rrçêrrçe î - Bibliothèque de Toulouse - Mairie de Toulouse
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LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />
Oi-gane quotidien «le .Défense Sociale et Religi etssi«a<br />
RÉDACTION ET ADMINI ÂTÎON : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5 CENTIME<br />
Trou nois<br />
Atrre-QAnoNNii ET DÊPARTRMENTS UMITROPHES .... © fr<br />
DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES y .<br />
fnuNGEÏ» (Union postais) . . . . . . Brest,- né en 1856, décédé le 17 dé-<br />
cembre, <strong>de</strong> l'Action libérale.<br />
En résumé, le groupe <strong>de</strong> l'Action libérale<br />
a perdu q amtremereucre-dseéc50pse9oodb<br />
a perdu quatre membres : MM. Le Genorè,<br />
l'abbé Gayraud, Joseph Ménard' et Poitou-<br />
Duplessy ; celui <strong>de</strong> la gauche démocrati-<br />
que, un : M. Constant Duiau ; celui <strong>de</strong>s ré-<br />
publicains radicaux socialistes, quatre :<br />
MM. Chamerlot, Berteaux, Hector Ichasse<br />
et Balesi ; selui <strong>de</strong>s républicains socialis-<br />
tes, <strong>de</strong>ux : MM. Gérault-Richard et- Mou-<br />
chél ; celui <strong>de</strong>s socialistes unifiés, un : M.<br />
M. Tarbouriech. ^J^JÉKàL<br />
Si l'oiï établit pour les députés lé caieu! foi*<br />
plus haut pour, les sénateurs, on constate<br />
que la durée moyenne <strong>de</strong> la vie ce ces dou-<br />
ze hôtes du Palais Bourbon n'f ' été o>> 'te<br />
55 ans 3 mois au lieu <strong>de</strong> 71. chiffre qu'attei-<br />
gnent les dix sénateurs dè<strong>î</strong>ÙMo.<br />
On n'a qu'une démission à sign^x la<br />
Chambre dans tout le co^ Sa'rannéelSll ;<br />
c'est celle dCi>i, "Cnapuis (Gustave), élu sé-<br />
Hai»-^ irtieurthe-et-Moseille, le 29 janvier<br />
et qll<strong>î</strong> a donné sa démission <strong>de</strong> député le<br />
13 avril. A noter que M. Chapuis était pour-<br />
vu au Palais-Bourbon <strong>de</strong> la grasse sinécure<br />
<strong>de</strong> questeur.<br />
En 1912, <strong>î</strong>e nombre <strong>de</strong>s députés démis-<br />
sionnaires sera, sans aucun doute, plus éle-<br />
vé. Les députés candidats aux élections sé-<br />
natoriales du 7 janvier sont cette fois très<br />
nombreux (ils sont plus <strong>de</strong> cinquante) et<br />
nul doute que quelques-uns ne réussissent<br />
à entrer au Luxembourg.<br />
Il a été vote uno invalidation pendant<br />
l'année 1911 à la Chambre <strong>de</strong>s députés, le<br />
29 décembre : celle <strong>de</strong> M. Giordan, député<br />
radical <strong>de</strong> Sartène.<br />
La Chambre n'a jamais atteint à aucune<br />
date <strong>de</strong> cette mémo année son iuu^uu&u^<br />
do 591 membres.<br />
Les sièges die MM. Mouchel (Seine-Inté-<br />
rieure), Grault-Richard (Gua<strong>de</strong>loupe), l'ab-<br />
bé Gayraud (Finistère) et celui <strong>de</strong> Saitène<br />
laissé vacant par l'invalidation <strong>de</strong> M. Gior-<br />
dant, sont actuellement vacants. F. !..<br />
On Instituteur complice cb Flachon<br />
Au cours <strong>de</strong>s débats <strong>de</strong> l'affaire Flachon,<br />
<strong>de</strong>s allusions ont été faites à un instituteur<br />
primaire <strong>de</strong> la' Ville <strong>de</strong> Paris, associé d'une<br />
proxénète qui ligure au premier rang <strong>de</strong>s<br />
inculpées.<br />
Ces allusions ayant été précisées dans<br />
l'Action Française, M. Roger Lambelin a<br />
posé, à la tribune du Conseil municipal,<br />
une question à M. Redorez, inspacteur d'A-<br />
cadémie et directeur <strong>de</strong> rEnseignement <strong>de</strong><br />
la Seine.<br />
Est-fil vraiment possible qu'un fonction-<br />
naire <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Paris, chargé d'appren-<br />
dre la morale aux enfants d une Ecole,-<br />
puisse rester en activité <strong>de</strong> service, lorsqu'il<br />
est avéré qu'il est le commensal et le col-<br />
laborateur d'une femme qui s'adonne offi-<br />
ciellement à la traite <strong>de</strong>s mineures et uti-<br />
lise à cet effet les petites annonces du Sup-<br />
plément ! ;<br />
M. Bedorez crut se tirer d'affaire en fai-<br />
sant l'éloge collectif <strong>de</strong>s instituteurs" publics<br />
et en déclarant qu'aucune pression n'avait<br />
jamais été exercée sur lui pour étouffer<br />
un scandale ou pour éviter à un coupable<br />
le juste châtiment dû à ses méfaits.<br />
Mais M. Roger Lambelin le ramena ainsi<br />
à la question :<br />
M. Lambelin. — Si M: le directeur <strong>de</strong> l'en-<br />
seignement n'était pas déjà édTié sur leo<br />
faits, il n'aurait pas <strong>de</strong> but en blanc décidé<br />
l'enquête officielle. Maintenant, s'il désire<br />
avoir tous les renseignements nécessaires,<br />
je me permets <strong>de</strong> lui indiquer une pièce dé-<br />
posée au Parquet et que j'ai eue en ma pos-<br />
session : la cote 399 bis. Les renseignements<br />
qu'elle contient sont <strong>de</strong>s plus intéressants.<br />
(Mouvements.)<br />
Une voix. — C'est le Parqua* qui voue a<br />
communiqué cette pièce ?<br />
M. Labclin. — Je ne veux pas sortir <strong>de</strong><br />
mon rôt? <strong>de</strong> conseiller municipal et <strong>de</strong>man-<br />
<strong>de</strong>r pourquoi le Parquet n'a pas poursuivi.<br />
Mais je peux m'en montrer surpris et cons-<br />
tater que <strong>de</strong> co qu'il a voulu ignorer 1RS<br />
faits, il ne s'ensuit, pas «rue le service <strong>de</strong><br />
l'enseignement ne doive pas les conna<strong>î</strong>tra<br />
et rester inactif.<br />
fai<br />
lue, on .T<br />
ami do la femme Nitchevo, n'a pas été in-<br />
culpé dans les poursuites.<br />
<strong>î</strong>ï faut évi<strong>de</strong>mment que ce personnage<br />
ait <strong>de</strong> très puissants protecteurs. '<br />
Nous verrons combien U faudra <strong>de</strong> temps<br />
pcm>r débarrasser la Ville <strong>de</strong> Paris d an pa-<br />
ne il énï;ieateur.<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
LUNDI 1« JANVI R 1912<br />
Dépêches par Fil Spécial<br />
CÉRÉMONIES PATRIOTIQUES<br />
\ la Mémoire <strong>de</strong>s Défenseurs <strong>de</strong> Delforl<br />
à sa disparition ? Tout le fait supposer, l'infan-<br />
tici<strong>de</strong> et le crime semblant do plus en plus en<br />
corrélation.<br />
Se déci<strong>de</strong>ra-t-on enfin à interroger sérieuse-<br />
ment la mère Leroux, et non plus avec les<br />
extraordinaires égards que Fuzier lui témoi-<br />
gnait, pour les besoins <strong>de</strong> sa cause l<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Ce matin a été inauguré, au cimetière du<br />
Ptre-Lachuiso, le monument élevé aux défen<br />
seurs <strong>de</strong> Belfort. par les soins <strong>de</strong> la Société<br />
amicale <strong>de</strong>s combattants <strong>de</strong> l'héroïque cité.<br />
Cette fête patriotique était présidée par M.<br />
Messimy, ministre <strong>de</strong> la guerre, qui était as-<br />
sisté <strong>de</strong> MM. le général Maunoury, gouver-<br />
neur militaire <strong>de</strong> Paris ; Félix Roussel, présu-<br />
ment du Conseil municipal ; Girard, prési<strong>de</strong>nt<br />
du Conseil général ; Lépine, préfet <strong>de</strong> police,<br />
etc., etc.<br />
Un grand nombre <strong>de</strong> Sociétés patriotiques<br />
étaient représentées.<br />
l.« £von\u»ent, qui a fort belle allure, repré-<br />
sente, sur une pyrami<strong>de</strong>, le buste d.u général<br />
Denfort-Rocliereau à qui la ville <strong>de</strong> Belfort<br />
offre une palme d"or.<br />
De chaque côté, <strong>de</strong>ux médaillons représen-<br />
tent les effigies d'une Alsacienne et d'une Lor-<br />
raine portant leur coiffure traditionnelle. En-<br />
fin, au bas <strong>de</strong> la reproduction en bas-relief du<br />
Lion <strong>de</strong> Belfort, <strong>de</strong> Ilarthokii, au-<strong>de</strong>ssous du<br />
ouste, cette inscription : o Les défenseurs <strong>de</strong><br />
Belfort. ont bien mérité <strong>de</strong> la patrie, 1870-71. »<br />
Tandis crus le piquet d'honneur <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong><br />
républicaine met l'arme sur l'épaule et que<br />
toutes les tètes <strong>de</strong>s anciens combattants do<br />
1870 et <strong>de</strong> leurs <strong>de</strong>scendants se découvrent res-<br />
pectueusement, M. Robichon, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
Société <strong>de</strong>s défenseurs <strong>de</strong> Belfort, monte sur<br />
la petite .estra<strong>de</strong> édifiée en face du monument<br />
et, dans une émouvante allocution, remet le<br />
monument à la ville <strong>de</strong> Paris.<br />
M. Roussel, prési<strong>de</strong>nt du Conseil munici-<br />
pal, oui lui succè<strong>de</strong>, se dit fier <strong>de</strong> prendre,<br />
au nom do la ville <strong>de</strong> Paris, possession <strong>de</strong> ce<br />
monument oui est placé sous la sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
tous les Français.<br />
M. Messimy prend ensuite la parole.<br />
« Ceux qui assument aujourd'hui la lour<strong>de</strong><br />
tâche do prési<strong>de</strong>r aux <strong>de</strong>stinées <strong>de</strong> la France,<br />
dit-il, sentent mieux que quiconque combien<br />
il est utile et désirable <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r vivant dans<br />
tous les cœurs le pieux souvenir <strong>de</strong>s exemples<br />
J pareils à oelui que ce monument commémore.»<br />
Le ministre éprouve ensuite le besoin <strong>de</strong><br />
donner la note pacifiste qui est <strong>de</strong> rigueur<br />
dans toutes les harangues ministérielles.<br />
Il lo fait en termes aussi malheureux que<br />
maladroits.<br />
Les circonstances que nous traversons au-<br />
raient dû le contraindre à plus a France, s'éorie-t-il est assez riche <strong>de</strong><br />
gloire <strong>de</strong> toute sorte pour ne pas rechercher<br />
dans <strong>de</strong>s aventures sanglantes un prestige<br />
qu'elle peut acquérir par tant d'autres voles<br />
pacifiques.<br />
» Par sa constitution républicaine et démo-<br />
cratique elle est à l'abri <strong>de</strong> ces intérêts dynas-<br />
tiques qui entra<strong>î</strong>nent parfois d'autres régi-<br />
mes vers une guerre nécessaire à la consoli-<br />
dation d'un trône.<br />
» Ce n'est pas elle qui troublera la paix du<br />
mon<strong>de</strong>. »<br />
M. Messimy croit cependant <strong>de</strong>voir ajouter :<br />
« Mais nul, ne peut prévoir ce que l'avenir<br />
exigera d'elle' pour protéger son Intégrité ou<br />
son honneur. Nul ne peut affirmer qu'elle ne<br />
sera pas tenue <strong>de</strong> mettre un jour toute la force<br />
nationale au service <strong>de</strong>s droits imprescriptibles<br />
<strong>de</strong> la nation c'est pourquoi, en saluant ici<br />
avec émotion et respect ces soldats héroïques,<br />
nous nous sentons liés à eux non seulement<br />
par un pieux souvenir mais encore par la re-<br />
connaissance que nous leur <strong>de</strong>vons, car leur<br />
exploit est <strong>de</strong> ceux oui nous permettent <strong>de</strong> mê-<br />
ler à notre plus grand souci une confiance ré-<br />
fléchie en nous-mêmes, un foi tranquille en<br />
notre jeune et puissante armée, sauvegar<strong>de</strong> né-<br />
cessaire <strong>de</strong> notre prospérité économique <strong>de</strong><br />
notre sol et <strong>de</strong> nos libertés. »<br />
M «s lie !a Iâ?ps3 lu lae-Mato<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Nous apprenons la mort <strong>de</strong> Mme la mar-<br />
quise <strong>de</strong> Moc-Malion, née <strong>de</strong>s Cars, décédée ce<br />
matin à Paris, à l'âge <strong>de</strong> soixante-dix-huit<br />
ans, entourée do tous ses enfants.<br />
La marquise <strong>de</strong> Mae-Mahon était la mère<br />
<strong>de</strong> Mme la comtesse Eugène <strong>de</strong> Lur-Saluées,<br />
belle-mère <strong>de</strong> la marquise <strong>de</strong> Mae-Mahon née<br />
<strong>de</strong> Vogué et du marquis d'Oilliamson.<br />
Elle était la grand'mère <strong>de</strong> Mme la comtesse<br />
<strong>de</strong> Chocoeuse, <strong>de</strong> Mme la comtesse <strong>de</strong> La Ca-<br />
mllo et <strong>de</strong> MM. Bertrand et Amédée <strong>de</strong> Lur-<br />
Saluces, sous-officiers <strong>de</strong> cavalerie.<br />
Mme la marquise <strong>de</strong> Moe-Mahon était la fille<br />
du duo <strong>de</strong>s Cars, qui commandait la troisième<br />
division à la prise d'Alger, en 1839, et <strong>de</strong> Mme<br />
la duchesse née du Bouchet <strong>de</strong> Souches <strong>de</strong><br />
Tourzel, la petite-fille <strong>de</strong> Mme la duchesse do<br />
Tourzel, gouvernante <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> France,<br />
qui avait partagé la captivité <strong>de</strong> la famille<br />
royale au Temple.<br />
les obsèones <strong>de</strong> Mme la marquise <strong>de</strong> Mac-<br />
Manon auront lieu mercredi, à 10 heures, à<br />
Saint-François-Xavier.<br />
Nous adressons à la famille <strong>de</strong> Mme la mar-<br />
quise <strong>de</strong> Mac-Mahon l'expression <strong>de</strong> nos plus<br />
sincères condoléances.<br />
étage et tandis que la police était occupée à la<br />
rae <strong>de</strong> Danteig, plusieurs .membres du syn-<br />
dicat <strong>de</strong>s locataires en profitaient pour aller<br />
déménager un adhérent, rue du Château.<br />
Mm il?<strong>î</strong>iiisit à la Majjis<strong>î</strong>FâtflTB<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Le Journal Officiel publiera <strong>de</strong>main le ta-<br />
bleau d'avancement <strong>de</strong>s magistrats <strong>de</strong>s cours<br />
d'appel et <strong>de</strong>s tribunaux <strong>de</strong> première instance.<br />
Cours d'appel do province. — Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />
chambre : M. <strong>de</strong> Fourcrand, à Agen.<br />
Conseillers : MM. Artus, à <strong>Toulouse</strong> ; Don-<br />
nas, à <strong>Toulouse</strong> ; Correch, à Pau ; Dupuy, à<br />
Pau ; Labouibène, à Agen ; Lepelletier, à Tou-<br />
te use ; Martin, à Agen ; Maury, à Pau ; No-<br />
dan, à <strong>Toulouse</strong> ; Treilhes, à Agen.<br />
Substitut général : M. Desmoulins, à Agen.<br />
Juges <strong>de</strong> première classe : MM. Costes, Fual-<br />
ilès, Hugouoet, Gouazé, à <strong>Toulouse</strong>.<br />
Prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> première classe : MM. M2-<br />
«luel à Castres ; Thévenin, à Tarbcs ; Vislnhet,<br />
à Carcasscmne.<br />
Vice-prési<strong>de</strong>nt do <strong>de</strong>uxième classe : M. Pe-<br />
lan, à Béziers.<br />
Juges <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième classe : MM. Aspe, il<br />
Montpellier ; Cambou, à Castres ; Clergue, à<br />
t^casscone ; Grabrielle, à Castres ; Laffon, â<br />
Cafca'ssoilné i Langé, à Rayonne ; Lenay. â<br />
Careassonoe ; RèytTe<strong>î</strong>fet; à Pau.<br />
Procureur do <strong>de</strong> 2' oiaâSÔ, M. l'rat do Le><br />
tang, à Mon teuton.<br />
Substitut <strong>de</strong> 2" classe, M. Favie, à B&yônne. *<br />
Prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> 3' classe : MM. les prési<strong>de</strong>nts<br />
Arouey, à ViUefranche (Haute-Garonne); Bour-<br />
seilieite. à Lavaur ; Carnavaggio, à Castelsar-<br />
rasin ; Cauilas, à Céret ; Delalquie, à Maissac ;<br />
Delquié, â VlHefranehe-d'Avevron : Lâchasse, à<br />
Dax ; Dortholi, à Milb.au ; Rieaud,' à Orthez ;<br />
Viala, à Ro<strong>de</strong>z.<br />
Vioe-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> 3" classe, M. Bau<strong>de</strong>lot.<br />
Juges <strong>de</strong> 3' classe et juges d'instruction : MM.<br />
Aigoin, <strong>de</strong> Montredon à Céret; Belvèze, â Gour-<br />
ion ; Carné, à Oioron ; Cathala, à Dax ;<br />
Carayols, à Foix ; Dagasson. à Auch ; Dovnac,<br />
à Gourdon ; Dolord, â Caslelnaudary ; Dijol®,<br />
à Ro<strong>de</strong>z ; Fourniol, à Sainit-Affrique ; Fourni,<br />
à Cations ; Godc-nval, à Auriilac ; <strong>de</strong> Gombault,<br />
a vaieneuve-sur-Lût ; d'Haucour, à Bressuire ;<br />
Delacroix, à Pra<strong>de</strong>s ; Le Maraut <strong>de</strong> Vierdaniel<br />
à Châtellerault ; <strong>de</strong> Marbotin. à Saint-Gau-<br />
rtens ; Monestior, à Millau ; Moras, à Pamiers ;<br />
<strong>de</strong> Para<strong>de</strong>, à Saint-Gaudcns ; Richard ,à Saint-<br />
Girons ; Roger, à Eapalion ; RouUleault, à Ro-<br />
» ifex ; Vlaiatte. à Millau.<br />
Procureurs <strong>de</strong> 3' classe : MM. Anecly, à Ba-<br />
gnères : Breton, à Satnt-Affrique ; Càstels ,à<br />
Miran<strong>de</strong> ; Domont, à Limoux ; Fa] gros, à Pa-<br />
miers ; Langla<strong>de</strong>, à Marman<strong>de</strong> : Malherby, à j<br />
Lour<strong>de</strong>s ; Noé, à Auch ; <strong>Toulouse</strong>, à Ro<strong>de</strong>z. ;<br />
Substituts <strong>de</strong> 3' classe : MM. CalmeiEe. à<br />
Sarlat ; Gavarroé, à Ro<strong>de</strong>z ; Colin, à Espadion.;<br />
Défis, à Auch ; Ducon, à Miran<strong>de</strong>.<br />
Jugés suppléants : MM. Barsalou, à Castel-<br />
sarrasin ; Carie, à Muret ; Causse, à <strong>Toulouse</strong>;<br />
Papeyrat, à Foix ; Derrouch, à Albi ; Dupoy,<br />
à Bagnères ; Jaminet, à Figeac : Lacomme. â<br />
Néroc ; Lebas, à Lour<strong>de</strong>s ; Mailhos, à Orthez ;<br />
Medan, â Pra<strong>de</strong>s ; Médus, à Oloron ; Sainte-<br />
Coïombe, â Tarbcs.<br />
NOTEE MARINE<br />
Promotions<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Sont promus au gra<strong>de</strong> do capitaine <strong>de</strong> vais-<br />
~eau, M. le capitaine <strong>de</strong> frégate Berthes ; au<br />
gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> capitaine <strong>de</strong> frégate, MM. les lieute-<br />
nants <strong>de</strong> vaisseau <strong>de</strong> Corneillao, Gonzalès, <strong>de</strong><br />
Linarès, Sériel-, Docteur, <strong>de</strong> Brossard, Som-<br />
born.<br />
Au gra<strong>de</strong> do lieutenant <strong>de</strong> vaisseau, les en-<br />
• seignes <strong>de</strong> vaisseau Cron, Dutfoy, Darian, Le-<br />
franc, Teillac, UmséJier, Richard, Ravenel.<br />
LES DÉFECTIONS A LA C. G. T.<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Un vaillant organe <strong>de</strong>s syndicats indépen-<br />
dants, Le Parti du Travail, publie une <strong>de</strong>s sta-<br />
tistiques empruntées au ministère du travail<br />
d'où il ressort que, <strong>de</strong>puis 1908, les Bourses du<br />
travail ont perdu un nombre (considérable<br />
d'adhérents.<br />
Les ouvriers, peu à peu, se lassent <strong>de</strong> la ty-<br />
rannie <strong>de</strong> la C. G. T. et reprennent leur liberté.<br />
Nous ne citerons pas toutes les Bourses du<br />
travail qui ont perdu soit un nombre impor-<br />
tant d'adhérents soit <strong>de</strong>s syndicats entiers, il<br />
faudrait citer à peu près toutes les ville <strong>de</strong><br />
France.<br />
Notons les principales perte <strong>de</strong> la C. G. T. :<br />
A Marseille, 8 syndicats se sont dissous ; à<br />
Bourges, 13 ; à Besançon, 8 ; à Romans, 10 ;<br />
à, Bor<strong>de</strong>aux 6.<br />
A Saint-Etienne, 6.736 ouvriers ont repris<br />
leur liberté à Nancy, 2.829 en ont fait autant<br />
et, à Rouen, 5.266.<br />
Orléans a vu se dissoudre 20 syndicats, Per-<br />
pignan 9, Avignon 9, Poitiers 8, Limoges 7,<br />
etc., etc.<br />
LesCommunications<br />
Tfiiejlionips MerurMne:<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Les villes <strong>de</strong> province qui doivent emprun-<br />
ter Fintermédiiaire <strong>de</strong> Pon-is, ne peuvent actuiel-<br />
lemenit communiquer entre elles au téléphone<br />
que <strong>de</strong> 7 à 9 heures du soir, lorsqu'elles sont<br />
pourvues d'un seul circuit, avec la capitale.<br />
A la suite <strong>de</strong> l'ouverture récente <strong>de</strong> nouvelles<br />
lignes téléphoniques, M. Charles Chaumet,<br />
sous-secrétaire d'Etat aux postes et télégra-<br />
phes, a décidé qu'à partir du 1 er janvier 1912<br />
les communications par l'inlemiédiaire <strong>de</strong><br />
Paris pourront être, <strong>de</strong>mandées dans les villes<br />
en question pendant toutes les heures du ser-<br />
vice <strong>de</strong> jour.<br />
Télégrammes à transmission différée<br />
Paris. 31 décembre.<br />
A partir du 1CT janvier 1912, tous les réseaux<br />
télégraphiques français accepter oint pour les<br />
Etats-Unis, te Canada, l'Australie, les In<strong>de</strong>s et<br />
la presque totalité <strong>de</strong>s colonies anglaises, <strong>de</strong>s<br />
télégrammes dits à transmission différée.<br />
Ces télégrammes qui bénéficieront d'une ré-<br />
faction <strong>de</strong> 50 % sur les taxes actuelles, <strong>de</strong>vront<br />
être ê<strong>î</strong>l iafigagô clair, rédigés eu fronçais où<br />
dans ta langue 49 TKij'g dé <strong>de</strong>stination et ne<br />
contenir rai nombres eil >Chi<strong>î</strong>Ir In tire à aVsï ^ol<br />
QUINZE BO.VS semS>lnfeSes.<br />
fi «il) M iS<br />
Là Révolution en Chine<br />
Reprise <strong>de</strong>s hostilités<br />
Hankeou, 31 décembre.<br />
L'armistiicc ayant pris fin, les républicains<br />
ont ouvert un feu <strong>de</strong> mousqueterié contre<br />
Han-Kiang.<br />
^roeha<strong>î</strong>ne déposition <strong>de</strong> l'empereur<br />
I/iodres, 31 décembre.<br />
D'après le cora-espondant do New-York He-<br />
rald à Shanghaï, la conférence s'est occupée<br />
<strong>de</strong> la déposition <strong>de</strong> l'empea-eur, qui est regar-<br />
dée comme inévitable. \<br />
LéS républicains ont déclairé qu'ils étaaenit<br />
TmSrK trTnmisïïon m nonrra être I f*5Ss& ^ÎST lempereur avec autant d'égMd<br />
1 que n'importé qûel Botn'orain étranger déposé.<br />
différée plus <strong>de</strong> 24 heures sur la totalité die<br />
leur parcours.<br />
La Proteet<strong>î</strong>on U Moral MM<br />
Paris, 31 décembre.<br />
A la suite <strong>de</strong>s dégâts énormes causés par<br />
la diecrnière tempête aux côtes du littéral Ven-<br />
déen, que l'Océan corLutiinne â menacer, le<br />
ministre <strong>de</strong>s travaux publics a donné au pré-<br />
fet et à l'ingénieur en chef <strong>de</strong> la Vendée, <strong>de</strong>s<br />
instruction pour que l'on exécute sans délai<br />
les travaux <strong>de</strong> défense nécessaires pour la<br />
protection du rivage do la Belle-Henriette.<br />
Il a mis à leur disposition tous les crédits<br />
<strong>de</strong>mandés.<br />
LE GRIME D'IGORNAY<br />
L'Evasion du capitaine Lux<br />
Néanmoins. *. ->rljairls persistent à croire qu'il<br />
s'agit d une ver gable épidémie dont on ignore<br />
exactement la ^ture.<br />
UNE EXP^ r-fON DE FLIBUSTIERS<br />
^ , , i \ /.„ 'iruxelJ.es, 31 décembre».<br />
On lit dans la fia* ,« c .<br />
En octobre <strong>de</strong>yr<strong>de</strong>r. ^èteamer Zcebnwoe Ex<br />
Arizona, battanit paVv - on miittait An-<br />
vers avec un çhargeru- nl<br />
comme <strong>de</strong><br />
mar*bau«d*»as diverses <strong>de</strong>sUnation <strong>de</strong> Port-<br />
Stanley, dans le. Falk. -,<br />
I>es bruite qui coura f' paient que ce na-<br />
vire transportait <strong>de</strong>sci ct tàsa fusiils pour<br />
les royalistes portugais.<br />
Une' initormation judàoi<br />
ne donna aucun résultai,,<br />
navire v ient <strong>de</strong> rentrer et<br />
extraordinaire suivante :<br />
c. Le ZeelmiQue embarq;<br />
<strong>de</strong> .pouidre et prit cuir.,<br />
gncOs et 2 Anglais.<br />
» En mer, un <strong>de</strong>s. passage*, •'~vr riri ^ Arricos<br />
Espagruol, prit la direction du vo' , ^ . ^<br />
escale à Daccon, où on em!borqi.#" < j,', n . ir t uSiaw<strong>de</strong> (0>Breian). Gala (Wrvots) Ga-<br />
«ouT R Dwrav), Gyp (Gtiéroudti, Idéal Bernardm),<br />
uai^ado ^matri) Héritier (X.), Marnai, [Ne-<br />
véux) Hulâm (iléUvter). Héroïne (Eugème), Hiiote<br />
(K Pic'ird' ueislia (Bomtet). Ibérienne (M. P. Forci-<br />
n<strong>î</strong>i. HS O Méquignon), Garanti (Onnu<strong>de</strong>), Ha-<br />
ro.W (Boa<strong>de</strong>au), Guetteur rver7.e«lei , Grena<strong>de</strong> (Des-<br />
cliaaasps». . j Tis (Monsieur), HOgire (Sain-<br />
mar-tto) Germanie (M. C. O'Cckorst). Huvré Sac<br />
SSauS' HeSS (Libéei*), Hernaad (M. E. Tour-<br />
sel) Halia (Sknonard). IlarpoTL (Vorzeele), Héroïne<br />
K^rma<strong>î</strong>n) Gilbert S'Lovo (Meitloret), GalHns (Lau-<br />
ren,t) Gainrylass (Cartelier), Hi,p Hip Hourrati (M.<br />
r Hérnârdl' Gencv (Bonley). lanitza (M. R. Balhè-<br />
nM Hier (li Ensing), Hémlone (Verrière), Gerfaut<br />
<strong>î</strong>viieti nràziolia (Gadiot). Hil<strong>de</strong>gcn<strong>de</strong> (Visa), Guea-ro<br />
ÎPros-oftrt Garcia (H. I^comte), Herminie (M. L. For-<br />
clnat) Goyeux (J. Méaulgnom). Grogny (Hiiffites),<br />
Gaidyiile ou Hemlote (M. Adèle).<br />
Pronostics ;<br />
raris-Spcrrl : IUols, Indien — Ionome, Idéo — lo-<br />
na, lltado — Ecurie Rousseau, Hauterive —- Mar-<br />
ceau Héroïne — lanitza, Hérodote.<br />
f,a' Liberté : mois. Indien — lonone, Idéo —<br />
lona, Ulad© — Ecurie Rousseau, Hauterive — Mar-<br />
ceau! Héroïne — lanitza, Hérodote.<br />
L'inlransiqcant : Ulois, Indien — lonone, Idéo —<br />
lona, Uia<strong>de</strong> — Ecurie Rousseau. Hauterive — Mar-<br />
ceau, Héroïne — lanitza. Hérodote.<br />
r,cs Débats : Inattendue, Isabelle — Ida, Prince-<br />
ton, Italien — Haras <strong>de</strong> ta Fontaine, lona — Ecurie<br />
Rousseau, Hei-sttie — Harold, Hllote — Hennlnie,<br />
Halia.<br />
A MARSEILLE<br />
Marseille, al décembre.<br />
Demain, courses à Marseille. Partants et montes<br />
probables :<br />
Prix du Château d'If : ValcnUn IV (G. Parfre-<br />
ment), Misttnguetle (Thibault). Noces d'agent (A.-<br />
K Bâte»), Rocher Blin (O<strong>de</strong>ll), Orriaga (ueangelis),<br />
Eric II (Savarv). Tadorne II (Arniill). Falandry<br />
(l^Kjope), La Clochette (J.-B. Morea.u), Ma.rocalno<br />
Il (Anselml).<br />
Pwnnier Prix <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Sbveplc-Chases <strong>de</strong><br />
France : Kurwenal (A. Benson), Talmont ou Coup<br />
do Mer (J.-R. Moreau), Rocroy (G. Parfrement).<br />
Deuxième Prix <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Stee-ple-Ctiases<br />
<strong>de</strong> France : Lucultus in (G. Patfrement), 1^ Mali-<br />
fan (Thibault), Talmont. Ma Fille ou Coup <strong>de</strong> Mer<br />
(J.-B. MoreaQ). Sa.m San (P. WoodJaud), Platine<br />
(Arnall).<br />
Prix du Phare : Ravigote (O. Parlement), Ter-<br />
gaine II (Sage;. Platine (ArnuH), Ma Fille eu Alexb<br />
ÇT-B. Moreau), Cristal (ThUuwilti, Primo 111 fMHier),<br />
RtvaUte It (Bryan).<br />
pronostic» 1<br />
L'intransigeant : licurle E. Veil-Picard. Amolito.<br />
Mon — liciurie E. Vall-Plcard, Kep.rèsentaoit Gond-<br />
chaux — Ecurie E. Vetl-Plaard. Monsieur Moue*<br />
tir — Ecurie E. Vcil-Picard, Epicéa.<br />
FOOTI1AIX UUGBY<br />
Les Cosnaoais h Parla<br />
Paris, 31 décembre.<br />
L'équïoc <strong>de</strong> l'Union SporUvé Cognacaisj<br />
rencontrait aujourd'hui, au Parc-dcs-Pi'itic'?»,<br />
urne équipe du Sta<strong>de</strong> Français.<br />
A la mi-temps, les Goenacoae avaient 1 avan-<br />
tage par D points {1 estai, 1 but/ à 3 poiols<br />
(1 essai). , . . .<br />
Finalement, le Sta<strong>de</strong> Français gagne par<br />
19 points à 10.<br />
A Bor<strong>de</strong>aux<br />
Bor<strong>de</strong>aiix, 31 décembre.<br />
Le Club Athlétique Périgoardin** battu le<br />
Sta<strong>de</strong> Rordélaic U. C. par 7 pointe (1 cs=ai, -<br />
1 drop-goal) à 3 poiuls (1 essai).<br />
La victoire <strong>de</strong>s Périgourdins fut acquise<br />
dans la <strong>de</strong>rnière secon<strong>de</strong> du jeu.<br />
DANS LA RÉCIQN<br />
r-. ijjirt-'•-- '>i -^/«vmbre.<br />
L. A. S. 1 te bat la Se .<br />
par 11 points à b.^ -<br />
careossoorK, .51<br />
L'AsBOCtetion Sportive Carcas»».,.„«<br />
Football Vélo Club Auscitoin par 11 poinls<br />
(3 essais, 1 but) à zéro.<br />
Montauban, 31 décembre.<br />
L'Union Sportive Montalban.:;.:, :' bat le Sport<br />
Athlétique Bor<strong>de</strong>lais par 88" pointe (6 essais,<br />
g buts) à zéro.<br />
Auch, 31 -décembre.<br />
Le Football Vélo Culb Anscitein bat lo Tou-<br />
louse Employés Club par G pointe ù 5.<br />
Tarbes, 31 décembre.<br />
Le Stadoceste Tarbais bat le Football Club<br />
<strong>de</strong> Lyon par 34 points (9 essais, 3 buts, 1 but<br />
sur coup franc) à zéro. Plusieurs équipters <strong>de</strong> 1<br />
Lyon manquaient. Bayonme, 31 décembre.<br />
Le Sta<strong>de</strong> Nantais bal l'Aviron Bayonnais par<br />
8 points à 3.<br />
Bor<strong>de</strong>aux, 31 décembre.<br />
A La Rochelle, lie Sta<strong>de</strong> Rocbeiais (21 bat lo
LVW JANVIER 1912<br />
VOL DE GQBEUÎ3S<br />
11 y a quelque lemps, un lot important <strong>de</strong><br />
'tapisseries d'Aubusson était dérobé au château<br />
<strong>de</strong> Ta<strong>î</strong>lvea (Lot-et-Garonne), propriété <strong>de</strong><br />
M do S... j<br />
Les recherches pour découvrir les auteurs ce<br />
ce vol étaient d'abord restées infructueuses,<br />
quand on ,apprit que tes .rt*jr|J^<br />
avaient été vendues par un ^~ budget dyna-<br />
mique, éesl-â^lire in sn mouvement.<br />
Notre tnav."' 1 '-• ' {Ace à un ordre<br />
nouveau, . irôle plus efficace que<br />
par (...-c » .mneii^^t d'avoir accom-<br />
pli we œ, s «Ah J et d'avoir consciencieuse-<br />
t géré tes finances <strong>de</strong> la vilie sans aug-<br />
menter les contributions ».<br />
Qu'es «co, un budget statique et un budget<br />
dynamique 1<br />
Après mûre réflexion, nous -risquons l'inter-<br />
prétiition suivante : ce budget statique est fait<br />
<strong>de</strong> chiffres sans valeur, sans correspondance<br />
avec la réalité, et le conseil qui meurt passe à<br />
ses successeurs le soin <strong>de</strong> dresser le budget<br />
dynamique, avec <strong>de</strong>s chiffres réels et qui met-<br />
tront en mouvement emprunts et centimes.<br />
Nous en reparlerons et le rapport <strong>de</strong> M. Jup-<br />
pont .est une mine précieuse, dont nous nous<br />
permettrons d'exploiter quelques riches filons.<br />
Mais oe que nous -ne voulons pas laisser pas-<br />
ser sans protestation immédiate, est l'affirma<br />
tion que Je conseil municipai ordonnance<br />
acun te total<br />
(t le rembour-<br />
en moins ver-<br />
tris en 1912.<br />
AtlaMv* prise par<br />
te non seulement<br />
atton, mais aussi<br />
msalns ont droit<br />
a/ils ont itlêgale-<br />
so fait un <strong>de</strong>-<br />
scil d'Etat et, par décision du 28 et 1911,<br />
celle haute juridiction annula i-reté du<br />
Conseil <strong>de</strong> préfecture, accorda, f iargo <strong>de</strong>s<br />
3 centimes 64 et ordonna te rc .ussernent<br />
<strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> timbre.<br />
» M. le préfet <strong>de</strong> la Ha utc-Gai<br />
former les intéressés <strong>de</strong> la d<br />
eeli d'Etat.<br />
» Maie c'est là un slmpte<br />
trihualVIcs doivent attend r<br />
régulière déterminant <strong>î</strong>of<br />
afférent aux 3 centimes<br />
sèment aura lieu sans d<br />
saut à la caisse <strong>de</strong>s pero<br />
» C'est donc griloe à<br />
l'Union <strong>de</strong>s Propriétai<br />
les membres <strong>de</strong> octtolt,<br />
tous les contribuable^,<br />
au remboursement <strong>de</strong>%s<br />
ment payé en l'année r.<br />
» L'Union <strong>de</strong>s PrormUl'-<br />
voir <strong>de</strong> fournir gratiniten<strong>î</strong>ient au siège social,<br />
12, boulevard <strong>de</strong> Strasbourg, tous renseigne-<br />
ments utiles aux contribuables ».<br />
Nous-féliciitons i:U:..,. • <strong>de</strong>s Propriétaires du<br />
résultat obtenu : mais 'elle voûta bien nous<br />
permettre <strong>de</strong> rappeler, que l'Express, te pre-<br />
mier, dénonça ruiêffls&tê <strong>de</strong> l Impôt et a fart<br />
une ,!ong.ue campagne pour le faire tomber.<br />
A la Sociétr i^Agricultura<br />
la Haute-Garonne<br />
j, au siège <strong>de</strong> la Société d'à<br />
Saint-Antoine-du-T, la séance<br />
i<strong>î</strong>éron, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Société,<br />
. <strong>de</strong> M. Sabatier, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'ins-<br />
ie ; MM. Neuman, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
iriiculture ; Théron do Montaugé,<br />
ues associations agricoles ; Guénot,<br />
.icat d'initiative ; Lozes, inspecteur <strong>de</strong>s<br />
u forêts ; baron Désazars, <strong>de</strong> l'Académie<br />
' . ..ciences, inscriptions et belles-lettres ; doc-<br />
•. sx Basset, secrétaire général <strong>de</strong> la Société.<br />
A 2 heures, M. Héron ouvre la séance en<br />
pronançant un intéressant discours sur le<br />
mouvement agricole.<br />
M. le docteur Basset lui succè<strong>de</strong> en faisant,<br />
dans un exceleut rapport, le compte rendu <strong>de</strong>s<br />
travaux <strong>de</strong> l'année.<br />
M. d'Aldlguicr, secrétaire <strong>de</strong> séance, donne<br />
connaissance à l'assistance <strong>de</strong> son rapport<br />
sur le concours <strong>de</strong>s serviteurs ruraux.<br />
La réunion se termine par la lecture du pal-<br />
marès <strong>de</strong> ce concours dont voici les lauréats.<br />
Six prix h MM. Louis Sabatier, à Saurre,<br />
commune <strong>de</strong> Caragou<strong>de</strong>s ; Jacques Gélis, à<br />
la Caoulette, Verfeil ; Pascal Fériol, h Péches-<br />
lié, Quint ; Jean Fourtanet, à Mondonville ;<br />
Mexandre Montespan, à Gastelnau-Picampeau;<br />
Jacques Dast, aux Cabanes, commune <strong>de</strong> Sai-<br />
rac ; Germain Serre, à Enrastoul, commune<br />
<strong>de</strong> Caragou<strong>de</strong>s.<br />
Médailles : MM. Bataille Marguerite, Fé-<br />
riol.<br />
La séance est levée à 3 heures.<br />
Hier a été<br />
giiouliure,<br />
annuelle, '<br />
était ente<br />
Utut ag<br />
SociéK<br />
prés<br />
do *"<br />
Les intérêts <strong>de</strong> quartier<br />
Les comités <strong>de</strong> la Gôto-Pavée ct rte .la place<br />
Dupuy, réunis oa assemblée générale dans les<br />
salons du. café <strong>de</strong> la Colonne, place Dupuy, te<br />
29 décembre 1911, à neuf heures du soir, ont<br />
décidé :<br />
1" De ne former qu'un seul comité, avec la<br />
dénomination « Comité do défense <strong>de</strong>s intérêts<br />
<strong>de</strong> lia place Dupuy et <strong>de</strong> la Côto-Pavéc » :<br />
V De provoquer pour le jeudi 4 janvier 1912<br />
une assemblée <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux comités, qui sera ap-<br />
peùée U nommer le bureau définitif.<br />
Un avis 'ultérieur fera coo«na<strong>î</strong>tre te lieu <strong>de</strong> la<br />
ré un ion.<br />
Les Gens violents<br />
Le commissaire du 3' arrondissement a dresc<br />
sô procès-verbal contre tes nommés Alphonse<br />
Çathala et Jeanne Clément, tous <strong>de</strong>ux sans<br />
domicile fixe, pour violences et outrages à un<br />
agent do la force publique dans l'exercice die<br />
ses fonctions, au fourneau économique <strong>de</strong> la<br />
rue Ron«so.<br />
Disparition<br />
Lo jeune Joseph Ferré, figé <strong>de</strong> 12 ans, a dis-<br />
paru du domicile <strong>de</strong> ses parents <strong>de</strong>puis ven-<br />
du edi matin ; te service <strong>de</strong> la Sûreté le re-<br />
cherche.<br />
Les vols<br />
Une enquête est ouverte au commissariat du<br />
V arrondissement neûativo au vol d'une bicy-<br />
clette (valeur 165 francs) commis au domicile<br />
,ct au préjudice do M. Jean Dartigucs, domi-<br />
cilié rue Marengo, 6.<br />
— Prooès-vertbal contre inconnu a été dressé<br />
au commissariat du 7' arrondissement pour<br />
vol <strong>de</strong> quatre lapins (valeur 10 francs) com-<br />
mis dans une annexe du domicilie et au préju-<br />
dice do M. Jean Labarie, menuisier, moulin <strong>de</strong><br />
Bôurrassol.<br />
— Le commlsM.ine du 1" arrondiisseotnent a<br />
dressé procès-verbal contre inconnu pour vol<br />
d'une fourrure on cara&ull commis au domicile<br />
et au préjudice <strong>de</strong> M. Sappey. petite rue Saint-<br />
Rome, 1.<br />
A l'Abattoir<br />
Nombre d'animaux abattus à l'Abattoir <strong>de</strong> Tou-<br />
louse, du 17 au 23 décembre 1911 :<br />
Bœuls, 205; vaches, 89; veaaix, 33T; moulons, 921 ;<br />
brebis, 226; agneaux, 1238; chèvres. 5 ;• chevreaux, 2;<br />
porcs, 433;. chevaux, 80; mnlet-s, 5; anes, 16.<br />
THEATRE DES NOUVEAUTES — Tou» les soin,<br />
fpectacte concert, attractions diverses.<br />
MBNAQEBIE HAGK.NBECK. — 8 henrea tous les<br />
soirs Dimanches, lundis, jeudis, matinée.<br />
SKATINU RIUUKT (C3. al.ôes Lafayetie). — Tous<br />
les Jours <strong>î</strong>le 8 lieurcu du matin a minuit, s&auc»<br />
do patinage.<br />
CINSMA PATHB. — Tous les soins, reprfcseutatloa<br />
ft 8 h 45 Jeudis et dimanches matinées<br />
« PABISIANA » CINEMA ATTRACTIONS. 3, placo<br />
Lafayotte — Tous les soirs, à 8 h. 45, gran<strong>de</strong> re-<br />
présentation ; matinées dimanches et Jours lértcs 4<br />
2 h. et à 4 b.<br />
AMERICAN COSMOORAPH. — A 8 h. «3 séance<br />
cinématographiques Jeudis et dlmanclies matinées<br />
ELDORADO SKAT1NG-CONCERT. — Tous lea<br />
Jours patinage, concert <strong>de</strong> 8 heures du matin a<br />
minuit.<br />
KURSAAI. PAIAIS D'HIVER. — Etablissement<br />
avec piste <strong>de</strong> skallng-rlng ouvert <strong>de</strong> 0 heures du ma-<br />
lin a m'nult. Orchestre gymphoulquo <strong>de</strong> 3 h. 1 à<br />
11 h. i.<br />
OAFE PAUL. Tous !«s Jours, cinéma, vues nouvelles.<br />
A<br />
PARIS-DÉCOR à ses cliente,<br />
Offre ses vœux <strong>de</strong> Nouvel An,<br />
Do sa nouvelle assiette,<br />
4, Rond LafayeUe.<br />
Couronnes mortuaires Laliu<strong>î</strong>)iB 25 r Rêinsat<br />
Eécla-uier l<br />
<strong>de</strong>s Prés, «B,<br />
Treuvaillas<br />
, rAdmlnlstration <strong>de</strong>s Tramways, ,rue<br />
<strong>de</strong>ux parapluies.<br />
>as, car nous avons le droit <strong>de</strong> noiis'Vxhih<strong>î</strong>lr<br />
ainsi. SL toutefois la VUte a le dwlj 'égal<br />
d agir do même, cela n'en est pas moins '<br />
alsme do <strong>Toulouse</strong>.<br />
r "<br />
Mais comment ladminist.mtten mnnicipale<br />
anraU-^ltesouoi d'un toi ordre ? Poûx oi><br />
tentp qwolte rapproprie Snint-Semin et SahS-<br />
l£u^LS,t„<br />
l m ? Toulousains <strong>de</strong> Toi,.<br />
les fone-<br />
Les Cheminots catholiques<br />
Les lots <strong>de</strong> la tombola du groupe <strong>de</strong>s em-<br />
ployés <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> Saint-Jérôme ne<br />
seront livrés que sur- présentation du bulle-<br />
tin portant les numéros gagnants.<br />
Les lots non retirés le 31 "janvier seront ac-<br />
luis à l'œuvre.<br />
Chambre <strong>de</strong> Commerce<br />
Séance du 13 décembre 1911<br />
Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Henri Espinasse, prési<strong>de</strong>nt<br />
La Chambre <strong>de</strong> Commerce, après examen<br />
<strong>de</strong>s seize dossiers qui lui sont parvenus, déci-<br />
<strong>de</strong> d'accor<strong>de</strong>r le prix Maury 1911, d'une valeur<br />
<strong>de</strong> mille francs, a Mlle Eugénie Laguens, née<br />
à <strong>Toulouse</strong>, employée dans la même maison<br />
<strong>de</strong> commerce, à <strong>Toulouse</strong>, <strong>de</strong>puis quarante<br />
ans.<br />
La Chambre prend connaissance <strong>de</strong>s vœux<br />
nombreux émis par l'assemblée <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts<br />
<strong>de</strong>s Chambres <strong>de</strong> Commence <strong>de</strong> France, au<br />
cours <strong>de</strong> sa réunion du 20 novembre. La Cham-<br />
bre <strong>de</strong> Commerce <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, qui était repré-<br />
sentée à cette séance, a ainsi participé aux dé-<br />
cisions <strong>de</strong> l'assemblée.<br />
La Chambre, considérant que dans une<br />
gran<strong>de</strong> ville comme <strong>Toulouse</strong>, les communi-<br />
cations doivent être assurées non-seulement<br />
pendant la journée, mai6 aussi assez tard dans<br />
la soiTée, pour faciliter tes communications<br />
entre la gare, te centre <strong>de</strong> la ville et le Bon nombre d'adhérente ù l'Union formu-<br />
lèrent <strong>de</strong>s réclamatjiona<br />
» L'administration <strong>de</strong>s conH'ibut.ions direc-<br />
tes émit un avis contraire aux <strong>de</strong>mandas et<br />
le Conseil <strong>de</strong> préfecture rejet», en partie, les<br />
rareté du 26 janvier<br />
Adrien* Jartemeat moti-<br />
ph Laporto, avocat-<br />
_ Propriétaires.<br />
» Las Intéressé* se poinvurant <strong>de</strong>vant le Gos-<br />
Ligue contre la mortalité infantile<br />
On nous communique te .compte-rendu sui-<br />
vant :<br />
Le dimanche 24 décembre la Ligue contre<br />
la mortalité infantite dormait -.sa fête annuelle<br />
Par suite <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> extenston prise par<br />
cette œuvre dans le courant <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>r-<br />
nière, les Sociaux du dispemeaine <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s<br />
3 Renards étaient <strong>de</strong>/enus trop exigus pour<br />
loger toutes les familles secourues. La ville<br />
avait obligeamment offert aux organisateurs<br />
la salle <strong>de</strong>s Jacobins. Là, autour d'un arbre<br />
<strong>de</strong> Noël, envoi <strong>de</strong> la municipail'ité, et gracieu<br />
sèment orné par <strong>de</strong>s moine charitables, 118<br />
jeunes mamans étaient réunies aoeampagnées<br />
<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 300 enfants. On, commença par une<br />
distribution <strong>de</strong> jouets et <strong>de</strong> gâteaux, don du<br />
Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. Mais ii fafflaiit joindre<br />
l'uitiie àTagréa!bte et chaque famille reçut pour<br />
les petits .un paquet d'haibits représentant un<br />
total <strong>de</strong> 1.600 pièces <strong>de</strong> vêtements. Ainsi se<br />
termina celte fête en tous points réussie.<br />
Nous <strong>de</strong>vons remercier Je© nombreuses da-<br />
mes et jeunes finies qui ont apporté leur con-<br />
coure à cette œuvre si utile, on même témps<br />
que les zélés commissaires qui assuraient le<br />
service d'ordre.<br />
Fédération <strong>de</strong> l'alimentation<br />
On mous communique l'ordre du jow sui-<br />
vant :<br />
« Les détaillants <strong>de</strong> la branche alimentaire<br />
<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> et <strong>de</strong> Ha banilieue, réunis sous les<br />
auspices da la Fédération do l'alimentation à<br />
l'ancienne FOcuHte <strong>de</strong>s lettres, te «liimanche<br />
17 décembre 1911, au nombre <strong>de</strong> 300.<br />
» Après avoir entendu les explications <strong>de</strong><br />
MiM. '.te prési<strong>de</strong>nt et le secrétaire <strong>de</strong> la Fédé-<br />
ration et M. BedouiQ.3, députe, onit adopté à<br />
1'un.an invité l'ordre du jour emivant :<br />
» Que les législateurs instituerut au plus tôt<br />
<strong>de</strong>s lois et règlements en, .faveur <strong>de</strong>s questions<br />
oi-<strong>de</strong>ssoua :<br />
» 1* Suppression <strong>de</strong>s monopoles et <strong>de</strong>.l'ac-<br />
caparement ;<br />
» 2" Patentes proportionne/files au chiffre<br />
d'affaires commerciales ;<br />
» 3° Versamenit <strong>de</strong>s eauticarutyments aux<br />
caisses <strong>de</strong> dépôts et consignations ;<br />
» 4° Suppression <strong>de</strong>s timbres ou ticloets pri-<br />
mes <strong>de</strong> toutes fortes :<br />
5° Application intégrale <strong>de</strong> la loi sur le<br />
repos hebdomadaire ;<br />
6" Fermeture <strong>de</strong>s magasins les après-midi<br />
<strong>de</strong>s jours fériés. »<br />
Ordo et Calendrier liturgique<br />
La librairie Edouard Privât, rue <strong>de</strong>s Arts, 14,<br />
à <strong>Toulouse</strong>, met en vente VOrdo, h l'usage du<br />
diocèse <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, pour l'année 1912.<br />
Prix, 1 fr. ; franco, par poste, 1 fr. 15.<br />
Calendrier liturgique, à l'usage <strong>de</strong>s fidèles<br />
du diocèse <strong>de</strong> Tou.ou.se pour l'année 1912 :<br />
prix. 0 fr. 20 ; franco, par poste, 0 fr. 25.<br />
On est prié d'accompagner tes <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />
leur montant en mandat ou en timbres-poste,<br />
pour éviter <strong>de</strong> porter en «ompte une somme<br />
aussi minime.<br />
Gazette Judiciaire<br />
TROISIÈME CHAMBRE DE LA COUR<br />
Nous avions annoncé, il y a quelque temps,<br />
que la treizième chambre <strong>de</strong> la cour d'appel,<br />
qui n'avait été créée que temporairement, en<br />
1908, serait établie d'une façon définitive au<br />
commencement <strong>de</strong> l'année 1912.<br />
Nous nous basions pour cela sur les pro-<br />
messes <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong> la justice lui-<br />
même, M. Crutppi.<br />
Or, nous voici arrivés au commenoament <strong>de</strong><br />
l'année non veille et rien no fait encore pres-<br />
sentir la réalisation <strong>de</strong> cette promesse.<br />
Nous savons cependant, <strong>de</strong> source certaine,<br />
que la création définitive d© cette chambre se-<br />
irait non seuàemeot utile, mais même indispen-<br />
sable pour la banne administration <strong>de</strong> la jus-<br />
tice dans notre ressert.<br />
L'expérience qui vient d'être faite, <strong>de</strong>puis<br />
ces trois <strong>de</strong>rnières années, pendant l'existence<br />
temporaire <strong>de</strong> cette chambre, est concluante.<br />
Non seulement un grand nombre d'affaires,<br />
qui étaient en retard, ont pu être évacuées,<br />
mais encore bien <strong>de</strong>s affaires, urgentes <strong>de</strong> leur<br />
nature, ont pu recevoir une solution dans un<br />
plus bref délai, soit- à cette chambre, soit aux<br />
<strong>de</strong>ux autres.<br />
. Et cependant certains bruits ont couru que<br />
la chainceùlerce serait disposée à ne pas domi-<br />
ner suite à son projet primitif.<br />
Pour les uns, cette chambre temporaire se-<br />
rait, supprimée dans le courant <strong>de</strong> la présente<br />
année ; pour les autres, effie serait encore<br />
maintenu© .quelque temps, mais toujours à<br />
i i i no temporaire.<br />
; La première décision serait regnettable à<br />
ton» les pointe <strong>de</strong> vue et la secon<strong>de</strong>, «.usai<br />
bâtar<strong>de</strong> qu'incejiàAne, serait préjudiciable à<br />
tous.<br />
! Aux magistrats d'abord, qui ne venraieni.<br />
point leur zèle et leurs efforts encouragés ; aux<br />
hommes d'affaires, qui ne pourraient servir ni<br />
Jeurs intérêts ni ceux <strong>de</strong>s justteiables ; et à cas<br />
<strong>de</strong>rniers surtout, qui souffriraient <strong>de</strong> la len-<br />
teur dans la solution <strong>de</strong> leurs procès.<br />
• Or, nous sem-Me-t-il, c'est bien powr les jus-<br />
ticiables que les tribunaux ont été créés et<br />
c'est donc <strong>de</strong> leur intérêt qu'il convierut surtout<br />
tle s'occuper.<br />
: Allons, Monsieur le Premier prési<strong>de</strong>nt et<br />
Monsieur le procureur général, revr-mez à Pa-<br />
ris, s'il le faut, mais rapportez-nous bientôt la<br />
création définitive <strong>de</strong> la troisième .chambre <strong>de</strong><br />
notre cour d'appel.<br />
mis ET ITdNYO€ÂTTONS<br />
SY-NtDIOAT DiES VOYAGEURS TXE COMMERCOS. —<br />
M. Georges Cahuzac a! été nommé prési<strong>de</strong>nt. Réu-<br />
nion du Conseil d'administration, dimanche, 7 jan-<br />
vier, au siège sacial, à 9 heures du matin.<br />
EMPLOYES DE L'OCTROI. — Assemblée générale<br />
,1e jeudi 4 courant, à <strong>de</strong>ux heures <strong>de</strong> l'après-midi,<br />
-pour le SKFviee <strong>î</strong>le nuit et à neuf heures du soir<br />
pour .le service do jouir, salle do l'ancienne Faculté<br />
LUNDI f JAi *5R 19fc<br />
REVUE FÈNANCIEMS<br />
Parle, 31 décembre.<br />
1911 a vécu... 1911 n'est phUB..",<br />
•Rien qu'entrée désormais dans le domaine<br />
du passé, l'année 1911 laiste <strong>de</strong>rrière edlc <strong>de</strong><br />
•Pénibles souvenirs. EU» leradate dams nos an*<br />
Raies boursières.<br />
Elle, s'était cependant ouverte sous les plus<br />
favorables attsploei*. llten ne faisait •prévoir la<br />
tourmente. La campagne <strong>de</strong> hausse Inaugurée<br />
<strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans, se poursuivait réso-<br />
lument. Elle pouvait logiquement continuer.<br />
Tout la favorisait. I^es événements do la po-<br />
litique extérieure, à commencer par le coup<br />
d'Agadir, l'arrêtèrent brufiquement dans son<br />
élan. A vrai dire, les pasitloaubi à la hausse<br />
commençaient à <strong>de</strong>venir in qui étantes. U tail-<br />
lait coûte que coûte procé<strong>de</strong>r a un lessivage<br />
en règle. L'affaire marocaine servit <strong>de</strong> pré-<br />
texte. Los événements qui se suecédènenit,<br />
coïncidant avec les vacances, firent lo reste.<br />
Mais quetles vacancota IH<br />
Rarement pério<strong>de</strong> liabituolie <strong>de</strong> recuellle-<br />
meait et <strong>de</strong> ca'lme fut ainsi troublée. Manifes-<br />
tations contre la vie chère en France, grèves<br />
<strong>de</strong> cheminots, <strong>de</strong> dockers et <strong>de</strong> mineurs en<br />
Angleterre, campagne conitre les truste aux<br />
Etats-Uniia^ assassinat <strong>de</strong> M. Stolytpine en Ruo<br />
Sic, mouvement révolutionna,ire en Espagne,<br />
complots royalistes au Portugal, pronuneia-<br />
imer.tos au Mexique, Insurrection en Albanie,<br />
guère Italo-turque, révolution chinoise...<br />
Charmant tableau que oelni <strong>de</strong> l'été <strong>de</strong> l'an<br />
<strong>de</strong> grâce 1911 qui après avoir débute par Aga-<br />
dir, s'est terminé par le bombar<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> Tri-<br />
poli et l'explosion tragique <strong>de</strong> la Liberté qui a<br />
mi*, la France en <strong>de</strong>uil.<br />
Oui vraiment, l'été 1911 <strong>de</strong>vra être marqué<br />
d'une croix noire.<br />
L'inci<strong>de</strong>nt le plus grave a été incontestable-<br />
ment le conflit franco-allemand et ies négocia<br />
tions auxquelles il a donné lieu, négociations<br />
qui ont évoqué en nous le souvenir <strong>de</strong>s plus<br />
mauvais jours et qui, à certaines heures,<br />
avaient bien plutôt l'apparence d'urne veillée<br />
<strong>de</strong>s armes que d'un colloque diplomatique.<br />
A tous ces sujets d'inquiétu<strong>de</strong>, vint se gref-<br />
fer une crise monétaire. Les reporte, notam-<br />
ment à la liquidation <strong>de</strong> mi-septembre, attei-<br />
gnirent un taux absolument usnraire. 1<br />
Aussi, est-ce avec un véritable soulagement<br />
que la Bom'se apprit le 11 novembre, la corir<br />
ainsi on <strong>de</strong> raccord frasico-allemand. Ce fut le<br />
point <strong>de</strong> départ d'ur» amélioration générale.<br />
Les capitaux qui s'étaient terrée durant la<br />
crise firent leur apparition sur te marché. La<br />
confiance revint. Le problème essentiel étant<br />
solutionné, la Bourse, dans l'atmosphère <strong>de</strong><br />
tranquillité relative et <strong>de</strong> calme, put reprendre<br />
son activité trop longtemps interompue.<br />
Par la suite on mit les bouchées doubles.<br />
Le chemin parcouru est fort important, trop<br />
peut-être. Un simple coup d'œil eur la cote est<br />
â cet égard significatif. Toutes les valeurs, ou<br />
presque, ont réparé leurs pertes antérieures.<br />
Certaines même atteignent <strong>de</strong>s cours semsoble-<br />
ment supérieurs.<br />
Ainsi donc, tout est bien qui finit bien.<br />
R ne nous ireste plus qu'à formi<strong>de</strong>r les meil-<br />
teuns souhaite pour 1912, qui parait <strong>de</strong>voir eue<br />
fructueuse pour les éteWiissements financiers.<br />
De nombreuses et importantes émissions ver-<br />
ront te jour aussitôt doublé le cap <strong>de</strong> fin d'an-<br />
née et certaines, sont, para<strong>î</strong>t-il, fort intéres-<br />
santes, à tous les points <strong>de</strong> vue.<br />
Fonds d'Etats<br />
Dans cette catégorie <strong>de</strong> valeurs, certaines<br />
qui pendant <strong>de</strong> longues années, avaient béné-<br />
ficié <strong>de</strong> la faveur <strong>de</strong> la clientèle, n'auront pas,<br />
à ce posait <strong>de</strong> vue, à se féliciter <strong>de</strong> l'année 1911.<br />
C'est lo cas pilus pairtteullàreniant <strong>de</strong>s fonds â<br />
ren<strong>de</strong>ment relatevenueinit peu élevé : CONSOLI-<br />
DES AAVQLAIS, BELGES, die même que notre<br />
EONDS NATIONAL dont la moins vaiiue d'une<br />
année à l'autre, n'est pas irnférieiua - e à 2 points.<br />
Divers motifs peuvent être invoqués peur jus-<br />
tifier pareil délaissement. Mais celui quti pri-<br />
me tous les autres, est incomstostablemeot te<br />
tawx peu élevé dru ren<strong>de</strong>ment. U semble que<br />
cette défaveur doive s'accentuer encore dans<br />
l'avenir, la charte croissante <strong>de</strong> la vie obli-<br />
geant les rentiers à techereher <strong>de</strong>s revenus <strong>de</strong><br />
plus en p'us rémainératews. L'ITALIEN quoi-<br />
que d'un ren<strong>de</strong>ment légèrement pius avanta-<br />
geux crue les précé<strong>de</strong>nts, n'en a pas moins<br />
payé son tribut a la Baisse (0,85). Là, on trouve<br />
une explication plausible dans les dépenses<br />
que la guerre contre la Turquie impose au<br />
budget italien et aussi l'abaissement du reve-<br />
nu 3 3/1 à 3 1/12 à partir du 1" janvier 1912.<br />
Lé conflit ita!:o-tno"c a eu aussi une influence<br />
diémiamanite sua- les FONDS OTTOMANS ;<br />
l'UNlFIÊ notammieint, ahandicrane 3 points et<br />
<strong>de</strong>mi. Parmi tes autres emprunte ayant opéré<br />
un mouvement <strong>de</strong> retraite, signalons te MKXI-<br />
QUE 4 % 1910. ; la Bévoliutcon oui a renversé te<br />
gouvernement du général Ponflrio Diaz et dé-<br />
tTOiit .la stabilité itelitiepe dans le pays a été<br />
• la principale cause <strong>de</strong> sa faiblesse.<br />
On eraeg&sti??. par coutne, une légère av?»»ee<br />
<strong>de</strong> l'EXTMtlEUlt2i, bte» que son désir d'éten [<br />
dire son Intluieiice au, Maroc l'ait déjà entra<strong>î</strong>né i<br />
et l'entrainera sans doute u <strong>de</strong>s dépenses wa-<br />
sMérâbtes; Les FONDS RUSSES et la RENTE<br />
PORTUGAISE sont aussi à <strong>de</strong>s cours seriaibte-<br />
meiit supérieurs à ceux dn début <strong>de</strong> l'aminée.<br />
Mais c'est surtout le SERBE 4 qui a vu sa<br />
cote s'améliorer ; son avance s© traduit par<br />
plus do 3 points attrtbuable à d© gros achats<br />
du syndicat intéressés dams la conversion 'dw<br />
5 % eu 4 %. CHINOIS inchangés.<br />
Etablissements <strong>de</strong> crédit<br />
Dans ce groupe, les plus-values sont erecora<br />
nombreuses. C'est ainsi que le CREDIT LYON-<br />
NAIS s'adjuge 18 pointe, te CREDIT FONCIER<br />
D'ALGERIE ET DE TUNISIE 40, mais C'est<br />
surtout la BANQUE DE L'ALGERIE qui a été<br />
la plus favorisée. Sa plus-value dépasse 600<br />
francs et est motivée par le renouvellement<br />
<strong>de</strong> F;on privilège en mémo temps que la So-<br />
ciété reprend la ut»re dtepoetUon <strong>de</strong> ses divi-'<br />
(ten<strong>de</strong>s. L'augmentation du capital du CREDIT<br />
FONCIER s'est traduite par urne légère améli*<br />
ration <strong>de</strong> ses cours.<br />
On note par contre, une perte âœee sensible-<br />
die 'a BANQUE DE PARIS et peu <strong>de</strong> eliangtfT<br />
monts sur le CRÉDIT MOBILIER et la SO-<br />
CIETE GENERALE ; cette <strong>de</strong>rnière a vu ses<br />
bénéfices poser (pour les 11 premtens mois <strong>de</strong><br />
1911) à 16,319,202 francs, contre 14,04.8,900 francs<br />
pour la mémo pério<strong>de</strong> rte 1910.<br />
Au groupe étranger, la RANQUE OTTOMAN<br />
NE a, réacrtrionné d'une quinzaine <strong>de</strong> pointe,<br />
conformant ainsi son aiiluro sur celte <strong>de</strong>s<br />
fonds turc.<br />
Mais c'est encore les Banques Mexicaines<br />
qui ont été les plus affectées par les difficultés<br />
politiques du pays. Tout je grouille, sans ex-<br />
ceptien, en a plus ou moins supporté tes con-<br />
séquences. La FONCIEBE DU MEXIQUE en a<br />
plus partieuilièremient souffert, en raison d*<br />
ses attaches Intimes avec le gouvernemo'it <strong>de</strong><br />
Porftrio Diaz. LA NATIONALE DU MEXRMJB<br />
est aussi <strong>de</strong>s pius atter rites, abandonnant une<br />
centaine <strong>de</strong> points environ.<br />
Transports<br />
Depuis lo début <strong>de</strong> l'armée 1911, <strong>î</strong>e marché<br />
<strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> nos gran<strong>de</strong>s Compagnies dg<br />
CHEMINS DE FER n'a pas eu gran<strong>de</strong> anima-<br />
tion. Il se ressent évi<strong>de</strong>mment <strong>de</strong>s dteposi-'<br />
tions peu favorables <strong>de</strong>s pouvoirs publics ;<br />
on recherche moins ces titres, qui faisaient ja-<br />
dis le- fonds <strong>de</strong> tout portefeuille familial, dé-<br />
puis que l'avenir do nos .Grands Réseaux ap-<br />
parat imme moins certain ; on ne vont pas<br />
sans -in riétu<strong>de</strong>s, en effet, la tendance actuelle<br />
iiu Gou riieinent à s'immiscer dans la ges-<br />
tion tatéo euro dies Ornipagmies et à vouloir<br />
leur Unp«> or <strong>de</strong>s charges nouvelles en dépit<br />
<strong>de</strong>s Claris» <strong>de</strong>s concessions. Il convient <strong>de</strong> re-<br />
marquer te teifois, que les cours se sont pro<br />
griessivomeiK relevés pour TEST, le NORD, le<br />
P. L. M. et le MIDI mais sans regagner, certes,<br />
le niveau quei 'es inondations et la grève d,os<br />
Clieuifnots leii. . vait fait abandonner en 1910.<br />
tiiiicnt <strong>de</strong>s Chemins Etran-<br />
gles Compagnies espagnoles<br />
a sur lo marché du terme<br />
-, d'antan et ont eu quelque<br />
la lour<strong>de</strong>ur persistante du<br />
juve aux environs (te 9 %,<br />
le 7 % à te fin <strong>de</strong> 1910. Le<br />
iccuso cependant une plus<br />
n raison <strong>de</strong> l'amélioration<br />
Dans te comi<br />
gers, tes trois g<br />
n'ont pas coi<br />
toute leur ai<br />
peu à souffrir<br />
change qui se t .<br />
tandis qu'il était<br />
NORD ESPAGNE<br />
value appréciable,<br />
notabte*et constant» I <strong>de</strong>s recettes du réseau.<br />
Les AUSTRO HONGROIS et les MERIDIO-<br />
NAUX ITALIENS seront quelque peu testés.<br />
Les ' LOMB.VRDS ré-stent faibles et peu ani-<br />
més en attendant la solution <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong><br />
réorganisation, qui Semble se faire désirer<br />
malgré la bonne voRante apportée dans .es<br />
différentes négociation par les obligataires.<br />
Au compartiment (te la TRACTION, nous<br />
constatons une hausse appréciable du METRO-<br />
POUTAIN. Les recettes \sont toujoums satis-<br />
fa'santes, mais on ne peui, se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r si la<br />
Compagnie <strong>de</strong>s OMNIBUS l e lui- fera pas une<br />
concurrence assez sérieuse, uès que la tiaction<br />
mjcanique auin entièrement i • v^ée la trac-<br />
tion animale. Par contre, le N SUD dont<br />
l'exploitation n'a pas répondu u'ici aux<br />
osmerances <strong>de</strong>s actionnaires, p*. . une cin-<br />
ni<strong>î</strong>anteiiie* <strong>de</strong> points <strong>de</strong>puis te déb.,t <strong>de</strong> 1911.<br />
Lo THOMSON HOUSTON a suivi -tes fl"C3ua-<br />
tions gënéraSSs du marché avec iwte vue<br />
tenue d'ensemble. , .<br />
Le groupe, <strong>de</strong> SUEZ a témoigné <strong>de</strong> i. m-<br />
nes tendances, l'action qui avait progrès» r<br />
<strong>de</strong>rnier <strong>de</strong> phus <strong>de</strong> 500 francs, s avance em, •<br />
<strong>de</strong> 300 francs, environ cette année. Une pus<br />
value <strong>de</strong> recettes appréciables a éte réalisée<br />
m-ileré la détaxe appliquée le 1" janvier <strong>de</strong>r-<br />
iv'&r ce qui permet d'envisager sans aucune<br />
crainte le nouvel abo. : ssemen,t <strong>de</strong> tara oui va<br />
rêtre mis eh vigueur dès le début <strong>de</strong> 1912.<br />
Valeurs diverses<br />
Les vateuirs GAZIÈRES, traitées la plupart<br />
sur le marché an comptant, ont été recher-<br />
chées par te portJeu'.Ue et se maintiennent en<br />
bonnes tendances. Les va.eors d ELECTHICI-<br />
saurait s'étenner du recul m^W1^^^<br />
MANS dont la P^^p<br />
^^Jl^ff<br />
que iXKir <strong>de</strong>ux ans. les TABAtJs 1 '/J t A-<br />
PIN ES ont également perdu <strong>î</strong>wus niai <strong>de</strong> ter-<br />
rain f on sait que leur situation ne tend guère<br />
à I^^LEURS DE CAOUTCHOUC put eu au<br />
début do l'année nno, pério<strong>de</strong> assez f<br />
mois clôturent l'année fort indéc is après<br />
ïvoir tenté <strong>de</strong> s'amCliorer (pielque peu. La<br />
FINANCfEREDBS CAOïri'CHbuCS a éte plus<br />
twirt bc uû i è remen t éprouvée.<br />
^ compartiment naphtiphère aacontojtoe.<br />
n bénéficié <strong>de</strong> la hausse sensible <strong>de</strong>s prix «u<br />
naulite mais U faut surtout signoter ies pro-<br />
X%x W^nTE DE BAKOU qui gQg» près<br />
<strong>de</strong> 400 IKUK'-S cette année. Une pareiiMo plus<br />
value est due surtout à la spéculation qui a<br />
enrobé ce titre dans son engouement pour les<br />
Industrielles Russes.<br />
Métallurgie, Charbonnages<br />
Le compartiment <strong>de</strong>s valeurs motaUiirgiques<br />
est certainement celui <strong>de</strong> te cote qui a montre<br />
la plus constante fermeté ; il faut dire qu » a<br />
été favorisé en cela par la situation bnllaute<br />
<strong>de</strong> l'industrie en France qui ne s'est démentie<br />
à aucun moment. Les prix ten<strong>de</strong>nt toujours a<br />
s'élever et les carnets <strong>de</strong> nos gran<strong>de</strong>s booiétés<br />
industrielles sont abondarnjnent pourvus <strong>de</strong><br />
comman<strong>de</strong>s pour la guerre, la marine et les<br />
Compagnies <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong> fer.<br />
L'industrie houillère a éte favorisée en 1911 ;<br />
pas <strong>de</strong> grèves et peu <strong>de</strong> difflouïtes dans tes<br />
transports, prix <strong>de</strong>. la matière orienté vers la<br />
hausse. Aussi, la plupart <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong> ce grou-<br />
pe qui sont cotés sur notre place se sont-ils<br />
adjugé <strong>de</strong> notables plus-values.<br />
Le groupe métallurgique russe a éte particu-<br />
lièrement animé et la plupart <strong>de</strong>s titres qui y<br />
figurent ont été l'oblet d'une vive hausse. La<br />
• U.TZGFF, en particulier, s'est avancée d'un<br />
m <strong>de</strong> francs. En <strong>de</strong>rnier Heu, les craintes<br />
<strong>de</strong> i.- •--le.uve<strong>î</strong>Oment du Syndicat Prodometa<br />
ont o. -wié dans le compartiment métal-<br />
lurgique une certaine agitation et alourdi<br />
te Tendau. les dispositions générales<br />
paraelssem„ nt en voie <strong>de</strong> raffermisse-<br />
ment.<br />
I>es valeurs dfi charbonitiva,aef <strong>de</strong> môme ori-<br />
gine ont éprouvé égalem^u r-a mouvement<br />
ascensionnel asez marqué en raison . '^>x>lle<br />
situation du marché bouiller en Russa.:<br />
Mince et métaux<br />
Bien tofluenicél par l'ocxviois<strong>î</strong>-coieait <strong>de</strong> iv,<br />
ttvfte économique générale, les ours d-os JjJ<br />
vers mélaux se sont améliores durant 1"anj«u<br />
qui vient <strong>de</strong> s'écouler.<br />
En ce qui concerne le CUIVBE, la aenstbu<br />
(iiininutlon <strong>de</strong>s stocks qui s'est produite , 6,1 12-, octobre, 61 26; novémhK<strong>î</strong>, ôl 37. Tendaucrait, évoquant<br />
I^JMP M T^ 18' M«is oui, cette<br />
S Sfe H } MD ^ rajeuni <strong>de</strong> la<br />
Se lô i°? ra . n6 la m^ sur une fausse<br />
£N VTr <strong>de</strong> 1 ,Rortai »« tentative d'éva-<br />
Kllll«*S<strong>î</strong> 8 lavait rW ée comme<br />
r ^r<strong>î</strong>rii S ° n rf rvi ^ et l'avait fait sor-<br />
i»*érôt puisant avait<br />
cette jeune royaliste<br />
ww^«i<strong>î</strong> \ he ' au ri«Iuo <strong>de</strong> se faire ar-<br />
Fhltlï 10 I Avait-ello une mi^sian?<br />
\tcml J 0W ?i;id
2 .<br />
LE NUMERO5CENTIMES<br />
<strong>de</strong> IXsfeiase Sociale et Religieuse<br />
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : loulous, Rue Roqueiaine, 25<br />
Trois moi»<br />
fcttrrfc-GAttOf'W's M blïPArVrEMFJITS LIMITROPHES ... 6<br />
DÉi"\RTiiMUfI b NOM LIMITROPHES . . . 7 -<br />
£TRAN(>KR (llmuii pmttir) AO -<br />
1*3 Aboonomonc t>art«m «•» 1" ot to <strong>de</strong> caaquo mois et sont payables d'avarie»<br />
Truie aemauUc <strong>de</strong> crianse-nent d'adraac doii tire aceompugnce <strong>de</strong> bO contint*.<br />
Si» moi»<br />
41 ir<br />
13 -<br />
20 -<br />
UQ an<br />
20 f'<br />
2-4 -<br />
*o -<br />
LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />
ÉDITION 0 REGIONALES<br />
Lot m Aveyron, Corrèzê, Cantal I Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénéis-Orientales<br />
Gars, H te3 -Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lafoes<br />
Jarn-et-Garonne. Lot-et-Garonne<br />
Hauie-Garonne Ariège<br />
—_____JB_<br />
Edition du matin spéciale a Touiousa<br />
ANPIONCES («• pi.?»<br />
RECLAMES —<br />
RËCtAHErj (;it page) .<br />
LOCAI.FS<br />
1» lignt O fr<br />
•1 -<br />
2 -<br />
3 -<br />
'0<br />
... ... , _ ~' ,s Ani.y !ic«o oi RccUmes sont rocues dans<br />
Do» ru« Ko^etau... 26 . * <strong>Toulouse</strong>, et chez" tousTos Cw^pou^is.<br />
FIL ia£SRA?H!QUI SPECIAL<br />
: 26. RUE FEYDEAU<br />
Les Faits du Jout<br />
Madame la marquise <strong>de</strong> Mac-Manon, née<br />
| D oscars, est cïécédée à Paris.<br />
—:—<br />
Le ministre <strong>de</strong> la guerre a inauguré au Père-<br />
Lâchasse, le monument élevé aux défenseurs<br />
Ue Belfort.<br />
-•>—<br />
Le ministère rte l'intérieur se préoccupe «le<br />
prendre aisx trontières les mesures <strong>de</strong> surveil-<br />
la noe sanitaires qu impose la gravité <strong>de</strong> l'épi-<br />
démie alleman<strong>de</strong>.<br />
Une rencontre à l'épée a eu lieu à la Tour<br />
<strong>de</strong> Villefcoti, près <strong>de</strong> Meudon, entre MM. Fabry,<br />
aviateur, et F eu mol, député <strong>de</strong> l'Aveyron. Les<br />
<strong>de</strong>ux adversaires ont été blessés.<br />
A Paris, un membre du Syndicat <strong>de</strong>s loca-<br />
taires ayant voulu déménager rue <strong>de</strong> Danttzig,<br />
malgré son propriétaire, <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts se sont<br />
produits ; le drapeau rouge a été arboré.<br />
Le point <strong>de</strong> vue français exposé dans la ré-<br />
ponse du céntre projet espagnol, <strong>de</strong>meure très<br />
éloigné <strong>de</strong> celui du cabinet <strong>de</strong> Madrid. De<br />
grosses difficultés subsistent.<br />
Le sultan <strong>de</strong> Constantlnople a accepté la dé-<br />
mission du cabinet.<br />
L'aviatrice Jeanne Hervieu a gagné à Com-<br />
piègne la coupe > Femina », détenue par Mlle<br />
Dutr<strong>î</strong>en.<br />
Voir par ailleurs les nouvelles qui nous<br />
sont parvenues à la <strong>de</strong>rnière heure.<br />
Quarçd <strong>rrçêrrçe</strong> t<br />
— Dites-moi donc quelque chose qui<br />
ne soit pas trop triste, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un per-<br />
sonnage d'un vieux vau<strong>de</strong>ville <strong>de</strong> la<br />
moitié du siècle <strong>de</strong>rnier.<br />
-- Volontiers, répond son interlocu-<br />
teur ; mais je vous préviens, ce ne sera<br />
pas très gai !...<br />
J'ai une vague idée quo beaucoup <strong>de</strong><br />
Français paraplmaseront ce bout <strong>de</strong> dia-<br />
logue en c© matin <strong>de</strong> 1 er janvier.<br />
, — j,0 vous la souhaite bonne et hen-<br />
rïeuse, allons-nous entendre répéter et<br />
dirons-nous nous-mêmes !...<br />
Bdtin© et heureuse ! Oui. —- C'est le<br />
cliché. Il sert <strong>de</strong>puis longtemps. Il sert<br />
<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s siècles.. Il fut utilisé l'an <strong>de</strong>r-<br />
nier pour exprimer nos voeux les plus<br />
ehers, nos désirs les plus profonds et les<br />
plus intimes. Nous voulions une bonne<br />
année pour ceux que nous aimons et tout<br />
ce que flous aimons, pour nos familles,<br />
pour l'Eglise, pour la Société, pour la<br />
Patrie...<br />
• Devis quelle mesure ces vœux se sonfc-<br />
ila fèaïisés ? Hélas !... Les larmes ont<br />
coulé dans plus d'un foyer. L'Eglise, là<br />
Société et la Patrie ont. souffert au cours<br />
<strong>de</strong> l'année disparue. Et l'aube <strong>de</strong> celle<br />
«a vient <strong>de</strong> commencer à peine ne nous<br />
apporte, au point <strong>de</strong> vue chrétien, social<br />
m national, que les plus inquiétantes<br />
fcmesses.<br />
m&ll ne fut pas seulement une année<br />
iwtttile. Elle fut une année malfaisante.<br />
Efto s'ouvrit sous le rouge ciel do l'a-<br />
narchie. La grève <strong>de</strong>s cheminots venait<br />
do finir. Au sabotage <strong>de</strong> la vie nationale<br />
succédèrent les incendies, les pillages ot<br />
fes émeutes <strong>de</strong> la Champagne. Des pa-<br />
ples fratrici<strong>de</strong>s furent prononcées, et <strong>de</strong>s<br />
flasphèmes tombèrent <strong>de</strong>s bouches <strong>de</strong><br />
eux qui ne craignirent pas d'arborer les<br />
ouleurs alleman<strong>de</strong>s en terre française,<br />
n inci<strong>de</strong>nt, dira-t-on. Sans douté. Mais<br />
inci<strong>de</strong>nt ne passa pas inaperçu à<br />
où l'ennemi héréditaire, attiré,<br />
excité, se fit soudain plus mena-<br />
?ilajsabie, plus âpre, plus<br />
Jerlin<br />
Séchi<br />
un.<br />
I L'ombre <strong>de</strong> la ssm<br />
m<br />
otto <strong>de</strong><br />
UlûBfiâg-<br />
guerre nous effleura. Des<br />
a frontière <strong>de</strong> l'Est, les<br />
isils furent sur <strong>î</strong>e point<br />
utis. Nous connûmes <strong>de</strong>s<br />
; c et <strong>de</strong> stupeur qui abou-<br />
imiliation : sans qu'une<br />
fût versée, sans combat,<br />
s arracha une portion <strong>de</strong><br />
colonial ! — Et- <strong>de</strong>puis,<br />
ïsoiuber<br />
bm m<br />
Ipus du<br />
d<br />
.ir<br />
leur, ot comment sortirons-<br />
haos <strong>de</strong> contradictions dans<br />
un gouvernement d'incapables,<br />
pensables, d'impuissants et <strong>de</strong><br />
les noais a délibérément en fer-<br />
le vous répondrai le 31 décembre<br />
m. Mais nous nous rendons tous<br />
Pte Quo, vers le<br />
f> ?- — n«1 armée ct la marine traversent <strong>de</strong>s<br />
s^SiS d i^ r ladéïM><br />
„i "r 011 ^ i effeehf <strong>de</strong> nos caser-<br />
,1"! ^teaux 3a,,to »t, pourvu<br />
d œuvre <strong>de</strong> laïcisation s'accomplisse...<br />
g. «je comprend* qu'ils manquent <strong>de</strong><br />
f f «t** W*B Qui suivent d'un<br />
S£*?\ 1 aUmm Ia mvéhe <strong>de</strong>s évé-<br />
PÎe, Vii ooni ï >r * nrt a a-»o les unies<br />
« ? eHf f m, n'étant pas trempées<br />
Echos <strong>de</strong> Martout<br />
ÉTRENNES DE SOUVERAINS<br />
Les cours ont aceouitnné, elles autsl, <strong>de</strong> don-<br />
ner <strong>de</strong>s étrennes.<br />
•En .'Vneieterre, on ne sait encore comment<br />
George V agira en kx Circonstance, mais on<br />
sait qu'Edouard vu offrait à la reine un bijou<br />
magnifique, d'admirables founraneel et douxe<br />
na été '0<br />
55 ans 3 mois au lieu <strong>de</strong> 71. chiffre qu'attei-<br />
gnent les dix sénateurs <strong>de</strong>iunt. ,.<br />
On n'a qu'une démission à signaler à la<br />
Chambre dans tout le cours <strong>de</strong> l'année 1911 ;<br />
c'est celle <strong>de</strong> M. Chapuis (Gustave), élu sé-<br />
nateur <strong>de</strong> Meurthe-et-Moselle, le 29 janvier<br />
et qui a donné sa démission <strong>de</strong> député le<br />
13 avril. A noter que M. Chapuis était pour-<br />
vu au Palais-Bourbon <strong>de</strong> la grasse sinécure<br />
<strong>de</strong> questeur.<br />
En 1912, le nombre <strong>de</strong>s députés démis-<br />
sionnaires sera, sans aucun doute, plus éle-<br />
vé. Les députés candidats aux élections sé-<br />
natoriales du 7 janvier sont cette fois très<br />
nombreux (ils sont plus <strong>de</strong> cinquante) et<br />
nul doute que quelques-uns ne réussissent<br />
à entrer au Luxembourg.<br />
Il a été voté une invalidation pendant<br />
l'année. 1911 à la Chambre <strong>de</strong>s députés, le<br />
29 décembre : celle <strong>de</strong> M. Giordan, député<br />
radical <strong>de</strong> Sartène.<br />
La Chambre n'a jamais atteint ù aucune<br />
date <strong>de</strong> cette même année son iua.....,taii<br />
<strong>de</strong> 591 membres.<br />
Les sièges <strong>de</strong> MM. Mouché! (Seine-Infé-<br />
rieure), Grault-Richard (Gua<strong>de</strong>loupe), l'ab-<br />
bé Gayraud (Finistère) et celui <strong>de</strong> Sar tène<br />
laissé vacatnt par l'invalidation <strong>de</strong> M. Gior-<br />
dant, sont ootuetlemonrt vacants. — F. L.<br />
Uii Instituteur C3rnpliC3 d3 FiachoR<br />
Au cours <strong>de</strong>s débats <strong>de</strong> l'affaire Flachon.<br />
<strong>de</strong>s allusions ont été faites à un- instituteur<br />
primaire -<strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Paris, associé d'une<br />
proxénète qui figure au premier rang <strong>de</strong>s<br />
inculpées.<br />
Ces allusions ayant été précisées dans<br />
l'Action Française. M. Roger Lambelin a<br />
posé, à la tribune du Conseil municipal,<br />
une question à M. Bedorez, inspecteur d'A-<br />
cadémie et directeur <strong>de</strong> l'Enseignement <strong>de</strong><br />
la Seine.<br />
Estât vraiment possible qu'un fonction-<br />
naire <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Paris, chargé d'appren-<br />
dre la inorale aux enfants dune Ecole,<br />
puisse rester en activité <strong>de</strong> service, lorsqu'il<br />
est avéré qu'il est le commensal et le col-<br />
laborateur d'une femme qui s'adonne offi-<br />
ciellement à la traite <strong>de</strong>s mineures et uti-<br />
lise ù cet effet les petites annonces du Sup-<br />
plément ! .<br />
M. Redorez crut se tirer d affaire en fai-<br />
sant l'éloge collectif <strong>de</strong>s instituteurs publics<br />
et en déclarant qu'aucune pression n'avait<br />
jamais été exercée sur lui pour étouffer<br />
un scandale ou pour éviter à un coupable<br />
le iusfe châtiment dû à ses méfaits.<br />
Mais M. Roger Lambelin le ramena ainsi<br />
à la question : ' ' „<br />
M. Lambelin. — Si M. le directeur <strong>de</strong> 1 en-<br />
seJknémerit n'était pas déjà édifié sur<br />
avoir ~~ -« °--rr—<br />
je nie permets <strong>de</strong> lui indiquer une pièce <strong>de</strong>-<br />
posée au Parquet et que j'ai eue on ma pos-<br />
session : la cote 399 bis. Les renseignements<br />
qu'elle contient sont <strong>de</strong>s plus intéressants.<br />
(Mouvements.) „ „<br />
Une voix. — C'est le Parquet qui vous a<br />
communiqué cetto pièce ? . .<br />
M Labelin. — Je ne veux pas sort» do<br />
mon rôle <strong>de</strong> conseiller municipal et <strong>de</strong>man-<br />
<strong>de</strong>r pourquoi le Parquet n'a pas poursuivi.<br />
Mais io peux m'en montrer surpris et cons-<br />
tater que <strong>de</strong> ce qu'il a voulu ignorer les<br />
faits il ne s'ensuit pas que le service <strong>de</strong><br />
l'enseignement ne doive pas les conna<strong>î</strong>tre<br />
et rester inactif.<br />
ami <strong>de</strong> la" femme Nitchevo, n'a pas été in-<br />
culpé dans les poursuites. ^^^«a<br />
Il faut évi<strong>de</strong>mment que ce personnage<br />
ait dj> très ouïssants protecteurs.<br />
Nous v^ « &g*t<br />
pour débarrasser la Ville <strong>de</strong> Pons d un pa,<br />
vr 'û éducateur.<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
Dépêches par Fi<strong>î</strong> Spécial<br />
CÉRÉMONIES PATRIOTIQUES<br />
sire <strong>de</strong>s<br />
Ce malin a été inauguré, au ci met<br />
Pero-Lachaiso, le monument élevé auj<br />
eours <strong>de</strong> Belfort, par les soins clo la<br />
amicale dès combattants <strong>de</strong>. l'héroïque<br />
Cette fête rjatrtotiqaié était, présidée<br />
Messimy, ministre <strong>de</strong> la guerre, qui i<br />
sislé dé MM. le général. Maunoury, gouver-<br />
neur militaire <strong>de</strong> Paris ; Félix Roussel, prési-<br />
nicnt du Conseil municipal ; Girard, prési<strong>de</strong>nt<br />
du Cei;se il général ; Lénine, préfet- <strong>de</strong> police,<br />
etc., etc.<br />
Un grand nombre <strong>de</strong> Sociétés patriotiques<br />
étalent représentées.<br />
Le „ .miment, qui a fort belle allure, repré-<br />
sente sur une pyrami<strong>de</strong>, le buste du général<br />
ïrrfert-Hochereau â qui<br />
Ire une palme d'or.<br />
De chaque côté <strong>de</strong>ux i<br />
la fort<br />
lions représen-<br />
<strong>î</strong>e et d'une Lor-<br />
ditionnollc.En- m bas-relief du<br />
au-<strong>de</strong>ssous du<br />
; défenseurs <strong>de</strong><br />
latrie, 1870-71 »<br />
sur <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong><br />
l'épaule et que<br />
combattants <strong>de</strong><br />
découvrent res-<br />
prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
Belfort ont bien mérité <strong>de</strong> la<br />
Tandis ojue le piquet d'iionr<br />
républicaine met l'arme sur<br />
toutes les têtes <strong>de</strong>s anciens<br />
1S70 et <strong>de</strong> leurs <strong>de</strong>scendants se<br />
pectueusement, M. Bobiehon,<br />
-Société <strong>de</strong>s défenseurs <strong>de</strong> Belfort, monte sur<br />
la petite estra<strong>de</strong> édifiée en face du monument<br />
et, dans une émouvante allocution, remet le<br />
monument à la villa <strong>de</strong> Paris.<br />
M. n-ussel, prési<strong>de</strong>nt du Conseil munici-<br />
pal, oui lui succè<strong>de</strong>, se dit fier <strong>de</strong> prendre,<br />
au nom <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Paris, possession <strong>de</strong> ce<br />
monument nui est placé sous la sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
tous les Français.<br />
M.^Messimy' prend ensuite la parole.<br />
« Ceux qui assument aujourd'hui la lour<strong>de</strong><br />
dit-il, sentent, mieux que quiconque comfiien<br />
il est utile et désirable <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r vivant dans<br />
tous les cœurs le pieux souvenir dos exemples<br />
pareils à celui que ce monument commémore.»<br />
Le ministre éprouve ensuite le besoin <strong>de</strong><br />
donner la note pacifiste qui est <strong>de</strong> rigueur<br />
dans toutes les harangues ministérielles.<br />
Il lo fait en termes aussi malheureux qtie<br />
maladroits.<br />
Li s circonstances que nous traversons au-<br />
raient dû le contraindre à plus do réserve.<br />
« La France, s'éorie-t-il est assez riche <strong>de</strong><br />
gloire <strong>de</strong> toute sorte pour ne. pas rechercher<br />
dans <strong>de</strong>s aventures sanglantes un prestige<br />
qu'el.'.o peut acquérir par tant d'autres voles<br />
pacifiques.<br />
» Bar sa constitution républicaine et démo-<br />
cratique elle est à l'abri <strong>de</strong> ces intérêts dynas-<br />
tiques qui entra<strong>î</strong>nent parfois d'autres régi-<br />
mes vers une guerre nécessaire à la consoli-<br />
dation d un trône.<br />
» Ce n'est pas elle qui troublera la paix du<br />
mon<strong>de</strong>. »<br />
M. Messimy croit cependant <strong>de</strong>voir ajouter :<br />
« Mais .mil ne peut prévoir ce que l'avenir<br />
exigera d'elle pour protéger son intégrité ou<br />
son honneur. Nul ne peut affirmer qu'elle ne<br />
sera pas tenue <strong>de</strong> mettre un jour toute la force<br />
nationale au srviee <strong>de</strong>s droits imprescriptibles<br />
<strong>de</strong> la nation c'est pourquoi, en saluant Ici<br />
avec émotion et respect ces' soldats héroïques,<br />
nous nous sentons liés à eux non seulement<br />
par un pieux souvenir mais encore par la re-<br />
connaissance que nous leur <strong>de</strong>vons, car leur<br />
exploit est <strong>de</strong> ceux qui nous permettent <strong>de</strong> mê-<br />
ler a notre plus grand souci une confiance ré-<br />
fléchie en nous-mêmes, un foi tranquille en<br />
notre jeune ct puisante armée, sauvegar<strong>de</strong> né-<br />
cessaire <strong>de</strong> notre prospérité .économique <strong>de</strong><br />
notre sol et do nos libertés. »<br />
Leroux, .qui prétend avoir fait le guet, n'a<br />
vu personne; donc, il était forcément à l'inté-<br />
rieur.<br />
Le départ <strong>de</strong> Fuzier a délié las langues et<br />
aiiusi nous avons appris que le policier n soi-<br />
gneusement, et volontairement évité <strong>de</strong> srKvre<br />
la piste indiquée par la rumeur publique, à<br />
savoir que Dessertennes était, moyennant fi-<br />
nances, l'ami intime <strong>de</strong> la mère dé Leroux.<br />
Comme il était au courant <strong>de</strong> l'infantici<strong>de</strong> et<br />
cloue dune avarice sordi<strong>de</strong> a-t-il voulu faire<br />
chanter la famille Leroux ? En raison do ses<br />
menaces, ces <strong>de</strong>rniers .n'avaient-ils pas intérêt<br />
«i sa disparition ? Tout le fait supposer, l'iuiari-<br />
fickle et. le crime semblant <strong>de</strong> plus en plus en<br />
corrélation.<br />
Se cléei<strong>de</strong>ra.-t-oin enfin à interroger sérieuse-<br />
ment la mère Leroux, ct non plus avec les<br />
extraordinaires égards que Fuzier lui témoi-<br />
gnait, pour les besoins do sa cause !<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Nous apprenons la mort, <strong>de</strong> Mme la mar-<br />
quise <strong>de</strong> Mac-Mahon, née Descars, décédée ce<br />
matin à Paris, à l'âge <strong>de</strong> soixante-dix-huit,<br />
ans, entourée <strong>de</strong> tous ses enfants.<br />
La marquise <strong>de</strong> Mac-Mahon était la mère<br />
<strong>de</strong> Mme la comtesse Eugène <strong>de</strong> Lur-Saluces,<br />
beUe-mère <strong>de</strong> la marquise <strong>de</strong> Mac-Mahon .née<br />
<strong>de</strong> Vogué et du marquis d'Oilliamson.<br />
Elle était la grand'mère <strong>de</strong> Mme la comtesse<br />
do Choe-'euse, <strong>de</strong> Mme la comtesse <strong>de</strong> La Ca-<br />
relle ei <strong>de</strong> MM. Bertrand et Amédée <strong>de</strong> Lur-<br />
Saluces, sous-officiers <strong>de</strong> cavalerie.<br />
Mme la marquise <strong>de</strong> Mac-Mahon était la. fille<br />
du duc Descars, qui commandait la troisième<br />
division à la prise d'Alger, en 1839, et <strong>de</strong> Mme<br />
la duchesse née du Bouchet <strong>de</strong> Souches <strong>de</strong><br />
Tourzel, la petite-fille <strong>de</strong> Mme la duchesse <strong>de</strong><br />
Tourzel, gouvernante <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> France,<br />
qui avait partagé la captivité <strong>de</strong> la famille<br />
royale au Temple.<br />
Les obsèques <strong>de</strong> Mme la marquise <strong>de</strong> Mac-<br />
Mahon auront lieu mercredi, à 10 heures, à<br />
Saint-Francois-Xavier.<br />
Nous adressons à la famille <strong>de</strong> Mme la mar-<br />
quise <strong>de</strong> Mac-Mahon l'expression <strong>de</strong> nos plus<br />
sincères condoléances.<br />
Mm d'Avaneemsat à la Haplfatore<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Le Journal Officiel publiera <strong>de</strong>main le ta-<br />
bleau d'avancement dos magistrats <strong>de</strong>s cours<br />
d'appel et <strong>de</strong>s tribunaux <strong>de</strong> première instance.<br />
Cours d'appel <strong>de</strong> province. — Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />
Chambre : M. <strong>de</strong> Fourcrand, à Agen.<br />
Conseillers : MM. Art-us, à <strong>Toulouse</strong> ; Rem-<br />
uas, à <strong>Toulouse</strong> ; Correch, à Pau : Dupuy, à<br />
Pau ; Laboulbène, à Agen ; Lepelletior, à Tou-<br />
louse. ; Martin, à Agen ; Maury, à Pau ; No-<br />
dan, à <strong>Toulouse</strong> ; Treilhes, à Agen.<br />
Substitut général :.M. Desmoulins, à Agen.<br />
Juges <strong>de</strong> première classe : MM. Castes, Fual-<br />
dès, Hugoonet, Gouazé, à <strong>Toulouse</strong>.<br />
Prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> première classe : MM Mi-<br />
quel à Castres ; Thé venin, à Tarbes ; Yisinhet,<br />
£ Carcassonne.<br />
Vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième classe : M. Pe-<br />
ton, à Béziers.<br />
Juges <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième classe : MiM. Aspe, à<br />
Montpellier ; Cambou, ù Castres ; Clergue, h<br />
Carcassonne ; Grabriell<br />
Carcassonne ; Langé, .<br />
Devroivre, sous-chef <strong>de</strong> musique au 5'J" ; Gen-<br />
tet, adjudant au 63' ; Lar, adjudant au 8T ;<br />
Bourdoncle sergent au 81* ; Bouniol, adjudant<br />
au 83' ; ReiLlan, au 83" ; Teissier, caporal cor-<br />
donnier au 93' ; Cantagral, au 100' ; Arnaud,<br />
au 180* ; Marque!, chef armurier au 137" ; Mu-<br />
raire, adjudant au 138* ; Gombres, adjudant<br />
au 1-12' ; Vincent, adjudant au 143*.<br />
Pour faits <strong>de</strong> guerre au Maroc : 19° dragons,<br />
Magnin, adjudant ; G" chasseurs, Cap<strong>de</strong>bos,<br />
maréchal <strong>de</strong>s logis chef ; SI' chasseurs, Ma.n-<br />
gounet, maréchal <strong>de</strong>s logis ; 10' hussards,<br />
Waterbled <strong>de</strong> Duc, adjudant.<br />
Artillerie : Gaiihard adjudant au 14* ; Bouf-<br />
fartigue, adjudant au 18' ; Alablenohe, adju-<br />
dant au 20° ; Foraste, adjudant maréchal-fer-<br />
rant au 23* ; Four nier, adjudant au 23' ; Bosc,<br />
adjudant marêchail-ferrant au 24' ; Moinard,<br />
au 49" ; Tixador, adjudant au 56*.<br />
Train <strong>de</strong>s équipages -. Baller, maréchal <strong>de</strong>s<br />
logis au 17* escadron.<br />
Gendarmerie. — 16* légion bis : Nouvel, Canx,<br />
Faurat, maréchaux <strong>de</strong>s logis ; Maillai, briga-<br />
dier ; Combes, Bech, Massât, Baie, Fajolle,<br />
Sartgayruc, Viala, Bouty, Plantier, Gras, gen-<br />
darmes.<br />
17' légion : Laugn, Garrigues, maréchaux<br />
<strong>de</strong>s logis ; Dubon, brigadier ; Castios, Ruguet,<br />
Saulières, Piquemat, Rouaix, Benazet, La-<br />
peyre^iuiraud, Eychenne. Peyre vidai, Cou-<br />
mat, gendarmes.<br />
17' légion bis : Macabiau, Rapin, Lacaze,<br />
Dellac, Rieublanc, gendarmes.<br />
HE MARINE<br />
Promotions<br />
"Ht Paris, 31<br />
Sont promus au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> oapl<br />
seau, M. le capitaine <strong>de</strong> frégate<br />
gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> capitaine <strong>de</strong> frégate, M<br />
nants <strong>de</strong> vaisseau <strong>de</strong> Corneillan,<br />
• Paris, 31 décembre<br />
Les villes <strong>de</strong> province qui doivent emprun-<br />
ter l'intermédiaire <strong>de</strong> Paris, ne peuvent «clusel-<br />
lemcnt communiquer entre elles au téléphone<br />
que <strong>de</strong> 7 à 9 heures du .soir, lorsqu'elles sont<br />
pourvues d'un seul circuit, avec la capitale.<br />
A la suite <strong>de</strong> l'ouverture récente <strong>de</strong> nouvelles<br />
lignes téléphoniques, M. Charles Chaumet,<br />
sous-secrétaire d'Etat aux postes et télégra-<br />
phes, a. décidé qu'à partir du 1 er janvier 1912<br />
les communications par l'intermédiaire <strong>de</strong><br />
Parts pourront être <strong>de</strong>mandées dans les villes<br />
en question pondant toutes les 'heures du ser-<br />
vice <strong>de</strong> jour.<br />
Télégrammes à transmission différée<br />
Paris, 31 décembre.<br />
A partir du 1 er janvier 1912, tous les réseaux<br />
télégraphiques français acceptèrent peur les<br />
Etats-Unis, le Canada, l'Australie, les In<strong>de</strong>s et<br />
la presque totalité <strong>de</strong>s colonies anglaises, <strong>de</strong>s<br />
télégrammes dits à transmission différée.<br />
Ces télégrammes qui bénéficieront d'une ré-<br />
duction do 50 % sur les taxés actuelles, <strong>de</strong>vront<br />
être en langage clair, rédigés en français où<br />
dans la langue du pays <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination et ne<br />
contenir ni nombres en chiffres, ni lettres,<br />
ni marque, et re^is sans délai aussitôt après<br />
les télégrammes a plein tarif.<br />
Toutefois, leurs tranmission rte pourra être<br />
différée plus <strong>de</strong> 24 heures sur la totalité die<br />
leur parcours.<br />
La Protestioi fin littoral Mlm<br />
Paris, 31 décembre.<br />
A la suite <strong>de</strong>s dégâts énormes causés. par<br />
la <strong>de</strong>rnière tempête aux côtes du littoral Ven-<br />
déen, que l'Océan conutiiinirie à menacer,<br />
ministre <strong>de</strong>s travaux publics a donné au pré-<br />
fet et à l'ingénieur en chef <strong>de</strong> la Vendée-, <strong>de</strong>;,<br />
instruction pour que l'on, exécute sans délai<br />
les travaux do défense nécessaires pour la<br />
protection du rivage do la Belle-Henriette. .S.<br />
Il a mis à leur disposition tous les crédits<br />
<strong>de</strong>mandés.<br />
Les Affaires Marocaines<br />
LES POURPARLERS DE MADRID<br />
Madrid, 31 décembre. -<br />
M. Geoffroy a eu avec le ministre <strong>de</strong>s affai-<br />
res étrangères un nouvel entretien, qui a du-<br />
ré près d'une heure et auquel a assisté l'am-<br />
bassa<strong>de</strong>ur d'Angleterre.<br />
M. Geoffroy a remis à M. Garcia Prieto la<br />
réponse du gouvernement français au contre-<br />
projet espagnol.<br />
Le ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères a rendu<br />
compte <strong>de</strong> son entretien au conseil <strong>de</strong>s minis-<br />
tres.<br />
La réponse française<br />
Paris, 31 décembre. -.<br />
D'après <strong>de</strong>s renselgnementa venue <strong>de</strong> Ma-<br />
drid., le point <strong>de</strong> vue français exposé dans la<br />
réponse au eontre-pro.i et espagnol <strong>de</strong>meure en-<br />
core très éloigné <strong>de</strong> ce l ui du cabinet <strong>de</strong> Madrid,<br />
et <strong>de</strong> grosses difficultés subsistent.<br />
<strong>de</strong>mandant une escorte, qu'ils lui ont accor-<br />
dée. , .<br />
H espère se' mettre en route très prcicnaine-<br />
mont et estime ne courir aucun danger sé-<br />
rieux en prônant <strong>de</strong>s précautions.<br />
Reprise <strong>de</strong>s hostilités<br />
Honkeou, 31 décembre.<br />
L'armistice avant pris fin, les républicains<br />
ont ouvert un feu <strong>de</strong> mousquetcrtc conitre<br />
Han-Kiang.<br />
Prochaine déposition <strong>de</strong> l'empereur<br />
Londres, 31 décembre.<br />
D'après -lo correspondant du New-York He-<br />
rald à Shanghaï, la conférence s'est occupée<br />
<strong>de</strong> la déposition <strong>de</strong> l'empereur, qui est regar-<br />
dée comme inévitable. , , ,<br />
les républicains ont déclaré qu'ils étalent<br />
prêts ii liai le.r l'empereur avec autant d'égard<br />
que n'importe quel souverain étranger dépose,<br />
« VEvasion du capitaine iHtx<br />
Berlin, 31 décembre.<br />
le capitaine Lux a réussi à emporter quel-<br />
ques vivres mais il a dû les abandonner dans<br />
le jardin où il a changé <strong>de</strong> vêtements.<br />
Il a aussi emporté avec lui une pelle a char-<br />
bon ct une curetto pour se défendre s'il était<br />
attaqué par dos sentinelles.<br />
On .n"a plus aucune nouvrlle <strong>de</strong> lui et on a<br />
perdu tout espoir <strong>de</strong> le rattraper.^ „<br />
On raconte, mais ceci sens réserve, que <strong>de</strong>s<br />
amis l'attendaient en automobile, près do la<br />
prison.<br />
Au moment <strong>de</strong> franchir la frontière- ils au-<br />
raient, été arrêtés par <strong>de</strong>s douaniers à un pas-<br />
sage à niveau.<br />
Les douaniers abaissèrent <strong>de</strong>v«<br />
tifs une barrière <strong>de</strong>. bois.<br />
L'auto prit son élan, s'élança à<br />
cl passa après avoir fait voler la<br />
éclats.<br />
Un l'ait particulier est à notre : c'est que le<br />
capitaine Lux a .copié avec le plus grand suc-<br />
cès les procédés employés en 1870 par le géné-<br />
ral "Zurl'intien pour s'éva<strong>de</strong>r <strong>de</strong> la même for-<br />
teresse. Do môme que celui-ci, le capitaine<br />
Lux a profité <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> Noël el du relâche-<br />
ment <strong>de</strong> la surveillance qui en était la consé-<br />
quence.<br />
Le Conflit Russo-Persan<br />
Les forces russes<br />
Tauris, 31 décembre.<br />
Les forces dont dispose maintenant la Rus-<br />
sie en Perso, rassurent pour l'avenir.<br />
On croit à Saiint-PétersboniTg qu'une influen-<br />
ce extérieure n'a. pas été étrangère a la provo-<br />
cation <strong>de</strong>s troubles.<br />
NOTRE CONCOURS<br />
Qui gagnera le Championnat<br />
^S2^ S ; , .I . Pyrénées ?<br />
*£)«coup«H* et joindre à l'envoi "fi B> *f\ T*%T /H p»""<br />
4jUII\ZE BO.\S semblnhles. JE> %J -L^ JL «&><br />
Nous publions aujourd'hui le QUINZIÈME ET DERNIER BON. — Les 15 bons tJsvï-ont<br />
nous être retournés en même temps que le questionnaire garni que nous publierons dans ;<br />
un prochain numéro.<br />
it les fugi-<br />
oute vitesse<br />
barrière en<br />
kÊ5 Sft<br />
Lenav<br />
à Castres<br />
Bavonne<br />
•à Pau.<br />
», M. <strong>de</strong> Prat <strong>de</strong> lie»<br />
Carcassonne ; Rey<strong>de</strong>llet<br />
Procureur <strong>de</strong> <strong>de</strong> 2' elas<br />
tang, à Montauiban.<br />
Substitut <strong>de</strong> 2' classe, M. Favie, à Bayonne.<br />
Prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> 3" classe : MM. les prési<strong>de</strong>nts<br />
AfKruey. à ViUofrancho (Haute-Garonne); Bour-<br />
seU<strong>î</strong>ette, à Lavaur ; Carnovaggio, à Castolsar-<br />
msin : Confias, à Céret ; Delalquie, à Moiesac ;<br />
iMiquiê. à Villefranche-d'Aveyron ; Lachaze, à<br />
à Milhau ; Rieaud, Or<br />
sse, M. Bau<strong>de</strong>iet,<br />
=» d'instruction : MM<br />
éret ; lialvèze, à Gour<br />
Cathaia, à Dax<br />
Dax ; Dortholi<br />
Viala, à Ro<strong>de</strong>z<br />
Vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> 3* ch<br />
Juges <strong>de</strong> 3° classe et jtig<br />
Aigoin, <strong>de</strong> Montredon à (<br />
don ; Carrié, à Oloron :<br />
^-*^*,t^«'V QÎiï>, ^ F*oix i Do§'Q."*>**j*ci!ii, à jVu'Cli » Do yn "-t »•> •-<br />
leuse, à M. Costenobel (A. Meqni.gnon); S. Hen-<br />
ner, à M. Ed. Mayeur (PaUi; ; o. namutoii, à<br />
M. P. Mouton m. Adèle).<br />
Non placés : Il<strong>de</strong>gon<strong>de</strong>, Hérédia, Ilyg.e, In-<br />
certaine.<br />
Mutuel : Gagnant 31 50 ; placés : Huit 1G,<br />
Henncr 18 50.<br />
Prix <strong>de</strong> Suisnes, au trot; attelé. 2.500 francs,<br />
2.800 mètres. —1. ionone, par Vau<strong>de</strong>mont et<br />
FadotteM" M. A. Rou<strong>de</strong>l (Gitton) 2. Ida-Prin-<br />
ceton, à M. C. Rousseau (Tarnbéri)' ; 3. Illico,<br />
à Mi M. Auberge (Choissélet).<br />
Non placés : Istace, Idéo, Iris, Impétueuse.<br />
Mutuel : Gagnant 31 50 ; placés : Ionone 20,<br />
Ida-Princeton 17 50.<br />
Prix <strong>de</strong> Carentan, au trot monté, 2.500 fr,<br />
2.800 mètres. — 1. Halia, par Sentis et Irma, a<br />
M. Tbiery <strong>de</strong> Cabanes (Siraonanxl) ; S. lona, a<br />
M. F. Gauvreau (Gardy) ; 3. Harlette, à M. R.<br />
Bally (Labatut).<br />
Non placés : Hotiri, In<strong>de</strong>x, Ivoire, Héroïne,<br />
Incognito. Horaee-Vemet, Hannetons Impc-<br />
tueux, Héroïne.<br />
Mutuel ; Gagnant 94 ; placés : Halia 20 50,<br />
lona 13 50 ; Harlette 32 50.<br />
Prix du Chêne, au trot attelé, 4.000 francs,<br />
3.000 mètres environ. — L Gervaise, par Trln-<br />
uqeur et Tribulation, à M. C. Rousseau (Pros-<br />
perl ; 2. Feu Follet, à M. L. Hémard (M. L. Hé-<br />
mard) ; 3. Vaillant, à Mme veuve A. Forcinal<br />
(M. L. Forcinal).<br />
Non placés : Halifax, Fil d'Acier, Estry, Hl-<br />
rie, Hauterive, Etourdi, Garanti<br />
droit par un<br />
fut toi<strong>î</strong>iïlié violemment au côt<br />
liement <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>.<br />
Heureusement,: la pointe fut arrêtée par IUK<br />
côte; on se dérobant sur le iieme.u,- ,w. r ..ur<br />
nol atteignit M. Fabry au-<strong>de</strong>ssur. <strong>de</strong> lai cn'Je<br />
souticiitèia droite. '<br />
Ces blessures réciproques miter..' fin au cor<br />
bat.<br />
Les <strong>de</strong>ux adversaires se sont réconciliés.<br />
La coupe Fémi<strong>î</strong>ia<br />
Campiègme, 31 décembre.<br />
L'aviatrice Jeanne Herviéu. pilotant un mo-<br />
noplan, a gagné la coupe Femina, parcou-<br />
rant 248 kilomètres en 2 h. 42.<br />
Lo précé<strong>de</strong>nt record appartenait à Mlle Du><br />
trieu, avec 230 kilomètres.<br />
PETITES NOUVELLES SPORTIVES<br />
Ca y<br />
<strong>de</strong> pré'<br />
quitté 1<br />
E. C.<br />
dirtoeat<br />
<strong>î</strong>e <strong>de</strong> Bor'M<br />
i-chef qu'il<br />
lis ' pour le<br />
du Temps à Madr<br />
mt pas fait<br />
lies semblen<br />
ans issue,<br />
aise s'écarte,<br />
ur.s points d<br />
>as inutile t<br />
pa;<br />
ic-<strong>î</strong>u<br />
UtlllBl<br />
liii-eé<br />
coiu-<br />
1 'RB -<br />
F<br />
Sans doute, qticslque tovraisemt<br />
<strong>de</strong> Dantzig s'em-<br />
consoients venus<br />
wtège à ileur pré-<br />
nt s appro-<br />
cher <strong>de</strong> l'immeuble où <strong>de</strong>meure M. Cauchon.<br />
ils f.e heurtèrent à <strong>de</strong>s barrages, d'agents.<br />
Il y eut quelques bouscula<strong>de</strong>s çà et là.<br />
Des coups furent échangés, mais les locatai-<br />
res furent dispersés.<br />
HS se retrouvèrent dans les débits environ-<br />
nants ct à diverses reprises, ils essayèrent <strong>de</strong><br />
se reformer; chaque fois ils furent re poussés.<br />
Vers midi, il y eut un assaut un lieu plus<br />
sérieux.<br />
Les syndicalistes <strong>de</strong> plus en plus nombreux,<br />
réussirent à se grouper et drapeau rouge en<br />
tête, au chant <strong>de</strong> l'Internationale, tentèrent <strong>de</strong><br />
rompre les b a-rages.<br />
Il on résulta une bagarre assez violente qui<br />
ne prit fin qu'à l'arrivée <strong>de</strong> nouveaux contin-<br />
gents <strong>de</strong> police.<br />
Un <strong>de</strong>s militants du syndicat, celui qui avait<br />
la gar<strong>de</strong> du drapeau rouge, put néanmoins pé-<br />
nétrer dans l'immeuble et aux applaudisse-<br />
ments <strong>de</strong> ses camara<strong>de</strong>s, hissa l'emblème ré-<br />
volutionnaire au balcon do M. Cauchon, au 5"<br />
étage et tandis que la police était occupée à la<br />
rue <strong>de</strong> Dantzig, plusieurs membres <strong>de</strong>u syn-<br />
dicat <strong>de</strong>s Docatairea en profitaient pour aller<br />
déménager un adhérent, rue dit Château.<br />
puisse p<br />
n'est pai<br />
au conta<br />
patriote.!<br />
lis à Ma<br />
craindre<br />
fâé frar<br />
dure ép<br />
sera-ce,<br />
drid, mais on peut<br />
ami<br />
blem<br />
cien<br />
ENCORE UN GARÇON DE RECETTES ASSAILLI<br />
Francfort-, 31 décembre.<br />
Au bureau central <strong>de</strong>s postes <strong>de</strong> Francfort,<br />
<strong>de</strong>s voleurs ont assailli, en plein jour, un gar-<br />
çon <strong>de</strong> recettes ot un rentier et leur .ont dérobé<br />
•une vingtaine <strong>de</strong> mille francs. .<br />
Ils ont .réussi 'à*s'enfuir. ' ^<br />
UNE EXPÉDITION DE FLIBUSTIERS<br />
Bruxelles, 31 décembre.<br />
On lit dons la Gazette :<br />
En octobre <strong>de</strong>rnier, <strong>î</strong>e steamer- Zeebrugge E;e<br />
Arizona, battant .paviïlon belge, quittait An-<br />
vers avec un chargement déclare comme <strong>de</strong><br />
marchandises diverses à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> Port-<br />
StanJey, dans le Falkland.<br />
Des bruits qui couraient, disaient que ce na-<br />
vire transportait .<strong>de</strong>s canons et <strong>de</strong>s fusils pour<br />
les royalistes portugais.<br />
Une l'informât ion judiciaire fut ouverte qui<br />
ne donna aucun résultat ; or l'équipage <strong>de</strong> ça<br />
.navire vient dé rentrer et a raconté l'équipée<br />
extraordinaire suivante :<br />
« le Éeebrunae embarqua à. Lille 250 tonnes<br />
,:dm et 'prit- comme passagers 5 Eer.a-<br />
Mrituel : gagnant 15 50 : placés<br />
31 50, Vaillant 25 50.<br />
A MARSEILLE<br />
Gervaise 20,<br />
Bris <strong>de</strong> la Cor-ni.c'ae,<br />
3.000 francs, MM mètre<br />
par CliE'dwlclc ct 'Merlet<br />
liemsnt); 2. Rocroy, à fc.<br />
3. Dynamo 1.11. à M. M. Desoazeaux (A. »<br />
Non placée : .Maman Colibri, tomb;<br />
nomi-ltïDffiisriT. Six longueurs.<br />
Mutuel : gagnant 7; places : Le<br />
rseille, 31 décembre,<br />
ple-cliase, à aéclame.r,<br />
iron. — 1. t* Ma titan.<br />
M. A. Veil-Vicard (Par<br />
Veil-Picar-d (Thitoault)<br />
no<br />
Toi ise, rau'Ctra-t . pa: itiin-<br />
Alors<br />
goué ï<br />
Nous aillons lavoir une écolo d'aviatrices',<br />
c'est Mme Jaari.t<strong>î</strong>e Herveu qui \ti la fon<strong>de</strong>r à<br />
Compiègn-e.<br />
Voilà une nouvefj'e conquête féministe qui<br />
fera beaucoup parâer.<br />
Les femmes doivent-eJes faire <strong>de</strong> l'aviation <strong>î</strong><br />
Après tout, si elles y tiennent, on ne voit pas<br />
le moyen <strong>de</strong> les en empêcher. Ce que femjlfi<br />
veut...<br />
— Et voilà l'aérople:<br />
contrabairi<strong>de</strong> d>3 guerro. I<br />
la Turquie ne peuvent se<br />
ni par la Tunisie, ni pa;<br />
quoi ne passent-ife pa»<br />
leurs .appareils ? A mi .il<br />
très rie hauteur, an are v<br />
rait les emêchcr <strong>de</strong> passi<br />
— Sav.ez-vous qu'à Bc<br />
à douter sérieusement<br />
France 1 Que dis-je, on<br />
pionn.at. <strong>de</strong> Guyenne et<br />
on avait la petite émet io<br />
dant le Cercle Athlétitru!<br />
— L'aviateur Le Lassaur <strong>de</strong> Ranzey, qui;'<br />
y e <strong>de</strong>ux-mois environ, réussit à traverser<br />
con si doré comme<br />
pilotes engagés pi<br />
idr-3 en TripoUtain.<br />
Egypte. Mais poun<br />
roeaux on cara<br />
du eiiaimpioni<br />
lonte même- du<br />
Gascogne. Oe<br />
i à Bor<strong>de</strong>aux en a<strong>î</strong>ten<br />
Périgourdin<br />
Prix du Prad<br />
mètres environ<br />
CtiTyiSoprase, t<br />
2. Uacnaise, à<br />
Mistinguelte<br />
., course <strong>de</strong> haies, 4.00» franc?. 3.000<br />
— 1. Cristal , jrar nlue Clreen et<br />
M. A". Vei'l-Picaïd (Parfrement);<br />
M. Eoser Anceau (A. Chapman);<br />
à M. A". Veil-Pieard (TJiihault)<br />
du Maroc, <strong>de</strong>s dtfiïcuMes .plus<br />
Monteront ; le creime bien quen<br />
'âïconxxmam vient, les protestai<br />
; dismarateseut niêrnc <strong>de</strong>s déclaa<br />
Arricos,<br />
; on lit<br />
d'impor-<br />
ivras et<br />
Mutations<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Artillerie. — Les officiers dont les noms sui-<br />
vent ont reçu les affectations ci-aprês : MM.<br />
Renaud, lieutenant-colonel breveté au 11° ré-<br />
giment, classé au 3 e , stagiaire au 119° d'infan-<br />
terie à Courbe voie (service) ; Péteux, capitai-<br />
ne au 52° régiment, classé à la section tech-<br />
nique do l'artillerie (service <strong>de</strong> la revue d'ar-<br />
tillerie!.<br />
Tableau d'avancement<br />
Chefs <strong>de</strong> musique : Numéro 4, M. Gesse, du<br />
11- réganent d'imanfcerie.<br />
Le drapeau<br />
p\rris, 31 décembre;<br />
Eu présentant le drapeau du régiment a ses<br />
jeunes soldats, le colonel <strong>de</strong> Mac-Mahon, le<br />
nouveau chef du 155" do ligne, a prononcé une<br />
vibrante allocution dont voici les principaux<br />
passages :<br />
« Vous n'ignorez pas qu'il y a quatre mois à<br />
pei.no. sur une menace venue <strong>de</strong> nos voisins,<br />
les Français se sont ressaisis ; un vent <strong>de</strong> gloi-<br />
re a passé sur le pays ct <strong>de</strong> toutes les poitri<br />
nos s'est échappé ce cr : -<br />
n Et vous, jeunes ge<br />
confiants dans votre f.<br />
chefs, vous êtes prêts, .<br />
t Viens v voir ! » s<br />
> lo vtriis ai réunis pour cette cérémonie, sur<br />
ces côtes do la Meuse- qui, <strong>de</strong>puis 1870, <strong>de</strong>puis<br />
qu'il y a un trou, là-bas, dans la frontière,<br />
sont le premier rempart <strong>de</strong> la France.<br />
» A vos pieds, la plaine <strong>de</strong> la Weowre ; re-<br />
gar<strong>de</strong>z-la bien ; c'est peut-être là qu'un jour<br />
vous ferez vos premières armes ; fixez-le bien,<br />
Ll C PU IE l'JGOR IAY<br />
Autun, 31 décembre.<br />
Le •cimetière d'Igomay étant hier envahi par<br />
l'eau, l'exhumation projetée ne put avoir lieu<br />
M. Ravier, jugo d'instruction, s'est trans-<br />
porté néanmoins à Igornay pour confronter<br />
Leroux avec l'abbé Laroue au presbytère rpême<br />
que le pauvre curé ne peut quitter en c" mo-<br />
ment.<br />
Les inculpés Leroux et Grillot étaient assistés<br />
<strong>de</strong> leurs avocats.<br />
Cette confrontation a pris fin à une heure,<br />
n'apportant aucune lumière sur le drame.<br />
Leroux, après avoir affirmé qu'il faisait nuit<br />
sombre, prétend avoir aperçu le curé entre la<br />
sacristie et l'église.<br />
— Comment avez-vons pu distinguer le prê-<br />
tre, puisqu'il faisait très noir ? <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le<br />
juge.<br />
— A la lueur <strong>de</strong> la veilleuse du sanctuaire<br />
qui était <strong>de</strong>rrière lui.<br />
Comment était-il habillé ? J><br />
Leroux ne peut répondre ; on lui fait remar-<br />
semblanco <strong>de</strong> sa déclaration ; il<br />
toutes ses réponses sont emprein-<br />
aise foi et pleines do contradte-<br />
En voiià assez !<br />
maintenant soldats,<br />
confiants dans vos<br />
suis sûr, à ajouter :<br />
votre beau drapeau, et<br />
rez, à l'exemple do vo<br />
faut jusqu'à la <strong>de</strong>rnier<br />
pour le défendre, car,<br />
cubitale cniblêi<br />
quo vous sau<br />
donner s'il lo<br />
<strong>de</strong> votre sang<br />
z-le bien., c'est<br />
uvoure. du. dé-<br />
vQiwrasa&. di . la patrie. »<br />
Métiraile mi H taira<br />
quer tint<br />
reste muet ;<br />
tes <strong>de</strong> mau<br />
fions.<br />
— Pourqr<br />
riez-vous te<br />
A-t-on fait i<br />
— Cela, U<br />
conseille toujour<br />
LES ESPAGNOLS DANS LE RIFF<br />
Les déclarations <strong>de</strong> M. Canaléjas<br />
Madrid, 31 décembre.<br />
Des rumeurs pessimistes ont circulé hier,<br />
contre lesqu'eèles M. Canaléjas à protesté.<br />
Il a déclaré que le gouvernement fera, face<br />
à la situation., sans qu'if sort nécessaire d'im-<br />
proviser <strong>de</strong>s aimées comme le veulent quel-<br />
ques-uns, mais en envoyant à MéliiBa toutes<br />
les forces que réclamera le capitaine-général.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a ajouté :<br />
« Il ne doit pas y avoir la moindre inquié-<br />
tu<strong>de</strong>.<br />
» Le gouvernement est tranquille ct l'Espaf<br />
gno a <strong>de</strong>s forces suffisantes pour affronter les<br />
événements présents ct <strong>de</strong> plus graves si c'était<br />
nécessaire.<br />
» Je crois quo tous, sans distinction d'idées<br />
et <strong>de</strong> partis, <strong>de</strong>vraient prendre exc-mplo sur<br />
l'Italie, où la presse et l'opinion ont été du<br />
côté du gmivemement dès qu'on a reçu ies<br />
nouvelles <strong>de</strong>s pertes supportées par l'armée ».<br />
A L'ETRANGER<br />
La Crise Turque<br />
Conslantinoplo, 31 décembre.<br />
Le sultan a accepté la démission du cabinet.<br />
Il a prié Saïd-Pacha do reformer un cabinet,<br />
mais celui-ci a décliné cette proposition, ;<br />
VEmprunts Austro-Hongrois<br />
Saint-Pétersbourg, 31 décembre.<br />
La Novoic Yremia public à propos <strong>de</strong> la<br />
question du placement d'un emprunt austro-<br />
hongrois en Angleterre et en France un arti-<br />
cle dans lequel elle déclare qu'un acte pareil<br />
compromettrait l'égalité <strong>de</strong>s forces du groupe-<br />
ment politique actuel qui maintient la paix et<br />
jetterait un froid sur les rapports entre; la<br />
France, la Russie ct l'Angleterre.<br />
L'Espionnage en Allemagne<br />
eebrugge<br />
muner,<br />
3 fil .et<br />
Espagnol, prit ta direction au vc<br />
escale à Daccon, où on embar.<br />
tantes provisions <strong>de</strong> charbon et<br />
on se •dirigea* vers l'Amérique du<br />
» les Belges apprirent alors que<br />
avait- été affrété secrètement- par <strong>de</strong>s révolu-<br />
tionnaires du Paraguay et que Airicos était le<br />
beau-frère du prési<strong>de</strong>nt,<br />
» Pami les..passagers, fi y avait<br />
un manipulateur <strong>de</strong> télégraphi<br />
trois pilotes argentins.<br />
» En outré <strong>de</strong>s fameuses mareSiandises, fi y<br />
avait quatre gros canons, une mitrailleuse,<br />
6,000 fusEs, <strong>de</strong>s appareils <strong>de</strong> télégraphie sans<br />
fil, <strong>de</strong>s uniformes, etc.<br />
» 'Le but <strong>de</strong> l'expédition était un coup <strong>de</strong><br />
main contre les villes du Paraguay situées sur<br />
.le Rio Plata,<br />
» Arrivé en vue <strong>de</strong> la côte sud-américaine,<br />
Arricos fit équiper eur lo ponrt les quatre ca-<br />
nons et la mdtraHïcuse ; quand il arriva à l'em-<br />
bouchure du Rio Plata. le navire arbora le<br />
pavdÉon brésilien, repeignit; sa coque et le nom<br />
<strong>de</strong> Zeebrugge fut remplacé par celui <strong>de</strong> Coim-<br />
bra. '<br />
n fjraoe' a une forte tempête, ce navire passa<br />
inaperçu <strong>de</strong>vant Montevi<strong>de</strong>o et Buenos-Ayres<br />
et le navire prit encore le nom tle Ascencion.<br />
Non placés : l'veMs, Primo un, Rivalité III<br />
Une cou-rt-e tête. Trois langm-m<br />
Mutuel : gagnant 11; placés :<br />
naise 8. , ,<br />
Prix Massilla, eteeple-cliase. <strong>î</strong>i.indic<br />
4.OC0 môtrtB environ. — 1. I.'-.Vrger<br />
Maximum et Epingle d'Or, à M. ,<br />
(r'arfrement); 2. M. Monestyr, à M.<br />
(p. Woodland); 3. Talmont, à .M. Mat<br />
(,T.-B. Moreau).<br />
Quatre lonsrueura. Tsots longuenns.<br />
Mutuel : ffagnant 0; lilacés : LA<br />
M. Monestyr 0 £0.<br />
Prix du F.cionl. course <strong>de</strong> Mies, B<br />
<strong>î</strong>-rancs, 2.SC0 mètfe.3 environ,. — l.<br />
Chlldwlck et La Reuss, à M. A. Ve<br />
Irault) : 2. Anvil, à M. T.-W. Myers (O<br />
à. M. Math. Goudclranx (J.B. Moreau)<br />
Non placée. : Platine, Eddie.<br />
Trois .longueurs. Quatre iongneurs.<br />
Mutut'i : gagaant s se; placés : Ba<br />
19 M.<br />
tal 9 no, - Cae-<br />
12.000 fr.,<br />
ro II. par<br />
Veil-Picard<br />
Woodland<br />
ooudônaux<br />
rgentiè.ro-II ?,<br />
landicap. 4.000<br />
Ravigote, par<br />
it-Picara (TM-<br />
flell;: 3. Alexis,<br />
Apemiii'is<br />
nemént italien <strong>de</strong> s*<br />
pour l'expédition en '<br />
Les services du lia<br />
oepté.- et il <strong>de</strong>vait ti<br />
en campagne.<br />
Mais la <strong>de</strong>stinée e<br />
<strong>de</strong> Ranzay, à llieu'<br />
l'hôpital <strong>de</strong> Florenc<br />
typhoï<strong>de</strong> ; -son père<br />
renés, appelé par dé<br />
dont d'état est désesr.<br />
Avoir tenté victoro<br />
sus <strong>de</strong>s moiitagnûs,<br />
ternasfié par une isot<br />
— En sport il y a<br />
Dans le ring, autou<br />
les imprésarios et<br />
exemple, que penseï<br />
tno femme qui se soi<br />
<strong>Toulouse</strong> ; que pens<br />
<strong>de</strong> ces malheureuse<br />
mois ? Il est vrai ou<br />
exhibition n'est plus<br />
e, avait effort au gou v.<br />
mettre à sa dispos:<br />
rripolttaine.<br />
rdi pilote avaient fté<br />
•es prochainement en<br />
it sin.zu'.iôre. La Las:<br />
et mourir, dans un lit,<br />
e maladie 1... •<br />
<strong>de</strong>s malcSies <strong>de</strong> bo0 c<br />
t déroulés cette se-ma;.ne<br />
ér lorsqu'on saura qu'un<br />
s est «nceinle <strong>de</strong>puis si<br />
il y a longtemps que est*<br />
VOL DE GOBELIMS<br />
Anvll<br />
FOOTBALL RUGBY<br />
Les Cognasais à Paris<br />
Paris, 31 déoembre.<br />
é <strong>de</strong> 4'Union Sportive Cognac aise<br />
P arc -dSs -Pr inces,<br />
Sorr.* déco<br />
InfanJnrie<br />
Paris, 31 décembre,<br />
s <strong>de</strong> lu médaille militaire :<br />
Cliclie, adjudant au IV ; Lafor-<br />
&w~"ndiudâni au 12' ; Rpchteanl, adjudant<br />
H ^ibrund, câporal au lt : Prat ser<br />
tr 34' • Fahiues, ofljiidant au i9 ; Vey>«-<br />
Zt adjudant au 5C ; Bai'utel, adjudtu.t au 59 ;<br />
nan<strong>de</strong> enfin Ravier, va-<br />
dans vos .déclarations ?<br />
n sur vous ?<br />
s'éerie-t-il ; mon avocat me<br />
<strong>de</strong> dire la vérité, ct moi seul<br />
ai fait toutes les lettres.<br />
— Pourquoi changez-vous encore <strong>de</strong> version?<br />
— Parce que j'ai réfléchi. »<br />
Cette <strong>de</strong>rnière phrase veut on dire long.<br />
D'autre part le Parquet s'est enfin décidé a<br />
entendre' les témoins pouvant prouver l'alibi<br />
du curé ; ces témoins avaient été soigneuse<br />
ment écartés par Fuzier.<br />
Disons, en passant, que ce <strong>de</strong>rnier a quitté<br />
la. région.<br />
Parmi ces témoins à décharge, il s'en trouve<br />
un <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> importance, M. Chevalier fils<br />
gar<strong>de</strong>-barrière <strong>de</strong> Cor<strong>de</strong>sse ; il partit <strong>de</strong> chez<br />
lui à G heures moins vingt exactement pour<br />
aller chez le boulanger ; il rencontra en arri-<br />
vant au bourg le marguillier qui venait sonner<br />
i'angcltis ; à la lueur <strong>de</strong>s lanternes il l'a bien<br />
1 reconnu.<br />
Son pain acheté, Chevalier enfourcha su bi-<br />
cyclette et, partit, .; arrivé (a l'église, il <strong>de</strong>scen-<br />
dit et, régla sa lanterne à acétylène.<br />
A ce marnent, il perçut, venant <strong>de</strong> l'église,<br />
un grand bruit <strong>de</strong> coups <strong>de</strong> .chaises et <strong>de</strong><br />
bancs renversés ; il n'y prit pas autrement<br />
gar<strong>de</strong> ct repartit ; il arriva chez lui à 6 h. 5<br />
exact ement.<br />
L'éqi .<br />
r anc o nira it auj o u rd<strong>î</strong>i ul<br />
uno équipe du Sta<strong>de</strong> Français.<br />
A la mi-temps" les Cognaçais avaler<br />
tage par 5 points (<strong>î</strong> .essai, 1 but) à<br />
(1 essai).<br />
Finalement-, le Sta<strong>de</strong> Frar gagne<br />
la van-<br />
points<br />
par<br />
p<br />
A Bor<strong>de</strong>aux<br />
Bor<strong>de</strong>aux, 31 décembre.<br />
Lo Club Athlétique Périgourdin a battu le<br />
Sta<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>lais U. C. par 7 points (1 essai,<br />
1 drop-goal) à 3 points (1 essai).<br />
La victoire <strong>de</strong>s Périgourdins fut acquise<br />
Il y a quelque temps<br />
tapisseries d'Aubusson i<br />
<strong>de</strong> Tallvés (Lotet-Ga<br />
M. do S...<br />
Los recherches pour ë<br />
co vol étaient d'abord<br />
quand on apprit que<br />
avalent été vendues p<br />
sieur Lamarque, <strong>de</strong> Ta.<br />
même rovendues à un a<br />
Lamarque a été arrêlt<br />
nié l'achat <strong>de</strong>s tapisser<br />
suite reconna<strong>î</strong>tre qu'il e<br />
Lamarque a été écrou<br />
d'Agen, tar<br />
<strong>de</strong>aux cont<br />
aboutir à i<br />
vol.<br />
:li qu<br />
un Estpagrioi<br />
ies, qu;i les a va<br />
nateur, M. <strong>de</strong> G<br />
t Tarbes. Il a d'à<br />
s, mais a du par<br />
est rendu nrcuégB<br />
i à ia maison d'an<br />
a police mobile re le<br />
déc<br />
er le Rio<br />
rit le nom<br />
Plata for-<br />
; le Para-<br />
me le pa-<br />
ries marins belges ob<br />
donnés, parce que le cl<br />
vol ver à la main et pa:<br />
<strong>de</strong>scendre <strong>de</strong> pour d'êti<br />
bandiers <strong>de</strong> guerre.<br />
» Ils continuèrent do<br />
Plata.<br />
On maquilla, enc<br />
<strong>de</strong> Constitucion.<br />
» Arrivé enfin à<br />
me la frontière e<br />
guay, le capitaine engla<br />
vire était vendu à Arric<br />
était libre.<br />
» Arricos <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux Belges d'entrer ft Jour<br />
service comme eoMats, mais tous sauf un, re-<br />
fusèrent et s'empressèrent <strong>de</strong> débarquer sur la<br />
rive argentine pour gagner Buenos-Ayres et <strong>de</strong><br />
là Anvers.<br />
» Par suite d'un différend au sujet <strong>de</strong> leurs<br />
gages, les mains ont attaqué en justice les ar-<br />
mateurs belges.<br />
Un député d'Anvers <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra au Parle-<br />
ment <strong>de</strong>s .explications au gouvernement, au su-<br />
jet <strong>de</strong> cette affaire<br />
» Arricos a .séjourné pendant quelque temps<br />
en Belgique, notamment à .Bruxéldcs et à An-<br />
vers. »<br />
DANS L<br />
Pe<br />
L. A. S. P. mixte b<br />
par 11 points à 8.<br />
ti RÉGION<br />
pianan, 31 décembre,<br />
vt la Section Bor<strong>de</strong>laise<br />
l décembre<br />
onnaisc bat le<br />
ar 11 points<br />
1 décembre.<br />
Montalbttnaftee bat le Sport<br />
i.s par 22 points (6 essais,<br />
u les jeudi 15 -ot<br />
ibe<strong>î</strong>-lieu <strong>de</strong> chaqut<br />
<strong>î</strong>.rt ies p'..-' .:' ' :;! '?<br />
aille <strong>de</strong> 1 m. 50 au nu;<br />
; au inouïs ct <strong>de</strong> S3>rjl<br />
tcoure.<br />
recuiée pour i:-r aWll«se«!<br />
J.. PALAIS DT3TVBB. ~a heuï«S dttj<br />
c A fr' PAUL. Tous les jours, cbi.<strong>î</strong>.œ». 5710 ^<br />
LES IIOMBBEUSE3 MEDAILLE»<br />
or (l'arSent. Croix, Grands YJ l hiS aû*<br />
nus ' par M ^"efrW^ ''' »<br />
^^^^^^^<br />
verres<br />
losiounel***<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
Mé..^P#^~'':<br />
Tableau ulvancenient pour 1912<br />
INFANTERIE<br />
bnttr i-o oraàe <strong>de</strong> colonel :<br />
MM 3 Mathieu. W régiment d'infanterie :<br />
-o -virro I H!° d'infanterie ; 17. Thomas do<br />
fv'M -n < 'b eveté. 12° d'infanterie ; 22. Pelle-<br />
^ aê ( uamburc. breveté. 125» d'infanterie ;<br />
*>f iv-t â vs oe Bonncval, 34« d'infanterie ;<br />
4' Gauthier, 57« d'infanterie ; 27. Leroy, 20"<br />
g»: , , , . a raJlv 93° d' irfanterie ; W.<br />
a'kifartUM io , -i~. L-ai.y, J ,, VIA r héron 53°;<br />
France/, 90» d'infanterie ; 44. ^/S"'', 8 ;<br />
BS rmbôis 04° d'infanterie ; Ot. £»» ». »<br />
^infanterie 5*71. Campent, breveté, 138'. d m-<br />
^Ponrie "ra<strong>de</strong> <strong>de</strong> lieutenant-colonel :<br />
49. Vau-<br />
V- w 'f.° corps ; 43. Denmnger, a3° .<br />
b. M 6» 53. Deiamney, 138» ; Bruno, berveté<br />
r F M ) 17' corps : 70. Hayaux du lilly.<br />
breveté 'H. C. E M.), 24" division.<br />
Pwn ù gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> chef <strong>de</strong> bataillon :<br />
» ,, Pcvronnet. 137° d'infanterie ; 32.<br />
; .a C E. M.), 72= briga<strong>de</strong> ; 3».. Cetera<br />
m , '' M i 70° briga<strong>de</strong> ; 44. Petit, 137" d'm-<br />
Suefte "i *ol. Beauiils, 20» ; 64», Mesure, 138» ;<br />
ca Ma 15» ; 78», Collet, 11° ; 83. Bessan, 83» ;<br />
m BOimè 59» ; 34. ViUemain, 96» ; 97. Colonna<br />
Bfjlfc E. M.), 12» corps ; 109. Viel.<br />
fcreveu, 18» d'infanterie.<br />
' ^ t M J \ 1 *4u^eyrre.^dùnWrle : 12. Biard.<br />
„c MM ,v,%,hrv 144» ; 20. Camp, 57» ; 63. Taure,<br />
wj\ «"Snil:'l23» ; 78. Couïloume Lahar-<br />
ihc, 53° : 8C- T,36Ster Maurice, 144°<br />
139° ;»104. Rous-<br />
50» ; 89.<br />
o "-François, 18° ; 99. Teyssier, _.<br />
i ii ut' 106. Michel <strong>de</strong> Labaume, breveté, 27'<br />
infanterie, 34» division ; 107. Portzert breveté<br />
135' d'infanlerie <strong>de</strong> marine 48» briga<strong>de</strong> ; 36.<br />
no 88» d'infanterie ; 141. Legrand, 34» ; 149.<br />
Martin. 125» d'infanterie (Eçole <strong>de</strong>. Montrenil ;<br />
Ï54 Legrand, 34» ; 172. Jourdan. 125» ; 18». Luxa,<br />
123» ; 194. Roc, 12°.<br />
Pour le gra<strong>de</strong>, <strong>de</strong> sous-lieutenant :<br />
MM 10 Astrue 1-42» d'infanterie ; 12. Bcau-<br />
<strong>î</strong>igeau 1 ; .7° ; 16. Micas, 59° ; 2L Laguierce,<br />
W* ; 26 nevautour, 125» ; 28. Michel, 114» : 29.<br />
Rives. 100» ; 50. Mongis, 126° ;5S. Caladou 122»,<br />
60. Mevrat. 78° ; 62. Capellcfc» ; 67. MaztéW,<br />
50- • 73 Grieu, 15» ; 75 Incoste, 20».<br />
CAVALERIE<br />
20. De<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> colonel :<br />
MM 18, De Tarragon, 10» dragons ,<br />
Rascsfe <strong>de</strong> Chateau-Redon, du 10» hussard..<br />
Au gra<strong>de</strong> do lieutenant-colonel :<br />
M. 9. De Tessières <strong>de</strong> Blanzac, du .» Hus-<br />
sards.<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> chef d'escadron :<br />
MM 11. De Bazelaire, du 10° dragons ; 19.<br />
Picaud. du 20» dragons ; 24. De Chabannes, du<br />
19° dragons 45. Méaudre, breveté, du 19» dra-<br />
gons.<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> .capitaine : „ ,<br />
MM. 6. Bégougne <strong>de</strong> Junlac. du 20» dragons ;<br />
18. Bouffet, du 7» hussards ; 35. Donenee, du<br />
10» hussards ; 37. Lean<strong>de</strong>au, du 9» chasseurs j<br />
63. De Cordon, du 20° dragons ; 6
LUNDI f JANVIER lfttfc<br />
Bulletin Financier<br />
REVUE FINANCIERE<br />
Parte, 31 décembre.<br />
191.1 a vécu;... 1911 n'est plus...<br />
Bien qu'entrée tlésornwiH «Jane <strong>î</strong>e doBiatné<br />
«lu passé, J .MHI('a 19JJ laisse <strong>de</strong>rrière «lie <strong>de</strong><br />
pénibles souvenus. Cite lova, date dans nos ent.<br />
noies buursHT.e6.<br />
Elle s'était cèpendanit ouverte raou» les plus<br />
favornbw. àiupi'cve*. Rien ne faisait .prévoir la<br />
"tourmente. Ça campagne <strong>de</strong> hausse inaugurée<br />
<strong>de</strong>puis plu»; <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans, se poursuivait réso-<br />
lument. Elle pouvait logiquement continuer.<br />
Tout, la favorisait. Les événements <strong>de</strong> la pu-<br />
axteiu<br />
ïitique<br />
d'Agadir, l'an<br />
élan. A vrai i<br />
ecummençaiem<br />
lait coûte QIM<br />
reçue il le-<br />
. M uni lés-<br />
ée, .«rêves<br />
inetirs en<br />
aux<br />
commencer par le coup<br />
térena brusauement dans son<br />
re, . les positions à la hausse<br />
é. <strong>de</strong>ventr h u mi étant»? B. Il làlc<br />
coûte procé<strong>de</strong>r à un lessivage<br />
en règle. L'affaire marocaine servit <strong>de</strong> pré-<br />
texte. Los événements qui se succédèrent,<br />
coïncidant avec les vacances, firent le reste.<br />
Mais 'quelles vacances. !!!<br />
Rarement pério<strong>de</strong> habituelle <strong>de</strong><br />
ment et <strong>de</strong> calme fut ainsi troublée<br />
bâtions contre lia vio chère en Fran.<br />
<strong>de</strong> cheminots, <strong>de</strong> dockers et <strong>de</strong> m<br />
Angleterre,- campagne contre les t<br />
Etats-Unis, assassinat <strong>de</strong> M. Stol-yipiite en Rut<br />
sie, mouvement révolutionnaire on Espagne,<br />
complots royalistes ou Portugal, pronuncia-<br />
mentos au MexUpic, insurrection en Albanie,<br />
guère Halo-turque, révolution chinoise...<br />
Charmant tableau que celui <strong>de</strong> l'été <strong>de</strong> l'an<br />
<strong>de</strong> grâce 1911 qui après avoir débuté par Aga-<br />
dir, s'est -terminé par le bombar<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> Tri-<br />
poli et l'explosion tragique <strong>de</strong> la Liberté qui a.<br />
mit. la France en <strong>de</strong>uil. 0<br />
Oui vraiment, l'été 1911 <strong>de</strong>vra être marqué<br />
d'une croix noire.<br />
L'inci<strong>de</strong>nt le plus grave a été incoiitestaible-<br />
ment le conflit franco-allemand et les négecia<br />
fions auxquelles M a donné lieu, négociations<br />
qui ont évoqué en nous le souvenir, <strong>de</strong>s plus<br />
mauvais jours et qui, à certaines heures,<br />
avaient bien plutôt l'apparence d'une velllét<br />
<strong>de</strong>s armes que d'un colloque diplomatique.<br />
A tous ces sujets' 'd'inquiétu<strong>de</strong>, vint se grat-<br />
ter une crise monétaire. Les -reports, notam-<br />
ment ft la liquidation <strong>de</strong> mi-septembre, attè<br />
gnirent -UM taux absolument usuradre.<br />
Aussi, est-ce avec un véritable soulagement<br />
que la Bourse apprit Je U novembre, la .cônr<br />
ciusion <strong>de</strong> l'accord franco-allemand. Ce fut lé<br />
point <strong>de</strong> déipart d'une amélioration générale.<br />
Les caipita.ux qui s'étaient terrée durant la<br />
crise firent leur apparition sur le marché. La<br />
confiance revint. Le problème essentiel étant<br />
solutionné, la Bourse, dane d'atmosphère <strong>de</strong><br />
tranquiliiité relative et <strong>de</strong> calme, put reprendre<br />
<strong>de</strong>grés, taxe<br />
rte fabrication en plus, soit 2 33 a»uv 1912 par hec-<br />
tolitre d'.-,.lcool pur.<br />
Alcools du Languedol, trois six ds<strong>î</strong> visi nouveau,<br />
à 1S0 fr.; trois-six <strong>de</strong> vin vieux, 'à 150 fr. l'hectolitre<br />
nu, les 86 <strong>de</strong>-rrés.<br />
Rhums : Rhums <strong>de</strong> la Martinique, navire en dé-<br />
chargement caraïbe, marques courantes, coru.s do<br />
fê & 60 fr. l'hectolitre, logé, les 54 <strong>de</strong>grés; marques<br />
primées, cours <strong>de</strong> CO .1 70 fr. l'hecto, logé, les 54 <strong>de</strong>-<br />
grés; marques supérieures, cours <strong>de</strong> 70 a 125 fr.<br />
l'hectolitre, logé, lej5 .V, <strong>de</strong>gn-és; rhums <strong>de</strong> la Gua-<br />
<strong>de</strong>'oupe, cours <strong>de</strong> 50 à 58 fr. l'hectolitre, logé, les<br />
54 <strong>de</strong>grés; rhums dé la Réunion, cours <strong>de</strong> 50 à 52 fr.<br />
l'hectolitre, logé, les 64 <strong>de</strong>grés; rhums <strong>de</strong> Merara,<br />
eoars <strong>de</strong> 70 a SO fr. l'hectolitre, logé, <strong>de</strong>gré tel quel<br />
non douané; rhums <strong>de</strong> la Jamaïque, cours <strong>de</strong> ion<br />
à 360 tr. l'hecto, logé-, <strong>de</strong>gré tel quel, non dédouané.<br />
2 80; lierres, 8 fr. la pièce; œufs, 1 40 la douzaine.<br />
Porcs gras, dé GO à 70 fr. les 60 kUos; petits porcs,<br />
Oe tô à 50 fr. la pièci?.; saucisson, 6 fr. le kito; jam-<br />
bon, 3 fr. ; lapd, 2 20.<br />
- Saint-Gaœtens.<br />
Marché du 28 décembre. — Cours pratiqués :<br />
Eromottt, ire qualité, 90 50; 2* qualité, 80 fr.;.<br />
3- qualité, n 50; métteU, 15 fr. ; aroine, <strong>de</strong> 10 a 10 50;<br />
maïs, 17 fr.; haricots, 50 fr. ; pommes <strong>de</strong> terre, 5 fr.<br />
Fourrages, -s Foin, 6 tr.; paille, <strong>de</strong> 5 50 à 0 fr.<br />
Animaux coniluits au marché. — Bœuls, 250; va<br />
ches, 337; -veaux, 3TO; clieva.ux, 800; mules, muOets<br />
et âmes, 150; moutons et brebis, 600; .porcs, 550.<br />
Prix moyens (le Mlo) : Bœurf, 0 85; -veau, 1 10 à<br />
1 15; mouton, 0 86.<br />
Volailles, la paire : Poulets, 3 fr. ; poules, G 25;<br />
dindons. 17 fr. ; pinta<strong>de</strong>s, 7 <strong>î</strong>r.<br />
Fruits .(l'hectolitre) ; Pommes, 14 fr. ; châtaignes,<br />
10 fr. ; noix, 18 fr.<br />
Porcs gras, le kilo, 1 30; oies grasses, 2 50; foies<br />
d'oie, 5 fr.<br />
ARIËGE<br />
Macères.<br />
Foire. — Favorisée par une belle journée, la gran-<br />
<strong>de</strong> foire do fin d'année s'est tenue jeudi 28 décembre<br />
courant. De nomb:»:uses affaires y ont été traitées.<br />
Voici les «ours pratiqués sur nos divers marchés :<br />
Halle aux grains. — Blé, <strong>de</strong> 20 50 à 20 75 les<br />
83 kilos; métetl, <strong>de</strong> 1 16à 16 5»; seigle, <strong>de</strong> 14 à U £0;<br />
maïs, <strong>de</strong> 15 à 10 fr. ; avoine, <strong>de</strong> 9 75 a O fr. ; hari-<br />
cots, <strong>de</strong> .17 A 48 fr. ; fèves, <strong>de</strong> 18 à 19 fr. ; pommes <strong>de</strong><br />
terre, <strong>de</strong> 4 à 5 fr.; le tout l'hectolitre.<br />
VoQailes. — Pouies, tfe 5 25 à 6 75; beaux poulets,<br />
<strong>de</strong> 3 50 à 4 f>'. ; jeuares -poulets, do 3 à 3 25; pinta-<br />
<strong>de</strong>s, do 4 50 à 5 60; din<strong>de</strong>ns, <strong>de</strong> 14 à 18 fr.; pigeons,<br />
<strong>de</strong> 1 8» à 2 t.'.; pigeons tourters ou sauvages, <strong>de</strong><br />
0 00 à 1 10; le tout la paire.<br />
Oies grasses, <strong>de</strong> 2 40 à 2 50 le kilo. Une quantité <strong>de</strong><br />
foies d'oie a été vendue do 5 à 7 fr. l.i pièce.<br />
Vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> boucher*. — Eœuf, <strong>de</strong> o 75 à o 80; veau,<br />
<strong>de</strong> 1 10 à l 15; porcs gras, do 1 30 à 1 35, lo tout le<br />
kilo, poids vM.<br />
anPtria<br />
MARCHE DE TOULOUSE<br />
cours <strong>de</strong>s marchan-U<strong>î</strong>Se-s Ou<br />
Relevé olileiel du<br />
.O décembre 1911 :<br />
Marché aux légumes, place Arnaud-Bernard. —<br />
Choux, les 15, 2 fr.; célérl, les 32, .1 fr. ; chicorée fri-<br />
sée, te cent, 1 fr. ; carottes, 0 50; choux <strong>de</strong> Bruxel-<br />
les. 2 fr.; citrouilles, la pièce, i 50; pommes <strong>de</strong><br />
terre blanches, 6 Ir. ; navets, lo paquet, 0 10; poi-<br />
reaux, 0 70; salsifis. O 35; scorsonère, 0 35; oignons,<br />
0 30; scarole, 1 50; radis, les 12 bottes, 1 fr.; noirs,<br />
les 32. 1 fr.; betteraves, Les S2, 2 fr.; artichauts, le<br />
paquet, 6 fr. ; ail, la gobe, 2 fr.; persil, le panier,<br />
B 50; laitue, les 8, o 26; ïteenllt, la ccrheUle, 0 50;<br />
Baliche. 1 fr.<br />
Cours <strong>de</strong> la marée, place Victor-Hugo. — Poisson<br />
<strong>de</strong> mer (le kilo) : Anguilles, 1 40 à 2 20; clovisses,<br />
e eo a 0 80; langoustes, o tr. ; merlans. 2 fr.; moules,<br />
e •<br />
venant <strong>de</strong>s- vices du sang — Prix : te bouieilte, <strong>de</strong>mi-Iitr*<br />
6 fr.; les 8- bouteilles, 24 fr.<br />
Vente en fflre». PHARMACIE DÉLIEUX. 3. rue le RêmuSat<br />
Voici la liste <strong>de</strong>s prix affecté» i ce<br />
cours ;<br />
grand cou<br />
PREMIER pnix. - Une, bicyclette LA FRAN-<br />
ÇAISE DIAMANT, modèle 1912, à choisir sur<br />
catalogue ou une bicyclette GLADIATOR, mo-<br />
dèle 1912 (touriste ou courte).<br />
Dii xiËME PRIX — Une bicyclette LA FRAN-<br />
ÇAISE ou GLADIATOR, modèle 1912, selon te<br />
choix du premier.<br />
TROISIÈME PRIX. — Un superbe fusil <strong>de</strong> chat<br />
se <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> marque, calibre 16, percussion<br />
centrale, canon acier, éprouvé à la pi-u-<br />
dre T.<br />
QUATRIÈME PRIX. — Un appareil do photogra-<br />
phie marque DEMARIA, folding 9x12. piUMÏ<br />
extra mince, obturateur à vitesses variantes,<br />
objectif reetiligne extra rapi<strong>de</strong>, chassie reftaïl<br />
CINQUIÈME PRIX. — Un chronomètre «te orrao-<br />
<strong>de</strong> marque.<br />
SIXIÈME PRIX. — Une carabine Flobcrt, calKl<br />
bre 9"" tirant à balle et à p.omb.<br />
7" prix.- — Une caisse <strong>de</strong> a bouteilles <strong>de</strong> çhadH<br />
pagne, gran<strong>de</strong> marque. ,<br />
8' prix. — Une trousse cuir <strong>de</strong> Russie, n&fl<br />
saire <strong>de</strong> toilette, flacon», etc.<br />
9T, 10", 11*. 12', 13-'. 14', 15', 16* orix. — Qua.aBÎ<br />
boutei.te» <strong>de</strong> Champagne, gran<strong>de</strong> marque<br />
17' prix. — Un panier conii.?e:-ie Maïquise<br />
<strong>de</strong> Sêvignê.<br />
18* prix. — Une Jardinière fleurs anisuque<br />
19" prix. — Un ballon <strong>de</strong> rugby.<br />
20 prix. — Un pot <strong>de</strong> rieurs et c<<br />
lès.<br />
21' prix. — Une montre ebronemètre. Jj<br />
22 prix. — Un coffret à Mieux Louis XV «t<br />
et émati.<br />
2T prix<br />
2-4' i>rix.<br />
25" prix,<br />
mon<br />
28° prix,<br />
et cristal.<br />
27' prix.<br />
28' prix.<br />
29" prix,<br />
pbiiteé.,<br />
30" prix.<br />
31* prix,<br />
gent.<br />
.32* prix,<br />
guebelle.<br />
3a' prix. — Un portefeuille cuir <strong>de</strong> Russie<br />
34' prix. -- Une boite à gants cuir repoussé<strong>î</strong><br />
35 prix. — Un portefeuille cuir <strong>de</strong> Russie<br />
30',. 37", 38', 39*, 40' 41* prix. — Deux bouteillea<br />
<strong>de</strong> Champagne gran<strong>de</strong> marque.<br />
42*. 43', 44', 45*. 46', 47" orix. — Une bonteille<br />
<strong>de</strong> Canigou.<br />
48', 49', 50' prix. — Trois abonements au jour-<br />
naux i'Ej-presô. le Journal <strong>de</strong>s Sports. H<br />
Sportsraan.<br />
On grand pis<br />
pour sports- '<br />
à gâteaux, métal<br />
— Un bronze d'art La Pensée .<br />
-—.Un saxe VAngélus, <strong>de</strong> Millet.<br />
— Une coupe Empire cuivre re-»<br />
— Un bronze d'art Rêverie.<br />
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Nous tenons à la disposition <strong>de</strong>s personnes têésirant participer à ce grand concoure tes nu-<br />
ros <strong>de</strong>s S, 12, 13, 19, 20, 26 et 27 novembre, 3, 4, 10, 11, 17 e<strong>î</strong> 18 décembre. — On peut te wro-<br />
cuier ces bous a 1 administration <strong>de</strong>-V « Express » 25 Rue Roqu '<br />
juelame, <strong>Toulouse</strong>,<br />
issus publions plue haut le 15- et <strong>de</strong>rnier ban. - Les 15 bons <strong>de</strong>vront no<br />
ers metne temps (jne le questionnaire garni ts<br />
ous être retoi-'i-nes<br />
jue IKUS puR-Hercns dans un prochain numéro.<br />
Imprimerie spéciale Lo gérant : Ani<br />
61 Feuilleton déclamation, avec douceur mê-<br />
aae Cécile' répondit :<br />
— Oui ! Pour venger le reine ! Je ter<br />
?unle Robespierre comme un <strong>de</strong>e plus<br />
«<strong>î</strong>dieux tyrans <strong>de</strong> mon pays !<br />
Aux autres, on posa la même question.<br />
Tous répondirent :<br />
— Non 1<br />
On la posa même ù Liii, dont les seize<br />
sus n'avaient peint désarmé la. haine <strong>de</strong><br />
Robespierre. , .<br />
Sur ces soixante acciuôes, trente-cinq<br />
aviron appartenaient réellement à la<br />
-oniHi'ation Ctfi Bâtit. Les autres igno-<br />
Sai pourquoi ils étaient h. Aussi<br />
:Kt-iis as&w tMHQuilee. Cette unique<br />
question posée à tous constitua tout l'in-<br />
terirogatoire du procès. Le Tribunal révo-<br />
lutionnaire simplifiait les choses. La Ré-<br />
volution avait pourtant promis <strong>de</strong> plus<br />
sérieuses garanties à l'accusé qu'il n'en<br />
avait sous l'ancien régime !<br />
— La parole est à 1 accusateur public,<br />
fit Dumas.<br />
Fouquier-Tinviltc se leva. Et voici le<br />
réquisitoire in extenso qu'il prononça :<br />
« Citoyens .jurés, vous venez d'enten-<br />
dre les réponses <strong>de</strong>s accusés, c'est à vous<br />
d'y avoir tels égards que <strong>de</strong> raison : je<br />
vous invite seulement d'examiner qu'il<br />
s'agit ici <strong>de</strong> la cause la plus importante<br />
qui ait encore été soumise à la justice du<br />
Tribunal ; je m'en rapporte en consé-<br />
quence à votre patriotisme, à votre saga-<br />
cité ordinaire. »<br />
C'était la provocation au meurtre, sim-<br />
ple et sans phrases, car ces assassins,<br />
dans leur parodie <strong>de</strong> justice, se compre-<br />
naient à <strong>de</strong>mi-mot.<br />
Dumas trouva boa d'insister :<br />
« Citoyens jurés, dit-il, les accusés qui<br />
sont <strong>de</strong>vant vous sent les agents <strong>de</strong> l'é-<br />
tranger. La Convention nationale les a<br />
traduits au Tribunal pour que vous pro-<br />
nonciez sur leur sort. Leurs dénégations<br />
ne vous en imposeron t pas ; je crois inu-<br />
tile <strong>de</strong> vous rappeler que le peuple <strong>de</strong>-<br />
man<strong>de</strong> vengeance <strong>de</strong>s monstres qui vou-<br />
laient le priver <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux représentants<br />
qu'il chérit. Vous remplirez son attente<br />
en prononçant sur les questions que je<br />
vais vonifi soumettre. »<br />
Ainsi, ils étaient tous accusés d'avoir<br />
voulu assassiner Robespierre et. ColOot<br />
d'Herbois 1 L'absurdité <strong>de</strong> l'insinuation<br />
rassura la plupart <strong>de</strong> ces accusés, qui<br />
ignoraient la cruauté et l'infamie <strong>de</strong> la<br />
i .'-. . nie loi du 22 prairial. Elle privait les<br />
accusés d'un défenseur et autorisait les<br />
.juré'?, — collection dé gxedins choisis sur<br />
<strong>de</strong>s listes établi-s par Robespierre, — à<br />
juger selon « leur amour pour la pa-<br />
trie. » Ce qui leur donnait uno entière<br />
latitu<strong>de</strong>. '<br />
Beaucoup d'entre eux voulurent dune,<br />
s'expliquer, parlementer. Mais Dumas,<br />
d'un ton sec, dit aux gendarmes :<br />
— Emmenez-les ! .<br />
Ils disparurent uni à un par la petite<br />
porte. " ' . ;<br />
Le public recommença à rire, à ebanv<br />
te-r, ù s'amuser.<br />
Les jurés s'étaient retirés. Au boiA<br />
d'une <strong>de</strong>mi-heure, une sonnette annonça<br />
leur retour. Dumas ordonna d introduire<br />
les accusés.' Tous, à mesure qu'ils ren-<br />
traient, regardaient le prési<strong>de</strong>nt comme<br />
pour lire sur son visage. Mais Dumas<br />
plaisantait avec ses assesseurs. On était<br />
tics gai, au Tribunal révolutionnairQ,<br />
surtout les jours où les têtes « tombaient<br />
comme <strong>de</strong>s ardoises », pour emp4ojr«r<br />
l'expression <strong>de</strong> Fouquier-Tinville.<br />
Quand les accusés f urent assis dé noi><br />
cait, le prési<strong>de</strong>nt prit sur son bureau<br />
<strong>î</strong>e papier qu'y avait déposé, en entrant,<br />
le chef do jury et lut au milieu d'un sK<br />
leo.ee <strong>de</strong> mert :<br />
« 1^ déclaration <strong>de</strong>s jurés est affirma-<br />
tive sur toutes les questions à l'égard <strong>de</strong><br />
tous les prévenu* ; on conséquence... »<br />
Il parait, qu'on ne put en entendre da-<br />
vantage Du haut en bas <strong>de</strong>s gradins <strong>de</strong>s<br />
accusés, <strong>de</strong>s huées, <strong>de</strong>s cris <strong>de</strong> désespoir,<br />
<strong>de</strong> colère, <strong>de</strong>s sanglots éclatèrent.<br />
Admirai rugissait :<br />
.— Nous ne sommes pas jugés ! C'est<br />
vous les assassins 1<br />
El U montrait son p oing à Dumas, pro-<br />
voquait Fouquier-Tinville, et se fût jeté<br />
sur lui si les. gendarmes ne l'avaient<br />
maintenu. .<br />
Dumas ricanait ; Foiuiuier-Tim ille<br />
accablait les accusés <strong>de</strong> sarcasmes ; tout<br />
le Tribuoa:! était en joie.<br />
Enfin, le pi*ésint powreurot la lec-<br />
ture <strong>de</strong> l'arrêt <strong>de</strong> mort dans le tumulte.<br />
Il fit ensuite un signe aux gendarmes et<br />
sortit vivement., suivi <strong>de</strong> ses assesseurs.<br />
L'audience.-n'avait pis duré une heure !<br />
Pas une minute par accusé pour le con-<br />
damner à mert !...<br />
Les gendarmes firent brutalement sor-<br />
tir les condamnés. La populace immon<strong>de</strong><br />
applaudissait. Elle évacua à son tour le<br />
tribunal ; les tricoteuses et les sans-<br />
culottes gagnaient la cour du Palais, s'as-<br />
suraient- une place sur le perron pour<br />
assister au départ <strong>de</strong>s huit charrettes qui<br />
allaient contenir les soixante condamnés<br />
Ceux-ci étaient déjà dirigés vers le<br />
greffe où les attendait le bourreau poin-<br />
ta toilette. Les uns étaient mornes rési-<br />
gnés, lés autres gouaillaient. Lili pleu-<br />
rait à chau<strong>de</strong>s larmes ; Emilie, impassi-<br />
ble, marmoréenne, la main gauche ap-<br />
puyée sur -l'épaule <strong>de</strong> Cécile Renault, sou-<br />
tenait, <strong>de</strong> la droite sa mère défaillante à<br />
<strong>de</strong>mi morte d'épouvante.<br />
CHAPITRE XIII<br />
ILS VOILES ROUGES<br />
A cette heure, Sénar, seul, dans les<br />
bureaux du Comité <strong>de</strong> Sûreté générale,<br />
aux Tuileries, compulsait <strong>de</strong>s dossiers,<br />
examinait <strong>de</strong>s pièces, raturait, grattait<br />
certains papiers.<br />
11 nourrissait l'espoir fou d'innoei n'er<br />
Emilie aux yeux <strong>de</strong> Fouquier-Tinville en<br />
produisant dés documents favorables,<br />
<strong>de</strong>s preuves <strong>de</strong> civisme tirées d'autres<br />
dossiers.<br />
Il était au fort <strong>de</strong> sa besogne quand<br />
on frappa discrètement à la porte.<br />
— Entiez ! dit-il, en fermant les dos-<br />
siers précipita ninient-.<br />
Uno blon<strong>de</strong> jeune ûMe parut, en costu-<br />
me d'ouvrière. C'était Mlle <strong>de</strong> Sainte-Pa-<br />
aanne.<br />
— Citoyenne, que veux-tu ? <strong>de</strong>manda<br />
Sénar assez ru<strong>de</strong>ment.<br />
— Citoyen, on m'a dit que c'était ici<br />
qu'il fallait .s'adresser pour " avoir une<br />
carte donnant accès à la Conciergerie.<br />
— Qui t'a dit cela ?<br />
— Un gendarme <strong>de</strong> la Convention qui<br />
est <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> dans la cour du château.<br />
-- Il a supposé que tu avais <strong>de</strong>s droits<br />
à possé<strong>de</strong>r une pareille- carte. Car tu es<br />
bien hardie "<strong>de</strong> te présentea 1 ici sans let-<br />
tré <strong>de</strong> reconimandation ! Au surplus, au-<br />
cun commissaire n'est là, et je ne puis<br />
prendre sur moi... Il faut d'ailleurs line<br />
raison, pour entrer à la Conciergerie I<br />
— J'en ai une.<br />
— Laquelle ?<br />
—- Je voudrais embrasser une amie qui<br />
passe aujourd'hui <strong>de</strong>vant le Tribunal ré-<br />
volutionnaire et qui sera, je le crains,<br />
condamnée à mort... A moins que l'in-<br />
dulgencë <strong>de</strong>s juges...<br />
•— Oh ! l'indulgence <strong>de</strong>s juges du Tri-<br />
bunal révolutionnaire !... murmura Sé-<br />
nar qui n'oubliait pas que, lui aussi,<br />
avait quelqu'un <strong>de</strong> cher dont Fcuquier-<br />
Tinville allait <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r la tête... Quelle<br />
est donc cette amie ?<br />
— Emilie <strong>de</strong> Sainte-Amaranthe !<br />
Sénar tressaillit douloureusement.<br />
— Qui donc ètes-vous" '? dcmanda-t-il<br />
avec une bienveillante courtoisie.<br />
— Je suis une fidèle femme <strong>de</strong> cham-<br />
bre <strong>de</strong> la citoyenne Emilie <strong>de</strong> Sainte-<br />
Amaranthe. fit-elle en rougissant ; je<br />
m'appelle Catherine tout court.<br />
Sénar vit bien qu'elle mentait. 11 re-<br />
prit :<br />
— Alors, vous n'êtes pas son amie !<br />
Pourquoi ne m'avex-voos pas dit Unit <strong>de</strong><br />
suite rpic vous étiez su femme <strong>de</strong> cham-<br />
bre ?<br />
-- Mais, Monsieur, j'ai cru que j'ob-<br />
tiendrais plus facilement... Elle balbutia<br />
et n'acheva pas sa pensée.<br />
Ce mot peu civique <strong>de</strong> Monsieur ag-<br />
grava les soupçons <strong>de</strong> Séuar, dont le cer-<br />
veau travaillait et déduisait sans relâ-<br />
che.<br />
— Mon enfant, fit-il, je vais vous re-<br />
mettre une carte !<br />
— Oh ! merci...<br />
— Ne me remerciez pus !... Je suis trojJ<br />
heureux que la citoyenne Emilie <strong>de</strong><br />
Sainte-Amaranthe; puisse voir une figuré<br />
amie avant <strong>de</strong> partir pour l'échafau4j .<br />
Mais faites-moi la grâce do lui dire qu'il<br />
y a quelqu'un qu'elle ne conna<strong>î</strong>t pas, qu!<br />
donnerait sa vie pour sauver la sienne, *<br />
qui mourra, d'ailleurs, <strong>de</strong> sa mort !<br />
Adèle le regardait-, étonnée. Elle s'était<br />
attendue à être rabrouée, suspectée, groS-|<br />
sitrement interpellée, et voilà qu'e|<br />
avait affaire à un homme attendri, tics<br />
<strong>de</strong>ux. Sénar, lui, la considérait, évoqua»!<br />
nue foule <strong>de</strong> souvenirs. Mais oui, cet<br />
.jeune fille blon<strong>de</strong>, portrait rajeuni <strong>de</strong><br />
reine défunte, n'était-ce point la mûtt|<br />
qui avait.«atra<strong>î</strong>né ïa police sur une faus<br />
piste, le jour <strong>de</strong> certaine tentative d'évl<br />
sion ? Emilie l'avait réclamée coinnl|<br />
une fille à son service et l'avait fait<br />
tir <strong>de</strong> prison... Quel intérêt puissant a.yaj<br />
donc, aujourd'hui, cette .jeuario royal?--'<br />
à, revoir Emilie, au 'risque <strong>de</strong> se faire<br />
rôter elle-même ? Avait-tille une mœ»<br />
Et <strong>de</strong> qui donc ? L'idée d'un mystei .-<br />
inconnu aimé d'Emilie traversa re<br />
veau du policier, et il eut une revoM<br />
Mais ii réfléchit que ce serait peut^l<br />
pour la condamnée une <strong>de</strong>rnière pie<br />
il ne se sentit pas le courage oc<br />
priver. . . g<br />
Mlle <strong>de</strong> Sainte-Pazanne, .très<br />
très troublée, lui disait au même va* „<br />
— Mais certainement» citoyen, '<br />
voire cMiiniission 1<br />
L* *"»<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />
Ofg'i&aie; «jwotirtien. <br />
Enten<strong>de</strong>z maintenant M. Dumesnil :<br />
t-ùui, les bureaux <strong>de</strong> bienfaisance sont au-<br />
<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> ' la politique, mais les caisses<br />
i scolaires sont dés œuvres scolaires. »<br />
! lletenon.t bien ces aveux d'un minisire<br />
dn cabinet- Céillaux et d'un membre <strong>de</strong> la<br />
majorité radicale ; il s'est trouvé 353 dépu-<br />
té» -pour les sanctionner <strong>de</strong> leur vote.<br />
I C'est, donc bien entendu : aujourd'hui,<br />
\ cemime hier, la caisse <strong>de</strong>s écoles n'est pas<br />
i une œuvre charitable, mais une œuvre <strong>de</strong><br />
; parovagan<strong>de</strong> à laquelle Bouffan<strong>de</strong>au a le<br />
i cynisme- <strong>de</strong> vouloir faire participer obliga-<br />
j Itrfiwmeni tous les contribuables,<br />
i Apporter son obole à la caisse <strong>de</strong>s écoles,<br />
c'est favoriser le développement <strong>de</strong> Técûle<br />
sans Dieu ; c'est faire œiivre maçonnique ;<br />
cette fois-ci, ce n'est pas nous qui le disons ;<br />
c'est un ministre du gouvernement républi-<br />
cain.<br />
Vouloir le nier, n'est pas seulement <strong>de</strong> l'a-<br />
veuglement, c'est <strong>de</strong> la complicité.<br />
Jamais il ne me viendra à Vidée <strong>de</strong> re-<br />
fuser mon obole à un petQ malheureux quel<br />
qu'à soit, mais je n'ai nul besoin pour le se-<br />
courir <strong>de</strong> l'intermédiaire <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong>s<br />
Ecoles sans Dieu. — Lotus.<br />
lards mystérieusomesiit errer <strong>de</strong> compagnie,<br />
et le curé ouvertement vaquer à ses affai-<br />
res, aller <strong>de</strong> maison en maison trinquer,<br />
d<strong>î</strong>netr à, une table amie, et rentrer les mains<br />
aussi nettes que la soutane, sur les pas <strong>de</strong><br />
sa servante, une lanterne à la main qui le<br />
gui<strong>de</strong>ra vers lo presbytère où il dormira<br />
du sommeil du juste.<br />
Eux, Grillot et Leroux, cette nuit-là, sont<br />
couchés côte à côte ; do quel sommeil dor-<br />
ment-ils ?<br />
Si l'on savait...<br />
On fiait ; maintenant ce qui les associa<br />
dans un crime, dont <strong>î</strong>e mobile était insoup-<br />
çonnable. Le sacristain n'a pas été tué par<br />
cupidité, mais par crainte ; la sœur Leroux,<br />
<strong>de</strong>venue mère par Grillot, avait tué son en-<br />
fant ; Grillet avait enterré le petit cadavre.<br />
Le sacristain l'avait surpris. Pour enterrer<br />
te secret comme ils avaient enterré le petit<br />
cadavre, ils ont tué le sacristain.<br />
L'infantici<strong>de</strong> a été prouvé ; la fille a<br />
avoué. Les ossements ont été découverts ;<br />
la preuve certaine du crime' par terreur<br />
d'un témoignage accablant a donc été faite.<br />
Fuzier ne s'embarrasse pas <strong>de</strong> si peu ; il<br />
o, gardé les <strong>de</strong>ux versions.Il concilie l'incon-<br />
ciliable. Il lui faut subir la vraie version<br />
qui exclut l'autre ; il gar<strong>de</strong> l'autre quand<br />
même, laquelle n'est étayée que sur les<br />
diras contradictoires et incohérents d'une<br />
conscience obtuse qui subit tontes les sug-<br />
gestions, sans excepter celle <strong>de</strong> ce policier<br />
chez qui la haine du curé a éteint ce qui<br />
pouvait vaguement subsister <strong>de</strong> clairvoyan-<br />
ce professionnelle.<br />
On n'assiste pa®, sans révolte doulou-<br />
reuse, à cette lutte entre un citoyen inno-<br />
cent selon la logique, la vérité et les faits,<br />
et le malheureux obsédé, armé d'un pouvoir<br />
discrétionnaire, approuvé par ses clief.?,<br />
pour les gages que cette instruction .sectaire<br />
dorme au régime ; qui a choisi sa proie et<br />
s'acharne sur elle avec celte passion qui<br />
n'est pas seulement la caurieuturo <strong>de</strong> la<br />
justice, qui en est la trahison .<br />
Ce duel affreux qui dénonce au grand<br />
jour tant <strong>de</strong> turpi<strong>de</strong>s quotidiennes que<br />
l'ombre enveloppe, combien <strong>de</strong> temps va-t-il<br />
encore durer ? Parce' qu'un assassin dû-<br />
ment stylé dira, pour sa sauvegar<strong>de</strong> : « Le<br />
curé était là ! » après avoir dit. pour le re-<br />
pos <strong>de</strong> sa conscience : « Il n'y était pas ! »,<br />
combien <strong>de</strong> fois a,rrachera-t-on encore le<br />
curé à sas ouailles ?<br />
Un© teffle enquête orficiellement ouverte,<br />
tolérée, encouragée, décèle la pourriture<br />
<strong>de</strong> "tout un système. Car. si typique qu'en<br />
soit l'exemplaire, il n'y a point <strong>de</strong> Fuaier<br />
qu'à Igornay.<br />
Georges MONTORGUEIL.<br />
L'AOTBUIT<br />
Fuzier et sa Victime<br />
sinistre,<br />
<strong>de</strong> bonleverse-<br />
A l'intérieur, il y a une guerre oui se<br />
£3* ^ablement. C& la guerre 1<br />
UY^T'v CIU5 a \ tfliS ^ru. La Justice et la<br />
laissant le champ hfcre à M violence et h<br />
la persécution.<br />
Les hommes qui capitulent <strong>de</strong>vant' l'é-<br />
tranger ont voulu finir l'année 1911 par<br />
une suprême brava<strong>de</strong> ù l'adresse <strong>de</strong>s fai-<br />
<strong>de</strong>rnier acte législatif a été pour écraser<br />
in-<br />
les enfants catholiques sous la cais^<br />
ae <strong>de</strong> athéisme et <strong>de</strong> la libre-pensée<br />
bi «ntôt dans ta£, S<br />
fan<br />
dation tSm^Ysàiïïï f<br />
* et crue le° ht, loA " ctH <strong>de</strong>noscaser-<br />
^r^S^m^^ Pourvu<br />
:t que<br />
étant pas trempées<br />
ne soutient pas ridéal<br />
cEchos <strong>de</strong>
LUNDI t" JANVTEK tàit<br />
Dépêches par Fi<strong>î</strong> Spécial<br />
CÉRÉMONIES PATRIOTIQUES<br />
ire <strong>de</strong>s Défenseurs <strong>de</strong> Delforl<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Ce maUn n été inauguré, au cimetière du<br />
Père-Lacbaiso, lo monument élevé aux défen-<br />
seurs <strong>de</strong> Bel tort, par les soins do la Société<br />
amicale <strong>de</strong>s combattants do l'héroïque cité.<br />
..Cette fôto patriotique était présidée par M.<br />
Messimy, ministre do la guerre, qui était as-<br />
sisté <strong>de</strong> MM. le général Maunoury, gouver-<br />
neur militaire <strong>de</strong> Paris ; Félix Roussel, prési-<br />
«tient du Conseil municipal ; Girard, prési<strong>de</strong>n!<br />
du Conseil g Lépine, préfet <strong>de</strong> police.<br />
<strong>de</strong><br />
t'iata<br />
Le<br />
sente<br />
11: u '<br />
oftro<br />
uitccs.<br />
rument, qui a fort belle allure, repré-<br />
r une pyrami<strong>de</strong>, ie buste dit général<br />
tocheroau à qui la ville <strong>de</strong> Belfort<br />
s palme d'or.<br />
ique coté, <strong>de</strong>ux médaillons représen-<br />
tent les effigies d'une Alsacienne et d'une Lor-<br />
raine portant leur coiffure traditionnelle. En-<br />
S*i au bas do la reproduction en bas-relief du<br />
Lion <strong>de</strong> Belfett, <strong>de</strong> Bartholdi, au-<strong>de</strong>ssous du<br />
buste, cette inscription : a Les défenseurs <strong>de</strong><br />
Lelfort ont bien mérité <strong>de</strong> la patrie, 1870-71 »<br />
Tandis que le piquet d'honneur <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong><br />
républicaine met l'arme sur l'épaulo et que<br />
toutes les tètes <strong>de</strong>s anciens combattants do<br />
lfcwO et do leurs <strong>de</strong>scendants se découvrent res-<br />
pochieusement, M. Roblchon, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
Société <strong>de</strong>s défenseurs <strong>de</strong> Belfort, monte sur<br />
la petite estra<strong>de</strong> édifiée en face du monument<br />
et, dans une émouvante allocution, remet le<br />
rnorrumenit à la ville <strong>de</strong> Paris.<br />
M. Roussel, prési<strong>de</strong>nt du Conseil munici-<br />
pal, qui lui succè<strong>de</strong>, se dit fier <strong>de</strong> prendre,<br />
au nom <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Paris, possession <strong>de</strong> ce<br />
•monument oui est placé sous la sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
tous les Français.<br />
M. Messimy prend ensuite la parole.<br />
» Ceux qui assument aujourd'hui la lour<strong>de</strong><br />
tâche dû prési<strong>de</strong>r aux <strong>de</strong>stinées <strong>de</strong> la France,<br />
dit-il, sentent mieux que quiconque combien<br />
il est utile et désirable <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r vivant dans<br />
tous les cœurs lo pieux souvenir <strong>de</strong>s exemples<br />
pareils à. celui que ce monument commémore»<br />
Le ministre éprouve ensuite ie besoin <strong>de</strong><br />
donner la note pacifiste qui est do rigueur<br />
écoiipei' ct joindre à l'envoi<br />
, QUINZE BONS seraabïabies.<br />
Nous publions aujourd'hui le QUINZIÈME ET DERNIER BON. - Les 15 bons <strong>de</strong>vront |<br />
nous être retournes en mémo temps que le questionnaire garni que r.ou3 publierons eians j<br />
un prochain numéro.<br />
Les Affaires<br />
s uivers<br />
Les BiitBapii<strong>î</strong>s à la CloÉe ie Bais<br />
Paris. 31 décembre.<br />
On so .rappelle les inci<strong>de</strong>nts qui furent pro-<br />
voqués aux termes d'octobre par <strong>î</strong>e syndicat<br />
<strong>de</strong>s locataires.<br />
Voici que l'agitation recommence à la veille<br />
du terme <strong>de</strong> janvier.<br />
le prési<strong>de</strong>nt du syndicat, M. Cauchon, qui<br />
habite rue <strong>de</strong> Dantzig, dans le quinzième ar-<br />
rondissement, avait résolu <strong>de</strong> déménager à la<br />
cloche <strong>de</strong> bois aidé -par les ligueurs <strong>de</strong> son<br />
quartier.<br />
Les syndicalistes répondirent- à son appel et<br />
à 9 heures oe matin, la rue <strong>de</strong> Dantzig s'em-<br />
plit d'une foule <strong>de</strong> locataires conscients venus<br />
dans l'intention <strong>de</strong> faire un eottège à leur pré-<br />
si<strong>de</strong>nt ; mais -la police veillait.<br />
Quand les syndicalistes voulurent s'appro-<br />
cher <strong>de</strong> l'immeuble où <strong>de</strong>meure M. Cauchon,<br />
ils se heurtèrent à <strong>de</strong>s barrages d'agents.<br />
Il y eut quelques bouscula<strong>de</strong>s çà et là.<br />
Des coops furent échangés, mais les locatai-<br />
res furent dispersés.<br />
Us se retrouvèrent dans les débits environ-<br />
nants et à diverses reprises, ils essayèrent <strong>de</strong><br />
se reformer; chaque fois ils furent re poussés.<br />
Vers midi, il y eut un assaut un peu plus<br />
sérieux.<br />
Les syndicalistes <strong>de</strong> plus en plus nombreux,<br />
réussirent à se grouper et drapeau rouge en<br />
tête, au chant <strong>de</strong> l'Internationale, tentèrent do<br />
rompre les barages.<br />
11 en résulta une bagarre .assez violente qui<br />
ne prit fin qu'à l'arrivée <strong>de</strong> nouveaux contin-<br />
gents <strong>de</strong> police.<br />
Un <strong>de</strong>s militants du syndicat, celui qui avait,<br />
la gar<strong>de</strong> du drapeau rouge, put néanmoins pé-<br />
nétrer dans l'immeuble et aux applaudisse-<br />
ments <strong>de</strong> ses camara<strong>de</strong>s, hissa l'emblème ré-<br />
volutionnaire au balcon do M. Cauchon, au 5'<br />
étage et tandis que la police était occupée à la<br />
rue <strong>de</strong> Dantzig, plusieurs membres <strong>de</strong>u syn-<br />
dicat <strong>de</strong>s locataires en profitaient pour aller<br />
déménager un adhérent, rue du Château.<br />
Mutations<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Artillerie. — Les officiers dont les noms sui-<br />
vent ont reçu les affectations ci-après : MM.<br />
Renaud, lieutenant-colonel breveté au 11e ré-<br />
giment, classé au 3°, stagiaire au 119" d'infan-<br />
terie à Courbevoie (service) ; Peioux, capitai-<br />
ne au 52° régiment, classé à la section tech-<br />
nique <strong>de</strong> l'artillerie (service <strong>de</strong> la revue d'ar-<br />
tillerie).<br />
Tableau d'avancement<br />
Chefs <strong>de</strong> musique : Numéro 4. M. Gesse, du<br />
11 3 régiment d'infanterie.<br />
Le drapeau<br />
Paris, 31 décembre.<br />
En présentant le drapeau du régiment à ses<br />
jeunes soldats, le colonel <strong>de</strong> Mac-Mahon, le<br />
nouveau chef du 15Û* <strong>de</strong> ligne, a prononcé une<br />
vibrante allocution dont voici les principaux<br />
passages :<br />
« Vous n'ignorez pas qu'il y a quatre mois h<br />
peine, sur une menace venue <strong>de</strong> nos voisins,<br />
tes Français se sont ressaisis ; un vent <strong>de</strong> gloi-<br />
re a passé sur lo pays et <strong>de</strong> toutes les poitri-<br />
nes s'est, échappé ce cri : « En voi'.à assez 1 »<br />
• Et vous, jeunes gens, maintenant soldats,<br />
confiants dairis votre force, confiants dans vos<br />
chefs, vous êtes prêts, j'en suis sûr, ù ajouter :<br />
t Viens y voir i »<br />
• Je voiis ai réunis, pour cette cérémonie, sur<br />
ces cétes <strong>de</strong> la Meuse qui, <strong>de</strong>puis 1870, <strong>de</strong>puis<br />
qu'il y a un trou, là-bas, dans la frontière,<br />
fient lo premier rempart do la France<br />
» A vos pieds, la plaine do la Weowre ; re-<br />
ganrtez-la bien , c'est peut-être là qu'un jour<br />
vous ferez vos premières armes ; fixez-le bien,<br />
votre beau drapeau, ct jurez-lui que vous sau-<br />
rez, à l'oxomplo <strong>de</strong> vos aïeux, donner s'il le<br />
faut jusqu'à la domièro goutte <strong>de</strong> votre sang<br />
pour te défentiro, car, regar<strong>de</strong>z-le bien, c'est<br />
Se sublime cmblômo <strong>de</strong> la bravoure, du dé<br />
yougiurcrct. d® la patrie, o<br />
Médfgflle militairi<br />
Paris, 81 décembre.<br />
Sont décorés <strong>de</strong> la médaille militaire :<br />
Infanterie : Chclio, adjudant au 11* ; Lafor-<br />
gue, adjudant au 12* ; Rochisani. adjudant<br />
nu 12* : Hi.ttcnbrand, caporal au 14* ; Prat, ser<br />
gant au 34' ; FalqiK'S, adjudant au 49" ; Vcyne-<br />
tout, adjudant au 50" ; Bariitel, adjudant au 59";<br />
LE GRIME D'IGORNAY<br />
Autrui, 31 décembre.<br />
Le cimetière d'Igomay étant hier envahi par<br />
l'eau, l'exhumation projetée ne put avoir lieu.<br />
M. Ravier, juge d'instruction, s'est trans<br />
porté néanmoins à Igornay pour confronter<br />
Leroux avec l'abbé Larouc au presbytère même<br />
que le pauvre curé ne peut quitter en ce mo<br />
ment.<br />
Les inculpés Leroux et Grillot étaient assistés<br />
<strong>de</strong> leurs avocats.<br />
Cette confrontation a pris fin à une heure,<br />
n'apportant aucune lumière sur le drame.<br />
Leroux, après avoir affirmé qu'il faisait nuit<br />
sombre, prétend avoir aperçu le curé entre la<br />
sacristie et l'église.<br />
— Comment avez-vous pu distinguer le prê-<br />
tre, puisqu'il faisait très noir t <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le<br />
juge.<br />
— A la lueur <strong>de</strong> la veilleuse du sanctuaire<br />
qui était <strong>de</strong>rrière lui.<br />
— Comment était-il habillé ? »<br />
Leroux ne peut répondre ; on lut fait remar-<br />
quer l'invraisemblance <strong>de</strong> sa déclaration ; il<br />
reste muet ; toutes ses réponses sont emprein-<br />
tes d© mauvaise foi et pleines do contradic-<br />
tions.<br />
— Pourquoi <strong>de</strong>man<strong>de</strong> enfin M. Ravier, va-<br />
riez-vous toujours dans vos déclarations <strong>î</strong><br />
A-t-on fait pression sur vous ?<br />
— Cela, jamais I s'écrie-t-il ; mon avocat me<br />
conseille toujours <strong>de</strong> dire la vérité, et mol seul<br />
ai fait toutes les lettres.<br />
— Pourquoi changez-vous encore <strong>de</strong> version?<br />
— Parce que j'ai réfléchi. »<br />
Cette <strong>de</strong>rnière phrase veut en dire long.<br />
D'autre part le Parquet s'est enfin décidé à<br />
entendre les témoins pouvant prouver l'alibi<br />
du curé ; ces témoins avaient été soigneuse<br />
ment écartés par Fuzier.<br />
Disons, on passant, que ce <strong>de</strong>rnier a quitté<br />
La région.<br />
Parmi ces témoins à décharge, il s'en trouve<br />
un do gran<strong>de</strong> importance, M. Chevalier fils,<br />
gar<strong>de</strong>-barrière <strong>de</strong> Cor<strong>de</strong>ssc ; il partit <strong>de</strong> chez<br />
lui ù G heures moins vingt exactement pour<br />
aller chez le boulanger ; il rencontra en arri-<br />
vant au bourg le margulHier qui venait sonner<br />
l'angélus ; a. la lueur <strong>de</strong>s lanternes il l'a bien<br />
1 reconnu.<br />
Son pain acheté, Chevalier an f miroita sa bi-<br />
cyclette et partit ; arrivé h l'église, il <strong>de</strong>scen<br />
dit et régla sa lanterne ft acétylène.<br />
A ce moment, il perçut, venant <strong>de</strong> l'église<br />
un grand bruit <strong>de</strong> coups <strong>de</strong> chaises et do<br />
bancs renversés ; il n'y prit pas autrement<br />
gar<strong>de</strong> ot repartit ; Il arriva Cher, lui à 6 h.<br />
< v xt»ctemerit.<br />
larocaines<br />
LES POURPARLERS DE MADRID<br />
Madrid, 31 décembre.<br />
M. Geoffroy a eu avec le ministre <strong>de</strong>s affala<br />
ies étrangères un nouvel entretien, qui a du-<br />
ré près d'une heure et auquel a assisté l'am-<br />
bassa<strong>de</strong>ur d'Angleterre.<br />
M. Geoffroy a remis à M. Garcia Prieto la<br />
réponse du gouvernement français au contre-<br />
projet espagnol.<br />
Le ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères a rendu'<br />
compte <strong>de</strong> son entretien au conseil <strong>de</strong>s minis-,<br />
tires.<br />
La réponse française<br />
•Paris, -31 décembre.<br />
D'.aprês <strong>de</strong>s renseignemenits venue <strong>de</strong> Ma-:<br />
drid, 3e ipoint <strong>de</strong> vue français exposé dans la<br />
réponse au contre-projet espagnol <strong>de</strong>meure en-<br />
cors très éloigné <strong>de</strong> celui du cabinet <strong>de</strong> Madrid<br />
et <strong>de</strong> grosses difficultés subsistent.<br />
On conserve toutefois ISaspoir d'arriver a<br />
une solution heureuse car les négociations se<br />
poursuivent dans las termes les plus amicaux<br />
et les <strong>de</strong>ux gouvernements sont, décrioie-t-oii,<br />
disposés à étudier toutes les combinaisons<br />
possibles, afin d'arriver à concilier les intéréô»<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pays.<br />
Le correspondant du Temps à Madrid, lut<br />
est- nettement pessimiste.<br />
M télégraphie : « Gomme on le prévoyait,'<br />
les négociations n'ont pas fait un pas dans<br />
l'entrevue d'hier et elles semblent s'aeherniiieé.<br />
vers un.ô situation sans issue.<br />
» La réponse française s'écarte, en effet com-<br />
ipiètement sur plusieurs ipointe do vue <strong>de</strong> l'Es-<br />
pagne.<br />
11 n'est peut-être <strong>î</strong>>as inutile <strong>de</strong> rapprocher<br />
ce télégramme- d'une autre dépêche du même<br />
correspondant dans laquelle après avoir relevé<br />
la campagne <strong>de</strong> la presse espagnole contre ia<br />
France, il s'exprime ainsi :<br />
o Sans doute, quelque invraisemblable que<br />
puisse para<strong>î</strong>tre une teÉe affirmation, la France<br />
west pas détestée en Espagne ; elle y compte<br />
au contraire <strong>de</strong> très nombreux amis ; nos com-<br />
ipatriotes sont toujours admirablement accueil-<br />
lis à Madnid, mais on peu* se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r sans'<br />
craindre d'être accusé <strong>de</strong> pessimisme, si l'ami-<br />
tié franco-cs]>ag!riol.e résistera longtemps à la<br />
duro épreuve à laquelle on la soumet, qu»<br />
sera-ce, lorsqu'une fois signé, l'accord au su^<br />
jet du Maroc, <strong>de</strong>s difficultés plus graves se<br />
•présenteront ; je crains bien qu'en ce moment-<br />
lit, si co -moment vient, les protestations d'ami-<br />
tié disparaissent même <strong>de</strong>s déclarations offi-<br />
cielles. »<br />
LES ESPAGNOLS DANS LE RIFF<br />
Les déclarations <strong>de</strong> M. Canaléjas<br />
Madrid. 31 décembre.<br />
Dos rumeurs pessimistes ont circulé hier,<br />
contre lesquelles M. Canaléjas à protesté. .<br />
Il a déclaré que le gouvernement fera face<br />
à la situation, sans qu'il soi* nécessaire d'im-<br />
proviser <strong>de</strong>s armées comme le veulent quel-<br />
ques-uns, mais en envoyant à MéMla toutes<br />
les forces que réclamera le .capitaine-général.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a ajouté :<br />
« Il ne doit pas y avoir la moindre inquié-<br />
fcudo.<br />
» Le gouvernement est tranquille et l'Espa-<br />
gne a <strong>de</strong>s forces suffisantes pour affronter les<br />
événements présents et <strong>de</strong> plus graves si c'était<br />
nécessaire.<br />
» Je crois que tous, sans distinction d'idées<br />
et <strong>de</strong> partis, <strong>de</strong>vraient prendre exemple sur<br />
ntaiie, où la presse et l'opinion ont été du<br />
côté du gouveimoment. dès qu'on a reçu les<br />
nouvelles <strong>de</strong>s pertes supportées par l'armée ».<br />
A L'ETRANGER<br />
La Crise Turque<br />
?,- FU -> SPORT<br />
Constantinople, 31 décembre.<br />
Le sultan a accepté la démission du cabinet,<br />
n a prié Said-Paoha <strong>de</strong> reformer un cabinet-,<br />
mais celui-ci a décliné cette proposition,<br />
L'Emprunts Austro-Hongrois<br />
Saint-Pétersbourg, 31 décembre.<br />
La Novoie Vremia public à propos <strong>de</strong> la<br />
question du placement d'un emprunt aUstro-<br />
hongrois en Angleterre et on France un arti-<br />
cle dans lequel elle déclare qu'un acte pareil<br />
compromettrait l'égalité <strong>de</strong>s forces du groupe-<br />
ment poEtiquc actuel qui maintient la paix et<br />
jetterait un froid SUT les rapports entre la<br />
France, la Russie et l'Angleterre.<br />
L'Esp<strong>î</strong>onnag3 en Allemagne<br />
Berlin, 31 décembre.<br />
Le Bcrlincr Tageblatt annonce la prochaine<br />
comparution <strong>de</strong>vant '.a Haute-Cour <strong>de</strong> Leipzig<br />
<strong>de</strong> l'officier do réserve hongrois do Cerno et<br />
du lieutenant <strong>de</strong> marine <strong>de</strong> réserve russe dé<br />
Winodgradow, qui s'étaient procuré <strong>de</strong>s docu-<br />
ments secrets et les avaient vendus à la Russie<br />
Le commissaire <strong>de</strong> police Reich, accusé d'à<br />
voir trahi au profit, <strong>de</strong> l'Angleterre, est égale<br />
ment a la voille d'être jugé.<br />
La Révolution en Chine<br />
La niiS3icn Legendre<br />
Reims, 31 décembre.<br />
Mme Noircit, raèro du capitaine Noirel, <strong>de</strong> la<br />
mission Legendre. a reçu hier do celui-ci une<br />
lettre datée <strong>de</strong> Tchenten, 10 novembre, dans<br />
laquelle il lui annonce qu'il n'a pas été inquié-<br />
té, non plus que tes autres Européens se trou-<br />
vant actuellement dans les provinces do<br />
l'Ouest-Cliinois, doptiis plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois.<br />
La plus gran<strong>de</strong> partie du Tsé-Tchouen s'est<br />
soulevée contre te gouvernement <strong>de</strong> Pékin ; les<br />
environs do Tcbantou ont été lo théâtre <strong>de</strong><br />
nombreux combats entre les rebelles et les<br />
troupes régulières ; il y a eu beaucoup <strong>de</strong><br />
morts ot. <strong>de</strong> blessés ; les incendies ct tes pil-<br />
lages ont été nombreux ; les rebelles ont fait<br />
rôtir plusieurs individus qu'ils accusaient do<br />
trahison et les ont mangés.<br />
Lo capitaine Noire* était en route pour<br />
Tchentou atraud la révo'te éclata ; il a fera-<br />
, versé te pays occupé par las rebeltes, m "<br />
L'ÉPIDÉMIE DE BERLIN<br />
Mesures sanitaires en France<br />
Paris, 31 décembre.<br />
On étroit savoir que le ministère <strong>de</strong> l'inté-<br />
rieur se préoccupe die prendre aux frontières<br />
les mesures <strong>de</strong> surveillance sanitaire qu'im-<br />
pose ta gravité <strong>de</strong> l'épidémie aiiàman<strong>de</strong>.<br />
Les causes<br />
On croit que les premiers cas d'empoisonne-<br />
ment, étaient réellement <strong>de</strong>s harengs avariés ;<br />
mais nombre daniinas cas doivent être attri-<br />
bués à une autre cause.<br />
L'enquête aurait établi qu'à côté <strong>de</strong> l'empoi-<br />
sonnement par du poissent, on serait en pré-<br />
sente d'intoxication par l'alcool métylique,<br />
Il est en effet prouvé, qu'un individu dont-<br />
l'amiestataon est imlnento, aurait vendu à <strong>de</strong><br />
nombreux hospitalisés <strong>de</strong> l'alcool métylique,<br />
dismit ceux-ci auraient" fait <strong>de</strong> l'eaudie-vie<br />
On a .instamment recommandé dans tous les<br />
asiles <strong>de</strong> Jeter l'eau-<strong>de</strong>-vie provenant <strong>de</strong> cer-<br />
tainias distillertes que peuvent avoir sur eux<br />
las hospitalisés.<br />
Néanmoins, cartable persistent à croire qu'il<br />
s'agit d'une véritable épidémie dont en ignore<br />
exactement la naturo.<br />
ENCORE UN GARÇON DE RECETTES ASSAILLI<br />
Francfort, 31 décembre.<br />
Au bureau central <strong>de</strong>s postes <strong>de</strong> Francfort-,<br />
<strong>de</strong>s voleurs ont assailli, en plein jour, un gar-<br />
çon <strong>de</strong> recettes et un rentier et leur ont dérobé<br />
-une vingtaine <strong>de</strong> mille francs.<br />
Ils ont réussi à s'enfuir.<br />
UNE EXPÉDITION DE FLIBUSTIERS<br />
Bruxelles, 31 déoambre,<br />
On lit dans la Gazette :<br />
En octobre <strong>de</strong>rnier, le steamer Zeebrugge Ex<br />
Arizona, battant pavillon -belge, quittait An-<br />
vers avec un chargement déctairé comme <strong>de</strong><br />
marchandises diverses à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> Port-<br />
Stanley, dans le Falkland.<br />
Des bruits qui couraient, disaient que oe na-<br />
vire transportait <strong>de</strong>s canons .et <strong>de</strong>s fusils .pour<br />
les royalistes portugais.<br />
Une information judiciaire fut ouverte qui<br />
ne donna aucun résultat ; or t'éqiwipage <strong>de</strong> oc<br />
.navire vient <strong>de</strong> rentrer et a raconté l'equapée<br />
extraordinaire suivante :<br />
« Le Zcebrugae embarqua -à Lille 2o0 tonnes<br />
<strong>de</strong> poudre et prit comme passagers 5 Espa-<br />
gnole et 2 Anglais.<br />
» En imer, un <strong>de</strong>s passagers, nomme Arricos,<br />
Espagnol, prit la. direction du voyage ; on fit<br />
escale à Daccon, où on embarqua d'impor-<br />
tanites (provisions <strong>de</strong> charbon et do vivres et<br />
on se dirigea vers l'Amérique du Sud.<br />
» Les Belges apprirent alors que te Zeebrugge<br />
avait été affrété secrètement par <strong>de</strong>s révolu-<br />
tionnaires du Paraguay et quo Arricos était le<br />
beau-frère du prési<strong>de</strong>nt.<br />
» Pami les passagers, il y avait un armurier,<br />
un manipulateur <strong>de</strong> télégraphie sans fil et<br />
trois pilotes argentins.<br />
» En outre dés fameuses Hiarehandises, il y<br />
avait quatre gros canons, une mitrailleuse,<br />
6,000 fusEs, <strong>de</strong>s appareils do télégrapliie sans<br />
fil» <strong>de</strong>s uniformes, etc.<br />
Le but do l'expédition était un coup <strong>de</strong><br />
main contre les villes du Paraguay situées sur<br />
le Rio Plata.<br />
Arrivé en vue <strong>de</strong> la côte sud-américaine,<br />
Arricos fit équiper sur te pont les quatre ca-<br />
nons et ia mitraifieuse ; quand il arriva à l'em-<br />
bouchure du Bio Plata, le navire arbora le<br />
pavillon brésilien, Dépeignit sa coque et le nom<br />
<strong>de</strong> Zeebrugge fut remplacé ipar celui <strong>de</strong> Coim-<br />
bra.<br />
» Grâce à une forte tempête, ce navire passa,<br />
inaperçu <strong>de</strong>vant Montevi<strong>de</strong>o ct Buenos-Ayres<br />
et te navire prit encore te nom <strong>de</strong> Ascencion.<br />
Les marins befiges obéirent à tous les ordres<br />
donnés, parce que le chef avait toujours le re-<br />
volver à la main et parce qu'ils n'osaient pas<br />
<strong>de</strong>scendre <strong>de</strong> peur <strong>de</strong>tro pris pour <strong>de</strong>s contre-<br />
bandiers <strong>de</strong> guerre.<br />
Es continuèrent donc <strong>de</strong> remonter le Rio<br />
Plata.<br />
On maquilla encore te navire 'qui prit le nom<br />
<strong>de</strong> Conslitucion.<br />
» Arrivé enfin à l'endroit où le Rio Plata for-<br />
me la frontière entre l'Argentine et le Para<br />
guay, le capitaine anglais déa'.aro que le na-<br />
vire était vendu à Arricos et quo 'i'équipace<br />
était libre.<br />
» Arricos <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux Rédiges d'entrer à leur<br />
service comme soldats, mats tons sa.uif un. re-<br />
fusèrent et s'empressèrent <strong>de</strong> débarquer sur la<br />
nivo argentine pour gagner Buenos-Ayres et <strong>de</strong><br />
là Anvers.<br />
» Par suite d'un différend au sujet <strong>de</strong> leurs<br />
gages, les mains ont attaqué en justice les ar-<br />
mateurs belges.<br />
Un député d'Anvers <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra au Parle-<br />
ment <strong>de</strong>s explications au gouvernement au eu-<br />
jet do cette affaire<br />
» Arricos a séjourné pendant quelque temps<br />
eu Belgique, notamment à Bruxelles ct à An-<br />
vers. »<br />
COURSES DE CHEVAUX <<br />
A V1MCENNES<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Prix <strong>de</strong> Courteilles, au trot monté, 2.500 fr.,<br />
2.800 mètres. — 1. Isard, par Trinquet! ret Bar-<br />
tetta. à M. <strong>de</strong> Ricmaecckor (Cmukte) ; 2. Irma,<br />
A M. Juhellcl (Cteran) ; 3. Idole, au haras <strong>de</strong>s<br />
Giboulées (M. doWazières; . _ , . .<br />
Non placés : Isère. Ipsa, Imprévu, Industrie,<br />
Ibrahim, Isopo<strong>de</strong>, llo-Madame. „<br />
Mutuel : Gagnant 107 ; placés : Isard 37 50,<br />
Irma £0, Idole 66. ; ,<br />
Prix <strong>de</strong>s Civens. au trot attelé, a réclamer,<br />
2.090 francs, 2.CO0 mètres.— 1. Déesse, par Tran-<br />
queur et Trompeuse, à M. A. Bassier (Marty) ;<br />
2". Fresnay, à M. C. Rousseau (Tambèn) ;<br />
3. Avenir, à M. II. Lobcrt (.1. Maquignon).<br />
Non placés : Feltre, Edouard, Egbert, Gallus,<br />
Elysée, Edyp.ile, Huiron. Xama, Estimauville,<br />
Enchanteur. m r, „„<br />
Mutuel : Gagnant 41 50 ; places : Déesse 17,<br />
Fresnay 24 Avenir 29 50.<br />
Prix d'Avranches, au trot monté, 5.000 francs<br />
3.000 mètres. — 1. P*nit: p»' T>/-*n«-v-'-t ** ' •-<br />
leuse, â M. Costenobel (A. Mequignon); 2. Hen-<br />
ner, à M. Ed. Mayeur (Pauij , o. namiitou, à<br />
M. P. Mouton (M. Adèle).<br />
Non placés : Megon<strong>de</strong>, Hérédda_ Ilygie, In-<br />
certaine.<br />
Mutuel : Gagnant 31 50 ; placés : Huit 16,<br />
Henner 18 50.<br />
Prix <strong>de</strong> Suisnes, au trot attelé. 2.500 francs.<br />
2,800 mètres. —<strong>î</strong>. Ionone, par.. Vau<strong>de</strong>imont et<br />
Fâ<strong>de</strong>tte, à M. A. Rou<strong>de</strong>l (Gitten) 2. Ida-Prin-<br />
ceton, à M. C. Rousseau (Tarnbéri) ; 3. Illico,<br />
à M. M. Aubergé (Choisselot).<br />
Non olacés : Istaca, Idéo, Iris, Impétueuse.<br />
Mutuel : Gagnant 31 50 ; placés : Ionone 20,<br />
Ida-Princeton 17 50.<br />
Prix <strong>de</strong> Carentan, au trot monté, 2.500 fr.,<br />
2.800 mètres. — 1. Halia. par SenMa et Irma, à<br />
M. Tbiery <strong>de</strong> Cabanes (Simonard) ; 2. lona, à<br />
M. F. Gauvreau (Gardv) ; 3. Harlette, ù M. R.<br />
Bally (Labatut).<br />
Non placés : Houri, In<strong>de</strong>x, Ivoire, Héroïne,<br />
Incognito. Horace-Vemet, Hanneton, Impé-<br />
tueux, Héroïne.<br />
Mutuel : Gagnant 94 : placés : Halia 20 50,<br />
lona 13 50 ; Hariette 32 50.<br />
Prix du Ohêne, au trot attelé, 4.000 francs,<br />
3.000 mètres environ. — 1. Gervaise, par Trin-<br />
uqeur et 'Pribulation, à M. c. Rousseau (Pror-<br />
perl ; 2. Feu Follet, à M. L. Hémard (M. L. Hé-<br />
mard) ; 3. Vaillant, à Mme veuve A. Foxcinai<br />
(M. L. Forcinal).<br />
Non placés : Halifax, Fil d'Acier, Estry. Hl-<br />
rie, Hauterive, Etourdi, Garanti.<br />
Mutuel : gagnant 15 50 ; placés : Gervaise 20,<br />
Feu Follet 31 50. Vaillant 25 50.<br />
A MARSEILLE .<br />
Marseille, 31 décembre.<br />
Prix 000 mètres environ. — t. L'Argent.léro II. par<br />
Maximum et Epingle d'Or, â M. A. Veil-Picard<br />
(Parfrement) : 2. M. Monestyr, à M. P. Woodland<br />
(P. Woodland) ; 3. Talmont, à ;M. Math. Coudchaux<br />
(J.-B. Mor&au).<br />
Quatre longueurs. Trois longueurs.<br />
.Mutuel : gagnant 9; lïlaoés : LArgent.ière-II 7,<br />
M. Monestyr 9 t>0.<br />
Prix du Erioul, course <strong>de</strong> liâtes, handicap, 4.009<br />
francs, 2.800 mètres environ. — 1. Ravigote, par<br />
ChUdwlck et La Reuss, à M. A. Véiil-Picard (T.M-<br />
banltl: 2. An vil. à M. T.-W. Myers (O<strong>de</strong>ll); 3. Alexis,<br />
à M. Malli. Goudchaux (J.B. Moreau).<br />
Non placés : P.latlne, Hdldle.<br />
Trois .longueurs. Quatre .longueurs.<br />
Mutuel : gagnant 8 50; .placés : Ravigote 7, Anvil<br />
19 50.<br />
fut touché violemment nu côté droit par ua<br />
liemerat <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>.<br />
Heureusement, la pointe fut arrêtée par UIK<br />
côte ; on se dérobant sur le liemeiu, M. k*«ie<br />
nol atteignit M. Fabry au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> 1 arca<strong>de</strong><br />
souirciii ère •droite.<br />
Gss blessure» réciproques mieent fin au con»<br />
bat.<br />
lits <strong>de</strong>ux adversaires se sont réconcilies.<br />
La coupe Fémina<br />
Compiègras, 31 décembre.<br />
L'aviatrice Jeanne Hcirvieu. pilotant un mo-<br />
noplan, a gagné la coupe Femina, parcou-<br />
rant. 2<strong>î</strong>8 kilomètres en 2 h. 42.<br />
Le précé<strong>de</strong>nt record appartenait à Mlle Du-<br />
trieu, avec 230 kilomètres.<br />
PETITES NOUVELLES SPORTIVES<br />
Ça y est ! Une dépêche do Bor<strong>de</strong>aux vient<br />
<strong>de</strong> prévenir la gardien-chef QU'Ibbigoué a<br />
quitté le Sta<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>lais pour le Bor<strong>de</strong>aux<br />
E. C.<br />
Le Basque n'a pas voulu écouter les membres *<br />
dirigeante du grand club... Et il a préféré s on<br />
aller chez la voisin où il apportera l'appoirri<br />
do sa gran<strong>de</strong> valeur.<br />
Alors, à <strong>Toulouse</strong>, faudra-t-il se passer d'Ihiik<br />
goué ï<br />
— Nous allons avoir une école d'aviatrices,<br />
c'est Mme Jeanne Herveu qui va la fon<strong>de</strong>r à<br />
Compiègne.<br />
Voilà* uno mouveCCe conquête féministe qui<br />
fera beaucoup .panier.<br />
Les femmes ûoivent^eïes faire <strong>de</strong> i'avia! ion t<br />
Après tout, si elles y tiennent, on ne voit pa^<br />
lo movoii <strong>de</strong> les en empêcher Co que femm^^j<br />
vetit...~<br />
— Et voilà l'aéroplane considéré comme<br />
contreban<strong>de</strong> <strong>de</strong> guerre. Lés pilotes engagés par<br />
la Turquie ne peuvent se rendra on Tripolitaine<br />
ni par la Tunisie, ni par l'Egypte. Mal» pour-<br />
quoi ne passent-ils .ptn» la frontière à bord <strong>de</strong><br />
leurs appareils ? A miilo ou quinze cents mè-<br />
tres <strong>de</strong> .hauteur, on ne voit pas bien qui pour-<br />
rait tes-emôcher <strong>de</strong> passer...<br />
— Savtez-vous qu'à Bord-eaux on commence<br />
h douter sérieusement du championnat <strong>de</strong><br />
France ? Que di "<br />
pionnat <strong>de</strong> Guyenne<br />
on avait la petite émotio<br />
dant te Cercle Athlétiqu-.<br />
— L'aviateur Le Laetsi<br />
y a <strong>de</strong>ux mois environ,<br />
Apennins en aéroplane,<br />
nement italien <strong>de</strong>- se n<br />
pour l'expédition en Tri<br />
Les services du hardi<br />
esptés et. il <strong>de</strong>vait trè<br />
en campagne.<br />
Mais la <strong>de</strong>stinée est sin?<br />
<strong>de</strong> Ranzay, à l'heure prés<br />
l'hôpital <strong>de</strong> Florence, acc<br />
typhoï<strong>de</strong> ; son père vient <strong>de</strong> pa<br />
ronce, appelé par dépêche aupri<br />
dont d'état est désespéré.<br />
Avoir tenté victorieussment la<br />
sua <strong>de</strong>s montagnes, et mourir,<br />
terrassé par une sotte maladie 1<br />
— En sport il y a <strong>de</strong>s sauva*;.<br />
Dans le ring, autour <strong>de</strong>s barriè<br />
tes imprésarios et les barnum<br />
exemple, que penser <strong>de</strong>s matefa<br />
tne femme qui se sont déroulés cette saïui<br />
<strong>Toulouse</strong> ; que penser lorsqu'on saura
LUNDI 1" JANVIER 1012<br />
X_écjiori d'Honneur1<br />
Ministère <strong>de</strong> ia guerre<br />
Sont promus officiers : . ,<br />
Pour tait <strong>de</strong> guerre, M. Dalbiez, gênerai <strong>de</strong><br />
briga<strong>de</strong>, au Maroc.<br />
Infanterie : Aubry, chef <strong>de</strong> bataillon au 121 ,<br />
jeânjeSu, lieutenant-colonel au 14<br />
chef <strong>de</strong> bataillon, major au 18'<br />
Fontaine,<br />
, Rumolt, lieu-<br />
tenant-colonel au 31' ; Minet, chef <strong>de</strong> bataidon<br />
au 88* ; Hetct, lieutonanteolonel au 114 ; ver-<br />
net, lieutenant-colonel au 12 i ; « »<br />
do bataillon au 138' ; Yvart, hcutenant-colenol<br />
8 Cavalerie : M. Lesieure-Desbrièrc, colonel<br />
3 AriiKf Bertrand, colonel au f régiment<br />
à nted Jouhanncnud, colonel, directeur do<br />
PateMer <strong>de</strong> construction <strong>de</strong> Tarbes ; Bellou.<br />
lieutenant-colonel au 56' régiment ; Milson.<br />
^us-directcur <strong>de</strong> radministration <strong>de</strong> la manu-<br />
facture d'armes <strong>de</strong> Tulle. .. . ;<br />
Vétérinaires militaires : M. Busy. vétérinaire<br />
principal, directeur du 5' ressort vétérinaire.<br />
Service du recrutement : Baudru, chef <strong>de</strong><br />
bataillon d'infanterie en retraite, commandant<br />
le bureau <strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns.<br />
Infanterie coloniale : le colonel Largeau,<br />
commandant le territoire militaire du Tchad ;<br />
Cristofari, lieutenant-colonel au 84' régiment ;<br />
Bistori, chef <strong>de</strong> bataillon au 84" régiment.<br />
Sont nommés chevaliers :<br />
infanterie : Bourmalatz. oapitamo au 12 ,<br />
Rol'cr chef <strong>de</strong> bataillon au M ; Cuillé. capi-<br />
taine au W • Lcspinas, capitaine au 14 ; Johl,<br />
chef'<strong>de</strong> bataillon au 15" ; Neuvoux, capitaine<br />
•i i 15' ' Ducanip, capitaine au 34" ; Bergé-An-<br />
rireu capitaine au 49' ; Harrand, au 57' ; Hagot,<br />
capitaine au C3' ; Goye, chef <strong>de</strong> bataillon au<br />
78*; Pascarel, capitaine au 78' ; Bouvattier, ea-<br />
pitaineé au 80' ; Giscard, capitaine au 80° ;<br />
Mille, capitaine au 81' ; Favatier, capitaine<br />
au 83' ; llolliii, capitaine au 88' ; Cabos, capi-<br />
taine an 88" ; Du veau, capitaine au 93' ; Ploix,<br />
capitaine au 93" ; Duvic, capiotine au 93 ;<br />
Foulez, chef do bataillon au 9G' ; Cavailhe, ca-<br />
pitaine au 108" ; Cazalas, capitaine au 114 :<br />
Chatry, lieutenant au 123" ; Vobncrangc, capi-<br />
taine au 123'.<br />
Beslay, capitaine au 125° ; Wayrte,<br />
breveté au 138» ; Dufour, chef <strong>de</strong><br />
breveté au 144? ; Haon, lieutenant<br />
Miche'., chef <strong>de</strong> musique au 7°.<br />
CAVGLËRÎE<br />
MM. Duponnois, capitaine au JS* dragons ;<br />
Prévost Sansac <strong>de</strong> Traversay, capitaine au 19<br />
dragons ; Forquerny, lieutenant-colonel au 21'<br />
chasseurs ; Routier, capitaine au 7 e hussards;<br />
Leborgne. capitaine trésorier.<br />
ARTILLERIE<br />
MM. Dumas, do l'état-major du 18' corps.;<br />
Verguin, do l'état-major du 1C corps ; Chois-<br />
ftard, au 4' régiment a pied ; Marie, au 49 ;<br />
Maury, au 52' ; Quentin, au 52' ; Bri<strong>de</strong>, au 57".<br />
Haras. — Sont Inscrits au tableau d'avance-<br />
ment pour 191.2, pour lis gra<strong>de</strong> d'inspecteur gé-<br />
néral <strong>de</strong> 2" classe, M. <strong>de</strong> Rozier, ancien direc-<br />
teur à Tarbes ; pour le gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> directeur <strong>de</strong><br />
3» classe, M. du Ricu (te Madron ; pour lo gra-<br />
<strong>de</strong> <strong>de</strong> sous-directeur <strong>de</strong> 3 e classe, M. Poujol <strong>de</strong><br />
MoMiens.<br />
Etat civil du 30 décembre. — Naissance :<br />
Emile-Jacques Paret, rue Henri Béltevue.<br />
Publications <strong>de</strong> mariage : Emile Mo<strong>de</strong>ns,<br />
coiffeur, et Marie-Jeanne Urba, ménagère ;<br />
Jean Noguès, manœuvre, et Joséphine Adoua,<br />
ménagère ; Pierre Cazenavo, sellier, et Jeanne-<br />
Mario Cazabat, ménagère ; Henri Dostrado,<br />
cocher et Mario Lagleyse, ménagère ; Jean-<br />
Marie Latour, charpentier, et Pauline Ducombs<br />
ménagère ; Jean-François-Xavier Sérnont, ma-<br />
réchal <strong>de</strong>s logis au 14° d'artillerie, ct Louisc-<br />
Ma<strong>de</strong>loinc Castaing, s. p. ; Paul-Ferdinand<br />
Tort.e, représentant <strong>de</strong> commerce, et Marie-<br />
Suzanne Rat, s. p. ; Bonis-André Danty maré-<br />
chal <strong>de</strong>s logis-chef au 10e hussards, et Jeanne-<br />
Lonise-Irône Calvet, s. p.<br />
capitaine<br />
liataillon<br />
au 14-4° ;<br />
ÉQUIPAGES<br />
inc au 17<br />
DE SANTÉ<br />
d'administ<br />
scadron<br />
ration,<br />
TltAlN DES<br />
MM. Daboscq, capiii<br />
<strong>de</strong> Mongol, au 18".<br />
SERVICE<br />
M. Fournier, officiel<br />
1S* section.<br />
INFIRMIER<br />
Schumacher, du magasin <strong>de</strong> réserve <strong>de</strong> Mon-<br />
tauban.<br />
AVIATEURS<br />
Sont nommés chevalier. — MM. le lieutenant<br />
d'infanterie Mailtefert, le lieutenant <strong>de</strong> cavale-<br />
rie <strong>de</strong> Malherbe, le capitaine d'artillerie Eché-<br />
man, te lieutenant d'artillerie Yence, le capi-<br />
taine <strong>de</strong> génie Delassus.<br />
Médaille militaire : l'adjudant mécanicien<br />
loussier, du 1" régiment du génie.<br />
RÉSERVE ET TERRITORIALE. — AVIATEURS<br />
Sont nommés chevaliers. — Le sergent ré-<br />
serviste Sommer, le caporal réserviste Aubrun,<br />
te sapeur Terit Rénaux, le caporal Godard.<br />
Ministère <strong>de</strong> la marine<br />
Sont promus : A la dignité <strong>de</strong> grand-officier,<br />
le vice-amiral Bellue.<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>ur, le vice-amiral<br />
Auvert. te contre-amiral Faubournet <strong>de</strong> Mont-<br />
ferrond. le mécanicien inspecteur <strong>de</strong> lro clas-<br />
se Decoux. le contrôleur général <strong>de</strong> 2° classe<br />
Moigne l'ingénieur en chef <strong>de</strong> l" classe d'ar-<br />
tillerie navale Sordoillet,<br />
\ L\ SOCIÉTÉ Di\fiSi!Cl]LTL!RË<br />
OH LA HA.UTE-CARONNE<br />
. Hier a été tenue, au siège do la Société d'à<br />
gticulturc, rue Saint-Anloine-du-T, la séance<br />
annuelle. M Héron, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Société,<br />
était entouré <strong>de</strong> M. Sabatier, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Ins-<br />
titut agricole ; MM. Neuman, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
Société d'horticulture ; Théron <strong>de</strong> Montaugé,<br />
prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s associations agricoles ; Guériot,<br />
du Syndicat d'initiative ; Lozes, inspecteur <strong>de</strong>s<br />
eaux et forêts ; baron Désazars, <strong>de</strong> l'Académie<br />
_ <strong>î</strong>les sciences, inscriptions ct belles-lettres ; doc-<br />
teur Basset, secrétaire générai <strong>de</strong> la Société.<br />
A 2 heures, M. Héron ouvre la séance en<br />
prononçant un intéressant discours sur le<br />
mouvement agricole<br />
M. te docteur Basset lui succè<strong>de</strong> en faisant<br />
uans un excelent rapport, le compte rendu <strong>de</strong>s<br />
travaux <strong>de</strong> l'année.<br />
m le Bépwfepi<br />
ARRONDISSEMENT DE TARBES<br />
TRIE. — Acci<strong>de</strong>nt. — Jeudi <strong>de</strong>rnier, vers<br />
huit heures du soir, M. François Daté revenait<br />
du marché <strong>de</strong> Miélao. A l'entrée <strong>de</strong> la ville,<br />
son attelage heurta un cheval atteint <strong>de</strong> coli-<br />
ques, que' son propriétaire, M. Pouysségur,<br />
charcutier, promenait sur la. route. Le cheval<br />
reçut un choc violent sous l'alseile gauche,<br />
choc produit par un brancard qui pénétra as-<br />
sez profondément dans les chairs.<br />
Mme Darré, qui était, assise aux côtés <strong>de</strong> son<br />
•mari, sauta sur la chaussée et se fit quelques<br />
aucun mal.<br />
VIC-BICORRE. — Acci<strong>de</strong>nt martel. — Ven-<br />
dredi, vers une heure <strong>de</strong> l'après -midi, Mme<br />
veuve Soubiran, atteinte <strong>de</strong> surdité, a été ren-<br />
versée par une voiture conduite par te jeune<br />
François Gayel, 18 ans. Relevée par tes agents<br />
Lagar<strong>de</strong> et Durègne, elle a été transportée à<br />
la pharmacie Rivière, où <strong>de</strong>s soins lui ont été<br />
prodigués, La victime <strong>de</strong> ce regrettable acci-<br />
<strong>de</strong>nt a succombé samedi matin à ses blessu-<br />
res.<br />
M8AR0S. — Acci<strong>de</strong>nt. — Samedi, M. U.<br />
Baqué, restaurateur à Galan, s'était rendu à<br />
Llhairos pour démolir tm vieux treuil en bois<br />
qu'il avait acheté à M. Ibos-Gay, <strong>de</strong> cette com-<br />
mune. Ou s'occupait aux démolitions lorsque<br />
une gros* poutre soutenue par <strong>de</strong>s montants<br />
vermoulus, tomba à l'improviste sur rachè-<br />
tera'. Celui-ci fut transporté à son domicile et<br />
le docteur Délas, appelé en toute hâte, cons-<br />
tata qu'il y avait fracture <strong>de</strong> la jambe droite<br />
lésions dans les nains. Un ouvrier, M .Salles,<br />
amené par M .Baqué, fut aussi atteint au pied.<br />
ARRONDISSEMENT DE BAGNERES<br />
BAÛNERES-DS-RICORRE. — Autorisation.<br />
— iLo ministre <strong>de</strong>s Travaux publics vient d'au-<br />
toriser la compagnie Aloxite à construire l'em-<br />
branchement qui reliera, son usine à la garre<br />
<strong>de</strong> notre ville.<br />
Mutualité. — Le ministre du travail a accor-<br />
dé les subventions suivantes aux Sociétés do<br />
secours mutuels <strong>de</strong> Bagnères n'ayant opéré en<br />
1910 <strong>de</strong> versements à leurs fonds communs <strong>de</strong><br />
•retraites ou sur les livres individuels <strong>de</strong> leurs<br />
membres :<br />
Société du Sacré-Cœur. 32 fr. ; Société Soint-<br />
Vincenit, 162 fr. 50 ; Société Sainte-Trinité,<br />
ii fr. 30 ; Société la Philantroptque, 127 fr.<br />
Nos comuatriotps. — Notre compatriote, M.<br />
Edouard Mura, ad'oint d'intendance <strong>de</strong>s trou-<br />
pes coloniales, ù Fort. Lamy, figure dans la<br />
promotion do Noël, au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> .sous-inten-<br />
dant militaire.<br />
Foires du - a semaine<br />
M. d Aldiguior, secrétaire <strong>de</strong> séance, donne<br />
connaissance a .l'assistance <strong>de</strong> son rapport<br />
sur le concours <strong>de</strong>s serviteurs ruraux<br />
La reunion se termine par la lecture du pal-<br />
mares <strong>de</strong> oe concours dont voici les lauréats<br />
Six prix a MM. Louis Sabatier, à Sauné<br />
pommune <strong>de</strong> Caragou<strong>de</strong>s ; Jacques Gélis fi<br />
a Caoutette, Verfeil ; Pascal FéiTcl, à PécHes-<br />
tie Quint ; Jean Fourtanet, à Mondonvillc<br />
ta££?n ^S M Up?SK à Castelnau-Picampeau;<br />
r. st ' a fr x Cal >anes, commune <strong>de</strong> Sat-<br />
iïe CaJ^ou<strong>de</strong>s. ^ h Enrastoul . commune<br />
^Médailles : MM. Bataille Marguerite, Fé-<br />
La séance<br />
st levée à 3 heures.<br />
Sphéméiiees goulousaines<br />
1 W JANVIER<br />
Circoncision,<br />
f<strong>î</strong> t<br />
,-Pr ,, S0 Y h ? Uer : Saint BasUe-<br />
matin.<br />
to lunc '' ' h - 3 < s- : coucher, s h. U<br />
Lever du soleil : 7 h. 30 ; coucher, i h. 95.<br />
'L Y A CINQUANTE ANS<br />
mUi&a K Tou^r J£ £a<strong>î</strong>,< « uc ' Pendant<br />
<strong>de</strong> la Légic- °^. louse - cs '- Promu<br />
dant le 13 hr,,„„i— ; '"• Avout, commun-<br />
nommé chevalier<br />
r:hasse ^ s 4 ^tecf, est<br />
IE LOCALE<br />
ALMANACH OE LA ACT,O<br />
O<br />
N<br />
RFRANQA1SE ET<br />
«on Françk^ ^V'ST*^<br />
gorre.<br />
1912 > édition <strong>de</strong> la Bi-<br />
Poste, /r<strong>î</strong>ère d^joutér ^<br />
Lundi Ie<br />
Cour-<br />
Mi-<br />
janvter 1912. — Riguepeu,<br />
rensan. Samatan, Bassoues-d'Armagnac<br />
ran<strong>de</strong>, Plalsanee-du-Gers.<br />
Mardi 2. — Saramon, Cazaubon, Le Houea<br />
Fleurance.<br />
0 '<br />
Mercredi 3. — Castéra-Vorduzan,<br />
Jeudi 4. — Eauze, Monfort, Lupiiac.<br />
Vendredi 5. — Vic-Fezensac.<br />
Samedi 6. — Auch, Condom. Mouohan, <strong>î</strong>jec-<br />
toure.<br />
Remonte général. — Dépôt <strong>de</strong> Tarbes<br />
Voici l'itinéraire que suivra te comité d'a-<br />
chat pendant te mois <strong>de</strong> janvier 1912 :<br />
Gers. — LisleJoudain, mercredi 10 janvier,<br />
ii 8 heures ; Maïuvezin, jeudi 11, à 8 heures •<br />
Fleurance, vendredi 12, à 8 heures ; Auch sa-<br />
medi 13, ù. 8 heures ; Riscle, jeudi 18, à 9 heu-<br />
res et <strong>de</strong>mie ; Eauze-, vendredi 19, à 8 heures.<br />
Un procès intéressant<br />
au<br />
par la<br />
10.<br />
Le vol <strong>de</strong> Cobelirm u 1<br />
ainsi que nous Pc vr'os , conduit,<br />
avec énergie ot affirrS 7Ti h A r en ' se défend<br />
Au palais<br />
nsiruction relative au cam-<br />
tint<br />
samedi: matin, à te, vil<br />
hricfiaire <strong>de</strong> In<br />
liBianch,. V,, ...C • „ . '".'«KS-II renées aium<br />
ihotel Mo<strong>de</strong>rne<br />
7 levier,<br />
Tous les étevwm,<br />
Barres, 9, Cours G£U£ chez M.<br />
Visite épiscopaiT~^eln«7ii<br />
os* venu à Tarbes -^^ui<br />
S. G. Mgr 1<br />
ejwt séjour <<br />
^ B1 " diverses<br />
a midi.<br />
Mgr Schœpfer<br />
»T «m ^Tle Peur vtsi-<br />
^ÏÏ^éaSare<br />
et recevoir au<br />
reyfus.<br />
Peu après, ils s'apercevaient que cette bête<br />
était, atteinte d'un tic dit « tic à l'appui » très<br />
dommageable. Elle appuyait constamment sa<br />
mâchoire sur tes planches <strong>de</strong> son box ou <strong>de</strong><br />
sa mangeoire en contractant l'encolure et on<br />
faisant entendre <strong>de</strong>s éructations sonores, ce<br />
qui avait déterminé une usure <strong>de</strong> ses incisi-<br />
ves supérieures et hypertrophie <strong>de</strong>s muscles <strong>de</strong><br />
i'enicoiure.<br />
Ce « tic » constituait-il un vice rédhibitoire<br />
<strong>de</strong> nature à j usurier une diminution du prix<br />
<strong>de</strong> la vente ? C'est te point do dro ;t crue les<br />
doux acquéreurs ont voulu faire trancher en<br />
s'adressant au juge <strong>de</strong> paix du huitième arron<br />
ddssement, M. Aujav.<br />
Ils réclamaient un abaissement <strong>de</strong> moitié<br />
soit 2,500 francs et 1,000 francs <strong>de</strong> dommages-<br />
intérêts. M. Gaston Dreyfus sans nier la ma<br />
lérialilé dos faits, leur objectait qu'il ne s'aoïs-<br />
sait pas dans l'espèce d'une vente particu'ière<br />
mais d'une vente publique, faite sans garan-<br />
tie et qu'il n'était tenu par suite à aucune in-<br />
<strong>de</strong>mnité envers eux.<br />
Le juge <strong>de</strong> paix lui a donné gain <strong>de</strong> cause.<br />
ARRONDISSEMENT D'AUCH<br />
AUCH. —- Réceptions du 1er janvier. — M<br />
le maire d'Auch me recevra pas <strong>de</strong> visites offi-<br />
cielles à l'occasion du 1er janvier.<br />
Vols <strong>de</strong> la gare. — Nous avons déjà parlé <strong>de</strong>s<br />
vols commis à la gare ces j ours <strong>de</strong>rniers<br />
Quatre employés <strong>de</strong> la Compagnie <strong>de</strong>s che-<br />
mins <strong>de</strong> fer du Midi sont sous tes verrous Ce<br />
sont les steurs Bénélrix, 30 ans, aiguilleur •<br />
Bernard Fardou, 33 ans, chauffeur ; Cézairè<br />
Sutra. 29 ans, chauffeur ; Jean Pérès, 34 ans,<br />
homme d'équipe.<br />
On a trouvé au domicile <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers une<br />
gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> marchandises.<br />
L'enquête continue.<br />
Vol. — Samedi matin, te, police d'Audi a<br />
arrêté une noma<strong>de</strong>, la nommée Jeanne Famia<br />
19 ans, originaire du Lot, sous l'inculpation<br />
<strong>î</strong>le vol d'une petite somme d'argent, qu'elle<br />
aurait commis au préjudice <strong>de</strong> M. Lasportes<br />
boulanger .me Led'.ru-Ra'Hn.<br />
Joarai Fania a été conduite au parquet où<br />
elle a été interrogée par M. Dépis, substitut <strong>de</strong><br />
M. le procureur <strong>de</strong> la République, qui l'a pla-<br />
cée sous mandat <strong>de</strong> dépôt.<br />
En appel. — Le parquet d'Auch a relevé<br />
appel d un jugement du tribual correctionnel<br />
condamnant te sieur Vital Darroux, sans domi-<br />
cile fixe, a un mois <strong>de</strong> prison pour vagation-<br />
dage et pour vol.<br />
Football rugby. — Les matches do champion-<br />
nat (2 e tour) commenceront dimanche pro-<br />
chain, 7 janvier, contre te Stadoceste Tarbais<br />
Pour permettre aux joueurs du Club clisponi-<br />
nles <strong>de</strong> continuer leur entra<strong>î</strong>nement ce soir<br />
se jouera à Mathalin, à 5 heures, une partie<br />
avec te T. C. Toulousain. Cette Société sous la<br />
direction <strong>de</strong> notre ex-<strong>de</strong>mi Larrieu compte<br />
<strong>de</strong>ja parmi les meilleures. Composée <strong>de</strong><br />
joueurs jeunes, vites. adroits et énergiques<br />
elle est appelée aux plus brillantes dostbiées'<br />
Les amateurs <strong>de</strong> rugby peuvent, sans crainte<br />
se rendre cette après-midi à Mathalin Ils sont<br />
assures <strong>de</strong> voir un beau match, car les nôtres<br />
aussi bien que nos visiteurs, sont décidés à<br />
disputer chèrement la victoire.<br />
Cinéma-Théâtre. — Aujourd'hui lundi l°r<br />
janvier grand spectacle. Matinée a 3 hWes-<br />
soiiree â 9 heures. l<br />
JF^ograimme
17 J?<br />
rm<br />
REVUE FIN<br />
?nibre.<br />
1011 n, vécu... 1911 n'est pius...<br />
Bien qu'entrée désormais da.ne le «Jomai'ie<br />
du passé, l'année l'.ui laisse <strong>de</strong>rrière elle »<br />
nue s était cependant owvcrte eoue tes pins<br />
javarablee auspices.. Râem ne faisait prévoir la<br />
tour L<br />
lumei<br />
Tout<br />
litiqu, exteni<br />
d'Agadir, l'arrétèr>:<br />
m. A vrai «lire,<br />
i pagne «c naueso inaugurée<br />
ix ans, se poursuivait, réso-<br />
xit, logiqneonen* continuer.<br />
Les événements <strong>de</strong> la po-<br />
à commencer par le coup<br />
21)4 brusquement dans son<br />
les posUiotis à la baiisi»<br />
commençaient à <strong>de</strong>venir inquiétantes. Il l.aV<br />
la.it coûte que coûte procé<strong>de</strong>r à un lessivage<br />
en règle. L'affaire marocaine servit <strong>de</strong> pré-<br />
texte. Les événements cjùi se ' : succédèrent,<br />
©o<strong>î</strong>ncldant avec les vacances, firent le reste.<br />
Maie quelles vacances !H<br />
Rarement pério<strong>de</strong> habitueâie <strong>de</strong> recueille<br />
nient et <strong>de</strong> calme fut ainsi troublée. Manifes-<br />
terions contre iia vie chère on Franco, grèves<br />
<strong>de</strong> cheminots, <strong>de</strong> dockers et <strong>de</strong> mineurs en<br />
Angleterre; campagne connue les trusts aux<br />
Etats-Unis, assassinat <strong>de</strong> M, Stolyipime en Rus-<br />
sie» mouvement révolutionnaire en Espagne,<br />
complots royalistes au Portugal, pronuncia-<br />
mentos au Mexique, insurrection en Albanie,<br />
guère halo-turque, révolution chinoise..<br />
Charmant tabùeau que celui <strong>de</strong> l'été <strong>de</strong> l'an<br />
<strong>de</strong> grâce 1911 qui afpres avoir débuté par Aga-<br />
dir, s'est •terminé par le bombar<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> Tri-<br />
poli et l'explosion tragique <strong>de</strong> la Liberté qui a<br />
mu, la France en <strong>de</strong>uil. -<br />
Oui vraiment, l'été 1911 <strong>de</strong>vra être marqué<br />
d une croix noire.<br />
L'inci<strong>de</strong>nt le plus grave a été inconiiestable-<br />
ment le conflit i'ranco-ailleniand et les négocia-<br />
tions auxquelles il a donné lieu, négociations<br />
qui ont évoqué en nous le souvenir <strong>de</strong>s plus<br />
mauvais jours ét qui, à certaines heures,<br />
avaient bien plutôt, l'apparence d'urne veillée<br />
<strong>de</strong>s armes que d'un colloque diplomatique.<br />
A tous ces sujets- d'inquiétu<strong>de</strong>,' vint ee gref-<br />
fer une crise monétaire. les reports, notam-<br />
ment à la liquidation <strong>de</strong> mi-septembre, attei-<br />
gnirent uf> taux absolument ueuradre.<br />
Aussi, est-ce avec un véritable soulagement<br />
que la Bourse apprit Je 11 novembre, ïa con-<br />
olusion <strong>de</strong> l'accord franco-allemand. O: fut le<br />
point <strong>de</strong> dénart d'une amélioration générale.<br />
Les capitaux qui e'étaieiii terrée d<strong>î</strong>nant la<br />
Crise 'iront leur apparition sur ie marché. La<br />
confiance revint. Le problème essentiel étant<br />
solutionné, la Bourse, dans l'atmosphère <strong>de</strong><br />
tranquillité, relative et <strong>de</strong> calme, put reprertdtw<br />
son activité trop longtemps interomonue.<br />
Par la suite on mit les tournées doubles.<br />
I/! chemin parcouru est fort important, trop<br />
peut-être. Un simple couip d'mil sur la cote est<br />
à cet égard significatif, loutee les valeurs, ou<br />
presque, ont réparé leurs pertes antérieures.<br />
Certaines même atteignent <strong>de</strong>s cours sensible-<br />
ment supérieurs.<br />
Ainsi donc, tout est bien qui finit bien.<br />
11 ne nous reste plus qu'a formuler les meil-<br />
leure souhaits pour 1912, qui para<strong>î</strong>t <strong>de</strong>voir être<br />
fructueuse pour les établissements financiers.<br />
Do nombreuses et importantes émissions ver-<br />
ront le jour aussitôt doublé le cap <strong>de</strong> fin d'an-<br />
née et certaine*, sont, parait-il, fort intéres-<br />
santes à tous les iio-ints do vue.<br />
Ponds d'Etats<br />
Dans cette catégorie <strong>de</strong> valeurs, certaines<br />
qui pendant <strong>de</strong> longues années, avaient béné-<br />
ficié <strong>de</strong> la faveur die la clientèle, n'auront pas,<br />
a. ce point <strong>de</strong> vue, a se féliciter <strong>de</strong> l'année 1911.<br />
C'est lie cas plus particulièrement <strong>de</strong>s fonds à<br />
ren<strong>de</strong>ment .rtiativeuiicnt peu élevé : CONSOLI-<br />
DÉS ANGLAIS, BELGES, die même que notre<br />
FONDS NATIONAL <strong>de</strong>nt la moins value d'une<br />
année à l'autre, n'est pas inférieure à 2 points.<br />
Divers motifs peuvent être invoqués pour jus-<br />
tifier pareil délaissement. Mais celui qui pri-<br />
me tous les autres, est inconstcstablement lo<br />
taux peu élevé du ron<strong>de</strong>ment. Il semble que<br />
cette défaveur doive s'accentuer encore dans<br />
l'avenir, la cherté croissante <strong>de</strong> la vie obli-<br />
geant les rentiers à .rechercher <strong>de</strong>s revenus <strong>de</strong><br />
plus en plus rémunérateaiirs. L'ITALIEN quoi-<br />
que d'un ren<strong>de</strong>ment légèrement plus avanta-<br />
geux crue les précé<strong>de</strong>nts, n'en a pas moins<br />
payé son tribut a la baisse (0,85}. lit, on trouve<br />
uno explication plausible dans les dépenses<br />
que la guerre contre la Turquie Impose au<br />
budget «aller» et aussi rabaissement du reve-<br />
nu 3 3/4 à 3 1/12 a partir du 1er Janvier 1912<br />
Le conflit itoio-tuinc a ou aussi une influence<br />
dépr&nante sur les FONDS OTTOMANS<br />
TUNIFIfi neteanmeait, abandonne 3 points et<br />
<strong>de</strong>mi. Parmi les autres emprunts ayant opéré<br />
un mouvement do retmadte. signalons le MEXI-<br />
QUE i % 1910 ; la Révolutâcaii oui a renversé lo<br />
gouvernement, du général Ponilrio Diaz et dé<br />
•fruit la stabilité politique dans le pays a été<br />
la, principale cause die sa . faiblesse.<br />
On ence^istre, pi£'. centre, une légère avance<br />
<strong>de</strong> rcXTEftlEURE, h<strong>î</strong>iS* que son désir d'éten-<br />
dre son inflanénce au MaroO^iait déjà entra<strong>î</strong>né<br />
et l'entra<strong>î</strong>nera sans doute a <strong>de</strong>s dépenses con-<br />
sidérables. Les FONDS RUSSES-et la RENTE<br />
PORTUGAISE sont aussi a <strong>de</strong>s cours' sensible-<br />
ment supérieurs à ceux du début <strong>de</strong> ramée*<br />
Mais c'est suirtout le SERBE 4 qui a vu sa<br />
cote s'améliorer ; sou avance se traduit par<br />
plus <strong>de</strong> 3 points attiribuable a <strong>de</strong> gros achats<br />
du syndicat Intéressés dans la conversion du<br />
a % en 4 %. CHINOIS inchangés.<br />
Etablissements <strong>de</strong> crédit<br />
Dans co groupe/»)*» plus-values sont encore»'<br />
nombreuses. C'est ainsi quo 10 CREDIT LYON-<br />
NAIS s'adjuge 18 points, lo CREDIT FONCIE1C<br />
D'ALGERIE ET DE TUNISIE 40, mais c'eefc<br />
surtout la BANQUE DE L'ALGERIE qui a étév<br />
la plus favorisée Sa plus-value dépasse 600"<br />
francs et est motivée par le rohouveilemenfc<br />
<strong>de</strong> son privilège en môme temps, que la So-<br />
ciété reprend la libiro disposition <strong>de</strong> ses dévfcij<br />
<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s. L'aïugmetUation du ca.pi.tal du CRED11T<br />
FONCIER s'est traduite par uno légère ainébo-.<br />
raton <strong>de</strong> ses cours.<br />
On note par contre, une perte assez sensiblcr<br />
<strong>de</strong> la BANQUE DE PARIS et peil dé change*<br />
monts sur le CREDIT MOBILIER ot te. SO-<br />
CIETE GENERALE ; cette <strong>de</strong>rnière' a vu ses<br />
bénéfices peser (pour les 11 premiers mois d*<br />
1911) h 16,919,202 francs, contre 14,048,900 franc»<br />
pour la même pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1910.<br />
Au groupe étranger, la RANQUR OTTOMAr<br />
NE a réaetionnô d'une quinzaine <strong>de</strong> pointer,!<br />
conformant ainsi son allure sur celte <strong>de</strong>s.<br />
fonds turc.<br />
Mais c'est encore les Banques Mexicaines»<br />
qui ont été les plus affectées par tes difficulté*<br />
politiques du |>ays. Tout le groupe, sans ex-'<br />
ceptien, en a plus ou moins supporté les con-<br />
séquences. La FONCIERE DU MEXIQUE en f*<br />
rlus particulièrement, souffert,' en raison ,1«<br />
ses o.Ma(ches intimes avec le gouvornemeit dits<br />
Porflrio Diaz. LA NATIONALE DU MEXIOUE<br />
est aussi <strong>de</strong>s plus atteintes, abandonnant uns-<br />
centaine do peints environ.<br />
Transports<br />
Depuis le début <strong>de</strong> l'amiéo 1911, <strong>î</strong>c marché<br />
<strong>de</strong>s art'ans tte nos gran<strong>de</strong>s Compagnies <strong>de</strong>»<br />
CHEMINS DE FER n'a pas ou gran<strong>de</strong> anima-<br />
tion. Il se ressent évi<strong>de</strong>mment <strong>de</strong>s dteposi*<br />
tions peu favorables <strong>de</strong>s pouvoirs pubhcs ;<br />
on recherche moins ces titres, qui faisaient jaJ<br />
dis te fonds dé tout portafeuille familial, die-<br />
! puis:.que l'avenir <strong>de</strong> nos Grands Réseaux ap*-<br />
para<strong>î</strong>t comme moins certain ; on ne vcU pas<br />
sans inqui étu<strong>de</strong>s, en ofte<strong>î</strong>-,- la tendance actuelle<br />
du Gouvernement ;> s'immireer dans la ges-<br />
tion l'intérieure- <strong>de</strong>s Gjanpa.gnies et à vouloir<br />
leur imposer <strong>de</strong>s charges nouvelles en dépit<br />
<strong>de</strong>s clauses <strong>de</strong>s concessions. Il convient <strong>de</strong> re-<br />
marquer toutefois, que l'es cours se sont pro-<br />
gressivement relevés pour TEST, te NORD, Je<br />
P. L. M. et lo MIDI, mais sans regagner, certes.<br />
Je niveau que les inondations et la grève <strong>de</strong>s<br />
Cheminots leur avait fait abandonner en 1910.<br />
Dans te compartiment <strong>de</strong>s Chemins Etran-<br />
gers, tes trois gran<strong>de</strong>s Compagnies espagnols<br />
n'ont pas conservé sur le marché du terme<br />
toute leur activité d'antan et ont eu quelque<br />
peu à souffrir <strong>de</strong> la lour<strong>de</strong>ur persistante du<br />
changé qui se trouve aux environs <strong>de</strong> 9 %,<br />
tandis qu'il était <strong>de</strong> 7 % à la fin <strong>de</strong> 1910. I»<br />
NORD ESPAGNE accuse cependant une plus<br />
value appréciable, en raison <strong>de</strong> l'amélioration<br />
notable et constante <strong>de</strong>s recettes du réseau.<br />
Les ÀUSTRO HONGROIS et les MEB1DIO-<br />
NAUX ITALIENS se sont quelque peu tassés.<br />
Les- LOMBARDS restent, faibles et peu ani-<br />
més en atteridant la solution <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong><br />
réorganisation, qui semble se faire désirer<br />
malgré la bonne volonté apportée dans tes<br />
différentes négociations par tes obligataires.<br />
Au comixirtiment <strong>de</strong> la TRACTION, nous<br />
constatons une hausse appréciable du METRO-<br />
POLITAIN. Les recettes sont toujours satis-<br />
faisantes, mais on ne peut se <strong>de</strong>manxlër si la<br />
Comiiagnte <strong>de</strong>s OM"NIBUS ne lui fera pas une<br />
concurrencé assez sérieuse, dès que la traction<br />
mécanique aura entièrement remplacée la trac-<br />
tion animale. Par contre, te NORD SUD <strong>de</strong>nt<br />
l'exploitation n'a pas. répondu jusqu'ici aux<br />
espérances <strong>de</strong>s actionnaires, perd une cin-<br />
quantaine do points <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> 1911.<br />
lie THOMSON HOUSTON a suivi les fluosua-<br />
tiops généra<strong>de</strong>s du marché avec uno bonne<br />
tenue d'ensemble. • , ,<br />
Lo . groupe do SUEZ a témoigné <strong>de</strong> meilleu-<br />
res tendances, l'action qui avait progressé l an<br />
<strong>de</strong>rnier dé plus <strong>de</strong> 500 francs, s'avance encore<br />
<strong>de</strong> 300 francs environ cette année. Une plus<br />
value do recettes appréciables a été réalisée<br />
malgré la détaxe appliquée te 1" janvier <strong>de</strong>r-<br />
nier, ce qui permet d'envisager sans auctme<br />
crainte te nouvel abaissement <strong>de</strong> tarif qui va<br />
être mis en vigueur dès te début <strong>de</strong> 1912.<br />
Valeurs diverses<br />
Les va&rurs GAZIERES, traitées la plupart<br />
• sur lo marché au comptant, ont été recher-<br />
chées par le portfeuille et se maintiennent en<br />
bonnes tendances, Les valeurs d'ELECTRICI-<br />
TÉ ont généralement progressé, notamment<br />
la PAR.KÎS1ENNK DE DISTRIBUTION et l'E-<br />
LfiCTBICITB DE PARIS.<br />
Dans le groupe <strong>de</strong> valeurs do tabacs, on ne<br />
saurait s'étonner du recul <strong>de</strong>s TABACS OTTO-<br />
MANS dont la concession n'a été renouvelée<br />
que pour <strong>de</strong>ux ans. IvCS TABACS DES PHILIP-<br />
PINES ont également perdu pas mal <strong>de</strong> ter-<br />
rain : on sait que leur situation no tend guère<br />
<strong>î</strong> «'améliorer.<br />
les VALEURS DE CAOUTCHOUC ont eu au<br />
début <strong>de</strong> l'année une pério<strong>de</strong> assez favorable,<br />
mois clôturent l'année fort indécises après<br />
avoir tenté <strong>de</strong> s'améliorer quelque peu. La<br />
FINANCIERE DES CAOUTCHOUCS a été plus<br />
particulièrement éprouvée.<br />
le compartiment naphtipbèrc, au contraire,<br />
a bénéficié <strong>de</strong> la hausse sensible <strong>de</strong>s prix du<br />
reaphto ; mais il faut surtout signaler les pro-<br />
grès du NAPHTE DE BAKOU qui gagne près<br />
<strong>de</strong> 400 francs cette année. Une pareille plus<br />
value est due surtout a la spéculation qui a<br />
englobé ce titre dans -son engouement pour les<br />
Industrielles Russes.<br />
Métallurgie, Charbonnages<br />
Le compartiment <strong>de</strong>s valeurs métallurgiques<br />
est certainement celui <strong>de</strong> la cote qui a montré<br />
te. plus constante fermeté ; il faut dire qu'il a<br />
été favori»'; en cela par la situation brillante<br />
<strong>de</strong> l'industrie en France qui ne s'est démentie<br />
à aucun moment. Les prix ten<strong>de</strong>nt toujours à<br />
s'élever et les carnets <strong>de</strong> nos gran<strong>de</strong>s Sociétés<br />
industrielles sont abondamment pourvus <strong>de</strong><br />
comman<strong>de</strong>s pour la guerre, la marine et les<br />
Compagnies <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong> fer.<br />
L'industrie houillère a été favorisée en 1911 ;<br />
pas <strong>de</strong> grèves ot peu <strong>de</strong> difficultés dans les<br />
transports, prix <strong>de</strong> la matière orienté vers la<br />
liaus-u». Aussi, la plupart <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong> ce grou-<br />
pe qui sont cotés sur notre place se sont-ils<br />
adjugé <strong>de</strong> notables plus-values.<br />
I/> groupe métallurgique russe a été particu-<br />
lièrement animé et la plupart <strong>de</strong>s titres qui y<br />
figurent ont été. l'objet d'une vive hausse. La<br />
MALTZOFF, en particulier, s'est avancée d'un<br />
millier <strong>de</strong> francs. En <strong>de</strong>rnier lieu, les craintes<br />
<strong>de</strong> non renouvetement du Syndicat Prodameta<br />
ont occasionné dans te comnarliment ntetal-<br />
lurg-iquû russe une certaine agitation et alourdi<br />
la tendance, mais les dispositions générales<br />
paraeisseait maintenant en voie <strong>de</strong> raffermisse-<br />
ment.<br />
Les valeurs do charbonnages <strong>de</strong> même ori-<br />
gine ont éprouvé également un mouvement<br />
ascensionnel asez marqué en raison <strong>de</strong> la belle<br />
situation du marché houilter en Russie.<br />
Mines et métaux<br />
Bien influencés par l'accroissement <strong>de</strong> Vac-<br />
tivité économique générale, les cours <strong>de</strong>s di-<br />
vers métaux se sont améliorés durant r année<br />
qui vient <strong>de</strong> is'écouler.<br />
En co qui concerne le CUIVRE, la sensible<br />
diminution <strong>de</strong>s stocks qui s'est prodiun* députe<br />
quelques mois lui a permis <strong>de</strong> s'élever à. 64 li-<br />
vres, alors qu'il ne valait que 56 livres au dé-<br />
but <strong>de</strong> l'année. Tout naturellement, les cuoii-<br />
fères ont suivi les tendances dm métal. Le Rio<br />
regagne plus <strong>de</strong> 100 points ; l'UT.Vll COPPER<br />
s'en adjuge une soixantaine et la THARS1S<br />
une dizaine, Seul le CAPE COPPER perd une<br />
légère fraction par suite <strong>de</strong> la réduction <strong>de</strong><br />
son divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>.<br />
Comme celui du PLATINE-METAL, dont tes<br />
prix ont passé <strong>de</strong> 6.000 francs à 7.500 francs 1-q<br />
kilo, le marché <strong>de</strong> l'action COMPAGNIE IN-<br />
DUSTRIELLE a été très brillant. Los bénéfices<br />
<strong>de</strong> la Société sont para<strong>î</strong>t-il en augmentation<br />
cnosidérable. et le divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> <strong>de</strong> 20 francs ré-<br />
parti pour l'exercice 19909-1910 pourrait êtw<br />
beaucoup plus substantiel pour 1910-1911. Eu<br />
attendant; l'action qui valait 650 francs en jan-<br />
vier <strong>de</strong>rnier se traite aujourd'hui à 864 franc»<br />
Mines d'or et diamantifères<br />
Bien que tes extractions d'or aient été consis<br />
dérables ot que l'année 1911 constitue le record<br />
<strong>de</strong> la production, on peut dire que le marché<br />
<strong>de</strong>s Mines d'or n'existe plus <strong>de</strong>puis <strong>de</strong> longs<br />
mois déjà.<br />
Un syndicat a bien été constitué tout <strong>de</strong>rniè-<br />
rement, ici, pour ai<strong>de</strong>r au relèvement do la<br />
cote <strong>de</strong> ces valeurs mais ses effets ont été jus-<br />
qu'ici plutôt négatifs, chauqe tentative <strong>de</strong> re-<br />
prise se trouvant paralysée par les offres du<br />
Steck-Excihangi-<br />
Les Territoriales ont moins souffert, a l'ex-<br />
ception - toutefois <strong>de</strong> la TANGANY1KA qui,<br />
pour <strong>de</strong>s raisons snéciales, fait une chute pro-<br />
fon<strong>de</strong> <strong>de</strong> 118 à 66 75.<br />
Bans les groupes- <strong>de</strong>s Diamantifères, la DE<br />
BEERS fait meilleure contenance et nous la<br />
laissons lieu éloignée <strong>de</strong> son niveau du début<br />
<strong>de</strong> l'année. Les résultats <strong>de</strong> l'exercice sont sa-<br />
tisfaisants et la situation <strong>de</strong> trésorerie a per-<br />
mis <strong>de</strong> rembourser pair antieipaption pour<br />
1.243.290 livres d'obligations.<br />
PlHJ.OUZE ET WADDIMCTOJI,<br />
. $ir rue LepeMetier, à Parti<br />
mres et marches<br />
MARCHÉ DE 30HDEAUX<br />
Du ai déoeinbm<br />
Poivres. — Article l>i«n temu. — On cote : Telll<br />
tSbar-y, fr.; Saigon, 90 fr. les S0 Mlcs, entrepôt.<br />
Cejuaaux. — On cote : "Extra, 210 <strong>î</strong>r.; invali<strong>de</strong>s,<br />
fr.; arlecraios, <strong>î</strong>«0 ir, logée, eii caisse 4 <strong>de</strong>g<strong>î</strong>Sfi; marques<br />
primées, coure <strong>de</strong> co à 70 fr. l'heeto, leigè, les 54 <strong>de</strong><br />
çses; marques supérieui'es, cours' <strong>de</strong> 70 à 125 fr.<br />
l'hectolitre. ; logé, les 54 dëgiési rbums do la Gua-<br />
<strong>de</strong>loupe cours <strong>de</strong> 50 ù 52 fr. l'hectolitre, logé, les<br />
54 <strong>de</strong>grés; rhums <strong>de</strong> la Héunion, cours <strong>de</strong> 50 à 52 fr.<br />
l'hectolitre, logé, les 64 <strong>de</strong>grés; rhums <strong>de</strong> Merara.<br />
coure <strong>de</strong> 70 à 80 tr. l'hectolitre, logé, <strong>de</strong>gré tel quél<br />
non ctouané; rhums <strong>de</strong> la Jamaïque, cours <strong>de</strong> 100<br />
a 300 fr. l'hecto. logé, <strong>de</strong>gré tel quel, non dédouané.<br />
MARCHÉ DE TOULOUSE<br />
Relevé officiel dm cours <strong>de</strong>s maircbai>&£es 3u<br />
S dècemhre 1911 :<br />
Marché aux légumes, place Ariiand-BeTnard. —<br />
Choux, les 15, 2 fr.; céléïi, les 32, 1 fr. ; , 3< , 38 , 39 , 40" 41' prix. — Deux bouteilles<br />
<strong>de</strong> Champagne, gran<strong>de</strong> marque.<br />
42', 43',- 44", 45", 46", 47" prix. — Une boiue-ilie<br />
<strong>de</strong> Canlgou.<br />
48', 49", 50" prix. — Trois abonements au jour-<br />
naux l'Express, le Journal <strong>de</strong>s Sports Le<br />
Sportsman.<br />
Nous tenons à la disposition <strong>de</strong>s personnes désirant participer à «e grand concours les nu-<br />
ras <strong>de</strong>s 6, 12, 13, 19, 20, 26 et 27 novembre, 3, i, 10, 11, 17-et 13 décembre. — On peut ^e pro-<br />
curer ces bons a 1 administration <strong>de</strong> i' « Express D, 25, Ruo Roqueiaine, <strong>Toulouse</strong>.<br />
Nsus publions plus haut te 15 et <strong>de</strong>rnier bon. — Las 15 bons <strong>de</strong>vront nous être retournés<br />
en même temps que le questionnaire garni qira nous publierons dans un prochain numéro.<br />
Lo gérant : Amédée BEfiSON<br />
61 Feuiilleton diu 1 er janvier 1912<br />
iirs Ii Roi<br />
PAR<br />
Jean DUAULT<br />
DEUXIEME PARTIE<br />
La moisson rouge<br />
CHAPITRE XII<br />
LA TOURNÉE DES SOIXANTE<br />
— Assiedsrtoi. Cécile Renault, liive-<br />
tcd ! Rcconnais-tu avoir attente à la vie<br />
ifo n>.présenlant du peuiple Robespierro 7<br />
Sans déclamation, avec douceur mè-<br />
aic, Cécile répondit :<br />
— Oui ! Pour venger le reme 1 Je re-<br />
arar<strong>de</strong> Robespierre comme un <strong>de</strong>s plus<br />
adieux tyrans <strong>de</strong> mon pays 1<br />
Aux autres, on posa la même ffuestion.<br />
Tous répondirent :<br />
— Non ! .<br />
On la posa même ù Lili, dont les solzo<br />
ans n'avaient point désarmé la haine do<br />
IVobespieri'e.<br />
Sur ces soixante accusés, trente-cinq<br />
environ appartenaient réellement ;\ la<br />
fe £onjuration do Batz. Les aulav,s isno-<br />
*iaien.t, pourquoi ils étaient, là. Aussi<br />
l ' <strong>î</strong>>taient-ils assoz tranquiaies. vlctte unique<br />
question posée à tous constitua tout Tin-<br />
tenrogatoire du procès. Le Tribunal révo-<br />
lutionnaire simplifiait les choses. La Ré-<br />
volution avait pourtant promis <strong>de</strong> plus<br />
sérieuses garanties à l'accusô qu'il n'en<br />
avait sous l'ancien régime !<br />
— La parole est à 1 accusateur public,<br />
fit Dumas.<br />
Pouquier-Tinville se leva. Et voici le<br />
réquisitoire in extenso qu'il prononça :<br />
« Citoyens jurés, vous venez d'enten-<br />
dre les réponses <strong>de</strong>s accusés, c'est à vous<br />
d'y avoir tels égards que <strong>de</strong> raison : jo<br />
vous invite seulement d'examiner qu'il<br />
s'agit ici <strong>de</strong> la cause la plus importante<br />
qui ait encore été soumise à la .justice du<br />
Tribunai ; je m'en rapporte en consé-<br />
quence à votre patriotisme, à votre saga-<br />
cité ordinaire. »<br />
C'était la provocation au meurtre, sim-<br />
ple et sans phrases, car ces assassins,<br />
dans leur parodie <strong>de</strong> justice, se compre-<br />
naient à <strong>de</strong>mi-mot.<br />
Dumas trouva bon d'insister :<br />
« Citoyens jurés, dit-il, les accusés qui<br />
sont <strong>de</strong>vant vous sont les agents <strong>de</strong> l'é-<br />
tranger. La Convention nationale les a<br />
traduits au Tribunal pour que vous pro.<br />
nonciez sur leur sort. Leurs déaiégations<br />
ne vous en imposeront, pas ; je crois inu-<br />
tile <strong>de</strong> vous rappeler que le peuple <strong>de</strong><br />
man<strong>de</strong> vengeance <strong>de</strong>s monstres qui vou<br />
laient le priver <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux représentants<br />
qu'il chérit. Vous remplirez son attente<br />
en prononçant sur les questions que je<br />
vais vous soumettre. »<br />
Ainsi, ils étaient tous accusés d'avoir<br />
voulu assassiner Robespierre et ColJot<br />
d'Herbois 1 L'absurdité <strong>de</strong> l'insinuation<br />
rassura la plupart <strong>de</strong> ces accusés, qui<br />
ignoraient la Cruauté et, l'infamie <strong>de</strong> la<br />
récente loi du 22 prairial. Elle privait les<br />
accusés d'un défenseur et,autorisait les<br />
jurés, — collection do gïcrtins choisis sua'<br />
<strong>de</strong>s listes établies par Robespierre, — à<br />
juger selon, « leur amour pour la pa-<br />
trie. » Ce qui leur donnait une entière<br />
latitu<strong>de</strong>.<br />
Beaucoup d'entre eux voulurent donê<br />
s'expliquer, parlementer. Mais Dumasv<br />
d'xio. ton sec, dit aux gendarmes ;<br />
— Emmenez-les !<br />
Us disparurent tut à un par la petite<br />
porte.<br />
Lé public recommença à riTe, à chan*<br />
ter, à s'amuser. .<br />
Les jurés s'étaient retirés. Au boni<br />
d'une <strong>de</strong>mi-heure, une sonnette annonça<br />
leur retour. Dumas ordonna d introduire<br />
les accusés. Tous, à mesure qu'ils ren-<br />
traient, regardaient le prési<strong>de</strong>nt comm»<br />
pour lire sur son visage. Mais Dumas<br />
plaisantait avec ses assesseurs. On était<br />
trt
LE NUMÉRO5CENTIMES<br />
Organe ci-<br />
Le ministre <strong>de</strong> la guerre a Inauguré au Père-<br />
tachaise, le monument élevé aux déienseurs<br />
lie Beiiort.<br />
Le ministère <strong>de</strong> l'intérieur se préoccupe <strong>de</strong><br />
prendre aux frontières les mesures <strong>de</strong> surveil-<br />
lance sanitaires qu'impose la gravité <strong>de</strong> l'épi-<br />
<strong>de</strong>mie alleman<strong>de</strong>.<br />
Une rencontre à l'épée a eu lieu à la Tour<br />
«Se Villebon, près <strong>de</strong> Meudon, entre MM. Fabry,<br />
aviateur, et Fournol, député <strong>de</strong> l'Aveyron. Les<br />
<strong>de</strong>ux adversaires ont été blessés.<br />
A Paris, un membre du Syndicat <strong>de</strong>s loca-<br />
taires ayant voulu déménager rue <strong>de</strong> Danttzïg,<br />
malgré son propriétaire, <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts se sont<br />
produits ; le drapeau rouge a été arboré.<br />
Le point <strong>de</strong> vue français exposé dans la ré-<br />
ponse du contre projet espagnol, <strong>de</strong>meure très<br />
éloigné <strong>de</strong> celui du cabinet <strong>de</strong> Madrid. De<br />
grosses difficultés subsistent.<br />
—:—<br />
Le sultan <strong>de</strong> Gonstantinople a accepté ta dé-<br />
mission du cabinet.<br />
L'aviatrice Jeanne Hervieu a gagné â Com-<br />
pldgne la campe a Femina », détenue par Mlle<br />
Dutrien.<br />
Voir -par ailleurs les nouvelles qut nous<br />
sont parvenues à la <strong>de</strong>rnière heure.<br />
uarçd <strong>rrçêrrçe</strong> t<br />
— Dites-moi donc quelque chose qui<br />
ne soit pas trop triste, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un per-<br />
sonnage d'un vieux vau<strong>de</strong>ville <strong>de</strong> la<br />
moitié du siècle <strong>de</strong>rnier.<br />
— Volontiers, répond son interlocu-<br />
teur j mais je vous préviens, ee ne sera<br />
pas très gai !...<br />
J'ai une vague idée quo beaucoup <strong>de</strong><br />
Français paraphraseront ce boni, <strong>de</strong> dia-<br />
logue en ce matin <strong>de</strong> 1 er janvier.<br />
<strong>î</strong>— Je vous la souhaite bonne et heu-<br />
reuse, allons-nous entendre répéter et<br />
dirons-nous nous-mêmes !...<br />
Bonne et heureuse <strong>î</strong> Oui. — C'est le<br />
cliché. Il sert <strong>de</strong>puis longtemps. Il Sert.]<br />
<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s siècles. Il fut utilisé l'an <strong>de</strong>r-<br />
nier pour exprimer nos vœux les plus<br />
chers, nos désirs les plus profonds et les<br />
plus intimes. Nous voulions une bonne<br />
année pour ceux que nous aimons et tout<br />
ce que nous aimons, pour nos familles,!<br />
pour l'Eglise, pour la Société, peur bv<br />
Patrie... .<br />
bans truelle mesure ces vœux se sont-,<br />
ils Téalisés ? Hélas '-. -Lés larmes ont<br />
ôoulê dans plus d'un foyer. L'Eglise, la'<br />
Société et la Patrie ont souffert au cours<br />
dé l'année disparue. Et l'aube <strong>de</strong> celle<br />
qui vient <strong>de</strong> commencer à peine ne nous<br />
apporte, au point <strong>de</strong> vue chrétien, social<br />
et national, que las plus inquiétantes<br />
promesses.<br />
1911 ne fut pas seulement une année<br />
inutile. Elle fut line année malfaisante.<br />
Elle s'ouvrit sous le rouge ciel <strong>de</strong> l'a-<br />
narchie. La grève <strong>de</strong>s cheminots venait<br />
<strong>de</strong> finir. Au sabotage <strong>de</strong> la vie nationale<br />
succédèrent les incendies, les pillages et<br />
lés émeutes <strong>de</strong> la Champagne. Des pa-<br />
roles fratrici<strong>de</strong>s furent prononcées, et <strong>de</strong>s<br />
blasphèmes tombèrent <strong>de</strong>s bouches <strong>de</strong><br />
ceux qui ne craignirent pas d'arborer les<br />
couleurs alleman<strong>de</strong>s en terre française.<br />
Un inci<strong>de</strong>nt, dira-t-on.- Sans doute. Mais<br />
cet inci<strong>de</strong>nt ne passa pas inaperçu' à<br />
Berlin, où l'ennemi héréditaire, attiré,<br />
alléché, excité, se f<strong>î</strong>t soudain plus mena-<br />
çant, plus implacable, plus âpre, plus<br />
provocant...<br />
L'ombre <strong>de</strong> la guerre nous effleura . Des<br />
<strong>de</strong>ux côtés <strong>de</strong> la frontière <strong>de</strong> l'Est, les<br />
canons et les fusils furent sur le point<br />
<strong>de</strong> partir tout seuls. Nous connûmes <strong>de</strong>s<br />
heures d'angoisse et <strong>de</strong> stupeur qui abou-<br />
tirent à une humiliation : sans qu'une<br />
goutte <strong>de</strong> sang fût versée, sans combat,<br />
l'Allemagne nous arracha une portion do<br />
notre territoire colonial ! — Et, <strong>de</strong>puis,<br />
le cliquetis <strong>de</strong>s armes n'a pas cessé <strong>de</strong><br />
«sonner... Va-t-il longtemps continuera<br />
nous assourdir, et comment sortirons-<br />
nous du chaos <strong>de</strong> contradictions dans<br />
iequel un gouvernement d'incapables,<br />
o irresponsables, d'impuissants et <strong>de</strong><br />
.coupables nous a délibérément enfer-<br />
l<strong>î</strong>^o! • V ?t S W 1 ^ lo 31 décembre<br />
.ompte que, vers le soleil levant, l'ombre<br />
«u'on ST? ^ 0t sWt, tandis<br />
quon Be bat en Orient et que les pytho-<br />
efforts d imagination, une année sinistre<br />
Pleine <strong>de</strong> commotions, <strong>de</strong> bouleverse-<br />
ments et <strong>de</strong> perds.<br />
A l'intérieur, il y a une guerre qui se<br />
poursuit inlassablement, d* g uer r '%<br />
a conscience nationale. Il n'y a pas que<br />
Liberté avaient déjà précédée on exil,<br />
laissant le champ libre à la violence et à<br />
la persécution.<br />
Les hommes qui capitulent <strong>de</strong>vant Vé-<br />
liangvr ont voulu finir l'année 1011 par<br />
gpe suprême brava<strong>de</strong> à l'adresse <strong>de</strong>s fai-<br />
petlts - ^ Pensée d'un conflit<br />
ave,, i Allemagne ne les a pas arrêtés. Leur<br />
<strong>de</strong>rnier acte législatif a oie pour ëcJS<br />
chrétien, soient troublées et plongées<br />
dans la détresse. On peut s'expliquer<br />
qu'elles défaillent et qu'elles plient...<br />
Mais tel n'est pas votre cas, mes chers<br />
lecteurs, vous, qui, toujours plus nom-<br />
breux, plus dévoués, plus soli<strong>de</strong>s, plus<br />
ar<strong>de</strong>nts et plus unis, êtes venus vous<br />
grouper autour du drapeau ' que nous<br />
cherchons à élever toujours plus haut,<br />
vers le Dieu <strong>de</strong>s victoires ; vous qui, dans<br />
les luttes quotidiennes, ne cessez <strong>de</strong> nous<br />
soutenir <strong>de</strong> votre incomparable fidélité.<br />
Les déceptions, les misères, les tristesses<br />
et les iniquités, si gran<strong>de</strong>s soient-elles,<br />
ne parviendront jamais' à refroidir votre<br />
foi, à émousser votre espérance, à'ralentir<br />
votre action.'<br />
L'existence humaine, ce perpétuel com'-<br />
bat entre l'homme et Dieu, est faite d'an-<br />
nées bonnes èt d'années mauvaises. Nom-<br />
breuses sont lés années mauvaises que<br />
npus avons vécues.' Dieûaura son heure,<br />
et sa gloire éternelle nous donnera <strong>de</strong><br />
bonnes années. Cela, vous;le savez, nous<br />
ië 'savons, nous en .a.yo^jfcwsi' i'^iSfl<strong>î</strong>é.<br />
tHu<strong>de</strong>. C'est l'idée supérieure et magniv<br />
fique qui nous soutient, nous gui<strong>de</strong> et<br />
nous conseille. Elle nous défend <strong>de</strong> désar-<br />
mer, <strong>de</strong> désespérer jamais... C'est le lien<br />
puissant et in<strong>de</strong>structible qui unit celui<br />
qui écrit et celui qui lit.<br />
Voilà pourquoi, mes'chers lecteurs, les<br />
soldats <strong>de</strong> la plume et <strong>de</strong> la pensée,<br />
étroitement groupés dans les journaux<br />
que vous aimez, se joignent <strong>de</strong> tout cœur<br />
à vous pour offrir au Ma<strong>î</strong>tre qui déci<strong>de</strong><br />
du sort <strong>de</strong>s batailles l'année nouvelle qui<br />
sollicité <strong>de</strong> notre part, à tous, un supplé-<br />
ment d'efforts et d'activité.<br />
Il faut vivre pour être sûr d'être aimé,<br />
a dit Lacordaire. Or, les vingt et un ans<br />
d'absolue communauté <strong>de</strong> sentiments et<br />
dïdées que nous venons <strong>de</strong> vivre, tous<br />
ensemble au sein <strong>de</strong> là même cause,<br />
attestent la profon<strong>de</strong>ur et l'étendue <strong>de</strong> la<br />
confiante et réciproque affection qui fait<br />
la force <strong>de</strong> notre œuvre. Le temps<br />
confirme et consacre cette affection dont<br />
nous sommes fiers — et qu'au seuil <strong>de</strong><br />
cette année nous- nous plaisons à consi-<br />
dérer comme un gage <strong>de</strong> succès.<br />
Bonne et heureuse année, donc, chers<br />
lecteurs, dans la mesure où le bonheur et<br />
la joie nous sont dévolus ici-bas !<br />
Bonne, heureuse et chrétienne année<br />
pour tous les foyers, ceux <strong>de</strong>s pauvres et<br />
ceux <strong>de</strong>s riches, les anciens et les nou-<br />
veaux, les vieux et les -jeunes . ! Bonne<br />
année pour les berceaux où, au milieu<br />
<strong>de</strong>s rubans et <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ntelles, scintille<br />
rétb-ile <strong>de</strong> la Crèche !. Bonne année pour<br />
tous les enfants <strong>de</strong> France !<br />
Quand même 1 ai-je écrit plus haut.<br />
Oui, bonne année quand même pour<br />
la Patrie. Comme au temps <strong>de</strong> Richelieu,<br />
les brouillards qui pèsent sur elle soni<br />
immenses ; « mais te soleil les dissipera<br />
et les plus opiniâtres l'emporteront. »<br />
Victor LESPINE.<br />
son lieutenant Crassus lorsqu'iils eurent affaire<br />
aux Sosfciates. César dit que les gène du pays<br />
<strong>de</strong> Sos sont habiles à extraire le mimerai, A<br />
forger <strong>de</strong>s armes, qu'ils f.ont passée ma<strong>î</strong>tres<br />
dans l'art <strong>de</strong> construire <strong>de</strong>s canaux souter-<br />
rains, <strong>de</strong>e mines grâce auxquelles ils anéantis-<br />
sent les travaux <strong>de</strong> siège <strong>de</strong>s Romaine.<br />
Or, ajouta M. ïuiEian, ces fouilles récentes<br />
prouvent : 1* que César a été sincère dans se/?<br />
commentaires et 2' que l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s tek tés an-'<br />
eiciis peut fournir souveJK <strong>de</strong> précieuses indi-<br />
cations aux directeur» d'exploitation minière.<br />
Etant donnés le* procédés précaires dont les<br />
anciens disposaient, il est aisé <strong>de</strong> présumer<br />
que les mines d'argent et <strong>de</strong> cuivre dont par-<br />
lent les auteurs anciens sont loin d'être épui-<br />
sées ct qu'il serait peut-être fort intérweean*<br />
<strong>de</strong>. poursuivre <strong>de</strong>s recherchée au sein dés mi-<br />
nes incomplètement exploitées par les mi-<br />
neurs.<br />
' CE QUE GOUTE UN QUOTIDIEN<br />
Le Petit Parisien vient d'acheter Excelsior.<br />
On sait ies efforts que M. Pierre Lafitte dé-<br />
ploya poux lancer et faire vivre ie journal<br />
qui! avait créé et qui ne ressemble ii aucun<br />
<strong>de</strong>s autres quotidien». Si.le tira»; d'Ji>««tsiw<br />
dépassa celui ie tous les autres, journaux ?i «tix<br />
centimes, les frais énormes que nécessita' cette<br />
affaire eng<strong>î</strong>outireni rapi<strong>de</strong>ment le premier ca-<br />
pital. Un nouvel appel fut faVt, Bref, en treise<br />
mois, près <strong>de</strong> -cinq millions furent dépensés.<br />
M. Jean Dupuy vient <strong>de</strong> raciieter Exeelsior<br />
pour un million et <strong>de</strong>mi ; M. pierre Lafitte<br />
reste à la tête <strong>de</strong> son journal.<br />
L'ILE HEUREUSE<br />
Voulez-vous la conna<strong>î</strong>tre pour y finir vo» i<br />
Jours ? C'est l'Islan<strong>de</strong>.<br />
n -y fait froid, mais le crime y est inconnu. !<br />
Quel admirable pays ! Et comme un téjouv<br />
au pied du mont Héela, sous la neige étince-<br />
lante, nous changerait <strong>de</strong>s rues <strong>de</strong> Paris, où no<br />
coulent que <strong>de</strong>s ruisseaux <strong>de</strong> saaig !<br />
Une statistique récemment publiée à Copen-<br />
hague établit qu'en IsJan<strong>de</strong> il n'a pas été com-<br />
mis un eeul crime notoire <strong>de</strong> 182S à 1892, pen-<br />
dant soixante-quatre ans !<br />
L'<strong>î</strong>le n'a pas <strong>de</strong> maison pénitentiaire au<br />
sens compte* du mot, car on y condamne fort<br />
peu. Et sur toute son étendue <strong>de</strong> 1,871 milles<br />
carres on compte seulement <strong>de</strong>ux agent* do<br />
police titulaires.<br />
Heureuse ite 1<br />
LES MORTS O EL-ALLOUANA<br />
Ces jours-ci a eu lieu au cimetière <strong>de</strong> Deb-<br />
dou, sur la frontière ateéro-marocaine, l'ex-<br />
huanation <strong>de</strong>s restes du capitaine -Labor<strong>de</strong>Ue<br />
et <strong>de</strong> dix-sept légionnaires tombés k ses côtés<br />
^f<strong>î</strong>S<strong>î</strong> 5 baUes marocaines au sanglant combat<br />
d El-Allouana qui, le 15 mai. <strong>de</strong>rnier, coûta<br />
au 1 régiment étranger 29 tués ci 6' blessés<br />
Cette.émouvaiiite cérémonie a eu lieu en 'pré-<br />
sence <strong>de</strong> M. Vafnier, hau^ecmmiiseairo et du<br />
générai Alix, .jjui a i-endu un.suprOme boni-,<br />
méfie-«» capitaine tssmtûmrrvvv*** t-onma--<br />
.gnons rd'ariues.,- ' ' .<br />
Un corps . Vprit être dirigés sur Oran oii iee<br />
honneurs, funèbres leur seront isaidus et d-e-H<br />
envoyés en France pour être remis à 'leurs fo-<br />
miUes respectives. " '<br />
Le capitaine Labor<strong>de</strong>tti?, qui appartenait '&<br />
une famille d'origine hmoQue. fera mtiuiiié<br />
a vannes dans un tombeau <strong>de</strong> famille.<br />
L'ESPRIT DU JOUR<br />
On a ennuené Bob en Suisse<br />
— Comment trouves-tu ee pays ? 1M 1 démon<br />
<strong>de</strong> son pure. J ' u«uian-<br />
^— p as. mal. Mais, d'après mon ailds, je mo<br />
le figurais plus jaune. J '<br />
SIMPLES SOTSS<br />
y Caisse lis Ecoles sis Dm<br />
J'èericais ici niéme, il y a quelques jours,<br />
d propos <strong>de</strong> ta caisse <strong>de</strong>s écoles et du dépôt<br />
<strong>de</strong> fanien<strong>de</strong>mént Bouffan<strong>de</strong>au que, loin<br />
d'être une institution charitable, comme<br />
elle <strong>de</strong>vrait Vitre, la caisse <strong>de</strong>s écoles n'est<br />
« f»'tm instrument <strong>de</strong> propagan<strong>de</strong> eu fa-<br />
v
LUNDI 1" JANVIER 1912<br />
CÉRÉMONIES PATRIOTIQUES<br />
énioirc <strong>de</strong>s Défenseurs <strong>de</strong> BeSIbr<br />
à sa disparition ? Tout le fait supposer, ÏTnian-<br />
ticido et lo crime semblant <br />
otage et tandis que la police était occupée à la<br />
rue <strong>de</strong> Dantzig, plusieurs .membres du syn-<br />
dicat <strong>de</strong>s locataires en profitaient pour aller<br />
déménager un adhérent, rue du Château.<br />
làm Êliieeiii<strong>î</strong> É la lagirrafure<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Le Journal Officiel publiera <strong>de</strong>main le ta-<br />
bleau d'avancement <strong>de</strong>s magistrats <strong>de</strong>s cours<br />
d-appel et <strong>de</strong>s tribunaux <strong>de</strong> première instance<br />
Cours d'appel <strong>de</strong> province. — Prési<strong>de</strong>nt do<br />
chambre : M. do Fourcrand, à Agen.<br />
Conseillers : MM. Artus, à <strong>Toulouse</strong> ; Don-<br />
nas, à <strong>Toulouse</strong> ; Correch, à Pau : Dupuy, à<br />
Pau ; Labouibèrie, à Agen ; Lepelleticr, à tou-<br />
.ouse ; Martin, à Agen ; Maurv, à Pau ; No-<br />
dan, à <strong>Toulouse</strong> ; Troilhes, à Agen.<br />
Substitut, générai : M. Desmoùlins. à Agen.<br />
J uges <strong>de</strong> première classe : MM. Cos'tes, Fual-<br />
flès, Hugounct, Gduazé, à <strong>Toulouse</strong>.<br />
Prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> première classe : MM. Mi-<br />
Quel à Castres : Thévenin, à Tarbes ; Vislnho<strong>î</strong><br />
h Carcassonne.<br />
Vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième classe : M. Pe-<br />
lon, à BézioTs.<br />
Juges <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième classe : MM. Aspe, à<br />
Montpellier ; Cambou, à Castres ; Clergue, à<br />
Carcassonne ; Grabrielle, à Castres ; Laffon à<br />
Carcassonne ; Langé, à Bavonnc ; Lonay, a<br />
Carcassonne ; Reydcllet, à'Pau.<br />
Procureur <strong>de</strong> <strong>de</strong> 2' classe, M. <strong>de</strong> Prat <strong>de</strong> Le~-<br />
tang, à Montauban.<br />
Substitut do 2* classe, M. Fa vie, à Bayonne.<br />
Prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> 3' classe : MM. les prés-<strong>de</strong>nts<br />
Arquey, à Viûefrancbe (Haute-Garonne); Bour-<br />
sefflette, à Lavaur ; Carnavaggio, à Castoiser-<br />
rasin ; Cartes, à Céret ; Délaiquie, il Moieeac ;<br />
Dciquié. à Vflletranefce-tf Aveyron ; Lâchasse, à<br />
Dax ; Dorliioti, à Milhau ; Ricaud, à Ortïrez ;<br />
Viala, à Ro<strong>de</strong>z.<br />
Vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> 3' classe. M. Batidclet.<br />
Juges <strong>de</strong> 3° classe et juges d'instruction : MM.<br />
Aigoin, <strong>de</strong> Montrcdon à Céret; Belvèze, à Gour-<br />
ion ; Carrié. à Oloron ; Cathala, à Dax ;<br />
Croyais, à Foix ; Degasson, à Auch ; Doynac,<br />
à Gourdon : Dt-lord, à Castelnaudary ; Dijols,<br />
à Ro<strong>de</strong>z ; Fourniol, à Saint-Affrique ; Fourni,<br />
à Cahore ; Go<strong>de</strong>nval, à AurilJac ; <strong>de</strong> Gombault,<br />
à Vffleneuve-sur-Lot ; d'Haucour, à Bressuirc ;<br />
Delacroix, à Pra<strong>de</strong>s ; Le Maraut <strong>de</strong> Vlerdaniel.<br />
à Châtellerauli ; «'le Marbotin, à Saint-Gau-<br />
dons ; Monestier, à Millau ; Moras, à Pam<strong>î</strong>ers ;<br />
<strong>de</strong> Para<strong>de</strong>, à Saini-Gau<strong>de</strong>as ; Richard ,'â Saint-<br />
Girons : Roger, à Espalion ; Rouilleault, à Ro-<br />
ilex ; Vialatte, à Millau.<br />
Procureurs do 3" classe : MM. Aneetv, à Ba<br />
qnères ; Breton, à Saint-Afirique : Caste ta ,à<br />
Miran<strong>de</strong> ; Domont, à. Limoux ; Falgros, à Pa-<br />
miers ; Langla<strong>de</strong>, à Marman<strong>de</strong> ; Malherby, à j<br />
Lour<strong>de</strong>s ; Noé, à Auch ; <strong>Toulouse</strong>, à Ro<strong>de</strong>z.<br />
Substituts <strong>de</strong> 3' estasse : MM. CalrneiEc. à<br />
Sariat ; Cavarroé, à Ro<strong>de</strong>z ; Colin, à Espalion;<br />
Défis, à Auch : Ducon, à Miran<strong>de</strong>.<br />
Juges suppléants ; MM. Barsalou, à Castel-<br />
sa,rrasin ; Carlo, à Muret ; Causse, a <strong>Toulouse</strong>;<br />
Paneyrat, à Foix ; Derrouch, à Albi ; Dupoy,<br />
à Bagnèree : Jaminet, à Figoac ; Laoomme. à<br />
Nérac ; Lebas, à Lour<strong>de</strong>s ; Maiilbos, à Orthez ;<br />
Medan, à. Pra<strong>de</strong>s ; Médus, à Oloron ; Sainte-<br />
Colombo, à Tarbes.<br />
^OTRE HABITE<br />
Promotions<br />
Paris, SI décembre.<br />
Sont promus au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> capitaine do vais-<br />
seau, M. le capitaine <strong>de</strong> frégate Berthes ; au<br />
•gra<strong>de</strong> do capitaine <strong>de</strong> frégate, MM. les lieutc-<br />
tiants <strong>de</strong> vaisseau do Corneillan, Gonzalès, <strong>de</strong><br />
Linarôs, Sériot, Docteur, <strong>de</strong> Brossard, Som-<br />
born.<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> lieutenant <strong>de</strong> vaisseau, les en-<br />
seignes <strong>de</strong> vaisseau Cron, Dutfoy, Darlan, Le-<br />
franc, Teillac, tinsélicr, Richard, Ravcnel.<br />
LES DÉFECTIONS Â LA C. G. T.<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Un vaillant organe <strong>de</strong>s syndicats indépen-<br />
dants, Le Parti du Travail, publie une <strong>de</strong>s sta-<br />
tistiques empruntées au ministère du travail<br />
d'où B ressort que, <strong>de</strong>puis 1908, les Bourses du<br />
travail ont perdu un nombre considérable<br />
d'adhérents.<br />
Les ouvriers, peu à peu, se lassent <strong>de</strong> la ty-<br />
rannie <strong>de</strong> la C. G. T. et reprennent leur liberté.<br />
Nous ne citerons pas toutes les Bourses du<br />
travail qui ont perdu soit un nombre impor-<br />
tant d'Adhérents soit <strong>de</strong>s syndicats entiers, il<br />
faudrait citer à peu près toutes les ville do<br />
France.<br />
Notons les principales pertes <strong>de</strong> la C. G. T. :<br />
A Marseille, 8 syndicats se sont dissous ; à<br />
Bourges, 13 ; à Besancon, 8 ; à Romans, 10 ;<br />
à Bor<strong>de</strong>aux 6.<br />
A Saint-Etienne, 6.736 ouvriers ont, repris<br />
leur liberté : à Nancy, 8.829 en ont fait autant<br />
et,, à Rouen, 5.266.<br />
Orléans a vu se dissoudre 20 syndicats, Per-<br />
pignan 9, Avignon 9, Poitiers 8, Limoges 7,<br />
etc., etc.<br />
Les Affaires Marocaines<br />
LES POURPARLERS DE MADRID<br />
La réponse française<br />
Paris, 31 décembre.<br />
D après <strong>de</strong>s renseignements venus, <strong>de</strong> Ma-<br />
drid, lo point <strong>de</strong> vue français exposé dans la<br />
réponse au contre-projet espagnol <strong>de</strong>meure en-<br />
core très éloigné <strong>de</strong> celui du cabinet <strong>de</strong> Madrid<br />
ct <strong>de</strong> grosses difficultés subsistent.<br />
On conserve toutefois l'espoir d'arriver a<br />
une solution heureuse car les négociations se<br />
poursuivent dans les termes les plue amicaux<br />
et les <strong>de</strong>ux gouvernements sont, décSare-upri,<br />
disposés à étudier toutes les combinaisons<br />
possibles, afin d'arriver à concilier les intérêts '<br />
dos <strong>de</strong>ux pays.<br />
Lo correspondant du Temps à Madrid, lut.<br />
est nettement, pessimiste.<br />
Il télégraphie : « Comme on le prévoyait,<br />
les négociations n'ont pas fait un pas dans<br />
l'entrevue d'hier ct elles semblent s'aoheminoê<br />
vers urne situation sans issue.<br />
» La réponse française s'écarte, en effet com-<br />
plètement sur plusieurs pointe <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l'Es-<br />
pagne.<br />
U n'est . peut-être pas inutile <strong>de</strong> rapprocher<br />
co télégramme d'une autre dépêche du même<br />
correspondant dans laqueEo après avoir.relevé<br />
la campagne <strong>de</strong> la presse espagnole contre la<br />
France, il s'exprime ainsi :<br />
« Sans doute, quelque invraisemblable que<br />
puisse para<strong>î</strong>tre une telle affirmation, la France<br />
n'est pas détesitée en Espagne ; elle y compte<br />
au contraire <strong>de</strong> très nombreux amis ; nos com-<br />
patriotes sont toujours admirablement, accueil-<br />
lis à Madrid, mais on peut se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r sans<br />
craindre d'être accusé <strong>de</strong> pessimisme, si l'a.mj<br />
tié franco-espagnole résistera longtemps à la<br />
dure épreuve à laquelle on la soumet. Oue<br />
sera-ce, lorsqu'une fois signé, l'accord au su-<br />
jet du Maroc, <strong>de</strong>s difficultés plus graves se<br />
présenteront ; je crains bien qu'en ce moment<br />
là, si ce moment vient, les protestations d'ami-<br />
tié disparaissent même <strong>de</strong>s déclarations offi-<br />
ciel" es. »<br />
LES ESPAGNOLS DANS LE R1FF<br />
Les déclarations <strong>de</strong> M, Canaléjas<br />
, Madrid, 31 décembre.<br />
Des rumeurs pessimistes ont circulé hier,<br />
contre lesquelles M. Canaléjas à. protesté.<br />
Il a déclaré cjue le gouvernement fera face<br />
à la situation, sans qu'il soit nécessaire d'im-<br />
proviser <strong>de</strong>s armées comme le veulent quel-<br />
ques-uns, mais en envoyant à Mélitla toutes<br />
les forces que réclamera le capitaine-général;<br />
Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a ajouté :<br />
« Il ne doit, pas y avoir la moindre, inquié-<br />
tu<strong>de</strong>.<br />
i Lo gouvernement est. tranquille et l'Espa-<br />
gne a <strong>de</strong>s forces suffisantes pour affronter les<br />
événements présents et <strong>de</strong> plus graves si c'était<br />
nécessaire.<br />
» Je crois que tous, sans distinction d'idées<br />
et d3 partis, <strong>de</strong>vraient prendre exemple sur<br />
l'Italie, où la presse et l'opinion ont été du<br />
côté du gouvernement dès qu'on a reçu les<br />
nouvelles <strong>de</strong>s pertes supportées par l'armée ».<br />
Les Cofflmunlca<strong>î</strong>ions<br />
TéléDiioflignes Internr<strong>î</strong><strong>î</strong>a<strong>î</strong>nes<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Les villes <strong>de</strong> province qui doivent emprun-<br />
ter l'intermédiaire <strong>de</strong> Paris, no peuvent actuel-<br />
lement communiquer- entre elles au téléphone<br />
que do 7 à. 9 heures du soir, lorsqu'elles sont<br />
pourvues d'un seul circuit, avec la capitale<br />
A ta suite <strong>de</strong> l'ouverture récente <strong>de</strong> nouvelles<br />
lignes téléphoniques, M. Charles Chaume! ,<br />
sous-secrétaire d'Etat aux postes et télégra-<br />
phes, a décidé qu'à partir du 1er janvier 1912<br />
les commuinicationis par l'Intermédiaire <strong>de</strong><br />
Paris pourront être <strong>de</strong>mandées dans les villes<br />
en question pendant toutes les heures du ser-<br />
vice <strong>de</strong> jour.<br />
Télégrammes à transmission différée<br />
Paris, 31 décembre.<br />
A partir du l°r janvier 1912, tous les réseaux<br />
télégraphiques français accepteront peur les<br />
Etats-Unis, lie Canada, l'Australie, les In<strong>de</strong>s ot<br />
la. presque totalité <strong>de</strong>s colonies anglaises, <strong>de</strong>s<br />
télégrammes dits à transmission différée.<br />
Ces télégrammes qui bénéficieront d'une ré-<br />
duction <strong>de</strong> 50 % SUT fias taxes actuelles, <strong>de</strong>vront<br />
être en langage clair, rédigés en français où<br />
dans la langue du pays <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination et ne<br />
contenir mi nombres en chiffres, ni lettres,<br />
ni marque, et re^is sans délai aussitôt après<br />
les télégrammes a plein tarif.<br />
Toutefois, leurs tranmission ne pourra être<br />
différée plus <strong>de</strong> 31 heures sur ta. totalité <strong>de</strong><br />
leur parcours.<br />
La ïmMm M littoral Moi<br />
Paris, 31 décembre.<br />
A <strong>î</strong>a suite <strong>de</strong>s dégâts énormes causés par<br />
la <strong>de</strong>rnière tempête aux côtes du littoral Ven-<br />
déen, que l'Océan eonutinue à menacer, le<br />
ministre <strong>de</strong>s travaux publics a donné au pré-<br />
fet et à l'ingénieur en chef <strong>de</strong> la Vendée, <strong>de</strong>s<br />
instruction pour que l'on exécute sans délai<br />
les travaux éte défense nécessaires pour la<br />
protection du rivage <strong>de</strong> la Belle-Henriette.<br />
Il a mis ii leur disposition feus les -crédits<br />
<strong>de</strong>mandés.<br />
LE GRIME D'IGORNAY<br />
A L'ETRANGER<br />
La Crise Turque<br />
Constant; nople, 31 décembre..<br />
Le sultan a accepté la démission du cabinet..<br />
Il a prié Saïd-Pacha <strong>de</strong> reformer un cabinet,<br />
mais celui-ci a déclins cette proposition.<br />
GoostaniJuopte, 31 décembre.<br />
On annonce officiellement que Saïd-Pacha:<br />
est renommé grand-vizir.<br />
Négib-Effendi est nommé Cheik-Ul-Islam.<br />
L''Emprunts Austro-Hongrois<br />
Saint-Péterabourg, 31 décembre<br />
La Novoie Vremia publie à propos <strong>de</strong> la<br />
question du placement d'un emprunt austro-<br />
nongrois en Angleterre et en France un arti-<br />
cle dans lequel elle déclare qu'un acte pareil<br />
compromettrait l'égalité dos forces du groupe-<br />
ment politique actuel qui maintient la paix et<br />
jetterait un froid sur les rapports entre la<br />
France, la Russie et l'Angleterre.<br />
Les Dnspio<strong>î</strong>i à ia C loess Sois<br />
Paris, 31 décembre.<br />
On se rappelle les inci<strong>de</strong>nte qui furent pro-<br />
voqués aux termes d'octobre par le syndicat<br />
<strong>de</strong>s locataires.<br />
Voici que l'agitation recommence à la veille<br />
du terme <strong>de</strong> janvier.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt du syndicat, M. Cauchon, qui<br />
habite rue do Dantzig, dans le quinzième ar-<br />
rondissement, avait résolu <strong>de</strong> déménager à la<br />
rloc.be <strong>de</strong> bois aidé paf* les ligueurs <strong>de</strong> son<br />
quartier.<br />
Les syndicalistes répondirent à son appel et<br />
â 9 heures ce matin, la, rue <strong>de</strong> Dantzig s'em-<br />
plit d'une foule «le locataires conscients venus<br />
dans l'intention <strong>de</strong> faire un .cortège a leur pré-<br />
si<strong>de</strong>nt : niais ta police veillait.<br />
Quand les syndicalistes voulurent s'appro-<br />
cher du l'immeuble où <strong>de</strong>meure M. Cauchon,<br />
ils se heurtèrent à <strong>de</strong>s barrages d'agents.<br />
Il v eut quelque* bouscula<strong>de</strong>s ça et là.<br />
Des coups furent échangés, mais les locatai-<br />
res furent dispersés.<br />
Ite se retrouvèrent dans les débits environ-<br />
nants et a diverses reprises, ils essayèrent <strong>de</strong><br />
M reformer; chaque foie Ils furent re pousses.<br />
Vers midi, il y eut un assaut un peu plus<br />
sérieux.<br />
I-es syndicalistes do plus en plus nombreux,<br />
réussirent à se grouper et drapeau rouge en<br />
tète, au chant <strong>de</strong> iluternationale, tentèrent do<br />
rompre les hampes.<br />
Il «i résulta une bagarre GMBH violente qui<br />
ne prit tin qu'à l'arrivé'..' <strong>de</strong> nouveaux contin-<br />
a(rSa <strong>de</strong> police.<br />
Ci <strong>de</strong>s militants d i syndicat., celui qui avait<br />
ta garda du drapeau rouge, put néanmoins pé-<br />
nétrer dans l'immeuble et aux applaudisse-<br />
,,-srtuts <strong>de</strong> se; camara<strong>de</strong>s, hissa l'emblème ré-<br />
voitetiomw<strong>î</strong>re au balcon <strong>de</strong> M, Cauchon, au 5<br />
Anton, 31 décembre.<br />
Le cimetière d'Igornay étant hier envahi par<br />
l'eau, l'exhumation projetée ne put avoir lieu.<br />
M. Ravier, juge d'instruction, s'est trans-<br />
porté néanmoins a, Igornay pour confronter<br />
Leroux avec l'abbé Laroue au presbytère même<br />
que le pauvre curé ne peut quitter en ce mo-<br />
ment.<br />
Les inculpés Leroux et Grillot étaient assistés<br />
do leurs avocats.<br />
Cette confrontation a pris fin à une heure,<br />
n'apportant aucune lumière sur le drame<br />
Leroux, après avoir affirmé qu'il faisait nuit<br />
sombre, prétend avoir aperçu le curé entre la<br />
sacristie et l'église.<br />
— Comment avez-vous pu distinguer le prê-<br />
tre, puisqu'il faisait très noir ? <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le<br />
juge.<br />
— A la lueur <strong>de</strong> la veilleuse du sanctuaire<br />
qui était <strong>de</strong>rrière lui.<br />
— Comment était-il habillé ? »<br />
Leroux ne peut répondre ; en lui fait romar-<br />
ouer l'invraisemblance <strong>de</strong> sa déclaration ; il<br />
reste muet ; toutes ses réponses sont emprein-<br />
tes <strong>de</strong> mauvaise foi et pleines <strong>de</strong> contradic-<br />
tions.<br />
— Pourquoi <strong>de</strong>man<strong>de</strong> enfin J*. Ravier, va-<br />
riez-vous toujours dans vos déclarations ?<br />
A-t-on fait pression sur vous ?<br />
— Cela, jamais I s'écrie-t-il ; mon avocat mo<br />
conseille toujours <strong>de</strong> dire la vérité, et moi seul<br />
ai fait toutes les lettres.<br />
— Pourquoi changez-vous encore do version?<br />
— Parce que j'ai réfléchi, a<br />
Cotte <strong>de</strong>rnière phrase veut en dire long.<br />
D'autre part le Parquet s'est enfin décidé à<br />
entendre les témoins pouvant prouver l'alibi<br />
du curé ; ces témoins avaient été soigneuse-<br />
ment écartés par Fuzier.<br />
Disons, en passant, que ce <strong>de</strong>rnier a quitté<br />
la région.<br />
Parmi ces témoins à décharge, il s'en trouve<br />
tm <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> importance, M. Chevalier fils,<br />
gar<strong>de</strong>-barrière <strong>de</strong> Cor<strong>de</strong>sse ; il partit <strong>de</strong> chez<br />
M à 6 heures moins vingt exactement pour<br />
aller chez lo boulanger : il rencontra on arri-<br />
vant au bourg le marguillier qui venait sonner<br />
l'angelus ; à la lueur <strong>de</strong>s lanternes il l'a bien<br />
reconnu.<br />
Son pain acheté, Chevalier enfourcha sa bi-<br />
cyclette et partit ; arrivé à l'église, il <strong>de</strong>scen-<br />
dit et régla sa lanterne à acétylène.<br />
A co moment, il perçut, venant <strong>de</strong> l'église,<br />
un grand bruit do coups <strong>de</strong> chaises ct <strong>de</strong><br />
bancs renversés ; il n'y prit, pas autrement<br />
gar<strong>de</strong> et repartit ; il arriva chez lui à G h. 5<br />
exactement.<br />
Ijeroux qui prétend avoir fiut le guet, n'a<br />
vu personne; donc, il était forcément à l'inté-<br />
• Le déport <strong>de</strong> FnzioT a délié les langues et<br />
ainsi nous avons appris que le policier n soi-<br />
gneusement et volontairement évité <strong>de</strong> smvre<br />
la piste indiquée par la rumeur publique, à<br />
savoir que Dessortcnncs était, moyennant fi<br />
nances, l'ami infime <strong>de</strong> la mère <strong>de</strong> Leroux.<br />
Comme il était au courant do l'Infantici<strong>de</strong> et<br />
doué d'une avarice Sordi<strong>de</strong> a-t-il voulu faire<br />
chanter la famille Leroux ? En raison do ses<br />
menaces, ces <strong>de</strong>rniers n'uvaient-ils pas intérêt<br />
La Révolution en Chine<br />
Reprise <strong>de</strong>s hostilités<br />
Hankeou, 31 décembre<br />
L'armistice ayant pris fin, les républicains<br />
ont ouvert un feu <strong>de</strong> mousqueterie contre<br />
Han-Kiang.<br />
Prochaine déposition <strong>de</strong> l'empereur<br />
Londres, 31 décembre.<br />
D'après le correspondant du New-York He-<br />
rald à Shanghaï, la conférence s'est occupée<br />
<strong>de</strong> la déposition <strong>de</strong> l'empereur, qui est regar-<br />
dée comme inévitable.<br />
Les républicains ont déclaré qu'ils étaient<br />
prêts à traiter Tempereur avec autant d'égard<br />
que n'importe quel souverain étranger dépose.<br />
L'Evasion 'du capitaine Lux<br />
Berlin, 31 décembre<br />
Lo capitaine Lux a réussi à emporter quel-<br />
ques vivres mais il a dû les abandonner dans<br />
le jardin où il a changé <strong>de</strong> vêtements.<br />
Il a aussi emporté avec lui une pelle à char-<br />
bon ot une curette pour se défendre s'il était<br />
attaqué par <strong>de</strong>s senti nclles.<br />
On n'a plus aucune nouvelle <strong>de</strong> lui et on a<br />
perdu tout espoir <strong>de</strong> le rattraper.<br />
On raconte, mais ceci scus réserve, que <strong>de</strong>s<br />
amis l'attendaient en automobile, près <strong>de</strong> la<br />
prison.<br />
Au moment <strong>de</strong> franchir la frontière ils au-<br />
raient été arrêtés par <strong>de</strong>s douaniers h • tm pa<br />
sage à niveau.<br />
Les douaniers abaissèrent <strong>de</strong>vant les fugi-<br />
tifs une barrière <strong>de</strong> bois.<br />
L'auto prit son élan, s'élança à toute vitesse<br />
et passa après avoir fait voler la barrière en<br />
éclats.<br />
Un fait, .particulier est à noter : c'est que le<br />
capitaine Lux a copié avec le plus grand suc-<br />
cès les procédés employés en 1870 par Je géné-<br />
ral Zuriin<strong>de</strong>n pour s'éva<strong>de</strong>r ><br />
Irons avons aniuttucé hier rairrestation, à<br />
Bobigny «d'un nommé Chariot VaOentin, dit<br />
Bottlanger, qu'on disait anarchiste et <strong>de</strong> l'en-<br />
tourage <strong>de</strong> la Guerre sociale.<br />
M. Miguel Almereyda, que nous avons vu a<br />
son bureau, nous a déclaré :<br />
" « Nous connûmes Boulanger au moment <strong>de</strong>s<br />
affaire'-; Bled et O» ; c'était un collaborateur<br />
direct d'une certaine agence policière que nous<br />
démasquâmes à cette époque, ainsi que d'au-<br />
tres soi-disant militants anarchistes ; mais, ni<br />
do loin ni <strong>de</strong> près, il n'appartint à notre orga-<br />
nisation, pas plus qu'à l'ailministration ou à<br />
la rédaction <strong>de</strong> la Guerre sociale ; c'était un<br />
mouchard simplement. »<br />
Les limiers <strong>de</strong> la Sûreté seraient actuelle-<br />
ment sur la piste <strong>de</strong> Leblanc, qui se cacherait<br />
dans les environs <strong>de</strong> Bobigny.<br />
Des battues ont été effectuées pendant toute<br />
la nuit : elles n'ont, jusqu'à présent, donné<br />
aucun résultat.<br />
On est oriifin parvenu à établir la véritable<br />
i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> Raoul Leblanc : c'est un nommé<br />
Edouard Carouy âgé <strong>de</strong> 28 ans, né à Lens-<br />
sur-Dcndro (Belgique) , il entretenait, <strong>de</strong>s rela-<br />
tions très suivies avec les anarchistes bel-<br />
ges. UNE FEMME TUE UN CAMBRIOLEUR<br />
Bor<strong>de</strong>aux 31 décembre<br />
M. Bcrtin propriétaire à Saint-Trojean, près<br />
Blaye, habite avec sa vieille mère une maison<br />
éloignée <strong>de</strong> toute habitation.<br />
Vendredi, Bertin et sa mère travaillaient<br />
aux champs : à leur retour, ils trouvèrent leur<br />
maison cambriolée, ; ils se mirent à crier au<br />
voleur ; le voleur était encore chez eux- ; il<br />
prit la fuite.<br />
La femme Delage qui se trouvait tout près,<br />
armée d'un fusil, invita le fuyard à s'arrêter ;<br />
elle prétend qu'à ce moment il allait se jeter<br />
sur elle et que, se jugeant en état <strong>de</strong> légitime<br />
défense, elle déchargea son fusil dans sa di-<br />
rection.<br />
Le voleur s'affaissa sans pousser tm cri :<br />
il était mort ; la charge l'avait atteint au<br />
flanc.<br />
La gendarmerie s'est transportée vendredi<br />
soir sur les lieux pour procé<strong>de</strong>r à la première<br />
enquête.<br />
La femme Delage n'a pas été arrêtée.<br />
Faits<br />
L'ÉPIDÉMIE DE BERLIN<br />
Paris, 31 décembre.<br />
On a dit q«e les mé<strong>de</strong>cins allemands sem-<br />
blent enclins à penser que l'épidémie meur-<br />
trière qui sévit serait due au baceille du botu-<br />
lisme.<br />
Nous avons <strong>de</strong>mandé au docteur Jules Re-<br />
nault chargé du service <strong>de</strong>s épidémies pour<br />
la province au mmistère <strong>de</strong> l'intérieur, <strong>de</strong><br />
nous renseigner sur cette maladie.<br />
— Le botulisme, nous a déclaré l'émlnaat<br />
hygiéniste, est. connu <strong>de</strong>puis fort longtemps ;<br />
co bacille a, pour milieu préféré, les parties<br />
centrales <strong>de</strong>s conserves <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> ou <strong>de</strong> pois-<br />
son, loin par conséquent <strong>de</strong> l'oxygène do l'air. :<br />
» En. se développant, il ne produit ni o<strong>de</strong>ur<br />
ni changement do couleur qui avertisse .lo<br />
consommateur ; seules, <strong>de</strong>s recherches com-<br />
pliquées <strong>de</strong> laboratoire où les symptômes qui<br />
se développent après l'ingestion <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>s<br />
infectées par lui permettent <strong>de</strong> le mettre en<br />
évi<strong>de</strong>nce.<br />
» Les épidémies <strong>de</strong> botulisme ont ceci do<br />
très spécial qu'elles ne se propagent pas<br />
d'homme à homme<br />
» Toujours, un aliment avarié a été ingéré<br />
par ceux qui sont tombés mala<strong>de</strong>s. »<br />
Ou ii trouvé rospe.r),.Garcla (II. lye-comte), llerminie (M. L. lfor-<br />
cinal), Goyeux (J. Mécpiignojii. Grogny (Hugues),<br />
Gattyplle ou Hérodote (M. Adèle!.<br />
Pronostics :<br />
Pnris-Sporl : IUols, Indien — Ionone, Idéo — lo-<br />
na, Ilia<strong>de</strong> — Ecurlo Rousseau, Hauterive — Mar-<br />
ceau, Héroïne — lanitza, Hérodote.<br />
M Liberté : Ulois. Indien — Ionone, Idéo —<br />
lona, Ilia<strong>de</strong> — Ecurie Rousseau, Hauterive — Mar-<br />
ceau. Héroïne — fanitza, Hérodote.<br />
i: inlrivnxigeant. : H.lodK. Indien — Ionone. Idéo —<br />
Ion:. Ilia<strong>de</strong> — Ecurie Boaaram, Hauifi-ive. — Mm-<br />
re.-iu Ilérolne — lanlUn. Hérodote.<br />
Débats : lna.tten.lue, Isabelle - Ida, Prince-<br />
ton Italien - H:urns <strong>de</strong> la Fontaine. lona - Ecurie,<br />
murielu, IIocsHie - Harold, Hllote -- Hermime<br />
FOOTBALL RUGBY<br />
Les Gsgnacai3 à Paris<br />
Paris, 31 décembre.<br />
f.'éouiuo <strong>de</strong> l'Union Sportive Cognacn<strong>î</strong>se<br />
rencontrast a.ujourfl'hui, au Parc-<strong>de</strong>s-Prmcos, --a<br />
uno équipe du Sta<strong>de</strong> Français.<br />
A la mi-temps», les Cognacs» ava ient i a van-<br />
tage par 5 [wints (1 essai, 1 but) a 3 points •<br />
(1 essai).<br />
Finalement, lo Sta<strong>de</strong> Franco© gagne par<br />
19 points à 10.<br />
A Bor<strong>de</strong>aux<br />
Bor<strong>de</strong>aux, 31 décembre.<br />
Le Club Athlétique Périgourdin a battu te<br />
Sta<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>lais V. C. par 7 points (t essai,<br />
i drop-goal) ù 3 points (1 essai).<br />
La victoire <strong>de</strong>s Périgoiudins fut acquise<br />
dans la <strong>de</strong>rnière secon<strong>de</strong> du jeu. •<br />
DANS LA RÉGION<br />
Perpignan, 31 décembre.<br />
L. A. S. P. mixte bat la Section Bor<strong>de</strong>laise<br />
par 11 points à 8. -Carcassonne, 31 décembre.<br />
L'Association Sportive Carcassonntiisc bat le<br />
Football Vélo Club Auscitaàn par 11 points<br />
(3 essais, 1 but) à zéro.<br />
Montauban, 31 décembre.<br />
L'Union Sportive Montaibaneésc bat le Sport<br />
Athlétique Bor<strong>de</strong><strong>î</strong>aSs par 22 pointe (0 essais,<br />
S buts 1 a zéro. ' . ,<br />
Auch, 31 décembre.<br />
Le FootliaAt Vélo Culn Auscitain bat le To;i-<br />
louse Employés Club par C pointe à 5.<br />
Tarbes, 31 décembre.<br />
Le Sladoeeste Tarba<strong>î</strong>s bat le Football Club<br />
<strong>de</strong> Lyon par 34 points (9 essais, 3 buts, 1 but<br />
sur coup franc) à zéro. Plusieurs équipiers <strong>de</strong><br />
Lvon manquaient. Bayonne, 31 décembre.<br />
Le Sta<strong>de</strong> Nantais bat l'Aviron. Bayonnais par |<br />
8 pointe à 3.<br />
Bor<strong>de</strong>aux, 31 décembre.<br />
A La Rochelle, te Sta<strong>de</strong> Rochdais (2) bat te<br />
SportLng-Club <strong>de</strong> Saint-Jean d'Aneety par Vi<br />
points à zéro.<br />
Le Sta<strong>de</strong> Rooholais (i) est Vktoqueor du Spcr* ,<br />
titig-Cliib Ver&aiillais par 18 points à fi.<br />
A- Libourne, l'Union Athlétique Litoournaifift '<br />
(3) bat Saint-DftnJfi-<strong>de</strong>-Pi-lc (1) par 41 points<br />
à zéro.<br />
A Périgneux, le C. A. Périgourdin bat ie<br />
Sta<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>lais (2) par 3 points à zéro.<br />
A LUO.\' ALTI^UI :<br />
Entre aviateur e<strong>î</strong> sSéputé<br />
Paris. 31 décembre.<br />
A la suite d'une lettre adressée nar M. Vicie*<br />
Fabry, aviateur, à M. Fcurnol, député <strong>de</strong><br />
1'Avéyron, ce <strong>de</strong>rnier se Jugeant ottçrëé, avait<br />
prié M. Andflé Magitiot, député <strong>de</strong> la Meuse et |<br />
M. Maruéjouls, secrétaire d'anibassa<strong>de</strong>, <strong>de</strong> <strong>de</strong>-<br />
roau<strong>de</strong>r à M. Victor Fabry ré-tractaUeii ou ré-<br />
paration par les armes,<br />
M, Victor Fabry avait chargé M. Piepti <strong>de</strong>flS<br />
Plédranet et M. Louis Gibert, aviaiwitr, <strong>de</strong> le<br />
representer.<br />
Lee quata-e témo.ins réunis hier, avaient iugé<br />
nne rehoontro inévitable.<br />
Elle a eu lieu ce matin à la Tour <strong>de</strong> Ville-<br />
bon, près <strong>de</strong> Moudon.<br />
L'arme choieie était l'épée <strong>de</strong> combat.<br />
Le duei a été dos {dus vifs.<br />
Six reprises ont eu lieu.<br />
A la quatrième, M. Fournol a été atteint<br />
légèrement à l avant-bras.<br />
Le. oornbat continua et à la reprise s.is'vv.nto<br />
M. Fonrnol qui avait été atteint sur une veine<br />
<strong>de</strong> l'avant-hras, dut être mis en obs^rvatèon.<br />
Sur son insistance le ditel repvi<strong>î</strong>.<br />
' A la sixième renr'se. le député <strong>de</strong> l'Aveyron<br />
lut touché vteemment au côté droit par un<br />
liefflÉBW rte secon<strong>de</strong>.<br />
Heureusement, la pointe fut arrêtée par une<br />
côte ; en se dérobant sur le ltemamt, M. Four-<br />
nol atteignit M. Fabry au-<strong>de</strong>ssus do l'attcoaie-<br />
sotMieikiéTte droite.<br />
Ces bles«urcs léciproques mkwat fin an com-<br />
bat.<br />
Les <strong>de</strong>ux adversaires se sont réconciliés.<br />
Un aviateur fait <strong>de</strong>s a!iumeUe3<br />
Issy-les-MofuMneiaux, 31 déc^vmbre.<br />
L'aviateuT <strong>de</strong> Laëc. qui était parti hier ma-<br />
tin du Crotoy (Somme) avec un passager, pour<br />
se rendre à fesy-je^-Monloneaux, et qui était<br />
tombé aux environs do Pcntotoe, est reparti<br />
cet après-midi à 4 heures <strong>de</strong> cette ville, nprèa<br />
Oivair -réparé s»n appareil.<br />
Le voyage, s'effectua dans <strong>de</strong> bonnes condi-<br />
tions ; 'mais «n arrivant près du terrain <strong>de</strong><br />
marwfsuvre d'Tssy-les-M'Otdirieaiix, l'aviat-sur es*<br />
<strong>de</strong> nouveau tombé.<br />
De laëc est in<strong>de</strong>mne ; le passager a été lé- ;<<br />
gèrermaiit btu d If : talentin<br />
meaJU, Mls-tinfraetto (Thibault), No.<br />
v Birte») Rocher Blln (Ovlell). Orrlaga (Deangens;.<br />
Fric II 'Savarv). Tadorne II (Arnu.ll!, ï^dandry<br />
(Procope), I-a 'Clochette (J.-B. Moreau;, Marocaine<br />
lI pren<strong>de</strong>r ll I'rix <strong>de</strong> la Société <strong>î</strong>les Steeple-Ciiases <strong>de</strong><br />
France • Kurwenal (A. Benson), Talmont ou Coup<br />
<strong>de</strong> Mer 'J -B. Moreau), Rocroy (G. Partremont).<br />
Deuxième Prix <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s S<strong>î</strong>ecpte-Charts<br />
do France T.iicullus III (G. Parlremeiil). Le Mati-<br />
lan (Thibai'iUi. Talmont, Ma l'ille ou C«ui> <strong>de</strong> M«r<br />
(J.-B. Moreau), Sam San {P. Woodland), Platine<br />
Prixan PïlârO : Ravigote fQ. Parfrcnient;, Per<br />
enn» II (Saice-, Platine (Amutl). Ma Fille on Alexis<br />
S -u Moreau 1 .: Cristal (WtttWnllt), Primo lit tMHter)<br />
Rivalité II (BTyan).<br />
t^MHosHct t<br />
parU-Spoti i Sonite E. Vell-PlcarA, La OlfKJiette<br />
— Kurwenal. Eenrie GoudcUaux — Ertirie c.mtd-<br />
cliaux, Ram San — Représentant E. Tell Plrarâ<br />
curie GomtcHawx.<br />
irui. il<br />
ser les<br />
:ouver<br />
osit*<br />
France <strong>î</strong> Que dis-je, on (foute même .<br />
pionuat <strong>de</strong> Guyenne et Gascogne. U<br />
on avait la petite émotion à Bor<strong>de</strong>aux t<br />
dant le Cercle Athlétique Périgourdin.<br />
— L'aviateur lie I
LUNDI i" JANVIER 191g<br />
VOL DE G0BEL1NS<br />
H v a quelque temps, un lot Important do<br />
Mtntsseries d'Atibusson était dérobé au chineau<br />
Je Talives (Lot-et-Garonne), propriété <strong>de</strong><br />
•'Les raherohSS pour découvrir les auteurs <strong>de</strong><br />
tm vol étaient d'abord resté*» infructueuses,<br />
quand on apprit que les niches tapisser;es<br />
«avaient été vendues par un Bs**«mé.A un<br />
sieur Lamarque, do Tarbes. qui les ava.t IUI-<br />
mêine revendues à un amateur, M. «le *>••,<br />
Lamarque a été arrêté à Tarbes. &<br />
nié l'achat <strong>de</strong>s tapisseries, mais a dit par la<br />
suite Si^fefAffiS<br />
t, m,,mlW t. AI,-, reroue a. la maison t. ai ru<br />
d' V"?i umtlis ' .ie la police mobile <strong>de</strong> Bor-<br />
d'eaux èoni nlie son enquête qui pourrait bien<br />
abo<strong>î</strong>nir a la découverte d'autre complices du<br />
vol. -<br />
CO NCO URS<br />
Saines employées <strong>de</strong>s Postes, <strong>de</strong>s Télégraphes<br />
et <strong>de</strong>s Téléphones<br />
Un concours pour le recrutement <strong>de</strong> dames<br />
employées aura lieu les jeudi 15 et vendredi<br />
10 février 1912. au chef-lieu <strong>de</strong> chaque départe-<br />
ment. . . n „<<br />
Le nombre maximum <strong>de</strong>s admissions es., nxe<br />
a p^ùveiit V prendre part les postulâmes sans<br />
infirmités- ayant une taille Gë 1 m SO au mi-<br />
nimum àgôea do 18 ans au moins ct <strong>de</strong> fSS ans<br />
«n ni us au mur du concours.<br />
i -<strong>î</strong> limite d'Ane- «et reculée pour tes ai<strong>de</strong>s,<br />
d'une durée égaie à celle <strong>de</strong> leurs services en<br />
cette qualité, dans les conditions fixées par<br />
l'arrête du 4 juillet 191».<br />
Aucune <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> dispense ne sera prise<br />
en considération. ,<br />
fjas candklates <strong>de</strong>vront adresser sans retard<br />
leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au directeur <strong>de</strong>s postes et <strong>de</strong>s<br />
télégraphes <strong>de</strong> leur département, chargé rte<br />
l'instruction <strong>de</strong>s candidatures.<br />
Oe fonctionna ire leur fera parvenir le pro-<br />
gramme du concours.<br />
La liste d'inscription sera close le 20 janvier<br />
au soir. _ _<br />
\ LA SOCIÉTÉ D^GRirilLTURE<br />
DE LA HAUTE-GARONNE<br />
H ter a été tenue, au siège <strong>de</strong> la Société d'à<br />
niculture, rue Saint-Antoinedu-T, la séance<br />
ânnueite. M Héron, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Société,<br />
était entouré <strong>de</strong> M. Sabatier, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Ins-<br />
litut agricole • MM. Neuniaii, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
Société d'horticulture ; Théron <strong>de</strong> Montaugé,<br />
prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s associations agricoles ; Guénot,<br />
du Syndicat d'initiative ; Lozes, inspecteur <strong>de</strong>s<br />
eaux et forêts ; baron Désazars, <strong>de</strong> l'Académie<br />
<strong>de</strong>s sciences, inscriptions et belles-lettres ; doc-<br />
teur Basset, secrétaire général do la Société.<br />
A 2 heures, M. Héron ouvre la séance en<br />
prononçant an intéressant discours sur le<br />
.mouvement agricole.<br />
M. le docteur Basset lui succè<strong>de</strong> en faisant,<br />
dans un excel&nt rapport, le compte rendu <strong>de</strong>s<br />
travaux do l'année.<br />
M. d'Aldiguier, secrétaire do séance, donne<br />
connaissance à l'assistance <strong>de</strong> son rapport<br />
sur le concours <strong>de</strong>s serviteurs ruraux.<br />
La réunion se termine par '.a lecture du pal-<br />
marès <strong>de</strong> ce concours dont voici les lauréats.<br />
Six prix à MM. Louis Sabatier, à Saurre,<br />
commune <strong>de</strong> Ca.ragou<strong>de</strong>s ; Jacques Gélis, à<br />
la Caoulette, Varie il ; Pascal Fértol, à Péches-<br />
Ûé, Qùint ; Jean Fouitanet, à Mondonville ;<br />
Alexandre Montespan, à Castolnau-Picampeaa;<br />
Jacques Dast, aux Cabanes, commune <strong>de</strong> Sai-<br />
rac ; Cermain Serre, à Enrastoul, commune<br />
<strong>de</strong>. Caragou<strong>de</strong>s.<br />
^Médailles : MM. BataUJe Marguerite, Fé-<br />
La séance est levée à 3 heures.<br />
ques, sont représenté» cirez les miraculés <strong>de</strong><br />
Lour<strong>de</strong>s<br />
Enfin, à Lour<strong>de</strong>s. U n'y a pae mémo <strong>de</strong> sug-<br />
gestion proprement d,llo, car les prétendu»<br />
suggestlonneura prient Dieu mais ne com-<br />
man<strong>de</strong>nt pas aux mala<strong>de</strong>s. Il n'y a pas davan-<br />
tage d'a.nitossiiggesfion, car si les mala<strong>de</strong>s sont<br />
Certains <strong>de</strong> la puissance <strong>de</strong> Dieu, ils ne peu-<br />
vent pas, ils ma doivent pas être convaincus<br />
que Dieu va en user on leur faveur.<br />
imdait l'objection tirée <strong>de</strong>* forces .Inconnues<br />
<strong>de</strong> la nature.<br />
Admis que ces forces existant. Mats elles<br />
sont jusqu'Ici inco.iwiiu.es, et la nature ne les<br />
applique pas d'cillo-méiue ; car les mômes<br />
phénomènes <strong>de</strong>vraient alors se produire par-<br />
tout. U y a donc à Lour<strong>de</strong>s un acquit, supérieur<br />
à lia nature et à l'hommo qui applique, qui<br />
met en œuvre ces ressources jusqu'ici Incon-<br />
nues st inappliquées.<br />
Do plus, la. nature nie fait pas <strong>de</strong> sauts ;<br />
pour toutes ses œuvres, c'est une vérité ex-<br />
périmentale ct scientifique : elle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la<br />
collaboration du t emps Or, l'un <strong>de</strong>s caractères<br />
<strong>de</strong> la presque généralité <strong>de</strong>s guéri sons <strong>de</strong><br />
Lour<strong>de</strong>s c'est la snudaéneté, l'instantanéité.<br />
Enfin, l'action <strong>de</strong> la nature, puissance aveu-<br />
gle, est. fatale, universelle, uniforme. Telles<br />
conditions étant données, on obtiendra, par-<br />
tout et tou'ours les mêmes effets. Or la. puis-<br />
sance qui agit à Lour<strong>de</strong>s a tous les caractères<br />
d'un agent indépendant et libre : il agit com-<br />
me U veut et an faveur <strong>de</strong> qui H veut.<br />
Telles furent les considérations développées<br />
par M. lo doyen <strong>de</strong> Ginestas.<br />
U fut donc en droit <strong>de</strong> conclure : les événe-<br />
ments do Lour<strong>de</strong>s sont la .réponse <strong>de</strong> Dieu aux<br />
apparit ions do la Grotte : les apparitions <strong>de</strong> la<br />
Grotte furent la réponse <strong>de</strong> la T.-S. Vierge a la<br />
définition du dogme do rinima.e,uléo-Concep-<br />
tion ; le tout, la confirmation <strong>de</strong> la divinité<br />
<strong>de</strong> nos institutions.<br />
Un appel <strong>de</strong> M. Sauzè<strong>de</strong> — On nous télé-<br />
phone ii i'Instant un «appel que Va lancer notre<br />
député Jules Katizo<strong>de</strong> aux électeurs sénato-<br />
riaux ; le voici :<br />
« Chère électeurs et chers concitoyens,<br />
» Los adversaires <strong>de</strong> ma candidature au Sé-<br />
nat ont osé écrire que je n'étais jamais à mon<br />
poste à la. Chambre, ou que si je siégeais je ne<br />
disais jamais rien.<br />
» Ouvrez l'Officiel, ou tout au moins les<br />
journaux bien informés, ct vous pourrez cons-<br />
tater qu'au cours dé Ha séance <strong>de</strong> la Chambre<br />
du 30 décembre, je me suis écrié au moment<br />
où M. Jousselin panait, je crois <strong>de</strong>s mines :<br />
— Parfaitement ! Très bien 1<br />
Et mon collègue a riposté :<br />
— Oh ! vous, vous approuvez tous les gou-<br />
vernements ! Vous ne leur (refuses, jamais vo-<br />
tre confiance !<br />
» La Chambra a ri, mais cQJe a constaté mon<br />
interruption, ce- qui prouve que le bien public<br />
est l'un <strong>de</strong> mes principaux soucis.<br />
» Et pour pouvoir travailler à ce bien public<br />
utilement, il n'y a qu'un moyen — parfaite-<br />
ment — c'est d'être bien avec tons les minis-<br />
tères.<br />
» Chef s électeurs,<br />
» Vous me connaissez <strong>de</strong>puis longtemps et<br />
je n'avais pas besoin <strong>de</strong> démontrer que le so-<br />
leil éclaire en plein midi, mais il est certaines<br />
vérités, cit bé 1 qu'il faut parfois faire entrer<br />
dans la tête <strong>de</strong> son. adversaire.<br />
» Et maintenant, après <strong>î</strong>e dur labeur <strong>de</strong> mes<br />
longues années <strong>de</strong> combat pour la cause <strong>de</strong> ia<br />
République, un fauteuil pour neuf ans au Sé-<br />
nat me semble un hommage irendu â mon dé-<br />
vouement, désintéressé. — J. SAUZËDF *<br />
Pour copie qu'on forme : Un délégué sénato-<br />
rial.<br />
Acoidênt mortel. — Avant-hier matin, <strong>de</strong>s<br />
matelots <strong>de</strong> ,1a Compagnie <strong>de</strong>s transports Mar-<br />
querole, <strong>de</strong> Cette, étaient occupés à décharger<br />
sur la rive gauche du canal «lu Midi, -t l'Esta-<br />
gnal, une barque pleine <strong>de</strong> chaux <strong>de</strong>stinée à<br />
M. Chauzy, entrepreneur. Une dss cha<strong>î</strong>nes du<br />
monte-charge s'est soudain rompue et l'appa-<br />
reil est tombé sur le nommé Joseph Cap<strong>de</strong>viite.<br />
,ns. Quand on a dégagé le rna.lhcu-<br />
homme, on a constaté qu'il avait<br />
t poitnrne défoncée et les<br />
AhRON DIS SEMENT DE CARCASSONNE<br />
II mort à JFhôpite<br />
sans avoir repr<br />
CARCASSONNE.<br />
la.la<br />
— Le fait <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s : Sa<br />
B. — lin petit mai-entendu<br />
«tonner en temps voulu lo<br />
ia ôtKffiéWfflce, si suuslan-<br />
e doyen et le public, veuil-<br />
les est, à nota» époque, la<br />
plus rrrécusa-«<br />
a voulu mettre<br />
nit hors <strong>de</strong> dou-<br />
la<br />
<strong>de</strong> 1<br />
rêux jeune<br />
le crâne fractur<br />
Ïambes brisées,<br />
heures après l'acci<strong>de</strong>nt,<br />
naissance.<br />
Là victime était originaire <strong>de</strong> Niaux U<br />
Sa f-amUle a été prévenue télégra.phiqi<br />
Déraillement. — Hier, à <strong>de</strong>ux heure<br />
ou quatre, wagons d'un train <strong>de</strong> march.<br />
ont déraillé é hauteur «lu pont d'Artigu<br />
sortie <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Carcassonne, ot o<br />
trué les <strong>de</strong>ux voies du côté <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />
Le transbor<strong>de</strong>ment a été nécessaire pour les<br />
voyageurs du train rapi<strong>de</strong> 104 el l'omminus 158<br />
qui ont été fusio innés.<br />
Nécrologie, - Nous avons appris avec peine<br />
la mort <strong>de</strong> Mme Cros, née Jeanne-Justine Cà-<br />
zanave, femme <strong>de</strong> l'honorable négociant <strong>de</strong> la<br />
Grand'Ruo. -M. Albin Cros, et mène, <strong>de</strong> M. Jo-<br />
1 trois<br />
is con-<br />
.riôge).<br />
ement.<br />
i, trois<br />
indises<br />
», à la<br />
nt ob&-<br />
;ien bâtonnier <strong>de</strong><br />
ans. dans la nuit Ordre,<br />
le ven-<br />
. Albin Cros, ,M. et Mme Jo-<br />
ies membres <strong>de</strong> leur famille,<br />
dans<br />
plus<br />
ur cruelle<br />
pourtant<br />
iplai sauce<br />
<strong>de</strong> la. ban<br />
aeph Cros, avocat, a<br />
déeédée à l'âge <strong>de</strong> 71<br />
dredi à samedi.<br />
Nous prions M<br />
seph Cros et tous<br />
<strong>de</strong> vouloir bien agrôtar<br />
épreuve l'expression <strong>de</strong> no;<br />
condoléances.<br />
Jour <strong>de</strong> l'An, — M. le maire <strong>de</strong> Carcassonne<br />
ne .reçoit pas à l'occasion du jour <strong>de</strong> l'An.<br />
Avis à l'intéressé. — M. Arthur-Alexis Ray-<br />
r.aud, né ie 7 novembre 1891, à .Arques .<br />
Pluie «ie la veille, néant.<br />
Situation générale. — Dépression secondaire<br />
anètre dans le bassin .oriental dé la Méditer-<br />
lo sabot do Noël 1911 l'annulation <strong>de</strong> ce vote.<br />
Nous avons été déçus. Bonne année 1 nous a-<br />
t-on dit. Sans doute... mais par lo bon sens<br />
ct l'impartialité «lo nos municipaux.<br />
2° Note;, année ouvrière. — Nos « prolétaires<br />
conscients » affiliés à la C. G. T. ont terminé<br />
leur lutte. On sait comment. Les chefs ont pris<br />
la poudre d'escampette, la cheminée vengeresse<br />
<strong>de</strong> la Prolétarienne n'a pas eu assez <strong>de</strong> bri-<br />
que-; et <strong>de</strong> ciment pour s'élever. Bonne année 1<br />
leur a-t-on dit à ceux-là aussi. Hélas ! Nous<br />
savons comment les faits oint .rendu ce vœu «ié-<br />
risoire.<br />
Au conta-aire do l'autre côté, <strong>de</strong> la barrica<strong>de</strong>,<br />
nos ouvriers indépendants se sont bien tenus;<br />
la joie et l'aisance sont revenues dans leurs<br />
foyers. Bonne année ! leur a-t-an «lit ; et le<br />
sabot <strong>de</strong> Noël 1911 léu* a .rapporté ce qu'ils n'o-<br />
saient pas en l'année précé<strong>de</strong>nte, en même<br />
terni «s que notre indtwtme locale reprenait un<br />
nouvel essor.<br />
5° Notre année agricole. — Elle a été bien<br />
m-uivui'sa, celle-là. Un flieéau sans précé<strong>de</strong>nt<br />
Rabattant à la veille <strong>de</strong> la récolte, tel en a été<br />
lfe bilan. Nous <strong>de</strong>vons signaler ùco sujet la<br />
formation d'un syndicat agricole dons notre<br />
toca-iité. A co syndicat aussi, on lui o. souhaité :<br />
bonne année 'l II <strong>de</strong>vait prendre l'intérêt <strong>de</strong><br />
nos viticulteurs en mains, il <strong>de</strong>vait remédier<br />
au malaise <strong>de</strong> notre agriculture, formuler «les<br />
revendications. L'a-t-il fait ?<br />
7° Notre année artistique. — Nous avons par-<br />
lé à plusieurs reprises <strong>de</strong>s tribulations <strong>de</strong> no-<br />
tre Société
LUNDI i- JANVIER 191*<br />
ni)<br />
REVUK FINANCIÈRE<br />
1911 l<strong>î</strong>usr.o <strong>de</strong>rrière oilo <strong>de</strong><br />
. EH» Iora aè*e ûw.ti nos an>-<br />
Baàto: 01 d«'oembro.<br />
1911 a véott... 1011 non<br />
Bien tiù'ewtrÉe «tésorn*<br />
du passé, i'-annO»<br />
P0ninle« souvenir<br />
<strong>î</strong>lales boursières.<br />
ELte s'était COTé<strong>î</strong>iûajit ouverte soue les plus<br />
favorabliee aiiajiïççK Etten m faisait .prévoir la<br />
lourrnente. Là e^ip&gne «te hausse inaugurée<br />
<strong>de</strong>ptiis plus <strong>î</strong>le <strong>de</strong>ux ans, eo poursuivait roso-<br />
iuuién*. Elle pouvait logiicn que son, désir d'éten.<br />
dire son influence au Maroc l'ait déjà entra<strong>î</strong>né<br />
et l'entra<strong>î</strong>nera sans diOsiite à <strong>de</strong>s dépenses coiv<br />
sWérables: lyes FONDS ' RH&SJiS et la RENTE<br />
PORTUGAISE sont aussi à <strong>de</strong>© cours sensible-<br />
ment supérieurs à ceux du début face le Matin:,<br />
BOULEVARD BONNE-NOUVPLLE<br />
En face te restààraïit Garmpagnl.e . d'Orléans délivrera, a<br />
titré d'essai, jusqu'au .mercredi précédant: la<br />
Féte <strong>de</strong>s Raobèaux 1912, aux lamMles d'au<br />
moins •!)• perSOTi-nics .<strong>de</strong>s billets d'aUer et rétour<br />
«oltetifs à prix <strong>î</strong>-éduits dit « BiHets d'hiverna-<br />
ge !>. '<br />
Ces bilets sont délivrés sous condition d'un<br />
paréduis d'au moins 150 kilomètres (aller et<br />
retour) <strong>de</strong> toute gare du réseau d'Orléans pour<br />
les stations comprises entre Poratchet (inclus)<br />
et lie Croisic (UliClus). •<br />
Leur validité est <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois, non compris<br />
le jour du déj>a.rt avec faed.té <strong>de</strong> prolongation<br />
d'un mois moyennant mi supplément <strong>de</strong> 10 %<br />
du prix .primitif.<br />
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voitures directes l ro , 8» et 3° classes, compar-<br />
timents couchettes wagons-restaurants.<br />
tnriA'T à prêter à pers. gê-<br />
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départent, -'où elle n'est pas représentée. Eixe et commissions<br />
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Nous rappelons le sujet <strong>de</strong> notre concours :<br />
1° QUI CACHERA LE CHAMPIONNAT DES<br />
PYRÉNÉES ?<br />
2o COMBIEN DE POINTS MARQUERA LE<br />
VAINQUEUR ?<br />
3» COMBIEN DE POINTS MARQUERA LE<br />
VAINCU f<br />
Il faudra donc nous indiquer le nom du' clvb<br />
gagnant <strong>de</strong> première Série eu éqtiipe première •<br />
donner le nombre <strong>de</strong> points <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>s<br />
équipes vpp
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ÉDITIONS RÉGIONALES<br />
Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal J Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénées-Orientales<br />
Gers, H t6 *-Pyrènées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />
Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />
Haute-Garonne Anège<br />
Edition du matin soêciale a <strong>Toulouse</strong><br />
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- 3 - •<br />
IL 1&ESNk?HlQ"JI SPÉCIAL Lundi I er Janvier I?I2. - 22* Année — N° 6,972.<br />
BUREAUX A PARIS: 26. RUE FEYDEAU<br />
Les Faits du Joui<br />
Madame la marquise <strong>de</strong> Mac-Mahon, née<br />
ies (Jars, est décèdée à Parte.<br />
Le ministre <strong>de</strong> la guerre a inauguré au Père-<br />
Laehaise, le monument élevé aux défenseurs<br />
ne Beliort.<br />
—»*.—<br />
Le ministère c£e l'intérieur se préoccupe tfe<br />
prendre aux frontières les mesures <strong>de</strong> surveil-<br />
lance sanitaires qu'impose la gravité <strong>de</strong> l'épi-<br />
démie alleman<strong>de</strong>.<br />
Une rencontre à l'épée a eu lieu à la Tour<br />
tïe Vifiebon, près <strong>de</strong> Meudon, entre MM. Fabry,<br />
aviateisr, et Fournol, député <strong>de</strong> l'Aveyron. Les<br />
<strong>de</strong>ux adversaires ont été blessés.<br />
A Paris, un membre du Syndicat <strong>de</strong>s loca-<br />
taires ayant voulu déménager rue <strong>de</strong> Danttzig,<br />
malgré son propriétaire, <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts se sont<br />
produits ; le drapeau rouge a été arboré.<br />
—>—<br />
Le point <strong>de</strong> vue français exposé dans ta ré-<br />
panse du contre-projet espagnol, <strong>de</strong>meure très<br />
éloigné <strong>de</strong> celui du cabinet <strong>de</strong> Madrid. De<br />
grosses difficultés subsistent.<br />
—<br />
Le sultan <strong>de</strong> Constantinople a accepté la dé-<br />
mission du cabinet.<br />
_>-<br />
L'aviatrice Jeanne Hervieu a gagné à Cors-<br />
piègne la coupe « Femina », détenue par Mlle<br />
Dutriett.<br />
—>-<br />
Voir par ailleurs tes nouvelles qui nous<br />
sont parvenues à la <strong>de</strong>rnière heure.<br />
— Dites-moi donc quelque chose qui<br />
ne soit pas trop triste, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un per-<br />
sonnage d'un vieux vau<strong>de</strong>ville <strong>de</strong> la<br />
moitié du siècle <strong>de</strong>rnier.<br />
— Volontiers, répond son interlocu-<br />
teur ; mais je vous préviens, ce ne sera<br />
pas très gai.!...<br />
J'ai une vague idée quo beaucoup <strong>de</strong><br />
Français paraphraseront ce bout <strong>de</strong> dia-<br />
logue on ce matin <strong>de</strong> i ev janvier.<br />
— Je vous la souhaite bonne et heu-<br />
reuse, allons-nous entendre répéter et<br />
dirons-nous nous-mêmes !...<br />
Bonne et heureuse ! Oui. — C'est le<br />
cliché. 11 sert <strong>de</strong>puis longtemps. Il sert<br />
<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s siècles. Il fut utilisé l'an <strong>de</strong>r-<br />
nier pour exprimer nos voeux les plus<br />
chers, nos désirs les plus profonds et les<br />
plus intimes. Nous voulions une bonne<br />
année pour ceux que nous aimons et tout<br />
ce que nous aimons, pour nos familles, j<br />
pour l'Eglise, pour la Société, pour la<br />
Patrie...<br />
Dans quelle mesure ces vœux se sont- ;<br />
ils réalisés 'l -l^<strong>î</strong>^ L.. I^s lartnes ont ;<br />
coulé dans plus d'un foyer. L'Eglise, la ;<br />
Société' et la Patrie ont souffert au cours<br />
do l'année disparue. Et l'aube <strong>de</strong> celle<br />
qui vient <strong>de</strong> commencer à peine ne nous<br />
apporte, au point <strong>de</strong> vue chrétien, social<br />
et national, quo les plus inquiétantes<br />
promesses.<br />
1911 ne fut pas seulement une année<br />
inutile. Elle fut une année malfaisante.<br />
Elle s'ouvrit eous le rouge ciel <strong>de</strong> l'a-<br />
narchie. La grève <strong>de</strong>s cheminots venait<br />
dé npir. Au sabotage <strong>de</strong> la vie nationale<br />
succédèrent les incendies, les pillages et<br />
lés émeutes <strong>de</strong> la Champagne. Des pa-<br />
roles fratrici<strong>de</strong>s furent prononcées, et <strong>de</strong>s<br />
blasphèmes tombèrent <strong>de</strong>s bouches <strong>de</strong><br />
ceux qui ne craignirent pas d'arborer les<br />
couleurs alleman<strong>de</strong>s en terre française.<br />
Un inci<strong>de</strong>nt, dira-t-on. Sans doute. Mais<br />
cet inci<strong>de</strong>nt ne passa pas inaperçu à<br />
Berlin, où l'ennemi héréditaire, attiré,<br />
alléché, excité, se fit -soudain plus mena-<br />
çant, plus implacable, plus âpre, plus<br />
provocant...<br />
L'ombre <strong>de</strong> la guerre nous effleura. Des<br />
<strong>de</strong>ux côtés <strong>de</strong> la frontière <strong>de</strong> l'Est, les<br />
canons et les fusils furent sur le point<br />
do partir tout seuls. Nous connûmes <strong>de</strong>s<br />
heures d'angoisse et <strong>de</strong> stupeur qui abou-<br />
tirent à une humiliation : sans qu'une<br />
goutte <strong>de</strong> sang fût versée, sans combat,<br />
l'Allemagne nous arracha une portion <strong>de</strong><br />
notre terri taire colonial ! — Et, <strong>de</strong>puis,<br />
le cliquetis <strong>de</strong>s, armes n'a pas cessé <strong>de</strong><br />
résonner.... Va-t-il longtemps continuer à<br />
nous assourdir, et comment •sortirons-<br />
nous du chaos <strong>de</strong> contradictions dans<br />
lequel un gouvernement d'incapables,<br />
d irresponsables, d'impuissants et <strong>de</strong><br />
coupables nous a délibérément enfer-<br />
mes ? Je vous répondrai le 31 décembre<br />
Piocham. Mais nous nous rendons tous<br />
BMtjpfe que, vers le soleil levant, l'ombre<br />
t't tT? S '^ nd et s ' épaiss ^ tandis<br />
^1 f en 1 0nent et que les pytho-<br />
SSS SES"?* • *** faire <strong>de</strong> SÊÉM<br />
S L' ma8inati °n. ««e année sinistre,<br />
pleine <strong>de</strong> commotions, <strong>de</strong> bouleverse-<br />
ments et <strong>de</strong> perds.<br />
A l'intérieur, il y a une guerre qui se<br />
poursuit inlassablement. C'est la guerre à<br />
a conscience nationale. Il n'y a pas que<br />
tefe^i av t ient déi;i ^écédôe on exil<br />
laissant le champ libre à la violence et à<br />
la persécution.<br />
Le s hommes qui capitulent <strong>de</strong>vant l'é-<br />
tranger on, voulu finir l'année 1911 nor<br />
une suprême brava<strong>de</strong> à l'adresse <strong>de</strong>s fai-<br />
bles et d,:S petits, u pensée d'un conflit<br />
A,<br />
AUe magne ne les a pas arrêtés. Leur<br />
<strong>de</strong>rnier acte législatif a été pour écraser<br />
ÏL£ n ^^ liqUfes la caisse ^<br />
l'S <strong>î</strong>on t athfeiSr ^- et dc la libre-pensée<br />
f onctionnera bientôt dans 'toutes les<br />
.<strong>î</strong>&Ti^ 1 ! Peu im ^te<br />
heure^S S ^versent <strong>de</strong>s<br />
et d anxiété, que la dépo-<br />
son lieutenant Crossus Joraqu'iils curen t affaire \<br />
aux Sossiates. César dit quo les gène du pays<br />
<strong>de</strong> Sos sont habiles à extraire le minerai, à<br />
forger <strong>de</strong>s armes, qu'ite font passés ma<strong>î</strong>tres<br />
dans l'art <strong>de</strong> construire <strong>de</strong>s canaux souter-<br />
rains, <strong>de</strong>s mines gran<strong>de</strong> auxquelles ils anéantis- _<br />
sent ies travaux <strong>de</strong> siège <strong>de</strong>s Romaine..<br />
Or, ajouta M. Jullian, ces fouilles récentes<br />
prouvent : 1* que César a été eiocère dans ses<br />
commentaires et S' que l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s textes ai»<br />
ciens peut fournil' souvent <strong>de</strong> précieuses irid<strong>î</strong>-<br />
catione aux directeurs d'exploitation minière.<br />
Etant donnés les procédés précaires dont tes<br />
anciens disposaient, il est aisé <strong>de</strong> présumer<br />
que les mines d'argent et <strong>de</strong> cuivre dont par-<br />
lent les autours anciens sont loin d'être épui-<br />
sées et qu'il serait peut-être fort intéressant<br />
<strong>de</strong> poursuivre <strong>de</strong>s recherches au sein <strong>de</strong>s mi-<br />
nes incomplètement exploitées par les mi-<br />
neurs.<br />
SIMPLES HOTES<br />
i a Cesse lis E* sis DM<br />
chrétien, soient troublées et plongées<br />
dans la détresse. On peut s'expliquer<br />
qu'elles défaillent et qu'elles plient...<br />
Mais tel n'est pas votre cas, mes chers<br />
lecteurs, vous qui, toujours plus nom-<br />
breux, plus dévoués, plus soli<strong>de</strong>s, plus<br />
ar<strong>de</strong>nts et plus unis, êtes venus vous<br />
grouper autour du drapeau que nous<br />
cherchons à élever toujours plus haut,<br />
vers le Dieu <strong>de</strong>s victoires ; vous, qui, dans<br />
les luttes quotidiennes, ne cessez <strong>de</strong> nous<br />
soutenir <strong>de</strong> votre incomparable fidélité.<br />
Les déceptions, les misères, les tristesses<br />
et les iniquités, si gran<strong>de</strong>s soient-elles,<br />
ne parviendront jamais à refroidir votre<br />
foi, à émousser votre espérance, à ralentir<br />
votre action.<br />
L'existence humaine, ce perpétuel com-<br />
bat entre l'homme et Dieu, est faite d'an-<br />
nées bonnes et d'années mauvaises. Nom-<br />
breuses sont les années mauvaises que<br />
nous avons vécues. Dieu aura son heure,<br />
et sa gloire éternelle nous donnera <strong>de</strong><br />
bonnes années. Cela, vous le savez, nous<br />
le savons, nous en avons tous l'égalé .cer*<br />
titu<strong>de</strong>. C'est l'idée supérieure et magni-<br />
fique qui nous soutient, nous gui<strong>de</strong> et<br />
nous conseille. Elle nous défend <strong>de</strong> désar-<br />
mer, <strong>de</strong> désespérer jamais... C'est le lien<br />
puissant et in<strong>de</strong>structible qui unit celui<br />
qui écrit et celui qui lit.<br />
Voilà pourquoi, mes chers lecteurs, les<br />
soldats <strong>de</strong> la plume et <strong>de</strong> la pensée,<br />
étroitement groupés dans les journaux<br />
que vous aimez, se joignent <strong>de</strong> tout coeur<br />
à vous pour offrir au Ma<strong>î</strong>tre qui déci<strong>de</strong><br />
du sort <strong>de</strong>s batailles l'année nouvelle qui<br />
sollicite <strong>de</strong> notre part, à tous, un supplé-<br />
ment d'efforts et d'activité.<br />
M faut vivre pour être .sûr d'être aimé,<br />
a dit Lacordaire. Or, les vingt et un ans<br />
d'absolue communauté <strong>de</strong> sentiments et<br />
d'idées que nous venons <strong>de</strong> vivre, tous<br />
ensemble au sein <strong>de</strong> la même cause,<br />
attestent la profon<strong>de</strong>ur et l'étendue <strong>de</strong> la<br />
confianto et réciproque affection qui fait<br />
là force <strong>de</strong> notre œuvre. Lo temps<br />
confirme et consacre cette affection dont<br />
nous sommes fiers — et qu'au seuil <strong>de</strong><br />
cette année nous nous plaisons à consi-<br />
dérer comme un gage <strong>de</strong> succès.<br />
Bonne et heureuse année, donc, chers<br />
lecteurs, dans la mesure où le bonheur et<br />
la joie nous sont dévolus ici-bas !<br />
Bonne, heureuse et chrétienne année<br />
po'ur tous les foyers, ceux <strong>de</strong>s pauvres et<br />
ceux <strong>de</strong>s riches, les anciens et les nou-<br />
veaux, les vieux et les jeunes I Bonne<br />
année pour les berceaux où, au milieu<br />
<strong>de</strong>s rubans et <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ntelles, scintille<br />
l'étoile <strong>de</strong> la Crèche ! Bonne année pour<br />
tous les enfants <strong>de</strong> France !<br />
Quand même ! ai-je écrit plus haut.<br />
Oui, bonne année quand même pour<br />
la Patrie. Comme au temps <strong>de</strong> Bichelieu,<br />
les brouillards qui pèsent sur elle sont<br />
immenses ; « mais le soleil les dissipera<br />
et les plus opiniâtres l'emporteront. »<br />
Victor LESPINE.<br />
taies <strong>de</strong> partout<br />
CE QUE COUTE UN QUOTIDIEN<br />
Le Peut Parisien vient d'acheter Exeelsior.<br />
On sait tes efforts que M. Pierre Laflttc dé-<br />
ploya pous lancer et faire vivre te journal<br />
qu'il avait créé et qui ne ressemble à aucun<br />
<strong>de</strong>s autres quotidiens. Si le tirage d'Ezeclsior<br />
dérpetsa celui ie tous .le» auves journaux à eàift. . ;<br />
Vfruloir le nier., n'est pas seulement <strong>de</strong> l'a-<br />
veuglement, c'est <strong>de</strong> la complicité.<br />
fâmais il ne me viendra à l'idée <strong>de</strong> re-<br />
PW* mon obole à un petit malheureux quel<br />
qU'ti soit, mais je. n'ai nul besoin pour le se-<br />
courir <strong>de</strong> l'intermédiaire <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong>s<br />
Beetes sansi Dieu. — Louis.<br />
lards mystexteuserneiait errer <strong>de</strong> compagnie,<br />
et le curé ouvertement vaquer à ses affai-<br />
rée, aller <strong>de</strong> maison en maison trinquer,<br />
dtoer à une table amie, et rentrer tes mains<br />
aussi nettes que la soutane, sur les pas <strong>de</strong><br />
sa, servante, une lanterne à la main, qui te<br />
gui<strong>de</strong>ra vers lo presbytère où il dormira<br />
du sommeil du juste.<br />
Eux, Grillot et Leroux, cette nuit-là, sont<br />
ooucliés côte à côte ; <strong>de</strong> quel soniimei<strong>î</strong> dor-<br />
ment-Us ?<br />
Si l'on savait...<br />
On sait ; maintenant ce qui les associa<br />
dans un crime, dont le mobile était insoup-<br />
çonnable. Le sacristain n'a pas été tue )jar<br />
cupidité, niais par crainte ; la sœur Leroux,<br />
<strong>de</strong>venue more po,r Grillot, avait tué son en-<br />
fant ; Grille t avait enterré te- petit cadavre.<br />
Le sacristain l'avait stiïp-ris. Pour enteri'cr<br />
le secret comme ils avaient enterré le petit<br />
cadavre, ils ont tué le sacristain.<br />
L'iinfMiticido a été prouvé ; la fille a<br />
avoué. Les ossements ont été découverts ;<br />
la, preuve certaine du crime par terreur<br />
d'un témoignage accablant a don^été faite.<br />
Fuzier né s^einbarraase. pas <strong>de</strong> si peu ; il<br />
a gardé les <strong>de</strong>ux v-eTsione.il concilie l'incon-<br />
ciliable. Il lui faut subir la vraie version<br />
qui exclut l'autre ; il garnie l'autre quand<br />
mémo, laquelle n'est étayée que. sur les<br />
dires contradictoires et incohérents d'uno<br />
conscicoiice obtuse qui subit toutes les sug-<br />
gestions, sans excepter celle <strong>de</strong> ce policier<br />
chez qui la haine du curé a éteint ce qui<br />
pouvait vaguement subsister <strong>de</strong> clairvoyan-<br />
ce professionnelle.<br />
On n'assiste pas-, sans révolte doulou-<br />
reuse, à cette lutte entre un citoyen inno-<br />
cent selon la logique, la vérité et les faits,<br />
et le malheureux obsédé, armé d'un pouvoir<br />
discrétionnaire, approuvé par ses chefs,<br />
pour lés gagés que cette instruction sectaire<br />
dorme au régime ; qui a choisi sa proie et<br />
s'acharne sur elle avec cette passion qui<br />
n'est pas seulement la capricatur© <strong>de</strong> la<br />
justice, qui en est la trahison .<br />
Ce duel affreux qui dénonce au grand<br />
jour taait <strong>de</strong> turpidos quotidiennes que<br />
l'ombro enveloppe, combien <strong>de</strong> temps va-t-il<br />
encore durer ? Parce qu'un assassin dû-<br />
ment stylé dira, pour sa sauvegar<strong>de</strong> : « I^e<br />
curé était là ! » après avoir dit. pour le re-<br />
pos do sa conscience : -< Il n'y était pas 1 »,<br />
combien do fois arraeliera-t~on encore le<br />
cwré à ses ouailles ?<br />
Une telle enquête orflcielteanent ouverte,<br />
tolérée, encouragée, décèle la poui'riture<br />
<strong>de</strong> tout un système. Cair, si typique qu'en<br />
soit l'exemplaire, ù n'y a point <strong>de</strong>- Fu?ier<br />
qu'à Igomày.<br />
Georges MONTORGUEIL.<br />
liSuPprlemiFc<br />
DE L'ANNÉE tStl<br />
Fusler<br />
Pulatien affaiblisse l' e ff<br />
nés et que<br />
que l'eeii<br />
ctif do nos caser.<br />
nomonts<br />
'un<br />
marche dos évé-<br />
onipreads que les ùmos<br />
;ui, n'étant pas trenipév.s<br />
Uô ne Gouttent pas l'idéal<br />
ÉTRENMES DE SOUVERAINS<br />
S> cours ont accoatuméi e£tea aufsi. <strong>de</strong> don-<br />
ner <strong>de</strong>s étrennies.<br />
gBSBSSHBBBÉSSBBSBfiBr***<br />
LUNDI i" JANVIER 1912<br />
pecnes par r il<br />
CÉRÉMONIES PATRIOTIQUES<br />
Dire (Ses Uclenseurs<br />
Paris, 31 décembre,<br />
iguré, au cimetière i<br />
liment élevé aux défts <strong>de</strong> ses oa.raa«dcs. hissa l'emblèrw ré-<br />
9wmiOtW»We an rHtfoon <strong>de</strong> M. Ca-uehon, au 5*<br />
Télégrammes à transmission différés<br />
Paris, 31 décembre.<br />
À partir du 1 er janvier 1912, tous les réseaux<br />
télégraphiques français accepteront pour les<br />
Etats-Unis, ie Canada, l'Australie, ies In<strong>de</strong>s et<br />
la presque totalité <strong>de</strong>s colonies anglaises, <strong>de</strong>s<br />
télégrammes dits à transmission différée.<br />
Ces télégrammes qui bénéficieront d'une ré-<br />
duction <strong>de</strong> 50 % SUT tes taxes actuelles, <strong>de</strong>vront<br />
être en langage clair, rédigés en français où<br />
dans la langue du pays <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination et ne<br />
contenir nd nombres en chiffres, ni lettres,<br />
ni marque, et reste sans délai aussitôt après<br />
las téiégramme-s a plein tarif.<br />
Toutefois, leurs tranmissàon ne pourra être<br />
différée plus <strong>de</strong> M- heures sur la totalité <strong>de</strong><br />
leur parcours.<br />
La PFOtacËoi II Littoral ïfiii<br />
Paris, 31 décembre.<br />
A la suite <strong>de</strong>s dégâts énormes causés par<br />
la diernière tempête aiux côtes dn littoral Ven-<br />
déen, que l'Océan comitâimue à menacer, 1»<br />
mmistre <strong>de</strong>s travaux publics a damné au pré-<br />
fet et h l'ingénieur en chef <strong>de</strong> la Vendée, <strong>de</strong>s<br />
instruction pour que l'on exécute sans délai<br />
les travaux <strong>de</strong> défense nécessaires polir la<br />
protection dru rivage <strong>de</strong> la BeHo-Henriette.<br />
U a mis à leur disposition tous les crédits<br />
<strong>de</strong>mandés.<br />
LE GRIME D IGORNAY<br />
Autun, 31 décembre.<br />
Le cimetière d'Ig-ornay étant hier envahi par<br />
l'eau, l'exhumation projetée ne put avoir lieu.<br />
M. Ravier, juge d'instruction, s'est trans-<br />
porté néanmoins à Igornay pour confronter<br />
Leroux avec l'abbé Larouo au presbytère même<br />
que te pauvre -curé ne peut quitter en ce mo-<br />
ment.<br />
Les inculpés Leroux et Grillot étaient assistés<br />
<strong>de</strong> leurs avocats.<br />
Cette confrontation a pris fin à une heure,<br />
n'apportant , aucune lumière sur le drame.<br />
Leroux, après avoir affirmé qu'il faisait nuit<br />
sombre, prétend avoir aperçu le cure entre la<br />
sacristie et l'église.<br />
— Comment avez-vous pu distinguer le prê-<br />
tre, puisqu'il faisait très noir ? <strong>de</strong>man<strong>de</strong> te<br />
juge.<br />
— A la lueur <strong>de</strong> la veilleuse du sanctuaire<br />
qui était <strong>de</strong>rrière lui.<br />
— Comment était-il habillé ? »<br />
Leroux ne peut répondre ; on lui fait remar-<br />
quer l'invraisemblance <strong>de</strong> sa déclaration ; il<br />
reste muet ; toutes ses réponses sont emprein-<br />
tes <strong>de</strong> mauvaise foi et pleines <strong>de</strong> contradic-<br />
tions.<br />
— Pourquoi <strong>de</strong>man<strong>de</strong> enfin M. Ravier, va-<br />
riez-vous toujours dans vos déclarations ?<br />
A-t-on fait pression sur vous ?<br />
— Cela., jamais ! s'écrie-t-il ; mon avocat me<br />
conseille toujours <strong>de</strong> dire la vérité, et moi soui<br />
ai fait toutes les lettres.<br />
— Pourquoi changez-vous encore <strong>de</strong> version?<br />
— Parce que j'ai réfléchi. »<br />
Cette <strong>de</strong>rnière phrase veut en dire long.<br />
D'autre part te Parquet s'est enfin décidé à<br />
entendre les témoins pouvant prouver l'alibi<br />
du curé ; ces témoins avaient été soigneuse-<br />
ment écartes par Fuzier.<br />
Disons, en passant, quo ce <strong>de</strong>rnier a quitté<br />
la région.<br />
Parmi ces témoins à déehare;e, il s'en trouve<br />
un <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> importance, M. Chevalier fils,<br />
gar<strong>de</strong>-barrière <strong>de</strong> Cor<strong>de</strong>ssc ; il partit do chez<br />
lui à 6 heures moins vingt exactement pour<br />
aller chez le boulanger ; il rencontra on arri-<br />
vant au bourg lo marguillte-r qui venait sonner<br />
l'angelus ; à la lueur <strong>de</strong>s lanternes il l'a bien<br />
reconnu.<br />
Son pain aolieté, Chevalier enfourcha sa bi-<br />
cyclette et partit ; arrivé il l'église, il <strong>de</strong>scen-<br />
dit et régla sa lanterne à acétylène.<br />
A ce moment, il perçut, venant <strong>de</strong> l'église,<br />
un grand bruit <strong>de</strong> coups do ehaises et <strong>de</strong><br />
bancs renversés ; il n'y prit pas autrement<br />
gar<strong>de</strong> et repartit ; il arriva chez lui a. G h. 5<br />
exactement.<br />
Leroux, qui prétend avoir fait le guet, n'a<br />
vu personne; donc, il était forcément à l'inté-<br />
rieur.<br />
Lo départ <strong>de</strong> Fuzier a délié les langues et<br />
ainsi nous avons appris que le policier a soi-<br />
gneusement et volontairement évité <strong>de</strong> so<strong>î</strong>vre<br />
la piste indiquée par la rumeur publique, à<br />
savoir que Desserteimes était, moyennant fi-<br />
nances, l'ami intime <strong>de</strong> la mère do Leroux.<br />
Comme U était on courant <strong>de</strong> l'infantici<strong>de</strong> et<br />
doué d'une avarice sordi<strong>de</strong> a-t-H voulu faire<br />
chanter la famille Leroux ? En raison <strong>de</strong> ses<br />
& sa disparition ? Tout le fait supposer, l'infan-<br />
tici<strong>de</strong> et le crime semblant do plus en plus en<br />
corrélation.<br />
Se déoi<strong>de</strong>ra-t-on enfin à interroger séri-eulse-<br />
mant la mère Leroux, et non plus avec les<br />
extraoïxlinaiires égards que Fuzier lui témoi-<br />
gnait, pour les besoins <strong>de</strong> sa cause I<br />
Les Affaires Marocaines<br />
LES POURPARLERS DE MADRID<br />
La réponse française<br />
. Paris, 31 décembre.<br />
D après <strong>de</strong>s renseignements venus <strong>de</strong> Ma-<br />
drid, le point <strong>de</strong> vue français exposé dans la<br />
réponse au contre-projet espagnol <strong>de</strong>meure en-<br />
core très éloigné <strong>de</strong> celui du cabinet <strong>de</strong> Madrid<br />
et <strong>de</strong> grosses difficultés subsistfent.<br />
On conserve toutefois l'espoir d'arriver a<br />
une solution heureuse car les négociations se<br />
poursuivent dans lee termes les plue amicaux<br />
et les <strong>de</strong>ux gouvernements uont, décC.aj-e-l-on,<br />
dusposfte a étudier toutes tes combinaisons<br />
possibles, afin d'arriver à concilies- tes iutétvte<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pays.<br />
Le correspondant du Temps à Madrid, lui,<br />
est nettement pessimiste.<br />
U télégraphie : « Gomme on le prévoyait,<br />
tes négociations n'ont pas fait un pus dans<br />
L'entrevue d'hier et elles semblent s'achemiiieé<br />
vers une situation sans issue.<br />
» La réponse française s'écarte, en effet com-<br />
plètement feur plusieurs poin<strong>î</strong>s <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l'Es-<br />
pagne.<br />
Il n'est peut-être pas inutile <strong>de</strong> i*ar>procher<br />
ce télégramme d'urne autre dépêche du même<br />
correspondant dans laquoKe après avoir relevé<br />
la campagne <strong>de</strong> la presse espagnole contre la<br />
France, il s'exprime ainsi :<br />
s Sans doute, quelque invraisemblable que<br />
puisse para<strong>î</strong>tre un» telle -affirmation, la France<br />
n'est piis détestée en Espagne ; elle y compte<br />
au contraire <strong>de</strong> très nombreux amis ; nos com-<br />
patriotes sont toujours admirablement accueil-<br />
lis à Madrid, mais on peut se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r sans<br />
craindre d'être accusé <strong>de</strong> pessimisme, si l'ami-<br />
tié franco-espagnole résistera longtemps h la<br />
dure éprouve à laquelle on la soumet. Qne<br />
sera-ce, lorsqu'une fols signé, l'accord au su-<br />
jet, du Maroc, <strong>de</strong>s difficultés pins graves se<br />
présenteront ; je crains, bien qu'en ce moment-<br />
là, si ce moment vient, les protesta tiens d'ami-<br />
tié disparaissent même <strong>de</strong>s déclarations offi-<br />
cielles. »<br />
' LES ESPAGNOLS DANS LE RiFF<br />
Les tiéoiarations (te M. Cartaié.ias<br />
Madrid, 31 décembre.<br />
Des rumeurs pessimistes ont circulé hier,<br />
contre lesquelles M. Canaiéjas à protesté.<br />
U a déclaré que le gouvernement fera face<br />
à la situation, sans qu'il soit nécessaire d'im-<br />
proviser <strong>de</strong>s années comme le veulent qinol-<br />
ques-uns, mais en envoyant à Mélilla toutes<br />
les forces que réclamera le capitaine-général.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a ajouté :<br />
« Il ne doi-t pas y avoir la moindre inquié-<br />
tu<strong>de</strong>.<br />
» Lo gouvernement est tranquille et l'Espa-<br />
gne a <strong>de</strong>s forces suffisantes pour affronter tes<br />
événements présents et <strong>de</strong> plus graves si c'était<br />
nécessaire.<br />
» Je crois que tous, sans distinction d'idées<br />
et <strong>de</strong> partis, <strong>de</strong>vraient prendre exemple sur<br />
l'Italie, où la presse et, l'opinion ont été du<br />
côté du gouvernement dès qu'on a reçu les<br />
nouveites <strong>de</strong>s partes supportées par l'armée »,<br />
A L'ETRANGER<br />
La Crise Turque<br />
Constantinople, 31 décembre.<br />
Le sultan a accepté la démission du cabinet.<br />
U a prié Saïd-Pacha <strong>de</strong> reformer un cabinet,<br />
mais celui-ci a décliné cette proposition.<br />
Constantinople, 31 décembre.<br />
On annonce officiellement que Saïd-Pacha<br />
est renommé grand-vizir.<br />
Négib-Ef<strong>î</strong>andi est nommé Cheik-Ui-Islam,<br />
r Emprunts Austro-Hongrois<br />
Saint-Pétersbourg, 31 décembre.<br />
La Novoie Vremia publie à propos <strong>de</strong> la<br />
question du placement d'un -emprunt austro-<br />
hongrois en Angleterre et en France un arti-<br />
cle dans lequel elle déclare qu'un acte pareil<br />
compromettrait l'égalité <strong>de</strong>s forces du groupe-<br />
ment politique actuel qui maintient la paix et<br />
jetterait un froid sur les rapports entre ta'<br />
France, la Russie et l'Angleterre.<br />
La Révolution sn China<br />
Reprise eSsa hostilités<br />
Hankeou, 31 décembre..<br />
L'armistice ayant pris fin, les républicains<br />
ouvert un feu <strong>de</strong> moxisqueterie<br />
ont<br />
Han-Kian<br />
contre<br />
Prochaine déposition <strong>de</strong> l'empereur<br />
Londres. 31 décembre.<br />
D'après le correspondant du New-York He-<br />
rald h Shanghaï, la conférence s'est occupée<br />
<strong>de</strong> la déposition, <strong>de</strong> l'empeneur, qui est regar-<br />
dée comme inévitable.<br />
Les républicains ont déclaré qu'ils étaient<br />
prêts à tra<strong>de</strong>r l'empereur avec autant d'égard<br />
que n'importe quel souverain étranger dépose.<br />
L'Evasion du capitaine Lux<br />
Berlta, 31 décembre.<br />
Le capitaine Lux a réussi à emporter quel-<br />
ques vivres mais il a dû les abandonner dans<br />
le jardin où il a changé <strong>de</strong> vêtements.<br />
U a aussi emporté avec lui une pelle h char-<br />
bon et une curette pour se défendre s'il était<br />
attaqué par <strong>de</strong>s sentinelles.<br />
On n'a phis aucune nouvelle <strong>de</strong> lui et on a<br />
perdu tout espoir <strong>de</strong> le rattraper.<br />
On iraoonte, mais ceci sous réserve, que <strong>de</strong>s<br />
amis l'attendaient en automobile, près <strong>de</strong> la<br />
prison.<br />
Au moment <strong>de</strong> franchir la frontière ils au-<br />
raient été arrêtés par <strong>de</strong>s douaniers à un pas-<br />
sage à niveau.<br />
Les douaniers abaissèrent <strong>de</strong>vant les fugi-<br />
tifs une barrière <strong>de</strong> bois.<br />
L'auto prit son élan, s'élança à toute vUesse<br />
et passa après avoir fait voler la barrière en<br />
éclats.<br />
Un fait particulier est à noter : c'est que te<br />
capitaine Lux a copié avec te plus grand suc-<br />
cès les procédés employés en 1870 par te géné-<br />
ral Zuriin<strong>de</strong>n pour s'éva<strong>de</strong>r <strong>de</strong> la même for-<br />
teresse. De môme que celui-ci, le capitaine<br />
Lux a profité <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> Noël et du relâche-<br />
ment <strong>de</strong> la surveillance qui en était la consé-<br />
quence, y --»<br />
Le Conflit Russo-Persan<br />
Les forças russes<br />
Tarais, 31 décembre.<br />
Les forces dont dispose maintenant la Rus-<br />
sie en Perse, rassurent pour l'avenir.<br />
On croit à Saint-Pétersbourg qu'une influen-<br />
ce extérieure n'a pas été étrangère à la provo-<br />
cation <strong>de</strong>s troubles.<br />
tes causas<br />
On croit que les premiers cas d'empoisonne-<br />
meri-t étaient réelliempnt <strong>de</strong>s harengs avariés ;<br />
mais nombre d'autres cas doivent être aittri-<br />
bues à une autre cause.<br />
L'enquête auraiit établi qu'à côté <strong>de</strong> l'empoi-<br />
sonnement par du poisson, on seirait en pré-<br />
BBace d'intoxication pair l'alcool métylique.<br />
U est en effet prouvé, qu'un individu dont<br />
l'arrestation est imtaeute, aurait vendu à <strong>de</strong><br />
nombreux hospitalisés <strong>de</strong> l'alcool métylique,<br />
dont ceux-ci auraient, fait <strong>de</strong> l'eau-<strong>de</strong>-vie.<br />
On a instamment recommandé dans tous tes<br />
asiles <strong>de</strong> jeter l'eau-<strong>de</strong>-vte provenant <strong>de</strong> cer-<br />
taines distilleries que peuvent avoir sur eux<br />
les hospitalisés.<br />
Néanmoins, certains persistent à croire qu'il<br />
s'agi-t d'une véritable épidémie dont on ignore<br />
exactement la nature.<br />
UNE EXPEDITION DE FLIBUSTIERS<br />
Bruxelles, 31 décembre.<br />
On lit dans la Gazette :<br />
En octobre <strong>de</strong>rnier, le steamer Zcebmage Ex<br />
Arizona, battant- pavillon beige, quittait An-<br />
vers avec un chargement déciaré comme <strong>de</strong><br />
marchandises diverses à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> Port-<br />
Stanley, dans le Falkland.<br />
Des bruits qui couraient, disaient que ce na-<br />
vire transportait <strong>de</strong>s canons et. <strong>de</strong>s fusiSs pour<br />
les royalistes portugais.<br />
Une Uiiformation j-udioiaire fut ouverte oui<br />
ne donna aucun résultat ; or l'équipage <strong>de</strong> ce<br />
navire vient <strong>de</strong> rentrer et a raconte l'équipée<br />
extraordinaire suivante :<br />
o le Zeebruyye embarqua à LCle 250 tonnes<br />
<strong>de</strong> poudre et prit comme passagers 0 Espa-<br />
gnole et 2 Anglais,<br />
» En mer, un <strong>de</strong>s- passagers, nommé Arricos,<br />
Espagnol, prit la direction d,u voyage ; on fit<br />
escale à Daccon, où on embarqua d'impor-<br />
tantes provisions <strong>de</strong> charbon et <strong>de</strong> vivres et<br />
on se dirigea vers l'Amérique du Sud.<br />
»' Les Belges apprirent alors que lo Zcebruagc<br />
avait été affrété secrètement par <strong>de</strong>s révolu-<br />
tionnaires du Paraguay et que Arricos était le<br />
beau-frère du prési<strong>de</strong>nt.<br />
» Pami tes passagers, il y avait un armurier,<br />
un manipulateur <strong>de</strong> télégraphie sans fil et<br />
trais pilotes argentins.<br />
a En outre d>es fameuses marchandises, il y<br />
avait quatre gros canons, mie mitrailleuse,<br />
6,000 fu&Es, <strong>de</strong>s appareils <strong>de</strong> télégraphie sans<br />
Ûl, <strong>de</strong>s uniformes, etc.<br />
» Le but <strong>de</strong> l'expédition était un coup <strong>de</strong><br />
main contre tes villes du Paraguav situées sur<br />
te Rio Plaie.<br />
» Arrivé en vue <strong>de</strong> la côte suid-amériioaine,<br />
Arricos fit équiper EIUX te pont les quatre ca-<br />
nons et la mitraifieuse ; quand il arriva à l'em-<br />
bouchure du Rio Plata, te navire arbora le<br />
pavillon brésilien, repeignit sa coque et le nom<br />
<strong>de</strong> Zeebrugge fut remplacé par celui <strong>de</strong> Coim-<br />
bra,<br />
» Grâce à une forte tempête, oe- navire passa<br />
-inaperçu <strong>de</strong>vant Montevi<strong>de</strong>o et Buenos-Ayres<br />
et te navire pr<strong>î</strong>t encore te nom <strong>de</strong> Ascencion.<br />
Les marins beCgCB obéirent à tous les ordnes<br />
donnés, parce que le chef avait toujours te re-<br />
volver à la main et parce qu'Us n'osaient pas<br />
<strong>de</strong>scendre <strong>de</strong> peur d'être pris pour <strong>de</strong>s contre-<br />
bandiers <strong>de</strong> guerre.<br />
» Es continuèrent donc <strong>de</strong> remonter te Rio<br />
Plata.<br />
On maquilla encore te navire qui prit le nom<br />
d© Constitucion.<br />
» Arrivé enfin à rendroit où le Rio Plata for-<br />
me la frontière entre l'Argentane et te Para<br />
guay, le capitaine anglais déolaro que le na-<br />
vire était vendu à Arricos et que <strong>î</strong>'équipase<br />
était libre.<br />
» Arricos <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux Belges d'entrer h leur<br />
service comme soldats, mal? tmw sa-nf un. re-<br />
fusèrent et s'empressèrent <strong>de</strong> débarquer sur- la<br />
rive argentine pour gagner Buenos-Ayres et <strong>de</strong><br />
là Anvers.<br />
o Par suite d'un différend au sujet Se le'tts<br />
gages, les 'maorios ont attaqué en justice tes ar-<br />
mateurs belges.<br />
Un député d'Anvers <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ria au Parse-<br />
mant <strong>de</strong>s explications au gouvernement au su-<br />
jet <strong>de</strong> cette, affaire<br />
.» Arricos a séjourné pendant quelque temns<br />
on Belgique, notamment à BruxeMes et à An-<br />
vers. »<br />
ENCORE UN CARÇON DE RECETTES ASSAILLI<br />
Francfort, 31 décembre.<br />
Au bureau central <strong>de</strong>s postes <strong>de</strong> Francfort,<br />
<strong>de</strong>s voleurs ont assailli, en plein jour, un gar-<br />
çon <strong>de</strong> recettes et un rentier et leur ont dérobé<br />
une vingtaine <strong>de</strong> mille francs<br />
Ils ont réussi à s'enfuir.<br />
LE CRIME DE LA RUE ORDENER<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Le mécanicien DettwiMer ft persisté à dire<br />
qu'il ne connaissait pas les individus qui ga-<br />
rèrent l'auto chez lui.<br />
a J'ai simplement fait acte <strong>de</strong> commerçant,<br />
a-t-il dit. On consentant- à garer dans ma cour<br />
une auto, que l'on est venu reprendre après<br />
m'a voir indêartnfeé ; je ne connais pas les voya-<br />
geurs qui ia montaient-, et si l'un d'eux m'a<br />
d<br />
COURSES DE CHEVAUX i<br />
A VÏNCENNE8<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Prix <strong>de</strong> Courteilles, au trot monté, 2.500 fr.,<br />
2.800 mètres. — L Isard, par Trmqueu ret Bar-<br />
tetta, à M. <strong>de</strong> Riemaeccker (Cnud<strong>de</strong>) ; 2. Irma,<br />
à M. Juheilet (Cteran) ; 3. Idole, au haras <strong>de</strong>s<br />
Giboulées (M. <strong>de</strong>Wazières).<br />
Non placés : Isère, Ipsa, Imprévu, Industrie,<br />
Ibrahim, Isopo<strong>de</strong>, lie-Madame. , „<br />
Mutuel : Gagnant 107 ; placés - Isard 3J 50.<br />
Irma. 20, Idole 66.<br />
Prix <strong>de</strong>s Civens, au trot attelé, a réclamer,<br />
2.000 francs, 2.600 mètres.— L Déesse, par Trm-<br />
qu-eur et Trompeuse, à M. A. Bassier (M-art-y) ;<br />
2. Fresnay, à M. C. Rousseau (Tarabe-n) ;<br />
3. Avenir, à M. H. Lobcrt (J. Mequignon).<br />
Non placés : Feltre, Edouard, Egbert, Gadus,<br />
Elysée, Edypiffie, Huiron, Xama, Estimauvilte,<br />
Enchanteur.<br />
Mutuel : Gagnant 41 50 ; placés : Déesse L,<br />
Fresnay 24 Avenir 29 50.<br />
Prix d'Avranches, au trot monté, 5.009 francs<br />
3.000 métras. — 1. Huit, par Remecouat et Pi-<br />
teuse, à M. Cost-enobel (A. Mequignon); 2. Hen-<br />
ner, à M. Ed. Maveur (Pain) ; 3. Hamilton, à<br />
M. P. Mouton (M" Adèle).<br />
Non placés : IHbegon<strong>de</strong>,. Héiédda, Hygie, In-<br />
certaine.<br />
Mutuel : Gagnant 31 50 ; placés •; Huit 16,<br />
Henner 18 50.<br />
Prix <strong>de</strong> Suisnes, au trot attelé, 2.500 francs,<br />
2.800 mètoes. —-L lonone, par Vau<strong>de</strong>mont et<br />
Fo<strong>de</strong>tte, à M. A. Rou<strong>de</strong>l (Gitton) 2. Ida-Prin-<br />
ceton, à M. C. Rousseau (Tambéri) ; 3. Illico,<br />
•à M. M. Aubergé (Choisselet).<br />
Non placés : Istaee, I-déo, Iris, Impétueuse.<br />
Mutuel : Gagnant 31 50 ; placés : lonone 20,<br />
Ida-Princeton 17 50.<br />
Prix <strong>de</strong> Garentan, au trot monté, 2.500 fr.,<br />
2.800 mètres. — 1. Balte, par Senl-is et Irma, à<br />
M. Thtery <strong>de</strong> Cabanes (Siraonard) ; 2. lona, à<br />
M. F. Ga'uvreau (Gardy) ; 3. Mariette, à M. R.<br />
Bail y (Labatut).<br />
Non placés : Henri, In<strong>de</strong>x, Ivoire, Héroïne,<br />
Incognito. Horace-Vernet, Hanneton, Impé-<br />
tueux, Héroïne,<br />
Mutuel : Gagnant 9-1 ; placés ; Haiia 20 50,<br />
lona 13 50 ; Harlette 32 50.<br />
Prix du Chêne, au trot attelé, 4.000 francs,<br />
3.0DO mètres environ. — 1. Gervaise, par Trin-<br />
uqeiiT et Tribulation, à M. C. Rousseau (Pros-<br />
peri ; 2. Feu Follet, à M. L. Hémard (M. L. Hé-<br />
mard) ; 3. Vaillant, à Mme veuve A. Foroinal<br />
(M. L. Forcsnal).<br />
Non placés : Halifax, Fil d'Acier, Es<strong>î</strong>ry, Hl-<br />
rie, Hauterive, Etourdi, Garanti.<br />
Mutuel : gagnant 15 50 ; placés : Gervaise 20,<br />
Feu Follet 31 50, Vaillant 25 50.<br />
A MARSEILLE<br />
L'intransigeant<br />
tir»le-chas6, à réclamer,<br />
S.000 francs, 3.400 métrés environ. — L 1/e MatMan,<br />
par Ohildwlci et Merletta, à M. A. VeU-nicard (Par-<br />
frement); 2. Rocroy, a M. A. Veil-Pi-card (ïliibault);<br />
3. Dynamo 111, à M. M. DeiScazRaux (A. Benso-n*.<br />
jNca plact* : Alamaii Colibri, tombée.<br />
Dami-toagueur. Six loragTieurs.<br />
Mutuel : gagaant 7; placés : Le Atatifan 7, Ro-<br />
ccoy 10,<br />
Prix du Prado, comea <strong>de</strong> lxai.es, 4.006 fraaos, 8.000<br />
mètres environ. — l. Cristal, par Blue Green et<br />
tairvsoprase, à M. A. Veil-Firaïd (Parlresnant);<br />
S. Ôaenalse, à M. Roger Aaceau (A. Ghapioani;<br />
3. Mistinguette. h M. A. Ve<strong>î</strong>l-Picard (Thibault).<br />
Noa nlacés : Yvette, Primo m, Rivalité HE<br />
Une couerte téte. Trois longnenns.<br />
Mutuel : gagnant U; placés : Cristal 9 50, Cae-<br />
cakse 8.<br />
Prix Massilia, steeple-cbase, handicap, 12.000 tr.,<br />
4.000 mètres environ. — l. L'Argentlèxe IL par<br />
V-eil-Picard<br />
oodland<br />
vitaux<br />
(,T.-B. Moreauj<br />
Quatre longueurs. Troia lonffuaurs.<br />
Mntuel : gagna*» 9; placés : LArgenUère^I 7,<br />
M. Monestyr 9 50.<br />
Prix du Frioul, course <strong>de</strong> liaies, liandicap,<br />
francs, 2,?cc mètres environ.. — i. P.avigote, par<br />
ChUdtrtck et La Beufs, à M. A. VeH-Pieard (Thi-<br />
bault) : 2. Atvvil. à M. T.-W. Myers (Od*U) ; 3, Alexis,<br />
ii M. Math. Goudchaux (J.B. Moreau).<br />
Non placés : Platine, Eddie.<br />
Troi8 lontçueairs. Quatre ionsueurs.<br />
Mutuel : gafiitan-t- 8 50; placés : Rayigote 7, Anyil<br />
19 50<br />
A VINCENNE8<br />
Paris. SI déceïttbTO.<br />
Demain, courses à Vincannes. partants et mori'ies<br />
probables :<br />
Prix <strong>de</strong> Troaisi : In-do-Cutne (Meunier). Incertain<br />
(M. Da<strong>î</strong>ojitalnei, Imoérieuse (Vivet), Italie (O'ttre-<br />
lxtn), If (Postk), IsateiUo (Eugène), Indien (Labatut),<br />
I.Uoi,s (Paini, Centaure (M. Adèle), HAuslon (Bout-<br />
tard), Ireaé, à M. Petit (Selre!. oy&» ou traité, à<br />
H. LulUe-r (Visa,), imipraUcabili-ty (M. P. Forctaal),<br />
Imitation frreaMij, tnatteodue (Rou<strong>de</strong>au), L'Uigenue<br />
(L. Pottier), Indientne (Clcftondt).<br />
Prix d'arasecv : Ida Prtaoetaa ou Isis (Tambe.rii,<br />
lona (M. R. Ballic-re), Incognito (Vltet), Idéal (M.<br />
Theriat), Indtana (OliTter). Il Racio (Ulysse), Ida<br />
(Bem-arili, Idéo (J. Mcqiiignon), Italien (M. L. l'ar-<br />
clnal). Impétigo (Prosper).<br />
Prix es-<br />
chamips). . ' .<br />
Prix d'Houlgate : Iris (Monsieur), Hegrte (Sain-<br />
martin). Germanie (M. C. O'C-ckoi-st), Havre Sac<br />
(Braux), Hoitrlon (Libéart). Ileroami (M. E. Tour-<br />
sel). Halia (Siononard), Ilirpon (Verzeele), Héroïne<br />
(Germain), Gilbert S'Ix>vo (Meilloret), Gallns (Lau-<br />
rent), Gaggyi'iass (torteller), Hip Hip Hourraii fM.<br />
L Hémard), Gency (Bonleiy), Ianitza (M. R. Ballie-<br />
ue). Hier (El linsing). Hémione (Verrière), Gerfaut<br />
(Vitet), (iraziella (Gadiot), Hil<strong>de</strong>gon<strong>de</strong> (Vi&a), Guerre<br />
(Prospea-), Garcia (H. La-comte), Ilerminte (M. L. For-<br />
cinal), Goyeux (J. Méquignom). Grogïry (nugues),<br />
Gadyïiile ou Ileratote (M. Adèle).<br />
PronosMcs ;<br />
Idéo — lo<br />
Paris, 31 décembre.<br />
s»Ue d'urne lettre adressée par M. Vicie*<br />
aviateiw, à l\<strong>î</strong>. tournoi, député da<br />
rti hier ma-<br />
ssage-<strong>î</strong>f, pour<br />
et qui était<br />
est reparti<br />
Paris-Sport : IUois, Indien — IoTione,<br />
Hauterivo — *>r-<br />
Toujours, un .<br />
par ceux qui sont<br />
On a trouvé clw<br />
qui a fourni i'euu<br />
méthyliques.<br />
Il a avoue gir jtte eau <strong>de</strong> vie contenait<br />
2/3 d'alcool methyliu-ue et 1/3 d'alcool simple.<br />
M Scharmuclt a été arrêté pour infraction<br />
h la loi sur les produits alimentaires et pour<br />
escroquerie.<br />
Mesuras sanitaires en Franae<br />
Paris, 31 déOTnabre.<br />
On àwtt savoir mis h) minteéére <strong>de</strong> ilnté-<br />
ïJeiir se préoccupe <strong>de</strong> nreialre aux froisMètcs<br />
les masiuiies <strong>de</strong> fflMVBiSanc* sonifeiire qu'Ua-<br />
menaees, ces <strong>de</strong>mi»m.n'«vatefrt-ilK pm mém I pose la gravaé dB lépidéa*} tiUmmifa.<br />
rrln .ee<br />
- Ecarte<br />
mm<br />
Paris, 31 décemlire.<br />
l' Mteœagno et la Railtique ; une dépression<br />
persiste dans tes parages <strong>de</strong> l'Islan<strong>de</strong> ; Sey-<br />
aàsfioïd 7-43 millimètres.<br />
Le wiiit- est faiblo du Sud-Ouest sur nos<br />
côtes <strong>de</strong> la Manche ; il souffle du Nord-Est sur<br />
l'Océan ; du Nord-Ouest sur la Méditerranée,<br />
La mer est généraèement belle où peu agi-<br />
lies faibles pluies sont tombée?, sur la moi-<br />
tié dm Nord <strong>de</strong> l'Europe ; en France on a re-<br />
cueilli 4 millimétrés d'eau au Havre; g milli-<br />
inélires ù '.a Ilaguo.<br />
La teJnpéiwinTO ost restée seasibleaTcnt la<br />
mûniffl SUT DOS réglons ; ce mati n le thernKimè-<br />
tre marquait —1.8 ft Ruopio, 0 ft l>wUn, —2 à<br />
CteranotttrFeraiCd et Ton<strong>de</strong>use. 2» ft Rome,<br />
6» ft Paris, l.S« ft Alger.<br />
na. nta.<strong>de</strong> — Ecurie RORUsseaai,<br />
ceau, Héroïne — Ianitza, Hérodote.<br />
La Liberté i IUois, Indien — Ioraww, ta»<br />
lona. Iliadfl — Mûrie Rousseau. Uanterlyie — Mar-<br />
ceau. Héroïne. — Ianitza, Hérodote.<br />
L'intransigeant : IUois, Indien — lonone... lu-to —<br />
lona, Ilia<strong>de</strong> — Ecurie lumsteau. Ilauianve — Mar-<br />
ceau, néroïne — Ianitza. Hérodote.<br />
Les [Xbats : Inattendue, IsabeUe — Ida<br />
ton Italien — Haras <strong>de</strong> la Fontaine. loua<br />
Rousseau, Hersllie — Harold, Hilote — llerminie<br />
Halia.<br />
ft MARSEILLE<br />
MarseUle. 31 décembre.<br />
Demain, courses ft Maraeitoe. Partants et moules<br />
P PriK l du'ciiftteau d'If : Valentin IV (G. Partrc-<br />
mont) Mistingnette (Thibault), Noces d'Argejit (A.<br />
E Bâtes) Rocher Rlin (O<strong>de</strong>ll), Orriaga iDeangelis),<br />
Erio II (SavaiT). Tadorne H (ArnuU), Ealandry<br />
(Procope), fa Clociictto (J.-B. Storeau). Marocaine<br />
pg£%I <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Steople-Chasés dn<br />
Franco Kunvenal (A. Benson), Talmtmt ou Coup<br />
do Mer (J.-B. Moreau), Rocroy (G. Partrenient).<br />
Deuxième Prix <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Steeplo-Chases<br />
<strong>de</strong> Franco • LUCOUna 1U (O. Parireraent), I* Mali-<br />
fan (Thibaùlt), ïalniont, Ma Fltk» ou Coup <strong>de</strong> Mer<br />
Uf.-B. Moramu), Sam San (P. Woodland),<br />
Prix «U Piiaro ; lia^igote (O. Parrrement). Per-<br />
game II (Sage^. Platine (Asniill), Ma Fill* ou Atexia<br />
(i.-B. UOMwn,'Cristal (Tbawalt), Primo IU (««'.«t}<br />
Rivalité H (Bryan).<br />
PrmoslU't «<br />
raris-Stiort : Ecur-i© E. VeU-Pliaird, <strong>î</strong>^i {aocJiatt»<br />
— Kinnvunat, Ecarte Ooudçhamt — _Ktïa?ifl Gou4-<br />
A la<br />
Fabry,<br />
iAvéyrcw, ce <strong>de</strong>arifer 86 jugeant<br />
prié M. André Magino-t, député da l{t Mesige é4<br />
M. Maméjotils. secrétaire d-'ambassadè, <strong>de</strong> <strong>de</strong>-<br />
man<strong>de</strong>r à M. Victor Fabry rétractation où ré-<br />
paration par les armes.<br />
M. Victor Fabry avait chargé u. Ptepn i% Franc» an temps BDaftats- eft <strong>de</strong>ux dan» i ctwi<strong>î</strong>ic, 'Sêm 'San ~ ~ Reprj'swttaiit K,'"v«l!-<strong>î</strong>"<br />
!» ^osrxl ; bw. <strong>de</strong>ans le Saft, m, pÊlÊmm J iscurl* ttawflshawx,<br />
ni <strong>de</strong><br />
leurs<br />
très<br />
rail<br />
ippo<br />
do hauteur, or rue voit pas<br />
France<br />
pion nat<br />
on ava.il<br />
dant te<br />
y a <strong>de</strong>n<br />
Anennii<br />
Oue dls-ie, on doute même du enam-<br />
dc Guvenne et Gascogne. Ce mutin<br />
ois environ, réussit<br />
t aéroplane, avait o:<br />
prochainement en**H<br />
singulière. le Lafseuï<br />
m-jv^nte so trouve<br />
Mais la <strong>de</strong>stinée est s.ingul.<br />
<strong>de</strong> Ranzay, à l'heure présem*', w "«'ÀVvrt<br />
l'hôpital <strong>de</strong> Flopencc, occabte par la uc<br />
typhoï<strong>de</strong> ; son père vient da parlor V° x 1\ ]3 M,'<br />
'jpôcihe auprès du mai»<br />
rence, appelé par dépô(<br />
dont l'état est désospôn;.<br />
Avoir tenté victorieusement lia mort n.'i-*£<br />
us <strong>de</strong>s montagnes, et mourir, dans u<br />
«rms&ô par une sotte m-tdadio I...<br />
Dans te ring, autour <strong>de</strong>s barrières, ou » ^<br />
tes imprésarios et les barniwns. -^"'^ e»<br />
exempte, que <strong>de</strong>s rivaten^*Z^meil^A<br />
ire bnmre oui so sont déroulés ce ^rfrtS<br />
Toutoui» ; .su» penser ^^li^^» l .iii»Jg|<br />
da reaUieuiwiuveô. est ^^i^aue<br />
mets <strong>î</strong> «est vwt Qu'il y a iong^w^,<br />
«Xd*tien n'«t- plus du sporv. —<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
LUNDI t** JANVIER l©<strong>î</strong>*<br />
VOL DE GQBELINS<br />
11 y a quelque temps, un lot important <strong>de</strong><br />
d'Aubus<br />
.usson était dérobé au château<br />
(Lot-et-Garonne), propriété <strong>de</strong><br />
G<br />
apisseries<br />
Talives<br />
<strong>de</strong> S... -,<br />
ijes recherches pour découvrir les auteurs
LUNDI I" JANVIER 191*3<br />
REVUE FINANCIERE<br />
Part». .11 d<br />
Mil<br />
aitique extérieur*<br />
d'Agadir, l'arrêU<br />
é<strong>î</strong>lan. A vrai dir<<br />
io.mmencaieiit à<br />
au passe, 1-année 1911 laisse <strong>de</strong>rrière elle <strong>de</strong><br />
péniDJfCs souvenirs. Elle fera date dans nus an>-<br />
Eiio s'était cependant ouverte sous les plus<br />
favorables ausipicco, Rien ne faisait prévoir la<br />
tourmenté," La campagne tic hausse inaugurée<br />
<strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans, so poursuivait réso-<br />
lument. Elle pouvait logiquement continuer.<br />
favorisait. Les événements <strong>de</strong> la po-<br />
à commencer par Je coup<br />
nt brusquement dams son<br />
les posi.tion& à la hausse<br />
evciiir inquiô-iiantes. Il tab-<br />
lait coûte que coûte procé<strong>de</strong>r à un lessivage<br />
en règle. L'affaire marocaine servit <strong>de</strong> pré-<br />
texte. Les événement . qui se succédèrent,<br />
coïncidant avec les vacances, ûrent le reste.<br />
Mais quelles vacances |H<br />
Rarement pério<strong>de</strong> habituelle <strong>de</strong> recueille<br />
ment et <strong>de</strong> calme fut ainsi troublée. Manifes-<br />
tations contre ia vie chère en France, grèves<br />
<strong>de</strong> cheminots, <strong>de</strong> dockers et <strong>de</strong> mineurs en<br />
Angleterre, campagne contre les trusts aux<br />
Etats-Unis, assassinat <strong>de</strong> M. Stolyip-ine eai Rut><br />
sie, mouvement révolutionnaire on Espagne,<br />
complots royalistes an Portugal, pronuaicia-<br />
toentos au Mexique, insurrection en Albanie,<br />
guère italo-turqne, révolution chinoise...<br />
Charmant tableau que celui <strong>de</strong> l'été <strong>de</strong> l'an<br />
<strong>de</strong> grâce 1911 qui après avoir débuté par Aga-<br />
dir, s'est -terminé par le bombar<strong>de</strong>anent <strong>de</strong> Tri-<br />
poli et l'explosion tragique <strong>de</strong> la Liberté qui a<br />
mit. la France en <strong>de</strong>uil.<br />
Oui vraiment, l'été 1911 <strong>de</strong>vra être marqué<br />
d'une croix noire.<br />
L'inci<strong>de</strong>nt le plus grave a été incontestable-<br />
ment lo conflit franco-allemand et les négocia-<br />
tions auxquelles il a donne lieu, négociations<br />
qui ont évoqué en nous le souvenir <strong>de</strong>s plus<br />
mauvais jours et qui, à certaines heures,<br />
avaient bien plutôt l'apparence d'une veillée<br />
<strong>de</strong>s armes que d'un colloque diplomatique.<br />
A tous ces sujets d'inquiétu<strong>de</strong>, vint se gref-<br />
fer une crise monétaire. Los reports, notam-<br />
ment à la liquidation <strong>de</strong> mi-septembre, attei-<br />
gnirent un taux absolument usuradre.<br />
Aussi, est-ce avec un véritable soulagement<br />
que la Bourse apprit le 11 novembre, la ©on»<br />
càusion <strong>de</strong> l'accord fraiico-alleman.d. Ce fut le<br />
point <strong>de</strong> déport d'une amélioration générale.<br />
Les caipitaux- qui 6'étaient terrés durant la<br />
crise firent leur apparition sur Je marché. La<br />
confiance revint. Le problème essentiel étant<br />
solutionné, la Bourse, dans (l'atmasrohère <strong>de</strong><br />
tranquillité relative et <strong>de</strong> câline, put reprendre<br />
son activité trop longtemps mterorrapue.<br />
Par la suite on mit les bouchées doubles.<br />
Le chemin parcouru est fort important, trop<br />
peut-être. Un simple coup d'oeil sur la cote est<br />
a cet égard significatif. Toutes les valeurs, ou<br />
presque, ont réparé leurs pertes antérieures.<br />
Certaines même atteignent <strong>de</strong>s cours sensible-<br />
ment supérieurs.<br />
Ainsi donc, tout est bien qui finit bien.<br />
Il ne no-us reste plus qu'à formuler les meil-<br />
leure souhaits pour 1912, gué parait <strong>de</strong>voir ôtase<br />
fructueuse pour les établissements financiers.<br />
De nombreuses et importantes émissions ver-<br />
ront le jour aussitôt doublé le cap <strong>de</strong> fin d'an-<br />
née et certaines, sont, parait-il, fort intéres-<br />
santes a, tous tes points <strong>de</strong> vue.<br />
Fonds d'Etats<br />
Dans cette catégorie <strong>de</strong> va'eurs, certaines<br />
qui pendant dû longues années, avaient béné-<br />
ficié do la faveur <strong>de</strong> la clientèle, n'auront pas,<br />
à ce pelait <strong>de</strong> vue, à se féliciter <strong>de</strong> l'année 1911.<br />
C'est De cas plus iwtioudièrenient <strong>de</strong>s fends à.<br />
ren<strong>de</strong>ment relativement peu élevé : CONSOLI-<br />
DES ANGLAIS, BELGES, <strong>de</strong> même que notre<br />
FONDS NATIONAL dont '.a moins vaine d'une<br />
année à Fautra, n'est pas inférieure à 2 points.<br />
Divers motifs peuvent' être invoqués pour jus-<br />
tifier pareil délatescmcnt. Mais celui qui pri-<br />
me tous les autres, est ins:o.-nstestab<strong>î</strong>ement le<br />
taux peu élevé du ren<strong>de</strong>ment. Il semble que<br />
cette défaveur doive s'accentuer encore dans<br />
l'avenir, la cherté croissante <strong>de</strong> la vie obli-<br />
geant tes rentieirs à rechercher <strong>de</strong>s revenus <strong>de</strong><br />
plus en plus rémunérateurs. L'ITALIEN quoi-<br />
que d'un ren<strong>de</strong>ment légèrement plus avanta-<br />
geux oue tes précé<strong>de</strong>nts, n'en a pas moins<br />
payé son tribut a la baisse (0,85). Là, on trouve<br />
une explication plausible dans les dépenses<br />
que la guerre centre la Turquie impose au<br />
budget Italien et aussi l'abaissement du reve-<br />
nu 3 3/4 à 3 1/12 à. partir du 1er janvier 191?.<br />
Le conflit iteto-ture a eu aussi une influence<br />
déprimante sur les FONDS OTTOMANS<br />
l'UNIFIÉ notemmeint, abandicmea 3 points et<br />
<strong>de</strong>mi. Parmi tes autres emprunte ayant opéré<br />
un mouvement do retraite, signalons te MEXI-<br />
QUE 4 % 1910 ; la Révolution, oui a renversé te<br />
gouvernement du général Ponilrio Diaz et dé-<br />
truit. ,1a stabilité politique dans le- pays a été<br />
la principate cause <strong>de</strong>.-sa faiblesse.<br />
On enregistre,, par aontoe, une légère av.iuce<br />
te l'EX T LR JE U RE, bien que son désir d'éten-<br />
dre son influence au Maroc l'ait déjà entrante<br />
et l'entra<strong>î</strong>nera sans doute à <strong>de</strong>s dépsnseB coEr<br />
skiéraJ/les. Las FONDS RUSSES et la RENTE<br />
PORTUGAISE sont aussi à <strong>de</strong>s cours sensible-<br />
ment supérieurs à ceux du début do l'animée.<br />
Mais c'est surtout le SERBE 4 qui a vu sa<br />
cote s'améliorer ; son avance se traduit par<br />
plus do 3 points attribuablo à <strong>de</strong> gros achats<br />
du syndicat intéressés dans la «on-version du<br />
5 % en 4 %. CHINOIS inchangés.<br />
Etablissements <strong>de</strong> crédit<br />
Dans co groupe, les plus-vaines sont oraeoa'a<br />
nombreuses. C'est ainsi que te CREDIT LYON-<br />
NAIS s'adjuge 18 points, le CREDIT FONCIER<br />
D'ALGERIE ET DE TUNISIE. 40, mais c'est<br />
surtout la BANQUE DE L'ALGERIE qui a été<br />
la plus favorisée. Sa plus-value dépasse 600<br />
francs et est motivée- par lé rènc-uvellement<br />
<strong>de</strong> son privilège en mémo temps que la Sc«<br />
ciété reprend la libre disposition i«o tania. — On cote : TeUl-<br />
Jft-eïj, C5 fr.; Saïgoa), 90 fr. les 40 lUIos, euïtrcrùt.<br />
e»caus. — On cote : lixtta, 210 fr. ; invali<strong>de</strong>s,<br />
Iffo tr.; arleguins, ieo fr, logés, ea caiâ&a tlo 25 kil.<br />
flfets. _<br />
Noix. — on cote : Mar<strong>î</strong>wts, 34 tr.; âe Figea-o,<br />
m tr.; Orfnes, 21 fr.; Pyr&néœ, %\ 60, le sac d-9<br />
.» kUes, brut pour net.<br />
ïfcrtres et dêri-pés. — On a vcaidu 1-4.000 kilos ne<br />
à 1 <strong>î</strong>r. le d-egsé- 6.000 kilos lio à 1 02 i« <strong>de</strong>gré;<br />
Kilos tartres à 1 35 le (le#T6; 10.000 silos tar-<br />
tre à l 27 le <strong>de</strong>gré; 7 fûts er->ma <strong>de</strong> tartre à 170 fr.<br />
les l«0 kHos; l.iOO liiios d'a«Mo tartriqno i 267 fr.<br />
tes 100 kilos. On cote : lie da «iiïtaUisatlon do 1 fr.<br />
à t 66 le <strong>de</strong>gré; lie acidité totale, <strong>de</strong> 1 20 à 1 25 le<br />
tteg-ïê; tartre, se-lon renOaiacnt, do l 2& à 1 30 le <strong>de</strong>-<br />
gué; cristaux <strong>de</strong> taxtro, <strong>de</strong> no à 175 fr. las KO kll. ;<br />
trèmo do tertre, <strong>de</strong> 1 40 à 1 45 el <strong>de</strong>gré; oti<strong>de</strong> taa--<br />
trtaue, -<strong>de</strong> 20ô à 270 <strong>î</strong>r. les VSQ kilos; le martné est<br />
«aime.<br />
Alcools «.uj- place. — On cote ; Disponible, <strong>de</strong> 76<br />
S 77 fr. ; courant,' do 76 à 77 tt. ; les i premiers, da<br />
7« à 78 fi'.; les h -<strong>de</strong> mal, do 76 à 78 fr.; les 4 d'octo-<br />
bre, <strong>de</strong> 59 à «0 fr. l'Hectolitre .nu, tes S») <strong>de</strong>-grés, taxe<br />
&e fabrication en plus, soit 2 33 pomjf 1912 par hec-<br />
tolitre d'alcool pur.<br />
Alcools du Languedoi, trois-six fie vin nouveau,<br />
S 160 fr.; trois six <strong>de</strong> vin vieux, à 180 fr. l'hectolitre<br />
nu, les, 86 <strong>de</strong>srés. -<br />
Rhums : Rhums <strong>de</strong> la Martinique, navire eai dé-<br />
ebargemeut Caraïbe, marques courantes, cours <strong>de</strong><br />
52 à 00 lr. lliectoliti^. logé, les 54 <strong>de</strong>grés; marques<br />
primées, cours <strong>de</strong> 00 à 70 £r. l'heeto, logé, les 54 <strong>de</strong><br />
grés; marques supérieures, coiins <strong>de</strong> 70 à 125 fr.<br />
l'hectolitre, logé, les 54 <strong>de</strong>grés; rhums <strong>de</strong> la Gua-<br />
<strong>de</strong> ou-pe, cours do 60 à 52 fr. l'hectolitre, logé, les<br />
54 <strong>de</strong>grés; rhums da la Réunion, cours <strong>de</strong> 50 à 62 fr.<br />
l'hectolitre, logé, les 64 <strong>de</strong>çrte; rhums d« Merara.<br />
coum <strong>de</strong> 70 à 80 tr. l'hectolitre, logé, <strong>de</strong>gré tel quel<br />
non douane-; rhums <strong>de</strong> la Jamaïque, cours do 100<br />
à 300 fr, 'l'beeto. logé, <strong>de</strong>gré tel quel,- non dédouané.<br />
. MARCHE DE TOULOUSE<br />
Relevé o<strong>î</strong>uciel du cours <strong>de</strong>s oiarc-handi«cs <strong>î</strong>tu<br />
i) décembre' <strong>î</strong>atl s" ", .•«••"<br />
Mai<br />
Chaussée d'Autin.. .<br />
BOULEVARD MONTMARTRE, 1<br />
Angle du boulevard et <strong>de</strong> la me Montmartrei-<br />
en face te restaurant Roulan.<br />
BOULEVARD POISSONNIERS<br />
Angle <strong>de</strong> la nia Roûgemont et ei, faco le Matin<br />
BOULEVARD BONNE-MOU VF LLE<br />
En face te rcetauioii<strong>î</strong> Cardés.<br />
Nos amis, <strong>de</strong> passage ou en rési<strong>de</strong>nce SK<br />
Paris, trouveront tous leSi matins l'E;rpres#t<br />
dans ces divers dépôts.<br />
LES MAMANS qui ont la coquetterie <strong>de</strong> mit<br />
teur* chars petits exquisement habillés et<br />
bon marché les conduisent au Petit Marin<br />
(Mlle Bastièr). Spécialité <strong>de</strong> costumes peur p»<br />
tits garçons à façon, 22, rua U09 Loi9, ; To».<br />
louse. '' »*'' «<br />
NOTRE CONCOURS DS FOOTBALL<br />
est radicalement GUÉRI<br />
et ën peu do temps par lo<br />
VIN URANE PESQOl<br />
qui fait diniinuer <strong>de</strong> 1 gramitto par jour<br />
. le sucre diabéUque.<br />
tA V/N XJRÂXÉ PESQUl donne m force ef la<br />
vigueur ; il calme la soif et empêche les acci<strong>de</strong>nts<br />
diabétiques, aangrène, anthrax, etc. — Se trouve dans<br />
Vjutes les ptai-macies. — Brochure f' sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
ON'DÉSIRE acheter moulin à<br />
veut d'occasion, petit modèle,<br />
pour monter l'eau.<br />
Ecrire M. P., a Express du<br />
Midi », <strong>Toulouse</strong>.<br />
NOUVEL HYBRIDE, prod. Ainarantho !<br />
Sénar tressaillit douloureusement.<br />
— Qui donc ètes-vous 7 dananda-t-il<br />
avec une bienveillante courtoisie<br />
— Je suis une fidèle femme <strong>de</strong> cham-<br />
bre <strong>de</strong> la citoyenne Emilie <strong>de</strong> Sainle-<br />
Amaranthe, fit-elle en rougissant ; je<br />
m'appelle Catherine tout court.<br />
Sénar vit bien qu'elle mentait. Il re-<br />
prit :<br />
— Alors, vous n'êtes pas son amie J<br />
Pourquoi ne m'avez-vous pas dit tout <strong>de</strong><br />
suite que vous étiez sa femme <strong>de</strong> cham-<br />
bre? , ., ; '<br />
— Mais, Monsieur^ j'ai cru que j'ob-<br />
tteudrais pins facilement... Elle balbutia<br />
e4 n acheva pas sa pensée.<br />
Ce mot peu civique <strong>de</strong> Monsieur ag-<br />
grava les soupçons do Séraar, dont le cer-<br />
veau travaillait et déduisait sans relâ-<br />
cne.<br />
- Mon enfant, fit-il, je vais vous re|<br />
mettre une carte !<br />
— Oh I merci...<br />
. ~T-' No me remerciez pas !... Je suis trop<br />
neureux que la citoyenne Emilie do<br />
Sainte-Amamnthe puisse voir une figure<br />
amie avant <strong>de</strong> partir pour l'échafaud.<br />
Mats faites-moi la grâce <strong>de</strong> lui dire qu'il<br />
y a quelqu'un qu'elle ne conna<strong>î</strong>t pas qui<br />
donnerait sa vie pour sauver la sienne, et<br />
qui mourra, d'ailleurs, <strong>de</strong> sa mort 1<br />
Adèle le regardait, étonnée. Elle s'était<br />
attendue à être rabrouée, suspectée, gros-<br />
sièrement interpellée, et voilà qu'elle<br />
avait affaire à un homme attendri, très!<br />
doux. Sénar, lui, la considérait, évoquau<br />
une foule <strong>de</strong> souvenirs. Mais oui, ec-tt»<br />
jeune fille blon<strong>de</strong>, portrait rajeuni <strong>de</strong> 1<<br />
reine défunte, n'était-ce point la mênj<br />
qui avait entra<strong>î</strong>né ïa police sur une faus<br />
piste, le jour <strong>de</strong> certaine tentative d'éva-<br />
sion ? Emilie l'avait réclamée comme<br />
une fille à son service et l'avait fait SOM<br />
tir <strong>de</strong> prison... Quel intérêt puissant avait-;<br />
donc, aujourd'hui, cette jeune royalisjl<br />
a revoir Emilie, au risque <strong>de</strong> se faire ar-<br />
rêter elle-même ? Avait-elle une mission?J<br />
Et <strong>de</strong> qui donc ? L'idée d'un mystérieux<br />
inconnu aimé d'Emilie traversa le cepi<br />
veau du policier, et il eut une révolte-<br />
Mais il réfléchit que ce serait pout-otr-L.<br />
pour la condananéo une <strong>de</strong>rnière joie, ^<br />
il no se sentit pas lo courage <strong>de</strong> 1^1<br />
priver.<br />
Mlle <strong>de</strong> Sainte-Pazannc, très ètnm<br />
très troublée, lui disait an même insw^j<br />
'•"— Mais certainement, citoyen, je * e - 1<br />
votre commission 1<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />
Organe quotidien <strong>de</strong> Défense Sociale et Religterane<br />
-uJÏAOl'l? ! .;:? TÎITIATÏOÎÏI <strong>Toulouse</strong>, ftue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5 CENTIME<br />
'• Trou mcà 8u »oa Gs u<br />
AtrreeABONNB ET BfiPARTKMENTS LUUTKOPHSS .... 6 « 20 *»<br />
PfcP4BTfSMBNTS WON UM1TB0PUKS 7- 13 - 24-<br />
tTRAKGEB II)»:»» poslile) . . . ... 10 - 20 - *0 -<br />
j^c Abonnements partent <strong>de</strong>s 1" et 14 da ehaqne mots et sont payables d'avance<br />
TetHt Utmatui* U» etemecmcni a'aOrtu* doit ilre aetam&agnte da &0 jwitona*.<br />
ÉDITIONS RÉGIONALES<br />
Lot, Aveyron, Corrëze, Cantal<br />
Gers, H tes -Pyfénéos, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />
7arn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />
Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénées-Orientales<br />
Haute-Garonne Anège<br />
Edition Hu matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />
ANNONCES (i« ps.TB .<br />
RÉCLAMES - , ;<br />
RECLAMES (J« page) . . . . ,<br />
LOCALES<br />
« • •<br />
• • • .<br />
OO» Ruraux. InlJ Los Annonoos ot Rflelsmes sont reç-jen
JANVIER i9i2<br />
Dépêches par Fi! Spécial<br />
CÉRÉMONIES PATRIOTIQUES<br />
émoire ensenrs<br />
à aa disparition ? Tout lo fait supposer, l'Infan-<br />
tici<strong>de</strong> et le crime semblant <strong>de</strong> plus en plus en<br />
corrélation.<br />
Se déci<strong>de</strong>ra-t-otn enfin à interroger sérieuse-<br />
ment ia mère Leroux, et non plus avec les<br />
extraordinaires égards que Fuzier lui témoi-<br />
gnait, pour les besoins <strong>de</strong> sa cause I<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Ce matin a été inauguré, au cimetière du<br />
Pôre-Lachaise, lo monument élevé aux défen-<br />
seurs <strong>de</strong> Belfort, par les soins <strong>de</strong> la Société<br />
amicale <strong>de</strong>s combattants <strong>de</strong> l'héroïque cité.<br />
Cette tète patriotique était présidée par M.<br />
Messimy, ministre <strong>de</strong> la guerre, qui était as-<br />
sisté <strong>de</strong> MM. le général iVlaunou-ry, gouver-<br />
neur militaire do Paris ; Félix Rousse], prési-<br />
<strong>de</strong>nt du Conseil municipal ; Girard, prési<strong>de</strong>nt<br />
du Conseil général ; Lépine, préfet <strong>de</strong> police,<br />
etc., etc.<br />
Un grand nombre <strong>de</strong> Sociétés patriotiques<br />
étaient représentées.<br />
Le monument, qui a fort, bollo allure, repré-<br />
sente, sur une pyrami<strong>de</strong>, le buste du général<br />
Den-fort-Rochoreau à oui la ville do Belfort<br />
oltro uno palme d'or.<br />
Le chaque coté, <strong>de</strong>ux médaillons représen-<br />
tent les effigies d'une Alsacienne et d'une lor-<br />
raine portant leur coiffure traditionnelle. En-<br />
fin, au bas <strong>de</strong> la reproduction en bas-relief du<br />
Lion <strong>de</strong> B-elfort, do Barthokii. au-<strong>de</strong>ssous du<br />
ouste, cette inscription : « Les défenseurs <strong>de</strong><br />
Belfort oui bien mérité <strong>de</strong> la patrie, 1870-71. »<br />
Tandis crue le piquet d'honneur <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong><br />
républicaine met l'arme sur l'épaule et que<br />
toutes les tûtes <strong>de</strong>s anciens combattants do<br />
1870 et <strong>de</strong> leurs <strong>de</strong>scendants se découvrent res-<br />
pectueusement, M. Robichon, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
Société <strong>de</strong>s défenseurs do Belfort, monte sur<br />
la petite estra<strong>de</strong> édifiée en face du monument<br />
et, dans une émouvante allocution, remet le<br />
monument à la ville <strong>de</strong> Paris.<br />
M. Roussel, prési<strong>de</strong>nt du Conseil munici-<br />
pal, oui lui succè<strong>de</strong>, se dit fier <strong>de</strong> prendre,<br />
au nom <strong>de</strong> la ville do Paris, possession <strong>de</strong> ce<br />
monument qui est placé sous la sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
tous les Français.<br />
M. Messimy* prend ensuite la parole.<br />
« Ceux qui assument aujourd'hui la lour<strong>de</strong><br />
tâche <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>r aux <strong>de</strong>stinées <strong>de</strong> la France,<br />
dit-il. sentent mieux que quiconque combien<br />
il est utile et désirable <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r vivant dans<br />
tons les cœurs le pieux souvenir <strong>de</strong>s exemples<br />
pareils à celui que oe monument commémore.»<br />
Le ministre éprouve ensuite le besoin <strong>de</strong><br />
donner la note pacifiste qui est <strong>de</strong> rigueur<br />
dans toutes les harangues ministérielles.<br />
U le fait en termes aussi rnalbeuroux que<br />
maladroits.<br />
Les circonstances que nous traversons au-<br />
raient dû le contraindre à plus <strong>de</strong> réserve.<br />
« La France, s'écrie-t-il est assez riche da<br />
gloire <strong>de</strong> toute sorte pour ne pas rechercher<br />
dans <strong>de</strong>s aventures sanglantes un prestige<br />
qu eLe peut acquérir par tant d'autres voles<br />
pacifiques.<br />
» Par sa constitution républicaine et démo-<br />
cratique elie est à l'abri <strong>de</strong> ces intérêts dynas-<br />
tiques qui entra<strong>î</strong>nent parfois d'autres régi-<br />
mes vers une guerre nécessaire à la consoli-<br />
dation d'un trône.<br />
» Ce n'est pas elle qui troublera la paix du<br />
mon<strong>de</strong>. »<br />
M. Messimy croit cependant- <strong>de</strong>voir ajouter :<br />
« Mais nul ne peut prévoir ce quo i'avenrr<br />
exigera d'elle pour protéger son intégrité ou<br />
son honneur. Nul ne peut afflrme-T qu'elle ne<br />
sera pas tenue <strong>de</strong> mettre un jour toute la force<br />
nationale au service <strong>de</strong>s droits imprescriptibles<br />
<strong>de</strong> la nation c'est pourquoi, en saluant ici<br />
avec émotion et respect ces soldats héroïoues,<br />
nous nous sentons liés à eux non seulement<br />
par un pieux souvenir mais encore par la re-<br />
connaissance que nous leur <strong>de</strong>vons, car leur<br />
exploit est <strong>de</strong> ceux qui nous permettent <strong>de</strong> mê-<br />
ler a notre plus grand souci une confiance ré-<br />
fléchie en nous-mêmes, un foi tranquille en<br />
notre jeune et puissante armée, sauvegar<strong>de</strong> né-<br />
cessaire <strong>de</strong> notre prospérité économique <strong>de</strong><br />
notre sol ot <strong>de</strong> nos libertés. »<br />
Mon t Mme ia It?pis3 ie Mac-lien<br />
Paris, 31 décembre.<br />
Nous apprenons la mort da Mme la mar-<br />
quise do Mac-Mahon, méo <strong>de</strong>s Cars, décédée co<br />
matin à Paris, il l'âge <strong>de</strong> soixantedix-bui*<br />
ans, entourée <strong>de</strong> tous ses enfants.<br />
La marquise <strong>de</strong> Mac-Mahon était ta mère<br />
<strong>de</strong> Mme la comtesse Eugène <strong>de</strong> Lur-Saluces,<br />
belle-mère do la marquise <strong>de</strong> Mac-Mahon née<br />
<strong>de</strong> Vogué et du marquis d'Oilliamson.<br />
Elle était la grand'môre <strong>de</strong> Mme la comtesse<br />
<strong>de</strong> Chocoeuse, <strong>de</strong> Mme la comtesse <strong>de</strong> La Ca-<br />
relle et <strong>de</strong> MM. Bertrand et Ainédée <strong>de</strong> Lur-<br />
Saluces, sous-officiers <strong>de</strong> cavalerie.<br />
Mme la marquise do Mac-Mahon était la fille<br />
du duo <strong>de</strong>s Cara, qui commandait la troisième<br />
division à la prise d'Alger, en 1839, et do Mme<br />
la duchesse néo du Bouchot <strong>de</strong> Souches <strong>de</strong><br />
Tourzel, la patite-fU-le <strong>de</strong> Mme la duchesse <strong>de</strong><br />
Tourzel, gouvernante <strong>de</strong>s enfants do France,<br />
qui avait partagé la captivité <strong>de</strong> la famille<br />
royale au Temple.<br />
I,es obsèques do Mme la marquise <strong>de</strong> Mac-<br />
Manon auront lieu mercredi, à 10 heures, à<br />
Saint-Franeois-Xavier.<br />
Nous adressons à la famille <strong>de</strong> Mme la mar-<br />
quise <strong>de</strong> Mac-Mahon l'expression <strong>de</strong> nos plus<br />
sincères condoléances.<br />
étage et tandis que la police était occupée à la<br />
rue <strong>de</strong> Dantzig. phisieurs membres du syn-<br />
dicat <strong>de</strong>s locataires en profitaient pour aller<br />
déménager un adhérent, rue du Château.<br />
Les Affaires Marocaines<br />
LES POURPARLERS DE MADRID<br />
La réponse française<br />
Paris. 31 décembre.<br />
D'après <strong>de</strong>s renée ignememts venus do Ma-<br />
drid, le point <strong>de</strong> vue français exposé dans la<br />
réponse au contre-projet espagnol <strong>de</strong>meure en-<br />
core très éloigné <strong>de</strong> celui du cabinet <strong>de</strong> Madrid<br />
et <strong>de</strong> grosses difficultés subsistent.<br />
On conserve toutefois l'espoir d'arriver a<br />
une solution heureuse car les négociations se<br />
poursuivent dans les termes les plue amicaux<br />
et les <strong>de</strong>ux gouvernements sont, <strong>de</strong>ciare-t-on,<br />
disiposés â étudier toutes les combinaisons<br />
possibles, afin d'arriver à concilier les intérêt* J<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pays.<br />
Le correspondant du Temps à Madrid, lui,<br />
est nettement pessimiste.<br />
U télégraphia : t Comme on le prévoyait,<br />
les négociations n'ont pas fait un pas dans,<br />
l'entrevue d'hier et elles semblent s'aoiienuneé<br />
vere une situation sans issue.<br />
» La réponse française s'écarte, en effet com-<br />
plètement sur plusieurs points <strong>de</strong> vue do l'Es-<br />
pagne.<br />
11 n'est peut-être pas inutile <strong>de</strong> rapprocher<br />
ce télégramme d'urne autre dépêche du même<br />
correspondant dans laquelle après avoir relevé<br />
la campagne <strong>de</strong> la presse espagnole contre ia<br />
France, il s'exprime ainsi ;<br />
!) fraaœ. 3.00»<br />
mètres eaivl-ron. — i. Orlrtal. .par mus GTeen et<br />
Rhrvsopras», à M, A. Veil-Picaïd (Parfiement);<br />
2„ Caena-ise. à M. Roger Anceau (A. Obapiïian;;<br />
a Mis<strong>î</strong>lnguette, â M. A. VeiM'icard (Thibault).<br />
Non placés : Tvet-te. Primo Kl. Rivalité Ofi<br />
Une courte tete. Trois 1-omgaears.<br />
Mutuel : gagnant il; <strong>î</strong>>laoés : Cristal 9 50, Gae-<br />
- handicap, ia.-ooo fr.,<br />
'ArgenUère It. par<br />
. ïaiSD|iïa d'Or, à M. A. VeU-Picard<br />
(Partrc-menf;; Ss<strong>î</strong>T jttTlptylf, à M. P. Woodland<br />
fP. Woolùandi: 3. TalrtlMt, 3 -fc<strong>î</strong>stil. GOuttcteux<br />
(J.-B. Moreïu).<br />
Quatre Iangneara. Trois lfinsrnears.<br />
Mutuel : sagnaut B; placés : LArêè<strong>î</strong>lUèfè-n 7,<br />
M. Monestyr 9 60.<br />
Prix du irioul. conrso rte baies, handicap, 4.00D<br />
trar.es, S.900 mètres environ. — l. Ravigote, par<br />
ChUdwiei ea IJX Reufs, à M. A. Veil-Ptcard (Thi-<br />
bault) ; 2. AriTil, à M. T.-W. My-eirs (O<strong>de</strong>ll) ; 3. Alexis,<br />
a M. Math. Goudchaux (J.B. Moreanl.<br />
Non placés : Pialine. Bdidle.<br />
Trois tonsnenirs. Quatre longueur?.<br />
Mutuel : gagoasiX S 50; placés -. Itavigote 7, Anril<br />
19 CO.<br />
A V1NCENNES<br />
Paris, si aécembra.<br />
DemaiiD, courses à Tirtceamea. Partants ot montes<br />
probables :<br />
Prix <strong>de</strong> Troam : lado-faiine (Msunler). Inca<strong>î</strong>'taln<br />
(M. Datontalse), Impiiri-eose (Ti'ret), Italie (O'Hre-<br />
lilia). If (Potstlc), Isabelle (.Eugène!, indtei (Iabttuti,<br />
IUois CPat"!, Oentaare (M. Adèle), IUusLon (Bouf-<br />
tardi. Ireaé. è M„ Petit (SCITS), Opédta cru. Irené, à<br />
M. LtUUôr (Tisa), Imjpi-aUcablitty (M. P. ForcinaJ),<br />
ImitaUon (Treaiud!, Inattendue (Bouttaa), L'Ins&nue<br />
(L, Pottler), Indiecne (Cter<strong>î</strong>ond;.<br />
Prix A'ismer : Ida Prtaeetau ou ïsas (Tamberij,<br />
lona (M. R. BatUèrc). Incognito (Vitôt). Idéal (M.<br />
Th-sriat), Inûlana (OllTler), n Bacio (tflyasej, Ida<br />
(Bern-ard), Idéo (J. Me
LUNDI 1" JANVIER 1012<br />
VOL DE G0BEL1NS<br />
11 v a quelque temps, un lot important <strong>de</strong><br />
3to»isserie« «TAubusson était dérobé au ©bateau<br />
«le Talives (Lot-et-Garonne), propriété <strong>de</strong><br />
M do S ,<br />
Les niherch.es pour découvrir les auteurs <strong>de</strong><br />
ce vol étaient d'abord restées infructueuses,<br />
quand on apprit (pue les riches JW««*«K«<br />
avaient été vendues par un sWg^LS i<br />
sieur Lamarque, do TarbW, qui les ava.t tm<br />
même revendues il un amateur. M. ne ,<br />
Lamarque a été arrêté à TarDf&n ad abord<br />
nié l'achat <strong>de</strong>sJappes. ma» a<br />
s<br />
Uonur° â iHécouverte d'autre complices du<br />
vol. . i o - -<br />
O O 1STCO UB8<br />
Cames employées <strong>de</strong>s Postes, <strong>de</strong>s Télégraphes<br />
et <strong>de</strong>s Téléphones<br />
Un concours pour le recrutement <strong>de</strong> dames<br />
employées aura lieu les jeudi 15 et vendredi<br />
1G février 1912. au chef-lieu <strong>de</strong> chaque <strong>de</strong>parte-<br />
m Lo nombre maximum <strong>de</strong>s admissions est fixé<br />
r, oiyv<br />
FVuvout y prendre ^J^J^^X<br />
iriflrmltAs. avant une taille <strong>de</strong> 1 m. M au nu<br />
<strong>î</strong>iirnSn S?&s do 18 ans au moins et <strong>de</strong> 2a ans<br />
m <strong>î</strong>.lns. au jour du concours.<br />
ï i ïliniM d'âno ost reculée pour les ai<strong>de</strong>s,<br />
d'une durée égale à celle <strong>de</strong> leurs services en<br />
cette qualité, dans les conditions fixées par<br />
l'arrêté du 4 juillet 1910.,<br />
Aucune <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> dispense ne sera prise<br />
en considération. . . ,<br />
Las candidates <strong>de</strong>vront adresser sans retard<br />
leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au directeur <strong>de</strong>s postes et <strong>de</strong>s<br />
télégraphes <strong>de</strong> leur département, charge <strong>de</strong><br />
l'instruction <strong>de</strong>s candidatures. -<br />
Ce fonctionnaire leur fera parvenir JC pro<br />
gramme du -concours. .<br />
La liste d'inscription sera close ie 20 janvier<br />
au soir.<br />
fyhéméï<strong>î</strong>éss goulousaines<br />
V JANVIER<br />
Circoncision.<br />
Fête à souhaiter : Saint Basile.<br />
Lever <strong>de</strong> la lune : 1 h. S, s. ; coucher, 3 h. 51,<br />
matin. ...<br />
Lever du soleil : 7 h. SO ; coucher, f, h. 15.<br />
•L V A CINQUANTE ANS<br />
1" JANVIER 1862. — M. Lapiquc, intendant<br />
militaire à <strong>Toulouse</strong>, est promu comman<strong>de</strong>ur<br />
<strong>de</strong> la Légion d'honneur ; U. d'Avout, comman-<br />
dant le 13" bataillon <strong>de</strong> chasseurs à pied, est<br />
nommé chevalier.<br />
Le Vandalisme par l'Affiche<br />
J'engage vivement mes compatriotes toulou-<br />
sains à qui le jour <strong>de</strong> l'An orée <strong>de</strong>s loisirs,<br />
<strong>de</strong> leurs promena<strong>de</strong>s du côté <strong>de</strong><br />
Es verront, sans surprise, je l'es<br />
i Affiches reparaissent sur les<br />
«e : ii n'y a, pour l'instant, que<br />
<strong>de</strong>s amenée électorales sur le Tombeau <strong>de</strong>s<br />
Comtes et sur le croisillon voisin ; mais, avec<br />
un peu <strong>de</strong> patience, nous verrons bientôt reve<br />
nir toute la gamme <strong>de</strong>s aifftches-rédlame, jus<br />
qu'aux portraits <strong>de</strong>s artistes <strong>de</strong> café-concer<br />
inclusivement.<br />
Los promeneurs pourront voir aussi <strong>de</strong> leurs<br />
propres yeux que l'infortuné tombeau <strong>de</strong>s com<br />
tes <strong>de</strong> Tou.ou&o re<strong>de</strong>vient un. dépotoir pour le;<br />
>ites <strong>de</strong> sardines, les papiers et au<br />
un;<br />
r une<br />
Sernin.<br />
que l<<br />
<strong>de</strong> l'ég<br />
, affiches<br />
ntes et su<br />
par le<br />
H arec<br />
ipaie avait fait i<br />
i m fonctionnaire<br />
vaut -pas assujetti<br />
iitree, ime partie t<br />
les ordures vont f<br />
par<br />
an<<br />
tom<br />
!ns,<br />
it p:<br />
réolamfl<br />
le chef<br />
ettoyci'<br />
rui a e<br />
o .grilla<br />
e ce gr<br />
amènes<br />
earcor<br />
lions, tes<br />
do la po<br />
ce ton<br />
sécuté ce<br />
ge qui en<br />
ill-age est<br />
1er, com<br />
liages <strong>de</strong><br />
te mal, si on laisse<br />
.. le produisent. A quoi<br />
e désafflcltor, si la poAtoe n'est pas déol-<br />
faire appliquer ia toi qui toter-ï<strong>î</strong>t l'-affl<br />
sur les Monuments Historiques, si o<br />
rappelle pas par une. inscription, ooram..<br />
t les propriétaires d'une maison bien te<br />
A quoi sert <strong>de</strong> balayer lo tombeau <strong>de</strong>s<br />
ÎS, si on ne ferme pas au moyen d'un gril<br />
a baie par où s'Introduisent les immond<br />
Avant <strong>de</strong> quitter Saint-Semin, ies prooie<br />
neurs feront bien do jeter un coup d'œii sur la<br />
faça<strong>de</strong>. Ils ne doivent pas oublier qu'ils son<br />
on présence <strong>de</strong> |a «to* grandjQ et <strong>de</strong> la ping 1<br />
b&Ië êÉftfeé TofS^g &ïïM Wkùte : of, <strong>î</strong>â 7<br />
faça<strong>de</strong> <strong>de</strong> oe clief-d''eeuv*e <strong>de</strong> l'art roman est<br />
dans un état <strong>de</strong> dégradation auquel on ne<br />
voudrait pas croire si on ne l'avait sous les<br />
yeux ; <strong>de</strong>s briques entières manquent, les pier-<br />
res effritées no sont pas remplacées, d'affreux<br />
raccommodages anciens réapparaissent. Les'<br />
étrangers qui visitent <strong>Toulouse</strong>, les artistes êt<br />
les savants qui s'arrêtent à. <strong>Toulouse</strong> unique-<br />
ment pour Saint-Semin — et ii y en a plus<br />
qu'on ne pense — .sont indignés d'une telle né-<br />
U i i -,-C:<strong>î</strong>lCe<br />
lxis .^ôponsables sont : t" la Viffle, comme<br />
propriétaire ; 2' l'Etat, qui se charge ,1e plus<br />
souvent <strong>de</strong>s grosses réparations à faire aux<br />
nents historiques classés,<br />
revenant <strong>de</strong> Saint-Semin, j'invite tes<br />
promeneurs à prendre la rue du Taur. Arrivés<br />
a i angle do la rue da Pér.igord. qu'ils contem-<br />
plent la porte <strong>de</strong> rEaquiie. Dans une <strong>de</strong> ses sa-<br />
" tes chroniques dominicales d'avril <strong>de</strong>rnier,<br />
éirùnent collaborateur J.-J. <strong>de</strong> L. rappe-<br />
lait que cette porte est une oeuvre authentique<br />
du sculpteur toulousain Nicolas Bachelier, et<br />
i uno <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières œuvres qu'il ait exécutées,<br />
puisqu'elle fut payée à se» héritiers le 11 dé-<br />
cembre 1557.<br />
La partie inférieure, .composée <strong>de</strong> bossages<br />
grossiers, n'est pas contemporaine <strong>de</strong> Bache-<br />
lier, mais le sommet est l'un <strong>de</strong>s fragments<br />
les plus beaux et las plus gracieux d*" la Re-<br />
naissance toulousaine. Les sculptures déliea-<br />
i^t^J^' } a di «Pasition architecturale<br />
verittbte S miHri£ Ve ^ art -tr-c<br />
- wi - L %^lT>taTes ont été littéralement en-<br />
?f^r . , P" 110 * 1 *^ muiltiooiores, qui recou-<br />
nw n?pl ie ? ur J battante <strong>de</strong> la porte<br />
temrV<br />
éte «S"***- ««Puis quelque<br />
^mpa, les afficheurs consentent à ne ni'us dis-<br />
rt^J-. 1 * pIaclu * Weue en émail cm" teSvn^<br />
muraiMe y" pa6^ * conceasmn, toute la<br />
a^tr^^'BM'F^<br />
--aria;<br />
.àoôter P lflol? m 66 â St,l? l y £3 .X ,± 3 3 ^> L1 L ^ L'a.<br />
COM'QMesiortaairesLaMliiu 25r Rêinsai<br />
durw permission régulière signée du colonel,<br />
gouverneur <strong>de</strong> Belfort, ost venu, à sa <strong>de</strong>scente<br />
du train, chez un <strong>de</strong> mes frères, lieutenant au<br />
40 e <strong>de</strong> ligne, mi je l'ai rejoint bientôt.<br />
» No croyez pas qu'il se Jatesera iutorviewer;<br />
il no dira rien avant d'avoir vu le ministre <strong>de</strong><br />
la guerre auquel il se présentera ce matin à<br />
8 heures. »<br />
LES AFFAIRES WU n QCA'N£S<br />
LES ESPAGNOLS DAMS LE R1FF<br />
Paris, 1"' janvier,<br />
public la, dépêche sut-<br />
La Presse Nouvelle<br />
vante <strong>de</strong> Madrid ;<br />
« Suivant -une dépêche <strong>de</strong> Métiila, il résulte<br />
<strong>de</strong> rapporte indigènes que las Maures auraient<br />
eu <strong>de</strong>puis ,1e début <strong>de</strong>s opérations l .ôOO<br />
morts et <strong>de</strong> nombreux blessés ; 600 Maures ont<br />
fuit, leur soumission.<br />
» Lo général AguSlera châtiera tous ceux qui<br />
seront reconnus complices do l'ennemi ; <strong>de</strong>ux<br />
Européens prisonniers, que l'on protendait<br />
être <strong>de</strong>s Français, sont <strong>de</strong>s déserteurs <strong>de</strong> la Lé-<br />
gion étrangère : l'un Belge, l'autre Allemand -,<br />
ils sont les survivante do dix déserteurs dont<br />
sopt ont été massacrés par les Maures. »<br />
a isnm lim<br />
Trouvailles<br />
Réola.mer à l'Administration <strong>î</strong>les Tramways, rue<br />
<strong>de</strong>s Prés, 45, <strong>de</strong>ux parapluies.<br />
<strong>de</strong>s<br />
pHoAo<br />
grofses<br />
éculé<br />
pas. -"-s ^ sentlairmea e et <strong>de</strong>s Bouliers<br />
ne noua<br />
pas moins<br />
radmiuistration<br />
Ji^te <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />
Mais corrniseut<br />
maiUm souol d- r^^<br />
t ~iPate<br />
et Saiot-<br />
M rie Tou<br />
S«JÏ «s« tw&l?ri?<strong>î</strong>;,,të Ç??pe*? dn Pont-<br />
isieitra tm<br />
" *s la<br />
te&^V'Z.r-?^» a son<br />
«t âéchkfuieiiHB ; les<br />
es ;<br />
fi lot<br />
ftwc»<br />
me <strong>de</strong>s ùa^tù^ ^r^^»^.<br />
ttom coulago. etc., et qui porte «£ grave Se-<br />
j-udtee au commerce <strong>de</strong>s vins en gros soit raii<br />
portée ot. que les déclarations con inuent P è<br />
Union <strong>de</strong>s Propriétaires<br />
On nous ooatminnique la note suivante •<br />
« En l'année 1903. a'Uniou <strong>de</strong>s Propriétaires<br />
do la Haute-Garonne, 12, boutovard <strong>de</strong> Stras!<br />
bourg, crut <strong>de</strong>voir prot&ster contre tes 3 cen-<br />
times 64 additionnels qui avaient été nortés<br />
aux rôles généraux <strong>de</strong>s contributions direc-tes<br />
<strong>de</strong> a-a villa <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, sans l'aocompiiise.<br />
nwsnt <strong>de</strong>s formalités légales<br />
» Bon nombre d'adhérente à l'Union formu-<br />
lèrent <strong>de</strong>s réclamations.<br />
» L'adminiat^ation dus conisribuUone direc-<br />
te» émit un o vis contraire aux <strong>de</strong>mandas et<br />
Fédération <strong>de</strong> l'alimentation<br />
On nous communique l'ordi» du jouir sui-<br />
vant :<br />
Les détaiaria.n.ts <strong>de</strong> la branche alimentaire<br />
d© <strong>Toulouse</strong> ot da (la banilieue, réunis sous les<br />
auspices <strong>de</strong> la Fédération do l'alimentation à<br />
l'ancienne Flacullité <strong>de</strong>s Ictres, te dimanche<br />
17 dêceimbre 1911, au nombre <strong>de</strong> 300.<br />
, éprôs avoir entendu les explications <strong>de</strong><br />
M>M. te prési<strong>de</strong>nt et le secrétaire <strong>de</strong> la Fédé-<br />
ration et 'M. Bedouoç. député, ont adopté à<br />
1 unanimité l'ordre du jour ciuivant :<br />
» One les législateurs instituant au plus tôt<br />
<strong>de</strong>s lois et règlements oit faveur <strong>de</strong>s questions<br />
ci-<strong>de</strong>sisouâ ;<br />
1° Suppression <strong>de</strong>s monopole» «t <strong>de</strong> l'ac-<br />
caparement ;<br />
2° Patentes proportionnelles au chiffre<br />
d'affaires commerciales ;<br />
V Versement <strong>de</strong>s cautionnements aux<br />
caisses <strong>de</strong> dépôts et consignations -,<br />
» 4* Suppression <strong>de</strong>s tiinbies ou tickets pri-<br />
mes do toutes sortes ;<br />
5' Application intégrale <strong>de</strong> la loi sur le<br />
repos hebdomadaire ;<br />
» C* Fermïtiuro <strong>de</strong>s magasin» les après-midi<br />
<strong>de</strong>s jours fériés. »<br />
Ordo et Calendrier liturgique<br />
La librairie Edouard- Privât, rue <strong>de</strong>s Arts, 14.<br />
à <strong>Toulouse</strong>, met en vente l'Orrlo, à l'usage du<br />
diocèse <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, pour l'année lftL2.<br />
Prix, 1 fr. ; franco, par poste, 1 fr. 15.<br />
Calendrier liturgique, à l'usage <strong>de</strong>s fidèles<br />
du diocèse <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> pour l'année 1912 :<br />
prix, 0 fr. 20 ; franco, par poste, 0 fr. 25.<br />
On est prié d'acoompagner <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />
leur montant en mandat ou en timbres-poste,<br />
pour éviter <strong>de</strong> porter en compte une somme<br />
aussi minime.<br />
Le Commentaire <strong>de</strong> Saint-Thomas<br />
Voici la geptitsno foi.? aue nous présentons un<br />
volume du « -Oommeintaire français littéral <strong>de</strong> la<br />
Somme tïiéologtenio <strong>de</strong> Salnt-Tliomas cl'Ajufn »<br />
«Utô par Edouard Privât, libraire éditeur, n rue<br />
<strong>de</strong>s Arts à <strong>Toulouse</strong>, et Pierre, Téqui, .libraire-édi-<br />
teur, 82, ruo Bonaparte à Paris.<br />
Son auteur, le It. p. Pôgues. (tes Pnéres-Prêcibeure<br />
ma<strong>î</strong>tre en théologie, professeur au collège angéU-<br />
3r<br />
EAUX BICARBONATÉES SOD1QUES FORTES<br />
tes seules <strong>de</strong> celte nature dans les Pyrénées<br />
1-OURNISSEUR DES MINISTÈRES<br />
<strong>de</strong> la Guerre, do la Marin© ot <strong>de</strong>s ColoniA<br />
MALADIES DE L'ESTOMAC<br />
du Foie <strong>de</strong> l'intestin, <strong>de</strong> la Vessie, le Diabète^<br />
les Fièvres paludéennes. Convalescence*<br />
EN VENTE PARTOUT<br />
Etablissement ouvert toute Vannée<br />
CHAPELLE. — CHEMIN DE FER<br />
Succursale du Sud-Ouest, AURA et DEL-<br />
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MIS DEJDECES<br />
Monsieur Louis GARRIGUES, cx-liiuai-re £<br />
relieur ; Docteur A. GARRIGUES. Mé<strong>de</strong>cin
LUNDI r* JANVIER<br />
uwim mt<br />
BEVUE FINANCIERE<br />
Parie, 81 décembre.<br />
1911 a vécu... 1911 n'est plus...<br />
Bten qu'entrée désormais dans lo domaine<br />
du passé, l'année lilll laisse <strong>de</strong>rrière elle <strong>de</strong><br />
pénibles- souvenirs. Elle leradaie dans nos ai><br />
pales boursières.<br />
Elle s'était cependant ouverte sous les plus-<br />
favorables auspices. Rietn ne taisait •prévoir la<br />
tourmente. La campagne <strong>de</strong> hausse inaugurée<br />
<strong>de</strong>puis plus lie <strong>de</strong>ux ans, se poursuivait réso-<br />
lument. Elle pouvait logiq-ueiment continuer.<br />
Tout la favorisait. Les événements <strong>de</strong> la po-<br />
litique extérieure, à commencer par le coup<br />
d'Agadir, l'arrêtèrent brusquement dans son<br />
élan. A vrai due, les positions, à- la hausse<br />
commençaient à <strong>de</strong>venir iimiuiétontes. il i ail-<br />
lait coûte que coûte procé<strong>de</strong>r a un lessivage<br />
eu règle. L'affaire marocaine servit <strong>de</strong> pré-<br />
texte. Ces événements qui se succédèrent,<br />
coïnci<strong>de</strong>nt avec les vacances, firent le reste.<br />
Mais qucMes vacance» !H<br />
Rarement pério<strong>de</strong> habituelle <strong>de</strong> recueille-<br />
ment et dé calme fut ainsi troublée. Manifes-<br />
tations contre Ha vie chère en France, grèves<br />
<strong>de</strong> cheminots, <strong>de</strong> dockers et <strong>de</strong> mineurs en<br />
Angleterre, campagne contre les trusts aux<br />
Etats-Unes, assassinat <strong>de</strong> M. Stolyiplrie en Ri»<br />
sie, mouvement révolutionnaire en Espagne,<br />
complots royalistes an Portugal, pronuneia-<br />
mentos au Mexique, insurrection en Albanie,<br />
guère italo-turque, révolution eli incise...<br />
Charmant tableau true celui <strong>de</strong> l'été <strong>de</strong> l'an<br />
<strong>de</strong> grâce 1911 qui après avoir débuté par Aga-<br />
dir, s'est terminé par le bombar<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> Tri-<br />
poli et l'explosion tragique <strong>de</strong> la Liberté qui a<br />
mu-i la France en <strong>de</strong>uil.<br />
Oui vraiment, l'été 1911 <strong>de</strong>vra être marqué<br />
d'une croix noire.<br />
L'inci<strong>de</strong>nt le plus grave a été incontestable-<br />
ment le conflit franco-allemand et les négocia<br />
fions auxquelles il a donné lieu, négociations<br />
qui ont évoqué en nous le souvenir <strong>de</strong>s plus<br />
mauvais jours et qui, à certaines heures,<br />
avaient bien plutôt l'apparence d'une veillée<br />
<strong>de</strong>s armes que d'un colloque diplomatique.<br />
A tous ces sujets d'inquiétu<strong>de</strong>, vint ee gref-<br />
fer une criée monétaire. Les reports, notam-<br />
ment à la liquidation <strong>de</strong> mi-septembre, attei<br />
gniront- un. taux absolument usuraare.<br />
Aussi, est-ce avec run véritable soulagement<br />
que la Bourse apprit le 11 novembre, la con<br />
olusion <strong>de</strong> l'accord franco-allemand. Ce fut le<br />
point <strong>de</strong> départ à*une amélioration générale.<br />
•Les capitaux qui s'épient teiréa durant la<br />
crise firent leur apparition mr le marché. La<br />
confiance revint. Le problème essentiel étant<br />
solutionné, la Bourse, dans l'atmosphère <strong>de</strong><br />
tranquillité relative et <strong>de</strong> calme, put reurendre<br />
son activité trop longtemps interompue.<br />
Par la suite on mit les bouchées doubles.<br />
IJQ cSiernin parcouru est fort important, trop<br />
peut-être. Un simple coup d'œil sur la cote cet<br />
à cet égard significatif. Toute*» les voleurs, ou<br />
presque, ont réparé leurs pertes antérieures.<br />
Certaines même atteignent <strong>de</strong>s cours sansible-<br />
imont supérieurs.<br />
Ainsi doue,- tout est bien qui finit bien.<br />
Il ne nous reste plus qu'à formuler les meil-<br />
leurs! souhaits pour 1012, qui para<strong>î</strong>t <strong>de</strong>voir être<br />
fructueuse pour les établissements financiers.<br />
De nombreuses et importantes émissions ver-<br />
ront 'le jour aussitôt doublé le cap <strong>de</strong> iln d'an-<br />
née et certaines^ sont, paralvil, fort intéres-<br />
santes, à tous les points <strong>de</strong> vue.<br />
Fon<strong>de</strong> d'Etats<br />
Dama cotte catégorie rie valeurs, certaines<br />
qui pendant <strong>de</strong> longues années, avaient béné-<br />
ficié <strong>de</strong> la faveur <strong>de</strong> la clientèle, n'auront pas,<br />
A co point <strong>de</strong> vue, à se féliciter <strong>de</strong> l'année 1911.<br />
C'est lie cas plus particulièrement <strong>de</strong>s fonds à<br />
ren<strong>de</strong>ment l'-eiatii.vernont peu élevé : CONSOLI-<br />
DES ANGLAIS, BELGES, die même que notre<br />
FONDS NATIONAL <strong>de</strong>nt la -moins vaine d'une<br />
année à rentra, n'est pas inrféa-icjre à 2 points.<br />
Divers motifs peuvent être invoqués pour jus-<br />
tifier pareil délaissement. Mais celui qui pri-<br />
me toiis les autres, est inconstestablement lo<br />
taimx peu éleyé du ren<strong>de</strong>ment. Il semble que<br />
cette défaveur doive s'a:oentner encore dans<br />
l'avenir, ia cherté croissante <strong>de</strong> la vie obli-<br />
geant les rentiers à rechercher <strong>de</strong>s revenus <strong>de</strong><br />
plus en plus rémunérateurs. L'ITALIEN quoi-<br />
que d'un ren<strong>de</strong>ment légèrement plus avanta-<br />
geux une ies précé<strong>de</strong>nts, n'en a pas moins<br />
payé son tribut a la baises (0,85). La, on trouve<br />
une explication plausible dans les dépenses<br />
que la guerre contre la Turcro<strong>de</strong> impose au<br />
budget italien et aussi l'abaissement d-u reve-<br />
nu 3 3/4 à 3 1/12 à partir du I e » janvier 1912.<br />
Le conflit itsio-tune a eu aussi une influence<br />
déprinmrie sur les FONDS OTTOMANS<br />
l'UNIFIE notaniiment, ahairuflnnme 3 points et<br />
<strong>de</strong>mi. Parmi les autres emprunts ayant opéré<br />
un mouvement <strong>de</strong> retraite, signalons le MEXI<br />
QUE -i % 1910 ; <strong>î</strong>a Rêvolufâon oui a renversé* le<br />
. gouvernement ; d.u général Ponilrio Diaz et dé-<br />
truiit la stabilité politique dans le pays a été<br />
la principale cause <strong>de</strong> sa faiblesse.<br />
On enrogtiâtr>e\ par contre, une légère avance<br />
dia l'EXTEniEURr", bien que son désir d'étea-<br />
dae son intiuianco au J<strong>î</strong>aroc l'ait déjà entra<strong>î</strong>né<br />
et i'enitrainera sans dioute à <strong>de</strong>s dépenses cort-<br />
sidéraijles. Les FONDS RUSSES et la RENTE<br />
PORTUGAISE sont aussi à <strong>de</strong>s cours aensible-<br />
mer.t supérieurs à ceux du début <strong>de</strong> l'année.<br />
Mais c'est surtout lie SERBE 4 qui a vu sa<br />
cote s'améliorer ; son avance se traduit par<br />
plus do 3 points atwibuablo à <strong>de</strong> gros achats<br />
du syndicat intéressés dans la conversion du<br />
ï % en 1 %. CHINOIS inchangés.<br />
Etablissements <strong>de</strong> crédit<br />
Dans 00 groupe, les plMs-vatoes sont encore<br />
nombreuses. C'est ainsi que le CREDIT LYON-<br />
NAIS s'adjuge 18 points, le CREDIT FONCIER<br />
D'ALGERIE ET DE TUNISIE 40, mais C'est<br />
surtout La BANQUE DE L'ALGERIE qui a été<br />
la plus favorisée. Sa plus-value dépasse 600<br />
francs et est motivée par le 'renouvellemeBi<br />
<strong>de</strong> son prtvilège en mémo temps que la S*<br />
ciété reprend la litoie diieposilion <strong>de</strong> ses divi-<br />
<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s. L'augmentation du capital du CREDIT<br />
FONCIER s'est traduite par une légère aonélio><br />
ratio<strong>î</strong>i <strong>de</strong> ses cours.<br />
On note par contre, une perte assez sensible<br />
<strong>de</strong> la BANQUE DE PARIS et pou <strong>de</strong> eliangu {M décembre.<br />
Poivras. — Article <strong>î</strong>>i«a tanrj. — On cote : Telli-<br />
e$»ry, 65 fr.; Saigon, 90 fr. les 50 Kitas, eatrepôt.<br />
Corai«aux. — On cote : Kxtra, 210 fr. ; lnvaUd«i,<br />
t*) tr.; arlequins, 160 lr, logés, «b cals&a 25 Ml.<br />
lots. „,<br />
Noix. — On cote : ilartx»t9, 34 <strong>î</strong>r.; ûe Figeac,<br />
SS fr. ; Cornes, 21 fr.; Pyrâoèee, '34 50, le sa* <strong>de</strong><br />
» kilos, brut pour net. , ,<br />
Tartres et dérivés. — On a vendu. 1-S.00O kilos lie<br />
ft 1 lr. le <strong>de</strong>gré- 6.000 kilos lio à 1 02 le <strong>de</strong>g^é;<br />
ie.000 kilos Urtres à 1 26 le <strong>de</strong>gré; 16