14 avril 1931 - Bibliothèque de Toulouse

f 

40 e ANNEE - N° 13.889 

LA TUNISIE MODERNE 

Les idées 

et les Faits 

C'est dans des journées comme celle 

d'hier qu on se rend compte de tout le 

mal qu'a fait à l'Espagne et à la Monarchie, 

la dictature de Primo de Rivera. Il y 

a quelques années encore, le roi bénéficiait 

d'une énorme popularité. Aujourd'hui, 

c'est une coalition socialo-républicaine qui 

s'empare des municipalités ! La dictature 

a donné des armes aux républicains, elle a 

affaibli par surcroit le parti monarchiste 

en traitant avec sévérité certains de ses 

éléments qui n'appréciaient pas ses méthodes. 

Fait plus grave encore, elle n'a résolu 

aucun des graves problèmes qui se posaient. 

Ce sont des choses qui se paient 1 

Sans qu'il soit encore possible de déterminer 

d'une façon précise l'importance de 

la victoire républicaine, il est permis de 

penser dès maintenant qu'elle est considérable. 

Et s'il convient de noter que dans 

d'assez nombreuses circonscriptions, les 

monarchistes sont allés à la bataille en 

ordre dispersé alors que tout leur commandait 

de s'unir, cette considération ne saurait 

suffire à mettre en doute les sentiments 

actuels du peuple espagnol et il y a 

tout lieu de penser qu'à moins d'événements 

qu'il est difficile de prévoir, la 

majorité qui sortira des élections législatives, 

sera de même nature que celle qui 

s'est imposée hier. 

Majorité hétérogène d'ailleurs, et qui 

comprend des républicains de droite, des 

éléments équivalents à nos radicaux et des 

socialistes syndicalistes dont les revend» 

cations sont tout autant sociales que politiques, 

et dont les tendances révolutionnaires 

sont assez connues pour Qu'" soii 

inutile d'y insister. 

Si l'on voulait marquer par une comparaison 

la nature de ce cartel républicainsocialiste, 

on dirait qu'il ressemble comme 

un frère , à celui qui triompha chez nous 

en 1924. Même ardeur dans la bataille, 

même impudeur dans la victoire, même 

mysticisme démocraHco-pacifiste, sans 

doute aussi même fureur pour détruire et 

même impuissance pour reconstruire. 

Malheureusement, il n'y a pas grand 

chose à détruire en Espagne et il n'y a 

pas beaucoup de fautes à commettre pour 

tomber dans le gouffre. 

La situation sociale demande des réformes 

'urgentes. Il y a beaucoup de misère 

et d'ignorance en bas de l'échelle sociale. 

Le système des exploitations agricoles, 

assez semblable au rmr russe d'avant la 

guerre, laisse en friche près de la moitié 

des immenses propriétés réparties entre 

un petit nombre de gros propriétaires qui 

n'y mettent jamais les pieds. 

L'industrie souffre de cette politique 

du protectionnisme à outrance qui, en 

donnant l'impression qu'elle enrichit le 

pays, l'appauvrit sûrement, parce qu'elle 

détruit la concurrence étrangère et l'émulation, 

donc la recherche du progrès technique. 

Les finances ne sont point brillantes 

Et voilà que la monarchie est en 

péril 1 

Crise sociale, crise économique et financière, 

crise de régime, c'est beaucoup 

pour un seul pays, surtout quand ce pays 

s'appelle l'Espagne ! 

H y a quelques mois La République ouvrait 

une enquête : « Le parti radicalsacialiste 

est-il en danger î s C'était, à 

n'en pas douter, une question d'actualité. 

Sans qu'on puisse comprendre les raisons 

de cette métamorphose, le point d'interrogation 

qui exprimait de la part du 

Journal radical une certaine anxiété, a fait 

place à un optimisme souriant et l'enquête 

se continue maintenant sous le titre 

rempli de sérénité : « Le parti radical 

n'est pas en danger ». 

C'est une affirmation, mais c'est une 

affirmation qui tombe mal et il faut pour 

la produire beaucoup de toupet ou beau 

coup d'inconscience. L'aventure qui vient 

d'arriver à Lyon, à M. Herriot, est déjà 

par elle-même un assez cinglant démenti 

à l'optimisme des chefs radicaux. 

Mais les appréciations de la presse radicale 

sur le discours de M. Doumergue 

complètent le tableau. Le Quotidien est 

pour, l'Ere Nouvelle est déchaînée et La 

République accuse déjà le chef de l'Etat 

d'avoir outrepassé ses droits et regrette 

de ne pas pouvoir lui jouer le coup de 

Pierre Bertrand à l'égard de M. Millerand. 

Quand un parti a la prétention de n'être 

pas en danger, c'est qu'il a une doctrine 

unifiée et acceptée par tous ses membres. 

On serait bien curieux de connaître quelle 

est, sur le discours de M. Doumergue 

1 opinion officielle du parti radical. Mais si 

I on s'en rapporte aux articles de ses journaux, 

on a une belle idée de l'unité de sa 

doctrine et de l'avenir qui lui est promis. 

Roger PARANT. 

locution de 'i'oulouae 

PRESS DU 

ABONNEMENTS ji DIRECTION : 25, Rue Roquelaine, TOULOUSE — Téléphone 2-12, Chèque Postai 4.936 

F««. .1 CoI«ù« 22I 431, 82 fc LES ANNONCES SONT REÇUES: A l'Agence HA VAS, ?3, rue d'Alsace-Lorraine, à Toulouse; 

Êtr«ii»erî d p u *^^'f60îoo| r 200fr à l'Agence HA VAS, 62, rue Richelieu, à Paris^Dans toutes ses Succursales et chez tous nos Correspondants. 1 7: centîmes MARDI 14 AVRIL 1931 

Néanmoins, cette espèce de violence 

qui est faite à l'indépendance 

autrichienne est un des éléments de 

la question que la Société des Nations 

va examiner. On nous assure 

que le » coup de Vienne » ne passera 

pas comme ça que la Ligue y mettra 

bon ordre, que i'Anschluss nest pas 

fait Mais, aux traités, aux engagements, 

l'Allemagne oppose un autre 

principe gènevois , démocratique, 

wilsonien, le droit des peuples à disposer 

4'euc mêmes, et cet argument 

ébranle plus de gens et de gouvernements 

qu'on ne croit. Il faudrait 

pourtant savoir te que ce prétest? 

vaut et si M Curtius n'a pas 

dabori un peu trop disposé de 

M. Schober qui lui même, aurait 

disposé de ce qui ne lui appartient 

pas Car, dan* les pai/s les plus autccr.ati'iues 

il y a un pouvoir qui 

n'est pas reconnu au souverain, à 

moins qu'il n'y snit contraint par 

une force irrésistible, relui d'aliéner 

les pays de la couronne. 

jaoques BAINVILLE. 

Un épisode de la grande guerre 

La Tragédie des Dardanelles 

On savait déjà, mais très vague- villon du Sultan. Cette offense ne 

ment, que l'expédition des Dardanel- pouvait pas rester impunie, 

les ne lut qu'une affreuse et bien 

vaine hécatombe, Les membres de la 

S. :iété de géographie de Toulouse, 

en particulier, entendirent, il y a 

deux ans, sur ce triste et douloureux 

sujet, une remarquable conférence 

de M, le général d'Amade où celuici 

avait fait ressortir magistralement 

le caractère inutile, décousu, improvisé 

de cette opération qui coûta à 

la France 4.000 tués et 6.000 disparus 

et où, de son côté, l'armée anglaise 

chargée de l'effort principal laissa 

28.000 t 's, 78.000 blessés, 11.000 disparus 

et quelque 100.000 malades. 

Certains, pensèrent alors, sur les 

bords de la imise, que si une flotte 

anglo-français: parvenait à s'emparer 

de Constantinople et dés Détroits, 

une largî voie s'ouvrirait ainsi 

pour alimenter en vivres et en 

munitions le « colosse russe » — à 

qv' cin a - t encore foi à cette heure 

— et qu'on finirait ainsi Ja guerre 

en quelques mois. 

Ce n'était pas l'avis de notre Joffre, 

du maréchal French, de lord 

Kitchener, du vieil amiral Fisher et 

de bien d'autres ; ceux-ci estimaient 

que les obus des Alliés seraient mieux 

employés contre les Allemands que 

con' -e les Turcs et que toute diversion 

risquait de compromettre la victoire. 

Il s'en trouvait même pour 

rappeler la maxime du grand Nelson 

: tout marir qui attaque une 

fortification est un fou. 

cuirassés des assaillants avaient 

sauté sur des mines flottantes sournoisement 

mouillée;- par les Turcs, 

dont notre Bouvet; le Suffren et le 

Gaulois étaient gravement endommagés. 

On renonça donc à payer 

plus cher encore une victoire dont 

on ignorait, d'ailleurs, qu elle était 

à portée de la main ; l'amiralissime 

anglais, sir Robeck, manqua de 

cran et ordonna la retraite. 

Et dès lr>~5 les fautes s'accumulèrent. 

On perd des semaines à décider 

l'envoi d'un corps expéditionnaire 

pour reprendre, cette fois, l'attaque 

par terre et par mer des semaines, 

que les Turcs, aiguillonnés par le 

général allemand Liman von Sanders, 

consacrent à hérisser les côtes 

de défenses. 

A L'ASSAUT DE RECORDS 

La station 'l'épuration d'eau de Ben-Cardane. 

'Photo Wtde-WOrld). 

Le compromis austro-allemand 

Un contrat léonin 

La crise espagnole 

Mais, qua d il se fit entendre ici, 

le général d'Amade n'avait pas tout 

dit. Il ne pouvait tout dire. Sa double 

qualité de principal acteur du 

drame et, surtout, de collaborateur 

de l'Etat-Major britannique, lui 

avaient imposé une réserve facile à 

comprendre. 

Or, voici qu'un jeune et brillant 

historien, M. Edmond Delage, que 

ces considérations ne touchent point, 

a voulu faire la lumière totale sur ce 

qu'il a très justement appelé : la 

Tragédie des Dardanelles. Son étude 

passionnante paraît aujourd'hui chez 

Grasset. Sans gâter le plaisir qu'on 

Cette fois, les flegmatiques fils 

d'Albion seront victimes de leur fa-' 

meux princi 

Or, c'est la folie qui prévalut ! 

Il est vrai que, pour faire triompher 

son plan, — M. Delage nous 

livre ce détail — le grand lord de 

l'Amirauté, eir Winston Churchill, 

avait tout simplement mis dans sa 

poche les avis contraires à son opinion. 

aura à la lire, il ne nous parait pas 

Quelqu'un, revenant de Vienne, 

sans intérêt d'en indiquer ici les 

nous disait, il y a sept ou huit ans : 

grandes lignes. Quel terrible réqui- Le drame se. déroule donc en deux 

« L'Autriche ne se résoudra jamais 

sitoire contre le gouvernement bri- phases que nous pouvons à peine rap- 

à devenir allemande, à condition que 

tannique d'clors 1 

peler : c'est, d'abord, le 3 novembre 

les Alliés assurent à chaque Autri- 

1914, la tentative de la flotte alliée 

chien vingt-cinq mille francs de ren- 

pour pénétrer dans les détroits. Ce 

te. » Il y avait là, comme dans l'his- 

four-là, la victoire ne tint qu'à un 

toire du arseillais, un fonds de vé- L'idée de cette aventure naquit fil, comme le général d'Amade l'a 

rité. L'indépendance ou l'Anschluss dans les sphères dirigeantes de Lon- rappelé à Toulouse, et M. Delage le 

c'est, p 'r les Autrichiens, moins dres au lendemain du jour où deux confirme. Après le bombardement 

une question de sentiment qu'une croiseurs allemands extra-rapides : de nos vaisseaux, les Turcs n'avaient 

question d'estomac. Ils avaient pris, le Gœben et le Breslau, après avoir plus de munitions pour riposter ; 

avec remerciements et les promesses bombardé nos côtes africaines, s'é- la population cosmopolite de Cons- 

d'une reconnaissance éternelle, les taient réfugiés dans le Bosphore où tantinople était prête à se soulever ; 

secours que les Alliés leur avaient ils devinrent le : Sultan Yavouz et le train du Sultan, sous pression, 

apportés dans leur terrible détresse le Médellï sur lesquels flottait le pa- i disposé pour la fuite. Mais quatre 

de 1922. Maintenai ' est-ce sur l'Allemagne 

qu'ils peuvent compter pour 

leur servir des rentes ? 

Certes non. Il y quatre millions 

et demi de chômeurs en Allemagne. 

On , ne voit pas ce que l'Autriche 

peut gagner à s'agréger à elle, du 

moins dans le moment présent. Ah ! 

plus U -d (et c'est même là, pour le 

reste de l'Europe, le véritable danger 

de l'Anschluss), ce sera une autre 

affaire et peut-être même une 

bonne affaire. L'union économique 

et politique austro-allemande pourra, 

exploiter et dominer d'autres pays. 

On aura semé pour récolter. Mais 

cela, c'est encore de l'avenir. Pour 

l'instant, l'Autriche ne gagne que de 

S'associer avec le seigneur lion. L'Allemagne 

ne l'épouse pas pour ses 

beaux yeux. 

Les industriels autrichiens le savent 

et le disent. Ils se plaignent, 

ils prolestent, ils démontrent qu'ils 

seront écrasés par l'industrie allemande. 

C'est très probable. Mais 

alors, on ne les a donc pas consultés 

? M. Schoben a donc conclu avec 

le gouvernement de Berlin une union 

économique sans prendre l'avis des 

représentai: 's des grands intérêts 

économiques f C'est extrêmement 

curieu. . Et il ne reste que deux explications, 

l'hypothèse d'une trahison 

étant écartée. Ou bien M. Schober 

a sacrifié l'économique à la politique 

et le présent à l'avenir. Ou 

bien il a subi de l'Allemagne une 

pression à laquelle il n'a pas pu résister.-, 

L'unité ra'icale 

r A gauche i SCOTT BAT LE RECORD DE KINOFORD SMITH 

L'aviateur anglais SCOTT a accompli «on raid Paris-Londres-Australle 

en neuf jours, huit heures, vingt minutes, battant d'environ dix-huit 

heures le record établi par KINCFOBD SMITH 

L'aviateur dans la carlingue de son avion avant son départ pour r Australie 

Au milieu : NOUVEAU RECORD DE NATATION 

3 : wait and see (atten- A la Piscine Molitor le recordman de France Jean TARIS a battu son 

propre record des 100 mètre9 nage libre en 59" 4/5 

dre et voir venir). Et quand l'expédi- 

A droite : EXPLOITS FÉMININS 

tion est enfin décidée on la confie Au oours d'un vol qu'elle vient d'effectuer à Roosevelt Field (Etats» 

à un jeune et brillant général, bra- Unis), Miss Eleanore SMITH a atteint la hauteur de 10.852 mètres, 

battant le record d'altitude féminin détenu par Miss NICOLS 

ve, sans doute, qui a fait ses preu- 

Miss Eleanore SMITH 

ves au Transwcal, sir Ian Hamilton, 

mais qui avoue lui-même « que 

ses connaissances des Dardanelles 

sont 0, et des Turcs, encore 0 1 II Les Elections Espagnoles 

n'a ni Etat-Major, ni cartes, ni ordres 

précis. Il tombe au milieu de 

sous-ordres en désaccord. Seul, d'Amade 

a son plan « d'une lucidité Le Succès des Républicains se confirme 

toute latine » : partir de Mytilène, 

marcher, d'abord, sur Brousse, puis, 

emporter Constantinople, en tour- 

Paris, 13 avili. »sur 37, 10 ; Guedaïajara : sur 20, 7j 

nant V? défenses formidables de la 

Les nouvelles çrni noqe: parviennent! Huesca : sur £0, 6; Huelva • sur " 

côte asiatique. 

ce matin d'Espagne confirment le suc- 

Mais on ne l'écoute pas. Et, pencès des républicains aux élections 

municipales dans toutes les provinces, 

dant des semaines et des semaines, 

à l'exception de quatre. 

sir Ian Hamilton, sous l'effet des or- Des villes comme Barcelone, Vatenoe. 

dres impérieux de Londres, s'obsti- Séville, au sujet desquelles on pouvait 

nera à lancer contre la côte turque 

encore émettre des doutes, se sont 

déclarées républicaines. 

des attaques décousues, à découvert, A Saint-Sébastien et à Sanfcander, 

où fondront peu à peu les meilleu- résidences royales, on compte une prores 

troupes de l'empire, parmi lesportion de deux voix républicaines 

contre une monarchiste. 

quelles les fameux bataillons Anzacs Ainsi donc, le caractère d'abord admi- 

d'Australie. 

nistratif des élections municipales se 

Uné seule éclaîrcie dans cet orage trouve-*-]! être nettement politique 

En effet, en venant au pouvoir, au 

de feu et de sang : le succès — hé- 

mois de mai dernier, le cabinet Aznar 

las ! purement partiel et local, des avait fixé des dates pour trois oçdres 

soldats français de d'Amade au pied d'élections. Après celles des conseillers 

municipaux, il devait y avoir une 

du vieux fort de Koum Kalah. Par- 

nomination des délégués sénatoriaux, 

tout ailleurs, des prodiges de va puis, au mois de juin, les élections ailx- 

leur'et d'intrépidité mais combien ' Courtes 

inutiles et coûteux ! Cette affaire, ! 

écrit M. Edmond Delage, « fut le 

triomphe du loyalisme et de l'héroïsme 

gaspillés ! » 

Qu'en concluerons-nous ? 

Et, d'abord, j'en demande pardon 

aux partisans de la prédominance 

du pouvoir civil sur le militaire, 

même en temps de guerre, que nous 

voyons ici, prise sur le vif, l'incompétence 

totale du premier de ces pouvoirs 

à équilibrer un plan d'opérations 

avec ses formidables risques 

et la somme de compétences et de 

connaissances qu'il exige de ses auteurs. 

Ce sont des civils anglais qui 

ont imaginé et ordonné l'expédition 

des Dardanelles ; qu'ils en restent à 

A l'occasion de son mariage, te (ils de Mgr le duo de Guise a fait déposer 

jamais couverts de confusion 1 

une palme sur la tombe du Soldat Inconnu. La palme porte l'Inscription sui- 

En second lieu, on peut remarquer 

que si l'Angleterre, en 1914, surtout, 

vante ; « Au Soldat Inconnu, un exilé, Henri, comte de Paris. » 

était riche en marins de valeur et 

(Photo Witte worlt.) de haute expérience, ses généraux 

avaient tout à apprendre en fait de 

combat terrestre, de tactique et de 

stratégie. Si, dans l'affaire qui nous 

Elections au Conseil Général! A LA C. D. R. occupe, l'avis et les plans du général 

d'Amade eussent prévalu, la victoire 

IÉUM, 

L 

A PENNE D'AGENAIS 

Insorits : 2.047 ; votants : 1.506. 

En tout cas, l'absorption de l'Au- M. Robert de la Myre-Maury, modéré, 

triche ressemble fort par les effets 

887 voix. élu. 

M. Grenier, conseiller d'arrondisse- 

qu'elle détermine à l'absorption des ment, cartelliste, 580 voix. 

Etats de l'Allemagne du Sud par 

Campan (H.-P.), 13 avril. 

Bismarck en 1871. Ce sont bien là L'élection au conseil général qui a 

ces antécédents historiques, si ins- eu lieu hier a donné les résultats suitructifs^ 

dont parlait U y a trois vants : 

Inscrits. 1.319 ; votant», 999 ; suffra 

jours M Doumergue. Quand la Ba- 

ges exprimés, 968. 

vière, la Saxe le Wurtemberg avaient M. Jean-Jacques Morère. radical, 

été « avalés », il y avait eu aussi des 968 voix (élu). 

plaintes, des protestations. Des intérêts 

étaient lèses, des situations acquises 

détruites La poigne prussienne 

était venue à bout de ces résistances. 

Tout se passe de la même 

façon avec l'Autriche. 

° II apparaît comme évident qua les 

partis de gauche,, après leur succès 

d'hier, au lieu de se tenir sur l'expectative 

et dans la réserve, présenteront 

des candidats. 

Les événements, ' d'ailleurs, ne vontils 

pas modifier encore plus considérablement 

la situation î 

Dès hier soir, les ministres se sont 

concertes. 

Le directeur général de la sûreté a 

conféré avec le ministre de l'intérieur. 

LA SOIREE DU ROI 

Madrid, 13 avril 

Alphonse XIII, près de qui se trouvaient 

les principaux membres de sa 

cour, est resté au palais toute la soirée 

pour suivre les développements du 

scrutin. 

Les résultats, surtout ceux de sa capitale 

ou de certains centres qui lui 

paraissaient sûrs, l'ont, déclare-t-on, 

profondement affecté. 

A un de ses familiers, il a fait cette 

réflexion mélancolique : 

— Ce que j'éprouve à cette heure, 

est exactement ce que je ressentirais 

si, allant voir un ami très cher, j'apprenais, 

en arrivant à la maison, qu'il 

est mort. » 

Le comte de Romanones ne s'est pas 

montré moins ému lorsqu'il a appris 

que dans sa propre circonscription, à 

Guadalajara, 14 républicains avalent été 

élus contre 6 monarchistes seulement. 

LES RESULTATS GENERAUX 

M 

DES ELECTIONS 

DE A 00MM1S8I0N 

très probablement eût couronné aus- 

Paris, 13 avril. 

si les efforts des Alliés. 

La C. D. R. s'est réunie ce matin rue Leur eût-elle été profitable vraide 

Tiisitt, sous la présidence de M. mf,nt ? En rî'aiitrp* formpo roxnédi 

Chapsal, sénateur, ancien ministre. 

Mort do Président 

de la Chambre Américaine 

mem ' &n a autres termes, 1 expedr 

Assistaient à la séance le marquis tion des Dardanelles, même menée 

Salvador Raggi (Italie), lord Blans- à bien, aurait-elle donné les résul 

bourg (Grande-Bretagne), Gutt (Belgi- tatg qu -on n 

attendait ? 

que), Boshkovitch (Yougoslavie), Geor. » »? . . T\ a , ona j„, 

n+/5 

wt 

ge. observateur des Etats-Unis ; Smith. M» Edmond Delage en doute. Et 

secrétaire général de la C. D. R. ; nous ne sommes pas loin de l'ap 

M. de Felcourt, ministre plénipoten- prouver. 

*U?C D. td R té a r -d'abord pris acte du Constantinople prise, la route des 

premier procès-verbal de dépôt de ra- Détroits ouverte, c eût été probabletification 

des accords de Paris du 28 ment la discorde entre Russes, Anavril 

1930. relatifs aux obligations ré- f Italiens ton* également sousultant 

du traité de Trianon qui a été g. lais e ] '«"«ns, tous également sou 

signé. cieux de ne laisser aucune prédomi 

Puis, elle a constaté que ses rela- nance européenne s'implanter sur le 

tions avec la Hongrie avaient pris fin. Bosphore. N'oublions pas que NaégSeift 

pac£ ie 1 ŒfeTvl- P°léon avait dit : qui est maître de 

gueur de 1 accord de La Haye, relatif Constantinople est maître du monde, 

à la Bulgarie, dont l'échange de rati- Et puis, même mieux soutenue par 

"mbre dern?er lieU & Pam l€ 

* les autres membres de 

l' 

Ent 

CeEl re ente, la 

!e a décidé que ses relations avec Russie guettée par la décomposition 

la Bulgarie cesseraient dès que cer- bolchevique eut-c' » évité la révolulaines 

formalités prévues par l'accord tio ? c . 

cst loin d < 

être 

démontré, 

de La Haye, encore en suspens, au- »,„__ o 

raient été remplies. Alors f.. 

La C. D. R. a ensuite approuvé le Alors, tOurnez-le comme vous vonrapport' 

de la gestion et des comptes dreï( voUa en arriverez toujours à 

$^S$S$*%%L*«Xï?«to conclure q l'expédition des Darces 

comptes danelles fut une faute impardon 

Elle a fixé en même temps la som- nable dont la responsabilité pèsera 

me revenant aux différents gouverne- tmii.„ P_ _,r >.„ hnmmeo fi'Ftat hriments 

intéressés sur les économies des t° u .1°." r8 sur 26, 

monaj( histes et 10 constitutiornalistes 

; Jaen : sur 32, 10 , Logrono : 

sur 25, 5 : Léon . sur 25, 7 , Lugo : 

chiffres non précisés • Lérida : chiffres 

non précisés : Malaga . chiffres non 

précisés • Oviedo . sur 40, 15 : Poi.tevedra 

: sur 16, 3 ; Saint-Sébastien î 

sur 34, 6 , Séville : sur 50, 18 : Salamanca 

: sur 31, 12 ; Soria » sur 14. C ; 

Saragosse : sur 48. 17 ; Santan'ier : 

sur 40, 15 ; Ségovio : chiffres non précisés 

: Teruel : sur 19, 5 ; Tolède ; 

sur 25, 10 ; Tarragone : sur 28. 9 : Va!ladolid 

: sur 44, 18 , Valence : sur 50. 18 * 

Vitoria : sur 24, 9 . Zamora : sur 22, 7. 

Les monarchistes sont également en 

minorijté dans les villes suivantes • 

Ceuta '. sur -22- conseillers, 2 mo-nirehistes 

• Lii.ares • sur 42, 19 : Santa- 

Coloona-Farnes : sur 12, 4 ! Akoy, Carthagène, 

Gijon, Le Ferrol, Sagonte : 

cl ifîrcs non précisés. 

A Madrid, les gauches ont la majorité 

drns toutes les circonscriptions, v com. 

pris celle du Palais-Royal, où lés monarchistes 

se croyaient assurés du succès. 

Le nombre total de leurs voix atttlnt 

91.111 contre 34.444 aux monarchistes. 

Les gauches ont d'autre part obtenu 

tous les sièges dans do nombreuses j>stites 

villes et' la majorité des sièges 

dfcns beaucoup d'autres. Elles ont !a 

majorité des sièges dans l'ensemoîe ."es 

provinces de Vaïladolid, Salamanque et 

Logrono. 

Les monarchistes ont au contraire, "e 

grosses maiorités dans de iiom^reuiîs 

localités de la province de Cordoue. 

Le triomphe des candidats républicains 

a surpris môme jusqu'aux vainqueurs 

. 

EN CATALOGNE 

Dans les principales villes de CataV 

gne, les listes républicaines ont obt ^nij 

rie fortes majorités. Partout, le nombre 

t'es votants a été très élevé. 

Le parti de la gauche républicaine, 

dont le chef est le colonel Macia. vient 

en tête avec 40.000 voix, suivi du parti 

régionaliste, dont le chef est M. Cambo, 

avec 28.000 voix; du parti radical, 

dont le chef est M. Leroux, aveo 

22.000 voix; de l'action catalane républicaine, 

avec 17.000 voix. 

Tous les partis, sauf les réglonalistes, 

sont antimonarchistes. 

-La victoire des républicains est due, 

croit-on, aux voix des ouvriers qui jadis 

ne votaient généralement pas. 

Un autre sujet d-'étonnement. est î.i 

L'Espagne est administrativement di- 

défaite de l'action catalane, car on 

visée en 49 provinces, savoir 47 provin- prévoyait généralement que ce parti 

ces continentales, les Baléares et les 

viendrait en tête. 

Canaries. 

Voici les résultats de 45 capitales de PORTÉ EN TRIOMPHE 

provinces continentales : 

Cadix a élu un conseil municipal en- 

A Madrid, M. Alcala Zamora a êtfc 

porté en triomphe, cependant que dans 

tièrement monarchiste, 40 conseillers. 

les grandes avenues des groupes rte 

Trois ont élu des conseils en majorité 

monarchistes, savoir : 

manifestants, surtout des ieunes, défi' 

iaient, drapeau en tête, aux accents d« 

Avila : fur 19 conseillers, 12 monar- 

chants révolutionnaires. 

chistes : Burgos : sur 30, 17 monarchistes 

• Pampelune : sur 2S, 17 monarchistes. 

En outre, Orense, sur 22 conseillers, 

UN TELEGRAMME DU COLONEL 

a élu 11 monarchistes. 

MACIA A M. ZAMO::A 

Dans toutes les autres capitales les 

Barcelone 13 avril. 

monarchistes sont eu minorité avec les Le colonel Maci:i a adressé, t M. Al- 

chiffres suivants : 

cala Z&mora, un télégramme lui com- 

Madrid : Sur 50 (Onseillers, 20 monar muniquant le résultat des élections 

chistes , Almeria • sur 29, 9 • Alic'anle • municipales de Barcelone et le saluant 

sur 39, 10 : Albaceto • sur 33, H ; Bada- comme président du gouvernement proioz 

• sur 31, 12 : Bilbao : chiffres non visoire de l'Espagne. 

précisés : Castellon sur 30, 4 ; Ciudad- . Le télégramme se termine par les 

Real : sur 24. 8 ; Cordot.e : sur 44, 17 ; mots : < Vive la Catalogne indépen- 

Cuenca • 6ur 19, 8 . Caceres sur 24, 10 • dante, dans une Espagne libre et ré- 

La Corogne : sur 39. 5 ; Grenade : publicaine. » 

DES AMIS GENANTS 

sur les nommes d VAUX offrais 

d'administration de la commis- tanmques qui l'ont voulue, imposée, 

sion réalisées par le liquidateur 

cours de sa gestion 

au conduite avec une véritable incon 

science. 

Nlcholas Longwortli depuis ' ans 

Attentat antifasciste 

Nan-*y, 13 avril. 

Hier après-midi, vu, italien, M. Antonio 

Bertazzo, 28 aii= se présentait au 

guichet du stade, pour assister à un 

match entre une équipe italienne "t 

une équipe française, lorsqu'il a reçu 

sur la tête un violent coup de matraqu 

P qui lui a fendu le crâne. 

Son agresseur est un Italien. M Ma 

ria Gherrtchi. 26 ans qui a déclaré 

L. de FERRAND. 

Démission 

du Cabinet Japonais 

Tokio, 18 avril. 

Le général Ugaki, doyen d'âge du 

qu'il avait nappé son compatriote par. rrinisfère. a remis ce matin à l'em 

président du Congrès de Washington Ic'è* qUMÎ" p 'ortaît' ï'i'nsign^ Ù alpYieurTa démission en bloc du cabi- 

[ qui est mort d'une pneumonie. lùtc écroué. 1«'s sont 

trej. compromettants. S'ils continuent leur» gaffes, Il faudra nous oaoncr. 

, :»ew- inOUl de ZidC.)

Le Pain chimique 

UNE LETTRE DE M. LE DOYEN 

PAUL SABATIER 

MEMBRE DE L'INSTITUT 

La Situation politique 

en Angleterre 

l/mdres. 14 avril. 

Rien que les libéraux a'aiitffl pris 

t'Ainl du Peuple, «ut a mené une cime décision définitive, en ce qui con- 

txcellente campagne pour la défense ! cenus le déb it de ie .rti, penAant lequel 

le «Coup de Vienne» ! 3v 

des blés •rancals et du bon pain de 

Vratice, a reçu de notre illustre compa- 

triote M- Paul Satiatier. doyen hono- 

ràïié de ta l'acuité des Sciences de Tou- 

louse, membre de l'Institut et lauréat 

LA 8. D. N, 8ERA T ELLE SAISIE 

DE LA QUESTION 7 

Genève. 13 avril. 

La note du gouvernement britannique 

du prix Nobel de chimie, la lettre swi- aucun nsqu 

vante que nous sommes heureux de re- 1 

produire 

Monsieur le Rédacteur en chef, 

J'ai suivi avec un très grand Intérêt, 

votre remarquable campagne de dé- 

ferise des blés français et du bon pain 

dt F rance. , 

eJ tiens à vous adresser mes plus 

vive* félicitations pour l'action énergi- 

que QUH vous menez courageusement 

' contre les importateurs intéressés à 

maintenir ta légende de l'infériorité des 

hle» français et les menées de ceux 

qui, par l'introduction des produits chi- 

miques et nocifs, ne faisaient rien 

moins qu'attenter à la santé publique. 

La récente circulaire de M le minis- 

tre de l'agriculiure, nui interdit l'em- 

ploi de» produits chimiques, vous donne 

la satisfaction de voir que vos efforts 

ont été couronnés de succès. 

Je vois, avec plaisir, que votre cam- 

pagne ne s'arrête pas là et que vous 

entende* que la circulaire ministérielle 

60 it bien ,espectée. 

Vous avez Judicieusement demandé 

que les laboratoires de province appor- 

tent leur aide dans la recherche de» 

îraudes possibles et des qualités de blés 

produits par notre sol 

Je me fais un plaisir de vous signaler 

qu'avec la collaboration de personnes 

éminentes du monde agricole de notre 

région du Sud-Ouest, en particulier du 

président de la. Chambre régionale d'A- 

griculture du Sud-Ouest, M Cousinet, 

du marquis de Palaminy, président de 

l'Association des producteurs de blé du 

Sud-Ouest et des présidents des Cham- 

bres d'agriculture des quinze départe- 

ments du Sud-Ouest, nous avons mis 

sur piel, sur 1 initiative et avec l'aide 

d'un industriel toulousain, un Concours 

du Blé français destiné à prouver, 

sera dUoutre la motkn de censure des ' ai noncée récemment par M. Heni . 

conservateurs, et qu'on ne sache pas soi, ministre britannique des Affai-ea 

s'ils -voteront ou non centre le gouver- ; éïKu.gères, est arrivée aujourd'hui à 

nemeut, les travaillistes déclarent au- ! Genève. 

L-a note britannique qui est Jôs cour- 

tourd'hiri que lo gouvernement ne court 

icun risque. 

Cette affirmation est évidemment in- 

PORTO *»U 

I RUGBY 

FEDERATION FRANÇAISE DE RUCBY 

Paris. 14 avril 

La Commission des Calendriers a 

te demande l'inscription A 1 ordre du ! constitue comme suit l'ordre des di 

joui de la prochaine session du conseil , verses rencontres de la compétition 

'nationale. 

Dimanche 19 avril. _ çoupe dps Mao- 

ris : Charentes Centre, 6 Bnve ; Lyon- 

nais-Haute-Normandie, à Dijon. 

Demi-ft.rta.le d'honneur L A. Libour- 

ne-C. S. Pamiers, à Agen ; P. U C- 

•U. S. Gujan-\lestras, a Poitiers. 

Demi finale promotion : A. S. Midl- 

terprétée par les conservateurs .oinme du projet d'accord douanier entre l'Ai 

une nouvpllepreuve d'un accord secret len agne et l'Autriche 

entre M Maciionald et M. Lloyd George I Le conseil devra examiner s'il y a 

Le quartier général du parti epusar I vrie contradiction entre ce projet V.*f- 

vateur a adressé a ions 1-e d notés cord et le piotecole du 4 octol)re 192?, 

conservateurs une note spéciale leur si(.né '>cr l'Autriche et par ieq.iel ce 

demandent d'être présents, ieudi OTO- . pny- s'engageait a maintenir .on indj. 

clain. â leurs bancs. Ipei.dance politique et économique 

11 faut fecriinsttre que les chefs "On- 'La note rie M. Henderson sera -end-iî | n* A"Î 'TZ^ P .'cT'^^^m» n T 

servnu nrs o_nit _bien_ mal_ choisi leur publique demain. Elle a été envoyée n j Nice.' ' Decazeviue-K. c. 

Demi-finale jimiors : C. A. Périgueux. 

A. S. Montferrand, à Brive. 

Demi-finale 4e série • R. C. Noves- 

A. S. Vizille. 

2 Madame Seguin (43) (Che- 

valier i, à M SevadjiHn.. 

3 Etoile du Soir (51' Dote- 

rez), à M. A de Gestas 

P 84 50 

P U J 

Quatre longueurs: une demi Ion 

gueur; trois longueurs. 

Non placés : Francille, Careste, Lozè- , 

re. Ondulée, Gretagarbo, Yvette IV, I 

Ouelfonds, Brandv, Vignarola, Chica- 

neuse, Emese, Bistika. 

1 

Madame André (Brabant-Menthe) 

enirainé par Cli. Bariller. 

g BULLETIN MER 

Le Gorg és National 

d'A. G. J. F. 

PRIX DE LUZARCHES 

10 000 francs 1.500 mètres. 

heure pour présenter leur mouton de tous les membres du conseil pour en 

censure. En • "i,%= ..^'S? 

mai 

;nt un lot des plus importants d'ant 

aux de toutes races, mais encore des 

une longueur 

Non placés : Belgrano, Dompteur, 

Albertus, Quogu-3. Genepi, Véryfasl, 

Mal-y-Pense. Totalisateur, 

nède Titania 

Lourdes. 13 avril. 

Par les soins de S. O Mgï (inciter.- 

U ",1e uuuucr jour du Cons.es un S" 

{ " rt intéressantes de tous "es 

géant a réuni Os3 personnes autour uVs i Llc 0,i ' , . ,ts 'lu. touchent à l'agricultu 

" " tables Un la grande salle de l'Asile No- 

ta in''tw-PftUM de Lourdes, que décoraient 

ï« 1 a ' lèK1 ' u,l|liri1 des niantes vertes et una 

deux longueurs et j abondance de drapeaux aux Vuleun 

Balladeur, par Cid-Campeador 

Busli-L. Entraîneur ; H Vallon. 

A EHRHIEH 

A Colombes, en demi-finale équipes montés proba , )Ies . 

On mande de Paupipool ,(comlé de secondes, le F C. de Lyon bat Lille 

Monmouth qu'un incendie s'est déclaré Hockey-Club, par j but à 0. 

à la houillère de Blaenserchan, eau- 1 

v 

iian, 

sant plusieurs milliers de livres sterling 

de dégâts. 

11 n'y a pas de victimes, mais 1250 

mineurs vont se trouver sans travail. 

ACCIDENT DE CHEMIN DE FER 

l'église afin d'y enterrer vivant le mal- 

snientifiquement et pratiquement . la I neureux ecclésiastique. 

haute valeur des qualités meunières et 

boulangères des blés français, 

La direction technique des analyses 

et -des études sous mon contrôle, a été 

confiée à M Nicolas, le distingué pro- 

fesseur de la Faculté des Sciences de 

Toulouse, directeur de l'Institut agri- 

cole.' 

J'ai l'avantage de vous adresser un 

exemplaire du fascicule n"- 2 d'un ou- 

vrage paru sur Toulouse et sa région, 

qui vous donnera - par l'article que 

j'ai marqué sur celui-ci — Un résumé 

de ce que nous attendons de ce con- 

cours et de l'importance qu'il va pren- 

dre. 

l,e bm de haut Intérêt général que 

nous poursuivons (la prospérité agri- 

cole étant maintenant reconnue Indis- 

pensable au relèvement éconmique du 

pays), est de donner des éléments pré- 

cis aux producteurs de blés, sur la va- 

leur réelle de leurs produits, de les 

mettre en confiance el d'éviter dps im- 

portations extrêmement onéreuses et 

dangereuses. 

H permettra, de plus, rie préciser la 

portée des attentats à la santé publique, 

provoqués par i'introduclion de pro- 

duits chimiques qui n'ont rien à faire 

dans la fabrication d'un produit ali: 

ménfaire comme le pain, qui doit être, 

avant tout, un produit absolument na- 

turel, fabriqué avec la farine Intégrale 

de nos bons blés français. 

En vous renouvelant mes félicitations. 

îe vous prie d'agréer, Monsieur le 

Rédacteur en chef, l'assurance de ma 

Edmonton (Alberta), 13 avril. 

Un train de voyageurs, se rendant à 

Vancouver, a déraillé près d'Edson. 

Un wagon-restaurant un wagon-lits 

et une voiture de première classe sont 

tombés dans un ravin 

. 'Vingt-neuf personnes ont été blessées midi, sur un des courts de la Croix- 

Un habitant de la localité, qjW avait et sept d'entre elles ont dû être nos- . Catelan, au Bois de Boulogne. Tout 

Tennis 

LE ROI DE SUEDE AU TENNIS 

Paris, 14 avril. 

Pour la troisième fols S. M. le roi de 

Suède, Gustave V, a joué, hier après 

entendu comploter l'abominable forfait, j pltalisées. 

courut aviser le poste de la garde ci- 

vile. 

Les bandits furent surpris au mo- 

ment où ils se disposaient à pénétrer 

au presbytère afin de s'emparer de 

l'abbé Véiasto. qui a échappé de peu à 

une mort horrible. 

MORT HORRIBLE D'UN BÉBÉ 

Bios, 13 avril. 

Un triste accident s'est produit en 

gi-re de Sanilun, sur la ligue des tram- 

comme pour les deux pi ernières par- 

ties il avait comme partenaire Henri 

Coch--t et comme adversaires Landry et 

Maurice Goddet 

Après deux manches intéressantes, 

l'équipe du roi-Cochet l'a emporté par 

6 jeux 4 et 6 jeux 4. 

Répondant au désir du roi. Cochet 

manales et pontifUaies. 

Mgr Gerlier avait prié le Syndicat d«s 

puBorfé Pi n 01 *,''"»,*»» Lourdes do st charger d'or- 

Fagoii,» i ganlser le banquet : nos hôteliers se 

(ont: acquittés de c» soin à la perfec- 

et ' lion 

Plusieurs prélats è'-alant là Mgr 

Gerlrer, qui présidait, 'ayant à sa droite 

le R. P. La'amie, aumônier général de 

l'Association, et à sa gauche M. L Ga- 

zague.. maire de Lourdes ; Mgr Cézerae 

Mjr de Durfort, Mgr Sagot du Vau- 

roux. Mgr Challiol, Mgr Conte. Mgr 

Moussaroiu 

Reconnu em ore t la table d'hon- 

neur Mgr Méricq, curé de Lourdes ; 

, MM. Latapie et Uourioi, anciens roai- 

Prllej (Juge). Archer (Luc), Athala (Ec- res ; -ie comte Ftienne de Beauchnmp, 

main-, Essars iCostadoat), Haveadrluk président dt l'Hospitalité Notre-Dame 

(G-rauj). tousse (Lescaiie). WM.-ky-ii n. oe Lotir ies ; S Coure», président gène- 

Haes), Espagnol VVarren), Grandollne Ban | ral fl(, p A c. J F Mondatige Roche 

diction), imt^rla (Ctiauffour), Bols Chevreuil Giraild, eto du CoroUé généri' • les 

:Aubry). Furens (Dunie), Redjjauiitiet (Ff | anciens Lerolle et Souriac M Lanoé 

ger). Cyrano-IV Brunet), La Comète Rlol- , président du Syndicat des hôteliers de 

Demain ecmrse.s & Enghlec. Partants et 

PRIX DES CADSSES 

DANS UN RESTAURANT 

DE BROOKLIN 

Brooklin, 13 avril. 

Trois bandits faisaient hier leur appa- 

rition dans un caiiaret de Bathbeaeb. 

et ordonnaient à chacun des assisiahts 

de jetneurer a sa place et de sortir 

argent et bijoux. 

Un des spectateurs ayant refusé 

d'obéir à cet ordre, le chef des bandits 

Still le tua froidement d'un coup de 

revolver 

Co fut alors le signa! d'une panique 

sans précédent, au cours de laquelle le 

bandit fut tué à son tour. 

Plusieurs autres consommateurs fu- 

rent blessés grièvement. 

Un des malfaiteurs fut capturé et re- 

vvays départementaux de Montrichard '. a accepté de jouer deux nouveaux sets, 

à Blois | mais cette fois, au lieu et place de 

l'ne cu.ttvatrice du pavs, Mme Rets- Landry, ce fut le piofesseur français 

ter, se tenait sur la plateforme avant \ Martin Plaa qui devint l'adversaire de 

I!'JP waaon tenant dans ses bras un I l'équipe formée par le roi et Cochet, 

i urrirson de dix-huit mois. Andrée! Après deux manches sévèrement dis- 

Guillaume, dont le- parents hahiten 

Paris. 

Au cours d'une manœuvre du train, 

un violent choc se produisit et la pe- 

tite échappa des bras de sa nourrice, 

tombant sur la voie entre les ra . 

Trois wag-ms passèrent sans lui 

faire de mal, mal? la pauvre petite 

s'étant débattue es roues de le qua 

trième voiture la coupèrent en deux 

UN HYDRAVION TOMBE A LA MER 

Gibraltar, 13 avril 

Un hydravion, erpai tenant an porte 

putées. le roi et Cochet triomphèrent à 

nouveau par 6-2 et 7-5. 

I AERONAUTIQUE 

fol. Soleil-de-Midl (Daire), Laroche Mau- 

berti, Tenninl .Sentier), Adana (tjuenon 

-, , al?: 700 ; Société Méridionale de Transport 

Dianthe et Irminsul - Le Nabab et Le de Force, ex coupon ML série E e x coupon 

l « ,P erelC 6t Moi,tréal ~ Po«ie 5': &50 , Distrlbutlous Electriques du Midi, 

reu et Holiby - Vanis-ll et ïva - Con | ex coupon 9 de 100 . 12 

PRIX DE BltVRES 

(A vendre 

7.500 francs, 9C0 mètres 

1. Coiffeur (52) (Clay) G 

a, M. A. Vonteshanos P 

2. Distinction (50 à) (Galla- 

gher), a M. J. Wittouck.. 

3 Message (56) (Frédéric; 

a M. A. Botten — 

32 50 

14 »» 

P 83 •» 

Trois longueurs, 

courte encolure. 

P 49 50 

demi-lon{rueur. 

T)e notre correspondant particulier ; 

Carcassonne. 13 avril. 

Une forêt donii.nlale de 45 hectares 

sise dans la coniuune de Castans, com 

étrangers mt'lffîS^ffî.Tïfâlti P?sée de hêtres et de gênets a été com 

in* /iM«it* l>lns do '500 témoins ei 36 plètement incendiée. 

ft&>^f^%Wnd1* lCm ° L S La gendarmerie, U population et les Enseigne 

L'acte d'accusation porte sur seise services forestiers, arrêtèrent lo pro 

cas de meurtre et tentatives do mcui- grès du feu. 

MOTO ET CHARRETTE 

Non placés : Le-Trlanon Pique-Nique, 

SpringTime, Belleiris. l.a-llelle-Loute, 

B"lle-GuerTière, Simone-Rock, Franco 

III, Capsuelle, Charmille, El-Pasa La 

! Valette. Mlss-Tfiè First, l-n-Mère-Odue. 

Hocni^. Auté«, Salanga. Eha, Armande, 

traito et Deml-Mondaln, 

les Déhats. — Archer et Haveadrink — 

Rufiny III et Irminsul - Le Soutier et Le 

Jocliey - Montréal et Energie — Pomereu milieu fr, 

et \arlas — Ko:ur et Canova — Contralto 

et Argentlna. 

te Soir. — La Comète et Deml-Flor - 

Sunny-IIl et Dlantln - H.untingjack et,-El 

Capltan - Enersn: et Olympic - Hamelet 

Il et Haratch - Vartie-II et Canova — Con 

tralto et Dakota. 

Paris-sport 'Lynxl. — La Comète et Ar- 

cher - Dianthe et irminsul - PomeroJ et 

L-Î ahab - Montr«a! et- «oulasch - Km rie 

à Vell Picard et T?.tlas - Yva et Kour — 

Argentlna et DNemi Mondain. 

Nouvelles Exprès* 

Obligations. - Société Méridionale de 

Transport de Force, ohllg de t.OOo tr. 6 % 

1 net : 982 ; T. C R, T. 5 % i net de 

9D0 ; Société Immobilière de Tou- 

louse et de Barbazan, obi. e i, J net : 465. 

BOURSE DE BORDEAUX 

Bordeaux. t3 avril. 

Eclairage Electrique du S.-O., 1640 ; Pey- 

rifsac, S48 ; Mathieu, 4(5 ; Café de Bor- 

deaux, obllg. 6 % 2*, 205 : Tekkab tact), 

7t. 11 ; parts, 2060 ; Société Bordelaise de Cré- 

dit. 1.000 ; Crédit Commercial. 1192 ; Bes- 

sens, 6 %, 495 ; Pyla-sur Mer, 1350 ; Bor- 

rteaux-Mtdl Obligations, 2 1 , 470 ; Charente- 

Inférieure, 511. 

MARCHE DES SUCRES 

Paris, 13 avTil 

Ouverture. — Courant, 207 â Soa.oO j pro- 

chain, 207.50 a 508 ; )uin, 209 j 3 de mal, 

a»f,50 â 209 ; 3 de Juin, 2 0 a 210,50 ; sep 

Du 13 avril ' tcmlira. îl°- tous payés , 3 d'octobre, 208,5-' 

m-* Vinat-deur maires des cow.munvs '} **> : 3 de uovembre. 209 à 809.50, payé», 

da cantou ûtMontebouro ont décide de '«f ?? soutc " ue ' 

d-ndsuonner en bloc pour protester not»re - Courant, sw à ÎOT.OC- 

cordre les olltnaiions que leur impose cr,aln, MB,*, payf j Juin J9. payé 

l appllcatUn de la loi wr le* Assuran- «»' ^ w« ; »J° J»««- '»W . 

oe» sorltitcs I nf'.sés ; setitembre, 210. payé ; s d octobre, 

208.50 a 209 ; 3 de novembre, 209,50 payé. 

incendies volontaires ont été laissés du 

ETAT.MAJOR CÉNÉRAi DE L'ARMÉE cAté car la lumière n'est pas exacte- 

ment faite a leur sujet. La majorité des 

Paris, 14 avril 'experts conclut tx la responsabilité 

M. le colonel Berdalle, de 1 étai-maior complète de Kmten. : n,"„n«~.i^ t tmousis Pau 

particulier de l'aéronautique, adjoint A9 h 30. Korten est introduit. Il ^ Q "? rf 2^H?«nfnnts ftlwS&t én »fr 

au. général directeur ^-Jfc .^rgyqg donne l'impression d'un modeste ar- f^^^c^^ffl^cW^ 

Carcassonne. 13 avril. 

Dimanche, sur le chemin n° 101, à 

hauteur du hameau de Lassac, com 

militaire supérieure et de l'instructirn tlsan 

des offn 1ers de réserve de la réelon de , route la première iournée est occu te conduite pur M Combes, de Limon- 

Palis,' "est' nom nié "au irrade de eénéral' ,»W "par nnterrocamiiè'du"^ M est d6cédé aujourd'hui à 

de brieade Dtui rrendre rantî du on 189 

10 50 

Le Staievdam, paquebot appaitennnt/ M

MARDI 14 AVRIL 1931 

X3 Eî 1STI El Eî 

Le Voyage Présidentiel 

UNE VISITE SFAX 

ET A LA FORÊT DES OLIVIERS 

Sousse 13 avril. 

inrès une nuit fraîche, au cour? 

Quelle tombèrent quelques ondées 

matin rassérène et le 

lSl S a S ' e e S u tôt Ta¥"de" percer le ciel 

^Les Soussiens affirment que c'est là 

un signe de beau temps. 

M Doumergue quitte sans cortège, 

un peu après huit heures, le comrôle 

civil pour se rendre a la gare. 

' La. population est massée sur tout 

le parcours. . 

Aucune manifestation officielle na 

lieu à la gare et a 8 heures 30 le tram 

présidentiel part pour le Sud 

Pendant la traversée de Sousse, la 

voie du chemin de fer longe le port 

sur près d'un kilomètre. 

Un dernier regard à la pittoresque 

jsasbah de Sousse, puis le train ro- e 

en plein Sahel. 

Après un court arrêt à M sait en, le 

train poursuit sa route. 

« Partout, les Français d'origine ont 

su s'adapter à ia situation particulière 

du pays où ils vivent et s'entendent 

parfaitement avec l'élément musul- 

man Déjà en Algérie il a été salué 

par les Français d'origine et les Fran- 

çais musulmans. 

Nul doute que dans le pays de pro- 

tectorat qu'est la Tunisie des résul- 

tats aussi réconfortants soient bientôt 

atteints. 

« C'est un Français qui a ou une con- 

ception ds génie, un Français modeste, 

persuasif, tenace, je veux parler de 

M. Paul Bourde qui a eu l'idée de la 

conception de l'entreprise considérable 

de culture qui a créé la forêt prodi- 

gieuse que je vais voir tout à l'heure. 

« La confiance est à l'origine de tou- 

te action, on n'entreprend rien si l'on 

se dit à l'avance que cela échouera. 

« Il est toujours temps de voir qu'on 

échoue. 

La confiance pousse à l'action et 

l'action, vigoureusement entreprise 

permet d'avoir les plus vastes espoirs. 

UN COURT ARRÊT A EL DJEM 

Le pays devient désertique avant 

d'arriver à El Djem. A mi-chemin d 

«ousse à Sfax on aperçoit de loin ce 

ê-tit village indigène dont les basses 

maisons semblent lilliputiennes, à 

l'ombre de l'immense amphithéâtre 

romain miraculeusement conservé. 

Le train s'arrête quelques minutes à 

f Djem pour permettre au président 

d'aller voir le fameux amphithéâtre 

romain qui égale celui du Colysée de 

B Ouei chef-d'œuvre de construction : 

nierre sur pierre, bloe sur bloc, les 

r-uatre étages de gradins sont encore 

debout et l'impression de cette bâtisse 

formidable qui domine la plaine et 

écrase les maisons musulmanes, est 

considérable. 

L'amphithéâtre comprenait 60.000 

places assises. Il occupe un carré de 

150 mètres de côté. 

Il vit passer Gordien qui venait, en 

l'an 238. se faire couronner empereur 

à El Djem. 

Des galeries de l'amphithéâtre on 

aperçoit les ruines d'un cirque dont la 

piste au temps des jeux mesurait 550 

mètres de long 

De l'intérieur, M. Doumergue peut se 

donner l'agréable illusion d'être dans 

les arènes de Nîmes. 

Mais depuis les abords de la gare 

jusqu'au pied de la muraille fantoma- 

tique, les confréries religieuses bran- 

dissent les étendards des Zaouios Les 

chevaux arabes, superbement farou- 

ches, piaffent : leurs cavaliers berbères, 

pareils à des statues, levant haut leurs 

lonss fusils : les tambours, les clari- 

nettes des mwdciens. les you-you stri- 

dents des femmes ont tôt fait de dis- 

siper cette évocation du Gard. 

A SFAX 

Le train présidentiel arrive à 14 h. 30 

A Sfax, la seconde ville de Tunisie par 

son importance et la capitale du Sud. 

Elle compte "5 000 habitants. Son port 

est particulièrement aménagé pour le 

«rafle des phosphates. Ses industries 

indigènes, ses fruits, ses fleurs, ses 

£50 usines qui transforment en huile 

ies fruits des oliveraies, ainsi que ta 

pèche des éponges et des poissons, lui 

assurent une prospérité grandissante 

La ville moderne ajoute, sans nuire 

à sa beauté, à la «-ie.il le cité musul- 

mane, retirée derrière ses hautes mu- 

railles 

M. Snaldy, caïd, gouverneur de Sfax 

souhaite le bienvenue au président, de 

Sa République : 

« Heureuse d'acclamer la France dans 

votre personne, dit-il. la ville de Sfax 

vous souhaite la bienvenue. Fruit de 

l'effort conjugué du colon sfaxien et 

du colon français, scus les lucides 

vï«ions de riritei'igence administrative 

du Protectorat, la mer d'oliviers que 

vous verrez tantôt symbolise la mise 

en valeur du pays par ur.e politique 

de confiante collaboration, génératrice 

de.jlitms Bolio>« tressés d'intérêts maté- 

riels et moraux communs. » 

M. Doumergue répond brièvement 

aux soutaite de bienvenue du caî'd : 

« Je suis convaincu que vous prati- 

querez toujours entre les uns et les 

autres cette communauté d'intérêts, de 

Sentiments, de pensées et d'efforts qui 

îera, la Ttrisie prospère. . 

LES RÉCEPTIONS 

A LA FORÊT DES OLIVIERS 

Les Embarras 

DU 

Gouvernement Portugais 

MANIFESTATIONS A OPORTO 

Londres, 13 avril. 

Le correspondant, à Lisbonne do la 

Mornivj Post mande à son journal : 

1 J'apprends de source digne 'de foi, 

qv'U v a eu hier au soir à pporto d" 

violentes manifestations La foute 

criait : « A mort, la Dictature l Vive 

la République constitutionnelle ! » 

D'autre part, le bruit, court que deux 

cri iseurs étrangers sont attendus à Ma- 

dère. On croit qu'en cas de conflit, ILS 

commandants des navires de guerre oî 

friront leur arbitrage. 

La censure exerçant un contrôle sévè- 

re il est difficile de se former une oni- 

nibn, mais il est évident que le gou- 

vernement considère la révolte comme 

sérieuse. . ,., 

Elle le deviendra plus encore, a u 

est vrai que la garnison d'Angola s est 

êgalloment rebellée. 

Le Voyaos 

de H. DonesBil 

, , x .. • parIlS . H avril. 

Le ministère ae i air nous communi . 

que l'information suivante : 

Le ministre de l'air et l'escadrille au 

complet sont bien arrivés, hier matin, 

à Bamako. La population toute entière, 

civile et indigène, de la capitale du 

Soudan français, a réservé au ministre 

un accueil enthousiaste, M J -L Du- 

mesnil, à sa descente d'avion, a passé 

en revue les troupes de la garnison I es 

honneurs ont été rendus par le 2° récri 

ment de tirailleurs sénégalais avec dra- 

peau et colonel. Les fonctionnaires ainsi 

que les chefs indigènes ont été présen- 

tés par M. Cheruy, faisant fonction de 

gouverneur. 

wv* — _ 

Autour de la Commission 

d'Enquête 

Les Elections Espagnoles 

JOURNALISTE RÉVOLUTIONNAIRE 

REMIS EN LIBERTÉ 

Madrid, 13 avril. 

Le journaliste Angel Galarza, qui 

avait été condamné, la semaine der- 

nière, à huit ans de prison par un con- 

seil de guerre, comme membre du co- 

mité révolutionnaire de Madrid, qui a 

publié le manifeste de décembre, a vu, 

ce matin, sa peine ramenée à six mois 

de prison, par le gouvernement. En 

outre, il bénéficie du sursis. 

M. Galarza, qui a été élu triomphale- 

ment hier conseiller municipal de Ma- 

drid, va être remis en liberté. 

Un Mineur tente d'anéantir sa famill 

et sa maison 

Aussitôt après le déjeuner, le prési- 

dent de ia République fait le tour du 

port, puis se rend à une vingtaine de 

kilomètres de Sliax, au point culminant 

de l'oliveraie. 

Du haut d'un belvédère, M. Doumer- 

gue découvre un immense panorama ; 

il ne peut voir la fin des avenues d'oli- 

viers qui commander t. à ce centre. 

Répondant au discou-s de M. Bou- 

cher, le président dit notamment : , 

« On a beaucoup douté de l'avenir : 

il est là sous nos yeux 11 reste encore 

de la marge pour le travail. L'œuvre 

était excellente car elle a uni le dou- 

ble effort des indigènes et des Fran- 

çais. On me disait tout à l'heure, que 

sur ces 8 millions d'oliviers, six et de- 

mi appartenaient à des indisênes. De 

tels chiffres en disent beaucoup plus 

que des paroles sur les bienfaits de 

l'effort français, » 

M. Boucher prie M Doumergue d'ac- 

cepter le grade le plus ""levé des plan- 

teurs d'oliviers du pays, qui a pour 

décoration la mouche qui attaque cet 

arbre. 

i J'accepte, dit M. Doumergue, à titre 

de propriétaire d'oliviers. J'en ai moins 

que vous, mais j'en ai encore quinze 

qui suffisent à. ma provision d'huile 

excellente. » 

Un vin d'honneur est offert ensuite 

au président, qui rentre à Sfax it 16 h. 

Le président prend quelque repos au 

contrôle civil, avant de prendre le 

train pour Gabès. 

L'ARRIVÉE A GABÈS 

UNE NOTE OFFICIEUSE 

DU GOUVERNEMENT 

Lisbonne, 13 avril. 

Le ministre do l'intérieur communi- 

que une note officieuse disant que le 

gouvernement, ayant décidé d'agir 

énergiquement contre les correspon- 

dants de journaux étrangers qui pu- 

blient de fausses nouvelles au sujet 

du Portugal, a déjà pris des mesures 

vigoureuses à cet effet. 

Le gouvernement a reçu du délégué 

spécial dans les îles de l'Atlantique 

un télégramme dominait les meilleurs 

renseignements sur le moral et les 

bonnes dispositions des forces placées 

sous son commandement. 

Le télégramme fait savoir que le 

commandant du navire anglais London 

a déclaré qu'il avait démenti en pré- 

sence du chef des insurgés la version 

transmise à l'étranger selon laquelle 

il aurait approuvé les . dispositions 

prises par le» rebelles. 

Le ministre de l'intérieur a Inspecté 

Pampiliosa le détachement qu'il 

avait commandô en lévrier 1927 et en 

juillet 1925 .contre les insurgés du 

Nord). Il a pu constater que les soldats 

étaient toujours aussi loyaux et ani- 

més du vif désir de maintenir ferme- 

ment dans toute la force armée l'es- 

prit de discipline et do dévouement à 

la dictature 

Le ministre est rentré à Lisbonne 

avec la ferme conviction que tout acte 

d'indiscipline est impossible, mais que 

si. néanmoins, il s'en produisait un, 

il serait immédiatement réprimé. 

M. GUALINO NE VIENDRA PAS 


On annonçait, il y a quelque temps, 

que le financier italien Guallnb, actuel- 

lement en Italie, où il purge une peine 

de cinq ans de confine, serait autorisé 

par le gouvernement italien, à venir en 

France pour être entendu par M. Breck, 

juge d'instruction, et par la commis- 

sion d'enquête, au sujet des affaires 

Oustric. 

Il est probable que le gouvernement 

italien refusera au contraire cette me- 

sure .Le juge d'instruction sera vrai- 

semblablement avisé de ce refus, dans 

quelques jours, par la voie diplomati- 

que. 

-ww- 

Gabès, 14 avril. 

L'arrivée nocturne à Gabès, la porte 

du désert, ne permet pas à M. Doumer- 

gue d'admirer dès aujourd'hui la beau- 

té de son site, mais le caïdat de l'A- 

radlh va lui offrir une fête de nuit 

qui donnera au président de la Répu- 

blique une impression pittoresque de 

la palmeraie. 

Le train présidentiel arrive à 21 heu- 

res en gare. M. Payrou, doyen de la 

section française au Grand Conseil de 

Gabès, salue le président de la Répu- 

blique en ces termes : 

i Vous voici à Gabès, l'ancienne Ta- 

cap-e- des Romains, le pays des pal- 

miers, des nomades, des sables sans li- 

mite, c'est la porte de l'extrême Sud, 

le pays des oasis décrit par Pline l'An- 

cien. Telle existait l'oasis du temps de 

Pline, telle elle existe aujourd'hui, mais 

plus agrandie. » 

M. Doumergue remercie chaleureuse- 

ment pour l'accueil. La population fait 

entendre des vivats, et les femmes pous- 

sent leurs « You ! Yous I » les plus vi- 

brants. Nouveaux discours du caïd de 

Gabès. Réponse de M- Doumergue ; la 

fête de nuit, et la fête se déroule dans 

la palmeraie embrasée par les flammes 

de Bengale : le défilé des chameliers 

évoque les caravanes venues de loin- 

taines contrées sahariennes ; des indi- 

gènes se livrent à des danses au fusil. 

Les indigènes Hamermas font entendre 

leurs chants nostalgiques. Puis un can- 

tique, à la gloire de la France et de son 

président : des nègres du Sénégal et de 

la Côte d'Ivoire exécutent les danses 

mouvementées de leur pays. 

LA FÊTE DE NUIT 

L'Explorateur Tiinckler 

victime d'an accident d auto 

Brème, 14 avril. 

Sur la route de Brème à Rremerha- 

ven, l'explorateur docteur Trinchier, \ 

bien connu pour ses voyages en Asie, 

a été victime- d'un grave accident d'au- 

tomobile. 

Sa voiture, dans laquelle se trou- 

vaient six personnes, a capoté. 

Le chauffeur a été tué sur le coup, 

l'explorateur grièvement blessé : trois 

autres occupants du véhicula ont été 

légèrement blessés.. 

DÉCLARATIONS 

DU CHEF DU PARTI RÉPUBLICAIN 

SOCIALISTE 

M. Albornoz, chef du parti républi- 

cain socialiste, commentant ies succès 

des républicains, a déclaré notamment : 

« Le formidable résultat d'ensemble 

des élections municipales ne m'a pas 

complètement surpris. 

« Ces élections démontrent clairement 

que la majorité de l'opinion espagnole 

est républicaine et socialiste. 

« On doit tirer de nombreux ensei- 

gnements des résultats de la journée 

d'hier. 

« Tout d'abord qu'il n'y a pas de 

communisme en Espagne, comme le 

prouve le peu de voix recueillies par 

les communistes : en second lieu, que 

la coalition républicaine socialiste dis- 

pose de forces politiques qui mettent 

le régime en état de crise. 

« Quelle sera notre attitude? Celle 

que nous imposeront les circonstances. 

i Si l'on s'en tient à la logique et 

au bon sens politique, il faudra laisser 

le pas à 'a République. Sinon... nous 

ne nous laisserons pas frustrer des 

fruits do notre triomphe. 

i En ce qui concerne ce gui a été 

dit d'une dictature possible, il n'y faut 

songer. Pour qu'un tel projet soit exé- 

cutable, il faudrait un homme éprouvé, 

une armée unie, et ne pas trouver ce- 

v£.nt soi une force comme la nôtre. Ce 

fut possible en 1923, alors que ie pou- 

voir était dans la rue. Aujourd'hui, ce- 

la ne l'est plus. » 

BAISSE DE LA PESETA 

A NEW-YORK 

New-York, 13 avril. 

Les premiers résultats des élections 

municipales espagnoles ont causé, en 

Amérique, une grande surprise. Hier, 

après-midi, à la Bourse des valeurs de 

New-York, la peseta a baissé dé 0,57. 

ET A LONDRES 


Au Stock-Exchange, la devise espa- 

gnole a subi un grave recul. A l'ou- 

verture du marché, la peseta était, en 

effet, offerte à 43,92 J, à la livre sterling; 

quelques heures plus tard, la devise es- 

pagnole était tombée à 46,10 à, la livre 

sterling. 

UN ORDRE DU GÉNÉRAL BERENGUER 

AUX TROUPES 

Londres, 14 avril 

On mande de Madrid : 

« On croit savoir que le général Be- 

renguer, ministre de la guerre, a adres- 

sé à tous les capitaines généraux du 

territoire espagnol, un télégramme- 

circulaire leur demandant de donner 

ordre à tous les officiers et hommes de 

j troupe, de s'abstenir de toute activité 

Briançon, 14 avril. 

Un ouvrier -mineur, Auguste Rignon, 

50 ans, habitant Lavacliette, a tente, 

d'anéantir sa familles et de faire sau- 

ter sa maison à l'aide d'une oartouclio 

de dynamite. 

Profitant du moment où sa femme, 

ses deux filles, son geindre et son pe- 

tit-fils, âgé de 7 mois, étaient réuni.--, 

dans une' pièce, Rignon sortit et. atprè > 

avoir amorcé son terrible engin, le 

lança par la fenêtre, au milieu des 

siens. 

Par un hasard providentiel, person- 

ne n'a été blessé, mais les dégâts sont 

considérables. 

Le misérable se cacha alors dans 

une chambre où les gendarmes vin- 

rent l'arrêter. 

Le Cardinal Verder à Toulon 

TRENTE MILLE RÉVOLUTIONNAIRES 

A MADÈRE 

Londres, 14 avril. 

Suivant las récits des passas-ers du 

paquebot Edimbourg Castle, qui est ar- 

rivé hier à Southampton, venant du 

Cap, et qui a embarqué à Madère plu- 

sieurs Anglais qui séjournaient dans 

l'Ile, le consul britannique a vivement 

conseillé à ses iâtioi'ûx de ouitter le 

pays, de crainte que 'l'arrivée des trou- 

pes portugaises ne suscita do sérieux 

désordres. 

Les troupes révolutionnaires, compte 

tenu des réserves et des soldats portu- 

gais qui! ont passé dans leur camp, sont 

au nombre de 30.000 hommes environ, 

ww "' 

Faux monnayeurs 

Le Caire, 13 avril. 

Les douanes de Port-Saïd ont saisi 

une caisse contenant 30.000 fausses piè- 

ces de 10 piastres, provenant de Mas- 

savoun. . 

L'envoi aurait été destiné à une ban- 

que française de Port-Saïd. 

La police du Caise a arrêté six faux- 

monnayeurs et a saisi une machine à 

frapper. 

. «VVW 

Le Prix Edward Book 


Un prix fut fondé, en 1921, par Edward 

W. Book, pour donner tous les ans une 

somme de dix mille dollars et une mé- 

daille à un "Citoyen de Philadelphie, en. 

récompense do ce qu'il a fait pour la 

ville. 

M. Paul Cret, architecte français, 

chevalier de la l égion d'honneur, ayant 

servi comme officier pendant toute la 

guerre dans les armées française et 

américaine, a reçu ce prix lo 23 février 

1931, à une réunion solennelle, à l'Aca- 

oémie de musique de Philadelphie, de- 

vant un nombreux auditoire. 

Cette haute récompense lui a été dé- 

cernée par un comité composé de nota- 

bilités de ia ville pour les nombreux 

travaux qu'il a exécutés à Philadelphie, 

entre autres ie pont de Dalware. reliant 

Philadelphie à Camden. le Ritteuhcuse- 

Sqware, le Musée F.odin. 

M. Cret a été chargé, ainsi que M. 

Greber, également architecte français, 

de. l'exécution de tout un plan d'embel- 

•lissement do la ville de Philadelphie 

DÉCLARATIONS 

DU COMTE DE ROMANONES 

Interwiévé, le comte de Romanones 

s'est refusé à tout commentaire : 

a Vous savez que je n'ai pas l'habifile 

H ; me taire et qu'au .contraire j'ai jus- 

qu'à présent parlé beaucoup trop, mais 

aujourd'hui, je ne dirai pas une parote 

de plus. Vous m'excuserez si je ne 

suis pas plus explicite. > 

LE OOMTE DE ROMANONES 

CHEZ LE ROI 

Le comte de Romanones s'est rendu 

chez le roi et à la présidence du con- 

seil en compagnie du ministre de l'Ins- 

truction publique. 

LE CABINET DÉMISSIONNERAIT 

Les deux ministres se sont longue- 

mont entretenus avec l'amiral Aznar. ' 

Il a été convenu qu'un conseil de ca- 

binet aurait lieu cet après-midi à 

17 heures. 

On annonce qu'à l'issue de ce con- 

seil, le gouvernement sera démission- 

naire. 

LES CONSÉQUENCES 

DE LA DICTATURE 


En fin d'après-midi, confirmant ses 

déclarations faites hier contre la dic- 

tature, le comte de Romanones a 

ajouté : 

Grande Réunion contre l'Ancshluss 

Le président de la République a as- 

IJS temps s'est rasséréné. Le soleil sisté à la fête de nuit d'une tribune 

africain brille de tout son éclat tandis ou sont placées à son arrivé toutes lès 

«uè M. Doumergue. les ministres et les familles notables de Gabès, qui lui fo»{ 

personnages qui les accompagnent tra- un accueil enthousiaste, 

versent à pied la ville, splendidement Une grande partie de la population 

p&vôisée les spahis rendent les non- est massée derrière les balustrades du 

u.tujrs stade et manifeste uns ioie bruvante. 

M. Bertholle, contrôleur civil, pré- Les acclamations redoublent lorsque le 

sente, dans les salons et jardins de la président remet la croix de la Légion 

maison de France, les autorités de la d'honneur au ca^d Si Si Azziz Djeiiouli 

ville et de la région. Pendant les danses, les serviteurs du 

M. Doumergue ne se contente pas de i caïd offrent aux invités du thé à la 

serrer les mains des notables du pays, menthe et des exquises. La soirée est 

mais il s'informe après d'eux de la I délicieuse, une brise fraîche est d'au- 

situation de leurs administrés, de l'état liant plus appréciée par les personna- 

de leurs récoltes, de leur industrie. Ces 

marques d'intérêt touchent vivement 

les Tunisiens. 

M. Bertholle présente M. Guisse, pré- 

sident des « Enf&nts du Gard ». 

Le visage du président s'éclaire da- 

vantage et, comme son compatriote lui 

apprend qu'il est d'un village voisin 

d'Aigues-Vives, M. Doumergue lui dit : 

— Je vous connais, nous vous appe- 

lons les « Espagnols ». 

M. Doumergue remet la rosette d'affi- 

cier de la Légion d'honneur au nota- 

ble indigène M. Hamoud-Ammar et la 

croix de chevalier au caïd Mohamed- 

Bou-Zid. v 

-Le président, après un instant de 

repos au contrôle civil, préside, à 

12 h. 45, à la municipalité, un banquet 

de trois cents couverts. 

Cet après-midi le président de la Ré- 

publique parcourt en automobile la fo- 

rêt' des Oliviers et repart, à 17 h. 30, 

de Sfax, en chemin de fer, pour Gabès. 

LE BANQUET 

La municipalité où se donne le ban- 

quet, est un monument de grande al- 

lure. 

Un escalier de marbre à, double révo- 

lution donne accès à la salle des fêtes, 

de pur style arabe où sont disposés 

250 couverts. 

lités de la suite du président que beau- 

coup d'entre elles se souviennent qu'il 

y a neuf ans, lors de la visite de* M. 

Millerand, elles avaient éprouvé en 

cette même place une chaleur de 52 de- 

grés à la même heure. 

Le président goûte beaucoup cette 

récréation et rit de bon cœur aux fa- 

céties d'un Sénégalais, juché sur de 

longues ôchasses, et de ses partenaires. 

>.es chameliers porteurs de torches 

reviennent pour un carrousel lent, tan- 

ds que les chanteurs psalmodient leur 

hymne glorieux. 

A 22 heures M. Doumergue sagne sas 

appartements au -Contrôle civil. 

M. Champetier de Rte à Pan 

Pau, 13 avril. 

M. _Champetier de Ribos, ministre df-s 

pensions, a préside à Pau le banquet 

ae- l Association des cheminots béar- 

nais et des officiers mutilés, à l'issue 

duquel il a exposé les difficultés de la 

tache du ministre des pensions devant 

| les demandes considérablement ac- 

M. Doumergue se rend pédestrement i ? nl ^ clfe pensions par 1rs victimes de 

Parts, 14 avril. 

La grande réunion de protestation 

contre l'Anschluss, à laquelle ia Fédé- 

ration républicaine avait convié les 

Parisiens de tous les partis nationaux 

et de toutes les ligues patriotiques, 

avait groupé hier soir, à la salle Wa- 

grain, une assistance considérable 

M. Louis Marin, longuement acclamé 

à son arrivée, présidait, entouré ds 

MM. G. Bonnefous, député, ancien mi- 

nistre, vice-président de la Fédération 

Républicaine, de Lasteyrie, député, 

ancien ministre, d'un certain nombre 

de parlementaires irt conseillers muni- 

cipaux de Paris. 

M. Franklin Bouillon, retenu par la 

maladie, s'était fait excuser. 

M. Charles Bellet, au nom .de la Fé- 

dération Républicaine, a défini la réu- 

nion : 

« Elle est, a-t-ii dit, un geste de pro- 

testation contre la politique de faibles- 

se et d'illusion de M. Briand. En si- 

gnant le traité de Locarno M. Briand a 

inouie de secrets, jamais elle n'a été 

pratiquée avec plus de hauteur et de 

dédain. En revanche, alors que M. 

Briand compte sur la franchise des 

autres, à Genève ou ailleurs, vis-à-vis 

des grands Etats, ceux-ci, de l'Améri- 

que et de l'Angleterre, à l'Allemagne 

et à l'Italie, continuent comme par le 

passé à travailler dans le secret le plus 

absolu et le bernent avec entrain. 

(t POUR LE SALUT DE LA FRANCE, 

M. BRIAND DOIT PARTIR », DECLARE 

M. LOUIS MARIN 

« Partout, a poursuivi M. Marin, dans 

les pays principalement menacés, on 

constate une ignorance totale ou une 

indifférence aveugle, ou un désarroi 

profond. Nulle part ne s'est organisée 

une réaction salutaire. Au lieu de s'ins- 

pirer des leçons cruelles de ces derniè- 

res années," on continue à soutenir 

Briand, en invoquant ou'un ministre 

responsable ne doit pas céder au mou- 

au banquet fixé à 12 h 45, à l'issue 

duquel M. Durandeau, vice-président de 

la commune de Sfax prononce un dis- 

cours. Après t.voir dit la fierté de Sfax 

de le recevoir, il a ajouté : « Si la tâ- 

che fut rude pour tous, elle le fut plus 

encore pour ceux qui vinrent s'établir 

sur le sol de l'antique Taphura. Ils ont 

îait reculer la mer, bâti sur le terrain 

conquis la ville moderne aux rues lar- 

ges et aux édifices avenants ils ont 

creusé un port actif. 

^ * Usant entouré la ville d'une cou- 

aunne fleurie de 10,000 jardins 

«,„ < Lr n ar riére, ils ont transformé le dé- 

en une iom d0 5 millions d'oli- 

viers 

. .? Cette œuvre française a été accom- 

plie avec la collaboration et l'associa- 

tion permanente du travail et du ca- 

P lta, ,.". n digène et le concours de tous 

•ies éléments ethniques vivant sur ce 

m pour une œuvre féconde dans la 

«-oncorde et la fraternité. . 

Répondant au toast, M 

tire les enseignements qui 

jfij ses trois voyages en 

î\o:-i - 

Di 

la guerre. A celles-ci le ministre a 

conseillé d'exposer nettement dovauit 

le pays leurs revendications dont la 

légitimité ne sera pas contestée, mais 

aussi de placer au-dessus de tout 

l'intérêt supérieur de ia notion 

le Désarmement mml 

Paris. 14 avri.. 

Los experts français qui doivèirt 

prendre part ù Londres, aux travauix 

tlu comité de rédaction c!e l'accord 

naval franco-italien, ont retardé leur 

départ. Seul M. Basdevant, juriscoift- 

culte du ministère des affaires étran- 

gères, est parti hier soir. M. Massigll, 

chef des crvices français de la S.D.N., 

a.nsi que le commandant Delcuze ne Ue 

rejoindront que dans quelques jourï> 

lorsque certaines difficultés iuridiqueu 

inhérentes ' la rédaction do l'accord 

substitué à la garantie solide de nos j yement instinctif qui pourrait remet 

alliances, péniblement et lentement * 

édifiées par Delcassé et scellées par la 

victoire, l'équilibre instable d'une com- 

binaison qui de certains de nos alliés 

fait nos juges. 

« Il a livré sans défense nos alliés de 

l'Est aux entreprises allemandes et 

perdu ainsi les .fruits de la victoire. 

» L'Anschluss est le premier geste 

du violence de l'Allemagne. Elle en est 

h la violence morale, demain ellp en 

sera ù là violence tout court, si nous 

no réagissons pas vigoureusement. » 

M. Jean Bourgoin, secrétaire géné- 

ral de la Ligue 'des Patriotes, a mon- 

tré que l'Anschluss économique était 

le prélude de l'annexion pure et simple 

de la Rétpublioue autrichienne. 

M. Louis Dubois, député de la Seine, 

ancien ministre, se demande avec in- 

inquiétude ce que veut l'Allemagne : 

« Elle ne veut pas' seulement l'union 

douanière avec l'Autriche, elle ne 

veut pas seulement l'Anschluss, autre- 

ment dit le rattachement complet de 

l'Autriche au Reich, mais la reconsti- 

tution de l'empire germanique agrandi, 

plus puissant qu'avant la guerre. » 

Salué à son apparition à la tribune 

par un tonnerre d'applaudissements, 

M. L. Marin, président de la Fédéra- 

tion, montre l'indolence et l'ignorance 

prodigieuse du Quai d'Orsay. Il a 

rappelé comment l'accord do Latran 

fut signé après de longues négociations 

et comment notre diplomatie à Rome 

et h Paris, l'apprit, par la presse du 

soir, comment aujourd'hui dos négo- 

ciations ont ou lieu pendant des mois 

pour l'accord austro-hongrois te Quai 

d'Orsay n'en sut, quelques éléments 

quelques jours auparavant, comment 

runsi les diplomates français de l'exté- 

rieur se montrent intoxiqués des uto- 

pies briandistes et réduits à son ni- 

veau. Il a montré que quand M. Briand 

préconise à l'usage des peuple étran- 

gers la diplomatie sur la place publi- 

que, il l'ait à l'intérieur, vis-à-vis de 

ses compatriotes du Parlement, de ses 

collègues des cabinets, une politique 

tre la France dans la situation de 1870. 

Or, il ne s'agit pas de céder à un mou 

vement d'humeur ou de nervosité, mais 

de s'inspirer avec clairvoyance, des 

faits qui se déroulent, d'examiner loya- 

lement si les théories en vogue, sont 

en accord avec les événements en cours 

et si continuer à les suivre, ne risque 

pas d'amener des dangers mortels. 

« Le symbole de l'union austro-alle- 

mande est, que l'Allemagne reprend 

la réalisation, par tous moyens, intri- 

gues et brutalités, de ses projets les 

plus impérialistes d'avant-guerre et de 

la guerre même... quand elle croyait 

à la victoire. Elle est la première vio- 

lation cynique et d'envergure des trai- 

tés fondamentaux de Versailles de 

Trianon. du pacte de 1922. Une réac- 

tion aurait dû s'imposer sur le champ. 

Après avoir établi que l'union doua- 

nière entre l'Autriche et l'Allemagne 

ne constituiit pas 'dans les conditions 

actuelles, un, avantage économique 

pour ces deux puissances, M. Louis 

Marin a terminé : 

« Contre c? système d'alliance for- 

midable M. Briand. ignorant les ac- 

cords et, les dédaignant, pour ses rêves, 

n'a rien préparé Nous risquons l'isole- 

ment volontaire et systématique de- 

vant doi alliances gigantesques et me- 

i açantos. Le désarroi de la politique 

française a attorr-j nos amis et exalté 

nos ennemis. Dans le monde entier, la 

politique de Briand y apparaît depuis 

longtemps comme une duperie pour 

tous et pour la l'ranop en particulier. 

Seulement tes responsables laissent 

Briand installé au Quai d'Orsay, prêt 

à commettre de nouvelles erreurs, à 

subir les avanies qui se multiplient do 

jouv on jour. 

« Lo premier acte do salut est te dé- 

part immédiat clc M. Briand. M. Bon 

mertruo le lui a conseillé devant le 

monde entier avec une fermeté angois- 

sée. 

o L'opinion n'a on' A parler, malcrrê 

tes Mitions qu'on s'est acharné à lui 

octtre sur la bouche. Altendrp serait 

désastreux et courrait êtri mortel. 

« Il est inutile de nier la réalité des 

faits. Au moins, on devra reconnaître 

que lo gouvernement a fait les élections 

avec la plus grande sincérité et la plus 

grande régularité. Il n'y a pas de doute 

que c'est la volonté nationale qui s'est 

manifestée. 

i Le résultat des élections est la con- 

séquence de huit ans de dictature. Le 

peuple qui, pendant tout ce temps, 

avait été soumis, a profité de l'occa- 

sion pour manifester son besoin ae 

détente. 

« C'est aussi la conséquence de la 

grossière erreur comise par Primo de 

Rivera, lorsqu'il a détruit l'organisa- 

tion des partis politiques monarchistes. 

« A Madrid, les trente candidats de 

la coalition républicaine son élus; s'il 

s'en était présenté davantage, ils au- 

raient remporté un succès encore plus 

grand. » 

Et comme on lui demandait s'il 

croyait que le résulte t des élections 

aurait des suites immédiates, le comte 

de Romanones a répondu : 

< Je ne crois pas. Le moment est 

d'une telle gravité, qu'on ne doit pas 

adopter une résolution sans bien la 

méditer, car elle pourrait avoir des sui- 

tes d'une importance considérable. » 

NOUVEAUX RÉSULTATS 

Voici de nouveaux résultats de quel- 

ques capitales de provinces : 

A Bilbao, sont élus 17 monarchistes 

et 39 républicains socialistes. 

A Palencia, 8 monarchistes et 16 ré- 

publicains socialistes. 

A Palma de Mallorca, 31 monarchis- 

tes et S républicains socialistes. 

On confirme de Valence, le grand 

triomphe des gauches dans la capitale 

et dans toute la province. 

Les résultats reçus jusqu'ici par le 

gouverneur civil, donnent 575 monar- 

chistes élus contre 1.026 anti-dynasti- 

ques. 

EST-CE LA CENSURE ? 

Madrid, 14 avril. 

Les dépêches de correspondants étran- 

gère der-cant des nouvelles importan- 

tes ont été arrêtées par les autorités et 

on s e demande si la censure a été réta- 

blie. 

Les bruits les plus divers ne cessent 

do circuler à Madrid. 

ALPHONSE XIII 

N'ABDIQUERA PAS 


On mande de Madrid que le roi Al- 

phonse XIII, a donné â entendre qu'il 

n'a pas la moindre intention, malgré lé 

résultat des élections municipales, 

d'abdiquer, et qu'il combattra jusqu'au 

dernier rempart pour la possession do 

son trône. 

L'OPTIMISME DU MARQUIS 

DE HOYOS 


Le marquis de Hoyos, ministre de 

l'Intérieur, a déclaré hier, que contrai- 

rement i. ce nue l'on croit généralement 

à l'étranger, les résultats définitifs des 

élections municipales do dimanche se 

termineront par une majorité en faveur 

dos monarchistes Le général Bercn- 

guer est pour les élections législatives 

immédiates. Interviewé par dos journa- 

listes, le général Berenguor. ministre de 

la Ruerre, a déclaré, ou'à son avis, la 

seule solution possible au problème po- 

litique, réside dans la convocation im- 

médiate d'élections législatives, c i vue 

de la formation d'un Parlement consti- 

tutionnel. 

politique 

FETE ET DINER CONTREMANDCS 

A la suite du résultat des élections, 

les fêtes organisées en l'honneur de 

Saint-Hermeneveulde, patron des hal- 

lebardiers du roi, ont été annulées et 

le roi b. décidé également de ne pas 

assister à un dîner qui devait être of- 

fert aujourd'hui en son honneur. 

DES FEMMES 

EN BONNETS PHRYGIENS 

Valence, 14 avril. 

Le bruit ayant couru dans la soirée 

que le roi aveït abdiqué, une manifes- 

tation fut aussitôt organisée. El' se 

rendit devant l'immeuble du journal 

républicain «. El Pueblo » en, portant 

des images reproduisant . Ae»- traits de 

Blasco Ibanez et de Galan. La foule 

acclamait la république et criait : 

• Que le roi s'en aille l » 

Le directeur du « Pueblo » a incité 

ses concitoyens au calme. On remar- 

quait de nombreuses femmes la tête 

couverte de bonnets phrygiens. 

Réunion 

du Conseil de Cabinet 

IMPORTANTES DECISIONS 


Les ministres se sont réunis en con- 

seil de cabinet, à 16 h. 45. 

Le président, interrogé au moment 

de son arrivée, sur les rumeurs de 

crise, a répondu : 

« Est-ce que ie fait pour un pays mo- 

narchiste d'avoir une majorité répu- 

blicaine ne vous semble pas un neu 

une crise î » 

Comme on demandait à l'amiral Az- 

nar si les décisions qui seront prises 

au cours du conseil auraient une gran- 

de importance, le chef du gouverne- 

ment à répondu : "~ 

« Sans aucun doute. » 

AUTOUR DU CONSEIL DE CABINET 


Les ministres ont consacré les trois 

heures et demie qu'a duré le conseil a 

exposer leur opinion respective au su- 

jet de la situation politique et des 

moyens pour trouver une solution. 

Il y » deux opinions : celle des mi- 

nistres qui croient que le gouverne- 

ment doit continuer comme il est, 

parce que les monarchistes ont en 

somme la majorité dans l'ensemble des 

municipalités d'Espagne, et celle de 

leur3 collègues qui estiment que le 

triomphe des gauches, dans les capi- 

tales de province et dans les princi- 

pales villes est tellement significatif, 

qu'il ne leur est pas possible de rester 

plus longtemps au pouvoir. 

C'est ce dernier point de vue qui pa- 

raît avoir triomphé ; mais comme, ne 

serait-ce que par délicatesse vis-à-vis 

du roi, il ne pouvait démissionner 

comme un gouvernement ordinaire, à 

cause des circonstances très délicates 

de l'heure actuelle. Les ministres ont 

examiné les solutions qui pourraient 

être soumises à la couronne. Une de 

celles-ci serait de précipiter la convo- 

cation des Cortès en faisant passer les 

élections générales avant les provin- 

ciales. 

De toute façon, aujourd'hui mardi, 

* 10 h. 30, lorsque le président du cpn- 

/ seil, qui n'est pas encore rtemission- 

r-aire, sera reçu par te roi, il le mettra 

au courant des opinio.is de chacun des 

ministres. 

On considère comme possible que le 

chef du gouvernement conseille au roi 

d'appeler en consultation les principa- 

les personnalités politiques. 

Cette journée sera donc une des jour- 

nées les plus intéressantes de la grave 

crise politique actuelle. 

A la sortie du conseil, es ministres 

ont fait peu do déclarations. Le comte 

de Romanones, d'ordinaire si aimable, 

a répondu aux photographes qui lui 

demandaient de poser : « Nous ne som- 

mes pas d'humeur à faire des photo- 

graphies ». 

Comme on demandait au président 

Aznar • « Alors, il n'y a pas do crise ? ». 

il répondit : « Non. Je rendrai compte 

demain au roi et domain nous ver- 

rons... » 

Toulon-sur-Mer. 14 avril. 

Le cardinal Verdier, archevêque de 

Pans .accompagné de Mgr Cnaptal,- 

directeur des missions catholiques; est 

arrivé à Toulon où il doit faire un 

séjour pour visiter les installations de 

diverses œuvres. Il a été reçu par 

NN. SS Bruley de Varannes, archevê- 

que de Claudiopolis ; Siméone, évêqua 

de Fréjus et Toulon ; Ardoin, archi- 

rrêtre de la cathédrale de Toulon. 

Mgr Verdier a inauguré solennelle- 

ment hier -près-midi les nouveaux bâ- 

timents de la communauté des Ser- 

vantes de Marie, dont il a consacré le 

te vingt-cinquième anniversaire de leur 

installation à Toulon, sous la direc- 

tion du docteur Malartic, neveu du. 

maréchal Foch. 

LES CHAMPIONNATS DE FRANCE 

AMATEURS 

A ta «aile Paris-Ring 


Poids légers : Mayor (Toulouse) bat aux 

points Fontaine (Paris). 

Poids moyens : Ligau Sochaux bat aux 

points Parent (Toulouse). 

Nouvelles Express 

Du 13 avril. 

m-* Vn ballon svKêiique Zodiac, qui: 

était parti de la fête de Ruetl, dut atter- 

rir à AUortvUle dans la cour d'un im- 

meuble, rue Vêron, endommageant la 

toiture de l'immeuble. 

»•-> Hier matin, les princes de Pis- 

mont, venant d* Turin, sont arrives à 

Saples pour s'embarquer pour la Libye. 

-wy* 

TRANSPORTS AÉRIENS 

MOUVEMENT OU PORT AERIEN 

DE TOULOUSE MONTAUORAM 

compagnl* eensrals Aérogottat* 

Départ du 13 avril : 

6 h. 10, Toulouse-Casablanca '; passagers, 

4 ; poste, 100 k. 900 ; messageries, 279 k. 700 

Départ du »2 avril : 

France-Amirique, 6 h. 25 ; passagers, 4 f ; 

poste, 190 k. 380 ; messageries, 237 ' t. 355. 

Arrivées Cu 13 avril : 

16 h. 30, Casablanca-Toulouse, parti de Ca- 

salbanca le i3 avril à 4 h. 30 ; passagers 

4 : poste, 141 k. 890 ; messageries, 241 t. oso 

17 h. 33, \mérlque-Franc«. Parti de Dakax- 

le 10 avril à 10 h. 55 ; passagers, 3 ; posta, 

131 k. 800 -, vr.essageries, 299 k. 800. 

Prochains départs : 

Toulouse-Espagne-Maroc : quotidien à 6 h. 

Toulouse-Amérique du. Sud : \& 19 avril, â 

6 heures. 

Arrivée probable du courrier d'Amériqu» 

et d'A. O. F. ie ls avril. 

FAUX BRUITS ET MANIFESTATION 


La rumeur ayant couru par 'a ville 

que la crise était, ouverte et que le roi 

avait abdiqué, une manifestation s'est 

organisée spontanément sur la puerta. 

de! Sol. 

Des groupes se sont mis à crier : 

« Vive la République ' » et sont accou- 

îus en tous sens. 

La police n'a pas paru prêter atten- 

tion à cotte manifestaic-n qui s'est dé- 

roulée bruyamment, mais, en somme, 

sans incidents 

Evidemment, la rurr.eu- de l'abdica- 

tion du roi était fausse. 

L'Opinion de la Presse 

Paris. 13 avril. 

Du Temps (cdltoriall : 

La dictature du général Primo de 

Rivera n'a pas seulement détruit l'ar- 

mature politique de l'Espagne, en sup- 

primant en fait, les grands partis, en 

portant atteinte à toutes les libertés 

garanties par la constitution, elle a 

aussi tué la confiance populaire dans 

les institutions nationales, elle a dan- 

gereusement affaibli le principe même 

de la monarchie. 

Qu'on veuille ou non et quelles que 

soient les votes par lesquelles on s'a- 

cheminera maintenant vers un ordre 

nouveau, la question du régime est 

posée eu Espagne. 

Il est encore possible do la résoudre 

normalement SMIS choc violent, en al- 

lant, franchement à des Cortès consti- 

tuantes. Mais si la poussée à gauche, 

qui s'est produite hier, devait détermi- 

ner une réaction de certains éléments 

militaires ; si dans l'espoir d'un re- 

dressement puissant, on devait songer 

à tenter une nouvelle expérience dic- 

tatoriale le pire serait la menace de 

la révolution. 

La République, ce serait l'inconnu. 

Le peuple espagnol, qui n'est plus 

réactionnaire et qui n'est pas révolu- 

Carnet de rd&press» 

rt/Lïi&ÂNCES 

Georgette Lesourd vous fait part de 

I heureuse naissance de son petit frère 

Gerard-Jean 

4, place des Pénitents-Blancs. 

Toulouse, le 11 avril. 

IU! 

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tionnaire, mais qui est a.rrivé au stade 

du libéralisme constitutionnel et parle- 

mentaire, qui aspire a la liberté dans 

l'ordre et la paix, se trouve à la croi- 

sée des chemins et il ne peut prendre 

conseil que de lui-même pour préparer 

en conscience son avenir. 

Do Pierre 

des Débats : Berreus, dans le Journal 

Il suffit de constater que le roi sa. 

trouve placé dans une situation extrê- 

mement critique. Il a commis la, 

grande erreur de croire que le. recours 

à la dictature consoliderait ie pouvoir 

royal et servirait sa cause personnelle. 

Qu'il s'agisse \e monarchies oi de 

républiques, ies dictatures, après une- 

période plus ou moins longue ou grâco : 

aux moyens exceptionnels et factices 

dont elles disposent, donnent l'illusion 

da la prospérité et de l'ordre finissent 

presque toujours par ruiner les régi- 

mes qui ont cherché auprès d'elles un 

refuge et une protection. 

Certes, tous les partis espagnols ont 

contribué par leurs fautes à préparer 

U crise redoutable qui se produit mais 

comme l'a dit le comte de Romanonè=' 

c'est la méthode de Primo de Rivera" 

qui l'a rendue inévitable, faute pour 

e roi rie son désolidariser à temps et 

avec assez ;'éclat 

Quoi qu'il arrive, l'Espagne est expo- 

sée à une épreuve extrêmement grave. 

Manchette de l'Action française : 

Les Espagnols vont-Ils enfin réaliser 

leur rêve de connaître les iruerres d'en- 

ter, soixante milliards d'impôts, les 

Ousiricards et les autres bienfaits de 

République 1 » 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

MARDI U AVRIL 1931 

TOULOUSE 

NE SOYEZ PAS ETOURDI 

l(i cuiirant, à i» heures 

Une Gloire Commingeoise 

La Bîiiaîiespe Aventure 

du Fils d'un Savetier 

UB MAITRE SCULPTEUR 

PIERRE FEITO 

De notre, envoyé spécial ; 

11 

3t-Gaudens ; Avril. 

Chaînon par chaînon, l'histoire 

du Comminges est reconstituée. 

Aux grande ligif du passe, tra 

oées par les historiens de Strabon à 

Grégoire de Tours ; aux vestiges élo- 

quents de Lugdv.-um Convenarum ; 

au modeste sarcophage de la jeune 

Emiliène -,ui, u V« siècif s endor- 

mit dans la paix du Seigneur et fut 

inhu' é dans une basilique sur la- 

quelle depuis plus de mille ans pous- 

se le blé... va s'ajouter le souvenir 

Bion, Rastian-Lepage, Rodin, Whist 

1er et Paul DuboL. il fut l'élève de 

Jouffroy qui ava des sympathies 

pour ies tendanc s nouvelles En lui, 

le jeune non. trouva un maître 

bienveillant et assez clairvoyant 

pour respecter et même encourager 

son origina.ité. 

A Rome, où il se rendit ensuite, il 

lutta dure: r.t pOitr l'existence. Puis 

obti. t quelques commandes qui 

lui permirent de rentrer è New- 

York ' Sa r ei sonnaliu attachante et 

sa probité artistique lui valurent 

amitiés et appuis ; il reçut enfin 

de. ordres intéressants ; mais U re- 

fusa oujours systématiquement de 

prendre part à ries concours, non 

seu'etnent parce que le procédé ré- 

pugnait à son orgueil, mais surtout 

parce qu'il redoutait d'être contraint 

d'exécuter un projet non mûrement 

étudié. Ce n'était souvent qu'après 

avoir remodelé son argile qu'il par- 

venait à l'inspiration capable de sa- 

tisfaire son idéal. 

Pour certains monuments, comme 

son Puritain et sa statue de Lin- 

coln, ce fut après avoir médité, exé- 

cuté et fini rri premier travail qu'il 

produisit une deuxième conception. 

Nous avons ainsi du même sujet 

deux interprétations qu'il est inté- 

ressant e compare . 

Son premier monument public fut 

cet r 'mirable Farragut, du square 

Franklin, à New-York. Il s'inspira 

alors des grendes figures de la guer- 

re de Sécession. 

Son dernier ouvrage de ce genre 

fut le monument érigé à Schermann 

dans le Central-Parck de New-York, 

qui représente sa conception de la 

paix victorieuse. 

Nous sommes en 1898. 

Auguste Snint-Gaudens, malade, a 

rejoint sa petite patrie. Dernier pè- 

lerinage !... 

Sa santé, compromise par un for- 

midable et constant surmenage, ne 

Le Bal des Petits Lits Roses] 

Quelques jours maintenant nous sépa- 

rent du merveilleux gala annuel de la 

Bienfaisance et de la Mondanité La 

plus fiévreuse activité récrie actuelle- j 

ment, nos maisons de coUture toulousai- 

nes rivalisent de coût et d'Ingéniosité, 

préparant les plus ravissantes toilettes 

pour leurs élégantes clientes Par ail- 

leurs, la dernière main est donnée aux 

préparatifs minutieux qu'exige l'organi- 

sation d'une telle soirée, les décora- 

teurs tont merveille, les tapissiers, les 

fleuristes, les électriciens, tous appor- 

tent la contribution de leur talent pour 

réaliser l'ensemble le plus harmonieux. 

Le cotillon t Rose d'Orient et Or • dont 

la splendeur et 1 abondance charmeront 

et surprendront les plus blasés, est 

exposé dès aujourd'hui dans une 

vitrine des Grands Magasins du « Prin- 

temps », rue Lapeyrouse, mise obli- 

geamment par M Dalet, a la disposition 

du comité Evocateur agréable de l'é- 

poque romantique, sous le signe de la- 

quelle il est heureusement placé, ce 

somptueux cotillon fera revivre pour la 

nuit féerique des « Petits Lits Roses 

par ses coiffures, et accessoires du plus 

chatovant effet, la délicieuse époque 

du « Temps des Cerises » 

Les demandes de cartes de bal enre- 

gistrées chaque iour par le secrétariat 

du comité témoignent de la faveur par- 

ticulière avec lanuelle cette trrnnde ma- 

nifestation annuelle de bienfaisance est 

accueillie par ia société éléprante de 

TOU IOUSP et dp tout le Midi. 

Quelques bonnes places réservées de 

losvs et dp saleries sont encore dispo- 

nibles, elles restent en vente au secré- 

tariat du comité. 22. rue des Arts (an- 

gle rue Cnntesril) Tél 10.97. les cartes 

d'entrée crénérale an bal au prix de 

60 francs, sont également délivrées è la 

même adresse, ainsi que dans les prin- 

cipaux mae-asins de la ville, a l'Afrence 

Havas. el au Hall de la Dévéehe. 

Le comité désirant éviter le repret 

ou'il a éprouvé, l'an pas«ê. ft ne pou- 

voir satisfaire tonte?! le? demandes mil 

lui parvinn'ept le dernier tour, recom- 

mnnlp instamment mix retardataires 

de se hâter pour retirer leurs cartes. 

Fupîlles e >a Nation 

PAIEMENT TRIMESTRIEL 

Les subventions aux Pupilles de la 

Nation pour le prunier trimestre 1931 

seront payées a U Trésorerie générale, 

34. rue des Lois, guichet n' 10, le lundi 

20 avril prochain, de 9 à 12 heures et 

de 14 à 10 heures. 

routes les subventions permanentes 

d'entretien, d'études et d'upprentissig-î 

seront payées sur présentation do la 

carte verte. 

"^ U —^ T> j j,e m coûtant, a U heures, Mîlne 

Adrenne Despouy, 70 ans, demeurant 

rue des Menuisiers, 24, étant allée piton, 

dre un bS'li dans un établissement de 

In ville, oublia sur h planchette tk la 

cabine sa montre d'. dame, ancienne, 

eu or. " 

Dix minutes plus tard, s'êtant a ftfu- 

ÇUP de cet oubli, elle revint dans 

l'établissement, mais la montre aHait 

o'fparue. 

Sur plainte contre Inconnu, une en- 

quête est ouverte au commissariat ,'lu 

premier arrondissement. 

UN VOL DE TROIS MILLE FRANU'S 

Sur plainte de Mme Marguerite Le- 

fèvre, épicière, rue du Férètra, ! 1 

'.H. B.), une enquête est ouverte contre 

inconnu au commissariat du 6e arron- 

dissement poui vol d'util somme «le 

tiois mille franc? environ commis «MI 

cours de la nuit dernière dans le tiroir- 

caisse de son magasin d'alimentation. 

Les malfaiteurs ont fracturé la pomie 

d entrée du magasin faisant saute: Ua 

serrure. Le tiroir n'était pas fermé. M 

contenait la recette de la journée -n 

grru'pe de déclamation partiepera a cette, 

n arlfestation, nous Invitons les amateurs ] 

ie chant cl (le bonne musique à retnir Mir 

place d'avance, cette société étnat appelée a 

rir nouveaux succès bonne soirée en oers- 

J>eett»e. 

Aurore r Société de Centralisation Artistl 

que. - Groupe orchestre, répétition mardi 

14 avril, à ii heures, TLC Saint-Georges 

Orore du our : Préparation an concert 

du 2ft courant ; présence indispensable et 

de rigueur. 

Ordre des Chevaliers Sauveteurs. — Au- 

jourd'hui nardi, a 9 heures, l, place du 

Capitole -(Arcades), coniérence sur ks pre- 

miers soins 1 conner en vue de la sortie 

pour la course « Thiéry Lux », qui doit 

avoir lieu le 2 mal prochain. 

Chorale ues Minimes. — Réunion géné- 

rale au siégi-, 'lafé Olivier, Répétition ; pré- 

sence de rigueur 

Amicale des Combattants de l'Ouest. — 

Le .bureau de l'Amies'e des Combattants 

de l'Ouest t'nlon Fédérale) rappelle a tous 

ses atuuêreirts f ne l'assemblée générale au- 

SpectacljB perra» 

nent de 13 h. a 19 h. 30 — Soirée à si h * 

Desewi/aree ' ' 

CAL LIA-PALACE. - 14 h 15. 16 h 

et à îi n.. Lo Maisnn de la Flicfie, 

TRIANON. — A 15 heures et h 21 h 

Pamilf n Amour 

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•} neurcs. l'athlet* mondain Macbte dans 

Bataille rte- Géants 

U CAPI IOT E 

AUJOURD'HUI 

Bureau : 20 1. — Rideau : » B. 

TOURNEE B0GUB 

Trois Jeunes Files nues ï 

les comique» FRETEL et CASTRIJC 

Mnes DAMBERVAL, GAROÇg ' 

DUCROS et le danseur LU Ql 

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semaines aux Toulon-nins et aux Mértdio- 

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Aa la Petite Patrie 

lieu le samedi 18 avril à Kl h. 30, au 

glab et français. Boulets houille* j siège, .calé t.. piue. Patte d'O e. 

agglomérés cok» etc et. la garantie' Présence indispensable ; adhésions ; cotl- 

da votre poids une basttilis aceom-, sations- 

pa^ne nos véhicules). Maieten Jeant Trou„„ te ,. _ Réclamer : a M. Subirade. 

Imbert, représentant 4, quai des Mim- 1 ' 

mes. (Tél. '.-03 Blireati de comman- 

nîu^ rapproché d'un enfant du pays: se releva jamais. Ce ci fut qu'une 

Auguste Saint-G idens. accordée par la nature. En 

En effet, au pied de cei 'e double j 1908, l'illustre enfant du pays com- 

terras- d'où l'o peut contempler 

le spectacle grandiose des Pyrénées, 

on inaugure-a en septembre le mo- 

nument élevé à la mémoire de ce 

lils d'un savetier ommingeois, de- 

venu citoyen des Etats-Unis. 

Jusquei. 1840, Bernard Saint-Gau- 

dens, père de l'illustre sculpteur, 

avait vécn laborieusement près de 

la cité nt il portai le nom. Mais 

poussé ->ar un esprit ardent et in- 

quiet, par le de sir d'un cie. plus lar- 

ge, il partit à l'aventure. P^ris, Lon- 

dres, Dublin, New-York recueillirent 

ges illusions. 

Mais là, d-ns une fabrique de 

chaussures où il travaillait de son 

méti r de savetier, il rencontra la 

jolie Mary Me. Guiness, qui tressait 

de., pantoufles. 

L'aventure du mariage fut vécue. 

Bernard Saint-Gaudens était un 

de ces idéalistes désintéressés ; un 

de ces hommes qui savent s'enthou- 

siasmer pour une cause et déployer 

une énergie tenace. Il appartenait 

à l'opiniâtre -e catalane, comme 

le maréchal Foch. 

Auguste Eaint-Gaudens fut son 

fils. 

Le tempérament paternel se ma- 

nifesta chez lui par un même be- 

soin d'idéalisme, ^'indépendance, 

par une intransigeante conscience 

artistique. Il était né artiste... 

Le futur sculpteur suivit pendant 

six ans les cours du soir d'une école 

de dessin. A dix-huit ans, nous le 

retrouvons apprenti chez un taiieur 

de camées et à vingt ans, à Paris. 

Il travailla d'abord à la Petite 

TEc^le. puis aux Benm-AHS. et se lia 

d'amitié avec Alfred Garnier, Paul 

mingeois s'éteignait. 

Il n'est pas nécessaire d'entrepren- 

dre ici une étude critique de l'œuvre 

d'Augustus Saint-Gaudens. Sept vil- 

les américaines se flattent de possé- 

der la gPrf cation pa son ciseau 

de quelques-uns de leurs grands 

hommes. Edimbourg aussi lui doit 

un Stevanson, Dublin un Parnell, 

Paris un symbolique Amor Carilas 

et un Bastien-Lepage. De nombreux 

collectionneurs possèdent de lui des 

bustes ou des bas-reliefs, dont ils 

sont justement fiers. 

Mais ce que l'on peut ^nsidérer 

comme son chef-d'œuvre est le mo- 

nument édifié dans le cimetière de 

Washington à Mrs. Henry Adams. ! 

L'éminent romancier anglais John 

Galsworthy le regarde comme la plus 

belle chose d'Amérique, faite de 

main d'homme ajoutant qu'il sou- 

haiterait que les Américains fussent 

obligés de contempler dix minutes 

au moins chaque années, cette ima- 

ge du recueillement silencieux. 

Le Comité d'action Saint-Gaudi- 

nois aurait voulu en posséder une 

réplique pour son Monument aux 

Morts. Ce n'était pas possible. Mais 

— et nous l'avons dit — M. Pierre 

Feitu, ami et camarade du grand 

sculpteur, a rie siné un projet et 

l'exécute actuellement. 

La municipalité de Saint-Gaudens, 

le Syndicat d'Initiative, la popula- 

tion toute entière collabore à cette 

commémoration qui évoquera digne- 

ment ie trentième anniversaire d'Au- 

guste Saint-Gaudens. fils de save- 

tier, grand sculpteur, et enfant du 

Comminges. — René B.-DEV1L- 

LIERS. 

erma de 

ique tou- 

lousaine, etc.. 

Lp numéro. 20 centimes, dans les 

kiosques, el au bureau du journal, 

12, place Saint-Georges, Toulouse. 

Nouvelles Religieuses 

TR1DUUM SOLENNEL en l'honneur 

de S. Bellarmin et des SS. Martyrs 

canadiens S. J tes 17, 18 et 19 avril 1915 

en la Métropole Saint-Etienne, — ven- 

dredi 17 avril tsaint Robert Bellarmin). 

— 8 heures : messe de communion 

célébrée oar Mïr Dubois, vicaire géné- 

lal. (Sont spécialement conviéps les 

j'unes filles de tous les pensionnats et 

institutions catholiques, les étudiantes, 

et les guides de France.) Allocution par 1 religieuse, par M. Roger G 

le R. P. Goi ;e O. P. i J-a,llt .: ' es On-dit... ; la Chron 

20 h. 15 : Panégyrique par le R. P. 

Cavallera S. J. ; bénédiction du T. S. 

Sacrement donnée par Mgr Thomas, 

prélat de Sa Sainteté ; vénération des 

reiiques 

Samedi 18 avril (saints Martyrs Ca- 

nadiens). — 8 heures : messe de com- 

munion célébrée par Mgr Délies vi- 

caire gênerai (Apostolat de la prière, 

dames de rharité, L. P. D. F., œuvres 

et confréries diverses) • allocution par 

le R. P. Ernest-Marie O.M.C. 

20 h. 30 : panégyrique par le R. P. 

Sclafert, bénédiction du T. S. Sacre- 

ment donnée par s. G. Mgr l'archevê- 

que, vénération des reliques. 

Dimanche 19 avril (saint Martyrs Ca- 

nadiens). — 8 heures : mpsse de com- 

munion célébrée par M. l'archiprêtre 

Sont spécialement conviés les hom- 

mes les hommes, les Jeunes gens, les 

étudiants, les scouts, les élèves du petit 

séminaire et des collèges catholiques). 

Allocution oar M. Robert, directeur du 

séminaire univertaire. aumônier diocé- 

sain des Scouts de France. 

10 heures : messe pontificale célé- 

brée par S. G. Mgr. Ravjaaud, évêque 

de Germa. 

15 heures ; vêpres solennelles, pané- 

gyrique par le R. P. Parra, S J. ; 

« Te Deum » ; bénédiction du T. S Sa- 

crement, vénération des reliques 

Les chants seront exécutés le' ven- 

dredi soit par la Chorale des Hommes 

Créf-tens, le samedi soir par la Schola 

paroissiale du Sacré-Cœur le dimanche 

a 8 heures par les Elèves du Caousou, 

à la grand'mes*© et aux vêpres par ia 

?chola Crecilia et la Schoia Cantorum 

ou grand séminaire. 

des : Marché Victor-Hugo loge 222. 

Pour le Bal des Petite lits Roses, 

VICTORIA, 15. rue l.afavette présente 

chaque jour m 15 a 18 heures, avee 

sa collection d'ét- de b fr Oo. 

la Daurade, lî* fr. 35 ; Druloire Saint- 

.lenii-lî.iptis'e, Sr-, fr. 

M -el Mme rTBltyOtB Duga. 150 fr : 

Mlle Rover. 100 fr. : M. et Mme Gauhlj?, 

10 fr. : M et Mme E V. 10 fr : Vno- 

uvme. allée Alphofisè-Peyt'àli '00 fr. ; 

11 ii p T T , 10 fr : M. Dumas, 100 fr. : 

Ai.oiiymc de Cntbotme, ?5 fr. : Ano- 

nyme. r >e liste • 10 573 fr. !SO : lis 

tes précédertlps. 3S.401 fr. 85 ; total gé- 

néral, Ifi.nfto fr. 35 

Dans !n Re IISIP. lire M c1 Mme Au 

*'uste Pans. 50 fr 

Jeudi dernier a été célébré, en l'église 

Saint Exupore, lo mariag» -le Mlle Pau- 

Ictte Baillaud, fille de M. et Mina Ball- 

laud, avec M. Pierre-Henri Boisdon. 

phaimacipn, sous-lieutenant, llcencU 

es sciences. 

Au service d'honneur, Mlles Hélène 

Baillaud, Madtleirie Boisdon, Germaine 

Boisdon, Franoette Richard, Yvonne 

Cronzel, Gitby Baillaud, Choi'quetie 

Baillaud, Rr.née Lestrade, Suzv Blazv, 

Yvonne Campagne, Christlane Mierre, 

Vàrguerttë Klopper, Marie Blant-, ac- 

cOmpiUïtiées par MM René lloisdun. 

Raymond Maux, Laporte. RayrriOtid 

Baillaud. Pierre Baillaud, Adrien Crou- 

ze!, Jetin lilazy, Jacques Crouzel. Ro- 

bert Cronzel. Boë, Henri Valade. Jac- 

qttps Chni'honneau. Hmri Blazy. 

M. le chanoine Lattrac, curé de la 

pai oisse Saint-Exupère, qui donna la 

hénMjnioh iiupttalo. prononça, fi 

l'adresse des époux, une alloculion. oui 

fut en tott6 points dune admirable élé- 

vation de pensée. 

Durant la messe. Mlles Vidal. Lnnèr-3, 

Cnssngtteau et Mme Pauie Chefdoth»! 

se firent entendre dans plusieurs mor- 

ceaux relisrletix. 

Le maître Bf.otll Gltîlhot. professeur 

au Conservatoire, tenait l'crgne. 

Après la cérémonie reluneuse. lp re- 

pas fut servi dans le endre familial de 

la rue dps Trente Six-f onie. spciiiie- 

mcnl ninétiaprée /, cet «ffpt. 

•\ 'b*u|'e des toasts, les deux grands- 

pères rappelèrent, en termes élevés et 

poéit-itlP*. les traditions de la fa*ri!llP. 

•\u nom oes omis et camarades du 

ma né. son nm' Boé lui dit les vreux 

rovrrtra par eux et IP docteur VeroM*r. 

en termes pleine d'ht'inour. a dit IPS 

(sorti pour ie?M"i'iles celte union de 

dpux chirmar.t» IPIIPPS tr?ns s'ouvre 

Sr>u!» If? plu? fnvorahlrs B.isnlccs 

Vous adrest-one au ronvpan ménnge 

nos nieillpt:rs sot liait? lp lv.nhnur "t 

:l leiin» familles nos plus Pipcfres féli- 

,'ilniions. 

La dimanche 26 avril à 16 heures, 

l'Association des an-'-ieng élèves do 

l'Ecole Saint-Michel donnera un grand 

concert au profit de son école " 

En plus de la partie concert, qui j 

s'annonce des plus brillants, M Raltini, ' 

do l'Opéra de Strasbours et Mm,. Emi- 

lionne de Mat, de l'Opéra de Nice, in- 

terprèt^ront » les Noees de Jetmnette » 

dp V. Massé 

Nous reviendrons sur cette Impor- 

tante manifestation artistioue, dont le 

lénélce intégral sern versé ft la calssî 

de i'À3F">cia*ior des anciens élèves de 

l'Ecole Saint-Michel. 

ET 

LE SANITAIRE 

mais a tressez-vous à des spécialistes 

Les Entreprises 

BARTHE et DEMBLANS, 

», rus ripquelaine, Toulouse. Tél. 518 

,«,.s fourniront devn> et renstlgn. 

gratuits 

Vous n'aurez pas da meilleure» 

conditions à travail et qualité 

semblables 

Faits Divers 

L'IVRESSE MAUVAISE 

Pour bien commencer sa semaine, 

le nommé Marceau Bornon, âgé de 2t> 

ans, ouvrier boulanger, crut bon d'al- 

ler verser K trop plein de son porte- 

monnaie ch'z le marchand de \nn ; H 

lundi suir. (pour taire mentir ceux qui 

piétendent uu'il ne gagne pas assez, U 

fm nu bar Gambetta ou, copieusement, 

il offrit à Bacchus tout ce qui tioitvait 

lui rester de raison et de sang-froid, a 

tel point qu'il fallut meure un terme 

au scandale qu'il commençait à me- 

ner et se (H expulser. 

Une fois dans la rue il se ravisa et 

revint au bar où, dans une cise da 

violence il SP nui à briser les verres. 

L'intervention des agents lui u fait 

terminer sa bordée dans le violon mu- 

nicipal et contravppiion lui sera dres- 

sée pour ivresse publique. 

UN CHEVAL EMBALLE 

SE JETTE CONTRE UN AUTOBUS 

Mercredi, » 30 ï. », tournée Bogue : 

TrtAi feunei, tilles nues. 

Location ouverte pour mardi et mercredi. 

Les galas Karsenty à Toulouse 

Les galas Karsenty donneront au Capi- 

tale mercredi et jeudi 23 courant, en ma- 

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Lrui' llmir tel eiei'lo yé, ne Tolosan». 5. 

el Suzanne I éal empli VB» d** P. T' 

rue des 3-Pil ers s . 

Iîdtslas i(0i-0l ajiisteuti & Toulouse, ** 

Marth* Ceukler, méiia>.'érî, A CouvrOy (P»*- 

d*-caiais) 

Al ifd Mutiez fondeur, route do Fronton. 

2 e' Gilbert* rai an, rue Pnlaprat, 18 

Oeorges 'rouzll, rpprésen ant. rue Geor 

K«s Picot. 95, et nanlso Ecarlat, bouiev»10 

(nrnol 37 ' j,. 

Geoi ji s Pradal, manir.jvr". place des ro- 

nitents tilaiics et Louise Lacam, rue dos lo- 

tlers. 34. 

M. 

main 

ciintt 

le professeur Gausson fera, 

mercredi, 1S avril, a 17 h. 30, 

lérice sur le su|ei su i vain : 

de 

une 

Nalstances des 11 et 1> avril 

Marcel Fournie, avenue Hcnorê-Serlres. 65- 

André l'icot, rue Piiymaurin, 15 

(Ihristlant l'Ii-ter place les Carme», S». 

Gérard lesourrt, place des pènltéûW" 

îiilnc.s 4. 

tlntir elle 'tPSsIitrlOJ, route de Balma. Si. 

iisùle Uide.-iiie.i.. nort rte l'Euibouclluré, 


MARDT 14 AVRIL 931 

ïvonne Baylac, rue Noguèt, 1. 

Marthe :hateau Reynaud. rue des Quê- 

teurs, 40 

Angèle Diloy, rue Coual, 2S. 

Dectt du 11 «t il avril 

François laltnter. 41 ans rue des Mira 

des, '1- 

Marte Redonnet, 71 aoa, fort-Neuf Saint 

Etienne. 

Caroline Stère, 79 ans, ipouae Bêz-c, pla- 

ce Arnaud-'lertiard, 5. 

Mari» Dou >le, 75 ane veuve Hlgonnenq 

ïûe de Luppé, 32 

Rosalie Bonnal. ans, époux Oatler 

goiiniette» Satnt-Agne) 

Jean Sagnes, 74 ans, chemin de Croix-né- 

Dite- 

Philippe Moutet, 54 ans. allée des le 

pjîirs, 25. 

Joséphine Andrleu, 34 ..ns, épouse Bon 

net nie .lean-Costes. 

Henriette Capel, 23 ans, épouse Lapeyre, 

rue des Princes, -27 

Eugène Etienne, 57 ans, rue Bayard, 4. 

Veuve Eugénie Déjean, 01 ans, avenue le 

la Patted'Ole, 

Jean Moudenc, 43 ans. rue Latérale-Ray- 

mond-IV, 14 

Antoine Izard, 71 ans, rue des Arcs-Saint 

Cyprlen 

COURONNES MORTUAIRES COSTES 

25 rue cte Remusat Î5 

AVIS Ût DÉCÈS 

Madame Pierre MONTET née RA 

CAl-'L» ; Monsieur Manus MON'I ET 

Manchisseui eî Sta-lmiie née CAPELL* 

et leur fille Germaine ; les familles 

MONTE T HACAUD, CAMBOIII.IVK 

MAURÉE ESTAVi, et CAPELI.A' orti 

ia 'douleur dc vous faire part de la 

perte cruelle qu'ils viennent d éprmi 

ver en ia personne de 

Monsieur Pierre MONTET 

Ancien combattant 1870-71 

Dernière Minute 

Au Nicaragua 


On mande de Panama qu'un conflit 

a éclate a Puerto-Caoezas, entre des 

ir.surgés qui se sont emparés d'un.' 

tram et plusieurs fusiliers marins 

américains ainisi que des membres de 

la garde indigène nicaraguayenne. Plu- 

seiurs fusiliers de marine américains 

ei de nombreux Américains auraient 

été tués. 

D'autre part, on mande de Balbao : 

A la suite de rengagement qui a eu 

l'eu dimanche avec des gardes indi- 

gènes, les fusiliers américains ont de- 

p.andé instamment a Washington des 

renforts immédiats. En conséquence, 

un détachement américain, renforcé 

de 75 fusiliers, quitté Cristobul. Le 

c-oiseur léger « Memphis », qui se 

trouve actuellement à Gantananio 

.Cuba) a reçu l'ordre d'aher immedm. 

fuient à Puerto-Cabezas avec 250 hom- 

mes. 

L'Action Catholique 

et les Partis politiques 

l& A2ie Lirr cabine 

L'Actualité Littéraire 

leur 

père 

lié 

époux, père, beau-père, grand- 

frère, oncle, cousin, parent et al 

pieusement décédé à l'âge de 

3f- ans et vous prient d'assister à ses 

obsèques qui auront lieu au'ourd'hui 

mardi 14 avril 1931 à 14 heures, sur 

la paroisse de Saint-Martin-du-Touch 

(in se réunira a la maison mortuaire, 

route de Colom.ers. en face le 7»° ki- 

lomètre maison Montai, à Saint-Mar- 

tin du-Touch. 

Tl ho sera pas fait d'autre invitation, 

le présent avis en tenant lieu. 

Pompes Funèbres Municipales 

«4, rue Pargamlnières, Toulouse. Tél : 11-40 

INTELLIGENCE ET MYSTIQUE 

Intelligence et Mystique, par Jean 

Héritier, vient de paraître aux « Ca- 

hiers d'O dent " f érie, n" 10 (èdi. 

lions de t> Librairie de France, 

110, boi,.ivard Saint-Germain, Pa- 

ris). 

« Ceffe série d'études, m'écrivait 

Emile Raumann, représente la syn- 

thèse d'immenses lectures ; elle a 

une portée considérable, dans un 

temps où la rais< il est sacrifiée aux 

pu'ssances folles du sentiment. 

« C'est un livre digue comme la 

Dèfe* de l'Occident. •> 

Ce jugement 'e lillustre écrivain 

catholique met à la place qui lui 

convie t, c'eù-à-dire très haut dans 

Vèchelle des production* de l'esprit 

un ouvrage qui en résume et en juge 

d'autres dont pour cette raison 

il est difficil de donner une brève 

analyse. 

Ouvrage de critique, mai» aussi 

de doctrine 

« * i myslique, cest-d-dire VAmour, 

n'est "dmise par l'infaillible sagesse 

de l'Eglise, no diU'auleur, qu'au- 

tant quel' t indissolublement unie 

à l Intelligence, c'est-à-dire d la con- 

naissance, à la raison, à la soumis- 

sion, aux clartés de l'Esprit. » 

Cette uni a intime, i auteur Vétu- 

die à travers de grands saints ou j 

d'èminents docteurs saint Paul, | 

saint Fra çois d'Assise, saint Ber- 

nard, sainte Thérèse de Jésus, Bos- 

suet el h> 'cè, le saint curé d'Ars, 

sainte nérèse de l'Entant Jésus, et 

Monsieur Augustin DUMAS, directeur 

départemental du Crédit Foncier a 

Foix et Madame, née HUGOUNET : 

Minsieur Etienne DUMAS, insp cteur 

du Crédit Foncier ; Mademoiselle 

Marie-Antoinette DUMAS : Monsieur 

Emile DUMAS . Madame veuve DU- 

CROS, née DUMAS : Madame veuve 

EYDOUX, née DUMAS ; Madame Emile 

FÏLVESTRE. née DUMAS. Monsieur 

Emile SILVESTRE, médecin-major en 

retraite, commandeur de la Légion 

d'honneur, et leurs enfants : Monsieur 

Victor DUMOUS. industrie] a Lavela. 

net. et ses enfants ont la douleur de 

vous faire part de la perte cruelle 

qu'ils viennent d'éprouver en la per- 

sonne de 

Monsieur Jean DUMAS 

leur fils, frère, neveu et cousin, p1eu- 

et-ment décédé au Pastéré. à l.ézat 

(Arièae). le 12 avril 1031, muni des 

sacrements de l'Eglise. 

L-s obsèques au i ont lieu h Lézat le 

14 avril, à 10 heures du matin. 

Cité du Vatican, 14 avril. 

VOsservatore Romano, à propos de 

certains articles parus à l'étranger sur 

l'action catholique, publie une note Où 

l'on peut relever en substance les rè- 

gles suivantes pour les catholiques de 

lous les pays : 

1* L'action catholique, par sa nature, 

son but, son étroite dépendance de la 

religion, est nettement distincte des par- 

lis politiques. 

2U Si, dans un pays quelconque, 

l'action catholique se trouve en lace 

de, plusieurs partis politiques, aeeep- 

taiii une buse religieuse et morale et 

donnant de suffisantes garanties pouT 

la tutelle des droite de l'Eglise, les 

cattioliques ont le droit de i'iovrire 

dans l'un ou dans l'autre de ces pu .,' 

mais l'action catholique ne doit se j 

mettre au service ni de l'un ni de 

i autre de ces partis, car ce serait 

taire pencher s m autorité en faveur de enfin le grand pape Pie X 

l'Un plutôt que de l'autre système de 1 

solution des problèmes politique, so- 

ciaux et économiques sur lesquels 'es 

catholiques peuvent librement discuter 

et différer u'av.s. 

3" SI l'Action catholique se trouve, 

dans un pays m elconqne devant un 

Seul parti politique offrant des garan- 

ties suffisantes dont il est question plus 

haut, c'est ur îquement à travers C4 

parti que les catholiques i>e'ivent, te 

cas échéant, exercer une nction efficace 

dans la déferse des droits -1e DUu el 

de l'Eglise et blors, entre les hommes 

de ce parti et les hommes d .3 l'Action 

catholique, peut s'établir, non pas une 

Confusion ou union politi-jue, mais une 

collaboration t lus étroite qu'ailleurs, 

n.His c'est toujours a. l'autorité ecclé- 

siastique qu 'il appartient de fixer les 

rè?le -5 pratiot es el concrètes de l'appli- 

cation di oe-i principes. 

Et cha , .e saint y est étudié à tra- 

vers une ou plusieu œuvres Bau- 

munn pc saint Paul, Chesterton 

pour saint François, Georges Goyau 

pour saint Bernard, René Bazin pour 

Pie X. 

Le caractère de la mystique de 

chacun y est individualisée. Saint 

Paul, persuasif apôtre des Gentils el 

dont la logique permet à M. Bau- 

mann d'ait irriter la vraie position 

de l'Intelligence en face de la Foi . 

« Celle-ci étant au-dessus de la 

L'Espionnage industriel 

des Soviets 

Berlin, 14 avril. 

Suivant la Gazette de voss, de nou- 

velles arrestations auraient été opé- 

rées, à Hœchst-sur-le-Mein, dans l'af- 

faire d'espionnage industriel, au détri- 

ment des entreprises chimiques I.G. 

Earben. 

Monsieur le Docteur Auguste DU- 

BOIS, Madame née THOI.OTTE et leurs 

enfants Rober et Andrée : Madame 

FOURNlER, née DUBOIS • Monsieur 

F(»:iRMER greffier de la Justice de 

paix à Villefranche ; ies familles pa- 

rentes et alliées, ont la douleur de 

von» faire part de la perte cruelle 

«ju'ils viennent d'éprouver en la per- 

sonne da 

Madame veuve DUBOIS 

Née Catheriie SANCHOLLE 

leur mère gratid'mère, belle-mère, dè- 

cédee a Viilefranc'ie-de l.auraguats le 

13 avril 1931 à rage de 73 ans." et 

vous prient d'assister à ses obsèques 

qui auront lieu te mercredi 15 avril 

1931. h heures 30 sur a paroisse de 

Villefraache-de-Lauraguais ( Haute-Ga. 

ronnei. 

On se réunira à la maison mortuaire, 

163. rue de .a République, à Ville- 

franche Hatite-Gartvmei. 

il ne s-era pas fait d'autre Invitation 

A l'issue de 'a cérémonie religieuse 

îe corps sera transporté à Rennev1ll Q 

pour être inhumii dans le caveau de 

famille. 

Pompes Funèbres Municipal» 

84, rue Pargamlnières, Toulouse. Tel. 11-40 

Deux volâmes du XV e tiède 


Deux volumes imprimes en carac- 

tères xylographiques (gravure sur bois) 

allemands, du quinzième siècle, ont 

été vendus hier aux enchères pour la 

somme de 558.000 francs. L'un de ces 

volumes contient le récit de la Passion, 

daté de 1470 ; l'autre est une copie de 

]'« A.R.F. Moriendi », dont il n'existe 

qu'un autre volume complet. 

XAIEIS ET CONCOUR' 

RECRUTEMENT DE DAMES 

STENO-DACTYLOGRAPHES 

Un concours pour le recrutement de 

dames sténo-dactylographes à l'Admi- 

nistration centrale des postes et télé- 

graphes et à la direction de la Caisse 

Nationale d'Epargne aura lieu, à Pa- 

ris, le mardi 2 juin 1931. 

La liste d'inscription sera close le 

2 mai 1031 au soir. 

Pour renseignements, s'adresser aux 

Directions départementales. 

raison, la raison ne peut intervenir 

que pour prouver que la Foi ne la 

contredit pas. » 

Avec saint François d'Assise nous 

abordons la plénitude de l'Amour : 

« L'amour des hommes pour l'a- 

mour de Die », l'amour qui « n'est 

lui-même 'e dans le renoncement »: 

saint Bernard, « héro, d'ordre et 

d'autorité » comme le qualifiait le 

regretté Pierre Lasserre, incarne la 

« spiritualité agissante ». Quant â 

la « Doclrii 2 mystique », elle est se- 

lon M. Jean Héritier intégralement 

condensée dans les six volumes des 

œuvres complètes de la Sainte, 

u Somme mystique », nous dit-il, qui 

« donne toute sa signification à la 

Somme théologique ». 

Mais le maître de la Mystique, son 

Docteur [l'Eglise lui a conféré ce li- 

tre en août I92G) c'est Jean de la 

Croix, ciple de la grande sainte. 

Il a donné son corps à la Mystique 

de l'Esi il pur ; « contemplatif ab- 

solu » (Baumànn) il a écrit que la 

pensée s'applique à l'Esprit de Dieu 

et non d la raison de l'homme, frap- 

pée d'infirmité à la suite du péché 

originel. Le réformateur des Carmes 

est aussi le plus humble des êtres 

dans son amour de Dieu. 

Puis vient une sorte d'intermède, 

une étude où supposent le Bossuet 

de 't. Baumann et J'Abbé Tempête 

de M. l'Abbé Bremond, celui-ci tour- 

né vers la primauté du sentiment, 

celui-là vers cell* de la saison. Et si 

M. Héritier regrette que l'excellence 

de Bossuet historien ne soit pas mise 

en valeur par son biographe, du 

moins reconnaît d que la lecture suc- 

cessive des deux ouvrages nous don- 

ne une vue complète de la vie reli- 

gieuse du XVII e siècle. 

Le XIX' nous ramène à l'ascétis- 

me : celui de la haritè d'abord, 

avec la vie du saint curé d'Ars, Jean- 

Marie Viannèy, racontée « en style 

de vitrail » par un grand drama- 

turge qui est en même temps un 

grdnd ch'èi en, M Henri Gheun Pi- 

toyable aux douleurs morales, com- 

me aux douleurs physiques, « il dis- 

tribue tout ce qu'il reçoit. H sancti- 

fie. H convertit j( aï rache les dmes 

à l'Enfer, i les écarte du Purga- 

toire. » f U prix de quels efforts et 

de quelles douleurs, Dieu seul le 

sait qui voit tout t \\ meurl e xtcnuè 

de s'être donné lui-même I 

C'est l'Amour seul et la contem- 

plation et aussi la maladie qui con- 

sumaient cette petite sœur Thérèse 

de l'Ernant-Jésus que l'Eglise a ca- 

nonisée et dont la mystique au vo- 

cabulaire insuffisant t'est manifes- 

tée surtout dans les lettres écrites 

à la tin de sa courte existence. « Elle 

n'a aimé que pour souffrir », dit 

V/. Jean Héritier, qui termine par 

cette sentence : « c'est l'héroïsme ré. 

dempteur », 

Mais qu'elle est près de nous par 

tout ce qu'elle a d'humain en même 

temps que de surnaturel, cette gran- 

de figure du saint pape Pie X en 

qui s'incarne « Le Réalisme catho- 

lique » I Et c'est à travers le livre 

de M. René Bazin que M. Jean Hé- 

ritier létudie. La simplicité de ce 

pape, exact avant tout u remplir ses 

devrirs d'étal, rayonnant de tant 

d'angélique douceur, de tant d'humi- 

lité, de tant de bonté, et pape qui 

fut avant tout le pape de l'Eucharis- 

tie, de ce réalisateur agissant, de 

ce lutteur indomptable, défenseur 

ardent de la Foi menacée, et qui 

mourut d'une blessure d'amour aux 

premiers chocs de celte terrible guer- 

re mondiale où devaient participer 

tant de nations et mourir tant 

d'hommes t 

M. Jean Héritier rappelle l'œuvre 

dogmatique du saint pape, sa dou- 

ble condamnation du modernisme et 

de la démocratie religieuse, il insiste 

sur la sûreté de son sens politique 

grâce auquel il devina les pièges con- 

tenus dans la lo'. de séparation et 

préféra à de sérieux avantages maté- 

riels, la li jrté de l'Eglise même au 

prix de la spoliation. 

En passant, il rend hommage â la 

compétence universelle de cet esprit 

supérieur et nous le montre tour à 

tour entreprenant et menant à bien 

la codification du droit canon et, 

par ses interventions dans le do- 

maine musical donnant à l'art chré- 

tien, menacé par la vulgarité la plus 

banale, une impulsion nouvelle et 

irrésistible qui s'affirme aujourd'hui 

dans toutes ses branches. 

Ce n est certainement pas sans in- 

tention que c- iitrre doctrinal s'a- 

chè.j sur l'évocation de cette haute 

et puissante figure. En elle s'incarna 

d'une façon complète et efficace la 

défense du patrimoine de l'Eglise 

dans tous les domaines : doctrinal, 

artistique, politique et spirituel. 

Elle est en quelque sorte le digne 

couronnement du bel édifice consa- 

cré par le savant auteur à l'apologie 

de la raison et de l'amour sous le si- 

gne âe. 'i Foi. 

Antoine RIQUOIR. 

VARIETES 

mpr essions d'auto... 

Avez-vous Jamais cherché à analy- 

ser vos impressions fugitives et à 

les retenir au passage, comme 1 en- 

fant penche sur >n ruisseau tente 

d'en capter l'eau qui c mrt ? Essayez- 

le.. Comme lui, voua découvrirez à 

ce jeu des jouissances insoupçonnées 

et exquises Ell^s vinrent à mol, en 

s'imposant presse, a" cours d'un 

de mes derniers voyages en auto... 

Si certains sports, où notre acti- 

vité est tendue par un trop dur 

effort, semblent ralentir le mouve- 

ment de '.a pensée, d'autres au con- 

traire, moins violents, le favorisent. 

L'auto flle sur une route Indéfini 

ment uniforme : des arbres, des 

champs, un paysage paisible qui est 

un repos pour le regard, mais ne re- 

tient pas 1» pensée. 

Je suis emportée... l'ivresse de la 

vitesse. la volupté de l'action sans 

la peine d? l'effort ; une vitalité in- 

térieure intense, l'impression d'êtrp 

tpiritualieée. de ne plus Rentir mon 

corps qui me pèse et m impose ses 

fardeaux et ses charges : pas de 

« raisonnement n rependant ; la 

« pensée pure », comme dirait l'abbé 

Bremond. 

En chemin de fer, le sranrlemenl 

régulier et monotone accompagne et 

favorise ta « rhétr-ricrue » : on « bâ- 

tit n beaucoup dans le train, on dis- 

court, on philosophe, on rime sui- 

vant les mouvement». 

En auto, rien de pareil : les grands 

problèmes se présentent à moi sans 

accompagnement de discours, sans 

phrase : intuitivement, si je puis 

dire. Je les aime, ils me paraissent 

plus proches familiers . l'élan qui 

m'emporte semble atteindre mon 

âme plus crue mon corps, ma pensée 

franchit toutes les limites, il n'existe 

plus de borne pour son activité ; 

c'est une trop grande richesse que 

j'ai 1'impressim de ne devoir jamais 

épuiser. Je n'ai pas à fermer les 

yeux pour m'isoler du monde, cette 

vitesse & laquelle je m abandonne 

m eu sépare bien mieux que toutes 

les méditation», elle met une barrière 

entre l extérieur et moi, je vl* dans 

une sphère merveilleuse où tout est 

lumière et harmonie C'est une jubi- 

lation de tout l'être et j'ai envie de 

chanter les plus riches impressions 

se traduisent en musique et qui dira 

le rôle du rythme dans la vie ? 

.. A ce stade, mes pensées même 

m'abandonnent Je possède. . je pos- 

sède intensément Pourquoi a t-on dii 

que la fuite rapide du paysage noui» 

laisse un regret et une impression de 

dépouillement? Rien ne me fuit 

on ne m'arrache rien ; ce qui vient 

à moi, je l'étreins, je l'embrasse et 

je t.e me dênoui'le que pour un don 

plus beau 

La possession... C'est Faction mê- 

me.. Elle ne pe'it en aucune façon 

être immobilité Conçoit-on une éter- 

nité Immobile? Et dans l'ordre le. 

plus éle>vé qui soit, l'éternité c'est la 

possession. 

Et puis l'arrivée... !1 faut toujours 

finir par arriver : on croit tendre 

vers le but et c'est le but qui nous 

dépouille 

Le charme est rompu... Tout le 

fardeau de mon corps vient peser sur 

ma vie. Il me faut un effort pour re- 

prendre pied dans la realité, comme 

il m'en fallait un naguère pour quit- 

ter l'onde salée où mon corps me 

semblait diaphan* et traîner mes pas 

lourds sur le sahle du rivage. 

J'arrive .. Et ce mot a perdu pour 

moi son sens joyeux. L'éblouisse- 

ment que j'abandonne rend terne ce 

qui le suit. 

.. Un paysage après le coucher du 

soleil .. 

Mais qu'importe î Je suis enrichie 

de tant d'impressions, j'ai goûté de 

telles jouissancjs que, lorsque je re- 

trouverai !a solitude, je n aurai qu'à 

me pencher sur mon ftme, et ce sera 

encore un émerveillement... 

M.-L. AZAIS. 

Nos Collaborateurs 

Produit hygiénique 

et antiseptique 

l'alcool de menthe 

RIÇQLÈS 

est indispensable 

1 

Les Nouvelle* littéraires consacrent 

cette pittoresque note à notre charmante 

collaboratrice Mme Andrée Martignon : 

Un hygiéniste américain prétend qu'on 

peut ramener tous les tempéraments hu 

mains i trois types fondamentaux : le cé- 

rébral, le respiratoire et le digestif. 

Comme il n'y a aucune raison, jusqu'à 

présent pour exclure les gens de lettres 

du genre humain, on pourrait s'amuser 

à classer les talents dans ces trois caté- 

gories (avis à Carlo Rim, si ça lui chante..) 

Pour Mme Andrée Martignon. dont le 

livre Montagne vient de recevoir le grand 

prix de Tourisme, Il n'a a aucun doute 

Andrée Martignon est une « respira- 

toire i>. U n'y a qu'à la lire. Il n'y a qu'à 

la voir. 

Son style est aisé, Joyeux, sensuel, oxy- 

géné, nourri d'un vocabulaire exception- 

nellement riche. Il pèche même parfois, si 

c'est là pécher, sur la surabondance et 

Iminine, parfois d'un tantinet de précio- 

j sité, et où une riche palette verbale s'an- 

nexe de jolis archaïsmes provinciaux fleu- 

rant la Gascogne. Les livres de Mme Mar- 

tignon ne racontent pas l'histoire de tout 

le monde. Ils sont un coin de l'histoire du 

monde 

Simonne RATEL. 

«SB 

LE PLUS PUISSANT STIMU- 

LANT A LA GUERRE EST UN 

VOISIN SANS DEFENSE. 

General von SLEKT, 

Ancien Commandant en chef 

de la Reichsuehr 

Une Affaire de Plagiat 

A'oui at-on» reçu la lettre suivante, que 

nous publions in extenso, saut les passa- 

ge* mettant en cause des tiers ; 

Vous avez raproddll, in-extenso tinns. 

vulre numéro du 31 niais 1931, sou- le 

titre f'ne ail aire de olauiai, un article pa- 

ru le vendredi 27 mars dans l'heouoina- 

Jaire parisien Gringovre. Cet article, dans 

une intention qu'il est facile de compren- 

dre quand on sait nue depuis plus de 

trois ans, sans relâche, Grmgoire pie pro- 

digue ses attaques, met en cause des per- 

sonnes et des journaux qui n'ont pas à 

être mêlés dans cette affaire. Le fait de- 

vient inexplicable dès qu'il s'agit de votre 

journal, et i'ai le droit de m'étonner que 

vous ayez reproduit, sous couleur d'infor- 

mation, un article dont la forme tendan- 

cieuse ne saurait échapper à personne. 

Aussi bien, cela me permettra de four- 

nir à vos lecteurs, sur les faits ainsi portes 

à leur connaissance, une rapide explica- 

tion. Sans doute, il y aurait beaucoup à 

dire sur je procès qu'on m'a fait, sur les 

surprenantes alliances qu'il a provoouées^ 

sur l'étrange façon don il a été appelé de- 

vant le tribunal, sans que mon avocat nï 

mol ne fussions prévenus, sur les conditions 

insolites dans lesquelles nous avons été 

amenés à exposer notre point de vue, mais 

pour aujourd'hui ie m'en tiendrai aux deux 

ordres de faits auxquels se rapporte l'arti- 

cle paru dans vos colonnes : 

1) Dans les attendus que vous avez pu- 

bliés il est dit que « M. Laubreaux pour 

expliquer des ressemblances, allègue que le 

personnage a vraiment existé, mais atten- 

du que ces affirmations ne reposent sur 

aucun document ». Or, quatre témoigna- 

ges concordants et faits sous la foi du 

serment, ont été produits, émanant de per- 

sonnes encore vivantes, qui toutes ont dé- 

claré avoir connu personnellement le métis 

Jean M'Baraï, et ont donné de ses aventu- 

res réelles un récit en lous points confor- 

me aux péripéties de mon roman Yan-le- 

Métis. 

2) Pour explique* la concordance des 

deux récits, dont un attendu semble dire 

que l'explication n'a pas été fournie, j'ai 

apporté, documents à l'appui, la preuve de 

ma collaboration très intime, au cours des 

années 1919 el 1920, avec l'auteur de 

la nouvelle que j'aurais plagiée. 

Je fais donc appel au jugement qui m'ai 

condamné et qu'utilisent aujourd'hui, com-, 

me machine de guerre, ceux qui s'achar- 

nent à ma perte. 

Non que cela me cause un tort moral : 

pense t-on atteindre ainsi l'écrivain qui, 

en trois ans, a publié cinq volumes ? 

Simplement, il me paraît nécessaire que 

l'ordre, la raison, la justice retrouvent leur 

place dans cette aventure. C'est ce que je 

demanderai à la Cour. 

Je vous requiers, conformément à la lol t 

d'insérer cette réponse dans votre pro- 

chain numéro, à la place et dans les mê- 

mes caractères que l'article qui me vise. 

Veuillez agréer, Monsieur le gérant,; 

l'assurance de mes sentiments très distin- 

gués. — Alin LAUBREAUX. 

nouvelles Postales 

ASSISTANCE PUBLIQUE EN ALGERIE 

Coi irs d'admission 

à l'emploi ue commis d'assistance 

Lu concours pour six places de com- 

mis des services d'assistance de l'Al- 

gérie aura lieu le 6 juillet "31 en Al- 

gérie, au chef-lieu de chaque départe- 

ment, dans là Métropole, dans les vil- 

les suivantes : Paris, (Office de l'A é- 

ri>=. , Marseille, Lyon, Bordeaux, Nan- 

cy, Rennes, Lille, Toulouse et Ajaccto. 

Pour tous renseignements s'adresser, 

soit au gouverneur général de l'Algé- 

rie (service central de l'assistance pu- 

blique, 16, rue Lazerges, Alger) soit à 

la préfecture de chaque département. 

L-i liste des candidats sera close le 

6 juin 1931. 

PRÉFECTURE DE LA MAYENNE 

Un concours pour trois emplois de 

rédacteur à la préfecture ou à la scus- 

prtfecture. de la Mayenne aura Heu au 

ehe* lieu de ce département les 11 et 

(lues et charmantes de l'esprit à l'objet, 

comme font les chiens et les papillons 

quand ils se promènent. Heureuse Marti- 

gnon I Combien d'écrivains supporteraient 

la comparaison avec un chien ou un papil- 

lon? Et combien auraient sa santé, son 

entrain, son oeil brillant, sa joue rose, ses 

hanches de belle goélette, sa jambe droite J H mai "l93L 

et solide — à quarante kilomètres par jour? j Les candidats devront se faire ins- 

„ _ . . , „ .jy crire au secrétariat général de la pré- 

Comme beaucoup de femmes, Andrée future de la Mayenne où tous retisei- 

Martignon écrit les livres quelle a vécus, grwments leur seront fournis sur la te- 

_ „ , „ , ,, . n.'e de ce concours. 

Ces livres s appellent Un promeneur à 

pied. Montagne... Expéditions intrépides à 

la conquête d'une fleur ou d'un insecte, 

anxieuse poursuite d'un orthoptère, con- 

flits passionnés avec une renonculacée, 

vertige des parois à pic, brûlures du so- 

leil dans les éboulis, mortelle froideur du 

névé, amoureuse paresse du lac glaciaire, 

encaissé dans ses roches, telles sont les 

aventures de cette romancière du pic et 

du brin d'herbe. Elle les conte à ravir, 

dans une langue personnelle où la préci- 

sion du naturaliste s'adoucit de poésie fé- 

TENIR COMPTE OE L'OPINION 

QUAN 

PAVS • t% L'EN Tl' S AUCUN 

QUAND IL S'AGIT DU SALUT 

ON j 

eu ; 

COMPTE 0«NS LES OUEST IONS 

• n,e 8 A L'ARA/.EE ii NE î 

TIENS COK-TS QUE 06 'EK- j 

NEMI. j 

Jule. SIMOK. f 

POUR CINQ FRANCS 

VOUS AUREZ UNE ANNONCE 

« 

ECONOMIQUE. 

Qui vous permettra 

(UN APPARTEMENT 

jo- 

ie T r ': 

d'acheter 

CAPITAUX 

UNE MAISON 

UNE PROPRIÉTÉ 

UN FONDS 

l/A-J VOITURE 

UN OBJET 

ADRESSEZ-VOUS à 

L'AGEIC 

73, rue Alsace-Lorraine 

TOULOUSE 

BIBLIOGRAPHIE 

LA POÉSIE 

— Dans quetrmes semaines. Toulouse, 

dans sa salle des Illustres, ar piaudira 

de uouveau Mme Mune-Louu>e UlO- 

inart, qui a c-iulli Mides les fleurs du 

Verger des Aigostines, et reniiK>rte, 

cette année, peur la deuxième lois, le 

Laurier dî vfîniell des Jeux Floraux. 

Vice-présidente de la Société d>s 

Poèt -s tru.n(,ais aux côtés du noble 

ecri au: nu est Sci«asien-CVi.les Le- 

cene, oPevalier de la Légion d'honneur 

pour sa belle conoiuie pendant ,a guer- 

X" du-vat t tes Bocf es envahiss-turs, plu- 

Sieurs fois itiuéate de l Académie fran- 

çaise. Mme Itarie Louise Dromart a 

déjà un cagag< . lierait e considérable 

Cinq ou six volumes de beaux vers, aux- 

OLrfs elle vient d'en ajouter un autre. le 

plus imp rtant, l'Allée aux Fantômes 

fPans. editidis de la Revue ies I cèles 

Sa. quai dus Grends-Augustms) 

Ce Bii Eté du mînip auteur, éiait un 

livre d exalttU ori dans l'alléeresse : 

çtltii-C), on le devm«. est une longue 

éléem « 

Souvenir i Je gais trop la part que tu 

[me veux 

-lu me tends à me» deuils ni mlrajtes ni 

... [baumes. 

*" >u tu m'ouvres, ce soir, pour répondre a 

t 

îmes vœux 

*« ertUe «ans rosiers de l'Allée aux 

[fantômes. 

I/Aoadêirrile des Jeux Floraux a dé- 

cerné déjà à Mme Droniatt le pnjt de 

lèiétrie Comme la plupart des poétes- 

ses ai* OP. fuit autre phne-; que -o 

«hanter v rrit-oniei.sement. L Ame de 

UeSb'U-dPs-Valmorp est en el.e. mais 

niip r>°s'r-orries-Vnlmc.rp c ui mirait pu 

lire -amair. Penri de Régnier peut 

*tre> Paul Valéry 

Et C'PS ' qui fait ce livre très poi- 

gnant On y resiire, jusque d-ans la vie 

d une ft-mme, qui pourtant fut heu- 

reuse e'- qt. tlitour eul les sourires de 

l'existence, la terrible mélancolie, l'af- 

freuse tristesse des jeurs qui s'en vont 

Le beau navire que J avais, 

O mes amis, le beau navire... 

Cœur en deuil de pays trop beaux, 

O mes amis, la triste épave l 

U me faudrait une ai ire placé que 

celle dont je nspose pour détatl'er 

l'émotion, ia smcenle. et l'an parfait 

at-tvitl, .le ce ixau viiluine d) plus de 

200 pages, qui mt rite tie marquer ea 

place d.\ns la poésie , oi tempnraine. 

Mme Difitp.art y aft'rme une mattrri» 

continuellement en progrès, une âme 

en perpétuelle ascension. 

Cette • longue élégie -, comme le 

viens de dire, ne se termine pas en 

eMet. sur ie sombre désespoir d'un 

Lcti ou el mie Mine de Nouilles : elle est 

toute bai*.née d es i Ptauce Une serij 

d- pièces mystiques de la plus vibrante 

envolée clôt ,.( volume do'tloure tx, 

illumine e.cu.me ces rayons d'une aube 

timide mai* cotre. < Mlce a.ux Ian- 

j lûmes Nous la suhons n.ire des tom- 

betux. eu veillent des formes doiilit- 

t«-uses . mais nous allons vers le So- 

leil. Nui» l- senti ns Et cela fan la 

giandeur e'. la bienfaisance de te beau 

livre, auquel on pourra 11 donner en 

, épigraphe la pa>nie evntiwHqiM» 

« Ne pleurez pas comme ceux-là qui 

, n'ont pas d'espérance • 

S — Notre collaborateur Maurice Ricard 

nous a parlé dernièrement Ici-même du 

poète Joseph-Emile Poirier, a propos de 

son dernier ouviage . Notre Sscrel, 

paru, lui aussi, aux éditions de la Revue 

des Poètes Mais te ne veux pas laisser 

passer ce noble livre, qui vient d'être 

couronné par ta Maison de Poésie, sans 

le saluer a mon rcur 

C'est un recueil amer et puissant, où 

l'ancien combattant que fit* Joseph- 

Emile Poirier a consigné la rancœur de 

t 

tous ses frères, au milieu des cruelles 

déceptions qui ont suivi la victoire 

Jamais, me .emble-t-il, la lyre de Jo- 

seph-Emile Poirier n'avait résonné si 

fort C'est que ce qu'elle chante aujour- 

d'hui vient du plus profond de rame 

du poète : 

cjomme Ils sont éloquents ceux qui ne 

[parlent plusi 

s'écrle-t-11 à la fin d'une pièce admira- 

ble sur nos morts. Et. le jour des fu- 

nérailles de Focb. : 

Tu marchais aussi. Toi, dans ton manteau 

[de brume-, 

Victoire assassinée, aux traits déjà 

[posthumes... 

On pense à Jean Subervlile, avec sa 

Fosse aux Lions .- mais si Suberville 

évoeiue Victor Hugo, ici c'est l'aCcent 

de Vigny qui résonne. JVofrc Secret est 

un livre à lire, a garder, et à relire. 

Armand PRAVIEL. 

— L'autan souffle avec rage ; les ar- 

bres ploietu accablés, l'herbe se cou- 

che, ex les papillons. — celte carte de 

visite du Printemps, — volent mal et 

se cachent sous les feuilles. Par la fe- 

r-être largement ouverte sur la cam- 

pagne, je peux voir passer les trains 

- ce oui me vaut de croire que je ne 

suis pas dans la brousse - et sur la 

route quelques chars attelés de boeufs 

lents et orr&VéS transportent de-cl d-e-là, 

de quelconques matériaux 

L'heure - quoique violée par lo vent 

- PSI donce et ie feuillette « hasard 

de la fourchette des livres n poésies 

épars sur ma table, livres aux couleurs 

vives - du ve>rt iade au blanc im- 

maculé 

ôvons galants et commençons par 

des poétesses M 010 Raphaèlle Martinon, 

édite che?. Messein 19, quai Saint. 

M chel Paris m. recueil qu'elle Inti- 

tule Entre Deux Mondes. L'auteur est 

bien douée elle possède une sensibilité 

exqntsp et sait former ft son vers une 

belle el mervpillpuse ampleur Ce n'est 

pas an chant do flûte, c'est tout un 

orchestre aux vibrations intenses et re- 

cherchées. Je signalerai Nuits Païennes, 

Appel, Décor psychologique, Brumes 

que je uanscris : 

Les automnes sont morts au ton du 

[dernier cuivre : 

Mon cceur est engourdi par Je ne sais 

[trop quoi... 

Amour, s'U se laut plus par malheur 

[croire en toi. 

Je veux étrelndre entor le brouillard, et 

[le suivre... 

— Aux Editions du Monde Moderne 

(2. rue B.a.se-Desgoff. Paris) Le uœur 

Penché, de Mlle Christiane Perle un 

fort joli nom). On sent dans ces poè- 

mes quelques influences baudelaisien- 

nes mêlées ô celle de Mme de Nouilles ; 

ou y sent aussi eJi accent très t erson- 

nel, ta ioie d aimer la oésie une sen- 

sibilité jeune et ardente Le vers se dé- 

roule fort, harmonieux, -amats panai ; 

iina délicieuse ooète.je me fais un plai- 

sir de citer Tu savais : 

Tu savais, n'est-ce pas, 0 mon premier 

[amour, 

Que la temps invincible apaiserai i ta 

[flamme. 

Tu savais en naissant que tu mourrais un 

IJour. 

Et que d'autre* terreurs embraseraient mon 

lime- 

— Et pu'» voici Lueurs (Messein), 

de Mme Marie Doyen De belles des- 

criptions de ia nature Forêts. Les Ce- 

risiers en fleurs- Ue ta vigueur, un ryth- 

me nouveau : l'auteur n'est pas un 

classique, il a des images originales, 

hardies. Un beau talent. Je transcris • 

Coup d'aile large et plein, au-dessus de 

Isol-mSnie. 

FraScne et neuve blancneur d'une aube 

[qui se levé. 

Il ci non dc-i>asse qui se trouble ai s'efface, 

Noyé daDs la splendeur d'un horizon dus 

'vssr» 

i Coup d alle plus puissant pour survoler les 

rbrumes. 

j Se baigner de soleil et de sérénité. 

— Voilà des qiaiiains. Onciile» {Le 

Ronge et le Ncir). qui, s'ils ne font pas 

oublier Moréas, sont de belle venue,. 

L'auteur : M. Marcel Mompezat. Choix 

heureux d'expressions. Amour d'une 

sensibilité rare. Un livre de quatrahis 

à conserver... Rara avis i 

Le soir, les anges sûrs te donnent rende7 

|YOU* 

L'anxiété te mord comme une Intime rouille, 

Et ta vie ancienne, alors, remonte au doux 

Murmure de lour voix que l'émotion 

[mouille 

Et tel un spectre, aux mots qu'exige leur 

[dessein 

Le passé comme avec Ces fraîcheurs do 

Irosê 

De chaque plaie ouverte et pleurant à ion 

[sein 

Fait une rose pure Insensibilisée... 

Un peu précieux, peut-être, ces vers 

de M. Marcel Mompezat, mais si déli- 

cats ! 

— Dans la même collection du Rou- 

ge et Noir Au Fil du Fleuve, de Pierre 

Grosclaude. 

N'ayant pas au premier abord fait at- 

tention au prénom, je croyais que le 

spirituel ichotier de ''aris, dont le der 

nier livre de souvenirs fit la joie des 

gens d'esprit, s'était trouvé poète un 

beau matin . Erreur l'auteur est dans 

l'Enseignement Supérieur et habite 

Lyon, patrie de la mere Filloux et de 

nombreux temples âstronomiques 

M Pierre r.rosclaude chante non sans 

talent d'ailleurs le RhOne et les pays 

qu'il traverse 11 mei dans ses vers 

toute son ardeur et sa science poéti- 

que qui n'est pas a dédaigner Classi- 

que, très classique, mais sans bana- 

lité. 

Le pcfme Ce Village est un bel hym- 

H* "t ie délai he ces quelques vers du 

poème tes Ports 

Heureux celui qui dort lotu des cités ba- 

nake. 

Sur un grand paquebot prêt h partir de- 

tnmin. 

Et qui se sent déjà poussé sur les chemins 

O'I doivent, retentir les flots et les rafales , 

Ueureus les ports l Us sont la vie. Us 

[font le rève ; 

Chaque vaisseau qui rentre est un dosir 

[atteint, 

Chaque voile qui cingle un songe qui se 

lève 

Un espoir tout gonflé tendu vers les loin- 

[tains i 

— « Le rôle de la rime ne fait que 

commencer. Par le double canal sen- 

suel de l'ouïe et de la vue, enfin plei- 

nement et toujours sutisfaits. le poème 

nôoparnassien fera quer vers les ré- 

gions les plus lolnthines de l'âme, vers 

des landes nues, pour qu'elles devien- 

nent fertiles et que des fleurs y fris- 

sonnent le bot mystérieux des lettres 

et des signes •. 

Telle est la fin du manifeste néo-par- 

nassien dont l'auteur est M. Rubin 

Khouvme, manifeste publié en tête de 

ses Strophes édition du Loup, 

138, boulevard Richurd-I.enoir, Paris). 

Dans ma naïveté, je croyais que de- 

puis fort, longtemps de Villon à Paul 

Valéry, en passant par le Parnasse, 

le symbolisme, et auparavant Gautier 

Banville et tant d'autres le rôle de la 

reine avait deja commencé 11 paraît 

que non, d'après M Rubin Khouvine 

Heureux poète qui découvre ce rôle 

de la reine au vingtième siècle I Voici 

des vers Soir Ils t* sent d'ailleurs 

pas mauvais Et je si-is bien de lavis 

d'une critique parue dans la Semaine 

n Paru . R-ibin Khouvine connaît 

parfaitement le métier poétique. . 

Le Jardin fait silence. On n'entend plus un 

,cri 

Le murmure se tait de 1 eau qui sourd des 

[roches. 

Mauve et vort est le ciel comme un f|w 

[fleuri. 

Les Horizons, ee soir, me paraissent fout 

[proches. 

— M. Charte- Auvrey dMme » la Ca 

; ravellc (6. rue Besart. Pans). Tourbil- 

j Ions. Ce sont des impressions. Ryihm.es 

Une Annonce do 3 Ugnss 

pour 5 Francs ! f 

légers, alexM.drine. le tout est d'un 

g'otlt charmant. 

Je citerai Saisons : 

Aui quatre vents du ciel, un jeune arbro 

iPi'O'lbjue 

Jotte sa floraison... 

Tournant court tout d un coup, le Oestin 

- - [se fatigua 

De suivre la saison. 

— M. Emile Clément, dans Tableaux 

et Paysages (Messein) a, certes, de no- 

bles ambition* ; malgré son grand 

amour de .'a poésie, je"trou\e q> e son 

vers, cr-nine son nspiration. manqué 

d originalité. C'est fait trop en *éri L 

De 

W bonne volonté, parfois d'heureuses 

expressions, mais tiop d» facilité 

Cent fols siir te métier remettez votre 

[ouvrage... 

P. M. 

HER9ENT0 

— Une œuvre considérable a 6M faite 

au Maroc Un exemple étonnant a et", 

donné de la '-onsti notion. .I- l'organi- 

Suiion d un iuy-- moderne DVi tel suc- 

cès, quels sont les auteurs' 

Les hommes, en premier lieu. l e Ma- 

roc est né sucs le giffne de la confian- 

te, une confiance qui a forcé parfois 13 

naïui-H La jpùciilaibn elle-même a êt -'3 

ici acte dp crr,fiartce. Casablanca s est 

fane contre vents et murée* Le Maroc 

est une œuvre humaine née de ia col- 

laboration de deux n-moles. Mais celte 

oitivre porte une sienature l.vautey 

rwn ,oi* iUPV rendant treize ans 

fi? PP1SÔ ' "rdcnr.é voulu lo 

vin rot moderne 

p!!„ le .' V, .'' ra ,ans mmrnifiqwe fas- 

^ Li',i l en ' Hlt il '"s"é. - et bien 

d actualité à ,a v(. iHp (Je 1Exiw> çi t i(Mi 

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i i maire . consacre au Maroc. 

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Maux de Jambes 

Varices-Phlébites 

Artério - Sclérose 

Rhumatisme - Goutte 

Douleurs- Mal de Dos 

viatique - Lumbago 

Accidents ' féminins 

lalaâlesaes Femmes 

malaises Périodiques 

Jumeurs - Fibromes 

Glandes-Ganglions 

Maux d'oreilles 

Lymphatisma 

Dartres • Psoriasis 

Clous - Furoncles 

Plaques d'Erythàme 

épurez votre san 

Ne tolérez pas pins longtemps ces boutons pustuleux d'acné ou (Tecséma, ces vésicules d'herpès? 

Ces plaques d'érythème, ce psoriasis, ce sycosis, ces poussées tl'urticaire, ces dartres plus 

ou moins croûtelleuses et toutes ces éruptions si pénibles et si démoralisantes par leurs 

démangeaisons. Evitez l'accident de la phlébite et l'hémorragie si vous êtes déjà atteint de 

varices ou d'hémorroïdes. Fermez ces ulcères suppurants qui rongent et trouent vos jambes 

jusqu'à l'os. Dégagez votre cerveau qui cogne sous les coups répétés de l'afflux sanguin et ds 

la congestion. Délivrez votre cœur gonflé à bloc et n'agissant plus qu'avec précipitation ou par 

" à coups ". Ne souffrez plus inutilement des reins, de votre lumbago ou de votre sciatique. 

Cessez donc d'être le rhumatisant chronique ou le goutteux bloqué par l'ankylose. N'admettes 

plus un seul instant d'être voué aux infirmités scléreuses qui diminuent les forces viriles 

et écourtent l'existence. Et vous, femmes, éternelles victimes, pourquoi supporter avec tant 

d'abnégation ces malaises périodiques, ces migraines à répétition et tous ces phénomènes 

congestifs qui, au moment du retour d'âge, se fixeront sous la forme de tumeurs ou de 

fibromes? Oui, vous, arthritiques qui, déjà, «prouvez les premières atteintes sournoises 

de votre mal, défendez-vous, il y va de votre santé, de votre avenir et même de votre vie. 

Profitez de la décharge saisonnière pour en activer et es multiplier l'efficacité par le 

DÉPURATIF RIGHELET 

ou la cure de "rectification" sanguine 

s! apprécié par le corps médical pour son extraordinaire pouvoir sur le sang, même le plus em- 

poisonné d'arthritisme. Aucun cas ne lui résiste. De vieux maux de jambes coulant depuis des 

années, sèchent en quelques jours. On a vu des arthritiques, perclus de rhumatismes et de 

goutte, reprendre leurs occupations. Non seulement, la cure de "rectification" sanguine sup- 

prime toute démangeaison, mais encore elle efface les affections de la peau les plus rebelles, 

sans laisser la moindre cicatrice. Les congestifs et>scléreux sont, par le Dépuratif Richelet,vita 

dégagés : leur cerveau retrouve la mémoire et le sommeil ainsi que l'activité et l'enthousiasme 

perdus. Nulle hésitation n'est donc plus permise aux malades du sang, qui vont enfin voir cesseï 

leurs misères : il est démontré que le Dépuratif Richelet a vaincu le sang et peut le discipliner 

pour le ramener à son véritable rôle, qui est d'apporter la vie et non la maladie on la mort 

Boutons-Rougeurs 

Eczéma - Herpès 

Prurigo Urticaire 

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chevelu et de la barba 

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le dépuratif Richelet se vend dans tontes les bonnes pharmacies. A défaut et pour renseignements, écrire à L Richelet, 6 * rue de Belf ort, Bayonne (B.-P.), 

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Siège social i Bagnères-d-Luchon (H.-G.) 

R, C, Saint-Gaudens. 2857 

AVIS DE CONVOCATION 

MM. les actionnaires de la Société 

< Electricité et Gaz des Pyrénées » sont 

convoqués en assemblée générale or- 

dinaire le samedi 2 mai 1931, à U heu- 

res, au siège admirMSlratif, 75, rue Al- 

sace-Lorraine, à Toulouse, pour déli- 

bérer sur l'ordre du Jour suivant : 

ORDRE DU JOUR : 

1» Rapport du Conseil d'administra- 

tion sur les opérations de l'exercice 

1930 ; 

2° Rapport des commissaires aux 

comptes sur le même exercice ; 

3» Approbation, s'il y a lien, des 

comptes et du bilan arrêté au 31 dé- 

cembre 1930 ; quitus de leur gestion 

aux administrateurs. Répartition des 

bénéfices. 

4° Autorisation à donner aux admi- 

nistrateurs en vertu des prescriptions 

de la Loi du 24 juillet 1*«Î7. (Art. 40.) 

5° Nomination d'admii/istrateurs ; 

6° Nomination des commissaires aux 

comptes pour l'exercice 1931. 

Tout actionnaire peut prendra part 

à cette assemblée. 

Les porteurs d'actions ordinaires 

ont droit à une voix par action et les 

porteurs d'actions à vote plural ont 

dioit à dix voix par action. 

Pour pouvoir assister à la réunion, 

les propriétaires devront déposer leurs 

titres deux jours au moins avant la 

réunion, soit au siège social, soit au 

s'ège administratif, soit dans une 

banquë ou dans un établissement de 

crédit. 

le Conseil d'administration. 

LES TACHES DE ROUSSEUR 

disparaissent en quelques Jours 

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5 Feuilleton du 14 avril 1931, 

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par MM. JACQUIN et FABRE 

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LE BEAU 4BUMB HOMME 

I Mon cher Robert, 

* "Att moment d'entreprendre une ex- 

périence gui va me tenir rigoureusement 

éloignée pendant trois mois de tous ceux 

qui me sont chers à divers titr< -, je vous 

adresse ces , quelques mots, en désirant 

que, pour les lire, vous oubliiez un ins- 

|ant votre légèreté coutumière. 

« Sî l'épreuve pleine de périls que Je 

;tento venait à ne pas réussir, il y a fort 

à croire, Robert, que ni vous ni d'autres 

ue me reverriez jamais. Mais si elle se 

fermine, comme j'en ai la conviction, 

par un éclatant succès, je voudrais, pour 

que ma joie fût complète, retrouver en 

vous, après cette absence, un homme un 

peu différent de celui que j'ai connu jus- 

qu'ici. 

« Il serait agréable à mon cœur qu'il 

me fût possible de continuer à montrer, 

sans qu'on pût m'accusçr de trop de fai- 

blesse, mes sentiments de vive affection 

envers vous, dont il dépend uniquement 

qu'il en soit ainsi. 

« Sans doute, il vous sera difficile, au 

début, de rompre avec vos anciennes ha- 

bitudes et avec certaines de vos relations. 

Pour en prendre le courage, et quand la 

tentation sera trop forte de retourner à 

vos erreurs passées, jouez, comme si j'é- 

tais près de vous pour l'entendre, cette | 

mélodie de Schumann qui m'a confirmé, j 

par l'émotion que votre interprétation a j 

provoquée en moi, que vous aviez une 

âme d'artiste dont il faut prendre cons- i 

cience, car elle doit vous élever bien au- j 

dessus de la vie oisive, inutile, sans but, ! 

que vous menez, et rapprocher de vous 

des cœurs amis qui ont dû jusqu'à pré- 

sent se tenir sur une certaine réserve. 

« Au revoir, Robert, dans trois mois, 

j'espère., 

« ISABELLE!. » 

Incontinent, le locataire de Mme Muche 

avait traduit : 

« Mon cher petit-cousin, Je vous aime, 

et quand je réapparaitrai, il dépendra 

uniquement de vous que je devienne vo- 

tre femme — avec la petite dot que vous 

' savez, bien entendu. » 

III 

LES THEORIES 

DU PROFESSEUR GERBAUT 

Nous avons dit que le château de la 

Roussière n'était séparé des Gardettes 

que par quelques kilomètres. 

La puissante voiture de l'oncle Duches- 

j ne les eut bientôt parcourus et, dix mi- 

nutes après son départ, le Grand Vinai- 

grier sonnait à la grille de la propriété 

du professeur Cerbaut 

— Firmin, le professeur peut-il me re- 

cevoir ? demanda-t-il au domestique qui 

était accouru à son appel. 

— Je l'ignore. M. le professeur est en- 

core dans sa chambre. Il est sorti, hier 

soir, très tard, en auto, avec Mlle Sorine. 

Le chauffeur était à Paris et Monsieur 

nous avait laissés coucher. Il n'est ren- 

tré que ce matin, au petit jour. 

— S eul î 

— Oui, monsieur* 

— Annoncez-moi. 

— Si Monsieur veut bien entrer dans 

le petit salon, j'y vais tout de suite. 

Quelques minutes plus tard, l'oncle Du- 

chesne était introduit dans la chambre 

du professeur Gerbaut. 

Le savant était couché. 

— Excusez-moi de vous recevoir ici et 

ainsi, mon cher Duchesne, mais je suis 

un peu fatigué, ce mat: i, fit le profes- 

seur en se soulevant légèrement sur son 

lit. 

— Oui, je sais. 

— Vous savez : quoi T 

Cela fut dit d'un ton qui témoignait, 

tout au moins, de quelque surprise. 

| _ j« gais, répliqua l'oncle Duchesne, 

que vous êtes sorti, hier soir, très tard 

avec ma nièce, et que vous n'êtes rentré , 

que ce matin, très tôt et seul. 

— C'est parfaitement exr.ct, répondit le 

professeur, après un court moment d'hé- 

sitation. 

Si la chambre avait été éUairée, Ton- 

de Duchesne se serait aperçu que le sa- 

vant avait légèrement pâli et qu'une cer- 

taine angoisse crispait ses traits. 

— Pourriez-vous me dire où est Isabelle 

en ce moment ? pou suivit l'oncle Duches- 

ne, sans mettre dans ses paroles la moin- 

dre intention agressive. 

Par un violent effort de volonté, le pro- ] 

fesseur domina le trouble fugitif que cette 

question lui avait causé. 

— Cela m'est absolument impossible, 

mon cher D'.chesne, répondit-il d'une voix 

encore mal assurée. 

— Ah çà 1 s'exclama l'ancien fabricant 

de vinaigre, je vis, depuis ce matin, en 

Plein mystère I Tout à l'heure, on m'a 

donné une lettre d'Isabelle, lettre énig- 

matique, où celle-ci m'annonce sans pré- 

cision aucune, qu'elle s'absente pendant 

trois mois pour réaliser une expérience 

dont elle ne prend même pa- la peine de 

m'indiquer la nature, mais au sujet de 

laquelle je ne dois concevoir, paraît-il, au- 

cune inquiétude... 

— Que vous faut-il de plus ? interrom- 

pit le professeur Gerbaut, redevenu main- 

tenant complètement maître de lui et qui 

semblait prendre ainsi l'offensive. 

— Ce qu'il me faut, reprit l'oncle d'Isa- 

belle, qui s'excitait peu à peu, ce qu'il 

me faut, c'est connaître ce que l'on me 

cache. J'encours des responsabilités, quo 

diable ! 

— Oh I répliqua ironiquement le profes- 

seur, il fut un temps, et peu éloigné en- 

core, où le poids de es responsabilités 

ne pesait pas lourd sur vos épaules... 

— Là n'est pas la question, repartit 

sèchement le châtelain de la Roussière* 

touché à son point faible. J'ai le droit, 

moi, en ma qualité d'oncle de la fugitivef 

— car c'est là une fugne, je m'y connais, 

— d'apprendre de vous, qui êtes certaine- 

ment au courant de l'aventure, ce que ma 

nièce est devenue. 

— Et moi, j'ai le devoir de me t^re. 

— Le devoir, le devoir l ricana loncie 

Duchesne : c'est vite dit. 

Le professeur, appuyé sur ses deux 

! poings fermés, s'était redressé sur son 

i li', le buste en avant. Dans cette position, 

! qui n'avait rien de majestueux, il con- 

\ servait, cependant, grand air. 

— Monsieur Duchesne, fit-il avec une 

noble gravité, croyez-vous qu'un honnête 

homme puisse être tenu par un secret 

(A suivre.) 

BOURSE DE PARIS 

Du 18 avril. 

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j Parquet 

aamptant 

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— 1920 

— 1921 

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De Béer-, ordln 529 

— préférence . . 345 . 

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Navigation .... 191 50 

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Phos. ".onstantlo 522 .. 

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Rat 1 ni aes ..... 187 

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Tançai W ka .... 168 50 

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DU 

JOUR 

1 livra 124 21 124 22 

100 dollars 2552 38 25 57 

ICO marks 603 01 608 75 

100 pesos 1083 43 

355 50 

100 belgas 3S4 90 

100 mllrais 305 « 

100 leva 18 44 . . .. . 

100 dollars 2iT? 38 

100 couronnes 6i>4 02 683 75 

1 livra I2S 17 

100 pesetas 452 49" 264 75 

100 marks 64 28 

100 drachmes 33 12 

100 florins 1025 1)5 1026 50 

100 pentos 44S 41 

100 lira 134 34 133 75 

109 yen 1272 26 .. . 

100 pesos 1272 23 

100 couronnes 684 02 ... . 

IGO zlotys 286 33 ". * 

100 escudos 2758 02" 

100 couronnes 75 62* 75 70 

100 lel 15 27 

100 dinars 492 49" 

100 couronnes 684 02 684 25 

100 francs 432 49 492 50 

100 pesos 2639 78 

100 schilling 353 15 ... >. 

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281 a* 

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133 95 

685 50 

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14 avril 1931 - Bibliothèque de Toulouse

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