23 octobre 1911 - Bibliothèque de Toulouse - Mairie de Toulouse

Cfcrgajie -quotidien «le Défense Sociale et Religiemise 

LE NUMÉRO 5 CENTIMES RÉDUCTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roguelaine, 25 

LE NUMÉRO û CENTIMES 

BBOTB-OAROHKZ ET DÉPARTEMENTS UMITROFHKE 

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i Abonnements partent des 1" et lê de chaque mois et sont payable* d'avance 

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LOCALES — 3 - e 

'.es Aanonoes et Béolamea eont reçue» dans 

nos Bureaux, rue itoquelalne. £6, à Tcuiouae. et «baz tou» aos OortOSPOauaatfc 

Lundi 23 Octobre IJll. - 21- Aimés - H 9 6,91,3. 

Les Faits_du Joui 

Le président de la République est arrivé à 

Nérac. Après la distribution des récompenses 

de l'exposition d'agriculture, M. Fallières a 

inauguré le monument de Romas. 

MM. Cambon et de Kiderîen-Wœchter ont eu 

une nouvelle entrevue. 

M. Augagneur, minisire des travaux publics, 

B inauguré à La Châtaigneraie, en Vendée, le 

nouvel hôpital. 

— 

Une dépêche d'Oran confirme- la mise en li- 

berté de MM. Destailleur, Lorgeou et Pandori. 

D'autre part, le gouvernement a nommé une 

commission chargée de procéder à une en- 

quête. 

A Toulon, un monte-charge du « Patrie *, 

chargé d'obus, s'est rompu et est tombé a fond 

de cale. Heureusement les projectiles n ont 

pas éclaté. 

- ni reconnaissante. » 

telte la caractéristique de ces dé- t 

dix, " ri P m .' e ' incapables, neuf fois sur 

*ans u « ni r A résipiscence, et, no trouvant 

**T«* OT n 5«f»ï8semeint universel des carab- 

in à acetr^lr"?

LUNDI 2® OCTOBRE iWÎ 

m demandent que,sans porter atteinte au génie \ 

de Franklin, on rende justice à chacun. 

Los discours terminés, le président entend 

one cantate en l'honneur de Romas : pois il 

assiste à un défilé des enfants des écoles laï- 

ques officielles. 

Le banquet 

A midi et demi, M. Fallières a offert -un dé- 

jeuner de 200 couverts qui .est servi dans une 

salle remarquablement décorée pour la cir- 

constance. . 

Au Champagne, le maire, M. Baudry, porte 

un toast au président de la République, tout a 

ia joie que lui cause sa nomination dans la 

Légion d'honneur. 

Le maire de Nérac est débordant de lyrisme; 

— il ne craint pas de comparer M. Fali-ieres a 

Henri IV, tout simplement. . 

— Jadis, s'écrie-t-il, Henri IV venait a Tseroc 

recevoir les supplications, les doléances de 

'se* sujets ; aujourd'hui, ce sont des citoyens 

d'un pavs libre (sic), qui, sans crainte, avec 

confiance, reçoivent et acclament leur ancien 

maire aimé, vénéré, le président de la Répu- 

blique. » 

M. Fallières sourit d'un air béat ; l'auditoire 

ne bronche pas. 

Enhardi, le maire décoré de Nérac va plus 

loin encore, et cette fois, non content de dé- 

passer les bornes de la platitude, il outrage à 

m fois le bon sens et la vérité. 

— Hemi IV, dit-il, le premier au monde a 

proclamé la liberté de conscience et préparé 

îapaisement des passions religieuses ; il a 

mis fin aux luttes avec l'étranger ; vous aussi, 

Monsieur le Président, vous ne cessez de faire 

naître et de recommander la paix des coeiws et 

des esprits en les fondant ensemble dans le 

même amour de notre noble patrie. » 

M. Fallières, qui paraît de plus en plus 

charmé, se lève à son tour et prononce un dis- 

cours dont voici les principaux passages. 

DISCOURS DE M. FALLIERES 

Après avoir pesamment remercié le maire 

des paroles -si bienveillantes qu'il loi a adres- 

sées, M. Fallières continue par cette allusion 

ù, la situation extérieure : 

— C'est dans une commune ferveur que se 

confondent nos sentiments de confiance dans 

les impérissables destinées de la Patrie ; nous 

voulons la République fermement attachée au 

principe de la liberté, toujours plus large- 

ment ouverte aux idées de justice, de tolérance 

et de solidarité ; le maintien de la paix est le 

but de ses efforts ; mais elle n'accepterait 

qu'aucune atteinte, si légère lut-elle, fût faite 

à l'honneur do la France ou à sa. dignité. » 

M. Fallières parle ensuite des fonctions 

électives qu'il a remplies pendant quarante 

années et durant lesquelles il a représenté la 

commune de Nérac et le département de Lot- 

et-Garonne. 

Son discours est alors consacré aux affaires 

purement locales ; il parle d'abord de l'inau- 

guration du Château d'eau qui est l'une des 

parties de la fête d'aujourd'hui. 

— Pour être juste, poursuit-il, il faut dire 

que depuis plus d'un demi-siècle les munici- 

palités diverses qui se sont succédé à notre 

maison commune ont toutes, sans exception, 

activement recherché le moyen d'affranchir la 

ville du tribut qu'elle n'a que trop cruellement 

•payé aux rigueurs inexorables de la fièvre 

typhoïde ; tous les environs ont été rigoureu- 

sement explorés, toutes les sources minu- 

tieusement jaugées et l'on s'attarderait encore 

à des recherches sains résultat si l'on ne s'é- 

tait enfin arrêté au hardi projet de mettre à 

contribution les eaux intarissables d'une 

source qui sort d'un des plateaux lointains de 

ia lande voisine, à 16 kilomètres d'ici, et si 

l'on n'avait trouvé l'aide indispensable de 

(l'Etat. » 

Le président adresse ici ses remerciements 

à la municipalité, au conseil municipal, aux 

ingénieurs, architectes, aux fournisseurs, aux 

entrepreneurs, aux ouvriers ; puis, il continue 

ainsi : 

m La ville de Nerac a été bien inspirée en 

consacrant à l'inauguration officielle de son 

Château d'eau une imposante manifestation 

publique. Les anciens, à sa place, n'auraient 

pas manqué de marquer d'un caillou blanc la 

date d'une aussi heureuse journée. » 

M. Fallières en arrive ensuite au savant 

dont la statue a été inaugurée tout à l'heure. 

— Que la ville de Nérac soit surtout hau- 

tement félicitée, dit-iil, d'avoir relevé ie pres- 

tige de la fête par une solennité qui a réuni 

.autour de la statue de Romas tant d'éminen- 

tes personnalités de Paris et de ft, province 

elles sont ici pour honorer la mémoire dti 

grand ancêtre auquel ont été restitués ce 

«îatin, au nom de la vérité et de la justice, ses 

légitimes quartiers de grande noblesse soien 

tiâque ; elles peuvent témoigner que tout ici 

respire l'orgueil de voir se dresser, sur une 

de nos places publiques, à titre de répartition 

nationale, une image qu'un sculpteur d'un 

beau talent, notre compatriote Bacqué, a su 

animer de la flamme de son art. 

» Nous n'oublierons désormais de Romas ni 

,'.a vie, qui nous a été contée avec tant de 

charme, ni ses découvertes, dont on nous a dit 

avec tant d autorité l'importance capitale et 

l'indéniable portée. 

Ce sera toujours la gloire d'un pays de 

commémorer le souvenir de ceux de ses en- 

fants, hommes d'Etat ou hommes d'action, 

penseurs, poètes, écrivains, artistes ou sa- 

vants, qui ont participé à la défense de ses 

droits ou â la. conquête de ses libertés, au 

développement de sa puissance ou à l'expan- 

sion de son génie. 

r> Leuss œuvres trouvent dans leur féconde 

diversité mie consécration définitive dans l'ad- 

miration et la reconnaissance publique. 

Aussi ne faut-il pas s'étonner si, après avoir 

autrefois élevé une statue au roi de France, et 

de Navarre que nos pères, ses contemporains, 

virent plus d'une fois clans leurs murs, la 

ville de Nérac en élève une aujourd'hui au 

physicien de Romas qui n'a que trop attendu 

l'hommage dû à sa juste célébrité. Ce n'est 

certes pas dépasser la mesure que de procla- 

mer que le modeste assesseur au présidial de 

Nérac eut l'àme et le génie d'un véritable 

précurseur. 

» Inclinons-nous, une fois encore, devant sa 

glorieuse mémoire ; confessons hautement 

notre foi dans les destinées de la science. 

Que de bienfaits elle prodigue dans le monde 

et que de forces insoupçonnées elle met cha- 

que jour aux mains expertes des hommes. 

Qu'elle continue d'illuminer de ses rayons 

la marche ininterrompue du progrès et 

de la civilisation. 

» Je lève mon verre à la ville de Nérac, dont 

le chaleureux accueil m'a profondément tou- 

ché, et à laquelle va l'expression sincère de 

ma vive gratitude. Je lève mon verre à l'eni 

pire de la science et à la gloire de nos sa- 

vants. Je bois enfin à la grandeur de la patrie 

et à l'avenir de nos institutions. » 

A l'Exposition d'horticulture 

Après le banquet, M. Fallières a présidé la 

distribution des récompenses de l'Exposition 

d'horticulture. 

M. Pams, ministre de l'agriculture, prononce 

un long discours dans lequel il expose sommai- 

rement les réformes qu'il projette de présenter 

au Parlement. 

— C'est, déciare -t-il, parce que le patriotisme 

vigilant des vaillants citoyens de cette région 

privilégiée a reconnu en de Romas un précur- 

seur de cette science qui deviendra la sauve- 

garde de leurs efforts continus. » 

Il dit ensuite que les agriculteurs ont tenu 

à s'associer unanimement â l'hommage qui 

lui est offert par la ville de Nérac. 

• Avec Chevreuil, Dumas, Rouasin.gault, 

Lavoisier, de Gasparin, Becquerel, Pasteur, 

Elie de. Beaumont, Duclaux, Berthelot. de 

Romas a guidé dans les voies éclairées par 

une méthode précise les pas incertains des 

expérimentateurs agricoles. » 

Le ministre a attribué à la RémiMioue tous 

les progrès réalisés par l'agriculture {sic) ; 

il termine par un éloge boursouflé du prési- 

dent Fallières. 

Ce dernier prend ensuite la parole. 

Sous prétexte de parler viticulture, il saisit 

l'occasion de lancer son vin de. LoupïUon. 

« Oh ! dit-il, je ne me targue pas de produire 

un vin comparable au Médoc ou au Bourgo- 

gne, mais simplement un bon petit vin de pro- 

prlétaire généreux, qui réchauffe le cœur ; 

j'ai 76.000 pieds dans mes vignes ; il n'y en a 

pas un seul qui n'ait élé planté hors ma pré- 

sence. » 

Si après cela M. Fallières ne tire pas bon 

parti de sa dernière récolte, c'est à désespérer 

de l'efficacité de la réclame. 

De nouvelles distinctions honorifiques sont 

encore décernées. 

Sont nommés : Commandeur du Mérite agri- 

cole, M. Théodore Gaétan*, à Agen. 

Offioi&r du Mérite agricole, M. Gabriel La- 

laurie, à ViMeneuve-sur-L-ot. 

Chevaliers du Mérite agricole, MM. Jean 

Batifolie, à Balignac (communede Caudecoste); 

Buytet fils, à Samadet (commune de Bouglon). 

Le départ 

Les fêtes offioieïïes sont terminées. 

A 3 h. 50, M. Fallières regagne la gare de 

Nérac. Malgré la chaleur, il a revêtu son 

pardessus. 

Son départ s'effectue au milieu de l'indiffé- 

rence générale ; il a. passé inaperçu. 

Quand l'escorte des dragons qui ferme la 

marche du cortège passe, nous entendons les 

cris de « Vive l'armée ! » 

Les Néracais ont été joyeux, en effet, de pos- 

séder dans leur ville les deux mille soldats 

venus pour assurer le service d'ordre. 

Les curieux ont été également très intéressés 

par le vol de l'aviateur Brindejone qui, au 

moment du départ du train présidentiel, a ef- 

fectué des vols superbes. 

Il a évalué constamment à une grande vi- 

tesse, tantôt précédant le train, tantôt le sui- 

vant. R a viré à Mézin, puis est rentré à 

Nérac. 

A Mézin, où M. Fallières e^t arrivé à 4 heu- 

res et demie, il n'y a pas eu de réception of- 

ficielle. 

Le président monte en landau et part pour 

le Loupiliou, où il. arrive à 5 h. 15 du soir. 

Le peuple s'amuse 

La jour-née s'est terminée par des réjouis- 

sances populaires. 

L'animation est grande sur la place de Nor- 

mandie, où se trouve la statue d'Henri rv. 

Du haut de son piédestal, le Roi populaire 

semble rappeler à la foule avec son doux sou- 

rire et 6a main largement tendue que c'est 

dans son principe qu'est l'avenir et le salut 

du pays. > 

Louis jATJDOCÏiENC. 

Nouvelles Militaires 

A Sainî-Cyr et à Saint-Maixent en 1912 

Paris, 22 octobre. 

Les jeunes gens à admettre à Saint-Cyr en 

1912 seront au nombre de 290, dont 175 au titre 

de l'infanterie métropolitaine, 75 au titre de la 

cavalerie, 40au titre de l'infan+enie coloniale. 

A Saint-Maixent, il sera fait 225 admissions, 

dont 185 au titre de l'infanterie métropolitaine, 

40 au titre de l'infanterie coloniale. 

LES CONOK 

Le congres iniernaUonal de la mutualité 

Roubaix, 22 octobre, 

M. Renault, ministre du travail, a prononcé 

hier, à l'occasion du congrès international de. 

la mutualité et de l'hygiène sociale, un dis- 

cours dans lequel, après avoir fait l'éloge des 

retraites ouvrières, il a indiqué les principales 

modifications à apporter à la loi pour en faci- 

liter l'application. 

Le ministre a également indiqué qu'il insis- 

terait pour le vote rapide au Parlement de la 

proposition de loi de M. Strauss sur la pro- 

tection et l'assistance des mères et nourrissons,, 

du projet de loi sur le salaire des ouvrières 

à domicile et sur la ratification des conven- 

tions internationales concernant l'établisse- 

ment, pour l'hygiène et la sécurité des travail- 

leurs entre nos conditions de travail et celles 

des pays concurrents, d'une équivalence salu- 

taire au point de vue économique. 

Un Monument à Jean Guiton 

la Rocheîle, 22 octobre. 

- Aujourd'hui a eu lieu, à La Rochelle, sous la 

présidence de M. Dujardin-Beaumetz. sous-se- 

crétaire d'Etat aux Beaux-Arts, inauguration 

de la statue élevée à Jean Guiton, maire de la 

ville pendant, le siège fameux de 1627-1628. 

Des discours ont été prononcés par le maire 

de La Rochelle, par MM. Dujardiin-Beaumetz 

et André liasse, député. 

Les diist'iinictions suivantes ont été décernées : 

Chevalier de la Légion d'honneur, le docteur 

Laurent ; officiers 'de l'instruction publique, 

MM. Baudoin, Canau.d, Duplessis ; officiers d'A- 

cadémie, Mme Robert, MM. Lombard et Meyer ; 

chevaliers du Mérite agricole, MM. Grasset," Mo- 

tiûlon. Roux. 

M. "Dubois, sculpteur, auteur de la statue de 

Jean Guiton, est promu officier de la Légion 

d'honneur. 

La Rochelle, 23 octobre. 

A l'issue de l'inauguration, M. Dujardin- 

Beaumetz était monté dans sa voiture pour se 

rendre à la préfecture, lorsque deux camelots 

du Roi s'approchèrent et lancèrent dans là 

voiture des cartes postales représentent la 

Joconde. 

La poii.ee arrêta les Camelots du Roi, MM. 

le comte Hervé de Kerret, président de la sec- 

tion de l'Action Française à Niort, et Georges 

Morisson, 

Tous deux furent relâchés peu après. 

Cette commission est ainsi définitivement 

composée : , , . 

MM. Berthelot, ministre plénipotentiaire, 

sous-directeur au ministère des affaires étran- 

gères, président ; Sauvai, inspecteur des fi- 

nances de 1" classe, et Ghapuis, contrôleur de 

l'année de 2' classe. 

Mises en liberté 


Une dépêche d'Oran confirme que MM. Des- 

tailteu, Lorgcou et Pandori, ont été mis en 

liberté hier soir, à 7 heures. 

A Oudjda 


VEcho d'Oran reçoit de son envoyé spécial 

à Oudjda le résultat de l'enquête a laquelle le 

général Toutée s'est livré. 

Le général Toutée arriva à Oudjda a 5 heures 

du soir. 

Il fit venir le cadi d'Oudjda pour l'interroger 

sur certains actes qui lui étaient reprochés. 

D'autre part, 1.1 fit prier le capitaine des 

i douanes Pandori de présenter sa caisse au 

' payeur des armées, M. Mallet, pour être véri- 

fiée. 

M. Pandori refusa ; il fut alors mandé chez 

le général Toutée, mais il refusa de s'y ren- 

dre, déclarant qu'il n'avait qu'un chef, M, Des- 

tailleur. 

Le capitaine Pandori se rendit chez son chef 

accompagné par un officier qui était venu le 

cherclser de la part du général Toutée. 

M. Dès-tailleur déclara, à cet officier : 

— Le capitaine Pandori est ici, je le garde. » 

Néanmoins, le capitaine Pandori se rendit 

chez le général Toutée et lui déclara ne pas 

avoir do caisse, n'être seulement chargé que 

du service du contrôle et n'obéir qu'à M. Des- 

tailleur. 

Ce dernier arriva bientôt à la casbah et dé- 

clara se soustraire à la vérification demandée, 

ajoutant d'ailleurs : 

— Moi. je suis encore en congé, adressez- 

vous à M. Lorgeou, mon adjoint. » 

M. lorgeou, appelé à son tour, se mit en me- 

sure d'obtempérer â la demande de vérifica- 

tion, mais bientôt, sur l'injonction de M. Das- 

taiileur, il y renonça.. 

Le général Toutée décida alors, pour mettre 

fin à cette obstruction, de les arrêter tous les 

trois. 

Il était 9 heures du soir et la discussion était 

engagée depuis 6 heures. 

Dès l'arrestation de MM. Destailleur, Lor- 

geou et Pandori, un subalterne des douanes, le 

brigadier Cotini, se proposa pour conduire le 

vérificateur, M. Mallet, à la caisse de la per- 

ception. 

On affirme que l'examen de la caisse releva 

Les négociations 


Suivant le Temps, les négociateurs franco- 

alteinands s'occupent surtout, en ce moment, 

du bec de canard, c'est-àdire de la partie nord 

de la colonie du Cameroun que l'Allemagne cé- 

derait ; mais l'accord ne semble pas encore être 

fait sur la délimitation des territoires qui nous 

reviendraient dans cette région. 

Les deux points que la France accorderait à 

l'Allemagne sur le Congo et l'Oubanghi sont 

situés à l'embouchure de la Sangha et de la Lo- 

bai ; ils s'étendent sur une largeur de cinq à 

six kilomètres. 

a D'après ce que le correspondant nous télé- 

graphie, ajoute le Temps, on pourrait s'atten- 

dre à ce que l'accord fût terminé cette semaine.» 

L'opinion en Allemagne 

Berlin, 22 octobre. 

La Taegliche Itundschau déclare, de source 

autorisée : 

« On nous confirme que les négociations con- 

golaises progressent heureusement et qu'on 

peut s'attendre à leur conclusion pour la fin 

du mois. 

» La France aurait fait à l'Allemagne cette 

concession, que nous pourrions obtenir l'accès 

à l'Oubanighi. 

• Les points litigieux consistent dans l'étendue 

du territoire qui doit être cédé à l'Allemagne 

sur l'Oubanicrhi ainsi que les cessions que nous 

devons faire à la France dans le Cameroun sep- 

tentrional. » 

gneasiste, prononça un discours très violent 

eu faveur d'un tribunal exclusivement com- 

posé do juS't's indépendants. 

M. do Kiderlen prit alors la parole et vêtu 

de noir, hésita»! et pâle comme Hamlet dr- 

eant certains journaux berlinois, adjura le 

Parlement de voter le projet, en laissant en- 

tendre que le gouvernement renoncerait plutôt 

à la constitution de cette cour qu'à l'absence 

dans ce tribunal de fonctionnaires du gouver* 

ne ment. 

« Songez, s'écria-t-iL qu'il s'agit de protéger 

les Allemands à l'étranger. » 

Le Reichstag resta sourd à cet appel. Toula 

la gauche .et la majorité du centre votèrent 

contre l'admission des fonctionnaires des mi- 

nistères des colonies et des affaires étran- 

gères. 

La Haute-Cour coloniale et le projet du gou- 

vernement furent rejetés en deux leclufes. 

Les TrouNes de Chine 

Succès révolutionnaire 


On mande de Han Koou à la Compagnie d> 

navigation hambourgeoise que les troupes ré- 

guAières battent en retraite. 

Pékin, 22 octobre. 

I>es drpêches de Harikeou disent qu'a la 

suite du premier combat sérieux entre les 

gouvernementaux et les révolutionnaires, oea 

derniers ont conservé leurs positions. 

Le calme est nelatif. R y a eu quelques es* 

carmouches insignifiantes. 

Un important combat est attendu pour lundi. 

II! STRES EN VOYAGE 

M. A«gagneur en Vendée 

La Châtaigneraie (Vendée), 22 octobre. 

M. Augagp.eur, ministre des travaux-publics, 

a inauguré aujourd'hui le nouvel hôpital de 

La Châtaigneraie. 

Après les réceptions officielles à la mairie et 

la remise des médailles d'honneur au person- 

nel des chemins de fer de l'Etat, le ministre se 

rend à l'hôpital. 

Après des discours de MM, Fayard et Veillât 

députés, le ministre a félicité les autorités d'a- 

voir apporté l'assistance aux vieillards et aux 

malades. 

UN GROS SCANDALE 

A la commission d'enquête 


La commission, chargée par le gouverne- 

ment de procéder à une enquête sur les évé- 

nements d'Oudjda quittera. Paris demain et 

arrivera à Oudjda vendredi ou samedi. 

l'absence d'un livret de caisse réglementaire 

On ne - connaît pas encore le résultat de la 

vérification, qui exigera plus de vingt-quatre 

heures de travail ininterrompu. 

Le général Toutée 

Paris, 22 octobre 

Le bruit a couru dans l'entourage de M. 

Caillaux : 1° Que l'ordre était donné de sur- 

seoir à l'instruction de cette affaire tant que 

les trois commissaires d'enquête ne seront pas 

arrivés à Oran pour commencer leur enquête; 

2° Que le gouvernement, dès à présent, esti- 

mant que le général Toutée a outrepassé ses 

pouvoirs, l'état de guerre n'existant pas ac- 

tuellement sur les confins de la frontière 

algero-marocaine avait décidé qu'il serait 

rappelé. 

Rien jusqu'ici n'est venu confirmer cette 

double décision. 


Un ami du général Toutée et qui fut son 

confident, a dit à un rédacteur de la Liberté 

que, selon lui, le général devait avoir des rai- 

sons décisives pour agir comme il l'a fait et 

que, s'il n'a pas demandé avis au gouverne- 

ment, c'était pour ne pas entraver une action 

qu'il estimait devoir être nécessaire et rapide. 

Quant à l'hostilité qui régnait entre le géné- 

rai Toutée et M. Destailleur, elle n'avait pas 

sa source dans des conflits d'attribution. 

— Ce qui se passe là-bas, disait dernière- 

ment le général Toutée à son ami, me révolte ; 

bientôt, un grand scandale éclatera. 

L'émotion à Oran 

Oran, 22 octobre. 

Les arrestations ont produit une vive émo- 

tion dans tout le département d'Oran. De très 

nombreux Orauiens ont, en effet, acquis des 

| terrains dans Malat et Oudjda et pour des som- 

mes considérables. On cite des commerçants 

en vins d'Oran qui ont placé cent et deux'oent 

mille lianes dans des achats de milliers d'hec- 

tares. 

Les actes notariés par le caïd actuellement 

arrêté, sont-ils valables ? Un même terrain 

n'a-t-il pas été vendu et revendu plusieurs 

fois î 

Voilà des questions que se posent avec 

anxiété ceux qui ont placé leurs fonds au 

Maroc. 

L'ACTION ITALIENNE 

Rome. 22 octobre. 

La Tribuna dit que les Turcs fieraient encore 

maîtres de Benghazi, mais les Italiens occupe- 

raient de fortes positions. 

Des deux côtés les peorbes seraient considéra- 

bles. 

La dernière édition du Corriere d'Italia dit 

que la bataille de Benghazi dure encore ; que 

les Turcs résistent avec aetharnement, soute- 

nus par la -population ara.be, et que la flotte., 

en raison de l'état de ia mer, ne peut guère 

prêter ie concours de son artillerie. 

L'émotion en Italie 

Rome, 22 octobre. 

Le silence du gouvernement sur les pertes 

éprouvées dans les combats autour de Derna 

et de Benghazi a provoqué une vive inquié- 

tude parmi la population. 

Dans les ministères, qui sont assiégés de de- 

mandes.oii a répandu que le gouvernement pu- 

blierait tous les détails aussitôt qu'ils lui se- 

raient parvenus. 

Les journalistes ont en outre été invités à ne 

pas alarmer le pays. 

D'ailleurs, la censure s'exerce toujours rigou- 

reusement-. 

Las journaux préparent l'opinion publique 

au résultat sanglant de l'engagement de Ben- 

ghazi. 

' Les familles s'alarment d'autant plus que le 

corps expéditionnaire est composé de réservis- 

tes et qu'on ne sait pas quels régiments ont été 

engagés à Derna et à Benghazi. 

En Tripolitaine 


Les nouvelles sur les opérations italiennes 

en Tripolitaine sont mauvaises, étant donné 

les réticences de la presse italienne et les dé- 

pêches tendancieuses de source allemande ou 

turque. 

D'après une dépêche de Constantinople, le 

ministère de la guerre dément officiellement 

que Derna et Benghazi soient occupés par 

les Italiens. 

A L'ETRANGER 

Au Reichstag 

Une défaite de M. de Kiderlen-Wœchter 


M. de Kiderlen-Wœc'htier a subi hier une dé 

faite au Reichstag. 

L'affaire en discussion était sans doute de 

petite importance ; ce vote est néanmoins un 

fâcheux augure pour la discussion des inter- 

pellât ions sur les affaires étrangères. 

La question débattu© était celle de la cons- 

titution d'une Couir de cassation coloniale. 

Le gouvernement demandait que parmi les 

juges siégeassent plusieurs canseililers des 

ministères des colonies et des affaires étrai 

gères. 

La député Muter Meiningen, du parti pro 

EMPOISONNÉS PAR LES CHAMPIGNONS 

.ny°' n,ie '.,,*àra '* 

natafle. K-n janvier, l'international quiu»' 

France pour... Madagascar. «m 

FOOTBALL ASSOCI Vî» oiV 

MIS PO.fTS-JCMKATIX , TFL 

Une équipe mixte du Stade Toulousain 1. ^ 4« 

iroe équipe égal««nent mixte du Tocke.y tf. 

San Subra ipair S buta à 2. Bon arbitrage 

Cilavel. . O 9* 

La 

Jouer égale.... 

lieu faute d'un nombre suiasant

LUNDI 23 OCTOBRE 

BULLETIN IftëTÉOROLOGIOUE 

rmi 22 octobre. 

Ti dépression signalée llil6r SUjr los Des-Bri- 

aJuïfcroes envahit l'ouest et le nord de l'Europe. 

Un minimum baTOŒéte*rnjB persiste sur 

bourg, 

sud-Ouest sévit, depuis hier soir, sur nos cotes 

de ia Manche et de l'Océan ; la mer est grosse 

ou très grosse sur tout le littoral. 

Le vent est resté généralement très fort dans 

l'intérieur du pays ; il atteint ce matin, à la 

Tour-Eiffel, une vitesse de 26 mètres à la se- 

conde. 

Des pluies sont tombées dans l'ouest de 1 Eu- 

rope • en France, où elles ont été générales, on 

a recueilli 31 milhinètres d'eau à Nantes, U 

millimètres à Besancon I;d millimètres a Paris, 

» Kmètres à Boulogne. 7 millimètres à NI- 

S 5 millimètres à Bordeaux. . 

La température est restée sensiblement la 

même sur nos régions ou elle a monté clams 

VEst ce matin, le thermomètre marquait 5°. a 

cuopio 2° à Moscou, 11» à Belfori, 14» a Paris 

W° a Nantes, 18« à Biarritz 20» à Alger ; on 

notait 5» au Puy-de-Dôme, 0°. au Venteux, 2° 

ail Mont-Mounief, où il a neige ce matin. 

vrx î.'rance des oluies sont probables. 

La" tenrpéioiure va s'abaisser et se rapprocher 

de la normale. 

DE LVOIX CABANES ^ 

P DE HLOISE 

Çphémérides goulousainei 

23 OCTOBRE 

jour : Saint SéW*1 Saini 

Saints du 

Eilarion. . . .., 

Féfc à souhaiter : Saint Raphaël. 

Lever de la lune : 7 h. 37 malin ; cou- 

cher : S h. 31 soir. 

Lever du soleil : 6 h. 20 ; coucher : 4 h. 48. 

IL Y A CINQUANTE ANS 

23 OCTOBRE 1861. — Les produits des pa- 

peteries de Lacourtensourt, nouvellement 

installées, sont remarqués et l'exposition de 

Nantes. , „ ,, 

Le Préfet appelle par une circulaire l atten- 

tion des maires sur la réglementation des 

calés et débits de boissons. 

SPECTACLES. — Capitote, « Le Trouvère. * 

dispenserait d'avoir recours aux médecins ins- 

tallés. . 

Or, le doyen de la Faculté de médecine hésite 

encore avant de faire les ilérpaiches pour la 

création de l'école, et il doit y avoir certainc- 

men.t, de bonnes raisons à cette hésitation. 

En attendant, voici les raisons'eliles-mèmes 

des médecins dentistes. 

Ils refusent d'admettre- des stagiaires chez 

eux parce qu'ils estonien* que le nombre des 

médecins dentistes est déjà trop nombreux ; m 

est donc inutile et peut-être même dangereux 

d'accroître encore le nombre de leurs collè- 

gues. 

D'autre part, ils demanderaient aussi que 

des diplômes universita. lires soient exigés des 

étudiants dentistes, au même titre que des can- 

didats au titre de médecin. De cette façon, on 

aurait plus de garanties à tau» les points de 

vue. 

Il .n'en, est pas moins vrai que dans l'expecta- 

tive il y a une situation très intéressante, celle 

des 'étudiants dentistes qui ont commencé leurs 

études, sans prévoit cette complication. 

One vont-Us devenir ? Vont-ils abandonner 

Toulouse pour aller étudier à Bordeaux, qui 

possède une école dentaire ? Ou bien vont-ils 

être obligés de chercher autre chose, s'ils n'ont, 

pas les ressources nécessaires pour aller se 

fixer à Bordeaux ? 

Il y a là une question intéressante qui devra 

être solutionnée avant la reprise des couvre. 

'les premiers soins et constata les blessure* 

que nous avons meniioriiuées plus haut. 

Quant à la jeune IA», elle n'alla pas bien 

loin. . . 

Voyant venir à elle plusieurs personijee, 

L'Aviation à Toulouse 

Au cours de son dernier voyage à Paris, le 

maire de Toulouse s'est occupé de la question 

de la création d'un champ d'aviation militaire 

dans notre ville. 

A un moment on avait pu craindre que Tou- 

louse ne bénéficiât pas d'un aérodrome amé- 

nagé avec les crédits de l'Etat, d'autres centres 

semblant avoir les faveurs de la direction de 

l'aéronautique. 

Cependant, les démarches qui ont été faites 

par le maire permettent de compter que l'aéro- 

drome tant promis sera bientôt une réalité. 

Le terrain projeté est situé dans le domaine 

de Franoazal. On avait élevé des critiques 

contre ce terrain, qu'on ne jugeait pas assez 

vaste, l'administration militaire exigeant un 

espace de cent hectares. Or, le domaine de 

Francazal compte soixante hectares environ. 

Cependant, un autre terrain voisin du ter- 

rain de Francazal pourrait être acheté par la 

ville et alors on aurait la surface exigée ; elle 

serait même supérieure à cent hectares. 

Le conseil municipal sera très prochaine- 

ment saisi de cette question. 

parmi lesquelles M. Larrieu, maire de Levi- 

gnac, elle se constitua prisonnière et remit 

son revolver, à l'intérieur duquel se trouvaient 

encore quatre balles. 

Emilie Durand, interrogée aussitôt, raconta 

la scène qui venait de se dérouler. 

Ayant appris que Gasteuil allait se marier, 

elle le somma de renoncer à son projet et ne 

l'épouser. Gasteuil répondit en 1 accusant 

d'avoir mauvaise conduite et. en lui annon- 

çant sa résolution inébranlable de se marier 

dans une quinzaine. ,, , 

C'est alors que la jeune fille tira son revol- 

ver et fit feu à deux reprises sur son ancien 

ami. , 

La jeune domestique, qui se trouve dans un 

état lie dénuement absolu, a été gardée a la 

maison d'arrêt, car elle n'avait pas de gîte. 

Prise de commandement 

Le colonel Malcor, nommé commandant par 

intérim de la brigade d'art illenie du 17* corps 

d'armée, vient de prendre possession de son 

tMjiiTinaodement. 

Contre l'Opéra roulant 

Un compositeur, M. Xavier Leroux, esl contre 

le projet 

Nous avons exposé le projet né à Toulouse de 

l'Opéra roulant ; ce projet pour lequel M. Loy- 

auté s'est transporté à Paris, n'a pas rencontré 

raporobtion universelle, bien que le gourverne- 

meiit soit prêt à l'encourager d'une subvention, 

nationale. 

Voici ce que le compositeur Xavier Leroux en 

pense et ce qu'il a déclaré à un de nos confrè- 

res de Paris : 

« Lorsque l'Idée de l'Opéra roulant eut germé 

tons l'esprit avisé d'hommes d'affaires, je me 

criai grandement. Mais j'étais persuadé que 

ce projet serait, par tous, considéré impratica- 

ble Or, des réunions se tiennent, actuellement 

à Paris pour essayer d'aboutir à une prompte 

solution. 

» J'affirme donc maintenant que l'Opéra rou- 

lant est doublement dangereux et materielle- 

me ut. Il réalisable. 

» Tout- d'abord, l'expansion de la musique 

française serait entravée au point de vue artis- 

tique, qui seul m'intéresse spécialement et vaut 

bien qu'on s'y arrête quelque peu. Ce serait 

une mauvais action que préconiser une entre- 

prise déiectaeuae sous tous tes rapports. En 

«•fret, centaines pièces obtiennent «n province 

un succès légitime. Ce cas est très fréquent, 

quoi qu'on en dise, et souvent les succès pro- 

vinciaux ne font qu'aider au succès parisien, 

qui consacre tout uniment. Or, ces œuvres, 

dans chaque ville où elles sont montées, béné- 

ficient de dix à vingt représentations, chiffre 

appréciable, qui se réduirait à deux ai l'Opéra 

roulant transportait, comme eut une voiture de 

déménagement., plusieurs partitions. 

» En générail, seul le public aisé se rend au 

théâtre. Le jour où une troupe arrivera compo- 

sée de quelques artistes valeureux, dûment mis 

en vedette par de larges placarde., les specta- 

teurs se réjouiront fort ; mais ills ne voudront 

plus assister aux spectacles donnés par les ar- 

tistes sédentaires. N'arrivera-t-il pas au théâ- 

tre lyrique ce qui est advenu au théâtre dra- 

matique ? C'est certain, et alors une crise sé- 

vira., terrible et odieuse. 

» Un mouvement parlementaire, à la tête du- 

quel s'est placé généreusement M. Auriiol, est 

pur le point d'obtenir une subvention de deux 

cent mille francs pour faciliter la décentrali- 

Sltion en province. Si l'idée de l'Opéra roulant 

prenait corps, nous serrions alors les munici- 

palités supprimer les subventions des théâtres 

Jyriques, comme elles ont annulé celles de tel 

meatre dramatique. De plus, l'Etat, on le con- 

çoit ne gâcherait pas une somme désormais 

(outille. 

» Les directeurs des théâtres die province 

«ont je me plais à louer l'activité artistique, né 

se résoudront jamais à adopter une institution 

lunes e. Quai bénéfice pécuniaire et moral tire- 

TOiit-hs de leur exploitation ? Aucun, Dans de 

w«»s conditooms, mieux vaut s'abstenir, pense- 

Jont-ils. Si besoin est, au reste, Ils revendique- 

ront très nettement leurs droite, qui sont ceux 

ae gens honnêtes et bien sensés. 

. » Mais toutes ces craintes ^évanouissent très 

vite, car l'Opéra roulant ne pourra subsister 

Vous Lmagrnez-vous des chanteurs soumis cha- 

que semaine aux risques de climats différents ' 

•un comédien enroué, légèrement parle tan- 

dis qu un chanteur enroué n'émet pas un son 

- "«us penne dune maladie vocale très longue 

«t très grave. 

i0'V J *, - vc " l l dirais également savoir ce que pense 

~* „ ederatuom du Spectacle du. sort qui sera 

fcerve aux choeurs, à l'orchestre et au bal' ' 

Un Meeting des P. T. T. 

Les employés et ouvriers des P. T. T., au 

nombre do plusieurs centaines, ont tenu, hier, 

dans l'après-midi, dans la salle du Conserva- 

toire, un meeting de protestation pour la li- 

berté d'opinion et contre la vie chère. 

M. Goilhen, délégué du conseil d'adminis- 

tration de l'Association générale des agents 

des P. T. T., était venu de Paris pour y porter 

la parole. 

Divers orateurs se sont fait entendre. Ce fut 

d'abord M. Crastre, du groupe de Toulouse, 

qui, après avoir excusé le camarade Subra, 

indisposé, parla des deux questions inscrites à 

l'ordre du jour, en insistant plus particulière- 

ment sur la liberté d'opinion. 

Il s'éleva contre la circulaire Chaumet, qui 

détruit la liberté d'opinion pour les fonction- 

naires ; il protesta contre l'intrusion des pré- 

fets dans les notes de .conduite politique déli- 

vrées aux employés des P. T. T. et il préco- 

nisa l'union de tous les 'groupements de 

P. T. T., l'union de tous les fonctionnaires 

pour revendiquer la liberté d'opinion. 

M. Guilhen, délégué de Paris, paria en- 

suite ; il traita de la vie chère et donna quel- 

ques raisons économiques de cette augmenta- 

tion des denrées ; il réclama une augmenta- 

tion du traitement des P. T. T., qui n'en ont 

pas bénéficié depuis trente ans, et lui aussi 

préconisa, l'union. 

M. Marty prit la parole au nom des sons- 

agents des postes ; puis, après lui, on enten- 

dit M. Ellen Prévôt,- député. 

M. Ellen Prévôt promit de porter devant le 

Parlement la question de la liberté d'opinion 

des fonctionnaires, et il déclara qu'il interpel- 

lerait le gouvernement sur la circulaire Chau 

met. 

M. Ellen Prévôt préconisa aussi l'union de 

tous les groupements, et la réunion se termina 

sur un ordre du jour de protestation dans le 

sens des questions de l'ordre du jour. La sor- 

tie s'effectua à 7 heures, sans incident. 

Les gens violents 

Hier, vers cinq heures de l'après-midi, le 

nommé Casimir Cubène, garçon de cantine â 

la caserne Samt-Ohartles, qui se trouvait au 

café Merlu, sans doute en état d'ébriéié, a, 

dans un accès de violence, lancé une chaise 

sur la tête d'un spectateur, M. Saule, cordon- 

nier, rue Héliot, et lui a occasionné une assez 

grave blessure. U. a été conduit au poste. 

Accident de Tramway 

Hier, à 5 h- H de l'après-midi, un grave ac- 

cident de tramway est survenu sur la ligne 

Saint-Michel, au point terminus, devant la 

caserne de gendarmerie 

Le cond.uct.euir Pierre Portes ,âgé de 70 ans, 

.affecté â la remorque 386, que traînait le car 

électrique 70, voulut détacher cette remorque, 

comme c'est l'habitude au point temrniiiius. 

Il se plaça donc entre les deux véhicules ét- 

ende va la cheviilile sur l'appareil d'accouple- 

ment, puis il donna le signal au wattman. 

Ce dernier lott en marche le car ; mais la re- 

morque, qui n'était pas freinée, retenue en- 

core par l'appareil d'accouplement, fut entmi- 

née, et, accrochant le conducteur, le renversa. 

On 's'empressa autour de lui ; une roue du 

véhicule lui était passée sur la jambe. 

Beievé aussitôt., il fut transporté ù la phor- 

niacie Jolivet, où M. le docteur Americ cons- 

tata une fracture à Ha jambe. Portes a été 

transporté à l'Hôtel-Dieu. Son état est assez 

©rave. 

Arrestation d'un facteur 

François Gleyses, le facteur arrêté hier pour 

détournement d'une valeur de 270 francs, a 

été présenté hier au Parquet, puis écroué à 

la maison d'arrêt. 

Il sera inculpé de détournement et de faux. 

ft 

Association des Comptables 

L'Association procure au commerce, à l'in- 

dustrie et à l'agriculture d'excellente compta- 

bles et auxiliaires offrant toutes garanties de 

moralité et de capacité, ainsi que 'des compta- 

bles spéciaux, pour inventaires, bilans, véri 

fications, expertises et redressements d'écri 

turcs. 

Adresser les demandes au siège social 

23, place du Gapitole. 

AU THÉÂTRE LAFAYETTE 

A 1-ROFO.H OU « JOCKUlt » 

A ta suite de lu. chronique de samedi sur la re- 

ijjitwtmlutiou du Joueur, M. Henri Beuuileu, qui 

jouait «xcobteiniuient Valùi-e, a bien voulu nous en- 

voyer le i»Ut éclaircissement suivant, relativement 

aux costumes du Joueur : 

« Tout d'abord, je me suis révolté, comme vous, 

contre la tradition qui veut, depuis 100 ans, que 

l'on joue cette pièce « en poudre »; mais !'iiieitlen: 

du « billet de banque .., acte III, scène d'Hector et 

\ il. M.', nous oblige à reporter la pièce APRÈS 17% ! •• 

Qfcci . si très curieux. Nous nous trouvons en pré- 

sente d'une pièce créée eu 1000, pièce de mœurs, 

nous donnant un tableau du monde deS»joueurs â 

cette époque, et, brusquement, on nous la trans- 

porte,, depuis tort longtemps, après 17'35 | Pour- 

quoi cela ? 

veici : 

Parmi tes pantomimes dont les acteurs enjolivent 

la comédie, il en est urne assez «trôle. A Ja scène VI 

(le l'acte m, quand Valène, heureux au jeu, rentre 

«n comptant do l'argent dans son chaipeaii, il laisse 

tomber un billet (le banque, et Hector tache de le 

ramasser sans qu'il s'en aperçoive. C'est là un motif 

â raille singerie», jusqu'à ce que le valet escamote 

Je hfflaTt bleu et le fouirai» enfin dans sa poche. Or, 

comme il fierait raide de faire paraître un billet de 

banxpie siur la scène avant 1725, on a préféré tout 

bouleverser, et commettre dix fois plus d'anachro 

nismes en transportant en plein dix-huitième siècle 

.une comédie de mœuns d» la fin du règne de 

l.mi i-. XIV. C'est comme si l'an jouait les pièces de 

Colin d'Harteviile avec des modes Louis-Philippe 

lit tout cela, poujxpiioi ? Pour donner à un artiste 

un jeu de scène qui était bien loin de Ja pensée do 

liegnard, — et pour caïuse ! — et qui, d'ailleurs, 

pourrait à la rigueur s'exécuter avec une pièce 

d'or ! 

M. Antoine, oui recherche des mises eu scène ra- 

tionnelles, ferait bien de s'occuper de oèïle-là. On 

éviterait ainsi mille petites dissonnances ridicules 

Exemple : Le père du Joueur lui reproche d'être dé- 

braillé et de porter : 

Une longue steinkerque aux replis tortueux. 

Or. la cravate à la StelukOT-cpie, issue des modes 

tfu prince d'Orange à la bataille de Steinker- 

que (109?) se portait a ta fin du xvip siècle et non 

sous Louis XV '. 

Il serait facile de refleiveir ainsi une foule d'er- 

reus : et tout cela parce qu'un comédien ne veut 

pas rater un effet comique :N'est-ce pas ins- 

tructif ? 

A. P. 

Mtpg miMiie prévenir tia l'a.inille et on refusant 

tout.' explication ù sa jeune femme malade. 

» S'il a oublié «nus le soleil .marocain qu il 

existe cm France dos lois et des tonnée régu- 

lières die la justice, iil importe de te lui rap- 

peUv sans ménagement. 

\\ n'en était point, paraît-il, - à .la première 

de seti excentricitéK ; raison de plus pour que 

celle-ci soit bel et bien la dernière. » 

Elections Sénatoriales 

Saint-Brieuc, 83 octobre. 

Dans une réunion tenue hier, quatre cents 

délégués conservateurs ont désigné comme 

candidal au Sénat MM. de Trevenen de Ke- 

DOOMirtl, Le Provost de Launay et de Ketran- 

itek. 

Au début de la séance, M. Haiigonmar des 

Portes, sénateur sortant, avait fait connaître 

sou intention de ne pas se représenter. 

Speçtack$«Co$ceffc de Toulouse 

Iîelàche ; demain, 

Chez les Médaillés du Travail 

L'Association mutuelle des titulaires de la 

médaille d'honneur du travail donnait hier 

sa fête annuelle. Elle s'inaugura par un ban 

quet, à midi, auquel assistaient une cimquan 

taine de convives. 

Noue remarquons autour des tables M. Bo 

land, président de la Société, M. Feuga, ad. 

joint an maire de Toulouse, MM. le docteur 

Fréztères, Fitte, représentant des sociétés de 

sauveteurs, les délégués de diverses sections 

de la région, etc. 

Au Champagne, au moment des toasts, on a 

entendu les allocutions du président M. Bo- 

land, de M. Feuga., au nom de la municipa- 

lité, de M. le docteur Frezière®, au nom des 

Sauveteurs Toulousains, de M. Fitte, des Che- 

valiers Sauveteurs de France, de MM. Magis 

e.t Fontan, etc. Notre confrère M. Tastavin, ae 

la Dépêche, prit la parole au nom de ia 

presse. 

Le soir, les sociétaires et les invités se re- 

trouvaient nombreux au bal organisé par eux 

à l'hôtel d'Orléans et qui terminait gaiement 

cette fête de famille. 

Tentative de suicide 

Samedi soir, vers quatre heures, rue Bavard, 

M. Jean-Marie Bosat, âgé. de 49 ans, portefaix, 

de passage à Toulouse, a tenté de mettre fin 

à ses jours en se précipitant sous les rouas 

d'iune motrice en marche. Le wattman, M. Cas- 

sagne, ayant pu arrêter sa voiture â temps, 

le désespéré n'a pas été blessé. 

M. Bosat était malade, dénué de ressources 

et sans domicile ; il a été conduit à l'Hotel- 

Dieu, 

Toujours la fausse monnaie 

Hier, vers onze heures du matin, le service 

de lia Sûreté a été avisé qu'une femme cher- 

chait à émettre et avait émis do la fausse 

monnaie, au marethé des Garnies. 

Une filature de police a été organisée et à 

midi et demi, alors que cette femme se trou- 

vait en compagnie de deux individus, dans 

un restaurant de la rue d'Austerlitz, le service 

de la Sûreté a procédé à leur arrestation. 

Ils ont dit .se nommer : 1° Marins Casiillo, 

35 ans, tonnelier, né à Mlifjtwnrn (Espagne) ; 

2° Manuel Balma.ua, 40 ans, sans profession ; 

3' Germaine Soler, veuve Carlxmnel, âgée de 

37 ans, sans profession, et tous trois sans do- 

micile fixe. 

U a été trouvé, tant en leur possession que 

dans les deux chambres occupées par les trois 

personnes au restaurant de la rue. d'Auster- 

litz. 38 fausses pièces de 3 francs et 28 fausses 

pièces de S francs. 

Dans une valise, saisie à la consigne de la 

gare Mata.biau, un morceau d'étain a été dé- 

couvert. 

M. Castaing, commissaire de police du pre- 

mier arrondissement, procède à une enquête 

en vue de découvrir notaimment la prove- 

nance des fausses pièces et les eomimerçante 

qui auraient pu en recevoir au cours de la 

matinée d'hier. 

Vaccination 

Le médecin vaccinateur de la circonscription 

vaccinera gratuitement, au bureau d'hygiène, 

rue du Sénéchal, 0, tous les lundis et jeudi®, 

à 3 heures du soir. 

Caisse d'Epargne et de Pré voyance 

Opérations du 16 au 31 octobre : 

Versementis 05.082 »» 

Kem/bourse-mients à».435 74 

Bu 23 octobre 

THEATRE DU OAPITOLE. 

Ces Huguenots. 

VARIETES. — A 8 h. 30, le raraais (te Mahomet. 

THEATRE LAFAYETTE. — A 8 h. 30, Le Maître 

ae Forges. 

THEATRE DES NOUVEAUTES. — Tous les soirs, 

a 8 heures 30, sipectaclc avec tout» la troupe. 

BLDORADO-SKATING. — Tous les jours, de 8 h. 

du matin à minuit, séances de patinage. Grand or- 

chestre. Entrée libre. 

CINEMA LAJFAYETTE. — En matinée, à 2 heareî. 

et le soir, à 4 heures, séances cinématographiques, 

CINEMA PATHË. — Tous les soirs, représentation 

à S n. 45. Jeudis et dimanches, matinées. 

AMERICAN COSM0GRAPH. — A 8 h. 45, séanca 

cinématographique. — Jeudis et dimanches, ma- 

tinées. 

SALON DU PATHE-CONCERT. 15, rue Alsaca. — 

Ouvert de 9 heures du malin à 11 heures du soir. 

APOLLO-THEATRE. — A 9 h., brillante sêanc» 

cinématographique. 

MESDAMES, une agréable surprise 

Monsieur Baudonis, l'aimable Directeur de 

la Grande maison de Modes, 10, rue Temponiô- 

res, offre pour tout achat au-dessus de 15 fr., 

comme prime, un agréable souvenir artistique. 

Mesdames, devinez ?? 

Les Magasins sont ouverts de midi à 2 heu- 

res. 

iirque 

Excâde.ntdea'iièmhûursesnents 89.450 7* 

iLes bureaux sont ouverts tous tes jours non fé- 

riés, de 9 à 11 heuir-es et de 1 à 3 heures. 

L'intérêt est fixé à 3 %. 

ui'.-> nous pleinement, l'Etat interviendra pour 

Wjprimer une institution tout d'abord antlso- 

h.,?' P^squ'elie jettera dans la misère de nom- 

IUIX choristes, musiciens d'orchestre dan- 

tiv i danseuses de province, et à la fois an- 

tra2!fr èche de Benghazi confirme que le 

Père Huimbert, qtieilqu.es sujets italiens et des 

religieuses qui se trouvaient à Benghazi, ont 

été massacrés par les .musulmans avant le dé. 

barquement des soldats italiens dons la ville. 

Il n'est pas possible de reconnaître le nombre 

exact des victimes, mois on craint qu'il ne 

soit élevé. 

En outre des Italiens, la populace aurait 

massacré un grand nombre d'esclaves rache- 

tés par le 'Père Hurabert, des enfants pour la 

plupart. 

Ces graves nouvelles ne sont cependant pas 

coiifl-rmées. D'après d'antres informations, les 

Turcs auraient tué également des malades et 

des blessés. 

Les Elections en Alsace-Lorraine 

Metz, 23 octobre. 

Hier ont eu lieu, en Alsace-Lorraine, les 

élections pour la seconde Chambre du nou- 

veau Parlement. 

En Lorraine, autant qu'on peut en juser 

d'après les résultats partiels connus jusqu'à 

présent, les députés sortants de la Délégation 

qui se sont représentés sont à peu près tous 

élus ou certains de l'être. 

A Metz, la ville était divisée en deux cir- 

conscriptions ; il y a ballottage dans les deux. 

Dans la première circonscription, l'avocat 

Dounevert, immigré, arrive en tète. U sera 

probabieiment élu au second tour avec l'appui 

des socialistes. 

Dans la deuxième circonscription, M. Jung, 

député sortant de la. Délégation, candidat du 

groupe lorrain, arrive en tête de la liste et 

est sûr de passer au second tour. 

A T.hionville, M. Zintmer, qui était forte- 

ment combattu par les immigrés, est élu avec 

GO voix do majorité. 

On assure que MM. Sick, député sortant, 

Sohaumann, Bourger, Weber et Lapoi seront 

élus. 

Il reste à connaître les résultats d'un cer- 

tain nombre de circoniscriptions, où les can- 

didats lorrains et du centre sont en concur- 

rence. 

Strasbourg, 23 octobre. 

Les résultats connus à minuit sont les sui- 

vants : 

Elus, 19 candidate du centre, y compris M. 

l'abbé WetterJe-, 5 socialistes, 9 candidats du 

hloc lorrain, 1 agrarien indépendant. ; 24 bal- 

lottages, pour lesquels le second tour de 

scrutin aura lieu le 29 octobre. 

Le nationaliste Blumental et M. Laugcfl sont 

en ballottage, avec un nombre de voix infé- 

rieur à celui de. leurs conwurrents. 

Le nombre des voix socialistes a augmenté 

sensiblement. 

Les Troubles de Chine 

A l'assemblée nationale 

Pékin, 23 octobr^. 

L'inauguration de l'assemblée nationale, 

qui a eu lieu hier après-midi, était présidée 

par le prince Shihto, représentant le régent. 

Le discours du Trône ne fait aucune allu- 

sion à l'insurrection ; il a insisté sur les dé- 

sirs de faire prévaloir le gouvernement cons- 

titutionnel. 

PETITES NOUVELLES • 

53 octobre. 

— Hier s'est ouvert a Lyon 3e douzième congrès 

«le médecine; ce congrès a commencé par le jubilé 

de M. te professeur Lépine qui, après quarante 

années de. professorat, vient «te prendre sa retraite. 

— Hier a eu 4teu la cérémonie du dépôt des cou- 

ronnes au pted dru monument des enlants «te l'ar- 

rondissement de Oosne morts pour Ja. patrie; M. 

Joussel, députe de la Nièvre, a prononcé un dis- 

cours patriotique. 

— Un incendie a détruit le fort de Serant&s, près 

«t? Bilbao. 

HOTEL TARRÈNE ET RESTAURANT (sema- 

re du Cap' 8 ). Bepas 2 fr.; cachets 1 50; pen- 

sion 72 fr. Chambres de 1 50 à 8 fr. 

Ija. Sautd 

par L* HJ a, UL d. a aaulou 

Voir à la dernière page le» ventes die terres 

à bon marché en Algérie. 

k% Jouraaus de Paris 

LUS A TOULOUSE DOUZE HEURES AVANT 

LEUR ARRIVÉE 

Paris, 23 octobre. 

De M. Gli. Dupuy, dans le Soleil : 

« Un général qui, sans trop se soucier de 

la légalité, fait appel aux gendarmes et fourre 

au violon les représentants du pouvoir civil, 

quel scandale ! 

» Ce qui les indigne et les émeut, ce n'est 

pas tant l'arrestation plus ou moins arbitraire. 

En matière d'arbitraire, ils sont sans ver- 

gogne et s'il s'agissait d'un curé ou d'un moi- 

ne, ils trouveraient l'acte complaisant et le 

geste éloquent. 

» Mais l'autorité mil «taire empoignant le 

pouvoir civil, n'est-ce pas syiripkwiatlque t 

>» Ces chosesrlà ont beau se passer an Algé- 

rie, elles n'en sont pas moins fort inquié- 

tantes. 

.. Il y a des contagions qui se répandent si 

vite ! » 

Ite M. Judct, dans VEelalr : 

« De la lutte des compensations, il restera 

chez nous le sentiment que nous avons etc 

assrz mal traînée et quelque peu exploites par 

un rival hargneux et maladroitement ambi- 

tieux. 

» Après une commerçante et detestabn pou 

tique, il. ne s'est pas énormément enrichi, or 

reclalnaiiit son butin, mais il nous iernlèv»' en 

laissant au fond des âmes françaises de ftiàu 

vais souvenirs qui ne s'effaceront pas MM- ' 

ment. 

» Puisque l'empereur Gurillaunie alfiaac vo- 

lontiers, ses vues pacifiques cl manifeste par- 

fois ses sympathies pour In France, pourquoi 

n'a-t-M pas pesé plus énergiuucinent de son 

influence et ne s'eiuploie-t-il pas à nn,aiire« en armes et 

nuis dans «les cellules de d4sCffiw9Aftiras. 

Du côté militaire «m déclare que la vériflca 

lion de la caisse éta it motivée par (tes plaintes 

formelles et que le général Toutée, qui a ag 

«|.mit.a.néim('.iit de sa, propre autorité, avait le 

«lro.it absent d'agir comme il l'a fait en sa 

qualité de f-auit commissaire et de. général en 

cihat, que dans cette situation M. Destailtetu- 

était absolument sous .ses ordres et (levait lui 

obéir. 

L'hisjuruotion BC I». ... S-M» 

UAUX BICARBONATEES S0D1QUES t-URTES 

L«« unies du cette nature dam tes Purtuest 

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On cote : foins naturels, 40 fr. les 000 lulos en 

bottes de 0 a (i kilos; foins luzernes, 52 à u fr' i es 

600 kilos, en boites de 0 a u kilos; paille de froment 

fr. les 'MO kilos, en bottes «le j, à o kilos; paillé 

de seigle, -5 TJ lee l«o kilos, en bottes do ïl,"> kilos 

Tartres et dérivés : On a vendu 11,000 kilos (ta 

tartre a l fr. 11 te degré; le fûts crème tartre a 

180 fr. les 100 kilos; 5 fiits crème tartro A 183 fr. 

tes 100 kMos; 10 caisses acide lartrique à 297 fr. 

les 100 kilos. 

On cote : lie «le «rtetaMisalion, de o oo a 10 90 1» 

d«*izrc-- Ue acidilo totale. Uo 1 13 à 1 n 1« , de 100 ft jno fr., te tout l'hMr 

tolliro \o&, les î* dègrfs non déaoutuiûe. 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

LUNDI 23 OCTOBRE i91i 

ïïlletin Financier 

REVUE FINANCIERE 


J)es alternatives de reprise et de dépression 

soitî actuellement la caractéristique de notre 

marché, «nivant que 1?S rares nouvelles con- 

cernant la politique extérieure sont inde.rpré- 

tees avec optimaSKje ou. pessimisme. Il est donc 

assez difficile de suivre jour par jour les va- 

riations enregistrées pat'làs.cote ; elles n'ont eu, 

d'ailleurs, que peu d'amplôtH*. En somme, le 

fait saillant de la semaine est l'aisance avec 

laquelle s'est opérée la liçuidatàaiî de quin- 

zaine. Les taux de reports contrastaient singu- 

lièrement avec ceux pratiqués il y a un mois, 

lis n'ont, en effet, comme nous l'avons signa'é 

en temps opportun, pan dépassé 3 %, et ce, en 

raison du peu d'importance des engagements à 

proroger et de l'abondance des capitaux mis ,"i 

ia disposition de la place. 

Cette aisance monétaire n'a cependant exer- 

cé aucune influence sur l'ensemble du marché, 

te spéculation se tenant toujours sur une pru- 

dente réserve. Cette attitude ne surprendra 

personne si l'on nient compte des pertes sup- 

portées par cette dernière aux cours des trois 

derniers mois et que d'aucuns estiment de- 

voir s'élever à plus d'un milliard. 

Et cependant, tqut bien pesé, la situation po- 

litique ne semble pas s'aggraver ; les bribes de 

nouvelles qu'on peut glaner à ce sujet sont 

même de nature à ramener la confiance dans 

les esprits. Tout d'abord, les complications qui 

paraissaient devoir se produire dans les Bal- 

kans du fait de la guerre halo-turque se sont 

à peu près évanouies et il devient de plus en 

plus évident que le conflit actuel aura pour 

principal objet la prise de nombreux films par 

des entreprises cinématographiques. B'autre 

part, la révolution chinoise commence à per- 

dre un peu de son intérêt au regard des mar- 

chés européens. Reste enfin la question congo- 

laise dont on continue à ne rien savoir ou 

presque, mais qu'on estime toujours, dans cer- 

tains milieux, devoir être solutionnée très ra- 

pidement. 

Certes, tous ces indices plus ou moins favo- 

rables, ne valent pas une seule précision ; 

mois ils peuvent, néanmoins, achever de ras- 

surer la clientèle du comptant dont les em- 

plois, de plus en plus suivis, finiront bienî la 

longue par secouer l'apathie du marché spé- 

culatif. 

Quant aux places étrangères, signalons la 

tenue un peu irréguùière du Stoelt-Exehange, 

la fermeté .relative de Saint-Pétersbourg et la 

meilleure allure de Wali-Street ; en ce qui con- 

cerne plus panticulièremenit cette dernière, il 

convient cependant de ne pas envisager encore 

ur-e reprise durable comme immédiatement 

prochaine ; il est incontestable que les condi- 

tions générales des affaires tardent toujours 

à se montrer satisfaisantes. Ati surpins, l'atti- 

tude hostile dont l'administration compte ne 

pas se départir visà-vis des grandes combinai- 

sons industrielles et l'incertitude résultant 

pour ie commerce et l'industrie de la discus- 

sion prochaine du. tarif., permettent de con- 

clure que l'atonie des affaires doit'se prolon- 

ger pendent quelque temps encore. 

Fonds d'Etats 

La plupart des fonds d'Etats conservent, 

dans l'ensemble, une tenue satisfaisante. C'est 

encore sur notre RENTE que l'avance est la 

moins importante; elle n'est, en effet, pas supé- 

rieure à 0,05 à 9-i 17. 

Les emprunts étrangers terminent tous en 

progrès beaucoup plus sensibles, notamment 

le TURC UNIFIE qui clôture à 87 50 contre 

86 .85. Les FONDS SERBES progressent égale- 

ment de plus (l'un demi-point de même que, 

au groupe RUSSE, le 3 % 1891 ; l'avance est 

moins importante sur les séries 4 i 1909 et 

Consolidé qui s'établissent néanmoins à un ni- 

veau sensiblement supérieur à celui de la hui- 

taine précédente. Citons encore la légère avan- 

ce acquise par l'EXTBRIEURE ESPAGNOLE à 

91 25 et celle de la RENTE PORTUGAISE à 

65 30. Quant aux FQNBS_ CHINOIS, ils n'ont 

pour ainsi dire pas souffert des .nouvelles rela- 

tives au. mouvement révolutionnaire en Chine. 

Celui qui parait le plus solide est de t % 1895 

qui est gagé sur les douanes et garanti par la 

Russie. 

Parmi les emprunts américains, mention- 

nons la fermeté du MEXICAIN 1910 à 91 25 et 

l'excellente tenue des ARGENTINS, parmi les- 

quels le 4 i 1911 termiine à 99 50 (titres non li- 

bérés) et 98 40 (les libérés). 

Pour le premier semestre de 1911, les recettes 

du Trésor Argentin dépassent de 5,596.891 pias. 

très celles du semestre correspondant de 1910. 

Quant oui projet de budget pour 1912 déposé au 

Congrès, il prévoit une dépense inférieure de 

46,156,720 piastres à celle de 1911. 

Signalons aussi les progrès du BRESIL 1889 

qui atteignent un demi-point à 86 65 et la bon- 

ne tenue des BOJJS SAO-PAULO 5 % 1908. Le 

dernier cours est de 507. La Banque d'Angle 

terre a expédié, cette semaine encore, 800,000 

livres à destination du Brésil et l'on s'attend à 

ce que 500,000 livres et même 1,000,000 de livres 

suivent prochainement. Ces envois d'or s'ex- 

pliquent par les paiements sur les cafés qu'ex- 

porte annuellement le Brésil à des prix en 

hausse. Cette exportation est très active, à en 

juger par le produit de la surtaxe de sortie 

payée sur le café, à Santos, du 1er juillet au 

30 septembre dernier et qui s'élève à 547,680 

livres. \ 

On annonce, d'autre part, que le gouverne- 

ment a fait parvenir, ie 25 septembre dentier, 

ausc banquiers chargés du service de l'em- 

prunt de 15,000,000 de livres de la valorisation, 

la somme de 1,533,175 francs destinée an ser- 

vice de cet emprunt. 

Banques 

La prolongation des pourparlers franco-alle- 

mands et par conséquent l'ajournement forcé 

des affaires en préparation, se traduit pour 

tout le groupe bancaire, par une inactivité 

complète dans les transactions. En clôtur 

toutefois, une légère reprise s'est dessinée, fa.- 

gaiît. regagner à la BANQUE DE PARIS 10 

'noi'iiK -*pr ses cours de huitaine précédente, 6 

nu rBEl >î'»' LYONNAIS, 4 au CREDIT MOBI- 

LIER 3 à Ù'f^BANQUE FRANÇAISE et 3 au 

CREDIT FONCES"- La SOCIETE GENEBALE 

se contenta de reî?rodUiire a 782 francs ses 

cours de précédente s*N3g.jne. 

Les titres du CREDIT l^CIER D'ALGERIE 

ET DE TUNISIE n'ont pas sîstblement varie, 

bien qu'ayant donné lieu à un courant régu- 

lier d'échanges : l'action non liber&e s'inscrit., 

à 641 et laotien K.bérée à 640. 

La BANQUE FRANCO-AMERICAINE s* tient 

à 515, très intéressante à ce cours. Les ccan>les 

de l'exercice qui seront présentés à l'assemblée 

du 27 octobre, font ressortir un bénéfice de 

1,492,249 fr. 43 contre 1,038,659 fr. 07. Les bé»é- 

fices, ajoutés ou report antérieur de 80 înHle 

792 fr. 25 forment un solde diisoanible de 1 mil- 

lion 573,249 fr. 45. Le dividende sera maintenu 

à 25 francs. 

Quelques échanges ont eu lieu en actions 

INDUSTRIELLE FONCIERE à 545 et en obliga- 

tion 4 % de la même Société à 450. 

Parmi les institutions étrangères, la BAN- 

QUE OTTOMANE termine à peu près inchan- 

gée à 644. Les Mexicaines n'ont varié que dans 

d'étroites làmites, la NATIONALE i 994, ia 

CENTRALE MEXICAINE à 435. 

Au comptant, '.o BANQUE DE ROME accen- 

tue son avance antérieure à 113. Il est à rematr- 

quer que seul ou presque seul parmi les wa- 

leurs italiennes, ce titre ne s'est nullement res- 

senti dê l'inquiétude provoquée dans le monde 

des affaires par la déclaration de guerre à la 

Turquie. U est vrai que la BANQUE DE ROME 

a tout à gagner à l'anaiexion de la Tripolitainé; 

elle a, depuis plusieurs années, installé une 

agence i Tripoli à la demande du gouverne- 

ment italien et il est vraisemblable qu'elle a 

mis a profit ses relations et sa connaissance 

du pays pour étudier plusieurs affaires inté- 

ressantes. 

Transports 

Les actions de nos GBANDS CHEMINS, «n 

peu plus activement traitées cette semaine, ac- 

centuent leurs bonnes dispositions. Depuis le 

1 er ' janvier, la plus-value des recettes dés cinq 

grands réseaux atteint 21.170.000 francs. 

Les titres des lignes secondaires demeurent gé- 

néralement fort calmes. L'AUXILIAIRE DE 

TRANSPORTS n'a rien perdu de sa fermeté à 

146. 

Les CHEMINS ESPAGNOLS.après avoir mani- 

festé une longue indécision., en raison de la 

tension de l'agio, paraissent finalement orien- 

tés dans le bon. sens. Les CHEMINS POBTU- 

GAIS se sent relevés dûne vingtaine de points. 

LOMBARDS faibles et peu anàmés. 

An compartimeint de la Traction, bien que les 

transactions aient été très espacées, la fermeté 

est restée la note dominante surtout en ce qui 

concerne le METROPOLITAIN. L'OMNIBUS a 

subi une certaine dépression, mais n'a pas tar- 

dé à faire preuve d'une tendance meilleure. Le 

fléchissement dans les recettes serait imputa- 

ble, paraît-il, aux tramways, en raison des en- 

traves apportées actueMement à l'exploitation 

par les travaux de réfection -des lignes. Les 

TRAMWAYS DE MEXICO .sont fermement te- 

nus à 608. -. 

Les obligations 5,% 3 'd« la COMPAGNIE DES 

TRAMWAYS. ECLAIRAGE ET FORCE A BIO- 

DE-JANEIBO sT négocient à 481 50, ex-coupon 

semestriel de 12 50, détaché le 1 er courant. Au 

cours actuel, le revenu de ce titre ressort donc 

il 5 20-%. Les recettes de la Compagnie pour la 

39° .semaine de l'année en cours se sont élevées 

à. 1.322.143 fr., solt une moyenne journalière de 

188.877 francs. Les recettes de la période eorres- 

pcmdanfcê do 1910 s'étaient élevées à 1.180.0Ç8 

francs ; la plus-value en faveur de la 39e se- 

maine de l'année en cours est donc de 142.077 

francs, portant l'augmentation totale, depuis le 

l" janvier 1911, à 8/362.874 francs. 

Les valeuire de SUEZ ont conservé une par- 

faite stabilité avec un courant d'échanges res- 

treint, la marche des recettes est ton jours 

brillante. La plus-value totale, depuis le 1 er jan- 

vier, atteint 2.360.000 francs. 

Les obligations 5 % première hypothèque de 

la PORT ARGENTINE GBEAT CENTB.AL RAIL- 

VVAYS Gy, émises dernièrement à 462 50, sont 

destinées à assurer la création d:u port « Part 

Argentine » et d'une section du réseau de che- 

min de fer devant traverser la province de 

Buenos-Ayres. L'entreprise est de grande en 

verguro et paraît appelée à un certain avenir. 

Les garanties des obligations sont nombreuses. 

Par surcroît, les sommes nécessaires pendant 

la durée des travaux sont déposées chez les 

banqu'i.jrs de la Compagniie. 

Valeurs diverses 

Grâce, sans doute.au rejet par la commission 

du budget du projet de taxe sur l'éclairage et 

sur les appareils, les vaileurs de gaz et d'élec- 

tricité ont fait preuve d'une attitude plus fer- 

me, mais le volume des affaires reste bien mo- 

deste dans ces deux groupes. 

On constate une nouvelle faiblesse sur les 

valeurs de sucre et peu d/aurimation sur le mar- 

ché des nltraitières. 

Dans le groupe des tabacs, les TABACS OT- 

TOMANS se montrent plus résistants et déta- 

chent, le 19 octobre, un coupon de 8 francs, 

pour solde de dividende. 

La bonne tenue des valeurs pétrolifères ne 

s'est pas démentie, bien que le NAPHTE DE 

BAKOU., auquel s'intéresse particulièrement la 

spéculation, ait subi les fluctuations diverses 

des Industriel les B usses. ... 

Le NAPHTE BUSSE franchit une nouvelle 

étape de hausse â 398. On dit que la hausse de 

ce titre aurait été faite à Saint-Pétersbourg, 

surtout sur le bruit que cette Société, en plus 

de la participation qui lui .est réservée dans te 

consortium de la Bakou, serait sur le point 

d'entreprendre, en collaboration avec urne des 

plus importantes Sociétés concurrentes, la mi- 

se en valeur de très riches territoires naphti- 

f ères encore inexploités. 

La FRA.NCO VYOMING OIL COMPANY, sur 

laqufiilite nous avons appelé l'attention, alors que 

l'action ordinaire* ne cotait que 32 flancs et 

l'action priviitégiiée 80 -francs, a eu un marché 

extrêmement animé qui a porté l'action ordi- 

naire à 42 francs et l'action privilégiée à 105 

francs. Nous continuerons à signaler cette va- 

leur comme une de celles dont l'avenr peut 

être considérable, m -effet, on sait une la 

FRANCO WYOMING est en possession de deux 

ohanups pétrolileircis oonit m nicnewe est aur- 

jouirdihui» hors de toute discussion. L s'agit du 

dôme de Sait Creek et du champ de Shanmon. 

Sur le dôme de Sait Creek, 7 puits jailEissants 

donnent chacun, une mo venue de 500 a 600 barils 

par jour ; 3 antres puits donnent environ 200 

barils car jour et 3 autres puits sont en cours 

de forage, alors qu'aucun puits n'en resté im- 

ptroduetlf. 

Quant au chaanip de Shannon, la production 

des puite est infiniment moindre, mais la qua- 

lité exceptioruneille de ses huiles, qui leur a 

vain le premier prix à l'Exposition de Chicago 

de 1906, permet de les vendre un prix qui lais- 

sera à la Société d£S bénéfices considérab'es. 

Les 31 puits actuellement forés au champ de 

Shannon donnent déjà une production quoti- 

dienne d'environ 250 à 300 barils. Si l'on réflé- 

chit qu'un seul champ aux Etats-Unis ( le champ 

de Franklin, en Pensylvanie) produit des hui- 

les lubrifiantes de qualité incomparable et que 

sa production ne dépasse pas 140 barils par 

jour, on voit imédiiatement quelle peut être 

l'importance bénéficiaire de cette production 

spéciale, qui peut être augmentée rapidement. 

L'achèvement du pipe-lcne et de la raffinerie, 

qui doivent étire terminés, d'après les contrats 

passés avec la « National Tube de Pittsburg », 

filiale du Steel Trust, avant la fin de l'année 

courante, permettra d'ouvrir en janvier l'ère 

commerciale de la Société. Il est impossible de 

limiter actuellement les espérances qu'on peut 

attendre de l'ouverture d'un nouveau champ 

pétirolifère aussi puiissamment riche. 

Les valeurs de caoutchouc, qui s'êtaienit 

alourdies au début de la semaine, s'amédicrent 

sensiblement en clôture, à l'exception toutefois 

de la FINANCIERE, dont là perte pour la hui- 

taine se chiffre encore par quelques points à 

145 50, tandis que MALACGA progresse a 18o et 

MERCANTILE à 13 50. 

,De bonnes demandes ont été enregistrées en 

actions PREVOYANCE ACCIDENTS à 794 ; ce 

titre constitue un placement non seulement ré- 

munérateur, mais est susceptible d'une plus- 

value non à dédaigner. 

Une certaine activité s*esrt manifestée sur le 

marché des actions EDITOBA DI BBASIL, qui 

se sont négociées en dernier lieu aux environs 

de 133 francs. Au sujet de cette dernière Socié- 

té, il n'est pas sans intérêt de signaler que la 

moyenne des bénéfices nets réalisés au cours 

des cinq dernières années, se chiffre par la 

somme de 194.430 francs pour un capital de 

1.100.000 francs. En 1911, la Société a distribué 

un dividende de 10 % afférent à l'exercice 1910. 

Métallurgie. — Charbonnages 

Le compartiment métallurgique conserve 

sans dlfffculité ses bonnes dispositions habi- 

tuelles, bien que les échanges y soient espacés 

comme dans les autres. Peu dê modifications, 

également, parmi les charbonnages. 

Contrairement à leur habitude, les valetura 

industrielles russes m'ont en, cette semaine au! 

des écarts de minime importance, tandis ' 

les «barbon-liages de même origine ont bfa^j? 

cié des derniètes nouvelles favoralf.es conce,r" 

nant l'industrie houillère en Russie. Sans ftM» 

au plus haut SOSNOWICE a gagné u.n peu 

terrain. Proisrès appréciables de DOMBROVVA 

sur laquelle on escompte un dividende de 57 rA 

contre 55 Tan dernier. > 

Mines et Métaux 

Le marché du cuivre a repri6 une certaine 

animation, et les cours se sont même amélioies 

influençant le RIO T1NTO, qui clôture ia seuiak 

ne en légets progrès à 1541. 11 en est de mèrtl» 

en Banouo du CAPE COPPEB ET THARSls 

qui termine à 136 ot 135 respectivement. 

Parmi les antres métaunx, l'Etaln manifesta 

quelques tendances à la lourdeur. Même nuan- 

ce, sur le Plomb, dont les cours sont, ceiwa- 

dont, à peu près stotiorunaires. 

L'action PLATINE se négocie à 712. On igno- 

re encore les résultats de l'exercice qui vient 

de prendre fin ,mnis on croit qu'ils doiven* 

être satisfaisants. 

Mines d'or et diamantifères 

Cest l'irrégularité quia été la note dominaïN 

te cette semaine, dans le groupe des naines 

d'or sud africaines. En fermeté durant les pre- 

mières séances, tes tendances se sont alourdies, 

par la suite, sua- un nouvel accès de faiblesse 

de l'EAST-BAND, et cette lourdeur a fait place 

vendredi dernier, à un mouvement de recul aà 

sez, sensible provoqué par quelques ventes de 

•Londres, tombant sur u» marché extréniemenit 

étroit eii ce moment. 

Nous laissons In GOLDFIELDS ramenée à 

106, la BAND-MINES à 170 50 et l'EAST-BAND 

à m 25. 

De leur côté, les Rhodésiennes, affectées par 

la tenue de la TANGANYIKA, reperdent des 

fractions plus ou moins importantes. 

J.es diamantifères ont fait meilleure conte- 

nance. La DE BEEBS, notamment, se maintient 

à 459, après avoir touché le cours de 465. 

Au comrotant, notons la résistance de la 

GOIJ) BEloFS OF BARIMA, que nous retrou- 

vons à 30 francs., 

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1 m\ 1 i & 

il y a une foule de malheureuses 

qui souffrent en silence et sans 

oser se plaindre, dans la crainte 

d'une Opération toujours dange- 

reuse, souvent inelflcace. 

Ce soat les femmes attainîs s ûe metnte 

Celles-ci ont commencé par souf- 

frir au moment des règles, qui 

étaient insuffisantes ou trop abon- 

dantes. Les Pertes blanches et les Hémorragies les 

ont épuisées. Elles ont été sujettes aux Maux d'esto- 

mac. Crampes, Aigreurs, Vomissements, aux Migrai- 

nes, aux idées noires. Elles ont ressenti des Lance- 

ments continuels dans le bas-ventre et comme un 

poids énorme qui rendait la marche difficile et péni- 

ble. 

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t; °id 

tfi âigneTnf 8 "^^ni-s qui "n'ei", 

^V^ s i>ien u, » 4 . reconnaissants . 

4?. k^Wglne î a °ter»i«tique de ces dé- 

tSt^TW»^ neuf fois sur 

« H ^''fesem^f 0 , 611 ^' et ^ trouvant 

*SVC ni* i^ , »»>vers,M des carac- 

rirm ^ w perversion. 

* coupeurs de bourse», 

souteneurs, en mn mot tous ces apaches se 

mêlent au. régiment à des jeunes hommes 

sans etxjaérience, souvent naïfs, et qui n'ont 

contre la contagion aucun moyen de dé- 

fense. Ils les corrompent, les démentali- 

seut, et trop souvent, hélas I finissent par 

les embrigader dans leur bataillon malfai- 

sant. Mais, dirons-nous, n'y aurait-il même 

que le désir bien légitime de soustraire nos 

petits conscrits à une aussi ignoble et dé- 

gradante promiscuité, qu'il faudrait à tout 

prix séparer les bons soldats des mauvais, 

— l'association des apaches aux recrues qui 

ne possèdent aucun casier judiciaire. 

Sur cette grave question, il nous faut re- 

venir sans cesse, crier de toute la force de 

nos poumons : « Halte-là ! » Si l'on cesse 

d'en parler, si les pères de famille n'élèvent 

pas leurs voix indignées, ministres, séna- 

teurs, députés, cesseront d'y penser. 

Or, il faut, M est indispensable qu'ils, y 

pensent. 

Et, ajouterons-nous, ce n'est pas seule- 

ment, l'effrayante promiscuité que l'on im- 

pose à nog soldats qui doit nous préoccu- 

per, c'est, aussi l'éducation qu'on leur donne 

et l'entraînement auquel on les soumet. 

Dans les pays où l'on honore particuliè- 

rement l'armée, les jeunes gens sont dres- 

sés, dès l'école, à la vie militaire ; on les 

exerce au métier des armes avant qu'ils 

ne soient appelés sous les drapeaux, on 

leur inculque des idées saines, généreuses, 

patriotiques, honnêtes... Honnêtes '? Il pa- 

raît, aujourd'hui, que ce mot n'a aucune 

signification... qu'on n© saurait expliquer 

ce qui est honnête et ce qui ne l'est pas... 

Bref, que « l'honnêteté » est chose indéfi- 

nissable. 

Nous avons lu cela dans un Manuel quel- 

conque, ad us-um. Mais passons. Il y aura 

toujours des êtres pour ignorer, ou feindre 

d'ignorer, que l'honnêteté est un sentiment 

conforme à l'honneur, à la probité, à la 

vertu... 

Autrefois, dans les régiments, on s'occu- 

pait par dessus tout de l'éducation morale 

des soldats ; on cherchait à entraîner pour 

la guietrre leurs coeurs autant que leurs 

muscles... et d'un assez mauvais garnement 

on parvenait parfois à faire un hrave hom- 

me. Le Bloc fit inculquer dans l'esprit de 

nos petits soldats des principes civiques, 

politiques, sociaux, économiques, etc., etc. 

On leur parla, de tout, même de la culture 

des abeilles et des légumes... de la mutua- 

lité et des syndicats ! Une belle conférence 

sur l'un quelconque de ces sujets était, pour 

Up officier bien dans le mouvement, plus 

profitable qu'une familière, causerie sur les 

batailles, auxquelles le régiment avait pris 

part. Rappeler, tes gloires du passé, faire 

naître dans les cœurs des espérances poui 

l'avenir, exalter l'amour de la Patrie et le 

dévouement jusqu'à la mort au Drapeau 

qui en est le .symbole... tout cela était bien 

vieux jeu aux temps où l'on vit fonctionner, 

pour le plus grand malheur de l'armée et 

du pays, le ministre néfaste qui a incarné 

toutes les rancunes, tous les appétits mal- 

sains de son .parti, qui a saccagé tout ce 

qui fait la solidité, la valeur de l'armée,. 

« L'éducation civique avant tout ! » Telle 

était la consigne... 

Aujourd'hui, on semble revenu de ces 

errements, — on le dit du moins — et l'of- 

ficier pédagogue a fait place à l'officier... 

sans plus, c'est-à-dire au militaire. 

D'autre, part, éclairée par certains événe- 

ments, la Nation s'est tournée vers l'armée. 

Celle-ci, qui a trouvé en elle-même, des tré- 

sors de dévouement, qui lui ont permis de 

maintenir quand même sa solidarité et sa 

discipline, a repris ses habitudes de travail 

calme, silencieux, confiant. 

Elle ne demande que deux choses : qu'on 

ne touche plus à ses vieilles traditions 

d'honneur et... qu'on la débarrasse au plus 

vite des u repris de justice ». 

Qu© faut-il faire pour cela ? Tout sim- 

plement revenir aux prescriptions de la loi 

du 15 juillet 1889, et surtout retirer au mi- 

nistre de la guerre le pouvoir discrétion- 

naire dont certains ont si malencontreuse- 

ment mésusé. Malgré notre système anar- 

chique, on ne peut admettre que la loi flé- 

chisse devant le bon plaisir d'un homme 

et que l'intervention de quelque quinzemil- 

liste, de quelque bruyant idéologue, tout 

farci d'humanitarisme, suffise à faire en- 

trer dans nos régiments des rôdeurs de 

barrière qui les contaminent, en les désho- 

norant au besoin. 

Le gouvernement avait pris l'enga^©meet 

formel de ne plus imposer aux bravée en- 

fants qui font leur service militaire la dé- 

plorable et. ignoble promiscuité d'un tais de 

malandrins. A-t-il tenu sa promesse ? 

Tisseau — l'un des assassins de Mme Lue- 

seau — a un casier judiciaire riche de deux 

condamnations. Trois mois de prison d'une 

part, pour coups et blessures, un an de l'au- 

tre, pour tentative de meurtre. 

Et voilà l'apach© qui a été envoyé dans 

un régiment de France, alors que sa place 

était tout indiquée dans un « Biribi » quel- 

conque. 

M. d'Estoumelles de Constant, sénateur 

de la Sarthe, vient d'adresser au ministre 

de la guerre,, au nom de la population qu'il 

représente, une lettre de protestation « con- 

tre l'erreur grave qui consiste à incorpo- 

rer des individus sortant de prison et pour- 

vus des pires casiers judiciaires dans nos 

régiments, où ils sont en contact contimiel 

avec nos enfants... » 

Très bien, cette protestation... sénato- 

riale et paternelle... mais l'émotion du. sé- 

nateur de la Sarthe en présence, du crime 

de Montaudières. lui fait oublier que la loi 

qui permet d'incorporer des apaches dans 

nos régiments a été votée par ses amis po- 

litiques. ^ 

La loi de deux ans (et ses suites) reste 

a £ X y ^. ux du parti radical, intangible et sa- 

5,/•„ G .* st la P lu s belle pensée du régime I 

U fallait des hommes pour boucher le vide 

causé par la disparition d'une classe et 

pour les trouver, on a fait flèche de tout 

bois. 

« Plus d'apaches dans l'armée I » Ce cri 

avait été déjà poussé après l'assassinat de 

M mo Gouin, puis on so tut ! Avec le silence, 

1 oubli arrive toujours. En se,ra-t-il encore 

ainsi après l'assassinat commis par deux 

soldats du ll? e ? 

Il serait grand temps d'épurer enfin l'ai- 

mée en n'incorporant pins, à l'avenir, dans 

nos régiments, des repris de justice. 

Inutile de rappeler que les prisons mili- 

taires sont peuplées de soldats de cette ca 

tégorie. 

Assez, auprès de nos bons petits trou- 

piers, de ces brebis galeuses, malandrins de 

tout, acabit, vagabonds spéciaux... produit* 

du pavé des grandes villes, espèce la plus 

ignoble et la plus dangereuse. 

Commandant A. i-gUBAULT* 

NOS ENQUETES 

PREMIERE QUESTION 

Quelles sont les causes du renchérisse- 

ment de la vie f 

DEUXIEME QUESTION 

Quels sont les remèdes à y apporter en? 

sauvegardant les intérêts également respee- , 

tables des producteurs et des consomma- 

teurs ? 

M. le Docteur Cazals 

Président de la section d'Action Française 

de Carcassonne 

Monsieur le Rédacteur en chef, 

Vous partez de x& vie obère ; je ne vous ca- 

che pae nue j'aimerais autant déguster le vin 

nouveau. Mais vous m'en voudriez, n'est-ce 

pas, ai je n'ajoutai» pas quelques rapsodles 

à l'aimas de celles que nous a values le ren- 

ehérissement des alimente de première né- 

cessité. Oh ! ce n'est pas que je sois fort en 

peine .On a tout dit sur la question, tout et 

«quelques petites choses encore. Les saisons, 

les lois fiscales, la spéculation, les trusvs et 

les aceapareinents, l'action politique du bloc 

favorisant le producteur radical aux dépens 

du eonsomimàteur socialisite ou réactionnaire ; 

tout y est pas,sé, sans, compter les lamenta- 

tions sur la Jacquerie à rebours qui, ici et là, 

agitait nos provinces. Et tout cela est très 

vrai ; tout ceia est indiscutable. Ce n,'est pas 

à l'Action Française que nous serons jamais 

tentés de nier l'anarchie, non pas spontanée 

mais provoquée, puisqu'elle est la Républi- 

que même, dont l'émeute alimentaire de l'au- 

tre jour fut un simple soubresaut. 

Bien au contraire, c'est parce que nous 

sommes en république, c'est-à-dire en 

anarchie, que le problème du pain de chaque 

jour se pose pour le pauvre monde avec une 

pareille acuité. 

Et allez donc ! Voilà, .mon pauvre ami, què 

vous enfourchez encore votre dada et qite 

vous vous disposez à nous servir votre poli- 

tique qui est votre tarte à ia crème à.l'Action 

Française. Et pourquoi pas ? Bst-cê que, par 

hasard, notre récolte générale en blé ou tm 

po'imnes de terre searaft déficitaire au point 

•de justifier la 'hausse q^no-us snbissons.de ce 

«hei ? Note, tooupeau de bovins ou de por- 

cins se eerait-il éciairct. au point de faire de 

l'entrecôte, de l'andouiiiCette et du beurre des 

mets réservés à ia table du seul Rothschild ? 

Les statistiques agricoles et .les rafles énor- 

mes pratiquées sur nos marchés par les coins? 

tiers étrangers sont là qui vous défendent ue 

le soutenir sans rire. Et le sucre ; parlez-en 

un peu,. Il y a six mois environ, je lisais dans 

une revue spéciale des contributions indi- 

rectes quef.que chose de bien .intéressant. Le 

stock sucre était si élevé qu'on se préoc- 

cupait, en vue d'éviter un effondrement des 

prix, de • l'utiliser d'une quelconque façon, et 

l'on se proposait de dissoudre ce sucre, de 

faire fermenter là liqueur sucrée et de la dis- 

tiller ensuite. Et voilà que brusquement ce 

sucre, si terriblement abondant qu'on allait 

être obligé de le transformer en tord-boyaux, 

renchérit que c'en est une bénédiction... pour 

les raffineurs. La betterave est petite ; la bet- 

terave est peu sucrée. Il n'en faut pas plus 

pour que le trust des sucro-raffineries déclare 

inexistant un stock inquiétant par sa masse, 

quelques mois en ça, et la farce est jouée. 

Paao païsan. 

Et alors, quoi ? 11 demeure, pour expliquer 

ce paradoxe du renchérissement, pour nous, 

Français, de déniées dont nous approvision- 

nons nos voisins, le fait que nous sommes en 

République. 

Mais oui. Un gouvernement digne de ce 

nom, qui ne serait pas le règne d'une bande 

d'escarpes, d'aigrefin» ét de flibustiers cam- 

pés sur - notre sol en quête de butin . et de ra- 

pines, aurait su prévoir et : ordonner, La 

République, effie, détruit, dissocie, oppose au 

hasard du jour lee intérêts les plus respeota- 

bîes à d'autres non moins sacrés. Comme l'a 

dit notre maître Charles Maurras, elle re- 

présente, non' pas la totalisation, l'ensemble, 

la synergie de toutes les forces vives nu 

pays, mais bien leur désagrégation, Leur 'uîte. 

Eliie est le reste d'une soustraction. Sans 

compter qu'elle est liée an joug des puissan- 

ces d'argent qui la commanditent, quiria sou- 

tiennent parce qu'elle est l'eau trouble qui 

permet les pêches fructueuses et que sa dé- 

pendance étroite vis-à-vis du capital, maître 

de L'opinion, lui interdit de défendre contre 

la spéculation ni producteur, ni consomma- 

teur. Aussi les livre-telle pieds, et poings lié» 

à l'ogre juif, tantôt l'un, tantôt l'autre, quand 

ce n'est pas tous les deux à la fois. 

La seule politique qu'il toi soit possible de 

pratiquer, c'est celle du Bédouin qui ran- 

çonne les caravanes de compte et demi avec 

quelque youpin de Damas, banquier de l'ex- 

pédition, et qui arrête indistinctement tous 

les voyageurs du désert, sans autre scrupule 

que celui de leurs forces plus ou moins res- 

pectables et de leur armement plus ou moins 

redoutable. 

Vous ne niez pas que ce ne soit là toute la 

politique fiscale, sooafie, économique du bloc 

Le bloc est le rabatteur au service du Juii 

qui, telle une immonde araignée, a tendu sa 

toile sur notre pays, et iil ne saurait être autre 

chose. Vous voyez doaic bien que, même en 

«es questions de pot au feu, notre Politique 

d'abord, n'est déjà point si ridicuùe, qu'ici 

eomme partout, si) nous voulons rétablir l'or- 

dre naturel, c'est-à-dire obtenir que le prix 

des- produits du sol soit régi par les seules 

saisons et les sentes récoltes, M- nous faut 

commencer par le commencement : nous dé- 

barrasser de la République et par tous les 

moyens. 

• le vous prie d'agréer, Monsieur le Rédacteur 

en chef, etc. 

L. CAZALS, 

Président de la section d'Action 

Française de Carcassonne. 

M. de Rivais âe Boussac 


Je suis avec intérêt l'enquête que vous avez 

\ ouverte dauis [Express du Midi sur le pro- 

blème si aiigoiiissant à notre époque de la 

euerté de ia vie et des moyens d'y remédier'. 

Je me permets, Monsieur le Hedaeteur en cfoëf, 

de vous communiquer certaines réttex.ons que 

rp'a suggérées Da lecture des dinéieutes ré- 

ponses apportées à votre questionnaire, il 

use sembie qu en dehors des diverses causes, 

très réetiies du res'ue, qui ont été indiquées, 

te.jts que l'augmentation des impôts, ie ué- 

penplenient des campagi.es, etc., la plus im- 

I portante de toutes est l'état inorganique dans 

lequel végète encore le monde du travail. 

La critie éconotmtque que nous sub.ssons 

n'est pas 'nouvelle, aile a sévi à d'autres épo- 

ques, et l'histoire nous enseigne qu'il n'y a 

guère que deux moyens d'y remédier. Le pre- 

HteMT, qui n'est plus en harmonie avec notre 

état, social et qui doit être impitoyabieiiieiut 

rejeté parce qu'il blesse . à la fois ies vrais 

pd'.ine i.pes de justice et d'humanité, consiste 

dans l'emploi de la force qui maintient le 

monde des travailleurs, dans un état de véri- 

tatxle sujétion. U est incoutestabûe que l'An- 

tiquité avec l'institution de l'esclavage, le 

haut Moyen-Age avec le servage avaient 

trouvé un moyen facile d'empêcher les crises 

éeoi'Oimiques.; la majn-d œuvre ne coûtait 

rien, les ouvriers se. contentaient de peu pour 

vivre ; il en résultait, niaturei-jeiment, que ia 

.ootnsommation restait toujours intérieure a la 

production. C'est, en réa.i*é, te même MK yen 

qui. sous une iorme .différente. ;a éjé ernpioyc 

penda nt presque tout le cours du, dix-neuviè- 

me siècle, ou les ouvriers privés du droit d'as- 

sociation jusqu'à la loi de. 1884, éta.ent oiX4- 

gés d'accepter ies salaires et les conditions de 

travail qui leur étaient imposés. 

Le deuxième moyen, ie seul conforme aux 

idées de justice et d intman.té, consiste' dans 

ôrganisation professionne.le. Cette organ.sa- 

tioai a existé dans i ancienne France peimuam 

toute la seconde partie du Moyen-Age et au 

commencement des temps modernes. A part 

la crise terrible provoquée par ia guerre de 

Cent Ans, ia société française, grâce à cette 

organisation, a connu une ère de paix et de 

prospérité économique et agricole dont M. de 

Vaiswéres nous a laissé le tableau dans son 

: ouvrage sur les gentia&liommes campagnards 

de i ancienne France. 

Aujourd'hui, le monde ouvrier traverse une 

période de transition ; on lui a rendu ia li- 

berté de s'associer que lui avait enlevée la 

Révohition (car la Révolition a supprime- 

beaucoup plus de libertés qu'elle n'en a 

donné), mais on 11e l'a pas organisé. Il en 

Bjuta une série die grèves injust. fiées, de sa- 

botages criminels, de répressions brutales, 

ïdes augmentations ou diminutions de salaires 

qui ne correspondent plus aux fluctuations 

que subit la production,, des accaparements 

scandaleux et des crises incessantes. 

Le seul remède, à notre avis, est dans le 

retour à l'organisation professionnelle et à ia 

décentralisatiicn. Il est certain que nos ré- 

glons ont- des intérêts souvent différents, 

quelquefois opposés, nous l'avons vu dans l'a 

question des sucres, du vin, des e-aux-de-viç, 

éï nous avons senti aiors tout l'avantage que 

nous aurions retiré d'asBemblées régionales 

déapritrailiiSées. Il est certain aussi que le jour 

où les patrons et, les ouvriers seraient orga- 

nisée légalement par' régions et par profes- 

sions, selon des métliodes que de noimbreux et 

savants économistes cet déjà étudiées, mais 

dont l'exposé dépasserait les limites de cette 

lettre, ce jour-là les patrons et . les ouvriers 

se seraient rapprochée, U y aurait moins de 

haine entre eux, moins de révoltes, moins de 

grèves, moins de sabotages, et par suite plus 

d'ordre, plus de paix, ptus de prospérité. 

La décentralisation et l'organisation pro- 

| lessioiraielle, telles sont les deux réformes 

urgentes, nécessaires, auxquelles devrait ten- 

dre tout gouvernement soucieux du maintien 

| de l'ordre intérieur et du bien-être national, 

î iats n'est-ce pas trop demander au régime de 

persécution religieuse et d'anarchie écono- 

mique que nous subissons aujourd'hui ? 

Veuillez agréer, Monsieur le Rédacteur en 

chef, l'assurance de ma parfaite considéra- 

tiosi 

Edmond DE RIVALS DE BOUSSAC. 

Avocat à Toulouse. 

Nous continuerons par les réponses de 

f MM. Jules Méline, ancien président du conseil 

des ministres, sénateur des Vcsges ; Claude 

Gzalowski, de Tarbes ; Charles de Bigault de 

j Ciiwmove. ancien maire de Saint-Marc 

Ils ne s'illusionnent pas sur les senti- 

ments de la population, ils savent les heur- 

ter de front, puisque dans une « planche » 

adressée aux Loges sœurs, en 1908, ils dé- 

claraient vouloir glorifier Zola « dans la 

vieille cité bourgeoise, réactionnaire et clé- 

ricale ». 

Les Loges sœurs restèrent sourdes à cet 

appel, comme était restée sourde, la popu- 

lation aixôise, et faute d'argent, la statue 

resta pendant dix ans à l'état de projet. 

Enfin, aux dernières élections, par des 

moyens que connut et condamna la cour 

d'assises, une municipalité complice triom- 

pha : un de ses premiers actes fut de verser 

à la souscription l'argent des contribuables 

réfractaires. 

Après avoir successivement souillé, eu s'y 

installant, la chapelle du Carme!, puis la 

chapelle du couvent volé de Sainte-Marthe, 

la Logo va pouvoir souiller une place pu-, 

blique. 

Et les FF.-, pourront graver sur le socle 

l'orgueilleux : Exegi monunwntum d'Ho- 

race, puisqu'au dire d'un des complices de 

Zola en Dre-yfusisme, Anatole France, « au- 

cun homme n'a élevé un aussi haut tas 

d'immondices ». 

Par une heureuse coïncidence, la ville 

d'Aix va être prochainement dotée du tout- 

à-l'égout : la statue de Zola, si elle s'érige, 

lui est promise ; mais, en attendant, est-ce 

que les Aixois ne voudront pas frotter les 

oreilles de la douzaine de paltoquets qui 

leur auront infligé cette honte ? 

C'est bien de protester et de gémir. 

Ce qui serait mieux, ce serait que les 

douzei

^(JND! 23 OCTOBRE 1911 

et demandent que .-sans porter atteinte au génie 

de Franklin, on rende justice a chacun. 

Les discours termines, le président entend 

«me cantate en l'honneur de Romas ; puis il 

à un défilé des enfants des écoles lai- 

assiste _ 


Le banquet 

A. midi et demi, -M. Fallières a offert -un dé- 

jeuner de '200 couverts qui est servi dans une 


constance. > , 

Au Champagne, le maire,. M. Baudry porte 


la joie que lui cause sa nomination dans la 

Légion d'honneur. , 

Le maire do Nérac est débordant de lyrisme; 

— B no craint .pas de comparer M. Fallières a 

Henri IV, tout simplement 

— Jadis s'écrie-l-il, Henri IV venait a Nera-c 


ses sujets ; aujourd'hui, ce sont des citoyens 

d'un pays libre (sic), qui, sans crainte, avec 


maire aimé, vénéré, le président de la Bépu- 

blique. » . 

M. Fallières sourit d'un air beat ; 1 auditoire 




liasser les bornes de la platitude, il outrage à 

îa fc.is le bon sens et la vérité.. 

— Henri IV. dit-il, ie premier au monde a 


rapaisement des passions religieuses ; il a 



naître ot de recommander la paix des cœurs et 


môme amour de notre noble patrie. » 

M. Fallières, qui paraît de plus en plus 


cours dent voici les principaux passages. 



des paroles si bienveillantes qu'il lui a. adres- 


à la situation extérieure : 








but de ses efforts ; • mais elle n'accepterait 

qu'aucune atteinte, si légère fût-elle, fût faite 

à l'honneur de la France ou à sa dignité. » 





et-Garonne. 


purement locales ; il parle d'abord de l'Inau- 

guration du Ohàteau d'eau qui est l'une des 





maison eontmune ont toutes, sans exception., 



payé aux rigueurs inexorables de la fièvre 



tieusement jaugées et ion s'attarderait encore 

à des recherches sans résultat si l'on ne s'é- 



source qui sort d'un des plateaux lointains «le 

la lande voisine, à 16 kilomètres d'ici, et si 

l'on n'avait trouvé l'aide Indispensable de 

l'Etat. » 


à ia municipalité, au conseil municipal, aux 



ainsi : 

« La ville de Nérac a été bien inspirée en 









tement félicitée, dit-il, d'avoir relevé le pres- 


autour de la statue de Romas tant d'éminen- 

tes personnalités de Paris et de la province ; 

elles sont ici pour honorer la mémoire du 


matin, au nom de la vérité et de la justice, ses 

légitimes quartiers de grande noblesse scien- 

tifique ; elles peuvent témoigner que tout ici 


de nus places publiques, à titre de réparation 


beau talent, notre compatriote Bacqué-, a su 


» Nous n'oublierons désormais de Bornas ni 

sa vie, qui nous a été comptée avec tant de 

charme, ni ses découvertes dont on nous a dit 

avec tant d'autorité l'importance capitale et 


» Ge sera toujours la gloire d'un pays de 


tants,., hommes d'Etat ou hommes d'action, 



droits ou à la conquête de ses libertés, au 



» Leu.s œuvres trouvent dans leur féconde 

diversité une consécration définitive dans l'ad- 



autrefois élevé une statue au roi de France et 


virent plus d'une fois dans leurs murs, la 

vaille de Nérac en élève une aujourd'hui au 

physicien de Bornas qui n'a que trop attendu 

l'iliommage dû à sa juste célébrité. Ce n'est 



Nérac eut l'âme et le génie d'un véritable 

précurseur. 



u notre foi dans les destinées de la science. 

Que ue Dieniaits este prodigue dans le monde 

et que de farces insoupçonnées elle met cha- 


Qu'elle continue d'illuminer ' de ses rayons 

lia marche ininterrompue du progrès et 




ché, et à laquelle va l'expression 6incère de 

ma vive gratitude. Je lève mon verre à l'em- 



et a l'avenir de nos institutions. » 

- V , upTéÀ'Ht n ' 1 diC Ia République a quitté Nérac 

a 3 h 50. Il est arrivé à Mézin à 4 h. 1 et au 

Louprllon a 5 h. 15. 

Ce soir, il y aura des réjouissances à Nérac. 

Ce sera la vraie fête populaire. 

LOUiS JAUDOUNEN'C. 

» N'est-il pas décidément (emps que le gou- 

vernement qui gouverne remette chaque chose 

en son rang et chaque homme à sa place T 

» Le règne de l'incohérence est, dit-on, bien 

fini. 

» Qu'on en finisse donc avec les dernières 

incohérences ; ils sont les plus dangereux sa- 

boteurs du manoir à l'envers. » 

Du Gaulois : 

« De quelque façon que cette affaire se dé- 

noue, le régime ne saurait en retirer aucun 

crédit. 

» En effet, si les trois compromis sont inno- 

cents, que penser du général qui, sans motifs, 

les fait mettre en geôle ? 

» S'ils sont coupables, quelle opinion doit- 

on se faire du gouvernement, qui nomme à 

ces emplois des hommes capables de malver- 

ser ; et si, comme cela paraît aujourd'hui pro- 

bable, le gouvernement s'obstine à les défen- 

dre, alors que le général persiste à les accu- 

ser, ne dira-t-on pas un peu partout, chez les 

Marocains comme chez les Espagnols, que la 

justice républicaine est une fiction et que l'au- 

torité civile protège des malfaiteurs, à moins 

que l'oii ne préfère accuser l'autorité mili- 

taire de persécuter des innocents. 

» C'est une affaire fort triste et vraiment je 

ne vois pas clairement comment H serait pos- 

sible d'en éviter les suites ». 

De la Bépublique Française : 

« Il faut que la lumière soit faite aussi com- 

plètement que possible et que si les trois fonc- 

tionnaires arrêtés par le général Toutée sont 

coupables, ils 60ient châtiés sévèrement ; mats 

de toutes façons la précipitation avec laquelle 

celui-ci a agi, précipitation qui aggrave le 

scandale s'il y en a un et le crée s'il n'existe 

pas, est actuellement inexplicable ; car nous 

ne voulons pas croire que les divergences de 

vue qui, dit-on, s'étaient produites entre le 

général Toutée et M. Destailleur, aient pu 

valoir ce spectacle peu édifiant d'un général 

français arrêtant, sans instructions du gou- 

vernement, un haut fonctionnaire civil, sous 

les yeux attentifs et narquois des indigènes ». 

LES CONGRÈS 

Le congrès international de la mutualité 

Roubaix, %2 octobre. 

M. Renoult, ministre du travail, a prononcé 

hier, à l'occasion du congrès international de 

la -mutualité et de l'hygiène sociale, un dis 

cours dans lequel, après avoir fait l'éloge des 



liter l'application. 

Le ministre a également indiqué qu'il insis 

ferait pour le vote rapide au Parlement de la 


tection et l'assistance des mères et nourrissons, 


à domicile et sur la. ratification des conven- 

tions internationales concernant l'établisse 





h mmm DES EXPOSITIONS 


Sur la proposition de M. Couyba, ministre 

du commerce et de l'industrie, et par décret 

du 20 octobre, ont été nommés dans l'Ordre 

national de la Légion d'honneur. 

Grand-officier : M. Chapsal, commissaire gé- 

néral du gouvernement français à l'Exposi- 

tion universelle et internationale de Bru 

xeHee. 

Commandeurs : MM. Haller, membre de 

l'Institut ; Rostand, président du conseil d'ad- 

ministration du Comptoir national d'escompte; 

Bartholomé, sculpteur ; Lajus, président de 

l'Exposition française des arts décoratifs à 

Copenhague ; Sehwob, commissaire des colo- 

nies à l'Exposition de Bruxelles. 

Officier : M. d'Alleet, administrateur-délé- 

gué de la Société des Chantiers et Ateliers de 

Provence, à Marseille. 

La promotion complète, avec les chevaliers, 

paraîtra lundi matin au Journal officiel. 

L'Inauguration U tante UÈWI ¥11 


Hier soir, au banquet de la chambre de 

commerce britannique qui a suivi l'inaugu- 

ration du buste d'Edouard VU, sir Francis 

Bertie, ambassadeur d'Angleterre, après avoir 

donné lecture d'un télégramme à George V, à 

porté un toast à la France. 

M. Klotz, ministre des finances, a pris en- 

suite la parole. 

« Les deux grandes nations anglaise et 

française, a-t-i.l dit, sont faites pour s'entendre 

et se rencontrer sur tous les terrains. » 

M. Herbert Samuel, ministre des postgs an- 

glaises, s'est levé à son tour. • 

Après avoir rappelé que l'amitié entre les 

deux nations avait été affermie sous le gou- 

vernement d'Edouard VII, il a dit qu'elle n'a- 

vait diminué en rien eous le règne de 

George V, dévoué lui aussi à la cause de la 

paix. 

INCIDENTS MILITAIRES 

Etat-major général de l'armée 


M. le général de brigade Balfourier, com- 

mandant la 21' brigade d'infanterie, à Nancy, 

est nommé commandant supérieur, par inté- 

rim, de la défense de Toul. 


à } Les^po'fiteïitigieuïx consistent dans l'étendue 

du tonritoire qui doit être cédé à l'Aêmagne 

sua- l'Oubanghi ainsi que les cessions que nous 



A\x Maroc 




La commission chargée par le gouvernement 

de procéder à une enquête sur les événements 

d'audjda, comprendra, outre M. Berthe.ot, mi- 

nistre plénipotentiaire des affaires d'Asie au 

ministère, des affaires étrangères, qui en serait 

le président, un contrôleur de l'armée et un 

inspecteur des finances ; elle partira pour 1 Al- 

gérie dans les premiers jours de la semaine 

prochaine. ... , 


La commission', chargée par le gouverne- 


nements d-'Oudjda quittera. Paris demain et 

arrivera à Oudjda vendredi ou samedi. . . 


composée : , . ,.„„„ .. 

MM Berthelot, ministre ptenipotontiane,. 


gères, préaident ; Sauvai, inspecteur des h-, 

nanecs de 1" classe, et Ohapuis, contrôleur dé. 

l'armée de 2' classe. 



Une dépêche d'Oran confirme que MM, Dos- 

-tailleu, Lorgeou et Pandori, ont ete mis en 

liberté hier soir, à 7 heures. .. , : 

Auparavant, le générai Toutée avait déclare 

inexact les bruits attribuant des fans de con- 

trebande de guerre aux trois inculpés. 

Il avait ajouté que leur détention n était que. 

provisoire et qu'ils aillaient être remis înees- 

«aanment en liberté. 

A Oudjda 



à Oudjda le résultat de l'enquête a laquelle te, 


Le général Tentée arriva à-Oudjda a 5 heures 

du soir. ,,. , 


sur certains actes qui lui étaient reproches 5 

D'autre part, 11 fit prier le capitaine des 

douanes Pandori de présenter sa caisse .au 

payeur des armées, M. Mallet, pour être verte 

M - . Pandori refusa ; il fut alors mandé chez 

le général Toutée, mais il refusa de s'y ren: 

dr.e, déclarant qu'il n'avait qu'un chef, M. Des- 

tailleur. 

Le capitaine Pandori se rendit chez son chef 


chercher de la part du général Toutée. 

M. Destailleur déclara à cet .officier : 

— Le capitaine Pandori est tei, je le garde. » 

Néanmoins, le capitaine Pandori se rendit, 


avoir de caisse, n'être seulement chargé que 

du service du contrôle et n'obéir qu'à M. Des-' 

Vo, i ttQKSF 

Ce dernier armiva bientôt ià la casbah et dé- 

clara se soustraire à la vérification demandée,; 


.Moi, je suis encore en congé, adressez- 


M. Lorgeau, appelé à son tour, se mit en me- 

sure d'obtempérer à la demande do vérifica-: 

tion, mais bientôt, sur l'injonction de M. Des- 

tailleur, il y renonça,. 


fin à cette obstruction., de les arrêter tous les 

trois. „ y 



Dès l'arrestation do .MM. Destailleur, Lor- 


brigadier Cotini, se proposa pour .conduire lé, 

vérificateur, M. Mallet, à. la caisse de la per-; 

ception. 

On affirme que l'examen de Sa caisse releva, 

l'absence d'un livret de caisse régiementaire. 

On ne connaît pas encore le résultat de la 

vérification, qui exigera .plus de vingt-quatre 


L'ACTION ESPAGNOLE 

Dans le Riff 



turque. 

D'après une dépêche de Consian.tiimople, te 

ministère de la guerre dément officiellemeoi 


les Italiens. 

L'ACTION DES PUISSANCES 

L'intervention 

Constantinople, 22 octobre. 

Le sultan a reçu hier en audienco M. Bom- 

pard, ambassadeur de France, à l'occasion de 

son retour de congé. 

L'ambassadeur d'Allemagne a rendu visite 

au grand-vizir. L'arnliassadeur d'AutnehoHpn- 

grie a rendu visite également au grand-vizir 

puis au ministre des affaires étrangères. 

A L'ETRANGER 

Les Troubles de Chine 

La situation financière 

Saint-Pétersbourg, 22 octobre. 

Une dépêche privée de Pékin annonce que 

le gouvernement a suspendu ses paiements. 

Les révolutionnaires se sont emparés de 

30 millions de francs appartenant a l'Etat. 

Une crise dangereuse menace ,1'Empiro chi- 

nois ; de nombreuses banques liquident ; plu- 

sieurs maisons de commerce européennes en 

relations d'affaires avec des Chinois ont fait 

faillite. 

E LES SrCRTS 

Mouvement Administrant 


M. Chirâux, nommé conseiller de préfecture 

de la Loire-Inférieure et non installé, est nom- 

mé sous-préfet de Céret, en remplacement de 

M. Larquet, nommé sous-préfet de Villefran 

che (Aveyron). 

ouvelles Militaires 

A Saint-Cyr et à Saint-Maixent en 1912 

, . Paris, 22 octobre. 

•^r!? 8 leuttes ffens à admettre à Saint-Cyr en 

«i*. seront au nombre de 290, dont 175 au titre 

de 1 infanterie métropolitaine, 75 au titre de la 

cayaieme 40. au titre de l'infanterie coloniale. 

. « t * Mafd ont été. sauvés. 

— Un incendie a détruit cette nuit, à Verney, 

urne terme dont ta propriétaire, Joseph Coudet, 

70 ans. a péri dans ies Ramanes. 

saSU Frans3-Allemand 




allcmaindB s'occupent surtout, en ce moment, 

du bec de canard, c'est-à-dire de la partie nord 



fait sur la délimitation des territoiires qu i nous 


Les deux points que la France accorderait à 



baï ; ils s'étendent sur une largeur de cinq à 


« D'après ce que le correspondant nous télé- 





Pour la première fois depuis l'ouverture des 

négociations, la Germania, organe du centre, 

se prononce en faveur d'une cession d'une 

partie du Cameroun ù la France. 

n Nous ne devons pas reculer devant celte 

concession, dit-elle, si nous voulons obtenir 

l'accès du fleuve Congo, si essentiel pour 

nous ». 

r „, ,. , Berlin, 22 octobre, 

autorisée" 

Ru,1 d s chau déclare, de source 


golaiisos progressent houireosement et au'om- 

pemt, s'attend.10 à leur conclusion pour là fin 

du mous. *^ 

» La France aurait fait 4 l'Allemagne cette 

m mmm\î K mm mnm 

La Rochelle, 22 octobre. 

Aujourd'hui a eu lieu.à La Rochelle, sous la 

présidence de M. Dujardin-Beaumetz, sous-se- 

crétaire d'Etat aux Beaux-Arts, l'inauguration 

de la statue élevée à Jean Guiton, maire de la' 

ville pendant le siège fameux de 1627-1628. 

Des discours ont été prononcés par ie maire 

de La Rochelle, par MM. Dujardin-Beaumetz' 

et André Hesse, député. 

Les distinctions suivantes ont été décernées : 

Chevalier de la Légion d'hormeur, le docteur 

Laurent ; officiers de l'instruction publique, 

MM. Baudoin, Canaud, Duplessis ; officiers d'A- 

cadémie, Mme Bobert, MM. Lombard et Meyer ; 

chevaliers du Mérite agricole, MM. Grasset, Mo- 

tillon, Boux. 

M. Dubois, sculpteur, auteur de la statue de 


d'honneur. 

MINISTRES EN VOYAGE 

M. Augagneur en Vendée 

La Châtaigneraiei (Vendée), 22 .octobre. 

M. Augagneur, ministre des trava.u.x-puKics, , 

a inauguré aujourd'hui le nouvel hôpital de. 


Après les .réceptions officielles à la mairie et 

la remise des médailles d'iianneiur au persan-' 

nel des cliemins de fer die l'Etat, le ministre se 


Après des discours de MM. Fayard et Veillât, 




La torêH-Tiiri 



La Tribuna dit que tes Turcs aéraient encore 



Des deux côtés les perdes seraient considéra- 

bles. 

La dernière édition du Coriere d'Ilalia dit 


les Tumcs résistent avec acharnement, soute- 

nus par la population arabe, et que la flotte, 

«n raison de l'état de la mer. ne peut guère 

prêter le concours de son artillerie. 

L'occupation d'Homs 

Tripoli, 22 octobre. 

Le bombardement d'Homs n'a causé aucune 

victime parmi les habitants. 

Ce matin, à 8 heures, le drapeau italien a été 

arboré sur la citadelle, salué par les navires. 

Dans la journée, tes troupes ont débarqué 

avec du matériel. 

Hier ont quitté Homs, sur te paquebot NU, 

400 personnes comprenant plusieurs déserteurs, 

des prisonniers de guerre et du personnel de la 

Croix-Rouge. 





et de Benghazi a provoqué une vive inquié-i 


Dans les ministères, qui sont assiégés de de-/ 

mandes.on a répondu que le gouvernement pu.: 

blie.rait tous les détails aussitôt qu'ils lui se- 


Les journalistes ont en outre été invités' à ne' 



reusement. 

Les journaux préparent l'opinion publique 


ghazi. 

Les familles s'alarment, d'autant plus que le 1 




A Benghazi 

Berlin (source turque), 22 octobre. 

On 'télégraphie de Constantinople au Lolial 

Anicincr la nouvelle, que nous reproduisons 

sous réserves, d'un combat, près do Benghazi, 

au coure duquel les Italiens auraient ou 

31 morts. 


Paris, 22 octobre. . 

Les.nouvelles sur les opérations italiennes 

, «n Tripolitaiine sont mauvaises, étant dono* 

«WEBSITE DE MONTPELLIER 

FACULTÉ DES LETTRES 

Baccalauréat de l'enseignement secondaire 

— Ire partie. Ire série. A. Latin-Grec. — Sont 

déclarés admissibles aux épreuves orales, les 

candidats dont les noms suivent. Candidats 

ayant composé a : 

Montpellier : MM. Remis, Cauderc, François 

Fabre, Farabosc, Jearujean, Texter. 

Nîmes : MM. Blachère, Bourreffily, Daufés 

Larbot, Maurin, Bousset, Vézitnet. 

Perpignan : Surjous, T.igntères. 

2e série. B. Latin-Langues vivantes. — Sont 

déclarés .admissibles aux épreuves «pattes, les 

candidats dont îles noms suivent. Candidate 

ayant composé à : . " 

.Montpellier : MM. Brugu.ietieHFon.tenuïle, Ca 

banes, Adolphe Calvet, Cuvilliar, Escande, Es 

pirac Armand Fabre, Gairaud, Gilles, Gou 

dard,' Gramier, Marnas, Martel, Mély, Mille 

Merlat, Taiilhan, Tts-set. 

Carcassonne ; MM. Alberny, BoonieriiC, Boa- 

nevillè, Lignèies. 

Perpignan : M. Dutrey. 

3e série. C. Latin-Seienices. — Son! déclara 

admissible» aux épreuves orales, tes candidate 

dont les noms suivent. Candidate ayant com- 

posé à : , „, . _ . . 

Montpellier : MM. BaJlard, Becot, Boisssier 

Bresse, Irénéo Giranid, Guibaii, Laporte, Geor 

ges Mathieu, Miq-uel. Peaissier, Henni Sais 

Terrier, Viafliat, 

Nîmias ; MM. Cortoieu, Delpech, De Reboul 

Vignaud. 

Perpignan : M. Malaplate. 

Seconde partie. Ire série. Philosophie. 

Sont déclarés admissibles aux épreuves orales, 

les candidats don Mes noms suivent. Candidats 

ayant composé à : 

Montpellier : MM. Alcay, Aiquier, Armen 

gau, Arrès, Autoanel, Bayle, Bemikowski, Bou 

let, Cambon, Chayet, Croiset, Defleschamps. De 

Ion, Dumond. Encontre, Estëbe, Laurens, 

Hervé Iêenhainit, Pierre Martin, Elie Ma- 

thieu. "Mercier, Moite!, Nicolas, Pnunet, Pom- 

marèd'e Bica.rd, Rossignol, Saumade, Temple 

ViaiSleton, Vieu. 

Nîmes : MM. Jacquemin, Mite Jouve, Laliaye 

P-ollier, Portai, Seeton, De Viilemejane. 

Carcassonne : Thêne. 

Perpignan : David Vidal. 

FACULTÉ DES SCIENCES 

Baccalauréat de .l'enseignemenl, secondaire 

— 2e partie. MaWiématiques. — Sont admis 

MM. Sacaze, Saliies. Biny, die Pignter, Rou 

oayrol, Beauquier. Maurj'. 

ma 

et 

Les Drames de la Jalousie 

Hier, une tentative de meurtre a eu lien à 

Lévignac-sur-Sa,ve (Haute-Garonne). Une jeu- 

ne fille, Emilie Durand, âgée de 24 ans, borane 

a Veyrac (Gironde), a tiré deux coups de re- 

volver sur son ancien ami Camille Gasteuil, 

cocher, âgé de 26 ans, qui allait se marier 

avec une jeune filile du pays. 

Gasteuil a été atteint dans la région de l'om- 

bilic et à la tempe gauche. Ses blessures ne 

mettent pas ses jours ©n danger ; il a été 

transféré à l'Hôtel-Dieu, à Toulouse ; Emilie 

Durand a été arrêtée et écrouée à la maison 

d'arrêt de Toulouse. . 

BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE 

Du 22 octobre. 

La dépression signalée hier sur les Iles-Bri- 

tanniques envahit l'ouest et le nord de l'Europe. 

Un minimum barométrique persiste sur 

l'Irlande (Molim-Head 735 mm ) ; on note 73H mil- 

limètres à Vatentia, 747 millimètres à Ham- 

bourg, 750 .millimètres à Paris ; une tempête de 

Sud-Ouest sévit, depuis hier soir, sur nos côtes 

de la Manche et do l'Océan ; la mer est grosse 

au très grasse sur tout te littoral. 

Le vent est resté généralement très tort dans 

l'intérieur du pays ; il atteint de matin, à la 

Tour-EiffSeft, une vitesse de 26 mètres à la se- 

conde. 

Des pluies sont tombées dans l'ouest de l'Eu- 

rope ; en France, où elles ont été générales, an: 

a recueilli 31 millimètres d*eau à Nantes, 14 

millimètres à Besançon.. 12 millimétrés à Paris 

10 millimètres à Boulogne, 7 millimètres ù Ni- 

ce, 5 mllUiimètrcs à Boaxleaux. 

La température est restée sensiblement la 

mémo sur nos régions ou elle a monte dams 

l'Est : ce matin, le thermomètre marquait 5» à 

Kuopio, 2° à. Moscou, "11° à Betlfoit, H» à Paris 

15° à Nantes, 18° à Biarritz, 20» à Alger ; orl 

notait 5° au Puyde-Dôme, 0° au Venteux, 2» 

au Mont-Mounlor, où il a neigé ce matin. 

En France, des phi ies sont probables. 

La température va s'abaisser et se rapprocher 

de la normeJe, 

NOTRE CONCOURS 

COMMENT COMPOSER L'ÉQUIPE DU STADE 

TOULOUSAIN ? 

LExpress du Midi, pour montrer une fois 

de plus l'intérêt qu'il apporte à l'étude des 

questions sportives en général et à celle du 

fotball en particulier, au moment où elle pas- 

sionne un pubiic si nombreux, ouvrira une 

série de concours destinés à favoriser la dif- 

fusion du sport et à orienter dans le sens le 

favorable à son développement, 

L'Express est, en cflet, le premier journal 

de Toulouse gui ait inauguré la rubrique 

critiQUe d u football ; il se devait d'appor- 

ter aujourd'hui à cette rubrique les améliora- 

tions et les progrès que lui dictent, avec les 

circonstances, les désirs des sportsmen tou- 

jours plus nombreux qui lisent ce journal. 

Nous commençons la série de nos concours 

en posant à nos lecteurs la question sui- 

vante : 


TOULOUSAIN ? 

Les vrais sportsmen et les amateurs de 

football qui suivent par milliers, tous les 

dimanches, les matches de football aux Ponts 

Jumeaux, comprendront la portée de - cette 

question. 

Au moment où la suprématie de Toulouse 

en rugby, dans la région pyrénéenne, com- 

mence à être contestée, il importe que chacun 

fasse son possible pour conserver à notre 

centre sportif sa suprématie, en étudiant avec 

nous comment doit être composée l'équipe du 

Stade Toulousain, la plus digne de représen- 

ter nos couleurs au dehors. 

Nous serions trop heureux si des nombreu- 

ses réponses que nous recevrons sortaient des 

indications de nature soit à éclairer ceux qui 

ont pour mission de composer celte équipe 

première du Stade, soit à les confirmer dans 

le choix qu'Us auront fait et qui sera bien 

dans l'esprit du public. 

REGLEMENT DU CONCOURS 

A'ofre concours sera ouvert à partir de 

dimanche prochain ; il sera clos le si décem- 

bre et le résultat en sera proclamé le premier 

dimanche de janvier. 

Ce concours sera doté de prix de réelle va 

leur, dont nous publierons la liste dans nos 

numéros de dimanche et de lundi prochains. 

Le concours sera ouvert à tous ; il suffira, 

pour pouvoir y participer, de joindre aux 

solutions envoyées quinze bons, dont un. type 

paraîtra, dans chaque numéro du dimanche et 

du lundi, au-dessous des rubriques et des 

chroniaucs consacrées au football. Il faudra 

donc découper ces bons au fur et à mesure 

de leur parution et les joindre ù la solution 

envoyée. La question unique que nous posOM 

est celle-ci .- t 


TOULOUSAIN ? 

Pour le règlement, l'organisation et les prix 

du. concours voir nos numéros de dimanche 

e.t de-lundi prochains, qui porteront aussi nos 

deux premiers bons de concours. 

A Toulouse 

LE STADE TOULOUSAIN BAT LE C. A. BRIVISTE 

PAR 17 POINTS A 0 

Hier après-midi, les nombreux sportsmen 

toulousains qui s'étaient donné rendez-vous 

aux Ponts-Jumeaux, ont. assisté à un match 

intéressant où te Stade Toulousain a eu à 

cœur de prendre sa revanche d'une défaite 

antérieure et a triomphé du C. A. B. par 17 

points (5 essais dont un transformé) à zéro. 

Un soleil presque radieux avait semblé vou- 

iloir se mettre de la.partie, sans doute pour 

rendre plus éclatante la blancheur des maillots 

que les Toulousains avaient été obligés de re- 

vêtir pour ne pas être confondus avec leurs 

adversaires, dont les couleurs sont les mêmes. 

Comme par hasard, et pour ne pas renoncer 

à de vieilles habitudes, l'arbitre ne siffle le 

coup d'envoi qu'a 3 h. 1/2. 

LA PARTIE. — Elie commence par une série 

peu intéressante de coups de pieds, dont l'un 

de Boué. finit par trouver la touche. Interrup- 

tion do jeu. Un équipier de Brive change de 

culotte. Attaque de Bioussa, qui passe à Oail- 

laguet : en avant, mêlée. Coup franc à Brive 

sur hors jeu de Struxiano. Touche aux 50 mè- 

tres. Miailhe, embusqué, fait, octroyer un coup 

franc à Brive. le jeu se maintient dans les 

50 mètres de Brive. Bon dégagement de La- 

carra. Déplacement par Moulines, repris par 

Mouniq, qui échoue à quelques mètres des 

buts. Toulouse, qui s'assure le contrôle du 

ballon en mêlée, menace et domine. Brive 

touche dans ses buts. Remise en jeu : Moura 

passe à Jauréguy, qui déplace sur Bioussa. 

Doits un tenu, Laura ramasse très bien et 

passe aux trois-quarts. Moulines s'échappe à 

plusieurs reprises. Sur une mêlée dans les 30 

mètres de Brive, Lacarra se fait boucler. Dé- 

part de Chaumeil, magistralement plaqué par 

Jauréguy. L'attaque de Brive continue, mais 

est arrêtée par Barrère, qui dégage aux 50 

mètres. Sur une touche de Brive aux 30 mè- 

tres, Pascarcl, Bergé et Miailhe partent, en 

drihbling et Bergé marque. Lé but est man- 

qué. 

Sur ,1a remise en jeu, Barrère reçoit le tal- 

ion et envoie dans Tes buts de Brive, où Berthy 

touche. Remise en jeu. Struxiano envole eh 

touche à 10 mètres des bute Mouniq nie peut 

pas marquer en force. M met sur les buts, les 

avants tournent et Struxiano marque. But 

manqué. 

i Remise en jeu, touches courtes do Brive, qui 

tent. aux 50 mètres. Joli dénai?MSÏ ** remon- 

arrêté par Barrèt- rv ^-Quarts 

Brive : Toulouse touche dans uS ? franc à 

louse menace .mais ne peut aieïLÏÏrÇ- û- 

quer. Belle attaque de Toulouse*"- *' a:,r - 

Struxiano : 1e ballon arrive à \Sg Par 

marque au centre. Mounic manque S W 

but et touche te poteau. ' q e m > 'e 

A la remise en jeu, belle attaoue AUt 

quarte de Toulouse. Boué se dégage 1% 

rère qui ne trouve pas la touche Coun f,- dI " 

Boué. Laura renvoie. Boué est acculé A. 

ses buts. Mêlée à 40 mètres,. Bioussa fein " 

marque un essai du centre. Mounie 'tr 

forme. 

Le jeu se maintient quelques minutes n. 

pour la défense toulousaine que pour marquer 

un essai non. transif ormé. Nous publierons (M- 

main un. compte rendu détaillé de la pari* 

Bon arbitrage de M. Sans . 

STADE CONTRE AMICALE DU SU0 

Sur te terrain d'entraînement des Ponte-Ju- 

meaux, l'équipe (3) du Stade a battu l'A^ff'f 

du Sud (1) par 13 points (3 essais et 1 Mr ' * 

3 points. M 

L'équipe était commandée par le BTWPj^L 

que et vieux joueur Severat (fui a fa».!^- 

com^' 

L.b. 

d'hui sa rentrée officielle. Arbitrage 

tent de M. Seherb. 

Dans la région 

Na.rsonne. 23 :Y" J n)0 iBP 

battu l'Union Sportive Montalbanaise p» 13 

r.iw.iasotm*. « «fSt» 

L'Association sortir* de Oareawonne («L^ e* 

le Toulouse Olympique (2) par S 1>° 11US 1 

sais, un but) à 3 (un essai). ^ ^ «tobi^ 

I# Sport atMétique OaiBacois (?) a £f_ tl Lj Srof 

ti-n« Olub Albigeois (-2 et 3) par 7 P? m ',^ «t**'- 

goail et un tassai) à 3 (un essai); P a '- rt,l *„ „ptob» 

Audi. 

O M 0n t.llW' 

lie F. V. O. Auseitain a battu l'ï'A «P 

naisc pair 16 points (4 citais dont W* 

mes) à zéro. 

L'Ouverture au Stade Bordelais 

Bordeaux. » ,'/',Vvr 

I* Ktlalde BertMais a ouvert sa Pof"i 

victoire. M a rencontré l'Union -^ lînts !' 

caiso cfui'il a toaittue difficilement par •'. .) 

sais et 2 bute) à 14 points (4 essais, » • 

pEirras INFORMATIONS ^ Fle d'mi'V*" î» if 

«iusout à ia mêlée. VareiUes: J> t 90H ^ 

_ Peyroutou, qui v.ent le te r .... 

militaire, joue actuellement a t 

nataac. IC-n ianvier, .1 imern- 

1. 

France pomr... M»11*. 1 * 

Spectack5-Conctft5 & 

mBATRE nu CAPITOL'* 

4 « usures 30. spectacW av«v 

i»i 

T0O3 


t,UNDI 23 OCTOBRE 1911 

ÎfflSinj» TOliLOtiSÏ 

Faculté des Sciences 

,. iinrés admissibles : 

cent de c !,4r — Deuxième partie, mathé- 

&* au f!T poix : M. Gouazé. 

„itW lies 'U M'M Bourrus*. Duco», La.perolie, 

T^ÎT Moustier, Petit, Bicoux, Boeh. 

hM^ ^'o partie, sciences, langues vivantes. 

T** M Gitiraud. 

- A* 1 ' MAI Dorbes, Fil, Laeostc. 

A" cU « Mlle Bedeau, M. Gluzel. 

Ca« or "«i ' saint-Germain, 

Foix 

Delluc' F-arret, Fraunier, Gai, Edgar 

??^J u ban : MM. Artigue, Biard, Cazelies, 

I)eEu< 

iiir^' . M Jean Guirail. 

• MM. Darrieux, Larrieu, Larrouy. 

T ar ?Ve • MM. Artozoul, Auetric, Bec, Bour- 

T°'7-mï(l>ée Corbin, Gras-pin, Dell, Demel. 

1* Didier, Landes, Mazin, Nougue, Obras, 

^V»! Picot Pount, Rivât, Rueile, &enipô, 

f Sfêt Sentenac, Taiihades, Tournié, \as- 

«ii 1 

y 

PAU UE NOIX CABANES * 

. xRliONDISSEMENT DE RODEZ 

nnnEZ — Tribunal correctionnel. — Au- 

" *! du .20 octobre. — Auguste Andrieu, de 

-tAÀativetcrre, coupable d'infraction à 

jj^fcedes chemins de fer, est puni de 25 fr. 

: 3Iil j' u< p' i'lité dans ces exagéra- 

tions des dépenses. Mais M. le préfet de la 

Haute-Garonne a lui une lourde part de res- 

ponsabilité dans la composition du conseil 

général ; M. Viguié n'est jamais resté inactif 

en période électorale. 

On dit que le préfet de la Haute-Garonne 

va être appelé au conseil d'Etat, qui lui donna 

si souvent sur les doigts en réformant ses ar- 

rêtés ; il sera qualifié pour opiner en matière 

électorale : il possède la question. 

Nous n'oublierons pas davantage ici com- 

bien M. Viguié fut un fidèle du bloc sectaire 

sur la question religieuse et sur la question 

de l'enseignement. 

Ali ! il n'a pas démérité de ses chefs ; aussi 

a-t-il fait du mal durant son passage dans la 

Haute-Garonne. — Il en sera récompensé. 

H. de B. 

et il la retourna 

la mention « Absent 

l'expéditeur, 

6e dernier habite Cette. Etonné de voir cette 

traite lui revenir impayée, le négociant «cri 

vil à sou correspondant et lui demanda a quel 

moment il ferait bon accueil à sa traite. 

On juge de l'étonnement du destina ta iM 

qui répondit ilftco qu'il avait payé, et qui 

alla porter plainte à la poste. 

Ce ne fut pas long ; on rechercha, le fae 

tenr et alors allait éclater toute la vérité, 

quand ou apprit, que le facteur était parti. 

Il était allé à Cette, pour solliciter de l'ex- 

péditeur de la traite un désistement dans sa 

plainte et lui demander mi délai pour le 

désintéresser. 

Il était, trop tard. U ne put réussir et à son 

arrivée à Toulouse il a été cueilli par la 

police. 

Gleyses a avoué toutes les circonstances de 

son détournement ; il a déclaré qu'il avait été 

poussé à cet acte par la gène dans laquelle 

il se trouvait en ce moment à la suite de la 

mort de sa. femme et de son enfant. 

M. Cast.ni.ng, commissaire de police du pre- 

mier arrondissement, qui a longuement inteT' 

ragé le facteur, l'a retenu en attendant sa 

comparution devant le Parquet. 

Les Vols 

Une empiète est ouverte au commissariat au 

5' arrondissement relativo au vol d'une ànesse, 

de harnais et d'un chariot commis au cours 

de la nuit dernière, avec escalade, au préju- 

dice de M. Séraphin Rabaindy, camionneur, 

demeurant rue des Gongous, 7. 

— Le commissaire du 6' arrondissement pro- 

cède à une enquête concernant le vol d'une 

paire de bottines et d'un pantalon de velours, 

commis au préjudice de M. Germain Passe- 

bosq, scieur de long, demeurant au Pont des. 

Demoiselles, 6. 

— Sur plainte de Mme Subra, une onquâte- 

est ouverte au commissariat du 7" arrondisse- 

ment relative au vol -d'une montre commis 

par le nommé Jacques Bigal, boucher, ru< 

des Potiers, au préjudice de la plaignante. 

ECZÉMA DE LA FIGURE 

M. L. Fahre, retraité de la Marine, che- 

min des Ameniers, 7 bis. Toulon, écrit : 

J'ai l'honneur de transmettre à l'inventeur 

du Caduni l'expression de mes remercie- 

ments et de ma vive reconnaissance. At- 

teinte depuis 20 ans environ d'eczéma au 

haut de la jambe gauche et à la figure (men- 

ton et joue droite), après avoir essayé tous 

les remôdîs possibles, 'internes et externes, 

sans jamais arriver à aucun résultat, j'ai le 

bonheur aujourd'hui de me voir complète- 

ment guéri de cette terrible maladie en 

ayant, fait usage seulement d'une boîte de 

1 fr. de la merveilleuse pommade Cadum. 

Postes et Télégraphes 

Le 7 novembre 1911, à trois heures du soir, 

il sera procédé à Toulouse (direction des pos- 

tes), à l'adjudication de l'entreprise de trans- 

port de dépêches à exécuter en voiture de 

Luohon à Cazeaux-Larboust. 

Les persann.es qui désirent prendre part à 

cette adjudication doivent en faire la demande 

par écrit au directeur des postes et des télé- 

graphes à Toulouse, le 30 octobre au plus 

tard. 

Mouvement de troupes 

Hier, dans l'après-midi, un détachement de 

la garnison de Toulouse s'est embarqué, à la 

gare Baynal, à destination de Nérac, à l'oc- 

casion du voyage présidentiel. 

Une section du 23' d'artillerie est partie 

avec deux canons, ainsi que deux compagnies 

du 14' et du 83' d'infanterie. 

Le 57° d'artillerie a fourni les chevaux né- 

cessaires à l'attelage de la Daumont prési- 

demtiélibe. Ces chevaux sont partis avec le 

reste du détachement. 

Les gens violents 

Sur plainte de Mme Gabrielle Damase, de- 

meurant rue Bécln-sane, le cammissaire du 

7' arrondissement a dressé procès-verbal 

contre la nommée Laiscal, 'demeurant même 

rue, pour coups et blessures sur la personne 

de la plaignante. 

—- Le nommé Isidore Soudrilles, âgé de 

34 ans, employé de tramways, demeurant 

Côte-Pavée, a porté plainte contre le nommé 

Bousquet, employé au balayage, qui lui au- 

rait, hier soir, porté des coups sans aucune 

provocation. 

XJSI, Satltô 

pari' £iaa c3La 3 oui ou. 

Association du quartier St-Rome 

Dès la semaine prochaine, les adhérents 

pourront se convaincre des avantages que 

l'Association leur aura procurés. La liste des 

propriétaires intéressés sera divisée en cinq 

catégories : 

Adhérents ayant signé une promesse de 

vente. 

Adhérents n'ayant pas signé ou répondu 

verbalement. 

Adhérents voulant être expropriés 

Non adhérente ayant fait des protmesses de 

vente. 

Non adhérents ayant refusé de signer ou de 

répondre. 

Le. Comité est résolu à poursuivre étiergi- 

quement l'objet de son mandat, qui est l'élar- 

gissement de la rue Saint-Rome et il l'obtien- 

dra. 

R se réunira lundi prochain, 23 courant, à 

8 heures et demie du soir, au siège social 

pour dresser la liste ci-dessus. 

Seuls, les propriétaires inscrits dans la pre- 

mière catégorie peuvent prétendre à jouir 

pleinement de tous les avantages demandés à 

la Société' financière. 

SO&FFÎBF {Ftiitiqae 

AUX VARIÉTÉS 

« LE PARADIS DE MAHOMET » 

Cette opérette, due à la eoHaboratian de Blan- 

quette et. de Louis Garnie, obtint un gros succès 

lorsqu'elle fut créée sur la défunte scène des 

Variétés. Tout me porte à croire que ce succès 

va se retrouver, même d'une façon plus accu- 

sée, étant donnée la bonne interprétation vo- 

cale et dramatique et surtout le luxe inou 1' de 

la mise ©n scène, les décors, les costumes, les 

feux oxydriquee. te lumière électrique et un 

ballet dés plus brillants que le maître Natta 

ait pu monter. 

L'ouvrage, est fort bien joué, d'abord par 

M. Pisart et M. Letertre, auxquels il faut join- 

dre M. Saint-Georges, un très bon jeune comi- 

que. Mais je tiens à donner une mention parti- 

culière à M. Lange, ténor, qui s'est montré 

excellent, comédien dans le rôle de Basquir, 

qu'il chanta fort correctement et dans lequel 

cet artiste très consciencieux se fit justement 

applaudir. 

Mlle Vandernoot chante Bengaline avec 

toute la vaillance vocale que je lui connais. 

Quel dommage qu'elle ne puisse pas nuancer 

davantage son chant ! Sa valse d'entrée était 

bien enlevée, mais sans la plus petite oppo- 

sition. 

Charmantes toutes deux, Mlles Eymin.s et 

Nita Landy, dans le duo des « petits bohé- 

miens », gentiment roucoulé. 

Ballet somptueusement dansé avec, comme 

étoile, Mlle Colombo, et ovation à M. Natta, 

que ses ballerines ont traîné sur la scène pour 

recevoir les applaudissements du public très 

nombreux venu à .cette reprise qui, très sûre- 

ment, aura, plusieurs lendemains. 

Orner GUIIUCD. 

Itinéraire rectifié de Mgr l'Evêque pour le mois 

de novembre 

La -réunion de Nos Saintetés les Evêques 

du Sud-Ouest à l'Institut Catholique de 

Toulouse .obligeant Mgr l'Evêque à se rendre 

libre pour la date récemment arrêtée de cette 

séance de rentrée, sa tournée dans le canton 

die Prayssas sera, avancé© de deux jours, EU» 

sera donc modifiée comme il suit : 

Mercredi soir, 8 novembre, réunion à Cours, 

coucher. 

Jeudi, 9, 'Confirmation ù Cours, réunion le 

sortir ot coucher à Loccpéde. 

Vendredi, 10, conftrmatitWi à Lacépède, 

réunion le soir et coucher à Oronges. 

Samedi, H, 'confirmation à Granges Réu- 

nion te soir et coucher à Prayssas. 

Dimanche 12, le matin, visite canonique à 

Pn&vasas -2 h. h, coinfimiation. 

LundC 13. retraite du. mois et ^confirmation. 

Retour à Agen. 

ARRONDISSEMENT D'AGEN 

...u _ La fraude des farines. — Un de nos 

efri,f.*resagena^ signaCait, vendredi, un genre 

contien, r. c- u existe vraiment, do» Être 

de fraude qi n ^ em. ^ iin , f , QWUft ,, io , lf ,, 

^ pwl Mtr-ul nue des quantités considérables de 

lalaSpe de Bu '' r ' a ' r deS nétf0Ci,ants ^ scr,u " 

puleux , , truquage „ est malaisé à dé- 

A noter qi« fournie par la «rame de sçr- 

c M£nf aussi blanche, sinon plms que celle 

f 10 Jé En revanche, elle n'en possède pas les 

qualités^^'j'aux potivoirs publics de faire le. 

atous HT*. 

Asphyxiée par une fuite de gaz 

Hier, vers une heure de l'après-midi, Mlle 

•lulne Sentein, âgée do 37 ans, dactylographe 

a. la gare Roguet. domiciliée rue de la Répu- 

blique, H, a été trouvée morte dans sa 

chambre. 

Le commissaire de police du 7" arrondisse- 

ment ayant été informé que cette personne rue 

s'était pas rendue à son travail et n'avait pas 

été aperçue depuis la veille, g-'e&t rendu 

cette adresse, a fait enfoncer la porte et a 

trouvé Mlle Sentein étendue sur son lit ne 

donnant plus signe de vie. 

M. le docteur Roubières, mandé en toute 

hâte, a pratiqué sur la défunte des tractions 

rythmiques, mais ses efforts ont été vains. 

Une enquête sommaire a relevé que la mort 

est due à une asphyxie œeasioomée par une 

fuite de gaz qui s'est propagée dans l'inté- 

rieur de la chambre. 

Voir à la dernière page les ventes de terres 

bon marché en Algérie. 

HOTEL TARRÈNE ET RESTAURANT (squa- 

re du Cap 16 ). Repas 2 fr; cachets 1 50; pea- 

sion 72 fr. Chambres de 1 50 à 8 fr. 

LE BOU 

liAOX BICARBONATEES SOOIQUES FORTES 

Lu eeuiej de cette nature dans le.» Purtmet 

FOURNISSEUR DES MINISTÈRES 

de la Guerre, de la Marine et des Colonisa 

MALADIES DE -L'ESTOMAC 

«u Foie, de t'Wt«stin, de la Vesste. le Dlabèti, 

les Fièvres paludéennes. Convalescence* 

EH VKNTË PARTOUT 

Etablissement ouvert toute t annés 

CHAPELLE. — CHEMIN DE FEB 

Succursale du Sud-Ouest, AUBA et DEL- 

TOUR, R- CANTEGK1L, Toulouse. Prix de 

la bouteille, 0 fr. 50. Dépôt cnez tous lea 

pharmaciens et marchands d'eaux minéra- 

les. 

Emission de fausse monnaie 

La police mobile a opéré hier trois arresta 

fions d'individus inculpes d'émission de fausse 

monnaie ; ce sont celles des nommés François 

Jubal, âgé de 31 ans, demeurant ru© de la 

Colombette ; Auguste Boyer, âgé de 24 ans, 

/r.: JanMamw. de 100 a 300 fr., le tout l'Uoa. 

I tant* logé, un &4 degrés, non dàctouanué, 


LUNDI 23 OCTOBRE 1911 

Bulletin 

REVUE FINANCIÈRE 


Des alternatives île reprise et de dépression 

sont actuellement la caractéristique de notre 

marché, suivant que les rares nouvelles con- 

cernant la politique extérieure sont interpré- 

tées avec optimasme eu pessimisme. 11 est donc 

assez difficile de suivre jour par jcur .es va- 

riations enregistrées par la cote ; elles n'ont eu, 

d'ailleurs, que peu d'ampleur. En somme, le 


laquelle s'est opérée la liquidation de quin- 

zaine. Les taux de reports centrastaient singu- 

lièrement avec ceux pratiqués il y a un mois. 

Ils n'ont, en effet, cormme nous l'avons signalé 

en temps opportun, pas dépassé 3 %, et ce, en 


ixroroger et de l'abondance des capitaux mis à 


Cette aisance monétaire n'a cependant exer- 

cé aucune influence sur l'ensemble du marché; 

ia spéculation se tenant toujours sur une pru- 


personne si l'on tient compte des pertes sup- 



voir s'élever à plus d'un milliard'. - 

Et cependant, tout bien pesé, la situation, po- 


nouvetes qu'en peut glaner à ce sujet sont 


les esprits: Tout d'abord, les complications qui 

{karaissaient devoir se produire dans les Bal- 

kans du fait de la guerre italo^turque se sont 


plus évident que le confflit actuel aura pour 


des entreprises cinématographiques. D'autre 


dre un peu de son intérêt au regard dies mar- 



presque, mais qu'on etitime toujours, dans cer- 



Certes, tons ces indices plus ou moins favo- 


mais ils peuvent, néanmoins, achever de ras- 


plois, de plus en plus suivis, fSnirorit bien à la, 

longue par secouer Tapathie du marché spé- 

culatif. - : - 


îenue un peu inréguuière du Stockdîxchange, 


meilleure allure de Wall-Street ; en ce qui coi> 

eerne plus particulièrement cette dernière, il 


nno reprise durable comme immédiatement 

prochaine ; M est incontestable que les condi- 


,à se montrer satisfaisantes. Au surplus, l'atti- 

tude hostile dont l'administration compte ne 

pas se départir vis-a-vis des grandes combinai- 

sons industrieiiles et l'incertitude résultant 

pour le cavoaiierce et l'industrie de la discus- 

sion prochaine du tarif, permettent de con- 

nu** 'tue l'atonie des, affaires doit se prolon- 

ger pendant quelque temps encore. 

Fondis d'Etats 

La plupart des fonds d'Etats conservent, 

dans l'ensemble, 'une tenue satisfaisante. Cest 

encore sur notre BENTE que l'avance est la 

moins.importante; elle n'est, en effet, pas supé- 

rieure à 0,05 a M 17. 



le TURC UNIFIE qui clôture 6, 87 '50 contre 

86 85. Les FONDS SEBBES progressent égale- 

ment de plus d'un demi-nnint de même que, 

au groupe BUSSE, le 3 % 1891 ; l'avance est 

moins importante sur les séries 4 \ 1909 et 

Consolidé qui s'établissent néanmoins à un ni- 



ce acquise par l'EXTBRIEUBE ESPAGNOLE ù 

91 25 et celle de la BENTE POBTUGAISE à 

65 30. Quiant aux FONfiS.. CHINOIS, ils n ont 

pour ainsi dire pas souffert des nouvelles rela- 

tives au mouvement révolut'Kinna.ire en Chine. 

Celui qui parait le plus solide est de i % 1895 

qui est gagé siir les douanes et garanti par la 

Russie. 




quels le 4 > 1911 termine à 99 50 (titres non li- 


Pour le premier semestre de 1911, les recettes 

du Tr>ôr Argentin, dépassent de 5,596,891 pias- 

tres celles du semestre correspondant de 1910. 

Quant au projet de budget .pour 1912 déposé au 

Congrès il prévoit'uhe dépense inférieure de 

46,156,720 piastres à, celle de 1911 

Signalons aussi les progrès du BBESIL 1889 

mid atteionent un demi-point à 86 65 et ia bon- 

ne tenue des BONS SAO-PAULO 5 % 1908. Le 

dernier cours est de 507. La Banque d'Angle- 



co que 500.000 livres et même 1,000,000 de livres 



porte annuellemenit le Brésil à des prix en 

hausse Cette exportation est très active, à en 

iueer par le prodtuct de la surtaxe de sortie 

pavée sur le earé, à Sahtos, du 1er juillet au 


livres.- "... . . 1 

On annonce, d'autre part, que lé gouverne- 

ment a fait parvenir, ie 25 septembre dernier, 

aux banquiers chargés du service de l'em- 

prunt de 15,000,000 dé livres dé la valorisation, 

la somme de , 1,533,175 francs destinée au- ser- 

vice de cet emprunt. 

Banques 

La prolongation des pourparlers franco-alle- 

mands et par conséquent l'ajournement forcé 

des affaires en préparation; se traduit pour 

tout le groupe bancacre, par une inactivité 

[ complète dans les transactions. En clôt ni" 

' toutefois, une légère reprise s'est dessinée, fa.- 

sant regagner à la BANQUE DE PARIS 11 

Points ««r ses cours de tÉ&^^gZ^ 

au, CREDIT LYONNAIS, 4 au. (.Wv MT tW» 

LIER. 3 à la BANQUE l-RANÇAlsh et 3 » 

CREDIT FONCIER. Lit SOCIETE OF,**»*!*- 

se -contente de neiirodwire à 782 francs -«es 

cours de précédente semaine. 

Les titres du CREDIT FONCIER D'ALGERIE 

ET DE TUNISIE n'ont pas sensiblement varie, 

bien qu'ayant donné lien à un courant régu- 

lier d'échanges : l'action non libérée s'inscrit 

à 641 et l'action Mbérée à 610. 

La BANQUE. FRANCO-AMERICAINE se twarit 

a. 515, très intéressante ;i ce cours. Les comptes 

de l'exercice qui seront présentés à l'asferraBee 

du 27 octobre, font ressortir un bénéfice de 

1,492,249 fr. 43 contre 1,038,659 fr. 07. Les béné- 

fices, ajoutés au report antérieur de 80 Mille 

792 fr. 25 ferment utn solde disponible de 1 

lion 573,249 fr. 45. Le dividende sera maintenu 

à 25 francs. 

Quelques échanges ont eu lieu en, art>i*>ns 

INDUSTRIELLE FONCIERE ù 546 et en obliga- 

tion 4 % île la même Société ù 450. 

Parmi les institutions étrangères, 1»- BAN- 

QUE OTTOMANE termine ù peu près inchan- 

gée à 644. Les Mexicaines -n'ont varié que dans 

d'étroites Kniites, te. NATIONALE à 994; la 

CENTRALE MEXICAINE à 436. . 

An comptant, la BANQUE DE ROME-accen- 

tue son avance antérieure à 113. U est a «MB - 

quer que seul ou presque -seul -parmi les -*a- 

leurs.italiennes, ce titre ne s'est nullement res- 

senti de l'inquiétude provoquée dans le monde 

des affaires par la déclairatiçn de Suerrt ala 

Turquie. Il est vrai que la BANQUE- DE BOM1-. 

a tout à gagner à l'annexion de la Tripoli taine; 

el'e a depuis plusieurs années, insta.le une 

agence à Tripoli à la demande du gouverae- 

ment italien et il est vraisemblable qu elle a 

mis à profit ses relations et sa connaissance 

du pays pour étudier plusieurs affaires inté- 

ressantes. 

Transports 

Les actions de nos GRANDS CHEMINS, on 

peu plus activement traitées cette semaine, ac- 

centuent leurs bonnes dispositions. Depuis. Je 

1er janvier, te. plus-value dès recettes des cinq 

grands réseaux atteint 21.170.Cti0 francs. 

Les titres des lignes secondaires demeurent gé- 

néralenient fort calmes. L'AUXILIAIRE DE 

TRANSPORTS n'a rien perdu de sa fermeté à 

146. ••• '. v V 

Les CHEMINS ESPAGNOLS,aprè.s avoir ma»S- 

testé une, longue laidéeisien), en raison de- la 

tension de l'agio, paraissent finalement oa'ieiï- 

tés dans le. bon. sens. Les CHEMINS PORTU- 

GAIS se sont relevés d'une vingtaine de pointe. 

.LOMBARDS faibiès et peu aaitanés. 

An compartiment de la Traction, bien que les 

traoïsactionsâdent été-.très espacées, la ,fermeté 

est restée Ta note déminante surtout en ce qui 

concerne le METROPOLITAIN. L'OMNIBUS a 

subi une certarane dépression, mais n'a pasvtar- 

dé à faire preuve d'une, tendance. meilleure; Le 

fléchissement dans les recettes serait imputa- 

ble, paraît-ifl, aux tramways, en raison des en- 

traves apportées actueiKement à ïexplcitatian 

par les travaux de réfection, des lignes. Les - 

TRAMWAYS DE MEXICO sont fermement te- 

nus à 608. - 

Les obligatiion&.5 % de la COMPAGNIE DES 

TRAMWAYS. ECLAIRAGE'ET FORCE A RIO- 

DE-JANEIRO se négocient à -481 50, ex-coupon 

semestriel de 12 50, détaché le 1er courant. Au 

èsurs actuel, le revenu de ce titre ressort donc 

à 5 20 %. Les recettes de la Compagnie pour la 

39e semaine de l'année en cours se sont élevées 

à 1.388.143 fr., soit une moyenne Journalière de 

188 877 francs. Les recettes de la période corres- 

pondante de'" 1910- s'étaient élevées à 1.1H0.066 

francs ; ta. plus-value en faveur de te. 39" se- 

maine de l'année en cours est donc de 142.077 

francs, portant, l'augmentation totale, depuis le 

1" janvier 1911, A 8.362.874 francs. 

Les valeurs de SUEZ ont conservé une par- 

faite stabilité avec un courant d'échanges res- 

treint. La ' marche des recettes est toujours 

briùlanfo. La plus-value totale, depuis le 1 er jan- 

vier, atteint 2.360.000 francs. 

Les obligations 5 % première hypothèque de 

te. PORT ARGENTINE GREAT CENTRAL BA1L- 

WAYS Cy, émises' derniènerneint à 462 50, sont 

destinées à assurer la créatio.n. dm port « Port 

Argentine » et dtine section du réseau de che- 

min do fer devant traverser la province de 

Buenos-Ayres. L'entreprise est de glande en 

verguro et paraît appelée à un certain avenir. 

Les gara ntses des obligations sont nombreuses. 

Par surcroît, les sommes nécessaires pendant 

la. durée des' travaux sont, déposées chez les 

banquiers

LE NUMERO 5 CENTIMES 

Organe 

RÉDACTION 

de Dêlease Sociale et Religieuse 

ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

LE NUMÉRO 5 CE** 

ACTE-GARONNE ET bÉPAHTEMRNTS LIMITROPHES . 

BÉI' \RTEMBNTS NON LIMITROPHES 

JTR'ANGER {Vmoa 

Troia moi» 

6fr. 

7 - 

10 - 

Six mol» 

44 fr. 

43 - 

20 - 

On an 

20«r- 

24- 

«O - 

tM Abonnements partent des 1» et 16 de chaque mois et sont payables d'avance 

^ Toute 16 gouvernement a nommé une 

commission chargée de procéder à une en- 

quête. 

A Toulon, un monte-charge di» « Patrie », 

cftargù d'obus, s'est rompu et est tombé à fond 

de cale. Heureusement les projectiles n'ont 

pas éclaté. 

Os» a inauguré à La Rochelle, sous la prési- 

dence de M. Dujardin-Beaumetz, la statue éle- 

vée à Jean Guiton, maire de la ville pendant 

le siège fameux de 1627. 

D'après certains journaux, les troupes ita- 

liennes ne seraient pas encore maîtresses de 

Benghazi, où la bataille durerait encore. 

En Chine, les troupes régulières auraient bat- 

tu en retraite devant les révolutionnaires. 

Consols, à M. le baron Courgaud, a gagné le 

Prix du Cèdre (25.000 fr.), et Montrose-ll et Pé- 

tulance, à M. W.-K. Vanderbiit, le Prix de La 

Forêt (30.000 fr.), à Longchamp. 

CHOSES MILITAIRES 

n dans 

L horrible assassinait de la fermière des 

»

uUNDr 23 OCTOBRE 1M1 

«t demandent qu*.sans porter atteinte au génie 

de Franklin, on ronde justice à chacun. 

les discours tenornes, le président entend 

une cantate on l'honneur de Romas ; puis il 

assiste à un défilé des entants des écoles laï- 


Le banquet 

A. midi et demi, M. Fallières a offert un ar 8 P°' n "~ ' 

sais, un but) à 3 (un essai'). . w octoW*- ^ 

Albi, — toile ^ ' 

Ii» Sport athlétique o-aiilacois (i) a i>*» (tt „ «rtf 

timisr Olub Albigeois 12 et 3) par 7 1*Â (utero 

goall et un essai) ù 3 (un essai); pari..«. -V'tot)ro. 

Au& Hl, % ïtr-t>ohial.n tomme demi de ">^\* - nS le x " ,t 

tenaU co irxvste, il y a trots ans, aa 

(,P 

lycée -lie. Ilayonne. ^jriaif.. je»" 

— .ierou-, ex-clia.mpion du SA parl'-.JV. 

actuelllement son scrvloe..ma ar 

Jauréguy. L'attaque de Brive continue, mais 

est arrêtée par Barrère, qui dégage aux 50 

mètres. Sur une touche de Brive aux 30 mè- 

tres Pascarel, Bergé et, M'iaitho partent en 

dribbling et Bergé marque. Le but est man- 

qué. . . . . . 

Sur Ja remiso en jeu, Barre.ro reçoit le Ital- 

ien et envoie dans les buts de Brive, où Berthy 

touche. Remise on jeu. Struxiano envoie en 

touche à 10 mètres des buts. Meunier nie peut 

•pas marquer en force. Mêlée sur les buts, les 

avants tournent et Struxiano marque. But 

manqué. . _ _r. 

Remise en jeu. touvhes courtes de Brive 

'Martin, de Lyon ne joue r^' rv^-^t*,* 

suspendu penttont r tiirt># 

d«i demis est romaerfua ,1e 1'^% f 

Stascnt à la météo. Varein w

1 

tphémérides gouiousainei 

jgtfnts 

mi 0 "- du 

23 0CT08HE 

jour : Saint Sévcrin 

Saint Uaphaël. 

M. S< soir. 

Saint 

cou- 

lever. 

twr ',;','/,; t'oleui 6 h. îO ; coucher : i h. 'A. 


1 OCTOBRE 1861. — Les produits des pa- 

u- 

corfrrMKiu (Langerone). , „ 

Non placfe : Mon-Seigneur, Helinos, ropée -II. 

Royale-Uriochc, Tanit. Caroline. 

lieux longueurs, une encolure. 

MutiieJ : gagnant 42 50; placés : Queen of Avoise 

15 50; Selinou'tc 12 £0; Louloute-IH 21 fr. 

Prix du Coq Hardy, critérium des poulains. 

3,000 tr., 1,200 mètres environ. — 1. Coucuril. par 

Levai* et la Cran à M. J. Meller (Cliaiiceillior) ; 2. . 

Royal-Fox, à M. Maurice Labrouotio (GaUichet) ; 3. 

Ilaxetnvpi. â M J. Métier (Duron). 

Non -nlacés : Scob Mielleux, Alfambro, Soloil- 

d'Or. 

3 longueurs, 2 longueurs. 

Mutuel ; gagnent, Ecurie Meller 8; placés ; Cou 

carit 7; Royal-Fox 11. 

A SA1NT-CLOUD 

Paris, 22 octobre 1911. 

Demain, courses a Saint-Oloud, partants et moi. 

tes probables : 

Prix d'Hardricourt : La-Clialouipée (CH. Cliilds 

Icémine (Lassus), l'oire-Tapée (X), Pjami (Hohbs) 

Ukraine-II (Patrick) Eucharts (X), Qraison ISnar 

pe), Melilla (G. llarthoaom((w), Lady-Villers (G. 

Stern), Marie-Louise-lV (G. Olout), Moléne (A.Wood 

land), La-Remberge (J Bara), Giberne (J. Jennings; 

Rynctiole (Doumen), F.ista (Sranter), Gairnison (Ro- 

•vella). Sophie (S. Jlavis), Basasse (O. Neill). Hil- 

deganle-Il (Langfordl, Ravageuse (T. RonUisoml 

Miladi (K), Nonancourt (F. Williams), Desdemoni 

(J. Reiff). 

Prix de la GuiUaumette : Su-ltano (Ch. Ctiilds), 

Monforzal (M.Barat), iCveine (S. Davis), Fleurette-**! 

(X), Cowloba (A. VVoodland), Agar-II (O. Neill), Ri- 

gcdetto-IU (XL- 

Prix des Plates-bandes : Mou.lins-la-Marc!ie (J. 

Reiff), Brou 'G. Stem), Untarwalden (P. Salama- 

gnou). partant douteux : Pervenche-III (X). 

Prix de Chavenay : Emil d'Orio (G. Stern), Le- 

Niagara (M. Barat), DriscoU ou Petit-Four (J. 

Réift), Fruit-d'Oraniger (Callot), HuctieT (Doumen), 

Exilé (O. Néill), Boïkario (A. Wood'land), Fier-a- 

Bras (Hobbs), Jaccmemiinot (X). Matcli-lcss-II (Sbar- 

pel. Baroco (RéLd), CavaLlo-II (J. Bara), Warwick-V 

(Garner). Bazilic (Lassus), L'Aspirant (CH. Cnilds). 

Saint-Eftlaim (Langtord). Pircpg (J. Jenniniïs), Pi- 

per (Lancaster), Steps (T. Robinson) . 

Prix de Rennemoulin : Castagmette V (J. Reiff), 

Ma.ki-11 (Hobbs). Saint-Genest (Garner), Calabra (A. 

Woodlaud), Forio (T. Robinson). La-Porte (G. Clout; 

La-VaiiUante (Rovella), Mistinguette (Ed. Haes), Le- 

Bréau (J. Bara), Tour-de-Nasle (F. Lane), Marc-de- 

Café (Kennedy), Rinalda-II (Harrington). 

Prix de Fontenay-le-Fleury : Gui (Lassus), lox- 

ling (G. Stern), Sole-Sées (X), Raindrop (G. Bartho- 

loiinew), WJiisky-III (M. Barat). Didius (O. NeiJl). 

Baidar (G. CHout), Goss-ip (Shampe), Monsieur Gué- 

rie U. Eeiff), FiilSHle-Famille (A. Woodland), Mé- 

daillon (Garber), Olimax (J. Jennings), Polo-Altc 

(T. Robinson), Préundant-II (X), Fils-du-Solei;! (Co. 

Cbiltis), Pelagosa (Patrick), Lydie-III (Hobbs). 

pronostics 

paris-Sport Ravageuse, Lady-V — Dorade. Hia- 

wtba — Mouaiis-la-Mairciie, Brou — Marorriefes-II, 

Pirogue — Castagnette-V, Forio — Didius, M. Gué 

rin. 

ta Liberté : Hast.a, Basasse — Dorade, Hiawatha 

— Moulins-lav-Marche, BTOU — MatcMess-II. Saint- 

lifUtun — Forio, Mistinguetie — Didius, M. Gué- 

ri n. 

L'Inlransineant : Giberne, Fasta — Dorade. Hia- 

watha — Brou, Mouilins-la-Marclie — Fier-à-Bras, 

Matchiless-H — Makio-II, Saiiit-Genest - M.-Guerin, 

Pe-lagosa. 

tes Débals : MétiJla. Giberne — Dorade, Hiawa- 

tha — Moulins-la-.Marciie, Brou — Pirogue. Match- 

less-II — Forio, Calabra — Lydie-III, Foling. 

COURSE A PIED 

Bouin a battu Bouchard 

Marseille, 22 octobre. 

Dans le match Bouin-Rouehard, Bouin a 

battu Bouchard d'un tour trois quarts sur la 

distance de 18 kilomètres 267 mètres. 

PETITES NOUVELLES 

Du 22 octobre. 

— Un incendie s'est déclaré, la nuit dernière, à 

bord du cuirassé allemand Von-Der-Tan, qui est en 

ce moment aux chantiers impériaux de Kiel ; l'a- 

larme lut donnée et l'équipage réussit rapidement 

à se rendre maître du feu. 

— M. Saonraut. gouverneur die l'Indo-Otiine. est 

parti aujourd'hui, à midi, à bord du paquebot .lr- 

mand-Benic, pour rejoindre son poste . 

— Le président do la République portugaise a 

signé le projet de loi contre les conspirateurs, qui 

n'a subi aucune modifleatten. 

— Les manifestants et manifestantes de Charte 

viïle qui avaient participé au sac des boucherie» 

et charcuteries â Bra-ux, pour protester contre la 

cherté des vivres, ont été condamnés à des peines 

variant de l an à >i mois d'emprisonnement. 

— Le transfert au cimetière de Lagon-bran des 

corps des victimes de la catastrophe de la Liberté. 

nui sont encore â l'hôpital de Sainte-Anne, aura 

lieu lundi matin; le cortège se. formera à l'hôpital 

Sainte-Amie et se dirigera directement vers La- 

goubran. 

fcttUA BSCARBONAÏEfcS SODIQUËS l UïtieS 

LU ttulti de cette nature ûam ies Rgreneet 

FOUaNISSKUR DES MINISTERES 

de la Guerre, de la Marine et des Colonie» 

MALADIES DE L'ESTOMAC 

du Foie, de l'intestin, de la Vessie, le Diabète. 

les Fiètircs paludéennes, Convalescence* 

EN VfcNIfc FAiilUUT 

Etctblisstivmt ouvert toute l annét 

CBUl'lSuLE. — CHEMIN DE FEE 

Siu'ciit'siile du 6ud-Ouest, AURA et DEL- 

TOUR, CANIEGR1L, ioulouse. Prix de 

ia bouteille, 0 fr. 50. Dépôt cnez tous lea 

pharmaciens et marchands d'eaux mlnéra- 

les. 

Paris, 22 octobre, 

ami du général Toutée et qui fut son 

"Wient a dit à un rédacteur de la Liberté 

coipu-w^ lUlj > ],e général devait avoir des rai 

Un 

>nl 

que. 

soni 

que 

On cote 

bottes de 

agir comme il l'a fait et 

,o ftéicisives pour 

s'il n'a pas demande avis au gouverne 

i r était pour ne pas entraver une action 

"•Wnsj 'ina-it devoir être nécessaire et rapide, 

'''l^nn'l'ù l'hostilité qui régnait entre le géné- 

V rnniée et M- Destailleur, elle n'avait pas 

1


Bulletin Financier 



Des alternatives île reprise et «le dépression 

sont dsiuelieinent la caractéristique de notre 



tées avec optimisme eu pessimisme. U est donc 

assez difficile de suivre Jour par jour ies va- 

riations enregistrées par la- cote ; elles n ont eu, 

d'ailleurs, que peu d'ampleur. En somme, le 

fait saillant de Ja semaine est l'aisance avec 


zaine. Les taux de reports contrastaient singu- 


Ils n'ont, en effet, comme nous l'avons signa-e 


raison chi peu d 'importance des engagements a 

proroger et de l'abondance des capitaux mas a 


Cette aisaneo monétaire n'a cependant exer- 


Je spéculation se tenant toujours sur une pru- 



portées par cette dernière' aux cours des trois 



Et cependant, tout bien pesé, la situation, po- 


ftouvelCes qu'en peut glaner a ce sujet sont 



paraissaient devoir se; produire dans les Bal- 

kans du fait de la guerre italo-tnrque se sont 









nresque, mais qu'on estime toujours, dons cer- 

. feins milieux, devoir être solutionnée très ra- 





surer la clientèle du, comptant dont les em- 

plois, de plus en plus suivis, finiront bien à la 


culatif. 


tenue un peu irréguidére dn Stock-Exchange, 

îa fermeté 'relative de Saint-Pétersbourg et la 

meilleure allure de Wall-Street ; en ce qui con- 

cerne plus particulièrement cette dernière, il 

Convient cependant de ne pas envisager encore 

ur? reprise durable comme immédiatement 

prochaine ; :

g 


Organe quotidien de Défense Sociale et Religieuse 



#>CTB- individu 

Peine rtJr! an - t 8011 incorporation, subi une 

«rcWriû â mois de P ris «n- Pour- vol, es- 

faits mît' i 

s de «^fiance et autres mé- 

*inskw les( î uels n n'est pas nécessaire 

*aniné nA" °? ayant été deux foi* 

ïles 3Si £ U L?&S d 'éH*s prévus par les arti- 

V, r' du Code P"énal. était affecté 

W, aux bataillons d'Afrique. 

ca «'oïi i a refom re de 1905. Saisissant Poe- 

,0u iouT« i ( : heve,us . nos parlementaires — 

^ Poiir- 1 ! 

d ' u:n ' e mansuétude inaltéra- 

sévprit - r ,a canaille et ne réservant leurs 

pa s cnm^ U aux bravea qui ne pensent 

ôva eux ~ dénoncèrent d'une voix 

ÏUelle» i 

les Prétendues horreurs aux- 

ïhjf?. 

1,eis « corps d'épreuve » étaient sou- 

Co rpo 

1 ^J• ABORC, ' M fut d^ci

LUNDI 88 OCTOBRE 1911 

«demandent que,sans porter atteinte au génie | 

il« Franklin, on rende justice à chacun. 

Les discours termines, le président entend 

«ne cantate en rhonneiir de Romas ; puis il 



Le banquet 

A midi et demi, M. Fallières a offert un dé- 

jeuner do '200 couverts qui est servi dans une 


constance. , 



la joie que. lui clause sa nomination dans ia 

Lésion d'honneur. . 

Le maire de Nérac est déboaidant de lyrisme; 

— il ne craint pas de comparer M. Falweres a 

Henri IV, tout simplement. .. .'"..;... 

— Jadis s'écrie-t-il, Henri IV venait a Nerac 


ses sujets : aujourd'hui, ce sont des citoyens 

d'un" pays libre (sic), qui, sans crainte, avec 


moire aimé, vénéré, le président de la Répu- 

blique. » ... . 

M. Fallières sourit d'un air béat ; 1 auditoire 


Enhardi, le maire décoré de Nerac va plus 


passer les bornes de la platitude, il outrage a 

la fois ie bon sens et la vérité. 

— Henri IV, dit-il, le premier au monde a 


«apaisement des passions religieuses ; il a 



naître et de îecommander la paix des cœurs et 



M Fallières, qui paraît de plus en plus 





des paroles si bienveillantes qu'il lui a adres- 







principe de la liberté, toujours plus large 









commune de Nérac et le département de. Lot- 

et-Garonne. 



















la lande voisine, à 16 kilomètres d'ici, et si 


H'Etat. » 


a la municipalité, au conseil municipal, aux 



ainsi : 


consacrant à l'inauguration officielle b 

dans la nuit, de violentes douteux s ** ni '. 

Trois enfants n'avaient pas main»- 

champignons. ^ e des 

Les quatre autres, qui en avaient "\,,, 

L'Association sjportive .rte Carcassonne (3) a natrt» 

le Toulouse Olympique (2) ipar S points (deux es- 

sais, un but) à 3 (un essai}. 

Albi, 23 octobre. 

Le Sport athlétique Gaillaoois (2) a battu le sjwr 

tins Olub Albigeois (2 et 3) par 7 points (un 

goail et un essai) a 3 (un essai) -, partie sans BW 

Auch, 22 WtobK- 

Le F. V. C. Auscitain a battu l'U. S. «««JE, 

naise pair 16 points (4 essais dont deux tran-'. 

més) à zéro. . . „ 

Pau, 22 octnbie- 

Le Stadooeste Tarbais a battu la 'Section p 1 ' 1 ' 

par 5 -points (un essai, en but) à 3 (un «s»- 

Tarbe-s, SB orf»^' (3 j 

Le Stadoceste (2) a battu la Section 

pair 81 points à zéro. 

Bordeaux, 22 o^jîon 

A Bergerac, l'Union Sportive (l) bat » 

a tliiléUicn.ie de Limoges ipar 25 points a J i. „^ri- 

A Pénigueux, (poua- le CliaanpionJiat oa 

Agenais, Périgueux (équipe 41 bat 1 équipe 

par 3 -points a zéro. . w d'Age' 

L'étfuiipe 2' de Périgueux bat l'équipe - 

par 18 points à 3. 

L'ouverture au Stade Bordelais 

Bordeaux, ^gf* 

Le Stade Borctelals a ouvert sa sa»»» 1 W(r»»- 

victoire. Il a rencontré l'Union ^"UtnttP* 

caise qu'il a. battue difficilement par y 

ats) à u points (4 essais, I w»'- 

A PARIS ... 

paris - je*, 

SJH Stade Français a rencontré a • ,( M 

Sportinig. vainqueur, dimanche, ou »*. l0 joH"» 

hattu pair 11 points (3 essais un »w " 

(2 essais, 2 buts). , ,,c,,né W 

Les 1 igr.es arrière dit Stade lua ont «u -iô 1 - 

foire, te Sporting s'élant ôéfemdu ass« 

PETITES INFORMATIONS ' 

Hâ*ïS .in- 

sais et 2 buts'; 

S-portsmeii parisiens rctane-z ce ""floVÎ'ee11' 

Baiyonnais, présentement Parisien, n»^ c'e» 11» 

tement i-ariMc... >< --, 

née, promu au grade d'imternatio'""- 

joueur complet. ( ,ue V^' it 

Il se confirme de puis en P".. 1 sais» 0 

aîné, du Stade Bordelais; jouera ceu 

Sactsg-Clob de France. . ., ,ES SW* 

.Mutations ; do Jouvence! a quiu» * 

pas 

de Jouvence! a a" 1 

pour le Raclng. 

LaUtte, du Sporting, n'a 

dernieT, la jambe cassée, au 

cing-SOUF, tomme le bruit en a 

coup de fouet ». Trois semaines 

On dit. dans les milieux 

eu, ctitna s?: 

cours ini^ft*! 

couru- 

de «1*5 0# 

at»rfi# 

gré sa .-récente opération de 1 Vf^ n ?'P0Cii»i». ÀA* 

sera sur le terrain, le 5 novembre y^jjg. 

ateli die championnat Racins ^ 

du ma 

atout pour le RCF. 

- Etohegarray sera, au SporUng. 

che iproahain eomme demi de me > 

tenait re ©oste. il y a trot- ans, dan- 

lycée «la «ayonne. , „. V** 

— Lermi, ex-charawon du SA L^;> ;,ri-\f, 

actuellement .son fwrvioe mintaMO a u;IWUB 

cette saison, avant troiouane ligne a. (» 

Place vacante ' _ niélée ^ 

Quel sera cette a'nnôo le demi de 

qui*» do Franco ? , j^tf"' 

Martin, de Lyon, ne joue plus, .îgsFSA. ,« S 

suspendu pendant deux ans par I«- ^r*" 1 

- I.-CMympkutie de Marseille f* ^ ,. sa 

soigne la composition de son « O» M tc l\t» 

de demis est remarquable. \'o^l„sff% 

Slnsout à la mêlée-. Varies A , son ^ 

- peyroutou, qui yientjrte te r g 3 yoôl>^^» 

militaire. Joue actuellement A 

natrflo. F.n janvier. l'internat'O» 

France pour... Madagascar. 

FOOTBAIX A ssoeî 

t.'ne équipe mixte 

une éuulpo toaremenl 

San Sabra ip»r « mus 

caave!. 

AUX pomwr*"" ,m % 

du ***L°%52kJ&* 

mixte du 

2 . Bon 

fécondes. 

T 

a.rt> ltràge 

Ta 'partie ^J^t^SS^S^ 

jouer également «'^.^''«..-rilsant » 3 

lieu faute d un nomDro _ 

COURSE^» J -•t" i* 

B0U ln a hattu B«u» 

Marswnfz.jdl, 

distance de 18 k«ionien 


iiUNDÎ 23 OCTOBRE 1911 

? rfrfïTES NOUVELLES 

Ci * ou u octobre. 

u» 

l du 

, «'est déclare, la nuit dernière, ft 

in ",,iô aHomamt VotuDcr-Tan, qui est en 

n' r,1i r ,.i,,,,ii»Bi impériaux de Kiel; l'a- 

,,i eu» o, u \ chantiers 

*" ID»'t>ef l donnée et l'équipage réussit rapidement 

^VenJ "m'r^ûwr'neur de l'Indo-OMne, est 

1 * M- .Xnrd'liu'i, à raidi, a bord du paquebot *r- 

oir» feffîc. P?ur «.joindre son twle . , 

"''Skient de° la République portugaise 

' «* Kmiet do loi contre les conspirateurs, f 

1 subj i^nuestants ot manifestante!?, de 

— «valent, nair 

qui 

ôrojet do 

aucune modification 

a 

qui 

Cliarlo- 

avaient participé au sac des boucheries 

-une. '^'...enes â Ilraux, pour protester contre la 

• t',c transfert au cimetière de Lagoubran des 

* I ',|(,s victimes de la catastrophe de la l.xberti, 

tH>rf*.,li encore à l'hôpital de SalntérAniTO, aura 

«ai •;.mlii matin-, le cortège se formera a l'hôpital 

fifl (ÂÏino et ee dirigera directement vers La- 

SS^^r soir boulevard Poissonnière, à Paris, 

^"^ï -L^-auto un inconnu a tué a coups de re- 

tëfj Sne ftmme puas s'est suicidé; les deux corps 

fSé- envois à la MoHSi*; 

"une femme, puis 

» twt^tnâ du" prince régent de Bavière 

^Ze^Tuj^m serbe colonel Ste- 

' --^h aurait l'intention de démissionner. 

t Wire espagnoï Gotwio Menai a sombré au 

les M hommes qui étaient a 

fyvi1 

- 1 * lc l'île Molene; les M 

J»*J.«l ont été sauvés 

încendie a détruit cette nuit, 

î'Snie dont le propriétaire, Joseph 

Ie à Péri dî,ns les n a m< * i - 

Verney. 

Coudet, 

rxi 22 octobre, 

wnpession signalée hier sur les Iles-Bi'i- 

W.^Lon.\uh-it l'ouest et le- nord de l'Europe, 

i 1 3 : i .,vp ;inuin Isométrique persiste sur 

H B nJST(Malini-Head 735 œm ) ; on note 737 mil- 

fl'SSjs. a- Valentla, 7-17 millimètres à Ham- 

760 millimètres à Paris ; une tempête de 

ï *Hi'r>iienèmh\ 

lic ' hes - cheiVaux. Elle aura lieu, pour 

0( i «a t-ra w- 

0 * 0, 10 15 novembre prochain, joui 

«ir "auitLon se créera pour les années à ve 

fit 

tMsïàHj** , fo ires de semaine 

AaWS B octobr ' e - - Saint*- terre d 

lfeînti 'ar ourgoa =nac. l'rébas. 

r *feîere^ oT H s Camazes et V. 

*^^«nt^ r^t^ b:mn ^ SaintJLieux-La 

Ûdii, 86. _ 

^Miitoi 27 ' ~ GaTraal1 ^ Sàintetceciie, Bras 

^Tîvnnt' r.11 Cu - c 'ï-Toulza, Florentin, Lau 

p-al te. VahT«^ V ' agnac - Vl«eoeuve-du-Tatn 

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AVIS DE DÉCÈS 

Les famiDles ARNAULT, CALMÉS et AMOU- 

RIQ-DESCOUX ont 2a douleur de faire part à 

leurs amis et connaissances de la perte cruelle 

qu'elles viennent d'éprouver en la personne de 

Madame Veuve AMOURIQ DESCOUX 

née CALMÉS 

décédée le 22 octobre 1911, à l'âge de 54 ans. 

Et vous prient de bien vouloir assister aux 

obsèques qui auront Meu sur la paroisse Saint- 

Pierre, le mardi 24 octobre, à dix heures du ma- 

tin. 

Il ne sera pas envoyé de lettre de faire-part, 

le présent avis «n tenant lieu. 

Dépenses. — Secours aux malades fr. 80 

secours aux temporaires, 65 tr.; secours aux or- 

phleans 672 fr.; remèdes pour les familles, 

927 fr. 80 ; sépultures, 120 fr. : bains sulfureux, 

152 fr; hospices et spécialités, 98 fr. 95 ; allo- 

cations pour les employés et visiteurs 175 fr • 

secours aux réservistes et territoriaux 458 fr 75: 

Honoraires des médecins, 1.000 fir.; frais d'ad- 

miniistration, 11 fr.; versement 5 % à la caisse 

des retraite© 236 fr. 30 ; frais du char funèbre, 

91 fr. 8o ; éclairage, 1 f r. 20 ; frais de bureau, 

raiprimes. 430 fr. 85 ; secours extraordinaires 

80 fr. — Total des dépenses 12.980 fr 40 

Excédent des dépenses, 2.597 fr. 35 

^êcaP^ftton, - En caisse au 31 juillet 1911, 

§gg g^^fSf*** des dé P^ sur les re- 

En caisse au 31'août 1911, 215.05g fr. 89. 

Sensationnelle arrestation. — La gendarme- 

rie d© Monestiès, exécutant ies ordres du par- 

quet de Saint-Pons, a mis en état d'arrestation 

au petit village de Salles, à 15 kilomètres de 

tarrnatix. le nommé Pierre Taurines 41 ans 

cultivateur, origmaire de Crespinet (Tarn) qui 

depuis quelques années avait abandonné sa fa- 

mine pour se livrer à la vie nomade 

Voici les faits, après enquête sur place : 

iaiuriraes est accusé à la fois d'un crime et 

d une tentative d'assassinat dans les circonstan- 

ces suivantes. 

AJ^'J^S J? s P' Pemi;ers jours de septembre, 

• r ?' u î atte ^


Bulletin 

BEVUE FINANCIERE 

Paris,


Organe «jnotidien de I>efeitsci Sociale et f&eligi-ei&se 


LENUIVIÉROBCENTIMCS 

JM 1*1 IVT TU PTre*. 

BAOTE.0AROIWB KT DÉPARTEMENTS LUOTROPHIS 

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feutt K*»KH»4# d« «A«n#«»»«nl ftmreu* doit «|r« aoemtOfné* de 60 «etmmet. 

ÉDITIONS RÉGIONALES 

Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal 

Gers, H te, -Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lande* 

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne 

Tarn, Aude, Hérault, Pyrônôes-Orientalea 

Hauto-Garonne Ariège 

Edition riij matin spéciale a Toulouse 

ANNONCES 

RÉCLAMES 

RÉCLAMÉS (3< page) 

LOCALES. . . . 

U ligue O 80 

- 1-50 

- 2 - » 

- 3 - » 

Los Anr.ono.es et Réclames sont reçues dans 

nos Buxoaux, ruo UOQu^laine, 2b. à Toulouse, et chez tous nos Correspondant»» 

FIL TEIEGMPH1QUS SPECIAL 

les Faits du J OUÏ I 

«résident de la République est arrivé à 

urL Atsrès la dislriijution des récompenses 

n« pextJosiiïon d'agriculture, M. Fallières a 

inaugure le monument de Bornas. 

ffitfi. cambon et de Kiderlen-Wéechter ont eu 

une nouvelle entrevue. 

M Augagneur, ministre des travaux publics, 

« inauguré à La Châtaigneraie, en Vendée, le 

nouvel hôpital. 

Une dépêche d'Oran confirme la mise en li- 

berté de MM. Destailleur. Lorgeou et Pandori. 

D'autre part, le gouvernement a nommé une 

oonuniss'on chargée de procéder à une en- 

quête. 

— 

A Toulon, un monte-charge du « Pairie », 

elmgê d'obus, s'est rompu et est tombé a fond 

de cale. Heureusement les projectiles n ont 

pas éclaté. 

— — 

On a Inauguré à La Rochelle, sous la prési- 

dence d© M. Dujardîn-Beaumetz, la statue éle- 

vée à ,!ean Guiton, maire de la ville pendant 

le siège fameux de 1627. 

—:— 

D'après certains journaux, les troupes ita- 

liennes ne seraient pas encore maîtresses de 

Benghazi, où la bataille durerait encore. 

. En Chine, les troupes régulières auraient bat- 

tu en retraite devant les révolutionnaires. 

Consols, à M. le baron Gourgaud, a gagné le 

Prix du Cèdre (25.000 fr.), et Montrose-ll et Pé- 

tulance, à M. W.-K. Vanderbilt, le Prix de La 

Forêt (30.000 fr.), à Longchamp. 

CHOSES MILITAIRES 

/- horrible .assassinait de la fea-mière des 

Montaudières, près de La Flèche, par las 

soldats Nolot et Tïsscau. du 117» a do nou- 

veau aippelé 'âttention sur les repris do 

justice, qui, depuis quelques années, pullu- 

lent dans les régiments. 

Partout, en Franco, on se préoccupe vi- 

vement de l'introduction, dans les rangs, 

dans les chambrées, d'un nombre considé- 

rable de condamnés de droit commun, de 

repris de justice, de malandrins, coupeurs 

de bourses, souteneurs et autres apaches, 

qui apportent actuellement dans les régi- 

ments dos germes chaque jour plus redouta- 

bles de corruption et de désordre. 

Autrefois, à une époque pas très loin- 

taine, où le fait de revêtir l'uniforme mili- 

taire et de porter les armes était considéré 

beaucoup moins comme une charge que 

comme un honneur, on écartait soigneuse- 

ment de l'armée française tous les indivi- 

dus .plus ou moins tarés qui pouvaient y 

feire tache. 

On envoyait tous ces gaillards-là aux ba- 

ttions d'Afrique. Il est certain que, recru- 

tes de cette façon, les « zéphyrs » ne. consti- 

paient pas précisément une troupe d'élite, 

wans, aux mains- de chefs énergiques, ils 

îMrvenaient tout de même à accomplir be- 

SS e . ultll «. sans trop faire parler d'eux. 

Parfois SSgDe. on a pu en parler en termes 

l. . — -^C, Vil t 

d» M*' Qui donc a oun lié la belle défense 

laml«F an Dar les « cent vingt-trois 

Tml'\? u capitaine « Lelièvre » ? 

meueTi^ J LOI D;U 21 mnm 1905 - la fa- 

ayant " deux » ans, tout individu 

Peine do l 4 soxl incorporation, subi une 

cromJrL , s mois de Prison, Pour vol, es- 

faits »».' , 

R d on a 'ait flèche de tout 

« Plus d'apaches dans l'armée !» 

\ïm^- déja .P°' u «sé après l'assassinat de 

M Goum, puis on se tut I Avec le silène 

l oubli arrive toujours. En sera-t-il encoi. 

ZwltX\irî assinat conMn,is pœr demx 

Il serait grand temps d'épurer enfin l'ar- 

mée en n incorporant plus, à l'avenir, dans 

nos régiments, des repris de justice 

Inutile de rappeler que les prisons mili- 

taires s, °nt peuplées de xoldàfa do cette ca 

tegorie. 

Assez, auprès de nos bons petits trou- 

piers, de ces brebis galeuses, malandrins de 

tout acabit, vagabonds spéciaux... produit 

du pavé des grandes villes, espèce la plu 

ignoble et la plus dangereuse. 

Commandant A. HUBAULT. 

PREMIÈRE QUESTION 

Quelles sont les causes du renchérisse- 

ment de la vie i 

DEUXIEME QUESTION 

Quels sont les remèdes à y apporter en 

sauvegardant les intérêts également respec- 

tables des producteurs et des consomma- 

teurs ? 

M. le Docteur Cazals 

Président de la section d'Action Française 

de Carcassonne 


Vous pariez de ia vie chère ; je ne vous ea- 

ohe pas que j'aimerais autant déguster le vin 

nouveau. Mais vous m'en voudriez, n'est-ce 

pas, si je n'ajoutais pas quelques rapsoOies 

à l'amas de celles que nous a values le reav- 

ciiérissement des aliments de première né- 

cessité. Oh 1 ce n'est pas que je sois fort eu 

peine .On a tout dit sur la question, tout et 

quelques petites choses encore. Les saisons, 

les lois fiscales, la spéculation, les trusts et 

les accaparements, l'action politique dw bloc 

favorisant le producteur radical aux dépens 

du consommateur socialiste ou réactionnaire ; 

tout y est passé, sans compter les lamenta- 

tions sur la Jacquerie à rebours qui, ici et là, 

agitait nos provinces. Et tout cela est très 

vrai ; tout cela est indiscutable. Ce ne&t pas 

à l'Action Française que nous serons jamais 

tentés de nier l'anarchie, non pas spontanée 

mais provoquée, puisqu'elle est la RépuPià- 

que même, dont l'émeute alimentaire de l'au- 

tre jour fut un simple soubresaut. 

Bien au contraire, c'est parce que nous 

sommes en république, c'est-à-dire en 

anarchie, que le problème du pain de chaque 

jour se pose pour le pauvre monde av«c une 

pareiMe acuité. 

Et allez donc ! Voilà, mon pauvre ami, que 

vous enfourchez encore votre dada et que 

vous vous disposez à nous servir votre poli- 

tique qui est votre tarte à la crème à l'Action 

Française. Et pourquoi pas ? Est-ce que, par 

hasard, notre récolte générale en blé ou en 

pommes de terre serait déficitaire au point 

de justifier la hausse que nous subissons de ce 

«nef 1 Notre troupeau de bovins ou de por- 

cins ' se' serait-il éclairci au point de fa ire de 

l'entrecôte, de randouiilJette et du beurre des 

mets réservés à la table du seul Rothschild, j 

Les statistiques agricoles et les rafles énor- 

mes pratiquées sur nos marchés par les cour- 

tiers étrangers sont là qui vous défendent ue 

le souteruiir sans rire. Et le sucre ; parlez-en 

un peu. U y a six mois environ, je lisais dans 

une revue spéciale des contributions indi- 

rectes quelque chose de bien intéressant. Le 

stock sucre était si élevé qu'on se préoc- 

cupait, en vue d'éviter un effondrement des 

prix, de l'utiliser d'une quelconque façon, et 

l'on se proposait de dissoudre ce sucre, de 

faire fermenter la liqueur sucrée et de la dis- 

tiller ensuite. Et voilà que brusquement ce 

sucre, si terriblement abondant qu'on allait 

être obligé, de le transformer en tord-boyaux, 

renchérit que c'en est une bénédiction... pour 

les raffineurs. La betterave est petite ; la bet- 

terave est peu sucrée. U n'en faut pas plus 

pour que le trust des sucro-raffineries déclare 

inexistant un stock inquiétant par sa masse, 

quelques mois en ça, et la farce est jouée. 

Pago païsan. 

Et alors, quoi î II demeure, pour expliquer 

ce paradoxe du renchéaisseanent, pour nous, 

Français, de denrées dont nous approvision- 

nons nos voisins, le fait que nous sommes en 

République. 

Mais oui. Un gouvernement digne de ce 

nom, qui ne serait pas le règne d'une bande 

d'escarpes, d'aigrefins et de flibustiers cam- 

pés sur notre sol en quête de butin et de ra- 

pines, aurait su prévoir et ordonner. La 

République, elfie, détruit, dissocie, oppose au 

hasard du jour les intérêts les plus respecta- 

bles à d'autres non moins sacrés. Comahe l'a 

dit notre maître Charles Maurras, elle rey 

présente, non pas la totalisation, l'ensembJe, 

la synergie de toutes les forces vives ou 

pays, mais bien leur désagrégation, leur "utte. 

Elf.e est le reste d'une soustraction. Sans 

compter qu'eiile est liée au joug des puissan- 

ces d'argent qui la commandHent, qui la sou- 

tiennent parce qu'elle est l'eau trouble qui 

permet les pèches fructueuses et que sa dé- 

pendance étroite vis-à-vis du capital, maître 

de l'opinion, lui interdit de défendre centre 

la spéculation ni producteur, ni consomma- 

teur. Aussi les liivre-t-elJe pieds et poings liés 

à l'ogre juif, tantôt l'un, tantôt l'autre, quand 

ce n'est pas tous les deux à la fois. 

La seule politique qu'il iui soit possible de 

pratiquer, c'est celle du Bédouin qui ran- 

çonne les caravanes de compte et demi avec 

quelque you-pin de Damas, banquier de l'ex- 

pédition, et qui arrête indistinctement tous 

les voyageurs du désert, sons autre scruipuîe 

que celui de leurs forces plus ou moins res- 

pectables et de leur armement plus ou moins 

redoutable. 

Vous ne niiez pas que ce ne soit là toute la 

politique fiscale, sociaie, économique du bloc 

Le bloc est le rabatteur au service du Juif 

qui, telle une immonde araignée, a tendu sa 

toile sur notre pays, et iQ ne saurait être autTe 

chose. Vous voyez donc bien que, même en- 

ces questions de pot au feu, noire Politique 

d'abord, n'est déjà point si ridicule, qu'ici 

Oûmme partout, sa nous voulons rétablir lor- 

die naturel, c'est-a-dire obtenir que le prix 

des produits du sol soit régi par les seules 

Saisons et les seules récoltes, M. nous faut 

commencer par le commencement : nous dé- 

barrasser de la République et par tous les 

moyens. 

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Rédacteur 

ea chef, etc. 

L. CAZALS, 

Président de la section d'Action 

Française de Carcassonne. 

M. de Rivais lie Boussac 


Je suis avec intérêt l'enquête que vous avez 

ouverte dans VExpress du Midi sur le pro- 

blème si angoissant à notre époque de la 

cherté de la vie et des moyens d'y remédier. 

Je me permets, Monsieur le Rédacteur en cnef, 

de vous communiquer certaines réflexions que 

m'a suggérées la lecture des différentes ré- 

ponses apportées à votre questionnaire. Il 

me semble qu'en dehors des diverses causes, 

très réeùiles du reste, qui ont été indiquées, 

toiles que raugmentation des impôts, le aé- 

. peuplement

LUNDI 28 OCTOBRE f9îi 

^demandent que.sans porter attente «u génie 

de Franklin, on tende justice a chacun. 

Los discours termines, le président entend 

«ne .cantate en rhonneur de Romas ; puis il 



Le banquet 


jeuner de 200 couverts qui .est servi dans une 


constance. .. 



la joie que lui cause sa nomination dans ta 

Légion d'honneur. 

Le maire de Nérac est débordant de lyrisme; 

— il ne craint pas de comparer M. FalKères a 

Henri IV, tout simplement. . - 

— Jadis, s'écrie-t-il, Henri IV venait h ïserac 

recevoir les suppli.cat.ions, les doléances de 

'«s sujets ; aujourd'hui, ce sont des citoyens 


confiance, reçoivent èt acclament leur ancien 


blique. » 

If. Fallières sourit d'un air béat ; 1 auditoire 




passer les bornes de la platitude, il outrage à 

fa fois le bon sens et la vérité. 



l'apaisement des passions religieuses ; il a 

mis Sin aux luttes avec l'étranger ; vous aussi, 

Monsieur la Président, vous ne cessez de faire 

naître et de recommander la paix des cœurs et 



M. Fallières, qui parait de plus en plus 










ies impérissables destinées de la Patrie ; nous 


principe de. la liberté, toujours plus large- 


et de solidarité ; le maintien de ia paix est le 




M. Fallières. parle ensuite des fonctions 



commune de Nérac et le département de- Lot- 

et-Garonne. 



















3a lande voisine, à 16 kilomètres d'ici, et si 


tl'Etat. » - . 





ainsi : 








dont la statue a ,été inaugurée tout à l'heure. 

- Que la ville de Nérac soit surtout hau- 

tement félicitée, dit-il, d'avoir relevé le pres- 


autour de la statue de Romas tant d'éminen- 

t-es personnalités de Paris et de la province ; 



«siatln, au nom de la vérité et de la justice, ses 




de nos places publiques, à titre de réparation 


beau talent, notre compatriote Bacqtté, a su 

animer de la flamme de son art, 


ja vie, qui nous a été contée avec tant de 




» Ce sera toujours la gloire d'un pays de 








» Leuis œuvres trouvent dans Leur féconde 





do Navarre que nos pères, ses contemporains, 


viile de Nérac en élève une aujourd'hui au 






précurseur. 



notre foi dans les destinées de ia science. 

Que de bienfaits die prodigue dans le monde 














Aorès le banquet, M. Fallières a présidé la 


d'horticulture. 

M. Pams, ministre de l'agriculture, prononce 



au Parlement. 

— C'est, déctare-t-il. parce que le patriotisme 



seur do cette science qui deviendra la sauve- 


Il dit ensuite que les agriculteurs ont tenu 

à s'associer unanimement à l'hommage qui 


- Avec Chevreuil, Dumas, Boussingault, 

Lavoisier, de Gasparin, Becquerel, Pasteur, 

Elie de Beaumont, Duclaux, Berthelot. de 




Le ministre a attribué à la République tous 

les progrès réalisés par l'agriculture (sic) ; 

it termine par un éloge boursouflé du prési- 


Ce dernier prend ensuite la parole. 


l'occasion de lancer son vin de Loupillon. 

« Oh ! dit-il, je ne me targue pas de"produire 

un vin comparable au Médoc ou a.u Bourgo- 

gne, mais simplement un bon petit vin de pro- 

priétaire généreux, qui réchauffe le cœur ; 

j'ai 76.000 pieds dans mes vignes ; il n'y en a 

pas un seul qui n'ait été planté hors ma pré- 

sence. » 

Si après cela M. Fallières ne tire pas bon 






cole, M. Théodore Caetaaig, ù Agen. 

Officier du Mérite agricole, M. Gabriel La- 

lau.rie, à Villeneuve-sur-Loi. 


Batifolie, à Balignac (commuiuede Caudecoste'; 

Bttyi-et fils, à Samadet (commune de Bougion). 

Le départ 

Les fêtes officielles sont terminées. 


Nérac. Malgré la chaHeur, il a revêtu son 



rence générale ; il a passé inaperçu. 



cris de « Vive l'armée ! » 





par le vol de l'aviateur Brindejone qui, au 


fectué des vols superbes. 

Il a évolué constamment à une grande vi- 

tesse, tantôt précédant le train, tantôt le sui- 

vant. Il a viré à Mézin, puis est rentré à 

Nérac. 

A Mézin, où M. Fallières teçt arrivé à 4 heu- 

res et demie, il n'y a pas eu de réception of- 

ficielle. 

Le président monte en landau et part pour 

le Loupillon, où il arrive à 5 h. 15 du sou*. 


La journée s'est terminée par des réjouis- 



mandie, où se trouve la statue d'Henri IV. 

Du haut de son piédestal, lo Roi populaire 

.semble rappeler à la foule avec son doux sou- 

rire et sa main largement tendue que c'est; 


du pays. 

Louis JAUDOUNENC. 






de l'infanterie métropolitaine, 75 au titre de la" 

cavalerie, 40. au titre do l'infanterie coloniale. 



40 nu titre de l'infanterie coloniale. 

LES COTOOISflS 


Roubaix, 22 octobre. 

M. RenouU, ministre du travail, a prononcé 

hier, à l'occasion du congrès international de- 

la mutualité et de l'hygiène sociale un dis- 

cours dans lequel, après avoir fait 1 éloge des 



liter l'application. , . . 

Le ministre a également indique qu'il insis- 










taire ait point de vue économique. 

Un Monument â Jean Guiton 

la Rochelle, 22 octobre. 

Aujourd'hui a eu lieu.à La Rochelle, sous la 

présidence de M. Duija-Tdin-Beaumetz, sous-se- 

crétaire d'Etat aux Beaux-Arts, l'inauguration 

de la statu© élevée à Jean Guiton, maire de la 



de La Rochelle, par MM. Duiardin-Beaum-etz 

et. André Basse, député. 

Les distinctions suivantes ont été décernées ; 



MM. Baudoin, Canaud, Duplessis ; officiers d'A- 


chevalliers du Mérite agricole, MM. Grasset, Mo- 

tiillon. Roux. j 

sculpteur, auteur de la statue de 

est promu officier de la Légion 

M. Dubois. 

Jean Guiton. 

d'honneur. 


A l'issue de l'inauguration, M. Du jardin-, 

Beaumetz était, monté dans sa voiture pour se 


du Roi s'approchèrent et lancèrent dams la 

voiture des cartes postales représentant la 

Joconde. 

La poàice arrêta les Camelots du Roi, MM- 


tion de l'Action Française à Niort, et Georges 

Morisson. 





M. Augagneur, ministre des travaux-publics, 

a inauguré aujourd'hui le nouvel hôpital de 


Après les réceptions officielles à la mairie et. 

la, remise des médailles d'honneur au person- 

nel des elienrins de fer de l'Etat, le ministre se 


Après des discours de MM. Fayard et Veillât, 

députés, Se ministre a félicité les autorités d'à-' 

v-orr apporté l'assistance aux vieillards et aux 


UL ±V_L a. r* o o 




La commission, chargée par le gouverne- 


nements d'Oudjda quittera Paris demain et 


Cette commission es* ainsi définitivement 

composée : 

MM. Bertbeloi, ministre plénipotentiaire, 


gères, président ; Sauvai, inspecteur des fi- 

nances de 1" classe, et Ohapuis, contrôleur de 

l'année de 2' classe. 




tailleu, Lorgeou et Pandori, ont été mis en 


A Oudjda 


VEcho d'Oran reçoit do son envoyé spécial 

à Oudjda le résultat do l'enquête à laquelle le 

général Toute© s'est livré. 

Lo général Toutée arriva à Oudjda a 5 heures 

du soir. 

11 fit venir le cadi d'Oudjda pour l'interroger 

sur certains actes qui lui étaient reproches. 

D'autre part, ii.1 Ht prier le capitaine des 

douanes Pandori de présenter sa caisse au 

payeur des armées, M. Maillet, pour être véri- 

fiée- , V. 

M. Pandori refusa ; il fut alors mande chez 

le général Toutée, mais il refusa de s'y Ten- 

dre, déclarant qu'il n'avait qu'un chef, M. Des- 

tailleur. , - 

Le capitaine Pandori se rend.it chez son chef 


chercher de la part du général Toutée. 

M Destailleur déclara à cet officier : 

— Le capitaine Pandori est ici, je '.e garde. » 

Néanmoins, le (capitaine Pandori se rendit 

chez 1© général Toutée et lui déeteana ne pas 

avoir de caisse, n'être seulement chargé que 


tailleur. 

Ce dernier arriva bientôt à la casbah et dé- 

clara se soustraire à la vérification demandée, 


— Moi. je suis encore en congé, adresse?.- 


M. Ixwgeou, appelé à son tour, so mit en me- 

sure d'obtempérer à la demande de vérifica- 


tailleur, il v renonça. 



trois. , . 



Dès l'arrestation de MM. Destailleu.r, Lor- 


brigadier Cotini. se proposa pour conduire le 


ception. 


l'absence d'un livret de caisse réglementaire. 

On ne-connaît pas encore le résultat de la 



Le général Toutée 




seoir à l'instruction de celte affaire tant que 



8* Que le gouvernement, dès à présent, esti- 




aigeroJnarocaine avait décidé qu'il serait . 

rapp-ete. 

Rien jusqu'ici n'est venu confirmer cette 




confident, a dit à un rédacteur de la Liberté 

que, selon lui, le général devait avoir des rai- 




qu'il estimait devoir être nécessaire et rapide. 

Quant- à l'hostilité qui régnait entre le géné- 

ral Toutée et M. Destailleur, elle n'avait pas 


— Ce qui se liasse là -bas, disait dernière- 

ment le général Toutée à son ami, me révolte ; 

bientôt, tin grand scandale éclatera. 




tion dons tout le département d'Oran. De très 

nombreux Oraiaiens ont, en effet, acquis des 

terrains dans Malat et Oudjda et pour des som- 

mes- considérables. On cite des commerçants 

en vins d'Oran qui ont placé cent et deux cent 

mille francs dans des achats de milliers d'hec- 

tares. 


arrêté, sont-ils valables ? Un môme terrain 


fois ? 


anxiété ceux qui ont placé leurs fonds au 

Maroc. 




allemands s'occupent surtout, en ce moment, 

du bec de canard, c'est-à-dire do la partie nord 





Iês deux points que la Fiance accorderait à 


situés à rembouchurc- de la Sa-ngha ot de la Lo- 

baï ; ife s'étendent sur une largeur de cinq à 


a D'après ce que le correspondant nous télé- 




Berlin, S2 octobre. 

La Taealictic Rundschau déefiare, de source 

autorisée : 




du mois. 



à l'Oubanghi. 

» Ijos points litigieux consistent dans l'étendue 

du territoire qui doit être cédé à l'Allemagne 

sur l'Oubanghi ainsi que lies cassions que nous 





La Tribttna dit que les Tunes fieraient encore 



Des deux côtés les pertes seraient considéra- 

bles. 

Ln dernière édition du Carrière d'italia dit 


les Turcs résistent avec a ah amerrirait, soute- 

nus par la population arabe, et que la flotte, 

en raison de l'état de .la mer, ne peut guère 








Dans, les ministères, qui sont assiégés de de- 

roandes.on a répondu que le gouvernement pu- 



Lies journalistes ont en outre été invités à ne 



reusement. 



ghazi. 

Les familles s'alarment d'autant plus que le 


tas et qu'on ne sait pas quels régiments ont été 


En Trîpolitaine 


Les nouvelles sur les opérations italiennes 

en Tripoiitaiine sont mauvaises, étant donné 



turque. 

D'après une dépêche de Coustantinopie, le 


que Derna et Benghazi soient -occupés par 

les Italiens. 

A L'ETRANGER 

Au Reichstag 

Une défaite de M. de Kidsrlen-Waschter 


M. de Kiderlen-Wœciiter a subi hier une dé- 

faite au Reichstag. 

L'affaire en discussion était sans doute de 

petite importance ; ce vote est néanmoins un 

fâcheux augure pour la discussion des inter- 

pellations sur Les affaires étrangères. 

La question débattue était celte de la cons- 

titution d'une Cour de cassation coloniale. 

Le gouvernement demandait que parmi les 

juges siégeassent plusieurs conseillers des 

ministères des colonies et des -affaires ét-ran- 

— c r {' ? 

Le député Muter Meiningen, du parti pro- 

prorwmça un discours tw.= . ' 

Fuji tribunal exclusiventert? 1 ^ 

grossiste, pr 

en faveur d'un H-UUUKU ©xciuslvcmi»ïJ 

posé de juges indépendante. 

nt Corr' 

M. d« Kidorlcn prit alors la ,nm1 

d» noir, hésitant et pâle comme 'ù. Vôtu 

«ont certains journaux berlinois rj'tet à? 

Parlement de voter te projet en Vi Jur, a \à 

tendre que le gouvernement renoncé?^' en 

â la constitution de cette cour no'^ i. Mut/fé 

dans ce tribunal de fonctionna », la bserir* 

nwiMlrt * tt H eou-y^- 

« Songez, s'écria-t-iL qu'il s'acit rt„ 

les AMemands à l'étranger » * l^'Oté^ 

Le Reichstag resta sourd à cet ir- , 

la gauche et la majorité du enn'tr Tout.» 

OOOiM l'admission des fonctionn- i» v otèrer!? 

ntateres des colonies et dès *'* iv 

1 * s é W 

gères 

La Haute-Cour coloniale et le pw 

veiinemeni funeui rajetés en deux /éct < î.u ?°U- 

" Les Troubles de Chine 

Succès révolutionnaire 

Les drpêches de Hanlû'îl^hre 

suite du premier combat ^ M !,^ flirt i 

gouvernementaux et les rôvo'îmX feWiI 9 

derniers ont conservé teu^ n," 

onilii «^ 

Le calme est ivaatif u y H 'T*', ** 

carmou-chès insignifiantes " ^K** 

^^^^^^^^^ 

EMPOISONNÉS PAR LES 

a A M0 L R E T S S° HAMIS 'CN0NS 

Bord eau y 

La famille Coutureau, corn.i>ni,ia"'~i 0c!,obp e 

fonts, le père, la mère, quatre i?m.^? *M on- 

filles, ayant mangé, jeudi sok- t1 trois 

gnons cueillis par un des enfante orit £ haim >.>i< 

dans la huit, de violentes douleurs 

nier, le maire, M. MoucheL député socialiste 

indépendant, avait été amené â décOarer am 

la munkipailisabion des services du gaz n'avait 

donné que des déboires. 

Le déficit pour l'exercice 1911 se montât à 

65.000 francs. 

Pour faire face à la situation, une- somme 

die 250.000 francs était indispensable. 

Le crédit de 65.000 francs réclamé était voté 

à l'unanimité. 

Ce matin, dans une crise de neurasthénie, 

M. Moucliel, que tous ces incidente avaient 

profondément affecté, s'est suicidé dans teé 

sous-sotls de l'Hôtel-de-Ville, en se tirant deux 

coups de revolver dans la tête. 

La nouvelle de ce suicide a causé, à Elbeuî et 

à Rouen, une vive émotion . 

INAUGURATION D'UNE CHAPELLE 

Turin, 22 octobre.Sl 

On a inauguré, ce matin, la chapelle de 

Notre-Dame de Lourdes, construite par le* 

Français résidant à Turin. 

Monseigneur te cardinal Richement, arcli* 

vêqu© de Turin, a prononcé une allocution. 

Lecture a été donnée d'un télégramme d'a- 

dhésion du Saint-Père. 

Les notabilités de la colonie française étaieot 

présentes. 

ACCIDENT A BORD D'UN CUIRASSÉ 

Toulon, 22 oetoto*. 

Un accident, qui aurait pu déterminer tira 

véritable catastrophe, s'est produit aujour- 

d'hui à bord du cuirassé Pairie pendant des 

tirs. 

Un monte-charge rempli de nombreux obus 

se rompit et les projectiles furent lancés a 

fond de cale. 

Heureusement aucun d'eux n'éclata, mais il 

y eut, parmi l'équipage, un moment d'émotion. 

LES SPORTS 

COURSES DE CHEVAUX 

A LONCCKAMP 


Prix des Champs-Elysées, à réclamer, 5.000 

francs, 1.100 mètres environ. — 1. La Concorde, 

par Cliéri et Fluctuât, à M. te comte P. die 

Saint-Phalfe (Barat) ; 2. Islam, à M. A. Bag- 

dad (G. Stern) ; 3 Crissa, à M. Sol Joël 

(O'Neill). 

Non placés : Basma, Boi-d'Ys-II, Wouwer- 

ma-n, Inquisitif, Fausune-H, La Yiltetertre, Ro- 

salinde, Roi-Cyif, Odéon, Dollar-Qucen. Fa- 

randole-V, Barricade-H, Ondne-IL 

Mutuel :Gag-n.ant, 43 50 ; placés : La Con- 

corde, 16 ; Islam. 15 50 ; Crissa, 16. 

- Prix die Nanterie, 6.000 francs, 1.600 mètres 

environ. — 1. Joyeux-V, par Plum-Cantre et 

Jennv, àM. L. Oiry-Rœderer (Hobbs) ; 2. Riou- 

majou, à M. Multer (J. Iteiff) ; 3. Nicomède-II, 

à M. J. Prat (G .Stern). 

Non placés : Salies-II, Lady-Fish. Clionelte. 

Deux longueurs, cinq longueurs. 

Mutuel : Gagnant, 29 5 0; placés : Joyeux-V, 

17 ; Rioumajou, 21 50. 

Prix du Cèdre. 25.000 francs, 2.200 mètres en- 

viron. — 1. Consols, par Saint-Bris ou Dor et 

Console, à M. le baron Gourgaud (J. Reiff) ; 

2. Matchteee, à M. Michel Euphrussi (G. Stern!: 

3. Grand-Seigneur, à M. le marquis de Ganay 

(O'Neill). 

Non placés : Tripoîette, Pire, Météore, BON». 

Une tête, trois longueurs. 

Mutuel : Gagnant, 54 ; placés : Consols, 17 50; 

Matchlesse, 15 50. 

Prix de la Forêt, 30.000 francs. l.GOO mètres 

environ. — L Montrose-II, par Mainfenon et 

Mario, à M. W.-K. Vanderbut (O'Neill) ; et 

Pétulance, à M. W.-K. Vandeibilt (Garner) 

3. Corton-II, à M .Auguste Pellerin (T .Ro- 

bin-son). 

Deat beat pour la première place. 

Non placés : Radial, Carlopolis, Templier-IIT, 

Lord - B urgo y ne. 

Deux longueurs. 

Mutuel : Gagnant, 14 ; placés : Montroee-II 

13 50 ; Pétulance, 1 650. 

Prix de Rovailieu, 6.000 francs, 3.000 mètres 

environ. — L Chauvin-II, par Eld et La Car 

magnolo, à M. le baron Gourgaud (J. Reiff) 

2. Pervenche-lII, à M. W. Flatman (T. Robin- 

son) : 3. Delizia, â M. te comte E. de Boisgelin 

(Ch. Childs). 

Non placés : Sainte-Enwnie, Impêtrotor-IIÏ 

Vieux-Chouan. Robuisson. 

Trois-quarts de longueur, trois longueurs. 

Mutuel : Uagnant,32 50 ; placés : Chauvin-II. 

18 50 ; Perven,che-Ill, 22. 

Prix de ia Faisanderie, handicap, 8.000 fr,. 

2.400 mètres environ. — L Flor-Fina, par Rabe- 

lais et la BeEc-Fer, à M. le vicomte Ph. d'Es- 

pous de Paul (Ed. Haes) : 2. Pet-it-Zouzou, a 

M. A. Faare (Garner) ; 3. Cham, à M. Camilile 

Blanc (Sharpe). 

Non placés : Duckling-III, Renard-Bleu, Un- 

tenvakten, Fanon, Traquenard, Mereviite, Ma- 

is use. 

Trois-quarts de longueur, trois longueurs. 

Mutuel : Gagnant, 213 50 ; placés : Flor-Fina 

53 ; Petit-Zouzou, 4-2 50 ; Cham, 29 50. 

A PAU 

„ . Pau, 22 octobre. 

Critérium, 1,500 francs, 1.200 mètres environ 

— l.Princesse-Elsy, â M. R. de Moubel {Fléchi- 

J'icky. a M. Maurice I,abrouche (Dufoiezl : 

3. Linda, a M. Ch. de Salverte (Schmidt) 

Non placés : Rafale. Goupillon, La-Semeuse 

gatamanea. Ballerine, Pastourelle, Chipka ' 

Mutuel : Gagnant, 14 50 ; placés. Princesse- 

Elsy 7 50, Jicky 10, Ltnda i0. 

Premier Prix du Mini-stère de l'Agriculture 

25 % do sang arabe, 15,000 francs, 2,000 mètres 

environ. — 1. Interview, à M. H. de Fou.rna's 

(M. de Fournas) ; 2. Mardi-Gras-IV, à M Gucs- 

«ier (Sauvai) ; 3.Montasse, à M. D. Guestier 

(Kaltey). 

Non placés ; BàlthûZ&î, Royal-Tonteur, In- 

fourt, Billlard, Elzévir-II, Artiste-II, Iobate, 

•iaini-SdMBi 

Mutuel : Gagnant, 57 50 ; placés, Interview 

50, Mardi-Gras-IV 10, Montrone 41. 

Interview a été acheté 20,000 francs par l'ad- 

ministration des haras. 

Deuxième Prix du Ministère de l'Agricul- 

ture, 50 % de sang arabe, 15,000 francs, 2,000 

mètres environ. — 1. Sabot-de-Vénus, à M. Ch. 

de Sa'.vestre (Teisset) ; 2. Sire, à M. R. Du- 

courneau (Floch) ; 3. Whip-II, à M. Maurice 

Labrouche. 

Non placés : Noracio, Aram, Marabouty, Vir- 

tuose, Alto-II. 

Mutuel : Gagnant, 29 ; placés, Sabot-de-Vé- 

806 7 50, Sire 6 50, Whip-II 13. 

A BORDEAUX-SOUSCAT 

Bordeaux, 22 octobre. 

Prix du département, apprerrtis. 2,000 tr.. 1,500 

mètres c-nviron. — 1. CroiseUe, par Loriot et Hap- 

py Cro*>, à. M. J. Meiter (Merlant); 2. Ix>rd Wilian, 

a M. J. Mellsr (Langlia.m) ; 3. Altessa, à M. de Mor.- 

bal (Daimbiellc). 

Non placés : StambouMII; Bahans. 

Cinq longueurs, trois longueurs. 

Mutuel gagnant : Ecurie Jîeilei" 15, «placés : Crol- 

zette 26 50; Lard WiUiam 11. 

Prix de la Ville de Bordeaux, à réclamer, 2.000 fr. 

2.200 mètres environ. — 1. LitUe-Bose, par Ohamp- 

de-Mars et La-Haye, à M R. LabadLe (Chancellier); 

2. LvValse. à il. J. CadÙho.n (L. Auge) ; 3. Comité, 

a M. D. Guestier (r>ubosc). 

Non placés : Tirelire, Gaslvani-H, Colludion, Ma- 

zarin, Bellamy, Litoertin-lV. 

Une ionguer et demie, 3 longueurs. 

Mutuel gagnant, 17; placés : LitUe-Rose C 50; La- 

VaQse 7; Comité 16 50. 

Prix de Saiinte-Germaine. Critérium des pouli- 

ches, 3,000 fr.. 1,200 mètres environ. — 1. Jolie-Bru- 

ne, par Velasquez et Java, â M. L Bacque (Yvra) ; 

2. Ruade, M. J. Me-ller (Couralet); 3. Méloaie-m, 

à M. F. Guidon (Colobyl 

Non placés : Fumée, My-Hope-II, Geniohie, Fem- 

me-dn-Monde, La-Gaule, Walpurgis, Nofe-k. 

Cne longueur, 2 longueurs. 

Mutuel : gagnant. M; placés : Jolie-Brune 17, 

Ruade 8, Mélodie-III 9 50. 

Prix de la Société d'Encouraeement, 2' série, 

5.000 fr.. 2.4CO mètres environ. — ). Queen of Avoise, 

par Saint-Aman et Queen of tue Mint, à M. de 

Gaste (Le propiétaire); 2 Seltnonte. â Vicomte de 

Giwrneur (Eoupnelj ; 3. Louknrte-III. à M. R. Du- 

courneau (Langerone). 

Non placés : Mon-Seigneur. Helinos, Popée-II. 

Royale-Briac.be, ïanit, Caroline. 

Deux longueurs, une encolure. 

Mutuel : gagnant 42 50; placés : Queen of Avoise 

15 50; Selinoorte 12 50; Louloute-III 21 fr. 

Prix du Coq Hardy, critérium des poulains. 

3.000 fr., 1,200 mètres environ. — t. Coiicaril, par 

Levar et la Cran à M J. M*«er (ChanceUier) ; 

Royal-Fox, à M. Maurice Labrouche (Gallichet) ; 3. 

Hagctma.u. â M J. Meller (Duron). 

Non placés : Sec* Mielleux, Alfambro, Soleiil- 

d'Or. 

3 longueurs, 2 longueurs. 

Mutuel : gagnant. Ecurie Meller 8; placés ; Cou- 

caril 7; Royal-Fox 11. 

A SAINT-CLOUD 

Paris, n octobre 1911 

Deimain, courses à Saint-Oloud, partants et mon 

tes probables : 

Prix d'Hardricourt : La-Ghatoupée (Ch. Childs, 

Icémine (Las&us), Poire-Tapée (X). Djamt (Hobbs), 

Ukraine-H (Patrick) Eucharis (X), Oraison (Shar- 

pe), Mettlla (G. Bartholonutw), Lady-Vitlers (G 

Stern), Marie-Lonise-rv (G. Clout), Moléne (A.Wood- 

aand), La-Remberse (j Bara), Giberne (J. Jennin«s) 

Rynchole (Doumein), Fasta (Sicmter). Gaunison (Ro- 

vella), Sophie (S. Davis), lîagasandes : Moulins la-Marche (J. 

Reiff), Brou (G. Stern), lTnte.rwa.lden (P. Salama- 

gnou), partant douteux : Pervenchc-lll (X). 

Prix de Chavenay : Emil d'Orio (G. Stern), Le- 

Niagara (M. Barat). Driscoil ou Petit-Four (J. 

Réill). FruitU'Oraaiger (CaJloI). Huctier (Doumeu), 

F.xilé (O. Nélll). BM f - ,8 

Français a rencontré. i\J*îJ2 «t/ 1 

Ne semble pas encore être au i « s.incie Français a renwu"*- "p -îrine- 01 j 

te assez Sparting, vainqueur, dimanche. M P 11 " 

ment, rte mise a.u point el de commandement. 

H y eut toutefois quelques jolis départs en 

dribbling. 

Dans le jeu ouvert-, la ligne entière nous 

parut .s'employer en efforts souvent inutiles 

quelques dribblings, quelques jolies passes 

niais que de cafouillages. 

Demis. — Le demi de mêlée de Brive, réduit 

à se défendre, est énergique et très collant 

pour son adversaire ; le demi d'ouverture, La- 

carra, A joué la défense d'une façon merveil- 

leuse. 

A Tointense, Struxiano nous parut lent et 

souvent malheureux ; ffl était .gêné, il est vrai, 

par les nombreux hors jeu de son adversaire. 

Bioussa nt de jolies, très jolies choses 

mais qu'il écoute lies conseils de .son capitaine 

il ne faudrait pas qu'il devînt personuial. 

Trois-quarts. — Les Brivistes. réduits a 

louer la défense, la jouèrent bien ; ils profitè- 

rent des rares occasions où ils eurent lé fea&ofl 

en mêlée pour amorcer de jolies attaques. 

A Touiou-se, la ligne n'est pas au point : las 

joueurs ne se connaissent .pas assez ; ils ont 

eu tons des tendances à être personnel* : Mou- 

lines nous parut te meilleur, quoique souvent 

malheureux pour recevoir les passes. Cette 

ligne fit cependant de jolis départs irpluif' 

lies Usines -arrière du -Stade lia on' „ i&0^ 

toire, île SportLng s'étani défendu aS9« 

PETITES INFORMATIONS ^ ^ ^ 

Sportsmen parviens retenez ce non). : '^fté aj>- 

B«yoniiais. présentement Parisien. M M» 'c?! 

gré sa récente opérai ion de l a'opent^' 

sera sur le terrain, .le 5 novembre t'- ori jiig- 

du match die championnat liacinë"- v 

atout pour le PCF. cnTé 

- Klohegnrray sera, au Sportin*. \ uA[[of> : I» 

clie prochain comme demi de me ' • '/ lc t*" 

tenait ce poste, u jr a tmi.; UJa , ft* 

lycée .te Bayonnc. rordeJa» 1 ' "5** 

- I.emu. ex-champion du SA h'^l Jiî^ 

_ I.'Olj-mptqi» dé WarseiUo f* .,, s» 

soiffne ia com.posl-t ion * sou « «"» t 

de (ternis est romarq-uahle. vII*9 a 

I'-CM>TlïAIJ. 

»lix 

i.xte *i Staofe 

Bon 

rpji 

de' i°" 

uia-u'un ***** ^ — 

distance de 18 ktloni e * rei5 

jouer également «^xJ^tneaBi 

lieu fan 



OTITES NOUVELLES 

*YU * DU 22 octobre. 

jin s'est déclaré, la nuit dernière, 

.«irtie s'est déclaré, la nuit dernière, a 

' ir Saie allemand vm-Oer-Tm. qui est en 

ÏSi chantiers impériaux de Kiel; la- 

, donnée et l'équipage réussit rapidement 

' maître du feu. 

- '"-do-Ohine, est 

paquebot Ar- 

«»"". „ nrésûient do la îiepauuqae portugaise a 

- 'fe nrojet ce loi contre les conspirateurs, qui 

hi aucune modilioation. 

i'â manifestants et manifestantes de Cliarte- 

~" mu araient participé au sac des boucheries 

» ilie ;,i renier ies a Ûraiiv. pour protester contre la 

il c ' .i des vivres, ont été condamnés à des peines 

>" f f~„t de 1 an à h mois d'emprisonnement. 

|i"Ve transfert au cimetière de Lagoubran des 

•Tns des victimes de la catastrophe de la Liberté. 

•£?sont encore à l'hôpital de Sainte-Anne aura 

flul lundi matin; le cortège se formera a l'hôpital 

K'm ct a» dirigera directement 

f"* R ?M«i- soir f boulevard Poissonnière, 

r - "n tii lùto un inconnu a tué a co 

er une lènÏÏnV, puis s'est suicidé; les deux corps 

feTiS K« régent de Bavière 

'".Z. de vives inquiétudes. _ . 

I»*'?» ministre d» la guerre serbe colonel Ste- 

- J^,h aurait l'tntenuon de démissionner. 

H» 0 ? ntvire espagnol GoMa Mendi a sombre au 

- If , ' nie Molène; les 5-1 hommes qui étaient a 

l»1**',,,! ont été sauvés. 

ion încendie a détruit cette nuit, à Verney. 

1». A'H,I ,ie propriétaire. Joseph Coudet, 

vers Ba- 

il Paris, 

"tué à coups de re 

un» S terme dont 

péri dans les flammes. 

gijllim MÊTÊOROLOGIQU E 

r>ti 22 octobre. 

Atnrefwiwi signalée hier sur les Iles-Bri 

ni-es envahit l'ouest et le nord de l'Europe. 

tânpiu" imum barométrique persiste sur 

If.. 1 ,, (Malim-Head 735'"") ; on note 737 mil 

i'I'H',Ls à Valenlia, 747 millimètres à Hanr 

ÏS«Î 750 millimètres à Paris ; une tempête de 

f^nîiest sévit, depuis hier soir, sur nos côtes 

Hn Manche et de l'Océan : la mer est grosse 

E tr»s grosse sur tout le littoral. 

,l î « vent est resté généralement très fort dans 

v -t '-rieur du pays : il atteint ce matin, à la 

Sj^Bifîel, une vitesse de 26 mètres à la se 

''ne^'pluies sont tombées dans l'ouest de l'Eu 

nT- en France, où elles ont été générales, on 

recueilli 31 millimètres d'eau à Nantes, 14 

ft immètres à Besançon. 12 millimètres à Paris, 

\n m'Uiniètre-s à Boulogne, 7 millimètres à Ni- 

1 r,'uY.Utinètres à Bordeaux. 

ia température est restée sensiblement la 

-jïne sur nos régions ou elle a monté dans 

///>t ; «e matin, le thermomètre marquait 5° à 

Kuopio, à Moscou, 11° à Belfort, 14° à Paris, 

M» a Nantes, 18° à Biarritz, 20° à Alger ; 

notait 5° au Puy-de-Dôme. 0» au Ventoux 

lu Mont-Mouoiier, où U a neigé ce matin. 

En France, des pluies sont probables. 

fia température va s'abaisser et se rapprocher 

le la normale. 

détruit la liberté d'opinion pour les fonction- 

naires ; il protesta contre l'intrusion des pré- 

fets dans les notes de conduite politique déli- 

vrées aux employés des P. T. T. et il preco- 

a l'union de tous les groupements de 

T. T., l'union de tous les fonctionnaires 

pour revendiquer la liberté d'opinion. 

M. Guilhen, délégué de Parisi, paria en- 

suite ; il traita de la vie chère et- donna quel- 

ques raisons économiques de cette augmenta- 

tion des denrées ; il réclama une. augmenta- 

tion du traitement des P. T. T., qui n'en ont 

pas bénéficié dexittis trente ans, et lui aussi 

préconisa l'union. 

M. Marty prit la parole au nom des sous- 

agents des postes ; puis, après lui, on enten- 

dit M. Ellen Prévôt, député. 

M. Ellen Prévôt promit de porter devant le 

Parlement la question de la liberté d'opinion 

dles fonctionnaires, et il déclara qu'il interpel- 

lerait le gouvernement sur la circulaire •Chau- 

met. 

M. Ellen Prévôt préconisa aussi l'union de 

tous îles groupements, et ia réunion se termina 

sur un ordre du jour de protestation dans le 

sens des questions do l'ordre du jour. La sor- 

tie s'effectua à 7 heures, sans incident. 

CINEMA. PATILE. — Tous les soirs, représentation 

à 8 h. 45. Jeudis et dimanches, matinée». 

AMEWCAN COSMOGBAPII. - MU. 43, séance 

ctnémalographiuua. — Jeudis et dimanches, ma- 

tinées. 

SALON DU PATIlfi-CONCERT, U, rue Alsace. — 

Ouvert de 9 heures du matin à 11 heures du soir. 

APOLI.O-THEATRE. — A 9 u , brillante sêanc» 

cinématocraphique. 

MESDAMES, une agréable surprise 

Monsieur Boudonis, l'aimable Directeur de 

la Grande maison de Modes, 10, rue lem-ponie- 

res. offre pour tout achat an-dessus do lo ir., 

comme prime, un agréable souvenir artistique. 

Mesdames, devinez îî „ ^ 

Les Magasins sont ouverts de midi a t Heu- 

res. 

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Détpeoh, De Reboul, 

HXl¥EIISiTÉ DE MONTPELLIER 

FACULTÉ DES LETTRES 

Baccalauréat de renseignement secondaire 

~ Ire partie. Ire série. A. Latin-Grec. — Sont 

Ifciarés admissibles aux épreuves orales, les 

candidats dont les noms eu i vent, candidats 


Montpellier : MM. Bernis, Couderc, Franco 

Fibre, Faraboec, Jeanjean, Texier. 

Nîmes ; MM. Blachère, BourreJly, Daufés 

tarbot, Maurin, Bousset, Vézinet. 

Perpignan : Surjous, Tignières 

2e série. B. Latin-Langues vivantes. — Sont 

déclarés admissibles aux épreuves orales, les 

sardidats dont les noms suivent. Candidats 


Montpellier : MM. Bruguiène-F-ontenille, arti-e. Mathématiques. — Sont admis : 

«M. Sacaze, SaDles, Biny, de Pignier, Rou- 

"-'lyrol, Beauquier. Mauryr. 

* E AîJDE IVOIX CABAIVÈS + 

USE DE TOULOUSE 

Éfhémérides toulousaines 

Tentative d'assassinat 

Hier, une tentative de meurtre a eu lieu à 

Lévigiiac-sur-Save (Haute-Garonne). Une jeu- 

ne fille, Emilie Durand, âgée de 24 ans, bonne 

à Veyrac (Gironde), a tiré deux coups de re- 

volver sur son ancien ami Camille Gasteuil, 

cocher, âgé de 26 ans, qui allait se marier 

avec une jeune fille du pays. 

Gasteuil a été atteint dans la région de l'om- 

bilic et à la tempe gauche. Ses blessures ne 

mettent pas ses jours en danger ; il a été 

transféré à l'Hôtel-Dieu, à Toulouse ; Emilie 

Durand a été arrêtée et écrouée à la maison 

d'arrêt de Toulouse. 

Voici dans quelles circonstances ce drame 

s'est déroulé : 

Emilie Durand était une amie d'enfance de 

Canaille Gasteuil ; elle avait grandi à ses côtés 

et plus tard des relations eurent lieu entre 

eux, et la demoiscdlle Durand, qui se trouvait 

dans un état -intéressant, crut pouvoir compter 

sur Gasteuil pour l'épouser. 

Elle se trompait ; le cocher était allé s'ins- 

taller depuis quelques jours à Lévigmac-suT- 

Save, ohez sa future femme,- une jeune fille 

du pays, qu'il devait épouser dans une quin- 

zaine de jours. 

La demoiselle Durand ne tarda pas à con- 

ai-aître les projets de Gasteuil et hier, diman- 

che, elle se transporta à Lévignac pour mettre 

en demeure son -ancien ami de s'expliquer. 

Elle fit appeler Gasteuil, qui se rendit au- 

près d'elle, et tous deux s'éloignèrent sur la 

route. • 

On les vit ensemble; puis, comme ils avaient 

disparu au détour du chemin, on entendit 

deux détonations. 

Des témoins aperçurent alors la jeune fille 

qui fuyait dans les champs, tandis que le 

jeune homme courait vers le village. U était 

blessé et le sang coulait sur son visage. 

On le conduisit à la plrarmacie, où M. le 

docteur Esparbès, appelé aussitôt, lui donna 

les premiers soins et constata les blessures 

que nous avons mentionnées plue haut. 

Quant à. ia jeune fille, elle n'ailla pas bien 

loin. 

Voyant venir à elle plusieurs personnes, 

parmi lesquelles M. Larrieu, maire de Lévi- 







elle le somma de renoncer à son projet et de 

l'épouser. Gasteuil répondit en l'accusant 

d'avoir mauvaise conduite et en lui annon- 

çant sa résolution inébranlable de se marier 

dans une quinzaine. 



ami. 


état de dénuement absolu, a été gardée à la 


oiroimes MortuairesM" Valette 2 r Bayara 


iour : Saint Séverin ; Saint 

ti'laridn 

[fit? s° u >\aitcr : Saint Raphaël. 

Ï h » la lun e •• î h. ST malin 

5 * si soir. 

tkr 

te 

COM- 

Uï du soleil : 6 h. ? 0 ; coucher h. f,8. 

23 0 

«L V A CINQUANTE ANS 

Tie leries °, BRE 186 1- — Les produits des pa- 

'/''tutlce.s Lacourtcnsourt, nouvellement 

sont remarques à l'exposition de 

«°ntef es < 

*°* f/es ~- < ? ppeJ!e par une circulaire l'altcn- 

c "tts et J??} res sur la réglementation des 

^Knrir lts de boissons. 

LES - — Capitolc, tt Le Trouvère. » 


^"«rim Malcor, nommé commandant 

"'Wlo ae .Ia brigade d'artillerie du î 

''Oto^^^nt ^de prendre possession 

par 

" corps 

de son 

L'Aviation à Toulouse 

as d'uu aérodrome amé 

te^àvo^ 1 ?^ l ' Eta > "'autres cen ïes 

CS teS faveiurs a * la direction de 

f uTrlïï^' tes "«marches qui ont été faites 

tte maire permettent de compter quel'aêr? 

,îmt W'ornis sera hier'et t ne réalto ' 

î* terrain projeté est situé dans le domaine 

^rauoazal. On avait élevé des crTt qûes 

TidrniTiV 1 ?' f[U ' 0n no '"««St pas S 

E?. luomuiietration niiiitaire exi~ 

pudlr?t 0 Tn^n1rt nte «Varefeïvfrom 

f '»c Frànco-î r tre t€r . Pa -'" n voisin du ter- 

•v i StoK or être acheté par la 

P*« même 2,? au - rait la surface exigée • elle 

îSS,,* ««« Prochaine- 

Le Vol de l'Hôtel des Postes 

On retrouve le sac, mais il est vide 

-Si l'enquête de la police n'a pas encore 

abouti à un résultat, du moins le hasard a-t-fl 

amené hier une curieuse découverte : celle du 

petit sac qui a été dérobé dans le caveau du 

sous-sol et qui conteara.it les plis chargés. 

En draguant le canal du Midi-, hier matin, 

vers dix heures, en face le numéro 11 du bou- 

levard de la Gare, un ouvrier de l'administra- 

tion a trouvé un siac, qui a été ramené à la 

surface de l'eau. 

Ce sac, bordé de cuir, est du type de ceux 

de l'administration des postes et du même for- 

mat que celui qui a été dérobé. 

Il contenait des cailloux qui, vraisemblable- 

ment, avaient été mis à l'intérieur du sac 

pour l'immerger oomplètem-ent et l'empêcher 

de remonter à la surface. 

De plus, le sac paraissait ne pas avoir sé- 

journé longtemips dans l'eau ; ce serait donc 

bien le sac volé ; mais, malheureusement, il 

était vide. 

ECZÉMA DE LA FIGURE 

M. L. Fabre, retraité de la Marine, -che- 

min des Ameniers, 7 bis. Toulon, écrit : 

J'ai rhomieur de transmettre à l'inventeur 

du Caduni rexpr-ession de mes remercie- 

ments et de ma vive reconnaissance. Ait- 

teinte depuis 20 ans environ d'eczéma au 

haut de la jambe gauche et à la figure (men- 

ton et joue droite), après avoir essayé tous 

les remèdîs possibles, -internes et externes, 

sans jamais arriver à aucun résultat, j'ai le 

bonheur aujourd'hui de me voir complète- 

ment guéri de cette terrible maladie en 

ayant fait usage seulement d'une boîte de 

1 fr. de la merveilleuse pommade Cadum. 

Dap îe DépaFterçerçt 

àUIlONDlSSEMENT DE SAINT-GÀVDENS 

SAINT-CAUOENS. — Impressions de pèleri- 

nage. — On nous écrit : 

Il ne faudrait pas oublier que notre chorale, 

composée d'orphéonistes et- d© chanteuses, a été 

vraiment l'âme du pèlerinage toulousain Le 

chant, interprété comme il l'est à Saint-Gau- 

dens, est réellement une prière. C'est à lui que 

je dois les meilleures impireseions de mon sé- 

jour à Lourdes. 

Je me souviendrai longtemps de l'émotion res- 

sentie pendant la messe de minuit, • alors que 

des voix infiniment harmonieuses modulaient 

cet admirable et pieux cantique : 

O douce Mère du Sauiveur, 

Sous ta main maternelle 

Garde mon. «Bar. 

Qu'elles étaient doucement suppliantes ces 

voix qui s'adressaient à la « douce Mère du 

Sauveur ». Semblables aux vagues de la mer, 

ces vol.x montaient, grossissaient angoissées et 

reto-mbaiesnt affaiblies et berceuses. 

Oe n'étant plus un chaut... ces voix qui 

priaient avaient des âmes, et- ces âmes chan- 

taient... 

Remué au plus profond- de mon être, moi aus- 

si j"ai murmuré : « Gairde mon cœur. » 

Oui, gardez nos cœurs. Vierge de Massabielle, 

gardez-les de Satan et de ses traits perfides, 

garde; nos cœurs purs, dévoués aux nobles 

causes, gardez-les pour leur Dieu, leur patrie et 

leur fauïiïle. 

Après la irécitation du Rosaire, la messe com- 

mence. Le chant du « Kyrie », sûrement atta- 

qué et bien nuancé, nous a fortement impres- 

sionnés par son infinie trisjiesse. La voix chaude 

et synipathique de M. Cartou a bien -traduit cet 

appel de l'âme jetant vers son Créateur ce cri de 

détresse : « Seigneur, ayez pitié de noms ! » 

Le « Gloria in excelsis » avec la fugue du 

« Oum sancto Spiritu » a été impeccablement 

exécuté. Au « Grattas », nous avons eu te plaisir 

d'entendre ia voix harmovriiieiise de M. Laurens, 

à laquelle sont venues se joindre deux voix plus 

graves, réellement délicieuses. Très impression- 

nant ©o cri du « Miserere nobis », dans l'im- 

mensie basilique ; les voix qui se reprenaient 

en sourdine paraissaient brisées par des san- 

glots. 

Le « Credo » ç.t le « Sanctus » ont été chantes 

par M. Puisségur, dont la belle et prenante 

voix invite à la prière. Combien poétique et 

touchant, dans ce cadre pyrénéen, le chant die 

1' « Agnus Dei » sur un thème montag-nord. 

Ges notes lentes, d'une expressioni intense, 

avaient un charme naïf et profond, et ces voix 

harmonieuses que le bruit du Gave sembla» ber- 

cer, nous apportaient comme l'écho des grandis 

monts. C'était bien l'antique mélopée qui dit 

la voix humble des bergers dans le désert de la 

montagne. 

Pendant la Sainte Communion, M. Pouyannie 

a chanté, en véritable artiste, lès « MerveiEies 

de l'Eucharistie », dépassant les « Merveilles de 

la création... » P-enidanit -ce ohaintei beau, bien 

des larmes ont coulé... A l'hôte divin que mon 

cœur .possédait, j'ai dit ces paroles duoantique. 

Pour le don de votre Eucharistie, merci, mon 

Dieu, merci ! 

Avec l'adoiration nocturne prenait fin le rôle 

assigné à Saint-Gaudens. De l'avis de tous, no- 

tre paroisse l'a rempli avec honneur. La piété 

vraiment édifiante des fidèles, le grand nombre 

des communions prouvent que dams notre pays 

la foi est toujours vivaee. 

Qu'il me soit permis de îemeroier notre dé- 

voué et vénéré archiipirêtre d'avoir -créé et sou- 

tenu, à Saint-Gaudens, l'œuvre du chant. So» 

zèle intslligeint lui a fait eomprenidire l'esprit de 

sa pe,roisse. L'assiduité plus grande aux offices 

prouve qu'ici on aime le chant religieux si né- 

cessaire aux manifestations de la, foi. 

Maie l'éclat de nos cérémonies, nous le de- 

vons surtout à M. l'abbé Duthifl. Il fait œuvre 

de prêtre, ien même temps que d'artiste, en fai- 

sant interpréter avec unie telle piété nos belles 

œuvres liturgiques. Partout, i;l est un ma Une 

tinccflitesté et aimé. Je suis heureux de lui adres- 

ser toi l'expression de ma vive sympathie et de 

ma reconnaissance. 

Merci aux orphéonistes davorjr voulu prêter 

leur concours, reconnu si précieux pair M. le 

chanoine Nouguès, qui a bien voulu les joindre 

a sa Schoilia, pour la procession du Saint-Sa- 

ciiement. Vous, chanteuses de Saint-Gaudens, 

I élite die notre paroisse, soyez remerciées du 

bien que vous faites par cette œuvre du chamit. 

a laquelle vous vous dévouez. Puissiez-vous 

dat : mais, étant venu passer trois semaines 

a. ROqueflxade, H se fait un devoir de le con- 

server parce qu'il a appris que le prêtre Four- 

nie prépare -une liste de candidats pour les 

M me h aines élections. , 

AUTOBIOGRAPHIE DE PAUL FOCRNIÉ 

Né le 5 mars 1865 â Saurai 

'Etes-vous Français de naissance 1 Oui. 

Etes-vous étranger et de quel pays ? Romain 

et paji-iste. 

Etes-vous célibataire ? Oui. 

Etes-vous marié ? Jamais. 

Etes-vous divorcé ? Moins encore* 

En quelle année vous êtes-vous marié ? 

Quand je fus ordonné, en 1889. 

Combien avez-vous eu d'enfants î Zéro. 

Habitez-vous dans cette commune î Oui. 

Sinon, dans laquelle ? C'est ù voir. 

Savez-vous à la fois lire et écrire ? Je le 

crois. 

Quelle est, votre profession principaile î Prê- 

tre catholique, hors la loi. 

Si vous avez une autre profession, laquelle ? 

Je la cherche. 

Voilà, dans tout son éclat, la mentalité du 

littérateur qui, par articles dans YExpress du 

Midi et la Croix de l'Ariègc, par plaintes à la 

gendarmerie, au parquet, à l'Acadéniie, à la 

préfecture ; bref, par tous les moyens, y com- 

pris ceux qui ne sont point avouables, a suc- 

cessivement attaqué tout le monde â Roque- 

flxiade. 

Et c'est ce fameux curé qui a la prétention 

de vous donner pour maire le Jean-Pierre 

Sarda ! 

Electeurs de Roqueûxode, 

A la liste du curé sera triomph-alememt op- 

posée une liste de bons citoyens, dans laquelle 

je ne figurerai pas, mais que je soutiendrai 

avec amour, car l'amour seul est fécond. La 

liste de haine sera maudite. 

Roquefixade, 24 août 1911. 

Le maire, Emile DARNAUD. 

A demain ce que nous en pensons. 

POL. 

ARRONDISSEMENT DE PAMIEB.S 

- Il ne part pas ! — On me s'a- 

a Pamiers, que par ces mots : 

Tlubaud de Lévis, I et Anglésie de Mont agit 

avaient eu trois entanuts : Tlubaud, Guilhardo 

ei \ii -lési.e. Thihaûd Se Lévis II, l'aîné, baron 

de Moutbnm et aeianeur de Lapenme, épousa, 

d'après le P. Anselme (T. IV. p. 25), Séguine 

de Comm-iuges, ûïie d'Arnaud de Couimluges, 

vicomte de Cotiserons, surnommé d'Espagne, 

et de Philippe die Foix. Leur fille unique, c.f- 

oile de Lévis, se fit enlever, en 13fH. par son 

cousin Olia.rles de Com-minges, dit d'Espagne, 

fils d'un premier lit sans doute, de Bertrand 

de Comminges, dit d'Espagne, surnommé le 

Boiteux, qui fut -maiïéelial d'Ost, de Jean, 

comte de Poitiers, fils dit roi Jean le Bon, et 

qui on 1368 se trouvait marié à la jeune Brune 

d'As-pel, baronne de Prat Cécile de Lévis et 

Charles d'Espagne moururent l'un et l'autre 

avant 1392, laissant deux garçons : Thibaud et 

Bertrand. Bertrand mourut jeune. Thibaud 

d'Espa-g-nm, dit de Lévis, se trouva ainsi l'hé- 

ritier universel de son gnanid-père Thibaud 

de Lévis IL 

L'(( Express )) à Paris 

NOUS APPELONS L'ATTENTION OE NOS 

LECTEURS ET AMIS SUR L'AVIS PUBLIÉ 

SOUS CE TITRE A LA QUATRIÈME PAGE. 

B 

ral du gouvernement de l'Algérie, en rempla- 

cement de M. Vainior. admis sur sa demande 

â faire valoir ses droits à la retraite. 

Or, iM. Vainier n'avait pas été prévenu de sa 

mise à la retraite. 

M. Lutaud n'avait pas été consulté et il ap- 

prit cette nomination par les journaux 

Dans l'entourage du gouverneur, on critique 

hautement ta décision du gouvernement. 

Ou trouve plus qu'étrange la nomination à 

un poste équivalent à celui de préfet et hors 

classe, situation supérieure à celle des troià 

préfets d'Algérie, d'un simple sons-préfet- ayant 

seulement douze ans de services. 

M. Saint-Germain, sénateur d'Oran, annonce 

qu'il va prendre l'initiative d'une protestation 

des sénateurs et députés de l'Algérie contre la 

nomination de M. Genebrier. 

Alger, 23 octobre. 

Les parlementaires présents à Alger, MM. 

Saint-Germain et Gérento, sénateurs, MM. Co- 

lin, Broussais et Trouin, députés, ont télégra- 

phié hier soir au président du conseil pour 

lui manifester leur surprise au sujet de la no- 

mination du secrétaire général du gouverne- 

mont de l'Algérie, faite contre l'esprit îles dé- 

crets régissant la constitution et la hiérairchie 

de l'administration algérienne. 

Cette nomination a été faite au profit d'une 

personne distinguée sans doute, mais iinsiifli- 

saniment qualifiée et trop ignorante des choses 

algériennes pour pouvoir occuper le second 

poste dans ta haute administration de l'Algé- 

rie. 

A la suite de l'envoi de oe télégramme, M 

cabinet du gouverneur a prié les journaux de 

démentir les bruits de démission de M. Lu. 

taud. • 

AU THÉÂTRE LAFAYETTE 

A PROPOS OU « JOUEUR » 

A M suite de la chroniqu* de samedi sur la re- 

présentation diu Joueur, M. Henri Beaulieu, qui 

jouait «OOUHmiment Vailère, a bien voulu nous en 

voyer le petit éclairciiseement suivant, relativement 

aux costumes du Joueur : 

« Tout d'ahord, Jo me suis révolté, comme vous, 

contra la tradition qui veut, depuis 150 ans, que 

l'on joue cette pièce n en poudre »; mais l'inciden 

du « MMt de banque », acte III, scène d'Hector et 

Valère, nous ohligre à reporter la pièce APRÈS 17% ! » 

Oect est très curieux. Nous nous trouvons en pré- 

sence d'une pièce créée en 10!W, pièce de mœurs, 

noua -donnant un tableau ctu monde des joueurs à 

cette époque, et, hrusquement, on nous ila trans- 

liorle, depuis fort longtemps, après 1735 ] Pour- 

quoi cela ? 

Voici : 

Parmi fles- pantomimes dont les acteurs enjolivent 

la comédie, il en e-st une assez Urôle. A la scène VI 

dt* l'acte III, quand Valère, heureux au jeu rentre 

en comptant die l'argent clams son chapeau il laisse 

tomber un billet de banque, et Hector tâche de'ie 

ramasser sans qu'il s'en aperçoive. C'est là un motif 

a mille singeries, jusqu 'à ce que le valet escamote 

le billet bleu et le fourre enfin dans sa poche Or 

comme il aérait raWe de faire paraître un billet dé 

banque sur la scène avant 1735, on a préféré tout 

bouleverser, et commettre dix fois plus d'anachrn- 

nismes en transportant en plein dix-huitième siècle 

une comédie de mœur3 rie la fin Ou rènne dn 

r^}ii? Ç'«* c< > mn "> sj l'on jouait les pièces de 

ï, n ,„ Vn,, enU;ms f>°«r y porter 

S^s îî^stte R .°. nl fait entendre. Ce fut 

a^'^'ï' feu? 1 * «U s,-,", 1 ' 0 ' 11 *" fle Toulouse, 

" «L» iiaK ons inscrites à 

cortt^ (l'ofe, " h,s Particulière- 

a Cl, reulair» Chaume», qui 

à l'établissement de la ligne êrectrifS.VX, 

Quérigut au Pla. ° «ecirique de 

Un tracé de cette ligne indiquant lies raio- 

prietcs privées où il doit être pVacé des sun 

ports ou conduits, restera pendant trois laS* 

consécutifs, à partir du 23 octobre l«f la 

pose à la mairie de la commune du pin oo 

les intéressés peuvent en prendre connaissait 

SAINT-CIRONS. — Société des études 

Cous-erans. — Réunion d'octobre 1911. 

Classement des remparts gallo-romains 

Sainl-Lizier cotnmc monuments historiques. 

Plusieurs membres font observer qu'il im- 

porte die faire iprononcer te elasseinant pour 

uotégar les remparts contre toute tentative 

de démolition ou de dégradation. Le conseil 

général die l'Ariègc, radiministraition de l'asile, 

lo conseil (municipal de Saint-Lizier, en don- 

nant leur pleine approbation au projet, se 

sont .montrés les .inteiiprètes -autorisés de tous 

ceux qui s'intéressent aux monuments, dont 

l'histoire est celte du pays et aux sites pitto- 

resques. 

L'assemblée décide que de nouvel'ias démar- 

ches devront être tentées pour obtenir une 

solution conforme aux vœux précédents. Dans 

êe but, sur la pronositi-on de M. Signonel, elle 

émet im vœu résumant les périipétie» dte l'af- 

faire 'indiquant les recherches pour retrouver 

le dossier et insistant .potur que M. le sous-se- 

n ' na " L « I «*te. ménagère, 56 ans, veu- 

ve de Benazet, à Fouychet 1 YvWme Sastis, 

ïJûg^ Bruilhols ; Joseph Cassé, cultivai 

teur, ,0 ans. veuf de Birobent. Denjean, à l'hos. 

ROQUEFIXADE. — Encore une circulaire de 

M. Darnaud, le maire démissionnaire et provi- 

soire de Ro.queflxad-0 I... 

La voici sans commentaire pour au-jour- 

o iiii-i-, nous réservant de faire -un autre 

les remarques qu'elle comporte : 

LOYALEMENT COMME TOUJOURS 

Aux électeurs de Roquefixade 

Le maire, à Foix et &ge de 80 ans ; l'adjoint 

dans un hameau assez éloigné du village ; le 

secrétaire, occupé comme instituteur et ma- 

lade ; quelques insignifiants détails do la 

paperasse administrative ont pu être omis 

c'est sans Importance. 

D'ailleurs, approche le jour des élections 

municipales : et alors, si le maire actuel est 

encore vivant, il no se présentera plus u vos 

suffrages ; et vous aurez un maire résidant 

dans la commune. 

Récemment même, le maire actuel croyait 

pouvoir utilement se démettre de son tnan- 

lo.ur 

pels comme o abus devant le Grand Conseil 

Isaac-Jaeques de Verthainoat, évêque de Cott- 

sera-ne est accusé d'avoir procédé à la visite 

de deux églises du diocèse, Stiaan, dans le 

Séronnais, et Salau, dans le quartier do Cou- 

sertuiis. toutes deux appartenant à l'Ordre de 

Malte et à ce titre échappant à la juridiction 

des sec Piliers. Avant le premier concordat, les 

visites épifMopalios n'étaient pas une simple 

formalité : elles avaient pour résultat de faire 

connaître la situation -morale .,„„ /ÛMUBU. to.ul.ee au'elle 

!B ran«g*rteouôi pa'f «icluwiige. tout ce. qu'elle 

forteresse idt seigneurie 

ipuasAiW**" «v^mvêœes antres pteoee. 

ln CIRCONSCRIPTION 

Paris, 23'octobre. 

Inscrits : 13.462. Votants : 8.588 ; blancs et 

nuls, 155. 

MM. Joseph De-nais, républicain libéral, 4,67? 

voix (élu) ; contre-amiral Hautefeuille, répu- 

blicain radical, 2,132 ; Desemoubes, socialiste 

-unifié, 800 ; Lachapelle, républicain (Alliance 

démocratique), 622 voix : Mollinger, socialiste 

indépendaint, 118 ; Ferem, libertaire, 38 ; Sinet 

républicain iaidépendiant, 30. 

Il s'agissait de remplacer M. Joseph Ménard, 

libéral, décédé, qui avait été élu au second 

tour de scrutin le 8 mai 1910, par 5,574 voix 

contre 5,486 à M. Gosnard, radical, député sor- 

tant. 

LES ub;licaine 

La section politique a adopté un grand -nom- 

bre de vœux, parmi lesquels un vœu tendant 

ce que les parlementaires du parti deman- 

dent île mise à l'ordre du jour, dès la rentrée 

s Chambres, de la discussion de la réforme 

électorale ; l'application de la R. P. pure et 

simple ; que la R. P. soit étendue aux éfec 

tiens municipales dans les vlBes de plus de 

25.000 habitants ; que l'antimilitorisme et te sa 

botage soient énergiquement réprimés ; que 

la neutralité la plus complète soit pratiquée 

dans renseignement ; que les instituteurs pu- 

blics soient soustraits à toute influence poli- 

tique ; que la collaboration die la familio et de 

l'école soit assurée par la désignation impar- 

tiale des délégués cantonaux. 

Le Congrès a également émis le vœu que, 

tout en reconnaissant les principes républi- 

cains de la laïcité gratuite et obligatoire, de- 

mande que les subsides scolaires soient accor- 

dés proportionnellement au nombre des élè- 

ves aussi bien des écoles officielles que des éco- 

les libres. 

Un banquet a réuni ensuite plus de 800 con- 

vives. Plusieurs discours ont été prononcés, 

notamment par MM. Audiftred et Jules Roche. 

Dans.son discours, M. Audiffred déclare que 

la. Ré-publique n'appartient à personne et doit 

être gouvernée par tous les Français, dans 

l'intérêt de tous les Français. 

« 'Nous voulons, dit-il, un gouvernement d'or- 

dre, de justice et de progrès ; pour 09]a il faut 

tout d'abord que tous les électeurs soient re- 

présentés suivant le nombre qu'llis comptent 

dans le pays. » 

M. Jules Roche constate que lie titre de Ré- 

publique comme -aodiollernen't est un gouv or- 

nement de désordre. 

Il mppelE'e dans quelles conditions fut votée 

la Constitution de 1875. 

« Dans cette loi de procédure, dit-il, on n'a 

Oublié qu'une chose, la .notion et le citoyen ; 

et il se demande quelles .sont lies saranUee 

existant -pour la liberté iartiviidtiel.l'iv néces- 

saire et quelles sont les garanties offertes h 

cette souveraineté nationaCe -partout esca- 

motée . 

>, S'imaginer que. la vie de la France peut 

continuer dama ces -conditions générales d'or- 

ganisation serait la plus dangereuse des illu- 

sions. " 

» Programmes de réformes, ce sont des 

mots, mais il faut des moyens. 

» Tant que nous n'aurons pas organisé la 

République, assuré la souveraineté de la na- 

tion, nous aurons le titre de République, mais 

la République vivante, réelle, fécond!?, nous 

l'attendons. » 

M. Lutaud offre sa démission 

Paris, 23 octobre. 

Une dépèche d'Alger annonce que M. Lu- 

taud aurait offert sa démission au président 

du conseil. 

Lo motif de la détermination du gouverneur 

général do l'Algérie témoigne us ayons publié vendredi, nous avons ân- 

Les Elections en Alsace-Lorraine 

Metz, 23 octobre. 

Hier ont -eu lieu, en Alsace-Lorraine, ies 

élections pour la seconde Chambre du nou- 

veau Parlement. 

En Lorraine, autant qu'on peut en juger 

d'après les résultats partiels connus jusqu'à 

présent, les députés sortants de la Délégation 

qui se sont représentés sont- à peu près tous 

élus ou certains de l'ètr-e. 

A Metz, la ville était • divisée en deux cir- 

conscriptions ; il y a ballottage dans les deux. 

Dans la première circoriseripti-on, l'avocat 

Donne vert, immigré, arrive en tête. Il sera 

probablement élu au second tour avec l'appui 

tr. à 300 Ir. les 100 kilos. 

poivres'. — On cote : TeUIChery, M tr., Saigon 

n °M«iières 

r 

'premières pour^l'agrlciilture : on cote 

-sse, 27 fr. ; 

0 70 les HW 

Matières premières pour l'agriculture 

sur wajtoos IkurUeaux les loo kUoa en s; 

Knerais potassiques : Sulfate de pots 

fluorure- du potassium, 'J-2 Oô; kainïte, c 

poudre d'os verts, 13 se 

13 50; noir animal, s fr.- 

5 50; pyosphales naturels 

notu 

i^T^ , ,a «wmination de M. Genebrier, sous- 

_ préfet de Béthune, au poste de secrétaire gêné- 

Chlorure 

Bn|l*lS phospho-rés 

poudre d'os dégélatinés 

phosphates 

° Scories de dèphosphoration : li %, c f r . ; pbos. - 

nhale précipité 35/40 % d'acide pliospliorique so 

lubie, l'unité 0 ir. 50. 

Engrais azoto : Sang tu jSaei»*, s 25 l'unité d'a7ote- 

corne torréfiée, l'unité d'azote 1 23; nitrate de sou; 

de, S6 10. 

Alcools : on cote, disponible de T, a 73 fr | 0 » 

trois derniers-, de 73 à 75 fr. les quatre premiers- 

de 70 à 73 fr. les quatre de mai; cie 71 à 73 tr l'hec- 

tolitre nu. les 00 degrés, taxe de fabrication en ulu-s 

soit S 54 pour 1911 et S 33 pour 1912 par licctolit ra 

a 11,", fr.; Guadeloupe, de 4» i 59 fr 1 

Réunion, coure de 47 à 50 fr ; Oeme.rara, avant à< 

70 â 80 tr.; Jamaïque, do 100 à 300 tr.. le tout l'ueo 

i toMtre h>gé, les 54 dsgrés non dtdoiuvnn*. 



niietin Fimncffl 

BEVUE FINANCIERE 


Des alternatives de reprise et de dépression 

60nt actuellement la caractéristique de notre 



tées avec optimisme ou. pessimisme. 11 est donc 

assez difficile de suivre jour par jour ies va- 

riations enregistrées par la cote ; elles n'ont eu, 

d'ailleurs, que peu d ampleur. En somme, le 

lait saillant de Ja semaine est l'aisance avec 


zaine. Les tauix de reports contrastaient singu- 


Ils n'ont, en effet, comme nous l'avons signalé 


raison fiarmscïes du monde 

Le plus agréable 

des Purgatifs. 

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Feuilleton du 23 octobre 1911 

LES 

PAR 

Jean DIIAULT 

PREMIÈRE PARTIE 

Les deux visages 

CHAPITRE II 

LE POLICIER 

D'autre part, la façon discrète dont 

Gècile avait quitté la -malade pouvait 

laisser supposer qu'elle s'était glissée là 

pour écouter. Cette pensée l'empêcha d'a- 

bord de signaler sa présence en remuant 

line chaise ou en toussant, et la fausseté 

dç sa situation s'en accrut. 

Et, force lui fut -ainsi d'enlendro une 

partie de la conversation déjà engagée : 

Mlle de Sainte-Pazanne était, fort émo- 

i tonnée, et c'est d'un ton moitié doulou- 

reux, moitié indigné, qu'elle disait à 

Paul : 

— Cessez de vous débattre !... 

Le voilà fini, ce roman ébauché à la 

campagne, en des temps plus calmes et 

sous des cieux plus purs I... Vous ne 

m'aimez plus ! 

— Pourquoi dites-vous cela ?... répon- 

lait Paul. Qui vous autorise à affirmer 

me chose pareille ?... Il y a des seiwents 

entre nous ! Vous êtes ma fiancée ! Ton- 

jours ma fiancée 1... Et jamais un Lézar- 

diere n'a failli à son serment... 

— Laissez-moi vous répondre là-des- 

sus, mon cher cousin... Vous raisonnez ; 

vous vous défendez comime un vieux 

procureur, là où le moindre cri de l'âme 

eût été bien plus éloquent !... Ce cri, 

vous l'eussiez poussé jadis, à l'époque où 

vous m'écriviez ces gentilles lettres dont 

vous avez perdu le secret... 

— Je n'ai pius à vous écrire !... Vous 

habitez avec nous !... 

— Laissez-moi achever !... fit-elle avec 

impatience. Ce cri de votre âme indi- 

gnée, je l'attendais !... Or, il n'a point 

jailli quand je vous ai dit, dès le début : 

« Paul ! vous ne m'aimez plus I » Vous 

êtes resté écrasé, sans répondre, proba- 

blement parce que vous n'aviez rien à 

répondre I 

— Oh !... 

Elle lui coupa impérieusement la pa- 

role : 

— Je vous en prie».. 

Puis, reprenant son réquisitoire : 

— Vous tiendrez votre serment, m'a- 

vez-votis dit ?... Mais je ne veux 'pas, 

Monsieur, que vous teniez votre serment 

uniquement parce que vous l'avez fait !... 

Je ne veux point être épousée par hé- 

roïsme I... Suis-je un laideron ? Suis-je 

un monstre ?... Non 1 Non !... J'aurais 

voulu être épousée parce que l'on m'ai 

mait, voilà tout J... Vous ne m'aimez 

plus !... Adieu !... Je vous délie de votre 

serment. .. 

— Mais je ne veux pas !... Il ne m'est 

point pénible, je vous le jure, de tenir 

ce serment 1... 

— C'était un serment pour rire, d'ail- 

leurs, ajouta-t-elle sans l'écouter, un ser- 

ment comme on en fait à quatorze ans.. 

Nous avons joué au petit mari et à la 

petite femme... Voilà tout !... 

— Adèle "... reprit Paul après un si- 

lence, vous me faites une peine infinie !-.- 

Et pourquoi donc ne vous aimerais-je 

plus? 

— Parce que vous en aimez une autre ! 

fit-elle avec impétuosité, comme si cette 

accusation la soulageait. . 

— Moi ? 

— Oui 1 Vous !... 

— Et qui donc, grand Dieu 

— Eh I Le sais-je?... Mais je le sens 

je le pressens ! je le devine... Cette cons

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«rrBMSNT» M» UMrraopiws 7. 43- 24- 

Jnuau.m

LUNDI 28 OCTOBRE mi 

* demandent que,sans .porter atteinte au génie 

«de Franklin, on rende justice à chacun. 

iei discours termines, le président entend 

ime cantate en l'honneur de Romas : puis il 


«ues officielles. 

Le banquet 


jeuner de 200 couverts qui est servi dans une 


constance. 


un toast au président de la République, tout à 

la joie que lui çjause sa nomination dans la 

JLég-ion d'honneur. 

Le maire de Nérac est déboutant de lyrisme; 

— il ne craint pas de comparer M. Fallières a 

Henri IV, tout simplement. 

— Jadis, s'écrie-t-il, Henri IV venait h Némc 


fees sujets ; aujourd'hui, oe sont des citoyens 




blique. » ,, .... 

M. Fallières sourit d'un air béat ; 1 auditoire 

no bronche pas. 



passer les bornes de la platitude, il outrage a 

la fois le bon sens et la vérité. 


procPtmé la liberté de conscience et préparé 

l'apaisement des passions religieuses ; il a 


Monsieur lo Président, vous ne cessez de faire 

naître et de recommander la paix des coeurs et 


môme amour de notre noble patrie. » 

M Fallières, qui paraît de plus en plus 

clwirmé. se lève à son tour et prononce un dis- 






a la situation extérieure : , 

— C'est dans une commune ferveur que so 


ïes impérissables destinées de la Patrie ; nous 






qu'aucune atteinte, si légère fût-elle, fut faite 




aimées et durant lesquelles il a représenté la 


et-Garonne. 



















Ja lande voisine, à 16 kilomètres d'ici, et si 


ii'Etat. » 





ainsi : 

K La ville de Nérac a été bien inspirée en 









tement félicitée, dit-il, d'avoir relevé le près 


autour de la statue de Romas tant démtnen- 

tes personnalités de Paris et de la province 



«îatin, au nom de la vérité et de la justice, ses 




de nos places publiques, à titre de. réparation 


beau talent, notre compatriote Bacqué, a su 



fa vie, qui nous a été contés avec tant de 




» Ce sera toujours la gloire d'un pays de 

commémorer le souvenir «le ceux do ses en- 






sion do son génie. 

» Leuss œuvres trouvent dans leur féconde 







ville de Nérac en élève une aujourd'hui au 






précurseur. 

» Inclinons-nous, tma fois encore, devant sa 


notre foi dans les destinées de la science. 

Que de bienfaits elle prodigue dans le monde 










pire de la science et à la gloire de. nos sa- 




Après le banquet, M. Fallières a présidé la 


d'horticulture. , . 

M. Pams, ministre de 1 agriculture, prononce 



au Parlement. 

— C'est, déclore-t-il, parce que le patriotisme 



seur de cette science qui deviendra la sauve- 


U dit ensuite que les agriculteurs ont tenu 

à s'associer unanimement à l'hommage qui 


— Avec Chevreuil, Dumas, Boussingault, 

Lavoi6ier, de Gasparin, Becquerel, Pasteur, 

Elie dé Be.aumont, Duclaux, Berthelot. de 




Le ministre a attribué à la République tous 

les progrès réalisés par l'agriculture (sic) ; 

il termine par un éloge boursouflé du prési- 


de dernier prend ensuite la parole. 


l'occasion de lancer son vin de Loupillon. 

" Oh ! dit-il, je ne me targue pas de produire 

un vin comparable au Médoc ou au Bourgo- 

gne, mais .simplement un bon petit vin de pro- 

priétaire généreux, qui réchauffe le cœur ; 

j'ai 7G.O00 pieds dans mes vignes ; il n'y en a 

pas un seul qui n'ait été planté hors ma pré- 

sence. » 

Si après cela M, Fallières ne tire pas bon 






cole, M. Théodore Castang, à Agen. 

Officier du Mérite agricole. M. Gabriel La- 

laurie, à Villeneuve-sur-Lot. 


Batifolie, à Balignac (communede Caudecoste^; 

Buytet fils à Sainadet (commune de Bouglon). 

Le départ 

Les fêtes officielles sont terminées. 


Nérac. Malgré la chaleur, il a revêtu son 



rence générale ; il a passé inaperçu. 



cris ds « Vive l'armée ! » 





par le vol de l'aviateur Brindejonc qui, au 


fectué d.es vols superbes. 

Il a évolué constamment à une grande vi-, 

teaae, tantôt précédant lo train, tantôt le sui- 

vant. Il a viré à Mézin, puis est rentré à 

Nérac. 

A Mézin, où M. Falliôre6 «jst arrivé à, 4 heu- 

res et demie, il n'y a pas teu de réception of- 

ficielle. 

Le président monte en landau et part i>our 

le Loupillon, où il arrive à 5 h. 15 du soix. 


La journée s'est terminée par des réjouis- 



mandie, où se trouve la statue d'Henri IV. 

Du haut de son piédestal, lo Roi populaire 

semble rappeler à la foule avec son doux sou- 

rire et sa main largement tendue que c'est 


du pays. 

Louis JAUDOUXKNC. 






de l'infanterie métropolitaine, 75 au titre de la 

cavalerie, 40 au titre de l'infanterie coloniale. 



40 «u litre de l'infanterie coloniale. 

LES CONGRÈS 


Roubaix, 22 octobre. 

M. Renouitt, ministre du travail, a prononcé 

hier, à l'occasion du congrès international de ; 

la mutualité et do l'hygiène sociale, un dis- 

cours dans lequel, après avoir fait 1 éloge des 


modifications à apporter à la loi pour ©n faci- 

liter l'application. . . 

Le ministre a également indique qu'il insis- 











Un Monument à Jean Guiton 

la Rochelle, 22 octobre. 

Aujourd'hui a eu lieu,à La Rochelle, sous la 

présidence de M. Dujardin-Beaumetz, sous-se- 

crétaire d'Etat aux Beaux-Arts, r inauguration 

de la statue élevée à Jean Guiton, maire de la 



de La Rochelle, par MM. Dujaïxlin-Beaunietz 

et André Hesse, député. 

Les distinctions suivantes ont été décernées,; 



MM. Baudoin, Ganaud, Duplessis ; officiers d'A- 


chevaliers du Mérite agricole, MM. Grasset, Mo- 

tillon, Roux. 

M. Dubois, sculpteur, auteur de la statue de 


d'honneur. 


A l'issue de l'inauguration, M. Dujardin- 

Beaumetz était monté dans sa voiture pour se 


du Roi s'approchèrent et lancèrent dans la 

voiture des cartes postales représentant la 

Joc onde. 

La pouice arrêta les Camelots du Roi, MM. 


tion de l'Action Française à Niort-, et Georges 

Mori sson. 





M. Augagneur, ministre des travaux-publics, 

a inauguré aujourd'hui Je nouvel hôpital de 


Après les réceptions officielles à la mairie et 

la iiwnl.se des médailles d'honneur au person- 

nel des chemins de fer de l'Etat, le ministre se 


Après des discours de JIM. Fayard et Veillât, 




Au. IMEo,sr»oG 




La commission, chargée par le gouverne' 

ment de procéder à une enquête sur les évé 

nements d'Oudjda quittera Paris demain et 



composée ; 

MM. Bertlielot, ministre plénipotentiaire, 

sons-directeur au ministère des affaires étran- 

gères, préaident ; Sauvai, inspecteur des fi- 

nances de 1" classe, et ûhapuis, contrôleur de 

l'armée de 2' classe. 


Paria, 22 octobre. 


toilleu, Lorgeou et Pandori, ont été mis en 


A Oudjda 



à Oudjda le résultat do l'enquête a laquelle le 


Le général Toutée arriva à Oudjda â 5 heures 

du soir. 


sur certains actes qui Wi étaient reprochés 

D'autre part, il fit prier le capitaine des 

douanes Pandori de présenter sa caisse ail 

payeur des armées, M. Malle*, pour être véri- 

fiée. \ , t . 

M. Pandori refusa ; il fut alors mande chez 

le général Toutée, mais il refusa de s'y ren- 

dre, déclarant qu'il n'avait qu'un chef, M. Des- 

tailleur. , 

le capitaine Pandori se rendit chez son chef 


chercher dc la part du général Toutée. 

M Destailleur déclara à cet officier : 

— Le capitaine Pandori est ici, je '.e garde. » 

Néanmoins, le capitaine Pandori se rendit 


avoir de icaisse, n'être seulement chargé que 


tailleur. 

Go dernier arriva bientôt a la casbah et dé- 

clara se soustraite ù la vérification demandée, 


— Moi, je suis encore en congé, adressez- 

vous â M. Lorgeou, mon adjoint. » 

M. Lorgeou, appelé à son tou|*se mit en me- 

sure d'obtempérer à ta demaiHie de vérifica- 


tailleur, il y renonça. 

Le général Tentée décida alors, pour mettre 


trois. 



Dès l'arrestation de MM. Destailleur, Lor- 

geoiu et Pandori, un subalterne des douanes, le 

brigadier Cotini, se proposa pour conduire le 


ception. 


l'absence d'un livret de caisse réglementaire. 

On ne -connaît {vas encore le résultat de la 



Le générai Toutée 




seoir à l'instruction de cette affaire tant que 



2* Que le gouvernement, dès à présent, esti- 




algero-marocaine avait décidé qu'il serait 

rappelé. . . , , 

Rien jusqu ici n est venu confirmer cette 




confident, a dit â un rédacteur de la Liberté 

que, selon lui, Je général devait avoir des rai- 




qu'il estimait devoir être nécessaire et mpide. 

Quant à l'hostilité qui régnait entre le géné- 

ral Toutée et M. Destailleur, elle n'avait pas 


— Ce qui se passe là-bas, disait dernière- 

ment le général Toutée ù son ami, me révolte ; 

bientôt, un grand scandale éclatera. 




tion dans tout le département d'Oran. De très 

nombreux O-raniens ont, en effet, acquis des 

terrains dans Malat et Oudjda. et pour des som- 

mes considérables. On cite des commerçants 

en vins d'Oran qui ont placé cent et deux cent 

mille francs dans des achats de milliers d'hec 

tares. 


arrêté, sont-ils valables ? Un mêan© terrain 


fois ? 


anxiété ceux qui ont placé leurs fonds an 

Maroc. 

te SanEt Frasa-Allemand 




allemands s'occupent surtout, en ce moment, 

du bec de canard, c'est-àdiire de la partie nord 

de la colonie du («tneroun que l'Allemagne cé- 

derait ; mais l'accord no semble pas encore être 



lies deux points que la France accorderait à 

l'Allemagne sur le Congo et l'Onbanghi sont 


bai ; Mis s'étendent sur une largeur dc cinq à 


« D'après ce que le correspondant nous télé- 





La Taealiehc Rundschau déclare, de source 

autorisée : 

o On nous conf i tme que les négociations con- 



du mods. 



à l'Oubanghi. 

» Les points litigieux consistent dans l'étendue 

du territoire nui doit être cédé à rAllemagne 

sur l'Oubanghi ainsi que les cessions que nous 



li Guerre ïtaïo-TQ 



La Tribuna dit que les Ttircs fieraient encore 



Des deux côtés les pertes seraient considéra- 

bles. 

La dernière édition du Corriere d'Italia dit 


les Turcs résistent avec acharnement, soute- 

nus par la population ara.be, et que la flotte, 

en raison de l'état de la mer, ne peut guère 








Dons les ministères, qui sont assiégés de de- 

mandes.on a répandu que le gouvernement pu- 



Les journalistes ont en outre été invités à ne 



reusement. 


au résultat sanglant de rengagement de Ben- 

ghazi. 

les familles s'alarment d'autant plus que le 






Les nouvelles cur les opérations italiennes 

en Tripolitaine sont mauvaises, étant donné 



turque. 

D'après une dépêche de Conatantinopie, le 



les Italiens. 

A L'ETRANGER 

greasiste, prononça un discours tr,V 

en faveur d'un tribunal exclu si veuiLt'101**» 

posé de juges indépendante. "t Co « 

M. do Kiderlen prit adions la p-,lr,i„ 

d» noir, hésitant et pâle eoftnne HVmti vôhi 

sont certains journaux lienlino-is -! ' ûY 

Parlement de voter le projet, oii'h 10'4 jô 

tendre que le gouvernement tenonclm^ 11 ' en 

à la constitution de cette cour rm'Tn Mtltftî 

dans ce tribunal de fonoti-ontmh'ies ïi, a êtic» 

nemeut. 

u ' u Souy^ 

« Songez. s'éerla-t-iL qu'it 6' mi , , 

les M'V'rnaJid.s il l'étranger. » r Ôtéa*. 

Le Reichstag resta sourd à cet 

la gauche et la majorité du cent 1 ' Tont„ 

contre l'admission des fonctionnai!», V ?T „ . 

On mande de Han Koou à laTw?'01^ 

navigation h embourgeoise que w '?* a Bïi(« ttpes\ 

Les drpêches de Hanlû^dkl^ro 

suite du premier combat sér^ Qu'à u 

gouvernementaux et les ré vol,),nP % i 1 

derniers ont conservé teuw l c^ £è 

Le calme est relatif II v ? 0sitl °ns '.. 

Bordeaux, « «kwo 

A Bergerac, l'Union Sportive (l) bat * * 

athlétique de Limoges par 25 points à il. PS.-ÔN- 

A Pé.rtgueux, pour le Ghaaipionaiat ou * 

AgenoLs, Périgueux -équipe 4) bat lequil*. ' 

par 3 points à zéro. V A-'' 

— litehegan-ay sera, au Sporun*. ^;t,uio»>/> 

che prochain comme demi do moiee- 

tenait ce poste, it y a trots ans, clan. ^ 

lycée de Rayonne. ««.rde-M*- V* 

— Lerou, ex-chamT*oin du SA Ii0J; v ,>. ?T 

actuellement son service mUtta-i.ro a «acu»" 

oetto saison, avant troisième ligne a» ,* 

— Placé vaoanto ' . te ^lée 

Quel .sera cette année le deani ue . ,» 

quiipe ilo Franco 1 

», deTyon.'n-s joue plus. «ôySA. - ts. ; 

susiwmdiu penilant deux, ans par JJ-^,^" ^ 

T. E. C. contre S. T. 

A 1 h. 1/2, un match, servant die lever de ri- 

deau, fut joué entre le T. E. C. (1) et une équi- 

pe mixte du S. T. Quoique supérieure dans 

toutes leurs lignes, les grts et noir n'ont pu for 

cer la défense toulousaine que pour marquer 

un essai non transformé. Nous publierons de- 

main un compte rendu détaillé de la partie. 

Bon arbitrage de M. Sans . 

Stade contre Amicale du Sud 

Sur le terrain d'entraînement des Ponts-Ju- 

meaux, l'équipe (3) du Stade a battu l'Amicolo 

du Sud (t) par 13 points (3 essais et 1 but) a 

3 points. . 

L'équipe était commandée par le sympathi- 

que et vieux loueur Severat, qui a fait auist 

sa rentrée officielle, Arbitrage comblent 

L'Olympidine de Mairsei' lte „^tDîe 

soigne ta oompo^lion de son « 1 llUJ 

de demis est remarcjuable. V(*!*»7?Vffl 

Sinsout à la m.Mêe. Va i - - - - ' y 9D»^ 

_ iv-yroutmi. qui vient d» ts I S a yaat>«5t5« 

0>' 

militaire, jowc actuellement a- »• -, aiu 

Sttafl* m janvier, t'internationai 

France pour... .Madagascar. 

FOOTB.VIX AUX PONTS-UME*' !>t 

»lt>* 

" n : :, ,'e (*£ P 

Une écuHi» n.i-xM f^^'^ 

H si'ira P^'TbuW a 2- » " 

COURSE A 1'*^, 

Bouin a battu Bou^ ^ 



S. 

r>i 22 octobre. 

^-.-nMsiou signalée nier sur i«, '«a-mv 

b» ^'^m^hit fouest et le nord de l'Europe. 

«^^'nrimuni barométrique persiste sur 

"fnSi-Head 735°»») ; or. note 737 mil- 

i'irl»"*|? V Valentia, 747 millimètres a Ham- 

^,èH 7'iO millimètres ù Parts ; une tempête de 

''^Vw sévit, depuis hier soir, sur nos cotes 

!"°vi ùicho et do l'Océan ; la mer est grosse 

très grosse sur tout le littoral. 

"T,n,nt, est resté généralement très tort dans 

DOUT 

S«4 

de 

^Xont est resté généralement très lori «ans 

Prieur du pays ; il atteint ce matin a la 

ffîSRiffel, une' vitesse de 26 mettes à la se- 

pluies sont tombées dans l'ouest de l'Eu- 

nT- en France, où elles ont été générales, on 

H*c'tieilli 31 millimètres d'eau a Nantes, 14 

iSimètres a Besançon. 12 millimètres a Parte. 

^ LUmètrea à Boulogne. 7 millimètres a Ni- 

r ^millimètres à Boideaux. . 

n température est restée seneildement la 

1* .... nos régions ou elle a monte dans 

matin, le thermomètre marquait 5° a 

» à Moscou, 11» à Deifort, 14° il Pans, 

des, 18° à Biarritz, 20° à Alger ; on 

" au Puy-de-Dôme, 0° au Ven-toux, 2 

ce 

Çtântes, M» 

otait a 

l^mtf-Mounicr, où il a neigé ce matin. 

H£i France, des pluies sont probables. 

P teBêrature va s'abaisser et se ra.pp 

^normale. 

procher 

dispenserait d'avoir recours aux médecins ine- 

tallés. 

Or, lo doyen de !a Faculté dc médecine hésite 

encore avant de faire les démarches pour la 

création de l'école, et il doit y avoir certaine- 

ment de bonnes raisons à cette hésitation. 

En attendant, voici les raisons elles-mêmes 

des médecins dentistes. 

Ils refusent tr admettre des stagiaires chez 

eux parce qu'ils estiment que le nombre des 

médecins dentistes est déjà trop nombreux ; il 

est donc inutile et peut-être même dangereux 

d'accroître encore le nombre de leurs collè- 

gues. 

D'autre part, ils demanderaient aussi que 

des diplômes universita.iires soient exigés des 

étudiants dentistes, au même titre que des can- 

didats an litiie de médecin. De cette façon, on 

aurait plus de garanties à tous les points de 

vue. 

Il n'en est pas moins vrai que dans 1 expecta- 

tive H y a une situation très intéressante, celle 

des étudiants dentistes qui ont commencé leur s 

études, sans prévoir cette complication. 

Que vont-ils devenir ? Vont-ils abandonner 

Toulouse pour aller étudier à Bordeaux, qui 

possède une école dentaire î Ou bien vont-ils 

être obligés de chercher autre chose, s'ils n'ont 

pas les ressources nécessaires pour aller se 

fixer à Bordeaux ? 

Il y a ïà une question intéressante qui devra 

être solufciennée avant la reprise des cours. 

^phéméîiâes toulousaines 

dit 


jowr : SairH Séverin Saint 

Jes premiers soins et constata les blessure* 

que nous, avons mentionnées plus haut. 

Quant a la jeune tille, elle n'alla pas bien 

loin. 

Voyant venir à elle plusieurs personnes, 

parmi lesquelles M. Larrieu, maire de Levi- 







elle le somma de renoncer à son projet et oe 

l'épouser. Gasteuil répondit en 1 accusant 

d'avoir mauvaise conduite et en lut annon- 

çant sa résolution inébranlable dc se marier 

dans mie quinzaine. , 



ami. 


état de dénuement absolu, a été gardée a la 


cou- 

Saints 

^vZTa souhaiter : Saint llaphacl. 

rever de la lune • 7 h. 37 matin 

Ju% 5 h. 31 soir. 

lever du soleil : fi h. 20 ; coucher : >, h. 4S. 


»1 OCTOBRE 1861. — tes produits des pa- 

tciies de Lacourtensourt, nouvellement 

installées, sont remarqués à l'exposition de 

xtntes. . , . ,, 

'le Prêtai appelle par une circulaire l atten- 

tion des maires sur la réglementation des 

cafés et débits de boissons. 

SPECTACLES. — Capilole, « Le Trouvère. », 


I Le colonel Malcor, nommé commandant par 

Batéi'im de la brigade d'artillerie du 17' corps 

Fermée, vient de prendre possession de son 

lominandement. 

Contre l'Opéra roulant 

Un compositeur, M. Xavier Leroux, est contre 

le projet 

avons exposé le projet né à Toulouse de 

L'Opéra roulant ; ce projet pour lequel M. Loy- 

al© s'est transporté à Paris, n'a pas rencontré 

f&pprobticn universelle, bien que le gouverne- 

ment soit prêt à l'encourager d'une subvention 

pptionale. 

Voici ce que le compositeur Xavier Leroux en 

per-se et oe qu'il a déclaré à un de nos contré 

res de Paris : 

< Loniôctiie l'idée de l'Opéra roulant, eut germé 

la,is l'esprit avisé d'hommes d'affaires, je me 

récriai grandement. Mais j'étais persuadé que 

M projet serait, par tous, considéré impratrea- 

tie. Or, des réunions se tiennent actuellement 

à Paris pour essayer d'aboutir ù une prompte 

Wl-utioiii. 

J'affirme donc maintenant que l'Opéra rou- 

lant est doublement dangereux et maférielile- 

raenit irréalisable. 

» Tout d'abord, l'expansion de la musique 

français» aérait entravée au point- de vue artis- 

tique, qui seul m'intéresse spécialement et vaut 

bien qu'où s'y arrête quelque peu. Ce serait 

une mauvais action que préconiser une entre - 

?frS e en iwudre >; mai» l'inciden; 

du « bRlet de IMUKIUO ». acte lit, acêuo d'Iiectoir et 

Valoro, nous oblige à reporter la pièce WRK8 1725 ! » 

Ctoci -est tri» curieux. Nous nous trouvons en pré- 

senô d'une pièce areéo en lfiOti, pièce de mœurs, 

nous -donnant un tableau du monde des joueurs a 

cette époque, et, brusquement, on nous ita trans- 

port», depuis fort longtenrps, après 1725 | Pour- 

quoi cela ? 

Voici : 

: Parmi des 'pantomimes dont ies acteurs enjolivent 

la com*die, il en est urne aasez dirole. A. la scène VI 

«t% l'imité rt'-,^. 

c,u-n« torréfiée, l'unité d'azote 2 25; 

Àlcooils ; on cote, disponible de 71 ,1 -m , 

trois derniers; de 73 à 75 fr les m ni î, r', '** 

de 70 a 73 ftr. les quatre de I^Wa W 1^ 

ilan-rA^ '.' « l It. I liée- 

-. degré. 

Rhums : marques courantes, cours ne M n rn t. 

marques primées, de «, ft 1t) 

& 

J»K>, u» 10 a i*> rr.; Ouadeloupe, av, /.n ,\ IlB ... . 

Sfï'-SV 0 ?.* ^ " \ uêraîi. colî^'ià 

70 a m fr. -, Jamaïque, de 100 a 30Q fr. m tmu t a*»-, 

tolitre logé, les 54 ilegreu non uéuowuin*. 



Bulletin Fin, 



Des alternatives de reprise et die dépression 

gsnt actuellement la caractéristique de notre 

niaf-he, suivant que les rares nouvelles con- 

cernant ia politique extérieure sont interpré- 

tées avec optimisme ou pessimisme, li est dune 

assez difficile tte suivre jour par jour les va- 

riations enregistrées par la cote ; elles n ont eu, 

d'ailleurs, que peu dompteur. En somme, le 



zaine, les taux de reports ccnitrastaient singu- 


Ils n'ont, en effet, comme nous l'avons signalé 



Droroger el de l'abondance des capitaux mis à 


Cette aisaneo monétaire n'a cependant exer- 


ia spéculation se tenant toujours sur une pru- 






Et cependant, tout bien pesé, la situation po- 


nouvelles qu'on peut glaner à ce sujet sont 



paraissaient devoir se produire dans les Bal- 

kans du fait de la guerre italo^turque se sont 





paît, la révolution chinoise commence à per- 




presque, mais qu'on estime toujours, dans cer- 







plois, de plus en plus suivis, finiront bien à la 


culatif. 

Ouânt aux places étrangères, signalons la 

tenue un peu inréguùière du Stoofc-Exohange, 


meilleure allure de Wall-StTeet ; en ce qui con- 

cerne plus particulièrement cette dernière, il 


ure reprise durable comme 'immédiatement 

prochaine ; il est incontestable que les condi- 


à se montrer satisfaisantes. Au surplus, l'atti- 

tude hostile dont ladurinistration compte ne 

pas se départir vis-à-vis des grandes combinai- 

sons industrielles et l'incertitude résultant 

i *iscus- • 

do .vm- 

> prolon- l 

pour le commerce et l'industrie de la discus- 

sion prochaine du tarif, permettent 

clure que l'atonie des affaires doit se 

ger pendent quelque temps encore. 

Fonds d'Etats 

La plupart, des fonds d'Etats conservent, 

dans l'ensemble, une tenue satisfaisante. C'est 

encore sur notre RENTE que l'avance est la 

moins importante; elle n'est, en effet, pas supé- 

rieure à 0,05 à 9i 17. 



le TURC UNliaELaui clôture à 87 50 contre 

86 85. Les FO NîDSsERB E S progressent égale- 

ment de plus d'un demi-point de mémo que, 

au groupe RUSSE, lo 3 % 1891 ; l'avance est 

moins importante sur les séries 4 4 1909 et 

Consolidé qui s'établissent néanmoins à un mi- 



ce acquise par l'EXTBRIF.URE ESPAGNOLE à 

91 25 et celle de la RENTE PORTUGAISE à 

65 30. Quant aux FONDS.CHINOIS, ils n'ont 

pour ainsi dire pas souffert des nouvelles rela- 

tives au mouvement révolutlonnaure en Chine. 

Celui qui parait le plus solide est de K % 189o 

qui est gagé sur les douanes et garanti par la 

Russie. 




quels le 4 l 1911 termine à 99 50 (titres non li- 


Pour le premier semestre de 1911, les receltes 

du Trésor Argentin dépassent de 5,596,891 pias- 

tres celles du semestre correspondant de 1910. 

Quant au projet de budget pour 1912 déposé au 

Congrès, il prévoit une dépense inférieure de 

46,156,720 piastres à celle de 1911. 

Signalons aussi les progrès du BRESIL 1889 

qui atteignent un demi-point à 86 65 et ]a bon- 

ne tenue des BONS SAO-PAULO 5 % 1908. Le 

dernier COÛTS est de 507. La Banque d'Angle- 



ce que 500,000 livres et même 1,000,000 de livres 



porte annuellement le Brésil à des prix en 

hausse. Cette exportation est très active, à en 

juger par le produit de la surtaxe de sortie 

payée sur le café, à Santés, du 1er juillet au 


livres. 

On annonce, d'autre part, que le gouverne- 

ment a fait parvenir, Ce 25 septembre dernier, 

aux"banquiers chargés du service de l'em- 

prunt de 15,000,000 de livres de la valorisation, 

la s..mme de 1,533,175 francs destinée au ser- 

vice dé cet emprunt. 

Banques 

La prolongation des pourparlers franco-alleuot- 

BOUS-EVARD MOMTMAff m» tu1 

la ri£U5î 

.Angle du bqulcvaidet de --^0*1. 

^n face.le r— g 

BOULEVARD P° ,! > S ° , far* 

Angle de La rue Hougemon-t ^ 

BOULEVARD BONNE-N 

En face le restau^^ g| 

Nos amis, ^Sfw ^ 1 

Paris, trouveront tous 

dans ces divers dépôts-

23 octobre 1911 - Bibliothèque de Toulouse - Mairie de Toulouse

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