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rrçêrrçe î - Bibliothèque de Toulouse - Mairie de Toulouse

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LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

Oi-gane quotidien «le .Défense Sociale et Religi etssi«a<br />

RÉDACTION ET ADMINI ÂTÎON : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5 CENTIME<br />

Trou nois<br />

Atrre-QAnoNNii ET DÊPARTRMENTS UMITROPHES .... © fr<br />

DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES y .<br />

fnuNGEÏ» (Union postais) . . . . . . Brest,- né en 1856, décédé le 17 dé-<br />

cembre, <strong>de</strong> l'Action libérale.<br />

En résumé, le groupe <strong>de</strong> l'Action libérale<br />

a perdu q amtremereucre-dseéc50pse9oodb<br />

a perdu quatre membres : MM. Le Genorè,<br />

l'abbé Gayraud, Joseph Ménard' et Poitou-<br />

Duplessy ; celui <strong>de</strong> la gauche démocrati-<br />

que, un : M. Constant Duiau ; celui <strong>de</strong>s ré-<br />

publicains radicaux socialistes, quatre :<br />

MM. Chamerlot, Berteaux, Hector Ichasse<br />

et Balesi ; selui <strong>de</strong>s républicains socialis-<br />

tes, <strong>de</strong>ux : MM. Gérault-Richard et- Mou-<br />

chél ; celui <strong>de</strong>s socialistes unifiés, un : M.<br />

M. Tarbouriech. ^J^JÉKàL<br />

Si l'oiï établit pour les députés lé caieu! foi*<br />

plus haut pour, les sénateurs, on constate<br />

que la durée moyenne <strong>de</strong> la vie ce ces dou-<br />

ze hôtes du Palais Bourbon n'f ' été o>> 'te<br />

55 ans 3 mois au lieu <strong>de</strong> 71. chiffre qu'attei-<br />

gnent les dix sénateurs dè<strong>î</strong>ÙMo.<br />

On n'a qu'une démission à sign^x la<br />

Chambre dans tout le co^ Sa'rannéelSll ;<br />

c'est celle dCi>i, "Cnapuis (Gustave), élu sé-<br />

Hai»-^ irtieurthe-et-Moseille, le 29 janvier<br />

et qll<strong>î</strong> a donné sa démission <strong>de</strong> député le<br />

13 avril. A noter que M. Chapuis était pour-<br />

vu au Palais-Bourbon <strong>de</strong> la grasse sinécure<br />

<strong>de</strong> questeur.<br />

En 1912, <strong>î</strong>e nombre <strong>de</strong>s députés démis-<br />

sionnaires sera, sans aucun doute, plus éle-<br />

vé. Les députés candidats aux élections sé-<br />

natoriales du 7 janvier sont cette fois très<br />

nombreux (ils sont plus <strong>de</strong> cinquante) et<br />

nul doute que quelques-uns ne réussissent<br />

à entrer au Luxembourg.<br />

Il a été vote uno invalidation pendant<br />

l'année 1911 à la Chambre <strong>de</strong>s députés, le<br />

29 décembre : celle <strong>de</strong> M. Giordan, député<br />

radical <strong>de</strong> Sartène.<br />

La Chambre n'a jamais atteint à aucune<br />

date <strong>de</strong> cette mémo année son iuu^uu&u^<br />

do 591 membres.<br />

Les sièges die MM. Mouchel (Seine-Inté-<br />

rieure), Grault-Richard (Gua<strong>de</strong>loupe), l'ab-<br />

bé Gayraud (Finistère) et celui <strong>de</strong> Saitène<br />

laissé vacant par l'invalidation <strong>de</strong> M. Gior-<br />

dant, sont actuellement vacants. F. !..<br />

On Instituteur complice cb Flachon<br />

Au cours <strong>de</strong>s débats <strong>de</strong> l'affaire Flachon,<br />

<strong>de</strong>s allusions ont été faites à un instituteur<br />

primaire <strong>de</strong> la' Ville <strong>de</strong> Paris, associé d'une<br />

proxénète qui ligure au premier rang <strong>de</strong>s<br />

inculpées.<br />

Ces allusions ayant été précisées dans<br />

l'Action Française, M. Roger Lambelin a<br />

posé, à la tribune du Conseil municipal,<br />

une question à M. Redorez, inspacteur d'A-<br />

cadémie et directeur <strong>de</strong> rEnseignement <strong>de</strong><br />

la Seine.<br />

Est-fil vraiment possible qu'un fonction-<br />

naire <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Paris, chargé d'appren-<br />

dre la morale aux enfants d une Ecole,-<br />

puisse rester en activité <strong>de</strong> service, lorsqu'il<br />

est avéré qu'il est le commensal et le col-<br />

laborateur d'une femme qui s'adonne offi-<br />

ciellement à la traite <strong>de</strong>s mineures et uti-<br />

lise à cet effet les petites annonces du Sup-<br />

plément ! ;<br />

M. Bedorez crut se tirer d'affaire en fai-<br />

sant l'éloge collectif <strong>de</strong>s instituteurs" publics<br />

et en déclarant qu'aucune pression n'avait<br />

jamais été exercée sur lui pour étouffer<br />

un scandale ou pour éviter à un coupable<br />

le juste châtiment dû à ses méfaits.<br />

Mais M. Roger Lambelin le ramena ainsi<br />

à la question :<br />

M. Lambelin. — Si M: le directeur <strong>de</strong> l'en-<br />

seignement n'était pas déjà édTié sur leo<br />

faits, il n'aurait pas <strong>de</strong> but en blanc décidé<br />

l'enquête officielle. Maintenant, s'il désire<br />

avoir tous les renseignements nécessaires,<br />

je me permets <strong>de</strong> lui indiquer une pièce dé-<br />

posée au Parquet et que j'ai eue en ma pos-<br />

session : la cote 399 bis. Les renseignements<br />

qu'elle contient sont <strong>de</strong>s plus intéressants.<br />

(Mouvements.)<br />

Une voix. — C'est le Parqua* qui voue a<br />

communiqué cette pièce ?<br />

M. Labclin. — Je ne veux pas sortir <strong>de</strong><br />

mon rôt? <strong>de</strong> conseiller municipal et <strong>de</strong>man-<br />

<strong>de</strong>r pourquoi le Parquet n'a pas poursuivi.<br />

Mais je peux m'en montrer surpris et cons-<br />

tater que <strong>de</strong> co qu'il a voulu ignorer 1RS<br />

faits, il ne s'ensuit, pas «rue le service <strong>de</strong><br />

l'enseignement ne doive pas les conna<strong>î</strong>tra<br />

et rester inactif.<br />

fai<br />

lue, on .T<br />

ami do la femme Nitchevo, n'a pas été in-<br />

culpé dans les poursuites.<br />

<strong>î</strong>ï faut évi<strong>de</strong>mment que ce personnage<br />

ait <strong>de</strong> très puissants protecteurs. '<br />

Nous verrons combien U faudra <strong>de</strong> temps<br />

pcm>r débarrasser la Ville <strong>de</strong> Paris d an pa-<br />

ne il énï;ieateur.<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


LUNDI 1« JANVI R 1912<br />

Dépêches par Fil Spécial<br />

CÉRÉMONIES PATRIOTIQUES<br />

\ la Mémoire <strong>de</strong>s Défenseurs <strong>de</strong> Delforl<br />

à sa disparition ? Tout le fait supposer, l'infan-<br />

tici<strong>de</strong> et le crime semblant do plus en plus en<br />

corrélation.<br />

Se déci<strong>de</strong>ra-t-on enfin à interroger sérieuse-<br />

ment la mère Leroux, et non plus avec les<br />

extraordinaires égards que Fuzier lui témoi-<br />

gnait, pour les besoins <strong>de</strong> sa cause l<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Ce matin a été inauguré, au cimetière du<br />

Ptre-Lachuiso, le monument élevé aux défen<br />

seurs <strong>de</strong> Belfort. par les soins <strong>de</strong> la Société<br />

amicale <strong>de</strong>s combattants <strong>de</strong> l'héroïque cité.<br />

Cette fête patriotique était présidée par M.<br />

Messimy, ministre <strong>de</strong> la guerre, qui était as-<br />

sisté <strong>de</strong> MM. le général Maunoury, gouver-<br />

neur militaire <strong>de</strong> Paris ; Félix Roussel, présu-<br />

ment du Conseil municipal ; Girard, prési<strong>de</strong>nt<br />

du Conseil général ; Lépine, préfet <strong>de</strong> police,<br />

etc., etc.<br />

Un grand nombre <strong>de</strong> Sociétés patriotiques<br />

étaient représentées.<br />

l.« £von\u»ent, qui a fort belle allure, repré-<br />

sente, sur une pyrami<strong>de</strong>, le buste d.u général<br />

Denfort-Rocliereau à qui la ville <strong>de</strong> Belfort<br />

offre une palme d"or.<br />

De chaque côté, <strong>de</strong>ux médaillons représen-<br />

tent les effigies d'une Alsacienne et d'une Lor-<br />

raine portant leur coiffure traditionnelle. En-<br />

fin, au bas <strong>de</strong> la reproduction en bas-relief du<br />

Lion <strong>de</strong> Belfort, <strong>de</strong> Ilarthokii, au-<strong>de</strong>ssous du<br />

ouste, cette inscription : o Les défenseurs <strong>de</strong><br />

Belfort. ont bien mérité <strong>de</strong> la patrie, 1870-71. »<br />

Tandis crus le piquet d'honneur <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong><br />

républicaine met l'arme sur l'épaule et que<br />

toutes les tètes <strong>de</strong>s anciens combattants do<br />

1870 et <strong>de</strong> leurs <strong>de</strong>scendants se découvrent res-<br />

pectueusement, M. Robichon, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

Société <strong>de</strong>s défenseurs <strong>de</strong> Belfort, monte sur<br />

la petite .estra<strong>de</strong> édifiée en face du monument<br />

et, dans une émouvante allocution, remet le<br />

monument à la ville <strong>de</strong> Paris.<br />

M. Roussel, prési<strong>de</strong>nt du Conseil munici-<br />

pal, oui lui succè<strong>de</strong>, se dit fier <strong>de</strong> prendre,<br />

au nom do la ville <strong>de</strong> Paris, possession <strong>de</strong> ce<br />

monument oui est placé sous la sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

tous les Français.<br />

M. Messimy prend ensuite la parole.<br />

« Ceux qui assument aujourd'hui la lour<strong>de</strong><br />

tâche do prési<strong>de</strong>r aux <strong>de</strong>stinées <strong>de</strong> la France,<br />

dit-il, sentent mieux que quiconque combien<br />

il est utile et désirable <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r vivant dans<br />

tous les cœurs le pieux souvenir <strong>de</strong>s exemples<br />

J pareils à oelui que ce monument commémore.»<br />

Le ministre éprouve ensuite le besoin <strong>de</strong><br />

donner la note pacifiste qui est <strong>de</strong> rigueur<br />

dans toutes les harangues ministérielles.<br />

Il lo fait en termes aussi malheureux que<br />

maladroits.<br />

Les circonstances que nous traversons au-<br />

raient dû le contraindre à plus a France, s'éorie-t-il est assez riche <strong>de</strong><br />

gloire <strong>de</strong> toute sorte pour ne pas rechercher<br />

dans <strong>de</strong>s aventures sanglantes un prestige<br />

qu'elle peut acquérir par tant d'autres voles<br />

pacifiques.<br />

» Par sa constitution républicaine et démo-<br />

cratique elle est à l'abri <strong>de</strong> ces intérêts dynas-<br />

tiques qui entra<strong>î</strong>nent parfois d'autres régi-<br />

mes vers une guerre nécessaire à la consoli-<br />

dation d'un trône.<br />

» Ce n'est pas elle qui troublera la paix du<br />

mon<strong>de</strong>. »<br />

M. Messimy croit cependant <strong>de</strong>voir ajouter :<br />

« Mais nul, ne peut prévoir ce que l'avenir<br />

exigera d'elle' pour protéger son Intégrité ou<br />

son honneur. Nul ne peut affirmer qu'elle ne<br />

sera pas tenue <strong>de</strong> mettre un jour toute la force<br />

nationale au service <strong>de</strong>s droits imprescriptibles<br />

<strong>de</strong> la nation c'est pourquoi, en saluant ici<br />

avec émotion et respect ces soldats héroïques,<br />

nous nous sentons liés à eux non seulement<br />

par un pieux souvenir mais encore par la re-<br />

connaissance que nous leur <strong>de</strong>vons, car leur<br />

exploit est <strong>de</strong> ceux oui nous permettent <strong>de</strong> mê-<br />

ler à notre plus grand souci une confiance ré-<br />

fléchie en nous-mêmes, un foi tranquille en<br />

notre jeune et puissante armée, sauvegar<strong>de</strong> né-<br />

cessaire <strong>de</strong> notre prospérité économique <strong>de</strong><br />

notre sol et <strong>de</strong> nos libertés. »<br />

M «s lie !a Iâ?ps3 lu lae-Mato<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Nous apprenons la mort <strong>de</strong> Mme la mar-<br />

quise <strong>de</strong> Moc-Malion, née <strong>de</strong>s Cars, décédée ce<br />

matin à Paris, à l'âge <strong>de</strong> soixante-dix-huit<br />

ans, entourée do tous ses enfants.<br />

La marquise <strong>de</strong> Mae-Mahon était la mère<br />

<strong>de</strong> Mme la comtesse Eugène <strong>de</strong> Lur-Saluées,<br />

belle-mère <strong>de</strong> la marquise <strong>de</strong> Mae-Mahon née<br />

<strong>de</strong> Vogué et du marquis d'Oilliamson.<br />

Elle était la grand'mère <strong>de</strong> Mme la comtesse<br />

<strong>de</strong> Chocoeuse, <strong>de</strong> Mme la comtesse <strong>de</strong> La Ca-<br />

mllo et <strong>de</strong> MM. Bertrand et Amédée <strong>de</strong> Lur-<br />

Saluces, sous-officiers <strong>de</strong> cavalerie.<br />

Mme la marquise <strong>de</strong> Moe-Mahon était la fille<br />

du duo <strong>de</strong>s Cars, qui commandait la troisième<br />

division à la prise d'Alger, en 1839, et <strong>de</strong> Mme<br />

la duchesse née du Bouchet <strong>de</strong> Souches <strong>de</strong><br />

Tourzel, la petite-fille <strong>de</strong> Mme la duchesse do<br />

Tourzel, gouvernante <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> France,<br />

qui avait partagé la captivité <strong>de</strong> la famille<br />

royale au Temple.<br />

les obsèones <strong>de</strong> Mme la marquise <strong>de</strong> Mac-<br />

Manon auront lieu mercredi, à 10 heures, à<br />

Saint-François-Xavier.<br />

Nous adressons à la famille <strong>de</strong> Mme la mar-<br />

quise <strong>de</strong> Mac-Mahon l'expression <strong>de</strong> nos plus<br />

sincères condoléances.<br />

étage et tandis que la police était occupée à la<br />

rae <strong>de</strong> Danteig, plusieurs .membres du syn-<br />

dicat <strong>de</strong>s locataires en profitaient pour aller<br />

déménager un adhérent, rue du Château.<br />

Mm il?<strong>î</strong>iiisit à la Majjis<strong>î</strong>FâtflTB<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Le Journal Officiel publiera <strong>de</strong>main le ta-<br />

bleau d'avancement <strong>de</strong>s magistrats <strong>de</strong>s cours<br />

d'appel et <strong>de</strong>s tribunaux <strong>de</strong> première instance.<br />

Cours d'appel do province. — Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

chambre : M. <strong>de</strong> Fourcrand, à Agen.<br />

Conseillers : MM. Artus, à <strong>Toulouse</strong> ; Don-<br />

nas, à <strong>Toulouse</strong> ; Correch, à Pau ; Dupuy, à<br />

Pau ; Labouibène, à Agen ; Lepelletier, à Tou-<br />

te use ; Martin, à Agen ; Maury, à Pau ; No-<br />

dan, à <strong>Toulouse</strong> ; Treilhes, à Agen.<br />

Substitut général : M. Desmoulins, à Agen.<br />

Juges <strong>de</strong> première classe : MM. Costes, Fual-<br />

ilès, Hugouoet, Gouazé, à <strong>Toulouse</strong>.<br />

Prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> première classe : MM. M2-<br />

«luel à Castres ; Thévenin, à Tarbcs ; Vislnhet,<br />

à Carcasscmne.<br />

Vice-prési<strong>de</strong>nt do <strong>de</strong>uxième classe : M. Pe-<br />

lan, à Béziers.<br />

Juges <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième classe : MM. Aspe, il<br />

Montpellier ; Cambou, à Castres ; Clergue, à<br />

t^casscone ; Grabrielle, à Castres ; Laffon, â<br />

Cafca'ssoilné i Langé, à Rayonne ; Lenay. â<br />

Careassonoe ; RèytTe<strong>î</strong>fet; à Pau.<br />

Procureur do <strong>de</strong> 2' oiaâSÔ, M. l'rat do Le><br />

tang, à Mon teuton.<br />

Substitut <strong>de</strong> 2" classe, M. Favie, à B&yônne. *<br />

Prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> 3' classe : MM. les prési<strong>de</strong>nts<br />

Arouey, à ViUefranche (Haute-Garonne); Bour-<br />

seilieite. à Lavaur ; Carnavaggio, à Castelsar-<br />

rasin ; Cauilas, à Céret ; Delalquie, à Maissac ;<br />

Delquié, â VlHefranehe-d'Avevron : Lâchasse, à<br />

Dax ; Dortholi, à Milb.au ; Rieaud,' à Orthez ;<br />

Viala, à Ro<strong>de</strong>z.<br />

Vioe-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> 3" classe, M. Bau<strong>de</strong>lot.<br />

Juges <strong>de</strong> 3' classe et juges d'instruction : MM.<br />

Aigoin, <strong>de</strong> Montredon à Céret; Belvèze, â Gour-<br />

ion ; Carné, à Oioron ; Cathala, à Dax ;<br />

Carayols, à Foix ; Dagasson. à Auch ; Dovnac,<br />

à Gourdon ; Dolord, â Caslelnaudary ; Dijol®,<br />

à Ro<strong>de</strong>z ; Fourniol, à Sainit-Affrique ; Fourni,<br />

à Cations ; Godc-nval, à Auriilac ; <strong>de</strong> Gombault,<br />

a vaieneuve-sur-Lût ; d'Haucour, à Bressuire ;<br />

Delacroix, à Pra<strong>de</strong>s ; Le Maraut <strong>de</strong> Vierdaniel<br />

à Châtellerault ; <strong>de</strong> Marbotin. à Saint-Gau-<br />

rtens ; Monestior, à Millau ; Moras, à Pamiers ;<br />

<strong>de</strong> Para<strong>de</strong>, à Saint-Gaudcns ; Richard ,à Saint-<br />

Girons ; Roger, à Eapalion ; RouUleault, à Ro-<br />

» ifex ; Vlaiatte. à Millau.<br />

Procureurs <strong>de</strong> 3' classe : MM. Anecly, à Ba-<br />

gnères : Breton, à Satnt-Affrique ; Càstels ,à<br />

Miran<strong>de</strong> ; Domont, à Limoux ; Fa] gros, à Pa-<br />

miers ; Langla<strong>de</strong>, à Marman<strong>de</strong> : Malherby, à j<br />

Lour<strong>de</strong>s ; Noé, à Auch ; <strong>Toulouse</strong>, à Ro<strong>de</strong>z. ;<br />

Substituts <strong>de</strong> 3' classe : MM. CalmeiEe. à<br />

Sarlat ; Gavarroé, à Ro<strong>de</strong>z ; Colin, à Espadion.;<br />

Défis, à Auch ; Ducon, à Miran<strong>de</strong>.<br />

Jugés suppléants : MM. Barsalou, à Castel-<br />

sarrasin ; Carie, à Muret ; Causse, à <strong>Toulouse</strong>;<br />

Papeyrat, à Foix ; Derrouch, à Albi ; Dupoy,<br />

à Bagnères ; Jaminet, à Figeac : Lacomme. â<br />

Néroc ; Lebas, à Lour<strong>de</strong>s ; Mailhos, à Orthez ;<br />

Medan, â Pra<strong>de</strong>s ; Médus, à Oloron ; Sainte-<br />

Coïombe, â Tarbcs.<br />

NOTEE MARINE<br />

Promotions<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Sont promus au gra<strong>de</strong> do capitaine <strong>de</strong> vais-<br />

~eau, M. le capitaine <strong>de</strong> frégate Berthes ; au<br />

gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> capitaine <strong>de</strong> frégate, MM. les lieute-<br />

nants <strong>de</strong> vaisseau <strong>de</strong> Corneillao, Gonzalès, <strong>de</strong><br />

Linarès, Sériel-, Docteur, <strong>de</strong> Brossard, Som-<br />

born.<br />

Au gra<strong>de</strong> do lieutenant <strong>de</strong> vaisseau, les en-<br />

• seignes <strong>de</strong> vaisseau Cron, Dutfoy, Darian, Le-<br />

franc, Teillac, UmséJier, Richard, Ravenel.<br />

LES DÉFECTIONS A LA C. G. T.<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Un vaillant organe <strong>de</strong>s syndicats indépen-<br />

dants, Le Parti du Travail, publie une <strong>de</strong>s sta-<br />

tistiques empruntées au ministère du travail<br />

d'où il ressort que, <strong>de</strong>puis 1908, les Bourses du<br />

travail ont perdu un nombre (considérable<br />

d'adhérents.<br />

Les ouvriers, peu à peu, se lassent <strong>de</strong> la ty-<br />

rannie <strong>de</strong> la C. G. T. et reprennent leur liberté.<br />

Nous ne citerons pas toutes les Bourses du<br />

travail qui ont perdu soit un nombre impor-<br />

tant d'adhérents soit <strong>de</strong>s syndicats entiers, il<br />

faudrait citer à peu près toutes les ville <strong>de</strong><br />

France.<br />

Notons les principales perte <strong>de</strong> la C. G. T. :<br />

A Marseille, 8 syndicats se sont dissous ; à<br />

Bourges, 13 ; à Besançon, 8 ; à Romans, 10 ;<br />

à, Bor<strong>de</strong>aux 6.<br />

A Saint-Etienne, 6.736 ouvriers ont repris<br />

leur liberté à Nancy, 2.829 en ont fait autant<br />

et, à Rouen, 5.266.<br />

Orléans a vu se dissoudre 20 syndicats, Per-<br />

pignan 9, Avignon 9, Poitiers 8, Limoges 7,<br />

etc., etc.<br />

LesCommunications<br />

Tfiiejlionips MerurMne:<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Les villes <strong>de</strong> province qui doivent emprun-<br />

ter Fintermédiiaire <strong>de</strong> Pon-is, ne peuvent actuiel-<br />

lemenit communiquer entre elles au téléphone<br />

que <strong>de</strong> 7 à 9 heures du soir, lorsqu'elles sont<br />

pourvues d'un seul circuit, avec la capitale.<br />

A la suite <strong>de</strong> l'ouverture récente <strong>de</strong> nouvelles<br />

lignes téléphoniques, M. Charles Chaumet,<br />

sous-secrétaire d'Etat aux postes et télégra-<br />

phes, a décidé qu'à partir du 1 er janvier 1912<br />

les communications par l'inlemiédiaire <strong>de</strong><br />

Paris pourront être, <strong>de</strong>mandées dans les villes<br />

en question pendant toutes les heures du ser-<br />

vice <strong>de</strong> jour.<br />

Télégrammes à transmission différée<br />

Paris. 31 décembre.<br />

A partir du 1CT janvier 1912, tous les réseaux<br />

télégraphiques français accepter oint pour les<br />

Etats-Unis, te Canada, l'Australie, les In<strong>de</strong>s et<br />

la presque totalité <strong>de</strong>s colonies anglaises, <strong>de</strong>s<br />

télégrammes dits à transmission différée.<br />

Ces télégrammes qui bénéficieront d'une ré-<br />

faction <strong>de</strong> 50 % sur les taxes actuelles, <strong>de</strong>vront<br />

être ê<strong>î</strong>l iafigagô clair, rédigés eu fronçais où<br />

dans ta langue 49 TKij'g dé <strong>de</strong>stination et ne<br />

contenir rai nombres eil >Chi<strong>î</strong>Ir In tire à aVsï ^ol<br />

QUINZE BO.VS semS>lnfeSes.<br />

fi «il) M iS<br />

Là Révolution en Chine<br />

Reprise <strong>de</strong>s hostilités<br />

Hankeou, 31 décembre.<br />

L'armistiicc ayant pris fin, les républicains<br />

ont ouvert un feu <strong>de</strong> mousqueterié contre<br />

Han-Kiang.<br />

^roeha<strong>î</strong>ne déposition <strong>de</strong> l'empereur<br />

I/iodres, 31 décembre.<br />

D'après le cora-espondant do New-York He-<br />

rald à Shanghaï, la conférence s'est occupée<br />

<strong>de</strong> la déposition <strong>de</strong> l'empea-eur, qui est regar-<br />

dée comme inévitable. \<br />

LéS républicains ont déclairé qu'ils étaaenit<br />

TmSrK trTnmisïïon m nonrra être I f*5Ss& ^ÎST lempereur avec autant d'égMd<br />

1 que n'importé qûel Botn'orain étranger déposé.<br />

différée plus <strong>de</strong> 24 heures sur la totalité die<br />

leur parcours.<br />

La Proteet<strong>î</strong>on U Moral MM<br />

Paris, 31 décembre.<br />

A la suite <strong>de</strong>s dégâts énormes causés par<br />

la diecrnière tempête aux côtes du littéral Ven-<br />

déen, que l'Océan corLutiinne â menacer, le<br />

ministre <strong>de</strong>s travaux publics a donné au pré-<br />

fet et à l'ingénieur en chef <strong>de</strong> la Vendée, <strong>de</strong>s<br />

instruction pour que l'on exécute sans délai<br />

les travaux <strong>de</strong> défense nécessaires pour la<br />

protection du rivage do la Belle-Henriette.<br />

Il a mis à leur disposition tous les crédits<br />

<strong>de</strong>mandés.<br />

LE GRIME D'IGORNAY<br />

L'Evasion du capitaine Lux<br />

Néanmoins. *. ->rljairls persistent à croire qu'il<br />

s'agit d une ver gable épidémie dont on ignore<br />

exactement la ^ture.<br />

UNE EXP^ r-fON DE FLIBUSTIERS<br />

^ , , i \ /.„ 'iruxelJ.es, 31 décembre».<br />

On lit dans la fia* ,« c .<br />

En octobre <strong>de</strong>yr<strong>de</strong>r. ^èteamer Zcebnwoe Ex<br />

Arizona, battanit paVv - on miittait An-<br />

vers avec un çhargeru- nl<br />

comme <strong>de</strong><br />

mar*bau«d*»as diverses <strong>de</strong>sUnation <strong>de</strong> Port-<br />

Stanley, dans le. Falk. -,<br />

I>es bruite qui coura f' paient que ce na-<br />

vire transportait <strong>de</strong>sci ct tàsa fusiils pour<br />

les royalistes portugais.<br />

Une' initormation judàoi<br />

ne donna aucun résultai,,<br />

navire v ient <strong>de</strong> rentrer et<br />

extraordinaire suivante :<br />

c. Le ZeelmiQue embarq;<br />

<strong>de</strong> .pouidre et prit cuir.,<br />

gncOs et 2 Anglais.<br />

» En mer, un <strong>de</strong>s. passage*, •'~vr riri ^ Arricos<br />

Espagruol, prit la direction du vo' , ^ . ^<br />

escale à Daccon, où on em!borqi.#" < j,', n . ir t uSiaw<strong>de</strong> (0>Breian). Gala (Wrvots) Ga-<br />

«ouT R Dwrav), Gyp (Gtiéroudti, Idéal Bernardm),<br />

uai^ado ^matri) Héritier (X.), Marnai, [Ne-<br />

véux) Hulâm (iléUvter). Héroïne (Eugème), Hiiote<br />

(K Pic'ird' ueislia (Bomtet). Ibérienne (M. P. Forci-<br />

n<strong>î</strong>i. HS O Méquignon), Garanti (Onnu<strong>de</strong>), Ha-<br />

ro.W (Boa<strong>de</strong>au), Guetteur rver7.e«lei , Grena<strong>de</strong> (Des-<br />

cliaaasps». . j Tis (Monsieur), HOgire (Sain-<br />

mar-tto) Germanie (M. C. O'Cckorst). Huvré Sac<br />

SSauS' HeSS (Libéei*), Hernaad (M. E. Tour-<br />

sel) Halia (Sknonard). IlarpoTL (Vorzeele), Héroïne<br />

K^rma<strong>î</strong>n) Gilbert S'Lovo (Meitloret), GalHns (Lau-<br />

ren,t) Gainrylass (Cartelier), Hi,p Hip Hourrati (M.<br />

r Hérnârdl' Gencv (Bonley). lanitza (M. R. Balhè-<br />

nM Hier (li Ensing), Hémlone (Verrière), Gerfaut<br />

<strong>î</strong>viieti nràziolia (Gadiot). Hil<strong>de</strong>gcn<strong>de</strong> (Visa), Guea-ro<br />

ÎPros-oftrt Garcia (H. I^comte), Herminie (M. L. For-<br />

clnat) Goyeux (J. Méaulgnom). Grogny (Hiiffites),<br />

Gaidyiile ou Hemlote (M. Adèle).<br />

Pronostics ;<br />

raris-Spcrrl : IUols, Indien — Ionome, Idéo — lo-<br />

na, lltado — Ecurie Rousseau, Hauterive —- Mar-<br />

ceau Héroïne — lanitza, Hérodote.<br />

f,a' Liberté : mois. Indien — lonone, Idéo —<br />

lona, Ulad© — Ecurie Rousseau, Hauterive — Mar-<br />

ceau! Héroïne — lanitza, Hérodote.<br />

L'inlransiqcant : Ulois, Indien — lonone, Idéo —<br />

lona, Uia<strong>de</strong> — Ecurie Rousseau. Hauterive — Mar-<br />

ceau, Héroïne — lanitza. Hérodote.<br />

r,cs Débats : Inattendue, Isabelle — Ida, Prince-<br />

ton, Italien — Haras <strong>de</strong> ta Fontaine, lona — Ecurie<br />

Rousseau, Hei-sttie — Harold, Hllote — Hennlnie,<br />

Halia.<br />

A MARSEILLE<br />

Marseille, al décembre.<br />

Demain, courses à Marseille. Partants et montes<br />

probables :<br />

Prix du Château d'If : ValcnUn IV (G. Parfre-<br />

ment), Misttnguetle (Thibault). Noces d'agent (A.-<br />

K Bâte»), Rocher Blin (O<strong>de</strong>ll), Orriaga (ueangelis),<br />

Eric II (Savarv). Tadorne II (Arniill). Falandry<br />

(l^Kjope), La Clochette (J.-B. Morea.u), Ma.rocalno<br />

Il (Anselml).<br />

Pwnnier Prix <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Sbveplc-Chases <strong>de</strong><br />

France : Kurwenal (A. Benson), Talmont ou Coup<br />

do Mer (J.-R. Moreau), Rocroy (G. Parfrement).<br />

Deuxième Prix <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Stee-ple-Ctiases<br />

<strong>de</strong> France : Lucultus in (G. Patfrement), 1^ Mali-<br />

fan (Thibault), Talmont. Ma Fille ou Coup <strong>de</strong> Mer<br />

(J.-B. MoreaQ). Sa.m San (P. WoodJaud), Platine<br />

(Arnall).<br />

Prix du Phare : Ravigote (O. Parlement), Ter-<br />

gaine II (Sage;. Platine (ArnuH), Ma Fille eu Alexb<br />

ÇT-B. Moreau), Cristal (ThUuwilti, Primo 111 fMHier),<br />

RtvaUte It (Bryan).<br />

pronostic» 1<br />

L'intransigeant : licurle E. Veil-Picard. Amolito.<br />

Mon — liciurie E. Vall-Plcard, Kep.rèsentaoit Gond-<br />

chaux — Ecurie E. Vetl-Plaard. Monsieur Moue*<br />

tir — Ecurie E. Vcil-Picard, Epicéa.<br />

FOOTI1AIX UUGBY<br />

Les Cosnaoais h Parla<br />

Paris, 31 décembre.<br />

L'équïoc <strong>de</strong> l'Union SporUvé Cognacaisj<br />

rencontrait aujourd'hui, au Parc-dcs-Pi'itic'?»,<br />

urne équipe du Sta<strong>de</strong> Français.<br />

A la mi-temps, les Goenacoae avaient 1 avan-<br />

tage par D points {1 estai, 1 but/ à 3 poiols<br />

(1 essai). , . . .<br />

Finalement, le Sta<strong>de</strong> Français gagne par<br />

19 points à 10.<br />

A Bor<strong>de</strong>aux<br />

Bor<strong>de</strong>aiix, 31 décembre.<br />

Le Club Athlétique Périgoardin** battu le<br />

Sta<strong>de</strong> Rordélaic U. C. par 7 pointe (1 cs=ai, -<br />

1 drop-goal) à 3 poiuls (1 essai).<br />

La victoire <strong>de</strong>s Périgourdins fut acquise<br />

dans la <strong>de</strong>rnière secon<strong>de</strong> du jeu.<br />

DANS LA RÉCIQN<br />

r-. ijjirt-'•-- '>i -^/«vmbre.<br />

L. A. S. 1 te bat la Se .<br />

par 11 points à b.^ -<br />

careossoorK, .51<br />

L'AsBOCtetion Sportive Carcas»».,.„«<br />

Football Vélo Club Auscitoin par 11 poinls<br />

(3 essais, 1 but) à zéro.<br />

Montauban, 31 décembre.<br />

L'Union Sportive Montalban.:;.:, :' bat le Sport<br />

Athlétique Bor<strong>de</strong>lais par 88" pointe (6 essais,<br />

g buts) à zéro.<br />

Auch, 31 -décembre.<br />

Le Football Vélo Culb Anscitein bat lo Tou-<br />

louse Employés Club par G pointe ù 5.<br />

Tarbes, 31 décembre.<br />

Le Stadoceste Tarbais bat le Football Club<br />

<strong>de</strong> Lyon par 34 points (9 essais, 3 buts, 1 but<br />

sur coup franc) à zéro. Plusieurs équipters <strong>de</strong> 1<br />

Lyon manquaient. Bayonme, 31 décembre.<br />

Le Sta<strong>de</strong> Nantais bal l'Aviron Bayonnais par<br />

8 points à 3.<br />

Bor<strong>de</strong>aux, 31 décembre.<br />

A La Rochelle, lie Sta<strong>de</strong> Rocbeiais (21 bat lo


LVW JANVIER 1912<br />

VOL DE GQBEUÎ3S<br />

11 y a quelque lemps, un lot important <strong>de</strong><br />

'tapisseries d'Aubusson était dérobé au château<br />

<strong>de</strong> Ta<strong>î</strong>lvea (Lot-et-Garonne), propriété <strong>de</strong><br />

M do S... j<br />

Les recherches pour découvrir les auteurs ce<br />

ce vol étaient d'abord restées infructueuses,<br />

quand on ,apprit que tes .rt*jr|J^<br />

avaient été vendues par un ^~ budget dyna-<br />

mique, éesl-â^lire in sn mouvement.<br />

Notre tnav."' 1 '-• ' {Ace à un ordre<br />

nouveau, . irôle plus efficace que<br />

par (...-c » .mneii^^t d'avoir accom-<br />

pli we œ, s «Ah J et d'avoir consciencieuse-<br />

t géré tes finances <strong>de</strong> la vilie sans aug-<br />

menter les contributions ».<br />

Qu'es «co, un budget statique et un budget<br />

dynamique 1<br />

Après mûre réflexion, nous -risquons l'inter-<br />

prétiition suivante : ce budget statique est fait<br />

<strong>de</strong> chiffres sans valeur, sans correspondance<br />

avec la réalité, et le conseil qui meurt passe à<br />

ses successeurs le soin <strong>de</strong> dresser le budget<br />

dynamique, avec <strong>de</strong>s chiffres réels et qui met-<br />

tront en mouvement emprunts et centimes.<br />

Nous en reparlerons et le rapport <strong>de</strong> M. Jup-<br />

pont .est une mine précieuse, dont nous nous<br />

permettrons d'exploiter quelques riches filons.<br />

Mais oe que nous -ne voulons pas laisser pas-<br />

ser sans protestation immédiate, est l'affirma<br />

tion que Je conseil municipai ordonnance<br />

acun te total<br />

(t le rembour-<br />

en moins ver-<br />

tris en 1912.<br />

AtlaMv* prise par<br />

te non seulement<br />

atton, mais aussi<br />

msalns ont droit<br />

a/ils ont itlêgale-<br />

so fait un <strong>de</strong>-<br />

scil d'Etat et, par décision du 28 et 1911,<br />

celle haute juridiction annula i-reté du<br />

Conseil <strong>de</strong> préfecture, accorda, f iargo <strong>de</strong>s<br />

3 centimes 64 et ordonna te rc .ussernent<br />

<strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> timbre.<br />

» M. le préfet <strong>de</strong> la Ha utc-Gai<br />

former les intéressés <strong>de</strong> la d<br />

eeli d'Etat.<br />

» Maie c'est là un slmpte<br />

trihualVIcs doivent attend r<br />

régulière déterminant <strong>î</strong>of<br />

afférent aux 3 centimes<br />

sèment aura lieu sans d<br />

saut à la caisse <strong>de</strong>s pero<br />

» C'est donc griloe à<br />

l'Union <strong>de</strong>s Propriétai<br />

les membres <strong>de</strong> octtolt,<br />

tous les contribuable^,<br />

au remboursement <strong>de</strong>%s<br />

ment payé en l'année r.<br />

» L'Union <strong>de</strong>s PrormUl'-<br />

voir <strong>de</strong> fournir gratiniten<strong>î</strong>ient au siège social,<br />

12, boulevard <strong>de</strong> Strasbourg, tous renseigne-<br />

ments utiles aux contribuables ».<br />

Nous-féliciitons i:U:..,. • <strong>de</strong>s Propriétaires du<br />

résultat obtenu : mais 'elle voûta bien nous<br />

permettre <strong>de</strong> rappeler, que l'Express, te pre-<br />

mier, dénonça ruiêffls&tê <strong>de</strong> l Impôt et a fart<br />

une ,!ong.ue campagne pour le faire tomber.<br />

A la Sociétr i^Agricultura<br />

la Haute-Garonne<br />

j, au siège <strong>de</strong> la Société d'à<br />

Saint-Antoine-du-T, la séance<br />

i<strong>î</strong>éron, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Société,<br />

. <strong>de</strong> M. Sabatier, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'ins-<br />

ie ; MM. Neuman, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

iriiculture ; Théron do Montaugé,<br />

ues associations agricoles ; Guénot,<br />

.icat d'initiative ; Lozes, inspecteur <strong>de</strong>s<br />

u forêts ; baron Désazars, <strong>de</strong> l'Académie<br />

' . ..ciences, inscriptions et belles-lettres ; doc-<br />

•. sx Basset, secrétaire général <strong>de</strong> la Société.<br />

A 2 heures, M. Héron ouvre la séance en<br />

pronançant un intéressant discours sur le<br />

mouvement agricole.<br />

M. le docteur Basset lui succè<strong>de</strong> en faisant,<br />

dans un exceleut rapport, le compte rendu <strong>de</strong>s<br />

travaux <strong>de</strong> l'année.<br />

M. d'Aldlguicr, secrétaire <strong>de</strong> séance, donne<br />

connaissance à l'assistance <strong>de</strong> son rapport<br />

sur le concours <strong>de</strong>s serviteurs ruraux.<br />

La réunion se termine par la lecture du pal-<br />

marès <strong>de</strong> ce concours dont voici les lauréats.<br />

Six prix h MM. Louis Sabatier, à Saurre,<br />

commune <strong>de</strong> Caragou<strong>de</strong>s ; Jacques Gélis, à<br />

la Caoulette, Verfeil ; Pascal Fériol, h Péches-<br />

lié, Quint ; Jean Fourtanet, à Mondonville ;<br />

Mexandre Montespan, à Gastelnau-Picampeau;<br />

Jacques Dast, aux Cabanes, commune <strong>de</strong> Sai-<br />

rac ; Germain Serre, à Enrastoul, commune<br />

<strong>de</strong> Caragou<strong>de</strong>s.<br />

Médailles : MM. Bataille Marguerite, Fé-<br />

riol.<br />

La séance est levée à 3 heures.<br />

Hier a été<br />

giiouliure,<br />

annuelle, '<br />

était ente<br />

Utut ag<br />

SociéK<br />

prés<br />

do *"<br />

Les intérêts <strong>de</strong> quartier<br />

Les comités <strong>de</strong> la Gôto-Pavée ct rte .la place<br />

Dupuy, réunis oa assemblée générale dans les<br />

salons du. café <strong>de</strong> la Colonne, place Dupuy, te<br />

29 décembre 1911, à neuf heures du soir, ont<br />

décidé :<br />

1" De ne former qu'un seul comité, avec la<br />

dénomination « Comité do défense <strong>de</strong>s intérêts<br />

<strong>de</strong> lia place Dupuy et <strong>de</strong> la Côto-Pavéc » :<br />

V De provoquer pour le jeudi 4 janvier 1912<br />

une assemblée <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux comités, qui sera ap-<br />

peùée U nommer le bureau définitif.<br />

Un avis 'ultérieur fera coo«na<strong>î</strong>tre te lieu <strong>de</strong> la<br />

ré un ion.<br />

Les Gens violents<br />

Le commissaire du 3' arrondissement a dresc<br />

sô procès-verbal contre tes nommés Alphonse<br />

Çathala et Jeanne Clément, tous <strong>de</strong>ux sans<br />

domicile fixe, pour violences et outrages à un<br />

agent do la force publique dans l'exercice die<br />

ses fonctions, au fourneau économique <strong>de</strong> la<br />

rue Ron«so.<br />

Disparition<br />

Lo jeune Joseph Ferré, figé <strong>de</strong> 12 ans, a dis-<br />

paru du domicile <strong>de</strong> ses parents <strong>de</strong>puis ven-<br />

du edi matin ; te service <strong>de</strong> la Sûreté le re-<br />

cherche.<br />

Les vols<br />

Une enquête est ouverte au commissariat du<br />

V arrondissement neûativo au vol d'une bicy-<br />

clette (valeur 165 francs) commis au domicile<br />

,ct au préjudice do M. Jean Dartigucs, domi-<br />

cilié rue Marengo, 6.<br />

— Prooès-vertbal contre inconnu a été dressé<br />

au commissariat du 7' arrondissement pour<br />

vol <strong>de</strong> quatre lapins (valeur 10 francs) com-<br />

mis dans une annexe du domicilie et au préju-<br />

dice do M. Jean Labarie, menuisier, moulin <strong>de</strong><br />

Bôurrassol.<br />

— Le commlsM.ine du 1" arrondiisseotnent a<br />

dressé procès-verbal contre inconnu pour vol<br />

d'une fourrure on cara&ull commis au domicile<br />

et au préjudice <strong>de</strong> M. Sappey. petite rue Saint-<br />

Rome, 1.<br />

A l'Abattoir<br />

Nombre d'animaux abattus à l'Abattoir <strong>de</strong> Tou-<br />

louse, du 17 au 23 décembre 1911 :<br />

Bœuls, 205; vaches, 89; veaaix, 33T; moulons, 921 ;<br />

brebis, 226; agneaux, 1238; chèvres. 5 ;• chevreaux, 2;<br />

porcs, 433;. chevaux, 80; mnlet-s, 5; anes, 16.<br />

THEATRE DES NOUVEAUTES — Tou» les soin,<br />

fpectacte concert, attractions diverses.<br />

MBNAQEBIE HAGK.NBECK. — 8 henrea tous les<br />

soirs Dimanches, lundis, jeudis, matinée.<br />

SKATINU RIUUKT (C3. al.ôes Lafayetie). — Tous<br />

les Jours <strong>î</strong>le 8 lieurcu du matin a minuit, s&auc»<br />

do patinage.<br />

CINSMA PATHB. — Tous les soins, reprfcseutatloa<br />

ft 8 h 45 Jeudis et dimanches matinées<br />

« PABISIANA » CINEMA ATTRACTIONS. 3, placo<br />

Lafayotte — Tous les soirs, à 8 h. 45, gran<strong>de</strong> re-<br />

présentation ; matinées dimanches et Jours lértcs 4<br />

2 h. et à 4 b.<br />

AMERICAN COSMOORAPH. — A 8 h. «3 séance<br />

cinématographiques Jeudis et dlmanclies matinées<br />

ELDORADO SKAT1NG-CONCERT. — Tous lea<br />

Jours patinage, concert <strong>de</strong> 8 heures du matin a<br />

minuit.<br />

KURSAAI. PAIAIS D'HIVER. — Etablissement<br />

avec piste <strong>de</strong> skallng-rlng ouvert <strong>de</strong> 0 heures du ma-<br />

lin a m'nult. Orchestre gymphoulquo <strong>de</strong> 3 h. 1 à<br />

11 h. i.<br />

OAFE PAUL. Tous !«s Jours, cinéma, vues nouvelles.<br />

A<br />

PARIS-DÉCOR à ses cliente,<br />

Offre ses vœux <strong>de</strong> Nouvel An,<br />

Do sa nouvelle assiette,<br />

4, Rond LafayeUe.<br />

Couronnes mortuaires Laliu<strong>î</strong>)iB 25 r Rêinsat<br />

Eécla-uier l<br />

<strong>de</strong>s Prés, «B,<br />

Treuvaillas<br />

, rAdmlnlstration <strong>de</strong>s Tramways, ,rue<br />

<strong>de</strong>ux parapluies.<br />

>as, car nous avons le droit <strong>de</strong> noiis'Vxhih<strong>î</strong>lr<br />

ainsi. SL toutefois la VUte a le dwlj 'égal<br />

d agir do même, cela n'en est pas moins '<br />

alsme do <strong>Toulouse</strong>.<br />

r "<br />

Mais comment ladminist.mtten mnnicipale<br />

anraU-^ltesouoi d'un toi ordre ? Poûx oi><br />

tentp qwolte rapproprie Snint-Semin et SahS-<br />

l£u^LS,t„<br />

l m ? Toulousains <strong>de</strong> Toi,.<br />

les fone-<br />

Les Cheminots catholiques<br />

Les lots <strong>de</strong> la tombola du groupe <strong>de</strong>s em-<br />

ployés <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> Saint-Jérôme ne<br />

seront livrés que sur- présentation du bulle-<br />

tin portant les numéros gagnants.<br />

Les lots non retirés le 31 "janvier seront ac-<br />

luis à l'œuvre.<br />

Chambre <strong>de</strong> Commerce<br />

Séance du 13 décembre 1911<br />

Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Henri Espinasse, prési<strong>de</strong>nt<br />

La Chambre <strong>de</strong> Commerce, après examen<br />

<strong>de</strong>s seize dossiers qui lui sont parvenus, déci-<br />

<strong>de</strong> d'accor<strong>de</strong>r le prix Maury 1911, d'une valeur<br />

<strong>de</strong> mille francs, a Mlle Eugénie Laguens, née<br />

à <strong>Toulouse</strong>, employée dans la même maison<br />

<strong>de</strong> commerce, à <strong>Toulouse</strong>, <strong>de</strong>puis quarante<br />

ans.<br />

La Chambre prend connaissance <strong>de</strong>s vœux<br />

nombreux émis par l'assemblée <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts<br />

<strong>de</strong>s Chambres <strong>de</strong> Commence <strong>de</strong> France, au<br />

cours <strong>de</strong> sa réunion du 20 novembre. La Cham-<br />

bre <strong>de</strong> Commerce <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, qui était repré-<br />

sentée à cette séance, a ainsi participé aux dé-<br />

cisions <strong>de</strong> l'assemblée.<br />

La Chambre, considérant que dans une<br />

gran<strong>de</strong> ville comme <strong>Toulouse</strong>, les communi-<br />

cations doivent être assurées non-seulement<br />

pendant la journée, mai6 aussi assez tard dans<br />

la soiTée, pour faciliter tes communications<br />

entre la gare, te centre <strong>de</strong> la ville et le Bon nombre d'adhérente ù l'Union formu-<br />

lèrent <strong>de</strong>s réclamatjiona<br />

» L'administration <strong>de</strong>s conH'ibut.ions direc-<br />

tes émit un avis contraire aux <strong>de</strong>mandas et<br />

le Conseil <strong>de</strong> préfecture rejet», en partie, les<br />

rareté du 26 janvier<br />

Adrien* Jartemeat moti-<br />

ph Laporto, avocat-<br />

_ Propriétaires.<br />

» Las Intéressé* se poinvurant <strong>de</strong>vant le Gos-<br />

Ligue contre la mortalité infantile<br />

On nous communique te .compte-rendu sui-<br />

vant :<br />

Le dimanche 24 décembre la Ligue contre<br />

la mortalité infantite dormait -.sa fête annuelle<br />

Par suite <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> extenston prise par<br />

cette œuvre dans le courant <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>r-<br />

nière, les Sociaux du dispemeaine <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s<br />

3 Renards étaient <strong>de</strong>/enus trop exigus pour<br />

loger toutes les familles secourues. La ville<br />

avait obligeamment offert aux organisateurs<br />

la salle <strong>de</strong>s Jacobins. Là, autour d'un arbre<br />

<strong>de</strong> Noël, envoi <strong>de</strong> la municipail'ité, et gracieu<br />

sèment orné par <strong>de</strong>s moine charitables, 118<br />

jeunes mamans étaient réunies aoeampagnées<br />

<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 300 enfants. On, commença par une<br />

distribution <strong>de</strong> jouets et <strong>de</strong> gâteaux, don du<br />

Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. Mais ii fafflaiit joindre<br />

l'uitiie àTagréa!bte et chaque famille reçut pour<br />

les petits .un paquet d'haibits représentant un<br />

total <strong>de</strong> 1.600 pièces <strong>de</strong> vêtements. Ainsi se<br />

termina celte fête en tous points réussie.<br />

Nous <strong>de</strong>vons remercier Je© nombreuses da-<br />

mes et jeunes finies qui ont apporté leur con-<br />

coure à cette œuvre si utile, on même témps<br />

que les zélés commissaires qui assuraient le<br />

service d'ordre.<br />

Fédération <strong>de</strong> l'alimentation<br />

On mous communique l'ordre du jow sui-<br />

vant :<br />

« Les détaillants <strong>de</strong> la branche alimentaire<br />

<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> et <strong>de</strong> Ha banilieue, réunis sous les<br />

auspices da la Fédération do l'alimentation à<br />

l'ancienne FOcuHte <strong>de</strong>s lettres, te «liimanche<br />

17 décembre 1911, au nombre <strong>de</strong> 300.<br />

» Après avoir entendu les explications <strong>de</strong><br />

MiM. '.te prési<strong>de</strong>nt et le secrétaire <strong>de</strong> la Fédé-<br />

ration et M. BedouiQ.3, députe, onit adopté à<br />

1'un.an invité l'ordre du jour emivant :<br />

» Que les législateurs instituerut au plus tôt<br />

<strong>de</strong>s lois et règlements en, .faveur <strong>de</strong>s questions<br />

oi-<strong>de</strong>ssoua :<br />

» 1* Suppression <strong>de</strong>s monopoles et <strong>de</strong>.l'ac-<br />

caparement ;<br />

» 2" Patentes proportionne/files au chiffre<br />

d'affaires commerciales ;<br />

» 3° Versamenit <strong>de</strong>s eauticarutyments aux<br />

caisses <strong>de</strong> dépôts et consignations ;<br />

» 4° Suppression <strong>de</strong>s timbres ou ticloets pri-<br />

mes <strong>de</strong> toutes fortes :<br />

5° Application intégrale <strong>de</strong> la loi sur le<br />

repos hebdomadaire ;<br />

6" Fermeture <strong>de</strong>s magasins les après-midi<br />

<strong>de</strong>s jours fériés. »<br />

Ordo et Calendrier liturgique<br />

La librairie Edouard Privât, rue <strong>de</strong>s Arts, 14,<br />

à <strong>Toulouse</strong>, met en vente VOrdo, h l'usage du<br />

diocèse <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, pour l'année 1912.<br />

Prix, 1 fr. ; franco, par poste, 1 fr. 15.<br />

Calendrier liturgique, à l'usage <strong>de</strong>s fidèles<br />

du diocèse <strong>de</strong> Tou.ou.se pour l'année 1912 :<br />

prix. 0 fr. 20 ; franco, par poste, 0 fr. 25.<br />

On est prié d'accompagner tes <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />

leur montant en mandat ou en timbres-poste,<br />

pour éviter <strong>de</strong> porter en «ompte une somme<br />

aussi minime.<br />

Gazette Judiciaire<br />

TROISIÈME CHAMBRE DE LA COUR<br />

Nous avions annoncé, il y a quelque temps,<br />

que la treizième chambre <strong>de</strong> la cour d'appel,<br />

qui n'avait été créée que temporairement, en<br />

1908, serait établie d'une façon définitive au<br />

commencement <strong>de</strong> l'année 1912.<br />

Nous nous basions pour cela sur les pro-<br />

messes <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong> la justice lui-<br />

même, M. Crutppi.<br />

Or, nous voici arrivés au commenoament <strong>de</strong><br />

l'année non veille et rien no fait encore pres-<br />

sentir la réalisation <strong>de</strong> cette promesse.<br />

Nous savons cependant, <strong>de</strong> source certaine,<br />

que la création définitive d© cette chambre se-<br />

irait non seuàemeot utile, mais même indispen-<br />

sable pour la banne administration <strong>de</strong> la jus-<br />

tice dans notre ressert.<br />

L'expérience qui vient d'être faite, <strong>de</strong>puis<br />

ces trois <strong>de</strong>rnières années, pendant l'existence<br />

temporaire <strong>de</strong> cette chambre, est concluante.<br />

Non seulement un grand nombre d'affaires,<br />

qui étaient en retard, ont pu être évacuées,<br />

mais encore bien <strong>de</strong>s affaires, urgentes <strong>de</strong> leur<br />

nature, ont pu recevoir une solution dans un<br />

plus bref délai, soit- à cette chambre, soit aux<br />

<strong>de</strong>ux autres.<br />

. Et cependant certains bruits ont couru que<br />

la chainceùlerce serait disposée à ne pas domi-<br />

ner suite à son projet primitif.<br />

Pour les uns, cette chambre temporaire se-<br />

rait, supprimée dans le courant <strong>de</strong> la présente<br />

année ; pour les autres, effie serait encore<br />

maintenu© .quelque temps, mais toujours à<br />

i i i no temporaire.<br />

; La première décision serait regnettable à<br />

ton» les pointe <strong>de</strong> vue et la secon<strong>de</strong>, «.usai<br />

bâtar<strong>de</strong> qu'incejiàAne, serait préjudiciable à<br />

tous.<br />

! Aux magistrats d'abord, qui ne venraieni.<br />

point leur zèle et leurs efforts encouragés ; aux<br />

hommes d'affaires, qui ne pourraient servir ni<br />

Jeurs intérêts ni ceux <strong>de</strong>s justteiables ; et à cas<br />

<strong>de</strong>rniers surtout, qui souffriraient <strong>de</strong> la len-<br />

teur dans la solution <strong>de</strong> leurs procès.<br />

• Or, nous sem-Me-t-il, c'est bien powr les jus-<br />

ticiables que les tribunaux ont été créés et<br />

c'est donc <strong>de</strong> leur intérêt qu'il convierut surtout<br />

tle s'occuper.<br />

: Allons, Monsieur le Premier prési<strong>de</strong>nt et<br />

Monsieur le procureur général, revr-mez à Pa-<br />

ris, s'il le faut, mais rapportez-nous bientôt la<br />

création définitive <strong>de</strong> la troisième .chambre <strong>de</strong><br />

notre cour d'appel.<br />

mis ET ITdNYO€ÂTTONS<br />

SY-NtDIOAT DiES VOYAGEURS TXE COMMERCOS. —<br />

M. Georges Cahuzac a! été nommé prési<strong>de</strong>nt. Réu-<br />

nion du Conseil d'administration, dimanche, 7 jan-<br />

vier, au siège sacial, à 9 heures du matin.<br />

EMPLOYES DE L'OCTROI. — Assemblée générale<br />

,1e jeudi 4 courant, à <strong>de</strong>ux heures <strong>de</strong> l'après-midi,<br />

-pour le SKFviee <strong>î</strong>le nuit et à neuf heures du soir<br />

pour .le service do jouir, salle do l'ancienne Faculté<br />


LUNDI f JAi *5R 19fc<br />

REVUE FÈNANCIEMS<br />

Parle, 31 décembre.<br />

1911 a vécu... 1911 n'est phUB..",<br />

•Rien qu'entrée désormais dans le domaine<br />

du passé, l'année 1911 laiste <strong>de</strong>rrière edlc <strong>de</strong><br />

•Pénibles souvenirs. EU» leradate dams nos an*<br />

Raies boursières.<br />

Elle, s'était cependant ouverte sous les plus<br />

favorables attsploei*. llten ne faisait •prévoir la<br />

tourmente. La campagne <strong>de</strong> hausse Inaugurée<br />

<strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans, se poursuivait réso-<br />

lument. Elle pouvait logiquement continuer.<br />

Tout la favorisait. I^es événements do la po-<br />

litique extérieure, à commencer par le coup<br />

d'Agadir, l'arrêtèrent brufiquement dans son<br />

élan. A vrai dire, les pasitloaubi à la hausse<br />

commençaient à <strong>de</strong>venir in qui étantes. U tail-<br />

lait coûte que coûte procé<strong>de</strong>r a un lessivage<br />

en règle. L'affaire marocaine servit <strong>de</strong> pré-<br />

texte. Los événements qui se suecédènenit,<br />

coïncidant avec les vacances, firent lo reste.<br />

Mais quetles vacancota IH<br />

Rarement pério<strong>de</strong> liabituolie <strong>de</strong> recuellle-<br />

meait et <strong>de</strong> ca'lme fut ainsi troublée. Manifes-<br />

tations contre la vie chère en France, grèves<br />

<strong>de</strong> cheminots, <strong>de</strong> dockers et <strong>de</strong> mineurs en<br />

Angleterre, campagne conitre les truste aux<br />

Etats-Uniia^ assassinat <strong>de</strong> M. Stolytpine en Ruo<br />

Sic, mouvement révolutionna,ire en Espagne,<br />

complots royalistes au Portugal, pronuneia-<br />

imer.tos au Mexique, Insurrection en Albanie,<br />

guère Italo-turque, révolution chinoise...<br />

Charmant tableau que oelni <strong>de</strong> l'été <strong>de</strong> l'an<br />

<strong>de</strong> grâce 1911 qui après avoir débute par Aga-<br />

dir, s'est terminé par le bombar<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> Tri-<br />

poli et l'explosion tragique <strong>de</strong> la Liberté qui a<br />

mi*, la France en <strong>de</strong>uil.<br />

Oui vraiment, l'été 1911 <strong>de</strong>vra être marqué<br />

d'une croix noire.<br />

L'inci<strong>de</strong>nt le plus grave a été incontestable-<br />

ment le conflit franco-allemand et ies négocia<br />

tions auxquelles il a donné lieu, négociations<br />

qui ont évoqué en nous le souvenir <strong>de</strong>s plus<br />

mauvais jours et qui, à certaines heures,<br />

avaient bien plutôt l'apparence d'urne veillée<br />

<strong>de</strong>s armes que d'un colloque diplomatique.<br />

A tous ces sujets d'inquiétu<strong>de</strong>, vint se gref-<br />

fer une crise monétaire. Les reporte, notam-<br />

ment à la liquidation <strong>de</strong> mi-septembre, attei-<br />

gnirent un taux absolument usnraire. 1<br />

Aussi, est-ce avec un véritable soulagement<br />

que la Bom'se apprit le 11 novembre, la corir<br />

ainsi on <strong>de</strong> raccord frasico-allemand. Ce fut le<br />

point <strong>de</strong> départ d'ur» amélioration générale.<br />

Les capitaux qui s'étaient terrée durant la<br />

crise firent leur apparition sur te marché. La<br />

confiance revint. Le problème essentiel étant<br />

solutionné, la Bourse, dans l'atmosphère <strong>de</strong><br />

tranquillité relative et <strong>de</strong> calme, put reprendre<br />

son activité trop longtemps interompue.<br />

Par la suite on mit les bouchées doubles.<br />

Le chemin parcouru est fort important, trop<br />

peut-être. Un simple coup d'œil eur la cote est<br />

â cet égard significatif. Toutes les valeurs, ou<br />

presque, ont réparé leurs pertes antérieures.<br />

Certaines même atteignent <strong>de</strong>s cours semsoble-<br />

ment supérieurs.<br />

Ainsi donc, tout est bien qui finit bien.<br />

R ne nous ireste plus qu'à formi<strong>de</strong>r les meil-<br />

teuns souhaite pour 1912, qui parait <strong>de</strong>voir eue<br />

fructueuse pour les éteWiissements financiers.<br />

De nombreuses et importantes émissions ver-<br />

ront te jour aussitôt doublé le cap <strong>de</strong> fin d'an-<br />

née et certaines, sont, para<strong>î</strong>t-il, fort intéres-<br />

santes, à tous les points <strong>de</strong> vue.<br />

Fonds d'Etats<br />

Dans cette catégorie <strong>de</strong> valeurs, certaines<br />

qui pendant <strong>de</strong> longues années, avaient béné-<br />

ficié <strong>de</strong> la faveur <strong>de</strong> la clientèle, n'auront pas,<br />

à ce posait <strong>de</strong> vue, à se féliciter <strong>de</strong> l'année 1911.<br />

C'est lo cas pilus pairtteullàreniant <strong>de</strong>s fonds â<br />

ren<strong>de</strong>ment relatevenueinit peu élevé : CONSOLI-<br />

DES AAVQLAIS, BELGES, die même que notre<br />

EONDS NATIONAL dont la moins vaiiue d'une<br />

année à l'autre, n'est pas irnférieiua - e à 2 points.<br />

Divers motifs peuvent être invoqués peur jus-<br />

tifier pareil délaissement. Mais celui quti pri-<br />

me tous les autres, est incomstostablemeot te<br />

tawx peu élevé dru ren<strong>de</strong>ment. U semble que<br />

cette défaveur doive s'accentuer encore dans<br />

l'avenir, la charte croissante <strong>de</strong> la vie obli-<br />

geant les rentiers à techereher <strong>de</strong>s revenus <strong>de</strong><br />

plus en p'us rémainératews. L'ITALIEN quoi-<br />

que d'un ren<strong>de</strong>ment légèrement pius avanta-<br />

geux crue les précé<strong>de</strong>nts, n'en a pas moins<br />

payé son tribut a la Baisse (0,85). Là, on trouve<br />

une explication plausible dans les dépenses<br />

que la guerre contre la Turquie impose au<br />

budget italien et aussi l'abaissement du reve-<br />

nu 3 3/1 à 3 1/12 à partir du 1" janvier 1912.<br />

Lé conflit ita!:o-tno"c a eu aussi une influence<br />

diémiamanite sua- les FONDS OTTOMANS ;<br />

l'UNlFIÊ notammieint, ahandicrane 3 points et<br />

<strong>de</strong>mi. Parmi tes autres emprunte ayant opéré<br />

un mouvement <strong>de</strong> retraite, signalons te MKXI-<br />

QUE 4 % 1910. ; la Bévoliutcon oui a renversé te<br />

gouvernement du général Ponflrio Diaz et dé-<br />

tTOiit .la stabilité itelitiepe dans le pays a été<br />

• la principale cause <strong>de</strong> sa faiblesse.<br />

On eraeg&sti??. par coutne, une légère av?»»ee<br />

<strong>de</strong> l'EXTMtlEUlt2i, bte» que son désir d'éten [<br />

dire son Intluieiice au, Maroc l'ait déjà entra<strong>î</strong>né i<br />

et l'entrainera sans doute u <strong>de</strong>s dépenses wa-<br />

sMérâbtes; Les FONDS RUSSES et la RENTE<br />

PORTUGAISE sont aussi à <strong>de</strong>s cours seriaibte-<br />

meiit supérieurs à ceux dn début <strong>de</strong> l'aminée.<br />

Mais c'est surtout le SERBE 4 qui a vu sa<br />

cote s'améliorer ; son avance s© traduit par<br />

plus do 3 points attrtbuable à d© gros achats<br />

du syndicat intéressés dams la conversion 'dw<br />

5 % eu 4 %. CHINOIS inchangés.<br />

Etablissements <strong>de</strong> crédit<br />

Dans ce groupe, les plus-values sont erecora<br />

nombreuses. C'est ainsi que le CREDIT LYON-<br />

NAIS s'adjuge 18 pointe, te CREDIT FONCIER<br />

D'ALGERIE ET DE TUNISIE 40, mais C'est<br />

surtout la BANQUE DE L'ALGERIE qui a été<br />

la plus favorisée. Sa plus-value dépasse 600<br />

francs et est motivée par le renouvellement<br />

<strong>de</strong> F;on privilège en mémo temps que la So-<br />

ciété reprend la ut»re dtepoetUon <strong>de</strong> ses divi-'<br />

(ten<strong>de</strong>s. L'augmentation du capital du CREDIT<br />

FONCIER s'est traduite par urne légère améli*<br />

ration <strong>de</strong> ses cours.<br />

On note par contre, une perte âœee sensible-<br />

die 'a BANQUE DE PARIS et peu <strong>de</strong> eliangtfT<br />

monts sur le CRÉDIT MOBILIER et la SO-<br />

CIETE GENERALE ; cette <strong>de</strong>rnière a vu ses<br />

bénéfices poser (pour les 11 premtens mois <strong>de</strong><br />

1911) à 16,319,202 francs, contre 14,04.8,900 francs<br />

pour la mémo pério<strong>de</strong> rte 1910.<br />

Au groupe étranger, la RANQUE OTTOMAN<br />

NE a, réacrtrionné d'une quinzaine <strong>de</strong> pointe,<br />

conformant ainsi son aiiluro sur celte <strong>de</strong>s<br />

fonds turc.<br />

Mais c'est encore les Banques Mexicaines<br />

qui ont été les plus affectées par les difficultés<br />

politiques du pays. Tout je grouille, sans ex-<br />

ceptien, en a plus ou moins supporté tes con-<br />

séquences. La FONCIEBE DU MEXIQUE en a<br />

plus partieuilièremient souffert, en raison d*<br />

ses attaches Intimes avec le gouvernemo'it <strong>de</strong><br />

Porftrio Diaz. LA NATIONALE DU MEXRMJB<br />

est aussi <strong>de</strong>s pius atter rites, abandonnant une<br />

centaine <strong>de</strong> points environ.<br />

Transports<br />

Depuis lo début <strong>de</strong> l'armée 1911, <strong>î</strong>e marché<br />

<strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> nos gran<strong>de</strong>s Compagnies dg<br />

CHEMINS DE FER n'a pas eu gran<strong>de</strong> anima-<br />

tion. Il se ressent évi<strong>de</strong>mment <strong>de</strong>s dteposi-'<br />

tions peu favorables <strong>de</strong>s pouvoirs publics ;<br />

on recherche moins ces titres, qui faisaient ja-<br />

dis le- fonds <strong>de</strong> tout portefeuille familial, dé-<br />

puis que l'avenir do nos .Grands Réseaux ap-<br />

parat imme moins certain ; on ne vont pas<br />

sans -in riétu<strong>de</strong>s, en effet, la tendance actuelle<br />

iiu Gou riieinent à s'immiscer dans la ges-<br />

tion tatéo euro dies Ornipagmies et à vouloir<br />

leur Unp«> or <strong>de</strong>s charges nouvelles en dépit<br />

<strong>de</strong>s Claris» <strong>de</strong>s concessions. Il convient <strong>de</strong> re-<br />

marquer te teifois, que les cours se sont pro<br />

griessivomeiK relevés pour TEST, le NORD, le<br />

P. L. M. et le MIDI mais sans regagner, certes,<br />

le niveau quei 'es inondations et la grève d,os<br />

Clieuifnots leii. . vait fait abandonner en 1910.<br />

tiiiicnt <strong>de</strong>s Chemins Etran-<br />

gles Compagnies espagnoles<br />

a sur lo marché du terme<br />

-, d'antan et ont eu quelque<br />

la lour<strong>de</strong>ur persistante du<br />

juve aux environs (te 9 %,<br />

le 7 % à te fin <strong>de</strong> 1910. Le<br />

iccuso cependant une plus<br />

n raison <strong>de</strong> l'amélioration<br />

Dans te comi<br />

gers, tes trois g<br />

n'ont pas coi<br />

toute leur ai<br />

peu à souffrir<br />

change qui se t .<br />

tandis qu'il était<br />

NORD ESPAGNE<br />

value appréciable,<br />

notabte*et constant» I <strong>de</strong>s recettes du réseau.<br />

Les AUSTRO HONGROIS et les MERIDIO-<br />

NAUX ITALIENS seront quelque peu testés.<br />

Les ' LOMB.VRDS ré-stent faibles et peu ani-<br />

més en attendant la solution <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong><br />

réorganisation, qui Semble se faire désirer<br />

malgré la bonne voRante apportée dans .es<br />

différentes négociation par les obligataires.<br />

Au compartiment (te la TRACTION, nous<br />

constatons une hausse appréciable du METRO-<br />

POUTAIN. Les recettes \sont toujoums satis-<br />

fa'santes, mais on ne peui, se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r si la<br />

Compagnie <strong>de</strong>s OMNIBUS l e lui- fera pas une<br />

concurrence assez sérieuse, uès que la tiaction<br />

mjcanique auin entièrement i • v^ée la trac-<br />

tion animale. Par contre, le N SUD dont<br />

l'exploitation n'a pas répondu u'ici aux<br />

osmerances <strong>de</strong>s actionnaires, p*. . une cin-<br />

ni<strong>î</strong>anteiiie* <strong>de</strong> points <strong>de</strong>puis te déb.,t <strong>de</strong> 1911.<br />

Lo THOMSON HOUSTON a suivi -tes fl"C3ua-<br />

tions gënéraSSs du marché avec iwte vue<br />

tenue d'ensemble. , .<br />

Le groupe, <strong>de</strong> SUEZ a témoigné <strong>de</strong> i. m-<br />

nes tendances, l'action qui avait progrès» r<br />

<strong>de</strong>rnier <strong>de</strong> phus <strong>de</strong> 500 francs, s avance em, •<br />

<strong>de</strong> 300 francs, environ cette année. Une pus<br />

value <strong>de</strong> recettes appréciables a éte réalisée<br />

m-ileré la détaxe appliquée le 1" janvier <strong>de</strong>r-<br />

iv'&r ce qui permet d'envisager sans aucune<br />

crainte le nouvel abo. : ssemen,t <strong>de</strong> tara oui va<br />

rêtre mis eh vigueur dès le début <strong>de</strong> 1912.<br />

Valeurs diverses<br />

Les vateuirs GAZIÈRES, traitées la plupart<br />

sur le marché an comptant, ont été recher-<br />

chées par te portJeu'.Ue et se maintiennent en<br />

bonnes tendances. Les va.eors d ELECTHICI-<br />

saurait s'étenner du recul m^W1^^^<br />

MANS dont la P^^p<br />

^^Jl^ff<br />

que iXKir <strong>de</strong>ux ans. les TABAtJs 1 '/J t A-<br />

PIN ES ont également perdu <strong>î</strong>wus niai <strong>de</strong> ter-<br />

rain f on sait que leur situation ne tend guère<br />

à I^^LEURS DE CAOUTCHOUC put eu au<br />

début do l'année nno, pério<strong>de</strong> assez f<br />

mois clôturent l'année fort indéc is après<br />

ïvoir tenté <strong>de</strong> s'amCliorer (pielque peu. La<br />

FINANCfEREDBS CAOïri'CHbuCS a éte plus<br />

twirt bc uû i è remen t éprouvée.<br />

^ compartiment naphtiphère aacontojtoe.<br />

n bénéficié <strong>de</strong> la hausse sensible <strong>de</strong>s prix «u<br />

naulite mais U faut surtout signoter ies pro-<br />

X%x W^nTE DE BAKOU qui gQg» près<br />

<strong>de</strong> 400 IKUK'-S cette année. Une pareiiMo plus<br />

value est due surtout à la spéculation qui a<br />

enrobé ce titre dans son engouement pour les<br />

Industrielles Russes.<br />

Métallurgie, Charbonnages<br />

Le compartiment <strong>de</strong>s valeurs motaUiirgiques<br />

est certainement celui <strong>de</strong> te cote qui a montre<br />

la plus constante fermeté ; il faut dire qu » a<br />

été favorisé en cela par la situation bnllaute<br />

<strong>de</strong> l'industrie en France qui ne s'est démentie<br />

à aucun moment. Les prix ten<strong>de</strong>nt toujours a<br />

s'élever et les carnets <strong>de</strong> nos gran<strong>de</strong>s booiétés<br />

industrielles sont abondarnjnent pourvus <strong>de</strong><br />

comman<strong>de</strong>s pour la guerre, la marine et les<br />

Compagnies <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong> fer.<br />

L'industrie houillère a éte favorisée en 1911 ;<br />

pas <strong>de</strong> grèves et peu <strong>de</strong> difflouïtes dans tes<br />

transports, prix <strong>de</strong>. la matière orienté vers la<br />

hausse. Aussi, la plupart <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong> ce grou-<br />

pe qui sont cotés sur notre place se sont-ils<br />

adjugé <strong>de</strong> notables plus-values.<br />

Le groupe métallurgique russe a éte particu-<br />

lièrement animé et la plupart <strong>de</strong>s titres qui y<br />

figurent ont été l'oblet d'une vive hausse. La<br />

• U.TZGFF, en particulier, s'est avancée d'un<br />

m <strong>de</strong> francs. En <strong>de</strong>rnier Heu, les craintes<br />

<strong>de</strong> i.- •--le.uve<strong>î</strong>Oment du Syndicat Prodometa<br />

ont o. -wié dans le compartiment métal-<br />

lurgique une certaine agitation et alourdi<br />

te Tendau. les dispositions générales<br />

paraelssem„ nt en voie <strong>de</strong> raffermisse-<br />

ment.<br />

I>es valeurs dfi charbonitiva,aef <strong>de</strong> môme ori-<br />

gine ont éprouvé égalem^u r-a mouvement<br />

ascensionnel asez marqué en raison . '^>x>lle<br />

situation du marché bouiller en Russa.:<br />

Mince et métaux<br />

Bien tofluenicél par l'ocxviois<strong>î</strong>-coieait <strong>de</strong> iv,<br />

ttvfte économique générale, les ours d-os JjJ<br />

vers mélaux se sont améliores durant 1"anj«u<br />

qui vient <strong>de</strong> s'écouler.<br />

En ce qui concerne le CUIVBE, la aenstbu<br />

(iiininutlon <strong>de</strong>s stocks qui s'est produite , 6,1 12-, octobre, 61 26; novémhK<strong>î</strong>, ôl 37. Tendaucrait, évoquant<br />

I^JMP M T^ 18' M«is oui, cette<br />

S Sfe H } MD ^ rajeuni <strong>de</strong> la<br />

Se lô i°? ra . n6 la m^ sur une fausse<br />

£N VTr <strong>de</strong> 1 ,Rortai »« tentative d'éva-<br />

Kllll«*S<strong>î</strong> 8 lavait rW ée comme<br />

r ^r<strong>î</strong>rii S ° n rf rvi ^ et l'avait fait sor-<br />

i»*érôt puisant avait<br />

cette jeune royaliste<br />

ww^«i<strong>î</strong> \ he ' au ri«Iuo <strong>de</strong> se faire ar-<br />

Fhltlï 10 I Avait-ello une mi^sian?<br />

\tcml J 0W ?i;id


2 .<br />

LE NUMERO5CENTIMES<br />

<strong>de</strong> IXsfeiase Sociale et Religieuse<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : loulous, Rue Roqueiaine, 25<br />

Trois moi»<br />

fcttrrfc-GAttOf'W's M blïPArVrEMFJITS LIMITROPHES ... 6<br />

DÉi"\RTiiMUfI b NOM LIMITROPHES . . . 7 -<br />

£TRAN(>KR (llmuii pmttir) AO -<br />

1*3 Aboonomonc t>art«m «•» 1" ot to <strong>de</strong> caaquo mois et sont payables d'avarie»<br />

Truie aemauUc <strong>de</strong> crianse-nent d'adraac doii tire aceompugnce <strong>de</strong> bO contint*.<br />

Si» moi»<br />

41 ir<br />

13 -<br />

20 -<br />

UQ an<br />

20 f'<br />

2-4 -<br />

*o -<br />

LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

ÉDITION 0 REGIONALES<br />

Lot m Aveyron, Corrèzê, Cantal I Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénéis-Orientales<br />

Gars, H te3 -Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lafoes<br />

Jarn-et-Garonne. Lot-et-Garonne<br />

Hauie-Garonne Ariège<br />

—_____JB_<br />

Edition du matin spéciale a Touiousa<br />

ANPIONCES («• pi.?»<br />

RECLAMES —<br />

RËCtAHErj (;it page) .<br />

LOCAI.FS<br />

1» lignt O fr<br />

•1 -<br />

2 -<br />

3 -<br />

'0<br />

... ... , _ ~' ,s Ani.y !ic«o oi RccUmes sont rocues dans<br />

Do» ru« Ko^etau... 26 . * <strong>Toulouse</strong>, et chez" tousTos Cw^pou^is.<br />

FIL ia£SRA?H!QUI SPECIAL<br />

: 26. RUE FEYDEAU<br />

Les Faits du Jout<br />

Madame la marquise <strong>de</strong> Mac-Manon, née<br />

| D oscars, est cïécédée à Paris.<br />

—:—<br />

Le ministre <strong>de</strong> la guerre a inauguré au Père-<br />

Lâchasse, le monument élevé aux défenseurs<br />

Ue Belfort.<br />

-•>—<br />

Le ministère rte l'intérieur se préoccupe «le<br />

prendre aisx trontières les mesures <strong>de</strong> surveil-<br />

la noe sanitaires qu impose la gravité <strong>de</strong> l'épi-<br />

démie alleman<strong>de</strong>.<br />

Une rencontre à l'épée a eu lieu à la Tour<br />

<strong>de</strong> Villefcoti, près <strong>de</strong> Meudon, entre MM. Fabry,<br />

aviateur, et F eu mol, député <strong>de</strong> l'Aveyron. Les<br />

<strong>de</strong>ux adversaires ont été blessés.<br />

A Paris, un membre du Syndicat <strong>de</strong>s loca-<br />

taires ayant voulu déménager rue <strong>de</strong> Danttzig,<br />

malgré son propriétaire, <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts se sont<br />

produits ; le drapeau rouge a été arboré.<br />

Le point <strong>de</strong> vue français exposé dans la ré-<br />

ponse du céntre projet espagnol, <strong>de</strong>meure très<br />

éloigné <strong>de</strong> celui du cabinet <strong>de</strong> Madrid. De<br />

grosses difficultés subsistent.<br />

Le sultan <strong>de</strong> Constantlnople a accepté la dé-<br />

mission du cabinet.<br />

L'aviatrice Jeanne Hervieu a gagné à Com-<br />

piègne la coupe > Femina », détenue par Mlle<br />

Dutr<strong>î</strong>en.<br />

Voir par ailleurs les nouvelles qui nous<br />

sont parvenues à la <strong>de</strong>rnière heure.<br />

Quarçd <strong>rrçêrrçe</strong> t<br />

— Dites-moi donc quelque chose qui<br />

ne soit pas trop triste, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un per-<br />

sonnage d'un vieux vau<strong>de</strong>ville <strong>de</strong> la<br />

moitié du siècle <strong>de</strong>rnier.<br />

-- Volontiers, répond son interlocu-<br />

teur ; mais je vous préviens, ce ne sera<br />

pas très gai !...<br />

J'ai une vague idée quo beaucoup <strong>de</strong><br />

Français paraplmaseront ce bout <strong>de</strong> dia-<br />

logue en c© matin <strong>de</strong> 1 er janvier.<br />

, — j,0 vous la souhaite bonne et hen-<br />

rïeuse, allons-nous entendre répéter et<br />

dirons-nous nous-mêmes !...<br />

Bdtin© et heureuse ! Oui. —- C'est le<br />

cliché. Il sert <strong>de</strong>puis longtemps. Il sert<br />

<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s siècles.. Il fut utilisé l'an <strong>de</strong>r-<br />

nier pour exprimer nos voeux les plus<br />

ehers, nos désirs les plus profonds et les<br />

plus intimes. Nous voulions une bonne<br />

année pour ceux que nous aimons et tout<br />

ce que flous aimons, pour nos familles,<br />

pour l'Eglise, pour la Société, pour la<br />

Patrie...<br />

• Devis quelle mesure ces vœux se sonfc-<br />

ila fèaïisés ? Hélas !... Les larmes ont<br />

coulé dans plus d'un foyer. L'Eglise, là<br />

Société et la Patrie ont. souffert au cours<br />

<strong>de</strong> l'année disparue. Et l'aube <strong>de</strong> celle<br />

«a vient <strong>de</strong> commencer à peine ne nous<br />

apporte, au point <strong>de</strong> vue chrétien, social<br />

m national, que les plus inquiétantes<br />

fcmesses.<br />

m&ll ne fut pas seulement une année<br />

iwtttile. Elle fut une année malfaisante.<br />

Efto s'ouvrit sous le rouge ciel do l'a-<br />

narchie. La grève <strong>de</strong>s cheminots venait<br />

do finir. Au sabotage <strong>de</strong> la vie nationale<br />

succédèrent les incendies, les pillages ot<br />

fes émeutes <strong>de</strong> la Champagne. Des pa-<br />

ples fratrici<strong>de</strong>s furent prononcées, et <strong>de</strong>s<br />

flasphèmes tombèrent <strong>de</strong>s bouches <strong>de</strong><br />

eux qui ne craignirent pas d'arborer les<br />

ouleurs alleman<strong>de</strong>s en terre française,<br />

n inci<strong>de</strong>nt, dira-t-on. Sans douté. Mais<br />

inci<strong>de</strong>nt ne passa pas inaperçu à<br />

où l'ennemi héréditaire, attiré,<br />

excité, se fit soudain plus mena-<br />

?ilajsabie, plus âpre, plus<br />

Jerlin<br />

Séchi<br />

un.<br />

I L'ombre <strong>de</strong> la ssm<br />

m<br />

otto <strong>de</strong><br />

UlûBfiâg-<br />

guerre nous effleura. Des<br />

a frontière <strong>de</strong> l'Est, les<br />

isils furent sur <strong>î</strong>e point<br />

utis. Nous connûmes <strong>de</strong>s<br />

; c et <strong>de</strong> stupeur qui abou-<br />

imiliation : sans qu'une<br />

fût versée, sans combat,<br />

s arracha une portion <strong>de</strong><br />

colonial ! — Et- <strong>de</strong>puis,<br />

ïsoiuber<br />

bm m<br />

Ipus du<br />

d<br />

.ir<br />

leur, ot comment sortirons-<br />

haos <strong>de</strong> contradictions dans<br />

un gouvernement d'incapables,<br />

pensables, d'impuissants et <strong>de</strong><br />

les noais a délibérément en fer-<br />

le vous répondrai le 31 décembre<br />

m. Mais nous nous rendons tous<br />

Pte Quo, vers le<br />

f> ?- — n«1 armée ct la marine traversent <strong>de</strong>s<br />

s^SiS d i^ r ladéïM><br />

„i "r 011 ^ i effeehf <strong>de</strong> nos caser-<br />

,1"! ^teaux 3a,,to »t, pourvu<br />

d œuvre <strong>de</strong> laïcisation s'accomplisse...<br />

g. «je comprend* qu'ils manquent <strong>de</strong><br />

f f «t** W*B Qui suivent d'un<br />

S£*?\ 1 aUmm Ia mvéhe <strong>de</strong>s évé-<br />

PÎe, Vii ooni ï >r * nrt a a-»o les unies<br />

« ? eHf f m, n'étant pas trempées<br />

Echos <strong>de</strong> Martout<br />

ÉTRENNES DE SOUVERAINS<br />

Les cours ont aceouitnné, elles autsl, <strong>de</strong> don-<br />

ner <strong>de</strong>s étrennes.<br />

•En .'Vneieterre, on ne sait encore comment<br />

George V agira en kx Circonstance, mais on<br />

sait qu'Edouard vu offrait à la reine un bijou<br />

magnifique, d'admirables founraneel et douxe<br />

na été '0<br />

55 ans 3 mois au lieu <strong>de</strong> 71. chiffre qu'attei-<br />

gnent les dix sénateurs <strong>de</strong>iunt. ,.<br />

On n'a qu'une démission à signaler à la<br />

Chambre dans tout le cours <strong>de</strong> l'année 1911 ;<br />

c'est celle <strong>de</strong> M. Chapuis (Gustave), élu sé-<br />

nateur <strong>de</strong> Meurthe-et-Moselle, le 29 janvier<br />

et qui a donné sa démission <strong>de</strong> député le<br />

13 avril. A noter que M. Chapuis était pour-<br />

vu au Palais-Bourbon <strong>de</strong> la grasse sinécure<br />

<strong>de</strong> questeur.<br />

En 1912, le nombre <strong>de</strong>s députés démis-<br />

sionnaires sera, sans aucun doute, plus éle-<br />

vé. Les députés candidats aux élections sé-<br />

natoriales du 7 janvier sont cette fois très<br />

nombreux (ils sont plus <strong>de</strong> cinquante) et<br />

nul doute que quelques-uns ne réussissent<br />

à entrer au Luxembourg.<br />

Il a été voté une invalidation pendant<br />

l'année. 1911 à la Chambre <strong>de</strong>s députés, le<br />

29 décembre : celle <strong>de</strong> M. Giordan, député<br />

radical <strong>de</strong> Sartène.<br />

La Chambre n'a jamais atteint ù aucune<br />

date <strong>de</strong> cette même année son iua.....,taii<br />

<strong>de</strong> 591 membres.<br />

Les sièges <strong>de</strong> MM. Mouché! (Seine-Infé-<br />

rieure), Grault-Richard (Gua<strong>de</strong>loupe), l'ab-<br />

bé Gayraud (Finistère) et celui <strong>de</strong> Sar tène<br />

laissé vacatnt par l'invalidation <strong>de</strong> M. Gior-<br />

dant, sont ootuetlemonrt vacants. — F. L.<br />

Uii Instituteur C3rnpliC3 d3 FiachoR<br />

Au cours <strong>de</strong>s débats <strong>de</strong> l'affaire Flachon.<br />

<strong>de</strong>s allusions ont été faites à un- instituteur<br />

primaire -<strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Paris, associé d'une<br />

proxénète qui figure au premier rang <strong>de</strong>s<br />

inculpées.<br />

Ces allusions ayant été précisées dans<br />

l'Action Française. M. Roger Lambelin a<br />

posé, à la tribune du Conseil municipal,<br />

une question à M. Bedorez, inspecteur d'A-<br />

cadémie et directeur <strong>de</strong> l'Enseignement <strong>de</strong><br />

la Seine.<br />

Estât vraiment possible qu'un fonction-<br />

naire <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Paris, chargé d'appren-<br />

dre la inorale aux enfants dune Ecole,<br />

puisse rester en activité <strong>de</strong> service, lorsqu'il<br />

est avéré qu'il est le commensal et le col-<br />

laborateur d'une femme qui s'adonne offi-<br />

ciellement à la traite <strong>de</strong>s mineures et uti-<br />

lise ù cet effet les petites annonces du Sup-<br />

plément ! .<br />

M. Redorez crut se tirer d affaire en fai-<br />

sant l'éloge collectif <strong>de</strong>s instituteurs publics<br />

et en déclarant qu'aucune pression n'avait<br />

jamais été exercée sur lui pour étouffer<br />

un scandale ou pour éviter à un coupable<br />

le iusfe châtiment dû à ses méfaits.<br />

Mais M. Roger Lambelin le ramena ainsi<br />

à la question : ' ' „<br />

M. Lambelin. — Si M. le directeur <strong>de</strong> 1 en-<br />

seJknémerit n'était pas déjà édifié sur<br />

avoir ~~ -« °--rr—<br />

je nie permets <strong>de</strong> lui indiquer une pièce <strong>de</strong>-<br />

posée au Parquet et que j'ai eue on ma pos-<br />

session : la cote 399 bis. Les renseignements<br />

qu'elle contient sont <strong>de</strong>s plus intéressants.<br />

(Mouvements.) „ „<br />

Une voix. — C'est le Parquet qui vous a<br />

communiqué cetto pièce ? . .<br />

M Labelin. — Je ne veux pas sort» do<br />

mon rôle <strong>de</strong> conseiller municipal et <strong>de</strong>man-<br />

<strong>de</strong>r pourquoi le Parquet n'a pas poursuivi.<br />

Mais io peux m'en montrer surpris et cons-<br />

tater que <strong>de</strong> ce qu'il a voulu ignorer les<br />

faits il ne s'ensuit pas que le service <strong>de</strong><br />

l'enseignement ne doive pas les conna<strong>î</strong>tre<br />

et rester inactif.<br />

ami <strong>de</strong> la" femme Nitchevo, n'a pas été in-<br />

culpé dans les poursuites. ^^^«a<br />

Il faut évi<strong>de</strong>mment que ce personnage<br />

ait dj> très ouïssants protecteurs.<br />

Nous v^ « &g*t<br />

pour débarrasser la Ville <strong>de</strong> Pons d un pa,<br />

vr 'û éducateur.<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


Dépêches par Fi<strong>î</strong> Spécial<br />

CÉRÉMONIES PATRIOTIQUES<br />

sire <strong>de</strong>s<br />

Ce malin a été inauguré, au ci met<br />

Pero-Lachaiso, le monument élevé auj<br />

eours <strong>de</strong> Belfort, par les soins clo la<br />

amicale dès combattants <strong>de</strong>. l'héroïque<br />

Cette fête rjatrtotiqaié était, présidée<br />

Messimy, ministre <strong>de</strong> la guerre, qui i<br />

sislé dé MM. le général. Maunoury, gouver-<br />

neur militaire <strong>de</strong> Paris ; Félix Roussel, prési-<br />

nicnt du Conseil municipal ; Girard, prési<strong>de</strong>nt<br />

du Cei;se il général ; Lénine, préfet- <strong>de</strong> police,<br />

etc., etc.<br />

Un grand nombre <strong>de</strong> Sociétés patriotiques<br />

étalent représentées.<br />

Le „ .miment, qui a fort belle allure, repré-<br />

sente sur une pyrami<strong>de</strong>, le buste du général<br />

ïrrfert-Hochereau â qui<br />

Ire une palme d'or.<br />

De chaque côté <strong>de</strong>ux i<br />

la fort<br />

lions représen-<br />

<strong>î</strong>e et d'une Lor-<br />

ditionnollc.En- m bas-relief du<br />

au-<strong>de</strong>ssous du<br />

; défenseurs <strong>de</strong><br />

latrie, 1870-71 »<br />

sur <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong><br />

l'épaule et que<br />

combattants <strong>de</strong><br />

découvrent res-<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

Belfort ont bien mérité <strong>de</strong> la<br />

Tandis ojue le piquet d'iionr<br />

républicaine met l'arme sur<br />

toutes les têtes <strong>de</strong>s anciens<br />

1S70 et <strong>de</strong> leurs <strong>de</strong>scendants se<br />

pectueusement, M. Bobiehon,<br />

-Société <strong>de</strong>s défenseurs <strong>de</strong> Belfort, monte sur<br />

la petite estra<strong>de</strong> édifiée en face du monument<br />

et, dans une émouvante allocution, remet le<br />

monument à la villa <strong>de</strong> Paris.<br />

M. n-ussel, prési<strong>de</strong>nt du Conseil munici-<br />

pal, oui lui succè<strong>de</strong>, se dit fier <strong>de</strong> prendre,<br />

au nom <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Paris, possession <strong>de</strong> ce<br />

monument nui est placé sous la sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

tous les Français.<br />

M.^Messimy' prend ensuite la parole.<br />

« Ceux qui assument aujourd'hui la lour<strong>de</strong><br />

dit-il, sentent, mieux que quiconque comfiien<br />

il est utile et désirable <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r vivant dans<br />

tous les cœurs le pieux souvenir dos exemples<br />

pareils à celui que ce monument commémore.»<br />

Le ministre éprouve ensuite le besoin <strong>de</strong><br />

donner la note pacifiste qui est <strong>de</strong> rigueur<br />

dans toutes les harangues ministérielles.<br />

Il lo fait en termes aussi malheureux qtie<br />

maladroits.<br />

Li s circonstances que nous traversons au-<br />

raient dû le contraindre à plus do réserve.<br />

« La France, s'éorie-t-il est assez riche <strong>de</strong><br />

gloire <strong>de</strong> toute sorte pour ne. pas rechercher<br />

dans <strong>de</strong>s aventures sanglantes un prestige<br />

qu'el.'.o peut acquérir par tant d'autres voles<br />

pacifiques.<br />

» Bar sa constitution républicaine et démo-<br />

cratique elle est à l'abri <strong>de</strong> ces intérêts dynas-<br />

tiques qui entra<strong>î</strong>nent parfois d'autres régi-<br />

mes vers une guerre nécessaire à la consoli-<br />

dation d un trône.<br />

» Ce n'est pas elle qui troublera la paix du<br />

mon<strong>de</strong>. »<br />

M. Messimy croit cependant <strong>de</strong>voir ajouter :<br />

« Mais .mil ne peut prévoir ce que l'avenir<br />

exigera d'elle pour protéger son intégrité ou<br />

son honneur. Nul ne peut affirmer qu'elle ne<br />

sera pas tenue <strong>de</strong> mettre un jour toute la force<br />

nationale au srviee <strong>de</strong>s droits imprescriptibles<br />

<strong>de</strong> la nation c'est pourquoi, en saluant Ici<br />

avec émotion et respect ces' soldats héroïques,<br />

nous nous sentons liés à eux non seulement<br />

par un pieux souvenir mais encore par la re-<br />

connaissance que nous leur <strong>de</strong>vons, car leur<br />

exploit est <strong>de</strong> ceux qui nous permettent <strong>de</strong> mê-<br />

ler a notre plus grand souci une confiance ré-<br />

fléchie en nous-mêmes, un foi tranquille en<br />

notre jeune ct puisante armée, sauvegar<strong>de</strong> né-<br />

cessaire <strong>de</strong> notre prospérité .économique <strong>de</strong><br />

notre sol et do nos libertés. »<br />

Leroux, .qui prétend avoir fait le guet, n'a<br />

vu personne; donc, il était forcément à l'inté-<br />

rieur.<br />

Le départ <strong>de</strong> Fuzier a délié las langues et<br />

aiiusi nous avons appris que le policier n soi-<br />

gneusement, et volontairement évité <strong>de</strong> srKvre<br />

la piste indiquée par la rumeur publique, à<br />

savoir que Dessertennes était, moyennant fi-<br />

nances, l'ami intime <strong>de</strong> la mère dé Leroux.<br />

Comme il était au courant <strong>de</strong> l'infantici<strong>de</strong> et<br />

cloue dune avarice sordi<strong>de</strong> a-t-il voulu faire<br />

chanter la famille Leroux ? En raison do ses<br />

menaces, ces <strong>de</strong>rniers .n'avaient-ils pas intérêt<br />

«i sa disparition ? Tout le fait supposer, l'iuiari-<br />

fickle et. le crime semblant <strong>de</strong> plus en plus en<br />

corrélation.<br />

Se cléei<strong>de</strong>ra.-t-oin enfin à interroger sérieuse-<br />

ment la mère Leroux, ct non plus avec les<br />

extraordinaires égards que Fuzier lui témoi-<br />

gnait, pour les besoins do sa cause !<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Nous apprenons la mort, <strong>de</strong> Mme la mar-<br />

quise <strong>de</strong> Mac-Mahon, née Descars, décédée ce<br />

matin à Paris, à l'âge <strong>de</strong> soixante-dix-huit,<br />

ans, entourée <strong>de</strong> tous ses enfants.<br />

La marquise <strong>de</strong> Mac-Mahon était la mère<br />

<strong>de</strong> Mme la comtesse Eugène <strong>de</strong> Lur-Saluces,<br />

beUe-mère <strong>de</strong> la marquise <strong>de</strong> Mac-Mahon .née<br />

<strong>de</strong> Vogué et du marquis d'Oilliamson.<br />

Elle était la grand'mère <strong>de</strong> Mme la comtesse<br />

do Choe-'euse, <strong>de</strong> Mme la comtesse <strong>de</strong> La Ca-<br />

relle ei <strong>de</strong> MM. Bertrand et Amédée <strong>de</strong> Lur-<br />

Saluces, sous-officiers <strong>de</strong> cavalerie.<br />

Mme la marquise <strong>de</strong> Mac-Mahon était la. fille<br />

du duc Descars, qui commandait la troisième<br />

division à la prise d'Alger, en 1839, et <strong>de</strong> Mme<br />

la duchesse née du Bouchet <strong>de</strong> Souches <strong>de</strong><br />

Tourzel, la petite-fille <strong>de</strong> Mme la duchesse <strong>de</strong><br />

Tourzel, gouvernante <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> France,<br />

qui avait partagé la captivité <strong>de</strong> la famille<br />

royale au Temple.<br />

Les obsèques <strong>de</strong> Mme la marquise <strong>de</strong> Mac-<br />

Mahon auront lieu mercredi, à 10 heures, à<br />

Saint-Francois-Xavier.<br />

Nous adressons à la famille <strong>de</strong> Mme la mar-<br />

quise <strong>de</strong> Mac-Mahon l'expression <strong>de</strong> nos plus<br />

sincères condoléances.<br />

Mm d'Avaneemsat à la Haplfatore<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Le Journal Officiel publiera <strong>de</strong>main le ta-<br />

bleau d'avancement dos magistrats <strong>de</strong>s cours<br />

d'appel et <strong>de</strong>s tribunaux <strong>de</strong> première instance.<br />

Cours d'appel <strong>de</strong> province. — Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

Chambre : M. <strong>de</strong> Fourcrand, à Agen.<br />

Conseillers : MM. Art-us, à <strong>Toulouse</strong> ; Rem-<br />

uas, à <strong>Toulouse</strong> ; Correch, à Pau : Dupuy, à<br />

Pau ; Laboulbène, à Agen ; Lepelletior, à Tou-<br />

louse. ; Martin, à Agen ; Maury, à Pau ; No-<br />

dan, à <strong>Toulouse</strong> ; Treilhes, à Agen.<br />

Substitut général :.M. Desmoulins, à Agen.<br />

Juges <strong>de</strong> première classe : MM. Castes, Fual-<br />

dès, Hugoonet, Gouazé, à <strong>Toulouse</strong>.<br />

Prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> première classe : MM Mi-<br />

quel à Castres ; Thé venin, à Tarbes ; Yisinhet,<br />

£ Carcassonne.<br />

Vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième classe : M. Pe-<br />

ton, à Béziers.<br />

Juges <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième classe : MiM. Aspe, à<br />

Montpellier ; Cambou, ù Castres ; Clergue, h<br />

Carcassonne ; Grabriell<br />

Carcassonne ; Langé, .<br />

Devroivre, sous-chef <strong>de</strong> musique au 5'J" ; Gen-<br />

tet, adjudant au 63' ; Lar, adjudant au 8T ;<br />

Bourdoncle sergent au 81* ; Bouniol, adjudant<br />

au 83' ; ReiLlan, au 83" ; Teissier, caporal cor-<br />

donnier au 93' ; Cantagral, au 100' ; Arnaud,<br />

au 180* ; Marque!, chef armurier au 137" ; Mu-<br />

raire, adjudant au 138* ; Gombres, adjudant<br />

au 1-12' ; Vincent, adjudant au 143*.<br />

Pour faits <strong>de</strong> guerre au Maroc : 19° dragons,<br />

Magnin, adjudant ; G" chasseurs, Cap<strong>de</strong>bos,<br />

maréchal <strong>de</strong>s logis chef ; SI' chasseurs, Ma.n-<br />

gounet, maréchal <strong>de</strong>s logis ; 10' hussards,<br />

Waterbled <strong>de</strong> Duc, adjudant.<br />

Artillerie : Gaiihard adjudant au 14* ; Bouf-<br />

fartigue, adjudant au 18' ; Alablenohe, adju-<br />

dant au 20° ; Foraste, adjudant maréchal-fer-<br />

rant au 23* ; Four nier, adjudant au 23' ; Bosc,<br />

adjudant marêchail-ferrant au 24' ; Moinard,<br />

au 49" ; Tixador, adjudant au 56*.<br />

Train <strong>de</strong>s équipages -. Baller, maréchal <strong>de</strong>s<br />

logis au 17* escadron.<br />

Gendarmerie. — 16* légion bis : Nouvel, Canx,<br />

Faurat, maréchaux <strong>de</strong>s logis ; Maillai, briga-<br />

dier ; Combes, Bech, Massât, Baie, Fajolle,<br />

Sartgayruc, Viala, Bouty, Plantier, Gras, gen-<br />

darmes.<br />

17' légion : Laugn, Garrigues, maréchaux<br />

<strong>de</strong>s logis ; Dubon, brigadier ; Castios, Ruguet,<br />

Saulières, Piquemat, Rouaix, Benazet, La-<br />

peyre^iuiraud, Eychenne. Peyre vidai, Cou-<br />

mat, gendarmes.<br />

17' légion bis : Macabiau, Rapin, Lacaze,<br />

Dellac, Rieublanc, gendarmes.<br />

HE MARINE<br />

Promotions<br />

"Ht Paris, 31<br />

Sont promus au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> oapl<br />

seau, M. le capitaine <strong>de</strong> frégate<br />

gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> capitaine <strong>de</strong> frégate, M<br />

nants <strong>de</strong> vaisseau <strong>de</strong> Corneillan,<br />

• Paris, 31 décembre<br />

Les villes <strong>de</strong> province qui doivent emprun-<br />

ter l'intermédiaire <strong>de</strong> Paris, ne peuvent «clusel-<br />

lemcnt communiquer entre elles au téléphone<br />

que <strong>de</strong> 7 à 9 heures du .soir, lorsqu'elles sont<br />

pourvues d'un seul circuit, avec la capitale.<br />

A la suite <strong>de</strong> l'ouverture récente <strong>de</strong> nouvelles<br />

lignes téléphoniques, M. Charles Chaumet,<br />

sous-secrétaire d'Etat aux postes et télégra-<br />

phes, a. décidé qu'à partir du 1 er janvier 1912<br />

les communications par l'intermédiaire <strong>de</strong><br />

Parts pourront être <strong>de</strong>mandées dans les villes<br />

en question pondant toutes les 'heures du ser-<br />

vice <strong>de</strong> jour.<br />

Télégrammes à transmission différée<br />

Paris, 31 décembre.<br />

A partir du 1 er janvier 1912, tous les réseaux<br />

télégraphiques français acceptèrent peur les<br />

Etats-Unis, le Canada, l'Australie, les In<strong>de</strong>s et<br />

la presque totalité <strong>de</strong>s colonies anglaises, <strong>de</strong>s<br />

télégrammes dits à transmission différée.<br />

Ces télégrammes qui bénéficieront d'une ré-<br />

duction do 50 % sur les taxés actuelles, <strong>de</strong>vront<br />

être en langage clair, rédigés en français où<br />

dans la langue du pays <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination et ne<br />

contenir ni nombres en chiffres, ni lettres,<br />

ni marque, et re^is sans délai aussitôt après<br />

les télégrammes a plein tarif.<br />

Toutefois, leurs tranmission rte pourra être<br />

différée plus <strong>de</strong> 24 heures sur la totalité die<br />

leur parcours.<br />

La Protestioi fin littoral Mlm<br />

Paris, 31 décembre.<br />

A la suite <strong>de</strong>s dégâts énormes causés. par<br />

la <strong>de</strong>rnière tempête aux côtes du littoral Ven-<br />

déen, que l'Océan conutiiinirie à menacer,<br />

ministre <strong>de</strong>s travaux publics a donné au pré-<br />

fet et à l'ingénieur en chef <strong>de</strong> la Vendée-, <strong>de</strong>;,<br />

instruction pour que l'on, exécute sans délai<br />

les travaux do défense nécessaires pour la<br />

protection du rivage do la Belle-Henriette. .S.<br />

Il a mis à leur disposition tous les crédits<br />

<strong>de</strong>mandés.<br />

Les Affaires Marocaines<br />

LES POURPARLERS DE MADRID<br />

Madrid, 31 décembre. -<br />

M. Geoffroy a eu avec le ministre <strong>de</strong>s affai-<br />

res étrangères un nouvel entretien, qui a du-<br />

ré près d'une heure et auquel a assisté l'am-<br />

bassa<strong>de</strong>ur d'Angleterre.<br />

M. Geoffroy a remis à M. Garcia Prieto la<br />

réponse du gouvernement français au contre-<br />

projet espagnol.<br />

Le ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères a rendu<br />

compte <strong>de</strong> son entretien au conseil <strong>de</strong>s minis-<br />

tres.<br />

La réponse française<br />

Paris, 31 décembre. -.<br />

D'après <strong>de</strong>s renselgnementa venue <strong>de</strong> Ma-<br />

drid., le point <strong>de</strong> vue français exposé dans la<br />

réponse au eontre-pro.i et espagnol <strong>de</strong>meure en-<br />

core très éloigné <strong>de</strong> ce l ui du cabinet <strong>de</strong> Madrid,<br />

et <strong>de</strong> grosses difficultés subsistent.<br />

<strong>de</strong>mandant une escorte, qu'ils lui ont accor-<br />

dée. , .<br />

H espère se' mettre en route très prcicnaine-<br />

mont et estime ne courir aucun danger sé-<br />

rieux en prônant <strong>de</strong>s précautions.<br />

Reprise <strong>de</strong>s hostilités<br />

Honkeou, 31 décembre.<br />

L'armistice avant pris fin, les républicains<br />

ont ouvert un feu <strong>de</strong> mousquetcrtc conitre<br />

Han-Kiang.<br />

Prochaine déposition <strong>de</strong> l'empereur<br />

Londres, 31 décembre.<br />

D'après -lo correspondant du New-York He-<br />

rald à Shanghaï, la conférence s'est occupée<br />

<strong>de</strong> la déposition <strong>de</strong> l'empereur, qui est regar-<br />

dée comme inévitable. , , ,<br />

les républicains ont déclaré qu'ils étalent<br />

prêts ii liai le.r l'empereur avec autant d'égard<br />

que n'importe quel souverain étranger dépose,<br />

« VEvasion du capitaine iHtx<br />

Berlin, 31 décembre.<br />

le capitaine Lux a réussi à emporter quel-<br />

ques vivres mais il a dû les abandonner dans<br />

le jardin où il a changé <strong>de</strong> vêtements.<br />

Il a aussi emporté avec lui une pelle a char-<br />

bon ct une curetto pour se défendre s'il était<br />

attaqué par dos sentinelles.<br />

On .n"a plus aucune nouvrlle <strong>de</strong> lui et on a<br />

perdu tout espoir <strong>de</strong> le rattraper.^ „<br />

On raconte, mais ceci sens réserve, que <strong>de</strong>s<br />

amis l'attendaient en automobile, près do la<br />

prison.<br />

Au moment <strong>de</strong> franchir la frontière- ils au-<br />

raient, été arrêtés par <strong>de</strong>s douaniers à un pas-<br />

sage à niveau.<br />

Les douaniers abaissèrent <strong>de</strong>v«<br />

tifs une barrière <strong>de</strong>. bois.<br />

L'auto prit son élan, s'élança à<br />

cl passa après avoir fait voler la<br />

éclats.<br />

Un l'ait particulier est à notre : c'est que le<br />

capitaine Lux a .copié avec le plus grand suc-<br />

cès les procédés employés en 1870 par le géné-<br />

ral "Zurl'intien pour s'éva<strong>de</strong>r <strong>de</strong> la même for-<br />

teresse. Do môme que celui-ci, le capitaine<br />

Lux a profité <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> Noël el du relâche-<br />

ment <strong>de</strong> la surveillance qui en était la consé-<br />

quence.<br />

Le Conflit Russo-Persan<br />

Les forces russes<br />

Tauris, 31 décembre.<br />

Les forces dont dispose maintenant la Rus-<br />

sie en Perso, rassurent pour l'avenir.<br />

On croit à Saiint-PétersboniTg qu'une influen-<br />

ce extérieure n'a. pas été étrangère a la provo-<br />

cation <strong>de</strong>s troubles.<br />

NOTRE CONCOURS<br />

Qui gagnera le Championnat<br />

^S2^ S ; , .I . Pyrénées ?<br />

*£)«coup«H* et joindre à l'envoi "fi B> *f\ T*%T /H p»""<br />

4jUII\ZE BO.\S semblnhles. JE> %J -L^ JL «&><br />

Nous publions aujourd'hui le QUINZIÈME ET DERNIER BON. — Les 15 bons tJsvï-ont<br />

nous être retournés en même temps que le questionnaire garni que nous publierons dans ;<br />

un prochain numéro.<br />

it les fugi-<br />

oute vitesse<br />

barrière en<br />

kÊ5 Sft<br />

Lenav<br />

à Castres<br />

Bavonne<br />

•à Pau.<br />

», M. <strong>de</strong> Prat <strong>de</strong> lie»<br />

Carcassonne ; Rey<strong>de</strong>llet<br />

Procureur <strong>de</strong> <strong>de</strong> 2' elas<br />

tang, à Montauiban.<br />

Substitut <strong>de</strong> 2' classe, M. Favie, à Bayonne.<br />

Prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> 3" classe : MM. les prési<strong>de</strong>nts<br />

AfKruey. à ViUofrancho (Haute-Garonne); Bour-<br />

seU<strong>î</strong>ette, à Lavaur ; Carnovaggio, à Castolsar-<br />

msin : Confias, à Céret ; Delalquie, à Moiesac ;<br />

iMiquiê. à Villefranche-d'Aveyron ; Lachaze, à<br />

à Milhau ; Rieaud, Or<br />

sse, M. Bau<strong>de</strong>iet,<br />

=» d'instruction : MM<br />

éret ; lialvèze, à Gour<br />

Cathaia, à Dax<br />

Dax ; Dortholi<br />

Viala, à Ro<strong>de</strong>z<br />

Vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> 3* ch<br />

Juges <strong>de</strong> 3° classe et jtig<br />

Aigoin, <strong>de</strong> Montredon à (<br />

don ; Carrié, à Oloron :<br />

^-*^*,t^«'V QÎiï>, ^ F*oix i Do§'Q."*>**j*ci!ii, à jVu'Cli » Do yn "-t »•> •-<br />

leuse, à M. Costenobel (A. Meqni.gnon); S. Hen-<br />

ner, à M. Ed. Mayeur (PaUi; ; o. namutoii, à<br />

M. P. Mouton m. Adèle).<br />

Non placés : Il<strong>de</strong>gon<strong>de</strong>, Hérédia, Ilyg.e, In-<br />

certaine.<br />

Mutuel : Gagnant 31 50 ; placés : Huit 1G,<br />

Henncr 18 50.<br />

Prix <strong>de</strong> Suisnes, au trot; attelé. 2.500 francs,<br />

2.800 mètres. —1. ionone, par Vau<strong>de</strong>mont et<br />

FadotteM" M. A. Rou<strong>de</strong>l (Gitton) 2. Ida-Prin-<br />

ceton, à M. C. Rousseau (Tarnbéri)' ; 3. Illico,<br />

à Mi M. Auberge (Choissélet).<br />

Non placés : Istace, Idéo, Iris, Impétueuse.<br />

Mutuel : Gagnant 31 50 ; placés : Ionone 20,<br />

Ida-Princeton 17 50.<br />

Prix <strong>de</strong> Carentan, au trot monté, 2.500 fr,<br />

2.800 mètres. — 1. Halia, par Sentis et Irma, a<br />

M. Tbiery <strong>de</strong> Cabanes (Siraonanxl) ; S. lona, a<br />

M. F. Gauvreau (Gardy) ; 3. Harlette, à M. R.<br />

Bally (Labatut).<br />

Non placés : Hotiri, In<strong>de</strong>x, Ivoire, Héroïne,<br />

Incognito. Horaee-Vemet, Hannetons Impc-<br />

tueux, Héroïne.<br />

Mutuel ; Gagnant 94 ; placés : Halia 20 50,<br />

lona 13 50 ; Harlette 32 50.<br />

Prix du Chêne, au trot attelé, 4.000 francs,<br />

3.000 mètres environ. — L Gervaise, par Trln-<br />

uqeur et Tribulation, à M. C. Rousseau (Pros-<br />

perl ; 2. Feu Follet, à M. L. Hémard (M. L. Hé-<br />

mard) ; 3. Vaillant, à Mme veuve A. Forcinal<br />

(M. L. Forcinal).<br />

Non placés : Halifax, Fil d'Acier, Estry, Hl-<br />

rie, Hauterive, Etourdi, Garanti<br />

droit par un<br />

fut toi<strong>î</strong>iïlié violemment au côt<br />

liement <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>.<br />

Heureusement,: la pointe fut arrêtée par IUK<br />

côte; on se dérobant sur le iieme.u,- ,w. r ..ur<br />

nol atteignit M. Fabry au-<strong>de</strong>ssur. <strong>de</strong> lai cn'Je<br />

souticiitèia droite. '<br />

Ces blessures réciproques miter..' fin au cor<br />

bat.<br />

Les <strong>de</strong>ux adversaires se sont réconciliés.<br />

La coupe Fémi<strong>î</strong>ia<br />

Campiègme, 31 décembre.<br />

L'aviatrice Jeanne Herviéu. pilotant un mo-<br />

noplan, a gagné la coupe Femina, parcou-<br />

rant 248 kilomètres en 2 h. 42.<br />

Lo précé<strong>de</strong>nt record appartenait à Mlle Du><br />

trieu, avec 230 kilomètres.<br />

PETITES NOUVELLES SPORTIVES<br />

Ca y<br />

<strong>de</strong> pré'<br />

quitté 1<br />

E. C.<br />

dirtoeat<br />

<strong>î</strong>e <strong>de</strong> Bor'M<br />

i-chef qu'il<br />

lis ' pour le<br />

du Temps à Madr<br />

mt pas fait<br />

lies semblen<br />

ans issue,<br />

aise s'écarte,<br />

ur.s points d<br />

>as inutile t<br />

pa;<br />

ic-<strong>î</strong>u<br />

UtlllBl<br />

liii-eé<br />

coiu-<br />

1 'RB -<br />

F<br />

Sans doute, qticslque tovraisemt<br />

<strong>de</strong> Dantzig s'em-<br />

consoients venus<br />

wtège à ileur pré-<br />

nt s appro-<br />

cher <strong>de</strong> l'immeuble où <strong>de</strong>meure M. Cauchon.<br />

ils f.e heurtèrent à <strong>de</strong>s barrages, d'agents.<br />

Il y eut quelques bouscula<strong>de</strong>s çà et là.<br />

Des coups furent échangés, mais les locatai-<br />

res furent dispersés.<br />

HS se retrouvèrent dans les débits environ-<br />

nants ct à diverses reprises, ils essayèrent <strong>de</strong><br />

se reformer; chaque fois ils furent re poussés.<br />

Vers midi, il y eut un assaut un lieu plus<br />

sérieux.<br />

Les syndicalistes <strong>de</strong> plus en plus nombreux,<br />

réussirent à se grouper et drapeau rouge en<br />

tête, au chant <strong>de</strong> l'Internationale, tentèrent <strong>de</strong><br />

rompre les b a-rages.<br />

Il on résulta une bagarre assez violente qui<br />

ne prit fin qu'à l'arrivée <strong>de</strong> nouveaux contin-<br />

gents <strong>de</strong> police.<br />

Un <strong>de</strong>s militants du syndicat, celui qui avait<br />

la gar<strong>de</strong> du drapeau rouge, put néanmoins pé-<br />

nétrer dans l'immeuble et aux applaudisse-<br />

ments <strong>de</strong> ses camara<strong>de</strong>s, hissa l'emblème ré-<br />

volutionnaire au balcon do M. Cauchon, au 5"<br />

étage et tandis que la police était occupée à la<br />

rue <strong>de</strong> Dantzig, plusieurs membres <strong>de</strong>u syn-<br />

dicat <strong>de</strong>s Docatairea en profitaient pour aller<br />

déménager un adhérent, rue dit Château.<br />

puisse p<br />

n'est pai<br />

au conta<br />

patriote.!<br />

lis à Ma<br />

craindre<br />

fâé frar<br />

dure ép<br />

sera-ce,<br />

drid, mais on peut<br />

ami<br />

blem<br />

cien<br />

ENCORE UN GARÇON DE RECETTES ASSAILLI<br />

Francfort-, 31 décembre.<br />

Au bureau central <strong>de</strong>s postes <strong>de</strong> Francfort,<br />

<strong>de</strong>s voleurs ont assailli, en plein jour, un gar-<br />

çon <strong>de</strong> recettes ot un rentier et leur .ont dérobé<br />

•une vingtaine <strong>de</strong> mille francs. .<br />

Ils ont .réussi 'à*s'enfuir. ' ^<br />

UNE EXPÉDITION DE FLIBUSTIERS<br />

Bruxelles, 31 décembre.<br />

On lit dons la Gazette :<br />

En octobre <strong>de</strong>rnier, <strong>î</strong>e steamer- Zeebrugge E;e<br />

Arizona, battant .paviïlon belge, quittait An-<br />

vers avec un chargement déclare comme <strong>de</strong><br />

marchandises diverses à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> Port-<br />

StanJey, dans le Falkland.<br />

Des bruits qui couraient, disaient que ce na-<br />

vire transportait .<strong>de</strong>s canons et <strong>de</strong>s fusils pour<br />

les royalistes portugais.<br />

Une l'informât ion judiciaire fut ouverte qui<br />

ne donna aucun résultat ; or l'équipage <strong>de</strong> ça<br />

.navire vient dé rentrer et a raconté l'équipée<br />

extraordinaire suivante :<br />

« le Éeebrunae embarqua à. Lille 250 tonnes<br />

,:dm et 'prit- comme passagers 5 Eer.a-<br />

Mrituel : gagnant 15 50 : placés<br />

31 50, Vaillant 25 50.<br />

A MARSEILLE<br />

Gervaise 20,<br />

Bris <strong>de</strong> la Cor-ni.c'ae,<br />

3.000 francs, MM mètre<br />

par CliE'dwlclc ct 'Merlet<br />

liemsnt); 2. Rocroy, à fc.<br />

3. Dynamo 1.11. à M. M. Desoazeaux (A. »<br />

Non placée : .Maman Colibri, tomb;<br />

nomi-ltïDffiisriT. Six longueurs.<br />

Mutuel : gagnant 7; places : Le<br />

rseille, 31 décembre,<br />

ple-cliase, à aéclame.r,<br />

iron. — 1. t* Ma titan.<br />

M. A. Veil-Vicard (Par<br />

Veil-Picar-d (Thitoault)<br />

no<br />

Toi ise, rau'Ctra-t . pa: itiin-<br />

Alors<br />

goué ï<br />

Nous aillons lavoir une écolo d'aviatrices',<br />

c'est Mme Jaari.t<strong>î</strong>e Herveu qui \ti la fon<strong>de</strong>r à<br />

Compiègn-e.<br />

Voilà une nouvefj'e conquête féministe qui<br />

fera beaucoup parâer.<br />

Les femmes doivent-eJes faire <strong>de</strong> l'aviation <strong>î</strong><br />

Après tout, si elles y tiennent, on ne voit pas<br />

le moyen <strong>de</strong> les en empêcher. Ce que femjlfi<br />

veut...<br />

— Et voilà l'aérople:<br />

contrabairi<strong>de</strong> d>3 guerro. I<br />

la Turquie ne peuvent se<br />

ni par la Tunisie, ni pa;<br />

quoi ne passent-ife pa»<br />

leurs .appareils ? A mi .il<br />

très rie hauteur, an are v<br />

rait les emêchcr <strong>de</strong> passi<br />

— Sav.ez-vous qu'à Bc<br />

à douter sérieusement<br />

France 1 Que dis-je, on<br />

pionn.at. <strong>de</strong> Guyenne et<br />

on avait la petite émet io<br />

dant le Cercle Athlétitru!<br />

— L'aviateur Le Lassaur <strong>de</strong> Ranzey, qui;'<br />

y e <strong>de</strong>ux-mois environ, réussit à traverser<br />

con si doré comme<br />

pilotes engagés pi<br />

idr-3 en TripoUtain.<br />

Egypte. Mais poun<br />

roeaux on cara<br />

du eiiaimpioni<br />

lonte même- du<br />

Gascogne. Oe<br />

i à Bor<strong>de</strong>aux en a<strong>î</strong>ten<br />

Périgourdin<br />

Prix du Prad<br />

mètres environ<br />

CtiTyiSoprase, t<br />

2. Uacnaise, à<br />

Mistinguelte<br />

., course <strong>de</strong> haies, 4.00» franc?. 3.000<br />

— 1. Cristal , jrar nlue Clreen et<br />

M. A". Vei'l-Picaïd (Parfrement);<br />

M. Eoser Anceau (A. Chapman);<br />

à M. A". Veil-Pieard (TJiihault)<br />

du Maroc, <strong>de</strong>s dtfiïcuMes .plus<br />

Monteront ; le creime bien quen<br />

'âïconxxmam vient, les protestai<br />

; dismarateseut niêrnc <strong>de</strong>s déclaa<br />

Arricos,<br />

; on lit<br />

d'impor-<br />

ivras et<br />

Mutations<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Artillerie. — Les officiers dont les noms sui-<br />

vent ont reçu les affectations ci-aprês : MM.<br />

Renaud, lieutenant-colonel breveté au 11° ré-<br />

giment, classé au 3 e , stagiaire au 119° d'infan-<br />

terie à Courbe voie (service) ; Péteux, capitai-<br />

ne au 52° régiment, classé à la section tech-<br />

nique do l'artillerie (service <strong>de</strong> la revue d'ar-<br />

tillerie!.<br />

Tableau d'avancement<br />

Chefs <strong>de</strong> musique : Numéro 4, M. Gesse, du<br />

11- réganent d'imanfcerie.<br />

Le drapeau<br />

p\rris, 31 décembre;<br />

Eu présentant le drapeau du régiment a ses<br />

jeunes soldats, le colonel <strong>de</strong> Mac-Mahon, le<br />

nouveau chef du 155" do ligne, a prononcé une<br />

vibrante allocution dont voici les principaux<br />

passages :<br />

« Vous n'ignorez pas qu'il y a quatre mois à<br />

pei.no. sur une menace venue <strong>de</strong> nos voisins,<br />

les Français se sont ressaisis ; un vent <strong>de</strong> gloi-<br />

re a passé sur le pays ct <strong>de</strong> toutes les poitri<br />

nos s'est échappé ce cr : -<br />

n Et vous, jeunes ge<br />

confiants dans votre f.<br />

chefs, vous êtes prêts, .<br />

t Viens v voir ! » s<br />

> lo vtriis ai réunis pour cette cérémonie, sur<br />

ces côtes do la Meuse- qui, <strong>de</strong>puis 1870, <strong>de</strong>puis<br />

qu'il y a un trou, là-bas, dans la frontière,<br />

sont le premier rempart <strong>de</strong> la France.<br />

» A vos pieds, la plaine <strong>de</strong> la Weowre ; re-<br />

gar<strong>de</strong>z-la bien ; c'est peut-être là qu'un jour<br />

vous ferez vos premières armes ; fixez-le bien,<br />

Ll C PU IE l'JGOR IAY<br />

Autun, 31 décembre.<br />

Le •cimetière d'Igomay étant hier envahi par<br />

l'eau, l'exhumation projetée ne put avoir lieu<br />

M. Ravier, jugo d'instruction, s'est trans-<br />

porté néanmoins à Igornay pour confronter<br />

Leroux avec l'abbé Laroue au presbytère rpême<br />

que le pauvre curé ne peut quitter en c" mo-<br />

ment.<br />

Les inculpés Leroux et Grillot étaient assistés<br />

<strong>de</strong> leurs avocats.<br />

Cette confrontation a pris fin à une heure,<br />

n'apportant aucune lumière sur le drame.<br />

Leroux, après avoir affirmé qu'il faisait nuit<br />

sombre, prétend avoir aperçu le curé entre la<br />

sacristie et l'église.<br />

— Comment avez-vons pu distinguer le prê-<br />

tre, puisqu'il faisait très noir ? <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le<br />

juge.<br />

— A la lueur <strong>de</strong> la veilleuse du sanctuaire<br />

qui était <strong>de</strong>rrière lui.<br />

Comment était-il habillé ? J><br />

Leroux ne peut répondre ; on lui fait remar-<br />

semblanco <strong>de</strong> sa déclaration ; il<br />

toutes ses réponses sont emprein-<br />

aise foi et pleines do contradte-<br />

En voiià assez !<br />

maintenant soldats,<br />

confiants dans vos<br />

suis sûr, à ajouter :<br />

votre beau drapeau, et<br />

rez, à l'exemple do vo<br />

faut jusqu'à la <strong>de</strong>rnier<br />

pour le défendre, car,<br />

cubitale cniblêi<br />

quo vous sau<br />

donner s'il lo<br />

<strong>de</strong> votre sang<br />

z-le bien., c'est<br />

uvoure. du. dé-<br />

vQiwrasa&. di . la patrie. »<br />

Métiraile mi H taira<br />

quer tint<br />

reste muet ;<br />

tes <strong>de</strong> mau<br />

fions.<br />

— Pourqr<br />

riez-vous te<br />

A-t-on fait i<br />

— Cela, U<br />

conseille toujour<br />

LES ESPAGNOLS DANS LE RIFF<br />

Les déclarations <strong>de</strong> M. Canaléjas<br />

Madrid, 31 décembre.<br />

Des rumeurs pessimistes ont circulé hier,<br />

contre lesqu'eèles M. Canaléjas à protesté.<br />

Il a déclaré que le gouvernement fera, face<br />

à la situation., sans qu'if sort nécessaire d'im-<br />

proviser <strong>de</strong>s aimées comme le veulent quel-<br />

ques-uns, mais en envoyant à MéliiBa toutes<br />

les forces que réclamera le capitaine-général.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a ajouté :<br />

« Il ne doit pas y avoir la moindre inquié-<br />

tu<strong>de</strong>.<br />

» Le gouvernement est tranquille ct l'Espaf<br />

gno a <strong>de</strong>s forces suffisantes pour affronter les<br />

événements présents ct <strong>de</strong> plus graves si c'était<br />

nécessaire.<br />

» Je crois quo tous, sans distinction d'idées<br />

et <strong>de</strong> partis, <strong>de</strong>vraient prendre exc-mplo sur<br />

l'Italie, où la presse et l'opinion ont été du<br />

côté du gmivemement dès qu'on a reçu ies<br />

nouvelles <strong>de</strong>s pertes supportées par l'armée ».<br />

A L'ETRANGER<br />

La Crise Turque<br />

Conslantinoplo, 31 décembre.<br />

Le sultan a accepté la démission du cabinet.<br />

Il a prié Saïd-Pacha do reformer un cabinet,<br />

mais celui-ci a décliné cette proposition, ;<br />

VEmprunts Austro-Hongrois<br />

Saint-Pétersbourg, 31 décembre.<br />

La Novoic Yremia public à propos <strong>de</strong> la<br />

question du placement d'un emprunt austro-<br />

hongrois en Angleterre et en France un arti-<br />

cle dans lequel elle déclare qu'un acte pareil<br />

compromettrait l'égalité <strong>de</strong>s forces du groupe-<br />

ment politique actuel qui maintient la paix et<br />

jetterait un froid sur les rapports entre; la<br />

France, la Russie ct l'Angleterre.<br />

L'Espionnage en Allemagne<br />

eebrugge<br />

muner,<br />

3 fil .et<br />

Espagnol, prit ta direction au vc<br />

escale à Daccon, où on embar.<br />

tantes provisions <strong>de</strong> charbon et<br />

on se •dirigea* vers l'Amérique du<br />

» les Belges apprirent alors que<br />

avait- été affrété secrètement- par <strong>de</strong>s révolu-<br />

tionnaires du Paraguay et que Airicos était le<br />

beau-frère du prési<strong>de</strong>nt,<br />

» Pami les..passagers, fi y avait<br />

un manipulateur <strong>de</strong> télégraphi<br />

trois pilotes argentins.<br />

» En outré <strong>de</strong>s fameuses mareSiandises, fi y<br />

avait quatre gros canons, une mitrailleuse,<br />

6,000 fusEs, <strong>de</strong>s appareils <strong>de</strong> télégraphie sans<br />

fil, <strong>de</strong>s uniformes, etc.<br />

» 'Le but <strong>de</strong> l'expédition était un coup <strong>de</strong><br />

main contre les villes du Paraguay situées sur<br />

.le Rio Plata,<br />

» Arrivé en vue <strong>de</strong> la côte sud-américaine,<br />

Arricos fit équiper eur lo ponrt les quatre ca-<br />

nons et la mdtraHïcuse ; quand il arriva à l'em-<br />

bouchure du Rio Plata. le navire arbora le<br />

pavdÉon brésilien, repeignit; sa coque et le nom<br />

<strong>de</strong> Zeebrugge fut remplacé par celui <strong>de</strong> Coim-<br />

bra. '<br />

n fjraoe' a une forte tempête, ce navire passa<br />

inaperçu <strong>de</strong>vant Montevi<strong>de</strong>o et Buenos-Ayres<br />

et le navire prit encore le nom tle Ascencion.<br />

Non placés : l'veMs, Primo un, Rivalité III<br />

Une cou-rt-e tête. Trois langm-m<br />

Mutuel : gagnant 11; placés :<br />

naise 8. , ,<br />

Prix Massilla, eteeple-cliase. <strong>î</strong>i.indic<br />

4.OC0 môtrtB environ. — 1. I.'-.Vrger<br />

Maximum et Epingle d'Or, à M. ,<br />

(r'arfrement); 2. M. Monestyr, à M.<br />

(p. Woodland); 3. Talmont, à .M. Mat<br />

(,T.-B. Moreau).<br />

Quatre lonsrueura. Tsots longuenns.<br />

Mutuel : ffagnant 0; lilacés : LA<br />

M. Monestyr 0 £0.<br />

Prix du F.cionl. course <strong>de</strong> Mies, B<br />

<strong>î</strong>-rancs, 2.SC0 mètfe.3 environ,. — l.<br />

Chlldwlck et La Reuss, à M. A. Ve<br />

Irault) : 2. Anvil, à M. T.-W. Myers (O<br />

à. M. Math. Goudclranx (J.B. Moreau)<br />

Non placée. : Platine, Eddie.<br />

Trois .longueurs. Quatre iongneurs.<br />

Mutut'i : gagaant s se; placés : Ba<br />

19 M.<br />

tal 9 no, - Cae-<br />

12.000 fr.,<br />

ro II. par<br />

Veil-Picard<br />

Woodland<br />

ooudônaux<br />

rgentiè.ro-II ?,<br />

landicap. 4.000<br />

Ravigote, par<br />

it-Picara (TM-<br />

flell;: 3. Alexis,<br />

Apemiii'is<br />

nemént italien <strong>de</strong> s*<br />

pour l'expédition en '<br />

Les services du lia<br />

oepté.- et il <strong>de</strong>vait ti<br />

en campagne.<br />

Mais la <strong>de</strong>stinée e<br />

<strong>de</strong> Ranzay, à llieu'<br />

l'hôpital <strong>de</strong> Florenc<br />

typhoï<strong>de</strong> ; -son père<br />

renés, appelé par dé<br />

dont d'état est désesr.<br />

Avoir tenté victoro<br />

sus <strong>de</strong>s moiitagnûs,<br />

ternasfié par une isot<br />

— En sport il y a<br />

Dans le ring, autou<br />

les imprésarios et<br />

exemple, que penseï<br />

tno femme qui se soi<br />

<strong>Toulouse</strong> ; que pens<br />

<strong>de</strong> ces malheureuse<br />

mois ? Il est vrai ou<br />

exhibition n'est plus<br />

e, avait effort au gou v.<br />

mettre à sa dispos:<br />

rripolttaine.<br />

rdi pilote avaient fté<br />

•es prochainement en<br />

it sin.zu'.iôre. La Las:<br />

et mourir, dans un lit,<br />

e maladie 1... •<br />

<strong>de</strong>s malcSies <strong>de</strong> bo0 c<br />

t déroulés cette se-ma;.ne<br />

ér lorsqu'on saura qu'un<br />

s est «nceinle <strong>de</strong>puis si<br />

il y a longtemps que est*<br />

VOL DE GOBELIMS<br />

Anvll<br />

FOOTBALL RUGBY<br />

Les Cognasais à Paris<br />

Paris, 31 déoembre.<br />

é <strong>de</strong> 4'Union Sportive Cognac aise<br />

P arc -dSs -Pr inces,<br />

Sorr.* déco<br />

InfanJnrie<br />

Paris, 31 décembre,<br />

s <strong>de</strong> lu médaille militaire :<br />

Cliclie, adjudant au IV ; Lafor-<br />

&w~"ndiudâni au 12' ; Rpchteanl, adjudant<br />

H ^ibrund, câporal au lt : Prat ser<br />

tr 34' • Fahiues, ofljiidant au i9 ; Vey>«-<br />

Zt adjudant au 5C ; Bai'utel, adjudtu.t au 59 ;<br />

nan<strong>de</strong> enfin Ravier, va-<br />

dans vos .déclarations ?<br />

n sur vous ?<br />

s'éerie-t-il ; mon avocat me<br />

<strong>de</strong> dire la vérité, ct moi seul<br />

ai fait toutes les lettres.<br />

— Pourquoi changez-vous encore <strong>de</strong> version?<br />

— Parce que j'ai réfléchi. »<br />

Cette <strong>de</strong>rnière phrase veut on dire long.<br />

D'autre part le Parquet s'est enfin décidé a<br />

entendre' les témoins pouvant prouver l'alibi<br />

du curé ; ces témoins avaient été soigneuse<br />

ment écartés par Fuzier.<br />

Disons, en passant, que ce <strong>de</strong>rnier a quitté<br />

la. région.<br />

Parmi ces témoins à décharge, il s'en trouve<br />

un <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> importance, M. Chevalier fils<br />

gar<strong>de</strong>-barrière <strong>de</strong> Cor<strong>de</strong>sse ; il partit <strong>de</strong> chez<br />

lui à G heures moins vingt exactement pour<br />

aller chez le boulanger ; il rencontra en arri-<br />

vant au bourg le marguillier qui venait sonner<br />

i'angcltis ; à la lueur <strong>de</strong>s lanternes il l'a bien<br />

1 reconnu.<br />

Son pain acheté, Chevalier enfourcha su bi-<br />

cyclette et, partit, .; arrivé (a l'église, il <strong>de</strong>scen-<br />

dit et, régla sa lanterne à acétylène.<br />

A ce marnent, il perçut, venant <strong>de</strong> l'église,<br />

un grand bruit <strong>de</strong> coups <strong>de</strong> .chaises et <strong>de</strong><br />

bancs renversés ; il n'y prit pas autrement<br />

gar<strong>de</strong> ct repartit ; il arriva chez lui à 6 h. 5<br />

exact ement.<br />

L'éqi .<br />

r anc o nira it auj o u rd<strong>î</strong>i ul<br />

uno équipe du Sta<strong>de</strong> Français.<br />

A la mi-temps" les Cognaçais avaler<br />

tage par 5 points (<strong>î</strong> .essai, 1 but) à<br />

(1 essai).<br />

Finalement-, le Sta<strong>de</strong> Frar gagne<br />

la van-<br />

points<br />

par<br />

p<br />

A Bor<strong>de</strong>aux<br />

Bor<strong>de</strong>aux, 31 décembre.<br />

Lo Club Athlétique Périgourdin a battu le<br />

Sta<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>lais U. C. par 7 points (1 essai,<br />

1 drop-goal) à 3 points (1 essai).<br />

La victoire <strong>de</strong>s Périgourdins fut acquise<br />

Il y a quelque temps<br />

tapisseries d'Aubusson i<br />

<strong>de</strong> Tallvés (Lotet-Ga<br />

M. do S...<br />

Los recherches pour ë<br />

co vol étaient d'abord<br />

quand on apprit que<br />

avalent été vendues p<br />

sieur Lamarque, <strong>de</strong> Ta.<br />

même rovendues à un a<br />

Lamarque a été arrêlt<br />

nié l'achat <strong>de</strong>s tapisser<br />

suite reconna<strong>î</strong>tre qu'il e<br />

Lamarque a été écrou<br />

d'Agen, tar<br />

<strong>de</strong>aux cont<br />

aboutir à i<br />

vol.<br />

:li qu<br />

un Estpagrioi<br />

ies, qu;i les a va<br />

nateur, M. <strong>de</strong> G<br />

t Tarbes. Il a d'à<br />

s, mais a du par<br />

est rendu nrcuégB<br />

i à ia maison d'an<br />

a police mobile re le<br />

déc<br />

er le Rio<br />

rit le nom<br />

Plata for-<br />

; le Para-<br />

me le pa-<br />

ries marins belges ob<br />

donnés, parce que le cl<br />

vol ver à la main et pa:<br />

<strong>de</strong>scendre <strong>de</strong> pour d'êti<br />

bandiers <strong>de</strong> guerre.<br />

» Ils continuèrent do<br />

Plata.<br />

On maquilla, enc<br />

<strong>de</strong> Constitucion.<br />

» Arrivé enfin à<br />

me la frontière e<br />

guay, le capitaine engla<br />

vire était vendu à Arric<br />

était libre.<br />

» Arricos <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux Belges d'entrer ft Jour<br />

service comme eoMats, mais tous sauf un, re-<br />

fusèrent et s'empressèrent <strong>de</strong> débarquer sur la<br />

rive argentine pour gagner Buenos-Ayres et <strong>de</strong><br />

là Anvers.<br />

» Par suite d'un différend au sujet <strong>de</strong> leurs<br />

gages, les mains ont attaqué en justice les ar-<br />

mateurs belges.<br />

Un député d'Anvers <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra au Parle-<br />

ment <strong>de</strong>s .explications au gouvernement, au su-<br />

jet <strong>de</strong> cette affaire<br />

» Arricos a .séjourné pendant quelque temps<br />

en Belgique, notamment à .Bruxéldcs et à An-<br />

vers. »<br />

DANS L<br />

Pe<br />

L. A. S. P. mixte b<br />

par 11 points à 8.<br />

ti RÉGION<br />

pianan, 31 décembre,<br />

vt la Section Bor<strong>de</strong>laise<br />

l décembre<br />

onnaisc bat le<br />

ar 11 points<br />

1 décembre.<br />

Montalbttnaftee bat le Sport<br />

i.s par 22 points (6 essais,<br />

u les jeudi 15 -ot<br />

ibe<strong>î</strong>-lieu <strong>de</strong> chaqut<br />

<strong>î</strong>.rt ies p'..-' .:' ' :;! '?<br />

aille <strong>de</strong> 1 m. 50 au nu;<br />

; au inouïs ct <strong>de</strong> S3>rjl<br />

tcoure.<br />

recuiée pour i:-r aWll«se«!<br />

J.. PALAIS DT3TVBB. ~a heuï«S dttj<br />

c A fr' PAUL. Tous les jours, cbi.<strong>î</strong>.œ». 5710 ^<br />

LES IIOMBBEUSE3 MEDAILLE»<br />

or (l'arSent. Croix, Grands YJ l hiS aû*<br />

nus ' par M ^"efrW^ ''' »<br />

^^^^^^^<br />

verres<br />

losiounel***<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


Mé..^P#^~'':<br />

Tableau ulvancenient pour 1912<br />

INFANTERIE<br />

bnttr i-o oraàe <strong>de</strong> colonel :<br />

MM 3 Mathieu. W régiment d'infanterie :<br />

-o -virro I H!° d'infanterie ; 17. Thomas do<br />

fv'M -n < 'b eveté. 12° d'infanterie ; 22. Pelle-<br />

^ aê ( uamburc. breveté. 125» d'infanterie ;<br />

*>f iv-t â vs oe Bonncval, 34« d'infanterie ;<br />

4' Gauthier, 57« d'infanterie ; 27. Leroy, 20"<br />

g»: , , , . a raJlv 93° d' irfanterie ; W.<br />

a'kifartUM io , -i~. L-ai.y, J ,, VIA r héron 53°;<br />

France/, 90» d'infanterie ; 44. ^/S"'', 8 ;<br />

BS rmbôis 04° d'infanterie ; Ot. £»» ». »<br />

^infanterie 5*71. Campent, breveté, 138'. d m-<br />

^Ponrie "ra<strong>de</strong> <strong>de</strong> lieutenant-colonel :<br />

49. Vau-<br />

V- w 'f.° corps ; 43. Denmnger, a3° .<br />

b. M 6» 53. Deiamney, 138» ; Bruno, berveté<br />

r F M ) 17' corps : 70. Hayaux du lilly.<br />

breveté 'H. C. E M.), 24" division.<br />

Pwn ù gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> chef <strong>de</strong> bataillon :<br />

» ,, Pcvronnet. 137° d'infanterie ; 32.<br />

; .a C E. M.), 72= briga<strong>de</strong> ; 3».. Cetera<br />

m , '' M i 70° briga<strong>de</strong> ; 44. Petit, 137" d'm-<br />

Suefte "i *ol. Beauiils, 20» ; 64», Mesure, 138» ;<br />

ca Ma 15» ; 78», Collet, 11° ; 83. Bessan, 83» ;<br />

m BOimè 59» ; 34. ViUemain, 96» ; 97. Colonna<br />

Bfjlfc E. M.), 12» corps ; 109. Viel.<br />

fcreveu, 18» d'infanterie.<br />

' ^ t M J \ 1 *4u^eyrre.^dùnWrle : 12. Biard.<br />

„c MM ,v,%,hrv 144» ; 20. Camp, 57» ; 63. Taure,<br />

wj\ «"Snil:'l23» ; 78. Couïloume Lahar-<br />

ihc, 53° : 8C- T,36Ster Maurice, 144°<br />

139° ;»104. Rous-<br />

50» ; 89.<br />

o "-François, 18° ; 99. Teyssier, _.<br />

i ii ut' 106. Michel <strong>de</strong> Labaume, breveté, 27'<br />

infanterie, 34» division ; 107. Portzert breveté<br />

135' d'infanlerie <strong>de</strong> marine 48» briga<strong>de</strong> ; 36.<br />

no 88» d'infanterie ; 141. Legrand, 34» ; 149.<br />

Martin. 125» d'infanterie (Eçole <strong>de</strong>. Montrenil ;<br />

Ï54 Legrand, 34» ; 172. Jourdan. 125» ; 18». Luxa,<br />

123» ; 194. Roc, 12°.<br />

Pour le gra<strong>de</strong>, <strong>de</strong> sous-lieutenant :<br />

MM 10 Astrue 1-42» d'infanterie ; 12. Bcau-<br />

<strong>î</strong>igeau 1 ; .7° ; 16. Micas, 59° ; 2L Laguierce,<br />

W* ; 26 nevautour, 125» ; 28. Michel, 114» : 29.<br />

Rives. 100» ; 50. Mongis, 126° ;5S. Caladou 122»,<br />

60. Mevrat. 78° ; 62. Capellcfc» ; 67. MaztéW,<br />

50- • 73 Grieu, 15» ; 75 Incoste, 20».<br />

CAVALERIE<br />

20. De<br />

Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> colonel :<br />

MM 18, De Tarragon, 10» dragons ,<br />

Rascsfe <strong>de</strong> Chateau-Redon, du 10» hussard..<br />

Au gra<strong>de</strong> do lieutenant-colonel :<br />

M. 9. De Tessières <strong>de</strong> Blanzac, du .» Hus-<br />

sards.<br />

Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> chef d'escadron :<br />

MM 11. De Bazelaire, du 10° dragons ; 19.<br />

Picaud. du 20» dragons ; 24. De Chabannes, du<br />

19° dragons 45. Méaudre, breveté, du 19» dra-<br />

gons.<br />

Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> .capitaine : „ ,<br />

MM. 6. Bégougne <strong>de</strong> Junlac. du 20» dragons ;<br />

18. Bouffet, du 7» hussards ; 35. Donenee, du<br />

10» hussards ; 37. Lean<strong>de</strong>au, du 9» chasseurs j<br />

63. De Cordon, du 20° dragons ; 6


LUNDI f JANVIER lfttfc<br />

Bulletin Financier<br />

REVUE FINANCIERE<br />

Parte, 31 décembre.<br />

191.1 a vécu;... 1911 n'est plus...<br />

Bien qu'entrée tlésornwiH «Jane <strong>î</strong>e doBiatné<br />

«lu passé, J .MHI('a 19JJ laisse <strong>de</strong>rrière «lie <strong>de</strong><br />

pénibles souvenus. Cite lova, date dans nos ent.<br />

noies buursHT.e6.<br />

Elle s'était cèpendanit ouverte raou» les plus<br />

favornbw. àiupi'cve*. Rien ne faisait .prévoir la<br />

"tourmente. Ça campagne <strong>de</strong> hausse inaugurée<br />

<strong>de</strong>puis plu»; <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans, se poursuivait réso-<br />

lument. Elle pouvait logiquement continuer.<br />

Tout, la favorisait. Les événements <strong>de</strong> la pu-<br />

axteiu<br />

ïitique<br />

d'Agadir, l'an<br />

élan. A vrai i<br />

ecummençaiem<br />

lait coûte QIM<br />

reçue il le-<br />

. M uni lés-<br />

ée, .«rêves<br />

inetirs en<br />

aux<br />

commencer par le coup<br />

térena brusauement dans son<br />

re, . les positions à la hausse<br />

é. <strong>de</strong>ventr h u mi étant»? B. Il làlc<br />

coûte procé<strong>de</strong>r à un lessivage<br />

en règle. L'affaire marocaine servit <strong>de</strong> pré-<br />

texte. Los événements qui se succédèrent,<br />

coïncidant avec les vacances, firent le reste.<br />

Mais 'quelles vacances. !!!<br />

Rarement pério<strong>de</strong> habituelle <strong>de</strong><br />

ment et <strong>de</strong> calme fut ainsi troublée<br />

bâtions contre lia vio chère en Fran.<br />

<strong>de</strong> cheminots, <strong>de</strong> dockers et <strong>de</strong> m<br />

Angleterre,- campagne contre les t<br />

Etats-Unis, assassinat <strong>de</strong> M. Stol-yipiite en Rut<br />

sie, mouvement révolutionnaire on Espagne,<br />

complots royalistes ou Portugal, pronuncia-<br />

mentos au MexUpic, insurrection en Albanie,<br />

guère Halo-turque, révolution chinoise...<br />

Charmant tableau que celui <strong>de</strong> l'été <strong>de</strong> l'an<br />

<strong>de</strong> grâce 1911 qui après avoir débuté par Aga-<br />

dir, s'est -terminé par le bombar<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> Tri-<br />

poli et l'explosion tragique <strong>de</strong> la Liberté qui a.<br />

mit. la France en <strong>de</strong>uil. 0<br />

Oui vraiment, l'été 1911 <strong>de</strong>vra être marqué<br />

d'une croix noire.<br />

L'inci<strong>de</strong>nt le plus grave a été incoiitestaible-<br />

ment le conflit franco-allemand et les négecia<br />

fions auxquelles M a donné lieu, négociations<br />

qui ont évoqué en nous le souvenir, <strong>de</strong>s plus<br />

mauvais jours et qui, à certaines heures,<br />

avaient bien plutôt l'apparence d'une velllét<br />

<strong>de</strong>s armes que d'un colloque diplomatique.<br />

A tous ces sujets' 'd'inquiétu<strong>de</strong>, vint se grat-<br />

ter une crise monétaire. Les -reports, notam-<br />

ment ft la liquidation <strong>de</strong> mi-septembre, attè<br />

gnirent -UM taux absolument usuradre.<br />

Aussi, est-ce avec un véritable soulagement<br />

que la Bourse apprit Je U novembre, la .cônr<br />

ciusion <strong>de</strong> l'accord franco-allemand. Ce fut lé<br />

point <strong>de</strong> déipart d'une amélioration générale.<br />

Les caipita.ux qui s'étaient terrée durant la<br />

crise firent leur apparition sur le marché. La<br />

confiance revint. Le problème essentiel étant<br />

solutionné, la Bourse, dane d'atmosphère <strong>de</strong><br />

tranquiliiité relative et <strong>de</strong> calme, put reprendre<br />

<strong>de</strong>grés, taxe<br />

rte fabrication en plus, soit 2 33 a»uv 1912 par hec-<br />

tolitre d'.-,.lcool pur.<br />

Alcools du Languedol, trois six ds<strong>î</strong> visi nouveau,<br />

à 1S0 fr.; trois-six <strong>de</strong> vin vieux, 'à 150 fr. l'hectolitre<br />

nu, les 86 <strong>de</strong>-rrés.<br />

Rhums : Rhums <strong>de</strong> la Martinique, navire en dé-<br />

chargement caraïbe, marques courantes, coru.s do<br />

fê & 60 fr. l'hectolitre, logé, les 54 <strong>de</strong>grés; marques<br />

primées, cours <strong>de</strong> CO .1 70 fr. l'hecto, logé, les 54 <strong>de</strong>-<br />

grés; marques supérieures, cours <strong>de</strong> 70 a 125 fr.<br />

l'hectolitre, logé, lej5 .V, <strong>de</strong>gn-és; rhums <strong>de</strong> la Gua-<br />

<strong>de</strong>'oupe, cours <strong>de</strong> 50 à 58 fr. l'hectolitre, logé, les<br />

54 <strong>de</strong>grés; rhums dé la Réunion, cours <strong>de</strong> 50 à 52 fr.<br />

l'hectolitre, logé, les 64 <strong>de</strong>grés; rhums <strong>de</strong> Merara,<br />

eoars <strong>de</strong> 70 a SO fr. l'hectolitre, logé, <strong>de</strong>gré tel quel<br />

non douané; rhums <strong>de</strong> la Jamaïque, cours <strong>de</strong> ion<br />

à 360 tr. l'hecto, logé-, <strong>de</strong>gré tel quel, non dédouané.<br />

2 80; lierres, 8 fr. la pièce; œufs, 1 40 la douzaine.<br />

Porcs gras, dé GO à 70 fr. les 60 kUos; petits porcs,<br />

Oe tô à 50 fr. la pièci?.; saucisson, 6 fr. le kito; jam-<br />

bon, 3 fr. ; lapd, 2 20.<br />

- Saint-Gaœtens.<br />

Marché du 28 décembre. — Cours pratiqués :<br />

Eromottt, ire qualité, 90 50; 2* qualité, 80 fr.;.<br />

3- qualité, n 50; métteU, 15 fr. ; aroine, <strong>de</strong> 10 a 10 50;<br />

maïs, 17 fr.; haricots, 50 fr. ; pommes <strong>de</strong> terre, 5 fr.<br />

Fourrages, -s Foin, 6 tr.; paille, <strong>de</strong> 5 50 à 0 fr.<br />

Animaux coniluits au marché. — Bœuls, 250; va<br />

ches, 337; -veaux, 3TO; clieva.ux, 800; mules, muOets<br />

et âmes, 150; moutons et brebis, 600; .porcs, 550.<br />

Prix moyens (le Mlo) : Bœurf, 0 85; -veau, 1 10 à<br />

1 15; mouton, 0 86.<br />

Volailles, la paire : Poulets, 3 fr. ; poules, G 25;<br />

dindons. 17 fr. ; pinta<strong>de</strong>s, 7 <strong>î</strong>r.<br />

Fruits .(l'hectolitre) ; Pommes, 14 fr. ; châtaignes,<br />

10 fr. ; noix, 18 fr.<br />

Porcs gras, le kilo, 1 30; oies grasses, 2 50; foies<br />

d'oie, 5 fr.<br />

ARIËGE<br />

Macères.<br />

Foire. — Favorisée par une belle journée, la gran-<br />

<strong>de</strong> foire do fin d'année s'est tenue jeudi 28 décembre<br />

courant. De nomb:»:uses affaires y ont été traitées.<br />

Voici les «ours pratiqués sur nos divers marchés :<br />

Halle aux grains. — Blé, <strong>de</strong> 20 50 à 20 75 les<br />

83 kilos; métetl, <strong>de</strong> 1 16à 16 5»; seigle, <strong>de</strong> 14 à U £0;<br />

maïs, <strong>de</strong> 15 à 10 fr. ; avoine, <strong>de</strong> 9 75 a O fr. ; hari-<br />

cots, <strong>de</strong> .17 A 48 fr. ; fèves, <strong>de</strong> 18 à 19 fr. ; pommes <strong>de</strong><br />

terre, <strong>de</strong> 4 à 5 fr.; le tout l'hectolitre.<br />

VoQailes. — Pouies, tfe 5 25 à 6 75; beaux poulets,<br />

<strong>de</strong> 3 50 à 4 f>'. ; jeuares -poulets, do 3 à 3 25; pinta-<br />

<strong>de</strong>s, do 4 50 à 5 60; din<strong>de</strong>ns, <strong>de</strong> 14 à 18 fr.; pigeons,<br />

<strong>de</strong> 1 8» à 2 t.'.; pigeons tourters ou sauvages, <strong>de</strong><br />

0 00 à 1 10; le tout la paire.<br />

Oies grasses, <strong>de</strong> 2 40 à 2 50 le kilo. Une quantité <strong>de</strong><br />

foies d'oie a été vendue do 5 à 7 fr. l.i pièce.<br />

Vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> boucher*. — Eœuf, <strong>de</strong> o 75 à o 80; veau,<br />

<strong>de</strong> 1 10 à l 15; porcs gras, do 1 30 à 1 35, lo tout le<br />

kilo, poids vM.<br />

anPtria<br />

MARCHE DE TOULOUSE<br />

cours <strong>de</strong>s marchan-U<strong>î</strong>Se-s Ou<br />

Relevé olileiel du<br />

.O décembre 1911 :<br />

Marché aux légumes, place Arnaud-Bernard. —<br />

Choux, les 15, 2 fr.; célérl, les 32, .1 fr. ; chicorée fri-<br />

sée, te cent, 1 fr. ; carottes, 0 50; choux <strong>de</strong> Bruxel-<br />

les. 2 fr.; citrouilles, la pièce, i 50; pommes <strong>de</strong><br />

terre blanches, 6 Ir. ; navets, lo paquet, 0 10; poi-<br />

reaux, 0 70; salsifis. O 35; scorsonère, 0 35; oignons,<br />

0 30; scarole, 1 50; radis, les 12 bottes, 1 fr.; noirs,<br />

les 32. 1 fr.; betteraves, Les S2, 2 fr.; artichauts, le<br />

paquet, 6 fr. ; ail, la gobe, 2 fr.; persil, le panier,<br />

B 50; laitue, les 8, o 26; ïteenllt, la ccrheUle, 0 50;<br />

Baliche. 1 fr.<br />

Cours <strong>de</strong> la marée, place Victor-Hugo. — Poisson<br />

<strong>de</strong> mer (le kilo) : Anguilles, 1 40 à 2 20; clovisses,<br />

e eo a 0 80; langoustes, o tr. ; merlans. 2 fr.; moules,<br />

e •<br />

venant <strong>de</strong>s- vices du sang — Prix : te bouieilte, <strong>de</strong>mi-Iitr*<br />

6 fr.; les 8- bouteilles, 24 fr.<br />

Vente en fflre». PHARMACIE DÉLIEUX. 3. rue le RêmuSat<br />

Voici la liste <strong>de</strong>s prix affecté» i ce<br />

cours ;<br />

grand cou<br />

PREMIER pnix. - Une, bicyclette LA FRAN-<br />

ÇAISE DIAMANT, modèle 1912, à choisir sur<br />

catalogue ou une bicyclette GLADIATOR, mo-<br />

dèle 1912 (touriste ou courte).<br />

Dii xiËME PRIX — Une bicyclette LA FRAN-<br />

ÇAISE ou GLADIATOR, modèle 1912, selon te<br />

choix du premier.<br />

TROISIÈME PRIX. — Un superbe fusil <strong>de</strong> chat<br />

se <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> marque, calibre 16, percussion<br />

centrale, canon acier, éprouvé à la pi-u-<br />

dre T.<br />

QUATRIÈME PRIX. — Un appareil do photogra-<br />

phie marque DEMARIA, folding 9x12. piUMÏ<br />

extra mince, obturateur à vitesses variantes,<br />

objectif reetiligne extra rapi<strong>de</strong>, chassie reftaïl<br />

CINQUIÈME PRIX. — Un chronomètre «te orrao-<br />

<strong>de</strong> marque.<br />

SIXIÈME PRIX. — Une carabine Flobcrt, calKl<br />

bre 9"" tirant à balle et à p.omb.<br />

7" prix.- — Une caisse <strong>de</strong> a bouteilles <strong>de</strong> çhadH<br />

pagne, gran<strong>de</strong> marque. ,<br />

8' prix. — Une trousse cuir <strong>de</strong> Russie, n&fl<br />

saire <strong>de</strong> toilette, flacon», etc.<br />

9T, 10", 11*. 12', 13-'. 14', 15', 16* orix. — Qua.aBÎ<br />

boutei.te» <strong>de</strong> Champagne, gran<strong>de</strong> marque<br />

17' prix. — Un panier conii.?e:-ie Maïquise<br />

<strong>de</strong> Sêvignê.<br />

18* prix. — Une Jardinière fleurs anisuque<br />

19" prix. — Un ballon <strong>de</strong> rugby.<br />

20 prix. — Un pot <strong>de</strong> rieurs et c<<br />

lès.<br />

21' prix. — Une montre ebronemètre. Jj<br />

22 prix. — Un coffret à Mieux Louis XV «t<br />

et émati.<br />

2T prix<br />

2-4' i>rix.<br />

25" prix,<br />

mon<br />

28° prix,<br />

et cristal.<br />

27' prix.<br />

28' prix.<br />

29" prix,<br />

pbiiteé.,<br />

30" prix.<br />

31* prix,<br />

gent.<br />

.32* prix,<br />

guebelle.<br />

3a' prix. — Un portefeuille cuir <strong>de</strong> Russie<br />

34' prix. -- Une boite à gants cuir repoussé<strong>î</strong><br />

35 prix. — Un portefeuille cuir <strong>de</strong> Russie<br />

30',. 37", 38', 39*, 40' 41* prix. — Deux bouteillea<br />

<strong>de</strong> Champagne gran<strong>de</strong> marque.<br />

42*. 43', 44', 45*. 46', 47" orix. — Une bonteille<br />

<strong>de</strong> Canigou.<br />

48', 49', 50' prix. — Trois abonements au jour-<br />

naux i'Ej-presô. le Journal <strong>de</strong>s Sports. H<br />

Sportsraan.<br />

On grand pis<br />

pour sports- '<br />

à gâteaux, métal<br />

— Un bronze d'art La Pensée .<br />

-—.Un saxe VAngélus, <strong>de</strong> Millet.<br />

— Une coupe Empire cuivre re-»<br />

— Un bronze d'art Rêverie.<br />

— Un encrier artistique métal ar;<br />

— Une gran<strong>de</strong> boite confiserie Ai-<br />

Nous tenons à la disposition <strong>de</strong>s personnes têésirant participer à ce grand concoure tes nu-<br />

ros <strong>de</strong>s S, 12, 13, 19, 20, 26 et 27 novembre, 3, 4, 10, 11, 17 e<strong>î</strong> 18 décembre. — On peut te wro-<br />

cuier ces bous a 1 administration <strong>de</strong>-V « Express » 25 Rue Roqu '<br />

juelame, <strong>Toulouse</strong>,<br />

issus publions plue haut le 15- et <strong>de</strong>rnier ban. - Les 15 bons <strong>de</strong>vront no<br />

ers metne temps (jne le questionnaire garni ts<br />

ous être retoi-'i-nes<br />

jue IKUS puR-Hercns dans un prochain numéro.<br />

Imprimerie spéciale Lo gérant : Ani<br />

61 Feuilleton déclamation, avec douceur mê-<br />

aae Cécile' répondit :<br />

— Oui ! Pour venger le reine ! Je ter<br />

?unle Robespierre comme un <strong>de</strong>e plus<br />

«<strong>î</strong>dieux tyrans <strong>de</strong> mon pays !<br />

Aux autres, on posa la même question.<br />

Tous répondirent :<br />

— Non 1<br />

On la posa même ù Liii, dont les seize<br />

sus n'avaient peint désarmé la. haine <strong>de</strong><br />

Robespierre. , .<br />

Sur ces soixante acciuôes, trente-cinq<br />

aviron appartenaient réellement à la<br />

-oniHi'ation Ctfi Bâtit. Les autres igno-<br />

Sai pourquoi ils étaient h. Aussi<br />

:Kt-iis as&w tMHQuilee. Cette unique<br />

question posée à tous constitua tout l'in-<br />

terirogatoire du procès. Le Tribunal révo-<br />

lutionnaire simplifiait les choses. La Ré-<br />

volution avait pourtant promis <strong>de</strong> plus<br />

sérieuses garanties à l'accusé qu'il n'en<br />

avait sous l'ancien régime !<br />

— La parole est à 1 accusateur public,<br />

fit Dumas.<br />

Fouquier-Tinviltc se leva. Et voici le<br />

réquisitoire in extenso qu'il prononça :<br />

« Citoyens .jurés, vous venez d'enten-<br />

dre les réponses <strong>de</strong>s accusés, c'est à vous<br />

d'y avoir tels égards que <strong>de</strong> raison : je<br />

vous invite seulement d'examiner qu'il<br />

s'agit ici <strong>de</strong> la cause la plus importante<br />

qui ait encore été soumise à la justice du<br />

Tribunal ; je m'en rapporte en consé-<br />

quence à votre patriotisme, à votre saga-<br />

cité ordinaire. »<br />

C'était la provocation au meurtre, sim-<br />

ple et sans phrases, car ces assassins,<br />

dans leur parodie <strong>de</strong> justice, se compre-<br />

naient à <strong>de</strong>mi-mot.<br />

Dumas trouva boa d'insister :<br />

« Citoyens jurés, dit-il, les accusés qui<br />

sont <strong>de</strong>vant vous sent les agents <strong>de</strong> l'é-<br />

tranger. La Convention nationale les a<br />

traduits au Tribunal pour que vous pro-<br />

nonciez sur leur sort. Leurs dénégations<br />

ne vous en imposeron t pas ; je crois inu-<br />

tile <strong>de</strong> vous rappeler que le peuple <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong> vengeance <strong>de</strong>s monstres qui vou-<br />

laient le priver <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux représentants<br />

qu'il chérit. Vous remplirez son attente<br />

en prononçant sur les questions que je<br />

vais vonifi soumettre. »<br />

Ainsi, ils étaient tous accusés d'avoir<br />

voulu assassiner Robespierre et. ColOot<br />

d'Herbois 1 L'absurdité <strong>de</strong> l'insinuation<br />

rassura la plupart <strong>de</strong> ces accusés, qui<br />

ignoraient la cruauté et l'infamie <strong>de</strong> la<br />

i .'-. . nie loi du 22 prairial. Elle privait les<br />

accusés d'un défenseur et autorisait les<br />

.juré'?, — collection dé gxedins choisis sur<br />

<strong>de</strong>s listes établi-s par Robespierre, — à<br />

juger selon « leur amour pour la pa-<br />

trie. » Ce qui leur donnait uno entière<br />

latitu<strong>de</strong>. '<br />

Beaucoup d'entre eux voulurent dune,<br />

s'expliquer, parlementer. Mais Dumas,<br />

d'un ton sec, dit aux gendarmes :<br />

— Emmenez-les ! .<br />

Ils disparurent uni à un par la petite<br />

porte. " ' . ;<br />

Le public recommença à rire, à ebanv<br />

te-r, ù s'amuser.<br />

Les jurés s'étaient retirés. Au boiA<br />

d'une <strong>de</strong>mi-heure, une sonnette annonça<br />

leur retour. Dumas ordonna d introduire<br />

les accusés.' Tous, à mesure qu'ils ren-<br />

traient, regardaient le prési<strong>de</strong>nt comme<br />

pour lire sur son visage. Mais Dumas<br />

plaisantait avec ses assesseurs. On était<br />

tics gai, au Tribunal révolutionnairQ,<br />

surtout les jours où les têtes « tombaient<br />

comme <strong>de</strong>s ardoises », pour emp4ojr«r<br />

l'expression <strong>de</strong> Fouquier-Tinville.<br />

Quand les accusés f urent assis dé noi><br />

cait, le prési<strong>de</strong>nt prit sur son bureau<br />

<strong>î</strong>e papier qu'y avait déposé, en entrant,<br />

le chef do jury et lut au milieu d'un sK<br />

leo.ee <strong>de</strong> mert :<br />

« 1^ déclaration <strong>de</strong>s jurés est affirma-<br />

tive sur toutes les questions à l'égard <strong>de</strong><br />

tous les prévenu* ; on conséquence... »<br />

Il parait, qu'on ne put en entendre da-<br />

vantage Du haut en bas <strong>de</strong>s gradins <strong>de</strong>s<br />

accusés, <strong>de</strong>s huées, <strong>de</strong>s cris <strong>de</strong> désespoir,<br />

<strong>de</strong> colère, <strong>de</strong>s sanglots éclatèrent.<br />

Admirai rugissait :<br />

.— Nous ne sommes pas jugés ! C'est<br />

vous les assassins 1<br />

El U montrait son p oing à Dumas, pro-<br />

voquait Fouquier-Tinville, et se fût jeté<br />

sur lui si les. gendarmes ne l'avaient<br />

maintenu. .<br />

Dumas ricanait ; Foiuiuier-Tim ille<br />

accablait les accusés <strong>de</strong> sarcasmes ; tout<br />

le Tribuoa:! était en joie.<br />

Enfin, le pi*ésint powreurot la lec-<br />

ture <strong>de</strong> l'arrêt <strong>de</strong> mort dans le tumulte.<br />

Il fit ensuite un signe aux gendarmes et<br />

sortit vivement., suivi <strong>de</strong> ses assesseurs.<br />

L'audience.-n'avait pis duré une heure !<br />

Pas une minute par accusé pour le con-<br />

damner à mert !...<br />

Les gendarmes firent brutalement sor-<br />

tir les condamnés. La populace immon<strong>de</strong><br />

applaudissait. Elle évacua à son tour le<br />

tribunal ; les tricoteuses et les sans-<br />

culottes gagnaient la cour du Palais, s'as-<br />

suraient- une place sur le perron pour<br />

assister au départ <strong>de</strong>s huit charrettes qui<br />

allaient contenir les soixante condamnés<br />

Ceux-ci étaient déjà dirigés vers le<br />

greffe où les attendait le bourreau poin-<br />

ta toilette. Les uns étaient mornes rési-<br />

gnés, lés autres gouaillaient. Lili pleu-<br />

rait à chau<strong>de</strong>s larmes ; Emilie, impassi-<br />

ble, marmoréenne, la main gauche ap-<br />

puyée sur -l'épaule <strong>de</strong> Cécile Renault, sou-<br />

tenait, <strong>de</strong> la droite sa mère défaillante à<br />

<strong>de</strong>mi morte d'épouvante.<br />

CHAPITRE XIII<br />

ILS VOILES ROUGES<br />

A cette heure, Sénar, seul, dans les<br />

bureaux du Comité <strong>de</strong> Sûreté générale,<br />

aux Tuileries, compulsait <strong>de</strong>s dossiers,<br />

examinait <strong>de</strong>s pièces, raturait, grattait<br />

certains papiers.<br />

11 nourrissait l'espoir fou d'innoei n'er<br />

Emilie aux yeux <strong>de</strong> Fouquier-Tinville en<br />

produisant dés documents favorables,<br />

<strong>de</strong>s preuves <strong>de</strong> civisme tirées d'autres<br />

dossiers.<br />

Il était au fort <strong>de</strong> sa besogne quand<br />

on frappa discrètement à la porte.<br />

— Entiez ! dit-il, en fermant les dos-<br />

siers précipita ninient-.<br />

Uno blon<strong>de</strong> jeune ûMe parut, en costu-<br />

me d'ouvrière. C'était Mlle <strong>de</strong> Sainte-Pa-<br />

aanne.<br />

— Citoyenne, que veux-tu ? <strong>de</strong>manda<br />

Sénar assez ru<strong>de</strong>ment.<br />

— Citoyen, on m'a dit que c'était ici<br />

qu'il fallait .s'adresser pour " avoir une<br />

carte donnant accès à la Conciergerie.<br />

— Qui t'a dit cela ?<br />

— Un gendarme <strong>de</strong> la Convention qui<br />

est <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> dans la cour du château.<br />

-- Il a supposé que tu avais <strong>de</strong>s droits<br />

à possé<strong>de</strong>r une pareille- carte. Car tu es<br />

bien hardie "<strong>de</strong> te présentea 1 ici sans let-<br />

tré <strong>de</strong> reconimandation ! Au surplus, au-<br />

cun commissaire n'est là, et je ne puis<br />

prendre sur moi... Il faut d'ailleurs line<br />

raison, pour entrer à la Conciergerie I<br />

— J'en ai une.<br />

— Laquelle ?<br />

—- Je voudrais embrasser une amie qui<br />

passe aujourd'hui <strong>de</strong>vant le Tribunal ré-<br />

volutionnaire et qui sera, je le crains,<br />

condamnée à mort... A moins que l'in-<br />

dulgencë <strong>de</strong>s juges...<br />

•— Oh ! l'indulgence <strong>de</strong>s juges du Tri-<br />

bunal révolutionnaire !... murmura Sé-<br />

nar qui n'oubliait pas que, lui aussi,<br />

avait quelqu'un <strong>de</strong> cher dont Fcuquier-<br />

Tinville allait <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r la tête... Quelle<br />

est donc cette amie ?<br />

— Emilie <strong>de</strong> Sainte-Amaranthe !<br />

Sénar tressaillit douloureusement.<br />

— Qui donc ètes-vous" '? dcmanda-t-il<br />

avec une bienveillante courtoisie.<br />

— Je suis une fidèle femme <strong>de</strong> cham-<br />

bre <strong>de</strong> la citoyenne Emilie <strong>de</strong> Sainte-<br />

Amaranthe. fit-elle en rougissant ; je<br />

m'appelle Catherine tout court.<br />

Sénar vit bien qu'elle mentait. 11 re-<br />

prit :<br />

— Alors, vous n'êtes pas son amie !<br />

Pourquoi ne m'avex-voos pas dit Unit <strong>de</strong><br />

suite rpic vous étiez su femme <strong>de</strong> cham-<br />

bre ?<br />

-- Mais, Monsieur, j'ai cru que j'ob-<br />

tiendrais plus facilement... Elle balbutia<br />

et n'acheva pas sa pensée.<br />

Ce mot peu civique <strong>de</strong> Monsieur ag-<br />

grava les soupçons <strong>de</strong> Séuar, dont le cer-<br />

veau travaillait et déduisait sans relâ-<br />

che.<br />

— Mon enfant, fit-il, je vais vous re-<br />

mettre une carte !<br />

— Oh ! merci...<br />

— Ne me remerciez pus !... Je suis trojJ<br />

heureux que la citoyenne Emilie <strong>de</strong><br />

Sainte-Amaranthe; puisse voir une figuré<br />

amie avant <strong>de</strong> partir pour l'échafau4j .<br />

Mais faites-moi la grâce do lui dire qu'il<br />

y a quelqu'un qu'elle ne conna<strong>î</strong>t pas, qu!<br />

donnerait sa vie pour sauver la sienne, *<br />

qui mourra, d'ailleurs, <strong>de</strong> sa mort !<br />

Adèle le regardait-, étonnée. Elle s'était<br />

attendue à être rabrouée, suspectée, groS-|<br />

sitrement interpellée, et voilà qu'e|<br />

avait affaire à un homme attendri, tics<br />

<strong>de</strong>ux. Sénar, lui, la considérait, évoqua»!<br />

nue foule <strong>de</strong> souvenirs. Mais oui, cet<br />

.jeune fille blon<strong>de</strong>, portrait rajeuni <strong>de</strong><br />

reine défunte, n'était-ce point la mûtt|<br />

qui avait.«atra<strong>î</strong>né ïa police sur une faus<br />

piste, le jour <strong>de</strong> certaine tentative d'évl<br />

sion ? Emilie l'avait réclamée coinnl|<br />

une fille à son service et l'avait fait<br />

tir <strong>de</strong> prison... Quel intérêt puissant a.yaj<br />

donc, aujourd'hui, cette .jeuario royal?--'<br />

à, revoir Emilie, au 'risque <strong>de</strong> se faire<br />

rôter elle-même ? Avait-tille une mœ»<br />

Et <strong>de</strong> qui donc ? L'idée d'un mystei .-<br />

inconnu aimé d'Emilie traversa re<br />

veau du policier, et il eut une revoM<br />

Mais ii réfléchit que ce serait peut^l<br />

pour la condamnée une <strong>de</strong>rnière pie<br />

il ne se sentit pas le courage oc<br />

priver. . . g<br />

Mlle <strong>de</strong> Sainte-Pazanne, .très<br />

très troublée, lui disait au même va* „<br />

— Mais certainement» citoyen, '<br />

voire cMiiniission 1<br />

L* *"»<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

Ofg'i&aie; «jwotirtien. <br />

Enten<strong>de</strong>z maintenant M. Dumesnil :<br />

t-ùui, les bureaux <strong>de</strong> bienfaisance sont au-<br />

<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> ' la politique, mais les caisses<br />

i scolaires sont dés œuvres scolaires. »<br />

! lletenon.t bien ces aveux d'un minisire<br />

dn cabinet- Céillaux et d'un membre <strong>de</strong> la<br />

majorité radicale ; il s'est trouvé 353 dépu-<br />

té» -pour les sanctionner <strong>de</strong> leur vote.<br />

I C'est, donc bien entendu : aujourd'hui,<br />

\ cemime hier, la caisse <strong>de</strong>s écoles n'est pas<br />

i une œuvre charitable, mais une œuvre <strong>de</strong><br />

; parovagan<strong>de</strong> à laquelle Bouffan<strong>de</strong>au a le<br />

i cynisme- <strong>de</strong> vouloir faire participer obliga-<br />

j Itrfiwmeni tous les contribuables,<br />

i Apporter son obole à la caisse <strong>de</strong>s écoles,<br />

c'est favoriser le développement <strong>de</strong> Técûle<br />

sans Dieu ; c'est faire œiivre maçonnique ;<br />

cette fois-ci, ce n'est pas nous qui le disons ;<br />

c'est un ministre du gouvernement républi-<br />

cain.<br />

Vouloir le nier, n'est pas seulement <strong>de</strong> l'a-<br />

veuglement, c'est <strong>de</strong> la complicité.<br />

Jamais il ne me viendra à Vidée <strong>de</strong> re-<br />

fuser mon obole à un petQ malheureux quel<br />

qu'à soit, mais je n'ai nul besoin pour le se-<br />

courir <strong>de</strong> l'intermédiaire <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong>s<br />

Ecoles sans Dieu. — Lotus.<br />

lards mystérieusomesiit errer <strong>de</strong> compagnie,<br />

et le curé ouvertement vaquer à ses affai-<br />

res, aller <strong>de</strong> maison en maison trinquer,<br />

d<strong>î</strong>netr à, une table amie, et rentrer les mains<br />

aussi nettes que la soutane, sur les pas <strong>de</strong><br />

sa servante, une lanterne à la main qui le<br />

gui<strong>de</strong>ra vers lo presbytère où il dormira<br />

du sommeil du juste.<br />

Eux, Grillot et Leroux, cette nuit-là, sont<br />

couchés côte à côte ; do quel sommeil dor-<br />

ment-ils ?<br />

Si l'on savait...<br />

On fiait ; maintenant ce qui les associa<br />

dans un crime, dont <strong>î</strong>e mobile était insoup-<br />

çonnable. Le sacristain n'a pas été tué par<br />

cupidité, mais par crainte ; la sœur Leroux,<br />

<strong>de</strong>venue mère par Grillot, avait tué son en-<br />

fant ; Grillet avait enterré le petit cadavre.<br />

Le sacristain l'avait surpris. Pour enterrer<br />

te secret comme ils avaient enterré le petit<br />

cadavre, ils ont tué le sacristain.<br />

L'infantici<strong>de</strong> a été prouvé ; la fille a<br />

avoué. Les ossements ont été découverts ;<br />

la preuve certaine du crime' par terreur<br />

d'un témoignage accablant a donc été faite.<br />

Fuzier ne s'embarrasse pas <strong>de</strong> si peu ; il<br />

o, gardé les <strong>de</strong>ux versions.Il concilie l'incon-<br />

ciliable. Il lui faut subir la vraie version<br />

qui exclut l'autre ; il gar<strong>de</strong> l'autre quand<br />

même, laquelle n'est étayée que sur les<br />

diras contradictoires et incohérents d'une<br />

conscience obtuse qui subit tontes les sug-<br />

gestions, sans excepter celle <strong>de</strong> ce policier<br />

chez qui la haine du curé a éteint ce qui<br />

pouvait vaguement subsister <strong>de</strong> clairvoyan-<br />

ce professionnelle.<br />

On n'assiste pa®, sans révolte doulou-<br />

reuse, à cette lutte entre un citoyen inno-<br />

cent selon la logique, la vérité et les faits,<br />

et le malheureux obsédé, armé d'un pouvoir<br />

discrétionnaire, approuvé par ses clief.?,<br />

pour les gages que cette instruction .sectaire<br />

dorme au régime ; qui a choisi sa proie et<br />

s'acharne sur elle avec celte passion qui<br />

n'est pas seulement la caurieuturo <strong>de</strong> la<br />

justice, qui en est la trahison .<br />

Ce duel affreux qui dénonce au grand<br />

jour tant <strong>de</strong> turpi<strong>de</strong>s quotidiennes que<br />

l'ombre enveloppe, combien <strong>de</strong> temps va-t-il<br />

encore durer ? Parce' qu'un assassin dû-<br />

ment stylé dira, pour sa sauvegar<strong>de</strong> : « Le<br />

curé était là ! » après avoir dit. pour le re-<br />

pos <strong>de</strong> sa conscience : « Il n'y était pas ! »,<br />

combien <strong>de</strong> fois a,rrachera-t-on encore le<br />

curé à sas ouailles ?<br />

Un© teffle enquête orficiellement ouverte,<br />

tolérée, encouragée, décèle la pourriture<br />

<strong>de</strong> "tout un système. Car. si typique qu'en<br />

soit l'exemplaire, il n'y a point <strong>de</strong> Fuaier<br />

qu'à Igornay.<br />

Georges MONTORGUEIL.<br />

L'AOTBUIT<br />

Fuzier et sa Victime<br />

sinistre,<br />

<strong>de</strong> bonleverse-<br />

A l'intérieur, il y a une guerre oui se<br />

£3* ^ablement. C& la guerre 1<br />

UY^T'v CIU5 a \ tfliS ^ru. La Justice et la<br />

laissant le champ hfcre à M violence et h<br />

la persécution.<br />

Les hommes qui capitulent <strong>de</strong>vant' l'é-<br />

tranger ont voulu finir l'année 1911 par<br />

une suprême brava<strong>de</strong> ù l'adresse <strong>de</strong>s fai-<br />

<strong>de</strong>rnier acte législatif a été pour écraser<br />

in-<br />

les enfants catholiques sous la cais^<br />

ae <strong>de</strong> athéisme et <strong>de</strong> la libre-pensée<br />

bi «ntôt dans ta£, S<br />

fan<br />

dation tSm^Ysàiïïï f<br />

* et crue le° ht, loA " ctH <strong>de</strong>noscaser-<br />

^r^S^m^^ Pourvu<br />

:t que<br />

étant pas trempées<br />

ne soutient pas ridéal<br />

cEchos <strong>de</strong>


LUNDI t" JANVTEK tàit<br />

Dépêches par Fi<strong>î</strong> Spécial<br />

CÉRÉMONIES PATRIOTIQUES<br />

ire <strong>de</strong>s Défenseurs <strong>de</strong> Delforl<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Ce maUn n été inauguré, au cimetière du<br />

Père-Lacbaiso, lo monument élevé aux défen-<br />

seurs <strong>de</strong> Bel tort, par les soins do la Société<br />

amicale <strong>de</strong>s combattants do l'héroïque cité.<br />

..Cette fôto patriotique était présidée par M.<br />

Messimy, ministre do la guerre, qui était as-<br />

sisté <strong>de</strong> MM. le général Maunoury, gouver-<br />

neur militaire <strong>de</strong> Paris ; Félix Roussel, prési-<br />

«tient du Conseil municipal ; Girard, prési<strong>de</strong>n!<br />

du Conseil g Lépine, préfet <strong>de</strong> police.<br />

<strong>de</strong><br />

t'iata<br />

Le<br />

sente<br />

11: u '<br />

oftro<br />

uitccs.<br />

rument, qui a fort belle allure, repré-<br />

r une pyrami<strong>de</strong>, ie buste dit général<br />

tocheroau à qui la ville <strong>de</strong> Belfort<br />

s palme d'or.<br />

ique coté, <strong>de</strong>ux médaillons représen-<br />

tent les effigies d'une Alsacienne et d'une Lor-<br />

raine portant leur coiffure traditionnelle. En-<br />

S*i au bas do la reproduction en bas-relief du<br />

Lion <strong>de</strong> Belfett, <strong>de</strong> Bartholdi, au-<strong>de</strong>ssous du<br />

buste, cette inscription : a Les défenseurs <strong>de</strong><br />

Lelfort ont bien mérité <strong>de</strong> la patrie, 1870-71 »<br />

Tandis que le piquet d'honneur <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong><br />

républicaine met l'arme sur l'épaulo et que<br />

toutes les tètes <strong>de</strong>s anciens combattants do<br />

lfcwO et do leurs <strong>de</strong>scendants se découvrent res-<br />

pochieusement, M. Roblchon, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

Société <strong>de</strong>s défenseurs <strong>de</strong> Belfort, monte sur<br />

la petite estra<strong>de</strong> édifiée en face du monument<br />

et, dans une émouvante allocution, remet le<br />

rnorrumenit à la ville <strong>de</strong> Paris.<br />

M. Roussel, prési<strong>de</strong>nt du Conseil munici-<br />

pal, qui lui succè<strong>de</strong>, se dit fier <strong>de</strong> prendre,<br />

au nom <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Paris, possession <strong>de</strong> ce<br />

•monument oui est placé sous la sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

tous les Français.<br />

M. Messimy prend ensuite la parole.<br />

» Ceux qui assument aujourd'hui la lour<strong>de</strong><br />

tâche dû prési<strong>de</strong>r aux <strong>de</strong>stinées <strong>de</strong> la France,<br />

dit-il, sentent mieux que quiconque combien<br />

il est utile et désirable <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r vivant dans<br />

tous les cœurs lo pieux souvenir <strong>de</strong>s exemples<br />

pareils à. celui que ce monument commémore»<br />

Le ministre éprouve ensuite ie besoin <strong>de</strong><br />

donner la note pacifiste qui est do rigueur<br />

écoiipei' ct joindre à l'envoi<br />

, QUINZE BONS seraabïabies.<br />

Nous publions aujourd'hui le QUINZIÈME ET DERNIER BON. - Les 15 bons <strong>de</strong>vront |<br />

nous être retournes en mémo temps que le questionnaire garni que r.ou3 publierons eians j<br />

un prochain numéro.<br />

Les Affaires<br />

s uivers<br />

Les BiitBapii<strong>î</strong>s à la CloÉe ie Bais<br />

Paris. 31 décembre.<br />

On so .rappelle les inci<strong>de</strong>nts qui furent pro-<br />

voqués aux termes d'octobre par <strong>î</strong>e syndicat<br />

<strong>de</strong>s locataires.<br />

Voici que l'agitation recommence à la veille<br />

du terme <strong>de</strong> janvier.<br />

le prési<strong>de</strong>nt du syndicat, M. Cauchon, qui<br />

habite rue <strong>de</strong> Dantzig, dans le quinzième ar-<br />

rondissement, avait résolu <strong>de</strong> déménager à la<br />

cloche <strong>de</strong> bois aidé -par les ligueurs <strong>de</strong> son<br />

quartier.<br />

Les syndicalistes répondirent- à son appel et<br />

à 9 heures oe matin, la rue <strong>de</strong> Dantzig s'em-<br />

plit d'une foule <strong>de</strong> locataires conscients venus<br />

dans l'intention <strong>de</strong> faire un eottège à leur pré-<br />

si<strong>de</strong>nt ; mais -la police veillait.<br />

Quand les syndicalistes voulurent s'appro-<br />

cher <strong>de</strong> l'immeuble où <strong>de</strong>meure M. Cauchon,<br />

ils se heurtèrent à <strong>de</strong>s barrages d'agents.<br />

Il y eut quelques bouscula<strong>de</strong>s çà et là.<br />

Des coops furent échangés, mais les locatai-<br />

res furent dispersés.<br />

Us se retrouvèrent dans les débits environ-<br />

nants et à diverses reprises, ils essayèrent <strong>de</strong><br />

se reformer; chaque fois ils furent re poussés.<br />

Vers midi, il y eut un assaut un peu plus<br />

sérieux.<br />

Les syndicalistes <strong>de</strong> plus en plus nombreux,<br />

réussirent à se grouper et drapeau rouge en<br />

tête, au chant <strong>de</strong> l'Internationale, tentèrent do<br />

rompre les barages.<br />

11 en résulta une bagarre .assez violente qui<br />

ne prit fin qu'à l'arrivée <strong>de</strong> nouveaux contin-<br />

gents <strong>de</strong> police.<br />

Un <strong>de</strong>s militants du syndicat, celui qui avait,<br />

la gar<strong>de</strong> du drapeau rouge, put néanmoins pé-<br />

nétrer dans l'immeuble et aux applaudisse-<br />

ments <strong>de</strong> ses camara<strong>de</strong>s, hissa l'emblème ré-<br />

volutionnaire au balcon do M. Cauchon, au 5'<br />

étage et tandis que la police était occupée à la<br />

rue <strong>de</strong> Dantzig, plusieurs membres <strong>de</strong>u syn-<br />

dicat <strong>de</strong>s locataires en profitaient pour aller<br />

déménager un adhérent, rue du Château.<br />

Mutations<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Artillerie. — Les officiers dont les noms sui-<br />

vent ont reçu les affectations ci-après : MM.<br />

Renaud, lieutenant-colonel breveté au 11e ré-<br />

giment, classé au 3°, stagiaire au 119" d'infan-<br />

terie à Courbevoie (service) ; Peioux, capitai-<br />

ne au 52° régiment, classé à la section tech-<br />

nique <strong>de</strong> l'artillerie (service <strong>de</strong> la revue d'ar-<br />

tillerie).<br />

Tableau d'avancement<br />

Chefs <strong>de</strong> musique : Numéro 4. M. Gesse, du<br />

11 3 régiment d'infanterie.<br />

Le drapeau<br />

Paris, 31 décembre.<br />

En présentant le drapeau du régiment à ses<br />

jeunes soldats, le colonel <strong>de</strong> Mac-Mahon, le<br />

nouveau chef du 15Û* <strong>de</strong> ligne, a prononcé une<br />

vibrante allocution dont voici les principaux<br />

passages :<br />

« Vous n'ignorez pas qu'il y a quatre mois h<br />

peine, sur une menace venue <strong>de</strong> nos voisins,<br />

tes Français se sont ressaisis ; un vent <strong>de</strong> gloi-<br />

re a passé sur lo pays et <strong>de</strong> toutes les poitri-<br />

nes s'est, échappé ce cri : « En voi'.à assez 1 »<br />

• Et vous, jeunes gens, maintenant soldats,<br />

confiants dairis votre force, confiants dans vos<br />

chefs, vous êtes prêts, j'en suis sûr, ù ajouter :<br />

t Viens y voir i »<br />

• Je voiis ai réunis, pour cette cérémonie, sur<br />

ces cétes <strong>de</strong> la Meuse qui, <strong>de</strong>puis 1870, <strong>de</strong>puis<br />

qu'il y a un trou, là-bas, dans la frontière,<br />

fient lo premier rempart do la France<br />

» A vos pieds, la plaine do la Weowre ; re-<br />

ganrtez-la bien , c'est peut-être là qu'un jour<br />

vous ferez vos premières armes ; fixez-le bien,<br />

votre beau drapeau, ct jurez-lui que vous sau-<br />

rez, à l'oxomplo <strong>de</strong> vos aïeux, donner s'il le<br />

faut jusqu'à la domièro goutte <strong>de</strong> votre sang<br />

pour te défentiro, car, regar<strong>de</strong>z-le bien, c'est<br />

Se sublime cmblômo <strong>de</strong> la bravoure, du dé<br />

yougiurcrct. d® la patrie, o<br />

Médfgflle militairi<br />

Paris, 81 décembre.<br />

Sont décorés <strong>de</strong> la médaille militaire :<br />

Infanterie : Chclio, adjudant au 11* ; Lafor-<br />

gue, adjudant au 12* ; Rochisani. adjudant<br />

nu 12* : Hi.ttcnbrand, caporal au 14* ; Prat, ser<br />

gant au 34' ; FalqiK'S, adjudant au 49" ; Vcyne-<br />

tout, adjudant au 50" ; Bariitel, adjudant au 59";<br />

LE GRIME D'IGORNAY<br />

Autrui, 31 décembre.<br />

Le cimetière d'Igomay étant hier envahi par<br />

l'eau, l'exhumation projetée ne put avoir lieu.<br />

M. Ravier, juge d'instruction, s'est trans<br />

porté néanmoins à Igornay pour confronter<br />

Leroux avec l'abbé Larouc au presbytère même<br />

que le pauvre curé ne peut quitter en ce mo<br />

ment.<br />

Les inculpés Leroux et Grillot étaient assistés<br />

<strong>de</strong> leurs avocats.<br />

Cette confrontation a pris fin à une heure,<br />

n'apportant aucune lumière sur le drame.<br />

Leroux, après avoir affirmé qu'il faisait nuit<br />

sombre, prétend avoir aperçu le curé entre la<br />

sacristie et l'église.<br />

— Comment avez-vous pu distinguer le prê-<br />

tre, puisqu'il faisait très noir t <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le<br />

juge.<br />

— A la lueur <strong>de</strong> la veilleuse du sanctuaire<br />

qui était <strong>de</strong>rrière lui.<br />

— Comment était-il habillé ? »<br />

Leroux ne peut répondre ; on lut fait remar-<br />

quer l'invraisemblance <strong>de</strong> sa déclaration ; il<br />

reste muet ; toutes ses réponses sont emprein-<br />

tes d© mauvaise foi et pleines do contradic-<br />

tions.<br />

— Pourquoi <strong>de</strong>man<strong>de</strong> enfin M. Ravier, va-<br />

riez-vous toujours dans vos déclarations <strong>î</strong><br />

A-t-on fait pression sur vous ?<br />

— Cela, jamais I s'écrie-t-il ; mon avocat me<br />

conseille toujours <strong>de</strong> dire la vérité, et mol seul<br />

ai fait toutes les lettres.<br />

— Pourquoi changez-vous encore <strong>de</strong> version?<br />

— Parce que j'ai réfléchi. »<br />

Cette <strong>de</strong>rnière phrase veut en dire long.<br />

D'autre part le Parquet s'est enfin décidé à<br />

entendre les témoins pouvant prouver l'alibi<br />

du curé ; ces témoins avaient été soigneuse<br />

ment écartés par Fuzier.<br />

Disons, on passant, que ce <strong>de</strong>rnier a quitté<br />

La région.<br />

Parmi ces témoins à décharge, il s'en trouve<br />

un do gran<strong>de</strong> importance, M. Chevalier fils,<br />

gar<strong>de</strong>-barrière <strong>de</strong> Cor<strong>de</strong>ssc ; il partit <strong>de</strong> chez<br />

lui ù G heures moins vingt exactement pour<br />

aller chez le boulanger ; il rencontra en arri-<br />

vant au bourg le margulHier qui venait sonner<br />

l'angélus ; a. la lueur <strong>de</strong>s lanternes il l'a bien<br />

1 reconnu.<br />

Son pain acheté, Chevalier an f miroita sa bi-<br />

cyclette et partit ; arrivé h l'église, il <strong>de</strong>scen<br />

dit et régla sa lanterne ft acétylène.<br />

A ce moment, il perçut, venant <strong>de</strong> l'église<br />

un grand bruit <strong>de</strong> coups <strong>de</strong> chaises et do<br />

bancs renversés ; il n'y prit pas autrement<br />

gar<strong>de</strong> ot repartit ; Il arriva Cher, lui à 6 h.<br />

< v xt»ctemerit.<br />

larocaines<br />

LES POURPARLERS DE MADRID<br />

Madrid, 31 décembre.<br />

M. Geoffroy a eu avec le ministre <strong>de</strong>s affala<br />

ies étrangères un nouvel entretien, qui a du-<br />

ré près d'une heure et auquel a assisté l'am-<br />

bassa<strong>de</strong>ur d'Angleterre.<br />

M. Geoffroy a remis à M. Garcia Prieto la<br />

réponse du gouvernement français au contre-<br />

projet espagnol.<br />

Le ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères a rendu'<br />

compte <strong>de</strong> son entretien au conseil <strong>de</strong>s minis-,<br />

tires.<br />

La réponse française<br />

•Paris, -31 décembre.<br />

D'.aprês <strong>de</strong>s renseignemenits venue <strong>de</strong> Ma-:<br />

drid, 3e ipoint <strong>de</strong> vue français exposé dans la<br />

réponse au contre-projet espagnol <strong>de</strong>meure en-<br />

cors très éloigné <strong>de</strong> celui du cabinet <strong>de</strong> Madrid<br />

et <strong>de</strong> grosses difficultés subsistent.<br />

On conserve toutefois ISaspoir d'arriver a<br />

une solution heureuse car les négociations se<br />

poursuivent dans las termes les plus amicaux<br />

et les <strong>de</strong>ux gouvernements sont, décrioie-t-oii,<br />

disposés à étudier toutes les combinaisons<br />

possibles, afin d'arriver à concilier les intéréô»<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pays.<br />

Le correspondant du Temps à Madrid, lut<br />

est- nettement pessimiste.<br />

M télégraphie : « Gomme on le prévoyait,'<br />

les négociations n'ont pas fait un pas dans<br />

l'entrevue d'hier et elles semblent s'aeherniiieé.<br />

vers un.ô situation sans issue.<br />

» La réponse française s'écarte, en effet com-<br />

ipiètement sur plusieurs ipointe do vue <strong>de</strong> l'Es-<br />

pagne.<br />

11 n'est peut-être <strong>î</strong>>as inutile <strong>de</strong> rapprocher<br />

ce télégramme- d'une autre dépêche du même<br />

correspondant dans laquelle après avoir relevé<br />

la campagne <strong>de</strong> la presse espagnole contre ia<br />

France, il s'exprime ainsi :<br />

o Sans doute, quelque invraisemblable que<br />

puisse para<strong>î</strong>tre une teÉe affirmation, la France<br />

west pas détestée en Espagne ; elle y compte<br />

au contraire <strong>de</strong> très nombreux amis ; nos com-<br />

ipatriotes sont toujours admirablement accueil-<br />

lis à Madnid, mais on peu* se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r sans'<br />

craindre d'être accusé <strong>de</strong> pessimisme, si l'ami-<br />

tié franco-cs]>ag!riol.e résistera longtemps à la<br />

duro épreuve à laquelle on la soumet, qu»<br />

sera-ce, lorsqu'une fois signé, l'accord au su^<br />

jet du Maroc, <strong>de</strong>s difficultés plus graves se<br />

•présenteront ; je crains bien qu'en ce moment-<br />

lit, si co -moment vient, les protestations d'ami-<br />

tié disparaissent même <strong>de</strong>s déclarations offi-<br />

cielles. »<br />

LES ESPAGNOLS DANS LE RIFF<br />

Les déclarations <strong>de</strong> M. Canaléjas<br />

Madrid. 31 décembre.<br />

Dos rumeurs pessimistes ont circulé hier,<br />

contre lesquelles M. Canaléjas à protesté. .<br />

Il a déclaré que le gouvernement fera face<br />

à la situation, sans qu'il soi* nécessaire d'im-<br />

proviser <strong>de</strong>s armées comme le veulent quel-<br />

ques-uns, mais en envoyant à MéMla toutes<br />

les forces que réclamera le .capitaine-général.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a ajouté :<br />

« Il ne doit pas y avoir la moindre inquié-<br />

fcudo.<br />

» Le gouvernement est tranquille et l'Espa-<br />

gne a <strong>de</strong>s forces suffisantes pour affronter les<br />

événements présents et <strong>de</strong> plus graves si c'était<br />

nécessaire.<br />

» Je crois que tous, sans distinction d'idées<br />

et <strong>de</strong> partis, <strong>de</strong>vraient prendre exemple sur<br />

ntaiie, où la presse et l'opinion ont été du<br />

côté du gouveimoment. dès qu'on a reçu les<br />

nouvelles <strong>de</strong>s pertes supportées par l'armée ».<br />

A L'ETRANGER<br />

La Crise Turque<br />

?,- FU -> SPORT<br />

Constantinople, 31 décembre.<br />

Le sultan a accepté la démission du cabinet,<br />

n a prié Said-Paoha <strong>de</strong> reformer un cabinet-,<br />

mais celui-ci a décliné cette proposition,<br />

L'Emprunts Austro-Hongrois<br />

Saint-Pétersbourg, 31 décembre.<br />

La Novoie Vremia public à propos <strong>de</strong> la<br />

question du placement d'un emprunt aUstro-<br />

hongrois en Angleterre et on France un arti-<br />

cle dans lequel elle déclare qu'un acte pareil<br />

compromettrait l'égalité <strong>de</strong>s forces du groupe-<br />

ment poEtiquc actuel qui maintient la paix et<br />

jetterait un froid SUT les rapports entre la<br />

France, la Russie et l'Angleterre.<br />

L'Esp<strong>î</strong>onnag3 en Allemagne<br />

Berlin, 31 décembre.<br />

Le Bcrlincr Tageblatt annonce la prochaine<br />

comparution <strong>de</strong>vant '.a Haute-Cour <strong>de</strong> Leipzig<br />

<strong>de</strong> l'officier do réserve hongrois do Cerno et<br />

du lieutenant <strong>de</strong> marine <strong>de</strong> réserve russe dé<br />

Winodgradow, qui s'étaient procuré <strong>de</strong>s docu-<br />

ments secrets et les avaient vendus à la Russie<br />

Le commissaire <strong>de</strong> police Reich, accusé d'à<br />

voir trahi au profit, <strong>de</strong> l'Angleterre, est égale<br />

ment a la voille d'être jugé.<br />

La Révolution en Chine<br />

La niiS3icn Legendre<br />

Reims, 31 décembre.<br />

Mme Noircit, raèro du capitaine Noirel, <strong>de</strong> la<br />

mission Legendre. a reçu hier do celui-ci une<br />

lettre datée <strong>de</strong> Tchenten, 10 novembre, dans<br />

laquelle il lui annonce qu'il n'a pas été inquié-<br />

té, non plus que tes autres Européens se trou-<br />

vant actuellement dans les provinces do<br />

l'Ouest-Cliinois, doptiis plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois.<br />

La plus gran<strong>de</strong> partie du Tsé-Tchouen s'est<br />

soulevée contre te gouvernement <strong>de</strong> Pékin ; les<br />

environs do Tcbantou ont été lo théâtre <strong>de</strong><br />

nombreux combats entre les rebelles et les<br />

troupes régulières ; il y a eu beaucoup <strong>de</strong><br />

morts ot. <strong>de</strong> blessés ; les incendies ct tes pil-<br />

lages ont été nombreux ; les rebelles ont fait<br />

rôtir plusieurs individus qu'ils accusaient do<br />

trahison et les ont mangés.<br />

Lo capitaine Noire* était en route pour<br />

Tchentou atraud la révo'te éclata ; il a fera-<br />

, versé te pays occupé par las rebeltes, m "<br />

L'ÉPIDÉMIE DE BERLIN<br />

Mesures sanitaires en France<br />

Paris, 31 décembre.<br />

On étroit savoir que le ministère <strong>de</strong> l'inté-<br />

rieur se préoccupe die prendre aux frontières<br />

les mesures <strong>de</strong> surveillance sanitaire qu'im-<br />

pose ta gravité <strong>de</strong> l'épidémie aiiàman<strong>de</strong>.<br />

Les causes<br />

On croit que les premiers cas d'empoisonne-<br />

ment, étaient réellement <strong>de</strong>s harengs avariés ;<br />

mais nombre daniinas cas doivent être attri-<br />

bués à une autre cause.<br />

L'enquête aurait établi qu'à côté <strong>de</strong> l'empoi-<br />

sonnement par du poissent, on serait en pré-<br />

sente d'intoxication par l'alcool métylique,<br />

Il est en effet prouvé, qu'un individu dont-<br />

l'amiestataon est imlnento, aurait vendu à <strong>de</strong><br />

nombreux hospitalisés <strong>de</strong> l'alcool métylique,<br />

dismit ceux-ci auraient" fait <strong>de</strong> l'eaudie-vie<br />

On a .instamment recommandé dans tous les<br />

asiles <strong>de</strong> Jeter l'eau-<strong>de</strong>-vie provenant <strong>de</strong> cer-<br />

tainias distillertes que peuvent avoir sur eux<br />

las hospitalisés.<br />

Néanmoins, cartable persistent à croire qu'il<br />

s'agit d'une véritable épidémie dont en ignore<br />

exactement la naturo.<br />

ENCORE UN GARÇON DE RECETTES ASSAILLI<br />

Francfort, 31 décembre.<br />

Au bureau central <strong>de</strong>s postes <strong>de</strong> Francfort-,<br />

<strong>de</strong>s voleurs ont assailli, en plein jour, un gar-<br />

çon <strong>de</strong> recettes et un rentier et leur ont dérobé<br />

-une vingtaine <strong>de</strong> mille francs.<br />

Ils ont réussi à s'enfuir.<br />

UNE EXPÉDITION DE FLIBUSTIERS<br />

Bruxelles, 31 déoambre,<br />

On lit dans la Gazette :<br />

En octobre <strong>de</strong>rnier, le steamer Zeebrugge Ex<br />

Arizona, battant pavillon -belge, quittait An-<br />

vers avec un chargement déctairé comme <strong>de</strong><br />

marchandises diverses à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> Port-<br />

Stanley, dans le Falkland.<br />

Des bruits qui couraient, disaient que oe na-<br />

vire transportait <strong>de</strong>s canons .et <strong>de</strong>s fusils .pour<br />

les royalistes portugais.<br />

Une information judiciaire fut ouverte qui<br />

ne donna aucun résultat ; or t'éqiwipage <strong>de</strong> oc<br />

.navire vient <strong>de</strong> rentrer et a raconté l'equapée<br />

extraordinaire suivante :<br />

« Le Zcebrugae embarqua -à Lille 2o0 tonnes<br />

<strong>de</strong> poudre et prit comme passagers 5 Espa-<br />

gnole et 2 Anglais.<br />

» En imer, un <strong>de</strong>s passagers, nomme Arricos,<br />

Espagnol, prit la. direction du voyage ; on fit<br />

escale à Daccon, où on embarqua d'impor-<br />

tanites (provisions <strong>de</strong> charbon et do vivres et<br />

on se dirigea vers l'Amérique du Sud.<br />

» Les Belges apprirent alors que te Zeebrugge<br />

avait été affrété secrètement par <strong>de</strong>s révolu-<br />

tionnaires du Paraguay et quo Arricos était le<br />

beau-frère du prési<strong>de</strong>nt.<br />

» Pami les passagers, il y avait un armurier,<br />

un manipulateur <strong>de</strong> télégraphie sans fil et<br />

trois pilotes argentins.<br />

» En outre dés fameuses Hiarehandises, il y<br />

avait quatre gros canons, une mitrailleuse,<br />

6,000 fusEs, <strong>de</strong>s appareils do télégrapliie sans<br />

fil» <strong>de</strong>s uniformes, etc.<br />

Le but do l'expédition était un coup <strong>de</strong><br />

main contre les villes du Paraguay situées sur<br />

le Rio Plata.<br />

Arrivé en vue <strong>de</strong> la côte sud-américaine,<br />

Arricos fit équiper sur te pont les quatre ca-<br />

nons et ia mitraifieuse ; quand il arriva à l'em-<br />

bouchure du Bio Plata, le navire arbora le<br />

pavillon brésilien, Dépeignit sa coque et le nom<br />

<strong>de</strong> Zeebrugge fut remplacé ipar celui <strong>de</strong> Coim-<br />

bra.<br />

» Grâce à une forte tempête, ce navire passa,<br />

inaperçu <strong>de</strong>vant Montevi<strong>de</strong>o ct Buenos-Ayres<br />

et te navire prit encore te nom <strong>de</strong> Ascencion.<br />

Les marins befiges obéirent à tous les ordres<br />

donnés, parce que le chef avait toujours le re-<br />

volver à la main et parce qu'ils n'osaient pas<br />

<strong>de</strong>scendre <strong>de</strong> peur <strong>de</strong>tro pris pour <strong>de</strong>s contre-<br />

bandiers <strong>de</strong> guerre.<br />

Es continuèrent donc <strong>de</strong> remonter le Rio<br />

Plata.<br />

On maquilla encore te navire 'qui prit le nom<br />

<strong>de</strong> Conslitucion.<br />

» Arrivé enfin à l'endroit où le Rio Plata for-<br />

me la frontière entre l'Argentine et le Para<br />

guay, le capitaine anglais déa'.aro que le na-<br />

vire était vendu à Arricos et quo 'i'équipace<br />

était libre.<br />

» Arricos <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux Rédiges d'entrer à leur<br />

service comme soldats, mats tons sa.uif un. re-<br />

fusèrent et s'empressèrent <strong>de</strong> débarquer sur la<br />

nivo argentine pour gagner Buenos-Ayres et <strong>de</strong><br />

là Anvers.<br />

» Par suite d'un différend au sujet <strong>de</strong> leurs<br />

gages, les mains ont attaqué en justice les ar-<br />

mateurs belges.<br />

Un député d'Anvers <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra au Parle-<br />

ment <strong>de</strong>s explications au gouvernement au eu-<br />

jet do cette affaire<br />

» Arricos a séjourné pendant quelque temps<br />

eu Belgique, notamment à Bruxelles ct à An-<br />

vers. »<br />

COURSES DE CHEVAUX <<br />

A V1MCENNES<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Prix <strong>de</strong> Courteilles, au trot monté, 2.500 fr.,<br />

2.800 mètres. — 1. Isard, par Trinquet! ret Bar-<br />

tetta. à M. <strong>de</strong> Ricmaecckor (Cmukte) ; 2. Irma,<br />

A M. Juhellcl (Cteran) ; 3. Idole, au haras <strong>de</strong>s<br />

Giboulées (M. doWazières; . _ , . .<br />

Non placés : Isère. Ipsa, Imprévu, Industrie,<br />

Ibrahim, Isopo<strong>de</strong>, llo-Madame. „<br />

Mutuel : Gagnant 107 ; placés : Isard 37 50,<br />

Irma £0, Idole 66. ; ,<br />

Prix <strong>de</strong>s Civens. au trot attelé, a réclamer,<br />

2.090 francs, 2.CO0 mètres.— 1. Déesse, par Tran-<br />

queur et Trompeuse, à M. A. Bassier (Marty) ;<br />

2". Fresnay, à M. C. Rousseau (Tambèn) ;<br />

3. Avenir, à M. II. Lobcrt (.1. Maquignon).<br />

Non placés : Feltre, Edouard, Egbert, Gallus,<br />

Elysée, Edyp.ile, Huiron. Xama, Estimauville,<br />

Enchanteur. m r, „„<br />

Mutuel : Gagnant 41 50 ; places : Déesse 17,<br />

Fresnay 24 Avenir 29 50.<br />

Prix d'Avranches, au trot monté, 5.000 francs<br />

3.000 mètres. — 1. P*nit: p»' T>/-*n«-v-'-t ** ' •-<br />

leuse, â M. Costenobel (A. Mequignon); 2. Hen-<br />

ner, à M. Ed. Mayeur (Pauij , o. namiitou, à<br />

M. P. Mouton (M. Adèle).<br />

Non placés : Megon<strong>de</strong>, Hérédda_ Ilygie, In-<br />

certaine.<br />

Mutuel : Gagnant 31 50 ; placés : Huit 16,<br />

Henner 18 50.<br />

Prix <strong>de</strong> Suisnes, au trot attelé. 2.500 francs.<br />

2,800 mètres. —<strong>î</strong>. Ionone, par.. Vau<strong>de</strong>imont et<br />

Fâ<strong>de</strong>tte, à M. A. Rou<strong>de</strong>l (Gitten) 2. Ida-Prin-<br />

ceton, à M. C. Rousseau (Tarnbéri) ; 3. Illico,<br />

à M. M. Aubergé (Choisselot).<br />

Non olacés : Istaca, Idéo, Iris, Impétueuse.<br />

Mutuel : Gagnant 31 50 ; placés : Ionone 20,<br />

Ida-Princeton 17 50.<br />

Prix <strong>de</strong> Carentan, au trot monté, 2.500 fr.,<br />

2.800 mètres. — 1. Halia. par SenMa et Irma, à<br />

M. Tbiery <strong>de</strong> Cabanes (Simonard) ; 2. lona, à<br />

M. F. Gauvreau (Gardv) ; 3. Harlette, ù M. R.<br />

Bally (Labatut).<br />

Non placés : Houri, In<strong>de</strong>x, Ivoire, Héroïne,<br />

Incognito. Horace-Vemet, Hanneton, Impé-<br />

tueux, Héroïne.<br />

Mutuel : Gagnant 94 : placés : Halia 20 50,<br />

lona 13 50 ; Hariette 32 50.<br />

Prix du Ohêne, au trot attelé, 4.000 francs,<br />

3.000 mètres environ. — 1. Gervaise, par Trin-<br />

uqeur et 'Pribulation, à M. c. Rousseau (Pror-<br />

perl ; 2. Feu Follet, à M. L. Hémard (M. L. Hé-<br />

mard) ; 3. Vaillant, à Mme veuve A. Foxcinai<br />

(M. L. Forcinal).<br />

Non placés : Halifax, Fil d'Acier, Estry. Hl-<br />

rie, Hauterive, Etourdi, Garanti.<br />

Mutuel : gagnant 15 50 ; placés : Gervaise 20,<br />

Feu Follet 31 50. Vaillant 25 50.<br />

A MARSEILLE .<br />

Marseille, 31 décembre.<br />

Prix 000 mètres environ. — t. L'Argent.léro II. par<br />

Maximum et Epingle d'Or, â M. A. Veil-Picard<br />

(Parfrement) : 2. M. Monestyr, à M. P. Woodland<br />

(P. Woodland) ; 3. Talmont, à ;M. Math. Coudchaux<br />

(J.-B. Mor&au).<br />

Quatre longueurs. Trois longueurs.<br />

.Mutuel : gagnant 9; lïlaoés : LArgent.ière-II 7,<br />

M. Monestyr 9 t>0.<br />

Prix du Erioul, course <strong>de</strong> liâtes, handicap, 4.009<br />

francs, 2.800 mètres environ. — 1. Ravigote, par<br />

ChUdwlck et La Reuss, à M. A. Véiil-Picard (T.M-<br />

banltl: 2. An vil. à M. T.-W. Myers (O<strong>de</strong>ll); 3. Alexis,<br />

à M. Malli. Goudchaux (J.B. Moreau).<br />

Non placés : P.latlne, Hdldle.<br />

Trois .longueurs. Quatre .longueurs.<br />

Mutuel : gagnant 8 50; .placés : Ravigote 7, Anvil<br />

19 50.<br />

fut touché violemment nu côté droit par ua<br />

liemerat <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>.<br />

Heureusement, la pointe fut arrêtée par UIK<br />

côte ; on se dérobant sur le liemeiu, M. k*«ie<br />

nol atteignit M. Fabry au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> 1 arca<strong>de</strong><br />

souirciii ère •droite.<br />

Gss blessure» réciproques mieent fin au con»<br />

bat.<br />

lits <strong>de</strong>ux adversaires se sont réconcilies.<br />

La coupe Fémina<br />

Compiègras, 31 décembre.<br />

L'aviatrice Jeanne Hcirvieu. pilotant un mo-<br />

noplan, a gagné la coupe Femina, parcou-<br />

rant. 2<strong>î</strong>8 kilomètres en 2 h. 42.<br />

Le précé<strong>de</strong>nt record appartenait à Mlle Du-<br />

trieu, avec 230 kilomètres.<br />

PETITES NOUVELLES SPORTIVES<br />

Ça y est ! Une dépêche do Bor<strong>de</strong>aux vient<br />

<strong>de</strong> prévenir la gardien-chef QU'Ibbigoué a<br />

quitté le Sta<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>lais pour le Bor<strong>de</strong>aux<br />

E. C.<br />

Le Basque n'a pas voulu écouter les membres *<br />

dirigeante du grand club... Et il a préféré s on<br />

aller chez la voisin où il apportera l'appoirri<br />

do sa gran<strong>de</strong> valeur.<br />

Alors, à <strong>Toulouse</strong>, faudra-t-il se passer d'Ihiik<br />

goué ï<br />

— Nous allons avoir une école d'aviatrices,<br />

c'est Mme Jeanne Herveu qui va la fon<strong>de</strong>r à<br />

Compiègne.<br />

Voilà* uno mouveCCe conquête féministe qui<br />

fera beaucoup .panier.<br />

Les femmes ûoivent^eïes faire <strong>de</strong> i'avia! ion t<br />

Après tout, si elles y tiennent, on ne voit pa^<br />

lo movoii <strong>de</strong> les en empêcher Co que femm^^j<br />

vetit...~<br />

— Et voilà l'aéroplane considéré comme<br />

contreban<strong>de</strong> <strong>de</strong> guerre. Lés pilotes engagés par<br />

la Turquie ne peuvent se rendra on Tripolitaine<br />

ni par la Tunisie, ni par l'Egypte. Mal» pour-<br />

quoi ne passent-ils .ptn» la frontière à bord <strong>de</strong><br />

leurs appareils ? A miilo ou quinze cents mè-<br />

tres <strong>de</strong> .hauteur, on ne voit pas bien qui pour-<br />

rait tes-emôcher <strong>de</strong> passer...<br />

— Savtez-vous qu'à Bord-eaux on commence<br />

h douter sérieusement du championnat <strong>de</strong><br />

France ? Que di "<br />

pionnat <strong>de</strong> Guyenne<br />

on avait la petite émotio<br />

dant te Cercle Athlétiqu-.<br />

— L'aviateur Le Laetsi<br />

y a <strong>de</strong>ux mois environ,<br />

Apennins en aéroplane,<br />

nement italien <strong>de</strong>- se n<br />

pour l'expédition en Tri<br />

Les services du hardi<br />

esptés et. il <strong>de</strong>vait trè<br />

en campagne.<br />

Mais la <strong>de</strong>stinée est sin?<br />

<strong>de</strong> Ranzay, à l'heure prés<br />

l'hôpital <strong>de</strong> Florence, acc<br />

typhoï<strong>de</strong> ; son père vient <strong>de</strong> pa<br />

ronce, appelé par dépêche aupri<br />

dont d'état est désespéré.<br />

Avoir tenté victorieussment la<br />

sua <strong>de</strong>s montagnes, et mourir,<br />

terrassé par une sotte maladie 1<br />

— En sport il y a <strong>de</strong>s sauva*;.<br />

Dans le ring, autour <strong>de</strong>s barriè<br />

tes imprésarios et les barnum<br />

exemple, que penser <strong>de</strong>s matefa<br />

tne femme qui se sont déroulés cette saïui<br />

<strong>Toulouse</strong> ; que penser lorsqu'on saura


LUNDI 1" JANVIER 1012<br />

X_écjiori d'Honneur1<br />

Ministère <strong>de</strong> ia guerre<br />

Sont promus officiers : . ,<br />

Pour tait <strong>de</strong> guerre, M. Dalbiez, gênerai <strong>de</strong><br />

briga<strong>de</strong>, au Maroc.<br />

Infanterie : Aubry, chef <strong>de</strong> bataillon au 121 ,<br />

jeânjeSu, lieutenant-colonel au 14<br />

chef <strong>de</strong> bataillon, major au 18'<br />

Fontaine,<br />

, Rumolt, lieu-<br />

tenant-colonel au 31' ; Minet, chef <strong>de</strong> bataidon<br />

au 88* ; Hetct, lieutonanteolonel au 114 ; ver-<br />

net, lieutenant-colonel au 12 i ; « »<br />

do bataillon au 138' ; Yvart, hcutenant-colenol<br />

8 Cavalerie : M. Lesieure-Desbrièrc, colonel<br />

3 AriiKf Bertrand, colonel au f régiment<br />

à nted Jouhanncnud, colonel, directeur do<br />

PateMer <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> Tarbes ; Bellou.<br />

lieutenant-colonel au 56' régiment ; Milson.<br />

^us-directcur <strong>de</strong> radministration <strong>de</strong> la manu-<br />

facture d'armes <strong>de</strong> Tulle. .. . ;<br />

Vétérinaires militaires : M. Busy. vétérinaire<br />

principal, directeur du 5' ressort vétérinaire.<br />

Service du recrutement : Baudru, chef <strong>de</strong><br />

bataillon d'infanterie en retraite, commandant<br />

le bureau <strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns.<br />

Infanterie coloniale : le colonel Largeau,<br />

commandant le territoire militaire du Tchad ;<br />

Cristofari, lieutenant-colonel au 84' régiment ;<br />

Bistori, chef <strong>de</strong> bataillon au 84" régiment.<br />

Sont nommés chevaliers :<br />

infanterie : Bourmalatz. oapitamo au 12 ,<br />

Rol'cr chef <strong>de</strong> bataillon au M ; Cuillé. capi-<br />

taine au W • Lcspinas, capitaine au 14 ; Johl,<br />

chef'<strong>de</strong> bataillon au 15" ; Neuvoux, capitaine<br />

•i i 15' ' Ducanip, capitaine au 34" ; Bergé-An-<br />

rireu capitaine au 49' ; Harrand, au 57' ; Hagot,<br />

capitaine au C3' ; Goye, chef <strong>de</strong> bataillon au<br />

78*; Pascarel, capitaine au 78' ; Bouvattier, ea-<br />

pitaineé au 80' ; Giscard, capitaine au 80° ;<br />

Mille, capitaine au 81' ; Favatier, capitaine<br />

au 83' ; llolliii, capitaine au 88' ; Cabos, capi-<br />

taine an 88" ; Du veau, capitaine au 93' ; Ploix,<br />

capitaine au 93" ; Duvic, capiotine au 93 ;<br />

Foulez, chef do bataillon au 9G' ; Cavailhe, ca-<br />

pitaine au 108" ; Cazalas, capitaine au 114 :<br />

Chatry, lieutenant au 123" ; Vobncrangc, capi-<br />

taine au 123'.<br />

Beslay, capitaine au 125° ; Wayrte,<br />

breveté au 138» ; Dufour, chef <strong>de</strong><br />

breveté au 144? ; Haon, lieutenant<br />

Miche'., chef <strong>de</strong> musique au 7°.<br />

CAVGLËRÎE<br />

MM. Duponnois, capitaine au JS* dragons ;<br />

Prévost Sansac <strong>de</strong> Traversay, capitaine au 19<br />

dragons ; Forquerny, lieutenant-colonel au 21'<br />

chasseurs ; Routier, capitaine au 7 e hussards;<br />

Leborgne. capitaine trésorier.<br />

ARTILLERIE<br />

MM. Dumas, do l'état-major du 18' corps.;<br />

Verguin, do l'état-major du 1C corps ; Chois-<br />

ftard, au 4' régiment a pied ; Marie, au 49 ;<br />

Maury, au 52' ; Quentin, au 52' ; Bri<strong>de</strong>, au 57".<br />

Haras. — Sont Inscrits au tableau d'avance-<br />

ment pour 191.2, pour lis gra<strong>de</strong> d'inspecteur gé-<br />

néral <strong>de</strong> 2" classe, M. <strong>de</strong> Rozier, ancien direc-<br />

teur à Tarbes ; pour le gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> directeur <strong>de</strong><br />

3» classe, M. du Ricu (te Madron ; pour lo gra-<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong> sous-directeur <strong>de</strong> 3 e classe, M. Poujol <strong>de</strong><br />

MoMiens.<br />

Etat civil du 30 décembre. — Naissance :<br />

Emile-Jacques Paret, rue Henri Béltevue.<br />

Publications <strong>de</strong> mariage : Emile Mo<strong>de</strong>ns,<br />

coiffeur, et Marie-Jeanne Urba, ménagère ;<br />

Jean Noguès, manœuvre, et Joséphine Adoua,<br />

ménagère ; Pierre Cazenavo, sellier, et Jeanne-<br />

Mario Cazabat, ménagère ; Henri Dostrado,<br />

cocher et Mario Lagleyse, ménagère ; Jean-<br />

Marie Latour, charpentier, et Pauline Ducombs<br />

ménagère ; Jean-François-Xavier Sérnont, ma-<br />

réchal <strong>de</strong>s logis au 14° d'artillerie, ct Louisc-<br />

Ma<strong>de</strong>loinc Castaing, s. p. ; Paul-Ferdinand<br />

Tort.e, représentant <strong>de</strong> commerce, et Marie-<br />

Suzanne Rat, s. p. ; Bonis-André Danty maré-<br />

chal <strong>de</strong>s logis-chef au 10e hussards, et Jeanne-<br />

Lonise-Irône Calvet, s. p.<br />

capitaine<br />

liataillon<br />

au 14-4° ;<br />

ÉQUIPAGES<br />

inc au 17<br />

DE SANTÉ<br />

d'administ<br />

scadron<br />

ration,<br />

TltAlN DES<br />

MM. Daboscq, capiii<br />

<strong>de</strong> Mongol, au 18".<br />

SERVICE<br />

M. Fournier, officiel<br />

1S* section.<br />

INFIRMIER<br />

Schumacher, du magasin <strong>de</strong> réserve <strong>de</strong> Mon-<br />

tauban.<br />

AVIATEURS<br />

Sont nommés chevalier. — MM. le lieutenant<br />

d'infanterie Mailtefert, le lieutenant <strong>de</strong> cavale-<br />

rie <strong>de</strong> Malherbe, le capitaine d'artillerie Eché-<br />

man, te lieutenant d'artillerie Yence, le capi-<br />

taine <strong>de</strong> génie Delassus.<br />

Médaille militaire : l'adjudant mécanicien<br />

loussier, du 1" régiment du génie.<br />

RÉSERVE ET TERRITORIALE. — AVIATEURS<br />

Sont nommés chevaliers. — Le sergent ré-<br />

serviste Sommer, le caporal réserviste Aubrun,<br />

te sapeur Terit Rénaux, le caporal Godard.<br />

Ministère <strong>de</strong> la marine<br />

Sont promus : A la dignité <strong>de</strong> grand-officier,<br />

le vice-amiral Bellue.<br />

Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>ur, le vice-amiral<br />

Auvert. te contre-amiral Faubournet <strong>de</strong> Mont-<br />

ferrond. le mécanicien inspecteur <strong>de</strong> lro clas-<br />

se Decoux. le contrôleur général <strong>de</strong> 2° classe<br />

Moigne l'ingénieur en chef <strong>de</strong> l" classe d'ar-<br />

tillerie navale Sordoillet,<br />

\ L\ SOCIÉTÉ Di\fiSi!Cl]LTL!RË<br />

OH LA HA.UTE-CARONNE<br />

. Hier a été tenue, au siège do la Société d'à<br />

gticulturc, rue Saint-Anloine-du-T, la séance<br />

annuelle. M Héron, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Société,<br />

était entouré <strong>de</strong> M. Sabatier, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Ins-<br />

titut agricole ; MM. Neuman, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

Société d'horticulture ; Théron <strong>de</strong> Montaugé,<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s associations agricoles ; Guériot,<br />

du Syndicat d'initiative ; Lozes, inspecteur <strong>de</strong>s<br />

eaux et forêts ; baron Désazars, <strong>de</strong> l'Académie<br />

_ <strong>î</strong>les sciences, inscriptions ct belles-lettres ; doc-<br />

teur Basset, secrétaire générai <strong>de</strong> la Société.<br />

A 2 heures, M. Héron ouvre la séance en<br />

prononçant un intéressant discours sur le<br />

mouvement agricole<br />

M. te docteur Basset lui succè<strong>de</strong> en faisant<br />

uans un excelent rapport, le compte rendu <strong>de</strong>s<br />

travaux <strong>de</strong> l'année.<br />

m le Bépwfepi<br />

ARRONDISSEMENT DE TARBES<br />

TRIE. — Acci<strong>de</strong>nt. — Jeudi <strong>de</strong>rnier, vers<br />

huit heures du soir, M. François Daté revenait<br />

du marché <strong>de</strong> Miélao. A l'entrée <strong>de</strong> la ville,<br />

son attelage heurta un cheval atteint <strong>de</strong> coli-<br />

ques, que' son propriétaire, M. Pouysségur,<br />

charcutier, promenait sur la. route. Le cheval<br />

reçut un choc violent sous l'alseile gauche,<br />

choc produit par un brancard qui pénétra as-<br />

sez profondément dans les chairs.<br />

Mme Darré, qui était, assise aux côtés <strong>de</strong> son<br />

•mari, sauta sur la chaussée et se fit quelques<br />

aucun mal.<br />

VIC-BICORRE. — Acci<strong>de</strong>nt martel. — Ven-<br />

dredi, vers une heure <strong>de</strong> l'après -midi, Mme<br />

veuve Soubiran, atteinte <strong>de</strong> surdité, a été ren-<br />

versée par une voiture conduite par te jeune<br />

François Gayel, 18 ans. Relevée par tes agents<br />

Lagar<strong>de</strong> et Durègne, elle a été transportée à<br />

la pharmacie Rivière, où <strong>de</strong>s soins lui ont été<br />

prodigués, La victime <strong>de</strong> ce regrettable acci-<br />

<strong>de</strong>nt a succombé samedi matin à ses blessu-<br />

res.<br />

M8AR0S. — Acci<strong>de</strong>nt. — Samedi, M. U.<br />

Baqué, restaurateur à Galan, s'était rendu à<br />

Llhairos pour démolir tm vieux treuil en bois<br />

qu'il avait acheté à M. Ibos-Gay, <strong>de</strong> cette com-<br />

mune. Ou s'occupait aux démolitions lorsque<br />

une gros* poutre soutenue par <strong>de</strong>s montants<br />

vermoulus, tomba à l'improviste sur rachè-<br />

tera'. Celui-ci fut transporté à son domicile et<br />

le docteur Délas, appelé en toute hâte, cons-<br />

tata qu'il y avait fracture <strong>de</strong> la jambe droite<br />

lésions dans les nains. Un ouvrier, M .Salles,<br />

amené par M .Baqué, fut aussi atteint au pied.<br />

ARRONDISSEMENT DE BAGNERES<br />

BAÛNERES-DS-RICORRE. — Autorisation.<br />

— iLo ministre <strong>de</strong>s Travaux publics vient d'au-<br />

toriser la compagnie Aloxite à construire l'em-<br />

branchement qui reliera, son usine à la garre<br />

<strong>de</strong> notre ville.<br />

Mutualité. — Le ministre du travail a accor-<br />

dé les subventions suivantes aux Sociétés do<br />

secours mutuels <strong>de</strong> Bagnères n'ayant opéré en<br />

1910 <strong>de</strong> versements à leurs fonds communs <strong>de</strong><br />

•retraites ou sur les livres individuels <strong>de</strong> leurs<br />

membres :<br />

Société du Sacré-Cœur. 32 fr. ; Société Soint-<br />

Vincenit, 162 fr. 50 ; Société Sainte-Trinité,<br />

ii fr. 30 ; Société la Philantroptque, 127 fr.<br />

Nos comuatriotps. — Notre compatriote, M.<br />

Edouard Mura, ad'oint d'intendance <strong>de</strong>s trou-<br />

pes coloniales, ù Fort. Lamy, figure dans la<br />

promotion do Noël, au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> .sous-inten-<br />

dant militaire.<br />

Foires du - a semaine<br />

M. d Aldiguior, secrétaire <strong>de</strong> séance, donne<br />

connaissance a .l'assistance <strong>de</strong> son rapport<br />

sur le concours <strong>de</strong>s serviteurs ruraux<br />

La reunion se termine par la lecture du pal-<br />

mares <strong>de</strong> oe concours dont voici les lauréats<br />

Six prix a MM. Louis Sabatier, à Sauné<br />

pommune <strong>de</strong> Caragou<strong>de</strong>s ; Jacques Gélis fi<br />

a Caoutette, Verfeil ; Pascal FéiTcl, à PécHes-<br />

tie Quint ; Jean Fourtanet, à Mondonvillc<br />

ta££?n ^S M Up?SK à Castelnau-Picampeau;<br />

r. st ' a fr x Cal >anes, commune <strong>de</strong> Sat-<br />

iïe CaJ^ou<strong>de</strong>s. ^ h Enrastoul . commune<br />

^Médailles : MM. Bataille Marguerite, Fé-<br />

La séance<br />

st levée à 3 heures.<br />

Sphéméiiees goulousaines<br />

1 W JANVIER<br />

Circoncision,<br />

f<strong>î</strong> t<br />

,-Pr ,, S0 Y h ? Uer : Saint BasUe-<br />

matin.<br />

to lunc '' ' h - 3 < s- : coucher, s h. U<br />

Lever du soleil : 7 h. 30 ; coucher, i h. 95.<br />

'L Y A CINQUANTE ANS<br />

mUi&a K Tou^r J£ £a<strong>î</strong>,< « uc ' Pendant<br />

<strong>de</strong> la Légic- °^. louse - cs '- Promu<br />

dant le 13 hr,,„„i— ; '"• Avout, commun-<br />

nommé chevalier<br />

r:hasse ^ s 4 ^tecf, est<br />

IE LOCALE<br />

ALMANACH OE LA ACT,O<br />

O<br />

N<br />

RFRANQA1SE ET<br />

«on Françk^ ^V'ST*^<br />

gorre.<br />

1912 > édition <strong>de</strong> la Bi-<br />

Poste, /r<strong>î</strong>ère d^joutér ^<br />

Lundi Ie<br />

Cour-<br />

Mi-<br />

janvter 1912. — Riguepeu,<br />

rensan. Samatan, Bassoues-d'Armagnac<br />

ran<strong>de</strong>, Plalsanee-du-Gers.<br />

Mardi 2. — Saramon, Cazaubon, Le Houea<br />

Fleurance.<br />

0 '<br />

Mercredi 3. — Castéra-Vorduzan,<br />

Jeudi 4. — Eauze, Monfort, Lupiiac.<br />

Vendredi 5. — Vic-Fezensac.<br />

Samedi 6. — Auch, Condom. Mouohan, <strong>î</strong>jec-<br />

toure.<br />

Remonte général. — Dépôt <strong>de</strong> Tarbes<br />

Voici l'itinéraire que suivra te comité d'a-<br />

chat pendant te mois <strong>de</strong> janvier 1912 :<br />

Gers. — LisleJoudain, mercredi 10 janvier,<br />

ii 8 heures ; Maïuvezin, jeudi 11, à 8 heures •<br />

Fleurance, vendredi 12, à 8 heures ; Auch sa-<br />

medi 13, ù. 8 heures ; Riscle, jeudi 18, à 9 heu-<br />

res et <strong>de</strong>mie ; Eauze-, vendredi 19, à 8 heures.<br />

Un procès intéressant<br />

au<br />

par la<br />

10.<br />

Le vol <strong>de</strong> Cobelirm u 1<br />

ainsi que nous Pc vr'os , conduit,<br />

avec énergie ot affirrS 7Ti h A r en ' se défend<br />

Au palais<br />

nsiruction relative au cam-<br />

tint<br />

samedi: matin, à te, vil<br />

hricfiaire <strong>de</strong> In<br />

liBianch,. V,, ...C • „ . '".'«KS-II renées aium<br />

ihotel Mo<strong>de</strong>rne<br />

7 levier,<br />

Tous les étevwm,<br />

Barres, 9, Cours G£U£ chez M.<br />

Visite épiscopaiT~^eln«7ii<br />

os* venu à Tarbes -^^ui<br />

S. G. Mgr 1<br />

ejwt séjour <<br />

^ B1 " diverses<br />

a midi.<br />

Mgr Schœpfer<br />

»T «m ^Tle Peur vtsi-<br />

^ÏÏ^éaSare<br />

et recevoir au<br />

reyfus.<br />

Peu après, ils s'apercevaient que cette bête<br />

était, atteinte d'un tic dit « tic à l'appui » très<br />

dommageable. Elle appuyait constamment sa<br />

mâchoire sur tes planches <strong>de</strong> son box ou <strong>de</strong><br />

sa mangeoire en contractant l'encolure et on<br />

faisant entendre <strong>de</strong>s éructations sonores, ce<br />

qui avait déterminé une usure <strong>de</strong> ses incisi-<br />

ves supérieures et hypertrophie <strong>de</strong>s muscles <strong>de</strong><br />

i'enicoiure.<br />

Ce « tic » constituait-il un vice rédhibitoire<br />

<strong>de</strong> nature à j usurier une diminution du prix<br />

<strong>de</strong> la vente ? C'est te point do dro ;t crue les<br />

doux acquéreurs ont voulu faire trancher en<br />

s'adressant au juge <strong>de</strong> paix du huitième arron<br />

ddssement, M. Aujav.<br />

Ils réclamaient un abaissement <strong>de</strong> moitié<br />

soit 2,500 francs et 1,000 francs <strong>de</strong> dommages-<br />

intérêts. M. Gaston Dreyfus sans nier la ma<br />

lérialilé dos faits, leur objectait qu'il ne s'aoïs-<br />

sait pas dans l'espèce d'une vente particu'ière<br />

mais d'une vente publique, faite sans garan-<br />

tie et qu'il n'était tenu par suite à aucune in-<br />

<strong>de</strong>mnité envers eux.<br />

Le juge <strong>de</strong> paix lui a donné gain <strong>de</strong> cause.<br />

ARRONDISSEMENT D'AUCH<br />

AUCH. —- Réceptions du 1er janvier. — M<br />

le maire d'Auch me recevra pas <strong>de</strong> visites offi-<br />

cielles à l'occasion du 1er janvier.<br />

Vols <strong>de</strong> la gare. — Nous avons déjà parlé <strong>de</strong>s<br />

vols commis à la gare ces j ours <strong>de</strong>rniers<br />

Quatre employés <strong>de</strong> la Compagnie <strong>de</strong>s che-<br />

mins <strong>de</strong> fer du Midi sont sous tes verrous Ce<br />

sont les steurs Bénélrix, 30 ans, aiguilleur •<br />

Bernard Fardou, 33 ans, chauffeur ; Cézairè<br />

Sutra. 29 ans, chauffeur ; Jean Pérès, 34 ans,<br />

homme d'équipe.<br />

On a trouvé au domicile <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers une<br />

gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> marchandises.<br />

L'enquête continue.<br />

Vol. — Samedi matin, te, police d'Audi a<br />

arrêté une noma<strong>de</strong>, la nommée Jeanne Famia<br />

19 ans, originaire du Lot, sous l'inculpation<br />

<strong>î</strong>le vol d'une petite somme d'argent, qu'elle<br />

aurait commis au préjudice <strong>de</strong> M. Lasportes<br />

boulanger .me Led'.ru-Ra'Hn.<br />

Joarai Fania a été conduite au parquet où<br />

elle a été interrogée par M. Dépis, substitut <strong>de</strong><br />

M. le procureur <strong>de</strong> la République, qui l'a pla-<br />

cée sous mandat <strong>de</strong> dépôt.<br />

En appel. — Le parquet d'Auch a relevé<br />

appel d un jugement du tribual correctionnel<br />

condamnant te sieur Vital Darroux, sans domi-<br />

cile fixe, a un mois <strong>de</strong> prison pour vagation-<br />

dage et pour vol.<br />

Football rugby. — Les matches do champion-<br />

nat (2 e tour) commenceront dimanche pro-<br />

chain, 7 janvier, contre te Stadoceste Tarbais<br />

Pour permettre aux joueurs du Club clisponi-<br />

nles <strong>de</strong> continuer leur entra<strong>î</strong>nement ce soir<br />

se jouera à Mathalin, à 5 heures, une partie<br />

avec te T. C. Toulousain. Cette Société sous la<br />

direction <strong>de</strong> notre ex-<strong>de</strong>mi Larrieu compte<br />

<strong>de</strong>ja parmi les meilleures. Composée <strong>de</strong><br />

joueurs jeunes, vites. adroits et énergiques<br />

elle est appelée aux plus brillantes dostbiées'<br />

Les amateurs <strong>de</strong> rugby peuvent, sans crainte<br />

se rendre cette après-midi à Mathalin Ils sont<br />

assures <strong>de</strong> voir un beau match, car les nôtres<br />

aussi bien que nos visiteurs, sont décidés à<br />

disputer chèrement la victoire.<br />

Cinéma-Théâtre. — Aujourd'hui lundi l°r<br />

janvier grand spectacle. Matinée a 3 hWes-<br />

soiiree â 9 heures. l<br />

JF^ograimme


17 J?<br />

rm<br />

REVUE FIN<br />

?nibre.<br />

1011 n, vécu... 1911 n'est pius...<br />

Bien qu'entrée désormais da.ne le «Jomai'ie<br />

du passé, l'année l'.ui laisse <strong>de</strong>rrière elle »<br />

nue s était cependant owvcrte eoue tes pins<br />

javarablee auspices.. Râem ne faisait prévoir la<br />

tour L<br />

lumei<br />

Tout<br />

litiqu, exteni<br />

d'Agadir, l'arrétèr>:<br />

m. A vrai «lire,<br />

i pagne «c naueso inaugurée<br />

ix ans, se poursuivait, réso-<br />

xit, logiqneonen* continuer.<br />

Les événements <strong>de</strong> la po-<br />

à commencer par le coup<br />

21)4 brusquement dans son<br />

les posUiotis à la baiisi»<br />

commençaient à <strong>de</strong>venir inquiétantes. Il l.aV<br />

la.it coûte que coûte procé<strong>de</strong>r à un lessivage<br />

en règle. L'affaire marocaine servit <strong>de</strong> pré-<br />

texte. Les événements cjùi se ' : succédèrent,<br />

©o<strong>î</strong>ncldant avec les vacances, firent le reste.<br />

Maie quelles vacances !H<br />

Rarement pério<strong>de</strong> habitueâie <strong>de</strong> recueille<br />

nient et <strong>de</strong> calme fut ainsi troublée. Manifes-<br />

terions contre iia vie chère on Franco, grèves<br />

<strong>de</strong> cheminots, <strong>de</strong> dockers et <strong>de</strong> mineurs en<br />

Angleterre; campagne connue les trusts aux<br />

Etats-Unis, assassinat <strong>de</strong> M, Stolyipime en Rus-<br />

sie» mouvement révolutionnaire en Espagne,<br />

complots royalistes au Portugal, pronuncia-<br />

mentos au Mexique, insurrection en Albanie,<br />

guère halo-turque, révolution chinoise..<br />

Charmant tabùeau que celui <strong>de</strong> l'été <strong>de</strong> l'an<br />

<strong>de</strong> grâce 1911 qui afpres avoir débuté par Aga-<br />

dir, s'est •terminé par le bombar<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> Tri-<br />

poli et l'explosion tragique <strong>de</strong> la Liberté qui a<br />

mu, la France en <strong>de</strong>uil. -<br />

Oui vraiment, l'été 1911 <strong>de</strong>vra être marqué<br />

d une croix noire.<br />

L'inci<strong>de</strong>nt le plus grave a été inconiiestable-<br />

ment le conflit i'ranco-ailleniand et les négocia-<br />

tions auxquelles il a donné lieu, négociations<br />

qui ont évoqué en nous le souvenir <strong>de</strong>s plus<br />

mauvais jours ét qui, à certaines heures,<br />

avaient bien plutôt, l'apparence d'urne veillée<br />

<strong>de</strong>s armes que d'un colloque diplomatique.<br />

A tous ces sujets- d'inquiétu<strong>de</strong>,' vint ee gref-<br />

fer une crise monétaire. les reports, notam-<br />

ment à la liquidation <strong>de</strong> mi-septembre, attei-<br />

gnirent uf> taux absolument ueuradre.<br />

Aussi, est-ce avec un véritable soulagement<br />

que la Bourse apprit Je 11 novembre, ïa con-<br />

olusion <strong>de</strong> l'accord franco-allemand. O: fut le<br />

point <strong>de</strong> dénart d'une amélioration générale.<br />

Les capitaux qui e'étaieiii terrée d<strong>î</strong>nant la<br />

Crise 'iront leur apparition sur ie marché. La<br />

confiance revint. Le problème essentiel étant<br />

solutionné, la Bourse, dans l'atmosphère <strong>de</strong><br />

tranquillité, relative et <strong>de</strong> calme, put reprertdtw<br />

son activité trop longtemps interomonue.<br />

Par la suite on mit les tournées doubles.<br />

I/! chemin parcouru est fort important, trop<br />

peut-être. Un simple couip d'mil sur la cote est<br />

à cet égard significatif, loutee les valeurs, ou<br />

presque, ont réparé leurs pertes antérieures.<br />

Certaines même atteignent <strong>de</strong>s cours sensible-<br />

ment supérieurs.<br />

Ainsi donc, tout est bien qui finit bien.<br />

11 ne nous reste plus qu'a formuler les meil-<br />

leure souhaits pour 1912, qui para<strong>î</strong>t <strong>de</strong>voir être<br />

fructueuse pour les établissements financiers.<br />

Do nombreuses et importantes émissions ver-<br />

ront le jour aussitôt doublé le cap <strong>de</strong> fin d'an-<br />

née et certaine*, sont, parait-il, fort intéres-<br />

santes à tous les iio-ints do vue.<br />

Ponds d'Etats<br />

Dans cette catégorie <strong>de</strong> valeurs, certaines<br />

qui pendant <strong>de</strong> longues années, avaient béné-<br />

ficié <strong>de</strong> la faveur die la clientèle, n'auront pas,<br />

a. ce point <strong>de</strong> vue, a se féliciter <strong>de</strong> l'année 1911.<br />

C'est lie cas plus particulièrement <strong>de</strong>s fonds à<br />

ren<strong>de</strong>ment .rtiativeuiicnt peu élevé : CONSOLI-<br />

DÉS ANGLAIS, BELGES, die même que notre<br />

FONDS NATIONAL <strong>de</strong>nt la moins value d'une<br />

année à l'autre, n'est pas inférieure à 2 points.<br />

Divers motifs peuvent être invoqués pour jus-<br />

tifier pareil délaissement. Mais celui qui pri-<br />

me tous les autres, est inconstcstablement lo<br />

taux peu élevé du ron<strong>de</strong>ment. Il semble que<br />

cette défaveur doive s'accentuer encore dans<br />

l'avenir, la cherté croissante <strong>de</strong> la vie obli-<br />

geant les rentiers à .rechercher <strong>de</strong>s revenus <strong>de</strong><br />

plus en plus rémunérateaiirs. L'ITALIEN quoi-<br />

que d'un ren<strong>de</strong>ment légèrement plus avanta-<br />

geux crue les précé<strong>de</strong>nts, n'en a pas moins<br />

payé son tribut a la baisse (0,85}. lit, on trouve<br />

uno explication plausible dans les dépenses<br />

que la guerre contre la Turquie Impose au<br />

budget «aller» et aussi rabaissement du reve-<br />

nu 3 3/4 à 3 1/12 a partir du 1er Janvier 1912<br />

Le conflit itoio-tuinc a ou aussi une influence<br />

dépr&nante sur les FONDS OTTOMANS<br />

TUNIFIfi neteanmeait, abandonne 3 points et<br />

<strong>de</strong>mi. Parmi les autres emprunts ayant opéré<br />

un mouvement do retmadte. signalons le MEXI-<br />

QUE i % 1910 ; la Révolutâcaii oui a renversé lo<br />

gouvernement, du général Ponilrio Diaz et dé<br />

•fruit la stabilité politique dans le pays a été<br />

la, principale cause die sa . faiblesse.<br />

On ence^istre, pi£'. centre, une légère avance<br />

<strong>de</strong> rcXTEftlEURE, h<strong>î</strong>iS* que son désir d'éten-<br />

dre son inflanénce au MaroO^iait déjà entra<strong>î</strong>né<br />

et l'entra<strong>î</strong>nera sans doute a <strong>de</strong>s dépenses con-<br />

sidérables. Les FONDS RUSSES-et la RENTE<br />

PORTUGAISE sont aussi a <strong>de</strong>s cours' sensible-<br />

ment supérieurs à ceux du début <strong>de</strong> ramée*<br />

Mais c'est suirtout le SERBE 4 qui a vu sa<br />

cote s'améliorer ; sou avance se traduit par<br />

plus <strong>de</strong> 3 points attiribuable a <strong>de</strong> gros achats<br />

du syndicat Intéressés dans la conversion du<br />

a % en 4 %. CHINOIS inchangés.<br />

Etablissements <strong>de</strong> crédit<br />

Dans co groupe/»)*» plus-values sont encore»'<br />

nombreuses. C'est ainsi quo 10 CREDIT LYON-<br />

NAIS s'adjuge 18 points, lo CREDIT FONCIE1C<br />

D'ALGERIE ET DE TUNISIE 40, mais c'eefc<br />

surtout la BANQUE DE L'ALGERIE qui a étév<br />

la plus favorisée Sa plus-value dépasse 600"<br />

francs et est motivée par le rohouveilemenfc<br />

<strong>de</strong> son privilège en môme temps, que la So-<br />

ciété reprend la libiro disposition <strong>de</strong> ses dévfcij<br />

<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s. L'aïugmetUation du ca.pi.tal du CRED11T<br />

FONCIER s'est traduite par uno légère ainébo-.<br />

raton <strong>de</strong> ses cours.<br />

On note par contre, une perte assez sensiblcr<br />

<strong>de</strong> la BANQUE DE PARIS et peil dé change*<br />

monts sur le CREDIT MOBILIER ot te. SO-<br />

CIETE GENERALE ; cette <strong>de</strong>rnière' a vu ses<br />

bénéfices peser (pour les 11 premiers mois d*<br />

1911) h 16,919,202 francs, contre 14,048,900 franc»<br />

pour la même pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1910.<br />

Au groupe étranger, la RANQUR OTTOMAr<br />

NE a réaetionnô d'une quinzaine <strong>de</strong> pointer,!<br />

conformant ainsi son allure sur celte <strong>de</strong>s.<br />

fonds turc.<br />

Mais c'est encore les Banques Mexicaines»<br />

qui ont été les plus affectées par tes difficulté*<br />

politiques du |>ays. Tout le groupe, sans ex-'<br />

ceptien, en a plus ou moins supporté les con-<br />

séquences. La FONCIERE DU MEXIQUE en f*<br />

rlus particulièrement, souffert,' en raison ,1«<br />

ses o.Ma(ches intimes avec le gouvornemeit dits<br />

Porflrio Diaz. LA NATIONALE DU MEXIOUE<br />

est aussi <strong>de</strong>s plus atteintes, abandonnant uns-<br />

centaine do peints environ.<br />

Transports<br />

Depuis le début <strong>de</strong> l'amiéo 1911, <strong>î</strong>c marché<br />

<strong>de</strong>s art'ans tte nos gran<strong>de</strong>s Compagnies <strong>de</strong>»<br />

CHEMINS DE FER n'a pas ou gran<strong>de</strong> anima-<br />

tion. Il se ressent évi<strong>de</strong>mment <strong>de</strong>s dteposi*<br />

tions peu favorables <strong>de</strong>s pouvoirs pubhcs ;<br />

on recherche moins ces titres, qui faisaient jaJ<br />

dis te fonds dé tout portafeuille familial, die-<br />

! puis:.que l'avenir <strong>de</strong> nos Grands Réseaux ap*-<br />

para<strong>î</strong>t comme moins certain ; on ne vcU pas<br />

sans inqui étu<strong>de</strong>s, en ofte<strong>î</strong>-,- la tendance actuelle<br />

du Gouvernement ;> s'immireer dans la ges-<br />

tion l'intérieure- <strong>de</strong>s Gjanpa.gnies et à vouloir<br />

leur imposer <strong>de</strong>s charges nouvelles en dépit<br />

<strong>de</strong>s clauses <strong>de</strong>s concessions. Il convient <strong>de</strong> re-<br />

marquer toutefois, que l'es cours se sont pro-<br />

gressivement relevés pour TEST, te NORD, Je<br />

P. L. M. et lo MIDI, mais sans regagner, certes.<br />

Je niveau que les inondations et la grève <strong>de</strong>s<br />

Cheminots leur avait fait abandonner en 1910.<br />

Dans te compartiment <strong>de</strong>s Chemins Etran-<br />

gers, tes trois gran<strong>de</strong>s Compagnies espagnols<br />

n'ont pas conservé sur le marché du terme<br />

toute leur activité d'antan et ont eu quelque<br />

peu à souffrir <strong>de</strong> la lour<strong>de</strong>ur persistante du<br />

changé qui se trouve aux environs <strong>de</strong> 9 %,<br />

tandis qu'il était <strong>de</strong> 7 % à la fin <strong>de</strong> 1910. I»<br />

NORD ESPAGNE accuse cependant une plus<br />

value appréciable, en raison <strong>de</strong> l'amélioration<br />

notable et constante <strong>de</strong>s recettes du réseau.<br />

Les ÀUSTRO HONGROIS et les MEB1DIO-<br />

NAUX ITALIENS se sont quelque peu tassés.<br />

Les- LOMBARDS restent, faibles et peu ani-<br />

més en atteridant la solution <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong><br />

réorganisation, qui semble se faire désirer<br />

malgré la bonne volonté apportée dans tes<br />

différentes négociations par tes obligataires.<br />

Au comixirtiment <strong>de</strong> la TRACTION, nous<br />

constatons une hausse appréciable du METRO-<br />

POLITAIN. Les recettes sont toujours satis-<br />

faisantes, mais on ne peut se <strong>de</strong>manxlër si la<br />

Comiiagnte <strong>de</strong>s OM"NIBUS ne lui fera pas une<br />

concurrencé assez sérieuse, dès que la traction<br />

mécanique aura entièrement remplacée la trac-<br />

tion animale. Par contre, te NORD SUD <strong>de</strong>nt<br />

l'exploitation n'a pas. répondu jusqu'ici aux<br />

espérances <strong>de</strong>s actionnaires, perd une cin-<br />

quantaine do points <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> 1911.<br />

lie THOMSON HOUSTON a suivi les fluosua-<br />

tiops généra<strong>de</strong>s du marché avec uno bonne<br />

tenue d'ensemble. • , ,<br />

Lo . groupe do SUEZ a témoigné <strong>de</strong> meilleu-<br />

res tendances, l'action qui avait progressé l an<br />

<strong>de</strong>rnier dé plus <strong>de</strong> 500 francs, s'avance encore<br />

<strong>de</strong> 300 francs environ cette année. Une plus<br />

value do recettes appréciables a été réalisée<br />

malgré la détaxe appliquée te 1" janvier <strong>de</strong>r-<br />

nier, ce qui permet d'envisager sans auctme<br />

crainte te nouvel abaissement <strong>de</strong> tarif qui va<br />

être mis en vigueur dès te début <strong>de</strong> 1912.<br />

Valeurs diverses<br />

Les va&rurs GAZIERES, traitées la plupart<br />

• sur lo marché au comptant, ont été recher-<br />

chées par le portfeuille et se maintiennent en<br />

bonnes tendances, Les valeurs d'ELECTRICI-<br />

TÉ ont généralement progressé, notamment<br />

la PAR.KÎS1ENNK DE DISTRIBUTION et l'E-<br />

LfiCTBICITB DE PARIS.<br />

Dans le groupe <strong>de</strong> valeurs do tabacs, on ne<br />

saurait s'étonner du recul <strong>de</strong>s TABACS OTTO-<br />

MANS dont la concession n'a été renouvelée<br />

que pour <strong>de</strong>ux ans. IvCS TABACS DES PHILIP-<br />

PINES ont également perdu pas mal <strong>de</strong> ter-<br />

rain : on sait que leur situation no tend guère<br />

<strong>î</strong> «'améliorer.<br />

les VALEURS DE CAOUTCHOUC ont eu au<br />

début <strong>de</strong> l'année une pério<strong>de</strong> assez favorable,<br />

mois clôturent l'année fort indécises après<br />

avoir tenté <strong>de</strong> s'améliorer quelque peu. La<br />

FINANCIERE DES CAOUTCHOUCS a été plus<br />

particulièrement éprouvée.<br />

le compartiment naphtipbèrc, au contraire,<br />

a bénéficié <strong>de</strong> la hausse sensible <strong>de</strong>s prix du<br />

reaphto ; mais il faut surtout signaler les pro-<br />

grès du NAPHTE DE BAKOU qui gagne près<br />

<strong>de</strong> 400 francs cette année. Une pareille plus<br />

value est due surtout a la spéculation qui a<br />

englobé ce titre dans -son engouement pour les<br />

Industrielles Russes.<br />

Métallurgie, Charbonnages<br />

Le compartiment <strong>de</strong>s valeurs métallurgiques<br />

est certainement celui <strong>de</strong> la cote qui a montré<br />

te. plus constante fermeté ; il faut dire qu'il a<br />

été favori»'; en cela par la situation brillante<br />

<strong>de</strong> l'industrie en France qui ne s'est démentie<br />

à aucun moment. Les prix ten<strong>de</strong>nt toujours à<br />

s'élever et les carnets <strong>de</strong> nos gran<strong>de</strong>s Sociétés<br />

industrielles sont abondamment pourvus <strong>de</strong><br />

comman<strong>de</strong>s pour la guerre, la marine et les<br />

Compagnies <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong> fer.<br />

L'industrie houillère a été favorisée en 1911 ;<br />

pas <strong>de</strong> grèves ot peu <strong>de</strong> difficultés dans les<br />

transports, prix <strong>de</strong> la matière orienté vers la<br />

liaus-u». Aussi, la plupart <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong> ce grou-<br />

pe qui sont cotés sur notre place se sont-ils<br />

adjugé <strong>de</strong> notables plus-values.<br />

I/> groupe métallurgique russe a été particu-<br />

lièrement animé et la plupart <strong>de</strong>s titres qui y<br />

figurent ont été. l'objet d'une vive hausse. La<br />

MALTZOFF, en particulier, s'est avancée d'un<br />

millier <strong>de</strong> francs. En <strong>de</strong>rnier lieu, les craintes<br />

<strong>de</strong> non renouvetement du Syndicat Prodameta<br />

ont occasionné dans te comnarliment ntetal-<br />

lurg-iquû russe une certaine agitation et alourdi<br />

la tendance, mais les dispositions générales<br />

paraeisseait maintenant en voie <strong>de</strong> raffermisse-<br />

ment.<br />

Les valeurs do charbonnages <strong>de</strong> même ori-<br />

gine ont éprouvé également un mouvement<br />

ascensionnel asez marqué en raison <strong>de</strong> la belle<br />

situation du marché houilter en Russie.<br />

Mines et métaux<br />

Bien influencés par l'accroissement <strong>de</strong> Vac-<br />

tivité économique générale, les cours <strong>de</strong>s di-<br />

vers métaux se sont améliorés durant r année<br />

qui vient <strong>de</strong> is'écouler.<br />

En co qui concerne le CUIVRE, la sensible<br />

diminution <strong>de</strong>s stocks qui s'est prodiun* députe<br />

quelques mois lui a permis <strong>de</strong> s'élever à. 64 li-<br />

vres, alors qu'il ne valait que 56 livres au dé-<br />

but <strong>de</strong> l'année. Tout naturellement, les cuoii-<br />

fères ont suivi les tendances dm métal. Le Rio<br />

regagne plus <strong>de</strong> 100 points ; l'UT.Vll COPPER<br />

s'en adjuge une soixantaine et la THARS1S<br />

une dizaine, Seul le CAPE COPPER perd une<br />

légère fraction par suite <strong>de</strong> la réduction <strong>de</strong><br />

son divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>.<br />

Comme celui du PLATINE-METAL, dont tes<br />

prix ont passé <strong>de</strong> 6.000 francs à 7.500 francs 1-q<br />

kilo, le marché <strong>de</strong> l'action COMPAGNIE IN-<br />

DUSTRIELLE a été très brillant. Los bénéfices<br />

<strong>de</strong> la Société sont para<strong>î</strong>t-il en augmentation<br />

cnosidérable. et le divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> <strong>de</strong> 20 francs ré-<br />

parti pour l'exercice 19909-1910 pourrait êtw<br />

beaucoup plus substantiel pour 1910-1911. Eu<br />

attendant; l'action qui valait 650 francs en jan-<br />

vier <strong>de</strong>rnier se traite aujourd'hui à 864 franc»<br />

Mines d'or et diamantifères<br />

Bien que tes extractions d'or aient été consis<br />

dérables ot que l'année 1911 constitue le record<br />

<strong>de</strong> la production, on peut dire que le marché<br />

<strong>de</strong>s Mines d'or n'existe plus <strong>de</strong>puis <strong>de</strong> longs<br />

mois déjà.<br />

Un syndicat a bien été constitué tout <strong>de</strong>rniè-<br />

rement, ici, pour ai<strong>de</strong>r au relèvement do la<br />

cote <strong>de</strong> ces valeurs mais ses effets ont été jus-<br />

qu'ici plutôt négatifs, chauqe tentative <strong>de</strong> re-<br />

prise se trouvant paralysée par les offres du<br />

Steck-Excihangi-<br />

Les Territoriales ont moins souffert, a l'ex-<br />

ception - toutefois <strong>de</strong> la TANGANY1KA qui,<br />

pour <strong>de</strong>s raisons snéciales, fait une chute pro-<br />

fon<strong>de</strong> <strong>de</strong> 118 à 66 75.<br />

Bans les groupes- <strong>de</strong>s Diamantifères, la DE<br />

BEERS fait meilleure contenance et nous la<br />

laissons lieu éloignée <strong>de</strong> son niveau du début<br />

<strong>de</strong> l'année. Les résultats <strong>de</strong> l'exercice sont sa-<br />

tisfaisants et la situation <strong>de</strong> trésorerie a per-<br />

mis <strong>de</strong> rembourser pair antieipaption pour<br />

1.243.290 livres d'obligations.<br />

PlHJ.OUZE ET WADDIMCTOJI,<br />

. $ir rue LepeMetier, à Parti<br />

mres et marches<br />

MARCHÉ DE 30HDEAUX<br />

Du ai déoeinbm<br />

Poivres. — Article l>i«n temu. — On cote : Telll<br />

tSbar-y, fr.; Saigon, 90 fr. les S0 Mlcs, entrepôt.<br />

Cejuaaux. — On cote : "Extra, 210 <strong>î</strong>r.; invali<strong>de</strong>s,<br />

fr.; arlecraios, <strong>î</strong>«0 ir, logée, eii caisse 4 <strong>de</strong>g<strong>î</strong>Sfi; marques<br />

primées, coure <strong>de</strong> co à 70 fr. l'heeto, leigè, les 54 <strong>de</strong><br />

çses; marques supérieui'es, cours' <strong>de</strong> 70 à 125 fr.<br />

l'hectolitre. ; logé, les 54 dëgiési rbums do la Gua-<br />

<strong>de</strong>loupe cours <strong>de</strong> 50 ù 52 fr. l'hectolitre, logé, les<br />

54 <strong>de</strong>grés; rhums <strong>de</strong> la Héunion, cours <strong>de</strong> 50 à 52 fr.<br />

l'hectolitre, logé, les 64 <strong>de</strong>grés; rhums <strong>de</strong> Merara.<br />

coure <strong>de</strong> 70 à 80 tr. l'hectolitre, logé, <strong>de</strong>gré tel quél<br />

non ctouané; rhums <strong>de</strong> la Jamaïque, cours <strong>de</strong> 100<br />

a 300 fr. l'hecto. logé, <strong>de</strong>gré tel quel, non dédouané.<br />

MARCHÉ DE TOULOUSE<br />

Relevé officiel dm cours <strong>de</strong>s maircbai>&£es 3u<br />

S dècemhre 1911 :<br />

Marché aux légumes, place Ariiand-BeTnard. —<br />

Choux, les 15, 2 fr.; céléïi, les 32, 1 fr. ; , 3< , 38 , 39 , 40" 41' prix. — Deux bouteilles<br />

<strong>de</strong> Champagne, gran<strong>de</strong> marque.<br />

42', 43',- 44", 45", 46", 47" prix. — Une boiue-ilie<br />

<strong>de</strong> Canlgou.<br />

48', 49", 50" prix. — Trois abonements au jour-<br />

naux l'Express, le Journal <strong>de</strong>s Sports Le<br />

Sportsman.<br />

Nous tenons à la disposition <strong>de</strong>s personnes désirant participer à «e grand concours les nu-<br />

ras <strong>de</strong>s 6, 12, 13, 19, 20, 26 et 27 novembre, 3, i, 10, 11, 17-et 13 décembre. — On peut ^e pro-<br />

curer ces bons a 1 administration <strong>de</strong> i' « Express D, 25, Ruo Roqueiaine, <strong>Toulouse</strong>.<br />

Nsus publions plus haut te 15 et <strong>de</strong>rnier bon. — Las 15 bons <strong>de</strong>vront nous être retournés<br />

en même temps que le questionnaire garni qira nous publierons dans un prochain numéro.<br />

Lo gérant : Amédée BEfiSON<br />

61 Feuiilleton diu 1 er janvier 1912<br />

iirs Ii Roi<br />

PAR<br />

Jean DUAULT<br />

DEUXIEME PARTIE<br />

La moisson rouge<br />

CHAPITRE XII<br />

LA TOURNÉE DES SOIXANTE<br />

— Assiedsrtoi. Cécile Renault, liive-<br />

tcd ! Rcconnais-tu avoir attente à la vie<br />

ifo n>.présenlant du peuiple Robespierro 7<br />

Sans déclamation, avec douceur mè-<br />

aic, Cécile répondit :<br />

— Oui ! Pour venger le reme 1 Je re-<br />

arar<strong>de</strong> Robespierre comme un <strong>de</strong>s plus<br />

adieux tyrans <strong>de</strong> mon pays 1<br />

Aux autres, on posa la même ffuestion.<br />

Tous répondirent :<br />

— Non ! .<br />

On la posa même ù Lili, dont les solzo<br />

ans n'avaient point désarmé la haine do<br />

IVobespieri'e.<br />

Sur ces soixante accusés, trente-cinq<br />

environ appartenaient réellement ;\ la<br />

fe £onjuration do Batz. Les aulav,s isno-<br />

*iaien.t, pourquoi ils étaient, là. Aussi<br />

l ' <strong>î</strong>>taient-ils assoz tranquiaies. vlctte unique<br />

question posée à tous constitua tout Tin-<br />

tenrogatoire du procès. Le Tribunal révo-<br />

lutionnaire simplifiait les choses. La Ré-<br />

volution avait pourtant promis <strong>de</strong> plus<br />

sérieuses garanties à l'accusô qu'il n'en<br />

avait sous l'ancien régime !<br />

— La parole est à 1 accusateur public,<br />

fit Dumas.<br />

Pouquier-Tinville se leva. Et voici le<br />

réquisitoire in extenso qu'il prononça :<br />

« Citoyens jurés, vous venez d'enten-<br />

dre les réponses <strong>de</strong>s accusés, c'est à vous<br />

d'y avoir tels égards que <strong>de</strong> raison : jo<br />

vous invite seulement d'examiner qu'il<br />

s'agit ici <strong>de</strong> la cause la plus importante<br />

qui ait encore été soumise à la .justice du<br />

Tribunai ; je m'en rapporte en consé-<br />

quence à votre patriotisme, à votre saga-<br />

cité ordinaire. »<br />

C'était la provocation au meurtre, sim-<br />

ple et sans phrases, car ces assassins,<br />

dans leur parodie <strong>de</strong> justice, se compre-<br />

naient à <strong>de</strong>mi-mot.<br />

Dumas trouva bon d'insister :<br />

« Citoyens jurés, dit-il, les accusés qui<br />

sont <strong>de</strong>vant vous sont les agents <strong>de</strong> l'é-<br />

tranger. La Convention nationale les a<br />

traduits au Tribunal pour que vous pro.<br />

nonciez sur leur sort. Leurs déaiégations<br />

ne vous en imposeront, pas ; je crois inu-<br />

tile <strong>de</strong> vous rappeler que le peuple <strong>de</strong><br />

man<strong>de</strong> vengeance <strong>de</strong>s monstres qui vou<br />

laient le priver <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux représentants<br />

qu'il chérit. Vous remplirez son attente<br />

en prononçant sur les questions que je<br />

vais vous soumettre. »<br />

Ainsi, ils étaient tous accusés d'avoir<br />

voulu assassiner Robespierre et ColJot<br />

d'Herbois 1 L'absurdité <strong>de</strong> l'insinuation<br />

rassura la plupart <strong>de</strong> ces accusés, qui<br />

ignoraient la Cruauté et, l'infamie <strong>de</strong> la<br />

récente loi du 22 prairial. Elle privait les<br />

accusés d'un défenseur et,autorisait les<br />

jurés, — collection do gïcrtins choisis sua'<br />

<strong>de</strong>s listes établies par Robespierre, — à<br />

juger selon, « leur amour pour la pa-<br />

trie. » Ce qui leur donnait une entière<br />

latitu<strong>de</strong>.<br />

Beaucoup d'entre eux voulurent donê<br />

s'expliquer, parlementer. Mais Dumasv<br />

d'xio. ton sec, dit aux gendarmes ;<br />

— Emmenez-les !<br />

Us disparurent tut à un par la petite<br />

porte.<br />

Lé public recommença à riTe, à chan*<br />

ter, à s'amuser. .<br />

Les jurés s'étaient retirés. Au boni<br />

d'une <strong>de</strong>mi-heure, une sonnette annonça<br />

leur retour. Dumas ordonna d introduire<br />

les accusés. Tous, à mesure qu'ils ren-<br />

traient, regardaient le prési<strong>de</strong>nt comm»<br />

pour lire sur son visage. Mais Dumas<br />

plaisantait avec ses assesseurs. On était<br />

trt


LE NUMÉRO5CENTIMES<br />

Organe ci-<br />

Le ministre <strong>de</strong> la guerre a Inauguré au Père-<br />

tachaise, le monument élevé aux déienseurs<br />

lie Beiiort.<br />

Le ministère <strong>de</strong> l'intérieur se préoccupe <strong>de</strong><br />

prendre aux frontières les mesures <strong>de</strong> surveil-<br />

lance sanitaires qu'impose la gravité <strong>de</strong> l'épi-<br />

<strong>de</strong>mie alleman<strong>de</strong>.<br />

Une rencontre à l'épée a eu lieu à la Tour<br />

«Se Villebon, près <strong>de</strong> Meudon, entre MM. Fabry,<br />

aviateur, et Fournol, député <strong>de</strong> l'Aveyron. Les<br />

<strong>de</strong>ux adversaires ont été blessés.<br />

A Paris, un membre du Syndicat <strong>de</strong>s loca-<br />

taires ayant voulu déménager rue <strong>de</strong> Danttzïg,<br />

malgré son propriétaire, <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts se sont<br />

produits ; le drapeau rouge a été arboré.<br />

Le point <strong>de</strong> vue français exposé dans la ré-<br />

ponse du contre projet espagnol, <strong>de</strong>meure très<br />

éloigné <strong>de</strong> celui du cabinet <strong>de</strong> Madrid. De<br />

grosses difficultés subsistent.<br />

—:—<br />

Le sultan <strong>de</strong> Gonstantinople a accepté ta dé-<br />

mission du cabinet.<br />

L'aviatrice Jeanne Hervieu a gagné â Com-<br />

pldgne la campe a Femina », détenue par Mlle<br />

Dutrien.<br />

Voir -par ailleurs les nouvelles qut nous<br />

sont parvenues à la <strong>de</strong>rnière heure.<br />

uarçd <strong>rrçêrrçe</strong> t<br />

— Dites-moi donc quelque chose qui<br />

ne soit pas trop triste, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un per-<br />

sonnage d'un vieux vau<strong>de</strong>ville <strong>de</strong> la<br />

moitié du siècle <strong>de</strong>rnier.<br />

— Volontiers, répond son interlocu-<br />

teur j mais je vous préviens, ee ne sera<br />

pas très gai !...<br />

J'ai une vague idée quo beaucoup <strong>de</strong><br />

Français paraphraseront ce boni, <strong>de</strong> dia-<br />

logue en ce matin <strong>de</strong> 1 er janvier.<br />

<strong>î</strong>— Je vous la souhaite bonne et heu-<br />

reuse, allons-nous entendre répéter et<br />

dirons-nous nous-mêmes !...<br />

Bonne et heureuse <strong>î</strong> Oui. — C'est le<br />

cliché. Il sert <strong>de</strong>puis longtemps. Il Sert.]<br />

<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s siècles. Il fut utilisé l'an <strong>de</strong>r-<br />

nier pour exprimer nos vœux les plus<br />

chers, nos désirs les plus profonds et les<br />

plus intimes. Nous voulions une bonne<br />

année pour ceux que nous aimons et tout<br />

ce que nous aimons, pour nos familles,!<br />

pour l'Eglise, pour la Société, peur bv<br />

Patrie... .<br />

bans truelle mesure ces vœux se sont-,<br />

ils Téalisés ? Hélas '-. -Lés larmes ont<br />

ôoulê dans plus d'un foyer. L'Eglise, la'<br />

Société et la Patrie ont souffert au cours<br />

dé l'année disparue. Et l'aube <strong>de</strong> celle<br />

qui vient <strong>de</strong> commencer à peine ne nous<br />

apporte, au point <strong>de</strong> vue chrétien, social<br />

et national, que las plus inquiétantes<br />

promesses.<br />

1911 ne fut pas seulement une année<br />

inutile. Elle fut line année malfaisante.<br />

Elle s'ouvrit sous le rouge ciel <strong>de</strong> l'a-<br />

narchie. La grève <strong>de</strong>s cheminots venait<br />

<strong>de</strong> finir. Au sabotage <strong>de</strong> la vie nationale<br />

succédèrent les incendies, les pillages et<br />

lés émeutes <strong>de</strong> la Champagne. Des pa-<br />

roles fratrici<strong>de</strong>s furent prononcées, et <strong>de</strong>s<br />

blasphèmes tombèrent <strong>de</strong>s bouches <strong>de</strong><br />

ceux qui ne craignirent pas d'arborer les<br />

couleurs alleman<strong>de</strong>s en terre française.<br />

Un inci<strong>de</strong>nt, dira-t-on.- Sans doute. Mais<br />

cet inci<strong>de</strong>nt ne passa pas inaperçu' à<br />

Berlin, où l'ennemi héréditaire, attiré,<br />

alléché, excité, se f<strong>î</strong>t soudain plus mena-<br />

çant, plus implacable, plus âpre, plus<br />

provocant...<br />

L'ombre <strong>de</strong> la guerre nous effleura . Des<br />

<strong>de</strong>ux côtés <strong>de</strong> la frontière <strong>de</strong> l'Est, les<br />

canons et les fusils furent sur le point<br />

<strong>de</strong> partir tout seuls. Nous connûmes <strong>de</strong>s<br />

heures d'angoisse et <strong>de</strong> stupeur qui abou-<br />

tirent à une humiliation : sans qu'une<br />

goutte <strong>de</strong> sang fût versée, sans combat,<br />

l'Allemagne nous arracha une portion do<br />

notre territoire colonial ! — Et, <strong>de</strong>puis,<br />

le cliquetis <strong>de</strong>s armes n'a pas cessé <strong>de</strong><br />

«sonner... Va-t-il longtemps continuera<br />

nous assourdir, et comment sortirons-<br />

nous du chaos <strong>de</strong> contradictions dans<br />

iequel un gouvernement d'incapables,<br />

o irresponsables, d'impuissants et <strong>de</strong><br />

.coupables nous a délibérément enfer-<br />

l<strong>î</strong>^o! • V ?t S W 1 ^ lo 31 décembre<br />

.ompte que, vers le soleil levant, l'ombre<br />

«u'on ST? ^ 0t sWt, tandis<br />

quon Be bat en Orient et que les pytho-<br />

efforts d imagination, une année sinistre<br />

Pleine <strong>de</strong> commotions, <strong>de</strong> bouleverse-<br />

ments et <strong>de</strong> perds.<br />

A l'intérieur, il y a une guerre qui se<br />

poursuit inlassablement, d* g uer r '%<br />

a conscience nationale. Il n'y a pas que<br />

Liberté avaient déjà précédée on exil,<br />

laissant le champ libre à la violence et à<br />

la persécution.<br />

Les hommes qui capitulent <strong>de</strong>vant Vé-<br />

liangvr ont voulu finir l'année 1011 par<br />

gpe suprême brava<strong>de</strong> à l'adresse <strong>de</strong>s fai-<br />

petlts - ^ Pensée d'un conflit<br />

ave,, i Allemagne ne les a pas arrêtés. Leur<br />

<strong>de</strong>rnier acte législatif a oie pour ëcJS<br />

chrétien, soient troublées et plongées<br />

dans la détresse. On peut s'expliquer<br />

qu'elles défaillent et qu'elles plient...<br />

Mais tel n'est pas votre cas, mes chers<br />

lecteurs, vous, qui, toujours plus nom-<br />

breux, plus dévoués, plus soli<strong>de</strong>s, plus<br />

ar<strong>de</strong>nts et plus unis, êtes venus vous<br />

grouper autour du drapeau ' que nous<br />

cherchons à élever toujours plus haut,<br />

vers le Dieu <strong>de</strong>s victoires ; vous qui, dans<br />

les luttes quotidiennes, ne cessez <strong>de</strong> nous<br />

soutenir <strong>de</strong> votre incomparable fidélité.<br />

Les déceptions, les misères, les tristesses<br />

et les iniquités, si gran<strong>de</strong>s soient-elles,<br />

ne parviendront jamais' à refroidir votre<br />

foi, à émousser votre espérance, à'ralentir<br />

votre action.'<br />

L'existence humaine, ce perpétuel com'-<br />

bat entre l'homme et Dieu, est faite d'an-<br />

nées bonnes èt d'années mauvaises. Nom-<br />

breuses sont lés années mauvaises que<br />

npus avons vécues.' Dieûaura son heure,<br />

et sa gloire éternelle nous donnera <strong>de</strong><br />

bonnes années. Cela, vous;le savez, nous<br />

ië 'savons, nous en .a.yo^jfcwsi' i'^iSfl<strong>î</strong>é.<br />

tHu<strong>de</strong>. C'est l'idée supérieure et magniv<br />

fique qui nous soutient, nous gui<strong>de</strong> et<br />

nous conseille. Elle nous défend <strong>de</strong> désar-<br />

mer, <strong>de</strong> désespérer jamais... C'est le lien<br />

puissant et in<strong>de</strong>structible qui unit celui<br />

qui écrit et celui qui lit.<br />

Voilà pourquoi, mes'chers lecteurs, les<br />

soldats <strong>de</strong> la plume et <strong>de</strong> la pensée,<br />

étroitement groupés dans les journaux<br />

que vous aimez, se joignent <strong>de</strong> tout cœur<br />

à vous pour offrir au Ma<strong>î</strong>tre qui déci<strong>de</strong><br />

du sort <strong>de</strong>s batailles l'année nouvelle qui<br />

sollicité <strong>de</strong> notre part, à tous, un supplé-<br />

ment d'efforts et d'activité.<br />

Il faut vivre pour être sûr d'être aimé,<br />

a dit Lacordaire. Or, les vingt et un ans<br />

d'absolue communauté <strong>de</strong> sentiments et<br />

dïdées que nous venons <strong>de</strong> vivre, tous<br />

ensemble au sein <strong>de</strong> là même cause,<br />

attestent la profon<strong>de</strong>ur et l'étendue <strong>de</strong> la<br />

confiante et réciproque affection qui fait<br />

la force <strong>de</strong> notre œuvre. Le temps<br />

confirme et consacre cette affection dont<br />

nous sommes fiers — et qu'au seuil <strong>de</strong><br />

cette année nous- nous plaisons à consi-<br />

dérer comme un gage <strong>de</strong> succès.<br />

Bonne et heureuse année, donc, chers<br />

lecteurs, dans la mesure où le bonheur et<br />

la joie nous sont dévolus ici-bas !<br />

Bonne, heureuse et chrétienne année<br />

pour tous les foyers, ceux <strong>de</strong>s pauvres et<br />

ceux <strong>de</strong>s riches, les anciens et les nou-<br />

veaux, les vieux et les -jeunes . ! Bonne<br />

année pour les berceaux où, au milieu<br />

<strong>de</strong>s rubans et <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ntelles, scintille<br />

rétb-ile <strong>de</strong> la Crèche !. Bonne année pour<br />

tous les enfants <strong>de</strong> France !<br />

Quand même 1 ai-je écrit plus haut.<br />

Oui, bonne année quand même pour<br />

la Patrie. Comme au temps <strong>de</strong> Richelieu,<br />

les brouillards qui pèsent sur elle soni<br />

immenses ; « mais te soleil les dissipera<br />

et les plus opiniâtres l'emporteront. »<br />

Victor LESPINE.<br />

son lieutenant Crassus lorsqu'iils eurent affaire<br />

aux Sosfciates. César dit que les gène du pays<br />

<strong>de</strong> Sos sont habiles à extraire le mimerai, A<br />

forger <strong>de</strong>s armes, qu'ils f.ont passée ma<strong>î</strong>tres<br />

dans l'art <strong>de</strong> construire <strong>de</strong>s canaux souter-<br />

rains, <strong>de</strong>e mines grâce auxquelles ils anéantis-<br />

sent les travaux <strong>de</strong> siège <strong>de</strong>s Romaine.<br />

Or, ajouta M. ïuiEian, ces fouilles récentes<br />

prouvent : 1* que César a été sincère dans se/?<br />

commentaires et 2' que l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s tek tés an-'<br />

eiciis peut fournir souveJK <strong>de</strong> précieuses indi-<br />

cations aux directeur» d'exploitation minière.<br />

Etant donnés le* procédés précaires dont les<br />

anciens disposaient, il est aisé <strong>de</strong> présumer<br />

que les mines d'argent et <strong>de</strong> cuivre dont par-<br />

lent les auteurs anciens sont loin d'être épui-<br />

sées ct qu'il serait peut-être fort intérweean*<br />

<strong>de</strong>. poursuivre <strong>de</strong>s recherchée au sein dés mi-<br />

nes incomplètement exploitées par les mi-<br />

neurs.<br />

' CE QUE GOUTE UN QUOTIDIEN<br />

Le Petit Parisien vient d'acheter Excelsior.<br />

On sait ies efforts que M. Pierre Lafitte dé-<br />

ploya poux lancer et faire vivre ie journal<br />

qui! avait créé et qui ne ressemble ii aucun<br />

<strong>de</strong>s autres quotidien». Si.le tira»; d'Ji>««tsiw<br />

dépassa celui ie tous les autres, journaux ?i «tix<br />

centimes, les frais énormes que nécessita' cette<br />

affaire eng<strong>î</strong>outireni rapi<strong>de</strong>ment le premier ca-<br />

pital. Un nouvel appel fut faVt, Bref, en treise<br />

mois, près <strong>de</strong> -cinq millions furent dépensés.<br />

M. Jean Dupuy vient <strong>de</strong> raciieter Exeelsior<br />

pour un million et <strong>de</strong>mi ; M. pierre Lafitte<br />

reste à la tête <strong>de</strong> son journal.<br />

L'ILE HEUREUSE<br />

Voulez-vous la conna<strong>î</strong>tre pour y finir vo» i<br />

Jours ? C'est l'Islan<strong>de</strong>.<br />

n -y fait froid, mais le crime y est inconnu. !<br />

Quel admirable pays ! Et comme un téjouv<br />

au pied du mont Héela, sous la neige étince-<br />

lante, nous changerait <strong>de</strong>s rues <strong>de</strong> Paris, où no<br />

coulent que <strong>de</strong>s ruisseaux <strong>de</strong> saaig !<br />

Une statistique récemment publiée à Copen-<br />

hague établit qu'en IsJan<strong>de</strong> il n'a pas été com-<br />

mis un eeul crime notoire <strong>de</strong> 182S à 1892, pen-<br />

dant soixante-quatre ans !<br />

L'<strong>î</strong>le n'a pas <strong>de</strong> maison pénitentiaire au<br />

sens compte* du mot, car on y condamne fort<br />

peu. Et sur toute son étendue <strong>de</strong> 1,871 milles<br />

carres on compte seulement <strong>de</strong>ux agent* do<br />

police titulaires.<br />

Heureuse ite 1<br />

LES MORTS O EL-ALLOUANA<br />

Ces jours-ci a eu lieu au cimetière <strong>de</strong> Deb-<br />

dou, sur la frontière ateéro-marocaine, l'ex-<br />

huanation <strong>de</strong>s restes du capitaine -Labor<strong>de</strong>Ue<br />

et <strong>de</strong> dix-sept légionnaires tombés k ses côtés<br />

^f<strong>î</strong>S<strong>î</strong> 5 baUes marocaines au sanglant combat<br />

d El-Allouana qui, le 15 mai. <strong>de</strong>rnier, coûta<br />

au 1 régiment étranger 29 tués ci 6' blessés<br />

Cette.émouvaiiite cérémonie a eu lieu en 'pré-<br />

sence <strong>de</strong> M. Vafnier, hau^ecmmiiseairo et du<br />

générai Alix, .jjui a i-endu un.suprOme boni-,<br />

méfie-«» capitaine tssmtûmrrvvv*** t-onma--<br />

.gnons rd'ariues.,- ' ' .<br />

Un corps . Vprit être dirigés sur Oran oii iee<br />

honneurs, funèbres leur seront isaidus et d-e-H<br />

envoyés en France pour être remis à 'leurs fo-<br />

miUes respectives. " '<br />

Le capitaine Labor<strong>de</strong>tti?, qui appartenait '&<br />

une famille d'origine hmoQue. fera mtiuiiié<br />

a vannes dans un tombeau <strong>de</strong> famille.<br />

L'ESPRIT DU JOUR<br />

On a ennuené Bob en Suisse<br />

— Comment trouves-tu ee pays ? 1M 1 démon<br />

<strong>de</strong> son pure. J ' u«uian-<br />

^— p as. mal. Mais, d'après mon ailds, je mo<br />

le figurais plus jaune. J '<br />

SIMPLES SOTSS<br />

y Caisse lis Ecoles sis Dm<br />

J'èericais ici niéme, il y a quelques jours,<br />

d propos <strong>de</strong> ta caisse <strong>de</strong>s écoles et du dépôt<br />

<strong>de</strong> fanien<strong>de</strong>mént Bouffan<strong>de</strong>au que, loin<br />

d'être une institution charitable, comme<br />

elle <strong>de</strong>vrait Vitre, la caisse <strong>de</strong>s écoles n'est<br />

« f»'tm instrument <strong>de</strong> propagan<strong>de</strong> eu fa-<br />

v


LUNDI 1" JANVIER 1912<br />

CÉRÉMONIES PATRIOTIQUES<br />

énioirc <strong>de</strong>s Défenseurs <strong>de</strong> BeSIbr<br />

à sa disparition ? Tout le fait supposer, ÏTnian-<br />

ticido et lo crime semblant <br />

otage et tandis que la police était occupée à la<br />

rue <strong>de</strong> Dantzig, plusieurs .membres du syn-<br />

dicat <strong>de</strong>s locataires en profitaient pour aller<br />

déménager un adhérent, rue du Château.<br />

làm Êliieeiii<strong>î</strong> É la lagirrafure<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Le Journal Officiel publiera <strong>de</strong>main le ta-<br />

bleau d'avancement <strong>de</strong>s magistrats <strong>de</strong>s cours<br />

d-appel et <strong>de</strong>s tribunaux <strong>de</strong> première instance<br />

Cours d'appel <strong>de</strong> province. — Prési<strong>de</strong>nt do<br />

chambre : M. do Fourcrand, à Agen.<br />

Conseillers : MM. Artus, à <strong>Toulouse</strong> ; Don-<br />

nas, à <strong>Toulouse</strong> ; Correch, à Pau : Dupuy, à<br />

Pau ; Labouibèrie, à Agen ; Lepelleticr, à tou-<br />

.ouse ; Martin, à Agen ; Maurv, à Pau ; No-<br />

dan, à <strong>Toulouse</strong> ; Troilhes, à Agen.<br />

Substitut, générai : M. Desmoùlins. à Agen.<br />

J uges <strong>de</strong> première classe : MM. Cos'tes, Fual-<br />

flès, Hugounct, Gduazé, à <strong>Toulouse</strong>.<br />

Prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> première classe : MM. Mi-<br />

Quel à Castres : Thévenin, à Tarbes ; Vislnho<strong>î</strong><br />

h Carcassonne.<br />

Vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième classe : M. Pe-<br />

lon, à BézioTs.<br />

Juges <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième classe : MM. Aspe, à<br />

Montpellier ; Cambou, à Castres ; Clergue, à<br />

Carcassonne ; Grabrielle, à Castres ; Laffon à<br />

Carcassonne ; Langé, à Bavonnc ; Lonay, a<br />

Carcassonne ; Reydcllet, à'Pau.<br />

Procureur <strong>de</strong> <strong>de</strong> 2' classe, M. <strong>de</strong> Prat <strong>de</strong> Le~-<br />

tang, à Montauban.<br />

Substitut do 2* classe, M. Fa vie, à Bayonne.<br />

Prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> 3' classe : MM. les prés-<strong>de</strong>nts<br />

Arquey, à Viûefrancbe (Haute-Garonne); Bour-<br />

sefflette, à Lavaur ; Carnavaggio, à Castoiser-<br />

rasin ; Cartes, à Céret ; Délaiquie, il Moieeac ;<br />

Dciquié. à Vflletranefce-tf Aveyron ; Lâchasse, à<br />

Dax ; Dorliioti, à Milhau ; Ricaud, à Ortïrez ;<br />

Viala, à Ro<strong>de</strong>z.<br />

Vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> 3' classe. M. Batidclet.<br />

Juges <strong>de</strong> 3° classe et juges d'instruction : MM.<br />

Aigoin, <strong>de</strong> Montrcdon à Céret; Belvèze, à Gour-<br />

ion ; Carrié. à Oloron ; Cathala, à Dax ;<br />

Croyais, à Foix ; Degasson, à Auch ; Doynac,<br />

à Gourdon : Dt-lord, à Castelnaudary ; Dijols,<br />

à Ro<strong>de</strong>z ; Fourniol, à Saint-Affrique ; Fourni,<br />

à Cahore ; Go<strong>de</strong>nval, à AurilJac ; <strong>de</strong> Gombault,<br />

à Vffleneuve-sur-Lot ; d'Haucour, à Bressuirc ;<br />

Delacroix, à Pra<strong>de</strong>s ; Le Maraut <strong>de</strong> Vlerdaniel.<br />

à Châtellerauli ; «'le Marbotin, à Saint-Gau-<br />

dons ; Monestier, à Millau ; Moras, à Pam<strong>î</strong>ers ;<br />

<strong>de</strong> Para<strong>de</strong>, à Saini-Gau<strong>de</strong>as ; Richard ,'â Saint-<br />

Girons : Roger, à Espalion ; Rouilleault, à Ro-<br />

ilex ; Vialatte, à Millau.<br />

Procureurs do 3" classe : MM. Aneetv, à Ba<br />

qnères ; Breton, à Saint-Afirique : Caste ta ,à<br />

Miran<strong>de</strong> ; Domont, à. Limoux ; Falgros, à Pa-<br />

miers ; Langla<strong>de</strong>, à Marman<strong>de</strong> ; Malherby, à j<br />

Lour<strong>de</strong>s ; Noé, à Auch ; <strong>Toulouse</strong>, à Ro<strong>de</strong>z.<br />

Substituts <strong>de</strong> 3' estasse : MM. CalrneiEc. à<br />

Sariat ; Cavarroé, à Ro<strong>de</strong>z ; Colin, à Espalion;<br />

Défis, à Auch : Ducon, à Miran<strong>de</strong>.<br />

Juges suppléants ; MM. Barsalou, à Castel-<br />

sa,rrasin ; Carlo, à Muret ; Causse, a <strong>Toulouse</strong>;<br />

Paneyrat, à Foix ; Derrouch, à Albi ; Dupoy,<br />

à Bagnèree : Jaminet, à Figoac ; Laoomme. à<br />

Nérac ; Lebas, à Lour<strong>de</strong>s ; Maiilbos, à Orthez ;<br />

Medan, à. Pra<strong>de</strong>s ; Médus, à Oloron ; Sainte-<br />

Colombo, à Tarbes.<br />

^OTRE HABITE<br />

Promotions<br />

Paris, SI décembre.<br />

Sont promus au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> capitaine do vais-<br />

seau, M. le capitaine <strong>de</strong> frégate Berthes ; au<br />

•gra<strong>de</strong> do capitaine <strong>de</strong> frégate, MM. les lieutc-<br />

tiants <strong>de</strong> vaisseau do Corneillan, Gonzalès, <strong>de</strong><br />

Linarôs, Sériot, Docteur, <strong>de</strong> Brossard, Som-<br />

born.<br />

Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> lieutenant <strong>de</strong> vaisseau, les en-<br />

seignes <strong>de</strong> vaisseau Cron, Dutfoy, Darlan, Le-<br />

franc, Teillac, tinsélicr, Richard, Ravcnel.<br />

LES DÉFECTIONS Â LA C. G. T.<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Un vaillant organe <strong>de</strong>s syndicats indépen-<br />

dants, Le Parti du Travail, publie une <strong>de</strong>s sta-<br />

tistiques empruntées au ministère du travail<br />

d'où B ressort que, <strong>de</strong>puis 1908, les Bourses du<br />

travail ont perdu un nombre considérable<br />

d'adhérents.<br />

Les ouvriers, peu à peu, se lassent <strong>de</strong> la ty-<br />

rannie <strong>de</strong> la C. G. T. et reprennent leur liberté.<br />

Nous ne citerons pas toutes les Bourses du<br />

travail qui ont perdu soit un nombre impor-<br />

tant d'Adhérents soit <strong>de</strong>s syndicats entiers, il<br />

faudrait citer à peu près toutes les ville do<br />

France.<br />

Notons les principales pertes <strong>de</strong> la C. G. T. :<br />

A Marseille, 8 syndicats se sont dissous ; à<br />

Bourges, 13 ; à Besancon, 8 ; à Romans, 10 ;<br />

à Bor<strong>de</strong>aux 6.<br />

A Saint-Etienne, 6.736 ouvriers ont, repris<br />

leur liberté : à Nancy, 8.829 en ont fait autant<br />

et,, à Rouen, 5.266.<br />

Orléans a vu se dissoudre 20 syndicats, Per-<br />

pignan 9, Avignon 9, Poitiers 8, Limoges 7,<br />

etc., etc.<br />

Les Affaires Marocaines<br />

LES POURPARLERS DE MADRID<br />

La réponse française<br />

Paris, 31 décembre.<br />

D après <strong>de</strong>s renseignements venus, <strong>de</strong> Ma-<br />

drid, lo point <strong>de</strong> vue français exposé dans la<br />

réponse au contre-projet espagnol <strong>de</strong>meure en-<br />

core très éloigné <strong>de</strong> celui du cabinet <strong>de</strong> Madrid<br />

ct <strong>de</strong> grosses difficultés subsistent.<br />

On conserve toutefois l'espoir d'arriver a<br />

une solution heureuse car les négociations se<br />

poursuivent dans les termes les plue amicaux<br />

et les <strong>de</strong>ux gouvernements sont, décSare-upri,<br />

disposés à étudier toutes les combinaisons<br />

possibles, afin d'arriver à concilier les intérêts '<br />

dos <strong>de</strong>ux pays.<br />

Lo correspondant du Temps à Madrid, lut.<br />

est nettement, pessimiste.<br />

Il télégraphie : « Comme on le prévoyait,<br />

les négociations n'ont pas fait un pas dans<br />

l'entrevue d'hier ct elles semblent s'aoheminoê<br />

vers urne situation sans issue.<br />

» La réponse française s'écarte, en effet com-<br />

plètement sur plusieurs pointe <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l'Es-<br />

pagne.<br />

U n'est . peut-être pas inutile <strong>de</strong> rapprocher<br />

co télégramme d'une autre dépêche du même<br />

correspondant dans laqueEo après avoir.relevé<br />

la campagne <strong>de</strong> la presse espagnole contre la<br />

France, il s'exprime ainsi :<br />

« Sans doute, quelque invraisemblable que<br />

puisse para<strong>î</strong>tre une telle affirmation, la France<br />

n'est pas détesitée en Espagne ; elle y compte<br />

au contraire <strong>de</strong> très nombreux amis ; nos com-<br />

patriotes sont toujours admirablement, accueil-<br />

lis à Madrid, mais on peut se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r sans<br />

craindre d'être accusé <strong>de</strong> pessimisme, si l'a.mj<br />

tié franco-espagnole résistera longtemps à la<br />

dure épreuve à laquelle on la soumet. Oue<br />

sera-ce, lorsqu'une fois signé, l'accord au su-<br />

jet du Maroc, <strong>de</strong>s difficultés plus graves se<br />

présenteront ; je crains bien qu'en ce moment<br />

là, si ce moment vient, les protestations d'ami-<br />

tié disparaissent même <strong>de</strong>s déclarations offi-<br />

ciel" es. »<br />

LES ESPAGNOLS DANS LE R1FF<br />

Les déclarations <strong>de</strong> M, Canaléjas<br />

, Madrid, 31 décembre.<br />

Des rumeurs pessimistes ont circulé hier,<br />

contre lesquelles M. Canaléjas à. protesté.<br />

Il a déclaré cjue le gouvernement fera face<br />

à la situation, sans qu'il soit nécessaire d'im-<br />

proviser <strong>de</strong>s armées comme le veulent quel-<br />

ques-uns, mais en envoyant à Mélitla toutes<br />

les forces que réclamera le capitaine-général;<br />

Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a ajouté :<br />

« Il ne doit, pas y avoir la moindre, inquié-<br />

tu<strong>de</strong>.<br />

i Lo gouvernement est. tranquille et l'Espa-<br />

gne a <strong>de</strong>s forces suffisantes pour affronter les<br />

événements présents et <strong>de</strong> plus graves si c'était<br />

nécessaire.<br />

» Je crois que tous, sans distinction d'idées<br />

et d3 partis, <strong>de</strong>vraient prendre exemple sur<br />

l'Italie, où la presse et l'opinion ont été du<br />

côté du gouvernement dès qu'on a reçu les<br />

nouvelles <strong>de</strong>s pertes supportées par l'armée ».<br />

Les Cofflmunlca<strong>î</strong>ions<br />

TéléDiioflignes Internr<strong>î</strong><strong>î</strong>a<strong>î</strong>nes<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Les villes <strong>de</strong> province qui doivent emprun-<br />

ter l'intermédiaire <strong>de</strong> Paris, no peuvent actuel-<br />

lement communiquer- entre elles au téléphone<br />

que do 7 à. 9 heures du soir, lorsqu'elles sont<br />

pourvues d'un seul circuit, avec la capitale<br />

A ta suite <strong>de</strong> l'ouverture récente <strong>de</strong> nouvelles<br />

lignes téléphoniques, M. Charles Chaume! ,<br />

sous-secrétaire d'Etat aux postes et télégra-<br />

phes, a décidé qu'à partir du 1er janvier 1912<br />

les commuinicationis par l'Intermédiaire <strong>de</strong><br />

Paris pourront être <strong>de</strong>mandées dans les villes<br />

en question pendant toutes les heures du ser-<br />

vice <strong>de</strong> jour.<br />

Télégrammes à transmission différée<br />

Paris, 31 décembre.<br />

A partir du l°r janvier 1912, tous les réseaux<br />

télégraphiques français accepteront peur les<br />

Etats-Unis, lie Canada, l'Australie, les In<strong>de</strong>s ot<br />

la. presque totalité <strong>de</strong>s colonies anglaises, <strong>de</strong>s<br />

télégrammes dits à transmission différée.<br />

Ces télégrammes qui bénéficieront d'une ré-<br />

duction <strong>de</strong> 50 % SUT fias taxes actuelles, <strong>de</strong>vront<br />

être en langage clair, rédigés en français où<br />

dans la langue du pays <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination et ne<br />

contenir mi nombres en chiffres, ni lettres,<br />

ni marque, et re^is sans délai aussitôt après<br />

les télégrammes a plein tarif.<br />

Toutefois, leurs tranmission ne pourra être<br />

différée plus <strong>de</strong> 31 heures sur ta. totalité <strong>de</strong><br />

leur parcours.<br />

La ïmMm M littoral Moi<br />

Paris, 31 décembre.<br />

A <strong>î</strong>a suite <strong>de</strong>s dégâts énormes causés par<br />

la <strong>de</strong>rnière tempête aux côtes du littoral Ven-<br />

déen, que l'Océan eonutinue à menacer, le<br />

ministre <strong>de</strong>s travaux publics a donné au pré-<br />

fet et à l'ingénieur en chef <strong>de</strong> la Vendée, <strong>de</strong>s<br />

instruction pour que l'on exécute sans délai<br />

les travaux éte défense nécessaires pour la<br />

protection du rivage <strong>de</strong> la Belle-Henriette.<br />

Il a mis ii leur disposition feus les -crédits<br />

<strong>de</strong>mandés.<br />

LE GRIME D'IGORNAY<br />

A L'ETRANGER<br />

La Crise Turque<br />

Constant; nople, 31 décembre..<br />

Le sultan a accepté la démission du cabinet..<br />

Il a prié Saïd-Pacha <strong>de</strong> reformer un cabinet,<br />

mais celui-ci a déclins cette proposition.<br />

GoostaniJuopte, 31 décembre.<br />

On annonce officiellement que Saïd-Pacha:<br />

est renommé grand-vizir.<br />

Négib-Effendi est nommé Cheik-Ul-Islam.<br />

L''Emprunts Austro-Hongrois<br />

Saint-Péterabourg, 31 décembre<br />

La Novoie Vremia publie à propos <strong>de</strong> la<br />

question du placement d'un emprunt austro-<br />

nongrois en Angleterre et en France un arti-<br />

cle dans lequel elle déclare qu'un acte pareil<br />

compromettrait l'égalité dos forces du groupe-<br />

ment politique actuel qui maintient la paix et<br />

jetterait un froid sur les rapports entre la<br />

France, la Russie et l'Angleterre.<br />

Les Dnspio<strong>î</strong>i à ia C loess Sois<br />

Paris, 31 décembre.<br />

On se rappelle les inci<strong>de</strong>nte qui furent pro-<br />

voqués aux termes d'octobre par le syndicat<br />

<strong>de</strong>s locataires.<br />

Voici que l'agitation recommence à la veille<br />

du terme <strong>de</strong> janvier.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt du syndicat, M. Cauchon, qui<br />

habite rue do Dantzig, dans le quinzième ar-<br />

rondissement, avait résolu <strong>de</strong> déménager à la<br />

rloc.be <strong>de</strong> bois aidé paf* les ligueurs <strong>de</strong> son<br />

quartier.<br />

Les syndicalistes répondirent à son appel et<br />

â 9 heures ce matin, la, rue <strong>de</strong> Dantzig s'em-<br />

plit d'une foule «le locataires conscients venus<br />

dans l'intention <strong>de</strong> faire un .cortège a leur pré-<br />

si<strong>de</strong>nt : niais ta police veillait.<br />

Quand les syndicalistes voulurent s'appro-<br />

cher du l'immeuble où <strong>de</strong>meure M. Cauchon,<br />

ils se heurtèrent à <strong>de</strong>s barrages d'agents.<br />

Il v eut quelque* bouscula<strong>de</strong>s ça et là.<br />

Des coups furent échangés, mais les locatai-<br />

res furent dispersés.<br />

Ite se retrouvèrent dans les débits environ-<br />

nants et a diverses reprises, ils essayèrent <strong>de</strong><br />

M reformer; chaque foie Ils furent re pousses.<br />

Vers midi, il y eut un assaut un peu plus<br />

sérieux.<br />

I-es syndicalistes do plus en plus nombreux,<br />

réussirent à se grouper et drapeau rouge en<br />

tète, au chant <strong>de</strong> iluternationale, tentèrent do<br />

rompre les hampes.<br />

Il «i résulta une bagarre GMBH violente qui<br />

ne prit tin qu'à l'arrivé'..' <strong>de</strong> nouveaux contin-<br />

a(rSa <strong>de</strong> police.<br />

Ci <strong>de</strong>s militants d i syndicat., celui qui avait<br />

ta garda du drapeau rouge, put néanmoins pé-<br />

nétrer dans l'immeuble et aux applaudisse-<br />

,,-srtuts <strong>de</strong> se; camara<strong>de</strong>s, hissa l'emblème ré-<br />

voitetiomw<strong>î</strong>re au balcon <strong>de</strong> M, Cauchon, au 5<br />

Anton, 31 décembre.<br />

Le cimetière d'Igornay étant hier envahi par<br />

l'eau, l'exhumation projetée ne put avoir lieu.<br />

M. Ravier, juge d'instruction, s'est trans-<br />

porté néanmoins a, Igornay pour confronter<br />

Leroux avec l'abbé Laroue au presbytère même<br />

que le pauvre curé ne peut quitter en ce mo-<br />

ment.<br />

Les inculpés Leroux et Grillot étaient assistés<br />

do leurs avocats.<br />

Cette confrontation a pris fin à une heure,<br />

n'apportant aucune lumière sur le drame<br />

Leroux, après avoir affirmé qu'il faisait nuit<br />

sombre, prétend avoir aperçu le curé entre la<br />

sacristie et l'église.<br />

— Comment avez-vous pu distinguer le prê-<br />

tre, puisqu'il faisait très noir ? <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le<br />

juge.<br />

— A la lueur <strong>de</strong> la veilleuse du sanctuaire<br />

qui était <strong>de</strong>rrière lui.<br />

— Comment était-il habillé ? »<br />

Leroux ne peut répondre ; en lui fait romar-<br />

ouer l'invraisemblance <strong>de</strong> sa déclaration ; il<br />

reste muet ; toutes ses réponses sont emprein-<br />

tes <strong>de</strong> mauvaise foi et pleines <strong>de</strong> contradic-<br />

tions.<br />

— Pourquoi <strong>de</strong>man<strong>de</strong> enfin J*. Ravier, va-<br />

riez-vous toujours dans vos déclarations ?<br />

A-t-on fait pression sur vous ?<br />

— Cela, jamais I s'écrie-t-il ; mon avocat mo<br />

conseille toujours <strong>de</strong> dire la vérité, et moi seul<br />

ai fait toutes les lettres.<br />

— Pourquoi changez-vous encore do version?<br />

— Parce que j'ai réfléchi, a<br />

Cotte <strong>de</strong>rnière phrase veut en dire long.<br />

D'autre part le Parquet s'est enfin décidé à<br />

entendre les témoins pouvant prouver l'alibi<br />

du curé ; ces témoins avaient été soigneuse-<br />

ment écartés par Fuzier.<br />

Disons, en passant, que ce <strong>de</strong>rnier a quitté<br />

la région.<br />

Parmi ces témoins à décharge, il s'en trouve<br />

tm <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> importance, M. Chevalier fils,<br />

gar<strong>de</strong>-barrière <strong>de</strong> Cor<strong>de</strong>sse ; il partit <strong>de</strong> chez<br />

M à 6 heures moins vingt exactement pour<br />

aller chez lo boulanger : il rencontra on arri-<br />

vant au bourg le marguillier qui venait sonner<br />

l'angelus ; à la lueur <strong>de</strong>s lanternes il l'a bien<br />

reconnu.<br />

Son pain acheté, Chevalier enfourcha sa bi-<br />

cyclette et partit ; arrivé à l'église, il <strong>de</strong>scen-<br />

dit et régla sa lanterne à acétylène.<br />

A co moment, il perçut, venant <strong>de</strong> l'église,<br />

un grand bruit do coups <strong>de</strong> chaises ct <strong>de</strong><br />

bancs renversés ; il n'y prit, pas autrement<br />

gar<strong>de</strong> et repartit ; il arriva chez lui à G h. 5<br />

exactement.<br />

Ijeroux qui prétend avoir fiut le guet, n'a<br />

vu personne; donc, il était forcément à l'inté-<br />

• Le déport <strong>de</strong> FnzioT a délié les langues et<br />

ainsi nous avons appris que le policier n soi-<br />

gneusement et volontairement évité <strong>de</strong> smvre<br />

la piste indiquée par la rumeur publique, à<br />

savoir que Dessortcnncs était, moyennant fi<br />

nances, l'ami infime <strong>de</strong> la mère <strong>de</strong> Leroux.<br />

Comme il était au courant do l'Infantici<strong>de</strong> et<br />

doué d'une avarice Sordi<strong>de</strong> a-t-il voulu faire<br />

chanter la famille Leroux ? En raison do ses<br />

menaces, ces <strong>de</strong>rniers n'uvaient-ils pas intérêt<br />

La Révolution en Chine<br />

Reprise <strong>de</strong>s hostilités<br />

Hankeou, 31 décembre<br />

L'armistice ayant pris fin, les républicains<br />

ont ouvert un feu <strong>de</strong> mousqueterie contre<br />

Han-Kiang.<br />

Prochaine déposition <strong>de</strong> l'empereur<br />

Londres, 31 décembre.<br />

D'après le correspondant du New-York He-<br />

rald à Shanghaï, la conférence s'est occupée<br />

<strong>de</strong> la déposition <strong>de</strong> l'empereur, qui est regar-<br />

dée comme inévitable.<br />

Les républicains ont déclaré qu'ils étaient<br />

prêts à traiter Tempereur avec autant d'égard<br />

que n'importe quel souverain étranger dépose.<br />

L'Evasion 'du capitaine Lux<br />

Berlin, 31 décembre<br />

Lo capitaine Lux a réussi à emporter quel-<br />

ques vivres mais il a dû les abandonner dans<br />

le jardin où il a changé <strong>de</strong> vêtements.<br />

Il a aussi emporté avec lui une pelle à char-<br />

bon ot une curette pour se défendre s'il était<br />

attaqué par <strong>de</strong>s senti nclles.<br />

On n'a plus aucune nouvelle <strong>de</strong> lui et on a<br />

perdu tout espoir <strong>de</strong> le rattraper.<br />

On raconte, mais ceci scus réserve, que <strong>de</strong>s<br />

amis l'attendaient en automobile, près <strong>de</strong> la<br />

prison.<br />

Au moment <strong>de</strong> franchir la frontière ils au-<br />

raient été arrêtés par <strong>de</strong>s douaniers h • tm pa<br />

sage à niveau.<br />

Les douaniers abaissèrent <strong>de</strong>vant les fugi-<br />

tifs une barrière <strong>de</strong> bois.<br />

L'auto prit son élan, s'élança à toute vitesse<br />

et passa après avoir fait voler la barrière en<br />

éclats.<br />

Un fait, .particulier est à noter : c'est que le<br />

capitaine Lux a copié avec le plus grand suc-<br />

cès les procédés employés en 1870 par Je géné-<br />

ral Zuriin<strong>de</strong>n pour s'éva<strong>de</strong>r ><br />

Irons avons aniuttucé hier rairrestation, à<br />

Bobigny «d'un nommé Chariot VaOentin, dit<br />

Bottlanger, qu'on disait anarchiste et <strong>de</strong> l'en-<br />

tourage <strong>de</strong> la Guerre sociale.<br />

M. Miguel Almereyda, que nous avons vu a<br />

son bureau, nous a déclaré :<br />

" « Nous connûmes Boulanger au moment <strong>de</strong>s<br />

affaire'-; Bled et O» ; c'était un collaborateur<br />

direct d'une certaine agence policière que nous<br />

démasquâmes à cette époque, ainsi que d'au-<br />

tres soi-disant militants anarchistes ; mais, ni<br />

do loin ni <strong>de</strong> près, il n'appartint à notre orga-<br />

nisation, pas plus qu'à l'ailministration ou à<br />

la rédaction <strong>de</strong> la Guerre sociale ; c'était un<br />

mouchard simplement. »<br />

Les limiers <strong>de</strong> la Sûreté seraient actuelle-<br />

ment sur la piste <strong>de</strong> Leblanc, qui se cacherait<br />

dans les environs <strong>de</strong> Bobigny.<br />

Des battues ont été effectuées pendant toute<br />

la nuit : elles n'ont, jusqu'à présent, donné<br />

aucun résultat.<br />

On est oriifin parvenu à établir la véritable<br />

i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> Raoul Leblanc : c'est un nommé<br />

Edouard Carouy âgé <strong>de</strong> 28 ans, né à Lens-<br />

sur-Dcndro (Belgique) , il entretenait, <strong>de</strong>s rela-<br />

tions très suivies avec les anarchistes bel-<br />

ges. UNE FEMME TUE UN CAMBRIOLEUR<br />

Bor<strong>de</strong>aux 31 décembre<br />

M. Bcrtin propriétaire à Saint-Trojean, près<br />

Blaye, habite avec sa vieille mère une maison<br />

éloignée <strong>de</strong> toute habitation.<br />

Vendredi, Bertin et sa mère travaillaient<br />

aux champs : à leur retour, ils trouvèrent leur<br />

maison cambriolée, ; ils se mirent à crier au<br />

voleur ; le voleur était encore chez eux- ; il<br />

prit la fuite.<br />

La femme Delage qui se trouvait tout près,<br />

armée d'un fusil, invita le fuyard à s'arrêter ;<br />

elle prétend qu'à ce moment il allait se jeter<br />

sur elle et que, se jugeant en état <strong>de</strong> légitime<br />

défense, elle déchargea son fusil dans sa di-<br />

rection.<br />

Le voleur s'affaissa sans pousser tm cri :<br />

il était mort ; la charge l'avait atteint au<br />

flanc.<br />

La gendarmerie s'est transportée vendredi<br />

soir sur les lieux pour procé<strong>de</strong>r à la première<br />

enquête.<br />

La femme Delage n'a pas été arrêtée.<br />

Faits<br />

L'ÉPIDÉMIE DE BERLIN<br />

Paris, 31 décembre.<br />

On a dit q«e les mé<strong>de</strong>cins allemands sem-<br />

blent enclins à penser que l'épidémie meur-<br />

trière qui sévit serait due au baceille du botu-<br />

lisme.<br />

Nous avons <strong>de</strong>mandé au docteur Jules Re-<br />

nault chargé du service <strong>de</strong>s épidémies pour<br />

la province au mmistère <strong>de</strong> l'intérieur, <strong>de</strong><br />

nous renseigner sur cette maladie.<br />

— Le botulisme, nous a déclaré l'émlnaat<br />

hygiéniste, est. connu <strong>de</strong>puis fort longtemps ;<br />

co bacille a, pour milieu préféré, les parties<br />

centrales <strong>de</strong>s conserves <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> ou <strong>de</strong> pois-<br />

son, loin par conséquent <strong>de</strong> l'oxygène do l'air. :<br />

» En. se développant, il ne produit ni o<strong>de</strong>ur<br />

ni changement do couleur qui avertisse .lo<br />

consommateur ; seules, <strong>de</strong>s recherches com-<br />

pliquées <strong>de</strong> laboratoire où les symptômes qui<br />

se développent après l'ingestion <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>s<br />

infectées par lui permettent <strong>de</strong> le mettre en<br />

évi<strong>de</strong>nce.<br />

» Les épidémies <strong>de</strong> botulisme ont ceci do<br />

très spécial qu'elles ne se propagent pas<br />

d'homme à homme<br />

» Toujours, un aliment avarié a été ingéré<br />

par ceux qui sont tombés mala<strong>de</strong>s. »<br />

Ou ii trouvé rospe.r),.Garcla (II. lye-comte), llerminie (M. L. lfor-<br />

cinal), Goyeux (J. Mécpiignojii. Grogny (Hugues),<br />

Gattyplle ou Hérodote (M. Adèle!.<br />

Pronostics :<br />

Pnris-Sporl : IUols, Indien — Ionone, Idéo — lo-<br />

na, Ilia<strong>de</strong> — Ecurlo Rousseau, Hauterive — Mar-<br />

ceau, Héroïne — lanitza, Hérodote.<br />

M Liberté : Ulois. Indien — Ionone, Idéo —<br />

lona, Ilia<strong>de</strong> — Ecurie Rousseau, Hauterive — Mar-<br />

ceau. Héroïne — fanitza, Hérodote.<br />

i: inlrivnxigeant. : H.lodK. Indien — Ionone. Idéo —<br />

Ion:. Ilia<strong>de</strong> — Ecurie Boaaram, Hauifi-ive. — Mm-<br />

re.-iu Ilérolne — lanlUn. Hérodote.<br />

Débats : lna.tten.lue, Isabelle - Ida, Prince-<br />

ton Italien - H:urns <strong>de</strong> la Fontaine. lona - Ecurie,<br />

murielu, IIocsHie - Harold, Hllote -- Hermime<br />

FOOTBALL RUGBY<br />

Les Gsgnacai3 à Paris<br />

Paris, 31 décembre.<br />

f.'éouiuo <strong>de</strong> l'Union Sportive Cognacn<strong>î</strong>se<br />

rencontrast a.ujourfl'hui, au Parc-<strong>de</strong>s-Prmcos, --a<br />

uno équipe du Sta<strong>de</strong> Français.<br />

A la mi-temps», les Cognacs» ava ient i a van-<br />

tage par 5 [wints (1 essai, 1 but) a 3 points •<br />

(1 essai).<br />

Finalement, lo Sta<strong>de</strong> Franco© gagne par<br />

19 points à 10.<br />

A Bor<strong>de</strong>aux<br />

Bor<strong>de</strong>aux, 31 décembre.<br />

Le Club Athlétique Périgourdin a battu te<br />

Sta<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>lais V. C. par 7 points (t essai,<br />

i drop-goal) ù 3 points (1 essai).<br />

La victoire <strong>de</strong>s Périgoiudins fut acquise<br />

dans la <strong>de</strong>rnière secon<strong>de</strong> du jeu. •<br />

DANS LA RÉGION<br />

Perpignan, 31 décembre.<br />

L. A. S. P. mixte bat la Section Bor<strong>de</strong>laise<br />

par 11 points à 8. -Carcassonne, 31 décembre.<br />

L'Association Sportive Carcassonntiisc bat le<br />

Football Vélo Club Auscitaàn par 11 points<br />

(3 essais, 1 but) à zéro.<br />

Montauban, 31 décembre.<br />

L'Union Sportive Montaibaneésc bat le Sport<br />

Athlétique Bor<strong>de</strong><strong>î</strong>aSs par 22 pointe (0 essais,<br />

S buts 1 a zéro. ' . ,<br />

Auch, 31 décembre.<br />

Le FootliaAt Vélo Culn Auscitain bat le To;i-<br />

louse Employés Club par C pointe à 5.<br />

Tarbes, 31 décembre.<br />

Le Sladoeeste Tarba<strong>î</strong>s bat le Football Club<br />

<strong>de</strong> Lyon par 34 points (9 essais, 3 buts, 1 but<br />

sur coup franc) à zéro. Plusieurs équipiers <strong>de</strong><br />

Lvon manquaient. Bayonne, 31 décembre.<br />

Le Sta<strong>de</strong> Nantais bat l'Aviron. Bayonnais par |<br />

8 pointe à 3.<br />

Bor<strong>de</strong>aux, 31 décembre.<br />

A La Rochelle, te Sta<strong>de</strong> Rochdais (2) bat te<br />

SportLng-Club <strong>de</strong> Saint-Jean d'Aneety par Vi<br />

points à zéro.<br />

Le Sta<strong>de</strong> Rooholais (i) est Vktoqueor du Spcr* ,<br />

titig-Cliib Ver&aiillais par 18 points à fi.<br />

A- Libourne, l'Union Athlétique Litoournaifift '<br />

(3) bat Saint-DftnJfi-<strong>de</strong>-Pi-lc (1) par 41 points<br />

à zéro.<br />

A Périgneux, le C. A. Périgourdin bat ie<br />

Sta<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>lais (2) par 3 points à zéro.<br />

A LUO.\' ALTI^UI :<br />

Entre aviateur e<strong>î</strong> sSéputé<br />

Paris. 31 décembre.<br />

A la suite d'une lettre adressée nar M. Vicie*<br />

Fabry, aviateur, à M. Fcurnol, député <strong>de</strong><br />

1'Avéyron, ce <strong>de</strong>rnier se Jugeant ottçrëé, avait<br />

prié M. Andflé Magitiot, député <strong>de</strong> la Meuse et |<br />

M. Maruéjouls, secrétaire d'anibassa<strong>de</strong>, <strong>de</strong> <strong>de</strong>-<br />

roau<strong>de</strong>r à M. Victor Fabry ré-tractaUeii ou ré-<br />

paration par les armes,<br />

M, Victor Fabry avait chargé M. Piepti <strong>de</strong>flS<br />

Plédranet et M. Louis Gibert, aviaiwitr, <strong>de</strong> le<br />

representer.<br />

Lee quata-e témo.ins réunis hier, avaient iugé<br />

nne rehoontro inévitable.<br />

Elle a eu lieu ce matin à la Tour <strong>de</strong> Ville-<br />

bon, près <strong>de</strong> Moudon.<br />

L'arme choieie était l'épée <strong>de</strong> combat.<br />

Le duei a été dos {dus vifs.<br />

Six reprises ont eu lieu.<br />

A la quatrième, M. Fournol a été atteint<br />

légèrement à l avant-bras.<br />

Le. oornbat continua et à la reprise s.is'vv.nto<br />

M. Fonrnol qui avait été atteint sur une veine<br />

<strong>de</strong> l'avant-hras, dut être mis en obs^rvatèon.<br />

Sur son insistance le ditel repvi<strong>î</strong>.<br />

' A la sixième renr'se. le député <strong>de</strong> l'Aveyron<br />

lut touché vteemment au côté droit par un<br />

liefflÉBW rte secon<strong>de</strong>.<br />

Heureusement, la pointe fut arrêtée par une<br />

côte ; en se dérobant sur le ltemamt, M. Four-<br />

nol atteignit M. Fabry au-<strong>de</strong>ssus do l'attcoaie-<br />

sotMieikiéTte droite.<br />

Ces bles«urcs léciproques mkwat fin an com-<br />

bat.<br />

Les <strong>de</strong>ux adversaires se sont réconciliés.<br />

Un aviateur fait <strong>de</strong>s a!iumeUe3<br />

Issy-les-MofuMneiaux, 31 déc^vmbre.<br />

L'aviateuT <strong>de</strong> Laëc. qui était parti hier ma-<br />

tin du Crotoy (Somme) avec un passager, pour<br />

se rendre à fesy-je^-Monloneaux, et qui était<br />

tombé aux environs do Pcntotoe, est reparti<br />

cet après-midi à 4 heures <strong>de</strong> cette ville, nprèa<br />

Oivair -réparé s»n appareil.<br />

Le voyage, s'effectua dans <strong>de</strong> bonnes condi-<br />

tions ; 'mais «n arrivant près du terrain <strong>de</strong><br />

marwfsuvre d'Tssy-les-M'Otdirieaiix, l'aviat-sur es*<br />

<strong>de</strong> nouveau tombé.<br />

De laëc est in<strong>de</strong>mne ; le passager a été lé- ;<<br />

gèrermaiit btu d If : talentin<br />

meaJU, Mls-tinfraetto (Thibault), No.<br />

v Birte») Rocher Blln (Ovlell). Orrlaga (Deangens;.<br />

Fric II 'Savarv). Tadorne II (Arnu.ll!, ï^dandry<br />

(Procope), I-a 'Clochette (J.-B. Moreau;, Marocaine<br />

lI pren<strong>de</strong>r ll I'rix <strong>de</strong> la Société <strong>î</strong>les Steeple-Ciiases <strong>de</strong><br />

France • Kurwenal (A. Benson), Talmont ou Coup<br />

<strong>de</strong> Mer 'J -B. Moreau), Rocroy (G. Partremont).<br />

Deuxième Prix <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s S<strong>î</strong>ecpte-Charts<br />

do France T.iicullus III (G. Parlremeiil). Le Mati-<br />

lan (Thibai'iUi. Talmont, Ma l'ille ou C«ui> <strong>de</strong> M«r<br />

(J.-B. Moreau), Sam San {P. Woodland), Platine<br />

Prixan PïlârO : Ravigote fQ. Parfrcnient;, Per<br />

enn» II (Saice-, Platine (Amutl). Ma Fille on Alexis<br />

S -u Moreau 1 .: Cristal (WtttWnllt), Primo lit tMHter)<br />

Rivalité II (BTyan).<br />

t^MHosHct t<br />

parU-Spoti i Sonite E. Vell-PlcarA, La OlfKJiette<br />

— Kurwenal. Eenrie GoudcUaux — Ertirie c.mtd-<br />

cliaux, Ram San — Représentant E. Tell Plrarâ<br />

curie GomtcHawx.<br />

irui. il<br />

ser les<br />

:ouver<br />

osit*<br />

France <strong>î</strong> Que dis-je, on (foute même .<br />

pionuat <strong>de</strong> Guyenne et Gascogne. U<br />

on avait la petite émotion à Bor<strong>de</strong>aux t<br />

dant le Cercle Athlétique Périgourdin.<br />

— L'aviateur lie I


LUNDI i" JANVIER 191g<br />

VOL DE G0BEL1NS<br />

H v a quelque temps, un lot Important do<br />

Mtntsseries d'Atibusson était dérobé au chineau<br />

Je Talives (Lot-et-Garonne), propriété <strong>de</strong><br />

•'Les raherohSS pour découvrir les auteurs <strong>de</strong><br />

tm vol étaient d'abord resté*» infructueuses,<br />

quand on apprit que les niches tapisser;es<br />

«avaient été vendues par un Bs**«mé.A un<br />

sieur Lamarque, do Tarbes. qui les ava.t IUI-<br />

mêine revendues à un amateur, M. «le *>••,<br />

Lamarque a été arrêté à Tarbes. &<br />

nié l'achat <strong>de</strong>s tapisseries, mais a dit par la<br />

suite Si^fefAffiS<br />

t, m,,mlW t. AI,-, reroue a. la maison t. ai ru<br />

d' V"?i umtlis ' .ie la police mobile <strong>de</strong> Bor-<br />

d'eaux èoni nlie son enquête qui pourrait bien<br />

abo<strong>î</strong>nir a la découverte d'autre complices du<br />

vol. -<br />

CO NCO URS<br />

Saines employées <strong>de</strong>s Postes, <strong>de</strong>s Télégraphes<br />

et <strong>de</strong>s Téléphones<br />

Un concours pour le recrutement <strong>de</strong> dames<br />

employées aura lieu les jeudi 15 et vendredi<br />

10 février 1912. au chef-lieu <strong>de</strong> chaque départe-<br />

ment. . . n „<<br />

Le nombre maximum <strong>de</strong>s admissions es., nxe<br />

a p^ùveiit V prendre part les postulâmes sans<br />

infirmités- ayant une taille Gë 1 m SO au mi-<br />

nimum àgôea do 18 ans au moins ct <strong>de</strong> fSS ans<br />

«n ni us au mur du concours.<br />

i -<strong>î</strong> limite d'Ane- «et reculée pour tes ai<strong>de</strong>s,<br />

d'une durée égaie à celle <strong>de</strong> leurs services en<br />

cette qualité, dans les conditions fixées par<br />

l'arrête du 4 juillet 191».<br />

Aucune <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> dispense ne sera prise<br />

en considération. ,<br />

fjas candklates <strong>de</strong>vront adresser sans retard<br />

leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au directeur <strong>de</strong>s postes et <strong>de</strong>s<br />

télégraphes <strong>de</strong> leur département, chargé rte<br />

l'instruction <strong>de</strong>s candidatures.<br />

Oe fonctionna ire leur fera parvenir le pro-<br />

gramme du concours.<br />

La liste d'inscription sera close le 20 janvier<br />

au soir. _ _<br />

\ LA SOCIÉTÉ D^GRirilLTURE<br />

DE LA HAUTE-GARONNE<br />

H ter a été tenue, au siège <strong>de</strong> la Société d'à<br />

niculture, rue Saint-Antoinedu-T, la séance<br />

ânnueite. M Héron, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Société,<br />

était entouré <strong>de</strong> M. Sabatier, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Ins-<br />

litut agricole • MM. Neuniaii, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

Société d'horticulture ; Théron <strong>de</strong> Montaugé,<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s associations agricoles ; Guénot,<br />

du Syndicat d'initiative ; Lozes, inspecteur <strong>de</strong>s<br />

eaux et forêts ; baron Désazars, <strong>de</strong> l'Académie<br />

<strong>de</strong>s sciences, inscriptions et belles-lettres ; doc-<br />

teur Basset, secrétaire général do la Société.<br />

A 2 heures, M. Héron ouvre la séance en<br />

prononçant an intéressant discours sur le<br />

.mouvement agricole.<br />

M. le docteur Basset lui succè<strong>de</strong> en faisant,<br />

dans un excel&nt rapport, le compte rendu <strong>de</strong>s<br />

travaux do l'année.<br />

M. d'Aldiguier, secrétaire do séance, donne<br />

connaissance à l'assistance <strong>de</strong> son rapport<br />

sur le concours <strong>de</strong>s serviteurs ruraux.<br />

La réunion se termine par '.a lecture du pal-<br />

marès <strong>de</strong> ce concours dont voici les lauréats.<br />

Six prix à MM. Louis Sabatier, à Saurre,<br />

commune <strong>de</strong> Ca.ragou<strong>de</strong>s ; Jacques Gélis, à<br />

la Caoulette, Varie il ; Pascal Fértol, à Péches-<br />

Ûé, Qùint ; Jean Fouitanet, à Mondonville ;<br />

Alexandre Montespan, à Castolnau-Picampeaa;<br />

Jacques Dast, aux Cabanes, commune <strong>de</strong> Sai-<br />

rac ; Cermain Serre, à Enrastoul, commune<br />

<strong>de</strong>. Caragou<strong>de</strong>s.<br />

^Médailles : MM. BataUJe Marguerite, Fé-<br />

La séance est levée à 3 heures.<br />

ques, sont représenté» cirez les miraculés <strong>de</strong><br />

Lour<strong>de</strong>s<br />

Enfin, à Lour<strong>de</strong>s. U n'y a pae mémo <strong>de</strong> sug-<br />

gestion proprement d,llo, car les prétendu»<br />

suggestlonneura prient Dieu mais ne com-<br />

man<strong>de</strong>nt pas aux mala<strong>de</strong>s. Il n'y a pas davan-<br />

tage d'a.nitossiiggesfion, car si les mala<strong>de</strong>s sont<br />

Certains <strong>de</strong> la puissance <strong>de</strong> Dieu, ils ne peu-<br />

vent pas, ils ma doivent pas être convaincus<br />

que Dieu va en user on leur faveur.<br />

imdait l'objection tirée <strong>de</strong>* forces .Inconnues<br />

<strong>de</strong> la nature.<br />

Admis que ces forces existant. Mats elles<br />

sont jusqu'Ici inco.iwiiu.es, et la nature ne les<br />

applique pas d'cillo-méiue ; car les mômes<br />

phénomènes <strong>de</strong>vraient alors se produire par-<br />

tout. U y a donc à Lour<strong>de</strong>s un acquit, supérieur<br />

à lia nature et à l'hommo qui applique, qui<br />

met en œuvre ces ressources jusqu'ici Incon-<br />

nues st inappliquées.<br />

Do plus, la. nature nie fait pas <strong>de</strong> sauts ;<br />

pour toutes ses œuvres, c'est une vérité ex-<br />

périmentale ct scientifique : elle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la<br />

collaboration du t emps Or, l'un <strong>de</strong>s caractères<br />

<strong>de</strong> la presque généralité <strong>de</strong>s guéri sons <strong>de</strong><br />

Lour<strong>de</strong>s c'est la snudaéneté, l'instantanéité.<br />

Enfin, l'action <strong>de</strong> la nature, puissance aveu-<br />

gle, est. fatale, universelle, uniforme. Telles<br />

conditions étant données, on obtiendra, par-<br />

tout et tou'ours les mêmes effets. Or la. puis-<br />

sance qui agit à Lour<strong>de</strong>s a tous les caractères<br />

d'un agent indépendant et libre : il agit com-<br />

me U veut et an faveur <strong>de</strong> qui H veut.<br />

Telles furent les considérations développées<br />

par M. lo doyen <strong>de</strong> Ginestas.<br />

U fut donc en droit <strong>de</strong> conclure : les événe-<br />

ments do Lour<strong>de</strong>s sont la .réponse <strong>de</strong> Dieu aux<br />

apparit ions do la Grotte : les apparitions <strong>de</strong> la<br />

Grotte furent la réponse <strong>de</strong> la T.-S. Vierge a la<br />

définition du dogme do rinima.e,uléo-Concep-<br />

tion ; le tout, la confirmation <strong>de</strong> la divinité<br />

<strong>de</strong> nos institutions.<br />

Un appel <strong>de</strong> M. Sauzè<strong>de</strong> — On nous télé-<br />

phone ii i'Instant un «appel que Va lancer notre<br />

député Jules Katizo<strong>de</strong> aux électeurs sénato-<br />

riaux ; le voici :<br />

« Chère électeurs et chers concitoyens,<br />

» Los adversaires <strong>de</strong> ma candidature au Sé-<br />

nat ont osé écrire que je n'étais jamais à mon<br />

poste à la. Chambre, ou que si je siégeais je ne<br />

disais jamais rien.<br />

» Ouvrez l'Officiel, ou tout au moins les<br />

journaux bien informés, ct vous pourrez cons-<br />

tater qu'au cours dé Ha séance <strong>de</strong> la Chambre<br />

du 30 décembre, je me suis écrié au moment<br />

où M. Jousselin panait, je crois <strong>de</strong>s mines :<br />

— Parfaitement ! Très bien 1<br />

Et mon collègue a riposté :<br />

— Oh ! vous, vous approuvez tous les gou-<br />

vernements ! Vous ne leur (refuses, jamais vo-<br />

tre confiance !<br />

» La Chambra a ri, mais cQJe a constaté mon<br />

interruption, ce- qui prouve que le bien public<br />

est l'un <strong>de</strong> mes principaux soucis.<br />

» Et pour pouvoir travailler à ce bien public<br />

utilement, il n'y a qu'un moyen — parfaite-<br />

ment — c'est d'être bien avec tons les minis-<br />

tères.<br />

» Chef s électeurs,<br />

» Vous me connaissez <strong>de</strong>puis longtemps et<br />

je n'avais pas besoin <strong>de</strong> démontrer que le so-<br />

leil éclaire en plein midi, mais il est certaines<br />

vérités, cit bé 1 qu'il faut parfois faire entrer<br />

dans la tête <strong>de</strong> son. adversaire.<br />

» Et maintenant, après <strong>î</strong>e dur labeur <strong>de</strong> mes<br />

longues années <strong>de</strong> combat pour la cause <strong>de</strong> ia<br />

République, un fauteuil pour neuf ans au Sé-<br />

nat me semble un hommage irendu â mon dé-<br />

vouement, désintéressé. — J. SAUZËDF *<br />

Pour copie qu'on forme : Un délégué sénato-<br />

rial.<br />

Acoidênt mortel. — Avant-hier matin, <strong>de</strong>s<br />

matelots <strong>de</strong> ,1a Compagnie <strong>de</strong>s transports Mar-<br />

querole, <strong>de</strong> Cette, étaient occupés à décharger<br />

sur la rive gauche du canal «lu Midi, -t l'Esta-<br />

gnal, une barque pleine <strong>de</strong> chaux <strong>de</strong>stinée à<br />

M. Chauzy, entrepreneur. Une dss cha<strong>î</strong>nes du<br />

monte-charge s'est soudain rompue et l'appa-<br />

reil est tombé sur le nommé Joseph Cap<strong>de</strong>viite.<br />

,ns. Quand on a dégagé le rna.lhcu-<br />

homme, on a constaté qu'il avait<br />

t poitnrne défoncée et les<br />

AhRON DIS SEMENT DE CARCASSONNE<br />

II mort à JFhôpite<br />

sans avoir repr<br />

CARCASSONNE.<br />

la.la<br />

— Le fait <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s : Sa<br />

B. — lin petit mai-entendu<br />

«tonner en temps voulu lo<br />

ia ôtKffiéWfflce, si suuslan-<br />

e doyen et le public, veuil-<br />

les est, à nota» époque, la<br />

plus rrrécusa-«<br />

a voulu mettre<br />

nit hors <strong>de</strong> dou-<br />

la<br />

<strong>de</strong> 1<br />

rêux jeune<br />

le crâne fractur<br />

Ïambes brisées,<br />

heures après l'acci<strong>de</strong>nt,<br />

naissance.<br />

Là victime était originaire <strong>de</strong> Niaux U<br />

Sa f-amUle a été prévenue télégra.phiqi<br />

Déraillement. — Hier, à <strong>de</strong>ux heure<br />

ou quatre, wagons d'un train <strong>de</strong> march.<br />

ont déraillé é hauteur «lu pont d'Artigu<br />

sortie <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Carcassonne, ot o<br />

trué les <strong>de</strong>ux voies du côté <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />

Le transbor<strong>de</strong>ment a été nécessaire pour les<br />

voyageurs du train rapi<strong>de</strong> 104 el l'omminus 158<br />

qui ont été fusio innés.<br />

Nécrologie, - Nous avons appris avec peine<br />

la mort <strong>de</strong> Mme Cros, née Jeanne-Justine Cà-<br />

zanave, femme <strong>de</strong> l'honorable négociant <strong>de</strong> la<br />

Grand'Ruo. -M. Albin Cros, et mène, <strong>de</strong> M. Jo-<br />

1 trois<br />

is con-<br />

.riôge).<br />

ement.<br />

i, trois<br />

indises<br />

», à la<br />

nt ob&-<br />

;ien bâtonnier <strong>de</strong><br />

ans. dans la nuit Ordre,<br />

le ven-<br />

. Albin Cros, ,M. et Mme Jo-<br />

ies membres <strong>de</strong> leur famille,<br />

dans<br />

plus<br />

ur cruelle<br />

pourtant<br />

iplai sauce<br />

<strong>de</strong> la. ban<br />

aeph Cros, avocat, a<br />

déeédée à l'âge <strong>de</strong> 71<br />

dredi à samedi.<br />

Nous prions M<br />

seph Cros et tous<br />

<strong>de</strong> vouloir bien agrôtar<br />

épreuve l'expression <strong>de</strong> no;<br />

condoléances.<br />

Jour <strong>de</strong> l'An, — M. le maire <strong>de</strong> Carcassonne<br />

ne .reçoit pas à l'occasion du jour <strong>de</strong> l'An.<br />

Avis à l'intéressé. — M. Arthur-Alexis Ray-<br />

r.aud, né ie 7 novembre 1891, à .Arques .<br />

Pluie «ie la veille, néant.<br />

Situation générale. — Dépression secondaire<br />

anètre dans le bassin .oriental dé la Méditer-<br />

lo sabot do Noël 1911 l'annulation <strong>de</strong> ce vote.<br />

Nous avons été déçus. Bonne année 1 nous a-<br />

t-on dit. Sans doute... mais par lo bon sens<br />

ct l'impartialité «lo nos municipaux.<br />

2° Note;, année ouvrière. — Nos « prolétaires<br />

conscients » affiliés à la C. G. T. ont terminé<br />

leur lutte. On sait comment. Les chefs ont pris<br />

la poudre d'escampette, la cheminée vengeresse<br />

<strong>de</strong> la Prolétarienne n'a pas eu assez <strong>de</strong> bri-<br />

que-; et <strong>de</strong> ciment pour s'élever. Bonne année 1<br />

leur a-t-on dit à ceux-là aussi. Hélas ! Nous<br />

savons comment les faits oint .rendu ce vœu «ié-<br />

risoire.<br />

Au conta-aire do l'autre côté, <strong>de</strong> la barrica<strong>de</strong>,<br />

nos ouvriers indépendants se sont bien tenus;<br />

la joie et l'aisance sont revenues dans leurs<br />

foyers. Bonne année ! leur a-t-an «lit ; et le<br />

sabot <strong>de</strong> Noël 1911 léu* a .rapporté ce qu'ils n'o-<br />

saient pas en l'année précé<strong>de</strong>nte, en même<br />

terni «s que notre indtwtme locale reprenait un<br />

nouvel essor.<br />

5° Notre année agricole. — Elle a été bien<br />

m-uivui'sa, celle-là. Un flieéau sans précé<strong>de</strong>nt<br />

Rabattant à la veille <strong>de</strong> la récolte, tel en a été<br />

lfe bilan. Nous <strong>de</strong>vons signaler ùco sujet la<br />

formation d'un syndicat agricole dons notre<br />

toca-iité. A co syndicat aussi, on lui o. souhaité :<br />

bonne année 'l II <strong>de</strong>vait prendre l'intérêt <strong>de</strong><br />

nos viticulteurs en mains, il <strong>de</strong>vait remédier<br />

au malaise <strong>de</strong> notre agriculture, formuler «les<br />

revendications. L'a-t-il fait ?<br />

7° Notre année artistique. — Nous avons par-<br />

lé à plusieurs reprises <strong>de</strong>s tribulations <strong>de</strong> no-<br />

tre Société


LUNDI i- JANVIER 191*<br />

ni)<br />

REVUK FINANCIÈRE<br />

1911 l<strong>î</strong>usr.o <strong>de</strong>rrière oilo <strong>de</strong><br />

. EH» Iora aè*e ûw.ti nos an>-<br />

Baàto: 01 d«'oembro.<br />

1911 a véott... 1011 non<br />

Bien tiù'ewtrÉe «tésorn*<br />

du passé, i'-annO»<br />

P0ninle« souvenir<br />

<strong>î</strong>lales boursières.<br />

ELte s'était COTé<strong>î</strong>iûajit ouverte soue les plus<br />

favorabliee aiiajiïççK Etten m faisait .prévoir la<br />

lourrnente. Là e^ip&gne «te hausse inaugurée<br />

<strong>de</strong>ptiis plus <strong>î</strong>le <strong>de</strong>ux ans, eo poursuivait roso-<br />

iuuién*. Elle pouvait logiicn que son, désir d'éten.<br />

dire son influence au Maroc l'ait déjà entra<strong>î</strong>né<br />

et l'entra<strong>î</strong>nera sans diOsiite à <strong>de</strong>s dépenses coiv<br />

sWérables: lyes FONDS ' RH&SJiS et la RENTE<br />

PORTUGAISE sont aussi à <strong>de</strong>© cours sensible-<br />

ment supérieurs à ceux du début face le Matin:,<br />

BOULEVARD BONNE-NOUVPLLE<br />

En face te restààraïit Garmpagnl.e . d'Orléans délivrera, a<br />

titré d'essai, jusqu'au .mercredi précédant: la<br />

Féte <strong>de</strong>s Raobèaux 1912, aux lamMles d'au<br />

moins •!)• perSOTi-nics .<strong>de</strong>s billets d'aUer et rétour<br />

«oltetifs à prix <strong>î</strong>-éduits dit « BiHets d'hiverna-<br />

ge !>. '<br />

Ces bilets sont délivrés sous condition d'un<br />

paréduis d'au moins 150 kilomètres (aller et<br />

retour) <strong>de</strong> toute gare du réseau d'Orléans pour<br />

les stations comprises entre Poratchet (inclus)<br />

et lie Croisic (UliClus). •<br />

Leur validité est <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois, non compris<br />

le jour du déj>a.rt avec faed.té <strong>de</strong> prolongation<br />

d'un mois moyennant mi supplément <strong>de</strong> 10 %<br />

du prix .primitif.<br />

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timents couchettes wagons-restaurants.<br />

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départent, -'où elle n'est pas représentée. Eixe et commissions<br />

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dre et bien repasser.<br />

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ï! « Express du Midi », a Tou-<br />

louse.<br />

018 DEMANDE un jeune hom-<br />

me présentant bien, pour 2° va-<br />

let <strong>de</strong>: chambre, même n'ayant<br />

jamais servi. S'ad.reB£er C. T.,<br />

bureau <strong>de</strong> V « Express du Midi- à,<br />

Teuiiousd.<br />

ON DEMANDE, Etu<strong>de</strong> CaMy,<br />

me Saint-Roiine, 28, un jeu-no<br />

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Nous rappelons le sujet <strong>de</strong> notre concours :<br />

1° QUI CACHERA LE CHAMPIONNAT DES<br />

PYRÉNÉES ?<br />

2o COMBIEN DE POINTS MARQUERA LE<br />

VAINQUEUR ?<br />

3» COMBIEN DE POINTS MARQUERA LE<br />

VAINCU f<br />

Il faudra donc nous indiquer le nom du' clvb<br />

gagnant <strong>de</strong> première Série eu éqtiipe première •<br />

donner le nombre <strong>de</strong> points <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>s<br />

équipes vpp


LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

Organe quotidien, <strong>de</strong> Ifce<strong>î</strong>en®e Sœiale et Religieuse<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION: <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 0 CENTIMES<br />

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Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal J Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénées-Orientales<br />

Gers, H t6 *-Pyrènées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />

Haute-Garonne Anège<br />

Edition du matin soêciale a <strong>Toulouse</strong><br />

ANNONCES (U pa^ ,<br />

RÉCLAMES —<br />

RÉCLAMES (!• ptfg) .<br />

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- 3 - •<br />

IL 1&ESNk?HlQ"JI SPÉCIAL Lundi I er Janvier I?I2. - 22* Année — N° 6,972.<br />

BUREAUX A PARIS: 26. RUE FEYDEAU<br />

Les Faits du Joui<br />

Madame la marquise <strong>de</strong> Mac-Mahon, née<br />

ies (Jars, est décèdée à Parte.<br />

Le ministre <strong>de</strong> la guerre a inauguré au Père-<br />

Laehaise, le monument élevé aux défenseurs<br />

ne Beliort.<br />

—»*.—<br />

Le ministère c£e l'intérieur se préoccupe tfe<br />

prendre aux frontières les mesures <strong>de</strong> surveil-<br />

lance sanitaires qu'impose la gravité <strong>de</strong> l'épi-<br />

démie alleman<strong>de</strong>.<br />

Une rencontre à l'épée a eu lieu à la Tour<br />

tïe Vifiebon, près <strong>de</strong> Meudon, entre MM. Fabry,<br />

aviateisr, et Fournol, député <strong>de</strong> l'Aveyron. Les<br />

<strong>de</strong>ux adversaires ont été blessés.<br />

A Paris, un membre du Syndicat <strong>de</strong>s loca-<br />

taires ayant voulu déménager rue <strong>de</strong> Danttzig,<br />

malgré son propriétaire, <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts se sont<br />

produits ; le drapeau rouge a été arboré.<br />

—>—<br />

Le point <strong>de</strong> vue français exposé dans ta ré-<br />

panse du contre-projet espagnol, <strong>de</strong>meure très<br />

éloigné <strong>de</strong> celui du cabinet <strong>de</strong> Madrid. De<br />

grosses difficultés subsistent.<br />

—<br />

Le sultan <strong>de</strong> Constantinople a accepté la dé-<br />

mission du cabinet.<br />

_>-<br />

L'aviatrice Jeanne Hervieu a gagné à Cors-<br />

piègne la coupe « Femina », détenue par Mlle<br />

Dutriett.<br />

—>-<br />

Voir par ailleurs tes nouvelles qui nous<br />

sont parvenues à la <strong>de</strong>rnière heure.<br />

— Dites-moi donc quelque chose qui<br />

ne soit pas trop triste, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un per-<br />

sonnage d'un vieux vau<strong>de</strong>ville <strong>de</strong> la<br />

moitié du siècle <strong>de</strong>rnier.<br />

— Volontiers, répond son interlocu-<br />

teur ; mais je vous préviens, ce ne sera<br />

pas très gai.!...<br />

J'ai une vague idée quo beaucoup <strong>de</strong><br />

Français paraphraseront ce bout <strong>de</strong> dia-<br />

logue on ce matin <strong>de</strong> i ev janvier.<br />

— Je vous la souhaite bonne et heu-<br />

reuse, allons-nous entendre répéter et<br />

dirons-nous nous-mêmes !...<br />

Bonne et heureuse ! Oui. — C'est le<br />

cliché. 11 sert <strong>de</strong>puis longtemps. Il sert<br />

<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s siècles. Il fut utilisé l'an <strong>de</strong>r-<br />

nier pour exprimer nos voeux les plus<br />

chers, nos désirs les plus profonds et les<br />

plus intimes. Nous voulions une bonne<br />

année pour ceux que nous aimons et tout<br />

ce que nous aimons, pour nos familles, j<br />

pour l'Eglise, pour la Société, pour la<br />

Patrie...<br />

Dans quelle mesure ces vœux se sont- ;<br />

ils réalisés 'l -l^<strong>î</strong>^ L.. I^s lartnes ont ;<br />

coulé dans plus d'un foyer. L'Eglise, la ;<br />

Société' et la Patrie ont souffert au cours<br />

do l'année disparue. Et l'aube <strong>de</strong> celle<br />

qui vient <strong>de</strong> commencer à peine ne nous<br />

apporte, au point <strong>de</strong> vue chrétien, social<br />

et national, quo les plus inquiétantes<br />

promesses.<br />

1911 ne fut pas seulement une année<br />

inutile. Elle fut une année malfaisante.<br />

Elle s'ouvrit eous le rouge ciel <strong>de</strong> l'a-<br />

narchie. La grève <strong>de</strong>s cheminots venait<br />

dé npir. Au sabotage <strong>de</strong> la vie nationale<br />

succédèrent les incendies, les pillages et<br />

lés émeutes <strong>de</strong> la Champagne. Des pa-<br />

roles fratrici<strong>de</strong>s furent prononcées, et <strong>de</strong>s<br />

blasphèmes tombèrent <strong>de</strong>s bouches <strong>de</strong><br />

ceux qui ne craignirent pas d'arborer les<br />

couleurs alleman<strong>de</strong>s en terre française.<br />

Un inci<strong>de</strong>nt, dira-t-on. Sans doute. Mais<br />

cet inci<strong>de</strong>nt ne passa pas inaperçu à<br />

Berlin, où l'ennemi héréditaire, attiré,<br />

alléché, excité, se fit -soudain plus mena-<br />

çant, plus implacable, plus âpre, plus<br />

provocant...<br />

L'ombre <strong>de</strong> la guerre nous effleura. Des<br />

<strong>de</strong>ux côtés <strong>de</strong> la frontière <strong>de</strong> l'Est, les<br />

canons et les fusils furent sur le point<br />

do partir tout seuls. Nous connûmes <strong>de</strong>s<br />

heures d'angoisse et <strong>de</strong> stupeur qui abou-<br />

tirent à une humiliation : sans qu'une<br />

goutte <strong>de</strong> sang fût versée, sans combat,<br />

l'Allemagne nous arracha une portion <strong>de</strong><br />

notre terri taire colonial ! — Et, <strong>de</strong>puis,<br />

le cliquetis <strong>de</strong>s, armes n'a pas cessé <strong>de</strong><br />

résonner.... Va-t-il longtemps continuer à<br />

nous assourdir, et comment •sortirons-<br />

nous du chaos <strong>de</strong> contradictions dans<br />

lequel un gouvernement d'incapables,<br />

d irresponsables, d'impuissants et <strong>de</strong><br />

coupables nous a délibérément enfer-<br />

mes ? Je vous répondrai le 31 décembre<br />

Piocham. Mais nous nous rendons tous<br />

BMtjpfe que, vers le soleil levant, l'ombre<br />

t't tT? S '^ nd et s ' épaiss ^ tandis<br />

^1 f en 1 0nent et que les pytho-<br />

SSS SES"?* • *** faire <strong>de</strong> SÊÉM<br />

S L' ma8inati °n. ««e année sinistre,<br />

pleine <strong>de</strong> commotions, <strong>de</strong> bouleverse-<br />

ments et <strong>de</strong> perds.<br />

A l'intérieur, il y a une guerre qui se<br />

poursuit inlassablement. C'est la guerre à<br />

a conscience nationale. Il n'y a pas que<br />

tefe^i av t ient déi;i ^écédôe on exil<br />

laissant le champ libre à la violence et à<br />

la persécution.<br />

Le s hommes qui capitulent <strong>de</strong>vant l'é-<br />

tranger on, voulu finir l'année 1911 nor<br />

une suprême brava<strong>de</strong> à l'adresse <strong>de</strong>s fai-<br />

bles et d,:S petits, u pensée d'un conflit<br />

A,<br />

AUe magne ne les a pas arrêtés. Leur<br />

<strong>de</strong>rnier acte législatif a été pour écraser<br />

ÏL£ n ^^ liqUfes la caisse ^<br />

l'S <strong>î</strong>on t athfeiSr ^- et dc la libre-pensée<br />

f onctionnera bientôt dans 'toutes les<br />

.<strong>î</strong>&Ti^ 1 ! Peu im ^te<br />

heure^S S ^versent <strong>de</strong>s<br />

et d anxiété, que la dépo-<br />

son lieutenant Crossus Joraqu'iils curen t affaire \<br />

aux Sossiates. César dit quo les gène du pays<br />

<strong>de</strong> Sos sont habiles à extraire le minerai, à<br />

forger <strong>de</strong>s armes, qu'ite font passés ma<strong>î</strong>tres<br />

dans l'art <strong>de</strong> construire <strong>de</strong>s canaux souter-<br />

rains, <strong>de</strong>s mines gran<strong>de</strong> auxquelles ils anéantis- _<br />

sent ies travaux <strong>de</strong> siège <strong>de</strong>s Romaine..<br />

Or, ajouta M. Jullian, ces fouilles récentes<br />

prouvent : 1* que César a été eiocère dans ses<br />

commentaires et S' que l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s textes ai»<br />

ciens peut fournil' souvent <strong>de</strong> précieuses irid<strong>î</strong>-<br />

catione aux directeurs d'exploitation minière.<br />

Etant donnés les procédés précaires dont tes<br />

anciens disposaient, il est aisé <strong>de</strong> présumer<br />

que les mines d'argent et <strong>de</strong> cuivre dont par-<br />

lent les autours anciens sont loin d'être épui-<br />

sées et qu'il serait peut-être fort intéressant<br />

<strong>de</strong> poursuivre <strong>de</strong>s recherches au sein <strong>de</strong>s mi-<br />

nes incomplètement exploitées par les mi-<br />

neurs.<br />

SIMPLES HOTES<br />

i a Cesse lis E* sis DM<br />

chrétien, soient troublées et plongées<br />

dans la détresse. On peut s'expliquer<br />

qu'elles défaillent et qu'elles plient...<br />

Mais tel n'est pas votre cas, mes chers<br />

lecteurs, vous qui, toujours plus nom-<br />

breux, plus dévoués, plus soli<strong>de</strong>s, plus<br />

ar<strong>de</strong>nts et plus unis, êtes venus vous<br />

grouper autour du drapeau que nous<br />

cherchons à élever toujours plus haut,<br />

vers le Dieu <strong>de</strong>s victoires ; vous, qui, dans<br />

les luttes quotidiennes, ne cessez <strong>de</strong> nous<br />

soutenir <strong>de</strong> votre incomparable fidélité.<br />

Les déceptions, les misères, les tristesses<br />

et les iniquités, si gran<strong>de</strong>s soient-elles,<br />

ne parviendront jamais à refroidir votre<br />

foi, à émousser votre espérance, à ralentir<br />

votre action.<br />

L'existence humaine, ce perpétuel com-<br />

bat entre l'homme et Dieu, est faite d'an-<br />

nées bonnes et d'années mauvaises. Nom-<br />

breuses sont les années mauvaises que<br />

nous avons vécues. Dieu aura son heure,<br />

et sa gloire éternelle nous donnera <strong>de</strong><br />

bonnes années. Cela, vous le savez, nous<br />

le savons, nous en avons tous l'égalé .cer*<br />

titu<strong>de</strong>. C'est l'idée supérieure et magni-<br />

fique qui nous soutient, nous gui<strong>de</strong> et<br />

nous conseille. Elle nous défend <strong>de</strong> désar-<br />

mer, <strong>de</strong> désespérer jamais... C'est le lien<br />

puissant et in<strong>de</strong>structible qui unit celui<br />

qui écrit et celui qui lit.<br />

Voilà pourquoi, mes chers lecteurs, les<br />

soldats <strong>de</strong> la plume et <strong>de</strong> la pensée,<br />

étroitement groupés dans les journaux<br />

que vous aimez, se joignent <strong>de</strong> tout coeur<br />

à vous pour offrir au Ma<strong>î</strong>tre qui déci<strong>de</strong><br />

du sort <strong>de</strong>s batailles l'année nouvelle qui<br />

sollicite <strong>de</strong> notre part, à tous, un supplé-<br />

ment d'efforts et d'activité.<br />

M faut vivre pour être .sûr d'être aimé,<br />

a dit Lacordaire. Or, les vingt et un ans<br />

d'absolue communauté <strong>de</strong> sentiments et<br />

d'idées que nous venons <strong>de</strong> vivre, tous<br />

ensemble au sein <strong>de</strong> la même cause,<br />

attestent la profon<strong>de</strong>ur et l'étendue <strong>de</strong> la<br />

confianto et réciproque affection qui fait<br />

là force <strong>de</strong> notre œuvre. Lo temps<br />

confirme et consacre cette affection dont<br />

nous sommes fiers — et qu'au seuil <strong>de</strong><br />

cette année nous nous plaisons à consi-<br />

dérer comme un gage <strong>de</strong> succès.<br />

Bonne et heureuse année, donc, chers<br />

lecteurs, dans la mesure où le bonheur et<br />

la joie nous sont dévolus ici-bas !<br />

Bonne, heureuse et chrétienne année<br />

po'ur tous les foyers, ceux <strong>de</strong>s pauvres et<br />

ceux <strong>de</strong>s riches, les anciens et les nou-<br />

veaux, les vieux et les jeunes I Bonne<br />

année pour les berceaux où, au milieu<br />

<strong>de</strong>s rubans et <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ntelles, scintille<br />

l'étoile <strong>de</strong> la Crèche ! Bonne année pour<br />

tous les enfants <strong>de</strong> France !<br />

Quand même ! ai-je écrit plus haut.<br />

Oui, bonne année quand même pour<br />

la Patrie. Comme au temps <strong>de</strong> Bichelieu,<br />

les brouillards qui pèsent sur elle sont<br />

immenses ; « mais le soleil les dissipera<br />

et les plus opiniâtres l'emporteront. »<br />

Victor LESPINE.<br />

taies <strong>de</strong> partout<br />

CE QUE COUTE UN QUOTIDIEN<br />

Le Peut Parisien vient d'acheter Exeelsior.<br />

On sait tes efforts que M. Pierre Laflttc dé-<br />

ploya pous lancer et faire vivre te journal<br />

qu'il avait créé et qui ne ressemble à aucun<br />

<strong>de</strong>s autres quotidiens. Si le tirage d'Ezeclsior<br />

dérpetsa celui ie tous .le» auves journaux à eàift. . ;<br />

Vfruloir le nier., n'est pas seulement <strong>de</strong> l'a-<br />

veuglement, c'est <strong>de</strong> la complicité.<br />

fâmais il ne me viendra à l'idée <strong>de</strong> re-<br />

PW* mon obole à un petit malheureux quel<br />

qU'ti soit, mais je. n'ai nul besoin pour le se-<br />

courir <strong>de</strong> l'intermédiaire <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong>s<br />

Beetes sansi Dieu. — Louis.<br />

lards mystexteuserneiait errer <strong>de</strong> compagnie,<br />

et le curé ouvertement vaquer à ses affai-<br />

rée, aller <strong>de</strong> maison en maison trinquer,<br />

dtoer à une table amie, et rentrer tes mains<br />

aussi nettes que la soutane, sur les pas <strong>de</strong><br />

sa, servante, une lanterne à la main, qui te<br />

gui<strong>de</strong>ra vers lo presbytère où il dormira<br />

du sommeil du juste.<br />

Eux, Grillot et Leroux, cette nuit-là, sont<br />

ooucliés côte à côte ; <strong>de</strong> quel soniimei<strong>î</strong> dor-<br />

ment-Us ?<br />

Si l'on savait...<br />

On sait ; maintenant ce qui les associa<br />

dans un crime, dont le mobile était insoup-<br />

çonnable. Le sacristain n'a pas été tue )jar<br />

cupidité, niais par crainte ; la sœur Leroux,<br />

<strong>de</strong>venue more po,r Grillot, avait tué son en-<br />

fant ; Grille t avait enterré te- petit cadavre.<br />

Le sacristain l'avait stiïp-ris. Pour enteri'cr<br />

le secret comme ils avaient enterré le petit<br />

cadavre, ils ont tué le sacristain.<br />

L'iinfMiticido a été prouvé ; la fille a<br />

avoué. Les ossements ont été découverts ;<br />

la, preuve certaine du crime par terreur<br />

d'un témoignage accablant a don^été faite.<br />

Fuzier né s^einbarraase. pas <strong>de</strong> si peu ; il<br />

a gardé les <strong>de</strong>ux v-eTsione.il concilie l'incon-<br />

ciliable. Il lui faut subir la vraie version<br />

qui exclut l'autre ; il garnie l'autre quand<br />

mémo, laquelle n'est étayée que. sur les<br />

dires contradictoires et incohérents d'uno<br />

conscicoiice obtuse qui subit toutes les sug-<br />

gestions, sans excepter celle <strong>de</strong> ce policier<br />

chez qui la haine du curé a éteint ce qui<br />

pouvait vaguement subsister <strong>de</strong> clairvoyan-<br />

ce professionnelle.<br />

On n'assiste pas-, sans révolte doulou-<br />

reuse, à cette lutte entre un citoyen inno-<br />

cent selon la logique, la vérité et les faits,<br />

et le malheureux obsédé, armé d'un pouvoir<br />

discrétionnaire, approuvé par ses chefs,<br />

pour lés gagés que cette instruction sectaire<br />

dorme au régime ; qui a choisi sa proie et<br />

s'acharne sur elle avec cette passion qui<br />

n'est pas seulement la capricatur© <strong>de</strong> la<br />

justice, qui en est la trahison .<br />

Ce duel affreux qui dénonce au grand<br />

jour taait <strong>de</strong> turpidos quotidiennes que<br />

l'ombro enveloppe, combien <strong>de</strong> temps va-t-il<br />

encore durer ? Parce qu'un assassin dû-<br />

ment stylé dira, pour sa sauvegar<strong>de</strong> : « I^e<br />

curé était là ! » après avoir dit. pour le re-<br />

pos do sa conscience : -< Il n'y était pas 1 »,<br />

combien do fois arraeliera-t~on encore le<br />

cwré à ses ouailles ?<br />

Une telle enquête orflcielteanent ouverte,<br />

tolérée, encouragée, décèle la poui'riture<br />

<strong>de</strong> tout un système. Cair, si typique qu'en<br />

soit l'exemplaire, ù n'y a point <strong>de</strong>- Fu?ier<br />

qu'à Igomày.<br />

Georges MONTORGUEIL.<br />

liSuPprlemiFc<br />

DE L'ANNÉE tStl<br />

Fusler<br />

Pulatien affaiblisse l' e ff<br />

nés et que<br />

que l'eeii<br />

ctif do nos caser.<br />

nomonts<br />

'un<br />

marche dos évé-<br />

onipreads que les ùmos<br />

;ui, n'étant pas trenipév.s<br />

Uô ne Gouttent pas l'idéal<br />

ÉTRENMES DE SOUVERAINS<br />

S> cours ont accoatuméi e£tea aufsi. <strong>de</strong> don-<br />

ner <strong>de</strong>s étrennies.<br />


gBSBSSHBBBÉSSBBSBfiBr***<br />

LUNDI i" JANVIER 1912<br />

pecnes par r il<br />

CÉRÉMONIES PATRIOTIQUES<br />

Dire (Ses Uclenseurs<br />

Paris, 31 décembre,<br />

iguré, au cimetière i<br />

liment élevé aux défts <strong>de</strong> ses oa.raa«dcs. hissa l'emblèrw ré-<br />

9wmiOtW»We an rHtfoon <strong>de</strong> M. Ca-uehon, au 5*<br />

Télégrammes à transmission différés<br />

Paris, 31 décembre.<br />

À partir du 1 er janvier 1912, tous les réseaux<br />

télégraphiques français accepteront pour les<br />

Etats-Unis, ie Canada, l'Australie, ies In<strong>de</strong>s et<br />

la presque totalité <strong>de</strong>s colonies anglaises, <strong>de</strong>s<br />

télégrammes dits à transmission différée.<br />

Ces télégrammes qui bénéficieront d'une ré-<br />

duction <strong>de</strong> 50 % SUT tes taxes actuelles, <strong>de</strong>vront<br />

être en langage clair, rédigés en français où<br />

dans la langue du pays <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination et ne<br />

contenir nd nombres en chiffres, ni lettres,<br />

ni marque, et reste sans délai aussitôt après<br />

las téiégramme-s a plein tarif.<br />

Toutefois, leurs tranmissàon ne pourra être<br />

différée plus <strong>de</strong> M- heures sur la totalité <strong>de</strong><br />

leur parcours.<br />

La PFOtacËoi II Littoral ïfiii<br />

Paris, 31 décembre.<br />

A la suite <strong>de</strong>s dégâts énormes causés par<br />

la diernière tempête aiux côtes dn littoral Ven-<br />

déen, que l'Océan comitâimue à menacer, 1»<br />

mmistre <strong>de</strong>s travaux publics a damné au pré-<br />

fet et h l'ingénieur en chef <strong>de</strong> la Vendée, <strong>de</strong>s<br />

instruction pour que l'on exécute sans délai<br />

les travaux <strong>de</strong> défense nécessaires polir la<br />

protection dru rivage <strong>de</strong> la BeHo-Henriette.<br />

U a mis à leur disposition tous les crédits<br />

<strong>de</strong>mandés.<br />

LE GRIME D IGORNAY<br />

Autun, 31 décembre.<br />

Le cimetière d'Ig-ornay étant hier envahi par<br />

l'eau, l'exhumation projetée ne put avoir lieu.<br />

M. Ravier, juge d'instruction, s'est trans-<br />

porté néanmoins à Igornay pour confronter<br />

Leroux avec l'abbé Larouo au presbytère même<br />

que te pauvre -curé ne peut quitter en ce mo-<br />

ment.<br />

Les inculpés Leroux et Grillot étaient assistés<br />

<strong>de</strong> leurs avocats.<br />

Cette confrontation a pris fin à une heure,<br />

n'apportant , aucune lumière sur le drame.<br />

Leroux, après avoir affirmé qu'il faisait nuit<br />

sombre, prétend avoir aperçu le cure entre la<br />

sacristie et l'église.<br />

— Comment avez-vous pu distinguer le prê-<br />

tre, puisqu'il faisait très noir ? <strong>de</strong>man<strong>de</strong> te<br />

juge.<br />

— A la lueur <strong>de</strong> la veilleuse du sanctuaire<br />

qui était <strong>de</strong>rrière lui.<br />

— Comment était-il habillé ? »<br />

Leroux ne peut répondre ; on lui fait remar-<br />

quer l'invraisemblance <strong>de</strong> sa déclaration ; il<br />

reste muet ; toutes ses réponses sont emprein-<br />

tes <strong>de</strong> mauvaise foi et pleines <strong>de</strong> contradic-<br />

tions.<br />

— Pourquoi <strong>de</strong>man<strong>de</strong> enfin M. Ravier, va-<br />

riez-vous toujours dans vos déclarations ?<br />

A-t-on fait pression sur vous ?<br />

— Cela., jamais ! s'écrie-t-il ; mon avocat me<br />

conseille toujours <strong>de</strong> dire la vérité, et moi soui<br />

ai fait toutes les lettres.<br />

— Pourquoi changez-vous encore <strong>de</strong> version?<br />

— Parce que j'ai réfléchi. »<br />

Cette <strong>de</strong>rnière phrase veut en dire long.<br />

D'autre part te Parquet s'est enfin décidé à<br />

entendre les témoins pouvant prouver l'alibi<br />

du curé ; ces témoins avaient été soigneuse-<br />

ment écartes par Fuzier.<br />

Disons, en passant, quo ce <strong>de</strong>rnier a quitté<br />

la région.<br />

Parmi ces témoins à déehare;e, il s'en trouve<br />

un <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> importance, M. Chevalier fils,<br />

gar<strong>de</strong>-barrière <strong>de</strong> Cor<strong>de</strong>ssc ; il partit do chez<br />

lui à 6 heures moins vingt exactement pour<br />

aller chez le boulanger ; il rencontra on arri-<br />

vant au bourg lo marguillte-r qui venait sonner<br />

l'angelus ; à la lueur <strong>de</strong>s lanternes il l'a bien<br />

reconnu.<br />

Son pain aolieté, Chevalier enfourcha sa bi-<br />

cyclette et partit ; arrivé il l'église, il <strong>de</strong>scen-<br />

dit et régla sa lanterne à acétylène.<br />

A ce moment, il perçut, venant <strong>de</strong> l'église,<br />

un grand bruit <strong>de</strong> coups do ehaises et <strong>de</strong><br />

bancs renversés ; il n'y prit pas autrement<br />

gar<strong>de</strong> et repartit ; il arriva chez lui a. G h. 5<br />

exactement.<br />

Leroux, qui prétend avoir fait le guet, n'a<br />

vu personne; donc, il était forcément à l'inté-<br />

rieur.<br />

Lo départ <strong>de</strong> Fuzier a délié les langues et<br />

ainsi nous avons appris que le policier a soi-<br />

gneusement et volontairement évité <strong>de</strong> so<strong>î</strong>vre<br />

la piste indiquée par la rumeur publique, à<br />

savoir que Desserteimes était, moyennant fi-<br />

nances, l'ami intime <strong>de</strong> la mère do Leroux.<br />

Comme U était on courant <strong>de</strong> l'infantici<strong>de</strong> et<br />

doué d'une avarice sordi<strong>de</strong> a-t-H voulu faire<br />

chanter la famille Leroux ? En raison <strong>de</strong> ses<br />

& sa disparition ? Tout le fait supposer, l'infan-<br />

tici<strong>de</strong> et le crime semblant do plus en plus en<br />

corrélation.<br />

Se déoi<strong>de</strong>ra-t-on enfin à interroger séri-eulse-<br />

mant la mère Leroux, et non plus avec les<br />

extraoïxlinaiires égards que Fuzier lui témoi-<br />

gnait, pour les besoins <strong>de</strong> sa cause I<br />

Les Affaires Marocaines<br />

LES POURPARLERS DE MADRID<br />

La réponse française<br />

. Paris, 31 décembre.<br />

D après <strong>de</strong>s renseignements venus <strong>de</strong> Ma-<br />

drid, le point <strong>de</strong> vue français exposé dans la<br />

réponse au contre-projet espagnol <strong>de</strong>meure en-<br />

core très éloigné <strong>de</strong> celui du cabinet <strong>de</strong> Madrid<br />

et <strong>de</strong> grosses difficultés subsistfent.<br />

On conserve toutefois l'espoir d'arriver a<br />

une solution heureuse car les négociations se<br />

poursuivent dans lee termes les plue amicaux<br />

et les <strong>de</strong>ux gouvernements uont, décC.aj-e-l-on,<br />

dusposfte a étudier toutes tes combinaisons<br />

possibles, afin d'arriver à concilies- tes iutétvte<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pays.<br />

Le correspondant du Temps à Madrid, lui,<br />

est nettement pessimiste.<br />

U télégraphie : « Gomme on le prévoyait,<br />

tes négociations n'ont pas fait un pus dans<br />

L'entrevue d'hier et elles semblent s'achemiiieé<br />

vers une situation sans issue.<br />

» La réponse française s'écarte, en effet com-<br />

plètement feur plusieurs poin<strong>î</strong>s <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l'Es-<br />

pagne.<br />

Il n'est peut-être pas inutile <strong>de</strong> i*ar>procher<br />

ce télégramme d'urne autre dépêche du même<br />

correspondant dans laquoKe après avoir relevé<br />

la campagne <strong>de</strong> la presse espagnole contre la<br />

France, il s'exprime ainsi :<br />

s Sans doute, quelque invraisemblable que<br />

puisse para<strong>î</strong>tre un» telle -affirmation, la France<br />

n'est piis détestée en Espagne ; elle y compte<br />

au contraire <strong>de</strong> très nombreux amis ; nos com-<br />

patriotes sont toujours admirablement accueil-<br />

lis à Madrid, mais on peut se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r sans<br />

craindre d'être accusé <strong>de</strong> pessimisme, si l'ami-<br />

tié franco-espagnole résistera longtemps h la<br />

dure éprouve à laquelle on la soumet. Qne<br />

sera-ce, lorsqu'une fols signé, l'accord au su-<br />

jet, du Maroc, <strong>de</strong>s difficultés pins graves se<br />

présenteront ; je crains, bien qu'en ce moment-<br />

là, si ce moment vient, les protesta tiens d'ami-<br />

tié disparaissent même <strong>de</strong>s déclarations offi-<br />

cielles. »<br />

' LES ESPAGNOLS DANS LE RiFF<br />

Les tiéoiarations (te M. Cartaié.ias<br />

Madrid, 31 décembre.<br />

Des rumeurs pessimistes ont circulé hier,<br />

contre lesquelles M. Canaiéjas à protesté.<br />

U a déclaré que le gouvernement fera face<br />

à la situation, sans qu'il soit nécessaire d'im-<br />

proviser <strong>de</strong>s années comme le veulent qinol-<br />

ques-uns, mais en envoyant à Mélilla toutes<br />

les forces que réclamera le capitaine-général.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a ajouté :<br />

« Il ne doi-t pas y avoir la moindre inquié-<br />

tu<strong>de</strong>.<br />

» Lo gouvernement est tranquille et l'Espa-<br />

gne a <strong>de</strong>s forces suffisantes pour affronter tes<br />

événements présents et <strong>de</strong> plus graves si c'était<br />

nécessaire.<br />

» Je crois que tous, sans distinction d'idées<br />

et <strong>de</strong> partis, <strong>de</strong>vraient prendre exemple sur<br />

l'Italie, où la presse et, l'opinion ont été du<br />

côté du gouvernement dès qu'on a reçu les<br />

nouveites <strong>de</strong>s partes supportées par l'armée »,<br />

A L'ETRANGER<br />

La Crise Turque<br />

Constantinople, 31 décembre.<br />

Le sultan a accepté la démission du cabinet.<br />

U a prié Saïd-Pacha <strong>de</strong> reformer un cabinet,<br />

mais celui-ci a décliné cette proposition.<br />

Constantinople, 31 décembre.<br />

On annonce officiellement que Saïd-Pacha<br />

est renommé grand-vizir.<br />

Négib-Ef<strong>î</strong>andi est nommé Cheik-Ui-Islam,<br />

r Emprunts Austro-Hongrois<br />

Saint-Pétersbourg, 31 décembre.<br />

La Novoie Vremia publie à propos <strong>de</strong> la<br />

question du placement d'un -emprunt austro-<br />

hongrois en Angleterre et en France un arti-<br />

cle dans lequel elle déclare qu'un acte pareil<br />

compromettrait l'égalité <strong>de</strong>s forces du groupe-<br />

ment politique actuel qui maintient la paix et<br />

jetterait un froid sur les rapports entre ta'<br />

France, la Russie et l'Angleterre.<br />

La Révolution sn China<br />

Reprise eSsa hostilités<br />

Hankeou, 31 décembre..<br />

L'armistice ayant pris fin, les républicains<br />

ouvert un feu <strong>de</strong> moxisqueterie<br />

ont<br />

Han-Kian<br />

contre<br />

Prochaine déposition <strong>de</strong> l'empereur<br />

Londres. 31 décembre.<br />

D'après le correspondant du New-York He-<br />

rald h Shanghaï, la conférence s'est occupée<br />

<strong>de</strong> la déposition, <strong>de</strong> l'empeneur, qui est regar-<br />

dée comme inévitable.<br />

Les républicains ont déclaré qu'ils étaient<br />

prêts à tra<strong>de</strong>r l'empereur avec autant d'égard<br />

que n'importe quel souverain étranger dépose.<br />

L'Evasion du capitaine Lux<br />

Berlta, 31 décembre.<br />

Le capitaine Lux a réussi à emporter quel-<br />

ques vivres mais il a dû les abandonner dans<br />

le jardin où il a changé <strong>de</strong> vêtements.<br />

U a aussi emporté avec lui une pelle h char-<br />

bon et une curette pour se défendre s'il était<br />

attaqué par <strong>de</strong>s sentinelles.<br />

On n'a phis aucune nouvelle <strong>de</strong> lui et on a<br />

perdu tout espoir <strong>de</strong> le rattraper.<br />

On iraoonte, mais ceci sous réserve, que <strong>de</strong>s<br />

amis l'attendaient en automobile, près <strong>de</strong> la<br />

prison.<br />

Au moment <strong>de</strong> franchir la frontière ils au-<br />

raient été arrêtés par <strong>de</strong>s douaniers à un pas-<br />

sage à niveau.<br />

Les douaniers abaissèrent <strong>de</strong>vant les fugi-<br />

tifs une barrière <strong>de</strong> bois.<br />

L'auto prit son élan, s'élança à toute vUesse<br />

et passa après avoir fait voler la barrière en<br />

éclats.<br />

Un fait particulier est à noter : c'est que te<br />

capitaine Lux a copié avec te plus grand suc-<br />

cès les procédés employés en 1870 par te géné-<br />

ral Zuriin<strong>de</strong>n pour s'éva<strong>de</strong>r <strong>de</strong> la même for-<br />

teresse. De môme que celui-ci, le capitaine<br />

Lux a profité <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> Noël et du relâche-<br />

ment <strong>de</strong> la surveillance qui en était la consé-<br />

quence, y --»<br />

Le Conflit Russo-Persan<br />

Les forças russes<br />

Tarais, 31 décembre.<br />

Les forces dont dispose maintenant la Rus-<br />

sie en Perse, rassurent pour l'avenir.<br />

On croit à Saint-Pétersbourg qu'une influen-<br />

ce extérieure n'a pas été étrangère à la provo-<br />

cation <strong>de</strong>s troubles.<br />

tes causas<br />

On croit que les premiers cas d'empoisonne-<br />

meri-t étaient réelliempnt <strong>de</strong>s harengs avariés ;<br />

mais nombre d'autres cas doivent être aittri-<br />

bues à une autre cause.<br />

L'enquête auraiit établi qu'à côté <strong>de</strong> l'empoi-<br />

sonnement par du poisson, on seirait en pré-<br />

BBace d'intoxication pair l'alcool métylique.<br />

U est en effet prouvé, qu'un individu dont<br />

l'arrestation est imtaeute, aurait vendu à <strong>de</strong><br />

nombreux hospitalisés <strong>de</strong> l'alcool métylique,<br />

dont ceux-ci auraient, fait <strong>de</strong> l'eau-<strong>de</strong>-vie.<br />

On a instamment recommandé dans tous tes<br />

asiles <strong>de</strong> jeter l'eau-<strong>de</strong>-vte provenant <strong>de</strong> cer-<br />

taines distilleries que peuvent avoir sur eux<br />

les hospitalisés.<br />

Néanmoins, certains persistent à croire qu'il<br />

s'agi-t d'une véritable épidémie dont on ignore<br />

exactement la nature.<br />

UNE EXPEDITION DE FLIBUSTIERS<br />

Bruxelles, 31 décembre.<br />

On lit dans la Gazette :<br />

En octobre <strong>de</strong>rnier, le steamer Zcebmage Ex<br />

Arizona, battant- pavillon beige, quittait An-<br />

vers avec un chargement déciaré comme <strong>de</strong><br />

marchandises diverses à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> Port-<br />

Stanley, dans le Falkland.<br />

Des bruits qui couraient, disaient que ce na-<br />

vire transportait <strong>de</strong>s canons et. <strong>de</strong>s fusiSs pour<br />

les royalistes portugais.<br />

Une Uiiformation j-udioiaire fut ouverte oui<br />

ne donna aucun résultat ; or l'équipage <strong>de</strong> ce<br />

navire vient <strong>de</strong> rentrer et a raconte l'équipée<br />

extraordinaire suivante :<br />

o le Zeebruyye embarqua à LCle 250 tonnes<br />

<strong>de</strong> poudre et prit comme passagers 0 Espa-<br />

gnole et 2 Anglais,<br />

» En mer, un <strong>de</strong>s- passagers, nommé Arricos,<br />

Espagnol, prit la direction d,u voyage ; on fit<br />

escale à Daccon, où on embarqua d'impor-<br />

tantes provisions <strong>de</strong> charbon et <strong>de</strong> vivres et<br />

on se dirigea vers l'Amérique du Sud.<br />

»' Les Belges apprirent alors que lo Zcebruagc<br />

avait été affrété secrètement par <strong>de</strong>s révolu-<br />

tionnaires du Paraguay et que Arricos était le<br />

beau-frère du prési<strong>de</strong>nt.<br />

» Pami tes passagers, il y avait un armurier,<br />

un manipulateur <strong>de</strong> télégraphie sans fil et<br />

trais pilotes argentins.<br />

a En outre d>es fameuses marchandises, il y<br />

avait quatre gros canons, mie mitrailleuse,<br />

6,000 fu&Es, <strong>de</strong>s appareils <strong>de</strong> télégraphie sans<br />

Ûl, <strong>de</strong>s uniformes, etc.<br />

» Le but <strong>de</strong> l'expédition était un coup <strong>de</strong><br />

main contre tes villes du Paraguav situées sur<br />

te Rio Plaie.<br />

» Arrivé en vue <strong>de</strong> la côte suid-amériioaine,<br />

Arricos fit équiper EIUX te pont les quatre ca-<br />

nons et la mitraifieuse ; quand il arriva à l'em-<br />

bouchure du Rio Plata, te navire arbora le<br />

pavillon brésilien, repeignit sa coque et le nom<br />

<strong>de</strong> Zeebrugge fut remplacé par celui <strong>de</strong> Coim-<br />

bra,<br />

» Grâce à une forte tempête, oe- navire passa<br />

-inaperçu <strong>de</strong>vant Montevi<strong>de</strong>o et Buenos-Ayres<br />

et te navire pr<strong>î</strong>t encore te nom <strong>de</strong> Ascencion.<br />

Les marins beCgCB obéirent à tous les ordnes<br />

donnés, parce que le chef avait toujours te re-<br />

volver à la main et parce qu'Us n'osaient pas<br />

<strong>de</strong>scendre <strong>de</strong> peur d'être pris pour <strong>de</strong>s contre-<br />

bandiers <strong>de</strong> guerre.<br />

» Es continuèrent donc <strong>de</strong> remonter te Rio<br />

Plata.<br />

On maquilla encore te navire qui prit le nom<br />

d© Constitucion.<br />

» Arrivé enfin à rendroit où le Rio Plata for-<br />

me la frontière entre l'Argentane et te Para<br />

guay, le capitaine anglais déolaro que le na-<br />

vire était vendu à Arricos et que <strong>î</strong>'équipase<br />

était libre.<br />

» Arricos <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux Belges d'entrer h leur<br />

service comme soldats, mal? tmw sa-nf un. re-<br />

fusèrent et s'empressèrent <strong>de</strong> débarquer sur- la<br />

rive argentine pour gagner Buenos-Ayres et <strong>de</strong><br />

là Anvers.<br />

o Par suite d'un différend au sujet Se le'tts<br />

gages, les 'maorios ont attaqué en justice tes ar-<br />

mateurs belges.<br />

Un député d'Anvers <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ria au Parse-<br />

mant <strong>de</strong>s explications au gouvernement au su-<br />

jet <strong>de</strong> cette, affaire<br />

.» Arricos a séjourné pendant quelque temns<br />

on Belgique, notamment à BruxeMes et à An-<br />

vers. »<br />

ENCORE UN CARÇON DE RECETTES ASSAILLI<br />

Francfort, 31 décembre.<br />

Au bureau central <strong>de</strong>s postes <strong>de</strong> Francfort,<br />

<strong>de</strong>s voleurs ont assailli, en plein jour, un gar-<br />

çon <strong>de</strong> recettes et un rentier et leur ont dérobé<br />

une vingtaine <strong>de</strong> mille francs<br />

Ils ont réussi à s'enfuir.<br />

LE CRIME DE LA RUE ORDENER<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Le mécanicien DettwiMer ft persisté à dire<br />

qu'il ne connaissait pas les individus qui ga-<br />

rèrent l'auto chez lui.<br />

a J'ai simplement fait acte <strong>de</strong> commerçant,<br />

a-t-il dit. On consentant- à garer dans ma cour<br />

une auto, que l'on est venu reprendre après<br />

m'a voir indêartnfeé ; je ne connais pas les voya-<br />

geurs qui ia montaient-, et si l'un d'eux m'a<br />

d<br />

COURSES DE CHEVAUX i<br />

A VÏNCENNE8<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Prix <strong>de</strong> Courteilles, au trot monté, 2.500 fr.,<br />

2.800 mètres. — L Isard, par Trmqueu ret Bar-<br />

tetta, à M. <strong>de</strong> Riemaeccker (Cnud<strong>de</strong>) ; 2. Irma,<br />

à M. Juheilet (Cteran) ; 3. Idole, au haras <strong>de</strong>s<br />

Giboulées (M. <strong>de</strong>Wazières).<br />

Non placés : Isère, Ipsa, Imprévu, Industrie,<br />

Ibrahim, Isopo<strong>de</strong>, lie-Madame. , „<br />

Mutuel : Gagnant 107 ; placés - Isard 3J 50.<br />

Irma. 20, Idole 66.<br />

Prix <strong>de</strong>s Civens, au trot attelé, a réclamer,<br />

2.000 francs, 2.600 mètres.— L Déesse, par Trm-<br />

qu-eur et Trompeuse, à M. A. Bassier (M-art-y) ;<br />

2. Fresnay, à M. C. Rousseau (Tarabe-n) ;<br />

3. Avenir, à M. H. Lobcrt (J. Mequignon).<br />

Non placés : Feltre, Edouard, Egbert, Gadus,<br />

Elysée, Edypiffie, Huiron, Xama, Estimauvilte,<br />

Enchanteur.<br />

Mutuel : Gagnant 41 50 ; placés : Déesse L,<br />

Fresnay 24 Avenir 29 50.<br />

Prix d'Avranches, au trot monté, 5.009 francs<br />

3.000 métras. — 1. Huit, par Remecouat et Pi-<br />

teuse, à M. Cost-enobel (A. Mequignon); 2. Hen-<br />

ner, à M. Ed. Maveur (Pain) ; 3. Hamilton, à<br />

M. P. Mouton (M" Adèle).<br />

Non placés : IHbegon<strong>de</strong>,. Héiédda, Hygie, In-<br />

certaine.<br />

Mutuel : Gagnant 31 50 ; placés •; Huit 16,<br />

Henner 18 50.<br />

Prix <strong>de</strong> Suisnes, au trot attelé, 2.500 francs,<br />

2.800 mètoes. —-L lonone, par Vau<strong>de</strong>mont et<br />

Fo<strong>de</strong>tte, à M. A. Rou<strong>de</strong>l (Gitton) 2. Ida-Prin-<br />

ceton, à M. C. Rousseau (Tambéri) ; 3. Illico,<br />

•à M. M. Aubergé (Choisselet).<br />

Non placés : Istaee, I-déo, Iris, Impétueuse.<br />

Mutuel : Gagnant 31 50 ; placés : lonone 20,<br />

Ida-Princeton 17 50.<br />

Prix <strong>de</strong> Garentan, au trot monté, 2.500 fr.,<br />

2.800 mètres. — 1. Balte, par Senl-is et Irma, à<br />

M. Thtery <strong>de</strong> Cabanes (Siraonard) ; 2. lona, à<br />

M. F. Ga'uvreau (Gardy) ; 3. Mariette, à M. R.<br />

Bail y (Labatut).<br />

Non placés : Henri, In<strong>de</strong>x, Ivoire, Héroïne,<br />

Incognito. Horace-Vernet, Hanneton, Impé-<br />

tueux, Héroïne,<br />

Mutuel : Gagnant 9-1 ; placés ; Haiia 20 50,<br />

lona 13 50 ; Harlette 32 50.<br />

Prix du Chêne, au trot attelé, 4.000 francs,<br />

3.0DO mètres environ. — 1. Gervaise, par Trin-<br />

uqeiiT et Tribulation, à M. C. Rousseau (Pros-<br />

peri ; 2. Feu Follet, à M. L. Hémard (M. L. Hé-<br />

mard) ; 3. Vaillant, à Mme veuve A. Foroinal<br />

(M. L. Forcsnal).<br />

Non placés : Halifax, Fil d'Acier, Es<strong>î</strong>ry, Hl-<br />

rie, Hauterive, Etourdi, Garanti.<br />

Mutuel : gagnant 15 50 ; placés : Gervaise 20,<br />

Feu Follet 31 50, Vaillant 25 50.<br />

A MARSEILLE<br />

L'intransigeant<br />

tir»le-chas6, à réclamer,<br />

S.000 francs, 3.400 métrés environ. — L 1/e MatMan,<br />

par Ohildwlci et Merletta, à M. A. VeU-nicard (Par-<br />

frement); 2. Rocroy, a M. A. Veil-Pi-card (ïliibault);<br />

3. Dynamo 111, à M. M. DeiScazRaux (A. Benso-n*.<br />

jNca plact* : Alamaii Colibri, tombée.<br />

Dami-toagueur. Six loragTieurs.<br />

Mutuel : gagaant 7; placés : Le Atatifan 7, Ro-<br />

ccoy 10,<br />

Prix du Prado, comea <strong>de</strong> lxai.es, 4.006 fraaos, 8.000<br />

mètres environ. — l. Cristal, par Blue Green et<br />

tairvsoprase, à M. A. Veil-Firaïd (Parlresnant);<br />

S. Ôaenalse, à M. Roger Aaceau (A. Ghapioani;<br />

3. Mistinguette. h M. A. Ve<strong>î</strong>l-Picard (Thibault).<br />

Noa nlacés : Yvette, Primo m, Rivalité HE<br />

Une couerte téte. Trois longnenns.<br />

Mutuel : gagnant U; placés : Cristal 9 50, Cae-<br />

cakse 8.<br />

Prix Massilia, steeple-cbase, handicap, 12.000 tr.,<br />

4.000 mètres environ. — l. L'Argentlèxe IL par<br />

V-eil-Picard<br />

oodland<br />

vitaux<br />

(,T.-B. Moreauj<br />

Quatre longueurs. Troia lonffuaurs.<br />

Mntuel : gagna*» 9; placés : LArgenUère^I 7,<br />

M. Monestyr 9 50.<br />

Prix du Frioul, course <strong>de</strong> liaies, liandicap,<br />

francs, 2,?cc mètres environ.. — i. P.avigote, par<br />

ChUdtrtck et La Beufs, à M. A. VeH-Pieard (Thi-<br />

bault) : 2. Atvvil. à M. T.-W. Myers (Od*U) ; 3, Alexis,<br />

ii M. Math. Goudchaux (J.B. Moreau).<br />

Non placés : Platine, Eddie.<br />

Troi8 lontçueairs. Quatre ionsueurs.<br />

Mutuel : gafiitan-t- 8 50; placés : Rayigote 7, Anyil<br />

19 50<br />

A VINCENNE8<br />

Paris. SI déceïttbTO.<br />

Demain, courses à Vincannes. partants et mori'ies<br />

probables :<br />

Prix <strong>de</strong> Troaisi : In-do-Cutne (Meunier). Incertain<br />

(M. Da<strong>î</strong>ojitalnei, Imoérieuse (Vivet), Italie (O'ttre-<br />

lxtn), If (Postk), IsateiUo (Eugène), Indien (Labatut),<br />

I.Uoi,s (Paini, Centaure (M. Adèle), HAuslon (Bout-<br />

tard), Ireaé, à M. Petit (Selre!. oy&» ou traité, à<br />

H. LulUe-r (Visa,), imipraUcabili-ty (M. P. Forctaal),<br />

Imitation frreaMij, tnatteodue (Rou<strong>de</strong>au), L'Uigenue<br />

(L. Pottier), Indientne (Clcftondt).<br />

Prix d'arasecv : Ida Prtaoetaa ou Isis (Tambe.rii,<br />

lona (M. R. Ballic-re), Incognito (Vltet), Idéal (M.<br />

Theriat), Indtana (OliTter). Il Racio (Ulysse), Ida<br />

(Bem-arili, Idéo (J. Mcqiiignon), Italien (M. L. l'ar-<br />

clnal). Impétigo (Prosper).<br />

Prix es-<br />

chamips). . ' .<br />

Prix d'Houlgate : Iris (Monsieur), Hegrte (Sain-<br />

martin). Germanie (M. C. O'C-ckoi-st), Havre Sac<br />

(Braux), Hoitrlon (Libéart). Ileroami (M. E. Tour-<br />

sel). Halia (Siononard), Ilirpon (Verzeele), Héroïne<br />

(Germain), Gilbert S'Ix>vo (Meilloret), Gallns (Lau-<br />

rent), Gaggyi'iass (torteller), Hip Hip Hourraii fM.<br />

L Hémard), Gency (Bonleiy), Ianitza (M. R. Ballie-<br />

ue). Hier (El linsing). Hémione (Verrière), Gerfaut<br />

(Vitet), (iraziella (Gadiot), Hil<strong>de</strong>gon<strong>de</strong> (Vi&a), Guerre<br />

(Prospea-), Garcia (H. La-comte), Ilerminte (M. L. For-<br />

cinal), Goyeux (J. Méquignom). Grogïry (nugues),<br />

Gadyïiile ou Ileratote (M. Adèle).<br />

PronosMcs ;<br />

Idéo — lo<br />

Paris, 31 décembre.<br />

s»Ue d'urne lettre adressée par M. Vicie*<br />

aviateiw, à l\<strong>î</strong>. tournoi, député da<br />

rti hier ma-<br />

ssage-<strong>î</strong>f, pour<br />

et qui était<br />

est reparti<br />

Paris-Sport : IUois, Indien — IoTione,<br />

Hauterivo — *>r-<br />

Toujours, un .<br />

par ceux qui sont<br />

On a trouvé clw<br />

qui a fourni i'euu<br />

méthyliques.<br />

Il a avoue gir jtte eau <strong>de</strong> vie contenait<br />

2/3 d'alcool methyliu-ue et 1/3 d'alcool simple.<br />

M Scharmuclt a été arrêté pour infraction<br />

h la loi sur les produits alimentaires et pour<br />

escroquerie.<br />

Mesuras sanitaires en Franae<br />

Paris, 31 déOTnabre.<br />

On àwtt savoir mis h) minteéére <strong>de</strong> ilnté-<br />

ïJeiir se préoccupe <strong>de</strong> nreialre aux froisMètcs<br />

les masiuiies <strong>de</strong> fflMVBiSanc* sonifeiire qu'Ua-<br />

menaees, ces <strong>de</strong>mi»m.n'«vatefrt-ilK pm mém I pose la gravaé dB lépidéa*} tiUmmifa.<br />

rrln .ee<br />

- Ecarte<br />

mm<br />

Paris, 31 décemlire.<br />

l' Mteœagno et la Railtique ; une dépression<br />

persiste dans tes parages <strong>de</strong> l'Islan<strong>de</strong> ; Sey-<br />

aàsfioïd 7-43 millimètres.<br />

Le wiiit- est faiblo du Sud-Ouest sur nos<br />

côtes <strong>de</strong> la Manche ; il souffle du Nord-Est sur<br />

l'Océan ; du Nord-Ouest sur la Méditerranée,<br />

La mer est généraèement belle où peu agi-<br />

lies faibles pluies sont tombée?, sur la moi-<br />

tié dm Nord <strong>de</strong> l'Europe ; en France on a re-<br />

cueilli 4 millimétrés d'eau au Havre; g milli-<br />

inélires ù '.a Ilaguo.<br />

La teJnpéiwinTO ost restée seasibleaTcnt la<br />

mûniffl SUT DOS réglons ; ce mati n le thernKimè-<br />

tre marquait —1.8 ft Ruopio, 0 ft l>wUn, —2 à<br />

CteranotttrFeraiCd et Ton<strong>de</strong>use. 2» ft Rome,<br />

6» ft Paris, l.S« ft Alger.<br />

na. nta.<strong>de</strong> — Ecurie RORUsseaai,<br />

ceau, Héroïne — Ianitza, Hérodote.<br />

La Liberté i IUois, Indien — Ioraww, ta»<br />

lona. Iliadfl — Mûrie Rousseau. Uanterlyie — Mar-<br />

ceau. Héroïne. — Ianitza, Hérodote.<br />

L'intransigeant : IUois, Indien — lonone... lu-to —<br />

lona, Ilia<strong>de</strong> — Ecurie lumsteau. Ilauianve — Mar-<br />

ceau, néroïne — Ianitza. Hérodote.<br />

Les [Xbats : Inattendue, IsabeUe — Ida<br />

ton Italien — Haras <strong>de</strong> la Fontaine. loua<br />

Rousseau, Hersllie — Harold, Hilote — llerminie<br />

Halia.<br />

ft MARSEILLE<br />

MarseUle. 31 décembre.<br />

Demain, courses ft Maraeitoe. Partants et moules<br />

P PriK l du'ciiftteau d'If : Valentin IV (G. Partrc-<br />

mont) Mistingnette (Thibault), Noces d'Argejit (A.<br />

E Bâtes) Rocher Rlin (O<strong>de</strong>ll), Orriaga iDeangelis),<br />

Erio II (SavaiT). Tadorne H (ArnuU), Ealandry<br />

(Procope), fa Clociictto (J.-B. Storeau). Marocaine<br />

pg£%I <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Steople-Chasés dn<br />

Franco Kunvenal (A. Benson), Talmtmt ou Coup<br />

do Mer (J.-B. Moreau), Rocroy (G. Partrenient).<br />

Deuxième Prix <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Steeplo-Chases<br />

<strong>de</strong> Franco • LUCOUna 1U (O. Parireraent), I* Mali-<br />

fan (Thibaùlt), ïalniont, Ma Fltk» ou Coup <strong>de</strong> Mer<br />

Uf.-B. Moramu), Sam San (P. Woodland),<br />

Prix «U Piiaro ; lia^igote (O. Parrrement). Per-<br />

game II (Sage^. Platine (Asniill), Ma Fill* ou Atexia<br />

(i.-B. UOMwn,'Cristal (Tbawalt), Primo IU (««'.«t}<br />

Rivalité H (Bryan).<br />

PrmoslU't «<br />

raris-Stiort : Ecur-i© E. VeU-Pliaird, <strong>î</strong>^i {aocJiatt»<br />

— Kinnvunat, Ecarte Ooudçhamt — _Ktïa?ifl Gou4-<br />

A la<br />

Fabry,<br />

iAvéyrcw, ce <strong>de</strong>arifer 86 jugeant<br />

prié M. André Magino-t, député da l{t Mesige é4<br />

M. Maméjotils. secrétaire d-'ambassadè, <strong>de</strong> <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong>r à M. Victor Fabry rétractation où ré-<br />

paration par les armes.<br />

M. Victor Fabry avait chargé u. Ptepn i% Franc» an temps BDaftats- eft <strong>de</strong>ux dan» i ctwi<strong>î</strong>ic, 'Sêm 'San ~ ~ Reprj'swttaiit K,'"v«l!-<strong>î</strong>"<br />

!» ^osrxl ; bw. <strong>de</strong>ans le Saft, m, pÊlÊmm J iscurl* ttawflshawx,<br />

ni <strong>de</strong><br />

leurs<br />

très<br />

rail<br />

ippo<br />

do hauteur, or rue voit pas<br />

France<br />

pion nat<br />

on ava.il<br />

dant te<br />

y a <strong>de</strong>n<br />

Anennii<br />

Oue dls-ie, on doute même du enam-<br />

dc Guvenne et Gascogne. Ce mutin<br />

ois environ, réussit<br />

t aéroplane, avait o:<br />

prochainement en**H<br />

singulière. le Lafseuï<br />

m-jv^nte so trouve<br />

Mais la <strong>de</strong>stinée est s.ingul.<br />

<strong>de</strong> Ranzay, à l'heure présem*', w "«'ÀVvrt<br />

l'hôpital <strong>de</strong> Flopencc, occabte par la uc<br />

typhoï<strong>de</strong> ; son père vient da parlor V° x 1\ ]3 M,'<br />

'jpôcihe auprès du mai»<br />

rence, appelé par dépô(<br />

dont l'état est désospôn;.<br />

Avoir tenté victorieusement lia mort n.'i-*£<br />

us <strong>de</strong>s montagnes, et mourir, dans u<br />

«rms&ô par une sotte m-tdadio I...<br />

Dans te ring, autour <strong>de</strong>s barrières, ou » ^<br />

tes imprésarios et les barniwns. -^"'^ e»<br />

exempte, que <strong>de</strong>s rivaten^*Z^meil^A<br />

ire bnmre oui so sont déroulés ce ^rfrtS<br />

Toutoui» ; .su» penser ^^li^^» l .iii»Jg|<br />

da reaUieuiwiuveô. est ^^i^aue<br />

mets <strong>î</strong> «est vwt Qu'il y a iong^w^,<br />

«Xd*tien n'«t- plus du sporv. —<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


LUNDI t** JANVIER l©<strong>î</strong>*<br />

VOL DE GQBELINS<br />

11 y a quelque temps, un lot important <strong>de</strong><br />

d'Aubus<br />

.usson était dérobé au château<br />

(Lot-et-Garonne), propriété <strong>de</strong><br />

G<br />

apisseries<br />

Talives<br />

<strong>de</strong> S... -,<br />

ijes recherches pour découvrir les auteurs


LUNDI I" JANVIER 191*3<br />

REVUE FINANCIERE<br />

Part». .11 d<br />

Mil<br />

aitique extérieur*<br />

d'Agadir, l'arrêU<br />

é<strong>î</strong>lan. A vrai dir<<br />

io.mmencaieiit à<br />

au passe, 1-année 1911 laisse <strong>de</strong>rrière elle <strong>de</strong><br />

péniDJfCs souvenirs. Elle fera date dans nus an>-<br />

Eiio s'était cependant ouverte sous les plus<br />

favorables ausipicco, Rien ne faisait prévoir la<br />

tourmenté," La campagne tic hausse inaugurée<br />

<strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans, so poursuivait réso-<br />

lument. Elle pouvait logiquement continuer.<br />

favorisait. Les événements <strong>de</strong> la po-<br />

à commencer par Je coup<br />

nt brusquement dams son<br />

les posi.tion& à la hausse<br />

evciiir inquiô-iiantes. Il tab-<br />

lait coûte que coûte procé<strong>de</strong>r à un lessivage<br />

en règle. L'affaire marocaine servit <strong>de</strong> pré-<br />

texte. Les événement . qui se succédèrent,<br />

coïncidant avec les vacances, ûrent le reste.<br />

Mais quelles vacances |H<br />

Rarement pério<strong>de</strong> habituelle <strong>de</strong> recueille<br />

ment et <strong>de</strong> calme fut ainsi troublée. Manifes-<br />

tations contre ia vie chère en France, grèves<br />

<strong>de</strong> cheminots, <strong>de</strong> dockers et <strong>de</strong> mineurs en<br />

Angleterre, campagne contre les trusts aux<br />

Etats-Unis, assassinat <strong>de</strong> M. Stolyip-ine eai Rut><br />

sie, mouvement révolutionnaire on Espagne,<br />

complots royalistes an Portugal, pronuaicia-<br />

toentos au Mexique, insurrection en Albanie,<br />

guère italo-turqne, révolution chinoise...<br />

Charmant tableau que celui <strong>de</strong> l'été <strong>de</strong> l'an<br />

<strong>de</strong> grâce 1911 qui après avoir débuté par Aga-<br />

dir, s'est -terminé par le bombar<strong>de</strong>anent <strong>de</strong> Tri-<br />

poli et l'explosion tragique <strong>de</strong> la Liberté qui a<br />

mit. la France en <strong>de</strong>uil.<br />

Oui vraiment, l'été 1911 <strong>de</strong>vra être marqué<br />

d'une croix noire.<br />

L'inci<strong>de</strong>nt le plus grave a été incontestable-<br />

ment lo conflit franco-allemand et les négocia-<br />

tions auxquelles il a donne lieu, négociations<br />

qui ont évoqué en nous le souvenir <strong>de</strong>s plus<br />

mauvais jours et qui, à certaines heures,<br />

avaient bien plutôt l'apparence d'une veillée<br />

<strong>de</strong>s armes que d'un colloque diplomatique.<br />

A tous ces sujets d'inquiétu<strong>de</strong>, vint se gref-<br />

fer une crise monétaire. Los reports, notam-<br />

ment à la liquidation <strong>de</strong> mi-septembre, attei-<br />

gnirent un taux absolument usuradre.<br />

Aussi, est-ce avec un véritable soulagement<br />

que la Bourse apprit le 11 novembre, la ©on»<br />

càusion <strong>de</strong> l'accord fraiico-alleman.d. Ce fut le<br />

point <strong>de</strong> déport d'une amélioration générale.<br />

Les caipitaux- qui 6'étaient terrés durant la<br />

crise firent leur apparition sur Je marché. La<br />

confiance revint. Le problème essentiel étant<br />

solutionné, la Bourse, dans (l'atmasrohère <strong>de</strong><br />

tranquillité relative et <strong>de</strong> câline, put reprendre<br />

son activité trop longtemps mterorrapue.<br />

Par la suite on mit les bouchées doubles.<br />

Le chemin parcouru est fort important, trop<br />

peut-être. Un simple coup d'oeil sur la cote est<br />

a cet égard significatif. Toutes les valeurs, ou<br />

presque, ont réparé leurs pertes antérieures.<br />

Certaines même atteignent <strong>de</strong>s cours sensible-<br />

ment supérieurs.<br />

Ainsi donc, tout est bien qui finit bien.<br />

Il ne no-us reste plus qu'à formuler les meil-<br />

leure souhaits pour 1912, gué parait <strong>de</strong>voir ôtase<br />

fructueuse pour les établissements financiers.<br />

De nombreuses et importantes émissions ver-<br />

ront le jour aussitôt doublé le cap <strong>de</strong> fin d'an-<br />

née et certaines, sont, parait-il, fort intéres-<br />

santes a, tous tes points <strong>de</strong> vue.<br />

Fonds d'Etats<br />

Dans cette catégorie <strong>de</strong> va'eurs, certaines<br />

qui pendant dû longues années, avaient béné-<br />

ficié do la faveur <strong>de</strong> la clientèle, n'auront pas,<br />

à ce pelait <strong>de</strong> vue, à se féliciter <strong>de</strong> l'année 1911.<br />

C'est De cas plus iwtioudièrenient <strong>de</strong>s fends à.<br />

ren<strong>de</strong>ment relativement peu élevé : CONSOLI-<br />

DES ANGLAIS, BELGES, <strong>de</strong> même que notre<br />

FONDS NATIONAL dont '.a moins vaine d'une<br />

année à Fautra, n'est pas inférieure à 2 points.<br />

Divers motifs peuvent' être invoqués pour jus-<br />

tifier pareil délatescmcnt. Mais celui qui pri-<br />

me tous les autres, est ins:o.-nstestab<strong>î</strong>ement le<br />

taux peu élevé du ren<strong>de</strong>ment. Il semble que<br />

cette défaveur doive s'accentuer encore dans<br />

l'avenir, la cherté croissante <strong>de</strong> la vie obli-<br />

geant tes rentieirs à rechercher <strong>de</strong>s revenus <strong>de</strong><br />

plus en plus rémunérateurs. L'ITALIEN quoi-<br />

que d'un ren<strong>de</strong>ment légèrement plus avanta-<br />

geux oue tes précé<strong>de</strong>nts, n'en a pas moins<br />

payé son tribut a la baisse (0,85). Là, on trouve<br />

une explication plausible dans les dépenses<br />

que la guerre centre la Turquie impose au<br />

budget Italien et aussi l'abaissement du reve-<br />

nu 3 3/4 à 3 1/12 à. partir du 1er janvier 191?.<br />

Le conflit iteto-ture a eu aussi une influence<br />

déprimante sur les FONDS OTTOMANS<br />

l'UNIFIÉ notemmeint, abandicmea 3 points et<br />

<strong>de</strong>mi. Parmi tes autres emprunte ayant opéré<br />

un mouvement do retraite, signalons te MEXI-<br />

QUE 4 % 1910 ; la Révolution, oui a renversé te<br />

gouvernement du général Ponilrio Diaz et dé-<br />

truit. ,1a stabilité politique dans le- pays a été<br />

la principate cause <strong>de</strong>.-sa faiblesse.<br />

On enregistre,, par aontoe, une légère av.iuce<br />

te l'EX T LR JE U RE, bien que son désir d'éten-<br />

dre son influence au Maroc l'ait déjà entrante<br />

et l'entra<strong>î</strong>nera sans doute à <strong>de</strong>s dépsnseB coEr<br />

skiéraJ/les. Las FONDS RUSSES et la RENTE<br />

PORTUGAISE sont aussi à <strong>de</strong>s cours sensible-<br />

ment supérieurs à ceux du début do l'animée.<br />

Mais c'est surtout le SERBE 4 qui a vu sa<br />

cote s'améliorer ; son avance se traduit par<br />

plus do 3 points attribuablo à <strong>de</strong> gros achats<br />

du syndicat intéressés dans la «on-version du<br />

5 % en 4 %. CHINOIS inchangés.<br />

Etablissements <strong>de</strong> crédit<br />

Dans co groupe, les plus-vaines sont oraeoa'a<br />

nombreuses. C'est ainsi que te CREDIT LYON-<br />

NAIS s'adjuge 18 points, le CREDIT FONCIER<br />

D'ALGERIE ET DE TUNISIE. 40, mais c'est<br />

surtout la BANQUE DE L'ALGERIE qui a été<br />

la plus favorisée. Sa plus-value dépasse 600<br />

francs et est motivée- par lé rènc-uvellement<br />

<strong>de</strong> son privilège en mémo temps que la Sc«<br />

ciété reprend la libre disposition i«o tania. — On cote : TeUl-<br />

Jft-eïj, C5 fr.; Saïgoa), 90 fr. les 40 lUIos, euïtrcrùt.<br />

e»caus. — On cote : lixtta, 210 fr. ; invali<strong>de</strong>s,<br />

Iffo tr.; arleguins, ieo fr, logés, ea caiâ&a tlo 25 kil.<br />

flfets. _<br />

Noix. — on cote : Mar<strong>î</strong>wts, 34 tr.; âe Figea-o,<br />

m tr.; Orfnes, 21 fr.; Pyr&néœ, %\ 60, le sac d-9<br />

.» kUes, brut pour net.<br />

ïfcrtres et dêri-pés. — On a vcaidu 1-4.000 kilos ne<br />

à 1 <strong>î</strong>r. le d-egsé- 6.000 kilos lio à 1 02 i« <strong>de</strong>gré;<br />

Kilos tartres à 1 35 le (le#T6; 10.000 silos tar-<br />

tre à l 27 le <strong>de</strong>gré; 7 fûts er->ma <strong>de</strong> tartre à 170 fr.<br />

les l«0 kHos; l.iOO liiios d'a«Mo tartriqno i 267 fr.<br />

tes 100 kilos. On cote : lie da «iiïtaUisatlon do 1 fr.<br />

à t 66 le <strong>de</strong>gré; lie acidité totale, <strong>de</strong> 1 20 à 1 25 le<br />

tteg-ïê; tartre, se-lon renOaiacnt, do l 2& à 1 30 le <strong>de</strong>-<br />

gué; cristaux <strong>de</strong> taxtro, <strong>de</strong> no à 175 fr. las KO kll. ;<br />

trèmo do tertre, <strong>de</strong> 1 40 à 1 45 el <strong>de</strong>gré; oti<strong>de</strong> taa--<br />

trtaue, -<strong>de</strong> 20ô à 270 <strong>î</strong>r. les VSQ kilos; le martné est<br />

«aime.<br />

Alcools «.uj- place. — On cote ; Disponible, <strong>de</strong> 76<br />

S 77 fr. ; courant,' do 76 à 77 tt. ; les i premiers, da<br />

7« à 78 fi'.; les h -<strong>de</strong> mal, do 76 à 78 fr.; les 4 d'octo-<br />

bre, <strong>de</strong> 59 à «0 fr. l'Hectolitre .nu, tes S») <strong>de</strong>-grés, taxe<br />

&e fabrication en plus, soit 2 33 pomjf 1912 par hec-<br />

tolitre d'alcool pur.<br />

Alcools du Languedoi, trois-six fie vin nouveau,<br />

S 160 fr.; trois six <strong>de</strong> vin vieux, à 180 fr. l'hectolitre<br />

nu, les, 86 <strong>de</strong>srés. -<br />

Rhums : Rhums <strong>de</strong> la Martinique, navire eai dé-<br />

ebargemeut Caraïbe, marques courantes, cours <strong>de</strong><br />

52 à 00 lr. lliectoliti^. logé, les 54 <strong>de</strong>grés; marques<br />

primées, cours <strong>de</strong> 00 à 70 £r. l'heeto, logé, les 54 <strong>de</strong><br />

grés; marques supérieures, coiins <strong>de</strong> 70 à 125 fr.<br />

l'hectolitre, logé, les 54 <strong>de</strong>grés; rhums <strong>de</strong> la Gua-<br />

<strong>de</strong> ou-pe, cours do 60 à 52 fr. l'hectolitre, logé, les<br />

54 <strong>de</strong>grés; rhums da la Réunion, cours <strong>de</strong> 50 à 62 fr.<br />

l'hectolitre, logé, les 64 <strong>de</strong>çrte; rhums d« Merara.<br />

coum <strong>de</strong> 70 à 80 tr. l'hectolitre, logé, <strong>de</strong>gré tel quel<br />

non douane-; rhums <strong>de</strong> la Jamaïque, cours do 100<br />

à 300 fr, 'l'beeto. logé, <strong>de</strong>gré tel quel,- non dédouané.<br />

. MARCHE DE TOULOUSE<br />

Relevé o<strong>î</strong>uciel du cours <strong>de</strong>s oiarc-handi«cs <strong>î</strong>tu<br />

i) décembre' <strong>î</strong>atl s" ", .•«••"<br />

Mai<br />

Chaussée d'Autin.. .<br />

BOULEVARD MONTMARTRE, 1<br />

Angle du boulevard et <strong>de</strong> la me Montmartrei-<br />

en face te restaurant Roulan.<br />

BOULEVARD POISSONNIERS<br />

Angle <strong>de</strong> la nia Roûgemont et ei, faco le Matin<br />

BOULEVARD BONNE-MOU VF LLE<br />

En face te rcetauioii<strong>î</strong> Cardés.<br />

Nos amis, <strong>de</strong> passage ou en rési<strong>de</strong>nce SK<br />

Paris, trouveront tous leSi matins l'E;rpres#t<br />

dans ces divers dépôts.<br />

LES MAMANS qui ont la coquetterie <strong>de</strong> mit<br />

teur* chars petits exquisement habillés et<br />

bon marché les conduisent au Petit Marin<br />

(Mlle Bastièr). Spécialité <strong>de</strong> costumes peur p»<br />

tits garçons à façon, 22, rua U09 Loi9, ; To».<br />

louse. '' »*'' «<br />

NOTRE CONCOURS DS FOOTBALL<br />

est radicalement GUÉRI<br />

et ën peu do temps par lo<br />

VIN URANE PESQOl<br />

qui fait diniinuer <strong>de</strong> 1 gramitto par jour<br />

. le sucre diabéUque.<br />

tA V/N XJRÂXÉ PESQUl donne m force ef la<br />

vigueur ; il calme la soif et empêche les acci<strong>de</strong>nts<br />

diabétiques, aangrène, anthrax, etc. — Se trouve dans<br />

Vjutes les ptai-macies. — Brochure f' sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

ON'DÉSIRE acheter moulin à<br />

veut d'occasion, petit modèle,<br />

pour monter l'eau.<br />

Ecrire M. P., a Express du<br />

Midi », <strong>Toulouse</strong>.<br />

NOUVEL HYBRIDE, prod. Ainarantho !<br />

Sénar tressaillit douloureusement.<br />

— Qui donc ètes-vous 7 dananda-t-il<br />

avec une bienveillante courtoisie<br />

— Je suis une fidèle femme <strong>de</strong> cham-<br />

bre <strong>de</strong> la citoyenne Emilie <strong>de</strong> Sainle-<br />

Amaranthe, fit-elle en rougissant ; je<br />

m'appelle Catherine tout court.<br />

Sénar vit bien qu'elle mentait. Il re-<br />

prit :<br />

— Alors, vous n'êtes pas son amie J<br />

Pourquoi ne m'avez-vous pas dit tout <strong>de</strong><br />

suite que vous étiez sa femme <strong>de</strong> cham-<br />

bre? , ., ; '<br />

— Mais, Monsieur^ j'ai cru que j'ob-<br />

tteudrais pins facilement... Elle balbutia<br />

e4 n acheva pas sa pensée.<br />

Ce mot peu civique <strong>de</strong> Monsieur ag-<br />

grava les soupçons do Séraar, dont le cer-<br />

veau travaillait et déduisait sans relâ-<br />

cne.<br />

- Mon enfant, fit-il, je vais vous re|<br />

mettre une carte !<br />

— Oh I merci...<br />

. ~T-' No me remerciez pas !... Je suis trop<br />

neureux que la citoyenne Emilie do<br />

Sainte-Amamnthe puisse voir une figure<br />

amie avant <strong>de</strong> partir pour l'échafaud.<br />

Mats faites-moi la grâce <strong>de</strong> lui dire qu'il<br />

y a quelqu'un qu'elle ne conna<strong>î</strong>t pas qui<br />

donnerait sa vie pour sauver la sienne, et<br />

qui mourra, d'ailleurs, <strong>de</strong> sa mort 1<br />

Adèle le regardait, étonnée. Elle s'était<br />

attendue à être rabrouée, suspectée, gros-<br />

sièrement interpellée, et voilà qu'elle<br />

avait affaire à un homme attendri, très!<br />

doux. Sénar, lui, la considérait, évoquau<br />

une foule <strong>de</strong> souvenirs. Mais oui, ec-tt»<br />

jeune fille blon<strong>de</strong>, portrait rajeuni <strong>de</strong> 1<<br />

reine défunte, n'était-ce point la mênj<br />

qui avait entra<strong>î</strong>né ïa police sur une faus<br />

piste, le jour <strong>de</strong> certaine tentative d'éva-<br />

sion ? Emilie l'avait réclamée comme<br />

une fille à son service et l'avait fait SOM<br />

tir <strong>de</strong> prison... Quel intérêt puissant avait-;<br />

donc, aujourd'hui, cette jeune royalisjl<br />

a revoir Emilie, au risque <strong>de</strong> se faire ar-<br />

rêter elle-même ? Avait-elle une mission?J<br />

Et <strong>de</strong> qui donc ? L'idée d'un mystérieux<br />

inconnu aimé d'Emilie traversa le cepi<br />

veau du policier, et il eut une révolte-<br />

Mais il réfléchit que ce serait pout-otr-L.<br />

pour la condananéo une <strong>de</strong>rnière joie, ^<br />

il no se sentit pas lo courage <strong>de</strong> 1^1<br />

priver.<br />

Mlle <strong>de</strong> Sainte-Pazannc, très ètnm<br />

très troublée, lui disait an même insw^j<br />

'•"— Mais certainement, citoyen, je * e - 1<br />

votre commission 1<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

Organe quotidien <strong>de</strong> Défense Sociale et Religterane<br />

-uJÏAOl'l? ! .;:? TÎITIATÏOÎÏI <strong>Toulouse</strong>, ftue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5 CENTIME<br />

'• Trou mcà 8u »oa Gs u<br />

AtrreeABONNB ET BfiPARTKMENTS LUUTKOPHSS .... 6 « 20 *»<br />

PfcP4BTfSMBNTS WON UM1TB0PUKS 7- 13 - 24-<br />

tTRAKGEB II)»:»» poslile) . . . ... 10 - 20 - *0 -<br />

j^c Abonnements partent <strong>de</strong>s 1" et 14 da ehaqne mots et sont payables d'avance<br />

TetHt Utmatui* U» etemecmcni a'aOrtu* doit ilre aetam&agnte da &0 jwitona*.<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Lot, Aveyron, Corrëze, Cantal<br />

Gers, H tes -Pyfénéos, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />

7arn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />

Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénées-Orientales<br />

Haute-Garonne Anège<br />

Edition Hu matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />

ANNONCES (i« ps.TB .<br />

RÉCLAMES - , ;<br />

RECLAMES (J« page) . . . . ,<br />

LOCALES<br />

« • •<br />

• • • .<br />

OO» Ruraux. InlJ Los Annonoos ot Rflelsmes sont reç-jen


JANVIER i9i2<br />

Dépêches par Fi! Spécial<br />

CÉRÉMONIES PATRIOTIQUES<br />

émoire ensenrs<br />

à aa disparition ? Tout lo fait supposer, l'Infan-<br />

tici<strong>de</strong> et le crime semblant <strong>de</strong> plus en plus en<br />

corrélation.<br />

Se déci<strong>de</strong>ra-t-otn enfin à interroger sérieuse-<br />

ment ia mère Leroux, et non plus avec les<br />

extraordinaires égards que Fuzier lui témoi-<br />

gnait, pour les besoins <strong>de</strong> sa cause I<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Ce matin a été inauguré, au cimetière du<br />

Pôre-Lachaise, lo monument élevé aux défen-<br />

seurs <strong>de</strong> Belfort, par les soins <strong>de</strong> la Société<br />

amicale <strong>de</strong>s combattants <strong>de</strong> l'héroïque cité.<br />

Cette tète patriotique était présidée par M.<br />

Messimy, ministre <strong>de</strong> la guerre, qui était as-<br />

sisté <strong>de</strong> MM. le général iVlaunou-ry, gouver-<br />

neur militaire do Paris ; Félix Rousse], prési-<br />

<strong>de</strong>nt du Conseil municipal ; Girard, prési<strong>de</strong>nt<br />

du Conseil général ; Lépine, préfet <strong>de</strong> police,<br />

etc., etc.<br />

Un grand nombre <strong>de</strong> Sociétés patriotiques<br />

étaient représentées.<br />

Le monument, qui a fort, bollo allure, repré-<br />

sente, sur une pyrami<strong>de</strong>, le buste du général<br />

Den-fort-Rochoreau à oui la ville do Belfort<br />

oltro uno palme d'or.<br />

Le chaque coté, <strong>de</strong>ux médaillons représen-<br />

tent les effigies d'une Alsacienne et d'une lor-<br />

raine portant leur coiffure traditionnelle. En-<br />

fin, au bas <strong>de</strong> la reproduction en bas-relief du<br />

Lion <strong>de</strong> B-elfort, do Barthokii. au-<strong>de</strong>ssous du<br />

ouste, cette inscription : « Les défenseurs <strong>de</strong><br />

Belfort oui bien mérité <strong>de</strong> la patrie, 1870-71. »<br />

Tandis crue le piquet d'honneur <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong><br />

républicaine met l'arme sur l'épaule et que<br />

toutes les tûtes <strong>de</strong>s anciens combattants do<br />

1870 et <strong>de</strong> leurs <strong>de</strong>scendants se découvrent res-<br />

pectueusement, M. Robichon, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

Société <strong>de</strong>s défenseurs do Belfort, monte sur<br />

la petite estra<strong>de</strong> édifiée en face du monument<br />

et, dans une émouvante allocution, remet le<br />

monument à la ville <strong>de</strong> Paris.<br />

M. Roussel, prési<strong>de</strong>nt du Conseil munici-<br />

pal, oui lui succè<strong>de</strong>, se dit fier <strong>de</strong> prendre,<br />

au nom <strong>de</strong> la ville do Paris, possession <strong>de</strong> ce<br />

monument qui est placé sous la sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

tous les Français.<br />

M. Messimy* prend ensuite la parole.<br />

« Ceux qui assument aujourd'hui la lour<strong>de</strong><br />

tâche <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>r aux <strong>de</strong>stinées <strong>de</strong> la France,<br />

dit-il. sentent mieux que quiconque combien<br />

il est utile et désirable <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r vivant dans<br />

tons les cœurs le pieux souvenir <strong>de</strong>s exemples<br />

pareils à celui que oe monument commémore.»<br />

Le ministre éprouve ensuite le besoin <strong>de</strong><br />

donner la note pacifiste qui est <strong>de</strong> rigueur<br />

dans toutes les harangues ministérielles.<br />

U le fait en termes aussi rnalbeuroux que<br />

maladroits.<br />

Les circonstances que nous traversons au-<br />

raient dû le contraindre à plus <strong>de</strong> réserve.<br />

« La France, s'écrie-t-il est assez riche da<br />

gloire <strong>de</strong> toute sorte pour ne pas rechercher<br />

dans <strong>de</strong>s aventures sanglantes un prestige<br />

qu eLe peut acquérir par tant d'autres voles<br />

pacifiques.<br />

» Par sa constitution républicaine et démo-<br />

cratique elie est à l'abri <strong>de</strong> ces intérêts dynas-<br />

tiques qui entra<strong>î</strong>nent parfois d'autres régi-<br />

mes vers une guerre nécessaire à la consoli-<br />

dation d'un trône.<br />

» Ce n'est pas elle qui troublera la paix du<br />

mon<strong>de</strong>. »<br />

M. Messimy croit cependant- <strong>de</strong>voir ajouter :<br />

« Mais nul ne peut prévoir ce quo i'avenrr<br />

exigera d'elle pour protéger son intégrité ou<br />

son honneur. Nul ne peut afflrme-T qu'elle ne<br />

sera pas tenue <strong>de</strong> mettre un jour toute la force<br />

nationale au service <strong>de</strong>s droits imprescriptibles<br />

<strong>de</strong> la nation c'est pourquoi, en saluant ici<br />

avec émotion et respect ces soldats héroïoues,<br />

nous nous sentons liés à eux non seulement<br />

par un pieux souvenir mais encore par la re-<br />

connaissance que nous leur <strong>de</strong>vons, car leur<br />

exploit est <strong>de</strong> ceux qui nous permettent <strong>de</strong> mê-<br />

ler a notre plus grand souci une confiance ré-<br />

fléchie en nous-mêmes, un foi tranquille en<br />

notre jeune et puissante armée, sauvegar<strong>de</strong> né-<br />

cessaire <strong>de</strong> notre prospérité économique <strong>de</strong><br />

notre sol ot <strong>de</strong> nos libertés. »<br />

Mon t Mme ia It?pis3 ie Mac-lien<br />

Paris, 31 décembre.<br />

Nous apprenons la mort da Mme la mar-<br />

quise do Mac-Mahon, méo <strong>de</strong>s Cars, décédée co<br />

matin à Paris, il l'âge <strong>de</strong> soixantedix-bui*<br />

ans, entourée <strong>de</strong> tous ses enfants.<br />

La marquise <strong>de</strong> Mac-Mahon était ta mère<br />

<strong>de</strong> Mme la comtesse Eugène <strong>de</strong> Lur-Saluces,<br />

belle-mère do la marquise <strong>de</strong> Mac-Mahon née<br />

<strong>de</strong> Vogué et du marquis d'Oilliamson.<br />

Elle était la grand'môre <strong>de</strong> Mme la comtesse<br />

<strong>de</strong> Chocoeuse, <strong>de</strong> Mme la comtesse <strong>de</strong> La Ca-<br />

relle et <strong>de</strong> MM. Bertrand et Ainédée <strong>de</strong> Lur-<br />

Saluces, sous-officiers <strong>de</strong> cavalerie.<br />

Mme la marquise do Mac-Mahon était la fille<br />

du duo <strong>de</strong>s Cara, qui commandait la troisième<br />

division à la prise d'Alger, en 1839, et do Mme<br />

la duchesse néo du Bouchot <strong>de</strong> Souches <strong>de</strong><br />

Tourzel, la patite-fU-le <strong>de</strong> Mme la duchesse <strong>de</strong><br />

Tourzel, gouvernante <strong>de</strong>s enfants do France,<br />

qui avait partagé la captivité <strong>de</strong> la famille<br />

royale au Temple.<br />

I,es obsèques do Mme la marquise <strong>de</strong> Mac-<br />

Manon auront lieu mercredi, à 10 heures, à<br />

Saint-Franeois-Xavier.<br />

Nous adressons à la famille <strong>de</strong> Mme la mar-<br />

quise <strong>de</strong> Mac-Mahon l'expression <strong>de</strong> nos plus<br />

sincères condoléances.<br />

étage et tandis que la police était occupée à la<br />

rue <strong>de</strong> Dantzig. phisieurs membres du syn-<br />

dicat <strong>de</strong>s locataires en profitaient pour aller<br />

déménager un adhérent, rue du Château.<br />

Les Affaires Marocaines<br />

LES POURPARLERS DE MADRID<br />

La réponse française<br />

Paris. 31 décembre.<br />

D'après <strong>de</strong>s renée ignememts venus do Ma-<br />

drid, le point <strong>de</strong> vue français exposé dans la<br />

réponse au contre-projet espagnol <strong>de</strong>meure en-<br />

core très éloigné <strong>de</strong> celui du cabinet <strong>de</strong> Madrid<br />

et <strong>de</strong> grosses difficultés subsistent.<br />

On conserve toutefois l'espoir d'arriver a<br />

une solution heureuse car les négociations se<br />

poursuivent dans les termes les plue amicaux<br />

et les <strong>de</strong>ux gouvernements sont, <strong>de</strong>ciare-t-on,<br />

disiposés â étudier toutes les combinaisons<br />

possibles, afin d'arriver à concilier les intérêt* J<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pays.<br />

Le correspondant du Temps à Madrid, lui,<br />

est nettement pessimiste.<br />

U télégraphia : t Comme on le prévoyait,<br />

les négociations n'ont pas fait un pas dans,<br />

l'entrevue d'hier et elles semblent s'aoiienuneé<br />

vere une situation sans issue.<br />

» La réponse française s'écarte, en effet com-<br />

plètement sur plusieurs points <strong>de</strong> vue do l'Es-<br />

pagne.<br />

11 n'est peut-être pas inutile <strong>de</strong> rapprocher<br />

ce télégramme d'urne autre dépêche du même<br />

correspondant dans laquelle après avoir relevé<br />

la campagne <strong>de</strong> la presse espagnole contre ia<br />

France, il s'exprime ainsi ;<br />

!) fraaœ. 3.00»<br />

mètres eaivl-ron. — i. Orlrtal. .par mus GTeen et<br />

Rhrvsopras», à M, A. Veil-Picaïd (Parfiement);<br />

2„ Caena-ise. à M. Roger Anceau (A. Obapiïian;;<br />

a Mis<strong>î</strong>lnguette, â M. A. VeiM'icard (Thibault).<br />

Non placés : Tvet-te. Primo Kl. Rivalité Ofi<br />

Une courte tete. Trois 1-omgaears.<br />

Mutuel : gagnant il; <strong>î</strong>>laoés : Cristal 9 50, Gae-<br />

- handicap, ia.-ooo fr.,<br />

'ArgenUère It. par<br />

. ïaiSD|iïa d'Or, à M. A. VeU-Picard<br />

(Partrc-menf;; Ss<strong>î</strong>T jttTlptylf, à M. P. Woodland<br />

fP. Woolùandi: 3. TalrtlMt, 3 -fc<strong>î</strong>stil. GOuttcteux<br />

(J.-B. Moreïu).<br />

Quatre Iangneara. Trois lfinsrnears.<br />

Mutuel : sagnaut B; placés : LArêè<strong>î</strong>lUèfè-n 7,<br />

M. Monestyr 9 60.<br />

Prix du irioul. conrso rte baies, handicap, 4.00D<br />

trar.es, S.900 mètres environ. — l. Ravigote, par<br />

ChUdwiei ea IJX Reufs, à M. A. Veil-Ptcard (Thi-<br />

bault) ; 2. AriTil, à M. T.-W. My-eirs (O<strong>de</strong>ll) ; 3. Alexis,<br />

a M. Math. Goudchaux (J.B. Moreanl.<br />

Non placés : Pialine. Bdidle.<br />

Trois tonsnenirs. Quatre longueur?.<br />

Mutuel : gagoasiX S 50; placés -. Itavigote 7, Anril<br />

19 CO.<br />

A V1NCENNES<br />

Paris, si aécembra.<br />

DemaiiD, courses à Tirtceamea. Partants ot montes<br />

probables :<br />

Prix <strong>de</strong> Troam : lado-faiine (Msunler). Inca<strong>î</strong>'taln<br />

(M. Datontalse), Impiiri-eose (Ti'ret), Italie (O'Hre-<br />

lilia). If (Potstlc), Isabelle (.Eugène!, indtei (Iabttuti,<br />

IUois CPat"!, Oentaare (M. Adèle), IUusLon (Bouf-<br />

tardi. Ireaé. è M„ Petit (SCITS), Opédta cru. Irené, à<br />

M. LtUUôr (Tisa), Imjpi-aUcablitty (M. P. ForcinaJ),<br />

ImitaUon (Treaiud!, Inattendue (Bouttaa), L'Ins&nue<br />

(L, Pottler), Indiecne (Cter<strong>î</strong>ond;.<br />

Prix A'ismer : Ida Prtaeetau ou ïsas (Tamberij,<br />

lona (M. R. BatUèrc). Incognito (Vitôt). Idéal (M.<br />

Th-sriat), Inûlana (OllTler), n Bacio (tflyasej, Ida<br />

(Bern-ard), Idéo (J. Me


LUNDI 1" JANVIER 1012<br />

VOL DE G0BEL1NS<br />

11 v a quelque temps, un lot important <strong>de</strong><br />

3to»isserie« «TAubusson était dérobé au ©bateau<br />

«le Talives (Lot-et-Garonne), propriété <strong>de</strong><br />

M do S ,<br />

Les niherch.es pour découvrir les auteurs <strong>de</strong><br />

ce vol étaient d'abord restées infructueuses,<br />

quand on apprit (pue les riches JW««*«K«<br />

avaient été vendues par un sWg^LS i<br />

sieur Lamarque, do TarbW, qui les ava.t tm<br />

même revendues il un amateur. M. ne ,<br />

Lamarque a été arrêté à TarDf&n ad abord<br />

nié l'achat <strong>de</strong>sJappes. ma» a<br />

s<br />

Uonur° â iHécouverte d'autre complices du<br />

vol. . i o - -<br />

O O 1STCO UB8<br />

Cames employées <strong>de</strong>s Postes, <strong>de</strong>s Télégraphes<br />

et <strong>de</strong>s Téléphones<br />

Un concours pour le recrutement <strong>de</strong> dames<br />

employées aura lieu les jeudi 15 et vendredi<br />

1G février 1912. au chef-lieu <strong>de</strong> chaque <strong>de</strong>parte-<br />

m Lo nombre maximum <strong>de</strong>s admissions est fixé<br />

r, oiyv<br />

FVuvout y prendre ^J^J^^X<br />

iriflrmltAs. avant une taille <strong>de</strong> 1 m. M au nu<br />

<strong>î</strong>iirnSn S?&s do 18 ans au moins et <strong>de</strong> 2a ans<br />

m <strong>î</strong>.lns. au jour du concours.<br />

ï i ïliniM d'âno ost reculée pour les ai<strong>de</strong>s,<br />

d'une durée égale à celle <strong>de</strong> leurs services en<br />

cette qualité, dans les conditions fixées par<br />

l'arrêté du 4 juillet 1910.,<br />

Aucune <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> dispense ne sera prise<br />

en considération. . . ,<br />

Las candidates <strong>de</strong>vront adresser sans retard<br />

leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au directeur <strong>de</strong>s postes et <strong>de</strong>s<br />

télégraphes <strong>de</strong> leur département, charge <strong>de</strong><br />

l'instruction <strong>de</strong>s candidatures. -<br />

Ce fonctionnaire leur fera parvenir JC pro<br />

gramme du -concours. .<br />

La liste d'inscription sera close ie 20 janvier<br />

au soir.<br />

fyhéméï<strong>î</strong>éss goulousaines<br />

V JANVIER<br />

Circoncision.<br />

Fête à souhaiter : Saint Basile.<br />

Lever <strong>de</strong> la lune : 1 h. S, s. ; coucher, 3 h. 51,<br />

matin. ...<br />

Lever du soleil : 7 h. SO ; coucher, f, h. 15.<br />

•L V A CINQUANTE ANS<br />

1" JANVIER 1862. — M. Lapiquc, intendant<br />

militaire à <strong>Toulouse</strong>, est promu comman<strong>de</strong>ur<br />

<strong>de</strong> la Légion d'honneur ; U. d'Avout, comman-<br />

dant le 13" bataillon <strong>de</strong> chasseurs à pied, est<br />

nommé chevalier.<br />

Le Vandalisme par l'Affiche<br />

J'engage vivement mes compatriotes toulou-<br />

sains à qui le jour <strong>de</strong> l'An orée <strong>de</strong>s loisirs,<br />

<strong>de</strong> leurs promena<strong>de</strong>s du côté <strong>de</strong><br />

Es verront, sans surprise, je l'es<br />

i Affiches reparaissent sur les<br />

«e : ii n'y a, pour l'instant, que<br />

<strong>de</strong>s amenée électorales sur le Tombeau <strong>de</strong>s<br />

Comtes et sur le croisillon voisin ; mais, avec<br />

un peu <strong>de</strong> patience, nous verrons bientôt reve<br />

nir toute la gamme <strong>de</strong>s aifftches-rédlame, jus<br />

qu'aux portraits <strong>de</strong>s artistes <strong>de</strong> café-concer<br />

inclusivement.<br />

Los promeneurs pourront voir aussi <strong>de</strong> leurs<br />

propres yeux que l'infortuné tombeau <strong>de</strong>s com<br />

tes <strong>de</strong> Tou.ou&o re<strong>de</strong>vient un. dépotoir pour le;<br />

>ites <strong>de</strong> sardines, les papiers et au<br />

un;<br />

r une<br />

Sernin.<br />

que l<<br />

<strong>de</strong> l'ég<br />

, affiches<br />

ntes et su<br />

par le<br />

H arec<br />

ipaie avait fait i<br />

i m fonctionnaire<br />

vaut -pas assujetti<br />

iitree, ime partie t<br />

les ordures vont f<br />

par<br />

an<<br />

tom<br />

!ns,<br />

it p:<br />

réolamfl<br />

le chef<br />

ettoyci'<br />

rui a e<br />

o .grilla<br />

e ce gr<br />

amènes<br />

earcor<br />

lions, tes<br />

do la po<br />

ce ton<br />

sécuté ce<br />

ge qui en<br />

ill-age est<br />

1er, com<br />

liages <strong>de</strong><br />

te mal, si on laisse<br />

.. le produisent. A quoi<br />

e désafflcltor, si la poAtoe n'est pas déol-<br />

faire appliquer ia toi qui toter-ï<strong>î</strong>t l'-affl<br />

sur les Monuments Historiques, si o<br />

rappelle pas par une. inscription, ooram..<br />

t les propriétaires d'une maison bien te<br />

A quoi sert <strong>de</strong> balayer lo tombeau <strong>de</strong>s<br />

ÎS, si on ne ferme pas au moyen d'un gril<br />

a baie par où s'Introduisent les immond<br />

Avant <strong>de</strong> quitter Saint-Semin, ies prooie<br />

neurs feront bien do jeter un coup d'œii sur la<br />

faça<strong>de</strong>. Ils ne doivent pas oublier qu'ils son<br />

on présence <strong>de</strong> |a «to* grandjQ et <strong>de</strong> la ping 1<br />

b&Ië êÉftfeé TofS^g &ïïM Wkùte : of, <strong>î</strong>â 7<br />

faça<strong>de</strong> <strong>de</strong> oe clief-d''eeuv*e <strong>de</strong> l'art roman est<br />

dans un état <strong>de</strong> dégradation auquel on ne<br />

voudrait pas croire si on ne l'avait sous les<br />

yeux ; <strong>de</strong>s briques entières manquent, les pier-<br />

res effritées no sont pas remplacées, d'affreux<br />

raccommodages anciens réapparaissent. Les'<br />

étrangers qui visitent <strong>Toulouse</strong>, les artistes êt<br />

les savants qui s'arrêtent à. <strong>Toulouse</strong> unique-<br />

ment pour Saint-Semin — et ii y en a plus<br />

qu'on ne pense — .sont indignés d'une telle né-<br />

U i i -,-C:<strong>î</strong>lCe<br />

lxis .^ôponsables sont : t" la Viffle, comme<br />

propriétaire ; 2' l'Etat, qui se charge ,1e plus<br />

souvent <strong>de</strong>s grosses réparations à faire aux<br />

nents historiques classés,<br />

revenant <strong>de</strong> Saint-Semin, j'invite tes<br />

promeneurs à prendre la rue du Taur. Arrivés<br />

a i angle do la rue da Pér.igord. qu'ils contem-<br />

plent la porte <strong>de</strong> rEaquiie. Dans une <strong>de</strong> ses sa-<br />

" tes chroniques dominicales d'avril <strong>de</strong>rnier,<br />

éirùnent collaborateur J.-J. <strong>de</strong> L. rappe-<br />

lait que cette porte est une oeuvre authentique<br />

du sculpteur toulousain Nicolas Bachelier, et<br />

i uno <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières œuvres qu'il ait exécutées,<br />

puisqu'elle fut payée à se» héritiers le 11 dé-<br />

cembre 1557.<br />

La partie inférieure, .composée <strong>de</strong> bossages<br />

grossiers, n'est pas contemporaine <strong>de</strong> Bache-<br />

lier, mais le sommet est l'un <strong>de</strong>s fragments<br />

les plus beaux et las plus gracieux d*" la Re-<br />

naissance toulousaine. Les sculptures déliea-<br />

i^t^J^' } a di «Pasition architecturale<br />

verittbte S miHri£ Ve ^ art -tr-c<br />

- wi - L %^lT>taTes ont été littéralement en-<br />

?f^r . , P" 110 * 1 *^ muiltiooiores, qui recou-<br />

nw n?pl ie ? ur J battante <strong>de</strong> la porte<br />

temrV<br />

éte «S"***- ««Puis quelque<br />

^mpa, les afficheurs consentent à ne ni'us dis-<br />

rt^J-. 1 * pIaclu * Weue en émail cm" teSvn^<br />

muraiMe y" pa6^ * conceasmn, toute la<br />

a^tr^^'BM'F^<br />

--aria;<br />

.àoôter P lflol? m 66 â St,l? l y £3 .X ,± 3 3 ^> L1 L ^ L'a.<br />

COM'QMesiortaairesLaMliiu 25r Rêinsai<br />

durw permission régulière signée du colonel,<br />

gouverneur <strong>de</strong> Belfort, ost venu, à sa <strong>de</strong>scente<br />

du train, chez un <strong>de</strong> mes frères, lieutenant au<br />

40 e <strong>de</strong> ligne, mi je l'ai rejoint bientôt.<br />

» No croyez pas qu'il se Jatesera iutorviewer;<br />

il no dira rien avant d'avoir vu le ministre <strong>de</strong><br />

la guerre auquel il se présentera ce matin à<br />

8 heures. »<br />

LES AFFAIRES WU n QCA'N£S<br />

LES ESPAGNOLS DAMS LE R1FF<br />

Paris, 1"' janvier,<br />

public la, dépêche sut-<br />

La Presse Nouvelle<br />

vante <strong>de</strong> Madrid ;<br />

« Suivant -une dépêche <strong>de</strong> Métiila, il résulte<br />

<strong>de</strong> rapporte indigènes que las Maures auraient<br />

eu <strong>de</strong>puis ,1e début <strong>de</strong>s opérations l .ôOO<br />

morts et <strong>de</strong> nombreux blessés ; 600 Maures ont<br />

fuit, leur soumission.<br />

» Lo général AguSlera châtiera tous ceux qui<br />

seront reconnus complices do l'ennemi ; <strong>de</strong>ux<br />

Européens prisonniers, que l'on protendait<br />

être <strong>de</strong>s Français, sont <strong>de</strong>s déserteurs <strong>de</strong> la Lé-<br />

gion étrangère : l'un Belge, l'autre Allemand -,<br />

ils sont les survivante do dix déserteurs dont<br />

sopt ont été massacrés par les Maures. »<br />

a isnm lim<br />

Trouvailles<br />

Réola.mer à l'Administration <strong>î</strong>les Tramways, rue<br />

<strong>de</strong>s Prés, 45, <strong>de</strong>ux parapluies.<br />

<strong>de</strong>s<br />

pHoAo<br />

grofses<br />

éculé<br />

pas. -"-s ^ sentlairmea e et <strong>de</strong>s Bouliers<br />

ne noua<br />

pas moins<br />

radmiuistration<br />

Ji^te <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />

Mais corrniseut<br />

maiUm souol d- r^^<br />

t ~iPate<br />

et Saiot-<br />

M rie Tou<br />

S«JÏ «s« tw&l?ri?<strong>î</strong>;,,të Ç??pe*? dn Pont-<br />

isieitra tm<br />

" *s la<br />

te&^V'Z.r-?^» a son<br />

«t âéchkfuieiiHB ; les<br />

es ;<br />

fi lot<br />

ftwc»<br />

me <strong>de</strong>s ùa^tù^ ^r^^»^.<br />

ttom coulago. etc., et qui porte «£ grave Se-<br />

j-udtee au commerce <strong>de</strong>s vins en gros soit raii<br />

portée ot. que les déclarations con inuent P è<br />

Union <strong>de</strong>s Propriétaires<br />

On nous ooatminnique la note suivante •<br />

« En l'année 1903. a'Uniou <strong>de</strong>s Propriétaires<br />

do la Haute-Garonne, 12, boutovard <strong>de</strong> Stras!<br />

bourg, crut <strong>de</strong>voir prot&ster contre tes 3 cen-<br />

times 64 additionnels qui avaient été nortés<br />

aux rôles généraux <strong>de</strong>s contributions direc-tes<br />

<strong>de</strong> a-a villa <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, sans l'aocompiiise.<br />

nwsnt <strong>de</strong>s formalités légales<br />

» Bon nombre d'adhérente à l'Union formu-<br />

lèrent <strong>de</strong>s réclamations.<br />

» L'adminiat^ation dus conisribuUone direc-<br />

te» émit un o vis contraire aux <strong>de</strong>mandas et<br />

Fédération <strong>de</strong> l'alimentation<br />

On nous communique l'ordi» du jouir sui-<br />

vant :<br />

Les détaiaria.n.ts <strong>de</strong> la branche alimentaire<br />

d© <strong>Toulouse</strong> ot da (la banilieue, réunis sous les<br />

auspices <strong>de</strong> la Fédération do l'alimentation à<br />

l'ancienne Flacullité <strong>de</strong>s Ictres, te dimanche<br />

17 dêceimbre 1911, au nombre <strong>de</strong> 300.<br />

, éprôs avoir entendu les explications <strong>de</strong><br />

M>M. te prési<strong>de</strong>nt et le secrétaire <strong>de</strong> la Fédé-<br />

ration et 'M. Bedouoç. député, ont adopté à<br />

1 unanimité l'ordre du jour ciuivant :<br />

» One les législateurs instituant au plus tôt<br />

<strong>de</strong>s lois et règlements oit faveur <strong>de</strong>s questions<br />

ci-<strong>de</strong>sisouâ ;<br />

1° Suppression <strong>de</strong>s monopole» «t <strong>de</strong> l'ac-<br />

caparement ;<br />

2° Patentes proportionnelles au chiffre<br />

d'affaires commerciales ;<br />

V Versement <strong>de</strong>s cautionnements aux<br />

caisses <strong>de</strong> dépôts et consignations -,<br />

» 4* Suppression <strong>de</strong>s tiinbies ou tickets pri-<br />

mes do toutes sortes ;<br />

5' Application intégrale <strong>de</strong> la loi sur le<br />

repos hebdomadaire ;<br />

» C* Fermïtiuro <strong>de</strong>s magasin» les après-midi<br />

<strong>de</strong>s jours fériés. »<br />

Ordo et Calendrier liturgique<br />

La librairie Edouard- Privât, rue <strong>de</strong>s Arts, 14.<br />

à <strong>Toulouse</strong>, met en vente l'Orrlo, à l'usage du<br />

diocèse <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, pour l'année lftL2.<br />

Prix, 1 fr. ; franco, par poste, 1 fr. 15.<br />

Calendrier liturgique, à l'usage <strong>de</strong>s fidèles<br />

du diocèse <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> pour l'année 1912 :<br />

prix, 0 fr. 20 ; franco, par poste, 0 fr. 25.<br />

On est prié d'acoompagner <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />

leur montant en mandat ou en timbres-poste,<br />

pour éviter <strong>de</strong> porter en compte une somme<br />

aussi minime.<br />

Le Commentaire <strong>de</strong> Saint-Thomas<br />

Voici la geptitsno foi.? aue nous présentons un<br />

volume du « -Oommeintaire français littéral <strong>de</strong> la<br />

Somme tïiéologtenio <strong>de</strong> Salnt-Tliomas cl'Ajufn »<br />

«Utô par Edouard Privât, libraire éditeur, n rue<br />

<strong>de</strong>s Arts à <strong>Toulouse</strong>, et Pierre, Téqui, .libraire-édi-<br />

teur, 82, ruo Bonaparte à Paris.<br />

Son auteur, le It. p. Pôgues. (tes Pnéres-Prêcibeure<br />

ma<strong>î</strong>tre en théologie, professeur au collège angéU-<br />

3r<br />

EAUX BICARBONATÉES SOD1QUES FORTES<br />

tes seules <strong>de</strong> celte nature dans les Pyrénées<br />

1-OURNISSEUR DES MINISTÈRES<br />

<strong>de</strong> la Guerre, do la Marin© ot <strong>de</strong>s ColoniA<br />

MALADIES DE L'ESTOMAC<br />

du Foie <strong>de</strong> l'intestin, <strong>de</strong> la Vessie, le Diabète^<br />

les Fièvres paludéennes. Convalescence*<br />

EN VENTE PARTOUT<br />

Etablissement ouvert toute Vannée<br />

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MIS DEJDECES<br />

Monsieur Louis GARRIGUES, cx-liiuai-re £<br />

relieur ; Docteur A. GARRIGUES. Mé<strong>de</strong>cin


LUNDI r* JANVIER<br />

uwim mt<br />

BEVUE FINANCIERE<br />

Parie, 81 décembre.<br />

1911 a vécu... 1911 n'est plus...<br />

Bten qu'entrée désormais dans lo domaine<br />

du passé, l'année lilll laisse <strong>de</strong>rrière elle <strong>de</strong><br />

pénibles- souvenirs. Elle leradaie dans nos ai><br />

pales boursières.<br />

Elle s'était cependant ouverte sous les plus-<br />

favorables auspices. Rietn ne taisait •prévoir la<br />

tourmente. La campagne <strong>de</strong> hausse inaugurée<br />

<strong>de</strong>puis plus lie <strong>de</strong>ux ans, se poursuivait réso-<br />

lument. Elle pouvait logiq-ueiment continuer.<br />

Tout la favorisait. Les événements <strong>de</strong> la po-<br />

litique extérieure, à commencer par le coup<br />

d'Agadir, l'arrêtèrent brusquement dans son<br />

élan. A vrai due, les positions, à- la hausse<br />

commençaient à <strong>de</strong>venir iimiuiétontes. il i ail-<br />

lait coûte que coûte procé<strong>de</strong>r a un lessivage<br />

eu règle. L'affaire marocaine servit <strong>de</strong> pré-<br />

texte. Ces événements qui se succédèrent,<br />

coïnci<strong>de</strong>nt avec les vacances, firent le reste.<br />

Mais qucMes vacance» !H<br />

Rarement pério<strong>de</strong> habituelle <strong>de</strong> recueille-<br />

ment et dé calme fut ainsi troublée. Manifes-<br />

tations contre Ha vie chère en France, grèves<br />

<strong>de</strong> cheminots, <strong>de</strong> dockers et <strong>de</strong> mineurs en<br />

Angleterre, campagne contre les trusts aux<br />

Etats-Unes, assassinat <strong>de</strong> M. Stolyiplrie en Ri»<br />

sie, mouvement révolutionnaire en Espagne,<br />

complots royalistes an Portugal, pronuneia-<br />

mentos au Mexique, insurrection en Albanie,<br />

guère italo-turque, révolution eli incise...<br />

Charmant tableau true celui <strong>de</strong> l'été <strong>de</strong> l'an<br />

<strong>de</strong> grâce 1911 qui après avoir débuté par Aga-<br />

dir, s'est terminé par le bombar<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> Tri-<br />

poli et l'explosion tragique <strong>de</strong> la Liberté qui a<br />

mu-i la France en <strong>de</strong>uil.<br />

Oui vraiment, l'été 1911 <strong>de</strong>vra être marqué<br />

d'une croix noire.<br />

L'inci<strong>de</strong>nt le plus grave a été incontestable-<br />

ment le conflit franco-allemand et les négocia<br />

fions auxquelles il a donné lieu, négociations<br />

qui ont évoqué en nous le souvenir <strong>de</strong>s plus<br />

mauvais jours et qui, à certaines heures,<br />

avaient bien plutôt l'apparence d'une veillée<br />

<strong>de</strong>s armes que d'un colloque diplomatique.<br />

A tous ces sujets d'inquiétu<strong>de</strong>, vint ee gref-<br />

fer une criée monétaire. Les reports, notam-<br />

ment à la liquidation <strong>de</strong> mi-septembre, attei<br />

gniront- un. taux absolument usuraare.<br />

Aussi, est-ce avec run véritable soulagement<br />

que la Bourse apprit le 11 novembre, la con<br />

olusion <strong>de</strong> l'accord franco-allemand. Ce fut le<br />

point <strong>de</strong> départ à*une amélioration générale.<br />

•Les capitaux qui s'épient teiréa durant la<br />

crise firent leur apparition mr le marché. La<br />

confiance revint. Le problème essentiel étant<br />

solutionné, la Bourse, dans l'atmosphère <strong>de</strong><br />

tranquillité relative et <strong>de</strong> calme, put reurendre<br />

son activité trop longtemps interompue.<br />

Par la suite on mit les bouchées doubles.<br />

IJQ cSiernin parcouru est fort important, trop<br />

peut-être. Un simple coup d'œil sur la cote cet<br />

à cet égard significatif. Toute*» les voleurs, ou<br />

presque, ont réparé leurs pertes antérieures.<br />

Certaines même atteignent <strong>de</strong>s cours sansible-<br />

imont supérieurs.<br />

Ainsi doue,- tout est bien qui finit bien.<br />

Il ne nous reste plus qu'à formuler les meil-<br />

leurs! souhaits pour 1012, qui para<strong>î</strong>t <strong>de</strong>voir être<br />

fructueuse pour les établissements financiers.<br />

De nombreuses et importantes émissions ver-<br />

ront 'le jour aussitôt doublé le cap <strong>de</strong> iln d'an-<br />

née et certaines^ sont, paralvil, fort intéres-<br />

santes, à tous les points <strong>de</strong> vue.<br />

Fon<strong>de</strong> d'Etats<br />

Dama cotte catégorie rie valeurs, certaines<br />

qui pendant <strong>de</strong> longues années, avaient béné-<br />

ficié <strong>de</strong> la faveur <strong>de</strong> la clientèle, n'auront pas,<br />

A co point <strong>de</strong> vue, à se féliciter <strong>de</strong> l'année 1911.<br />

C'est lie cas plus particulièrement <strong>de</strong>s fonds à<br />

ren<strong>de</strong>ment l'-eiatii.vernont peu élevé : CONSOLI-<br />

DES ANGLAIS, BELGES, die même que notre<br />

FONDS NATIONAL <strong>de</strong>nt la -moins vaine d'une<br />

année à rentra, n'est pas inrféa-icjre à 2 points.<br />

Divers motifs peuvent être invoqués pour jus-<br />

tifier pareil délaissement. Mais celui qui pri-<br />

me toiis les autres, est inconstestablement lo<br />

taimx peu éleyé du ren<strong>de</strong>ment. Il semble que<br />

cette défaveur doive s'a:oentner encore dans<br />

l'avenir, ia cherté croissante <strong>de</strong> la vie obli-<br />

geant les rentiers à rechercher <strong>de</strong>s revenus <strong>de</strong><br />

plus en plus rémunérateurs. L'ITALIEN quoi-<br />

que d'un ren<strong>de</strong>ment légèrement plus avanta-<br />

geux une ies précé<strong>de</strong>nts, n'en a pas moins<br />

payé son tribut a la baises (0,85). La, on trouve<br />

une explication plausible dans les dépenses<br />

que la guerre contre la Turcro<strong>de</strong> impose au<br />

budget italien et aussi l'abaissement d-u reve-<br />

nu 3 3/4 à 3 1/12 à partir du I e » janvier 1912.<br />

Le conflit itsio-tune a eu aussi une influence<br />

déprinmrie sur les FONDS OTTOMANS<br />

l'UNIFIE notaniiment, ahairuflnnme 3 points et<br />

<strong>de</strong>mi. Parmi les autres emprunts ayant opéré<br />

un mouvement <strong>de</strong> retraite, signalons le MEXI<br />

QUE -i % 1910 ; <strong>î</strong>a Rêvolufâon oui a renversé* le<br />

. gouvernement ; d.u général Ponilrio Diaz et dé-<br />

truiit la stabilité politique dans le pays a été<br />

la principale cause <strong>de</strong> sa faiblesse.<br />

On enrogtiâtr>e\ par contre, une légère avance<br />

dia l'EXTEniEURr", bien que son désir d'étea-<br />

dae son intiuianco au J<strong>î</strong>aroc l'ait déjà entra<strong>î</strong>né<br />

et i'enitrainera sans dioute à <strong>de</strong>s dépenses cort-<br />

sidéraijles. Les FONDS RUSSES et la RENTE<br />

PORTUGAISE sont aussi à <strong>de</strong>s cours aensible-<br />

mer.t supérieurs à ceux du début <strong>de</strong> l'année.<br />

Mais c'est surtout lie SERBE 4 qui a vu sa<br />

cote s'améliorer ; son avance se traduit par<br />

plus do 3 points atwibuablo à <strong>de</strong> gros achats<br />

du syndicat intéressés dans la conversion du<br />

ï % en 1 %. CHINOIS inchangés.<br />

Etablissements <strong>de</strong> crédit<br />

Dans 00 groupe, les plMs-vatoes sont encore<br />

nombreuses. C'est ainsi que le CREDIT LYON-<br />

NAIS s'adjuge 18 points, le CREDIT FONCIER<br />

D'ALGERIE ET DE TUNISIE 40, mais C'est<br />

surtout La BANQUE DE L'ALGERIE qui a été<br />

la plus favorisée. Sa plus-value dépasse 600<br />

francs et est motivée par le 'renouvellemeBi<br />

<strong>de</strong> son prtvilège en mémo temps que la S*<br />

ciété reprend la litoie diieposilion <strong>de</strong> ses divi-<br />

<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s. L'augmentation du capital du CREDIT<br />

FONCIER s'est traduite par une légère aonélio><br />

ratio<strong>î</strong>i <strong>de</strong> ses cours.<br />

On note par contre, une perte assez sensible<br />

<strong>de</strong> la BANQUE DE PARIS et pou <strong>de</strong> eliangu {M décembre.<br />

Poivras. — Article <strong>î</strong>>i«a tanrj. — On cote : Telli-<br />

e$»ry, 65 fr.; Saigon, 90 fr. les 50 Kitas, eatrepôt.<br />

Corai«aux. — On cote : Kxtra, 210 fr. ; lnvaUd«i,<br />

t*) tr.; arlequins, 160 lr, logés, «b cals&a 25 Ml.<br />

lots. „,<br />

Noix. — On cote : ilartx»t9, 34 <strong>î</strong>r.; ûe Figeac,<br />

SS fr. ; Cornes, 21 fr.; Pyrâoèee, '34 50, le sa* <strong>de</strong><br />

» kilos, brut pour net. , ,<br />

Tartres et dérivés. — On a vendu. 1-S.00O kilos lie<br />

ft 1 lr. le <strong>de</strong>gré- 6.000 kilos lio à 1 02 le <strong>de</strong>g^é;<br />

ie.000 kilos Urtres à 1 26 le <strong>de</strong>gré; 16

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