14 avril 1931 - Bibliothèque de Toulouse

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Le Pain chimique UNE LETTRE DE M. LE DOYEN PAUL SABATIER MEMBRE DE L'INSTITUT La Situation politique en Angleterre l/mdres. 14 avril. Rien que les libéraux a'aiitffl pris t'Ainl du Peuple, «ut a mené une cime décision définitive, en ce qui con- txcellente campagne pour la défense ! cenus le déb it de ie .rti, penAant lequel le «Coup de Vienne» ! 3v des blés •rancals et du bon pain de Vratice, a reçu de notre illustre compatriote M- Paul Satiatier. doyen hono- ràïié de ta l'acuité des Sciences de Tou- louse, membre de l'Institut et lauréat LA 8. D. N, 8ERA T ELLE SAISIE DE LA QUESTION 7 Genève. 13 avril. La note du gouvernement britannique du prix Nobel de chimie, la lettre swi- aucun nsqu vante que nous sommes heureux de re- 1 produire Monsieur le Rédacteur en chef, J'ai suivi avec un très grand Intérêt, votre remarquable campagne de dé- ferise des blés français et du bon pain dt F rance. , eJ tiens à vous adresser mes plus vive* félicitations pour l'action énergi- que QUH vous menez courageusement ' contre les importateurs intéressés à maintenir ta légende de l'infériorité des hle» français et les menées de ceux qui, par l'introduction des produits chimiques et nocifs, ne faisaient rien moins qu'attenter à la santé publique. La récente circulaire de M le ministre de l'agriculiure, nui interdit l'em- ploi de» produits chimiques, vous donne la satisfaction de voir que vos efforts ont été couronnés de succès. Je vois, avec plaisir, que votre campagne ne s'arrête pas là et que vous entende* que la circulaire ministérielle 60 it bien ,espectée. Vous avez Judicieusement demandé que les laboratoires de province appor- tent leur aide dans la recherche de» îraudes possibles et des qualités de blés produits par notre sol Je me fais un plaisir de vous signaler qu'avec la collaboration de personnes éminentes du monde agricole de notre région du Sud-Ouest, en particulier du président de la. Chambre régionale d'A- griculture du Sud-Ouest, M Cousinet, du marquis de Palaminy, président de l'Association des producteurs de blé du Sud-Ouest et des présidents des Cham- bres d'agriculture des quinze départe- ments du Sud-Ouest, nous avons mis sur piel, sur 1 initiative et avec l'aide d'un industriel toulousain, un Concours du Blé français destiné à prouver, sera dUoutre la motkn de censure des ' ai noncée récemment par M. Heni . conservateurs, et qu'on ne sache pas soi, ministre britannique des Affai-ea s'ils -voteront ou non centre le gouver- ; éïKu.gères, est arrivée aujourd'hui à nemeut, les travaillistes déclarent au- ! Genève. L-a note britannique qui est Jôs cour- tourd'hiri que lo gouvernement ne court icun risque. Cette affirmation est évidemment in- PORTO *»U I RUGBY FEDERATION FRANÇAISE DE RUCBY Paris. 14 avril La Commission des Calendriers a te demande l'inscription A 1 ordre du ! constitue comme suit l'ordre des di joui de la prochaine session du conseil , verses rencontres de la compétition 'nationale. Dimanche 19 avril. _ çoupe dps Mao- ris : Charentes Centre, 6 Bnve ; Lyon- nais-Haute-Normandie, à Dijon. Demi-ft.rta.le d'honneur L A. Libour- ne-C. S. Pamiers, à Agen ; P. U C- •U. S. Gujan-\lestras, a Poitiers. Demi finale promotion : A. S. Midl- terprétée par les conservateurs .oinme du projet d'accord douanier entre l'Ai une nouvpllepreuve d'un accord secret len agne et l'Autriche entre M Maciionald et M. Lloyd George I Le conseil devra examiner s'il y a Le quartier général du parti epusar I vrie contradiction entre ce projet V.*f- vateur a adressé a ions 1-e d notés cord et le piotecole du 4 octol)re 192?, conservateurs une note spéciale leur si(.né '>cr l'Autriche et par ieq.iel ce demandent d'être présents, ieudi OTO- . pny- s'engageait a maintenir .on indj. clain. â leurs bancs. Ipei.dance politique et économique 11 faut fecriinsttre que les chefs "On- 'La note rie M. Henderson sera -end-iî | n* A"Î 'TZ^ P .'cT'^^^m» n T servnu nrs o_nit _bien_ mal_ choisi leur publique demain. Elle a été envoyée n j Nice.' ' Decazeviue-K. c. Demi-finale jimiors : C. A. Périgueux. A. S. Montferrand, à Brive. Demi-finale 4e série • R. C. Noves- A. S. Vizille. 2 Madame Seguin (43) (Che- valier i, à M SevadjiHn.. 3 Etoile du Soir (51' Dote- rez), à M. A de Gestas P 84 50 P U J Quatre longueurs: une demi Ion gueur; trois longueurs. Non placés : Francille, Careste, Lozè- , re. Ondulée, Gretagarbo, Yvette IV, I Ouelfonds, Brandv, Vignarola, Chica- neuse, Emese, Bistika. 1 Madame André (Brabant-Menthe) enirainé par Cli. Bariller. g BULLETIN MER Le Gorg és National d'A. G. J. F. PRIX DE LUZARCHES 10 000 francs 1.500 mètres. heure pour présenter leur mouton de tous les membres du conseil pour en censure. En • "i,%= ..^'S? mai ;nt un lot des plus importants d'ant aux de toutes races, mais encore des une longueur Non placés : Belgrano, Dompteur, Albertus, Quogu-3. Genepi, Véryfasl, Mal-y-Pense. Totalisateur, nède Titania Lourdes. 13 avril. Par les soins de S. O Mgï (inciter.- U ",1e uuuucr jour du Cons.es un S" { " rt intéressantes de tous "es géant a réuni Os3 personnes autour uVs i Llc 0,i ' , . ,ts 'lu. touchent à l'agricultu " " tables Un la grande salle de l'Asile No- ta in''tw-PftUM de Lourdes, que décoraient ï« 1 a ' lèK1 ' u,l|liri1 des niantes vertes et una deux longueurs et j abondance de drapeaux aux Vuleun Balladeur, par Cid-Campeador Busli-L. Entraîneur ; H Vallon. A EHRHIEH A Colombes, en demi-finale équipes montés proba , )Ies . On mande de Paupipool ,(comlé de secondes, le F C. de Lyon bat Lille Monmouth qu'un incendie s'est déclaré Hockey-Club, par j but à 0. à la houillère de Blaenserchan, eau- 1 v iian, sant plusieurs milliers de livres sterling de dégâts. 11 n'y a pas de victimes, mais 1250 mineurs vont se trouver sans travail. ACCIDENT DE CHEMIN DE FER l'église afin d'y enterrer vivant le mal- snientifiquement et pratiquement . la I neureux ecclésiastique. haute valeur des qualités meunières et boulangères des blés français, La direction technique des analyses et -des études sous mon contrôle, a été confiée à M Nicolas, le distingué pro- fesseur de la Faculté des Sciences de Toulouse, directeur de l'Institut agricole.' J'ai l'avantage de vous adresser un exemplaire du fascicule n"- 2 d'un ou- vrage paru sur Toulouse et sa région, qui vous donnera - par l'article que j'ai marqué sur celui-ci — Un résumé de ce que nous attendons de ce concours et de l'importance qu'il va prendre. l,e bm de haut Intérêt général que nous poursuivons (la prospérité agricole étant maintenant reconnue Indis- pensable au relèvement éconmique du pays), est de donner des éléments pré- cis aux producteurs de blés, sur la valeur réelle de leurs produits, de les mettre en confiance el d'éviter dps im- portations extrêmement onéreuses et dangereuses. H permettra, de plus, rie préciser la portée des attentats à la santé publique, provoqués par i'introduclion de produits chimiques qui n'ont rien à faire dans la fabrication d'un produit ali: ménfaire comme le pain, qui doit être, avant tout, un produit absolument na- turel, fabriqué avec la farine Intégrale de nos bons blés français. En vous renouvelant mes félicitations. îe vous prie d'agréer, Monsieur le Rédacteur en chef, l'assurance de ma Edmonton (Alberta), 13 avril. Un train de voyageurs, se rendant à Vancouver, a déraillé près d'Edson. Un wagon-restaurant un wagon-lits et une voiture de première classe sont tombés dans un ravin . 'Vingt-neuf personnes ont été blessées midi, sur un des courts de la Croix- Un habitant de la localité, qjW avait et sept d'entre elles ont dû être nos- . Catelan, au Bois de Boulogne. Tout Tennis LE ROI DE SUEDE AU TENNIS Paris, 14 avril. Pour la troisième fols S. M. le roi de Suède, Gustave V, a joué, hier après entendu comploter l'abominable forfait, j pltalisées. courut aviser le poste de la garde civile. Les bandits furent surpris au moment où ils se disposaient à pénétrer au presbytère afin de s'emparer de l'abbé Véiasto. qui a échappé de peu à une mort horrible. MORT HORRIBLE D'UN BÉBÉ Bios, 13 avril. Un triste accident s'est produit en gi-re de Sanilun, sur la ligue des tram- comme pour les deux pi ernières par- ties il avait comme partenaire Henri Coch--t et comme adversaires Landry et Maurice Goddet Après deux manches intéressantes, l'équipe du roi-Cochet l'a emporté par 6 jeux 4 et 6 jeux 4. Répondant au désir du roi. Cochet manales et pontifUaies. Mgr Gerlier avait prié le Syndicat d«s puBorfé Pi n 01 *,''"»,*»» Lourdes do st charger d'or- Fagoii,» i ganlser le banquet : nos hôteliers se (ont: acquittés de c» soin à la perfec- et ' lion Plusieurs prélats è'-alant là Mgr Gerlrer, qui présidait, 'ayant à sa droite le R. P. La'amie, aumônier général de l'Association, et à sa gauche M. L Ga- zague.. maire de Lourdes ; Mgr Cézerae Mjr de Durfort, Mgr Sagot du Vau- roux. Mgr Challiol, Mgr Conte. Mgr Moussaroiu Reconnu em ore t la table d'honneur Mgr Méricq, curé de Lourdes ; , MM. Latapie et Uourioi, anciens roai- Prllej (Juge). Archer (Luc), Athala (Ec- res ; -ie comte Ftienne de Beauchnmp, main-, Essars iCostadoat), Haveadrluk président dt l'Hospitalité Notre-Dame (G-rauj). tousse (Lescaiie). WM.-ky-ii n. oe Lotir ies ; S Coure», président gène- Haes), Espagnol VVarren), Grandollne Ban | ral fl(, p A c. J F Mondatige Roche diction), imt^rla (Ctiauffour), Bols Chevreuil Giraild, eto du CoroUé généri' • les :Aubry). Furens (Dunie), Redjjauiitiet (Ff | anciens Lerolle et Souriac M Lanoé ger). Cyrano-IV Brunet), La Comète Rlol- , président du Syndicat des hôteliers de Demain ecmrse.s & Enghlec. Partants et PRIX DES CADSSES DANS UN RESTAURANT DE BROOKLIN Brooklin, 13 avril. Trois bandits faisaient hier leur apparition dans un caiiaret de Bathbeaeb. et ordonnaient à chacun des assisiahts de jetneurer a sa place et de sortir argent et bijoux. Un des spectateurs ayant refusé d'obéir à cet ordre, le chef des bandits Still le tua froidement d'un coup de revolver Co fut alors le signa! d'une panique sans précédent, au cours de laquelle le bandit fut tué à son tour. Plusieurs autres consommateurs furent blessés grièvement. Un des malfaiteurs fut capturé et re- vvays départementaux de Montrichard '. a accepté de jouer deux nouveaux sets, à Blois | mais cette fois, au lieu et place de l'ne cu.ttvatrice du pavs, Mme Rets- Landry, ce fut le piofesseur français ter, se tenait sur la plateforme avant \ Martin Plaa qui devint l'adversaire de I!'JP waaon tenant dans ses bras un I l'équipe formée par le roi et Cochet, i urrirson de dix-huit mois. Andrée! Après deux manches sévèrement dis- Guillaume, dont le- parents hahiten Paris. Au cours d'une manœuvre du train, un violent choc se produisit et la petite échappa des bras de sa nourrice, tombant sur la voie entre les ra . Trois wag-ms passèrent sans lui faire de mal, mal? la pauvre petite s'étant débattue es roues de le qua trième voiture la coupèrent en deux UN HYDRAVION TOMBE A LA MER Gibraltar, 13 avril Un hydravion, erpai tenant an porte putées. le roi et Cochet triomphèrent à nouveau par 6-2 et 7-5. I AERONAUTIQUE fol. Soleil-de-Midl (Daire), Laroche Mau- berti, Tenninl .Sentier), Adana (tjuenon -, , al?: 700 ; Société Méridionale de Transport Dianthe et Irminsul - Le Nabab et Le de Force, ex coupon ML série E e x coupon l « ,P erelC 6t Moi,tréal ~ Po«ie 5': &50 , Distrlbutlous Electriques du Midi, reu et Holiby - Vanis-ll et ïva - Con | ex coupon 9 de 100 . 12 PRIX DE BltVRES (A vendre 7.500 francs, 9C0 mètres 1. Coiffeur (52) (Clay) G a, M. A. Vonteshanos P 2. Distinction (50 à) (Galla- gher), a M. J. Wittouck.. 3 Message (56) (Frédéric; a M. A. Botten — 32 50 14 »» P 83 •» Trois longueurs, courte encolure. P 49 50 demi-lon{rueur. T)e notre correspondant particulier ; Carcassonne. 13 avril. Une forêt donii.nlale de 45 hectares sise dans la coniuune de Castans, com étrangers mt'lffîS^ffî.Tïfâlti P?sée de hêtres et de gênets a été com in* /iM«it* l>lns do '500 témoins ei 36 plètement incendiée. ft&>^f^%Wnd1* lCm ° L S La gendarmerie, U population et les Enseigne L'acte d'accusation porte sur seise services forestiers, arrêtèrent lo pro cas de meurtre et tentatives do mcui- grès du feu. MOTO ET CHARRETTE Non placés : Le-Trlanon Pique-Nique, SpringTime, Belleiris. l.a-llelle-Loute, B"lle-GuerTière, Simone-Rock, Franco III, Capsuelle, Charmille, El-Pasa La ! Valette. Mlss-Tfiè First, l-n-Mère-Odue. Hocni^. Auté«, Salanga. Eha, Armande, traito et Deml-Mondaln, les Déhats. — Archer et Haveadrink — Rufiny III et Irminsul - Le Soutier et Le Jocliey - Montréal et Energie — Pomereu milieu fr, et \arlas — Ko:ur et Canova — Contralto et Argentlna. te Soir. — La Comète et Deml-Flor - Sunny-IIl et Dlantln - H.untingjack et,-El Capltan - Enersn: et Olympic - Hamelet Il et Haratch - Vartie-II et Canova — Con tralto et Dakota. Paris-sport 'Lynxl. — La Comète et Ar- cher - Dianthe et irminsul - PomeroJ et L-Î ahab - Montr«a! et- «oulasch - Km rie à Vell Picard et T?.tlas - Yva et Kour — Argentlna et DNemi Mondain. Nouvelles Exprès* Obligations. - Société Méridionale de Transport de Force, ohllg de t.OOo tr. 6 % 1 net : 982 ; T. C R, T. 5 % i net de 9D0 ; Société Immobilière de Tou- louse et de Barbazan, obi. e i, J net : 465. BOURSE DE BORDEAUX Bordeaux. t3 avril. Eclairage Electrique du S.-O., 1640 ; Pey- rifsac, S48 ; Mathieu, 4(5 ; Café de Bor- deaux, obllg. 6 % 2*, 205 : Tekkab tact), 7t. 11 ; parts, 2060 ; Société Bordelaise de Cré- dit. 1.000 ; Crédit Commercial. 1192 ; Bes- sens, 6 %, 495 ; Pyla-sur Mer, 1350 ; Bor- rteaux-Mtdl Obligations, 2 1 , 470 ; Charente- Inférieure, 511. MARCHE DES SUCRES Paris, 13 avTil Ouverture. — Courant, 207 â Soa.oO j pro- chain, 207.50 a 508 ; )uin, 209 j 3 de mal, a»f,50 â 209 ; 3 de Juin, 2 0 a 210,50 ; sep Du 13 avril ' tcmlira. îl°- tous payés , 3 d'octobre, 208,5-' m-* Vinat-deur maires des cow.munvs '} **> : 3 de uovembre. 209 à 809.50, payé», da cantou ûtMontebouro ont décide de '«f ?? soutc " ue ' d-ndsuonner en bloc pour protester not»re - Courant, sw à ÎOT.OC- cordre les olltnaiions que leur impose cr,aln, MB,*, payf j Juin J9. payé l appllcatUn de la loi wr le* Assuran- «»' ^ w« ; »J° J»««- '»W . oe» sorltitcs I nf'.sés ; setitembre, 210. payé ; s d octobre, 208.50 a 209 ; 3 de novembre, 209,50 payé. incendies volontaires ont été laissés du ETAT.MAJOR CÉNÉRAi DE L'ARMÉE cAté car la lumière n'est pas exacte- ment faite a leur sujet. La majorité des Paris, 14 avril 'experts conclut tx la responsabilité M. le colonel Berdalle, de 1 étai-maior complète de Kmten. : n,"„n«~.i^ t tmousis Pau particulier de l'aéronautique, adjoint A9 h 30. Korten est introduit. Il ^ Q "? rf 2^H?«nfnnts ftlwS&t én »fr au. général directeur ^-Jfc .^rgyqg donne l'impression d'un modeste ar- f^^^c^^ffl^cW^ Carcassonne. 13 avril. Dimanche, sur le chemin n° 101, à hauteur du hameau de Lassac, com militaire supérieure et de l'instructirn tlsan des offn 1ers de réserve de la réelon de , route la première iournée est occu te conduite pur M Combes, de Limon- Palis,' "est' nom nié "au irrade de eénéral' ,»W "par nnterrocamiiè'du"^ M est d6cédé aujourd'hui à de brieade Dtui rrendre rantî du on 189 10 50 Le Staievdam, paquebot appaitennnt/ M
MARDI 14 AVRIL 1931 X3 Eî 1STI El Eî Le Voyage Présidentiel UNE VISITE SFAX ET A LA FORÊT DES OLIVIERS Sousse 13 avril. inrès une nuit fraîche, au cour? Quelle tombèrent quelques ondées matin rassérène et le lSl S a S ' e e S u tôt Ta¥"de" percer le ciel ^Les Soussiens affirment que c'est là un signe de beau temps. M Doumergue quitte sans cortège, un peu après huit heures, le comrôle civil pour se rendre a la gare. ' La. population est massée sur tout le parcours. . Aucune manifestation officielle na lieu à la gare et a 8 heures 30 le tram présidentiel part pour le Sud Pendant la traversée de Sousse, la voie du chemin de fer longe le port sur près d'un kilomètre. Un dernier regard à la pittoresque jsasbah de Sousse, puis le train ro- e en plein Sahel. Après un court arrêt à M sait en, le train poursuit sa route. « Partout, les Français d'origine ont su s'adapter à ia situation particulière du pays où ils vivent et s'entendent parfaitement avec l'élément musul- man Déjà en Algérie il a été salué par les Français d'origine et les Fran- çais musulmans. Nul doute que dans le pays de protectorat qu'est la Tunisie des résul- tats aussi réconfortants soient bientôt atteints. « C'est un Français qui a ou une conception ds génie, un Français modeste, persuasif, tenace, je veux parler de M. Paul Bourde qui a eu l'idée de la conception de l'entreprise considérable de culture qui a créé la forêt prodigieuse que je vais voir tout à l'heure. « La confiance est à l'origine de toute action, on n'entreprend rien si l'on se dit à l'avance que cela échouera. « Il est toujours temps de voir qu'on échoue. La confiance pousse à l'action et l'action, vigoureusement entreprise permet d'avoir les plus vastes espoirs. UN COURT ARRÊT A EL DJEM Le pays devient désertique avant d'arriver à El Djem. A mi-chemin d «ousse à Sfax on aperçoit de loin ce ê-tit village indigène dont les basses maisons semblent lilliputiennes, à l'ombre de l'immense amphithéâtre romain miraculeusement conservé. Le train s'arrête quelques minutes à f Djem pour permettre au président d'aller voir le fameux amphithéâtre romain qui égale celui du Colysée de B Ouei chef-d'œuvre de construction : nierre sur pierre, bloe sur bloc, les r-uatre étages de gradins sont encore debout et l'impression de cette bâtisse formidable qui domine la plaine et écrase les maisons musulmanes, est considérable. L'amphithéâtre comprenait 60.000 places assises. Il occupe un carré de 150 mètres de côté. Il vit passer Gordien qui venait, en l'an 238. se faire couronner empereur à El Djem. Des galeries de l'amphithéâtre on aperçoit les ruines d'un cirque dont la piste au temps des jeux mesurait 550 mètres de long De l'intérieur, M. Doumergue peut se donner l'agréable illusion d'être dans les arènes de Nîmes. Mais depuis les abords de la gare jusqu'au pied de la muraille fantoma- tique, les confréries religieuses bran- dissent les étendards des Zaouios Les chevaux arabes, superbement farou- ches, piaffent : leurs cavaliers berbères, pareils à des statues, levant haut leurs lonss fusils : les tambours, les clari- nettes des mwdciens. les you-you stri- dents des femmes ont tôt fait de dis- siper cette évocation du Gard. A SFAX Le train présidentiel arrive à 14 h. 30 A Sfax, la seconde ville de Tunisie par son importance et la capitale du Sud. Elle compte "5 000 habitants. Son port est particulièrement aménagé pour le «rafle des phosphates. Ses industries indigènes, ses fruits, ses fleurs, ses £50 usines qui transforment en huile ies fruits des oliveraies, ainsi que ta pèche des éponges et des poissons, lui assurent une prospérité grandissante La ville moderne ajoute, sans nuire à sa beauté, à la «-ie.il le cité musul- mane, retirée derrière ses hautes mu- railles M. Snaldy, caïd, gouverneur de Sfax souhaite le bienvenue au président, de Sa République : « Heureuse d'acclamer la France dans votre personne, dit-il. la ville de Sfax vous souhaite la bienvenue. Fruit de l'effort conjugué du colon sfaxien et du colon français, scus les lucides vï«ions de riritei'igence administrative du Protectorat, la mer d'oliviers que vous verrez tantôt symbolise la mise en valeur du pays par ur.e politique de confiante collaboration, génératrice de.jlitms Bolio>« tressés d'intérêts maté- riels et moraux communs. » M. Doumergue répond brièvement aux soutaite de bienvenue du caî'd : « Je suis convaincu que vous prati- querez toujours entre les uns et les autres cette communauté d'intérêts, de Sentiments, de pensées et d'efforts qui îera, la Ttrisie prospère. . LES RÉCEPTIONS A LA FORÊT DES OLIVIERS Les Embarras DU Gouvernement Portugais MANIFESTATIONS A OPORTO Londres, 13 avril. Le correspondant, à Lisbonne do la Mornivj Post mande à son journal : 1 J'apprends de source digne 'de foi, qv'U v a eu hier au soir à pporto d" violentes manifestations La foute criait : « A mort, la Dictature l Vive la République constitutionnelle ! » D'autre part, le bruit, court que deux cri iseurs étrangers sont attendus à Ma- dère. On croit qu'en cas de conflit, ILS commandants des navires de guerre oî friront leur arbitrage. La censure exerçant un contrôle sévè- re il est difficile de se former une oni- nibn, mais il est évident que le gouvernement considère la révolte comme sérieuse. . ,., Elle le deviendra plus encore, a u est vrai que la garnison d'Angola s est êgalloment rebellée. Le Voyaos de H. DonesBil , , x .. • parIlS . H avril. Le ministère ae i air nous communi . que l'information suivante : Le ministre de l'air et l'escadrille au complet sont bien arrivés, hier matin, à Bamako. La population toute entière, civile et indigène, de la capitale du Soudan français, a réservé au ministre un accueil enthousiaste, M J -L Du- mesnil, à sa descente d'avion, a passé en revue les troupes de la garnison I es honneurs ont été rendus par le 2° récri ment de tirailleurs sénégalais avec dra- peau et colonel. Les fonctionnaires ainsi que les chefs indigènes ont été présen- tés par M. Cheruy, faisant fonction de gouverneur. wv* — _ Autour de la Commission d'Enquête Les Elections Espagnoles JOURNALISTE RÉVOLUTIONNAIRE REMIS EN LIBERTÉ Madrid, 13 avril. Le journaliste Angel Galarza, qui avait été condamné, la semaine der- nière, à huit ans de prison par un conseil de guerre, comme membre du co- mité révolutionnaire de Madrid, qui a publié le manifeste de décembre, a vu, ce matin, sa peine ramenée à six mois de prison, par le gouvernement. En outre, il bénéficie du sursis. M. Galarza, qui a été élu triomphale- ment hier conseiller municipal de Ma- drid, va être remis en liberté. Un Mineur tente d'anéantir sa famill et sa maison Aussitôt après le déjeuner, le prési- dent de ia République fait le tour du port, puis se rend à une vingtaine de kilomètres de Sliax, au point culminant de l'oliveraie. Du haut d'un belvédère, M. Doumer- gue découvre un immense panorama ; il ne peut voir la fin des avenues d'oliviers qui commander t. à ce centre. Répondant au discou-s de M. Bou- cher, le président dit notamment : , « On a beaucoup douté de l'avenir : il est là sous nos yeux 11 reste encore de la marge pour le travail. L'œuvre était excellente car elle a uni le double effort des indigènes et des Fran- çais. On me disait tout à l'heure, que sur ces 8 millions d'oliviers, six et demi appartenaient à des indisênes. De tels chiffres en disent beaucoup plus que des paroles sur les bienfaits de l'effort français, » M. Boucher prie M Doumergue d'ac- cepter le grade le plus ""levé des plan- teurs d'oliviers du pays, qui a pour décoration la mouche qui attaque cet arbre. i J'accepte, dit M. Doumergue, à titre de propriétaire d'oliviers. J'en ai moins que vous, mais j'en ai encore quinze qui suffisent à. ma provision d'huile excellente. » Un vin d'honneur est offert ensuite au président, qui rentre à Sfax it 16 h. Le président prend quelque repos au contrôle civil, avant de prendre le train pour Gabès. L'ARRIVÉE A GABÈS UNE NOTE OFFICIEUSE DU GOUVERNEMENT Lisbonne, 13 avril. Le ministre do l'intérieur communi- que une note officieuse disant que le gouvernement, ayant décidé d'agir énergiquement contre les correspondants de journaux étrangers qui pu- blient de fausses nouvelles au sujet du Portugal, a déjà pris des mesures vigoureuses à cet effet. Le gouvernement a reçu du délégué spécial dans les îles de l'Atlantique un télégramme dominait les meilleurs renseignements sur le moral et les bonnes dispositions des forces placées sous son commandement. Le télégramme fait savoir que le commandant du navire anglais London a déclaré qu'il avait démenti en pré- sence du chef des insurgés la version transmise à l'étranger selon laquelle il aurait approuvé les . dispositions prises par le» rebelles. Le ministre de l'intérieur a Inspecté Pampiliosa le détachement qu'il avait commandô en lévrier 1927 et en juillet 1925 .contre les insurgés du Nord). Il a pu constater que les soldats étaient toujours aussi loyaux et ani- més du vif désir de maintenir ferme- ment dans toute la force armée l'es- prit de discipline et do dévouement à la dictature Le ministre est rentré à Lisbonne avec la ferme conviction que tout acte d'indiscipline est impossible, mais que si. néanmoins, il s'en produisait un, il serait immédiatement réprimé. M. GUALINO NE VIENDRA PAS Paris, 14 avril. On annonçait, il y a quelque temps, que le financier italien Guallnb, actuel- lement en Italie, où il purge une peine de cinq ans de confine, serait autorisé par le gouvernement italien, à venir en France pour être entendu par M. Breck, juge d'instruction, et par la commission d'enquête, au sujet des affaires Oustric. Il est probable que le gouvernement italien refusera au contraire cette me- sure .Le juge d'instruction sera vrai- semblablement avisé de ce refus, dans quelques jours, par la voie diplomati- que. -ww- Gabès, 14 avril. L'arrivée nocturne à Gabès, la porte du désert, ne permet pas à M. Doumer- gue d'admirer dès aujourd'hui la beau- té de son site, mais le caïdat de l'A- radlh va lui offrir une fête de nuit qui donnera au président de la Répu- blique une impression pittoresque de la palmeraie. Le train présidentiel arrive à 21 heures en gare. M. Payrou, doyen de la section française au Grand Conseil de Gabès, salue le président de la Répu- blique en ces termes : i Vous voici à Gabès, l'ancienne Ta- cap-e- des Romains, le pays des pal- miers, des nomades, des sables sans li- mite, c'est la porte de l'extrême Sud, le pays des oasis décrit par Pline l'An- cien. Telle existait l'oasis du temps de Pline, telle elle existe aujourd'hui, mais plus agrandie. » M. Doumergue remercie chaleureuse- ment pour l'accueil. La population fait entendre des vivats, et les femmes pous- sent leurs « You ! Yous I » les plus vi- brants. Nouveaux discours du caïd de Gabès. Réponse de M- Doumergue ; la fête de nuit, et la fête se déroule dans la palmeraie embrasée par les flammes de Bengale : le défilé des chameliers évoque les caravanes venues de loin- taines contrées sahariennes ; des indi- gènes se livrent à des danses au fusil. Les indigènes Hamermas font entendre leurs chants nostalgiques. Puis un can- tique, à la gloire de la France et de son président : des nègres du Sénégal et de la Côte d'Ivoire exécutent les danses mouvementées de leur pays. LA FÊTE DE NUIT L'Explorateur Tiinckler victime d'an accident d auto Brème, 14 avril. Sur la route de Brème à Rremerha- ven, l'explorateur docteur Trinchier, \ bien connu pour ses voyages en Asie, a été victime- d'un grave accident d'automobile. Sa voiture, dans laquelle se trou- vaient six personnes, a capoté. Le chauffeur a été tué sur le coup, l'explorateur grièvement blessé : trois autres occupants du véhicula ont été légèrement blessés.. DÉCLARATIONS DU CHEF DU PARTI RÉPUBLICAIN SOCIALISTE M. Albornoz, chef du parti républi- cain socialiste, commentant ies succès des républicains, a déclaré notamment : « Le formidable résultat d'ensemble des élections municipales ne m'a pas complètement surpris. « Ces élections démontrent clairement que la majorité de l'opinion espagnole est républicaine et socialiste. « On doit tirer de nombreux enseignements des résultats de la journée d'hier. « Tout d'abord qu'il n'y a pas de communisme en Espagne, comme le prouve le peu de voix recueillies par les communistes : en second lieu, que la coalition républicaine socialiste dis- pose de forces politiques qui mettent le régime en état de crise. « Quelle sera notre attitude? Celle que nous imposeront les circonstances. i Si l'on s'en tient à la logique et au bon sens politique, il faudra laisser le pas à 'a République. Sinon... nous ne nous laisserons pas frustrer des fruits do notre triomphe. i En ce qui concerne ce gui a été dit d'une dictature possible, il n'y faut songer. Pour qu'un tel projet soit exé- cutable, il faudrait un homme éprouvé, une armée unie, et ne pas trouver ce- v£.nt soi une force comme la nôtre. Ce fut possible en 1923, alors que ie pouvoir était dans la rue. Aujourd'hui, cela ne l'est plus. » BAISSE DE LA PESETA A NEW-YORK New-York, 13 avril. Les premiers résultats des élections municipales espagnoles ont causé, en Amérique, une grande surprise. Hier, après-midi, à la Bourse des valeurs de New-York, la peseta a baissé dé 0,57. ET A LONDRES Londres, 13 avril. Au Stock-Exchange, la devise espagnole a subi un grave recul. A l'ouverture du marché, la peseta était, en effet, offerte à 43,92 J, à la livre sterling; quelques heures plus tard, la devise espagnole était tombée à 46,10 à, la livre sterling. UN ORDRE DU GÉNÉRAL BERENGUER AUX TROUPES Londres, 14 avril On mande de Madrid : « On croit savoir que le général Be- renguer, ministre de la guerre, a adres- sé à tous les capitaines généraux du territoire espagnol, un télégramme- circulaire leur demandant de donner ordre à tous les officiers et hommes de j troupe, de s'abstenir de toute activité Briançon, 14 avril. Un ouvrier -mineur, Auguste Rignon, 50 ans, habitant Lavacliette, a tente, d'anéantir sa familles et de faire sau- ter sa maison à l'aide d'une oartouclio de dynamite. Profitant du moment où sa femme, ses deux filles, son geindre et son petit-fils, âgé de 7 mois, étaient réuni.--, dans une' pièce, Rignon sortit et. atprè > avoir amorcé son terrible engin, le lança par la fenêtre, au milieu des siens. Par un hasard providentiel, personne n'a été blessé, mais les dégâts sont considérables. Le misérable se cacha alors dans une chambre où les gendarmes vinrent l'arrêter. Le Cardinal Verder à Toulon TRENTE MILLE RÉVOLUTIONNAIRES A MADÈRE Londres, 14 avril. Suivant las récits des passas-ers du paquebot Edimbourg Castle, qui est ar- rivé hier à Southampton, venant du Cap, et qui a embarqué à Madère plusieurs Anglais qui séjournaient dans l'Ile, le consul britannique a vivement conseillé à ses iâtioi'ûx de ouitter le pays, de crainte que 'l'arrivée des troupes portugaises ne suscita do sérieux désordres. Les troupes révolutionnaires, compte tenu des réserves et des soldats portugais qui! ont passé dans leur camp, sont au nombre de 30.000 hommes environ, ww "' Faux monnayeurs Le Caire, 13 avril. Les douanes de Port-Saïd ont saisi une caisse contenant 30.000 fausses piè- ces de 10 piastres, provenant de Mas- savoun. . L'envoi aurait été destiné à une ban- que française de Port-Saïd. La police du Caise a arrêté six faux- monnayeurs et a saisi une machine à frapper. . «VVW Le Prix Edward Book Paris, 14 avril. Un prix fut fondé, en 1921, par Edward W. Book, pour donner tous les ans une somme de dix mille dollars et une mé- daille à un "Citoyen de Philadelphie, en. récompense do ce qu'il a fait pour la ville. M. Paul Cret, architecte français, chevalier de la l égion d'honneur, ayant servi comme officier pendant toute la guerre dans les armées française et américaine, a reçu ce prix lo 23 février 1931, à une réunion solennelle, à l'Aca- oémie de musique de Philadelphie, devant un nombreux auditoire. Cette haute récompense lui a été dé- cernée par un comité composé de nota- bilités de ia ville pour les nombreux travaux qu'il a exécutés à Philadelphie, entre autres ie pont de Dalware. reliant Philadelphie à Camden. le Ritteuhcuse- Sqware, le Musée F.odin. M. Cret a été chargé, ainsi que M. Greber, également architecte français, de. l'exécution de tout un plan d'embel- •lissement do la ville de Philadelphie DÉCLARATIONS DU COMTE DE ROMANONES Interwiévé, le comte de Romanones s'est refusé à tout commentaire : a Vous savez que je n'ai pas l'habifile H ; me taire et qu'au .contraire j'ai jusqu'à présent parlé beaucoup trop, mais aujourd'hui, je ne dirai pas une parote de plus. Vous m'excuserez si je ne suis pas plus explicite. > LE OOMTE DE ROMANONES CHEZ LE ROI Le comte de Romanones s'est rendu chez le roi et à la présidence du conseil en compagnie du ministre de l'Ins- truction publique. LE CABINET DÉMISSIONNERAIT Les deux ministres se sont longue- mont entretenus avec l'amiral Aznar. ' Il a été convenu qu'un conseil de cabinet aurait lieu cet après-midi à 17 heures. On annonce qu'à l'issue de ce conseil, le gouvernement sera démission- naire. LES CONSÉQUENCES DE LA DICTATURE Madrid, 13 avril. En fin d'après-midi, confirmant ses déclarations faites hier contre la dictature, le comte de Romanones a ajouté : Grande Réunion contre l'Ancshluss Le président de la République a as- IJS temps s'est rasséréné. Le soleil sisté à la fête de nuit d'une tribune africain brille de tout son éclat tandis ou sont placées à son arrivé toutes lès «uè M. Doumergue. les ministres et les familles notables de Gabès, qui lui fo»{ personnages qui les accompagnent tra- un accueil enthousiaste, versent à pied la ville, splendidement Une grande partie de la population p&vôisée les spahis rendent les non- est massée derrière les balustrades du u.tujrs stade et manifeste uns ioie bruvante. M. Bertholle, contrôleur civil, pré- Les acclamations redoublent lorsque le sente, dans les salons et jardins de la président remet la croix de la Légion maison de France, les autorités de la d'honneur au ca^d Si Si Azziz Djeiiouli ville et de la région. Pendant les danses, les serviteurs du M. Doumergue ne se contente pas de i caïd offrent aux invités du thé à la serrer les mains des notables du pays, menthe et des exquises. La soirée est mais il s'informe après d'eux de la I délicieuse, une brise fraîche est d'au- situation de leurs administrés, de l'état liant plus appréciée par les personna- de leurs récoltes, de leur industrie. Ces marques d'intérêt touchent vivement les Tunisiens. M. Bertholle présente M. Guisse, pré- sident des « Enf&nts du Gard ». Le visage du président s'éclaire davantage et, comme son compatriote lui apprend qu'il est d'un village voisin d'Aigues-Vives, M. Doumergue lui dit : — Je vous connais, nous vous appe- lons les « Espagnols ». M. Doumergue remet la rosette d'affi- cier de la Légion d'honneur au nota- ble indigène M. Hamoud-Ammar et la croix de chevalier au caïd Mohamed- Bou-Zid. v -Le président, après un instant de repos au contrôle civil, préside, à 12 h. 45, à la municipalité, un banquet de trois cents couverts. Cet après-midi le président de la Ré- publique parcourt en automobile la fo- rêt' des Oliviers et repart, à 17 h. 30, de Sfax, en chemin de fer, pour Gabès. LE BANQUET La municipalité où se donne le banquet, est un monument de grande al- lure. Un escalier de marbre à, double révo- lution donne accès à la salle des fêtes, de pur style arabe où sont disposés 250 couverts. lités de la suite du président que beaucoup d'entre elles se souviennent qu'il y a neuf ans, lors de la visite de* M. Millerand, elles avaient éprouvé en cette même place une chaleur de 52 de- grés à la même heure. Le président goûte beaucoup cette récréation et rit de bon cœur aux fa- céties d'un Sénégalais, juché sur de longues ôchasses, et de ses partenaires. >.es chameliers porteurs de torches reviennent pour un carrousel lent, tan- ds que les chanteurs psalmodient leur hymne glorieux. A 22 heures M. Doumergue sagne sas appartements au -Contrôle civil. M. Champetier de Rte à Pan Pau, 13 avril. M. _Champetier de Ribos, ministre df-s pensions, a préside à Pau le banquet ae- l Association des cheminots béar- nais et des officiers mutilés, à l'issue duquel il a exposé les difficultés de la tache du ministre des pensions devant | les demandes considérablement ac- M. Doumergue se rend pédestrement i ? nl ^ clfe pensions par 1rs victimes de Parts, 14 avril. La grande réunion de protestation contre l'Anschluss, à laquelle ia Fédé- ration républicaine avait convié les Parisiens de tous les partis nationaux et de toutes les ligues patriotiques, avait groupé hier soir, à la salle Wa- grain, une assistance considérable M. Louis Marin, longuement acclamé à son arrivée, présidait, entouré ds MM. G. Bonnefous, député, ancien ministre, vice-président de la Fédération Républicaine, de Lasteyrie, député, ancien ministre, d'un certain nombre de parlementaires irt conseillers muni- cipaux de Paris. M. Franklin Bouillon, retenu par la maladie, s'était fait excuser. M. Charles Bellet, au nom .de la Fé- dération Républicaine, a défini la réu- nion : « Elle est, a-t-ii dit, un geste de protestation contre la politique de faibles- se et d'illusion de M. Briand. En si- gnant le traité de Locarno M. Briand a inouie de secrets, jamais elle n'a été pratiquée avec plus de hauteur et de dédain. En revanche, alors que M. Briand compte sur la franchise des autres, à Genève ou ailleurs, vis-à-vis des grands Etats, ceux-ci, de l'Améri- que et de l'Angleterre, à l'Allemagne et à l'Italie, continuent comme par le passé à travailler dans le secret le plus absolu et le bernent avec entrain. (t POUR LE SALUT DE LA FRANCE, M. BRIAND DOIT PARTIR », DECLARE M. LOUIS MARIN « Partout, a poursuivi M. Marin, dans les pays principalement menacés, on constate une ignorance totale ou une indifférence aveugle, ou un désarroi profond. Nulle part ne s'est organisée une réaction salutaire. Au lieu de s'inspirer des leçons cruelles de ces derniè- res années," on continue à soutenir Briand, en invoquant ou'un ministre responsable ne doit pas céder au mou- au banquet fixé à 12 h 45, à l'issue duquel M. Durandeau, vice-président de la commune de Sfax prononce un discours. Après t.voir dit la fierté de Sfax de le recevoir, il a ajouté : « Si la tâ- che fut rude pour tous, elle le fut plus encore pour ceux qui vinrent s'établir sur le sol de l'antique Taphura. Ils ont îait reculer la mer, bâti sur le terrain conquis la ville moderne aux rues lar- ges et aux édifices avenants ils ont creusé un port actif. ^ * Usant entouré la ville d'une cou- aunne fleurie de 10,000 jardins «,„ < Lr n ar riére, ils ont transformé le dé- en une iom d0 5 millions d'oliviers . .? Cette œuvre française a été accom- plie avec la collaboration et l'association permanente du travail et du ca- P lta, ,.". n digène et le concours de tous •ies éléments ethniques vivant sur ce m pour une œuvre féconde dans la «-oncorde et la fraternité. . Répondant au toast, M tire les enseignements qui jfij ses trois voyages en î\o:-i - Di la guerre. A celles-ci le ministre a conseillé d'exposer nettement dovauit le pays leurs revendications dont la légitimité ne sera pas contestée, mais aussi de placer au-dessus de tout l'intérêt supérieur de ia notion le Désarmement mml Paris. 14 avri.. Los experts français qui doivèirt prendre part ù Londres, aux travauix tlu comité de rédaction c!e l'accord naval franco-italien, ont retardé leur départ. Seul M. Basdevant, juriscoift- culte du ministère des affaires étran- gères, est parti hier soir. M. Massigll, chef des crvices français de la S.D.N., a.nsi que le commandant Delcuze ne Ue rejoindront que dans quelques jourï> lorsque certaines difficultés iuridiqueu inhérentes ' la rédaction do l'accord substitué à la garantie solide de nos j yement instinctif qui pourrait remet alliances, péniblement et lentement * édifiées par Delcassé et scellées par la victoire, l'équilibre instable d'une com- binaison qui de certains de nos alliés fait nos juges. « Il a livré sans défense nos alliés de l'Est aux entreprises allemandes et perdu ainsi les .fruits de la victoire. » L'Anschluss est le premier geste du violence de l'Allemagne. Elle en est h la violence morale, demain ellp en sera ù là violence tout court, si nous no réagissons pas vigoureusement. » M. Jean Bourgoin, secrétaire géné- ral de la Ligue 'des Patriotes, a mon- tré que l'Anschluss économique était le prélude de l'annexion pure et simple de la Rétpublioue autrichienne. M. Louis Dubois, député de la Seine, ancien ministre, se demande avec in- inquiétude ce que veut l'Allemagne : « Elle ne veut pas' seulement l'union douanière avec l'Autriche, elle ne veut pas seulement l'Anschluss, autre- ment dit le rattachement complet de l'Autriche au Reich, mais la reconsti- tution de l'empire germanique agrandi, plus puissant qu'avant la guerre. » Salué à son apparition à la tribune par un tonnerre d'applaudissements, M. L. Marin, président de la Fédéra- tion, montre l'indolence et l'ignorance prodigieuse du Quai d'Orsay. Il a rappelé comment l'accord do Latran fut signé après de longues négociations et comment notre diplomatie à Rome et h Paris, l'apprit, par la presse du soir, comment aujourd'hui dos négo- ciations ont ou lieu pendant des mois pour l'accord austro-hongrois te Quai d'Orsay n'en sut, quelques éléments quelques jours auparavant, comment runsi les diplomates français de l'exté- rieur se montrent intoxiqués des uto- pies briandistes et réduits à son ni- veau. Il a montré que quand M. Briand préconise à l'usage des peuple étran- gers la diplomatie sur la place publique, il l'ait à l'intérieur, vis-à-vis de ses compatriotes du Parlement, de ses collègues des cabinets, une politique tre la France dans la situation de 1870. Or, il ne s'agit pas de céder à un mou vement d'humeur ou de nervosité, mais de s'inspirer avec clairvoyance, des faits qui se déroulent, d'examiner loya- lement si les théories en vogue, sont en accord avec les événements en cours et si continuer à les suivre, ne risque pas d'amener des dangers mortels. « Le symbole de l'union austro-alle- mande est, que l'Allemagne reprend la réalisation, par tous moyens, intri- gues et brutalités, de ses projets les plus impérialistes d'avant-guerre et de la guerre même... quand elle croyait à la victoire. Elle est la première vio- lation cynique et d'envergure des trai- tés fondamentaux de Versailles de Trianon. du pacte de 1922. Une réac- tion aurait dû s'imposer sur le champ. Après avoir établi que l'union doua- nière entre l'Autriche et l'Allemagne ne constituiit pas 'dans les conditions actuelles, un, avantage économique pour ces deux puissances, M. Louis Marin a terminé : « Contre c? système d'alliance formidable M. Briand. ignorant les ac- cords et, les dédaignant, pour ses rêves, n'a rien préparé Nous risquons l'isole- ment volontaire et systématique devant doi alliances gigantesques et me- i açantos. Le désarroi de la politique française a attorr-j nos amis et exalté nos ennemis. Dans le monde entier, la politique de Briand y apparaît depuis longtemps comme une duperie pour tous et pour la l'ranop en particulier. Seulement tes responsables laissent Briand installé au Quai d'Orsay, prêt à commettre de nouvelles erreurs, à subir les avanies qui se multiplient do jouv on jour. « Lo premier acte do salut est te dé- part immédiat clc M. Briand. M. Bon mertruo le lui a conseillé devant le monde entier avec une fermeté angois- sée. o L'opinion n'a on' A parler, malcrrê tes Mitions qu'on s'est acharné à lui octtre sur la bouche. Altendrp serait désastreux et courrait êtri mortel. « Il est inutile de nier la réalité des faits. Au moins, on devra reconnaître que lo gouvernement a fait les élections avec la plus grande sincérité et la plus grande régularité. Il n'y a pas de doute que c'est la volonté nationale qui s'est manifestée. i Le résultat des élections est la con- séquence de huit ans de dictature. Le peuple qui, pendant tout ce temps, avait été soumis, a profité de l'occa- sion pour manifester son besoin ae détente. « C'est aussi la conséquence de la grossière erreur comise par Primo de Rivera, lorsqu'il a détruit l'organisa- tion des partis politiques monarchistes. « A Madrid, les trente candidats de la coalition républicaine son élus; s'il s'en était présenté davantage, ils auraient remporté un succès encore plus grand. » Et comme on lui demandait s'il croyait que le résulte t des élections aurait des suites immédiates, le comte de Romanones a répondu : < Je ne crois pas. Le moment est d'une telle gravité, qu'on ne doit pas adopter une résolution sans bien la méditer, car elle pourrait avoir des suites d'une importance considérable. » NOUVEAUX RÉSULTATS Voici de nouveaux résultats de quelques capitales de provinces : A Bilbao, sont élus 17 monarchistes et 39 républicains socialistes. A Palencia, 8 monarchistes et 16 ré- publicains socialistes. A Palma de Mallorca, 31 monarchistes et S républicains socialistes. On confirme de Valence, le grand triomphe des gauches dans la capitale et dans toute la province. Les résultats reçus jusqu'ici par le gouverneur civil, donnent 575 monarchistes élus contre 1.026 anti-dynasti- ques. EST-CE LA CENSURE ? Madrid, 14 avril. Les dépêches de correspondants étran- gère der-cant des nouvelles importantes ont été arrêtées par les autorités et on s e demande si la censure a été réta- blie. Les bruits les plus divers ne cessent do circuler à Madrid. ALPHONSE XIII N'ABDIQUERA PAS Londres, 13 avril. On mande de Madrid que le roi Al- phonse XIII, a donné â entendre qu'il n'a pas la moindre intention, malgré lé résultat des élections municipales, d'abdiquer, et qu'il combattra jusqu'au dernier rempart pour la possession do son trône. L'OPTIMISME DU MARQUIS DE HOYOS Madrid, 13 avril. Le marquis de Hoyos, ministre de l'Intérieur, a déclaré hier, que contrai- rement i. ce nue l'on croit généralement à l'étranger, les résultats définitifs des élections municipales do dimanche se termineront par une majorité en faveur dos monarchistes Le général Bercn- guer est pour les élections législatives immédiates. Interviewé par dos journa- listes, le général Berenguor. ministre de la Ruerre, a déclaré, ou'à son avis, la seule solution possible au problème politique, réside dans la convocation im- médiate d'élections législatives, c i vue de la formation d'un Parlement constitutionnel. politique FETE ET DINER CONTREMANDCS A la suite du résultat des élections, les fêtes organisées en l'honneur de Saint-Hermeneveulde, patron des hal- lebardiers du roi, ont été annulées et le roi b. décidé également de ne pas assister à un dîner qui devait être offert aujourd'hui en son honneur. DES FEMMES EN BONNETS PHRYGIENS Valence, 14 avril. Le bruit ayant couru dans la soirée que le roi aveït abdiqué, une manifestation fut aussitôt organisée. El' se rendit devant l'immeuble du journal républicain «. El Pueblo » en, portant des images reproduisant . Ae»- traits de Blasco Ibanez et de Galan. La foule acclamait la république et criait : • Que le roi s'en aille l » Le directeur du « Pueblo » a incité ses concitoyens au calme. On remar- quait de nombreuses femmes la tête couverte de bonnets phrygiens. Réunion du Conseil de Cabinet IMPORTANTES DECISIONS Madrid, 13 avril. Les ministres se sont réunis en conseil de cabinet, à 16 h. 45. Le président, interrogé au moment de son arrivée, sur les rumeurs de crise, a répondu : « Est-ce que ie fait pour un pays mo- narchiste d'avoir une majorité répu- blicaine ne vous semble pas un neu une crise î » Comme on demandait à l'amiral Az- nar si les décisions qui seront prises au cours du conseil auraient une grande importance, le chef du gouvernement à répondu : "~ « Sans aucun doute. » AUTOUR DU CONSEIL DE CABINET Madrid, 14 avril. Les ministres ont consacré les trois heures et demie qu'a duré le conseil a exposer leur opinion respective au sujet de la situation politique et des moyens pour trouver une solution. Il y » deux opinions : celle des ministres qui croient que le gouvernement doit continuer comme il est, parce que les monarchistes ont en somme la majorité dans l'ensemble des municipalités d'Espagne, et celle de leur3 collègues qui estiment que le triomphe des gauches, dans les capitales de province et dans les princi- pales villes est tellement significatif, qu'il ne leur est pas possible de rester plus longtemps au pouvoir. C'est ce dernier point de vue qui pa- raît avoir triomphé ; mais comme, ne serait-ce que par délicatesse vis-à-vis du roi, il ne pouvait démissionner comme un gouvernement ordinaire, à cause des circonstances très délicates de l'heure actuelle. Les ministres ont examiné les solutions qui pourraient être soumises à la couronne. Une de celles-ci serait de précipiter la convocation des Cortès en faisant passer les élections générales avant les provin- ciales. De toute façon, aujourd'hui mardi, * 10 h. 30, lorsque le président du cpn- / seil, qui n'est pas encore rtemission- r-aire, sera reçu par te roi, il le mettra au courant des opinio.is de chacun des ministres. On considère comme possible que le chef du gouvernement conseille au roi d'appeler en consultation les principa- les personnalités politiques. Cette journée sera donc une des jour- nées les plus intéressantes de la grave crise politique actuelle. A la sortie du conseil, es ministres ont fait peu do déclarations. Le comte de Romanones, d'ordinaire si aimable, a répondu aux photographes qui lui demandaient de poser : « Nous ne sommes pas d'humeur à faire des photo- graphies ». Comme on demandait au président Aznar • « Alors, il n'y a pas do crise ? ». il répondit : « Non. Je rendrai compte demain au roi et domain nous ver- rons... » Toulon-sur-Mer. 14 avril. Le cardinal Verdier, archevêque de Pans .accompagné de Mgr Cnaptal,- directeur des missions catholiques; est arrivé à Toulon où il doit faire un séjour pour visiter les installations de diverses œuvres. Il a été reçu par NN. SS Bruley de Varannes, archevê- que de Claudiopolis ; Siméone, évêqua de Fréjus et Toulon ; Ardoin, archi- rrêtre de la cathédrale de Toulon. Mgr Verdier a inauguré solennelle- ment hier -près-midi les nouveaux bâ- timents de la communauté des Ser- vantes de Marie, dont il a consacré le te vingt-cinquième anniversaire de leur installation à Toulon, sous la direction du docteur Malartic, neveu du. maréchal Foch. LES CHAMPIONNATS DE FRANCE AMATEURS A ta «aile Paris-Ring Paris, 14 avril. Poids légers : Mayor (Toulouse) bat aux points Fontaine (Paris). Poids moyens : Ligau Sochaux bat aux points Parent (Toulouse). Nouvelles Express Du 13 avril. m-* Vn ballon svKêiique Zodiac, qui: était parti de la fête de Ruetl, dut atter- rir à AUortvUle dans la cour d'un immeuble, rue Vêron, endommageant la toiture de l'immeuble. »•-> Hier matin, les princes de Pis- mont, venant d* Turin, sont arrives à Saples pour s'embarquer pour la Libye. -wy* TRANSPORTS AÉRIENS MOUVEMENT OU PORT AERIEN DE TOULOUSE MONTAUORAM compagnl* eensrals Aérogottat* Départ du 13 avril : 6 h. 10, Toulouse-Casablanca '; passagers, 4 ; poste, 100 k. 900 ; messageries, 279 k. 700 Départ du »2 avril : France-Amirique, 6 h. 25 ; passagers, 4 f ; poste, 190 k. 380 ; messageries, 237 ' t. 355. Arrivées Cu 13 avril : 16 h. 30, Casablanca-Toulouse, parti de Ca- salbanca le i3 avril à 4 h. 30 ; passagers 4 : poste, 141 k. 890 ; messageries, 241 t. oso 17 h. 33, \mérlque-Franc«. Parti de Dakax- le 10 avril à 10 h. 55 ; passagers, 3 ; posta, 131 k. 800 -, vr.essageries, 299 k. 800. Prochains départs : Toulouse-Espagne-Maroc : quotidien à 6 h. Toulouse-Amérique du. Sud : \& 19 avril, â 6 heures. Arrivée probable du courrier d'Amériqu» et d'A. O. F. ie ls avril. FAUX BRUITS ET MANIFESTATION Madrid, 14 avril. La rumeur ayant couru par 'a ville que la crise était, ouverte et que le roi avait abdiqué, une manifestation s'est organisée spontanément sur la puerta. de! Sol. Des groupes se sont mis à crier : « Vive la République ' » et sont accou- îus en tous sens. La police n'a pas paru prêter atten- tion à cotte manifestaic-n qui s'est dé- roulée bruyamment, mais, en somme, sans incidents Evidemment, la rurr.eu- de l'abdica- tion du roi était fausse. L'Opinion de la Presse Paris. 13 avril. Du Temps (cdltoriall : La dictature du général Primo de Rivera n'a pas seulement détruit l'ar- mature politique de l'Espagne, en sup- primant en fait, les grands partis, en portant atteinte à toutes les libertés garanties par la constitution, elle a aussi tué la confiance populaire dans les institutions nationales, elle a dan- gereusement affaibli le principe même de la monarchie. Qu'on veuille ou non et quelles que soient les votes par lesquelles on s'a- cheminera maintenant vers un ordre nouveau, la question du régime est posée eu Espagne. Il est encore possible do la résoudre normalement SMIS choc violent, en al- lant, franchement à des Cortès consti- tuantes. Mais si la poussée à gauche, qui s'est produite hier, devait détermi- ner une réaction de certains éléments militaires ; si dans l'espoir d'un re- dressement puissant, on devait songer à tenter une nouvelle expérience dic- tatoriale le pire serait la menace de la révolution. La République, ce serait l'inconnu. Le peuple espagnol, qui n'est plus réactionnaire et qui n'est pas révolu- Carnet de rd&press» rt/Lïi&ÂNCES Georgette Lesourd vous fait part de I heureuse naissance de son petit frère Gerard-Jean 4, place des Pénitents-Blancs. Toulouse, le 11 avril. IU! 1 LAINES DE BOOBIIX I » VENTE DIRECTE AU DETAIL Z 5 ET AU POIDS 3 A L'USINE 1)1 POT « J 14, Rue Saint Roch-Minlmea, 14 m m TOULOUSE « 2 Qualités nouvelles incomparables m m Envoi franco toutes quantités ** £ Demandez Collections « BiBigioB>BoiiiaaBiaaB tionnaire, mais qui est a.rrivé au stade du libéralisme constitutionnel et parle- mentaire, qui aspire a la liberté dans l'ordre et la paix, se trouve à la croi- sée des chemins et il ne peut prendre conseil que de lui-même pour préparer en conscience son avenir. Do Pierre des Débats : Berreus, dans le Journal Il suffit de constater que le roi sa. trouve placé dans une situation extrê- mement critique. Il a commis la, grande erreur de croire que le. recours à la dictature consoliderait ie pouvoir royal et servirait sa cause personnelle. Qu'il s'agisse \e monarchies oi de républiques, ies dictatures, après une- période plus ou moins longue ou grâco : aux moyens exceptionnels et factices dont elles disposent, donnent l'illusion da la prospérité et de l'ordre finissent presque toujours par ruiner les régi- mes qui ont cherché auprès d'elles un refuge et une protection. Certes, tous les partis espagnols ont contribué par leurs fautes à préparer U crise redoutable qui se produit mais comme l'a dit le comte de Romanonè=' c'est la méthode de Primo de Rivera" qui l'a rendue inévitable, faute pour e roi rie son désolidariser à temps et avec assez ;'éclat Quoi qu'il arrive, l'Espagne est expo- sée à une épreuve extrêmement grave. Manchette de l'Action française : Les Espagnols vont-Ils enfin réaliser leur rêve de connaître les iruerres d'en- ter, soixante milliards d'impôts, les Ousiricards et les autres bienfaits de République 1 » Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Page 1: f 40 e ANNEE - N° 13.889 LA TUNISI
Page 5 and 6: MARDT 14 AVRIL 931 ïvonne Baylac,

14 avril 1931 - Bibliothèque de Toulouse

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