 .. 

Communales 3 1908 


BGne-Guetrna 3 % 

Est-Algérien 3 % 

Est 3 % ancienne 

Midi 3 % ancienne 

Nord 3 % ancienne 

Orléans 3 % ancienne 

Ouest 3 % ancienne 

Ouest-Algérien 3 % t.... 

P.-L.-M. fusion anc!< r ;:r.ô 

Autrichien 3 % i" hypothèque 

Lombardes 3 % ancienne 

Nord-Espagne V hyp , 

Portugais 3 % 1" hyp 

Sao Paulo Rio Grande , 

: Saragosse 1" hyp 

Santa Fô 5 % 

! Smyrne Cassai» 4 % 1894 

Wagons-Lits 4 % 

Panama (bons à lots) 

Suez 5 % 

Suez 3 % 

oie .. 

047 .. 

78(1 .. 

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108 .. 

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... .. 

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4452 .. 

812 .. 807 .. 

032 .. 672 50 

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1740 .. 1710 .. 

1737 .. 1713 .. 

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419 75 

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377 50 

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497 50 

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501 50 499 .. 

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425 .. 425 .. 

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493 

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257 75 

258 .. 

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406 .. 405 .. 

420 .. 423 .. 

413 25 

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422 .. 422 .. 

417 .. 416 50 

417 25 410 25 

405 .. 

513 .. 413 75 

393 50 S94 50 

26!) 50 269 75 

363 .. 36* .. 

324 .. 

463 50 

326 . . 

406 ... 

369 .. 371 .. 

707 .. 707 .. 

4S8 .. 435 . . 

503 .. 504 50 

134 . . 

598 .. 5S0 

434 .. 

MARCHE EN BANQOB 

AJagoas 5 % or 

Driansk (coupure 100) 

Chemins Ottomans 

lioiaco ac 

Cape Copper 

De Beers ord 

Huaucliaca 

Charbonnage Levlana.... 

Syndicat Minier 

Shausl 

Miatzofl 

Spies pétrole 

Tharsls 

Chartered 

East Riind 

GoldfioldS 

May 

R-UK) Mines 

RoMnson Gold 

APRES BOURSB 

3 % 

De Beers 

East Rand 

Ranrt Minos. ., 

Goloflelds ..., 

411 ., l.t .. 

499 ., 495 .. 

205 ., 205 .. 

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510 50 513 .. 

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CHANGE 

Chèque versement (papier courtl 

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Allemagne .... 

Belgique .. -.. 

Espagne 

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Italie 

New-York 

Portugal 

St-Fétersbouig 

Suiss* 

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Papier a 3 mois 

Londres ........... 

Allemagne 

Belgique 

Espagne 


Italie 

New-York 

Portugal 

St-Pétersbourg .... 

Suisse 

Vienne 

Buenos-Ayres (or). . 

25 21 

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27 .r. 

BGFRSE DE LONDRES 

Consolidé angla 77 lit 18 I Italien 

3 % français. ... 93 ,1[2. I Suez , 

Banq. ottomane 17 .lt2. 1 Egypte 

COORS DES PRIMES 

94 .1,2. 

245 .1[2. 

103 .1[2. 

3 % dont 50. 

3 % dont 10. 

Banq. oUom, 

Rio dont 20. 

Rio dont 10.. 

Intérieure. 

d. 5 

2055 

2092 

dont 25........ 

Extéir. dont 50. 

dont 2 Ir. 50.. 

dont 5.... 

BOURSE DE MADRID 

BOURSE DE TOULOUSE 

JS^S^T^ ~ 3 % 94; 3 % 

û^ZZZf^î^ '-cals. - 

•jniprnuts des colonies. - Ohii^'u ,,L , , ^ 

3 1/2 % 1809-1805, 4G0 '-DUgations Indo-CMn« 

Emprunts de villes _ vm„ „ , 

1871, 3 % Wi 18». «M 2 o 1° i'arts OWigallOlw 

370; 1905, 2 3/4 %, 375, îo ' ** m M - 1S5 «. 2 %, 

valeurs françaises. "~ otuanit*^ ^„ 

1879, 2 00 %, 405; FODICKVOS 1BSK o o, S ommun »l«« 

2 Si; "!„ 4*0° Pan rue Hnru 'ilK» 1 ""• ,37; 

l'I.idÎrle px-cïf '» M ^S;,!^rOTC« « 

nouvelles, 415; Midi, oiniSlffi 3 f u,cï< S ,,L % 

413 25 ; Nord, OMigailonsa % tf- s

2 

LE ima 

OrgstnA «fUOtMienL tics intense Sc&eiate et I&eligiense 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 M 5 CENTIMES 

Trois moil 

HAUTK-GUiONMi ET PÉPARTEMENTS UH1TR0PHKS ... 6 

DÉPARTEMENTS NON LIMTROPHES 7- 

ÉTRANGER (Union posiaie) 

lit mai* 

4,4 ir. 

13- 

20 - 

Cn u 

20 fr- 

24- 

40 - 

ÉDITIONS RÉGIONALES 

Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal 

Qers, Htes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes 

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne 

Tarn, Aude, Hérault, Pyrônêes-Orientalea 

Haute-Garonne, Ariège 

Edition du matin spéciale a Toulousa 

ANNONCES (*• po t ^ . 

RÉCLAMES — 

RÉCLAMES (3. ptg,) . 

LOCALES. . . 

U ligna 

noa Bureaux rue 'BIU^T 

O fr 80 

A - 50 

2 - » 

3« • a 

os aans 

tous noa Oorrewondantg, 

Jeudi 30 Mai B\h — 22» Anaâe - N 9 7,121. 

Société fioooyai3 ûe 1' « Express ûu Midi 

MM. les Actionnaires de la Société ano- 

nyme do l'Express du Midi sont convoqués 

à, l'assemblée générale ordinaire qui se 

tiendra dans les bureaux do l'Express du 

Midi, 25, rue Roquelaine, le vendredi 

31 mai 1912, à 1 h. 1/2 précise. 

tits au 

Le ministère des affaires étrangères déclare 

que les derniers télégrammes du général Lyau- 

tey ne contiennent aucune indication pouvant 

expliquer le Ssruït qui a couru à Madrid, du 

massacre des Européens. 

Les Kaoura ont envoyé des délégués auprès 

du général Alix pow lui demander l'aman, 

Bill, qui assassina Blanchet, à Nancy, se 

serait pendu dans la forêt de Haye. 

—:— 

Plusieurs des personnes blessées pendant 

l'incendie d'un cinématographe à Viilaréal 

ont succombé à l'hôpital. Dix-huit cadavres 

n'ont pas encore pu être identifiés. 

La situation à Londres n'a pas changé. Le 

gouvernement a recruté pour le service de la 

grève douze cents agents de police temporai- 

res. 

On déclare officiellement à Washington, que 

le gouvernement des Etats-Unis est décidé à 

intervenir à Cuba. 

-.;«— 

Voir par ailleurs les nouvelles aul nous sont 

parvenues d la dernière heure. 

Eerrycr disait : « Chaque fois que le 

Roi parle, ma foi religieuse, et politique 

s'accroît d'une force nouvelle ». 

Cette parole s'aippilique parfaitement à 

la belle lettre crue Monseigneur le Duc 

d'Orléans vient d'adresser au marquas 

de Kernier, député d'Ille-et-Vilaine. 

Elle fera vibrer tous les coeurs catho- 

liques et royalistes. 

Elile les réchauffera en même temps 

qu'elle apportera un aliment nouveau à 

l'activité des fidèles qui considèrent que 

de l'affirmation répétée dés grandes vé- 

rités traditionnelles — et de cette affir- 

mation seule — dépend le saluit du pays. 

En ces heures d'attente et d'incertitude 

où, dans son patriotisme et ses intérêts 

également alarmés, chacun a le senti- 

ment très net que la « permanence de 

l'intérim » est à la veille de prendre fin, 

le message royal acquiert l'importance 

incontestable d'un événement national. 

Et nous avons idée que beaucoup 

parmi les Français qui n© (partagent pas 

encore nos espérances, beaucoup parmi 

les républicains trompés dans leurs illu- 

sions et dans leur loyauté, seront 

reconnaissants à Celui qui, une fois en- 

core, leur 

bras. 

Monseigneur le Due d'Orléans écrivait 

il y a quelques années : 

« Voudrait-on, si j'étais un jour à la 

tête de mon pays, que de bons citoyens 

refusassent d'accepter de moi la récom- 

pense de leurs mérites et de leurs ser- 

vices, pour ce motif qu'ils auraient eu 

ou qu'ils auraient encore des sentiments 

républicains ?... L'œuvre négative de 

chaque jour marque la nécessité de la 

venue d'un gouvernement de Tradition 

conscient, responsable, loyal, digne et 

fort qui, avec le concours de toutes les 

bonnes volontés et l'appui de toutes les 

intelligences honnêtes, restaurera la 

confiance française en remettant chaque 

chose, à sa place 

Sous une autre forme ni moins pré- 

cise ni moins nette, c'est la même pensée 

que l'on retrouve dans les lettres et les 

manifestes de Monseigneur le Comte de 

Chambord et de Monseigneur le Comte 

de Paris. 

Dans la Maison, de France, les doc- 

trines et les principes sont, immuables. 

lière, plane au-dessus des calculs, des 

appétits et des cupidités que, seule, sa 

Justice souveraine peut briser. 

Après Monseigneur le Comte de Paris, 

Monseigneur le Duo d'Orléans est donc 

pleinement fondé à assurer aux « servi- 

teurs de l'Etat qui ont gagné leur situa- 

tion par leur travail », qu'à « tous les 

degrés » ils auront en lui un « protec- 

teur? ». 

Nous parlions, hier, de l'intérêt natio 

nal. Voici le noble langage qu'il peut 

inspirer à un Prince patriote : « J'ai vu 

avec satisfaction mes amis faciliter les 

tentatives de réorganisation que les né- 

cessités extérieures et l'instinct national 

ont imposées au gouvernement actuel. 

Le patriotisme est la raison d'être des 

royalistes ». 

La forme vigoureuse et précise dont 

Monseigneur le Duc d'Orléans revêt sa 

pensée ajoute à la justesse et à la profon- 

deur dte celle-ci. 

Les termes de sa Lettre ne peuvent 

donner lieu à aucune ambiguïté. Ils peu- 

vent triomphalement dissiper toutes les 

obscurités et réduire â néant tous les 

mensonges. Ils mettent la France en face 

3 si généreusement ses [ d'un programme d'autant plus facilement 

réalisable qu'il repose sur le droit, sur 

le courage et la sincérité. 

Certes, en possession d'un tel pro- 

gramme — préface de la résurrection 

prochaine — « il ne serait pas Français 

de se taire ». Catholiques et royalistes, 

nous ne nous sommes jamais tus pour 

dire la vérité et revendiquer nos droits. 

Ce n'est pas à l'heure où le « Chef natio- 

nal], et traditionnel » nous fait part de sa 

confiance dans l'avenir » que les bons 

Français pourraient garder le silence. 

Ils savent les dangers que la « puissance 

maçonnique » fait courir à l'intérêt natio- 

nal et à l'ordre public. Si nous nous 

désintéressions des manoeuvres coupa- 

bles dont nous sommes les témoins, nous 

nous trahirions nous-mêmes ; nous lais- 

serions supposer que nous entendons 

hâter notre propre mort. 

Les faits parient pour nous ; laissons- 

les donc parier haut et clair. 

Après tant d'autres, le marquis de 

Kernier nous a donné l'exemple. Imi- 

tons-le sans réserve ni hésitation, en 

nous disant bien que nous devons affir- 

tes mains retenant un chapelet- Sw le bas 

de la robe *° R°ii qui. est l'autorité régu- 

LA STATUE DU DUC D'ALENGON 

La statue tombale qui manquait encore a 

sarcophage die Mgr le- Duc d'Alençon sera 

înamigurée dans la crypte die Dreux lo 29 juin 

pa'ocihajn, date anniversaire de la mort de ce 

Brinoo. 

L'artiste auquel LL. AA. RR. te Duc et la 

Duchesse die Vendôme on avaient confié i'ox: 

cutten, M. Charles Walha.in, s'est attaché a 

évoquer, félon un vœu exprimé par Mgr le 

Duc d'Alencon lui-même, les trois- titres dont 

te Prince s'honorait lo plus. Il a représenté 

te Prince de sang, l'officier français et le mem- 

bre du tiers-ordre de Saint-François. 

La statue de marbre est couchée.. La tête 

repose sur «tes coussins. La figure du petit- 

fils d'Henri IV rappelle d'rnno façon frappante 

le masque «lu Roi. Le corps ost revêtu dis 

l'habit religieux de Saint-François, la croix 

de bois du ticirB-or'dire- placée sur la poitrine, 

Ceci serait excellent en principe s'il n'y 

avait en germe la monopolisation de la 

vente dc l'alcool au profit de quelques par- 

ticuliers d'abord, de l'Etat ensuite. 

G" Que le privilège des bouilleurs soit 

supprimé. 

C'est-à-dire, le droit de propriété battu en 

brèche et la consommation familiale sou- 

mise à la plus odieuse inquisition. 

7° Que le monopole de la distillation et 

de la rectification des alcools soit réservé 

à l'Etat. 

Là, çà y est, cette fois ; le monopole n'est 

plus seulement en germe, comme pour la 

vente, il est réclamé expressément au pro- 

fil de l'Etat. 

ti" Que les denrées alimentaires dc pre- 

mière nécessité, telleé que les céréales et le 

sucre, et les matières premières servant à 

la 'préparation de boissons non nuisibles, 

telles que le café, le thé, le cacao, soient 

libres de tous droits dc douane cl d'octroi. 

C'est-à-dire la ruine de l'agriculture, et 

notamment des producteurs de blé, systé- 

matiquement organisée. 

14° Que les municipalités créent des lieux 

de réunion mis à la disposition de tous les 

citoyens. 

Je ne vois pas très bien quel rapport il y 

a entre la création de ces lieux de réunion 

et la lutte contre l'alcoolisme ; au con- 

traire, une réunion n'allant guère, surtout 

à la campagne, sans le sacrifice d'un cer- 

tain nombre de bouteilles. 

Mais ne peut-on pas faire un curieux rap- > 

prochement entre le vote de ce vœu par l« | 

^rands Jeux-Floraux 

prestige de"l'antique métropole du Midi. 

Nous connaissons assez son esprit éclairé 

et son dévouement à la cause Félibréenne 

pour compter qu'il voudra bien prendre en 

sérieuse considération le vœu que forment 

plusieurs de .ses confrères du Félibrige et 

de ses collègues du Consistoire. 

JEAN DE L'HERS. 

Par Fil Spécial 

4n *v v 

le flambeau qui devait illuminer la roule parole est au Capoulié, M. Bernard Valero 

an terme de laquelle, un jour, catholiques qui vient d'être reelu, pour ajou.er a la 

et protestants se retrouveront pour chanter gloire des Grands Jeux-Floraux tte l»ld le 

ensemble l'immortel cantique de la joyeuse 

ettvivante unité. 

Avec la prise de Notre-Diame, les catho- 

liques de Genève étaient arrivés à la der- 

nière station do leur douloureux calvaire. 

Sur oe calvaire, ils restèrent tronte--sept 

ans : trente-sept ans de souffrance, trente- 

sept ans aussi d'indéfeotibilité. Dans les 

caves, les hangars et les granges où ils 

allèrent abriter leur Dieu, leur foi, leur 

pauvreté et leur indépendance, ils demeu- 

rèrent loyaux citoyens. Or, voici que sou- 

dain sonne l'heure de la consolation. Les 

luttes de jadis étaient enfin apaisées ; la 

loi de séparation, en supprimant le budget 

des cultes, avait porté le dernier coup au 

schisme vieux catholique. Lo temps lui- 

mGmo avait ainsi travaillé en faveur do la 

paix religieuse. Il .ne restait qu'à, trouver 

UTJO solution honorable. Or, de solution, il 

n'y en avait qu'une : celle do racheter aux 

catholiques nationaux leur prétendu droit 

dé co-jouissauoe. Grâce à la généreuse ini- 

tiative d'un riche citoyen catholique, M. 

Maréchal, des pourparlers s'engagèrent, au 

cours de l'hiver qui vient de s'achever, en- 

l'iv» les parties intéressées. Moyennant une 

somme de 200.000 francs, dont 125.000 fu- 

rent versés par M. Maréchal, les catholi 

oucs purent reprendre-possession dé-finitive 

iln "Nuire-Dame et te Grand Conseil, sur 

leur demande, modifia, à l'unanimité, lo 

16 mars dernier, dans une séance de haute 

dignité, l'insuffisante et malencontreuse loi 

^tfc.Jnsi finit, dans la joie et la paix, l'épo- 

que troublée de la persécution religieuse à 

Genève. Comme les juifs, au retour d« 

Babïlcne, les catholiques sont donc ren- 

tpéapans leur sanctuaire et y ont rallumé 

pteu.sement le feu qu'ils avaient caché sous 

la oendre, au matin de la dernière sépa- 

ration. 

OSCAR HAVARD. 

L' « Anarchie » BU cour d'Assises 


Dans son numéro du 9 juin 1910, l'Anarchie 

publiait un. .airticie signé Victor Grangau, in* 

j'Urieux et diffamatoire pour l'armée. 

Ce Victor Grangau n'est autre que l'indi- 

vidu du Lozère qui, depuis, fut soupçonné par 

les anarchistes d'avoir livré Carouv qui es- 

suya de leur part deux coups de revolver et 

qui s'est alors empressé de disparaître. 

En 1910, Grangau ne put être touché par l.a 

citation. C'est le gérant «te IMnarchfe, M. Louis 

GouiHeau, qui fat seul renvoyé devant la cour 

d'assises de la Seine. 

Le 30: décembre 1910, il fut condamné par 

défaut à un an de prison et 3.000 francs d'a- 

mende. 

L'affaire est revenue cet après-midi sur op- 

position. La Cour a confirmé la condamnation 

par défaut. 

Les jf^é/ornjcs Télégraphiques 


Le Comité consultatif des postes et télégra- 

phes réuni ce matin sous la présidence du 

sous-eecrétaire d'Etat, s'est prononcé en fa- 

veur des réformes suivantes : établissement 

d'un tarif dégressif pour les télégrammes 'Com- 

prenant un grand nombre de mots ; introduc- 

tion de simplifications dans te comptage des 

mots ; création d'un service de télégrammes 

urgents dans les relations intérieures ; aug- 

mentation de la taxe applicable aux télégram- 

mes secrets dont la transmission présente sou- 

vent des difficultés assez sérieuses ; .nouvelle 

réglementation des conditions de dépôt et de 

taxation des lettres-télégrammes. 

La Réforme Electorale 


Au déieuner mensuel «te l'Union du com- 

merce et de l'industrie, M. Ch. Beno st a fait 

une causerie sur la réforme électorale. 

« On reproche au projet de la commi.ss.ion 

d'être un monstre, a dit lo députe de Paris ; 

saiis douta, il n'est pas pariait, mais à qui la 

^'supposez un nouveau-né dont un homme 

casserait tous les membres et dirait, en le mon. 

trant au public : « Voyez comment il est mal 

» tourné 1 » 

» C'est le cas du projet dont toutes les im- 

porfeetions ont été imputées par le parti radi- 

cal. 

: » La majorité radicle lèche son petit ours 

pour ce qui est du retrait «le l'urgence que pa 

rait-il, tes aircndissementiers n'osent plus de- 

mander. 

» S'il ost posé, que feront les proportionna- 

iistcs ? Notre résolution est très forme Nous 

ne consentirons, je ne «lis pas encore à accep- 

ter, mois à examiner une proposition de retrait 

«te l'urgence qu'à trois conditions : 1" i-r..tet 

déposé non pas seulement daaito ses gi-uid** 

u:;u Bàftcîits eïiAutû 

Bill s'est-il pendu ? 

Nancy, 29 mai. 

Les bruits les plus divers courent au sujet de 

Bill te bandit qui assassina Blanchet pour 

venger l'un, des membres de lia bande Bonnet. 

C'est ainsi qu'on avait annoncé que le meur- 

trier devait se constituer prisonnier ce matin, 

à Nancy, entre les mains do M. Lecomte, juge 

d'instruction]. 

Aussi, dès les premières heures de nom- 

breux curieux étaient-ils massés aux abords 

du palais de justice. 

Leur attente a été déçue ; le bandit ne s'est 

pas présenté au parquet. 

Les magistrats n'avaient d'ailleurs pas pria 

au sérieux l'annonce de ce coup de théâtre. 

D'autre part, on a trouvé dans la forêt do 

Baye un homme pendu à un arbre. 

La mort semble remonter à une huitaine «lo 

jours. 

On s'est d'abord ,temnn«W s, on ne so pou- 

vait pas en n.v


is- 

Carouy confondu 

Paris. ?0 mi. 

! M GiUoor a poHirsuivl cet aprte-mWi soa in 

Lotion di3 l'allaite des bandits on- auto. . 

LT s est îcoupé tout d'abord de fixer un point 

0l O,roùy avait-il iwoipé à la tÛvede cam- 

briolage d'Alfortviiic, cura un lieuiei on t dar- 

Werio ? Etait-il le troisième des m

JEUDI 30 MAI m2 

prochaines Courses lans la Région 

A TOULOUSE 

Sixième jourri6o. — Dimanche 1C juin 1912. 

a 3 heures précises : r „ 

Prix du Casielet (demi•sang'), aO %. — t.aw 

îr.; distance, 2,000 mètres environ. 

En gagements jusqu'au mardi 4 juin, avant 

deux heures de l'après-midi, au secrétariat 

de ia Société d'Encouragement, 3, rue Scribe, 

Prix du Fossat (demi-sang'), 25 % — 1-w 

fr. ; distance. 2,000 mètres environ. 

Engagements Jusgii'au madi 4 juin, avant 

deux heures de l'après-midi, au secrétariat ne 

la Société d'Encouregement, 3, rue Scribe, a 

P prix de l'Hippodrome (à réclamer), 1,000 fr. 

distance, 1,200 mètres environ 

Engagements jusqu'au mardi 4 juin, avant 

deux heures de l'après-midi, au secrétariat de 

la Société d'Eneourugemeut-, 3, rue Scribe, a 

Prix de la Société d'Encouragement (2 sé- 

rie). — 5.000 francs ; distance, 2,400 mètres en- 

viron. 

En gagements jusqu'au mardi 4 juin, avant 

2 heures de l'après-midi, au secrétariat de la 

Société d'Encouragement. 3, rue Scribe, à Pa- 

ris. 

Forfait : 50 fr., si le cheval n'est pas déclaré 

partant. 

Course spéciale de haies de la Société Spor- 

tive d encouragement (1" catégorie). — 2 000 

fr., distance. 3,000 mètres environ. 

Engag-erneiits, jusqu'au mardi 4 juin, avant 

deux heures de l'après-midi, 10, rue Treillard, 

à Paris. 

A MONTAUBAN 

Deuxième journée, dimanche 2 juin 1912, 

à 2 heures et demie précises. 

Prix Régional! (amateurs, au trot monté ou 

attelé), 200 francs ; dislance, 3.200 mètres en- 

viron. 

Prix des Pavillons (au trot monté), 1.000 fr.; 

distance, 3.200 mètres environ. 

Prix du Chemin de fer d'Orléans (à récla- 

mer), 1.-00 francs ; distance, 2.000 mètres en- 

Prix du Gouvernement, 2.000 francs ; dis- 

tance, 3.000 mètres envia-on. 

Prix de l'Administration des Haras (pre- 

mière classe), 2.500 francs ; distance, 2.100 mè- 

tres environ. 

Sciai de la Société rportive d'Encou- 

(1" catégorie ) : 2,000 fr. ; distance, 

xis environ. 

, officiers, steeple-ohase, 2" série : 

es d'art ; distance, 3,000 mètres en- 

» Noua comprenons la déconvenue de M. 

Linon, qui a vu son plan maehtaveliquc 

déjoué en tous points ; -ma,s un fait reste 

certain, c'est que c'est 1 h.mon.lrte M. An- 

drieu qui est maintenant maire de Laylue, 

avec MM, Cazaban ct Millenet comme ad- 

Toutes les jérémiades ^ U lAn^ 

changeront rien à celte vante fà&wàabto. 

la municipalité de Caylus os passée aux 

I. B. » 

mains des républicains 

M. le docteur Linon n'est pour rien dans 

- -varu dans nos colonnes et 

déchu ù la prétention de 

membre de la commission administrative de 

l'hospice. 

Etat civil du 25 au 28 mai. — Naissances : 

Antonino Estove, rue Bombet, 12 ; René-Jean 

QdmJdou, quartier Casseras ; Andpee-Miàrte- 

Louise LalargUo, rue du Fort, 0 ; Gaston Ra- 

fflOUdou, quartier Saint-Hilaire. 

Décès : Fernande Fontunié, 8 ans, TUCGéllnc, 

n° S : Catherine lKisquincs, 7 flans, veuve Vi- 

dal, quartier die l'Abbaye ; hospice, 1. 

Mariages : Bernard Jean-Louis Tesseyre, 

bengreur, et Jeanne Dorade, sans profession ; 

Antoine-JoiSiBph Salves, professeur, et M ;>!•>vc 1,,r^-l du Qxk lvy ,;ol„ ^ 

S^- la conduite des Vieux Amis do Fi- 

c'.ï.uv * ,v; "" nl m a lcur rencontre jusqu'à 

Ja^'nTiîr^-.i'? S* tmuvai0 »t tous réunis dans 

lH"nont 6 ,v^ e - H »*Se* «le l'hôt-C. Villa, r.i- 

cnement parée a cette occasion, pour assister 

au dîner que pr,-sida.i, M. 1, lovu-ui- l-'crnand 

1 ezçt, maire de 1- igeac, assisté de MM. Cuvalié 

et Malneu. 

• Après un succulent repas, où rien ne laissa 

a désirer, l'on but à la prospérité dos deux 

sociétés, et l'on se sépara en emportant un ex- 

cellent souvenir do cette belle journée. 

ASSIER. — Accident. — Deux magniflqoM 

ichevaux, appartenant h l'asile de Leyme, pri- 

rent lient' pas suite de la rupture d'un trait, 

s'emballèrent lundi soir, à 9 h. J, sur la route 

do I.aeapello • ils anrivôrerut dans Assier à une 

vitesse veiligineuse. Vu la foule qu'il y avait 

sur la route. à l'issu© du concert, un accident 

des plus graves était à redouter. Par bonheur, 

la voiture, qui allait à la dérive, eut une de 

ses roues engagées dans un caniveau do la 

route, au bout duquel était un petit mur, et, 

de ce fait, la voiture se trouva calée. Les che- 

vaux se débattaient toujours ; une nouvelle 

catastrophe pouvait se produire. Aux cuis 

poussés par des témoins, MM. Blat et Latapie, 

conseillers municipaux, se portèrent au-de- 

vant des bêtes et réussirent à les dételer et à 

les maîtriser. 

Les dégâts de la Voiture sont assez impor- 

tants, tout lavant-train étant brisé. Le cocher 

seul, dans la voiture, en fut quitte pour la 

peur. 

ARRONDISSEMENT DE MONTAUBAN 

CAYLUS. — Il saute du deuxième étage dans 

la rue. — Dans la nuit de. vendredi à samedi, 

vers deux heures diu matin, le sergent X..., 

pris de sonMiambulisme. sa/u-ia i.te sa chambre, 

située au deuxième étage, dans la rue. Le 

hasard a voulu qu'ili tombât sur une treille. 

Un de ses camarades, que nous félicitons, lo 

réserviste Gabriel Fournie, boucher à Montau- 

ban, témoin de la chute, se porta à son secours 

et le retira de sa fâcheuse position. Iê ser- 

gent X... s'est fait des contusions qui n'inspi- 

rent heureusement pas d-'inquiétudes. 

CAUSSADE. — A l'hôtel de ville. — Nos 

édiles se sont réunis le 15 mai-. Après lecture 

du dernier procès-verbal, ils ont procédé à la 

nomination des diverses commissions. 

Sont nommés : 

Travaux publics. — Rouziès, Savy, Molles, 

Attié, Granié, Mouisset, Théry, Bounhonre. 

Eau et éclairage .— Rouziès, Savy, Granié, 

Attié, Chaubai-d Issindou, Molles, Théry. 

Finances. — Rouziès, Savy, Bounhourc, Cam- 

pagnae, Cranté, Issindou, Chaubard. 

Listes consulaires. .— Millet, Théry, Chau- 

bard, Aillet, .Moudsset, Lavergne. 

Logements militaires. — Millet, Théry, Bou- 

nhoure, Lavergne, Molles, Mouisset. 

Commission scolaire. — Rouziès, Savy, 

Bounhonre, Granié, Issindou, Millet. 

Service vicinal — Rouziès, Savy, Millet, Gra- 

nité, Moflles et les conseillei-s ruraux dans leur 

section respective. 

Demande de bourse pour l'école de santé 

militaire. — Adopté. 

Tirage d'obligations à rembourser : 

Avenue de la Gare, cinq obligations n»3 76, 

44, "130, 29, 8d. 

Ecoles, 2 obligations : n°» 40, 47. 

Nouvelle place, 2 obligations : n°" 50, 4. 

Le GonseiS renvoie diverses affaires aux com- 

missions compétentes. 

ARROtidiHSEMENT DE MOISSAG 

LES RELIGIEUSES DES 1101*11 \L\ 

Roanne, 23 mai. 

11 vio.nl de s>a passer à la commission admt 

rmistrative do l'hospice de Roanne un lait si- 

gn illca.tif. 

Depuis des années, la majorité de cette com- 

mission était anticléricale. les socialistes uni- 

fiés délégués par la mairie ou les radicaux 

nommés pur la préfecture s'étaient parfaite- 

ment entendus pour brimer los Sœurs de i'hoe- 

piœ. 

Or, voici qu'après l'élection du conseil mu- 

nicipal progressiste de Roanne la majorité 

est passée aux modérés. 

La nouvelle commission vient de se réunir, 

line question délicate était à l'ordre du jour : 

réorganisation de l'hospice des vieillards. 

Cet hospice, inauguré il y a quel (pies mois 

avec un personnel laïque, est en complète 

dév«ani sa-Uon ; même un infirnuier ayant 

q-uÉtté soin service avec la. cuisinière et la 41- 

rectrioe ayant ou mémo temps abandonné son 

poète, les. veiilJaxds faillii-ent ne pas manger. 

Henvreusement, une femme dévouée assura 

provisuirenieot le service. 

Il s'agissait de mettre fin à ce provisoire ; 

el comment et à quel dévouem-out faire appel ? 

C'est la question qu'a posée-, dès le début 

de la .séance, M. Ronoaud, le nouveau maire. 

« Mais il me semble, répondit le docteur Ca- 

carrié, que l'expérience est faite ; H n'y a que 

les sœurs ; il n'y a que les sœurs. » 

Qr, le docteur Caoarrié est un radical avéré, 

anticlérical notoire. 

Et lo docteur Caoarrié fut appuyé par le 

citoyen Lauxerois, socialiste et anticlérioal 

déclaré, qui ajouta : 

« Et il faut bien qu'on sache que. nous vo- 

tons ca à l'unanimité. » , . 

Et à l'unanimité, la. commission adminis- 

trative de l'hospice décida de ooniier les vioil- 

lards aux religieuses. 

Les Affaires 

CONSEIL DE PRÉFECTURE 

Le conseil de préfecture se réunira le 4 juin 

prochain, pour juger les six affaires suivan- 

tes : 

1. Protestation contre les opérations électo- 

rales du 5 mai dans la commune de Bardi- 

gues. Demandeur, M. Clavel ; défendeurs, 

MM. Galabert et Tournayne. 

3 Protestation contre les opérations électo- 

rales du 5 mai dans la commune de Lacourt- 

Saint-Bierr-e. Demandeur, M. Molinié ; défen 

deuir, M. Leapinasse. 

3 Protestation contr eles opérations électo- 

rales du 5 mai dans la commune de Meaubec. 

Demandeur, M. Bayle ; défendeurs, MM. Lar- 

roque et Tessinié. 

4. Protestation contre les opérations électo- 

rales du 5 mai dans la commune de Puylagar- 

de. Demandeur, M. Barthe ; défendeur, M. 

Barreau. 

5. Action en dommages-intérêts à la suite 

d'accident. Demandeur, M. Boudy ; défendeur, 

'e maire de La Salvetai-Relmontet. 

6. Demande en réduction ou mutation de 

cote foncière. Demandeur, l'administration 

des contributionts direotes ; défenderesse, Mme 

Vincent-Roux. 

MOISSAG. —- Tri&unal correctionnel. — Le 

tribunal a renvoyé à l'audience de quinzaine 

le prononcé de' son jugement qui était fixé 

pour aujourd'hui, dans l'affaire du- sieur La- 

niès, de Durfort, accusé d'avoir fureté pendant 

la nuit au- clapier du sieur Goret, de Durfort. 

Accident. — Le sieur L.., de la rue du Pont, 

passait 'mardi à 3 heures sur le -pont tournant 

Sainte-Catherine .lorsque son cneval a glissé 

sur ta pierre et s'est abattu, ce qui a provoqué 

la chute du conducteur sur la chaussée. Dans 

cet accident ce dernier s'est fortement contu- 

sionné au visage. 

Rentré chez lui, il a reçu les meilleurs soins. 

VALENCE-D'ACEN. _ Il tombe en portant un 

sac de farine. — Le nommé Gaston Bkiot, âgé 

die 35 ans, -employé au moulin de Lamothe. por- 

tait un sac de farine, lorsque par suite d'une 

glissade il tomba si malencontreusement qu'il 

eut le genou gauche luxé. 

AUVI'LLAR. — Le feu. — Dans la nuit de 

lundi à mardi, un incendie a détruit la grange 

de M. Chapmas, boucher; la grange et le chai 

de M. Lagravère, laitier, ainsi qu'une partie 

de la maison d'habitation de ce dernier. 

On Ignore les causes du sinistre. 

Les pertes assez importantes, sont couvertes 

par des assurances. 

ARRONDISSEMENT DE CASTELSARRASIH 

GRISOLLES. — Arrestation. — Le nommé 

Jean Mazelières, 49 aras, domestique à Besseras, 

aairêté sous l'inculpation de coups et blessures 

volontaires, a été conduit devant M. "le procu- 

reur de la République. 

ARRONDISSEMENT D AGEN 

ACEN. — Un peu de logique et de bonne 

foi, s. v. p. — LA républicaine « Liberté du 

Sud-Ouest » prenant des airs de bon apôtre, 

nous reproche d'avoir inséré la « lettre » (c'é- 

tait un protestation), du bureau du Comité de 

1 Action Française d'Agen, que nos lecteurs 

connaissent, parce que, écrit-eKe : « Au-dessus 

de la question do personnes, il y avait celle 

de la religion qui prime tout. » Or ,la protesta- 

tion que nos amis nous avaient prié, de pu- 

blier, était une réponse. L'organe républicain 

pour être sincère dans sa thèse, devait donc, 

avant tout, blâmer la publication de l'attaque. 

Pourquoi ne l'à-t-il pas fait ? Pourquoi ce 

manque total de logique ? Pourquoi cette rou- 

blardise .? Croit-il réellement que quelqu'un 

pouvait s'y laisser prendre ? 

Ce qui est tout aussi divertissant, c'est de 

voir l'organe républicain qui prend tant dc 

soins, de « la question de la religion », faire 

immédiatement ce qu'il nous reproche, en 

donnant un peu plus de publicité à la protes- 

tation de nos amis. Il est vrai qu'il n'en publie 

qu'une partie afin de nous donner, sans doute, 

une nouvelle preuve de sa bonne foi. 

« Nous nous garderons bien, écrit-il, avec un 

aplomb qui fait sourire, de vouloir envenimer 

le débat. » 

— Bonne âme, tu n'avais pour cela qu'à res- 

ter tranquille, puisque personne ne te disait 

rien ! 

Au surplus, que la républicaine Liberté du 

Sud-Ouest sa rassure « la question de la reli- 

gion » n'a rien à voir dans le débat. Ge n'est 

pas. d'autre part, les radicales élucubrations 

de ia radicale Dépèche qui réussiront jamais 

à émouvoir les catholiques. On sait depuis 

longtemps ce qu'en vaut l'aune 

Que la républicaine Liberté du Sud-Ouest. 

sache bien que ce n'est même pas la Républi- 

que, dont elle s'obstine à vouloir soutenir les 

piliers vermoulus et branilants,qui malgré tout 

son venin portera un coup mortel à la reli- 

gion. 

Mort au Maroc. — Le 21 mai est mort à Tif- 

fet (Maroc), où il avait été transporté à la 

suite de graves blessures reçues à la tête au 

combat de Maaziz, le lieutenant Mascara, de 

la légion étrangère, qui avait reçu sur son lit 

de mont, pour sa vaillante conduite, la croix 

de la Légion d'honneur des mains du générai 

Lyautey. 

Le héros dont on déplore la perte, qui était 

originaire du Tarn-et-Garonne, avait débuté 

au 9° de ligne, à Agen, où il passa si-pt an- 

nées, et qu'il quitta pour aller à l'Ecole spé- 

ciale de Saint-Moixent, d'où il sortit officier eu 

même temps que le lieutenant Van den Vaero, 

1 aviateur qui sert également au Maroc. 

Le lieutenant Mascara avait laissé à Agen, 

comme au 9° d'infanterie, d'exceiCenîs souve- 

nirs, et il est unanimement regretté. 

Concours d'Alger. — Appréciations officielles 

du jur^ : Morceau imposé au concours d'hou- 

neur qui a valu à la Lyre agenaise le prix de 

2,000 francs, « Némora », de ViUermiti, La Lyre 

agenalse, directeur M. A. Pons. Très beau dé- 

but, bien coloré et avec une sonorité merveàl- 

leusement équilibrée. Exécution pleine de 

charme dans la douceur et d'emportement 

dans les forte. Interprétation artistique au 

plus haut point, pour laquelle les éloges les 

plus chaletureux sont adressés aux valeureux 

artisties et à leur excellent chef. 

Nous y joignons nos meilleurs compliments. 

Accident. _ Lundi soir, à 5 heures, le jeune 

Soudlac, âgé de 16 ans, domicilié à Saint- 

Mawm, qui était à bicyclette, s'est heurté con- 

tre une voiture de place, à l'inteisection des 

routes de Toulouse et die Bon-Encontre II 

s est HBièvatneiit blessé au front et à la tête (le 

aines 

De Rabat à Méquinez 

Rabat, 29 mai. 

Un convoi mtiilitaire venant de Méqu-tnez a 

été attaqué à côté de Souk-el-Arba par des Zem- 

mours et a dû soutenir un engagement qui a 

duré une heure. 

Aucune porte de notre cote. 

IJC général Bitte .revenant de Tiflet et de 

Maaziz, est rentré ce matin ; l'insécurité rè- 

gne aux environs de toute la ligne d'étapes de 

Sale à Méquinez. 

Le général Lyautey, ayant croise pendant 

son voyage à Fez le convoi arrivé ici ce ma- 

tin, a paru surpris de voir eu faire partie 270 

soldats marocains provenant des tabors révol- 

tes, à Fez. 

Ces so''« originaires du Haouz, devaient 

Salé à Méquinez. 

Lo fcuo.» néral a donné l'ordre d'en in- 

corporer la moitié au poste de Skhrirrat, et 

l'autre moitié à Bouznlkra, estimant probable- 

ment que malgré les preuves de loyalisme 

que ces hommes ont pu donner, le moment est 

mal choisi pour les libérer et les renvoyer à 

Marakech. 

La Mission Américaine en France 


Un déjeuner, présidé par M. F. David, mi- 

nistre du commerce, a été offert à la mission 

américaine envoyée on Europe à l'ocoasion de 

l'ouverture du canal de Panama et de l'Expo- 

sition de San Francisco en 1915. 

Au dessert, M. Derrick, ambassadeur des 

Etats-Unis, a prononcé une courte allocu- 

tion. 

a L'inauguration du canal de Panama et de 

l'Exposition de San Francisco, a-t-il dit, inau- 

gureront un nouveau progrès pour le monde 

entier et le début d'une ère nouvelle. 

» Lcs puissances doivent cesser d'être ex- 

clusives ; une nouvelle vie nationale doit 

s'instituer dans ohaque pays et un nouvel .es- 

prit doit régner dans le monde. 

» Des jours meilleurs en résulteront pour 

l'humanité. 

» Au-dessus de l'esprit national particulier à 

ohaque pays, doit rayonner un esprit d'huma- 

nité, un esprit international. » 

M. Fernand David, répondant à M. Herrick, 

a félicité les Etats-Unis de n'avoir pas ou- 

blié à la veille de l'inauguration du canal do 

Panama, destiné à rapprocher encore les peu- 

ples, ceux qui en avaient été les pionniers de 

la première heure et qui avaient apporté à 

cette œuvre tout le génie, tout l'effort de leur 

race. 

lieu t atterrissage, ie monoplan du lieutenant 

Moral, pris dans un remous, se retourna e* 

tomba ; 1 officier, projeté sur le sol. se lit quel- 

ques contusions, mais aucune blessure sé- 

rieuse n'a été constatée à l'hôpital de Nancy, 

où il a été transporta. 

PETITES NOUVELLES ' 

, „ Du 29 mat. 

— iMBcrlmcr Taycblalt annonce que le njj fia 

BUtgaj-ie rendra visite à l'empereur Ouiliaunio lo 

7 juin, a Prrtnrtltm 

— Le gilooe trotter français, André Martin est 

arrive a Odessa, avec sa lamine. 

— 1/0 sec-rtSUiire d'Ktat r.'ux colonies, M. Soif est 

parti pour la colonie du sud-ouest africain alle- 

mand ; son voyage dinnrra den* m:>is. 

— Le conflit emre patrons ut ouvriers dans l'in- 

dustrie du Hanovre menace de devenir aigu • las 

.patrons ont décidé le lockoul de ce % de leurs 

ouvriers. 

,._T °" annonce la mort, à Paris, du lieutenant 

«««net Amène» Orvindjean, a.nckm vloe-présuloat 

terre et ïsïo 

Les lésions des reins (vulg. rognons) peu- 

vent être provoquées par bien peu de chose. 

Comme on ne ressent, en général, qu'usa 

simple mal de dos, on le néglig> et elles 

passent à l'état chronique (mal de Bright) 

qui, lorsqu'il n'est pas soigné à temps, de- 

vient vite une maladie mortelle. Le mal est 

déjà bien grave quand apparaît le gonfle- 

ment des paupières, des chevilles ou des 

poignets. 

Ce gonflement est dû aux sels et liquides 

que les reins atteints ne peuvent plus éli- 

miner et qui infiltrent dans les tissus, pro- 

duisant cette boursouffiure blanche, molle, 

sans couleur, sur laquelle, la pression du 

doigt laisse une empreinte comme une ta- 

che blanche en forme de godet, la peau re- 

mettant quoique temps à reprendre sa for- 

me primitive. En se généralisant, ces gon- 

flements constituent Fhydropisie. 

Ils peuvent envahir le ventre (ascite), les 

enveloppes des poumons, refouler le cœur 

dont ils arrêtent les battements. 

C'est en rendant aux reins la force de re- 

jeter les sels et liquides, causes de ces en- 

flures, ainsi que toutes les autres impuretés 

du corps, que l'on évite des accidents mor- 

tels. 

Toulouse, 30, rue Montaudran. Mme veu- 

ve P. Griffon, nous dit : « Je souffrais conti- 

nuellement des reins et de douleurs dans 

tous les membres. Mes chevilles et mes ge- 

noux étaient enflés. La nuit, je ne pouvais 

dormir. J'avais employé bien des remèdes 

sans résultat. Dès les premières dosas, les 

Pilules Foster pour les reins (Toulouse : 

Pharmacie Thomas) me soulagèrent ; je 

me sentis plus forte, plus souple, mes dou- 

leurs étaient moins fréquentes, et en oen d« 

temps cet excellent médicament m'a rétablie 

complètement. » 

Toutes_n_harmacies (3 fr. 50 la boîte, six 

boîtes pour 19 fr.) on 

franco par poste : Spé- 

cialités Foster, H. Bi- 

nac, pharmacien, 25, 

rue Saint - Ferdinand. 

Paris. — Demandez et 

exigez bien les vérita- 

bles Pilules Foster ; re- 

fusez ou faites-vous 

rembourser tout ce qui 

MARQUE DÉPOSÉE 

ne porte pas la marque ci-contre. 

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dit « l'Elégani » léger, 

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pes et presbytes, 1 a0. 

Envoi franco ; Presby- 

te, Indiquer âge ; myo- 

pe, numéro E. LION, 

opticien, 45. rua Alsafi^Lorraina. Toulouse. 

PILEPSI 

Guérison c&'iatEe. Bem.!îctit!e. 

t-.uiir chevelu a été en partie arraché) et sur di- des circonstances particulièrement effrovables 

verses parties du corps 

défenseurs résolus dc la léga- 

,- acquis ai 

Can«£?, V! ï,7 ï >a * teni; 

> bouvah t? ,U f ,a T U déba * M. le préfet 

C »hseil d'i,-? as t6n,r compte d'un arrêt du 

niqué -fni- qui nc lui a Pas été conunu- i 

^Wi'iï lc,cllûr uent par ce tribunal odimi-, ! 

*' M i ' 

Ull e ijip- P^tot ne pouvait pas commettre 

Utl sertf" ,U> c ' n uJunulant personnellonnent 

*aj ; jj f «>hement voté par le consei-l géné 

•*erïw !î' Pouvait pas davantage se laisser 

Ï^Parti+i ' illCC!(!, Ptant, les veux fermés, les 

( 's Par 'M éle,ctr >rales fantaisistes imven- 

C; »u - LinoRi pour les besoins de sa 

Série d'accidents. — Le jeune Adolphe Nar- 

cisse, âgé de 8 ans, est. allé se jeter, en 

courant, contre, un bec de gaz et s'est grave- 

ment blessé à l'arcade sourcillière gauche. U 

a reçu les preaniiiers soins k la pharmacie Lou- 

biou. 

— Le coureur Sxtiherville, engatré dimanche 

dernier aux couiTHes.de Sapiac, a fait une chute 

et s'est sériouseimemit blesgé sur une certaine 

partie du corps. 

— Au cours d'une ruse, un jouir-nalier de 45 

ans a été blessé au front d'un coup de talon. 

Marché aux primeurs. —- Voici les cours 

pratiqués : Asperges. 1 fr. 50 la botte ; arti 

chants, 0 fr 90 la douzaine ; pois, 20 fr. los 

50 kilos ; fraises/20 fr. les 50 kilos. 

Vol de 500 francs. — Un vol die 500 francs et 

d'une certaine quantité die -pRime et dc duvet, 

a.été commis au préjiudiice de M. Grwnal, domi- 

cilié .chemin des Otites. 

A l'hosgiice. — M. do Prat de Lestang, prési- 

dent du itribunail civil, ost- nommé ait titre de 

délégué de l'administration préfectorale, 

CAHORS. — Précoces gredins. — Sou, 

titre, nous faisions connaître à nos lecteur-!., 

dans notre numéro de lundi, 27 mai courant, 

l'équipée de deux jeunes, G..., âgés de 8 et 

11 ans, qui s'étaient emparés d'une somme do 

25 francs, au préjudice de Mme Pélissié, • épi- 

cier©, rue du Portail Alban. La « Dépêche », 

en annonçant oe fait-divers, n'avait pas man- 

qué d'ajouter que les deux jeunes gredins fré- 

quentaient l'école libre de la rue llautesserre. 

M. Ressac, directeur de cette école, vient d'è- 

orine au correspondant de la « Dépêche » à 

Cahors et de l'informer crue les deux enfants 

en question ne fréquentaient son école que 

depuis le 1 er mai seulement. La « Dépêche » 

d'hier mentionne la déclaration de M. Bessac 

et lui en donne acte. L'insinuation de la « Dé- 

pêche J. reste donc tout entière à l'adresse de 

l'eooie laïque. 

Perception. — M. Laparra, fondé de pou- 

voirs à la. perception d'Antlhes (Alpes-Mariti- 

mes), vient d'être admis à l'emploi de percep- 

teur de 3" classe. M. Laparra est originaire de 

Cazals. 

Au violon municipal. — L..., racoommodetiT 

de parapluies, qui avait trop bien fêté le lundi 

de la Pentecôte, provoquait lundi soir par 

ses excentricités, rattroupement de nombreux 

ouirieux sur le trottoir de l'hôtel de ville L 

qui avait besoin de repos, fut hébergé au vio- 

lon municipal où il passa la nuit. 

Conseil de révision. — Aujourd'hui 30 mai, 

à 2 heures de l'après-midi, se taondra, a la pré- 

fecture, une session spéciale du conseil de ré- 

vision réservée aux jeunes gens qui n'ont pu 

se présenter aux réunions cantonal.es, ou qui, 

ayant formulé des réclamations, ont été ajour- 

nés ©n vue de la décision à prendre sur la pro- 

duction des pièces diverses, 

Ceux qui ne se présenteront pas seront dé- 

clarés absents et bons pour le service. 

Lâcher de pigeons voyageurs. — Un lâcher 

de pigeons voyageurs aura lieu à la gare de 

Cahors le 1 juin, à 5 heures du matin, par 

la Société l'Espérance, de Tulle. 

Probité. — M. David Cloraient, soldat à la 

6° compagnie, a trouvé une montre sur la voie 

publique. Il a fait sa déclaration au commis- 

sariat de police, ce qui a permis ù D... de ren- 

trer en possession de l'objet perdu. 

— Mme Ra-uded, demeurant 5, rue Saint-la- 

mes, a également informé le commissaire dr 

po.ioe qu'elle avait trouve une broche en or, 

penU-ue par Mine R... -, 

Société d'agriculture du Lot. — Iî SÛCiéM 

d'agriculture du Lot se réunira samedi l«r 

juin, à 10 heures du matin, rue du Lycée 

Caltors. 

Oad*e du jour. — 1° Lecture du procès-ver 

bal ; 8» Présentation et admission de non 

veaux membres ; 3» Communication de M 

Maturié, lieutenant de vaisseau on rt i.rn.iw- 

•sur l'ag.ricultiwe ; 4» Coaunantcations diver- 

ses. 

P.-S. — M. Maturié. qui a installé à Pcyrar 

naud, 6ur los bords de ta Masse, une très in 

terossanto industrie d'élevage d© l'oie, du 

canaTd et du poulet, a hien voulu aooeptor de 

nous faire une communication. 

Apres avour reçu les premiers soins du Dr 

Ricard, qui se trouvait dans le voisinage il 

a, ete transporté à la pharmacie FutebV à 

Agen, où on lui a fait des pansements. 

Académie de billard d'Agen. — Ce soir jeudi 

a 9 heures, réunion générale. Tous les sociétall 

res de l'Académie sont priés d'y assister. 

Ordre du jour : Compte ronidiu général de la 

saison 1911-1912. Communication relative à la 

distribution des prix du championnat ; à la re- 

mise du challenge et au banquet. Adhésions 

nouvelles. 

Nécrologie. — Nous apprenons avec, peine la 

mort d'un homme excelent, M. Joseph Carrière, 

ancien fabricant de peignes à tisser, rue Mo 

limer. 

M. Carrière s'est éteint après une existence 

digne du resiiect et de la considération de tous, 

à l'âge de 83 ans. 

C'était un catholique et un .conservateur iné- 

branlable élans ses convictions et qui laisse de 

vifs regrets. 

Nous adressons aux siens l'expression de 

nos sincères condoléances. 

DEPURATIF LATAPIE 

Clinique du Docteur Rolland 

Maladies des Yeux, Î1, rue des Chalets 

Soins graiuiîs : lundi, mercredi, vendredi, à 2 h 

LES ACTIONNAIRES DU CAOUSOU qui, par 

insuffisance d'adresse, n'auraient pas reçu le 

compte rendu de La dernière assemblée géné- 

rale, peuvent le demander au siège 60oial. Il 

leur scia adressé par la Poste. 

iPDière rare 

te Voyage du Vrhfce de Galles 

Grenoble, 29 mal. 

Le jirinoe de Gallies, venant d'Avignon et de 

Yolence, est arrivé à Grenoble cet après-midi, 

à 2 heures. 

D est descendu à l'hôtel dans le plus strict in- 

cognito. • . ' 

lto piéfet et le maire y ont fait dé]x>ser leur 

carte. 

Le prince est reparti en excunson à 3 heu- 

rcb et demie, en compagnie de son professeur 

M. Becoffler et de son intendant M. Hansoll. 

TUMULTE DANS UN CONGRES D'ABSTINENTS 

Berlin, 29 mal. 

Des scènes très bruyantes ont marqué, au- 

jourd'hui l'ouverture diu congrès Ues absti- 

nente a Fribours-en-Birisgau. 

A plusieurs reprises, les auditeurs interrom- 

pirent les orateurs ; lu police dot procéder à 

des expulsions. 

Un viticulteur de Bado déetara que tout le 

pays do Fribourg vit de la culture de la vigne 

et que le vin, pris en quantité raisonnable, 

ne nuit pas à la santé. 

La discussion devint peu â peu si violonie 

que la séance dut être levée au milieu du tu- 

multe général. 

COURSES DE CHEVAUX 

A LONCCHAMP Pcuris » mal. 

I>e.im.ain, courses à LongcAïamp, (partants et montes 

protoaiWes : 

Prix .d» ville d'Avra,y : Jarnac (G. Steam), FoOit 

gny (M. Barat), Walasltuit (J. Gliilds), Hallebarde, 

ou Petlta, (X...), llasta (J. Jeimimss), F.ucaiy.ptus-II 

(MyJton Henry). Briseroclie (G. Glout), Cromarty 

(T. Robinsonl, Oudja (F. Laue)., Brandy-HI (A. Wood- 

ianid.K .pa.rt.aaiit douteux : "Usurier (Garnert. 

lTix .Fould : Bourdieilas (X...)„ Brou (G. Stem). 

Vieux-aixouam (T. Kototoson), Berceuse-ll (Garner), 

aasoir (Sitiarps), (pairtant douteux : Monlagagne 

' X p-rix Beiset : Unijwir (Sliairpe), 01 mal. 

^;jin.M,ou,,,(, i;:,. ,:;r H 

août. «: 1 dernier». M; 3 u,.. toi.tv, M ; 

30 30; juillet MOL 

mlers, M 75. 

Nuereci. -- Coar.int 

août, 47 STT... r, n'ocu 

('Mure. - i-arln.-s. 

.tuUtel aooit lui u,. 4 • 

u.ll.-t- 

. i>J-«- 

4S lïr>; i»r.»li juillet- 


JEUDI 30 MAI î«& 

août, -5 derniers, 53; 3 d'octobre, 51; i premiers, 

51 75: cote OMcieDe, «; tendance ferme. 

Sucres. — courant, i% 375; .prochain, 43 25; juillet- 

août, 48 125 ; 4 d'octotore, 30; roux cuites, 39 25; 

autres jets, 39 35; raffinés, 80 25; tendance ferme. 

MARCHE DE BORDEAUX 

Du 23 mai. 

Blés. — On aoto : de 31 à 31 25 les 100 kilos, dé- 

part des départements producteurs du centre; de 

25 50 à 25 75 l'hectolitre dans notre région; blé 

Saxon, sur juin, 24 les 100 kilos pris à Bordeaux, 

non dédouanés. 

Farines. — On cote : farine fleur du haut pays, 

42 les 100 kilos aux usages de la place; supérieure du 

Centre, de 39 à 39 50; escompte, 1 %. — 

Sous et repasses. — On cote : son gros, (le 19 a 

18 50 les 100 kilos nus; ordinaire, de 18 25 a 18 ou, 

son Anglais 17 50 les 10» kilos logés; repasse fine, 

de 19 a 20 'les 100 kilos nus ; ordinaire, de 18 -« 

•Mais _ on cote : roux pi a ta, sur 5 d'août, 18 50 

les wo kilos logés; Chmuamttni aisjjoiuWe de 20 à 

30 les 100 kiilos nus, magasin; sur juin. 27 oi). 

Wolnes. - On cote : grises du Poitou, de 24 75 

à 2-'. 5-1 les 100 kilos nus; Bretagne grises, de 2-J a 

24 25; noires, 2i 50. .»',_, ,*» 

Orges. — On cote : orgie pays, 24 50; Algérie, 23. 

Seigles. — On cote : seigle allemand, do 24 a 24 JO 

tes ieo kilos nus. , . . 

Ijes prix, ci-dessus s'entendent par quantité ae 

10,000 kilo6 maximum, gojo ou quai Bordeaux, 

paiement comptant. 

MARCHE DE TOULOUSE jXt 20 mai. 

Bfedettes. Mes supérieurs, de 25 50 à 25 75 ; blés ml- 

tadtas ans, 24, lo tout les S0 kilos 

Grains grossiers. — Orge, de 12 oO à. 13 les 601 ki- 

los- avoine, de 12 a 12 25 les 50 kilos; mais blanc. 

S0 fr., les 75 kilos iliaricots. de 40 à 50 fr., 1 lieeto- 

M Fairlnes et issues. — Deuxièmes dites SS, 51 tr. 

IPS i2 k i: RG. de 20 a 20 50 ; repasses, 18 fr.; 

sons "de 17 50 à 18 fr., le tout les 100 kilos. 

Jlàreiiô aux foui-rages. — Vain, d© 3 80 à 4 50; 

sainfoin, ire coupe (nouveau), de 4 40 à i 80; 2e et 

m counea (vieux), de 5 à 5 50; trèfle, de 4 à 4 50; 

paille blé, de 2 70 à 3 10; paiillo avoine, de 2 à, 2 20, 

lo tout les 50 kilos. 

Bois à brûler. — 1 30 à 1 3o les M kilos. 

LOT 

Lalïastidé-Marat. 

jja foire dtt 25 mat. — Relativement bonne pour 

tous les commerçants locaux. Voici les cours prati- 

qués : 

Marché aux grains. — Blé-froment, de 18 a. 1S 50; 

mais, de 18 à. 18 50; avoine, de 7 à 7 50; pommes de 

terre, de 7 à 7 50, le tout le sac de 80 litres. 

Marché aux bœufs. — Légère tendance à la baisse 

sur les boeufs de lahour et les bouvillons. Néan- 

moins, il s'est traité quelques affaires avantageuses 

jôur les vendeurs. Veaux pour la boucherie, de 1 10 

à j 15 le kilo. 

Mardi* aux montons. — Sur les brebis, les cours 

Sont les mômes que la foire précédente. Sur les 

agneaux, une baisse de 5 à o par tète a été constatée. 

Ventes assez actives. 

Marché aux cochons. — Les nourrains ae deux a 

frios mois se sont vendus de 20 à 25 pièce. Ces ventes, 

comparées a celles des foires pa-écédentes, font res- 

sortir une baisse qni va de 10 à 15 par tête. 

CJlevi-eaux. — En hausse, 0 40 le demi-Kilo. 

Vouantes. — poules, i fr- ; poutete, de 1 10 à i 1* 

le kilo. 

Œufs, 0 80 la douzaine. , 

Oisons. — Oisoais de naissance, de 2 25 à 2 50; de 

Huit a dix jours, de 2 50 à 2 75; canetons, de 1 2o 

Marché aux jardinage. - Très bien approvisionné. 

Cerises, 0 40; pois verts, 0 G0; pommes do terre nou- 

velles, b 00, le tout le kilo. 

Ni vol, ni accident à signaler. 

Procliaine foire, une des plus renommées de 1 an- 


GER3 

Mirande. 

Marché du 27 mai. — Voici les cours pratiqués : 

Blé, de 25 a 25 50; mais, de 19 à 22: avoine, de 

13 50 à 14; pomes de terre, 6, le tout l'hectolitre. 

Dindonneaux, de 9 à 11; dindes, de 9 à 9 50; pou- 

les, d» 4 50 à 5 50; poulets, de 1 50 a 0, le tout la 

paire. 

Œufs, de 0 75 à 0 80 la douzaine. 

Oisons, de 2 75 à 3; canetons, de 0 56 i 0 70, le tout 

la pièce. 

' -' Masseuse. 


la campagne soient en ce moment occupés à la ré- 

colite des fourrages, notre marché de lundi dernier, 

dit marché do la Pentecôte, n'a pas démenti sa 

vieille réputation, tant par l'affluence du monde que 


Grandie animation sur toutes les places et, depuis 

midi jusqu'à 3 heures, de nombreux pourparlers a 

côté de la halle aux grains où Ix-aucouT» de domes- 

tiques, d'estivardiers surtout, offraient "leurs servi- 

ces, moyennant salaire, pour la saison de d'été. 

Les marchands étalagistes et les commerçants de 

la localité ont été satisfaits do leurs recettes. 

Augmentation très sensible sur la seigle et le maïs, 

qui ont valu jusqu'à 20 tr. l'hectolitre.. Aucun chan- 

gement constaté sur les cours des autres marchan- 

dises vendues à la halte aux grains. 

Baisœ de 0 50 par quintal métrique sur les four- 

rages secs. 

Cours staiioimaires sur l«s volailles, mais très 

élevés. 

Les œufs, o 75 la douzaine. 

Marché aux oisons. — Apports importants. Oisons, 

de 4 à 6 50; canetons communs, de 1 50 à 1 75; ca- 

netons mulards, de 2 25 â 2 50, le tout la paire. 

Les prix concernant les viandes de boucherie et 

les produits dc la charcuterie n'ont pas varié depuis 

le précédent marclié. 

l'axe officielle du pain. — Pain blanc, o 41; pain 

bis, 0 31, le tout le kilo. 

Beaucoup de fruits et de. légumes à la place au 

jardinage et écoulement facile de ces denrées. 

MARCHÉS DES VINS 

Montpellier. — Les cours poursuivent leur manche 

ascendante et si, dans notre région, les ventes sur 

souches soiit rares malgré des ottres assez nombreu- 

ses de 21 et 22 fr., par contre, le peu de vin qui 

reste encore à la propriété, obtient couramment de 

32 à 34 et même 35 fr., selon qualité. 

O'est ainsi qu'on nous signale la vente d un fou- 

dre de la cave Serres, à Vendargues (vin rouge), au 

prix de 35 fr., et que plusieurs offres à 34 fr. ont été 

faites à des propriétaires des environs pour de peti- 

tes parties. 

— La récolte future du domaine des Aresquiés, a 

M. Oa-zalis, a été vendue à raison de 23 fr. 50 l'hec- 

tolitre. 

Du 23 mat OpA-r dé»ôche télégrapliique) 

FONDS D'ETAT 

3 .. 1830 " 

970 970 . ' 

840 841 

11)09 * 

15ï0 

1523 .. 1510 " 

818 .. 81fl " 

0«5 .. "89 

115 .. 4!3 .. 

705 .. 

71) .. 

630 .. fi'JO .. 

063 .. 

ont .. 

637 .. 688 " 

925 92i ; 

320 .. 923 .. 

1249 50 124S .. 

1250 .. 1248 ... 

1093 .. 1099 .. 

1095 .. 

1690 .. 1689 '1 

1091 .. KiSi .. 

1300 .. 1302 '. . 

«te . tll .„ 

.cpt 

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.opt 

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tme 

.cpt 

Une 

Ouest-Algérien 

Autrichien 

Lombards (Sud Aut.) 

Nord-Espagne 

Nord-Espagne 

Portugais ..... 

Saragosse 

Saragosse 

Wagons Lita ord • 

— privll 

Général Transatlantique ord. 

Messageries Maitlmes ord 

Métropolitain de Paris 

Omnibus de Parla 

Métaux 

Jeumont 

Suez Canal Maritime ter 

Société Civile 

Trocéd. lli.iœâon-llouf.ton — 

Société d'électricité de Paris. 

Rio Tlnto 

Sosnowce 

Sosnowico 

Tabacs ottomans 

— Portugais— 

BéuédicUno Al>b. Fée 

Mines de Oaimaux 

OBLIGATIONS 

Marselllo 1877 

Ville dc Paris 1885 4 % 

— 1871 3 % 

_ 1875 4 % 

_ 1870 4 % 

_ 1892 2 1/2 

_ «94-1398 9 1/2 

_ 1894-90 2 1/2 % quart 

1808 2 % 

— «98 2 % quart 

_ 1904 2 1/2 % 

_ 1905 2 8/4 % 

Communales 2 69 % 1S79 


Communales 3 % 1830 


— 2 60 % 1S85 

Communales 3 % 1S91— 

— 2 60 % 1892 

Foncières 1 SO % 1895 

Coœmnnalcs 2 00 % 1SS9 

Foacières 3 % 1903 .. 

Communales 3 % 1906 


Bône-Guelma 3 % • 

Est-Algérien 3 % 

Est 3 % ancienne 

Midi 3 % ancienne 

Nord 3 % ancienne 

Orléans 3 % ancienne 

Ouest 3 % ancienne 

Ou est-Algérien 3 % „„ t.... 

P.-L.-M. fusion anc)e?:r,s 

Autrichien 3 % i" hypothèque 

Lombardes 3 % ancienne 

Nord-Espagne t" hyp 

Portugais 3 % 1" hyp 

Sao Paulo Rio Grande 

Saragosse 1" hyp 

Santa Fé 5 % 

Smyrne Caesaîia 4 % 1894 

Wagons-Lits 4 % 

Panama (bons a lots) 

Suez 5 % 

suez a % 

64S .. 647 ,. 

786 

\uQ 

471 1 474 " 

472> 

4 5' ) '. iéi '.. 

401 '.. 4 w . , 7 "' u 'Ç.il s 

l-lni.pi-unls (1«H colonies. — Obligations t„ i ''? 

* indn-(j. 

rxindres 

Allemn«Ite ... 

Eelgique .. . 

Espagne 


Italie 

New-York 

Portugal 

St-Pétersbours 

Suisse 

Vlenna 

CnANGH 

Chèque versemout 

25 : 

12a 

9.) 

(69 

203 

99 

516 

502 

204 

99 

104 

(papier courtl 

a 

3 1/2 % )I»9 19H»3, 400. 

ICni.[!i niits de villes. — Ville de i>a 

J'jlil.irj .iii'io w — um. ne J'ilILs f\Ki. 

1871, 3 %. 401: IKM l.'O:. 2 1/2 :>„, 3.3 ù; li'^tw 

870; 1005, 2 3/4 %, 375 60. 

1 '899, j^l 

Valeurs françaiees. -- Obligations c 0m 

* 

)870, 2 00 %, 401; lA'inclfire.s IKK,, 

2 8» %, 440; Banque Française pc 

IMmiuisl-rle, ex-coupon 11, 2y>; i-> 

nouvelles, 415; Midi, Uhllgatloi 

^4» 

37< , 

Valeu. .. 

1870, 2 00 %, 401; lA'incléires IKW,, sj , w o/ 

80 "L 440; BniMpio Française pour le rw -. 

.. lions 3 - 

a "s 5 J 

413 25 ; Nord, Ciblttatlons 3 % nouvelles \,"""4 

Oueài 

417 2S>; ti'm^TiiTôgïaifc 

[ c< "H)oa 

3 i ; 

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Piipler a 3 mois 

Londres 

Allemagne 

Belglquo 

Espagne 


Italie 

New-York 

Portugal 

St-Pétcrsbourg .... 

Suisse 

Vienne 

Buenos-Ayres (or).. 

25 21 

123 

80 

468 

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l'étr. 

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27 4, 

léaus, bollcâ-uoat 3 % ancienne! 

uo,ii» 3 % ancleonet, 417 26; 

TYausaWantlque, actions oi-illnaiie» ex 

225. 

Fonds d'Etat étenger». — Autrtciu» « b. 

Tins do rente, 98 50; Extérieure l*nxi Ww » . . 

«t 8 )H'seUis (estaimfl.Uléi-.,.), 97 •!>: J.HK«i ÎT"i«* 

95 95; UUSSO consolidé, lx\\ et '.' hyunoUièque, 30.4; Volga Bougouimn Ç?u^ 

bllgatlcma iy-irmambuco 5 % 1905 483 * X 47p 

-•s diverses (actloos). s...K U -, Méri ' 

et do force, ex-coupon 16, c®. \ii'V,!' 1 'âle 

x.-cousKm «3. 2,180; Mines d'Àaw il* Ôff 

4S0. '•30. 

3C1; L'QpaïWje, ex couipon 20 

Veteur» dlwreses (t:M (gâtions). — Ville ,u n- . "' 

1880 (500 i fa-.) 5.» 

INSTITUT DENTAIRE 

Angle du Bout, do STRASBOURG 

35 Feuilleton du 30 mai 1912 

LIÏIE mi 

PA.U 

la baronne S. de BOI ARD 

X 

— Dans les fêtes ! voulez-vous dire, 

rectifia Mona avec un effort laborieux 

pour ressaisir son sang-froid qui s'en al- 

lait à la dérive. Ce n'est pas tout à fait 

la même chose. Je n'a.pprécie guère, pour 

ma part, ce remue-ménage qui plonge 

ma tante dans le ravissement, jette le 

désarroi dans les nids de chauves-souris 

et les paisibles toiles d'araignées en mê 

me temps que la consternation dans 

l'âme de Corentine, et met des régiments 

de fourmis dans les pieds de cette ma- 

rionnette de Sarah. 

— La perspective des bals... Et cela 

vous laisse indifférente ? 

fl< Mona se retourna, agressive, vers l'of- 

Bile rougit vioiomTnor.t a 

venait de rt^SSES&àfà SEg 

dun involontaire reproche. 

06 

Patrice sourit. 

— Ce ne pourrait être, actuellement, 

qu'un amour bien platonique. 

Quoique ces mots eussent été dits sans 

amertume, une nouvelle envie de pleurer 

serra la gorge de Monique. 

— Le grand omnibus vient de débar- | 

quer une douzaine d'invités, reprit-elle 

avec un gros soupir que cette nouvelle 

ne semblait pas justifier complètement ; 

mais ce n'est que la première fournée. 

Le gros de la troupe arrive demain. 

— Est-ce que ce sont tous des voisins 

de campagne ? 

— Oh ! non. Ceux-là, nous ne les 

voyons guère. Du temps de grand^père 

pourtant... Mais, depuis, ils se sont beau- 

coup refroidis. Ma tante et Raymond les 

qualifient de fossiles. Par exemple, c'est 

un reproche qu'on ne saurait faire à 

leurs amis. Des agités, je vous en ré- 

ponds. Ils mènent la vie non pas à la 

vapeur, c'est trop vieux jeu, mais en 

auto... 

— Cependant, hasarda Edith vague- 

mont préoccupée, ils sont bien d'un 

monde. .. 

Mona haussa les épaules avec insou- 

ciance. 

— Oh ! d'un monde... extrêmement pa- 

naché, genre salade russe. Ainsi, ceux de 

ce soir : des messieurs extraordinaire- 

ment titrés qui ont l'air de rastaquouè- 

res ; deux hommes politiques ; un séna- 

teur impérialiste et un député libéral ; 

un banquier juif ou allemand, peut-être 

l'un et l'autre ; un auteur dramatique et 

romancier célèbre « troublant et cap- 

tieux », dit Sarah, la coqueluche des da 

mes, paraît-il ; enfin une collection va 

riée de figures peintes et de cheveux mul- 

ticolores caractérisant l'élément féminin, 

très panaché lui aussi .. 

*> Sr 

dahsfû^ io vous scan- 

pè& SfÀt Ti^ï^%*£. »'

3 

LE N RO 5 CENTIMES RÉDACTION 

d.«3 l>«&î«eii®© Sociale et I&digie'u.se 

ET ADMBNISTRAHON : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO &CENTI&-"? 

Trois mois 

BAUTE-G4R0NNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES . . . 

DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES 7 - 

ÉTRANGER (Union postale) 40 - 

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Six moU B» »n 

41 fr. 20 fr- 

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Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal 

gars, H«*-Pyrônées, Basses-Pyrénées, Landes 

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne 

Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales 

Haute-Garonne. Ariège 

Edition du matin spéciale a Toulouse 

:::::: :TTTT: 

uur c: 

RECLAMES (3. page) _ 1 

LOCALES .. rf~" 

— 3 • » 

Annonces et Eocïomes sont reçues dans 

nos Bureaux, ruo KoquiUaino, 25, à Toulouse, et ohoa tous nos Correanosulazsts» 

J.udi 30 Mai 1912. — 22* Aaaâa — N° 7,121. BUREAUX A PAR SUE FFBEIU 

Soeiété BûuDymî de I* « Express ûa Miii 

MM. los Actionnaires do la Société ano- 

nyme de l'Express du Midi sont convoqués 

a, rassemblée générale ordinaire qui se 

tiendra dans les bureaux do l'Express du 

Midi, 25, rue Roquelaine, le vendredi 


rails 

Le ministère des affaires étrangères déclare 

que les derniers télégrammes du général Lyau- 


expliquer la bruit qui a couru à Madrid, du 


Les Haoura ont envoyé des délégués auprès 

du général Alix pour lui demander l'aman. 

Bill, qui assassina Blanchet, à Nancy, se 



l'incendie d'un cinématographe à Villareal 


n'ont pas encore pu être identifiés. 


gouvernement a recruté pour le service ds la 


res. 

—Z— 



Intervenir à Cuba, 

Voir par ailleurs les nouvelles qui nous soni 

parvenues à la dernière heure. 

ô ï & Ci 

Beoryer disait : « Chaque fois que le 

Roi parle, ma foi religieuse- et politique, 

s'accroît d'une force nouvelle ». 

Cette parole s'applique parfaitement à 

la belle lettre que Monseigneur le Duc 

d'Orléans vient d'adresser au marquis 

do Kernier, député dllle-ot-Vilaine. 

Elle fera vibrer tous les «BUTS catho- 


Mie les réoba-Luiara en môme temps 


l'activité des fidèles qui considèrent crue 

de TafErmation répétée dés grandes vé- 


mation seule — dépend le saluit du pays. 


oii, dans son patriotisme et ses intérêts 

Itère, plaine au-dessus des calculs., des 




Monseigneur le Duo d'Orléans est donc 

pleinement fondé à assurer aux « servi 

leurs de l'Etat qui ont gagné leur situa- 


degrés » ils auront en lui un « protec 

teur ». 

Nous parlions, hier, de l'intérêt natio- 


inspirer à un Prince patriote : « Tai vu 



cessités extérieures ct l'instinct national 

ont imposées au gouvernement actuel 

également alarmés, chacun a le senti- Le patriotisme est la raison d'être des 

ment très net que la « permanence de royalistes ». 

l'intérim » est à la veille de prendre fin, 

1© message royal, acquiert l'importance 

incontestable d'un événement national. 

Et nous ayons idée que beaucoup 

parmi les Français qui ne partagent pas 




reconnaissants k Celui qui, une fois en- 

La forme, vigoureuse et précise dont 


pensée ajoute à la-justesse et à la profon- 

deur dte celle-ci. 


donner lieu à aucune ambiguïté. Ils peu- 

vent triomphalement dissiper toutes les 

obscurités et réduire à néant tous les 

mensonges. Ils mettent la France en face 

core, leur ouvre si généreusement ses d'un programme d'autant plus facilement 

bras. réalisable qu'il repose sur le droit, sur 

Monseigneur le Duc d'Orléans écrivait le courage et la sincérité. 


« Voudrait-on^ si j'étais un jour à la 

tête de mon pays, que de bons citoyens 

refusassent d'accepter de moi la récom- 



(ru qu'ils auraient encore des sentiments 

républicains ?... L'œuvre, négative, de 

chaque jour marque la nécessité de la 

venue d'un gouvernement de 'Tradition, 

conscient, responsable, loyal, digne et 

fort qui, avec le concours de toutes les 

bonnes volontés el l'appui de toutes les 

intelligences honnêtes, restaurera la 

confiance française en remettant chaque 

chose, à sa place ». 

- Sons une autre forme ni moins pré- 

cise ni moins netite, c'est -la 1 môme pensée 

que l'on retrouve dans les lettres et les 

manifestes de Monseigneur le Comte de 

Chambord et de Monseigneur le Comte 

de Paris. 

Dans la Maison, de France, les doc- 

trines et les principes sont immuables. 

La République est l'instrument de la 

dissociation et de la division. La Mo- 

narchie a éité,' est ot sera celui de la 

pacification et de l'union. 

Le régime des Loges divise ; le Roi 

Très Chrétien unira. 

C'est ce que Monseigneur le Duc d'Or- 

léans rappelle lorsqu'il félicite le nou 

veau député de Vitré d'avoir groupé au 

tour de lui « non seulement les royalistes, 

les, catholiques, les patriotes et les 

n °nnë(es gens ». 

*c Kernier 

'entend et l'ordonne, 

^JessA les royalistes qui 

d'Arc to 

railié aUl " nom de Jeanne 

actif i m cem aui onl gardé, vivant et 

U ' f cvlt e de la patrie. » 

cmiak mdls P Gn sable ,quo les 

TarUo „ yGn c I ue Le pius malfaisant des 

serai- p* 91 * 611 exil et sachent ce que 

tin „ Royauté : « La Royauté n'est pas 

n '^ch, 1 ' CCSt le re f u 0 e de tous. Elle 

s'entoy personne - Le Roi de France 

e J„f de tontes les compétences et 

, ^Ploie au bien public ». 

9Uôli£ ^.intérêt électoral, le seul au- 

^rleni ^f^*' ks ânte du Pouvoir 

^nal^ 11 ment du s^tut des fonc- 

'• ueta ne les empêche pas île 

3 Pauvre— d ° f,ra,pï)er inexorablement 

cornnip^", lieiultl comprend l'action 

comme h Roi rentend et r ° rdo 

à pfl„- d Piquent les royalistes 

A l'habileté en affai 

Roi, qU| est i'aUitorité rôgu- 

LA STATUE DU DUC D'ALENÇON 

^rcofih^^ 

q, ui , man u-"'alt encore au 

saicopliago die Mgr lo Duc d'Aleinxwi wn 

inaugurée dans la crypte de Dreux le29 juin 

proulKun, date anniversaire de la mort déco 

tirunce. 

L'artiste, auquel LL. A A. RR. le Duc et la 

Ducliesse de Vendôme on avaient contiû l'sxê- 

cution, M. Charles. WaJhain, s'est attaché' à 

évoquer, selon um vœu exprimé par Mgr le 

Duc d'Alenoon lui-même, les trois titres dont 

.le Prince s'honorait le plus. 11 a représenté 

le Prince de sang, l'officier français ct la mem- 

bre du tiers-ordre de Saint-François 

La statue de marine est couchée. La tête 

repose suir dos coussins. La figure du ne'it 

fils d'Henri IV rappel d'une façon' frapi autô 

be niDfique du Roi. Uo corps est revêtu d.- 

Jfinbrt religieux


tiirmî; 

arrêté 

tant 

Le 

pt-ès 

nier 

sphié 

prim 

tOUt 

Carouy coniondu 

Paris, SO mai. 

* M. fjubpr a poursuivi cet. après-midi son ins- 

truction de : affaire des bandits en auto. 

U s'est occupé tout d'abord de fixer un. point 

obscur. 

Carouy avait-il pascàpé à ia tentative do cam- 

brtolage d'AlfortviBe, citez un lieutenant d'ax- 

lUfterio ? Etait-il lo "troisième dos indivious 

recherchés ? Etaitoe lui. enflrv qui a la gare 

;le Chû.remon, avait tiré sur lo bigadter de gen- 

darmerie î . . . . , ,« 

A. 3 heures, Carouy a cle introduit dans te 

oabiuet du luge. 

Quelques ins.tain.ts après les gai 

ïàpaux amenaient CambourUn qui 

A la care'Ue Oh/arenton. , 

_ iftecooîesioz-vous Carouy ? dit le juge. 

•^^à^H^ô^^êst bien lui Carouy qui 

A ces mots Cair-onrv se lève et. tenta de nier : 

— C'est faux, c'est absolument faux 1 clamo- 

t n .1 Voyons Carouy, répliqua Cambourlin, 

poiu-quoi. nier puisque c'est toi qui étais avec 

^-e^t honteux ! profondément honteux 

nrm T un anarchiste d« -dénoncea- ainsi un conv 

&i«non ' cria Carouy. Tu devrais avoir honte !» 

Puis il s'enferma dans le mutisme le plus 

absolu et ref usa de répondre il toutes les autres 

questions du juge 

Cette scène dua» environ demi-heure. 

tossitôt après cette confrontation, M. Gilbert 

flt venir Mouler dit Simentaf. 

Les Affaires Marocaines 


Toulon, 29 mal. 

Les colonels Rouget, commandant le 8 e colo- 

nial, et Blondat, commandant le 4» colonial, 

viennent de recevoir l'ordre do préparer des 

troupes qui partiront au Maroc les 2 et 8 

Juin, en môme temps que les 21° et 23» régi- 

ments. 

Le 1" ooionial fournira trois compagnies et 

le 8° huit compagnies. 


Qn s'est étonné dans certains milieux qu'a- 

près la situation critique de Fez et l'état pré- 

caire de nos communications entre Rabat et 

'Fez, le gouvernement n'ait pas cam devoir 

envoyer tm contingent de renforts plus impar- 

e celui déjà annoncé, 

luvernement fait dire à ce propos qu'a- 

- consultation avec les généraux Moi- 

Brutard-, le général Lyautey a télégra- 

vain.Wiier que les renforts demandes 

verneot étaient ceux qu'il désirait en 

». peur tout. 

H demie en plus l'indication suivante des 

corps de troupe envoyés comme renforts : 

'deux bataillons coloniaux de Toulon, un ba- 

taillon de tirailleurs provenant de. Kaarouan, 

Souste et Zaghouat, urne batterie coloniale de 

Nîmes, un escadron du 4° spahis du Sud tuni- 

sien, mi escadron du 3' spahis de la. province 

de Gonstantine. 

Lorient, 29 mai. 

Ce-matin un détachement composé d'une cen- 

taine de soldats du 1er régiment d'artillerie co- 

loniale est parti de Lorient à destination du 

Maroc. 

Les Maouara demandent l'aman 

Ora.n, .29 mai. 

On mande d'Oudjda que la colonne que le 

général Alix a envoyée le 25 mai du poste de 

Ouercif à Safsafat a atteint le but que le eom- 

nïandant des troupes des confins nord-maro- 


Les Haoua.ra. ayant estimé que la leçon avait 

été sévère et qu'ils ne gagneraient, rien à ve- 

nir nous attaquer .ont envoyé des délégués 

auprès du général Alix pour demander l'aman. 

La colonne du générait Girardot s'est mise en 


che de la Moulouya jtisqu'au point dénommé 

Refoula, situé à la hauteur de Debdou et au 




Boni Ouaraiin que nous avons enfin passé la 

Moulouya et que nous pourrons donc les pour- 

suivre et las châtier. 

La- colonne Girardot a dû arriver à Refoula 

Ce soir et, présume-ton, sans incident. 

Au Sud de Méquinez 

Tanger. 29 mai. 

Un djich de Zemanours et de Gnerouans a 

attaqué près d'Agouairai un douar de Beni 


Le poste d'Agouarai est accouru à son secours 

et a dispersé les assaillants qui ont abandonné 

leurs morts. 

Un attire dji.ah, qui cherchait à razzier un 

Eouar près d'El Hajeb, a été repoussé. 

LA SITUATION A FEZ 

Le général Lyautey 

Fez, 29 mai. 

voici le texte du discours que le général 

Lyautey a prononcé au .cours de l'audience qui 

lui a été accordée par le sultan, le 25 mai : 

« Appelé pair le gouvernement de la Républi- 

que a le représenter auprès de Votre Majesté, 

je suis profondément sensible à cet honneur ; 

ta codaboration avec votre gouvernement, que 

J'ai inaugurée et pratiquée pendant sept ans 

sur les confins algéro-marocaiins, doit désor- 

mais s'étendre sur un champ plus vaste, puis- 

que \oure Majesté, soucieuse du bien de son 

peuple, a bien voulu demander le concours de 

tranoe pour l'aider à établir au Maroc un 

du pays et d'en entreprendre la conquête mo- 

"^Gette tâche considérable, le général Lyau- 

tev l'accomplira, j'en suis sûr, avec tout son 

dévouement patriotique et sa h auto valeur ; 

tous lui apporteront leur concours le plus em- 

nressé cl tous seront heureux d'applaudir ses 

lueeès qui seront les succès de la Franco. » 

Typ ééuéràl Lvantey, répondant à M. Re- 

gnault, a fait rcisortir que depuis sa nussion 

S rînhàt en 1907, il ne c««i d'être associe ;i la 

MUâSmoKIM de M. Regnault, dont il loue 

l'abnégation, le désintéressement et la cordiale 

sympathie. 

« Tous ont certes contribué à préparer les 

moissons Cutanés, a dit le nouveau résident, 

mais M. Regnault est le premier d'entre eux. » 

""parlant .ensuite do la tacite qui lui a été con- 

fiée par le gouvernement, lo général Lyautey a 

ajouté : • 

« Je sais à travers quelles difficultés do tout 

ordre intérieur s'engage l'organisation du pro- 

tectorat marocain ; quelles qu'elles soient, je 

suis résolu tout d'abord à maintenir ferme- 

ment le principe du protectorat, la souveraine 

té du sultan, lo despeot dos mœurs, de la rellr 

gi«n des musulmans et d'une politique de sym- 

pathie à l'égard des indigènes. 

» Je ne m'en départirai pas ; je veillerai à ce 

quachaoun en soit pénétré, quelles que soient 

les nécessités militaires que nous imposent le 

souci n 

a fourni un prétexto facile à l'intervention 

a ^s adversaires de M. Ta.ft déclarent et leurs 

affliimatlous ne sont ,TKW dépecés 

éclat .démesuré, ont pour but " prix, 76 fr., Josia, à M. Jlorrié, dôjà nommé; 

o* {prix, so «r., Jowu, à M. Gouzinet, a Toulouse : 

7* prix. 60 fr., YUle-jlty, à M. Mattiuzies, a Viel- 

imuT sur-Asout ; . . . 

8' prix, 60 Ir. Sorliapurc, k M. Bourgade-, à An en, 

pré«>nié par M. Laca/.a. dkeeteur de i'Kcolc diqui- 

tatiou, a Auc-h; , 

9" prix, 60 tr., Melbourne, à M. lîoudonnct, déjà 

nommé- 

10* prix, 00 tr., Fleuri, à M. rvvuzlnet, a Toulouso. 

Mots : la nouïaiiaère, à M. Maiuuics, CleJ* nom- 

mé; Aimibat, M. U>raJ>ié, à Toudouse; Mandat, à W 

Co»izineeaux ; 

4' (prix. M Ir., KabUe, à M. Martinoaa, déjà 

nommé.; 

6° prix, 50 fr., Chanlecler, à M. iMaravel, à Car- 

cassonne. 

Mat : Albert, à M. BcUispcn. à VlUeiTanche ; tau- 

raaais, préspnité par i*EcuTie coopérative. 

Prix Couples, pour crfflaers en uniforme, mon- 

tant reu 

ve, car il leur sera délivré par l'Union VénSI" 

pédique de France, un brevet. restant° le 

temps qu'ils auront mis pour couvrir in fui 

tance de 50 kilomètres, à la condition cenerî 

dant qu'ils ne dépassent pas deux .heinvi 2t 

demie. Ce brevet, présenté au corw îp, 

procure de grandes lacilités pour acc-omniir 

leur eervioe militaire en qualité de eveliàtoi 

La Santo-Estsllo à Narïonne 

Dans leur réunion consistoi iale tenue.«j 

mamoh*, les majoraux du félibrige avaiJ» 

a pourvoir au reroulacemenl de trois des lew» 

décèdes dans le courant dc l'année, FriUico* 

Vidal, Xavier d-e Ricard, le fougueux polérnj 

te et Paul Marieton. ie charmant félibre

îffiUÛl 30 MAI tm 

procnainss Courses dans la Région 

A TOULOUSE 

Sixième journée. — Dimanche 16 juin 1912. 

a 8 heures précises : r „ 

Prix «lu Castclot (demi-sang) , M /u. — ii JUU 

ir : distance, 2,000 mètres environ. 

En gagements jusqu'au mardi 4 juin, avant, 

deux heures de l'après-midi, au seerftiarra. 

dc la .Société d'Encouragement, 3, rue sonce, 

à Paris. '„ ., rjvi 

Prix, du Koesat (demi-sang). 25 %. — i.»w 

fr. ; distance. 2,000 mètres environ. 

Engagements jusqu'au madi 4 juin, avant 

deux heures de l'après-midi, au, sécrétai mt de 

la Société d'Eneouregement, 3, rue Scribe, a 

Pris de l'Hippodrome ta" réclamer), 1.000 ir. 

di fi.?«î^m^lu^ri^S"mSMl 4 juin, avant 

'deux heures de l'après-midi, au secrétariat de 

la Société d'Encouragement, 3, rue Scribe, a 

Parie. ; ,„.; ; 

Prix de la Société d'Encouragement (2 sé- 

rie). — 5.000 francs ; distance, 2/JOO mètres en- 

viron. 

En gagementa jusqu'au mardi 4 juin, avant 

8 lieures de l'après-midi, au secrétariat de la 

Société d'Encouragement, 3, rue Scribe, à Pa- 

ris. 

Forfatt : 50 fr., et le cheval n'est pas déclaré 

partant.- 

Comtee spéciale de haies de la Société Spor- 

tive d encouragement (1" catégorie). — 2,000 

ir., distance, 3,000 mètres environ. 

Engagement?, jusqu'au mardi 4 juin, avant 

deux lieures de l'après-midi, 10, rué Treillard, 

a Paris. 

A MONTAUBAN 

Deuxième journée, dimanche 2 juin 1912, 

à 2 heures et demie précises. 

Prix- Régional! (amateurs, au trot monté ou 

SOO francs ; distance, 3.200 mètres en- 

Demande d'aaMunce toraute par un vieli- 

lard ayant le domicile départementol. 

Chemin d'Intérêt comun. - Sut v tionb m 

nu ** 00 to bicycllste arrivait 

fût i A - il Plnswwrs mètres par le choc, elle 

M i vuo SSM& connaissance. 

le docteur Biar, appelé immédiatement, 

uontia des soins 

la nuit. 

lu blessée qui succomba dans 

émarge- 

,'urne. 

Mendiant irritable. — Au moment où il se 

livrait à la mendicité, dans la rue Desaix, le 

nommé Pincemin Sut surpris par le brigadier 

de police, qu'il r'eçut du reste fort mal, et qui 

le conduisit au violon. 

Prix de la Garonne, courses de ht 

francs aies. 400 

distance, 2,800 mètres environ 

Prix du Commerce Valenoicn, sleeple-chase 

militaire, 3 série. — Distance, 2,500 mètres en- 

ÏÉfâ*£!£fP& • P ^ U1 * = S f u ^P ir ' au secrétariat de la Société 

aes Steeple-Chases, 10 ; 

Etal civil du 28 mai. — Naissances : Louis 

Dorgan et Abel Sylvain Luciat, rue du Cimetiè- 

re de la Sède ; Eugénie Préya, rue Alsace-Lor- 

raine ; Melanie Mailhes, chemin de Bazet. 

Décès : Marie Lafntte, épouse Beaumont, Ci 

ans, ménagère, rue de la Providence, 1 ; Do- 

munique Edouard Caumont, menui.sier 45 ans 

route de Bordères ; Paul-Albert Moulibos, 1 

mois et demi, rue Lamartine, 1. 

RENSEIGNEMENTS UTILES 

Les cous-vêtements hygiéniques du Docteur 

Rasurel préservent des refroidissements et 

des rhumatismes ; ils sont en vente : 

Maison Fourcade, 6, rue des Grands-Fossés, 

à Tarbes. 

ARRONDISSEMENT DE TARBES 

rue Treilhard, à Paris. 

I LOCAL! 

CALAN. — Voiture renversé®, — Lundi, veii 

7 heures du soir, M. Casimir Baron, proprié- 

taire à Gailan, revenait en voiture avec sa fa- 

mille et M. Mailhe de la faire de Bonnefont, 

lorsqu'arrlvôs au tournant de la route de Sen- 

tous, par suite d'un faux coup de guide, l'atte- 

lage se renversa dans le fossé très profond en 

cet endroit. 

Des cyclistes, aidés do M. Mailhé qui s'était 

vite remis de sa chute, s'empressèrent de déga- 

ger le conducteur qui, motus heureux, gisait 

sans connaissance sous la voiture On fut 

quérir un .char-à-baucs, et sur un matelas il 

fut porté à son domicile. 

M. Qe docteur Délas, mandé immédiatement, 

s'empressa de lui prodiguer les premiers 

soins. 

SENTOUS. — Accident. — Lundi, en par- 

tant pour la foire de Bonnefonit, le fils de 

M. Mournet, maire de Sentons, eut son atte- 

lage .renversé. Mais las voyageurs en furent 

quittes .pour quelques légères éraflures. 

ARRONDISSEMENT DE BAGNÊRB3 

BACNERES-DE-BIO0RRE. — Casino. — M 

Coulanges, directeur du Casino de Bagnères' 

est arrivé lundi matin à l'effet de prendre tou- 

tes les dispositions nécessaires relativement à 

la saison théâtrale prochaine et à l'exploita- 

tion qui lui a été concédée. 

Collège de jeunes filles. — Un décret de M. 

le Ministre de l'instriuctioin publique vient d'ac- 

corder la, 'titalarisation à Mlle Duîaurens dé- 

léguée comme directrice du collège de Baenè- 

rcs-de-Bigorre. 

LANNEMEZAN. — Le canal de la Neste — 

fair suite d'avaries survenues Uu côté de Sar- 

rancolin, le canail de la Neste ne coule plus 

depuis samedi dernier. Do ce fait les usines 

de notre contrée chôment. 

Les intéressés espèrent que l'administration 

u service hydraulique fera les réparath 

nécessaires dans le plus bref délai possible 

monts et des bulletins trouvés dans 

Congrès des cantonniers 

M Duprat. président, de l'Amicale des can- 

tonniers du Gers, a été désigné pour représenter 

les cantonntets de notre département au con- 

grès national de Paris. 

ARRONDISSEMENT D'AU Cil 

AUCH. — Retour du 88', — Le 88° dc ligne, 

qui effectuait des tirs de combat au .camp de 

Caylus, est rentré à Auch mardi soir. 

Pesage public— Le service de la bascule du 

foirail se trouve interrompu par suite de ré- 

parations. ... ,. 

Incendie. — Dans la nuit de lundi à mardi, 

vers minuit un quart, le feu a repris a 1 immeu- 

ble Mendousse, rue Rollin, incendie quelques 

jours auparavant. 

Grâce aux secours immédiats des pompiers 

et dos voisins.ce commencement d'incendie 

fut rapidement éteint. 

Course landaise. — Les courses landaises 

données à Auch, dimanche et lundi derniers, 

ont été en tous points réussies. Elles furent 

telles que nous 'les avions prédites. C'est-à- 

dire «ujarbes. Le bétail du ganadaro landais 

Alexis Robert But fougueux, ardent, combatif, 

et- permit au brave torero landais de fournir 

un travail sérieux soutenu et brillant. Ci- 

tons, au hasard de nos notes, les présences de 

Couralet, lo héros de la journée du dimanclie 

par la quantité de ses écarts.; les feintes clas- 

siques de Laffau et de Picard ; les écarts très 

serrés de Despouys. 

Mm vielle fit preuve de bonne volonté et fut, 

le dimanche, légèrement caressé par Claveri- 

na, à qui, en guiSè de reconnaissance, il laissa 

au bout des cornes une partie de son boléro. 

Garbay nous servit une quinzaine de sauts 

faits avec une grâce et une souplesse très goû- 

tées du public. 

Martial, le teneur de corde, fut à la hauteur 

de sa tâche et évita aux écarteurs de fortes 

atumades. 

La présidence fut impeccable ct nous re- 

mercions très sincèrement MM. Lestrade, Ga- 

zes, Trcuettc, Lasbats et Bastit d'avoir bien 

voulu accepter ces délicates fonctions souvent 

bien ingrates, en raison de la mentalité de cer- 

tains toreros. 

En somme, de bannes journées pour la tau- 

romachie qui, nous en sommes convaincus, 

fera désormais à Auch de nombreux adoptes, 

ce qui permettra à l'avenir de donner de belles 

représentations ot de rompre dans notre ville 

la monotonie de certains jours de fêtes. 

Orchestre sysnphonique. — Programme des 

morceaux qui seront exécutés jeudi, à 9 heu- 

res du soir, sur le kiosque des allées d'Etigny, 

par l'orchestre symphonique, sous la direc- 

tion de M. L. Boûbéê : 

1. A Cœur Joie, marche (Marehetti) ; 2. L'Ar- 

tésienne, prélude (Bizet) ; 3. Romance et bo- 

léro, violon solo, avec accompagnement d'or- 

chestre ; M. Bolzaguet, professeur de violon, 

lauréat du Conservatoire (Dancîa) : 4. Magali, 

valee (Galleron) ; 5. Mireille, sélection (Gou- 

nad) ; 6. Pleur de Provence, polka (Galleroii). 

Etat civil. — Naissances : Un garçon. 

Décès : Jean-Pierre Capiran, "72 ans, rue du 

Barrail, 4 ; Joseph Arrou, 77 ans, nue Eugène- 

Pelletan, 5 ; Jean-Marie Dauduer, 58 ans, rue 

Ruuget-da-1'Islc, 37. 

JECUN. — Comité des courses. — Le comité 

des courses ,réunl le 25 moi, s'est adjoint, con- 

formément aux statuts, les trois membres adhé- 

rents dont les noms suivent : MM. Henri Mar- 

tel, L. Taravaut et Edmond Fitte. 

Réuni die nouveau dimanche 26 mai, le co- 

mité s'est définitivement constitué comme 

suit : 

Président, "M. le docteur de Riga-ud ; vice- 

président, M. Bissières ; secrétaire-trésorier, 

M". G. Druilhet ; commissaires, MM. Taravant, 

C. Ro-zis et. André Meilhan ; commissaires ad- 

joints, MM. Bumathieu, J. Pellegrin et H. Mar- 

tel. 

Le comité a en outre décidé que le prix des 

places serait modifié comme suit : Pelouse, 

1 fr.; tribunes, 2 fr.; pesage (dames), 2 fr. 50 ; 

pesage (hommes), 3 fr. 

Les courses auront lieu le dimanche 1er sep- 

tembre. 

JEUDI 80 MAI 1818 

août, cpi 4 uerntere, 53; 3 d'octobre, 51; 4 premiers. 

Si 75; cote officielle. 64; tendance fermé 

«oS C '"^' -Cou^nt 48 3»; (prochain, 43 25; juiUet- 

ÎStt K 'u. • % i d 30; I 

nouvèaies, 415; Midi, Obligations 3 % anciennes 5 

413 25 ; Nord, Obligations 3 % nouvelles 4is- Or 

léans, Obligations 3 % anciennes, 117; Ou

Orgsuie «fiiotidieii. de Péteuse Sociale et Religieuse 

JE lOlÉROBCEITlIES RÉDACTION ET ADMINISTRATION: Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LETOÉBûSCEITIiES 

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Haute-Garonne Ariège 

Edition du matin spécial* a Toulouse 

*SU«ONCF.S q , 

«*C1-AMES — 

LOCALES. . . . 

h Bfa* O fr- St 

— t - SC 

— 2 - » 

— 3 - » 

uos Corre3Poii le cnn U °i qui mt Oardé, vivant et 

U ° la patrie - 

°°riQ. " 

^^nfif 115 

^sâiïî- qm lo P'lus malfaisant des 

i„ r, utl ent en exil ot. «ynVho 

pensée du Prince séné- 

u f ^ lf i R»! ? cn cxiI ct sach€nt ce que 

Parti ? , : " La Royauté n'est pas 

7^ lut L Cest Ic r ' ; i'"Oc de tous. Elle 

ance 





Monseigneur le Due d'Orléans est donc 


teurs de l'Etat qui ont gagné leur situa- 



teur ». 

Nous parlions, hier, de l'intérêt natio1- 

raal. Voici le noble langage qu'il peut 











deur de celle-ci. 


donner lieu à aucune ambiguïté. Ils dis- 

sipent triomphalement toutes les obscu- 

rités et réduisent à néant tous les men- 

songes. Ils mettent la France en face d'un 

programme d'autant plus facilement réa- 

lisable qui'l repose sur le droit, le cou- 

rage' et la sincérité. 


gramme — préface de la résurrection 



nous ne nous souimes jamais tus pour 


Ce n'est pas à l'heure où le « Chef natio- 

nal et traditionnel » nous fait part de sa 

« confiance dans l'avenir » que les bons 


Ils savent les dangers que la « puissance 



désintéressions des manœuvres coupa- 




hâter notre propre mort. 

Les faits parlent pour nous , laissons- 

les donc parler haut et clair. 





mer notre foi pour pénétrer et conquérir, 

— but suprême de notre apostolat. 

En nous appelant à l'action catholique 

et royaliste. ; en nous demandant d'éclai 

rer les bons citoyens ; en leur donnant 

la facilité et les moyens de se grouper 

autour de nous, Monseigneur le Duc 

d'Orléans ne songe pas à Lui. Oui, oui. 

affirmons inlassablement que c'est notre 

salut qu'il veut. « La Mo-narchie fortifie 

et développe les nations qui nous entou 

renl », daigne-t-il nous crier du fond de 

l'Exil. 

Cette affirmation nécessaire répétons 

la avec force, avec confiance, avec 

« bonne humeur », sans jamais nous 

décourager. Les« patriotes et les honnêtes 

gens » finiront par entendre et par com- 

prendre qu'en préparant le jour où ils 

ouvriront les portes au Roi « protecteur 

des Républiques françaises », ils travail- 

leront pour eux. 

Jets maanis retenicuint un chapelet. Sua* le bas 

de ,1a robe

JEUDI 30 MAI 191g 

— Cest honteux ! prof-wlémerit honteux 

•pour un anarchiste de dénoncer ainsi un com- 

pagnon ! cm Carouy. Tu devrais avoir honte !» 

i IRS u s enferma dans le mutisme le plus 

absolu et ref usa de répondre à toutes les autres 

questions du juge. 

Cette scène dura environ demi-heurs. 

Aussitôt après cette confrontation, M. Gilbert 

JEU venir Monter dit Sim-cutof. 

La Mission Américains en France 



nistre du commerce, a été offert ;\ la mission 

américaine envoyée en Europe à l'occasion de 


sition de San Francisco cn 1915. 

Au o.3É>ôert, M. Herrick, ambassadeur des 

Etets-Unis, a prononcé une courte allocu- 

tion. 

« L'inauguration du canal de Panama et de 




» Les puissances doivent cesser d'être ex- 

clusives ; une nouvelle vie nationale doit 

s'instituer dans ohaque pays et un nouvel es- 

prit doit régner dans le monde. 


Thumaraité. 

» \u-dessus de 1 esprit national particulier à 

chaque pays,-doit rayonner un esprit d'huma- 

nité un esprit international. » 

M. Fernand David, répondant à M. Herrick, 


toi-ié à la veille de 1 inauguration du canal de 


ples ceux qui en avaient été les pionniers de 


cett' 1 ~ 

race. 

euvrc tout le génie, tout l'effort de leur 

m DISCOURS HE II. BOURGEOIS 

Châlons, 29 mal. 

M. Bourgeois, ministre du travail, a présidé 

Je banquet de clôture du Congrès des commis- 

sions départementales du travail. 

Le ministre a prononcé à cette occasion un 

'discours, dans lequel il a annoncé une nou- 

velle circulaire aux préfets rappelant l'obli- 

gation de constituer ces commissions dans 

chaque département et le devoir des conseils 

généraux de leur donner les moyens de vivre. 

Le Voyage âu Prit] ce de Galles 

Grenoble, 29 mai. 

Le prince de Galles, venant d'Avignon et de 

tVal-enee, est arrivé à Grenoble cet après-midi, 

a 2 heures. 

Il est descendu à l'hôtel dans le plus strict in- 

cognito. 

Le préfet et 4e maire y ont fait déposer leur 

carte. 

Le prince est reparti eu excurison à 3 heu- 

res et demie, en compagnie de son professeur 

M. Eseoffler et do son intendant M. Hansell. 

es Affaires Marocaines 

Les renfurîs pour le Maroc 


On s'est étonné dans certains milieux qu'a- 


caire do nos c-oiïimumications entre Rabat et 

Fez, le gouvernement n'-ait pas cru devoir 

envoyer un contingent de renforts plus impor- 

tant que celui déjà annoncé. 

Le gouverneau-eint fait dire à ce propos qu'a- 

près la consultation avec les généraux Moi- 

nter et Braillard, le général Lyautey a télégra- 

phié avant-hter que les renforts demandés 

primitivement étaient ceux qu'il désirait en 

tout et pour tout. 

Il donne en plus l'indication suivante des 


deux bataillons coloniaux de Toulon, un ba- 

taillon de tirailleurs provenant de Kairouan, 

Sousse et Zaghouat, une batterie coloniale de 

Nimes. un escadron du 4' spahis du Sud tuni- 

sien, un escadron du 3° spahis do la province 

de Constantine. 


Ce matin un détachement composé d'une cen- 

taine de soldats du 1er régiment d'artillerie co- 


Maroc. 

Les Haotiara demandent l'aman 

Oran, 29 mai. 


général Alix a envoyée le 25 mai. du poste de 

Cuercif à Safsaîat a atteint le but que le corn- 



Les Baouana ayant estimé que la leçon avait 

été. sévère et qu'ils ne gagneraient rien à ve- 



La colonne du général Girardot s'est mise en 


che de la Moulouya jusqu'au point dénommé 

Befoula, situé à la hauteur de Debdou et au 


Cette seconde sortie de nos troupes vers le | 


Beni Ouarain que nous avons enfin passé la 


suivre et les chàt-icr. 

La colonne Girardot a dû asriver à Refoula 

ce soir et, présumo-t-on, sans incident. 


Tanger, 29 mai. 

Un djich de Zemmours et de Guerouans a 

attaqué près d'Agouarai un douar de Beni 


Le poste d'Ag&uarai est accouru à son secours 

et a dispersé les assaSlants qui ont abandonné 

leurs morts. 

Un autre djich, qui cherchait à razzier un 

douar près d'El Hajeb, a été repoussé. 

De Rabat à Méquinez 

Rabat, 29 mai. 

Un convoi miMitaire venant de Méquinez a 

été attaque à côté de Souk-el-Aiba par des Zem- 

mours et a dû soutenir un engagement qui a 

duré une heure. 

Aucune perte de nôtre côté. 

Lo générai mue .revenant de Tiflet et de 

Maaziz, est rentré ce matin ; l'insécurité rè- 

gne aux environs de toute la ligne d'étapes de 

gale à Méquinez. 

Le général Lyautey, ayant croisé pendant 

son voyage à Fez le convoi arrivé ici ce ma- 

tin, a paru surpris de voir en faire partie 270 

soldats marocains provenant des tabors révol- 

tés, à Fez. 

Ces soldats, originaires du Haouz, devaient 

Salé à Méquinez. 

Le résident général a donné l'ordre d'en in- 

corporer la moitié au poste de Skhrirrat, et 

l'autre moitié à Bouznilira, estimant probable- 

ment que malgré les preuves de loj'alisme 

que ces hommes ont pu donner, le moment est 

mal choisi pour les libérer et les renvover à 

Marakech. 

U SITUATION A FEZ 

Les combats des 25 et 26 mai 

T .... Paris. 29 mal. 

Le ministère de la guerre n'a pas reçu ce ma- 

tai de nouveaux détails sur les combats du 

26 et du 87, à Fez. 

Les familles des victimes de ces combats 

n ayant pas encore été toutes offleteliemeint 

avisées, le ministre de la guerre ne se trouve 

pas en état, dit-il, de communiquer à la presse 

les noms des blessés et des morts. 

Un communiqué officiel 

Le ministre des affaires étrangères a commu- 

niqué la note suivante : 

« Les télégrammes reçus ce matin au minis- 

tère des affaires trangères et dont le dernier 

!*gné du général Lyautey, est parti de Fez hier 

soir, a 7 h. 30, ne contiennent aucune infor- 

mation pouvant expliquer le bruit qui a couru 

hier à Madrid d'un massacré des Européens., 

» Le général Lyautey signalait, d'autre part, 

que l'agitation des tribus pouvait faire crain- 

dre une nouvelle attaque de Fez. Depuis lors, 

aucuno nouvelle officielle n'a fait savoir que 

cette attaque se soit produite. » 

Où en est-on ? 

Paris, 4 heures. 

L'Agence Havas reçoit la dépêche suivante 

lui précise La situation à Fez, à la date d'hier 

i8 mai, et qui paraît ramener l'attaque de la 

7iUe annoncée la nuit dernière à un simple 

Retour des contingents berbères sous les murs 

le la ville : 

» OQ.HR "I Jl 11 ^'-. 20, midi 35, Fez, 28 mal. 

ï toi S au as H ^JKS? 1 , i -. 

94 82, ainsi que le Turc à 90 ct te Serbe ù 39 là 

Fonds russes délaissés : on cote 95 35 «HT U 

Consolidé, 101 60 sur te 1906 et 102 40 sur te 1909 

Par contre, l'Italien accentue sa remise " 

95 20. 

Léger tassement des établissement q© crédit 

On retrouve la Banque de Paris à 1885 le Lvom 

nais à 1510, l'Union Parisienne à 1803.' 

Bonne tenue, toutefois, des actions du Cré 

dit Foncier d'Algérie et de Tunisie. 

Fermeté du Rio Tinte à 1984, grâce aux ex- 

cellentes indications concernant le nuareh/, A*, 

métal à Londres et à New-York. du 

Chemins français délaissés. Ija cessation /i» 

la grève de© chemins de fer anlalous' influence 

Le Sang tourné en eau 

Les reins encombrés ne filtrant plus causent 

l'Hydropisie 

Les lésions des reins (vulg. rognons) peu- 

vent être provoquées par bien peu de chose. 

Comme on ne ressent, en général, qu'un 

simple mal de dos, on le néglige et elles 

passent à l'état chronique (mal de Bright) 

qui, lorsqu'il n'est pas soigné à temps, de- 

vient vite une maladie mortelle. Le mal est 

déjà bien grave quand apparaît le gonfle- 

ment des paupières, des chevilles ou des 

poignets. 

Ce gonflement est dû aux sels et liquides 

que les reins atteints ne peuvent plus éli- 

miner et qui infiltrent dans les tissus, pro- 

duisant cette boursoufflujre blanche, molle, 

sans couleur, sur laquelle la pression du 

doigt laisse une empreinte comme une ta- 

che blanche en forme de godet, la peau re- 

mettant quoique temps à reprendre sa fo r " 

me primitive. En se généralisant, ces gon- 

flements constituent l'hydropisie. 

Ils peuvent envahir le ventre (ascite) , l* 3 

enveloppes des poumons, refouler le cceu r 

dont ils arrêtent les battements. 

C'est en rendant aux reins la force de re- 

jeter les sels et liquides, causes de ces en- 

flures, ainsi que toutes les autres impuretés 

du corps, que l'on évite des accidents mor- 

tels. 

Toulouse, 30, rue Montaudran Mme veu- 

ve P. Griffon, nous dit : « Je souffrais c° ntI ' 

nuellement des reins et de douleurs dans 

tous les membres. Mes chevilles et mes gf 

noux étaient enflés. La nuit, je ne P° u y?jî 

dormir. J'avais employé bien des reine 

sans résultat. Dès les premières doses, ie» 

Pilules Foster pour les reins (Touteuse ^ 

Pharmacie Thomas) me soulagèrent , ^ 

me sentis plus forte, plus souple, mes^ ^ 

leurs étaient moins fréquentes £ e r ltai,u 

temps cet excellent médicament m 

complètement. » f 5o la botte, six 

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cio RAVNAL. Cordes (ia

JEUDI ao MAI tm 

mônuv 

ABRONDISSEMENI D'ALBI 

ALBI. — La vie albigeoise il y a cinquante 

iOrae. 

Dans les P. 

15B* pariis k) vendredi 30 mai pour 

T T. — M Bousquet, suamurué- 

mt* à^&BT s'u^^S^jSgSÂr. est 

,,.->.,.:• suni'uanêonaine a Albi. 

a fête ds l'Ecolo Jeanne d'Arc. T La pre- 

\& e séance donnée 1-e 28 mai par les élevés 

^flicole Jeanne d'Arc ot présidée par M. 

a*J», do Licg-ar, fut vraiment un chef dœu- 

1'*?/. Kiiut. L'auditoire choisi qui se trouvait 

5JinrdM"s la salle dos fêtes du Patronage, a 

Jurouvé en oHet un plaisir à la fois artistique 

-f moral. 

, Le Maître de la Mort », drame lyrique en 

„,/ô de la Passion de Jésus-Christ, d'une in- 

&psvta.tion difficile et délicate, fut pariai tc- 

ui0.m joué. 

Un i«u sûr, sains affectation ; une diction 

.VATV 'et liarinanieusoment nuancée : une heu- 

iaus,) compréhension des .rôles sont tes prin- 

SmiH-s qualités scéniques des élèves de l'Ecole 

aeanne d'Arc. 

La mise en scène. Tut impeccable. Les costu- 

ujes ne ia issaient rien à désirer à l'esthétique 

gTà la couleur locale. 

Pendant les entr'actos, M'iles M. C..., J. de 

Q et M.-L. S..., par leurs chants agréable- 

inëiït variés, charmèrent les auditeurs. 

Le coi:"" 

leurs u.: 

£iîm «AU amis d-oakt certains ee faolvcn* 

&5t *i cette polémique maladroite et 

Sjite ."SSUOW ainsi sa perfUte 

nicipoux et contre ta. J^taeT 

_ jeud i 30 

fores du S» régiment d'artillerie. 

Allez-y donc I... Ça ne va pas 

Magasins du Printemps 

CASTRES 

préparent pour 4e LUNDI 3 Juin 

La Grande Miss en Vents annuelle 

de fin de saison de lainages 

SOLDES — SÉRIES RÉCLAME 

PRIMES AUX ACHETEURS 

oou . r * e , d'ouverture, organisée par notre Jeu** 

société, lo Velo-Club. 

Ic départ fut donné a 2 h. 50. par notre 

sympathique président, M. Henri Coutaud, de- 

vuut un public très nombreux, et c'est a \ h. 33 

que rrézoula, d'Aûbi, sur machhie Peugeot, 

netis lersan, franchissait la ligne d'arrivée, 

suivi do très près par Peoh, égaloment d'Alibi ; 

quelques minutes plus tard, Deibès arrivait 

seul, après avoir lâché le peloton à Salnt-Sui- 

pice, par suite de crovaison. 

Uno prochaine course est deJA A l'étude ; eJlo 

réunira un lot plus imposant do coureurs ré- 

gionaux. 

Les personnes désirant faire partie do la so- 

ciété en qualité de membres actifs ou cou- 

reurs, MB* priée» de se faire inscrire A la 

réunion qui aura lieu aujourd'lhui jeudi 30 cou- 

rant, au siège de la Société, à 8 h. 1/2 précises 

du soir. — Lo Secrétaire. 

lusique militaire. — Programme des mor- 

,ux uqi seront ex.écutéa. aujourd'hui jeudi, 

trs d'un .orchestre, formé des meïl- 

-amateurs albigeois, donna à la 

une délicieuse note d'art musical ; et 

uStiv ;-éh M. L. de Saint-Martin, toujours 

avc• sou aimable dévouement, apporta à cette 

fête le charme de son talent si distingué de 

^'ïyâulre part, nous eûmes le plaisir d'enten- 

dre une éloquente allocution de M. l'abbé de 

Tjàcger. Le distingué président évoqua, avec 

ces mots vibrants de patriotisme, la patronne 

de l'Ecole : la grande Française Jeanne d'Arc. 

G. V. 

L'Ewargne albigeoise. — Le versement men- 

eoel aura lieu dimanclie, 2 juin, do 9 à 11 heu- 

res du matin, à ia mairie, salle de la justice de 

paix. 

Les réservistes. — Près.de 1,800 réservistes 

Z*, arrivés hier à Albi. Ils composent le 215° 

ïiCT'ttrteat do réserve souis les ordres du lieu- 

tenaiitcalonel Beuvelot, du 15° régiment. 

Deux trains spéciaux les taonsporteront a 

Castras aujourd'hui : l'un partira à 11 h. 25, 

j'aôtPe ii 12 h, 55. 

. Us .seront cantonnés à Castres dans l'ancien 

petit séminaire. De Castres, ils iront au camp 

du Caussé effectuer des manœuvres. 

i Nous souhaitons bon courage à nos braves ' 

soldats 

Nos compatriotes. — M. Amédée Dautel, art- 

;|»en secrétaire diu commissaire de police 

d'Albi, actuellement commissaire de police à 

Montataire (Oise), vient d'être nommé à la pre- 

ÎDière brigade de police mobile, à Paris. 

Pour les pescofTs. — Par décision de l'assem- 

blée générale de la Société des Pêcheurs à la 

ligne d'Albi, le concours annuel aura lieu cette 

année le 23 juin ; le dimanche après, 30 juin, 

aura Heu le concours local. 

Une grande fête sera donnée à l'occasion des 

deux concours ; nous en ferons connaître le 

,programme aussitôt que nous en aurons nous- 

-ffiême connaissance. 

Les sociétaires peuvent se faire inscrire pour 

le banquet ot pour le concours, à partir de ce 

jour jusqu'au 20 juin inclus, dernier délai, 

chez M. Falcou, trésorier, ou chez M. CorMè- 

res (Antonin), secrétaire, 18, foirai du Castel- 

.viel. (Cc.mmuniqué.) 

Fête de la Saint-Jean. — Les fêtes de la. Saint- 

Jean, place Saint-Eugène, qui devaient avoir 

lieu le 20 juin, sont reportées aux 6, 7 et 8 

juillet-. 

Etat civil du 22 au 28 mai. —- "Naissances : 

Lucien-Hubert-René Blanc, fils de Louis, ou- 

vrier mineur, à Sondy ; Germaine-Berthe Du- 

rand, fille de Germain-Louis, jardinier, au Go; 

(Mauuiice-Pterre Yèche, zls de Jean-Germain, 

ouvrier mineur à Galinou. 

1 Mariages : Marlus-Joseph-Célectiin Lagasse, 

Mendenr. rue de Bitehe, et Marie-Louise Bosc, 

à Carcassonne (Aaudie); Ernest Reynal, ver- 

rier .avenue Dembourg ,et Marte Alric, à Pama- 

peloiuie; Auguste-Jules Gau .employé au Cré- 

dit Lyonnais, rue de Balzac, et Marie Mouly, 

à Mpntredon-Labcasonnié; Français Renard, 

venter, avenue Dembourg, - et Julie Ramade, 

chemin de Galinou; Albert Parayré, ajusteur, 

au Garric, canton d'Albi, et Marie-Emilie-Na- 

ttialie Espié, au Garric 

Décès : Jeanne-Denise Lagasse. 2 mois, à la 

Croix-de-Clary; Rosalie Barrau, veuve Cals, 53 

ans, place Saint-Eugène ; Marte Reveille, 44 

ans célibataire, à l'hospice ; Jean-Jacues-Jo- 

septi-Paul Boyer, clerc d'avoué, 85 ans, ave- 

*« laper&use ; Marie Beynel, veuve Delagne, 

ans, à l'Hospice; Julie Dreudlhe, veuve Gi- 

nestet, 58 ans, avenue Dembourg; Sophie-Mag- 

î?f e Bruel, veuve Pujol, 82 ans, rue Soint- 

}Sf ' Çypcien Puéchal, retraité des chemins 

RinrJ\ r ^ marié, à Pélisiers; Jean-Ernest- 

Sr?rf ros„ épicier. 56 ans, marié, bouie- 

Rev „ y; Margiueriite Rose Roufflac, veuve 

v4Srô '"„' lris . r«ite vieille de Cordes; Marie Bi 

"-tn-, veuve Wguiier, 66 ans. à l'hospice. 

la C faf-tn A l?\- Suicide. - Depuis trois jours 

1a ir?, ljand ^ ^ voisins recherchaient 

aie daâye- ^ &VaU qUitté 50111 dmai ~ 

Les recherehes étaient restées vaines, 

du pwte' on a retrouvé le cadavre an fond 

raille at - Ti,1>U6 1« suicide à des chagrins de fa 

fafe mall heureuse avait laissé un billet pour 

tilAi , C(>n, "aitre ses dernières volontés et l'em- 

v*A de sa petite fortune 

Le prix du pain. — Par arrête municipal, le 

SH*a ^ ^ ^ ftxé : Pain bis ou de 

"i-nage, 34 cent. 

40 centimes. 

"i^»^^ de-corâ^ra^té 

M 

ceaux -uifL 

à Erascaty, de 3 à 4 heures, par la 16° brigade 

d'artillerie : 

Alte Kameraden, pas redoublé (C. Teike) ; 

La Fête du Village voisin, ouverture (Boïel- 

dteu) ; Ballet de Gc>ppélia (L. Delibes) ; Pa- 

trie, fantaisie (Pa-ladilhe) ; 'Ici, ma seule 

sée, polka (Farback). 

M VENDRE FORTE CHUTE SUR L'AGOUÏ 

Du 

; pain blanc (taxe officieuse) 

concours de Paris. - On soit que la mu 

frétée d^ris^ST < trois jours. 

Mais il est matériellement impossible dc îe 

ruiiuro davantage, oar U faut tenir compte du 

i-cinps rifioiireurcsnont jubcessairo pour l'éla- 

oussoment-dane chaque circonscription d'exer- 

cice, la centralisation à la direction départe- 

mentale ct ia transmission à te. direction gé- 

nérale de renseignements, dont te relevé, qui 

s* lait dans pins dc 10.000 recettes buralistes, 

ne peut être clos qu'A l'expiration du dernier 

jour du mois. 

» Agréez, Monsieur le Député, l'assurance de 

ma liante considération. 

» Lo conseiller d'Etat, Directeur général, 

» Signé : MARTIK. » 

ARRONDISSEMENT DS CARCASSONNE 

CARCASSONNE. — Association des Anciens 

Elèves du Petit Séminaire et de l'Ecole Saint- 

Stani! sas. — Celte association tiendra son as- 

semblée générale et célébrera sa fête annuelle 

4o mardi 4 juin prochain. 

L'h-oiraire de la journée est celui-ci 1 

A 9 h. i ; Messe basse avec chants, célébrée 

par M. lo .chanoine Falcou, curé de Saiiuit-Sé- 

bastien de Narbonne. 

A 10 h. J : Assemblée générale. 

A -midi i Banquet. 

A 2 heures : Séance récréative. 

La cotisation pour le banquet est de 4 francs. 

Envoyer tes adhésions soiit à M. A. d'Espe- 

zeL, vice-trésorier, 15, place Carnet, soit à M. 

l'Bcain»me de TEcole Saint-Stanislas. 

Chambre de commerce. — M. 1© Président in- 

forme les candidats aux bourses commercia- 

les à rétratogeir qu'ils paturront consulter, au 

secrétariat de la Chambre de commerce, tous 

les j-ours non fériés, de 9 heures à midi, le rè- 

glement et programme du concows qui aura 

ïieu à chaque chef-lieu dc département les 7 

ot 8 octobre prochain. 

Société coopérative de consommation. — La 

sOTCàéte coopérative de consommation prépare 

pour le samedi 1er et le dimanche 2 juin, sa 

fête annuelle dont- voici le programme : 

Samedi soir, 1er juan, à huit heures, réunion 

dans la salle de la mairie. Oonféienoe par M. 

Montsairrat, délégué de Ha Fédération, admi- 

nistrateur de la « Gerbe Montalbanaise ». 

Dimanche 2 juin,à midi précis, banquet sens 

ia présidence de M. Montserrat. Prix : 3 Cr. 

Las aîjLhésions sont reçues an magasin coo- 

péraftif jusqu'au vendredi 31 mai, 

Dans l'après-midi, promenade anx environs 

die la ville. 

Le soir, à neuf heures, -soirée- dansante et 

récréative salle du Café des Américains, bou- 

levard Barbés. 

Expulsion de nomades. — Quatre voMutres 

de gitanes qui stationnaient route de Mont- 

réal, ont été expulsées .par les soins de la po- 

Hioe. 

Allez chez Banville 

VÊTEMENTS 

MONTREAL-!}'AU DE. — Orphéon. — Notre 

orphéon vient d'obtenir à Paris, au concours 

infernaAional de musique, un second prix pour 

l'exécution du morceau imposé et un grand di- 

plôme pour la lecture à vue. 

Le second prix donne droit aux orphéonistes 

à une prime de 400 francs. 

Nos félicitations., sincères à M. Caunes, di- 

recteur de rorphéon, et aux membres- du 

groufpe. 

CAUNES-MINERVOIS. — Notre municipalité. 

— Ont été élus : maire, M. Antoine GuiraucF, 

ex-adjoant ; adjoint, M. Griffe Marins. 

Voulez-vous, messieurs, être au gré die la 

population ? Prenez sérieusement en .mains 

tes intérêts de la commune ; par conséquent, 

administrez-la en vrais pères de famille ; n'ap- 

portez aucun esprit de parti ni dans la répar- 

tition' de l'impôt, ni dans la distribution des 

biens du bureau de bienfaisance ; que tous 

les 'habitents vous soient égaux. 

A cette double condition, vous ne tarderez 

pas à avoir l'approbation générale. — Un 

groupe de Cannois indépendants. 

ARRONDISSEMENT DS NARBONNS 

NARBONNE. — S. A. G. de Tir. — Résultats 

partiels du concours régional de tir au 27 mal 

— Ire catégorie, fusil Lebel : 1. Gaillardie, 109 

points ; Villac, 109; Vengé, 106; Villa, 108; Sal- 

vat, 99; Montagne, 98; Gomfcter, 97; Laffargue, 

06; Grosjean, 95; Grininger, 93; F. Cant'ié, 92; 

Salis, 80; Lavabre, 73; M. Cantaé, 69. 

2e catégorie, fusil Lebel : Goutter, 47; Gail- 

lardie, 46; Montagne, 44; Laffargue, 43; Villac, 

42; Vergé, 41; Aldoga'ts, 39; Salvat, 37; Vi'ïïa, 30; 

Fournier, 30. 

3e catégorie, délégations, -fusil Lebel : 1. Nar- 

bonne, 133 points; Se, 80» de ligne, 96; 3e, Bé- 

darieux, 89; 4e, Lésignan, 76. 

4e catégorie, fusil Lebel : Aldagaïts, 91; Via- 

laneix, 88; Pédouesaut, 87; Jordy, 83; Ferrand, 

78; Vaut, 75; Teixklor, 73; Antoine, 65; Gar- 

raud, 63. 

6e catégorie, revolver : Gaillardie, 150; M 

Cantié, 146; Villac, 130; Villa, 112. 

7e catégorie, carabine Flobert : Mme Grinin- 

ger, 153; Mme Villac, "153; Mlles Grininger, 145; 

M.E. Ranières, 136; Paul Ranières, 104. 

Au concours de Ta dernière séance, renoarqué 

la présence de MM. Woàalemont, colonel du 

80 £ ; Olive, Meutenant-colonel ; Laurens et Gi- 

nhoux, chefs de bataillon, et de nombreux offi- 

ciers et sous-officiers du 80e. 

de rattitude do M. Fayet. diverses personna- 

lités du monde catholique ont essayé de faire 

échouer le banquet de Fontfroide cn organi- 

sant un antre banquet, qui eut lieu à la même 

heure, A l'hôtel do la Dorade. Mois, taudis que 

lo repas des dissidents comptait à peine quel- 

ques convives, celui da Fontfroide en comptait 

180. • 

» Mme Fayet occupait la présidence du vé- 

ritable banquet félibréon, ayant ù ses côtés 

la. reine et te capoulié du félibrige. Mlle Priolo 

et M. Bernard Valôre. 

» Cette charmante fête s'est terminée par une 

visite de l'antique abbaye dont Mme «t M. 

Fayet ont fait tes honneurs avec beaucoup de 

banne «race. » 

Evidemment, fi est peu kiibSressanl dc sa- 

voir que Mme Fayet occupait la présidence et 

qu'avec beaucoup de grâce, ainsi qu'avec son 

mari, elle a fait visiter l'antique propriété des 

cisterciens. Maie il nous est agréable de l'en- 

tendre raconter par la Dépêche &ur ce ton 

dithyrambique ; agréable, sans croire toute- 

fois que tes prinotpoiiuc intéressés éprouvent 

10 mfime agrément ù voir que c'est la Dépêche 

qui le raconte. 

Mais, de m&riiie qwe tes peuples n'ont que les 

gouvornements qu'ils méritent, de rnéme, on 

ne peut avoir avec soi que les journaux que 

l'on mérlte.Devant une telle vérité, voyez-vous, 

11 n'y a rien à faire qu'à s'incliner. 

Mais moi, j'ai bien le droit do ne pas m'in- 

dlner devant lo terme dont se sert la Dépêche 

an début de sa narration. E&lo qualifie de drô- 

lerie 1 incident du banquet. 

11 est vrai qu'en fait de drôleries en matière 

religieuse, te correspondant ii.arbonna.iis de la 

Dépêche est plus compétent que quiconque. 

N'est-ce pas lui qui profita du pasage d Hya- 

cinthe Loysnn à Narbonne ixiur lui Éaire bap- 

"tiser son fils î 

Après une telle drôlerie, on peut, Je crois, 

tirer l'échelle. Mais c'était aussi une impru- 

dence. Nota» confrère ignorait donc le dlctoi 

populaire prétendant que les parrains souf- 

flent sur leurs flïteMls et leur inculquent ainsi 

teurs qualités ou leurs défauts I Ne risquait-il 

pas que te souffle de l'oison ne .marquât m 

descendance pour plusieurs générations î 

J'ai hâte d'ajouter que, cette fois, certes, le 

hasard a Dait mentir le dicton. 

Ce n'en était pas- moins uno Imprudence 

doublée d'une burlesque drôlerie. — J. L. 

Salle des Fêtes. — Ce soir jeudi, A 8 h. \, d- 

nématographe. Toujoiurs nouveau et plus beau. 

Entre pisteurs. — Deux commissionnaires- 

pasteurs, J.„. et C..., ont été l'objet d'un pro- 

cès-veabal pour violences réciproques, à la ga- 

re, avanthier au sooir. 

Conoerts militaires. — A partir du 2 juin, 

les concerts du 80° régiment d'inlanterie auront 

lieu de 8 h. J à 10 heures dira soir : le dimanche, 

au kiosque de la gare, et le jeudi sur la prome- 

nade des Barques. 

Alcazar-Théâtre (Communiqué). — Le public 

choisi qui assister, mardi soir, à la première 

de « Sapho », fit à cette pièce un accueil en- 

thousiaste. Les artistes furent applaudis à ou- 

trance. C'est un triomphe qui laisse loin der- 

rière lui celui de « Manon », du même auteur. 

Tout le monde ve-udra assister à la deuxième, 

ee soir jendi, et la location va bon train. 

Etat civil du 25 mai. — Naissances ; Gttbriiel- 

Marius Martinez. 

Décès 4 Célestùn Anriol, cantonnier, 46 ans; 

Antoine Ferrand Granier, comptable, 18 ans ; 

Marie Montogné, veuve Cal vet, 81 ans. 

Publications de mariage ; Philippe Cordier, 

clerc d'huiisder, et Jeanne-AIarie-Amélie-Touzet, 

sans profession. 

ARRONDISSEMENT DS CASTELNAUVA 57 

CASTELNAUDARY. — Musique du 143» régi- 

ment d'infanterie. — Programme du 30 mai, de 

8 h. i à 9 h. |, au eqnare Vàctar-Hugo : 

1. Wellington (Zehle) ; 3. Les Déamanis de la 

Couronne (Auber); 3. Adagio de la Sonate pa- 

tliétàque dé Beethoven ; 4. Lucie de Lamer- 

moar, finale du 4 e acte, pour trombone (Doni- 

zetîà); 5. Tesoro Mio, valise. 

Trouvailles. — Réclamer : à M. 'Michel Man- 

dou, rue des Bataillertes, une chahie en fer ; 

à M. Vales, cantonnàeT, une couverture de 

cheval, trouvée route de Peyrens. 

Arrêté sur la rage. — Douze chiens ont été 

capturés dans la mafcihée du 29. Si les proprié- 

tas«es veulent éviter qu'ils soient abattus, ils 

doivent les réclamer dans les 48 heures. 

-,.,9^1 Par surprise que la rage « cornu- 

c.mine » a été défendue dans notre vilte. 

râ»iH,^L Hlll î ute d'irréflexion regrettée. 

\££tL V Âf^° Tal anrail bi «» attendu une 

.semaine ou plus pour avoir tes .honneurs du 

»aml>our hmouxin. D'autant que le gardien fe- 

^Xli/SÏÏ. ,H X tl ^ tin . 

Tu peux en faire des yeux, mon vieux 1 

Avec ça, le chevalier de la Jœonde est tou- 

jours le républicain convaincu qui se dévoïie 

aux petits soins de la « Maternité «Songeante » 

et qui traite par des renseignements opportun* 

les di'Plomatiquas coliques sonsJitrtfeoîora'les, 

LOCATION D'AUTOMOBILES. Prix mod. 

ilOUCLA, mécan., 1, r. Bassin. Gastelnaudary. 

Une lettre, — On nous prie d'insérer : 

€ Argelliers, le 27 mai 1912. 

» Monsieur le Président de la Confédé- 

ration de la Catalogne, Barcelone. 

» Lundi, lors de la visite à Argelliers des 

membres de la Confédération de la Catalogne, 

il a été imposisble à 1' » Union des 87 » d'assis 

ter à leur réception. 

» Nous leur en exprimons nos vifs regrets. 

» Le 11 mars dernier, jour où la population 

d'Argelliiers. 'fêtait la commémoration du H 

mars 1907, nous fûmes heureux au banquet po- 

pulaire en vous renouvelant tes vœux et les 

félicitations transmises au moment de la for- 

mation de la Confédération de Catalogne, de 

donner lecture de votre réponse aux € 87 ». 

Elle fut accueillie unanimement par des ap- 

plaudissements frénétiques. 

» Nous désirons ardemment qu'il nous soit 

possible de vous inviter et vous recevoir l'an- 

née prochaine, à pareille époque. 

y. De concert avec la population si généreuse 

d*Argelliers. nous vous ferons juges de l'en- 

thousiaste .sympathie et estonc que provoquent 

chez nous ceux qui comme vous ont notre 

idéal, le relèvement général du pays, en de 

hors do toute préoccupation ou bénéfice, politi- 

que, commercial ou personneL 

> Avec nos regrets, veuillez agréer, cher Mon 

sieur, nos bien sincères sentiments de confia 

ternitc. — Le Président de V * Union des 87 » 

Bd. BOURGES. » 

A propos de la Sanio-Estello. — Je vous le 

disais bien, hier, que nons n'en ftasrions pas 

de sitôt avec cette polémique. Pour ma part, 

ai .ce n'est que ça va retarder de quelques 

jours le départ pour la villégiature anniuelûie, 

ça ne me dérahigea-ait pas outre mesûr* si je 

ce craignais de finir par contrarier les indi- 

vidualités qui fataleiment sont nuises en cau- 

se. Mais, de même que je teur diisais hier d!e 

s'en prendre au Pcttt Méridional, de même au- 

jourd'hui je les prie de s'adresser à la Dépèche 

61 «lies trouvent désagréable que des noms 

propres soient prononcés.Pour ce qui nous con- 

cerne, nolts avons, dès lundi, commencé notre 

polémique sans nommeir i>eirsiOinne, et oe n'est 

(Jue contraint ot forcé, croycz-le. Je désespoir 

dans l'âme, que nous avons été obligés de sui- 

vre., hier, te Petit Méridional, aujourdlnui, la 

ftêftpche, sur "1e terrain où ils noue entraînent. 

j)e grâce/ si tes individualités auxqueiMe» 

^16 faisons allusion ont quelque influeince an 

tn-èp de ces journaux, et'elles ein ont sûrement, 

Su'élUics tes fassent taire, car, en ce qui nous 

concerne nous ne nous tairons trne. lorsiyje 

Tina» aurons mis chaque chose et chaoua. A 

leur place. C'est uno opération qui est tou- 

i-oruirs nécessaire. 

Opine, 1» Dépêche S'occupe de rmeitetent 

banquet Fontfrodde. Elle donne- des détails 

savoureux sur ce. banquet, n serait vraiment 

cUoin-ina-ge d'en priver nos lecteurs : 

« A cette occasoon, notons un tTiddeal qui 

no manque pas dc drôlerie. On sa.it qiue l'ab- 

Kfi-ue die Fo»itfroide ct ses dépendances ont été 

• u .m«i«es à suite de. Miq-u-idatioiri i>ar M. Fo.yet. 

n parait que ceJ«ii-ci aurait refiie-e de prendre 

l'tsîigagi&ment die rétrocéder la vtaJRle abbaye h 

ses anciens occnpan.ts, au cas où tes cteter- 

oians seraient axiterisés k se reconstiituer. D'où 

iere dn monde clérical qui aurait mis en 

i uueiwe sorte M. Fayet au ban de la cotho- 

I iW«* B est ««tain, «a tout CM. M ^ 

LAURAEUC. — Vol. — Dans la nuit de di- 

manche à lundii, des malfaiteurs se sont intro- 

duits dans une petite maison située dans les 

champs et appartenant à M. Laurent Bchil, li- 

monadier ; ils ont fait main basée sua - un fusil, 

un revolver et trois lapins ; ils auraient bien 

dû compléter leurs provisions des pigeons se 

trouvant dans le colombier, mais ceux-ci, au 

moment où ils s'y introduisirent, ont pris leur 

vol 

Pour se reposer et se donner dn cœur, ils 

ont emporté un bocal de raisins à l'eau-de-vie. 

BRAM. — Vaccination. — Demain vendredi, 

31 courant, M. le docteur Laboucarié donnera 

la \aeeine aux jeunes enfants, à la mairie, de 

9 à 10 lieures du matin. Avis aux mères de fa- 

màlte. 

Règlement sur les chiens. — Par arrête pré- 

fectoral pris et publié, MM. les propriétaires 

de chiens sont tenus de munir ces animaux 

de muselières, ou- à défaut, de les tenir en 

laisse. 

Ceux qui ne se iconfcnnaeiront potot à l'arrêté 

seront pasiibtes d'un procès-verbal. 

Nous applaudissons' è. cette sage mesure. 

LACASSAiONE. — Un document. — Lettre 

ouverte à M. Artigalo, employé à la Goopérati- 

ve Agricole à Perpignan, avec prière de répon- 

dra exactement à mes questions ! 

1* A-ton qualité de faine le tour de vïïte 

accompagné d'une musique sans au préalable 

avoir demandé rantorisaiion à la muinitaipali- 

té î 2" Peut-on iréguiièrerrsent se permettre 

de faire bal dans ta. rue et danser en face de 

la demeure des autorités sans r^rmission 1 

"Irourvez-vous que les indimdus qui en sont tes 

initiateurs soient toteSfiigents ? 3 Ne trourvez- 

vous pas que c'est une pro vocation 7 4* A leur 

place, auffàoz-vous agi comme ils l'ont fait, 

avec sagesse, prudence et modéraition î — Je 

ne te crois point, car vous asiriez eu à vos 

trousses des mauvais conseils, mais, dans cette 

affaire, vous avez été te manvais exemple. 

Vous êtes venu de Perpignan pour troubler 

une fête patrtetique entre teintes, une fête où 

un seul mot de politique n'est prononcé, une 

fête où bon nombre d'étrangers assistaient, la 

plupart en faisaient partie, une fête de Vé- 

térans. 

Après avoir porte 6nr votre compte un blà 

me très sévère, vous avez été leur risée. 

Si, contre- mes habitudes, je me permets 

d'user de la graicdeuse hospitalité du journal, 

ce n'est que tout simplement pour que les 

étrangers sachent d'où est partie cette fâcheuse 

mésaventure et à qui incombe la :resfponsabf 

lîité, car depuis onze ans que noos célébrons 

annuellement la fête de la 1785' section, pas 

une note discordante n'était jamais venue trou- 

bler notre réunion, tout fêtait toujours passé 

en tximarades, comme oe sera à Paveniir ; 

quant aux habitants de la commune, ils sont 

fixés sur votre oornpi*. — Tu aurais mieux fait 

ce jour-ta de rester à Perpignan et d'antres 

fois aussi, l'avenir te l'apprendra ; tu peux 

avoir une pratiqua pour ce dont tu e» chargé 

à la Coopérative, mais tu n'es guère d-'exi.é- 

rience pour ce dont tu veux te mêler a Lacas- 

saigne. 

Tai lîionneur de te saluer. -- P. Bonna-ves., 

adjoint au moire et président de la 1785 e sec- 

tion des Vétérans. 

Malgré tout, belle et brillante fête, beaucoup 

d'étraiiigers qui ont été ravis du bon accueil 

qui leur a été réservé ; on s'est séparé avec 

promesse de se retrouver -l'an prrwhain si Die*; 

nous prête vie. 

Les Affaires Marocaines 

Le combat du 23 rn&i. -- Un tué, plusieurs 

blessés. 

Paris, 3U mal. 

Au ministère de la guerre, on fait la commu- 

nication officielle suivante : 

« Voici les noms des officiers tués ou btessés 

à l'attaque de Fez du 26 mai : 

> Tué : le lieutenant Juge, du 3' bataillon 

sénégalais. 

» Blessés en dehors des lieutenants Kevser 

et Chardonnei, du 4" tirailleurs, déjà connus, 

on cite les capitaines Duguinez, du 2° étran- 

gers, et Malandrin, du ler'tiraillours ; lis lieu- 

tenants Angelin, du 2" étrangers, et Lagarde, 

du 4° groupe d'artillerie de campagne. » 

L'effondrement de l'autorité inagltzénienne 

Paris, 30 mai. 

Nous avons donné, hier après-midi, l'infor- 

mation du Temps d'après laquelle te général 

Lyautey aurait annoncé, dans son téi 

de mardi soir 28 mai, 7 h. 30, qu'il était campé 

en pays ennemi, avec toutes les oWigations 

qui résultent de cet état de choses. 

Cette phrase a produit une vive émotion 

dans les milieux politiques. 

Aussi- le gouvernement faisait-il publier, 

hier soir, une note qui, avec l'intention de cal- 

mer l'opinion, a produit un effet contraire en 

dévoilant qu'il n'existe plus, à Fez ni au Ma- 

roc, des autorités traditionnelles. Voici cette 

note : 

i Des informations publiées dans la presse 

hier soir, en rapportant une phrase isolée d'un 

télégramme de Fez, ont donné une portee in- 

exacte, à l'opinion émise par le général Lyau- 

tey. 

» Celui-ci, en rendant compte de ses premiera 

entretiens avec Moulaï-Hafid. faisait connaître 

que l'atteinte portée par les derniers événe- 

ments de Fez à l'autorité du sultan et du 

magfczen, nous privait d'un concours précieux 

dans l'œuvre de pacification, et s'exprimait 

comme suit : 

« R importe de reconstituer an pJus vite tes 

» autorités indigènes, dont fi ne reste plus 

» trace ; j'ai constaté, au cours de mes entre- 

» tiens avec le sultan, que nous sommes ici 

» comme campés en pays ennemi, devant 

» compter sur nos seules troupes, sans aucun 

» appui local. 

» Des aujourd'hui. J'ai de coiwert ÛV«» 

» M. Gaillard ct te général Moin ter. les mesu- 

» res pour reconstituer une appar-ence de l'au- 

» torité du maghzen et fait appel aux chef6 lo- 

» eaux avant encore quelque prestige et in- 

» fluence et qui reprendront dès demain les 

» audiences traditionnelles et journalières chez 

» le grand vizir. » 

Notre Ambassadeur à Vienne 

Vienne, 30 mai. 

Le nouvel ambassadeur de France, M. Do- 

maine, a été invite à déjeuner hier par l'am- 

bassadeur de Russie, c* a reçu, dans l'après- 

midi, la visite du comte Berchtold, ministre 

des affaires étrangères. 

L'empereur recevra M. Humaine dans une 

première aesdionce. aujourd'hui ou demain, le 

désir du souverain étant que l'ambassadeur 

suit accrédité avant la visite du tsar de Bulga- 

rie, qui a lieu samedi. 

AIIRONDISSEMENT VU LIMOUX 

LIMOUX. — Aviation. — Mercredi matin, on 

a conduit 3»ar vote do terre, jusflu'a Qui.Uan, 

l'aéropiarie d'Emile Védriries. L'aviateur a 

quitté notre ville dans l'intention de venir y 

atterriT avant ta. unit. IA journée colline pa- 

raissait être favorable à son vol. 

Au jnomont dn départ de ce courrier, le ciel 

est couvert. ._. , 

Los deux rages. — Voilà plusieurs jours 

crn'œt entré! on vigueur l'arr&te préfectoral 

conoomant la rage des chiens. Les bons tou- 

tous jadis si paisibles, vont ee sentir sur- 

veillés ; pis encore, ills seront obligés de subir 

a ta. oontradtetoiro de ta queue la muselière 

désagréable qui tes empêche d'aboyer à plaisir 

et de partir en «narre poux ta conquête d'un 

os. 

Donc, aux carTefotsrs, .plus de carnaises si- 

nistres, d'escarmouches criardes • la pen-t en 

ntne a radouci ses mœurs grâce à la rXnX 

sollicitude de ce"ni quYm nommVflornu 

Un do nos confrères a cité hier, dans ses en 

L r ?' t1p *' ites » « ConniDiiolx-s , Ne 

WU6 époiivanteT pas du mot ; iî sâgit de mu 

bKiipalités amie* du préfrt ct de «e&g oui m 

o>ontwfrt dégoût** de m tyrmrdï 

AERONAUTIQUE 

Raid d'ofliciers aviateurs 

Nancy, 30 mai. 

Les lieutenants aviateurs Rochelle, ChalU 

et le sai>eur Seguin, venus hier matin do Châ- 

lons-sur-Marne, sont repartis hier soir à 7 lieu- 

res pour Toul, où ils passeront la nuit. 

Le lieutenant Morel n'a pu repartir par suite 

de l'accident survenu à son appareil dans l'at- 

tarrissagfe. 

Foires et Marchés 

MAROUK 1>U HAVitK 

rni va m,u. 

Ootoms. — Ocnw-.unl 1J>12, 74 87 ; prochain, 74 37 -. 

luiltot, 74 60 ; août, 74 80 ; stroiamOyre, 74 b6 -, oclo- 

Vinr 1913. 74 87 ; COvs-M. 7.1 87 ; UUU-.I, 74 ^ ; avril. 

74 T»nda.«-oo sourteuuo. Veu-t». 3.000. 

tiâré» — Courant l»n*. 82 ; proolialri. 83 oO ; 

tuUiioit »3 56 ; août, «a ao ; septeaMiro, 84 ; ooto- 

biv si 75 novema»ro. 83 25 ; dfeoeiruwe, 83 SO • jan- 

vier lî»13 , 83 50 ; Kjvrdor, S3 50 ; ina.rs, 83. Teiutanco 

calme. Vent*. 6.0CO. 

.tAlnes. — IJucncs-Ayres : Oouraut 1912. l«e ; pro- 

cîtalii, 168 ; juiitlot, l«) ; août, 170 ; seipumlir«> 171 • 

oototare, 171 ; uovatiibre-, 171 -, tlfecombre, ni '• Jau- 

ni 50 ; mare, m 5û avrii, 

Vfcr 1913. 17t ; fôïtriea', 

171 &o. itoiutaosco calmo. vente 60. 

ittRCHË DM PARIS 

8 %>; ndltet-aoât. 36 es-, 4 derniers 33 /,» uuu '"». 

Courant » ; prochain. 30 30; Juillfel-août. 

Alow>ls. 

Hlte, 

î 55; 4 derniers, ït. 75. 

Courant, « ; profthaln. 6i M; juiitnt- 

mic,rs 51 » ùwuk ' M: a a"***», «i 4 pro. 

Sttene. — f>>a.ra.nt, 4B 125; twoehain, 48; jutllot- 

aoilt, 47 875; i d'octobre, 3b 875. 

Clôture. — Farines. — Courant, a»; proclialn, ai 'M; 

Juillet-août, a» hb; 4 dorular». 33 30; Wiui»"" «ou*»< 

, "nié». _ *.»'. ». ^jr , .-«^v.H-ï'«i.»-' ,, !!l" 



août, «5; i Rentiers, 53; 3 d'octobre uî i wnsmUw 

M K: cola mmi* 64 toiia ^éiê Vlmkn ' 

Sulîés tll 4 V C ^* re ' 36; I0UX - cuites 39 25; 

aunes jets,. 38 ,*>; raffines, so 25; tendance ferme. 

MARCHE DE BORDEAUX 

IÏIAC « Du 29 mai. 

„l • ~ £ n 9010 : de 31 à 31 25 les 100 kilos, dé- 

part ces aéaKmeinients producteurs du centre; de 

£> oO a 25 75 l'iiectoliitre dans noire région; blé 

aaxon, sur juin, 21 les 100 kilos pris à Bordeaux, 

non dédouanes. 


42 les 103 kUos aux usages de la place; suiperteuxe du 

centre, de 39 à 39 50; escompte, 1 %. 

Sons et refasses. — Osi cote : son gros, de 19 à 

19 50 les 100 kilos nus-, ordinaire, de 18 25 a 1S 50; 

son Anglais. 17 50 les 100 kilos logés; repasse fine, 

de 19 à 20 les 100 kilos nus; ordinaire, de 18 35 

à 1S 50. 

Maïs. — On cote : roux raata, sur 5 d'août, 18 50 

les 1O0 kilos loffée; Chifruantini disuîonil>îe, de 29 a 

30 Veis 100 kilos nus, magasin.; suir juûi., 27 50. 

Avoines. — Om coite : grises du Poitou, de 24 75 

à 24 50 les 100 kilos nus; Bretagne grises, de 2-i à 

24 '25; noires, 24 50. 

Orges. — On cote : orge pays, 24 50; Algérie, 23. 

Seigles. — On cote : seigle allemand, de 24 à 2-i 50 

les 1C0 kilos nus. 

lies prix ci-dessus slentendent par quantité de 

10,000 kilos maximum, gajre ou quai Bordeaux, 


MARCIIË DE TOULOUSE Du 29 mal. 

BdadelAes, Blés supérieurs, de 25 50 â 25 75; niés ml- 

tadtos Uns, 24, le «mit les 80 kilos. 

Grains grossiers. — Orge, de 12 50 a 13 les 00 ki- 

los; avoine, do 12 à. 12 25 les 50 kilos; maïs blanc, 

ÎO fr., les 75 kilos ,-teairi.cots. de 40 à 50 fr., l'becto- 

llteo. 

narines et issueo. — Deuxièmes dites SS, 51 fr. 

les 122 k. }; RO. do 20 a 20 50 ; repasses, 18 fr.; 

sons, de 17 50 à 18 l\r., le tout les 100 kilos. 

Marclne aux fourrages. — Podn, de 3 80 a 4 50; 

Sainfoin, lire couipe (nouveau), de 4 40 à 4 80; 2e et 

3o coupes (vieux), de 5 à 5 50; trèfle, de 4 à 4 50; 

pailSe blé, do 2 70 à 3 10; paifllo avoine, de 2 à 2 20, 

le tout les 50 kUos. 

Bois à brûler. — 1 30 à I 35 les M kilos. 

LOT 

Labastide-Murat. 

La foire du 35 mal. — Relativement bonne POUT 

tous les commerçants locaux. Voici les cours prati- 

qués : 

Marché aux grains. — Bte-froment, do 18 à 18 50; 

maïs, d» 18 à 18 50; avoine, de 7 à 7 50; pommes de 

terre, de 7 à 7 50, le tout le soc de 80 litres. 

Marché aux bœufs. — Lég-ère tendance à la baisse 

sur les boeufs de lanour et les bouvlldons. Néan- 

moins, il s'est traité quelques affaires avantageuses 

nour les vendeurs. Veaux pour la boucherie, de l 10 

à 1 15 le kilo. 

Marché aux moutons. — Sus les brebis, les cours 

sont les mêmes que la foira pj'écédente. Sur les 

agwiaux, une baisse die 5 à 6 par tête a été constatée. 

Verates assez actives. 

Marché aux cochons. — Les nourrains de deux à 

trios mois se sont vendus de 20 à 25 .pièce. Ces ventes, 

comparées a celles des foires précédentes, font res- 

sortir une baisse qui va de 10 à 15 par tête. 

Chevreaux. — En hausse, 0 40 le demi-kilo. 

VofaiUes. — Poules, 1 îr. ; poulets, de 1 10 à 1 12 

le kilo. 

Œufs, 0 80 la douzaine. 

Oisons. — Oisons de naissance, de 2 25 à 2 50; de 

huit à dix jours, de 2 50 a 2 75; canotons, de l 25 

à i 50. 

Marché aux jardintige. — Très bien approvisionné. 

Cerises, 0 40; pois verts, 0 00; pommes do terre nou- 

velles, o 60, le tout le kilo. 

Ni vol, ni accident à signaler. ^ 

Prochaine foire, une des plus remomniôes de l'an- 


GERS 

Mirande. 

Marché du 27 mai. — Voici les cours pratiqués : 

Btlé, de 25 à 35 50; maïs, de 19 à 22; avoine, de 

13 50 à 11; pomes de terre, 6, le tout l'hectolitre. 

Dindonneaux, de 9 i 11; dindes, de 9 à 9 50; pou- 

les, do 4 50 à 5 50; poulets, de i 50 à 6, le tout la 

paire. 

Œufs, de 0 75 à 0 80 la douzaine. 

Oisons, de 2 75 a 3; canetons, de 0 55 a o 70 le tout 

la pièce. 

Massenbe. 


la campagne soient en ce moment occupés a la ré- 

colte des fourrages, notre marché de lundi dernier 

dit marché do la Pentecôte, n'a pas démenti sà 

vieille réputation:, tart .par l'afûuence du monde aue 


Grand» animation sur toutes les places et denuis 

midi jusqu'à 3 heures, de nombreux pourparlers a 

côté de la halle aux grains où beaucoup de domes- 

tiques, d estivardiers surtout, ofCraient leurs servi- 

ces, moyennant salaire, pour la saison de d'été 

Les inarohands étalagistes et les commerçants de 

la localité ont été salisfaits de leurs recettes 

Augmentation très sensible sur le seigle et le nnïs 

qui ont valu jusqu'à 20 tr. lliectcflitreÂucun cha£ 

gement constaté sur les cours des au^terniSrchan- 

dises vendues à la halle aux "Tains 

Tales S secs aagne 

Obligations ire série, 368; Sa>ragosse, Obligation; 

3 %, 20 hypoliiixrue, 964; Volga Bougoulma 4 % m~ 

Obligations Pernambuco 5 % 190.>, 482. ' • 

rxirwlres 

Allemagne .... 

Belgique .. .. 

Espagne ...... 


Italie 

New-York 

Portugal 

St-Pétersbourg 

Suisse 

Vienne 

25 23 ..t.. 

123 .3(16 a 25 26. .T. 

!)) 

(69 

208 

99 

510 

502 

26 i 

110 

loi 

•il 

,lt*. 

.718. 

..r-. 

..T.. 

'ils'. 

,3t4. 

.313. 

a 123 

à 99 

à 474 

a 20J 

à 93 

a 519 

à 512 

a. 260 

a 99 

a 101 

Papier a 3 mois 

Londres 

Allemagne 

Belgique 

Espagne 


Italie 

New-York 

Portugal 

St-Pétersbourg ... 

Suisse 

Vienne 

Buenos-Ayres (or). 

25 21 

123 

90 

463 

203 

99 

515 

407 

263 

99 

104 

8T8* ' 

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.7,8. 

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:5Ïs: 

13[16 

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a 25 2i ..T-. 

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à 473 

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a 507 

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27rl2 

.1,4. 

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15,10 

.3j4. 27 

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AU. 

.3(8. 

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.5,8. 

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.518. 

Eca. 

l'étr. 

4 0(0 

5 lr2 

4 1(2 

4 0,0 

4 0,0 

5 1(2 

6 0,0 

60[0 

5 0(0 

4 0[0 

5 0,0 

27 4. 

BOURSE DE LONDRES 

Consolidé acgla 77 11(18 I Italien ..... 

3 % français. ... 93 .Ii2. Suez 

Banq. ottomane 17 .1(2. / Egypte- 

COURS DES PRIMES 

94 45 

.. 94 .1(2. 

.. 245 .1(2. 

.. 100 .ll2. 

3 % dont 50 

3 % dont 10 

Kanq. ottom, d. 5 

Rio dont 20...... 

Rio dont 10 

2055 . 

2092. 

dont 25 

Extéir. dont 50... 

dont 2 îr. 50... 

Valeurs diverses (actions). — Société Méridioni,» 

'lu-ausiport de force, ex-coupon 10, GS2; Mines de r> 

maux, ex-cou(poin 63, 2.-4S0; Mines a'Alibi, ex-cm. 

52, 390 50'; Cdieiaiin de fer du Sud-Ouest, ex-counn.?*^? 

3&1; L'Epargne, ex-coupon 26, 420. 

wu *i 

Valeurs dirareses (cfbOigatlons). — Ville de Tom, 

1880 (600 fr.), 501; 1889 (100 fr.), ICI; Société T0S0? 

liaine d'raectricité 5 % 1809, 492, 4M ; Société H»«. 

Electrique Rouysillonnaise 5 %. 479; aie miii TiL .* 

à voie étroite du Tarn 4 1/2 % 103; Grand" r, f - 

4 %, 495; Eaux do la Preste 5 482. tarés - 

Cours authentique des valeurs ne fumi-ir,» „„ . 

ta cote officielle. - Actions Le Loyer .Squéreu^l»* 

coupon 1, 110; Buenos-Ayres 2 1/?, 45 50 

WUT ' «*• 

Changes. — Espagne, les ICO pesetas' 94 tn. r — 

dres, 25 23 à 25 26; Barlill, 123 3/10 à 123 7/i6. 

SaulTOPÎQUErem- 

piasant le FEU ean» 

douleur ni chute da 

>oil. Gnérison rapide 

ctsûredesSoiteries, 

Molettes, Foulures, 

Ecarta;'" Vessigons, 

SîfMf!W«l« des jsabM, 

ëèmAu,^ s^t-CSS PAnîs 

Envoi franco contra mandal-pasl, d, «, .* 

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bon marché les conduisent au Petit Marin 

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USEZ E2T JUGEZ 

« Lyon, 2i déa&mhm 1909. — Monsieur, — Je prends con- 

naissance de votre insertion du jcnirnal. Parmi ma nom- 

breuse clientèle, j'«.i toujours consieillé -vos produits, soit 

Pâte ou Poudre Dontol. Moi-même, je m'en sers et j'en suis 

très contente ; sujette aux maux de dents, j'ai toujours 

éprouvé du soulagement ; et, depuis que j'emploie vos pro- 

âuits, sous quelque forme que ce soit, je n'en souffre plus. 

Monsieur, je vqjis autorise, si vous le jugez utile, à publier 

ma lettre. Signé : M me TOMMET-DUFAU, sage-femme, 108, rue 

(ie Sèze. » 

TRÈS BELL'c SITUATION à 

donner d. chaq. canton à M r 

hon. ay. garant. Eo. Sté an. 

E. M., 4, Bd DMerot, Paris. 

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12, Petite Rue Riquet, Touleu- 

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Trois «et» 

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» 11 ~* 

•8 - 

«OTK-GAROWB FT KÊPAUTEMENTS uamonos . . 

jjrAKTEMKNTS fWM LiinTROPîU» , 

«JfUiiU'.H UtoKM fKWt^'f) 

A"«aoiMti« p*rt«irt 4M t» «î ** *i ehaqaa mots et eont paj*bl«« ->*«*» Anw»**» 4» «hanoetwtt &w»«xu doit itrt aatuuupagtUM de U£» «JtailJMrfs. 

ta M 

20*- 

24- 

AO - 


Lof, Aveyron, Ccrrèzo, Cantal 

Qaf®, Htm-Pyrénèes, Basses-Pyrénées, Landes 

Twn-et-Garonne. Lot-et-Garonne 

Tarn, Aude, Hérault, Pyrânêes-Orientalee 

Hauto-Garonno Ariège 

Edition du matin spéciale a Toulouse 

AWNONCIÎS (*• fc*) . 

'ftÊCLAMKS — 

«&XAMES (3« page) . 

UlCAUiS 

U Bgna O 80 

— 1-50 

— 2 - » 

— 3 - • 

no. Bureaux, rue 0 orr6Spûae la »? r rcntpnd et l'ordonne, 

1?**, ont 

Ies ^listes «pi, 

„ c touîl 

16 au " nom dc Jeanne 

f > ^ cuit 1 '* qUi ° nt ganlé ' vimni et 

de la patrie 

«pensable que les masses 

et hcl 

PCî1sée du Prince S éné - 

înaS- quc 10 P' lu « malfaisant des 

? ra ^ Rovï € f 1 ° n cxil et sachent ^ que 

Parti . : " La Royauté n'est pas 

* cl W 'J Cst lc re f"3>' de tous. EU 

^lourJ^nne. u Roi de France 

^Vl^n,Ti tCS les compétences et 

Ûat,' 16 au bien public ». 

, rfe toutes 

^t çZ\T^ lcs ^nants du Pouvoi 

tirw 111 ciansi^ ^'IHUHS au mouvoir 

Sair^^rnment du statut des fonc 

îte^^r\i! !? 0 103 empêche pas de 

les nx&tam nteoank on dMCfltat. Sur lo bas , Ligue des droits de l'homme et certain arli- 

de la roi» cle bunie eont jetés te manteau royal | c/c dit journal officiel du parti radical qui 

aggùre ainsi une nouvelle utilisation des 





Monseigneur le Due d'Orléans est donc 


teurs de l'Etal qui ont gagné leur situa- 



teur ». 

Nous parlions, hier, de l'intérêt natio- 










Monseigneur le Due d'Orléans revêt sa 


deur de ceMe-ci. 


donner lieu à aucune ambiguïté. Ils dis- 

sipent triomphalement toutes les obscu- 

rités et réduisent à néant tous les men- 

songes. Ils mettent la France en face d'un 

programme d'autant plus facilement réa- 

lisable qui'l repose sur le droit, le cou- 

rage et la sincérité. 


gramme — préface' de la résurrection 



nous ne nous sommes jamais tus pour 


Ce n'est.pas à l'heure où le « Chef natio- 

nal et traditionnel » nous fait part de sa 

confiance dans l'avenir » que les bons 


Ils savent les dangers cme la « puissance 



désintéressions des manœuvres coupa- 




hâter notre propre mert. 

Les faits parlent pour nous , laissons- 

les donc parler haut et clair. 





mer notre foi pour pénétrer et conquérir, 

— but suprême de notre apostolat. 

En nous appelant à l'action catholique 

et royaliste ; en nous demandant d'éclai- 

rer les bons citoyens en leur donnant 

la facilité et les moyens de se grouper 

autour de nous, Monseigneurr le Duc 

d'Orléans ne songe pas à Lui. Oui, oui, 

affirmons inlassablement que c'est notre 

salut qu'il veut. « La Monarchie fortifie 

et développe les nations qui nous entou- 

rent », daigne-t-il nous crier du fond de 

l'Exil. 

Cette affirmation nécessaire répétons- 

la avec force, avec confiance, avec 

« bonne humeur », sans jamais nous 

décourager. Les« patriotes et les honnêtes 

gens » finiront par entendre et par com- 

prendre qu'en préparant le jour où ils 

ouvriront les portes au Roi « protecteur 

des Républiques françaises », ils travail- 

leront pour eux. 

Victor LESME, 

i fleur de lis et à ool d^nenauifi et la eau- 

roome uc d-'Alencon, uon pas 

mie- reprodiuction en marbre, mais l'épt>e mê- 

me d'ot'Ucier d'éMttèvte du Primée. 

I.'œuvre da M. Charles Wàffi&in eet très 

bedèe. 

LES SOUVERAINS 

ET LA MACHINE A ECRIRE 

Nous montrioais l'autre jour par des photo- 

graphies, comment la victorieuse machine a 

écrire s'apprêtait à taire, après tant d'autres 

conquêtes, celle dûs airs 

Déjà, la dactylographie a pénétré dans les 

plus hautes sphères et il n'est pas même jus- 

qu'aux souverains qui ne s'y soient convertis. 

En Angleterre, le roi et la reine se servent 

de la machine à écrire avec une dextérité que 

pourrait leur envier un professionnel. 

Le roi de Grèce considère la dactylographie 

comme une distraction dies plus agréables. 11 

écrit lui-même sa coairespondarioe à la ma- 

chine. 

LA princesse Hélène do Grande-Bretagne et 

d'Irlande, aujourd'hui pnimcesso Christian de 

HoJstein, qui est à la tête d'un certain nom- 

bre d'oeuvres de bienfaisance, se sert d'une ma- 

chine munie à la fois de caractères romains 

et de caractères allemands pour faire elle- 

même sa volumineuse corr.espond,aiice. 

L'empereur Guillaume, lui-même, est devenu 

un fervent dactylographie, et il vient d'acheter 

à Paris une machine munie de tous les per- 

fectionnements modernes. 

Qud l'eût dit, voilà douze ans !... 

Eglises catholiques ? 

;« Comme préparation à la République so- 

ciale, on pourrait commencer, en tous cas, 

à organiser Va usage commun simultané », 

des édifices d'éducation sociale et senti- 

mentale « que sont les églises de France. » 

» Les catholiques se prétendent d'excel- 

lents apôtres de bonne volonté humaine, 

mais « fis gardent avec égoïsme » l'usage 

d'édifices qui appartiennent cependant â 

tous. Ils s'en servent pour la propagande 

électorale. Rs en font des officines de parti. 

y U est temps que le parti républicain 

complète la loi de Séparation par une loi 

« réglant la mise à la disposition de toutes 

tes prédications » morales des édifices qui 

sont la propriété commune du peuple. » 

Voilà donc tout trouvé le lieu de réunion 

à la disposition de tous, récletnié par la 

Emue des droits de l'homme. 

Allez donc faire entendre à la Ligue des 

drvits dc l'homme que la lutte contre l'al- 

coolisme est, avant tout, une question d'é- 

ducation morale. 

Pour elle, elle serl simplement à dissimu- 

ler le contenu du flacon dans lequel elle 

nous offre les plus pernicieux microbes 

que, séduits par la beauté de l'étiquette, de 

bonnes âmes se disposent à avaler. — 

Louis. 

ORANGE ET FRANCE 

Comme descendante de la ma/son d'Orange, 

la reine Wilhelmine est princesse en France. 

Elle a fait ajouter, dit la Liberté, au pro- 

gramme- de son séjour à Paris, la réception 

d'une délégation de la ville d'Orange, en Vau- 

ictase, qui lui sera présentée par MM. Auguste 

Lacorur, maire et député d'Orange, et Pour- 

query de Boisseran, député de Vauctose. 

La principauté d'Orange, en effet, passa, 

eai 153Ô avec tincntte-deux seigneuries, on Bour- 

gogne, à ia maiison de Nassau, par suite du 

mariage du comte Henri de Naseau, ancêtre de 

la reine Wilhelmine, avec Claude de Chatons, 

sœur et héritière dni dernier priiace français 

d'Orange. 

Elle fuit réacquise par héritage le 19 mars 

1702 et cédée à la France le 11 avril 1713. Mais 

le titre de princes d'Orange fut confirmé par 

traité du 15 juin 1732 aux princes do la maij&oiii 

qui donna ù la Hollande ses rois, dont la gra- 

cieuse souveraine actuelle est l'héritière. 

QUEL EST CE POISSON ? 

Un pêcheur des environs d'Issoire a u'is, 

dans l'Allier, un poisson si bizarre qu'il a cru 

devoir le conserver vivant, afin que son espèce 

puisée être déterminée par les savante. 

« Ce poisson-, écrit à l'un de -nos confrères 

son possesseur, pèse presque une livre. 11 a 

le corps, la couleur, les nageiorcs et le 

touchai' de la tanche, sauf tftie chaque na- 

geoire o&t munie d'une pique. La -tête est -toute 

différente de celle des autres poissons : c'est 

une tète plate, large, avec une grande bou- 

che garnie de dents et ornée de quatre paires 

de barbes (huit), deux paires dessus et dieux 

paires dessous ; les yeux, très petits, sont en 

arrière de la naissance de deux très grandes 

barbes qui ressemblent à des «craies. » 

Comme nous sommes à la fin do mai, il est 

à croire -qu'il ne s'agit pas d'un poisson d'avril. 

La parole est à MM. las ichtyolcgues. 

L'ESPRIT DU JOUR 

— Garçon ! Je trouve une ficelle dans mou 

assiette ! 

— Mais, Monsieur, c'est pour lier la sauce... 

SIMPLES NOTES 

W^ter ftt ;Ï" ; to ' L ' a «-'"npecnc pas de 

él^res L fra »cr inoxorablomon t 

>r Cr S ÏV ur lc ^ls Peuvent 

0n -son ,L '* on °ntc tyrannie. 

avec " Pavtis "• Bonald a 

^^-loutoùil yTsêidcmeVt 

raison Qu'on ne s y 

"«ce 

fc£*W^;,i l î^. omme domine. A la 

i Ô'MÏ n'-' 111 fileté en affaU 

..qui est l'autorité regu- 

LA STATUE DU DUC D'AL^NÇON 

La statue tombale qui manquait encore au 

sarcophage die Msr le Duc cfAlençon siéra 

taavBffUïèe dans la crypte do Btwux le 29 juin 

prochain, daite anniversaire de la mort de ce 

Prince-. 

L'artiste auquel LL. AA. RB. le Duo et la 

Duchesse de Vendôme en avaient confié l'exé- 

cution, M. Charles Wulhoin, s'est attaché a 

évoquer, selon ufi voeu expriané par Mgr le 

Duc d'Alençon lui-même, les trois titres dont 

le Priiucc s'honorait le plus. Il a rejpréeeuté 

le Prince de smig, l'offlclèl' français et lo mem- 

bre du tiers-ordre de Saint-François. - 

La statue de marbre est couchée.. La tete 

repose sur des coussins. La ligure du petu- 

nisKl'Henrl IV rappelle .d'une façon frappanje 

Le masouo du Hoi. Lo corps est revêtu der 

Mr^gletS de Saint-François, ta croax 

de bois du fi 

placée sur ta poitrine, 

Il est certains produits que des mar- 

chands habiles habillent d'une superbe en- 

veloppe et illustrent d'une étiquette flam- 

boyante pour en masquer la qualité infé- 

rieure. 

Comme ça doit être n« ci IH-.VOU.-M «In tivro de l'^.,°i£ 

inL, vn.nid.p enau&te a permis UV-tattlti' U" « o 

R tîai d. n eu ne ouvrier MM travail, flu«l« 

niantlue de Wourcee avait poussé au sur- 

ci(le - Carouy confondu 


M Gilber a pomirsuivi ©et après-midi son ins- 

truction de l'affaire des bandits en auto. 

11 s'est occupé tout d'abord de fixer un point 

obscur. 

Carouy avait-il participé à la tentative do 

cambriolage d'Alfortville, chez un lieutenant 

d'artillerie? Etait-il le troisième des individus 

recherchés ? Etait-ce lui, enfin, qui à la gaie 

de-Charenton, avait tiré sur lo bi-gadier de gen- 

darmerie ? 

A 3 heures, Carouy a été introduit dans le 

cabinet du juge. 

Quelques instant» après, les gardée muni- 

cipaux aisenaient Corrlbeurliin qui fut airêtê 

à la gare de Oharentcn. 

. — ReeomiaiiSÊOz-vous Carouy ? dit lo juge, 

nu de vos compagnons. 

— Parfaitement ! c'est bien lui Carouy qui 

était avec nous. » . .„ . 


JEUDI 30 MAI MHS 

"~" c '° ,sf ' honteux ! profondément honteux 

S î'uarm-elristodeJéSSSS 

V&gn m J cria Carouy. Tu devrais avoir honte !» 

„vï=!M 

s Pirata dans lo mutisme le plus 

^vî^°.ï- c T * îai **- joo«o« 

Liqueur CORDI AL-KIEDOC .0»»..» 


JEUDI 80 MAI mf 

Les PRIES du « GASPILLAGE B 

Pour satisfaire de nombreuses clientes, 

la distribution des PRIMES commencorii 

je 3 juin au lieu du 10 et Unira le 24 

juin. 

Dispensaire Marin 

rue de la Chaîna. 19 

âi-rçet Wouiousuïq 

30 MAI 

an'nt du jour : Saint Ferdinand. 

r ie à souhaiter : Sainte l'étroniUe. 

lij.tr de la lune : 7 h. 30, s. ; coucher : 

. h si m. ; pleine lune, à ii h. 30, s. ; passage 

î« 'méridien, à il h. m, s. 

lever du soleil : J, h. 18 ; coucher : 7 h. 3t. 

IL Y A CINQUANTE ANS 

30 MAI 1862. — L'Œuvre des Ecoles d'Orient, 

'ait dire une, messe arec sermon par le R. P. 

jjécaU, dans la chapelle Notre-Dame, rue 

19, - 

Consultations gratuites 

Depuis les travaux de QgX^&g&fc 

Mer, milieu, organique » ^ U ^ U/4B deTdi- 

franeais et étrangers so soi * d?kéK COirMERCE. — 

Réunion statutaire do juin, samedi 1" juin, à 0 îi. 

du soir. 

iLA COTJTTiE non. — Réunion du canseU d'ad- 

ministration, dimanche U juin, à 10 heures du j ]sjé


août, Oô; 4 derniers, 53; 3 d'octobre si • «. ., 

61 75: cote Olflclèllë. 04; tendance fermé 

Sucres. — Courant, 48 375; iWcliain M or,. hHtw 

Sût, 48 125; 4 d'octobre, 30; d'OuT'cuites' M 

autres jets. 39 35; raffinés, 80 25; tendance ferme. 

MARCHE DE CORDliAUX 

Blés. — On soto : de 31 à 31 » les So loios^di'- 

part des déjmvtamonts pa-OKlucteurs au centre'- de 

25 50 à 25 75 1'.hectolitre dans notre région-' blé 

Saxon, sur juin, 24 les 100 kilos pris j. Bordeaux, 

non dédouanes. 


42 les 100 kilos aux usa©es do la place-; sujpcrieui'e du 

centre, do 39 à S0 50; escompte, 1 %. 

S;«s et ranasaes. — On cota : son gros, dc 19 à 

19 50 les loo'kilos nus; ordinaire, de 18 25 à is 50; 

son Anglais 17 50 les 100 ltilcs lo,^s; repasse fine, 

de 19 à 20 'les IX» kilos nus; ordinaire, da 18 25 

à 18 50. ,, . „ 

liais. — On cote : roux Mata, sur 5 d.toût, 18 50 

les 100 kilos lagfs; Ctiirruaivlknl disponible, de 29 a 

30 les 1C0 kilos nus, magasin; sur Juin, 27 50. 

Avoines. — On coite : grises du Poitou, de 24 75 

â 2-i 50 les 100 kilos nus; Bretagne grises, de 24 a 

24 25; noires, 21 50. 

Orges. — On cote : orge pays, 24 50; Algérie, 23. 

Seigles. — On cote : seigle allemand, de 24 à 24 50 

les 1G0 kilos ii.us. 

Les prix ci-dessus s'entendent par auamtilê de 

10,000 kilos maximum, gare ou quai Bordeaux, 


MARCHE DE TOULOUSE Dm 29 mai. 

Bladetles, blés supérieurs, de 25 50 1 25 7ô; blés mi- 

tadins fins, 24, le tout les 80 klilos. 

. Grains grossiers. — Orge, de 12 50 a 13 lee 00 ki- 

los; avoine, de 12 à 12 25 les 50 kilos; maïs blanc 

K (r., les 75 kilos jharicots. de 40 à 50 fr., l'hecto- 

litre. 

narines et issues. — Deuxièmes dites SS, 51 fr 

les 122 k. }; RG. do 20 i 20 50 ; repasses, 18 tr • 

sons, de 17 50 à 18 fa-., le tout les 100 kilos. ' 

ItarcJiô aux fourrages. — Pain, de 3 80 à 4 50- 

sainfoin, ire coupe (nouveau), de 4 40 ù 4 80; 2e et 

3e coupes (vieux), de 5 à 5 50; trèfle, de 4 à 4 50- 

paiMe blé, de 2 70 a 3 i0; paille avoine, de 2 a 2 20' 

le tout les 50 kilos. 

Bois à brûler. — 1 30 a i 35 les 50 kilos. 

LOT 

„ , „ , „ , . LaJbQStide-lIurat. 

La foi dm 2o mal. — RelaitivomeiTit bonne pour 

tous les commerçants locaux. Voici les cours na-ati- 

qués : 

Marché aux grains. — lMé^trornmt, de 18 à 18 50- 

mais, de 18 à 18 50; avoine, de 7 à 7 50; pommes dé 

terre, de 7 a 7 50, le tout lo sac de 80 litres 

, Marciliô aux bœufs. - Légère tendance à la baisse 

sur les bœufs de labour et les bouvillons. Néan- 

moins, il s'est traite quelques affaires avantageuses 

pour les vendeur. Veaux pour la boucherie de 1 10 

à 1 15 lo kilo. 

Marctoe aux moutons. — Sur les brebis, les cours 

sont les mômes crue la, foire précédente. Sur les 

agneaux, une naisse de 5 à 6 par tête a été constatée, 

vernies assez actives. 

Marclié aux cocJions. — Les nourrains de deux à 

trios mois se sont vendus de 20 a 25 .pièce. Ces ventes, 

comparées à celles des foires précédentes, font res- 

sortir une baisse

10 

LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

Organe quotidien de Défense Sociale et Religieuse 

ÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5CENTIMES 

-.«TF-GARON'NE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES 

*j,, A HTEMl£NTS NON LIMITROPHES 

*flljlNGER (Unioo postale) 

Trois mois 

6fr. 

7 - 

10- 

Six mois 

A\ fr- 

13- 

20 - 

Un tu 

20fr- 

24 - 

40 - 

P$9 Abonnements partent des 1" et 1B do chaque mois ot sont payables d'avance 

Toute demande de glungànMt d'adresse Unit être accompagnée de 60 centimes. 


Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal 

Gors, Htes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes 

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonno 

Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales 

Haute-Garonno, Ariège 

Edition du mat/n spéciale a Toulouse 

ANNONCES (4« pajtq 

RÉCLAMES — 

RECLAMES (3. page) . 

LOCALES. . . . 

U ligne o ti. ao 

— -1 - BO 

— 2 - - 

— 3 - 

nos B»rnni,-r o OS Al î n . o,: ï> C0 ;? et Réclames sont reçues dans 

nos Bureaux, rue Roquelaine. 25. à Toulouse, ot chez tous nos Correspondants. 

Jeudi 30 Mai 1912. — U 9 âaaâe — N 9 7,121. 

FE 1 

Sflolêie fiaonyma 3e r « Express du Kifli 

MM. les Actionnaires de la Société ano- 

nV nie de l'Express du Midi sont convoqués 

a l'assemblée générale ordinaire qui se 

tiendra dans les bureaux de l'Express du 

Midi 25, me Roquelaine, lo vendredi 


le ministère «Ses affaires étrangères déclare 

4ue les derniers télégrammes du général Lyau- 


explique 1" lo bruit qui a couru à Madrid, du 


Les Haoura ont envoyé des délégués auprès 

du général Alix pour lui demander l'aman. 

—:— 

Bill, qui assassina Blanche!, à Nancy, se 


—>- 


l'incendie d'un cinématographe à Villaréal 


n'ont pas encore pu être identifies. 


gouvernement a recruté pour le service de la 


res. 

'.* 



intervenir à Cuba, 

Voir par ailleurs les nouvelles qui nous sont 

parvenues à la dernière heure. 

les mains retenainit un chapelet. Sur lo bas Ligue des droits de l'homme et certain arli- 

de la robe rite butre 6ont jetés 1© manteau royal j clc du journal officiel du parti radical qui 

à fleur de lis ot à ool d'hermine ©t la cou- I suggère ainsi une nouvelle utilisation des 

rotmne die prince. A la gauche du corps, ennn, j 

est étendue i'épéo du Duc d'Aiençon, non pas 

potecteup 

Berryer disait : « Chaque fois que le 

Roi parie, ma foi religieuse et politique 

s'accroît d'une flotrce nouvelle ». 

Cette parole s'applique parfaitement à 

la belle lettre que Monseigneur le Duc 

d'Orléans vient d'adresser au marquis 

de Kornier, député d'Ille-et-Vilaine — et 

qui fera vibrer tous les cœurs catho- 


Elle les réchauffera en mêaTieHemps 


l'activité des fidèles qui considèrent que 

de l'affirmation répétée des grandes vé- 


mation seule — dépend le satuit du pays. 


où, dans son patriotisme et ses intérêts 

également alarmés, chacun a le senti- 

ment très net que la « permanence de 

l'intérim » est à La. veille de prendre fin, 

\e message royal acquiert l'importance 

incontestable d'*n événement national. 

Et nous avons idée . que beaucoup 

parmi les Français qui ne partagent pas 




reconnaissants à Celui qui, une fois en- 

core, leur ouvre si généreusement ses 

bras. 

Monseigneur le Duc d'Orléans écrivait 


« Voudrait-on, si j'étais vsn jour à la 

têle de mon pays, que de bons citoyens 

r tfvxassent d'accepter de moi la récom- 



- 

c&use, qui lui sera presanitée par MM. Auguste 

Laoour, mairie et député d'Oronge, et Pour- 

query de Boissetrin, dépoté de Vaueluse. 

La piMioipauté d'Orange, en> effet, passa, 

en 1530 avec trente-doux seigmeuxieB, en Bour- 

gogne, à la maison de Nassau, par suite du 

mariage dn comte Heori de Nassau, ancêtre de 

la reine Wiihelmiine, avec Claude de Châlons, 

sœur et héritière diu dernier pràace français 

d'Orange. 

Elle fut réaccruise par héritage le 19 mars 

1702 et cédée à la France le 11 avril 1713. Mais 

le titre de princes d'Orange fut confirmé par 

traité du 15 juin 1732 aux princes de la maison 

qui donna à la Hollande ses -rois, dont 'la gra- 

cieuse souveraine actuelle est l'héritiène. 

QUEL EST CE POISSON ? 

Un pêcheur des environs d'Issoi-re a pris, 

dans l'Allier, un poisson si bizarre qu'il a cru 

devoir le conserver vivant, afin que son espèce 

puisse être déterminée pair les savants. 

Ce poisson, écrit à l'un de nos confrères 

son possesseur, pèse presque une livre. Il a 

le corps, la couleur, les nageiores et le 

toucher de la tanche, sauf g,ue chaque na- 

eoiire est munie d'une pique. La tête est toute 

ifférenite de celle des autres poissons : c'est 

une tête plate, large, avec une grande bou- 

che garnie de dents et ornée de quatre paires 

de barbes (huit), deux paires dessus et deux 

paires dessous ; les yeux, très petits, sont en 

arrière de la naissance de deux très grandes 

barbes qui ressemblent à des cormes. » 

Comme nous sommes à la fin de mai, il est 

à -croire oull ne s'agit pas d'un poisson d'avril. 

La parole est à MM. les ichtyologues. 

L'ESPRIT DU JOUR 

- Garçoni 1 Je trouve une ficelle dans mon 

assiette i 

— Mais, Monsieur, c'est pouir lier la sauce... 

SIMPLES NOTES 

L'ÉTIQUETTE 

Victor LESPINEo 

Roi de France 

cninlni" tonlcs les compétences et 

JJ^WOÏC au bien publie ». 

^ ils^ i,ntérèt électoral, le seul au- 

I^C 0beissc «t: les tenants du Pouvoir 

ii 1Ç1 H car,;»; ' ^ tenants di 

paires" p T" 16 " 1 du statut fonc 

voûter V , ne les empêche pas di 

^tauvrpfi „ 6 fira ï>Per inexorablement 

B hos as gartc . 

ti roer lem. g !f- S sur lesquels Us peuvent 

Soi 611 sera * s ^ nOTant « tyrannie. 

Z dip e aveo ** " partls "• Bonald a 

£>« Pas r?, f aison : « O 1 *"» ne s'y 

CS

JEUDI "38". MAI 191» 

~ Cest bcntoozj profondément honteux 

'pam un anarchiste de dénoncer ainsi un com- 

pagnon ! cria Carouy. Tu devrais avoir honte ! 

Puis Ll s enferma dans le mutisme le plus 

absolu et refusa de répondre à toutes les autres 

questions du juge. 

Cotte scène dura environ demi-heure. 

aussitôt après cette confrontation, M. Gilbert 

fit venir Monder dit Simentof. 

La Mission Américaine en France 



nistre du commerce, a été offert à la mi6sion 

américaine envoyée en Europe à l'occasion de 


sition de San Francisoo en 1915. 

Au dessert, M. Merrick. ambassadeur dos 

Etete-Unis, a prononcé une courte allocu- 

tion. • , 

« L'inauguration du canal de Panama et de 




» Les puissances doivent cesser d'être ex- 

cfusivee. ; une nouvelle vie nationale doit 

s'instituer dans chaque pays et un nouvel es- 

»rit doit régner dans le monde. 


l'humanité. . ., 

» Au-dessus de lespnt national particulier à 

chaque pays, doit rayonner un esprit d'huma- 

nité, un esprit international. » 

M Fernand David, répondant à M. Hcrrick, 


blié, à la veille de l'inauguration du canal do 


ples, ceux qui en avaient été les pionniers de 


cette œuvre tout le génie, tout l'effort de leur 

race. 

m DISCOURS DE H. BOURGEOIS 

Ghâlons, 29 mai. 

M. Bourgeois, ministre du travail, a présidé 

le banquet de clôture du Congrès des commis- 

sions départementales du travail. 

Le ministre a prononcé à cette occasion un 

discours, dans lequel il a annoncé une nou- 

velle circulaire aux préfets rappelant l'obli- 

gation de constituer ces commissions dans 

chaque département et le devoir des conseils 

généraux de leur donner les moyens de vivre. 

Le ïïoyage du T rince de Galles 

Grenoble, 29 mai. 

Le prince de Galles, venant d'Avignon et de 

Valence, est arrivé à Grenoble cet après-midi, 

à- 2 heures. 

Il est descendu à l'hôtel dans le plus strict in- 

cognito. 

Le préfet et Ho maître y ont fait déposer leur 

carte. 

Le prince est reparti en exeurisom à 3 heu- 

res et demie, en compagnie de son professeur 

M. Escoffier et de son intendant M. Hansell. 

es aires Marocaines 



On s'est étonné dans certains milieux qu'a- 


caire de nos corrunuinications entre Rabat et 

Fez, ie gouvernement n'ait pas cru devoir 

envoyer un contingent de renforts plus impor- 

tant que celui déjà annoncé. 

Le gouvernement fait dire à ce propos qu'a- 

près la consultation avec les généraux Moi- 

ïiier et Bruiard, le général Lyautey a télégra- 

phié avant-hier que les renforts demandés 

primitivement étaient ceux qu'il désirait en 

tout et pour tout. 

Il donne en plus l'indication suivante des 


deux bataillons coloniaux de Toulon, un ba- 

taillon de tirailleurs provenant de Kairouan, 

Sousse et Zaghouat, une batterie coloniale de 

Nîmes, un escadron, du 4* spahis du Sud tuni- 

sien, KII escadron du 3' spahis de- la province 

de (tenstaniiae. 


Ce matin un détachement composé d'une cen- 

taine de soldats du l8r [régiment d'artillerie co- 


Maroc. 

tea Haaajira demandent l'aman 

Qran, 29 mai. 


général Alix a envoyée ie 25 mai du poste1 de 

Guercif à Safsafat a atteint le but que le com- 



Les Haouara ayant estimé que la leçon avait 

été sévère et qu'ils ne gagneraient rien à ve- 



La colonne du générai! Girardot s'est mise en 

route aujourd'hui pour remonter la vive gau- 

che de la Moulouya jusqu'au point dénommé 

Refoula, situé à la hauteur do Debdou et au 




Boni Ouarain que nous avons enfin passé la 


suivre et les châtier. 

La colonne Girardot a dû arriver à Refoula 

ce soir et, présume-t-on, sans incident. 


quor les conditions du protectorat et disai-per 

les malentendus créés à oo sujet. » 

D'autre part, l'agence l'Information a reçu 

les deuï dépêches suivantes de Tanger : 

« Tanger, 29 niai. 

» 3'apprends que l'ennemi est revenu, très 

nombreux, sous les murs de Fez, où l'on s'at- 

tend d'un moment à l'autre à une nouvelle atta- 

que très violente. 

» La fusillade a repris avec les avantrpos- 

tes. o 

« Tanger, 29 mai, 1 h. 30. 

• Les nouvelles de Fez que l'on reçoit ici 

sont moins bonnes ; les rebelles, dont les for- 

ces sont évaluées à une vingtaine de mille 

hommes, ont reparu devant la ville. 

» La fusillade s'est fait entendre dans la nuit 

du 27 au 28 et continua toute la journée du 28. 

» L» situation est assez sérieuse. 

» Les troupes de la garnison sont pleines 

d'entrain, i 

Détails rétrospectifs 


L'Agence Havas reçoit aujourd'hui les dé- 

tails suivants sur l'attaque de Fez, le 2G mai : 

La dépêche, qui est arrivée à Tanger par 

rekkas, est datée du 26 mai, midi 30 : 

— Le canon, débute le correspondant, qu'on 

n avait pas entendu depuis des semaines, com- 

mence à nouveau à tonner; la situation est la 

suivante : les contingents de la harka. dont 

1 attaque sur Fez est attendue toutes ies nuits 

ont voulu pénétrer dans Fez cette nuit • leur 

nombre est estimé à plusieurs milliers ; un 

petit nombre d'assaillants a réussi ce matin, 

après un combat très vif et un feu nourri à 

passer -par -une brèche creusée dans les murs 

du lortm de famdert et par la porte de Me- 

dersah Bab Gissa, qu'ils forcèrent. 

Actuellement, Us assiègent Bab Gassa, qui 

est défendu par trois sections de tirailleurs 

auxquels on envoie des renforts. 

A part quelques centaines de combattants, 

le gros des assaillants se disperse lentement, 

poursuivi par le feu admirablement jwte de 

l'artillerie ; la ville, elle-même, ne fait pas 

mine de bouger.ee qui ne lui serait d'ailleurs 

pas facile, étant données les mesures prises ; 

l'ordre a été en effet donné de fermer les por- 

tes des quartiers ainsi que les boutiques. 

On se souvient, d'autre part, que la popu- 

lation de Fez a été décarmée ; les moyens 

d'agir, si elle le voulait, lui sont par consé- 

quent limités ; la situation n'a donc pour les 

Européens aucune similitude avec les jour- 

nées des 17 au 19 avril. 

Les Européens n'ont jusqu'à présent été 

molestés en aucune façon. 

Quant à la situation extérieure, l'attaque 

n'est venue que de l'Est ; Fez n'est donc pas 

cernée ; les péripéties de la lutte ont été des 

plus vives vers 10 h. miài 35. Fez, 28 mai. 

ta ^ fr., si le cheval n'est pas déclaré 

partant. 

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tive d'encouragement (1" catégorie). — 2,000 

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rJiouc urne ombrelle a M^*»'^ S1> j e . ait 

porte 

iârrçet ^Foulousairç 

30 MAI 

caint du jour : Saint Ferdinand. 

%éie à souhaiter : Sainte Pétronille. 

lever de la lune : 7 h. SO, s. ; coucher : 

i h SU m. ; pleine lune, à ii h. 30, s. ; passage 

au 'mér\dien, à il h. 46, s. 

lever du soleil .- 4 h. i8 ; coucher : 7 h. Si. 

IL Y A CINQUANTE ANS 

30 MAI 1862. — L'Œuvre des Ecoles d'Orient 

lait dire une messe avec sermon -par le Ii. P. 

Sccail, dans la chapelle Notre-Dame, rue Pha- 

raon. 

— M. Hamcl, professeur de littérature grec- 

nue, est nommé Mœintcneur des Jeux-Floraux, 

J>7i remplacement de M. Décampe. 

' _ Le nommé Arruy, n ans, marchand dc 

caillé, se noie accidentellement en ramassant 

' du jonc au bord du canal latéral. 

SPLCTACLES. — Capitale : Les Femmes Terri- 

bles ; Les Noces de Jeannxtte et la Prova d'un 

opéra séria, pour les adieux de Mlle Leroux. 

Conseil de Préfecture 

Audience du 29 mai 

protestations contre les opérations électorales 

tiu 5 mai 

Voioi comment le conseil de préfecture a 

solutionné les différentes affaires : 

Commune du Bnrga.ud. — L'élection de M. 

Carrère est annulée ; MM. Esquirol et Mari- 

gnae sont maintenus conseillers, muaiicipaux. 

Saint-Pierre. — L'élection de M. Gaso est an- 

nulée ; la protestation do M. Corail contre 

l'élection de M. Marsedllac est rejetée. 

Cabanae. — Sont proclamés conseillers mu- 

nicipaux : MM. Saleneuve, Maulec, Florence, 

Tapie et Cascabel ; les opérations du deuxiè- 

me tour sont annulées. 

Toui'oefeuille. — La protestation est rejetée. 

BiHière. — M. Mounic est proclamé conseil- 

ler municipal. 

La Magdalaine. — L'élection de M. Souèadié 

est annulée. 

I Bouloe. — M. Plasse est proclamé conseiller 

municipal. Les opérations électorales du deu- 

xième tour sont annulées. 

Plagne. — La protestation est rejetôe. 

MerviElle. — La protestation est rejetée. 

Valcahrère. — Les élections du 5 mai sont 

' annulées. 

Académie des Jeux-Floraux 

Séance du 10 mai 

M. le Modérateur oommtimique une lettre 

de remerciement d'unie des jeunes filles qui a 

teou une dot sur le legs Verdier. 

M. le colonel Perrossier offre un exemplaire 

de son étude « Sur les Alpes françaises». L'A- 

cadémie lui exprime ses remerciements. 

M. le marquis de Panât rend compte d'un 

volume de nouvelles de Mlle Marie Affine : 

« Sous les palmes de Bénarèe ». 

M. Praviel rend compte d'un fascicule en- 

voyé par 1 Académie des sciences, arts et let- 

tres de Caen et d'un volume de poèmes : « Le 

Front voilé », de Mme Marie-Louise Diomart, 

à laquelle des félicitations seront adressées. 

M. le marquis de Panât, appelé par l'ordre 

du tableau, lit unie nouvelle de sa composition 

intitulée : « Les Médrignoc ». Cette nouvelle 

forme le second chapitre des « Mémoires d'un 

jeune homme à marier ». L'Académie entendit 

l'année dernière le premier chapitre : « La 

tartine de naisirué ». 

Dans oe nouvel épisode, le Iiéros de l'aventu- 

mte, Bobert die LezTéact, se voit invité — sous 

Rieouiéur qu'on va le présenter à Don Carlos — 

dans un château des environs de Bordeaux. 

II ne rencontre pas Don Carlos, mais il est 

mis en présence d'une jeune fille à marier. 

Elle et lui passent deux jours en face l'un de 

l'autre. Après quoi, on invite discrètement Lez- 

ïéac à se retirer, sans lui donner, mais sans 

lai Oter, d'ailleurs, aucune espérance. 

Rentré chez Lui, •en Bretagne, à Renines, no- 

tre voyageur, arrive bientôt à se convaincre 

qu'il figura inconsciemment dans une 

intrigue ourdi© par dessus sa tête. On l'a 

lait venir là-bas pour piquer l'amour-propane 

et exciter la jalousie d'un prétendant beaucoup 

plus avantageux. Celui-ci s'étamt enfin déclare, 

on a mis Lezréao de côté, comme désarmais 

mutile. 

A l'Action Française 

Conférence de M. le commandant La Halle 

Aujourd'hui 30 mai, à. S heures et demie du 

soir, au local de la section toulousaine d'Ac- 

tion Française, réunion générale de la sec- 

tion. Conférence de M. le commandant La 

Haine : « L'Evolution de la camaraderie dans 

larrnee sons la troisième République, et le 

munsters André. » 

Nous espérons que nos amis v^TK'mpt 

nombreux écouter la parole particulièrement 

compétente du très sympathique et très u.s 

raigue conférencier. — Entrée libre. 

monnaie contenant une petite somme, une "» 

et trois paouels d'alguillus. 

Dispensaire Marin 

19, rue de la Chaîne, 19 

Consultations gratuites 

Depuis les travaux de Quinton sur ï« Eau de 

Mer, milieu, organique ». beaucoup de savant3 

français et étrangers se sont occupés des di- 

vers traitements par l'Eau de Mer ; ces tra- 

vaux ont été présentés à l'Académie de Méde- 

cine, Société de Biologie, Société de Thérapeu- 

tique, etc., etc. 

Tous sont unanimes à vanter l'efficacité du 

traitement par l'Eau de Mer dans certaines 

maladies, telles que : Entérites, Constipation 

invétérée, Gastro-Entérite des nouveaux-nés, 

Athrepsie. Scrofule, Eczéma, Ulcères vari- 

queux, Boriasis, Gynalgie. Neurasthénie, Ané- 

mie. 

Le Dispensaire Marin de Toulouse, fondé en 

1909, fonctionne admirablement et a permis de 

donner à la médication par l'Eau de Mer une 

extension telle que, de tous les coins du dépar- 

tement, les malades viennent lui demander la 

guéri son. 

L'efficacité du traitement est due à ce fait 

qu'il y a identité presque absolue entre l'eau 

de mer et les milieux intérieurs de notre or- 

ganisme. On comprend dès lors facilement 

comment peut agir l'Eau de Mer isotonique. 

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Ovations du lundi 20 au samedi 95 mai 1012 ; 

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Aujourd'hui jeudi, a 3 heures, aura Heu, à la 

(irande-Ailiée, un concert organisé par la revue 

Nos Chansons. C'vo.ir roué di coups l« S nUlS ^ aI>^ 

kvatit entre au^ P chises 2 llSère! ] t ' lui en " 

a"ec chaîne de ^ montre en or 

^ contenant «M t 8011 P°^mon- 

L inspecteur rio ii ^ S? lr ancs. 

«est hvrï à unf enrnSf ^ , aua9i,ôt intormé. 

2?»* à k cujîahînT^' et le 84 maJ . 'I ton: 

S- âgé de Smi das no més Pierre Bar- 

S JuleTcau^f i,T ofessU >» 

Si."! uWi,- if n ss ?' 21 ans - sans profes- 

tt1^»T flxe également., malfaiteurs 

^^\ V tvr J . 5 l^ mit signalés comme s'étant 

dS U taf 1 as t ,OIir, e. aussitôt après l'agres- 

fe^' 

, i d , e cetto v»Uc les mit cn^état 

\r à Ai p,' k la montre et de la chaîne dé- 

tA Carcal; Loumoul. 

ÏÏSî&f /" t ^ ^» , Plu6 il y aura de fusils au Maroc, moins on 

aura besoin de s'en servir. » 

A LA Les événements de Fez 

Paris, 30 moi. 

! Ou rapporte que M. Jaurès décrirait liierfoir 

bu'il se trouverait sans doute aujourd'hui un 

membre de la majorité pour demander à M. 

Polncaré de faire connaître la vérité sur les 

événements qui se sont déroulés et qui se dé- 

roulent en ce moment à Fez. 

« Si les amis du gouvernement, ajoutait-il, 

hésitent à provoquer dc sa part des aujour- 

d'hui des explications, je me verrai dans la 

nÀccfisité d'intervenir et de soulever sur l'heure 

, n débat sur notre politique au Maroc. » 

On peut donc préyoir pour la séance d au- 

jourd'hui une question sur les événements de 

Fez- . 

Les Gai îlots du Roi dans l'Hérault 

Paris, 30 mal. 

L'Agence Havas reçoit la dépèche suivante : 

o Montpellier, 29 mai. 

» A là suite d'un banquet offert à Pignan, 

à MM. Réal del Sorte et Lacotir, une ma- 

hileetation a parcouru les rues du village, con- 

seil municipal en tête. 

Les manifestants ont pénétré dam la sali* 

La Guerre Italo- 

L'incident du « Caucase » 

Constan.tinople, 30 mai (source turque) 

Le rapport du vali de Sanyrne dit que le 

Caucase négligeant de se faire précéder par 

un bateau pilote suivit un vapeur de la ligne 

Ichédivale qu'un bateau précédait ; mais, eom 

me le vapeur alliait plus vite que le Caucase, 

ii fat bientôt loin en arrière et s'engagea dans 

La zioine dangereuse. 

C'est .alors que les forts tirèrent pour lui 

sigtnator le danger. 

Noire Ambassadeur à Vienne 

Vienne, 30 mai. 

Le nouvel ambassadeiur de France, M. Du 

maine, a été invité à déjeuner hier par l'am- 

bassadeur de Russie, et a reçu, dans l'après- 

midi, la visite du comte Berchtold, ministre 

des affaires étrangères. 

L'empereur recevra M. Domaine dans une 

première audience, aujourd'hui ou demain, le 

désir du souverain étant que l'ambassadeur 

soit accrédité avant la visite du tsîir de Bulga- 

rie, qui a lieu samedi. 

Le voyage de MM. Asquith 

et Churchill 

Londres, 30 mai. 

Une note communiquée à la presse déclare 

que les bruits attribuant un caractère politique 

international à la rencontre, à Malte, de MM. 

Asquith, Whinston Churchill et lord Kitche- 

inar somt sans aucun fondement. 

Une autre note dit que la visite de M. Whins- 

ton Cliitirohill n'a aucun rapport avec La situa- 

tion politique. 

Le premier lord de ramairaute est allé faire 

son inspection annuelle de la flotte de la 

Méditerranée dans Les stations de Malte et de 

Gibraltar. . . V M 

Le yacht de l'amirauté Enchantrcss fait de 

semblables visites au cours de chaque année 

à Porstmouth, Plymouth, Chatam .et autres 

ports. 

L'Enchantress échangera probablement en 

passant des visites de pure courtoisie avec l'es- 

cadre française. 

Quant à la présence de M. Asquith à bord 

de 1"Enchantrcss, elle est due- uniiqihement au 

fait que le premier ministre prend ses vacan- 

ces de la. Pentecôte. 

GeE» n.'n, riejv à faire aviec son. .projet d au«- 

raenÂation ou de dimlnuit-km. die lia flotte. 

La République Bortugaise 

Le procès des monarchistes 

Lisbonne, 30 mai. 

Cédant à la pression do la lie des faubourgs 

de 'l isbonne, plusieurs députés ont protesté, à 

la Chambre contre îocquiittoment de plusieurs 

monarchistes accusés de conspiration. 

Ils ont môme déposé une proposition ten- 

dant à instituer une enquête sur l'attitude de 

la magistrature. 

Ua discussion, qun a pirms le ton le plus vio- 

lent, a f'égénéré en Tiagarre. 

Des scènes de pugilat entre les députés so 

sent produites dans les tribunes, où se pres- 

saient de nombreux énerguimènes do la révolu- 

tion. 

Le désordre tôt à son comble, si bien que la 

séance dut être suspendue, et que le iweatrlent 

dut envoyer un piquet d'infanterie pour les 

taure évacuer. 

1 

Un peu plus tard, la séance put toro reprise 

et la discussion de Ut propostion continua ' 

La Chambre adopta tme motion de confiance 

de cœur guéries en 26 joure par le 

Traitement Dagreinay. Ecrire à la 

Pharmacie Privât, Béziers. 

REMERCIEMENTS 

Les familles BAYLAC et BROUSSE rarner 

oient leurs amis et connaissances des marque* 

de 6'ym,patîiie qu'ils Leur ont données pour les 

obsèques de 

Monsieur Raynuraft-Bernarl BâILâG 

Et les prient d'assister à la messe de neo- 

vaine qui sera célébrée en l'église de Lai*, 

demie, le lundi 3 juin, à 9 heures et demw 

précises. 

Foires et Marchet 

MAJfcCHE DU HAVBK 

Du 29 mal. 

ÊTBÏ » : nov^tore. «3 25 ; décembre S3 50 ; Mm- 

*faK 1913. 83 50 ; février, 83 50 ; mars, 83. Tenda.no» 

.•jilmp Vente 0.000. 

liâmes — fiucnos-Ayres : Courant 1912, 168 ; pro. 

cJiatn 168 ; juUlet, 109 ; aont, lie ; septembre, m ; 

octobre. 171 ; novembre, 171 ; décembre, 171 ; jan- 

vier 1913, 171 ; février, 171 50 ; mars, 171 50 avril, 

171 50. Tendance calme. Vante, 50. 

MARCHfi DIS PARIS 

Pu 89 TOUS. 

Ouverture. — Farines. — Courant, 38 or.; prochain, 

38 '£>; juillet-aoïit, 30 05; 4 tlcrniolft, 33 40. 

lues, — Coir.'.int. 81; prochain. 30 30- juillet août, 

27 55; 4 derniers, 25 75. 

Alcooie. — Courant. 64; prochain 04 50- 

août. 65; 4 derniers, 53; 3 d'octobre M- 

mlers, 51 75. 

Sucres. — Courant, 48 1Î5; prochain, 4S; 

ftoftt. 47 875 ; 4 d'octobre, M 875. 

Clfiturc. — Karlnes. — Courant, 98-, procfialn. at 9»i 

lulllet-aout, 86 55; 4 derillors, 33 SO; tAndnnco sout^ 

juillet. 

4 i»r«- 

jullleV. 

ltlés. Courant, 31 (6; 


JEUDI SO MAI 1913 

cd ta ^n^, 

s ' 

3 -«'ociobie. M: 4 premiers, 

w« r? clffll

30 Mai 1912 - Bibliothèque de Toulouse

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