'Au jour le jour - Bibliothèque de Toulouse

LE NUMERO 5 

E NUKEBO 5 CENTIMES 

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40 - 20 - 40 - 

iM Abonnjnnenw. partent «e, *- « 1» «a ««.sqtu, moto et s«mt payables d'avanc. 

SÉrAllTEStEI'ITS K6N' USMIMUM-HE» ...... 

mon .jtwwttf*^ ...» 

ÉDITIONS REGIONALES 

Loî, Aveyron, Gorpèzn, Canfa/ | 7Vn, Aude, Hêrautt, Pyrénies-Onenîile» 

®ars, ffies-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes 

Tarn-ei-Gat'onne, Lot-et-Garonne 

Hauts-Garonne, Âriègo 

Edition du matin spéciale * Toulouse 

RÉCU51ES _ 

RisCLAiiKS ; 

I*BS toase^SïSMs «S fEBoÎRmefl sans lègues 

< - 50 

2 - J. 

a'-- 

FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPECIAL j MARDI 9 JANVIER 1906. - 16' Année - N° 4.843. 

'Au jour le jour 

| BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEYBEAti 

Le scrutin sénatorial du 7 janvier don 

liera de la tablature aux statisticiens. 

Si Ton divise les élus en deux groupes, 

celui des adversaires et celui des parti- 

sans de la loi de Séparation, on constate 

que les forces numériques de l'un et de 

l'autre parti ne se sont pas modifiées. 

Trois antiséparatistes ont été rempla- 

cés par des blocards. Ce sont MM. Cam- 

paran dans la Haute-Garonne, Diancourt 

dans la Marne. Franck-Chauveau dans 

l'Oise. 

Trois séparatistes avoués ou honteux 

ont été remplacés par des conservateurs 

ou des libéraux. Ce sont MM. Garreau 

'dans l'Ille-et-Vilaine, Monestier dans la 

Lozère, et Briens dans la Manche. 

Donc, pas de changement. 

Mais si l'on envisage les résultats sous 

mi autre angle, celui du courant général 

"de l'opinion, on voit apparaître quelques 

gains réalisés par les idées conservatri- 

ce, libérale ou républicaine modérée. 

C'est ainsi qu'il faut compter les deux 

Sièges enlevés dans le Lot par MM. Rey 

et Béral, républicains, à MM. Pauliac et 

Costes, radicaux ; plus les deux sièges 

conquis dans la Mayenne par MM. d'El- 

va et Daniel, conservateurs, sur MM. De- 

nis et Boissel, progressistes indécis j au 

,îotal, quatre. • 

', Il est vrai que, dans le Nord, un répu- 

blicain modéré. M. Claeys, est battu par 

un radical. Quant à M. Chatteleyn, 

compté à .tort, dans les statistiques 

d'hier, comme antiséparatisté, il dispa- 

raît au profit d'un candidat officiel. Mais 

il avait voté la Séparation. Et, seul, par 

conséquent, l'échec de M. Claeys doit 

être considéré comme une perte. 

Il est vrai encore que, dans le Jura, M. 

Lelièvre, progressiste, est remplacé par 

M. Pichfcn. Autre perte pour le parti 

modéré. 

,: Restent donc deux gains. 

Ce n'est pas beaucoup. Ce ne serait pas 

assez pour nous fournir une indication 

si nous ne trouvions dans la personnalité 

de certains candidats quelques nouveaux 

^éléments d'appréciation. 

Il y a lieu de remarquer, par exemple, 

Que les partis conservateur et libéral ne 

perdent, pas un seul siège et qu'ils eu ga- 

gnent plusieurs. 

Ce sont ceux de M. de Lariboisière, 

dans l'Ille-et-Vilaine ; de M. Daudé, dans 

la Lozère ; cle M. Gaudin de Vilaine, 

dans la Manche ; de MM. d'EIva et Da- 

niel, dans la Mayenne. 

A noter également que trois départe- 

ments, entièrement ministériels en 1897, 

sont en 1906 totalement acquis à l'oppo- 

sition : Ille-et-Vilaine, Lozère, Mayenne, 

i Deux autres, le Lot et la Manche, accu: 

sent un revirement considérable ; dans 

chacun d'eux on ne compte -plus qu'un 

seul blocard : M. Bazire pour la Man- 

che ; et, pour le Lot, le célèbre Cocula. 

: Enfin un déplacement très sensible 

s'est opéré au profit des catholiques : 

nous n'en citerons qu'un exemple, celui 

du: Morbihan où MM. de Lamarzelle . et. 

Riou, précédemment élus par 658 et 693 

voix, en obtiennent, cette fois, 761 et 760, 

soit un gain de 103 et de 67 voix. 

Dans un ordre d'idées inverse, nous 

'devons faire observer que pour la pre- 

mière fois, avec MM. Flaissières (Mar- 

seille) et Delhorn (Hérault), le socialisme 

fait» officiellement son • entrée dans le 

Luxembourg. C'est à la semence jetée à 

pleines mains dans le cheMieu des Bou- 

ches-du-Bhône et dans les milieux vini- 

colès par les politiciens combistes, que 

nous devons ce brillant résultat. 

Par ailleurs, nous avons la satisfaction 

d'enregistrer, dans le Gers, la disparition 

de deux caïmans particulièrement anti- 

pathiques, MM. Aucoin et Laterrade. 

C'est toujours avec plaisir qu'on voit.des 

blocards de ce calibre recevoir de leurs 

amis le renfoncement fatal et faire le 

plongeon. 

Au demeurant le scrutin du 7 janvier 

marque un mouvement de recul du côté 

des ministériels. Et si l'on réfléchit que 

le suffrage restreint, incessamment ma- 

laxé par les fonctionnaires politiques et 

s'exerçant à proximité de l'assiette au 

beurre, est le moins indépendant qui 

existe, on se gardera de tenir pour négli- 

geables les progrès, minimes sans doute, 

mais pourtant significatifs, que vient de 

réaliser l'opposition. 

Très visiblement-, les délégués des 

communes ont voté sous l'impression 

d'un sentiment d'inquiétude et de mal- 

aise. Les manoeuvres savantes qui s'fic- 

complissent avec tant de facilité dans le 

cabinet des préfets n'ont pu avoir rai- 

pon des doutes qui s'élèvent dans tous les 

.esprits au sujet de la durée de la 

républicaine. Un flottement s'est 

flans les rangs des maires, des obliget 

et des agents de la majorité parlemen 

luire qui n'a pas même pu s'assurer et 

succès médiocre : conseri 

îipm. 

" C'est au suffrage universe 

^profit do ce smptôme et à lui donner sa 

conclusion. Hier, malgré la corruption, 

lient, des électeurs, 

sources du pouvoir, 

sa base. Ne Irrjais- 

II ne rougit pas !... . 

Après Fallières, Cnaumié a pajjJAau. congrès 

sénatorial d'Agen, et il a proirWfcé cette pà, 

rôle qui, par le temps, qui court, est vraiment 

héroïque dans la bouche d'un ministre du 

Bloc. ' 

- « Nous, sommes patriotes, je ne rougis pas 

de le dé&terrer ». 

Il ne rougit pas de le déclarer ! 

Quel homme ! ' 

Vite qu'on hii décerne les honneurs de la 

couronne civique ! 

—o— Les princesses de la République. 

Du Cri de Paris : 

« L'autre soir, à un dîner officiel, la clame 

d'un de nos plus récents ministres était assi- 

se à la droite de l'ambassadeur d'Espagne. 

L'ambassadeur, courtois, entra en conversa- 

tion avec sa voisine et lui dit : 

— Allez-vous beaucoup au théâtre, ma- 

dame ? 

Et madame répondit, avec un gracieux sou- 

rire : 

— Mais oui, monsieur l'ambassadeur, je pro- 

fite ! M » 

—o— A l'Elysée. 

Au moment où M. Loubet se prépare à quit- 

ter (?) l'Elysée, il nous paraît intéressant de 

rappeler les origines et les noms des divers 

propriétaires de cette résidence historique. 

L'hôtel, du faubourg Saint-Honorô ne date 

eue du commencement du dix-huitième siè- 

cle. Il avait été construit pour le comte d'E- 

vreux, qui le céda à Mme de Pompadour. 

Les Champs-Elysées étaient alors de vastes 

terrains maraîchers parsemés çà et là de bi- 

coques champêtres. Mme de Pompadour trou- 

va le site agréable et fit apporter à sa demeure 

de nombreux embellissements. Plus tard, le 

financier Beaujon se rendit acquéreur de 

l'hôtel du comte d'Evreux. Mais comme certai-- 

nés parties de l'édifice lui déplaisaient, il .les 

fit démolir et leur en substitua d'autres plus 

en rapport avec ses goûts fastueux. 

Sous la Révolution, le palais de l'Elysée de- 

vint « bien national », puis le prince Joachim 

Murât, Napoléon I' 1 ', le duc de Berry en devin- 

rent successivement propriétaires. L'Elysée 

servit pour la première fois de palais officiel 

de la république au prince Louis-Napoléon, 

qui lui préféra les Tuileries lors de son avè- 

nement au trône. 

—o— Journalistes décorés. 

Les promotions et nominations dans la Lé- 

gion d'honneur faites par le ministère de- l'in- 

térieur comprendront les noms de plusieurs 

journalistes. Nous pouvons donner ,dès au- 

jourd'hui, cette, partie de liste qui intéresse- 

spécialement le monde de la presse : 

Officier : M. Touchard, rédacteur en "chef du 

Petit Parisien. 

Chevaliers : MM. Ba.rthe, du . Matin ; 

Isay, du Figaro ; Beauclair, du Petit Journal ; 

Chichet, de la Petite République. 

Cette promotion ne paraîtra, comme les au- 

tres, qu'après l'élection présidentielle. Mais, 

dès à présent, on la peut tenir pour assurée. 

-—o— Faut-il tuer ?..." 

La campagne qui se poursuit depuis quel- 

ques jours aux Etats-Unis aura, tôt ou tard, sa 

répercussion en Europe. Exposons donc les 

faits: 

A rassemblée générale -d'une ligue qui s'in- 

titule VAmerican Humane Association, une 

féministe très connue, miss Anne Hall, propo- 

sait l'autre jour de mettre fin aux souffrances 

des malades condamnés par la science en leur 

administrant une dose de laudanum. Elle de- 

mandait au congrès de Washington de voter 

une loi qui autorisât cette pratique, qui rendît 

légale la mise à mort de ces malheureux. 

L'assemblée repoussa la proposition de cette 

tendre féministe qui, depuis cet échec, a fondé 

une ligue spéciale dont les membres se recru- 

tent en grand nombre parmi les intellectuels 

américains.. L'un d'eux, le professeur Charles- 

Eliot Norton, homme de lettres fort en vogue ; 

va plus loin que miss Hall. 

Il demande que le poison « libérateur » soit 

administré à tous les malades dès qu'il est 

prouvé par une commission de médecins que 

leur cas est sans espoir et il réserve le même 

traitement aux .fous et à toutes personnes 

souffrant d'un « dérangement cérébral ». 

A ce compte-là, toute l'humanité y passerait, 

surtout les compatriotes de M. Norton, puis- 

que l'on a. prouvé que tous les Yankees avaient 

une prédisposition à la folie. 

—o— Une réception en musique. 

Chaque année, le président de la Républiqu* 

des Etats-Unis reçoit librement, à salons ou- 

verts, les citoyens qui lui présentent, leurs 

vœux. Et comme des milliers et des milliers 

de personnages défilent, souvent sans nul in- 

térêt, M. Roosevelt'a pensé que c'était là beau- 

coup de temps perdu. Il a donc trouvé cette 

année le moyen d'abréger considérablement 

cette interminable cérémonie. 

Il a fait placer, dans les salons.de la Mai- 

sen-Blanehe, l'orchestre des soldats de la ma- 

rine, avec la consigne de jouer des" pas redou- 

blés en accélérant notablement le mouvement. 

Et les visiteurs, enclins, inconsciemment, à 

régler leur marche sur le rythme de la musi- 

que, ont passé devant le président avec une 

rapidité inaccoutumée. Alors que, jadis, cette 

séance traditionnelle prenait toute une demi- 

journée, la cérémonie n'a, cette fois, duré que 

deux heures et demie. Le temps, c'est de l'ar- 

gent ! 

—o— Une plaque séditieuse. 

L'école libre de Raucou'es, dans la Haute- 

Loire, a subi, hélas ! comme tant d'autres, 

l'assaut des policiers de M. Combes. Tout fut 

mis à sac, et pour perpétrer l'horreur de cet 

attentat dans la population, le propriétaire, 

M de Fraix, fit poser sur sa maison la pla- 

que suivante : 

« Cette école libre, fondée en 1SC9 par M. 

tiré profit pendant plus d'un quart de siè- 

cle. 

C'était pour eux la poule aux œufc d'or ; 

ils l'ont supprimée. 

Comment remplacer ce spectre commode 

et bon enfant, contre lequel on a guer- 

royé si longtemps sans qu'il tentât la moin- 

dre résistance ? 

« Le cléricalisme, c'est l'ennemi ! » avait 

dit Gambetta ; la formule n'est plus de mise 

et, forcément, il faut trouver autre chose. 

• Les grands ancêtres ont imposé leur ef- 

froyable domination en évoquant le péril 

qui menaçait la patrie ; moins ambitieux, 

leurs descendants se contentaient de crier 

— à l'heure où les défections étaient à re- 

douter : — val au quai d'Orsay en 

i.rches de boue. Pris la. 

au moment du Panama, 

îttie à l'égout, rémpn- 

la nomination s 

honte ineffaçable, 

tes, et pour Israt 

victoire, le symbe 

est un homme «ai 

vée qui, mêlant la 

élevé du Palais-* 

gravissant des u 

main dans le sac 

jeté au non-lieu co 

tant au pouvoir quelques aimées apr^s 

quand ou eut besoin d'un chenapan eouniii 

pour soutenir une façade financière, ce rg 

en Prusse dan 

avez à vous confor: 

notre langue. Nous 

ltéfèsez pas, nous s; 

dre & vivre. 

ftjétranger s'est h: 

pareilles maximes 

que l'empire all-f 

la prese interna 1 

sojutisme et le 

Parlements sont 

et le peuple aile 

moins libre de 1 

C'est pour cett 

gère, u 

PoK" ul 

ces m< 

H ou gi 'i 

des fi" 

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groi--'- 

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anélah 

l'empire allcmr 

urous bien vc 

s vivez 

;t vous 

es et à 

IUS n'o- 

ippren- 

bitué de notre part à 

d'Etat. C'est pour c 

de 

mand es 

nois, dont on 

et les subtilité 

Ces nuancef 

nies ct consist 

la combinaisc 

mots : Agrée' 

peine 

-ir les nuances 

sont imperceptibles et infi- 

ni presque uniquement clans 

i savante et graduée des 

rceevez, haute, très haute, 

respectueuse considération, etc.. Parfaite 

considération, en style diplomatique, est le 

dernier degré clu dédain. 

Le chef clu service du protocole est, en 

même temps, introducteur des ambassa- 

deurs. Il a donc des attributions doubles. 

Comme introducteur dés ambassadeurs, 

oeremonn 

s des pui 

di 

îenorane 

n: 

rab- 

Nos 

r de jouets, 

é comme le 

civilisées. ' 

l'on éprou- 

: à voir les 

lions 

aussi qui 

:able rage a v 

ique allemande chan- 

s'agit des agglomé- 

i sont sujettes d'E- 

lans la presse étran- 

s races étrangères ne 

On y dépouille les 

es importants ; mais 

ès qu'ils habitent en 

vinces baltiques, ont 

ont pris 

ou non» 

ation 

; l'Et 

sidér 

Nos 

etrou 

m erre 

invoir 

il est chargé du 

des représentant 

res, du corps diplomatique ét 

présentation des étrangers el 

de toutes les audiences diploi: 

Jusqu'en 1870, la sphère d'£ 

troducteur des ambassadeur.' 

veinent limitée. Mais, depuis 

du régime sous lequel ne 

bonheur de 

républicain 

et les prés 

ce personnage d 

n'étaient pas au 

son ressort. 

Son rôle s'est étendu. Oi 

pour régler le cérémonial 

dans les circonsîances où 

diplomatique, mais encore 

des solennités auxquelles 

gouvernement. C'est feu M 

du chef actuel du protocole, qui 

le système. 

La fonction d'introducteur de 

is réceptions 

ces étrangè- 

anger. cle la 

en général, 

rtron de l' in- 

étaitrelatï- l'avènement 

ts avons le 

absolue des 

en ce qui concerne l'étiquette 


qui 

cle 

ne 

a amené l'ingérence 

tns beaucoup de cas 

aaravant . précisément 

lu 

u.Ueme 

s'adr 

non 

figure le corps 

dans la plupart 

prend part le 

Mollard, père 

inauguré 

i ac" notre politique, et, partout, notre ayictiU 

(leurs remonte à Hem 

cette époque, sous des : 

dénominations diverses 

ter, sauf, cela va san 

première révolution et 

48. Napoléon III s'était < 

ce-Président, un introi 

sadeurs, le comte Bac 

réimprimer le céréinon 

, pire. Ce fut M. Feuillet cl 

I bureau du. protocole, Un é 

J aimable, qui devint liai i 

III. A 

amlr 

parti 

même i 

esse de: 

pendant 

période 

sa- 


Paris, 8 janvier. 

Les examens oraux pour l'admission à l'E- 

cole militaire d'infanterie des candidats des 

12e, 17e et 18° corps d'armée auront lieu a Bor- 

deaux, à partir du 15 janvier, devant une 

commission composée comme suit : 

MM. Famechon, lieutenant-colonel au 68° 

d'infanterie, président ; Gasper, chef de ba- 

taillon au 90= d'infanterie, membre ; Coignard, 

chef de bataillon au 27 e régiment d'infanterie, 

membre ; Bachelard, chef de bataillon au 1045 

d'infanterie, membre ; Lanquctin, capitaine 

au 101° d'infanterie, secrétaire. . , 

Les candidats admissibles seront examines 

à Bordeaux. Ils seront en tenue du jour. Les 

rengagés ne seront pas en tenue de ville. Ils 

seront porteurs de leur livret, individuel. Les 

candidats admissibles des 12° et 17° corps se- 

ront mis en route par leurs corps res.pectus 

pour se rendre à Bordeaux, où ils arriveront 

le 14 janvier. , ,. , 

Ils ont reçu l'ordre de se présenter des leur 

arrivée à Bordeaux au bureau de la place. 

Les sous-officiers étrangers à la garnison dt 

Bordeaux, seront placés en subsistance au 

144° d'infanterie, caserne Xaintrailles. 

Le lieutenant-colonel, président do la com- 

mission, fera connaître au colonol ou M-* 

le jour où les subsistants, leurs examens eiant 

terminés, pourront être mis en route, pour re- 

joindre leur régiment. Les opérations des exa- 

mens commenceront le 15 janvier. c ,,„„ 

Le 144° mettra simultanément quatie salles 

à la disposition de la commission pc 

interrogatoires ci-après : 

1.» Lieutenant-colonel : service en campagi 

et arithmétique ; 

2° Commandant Gasper : mst 

histoire ; „ . , 

3» Commandant Coignaici 

comptabilité ; ôt, 

Commandant Bachelard : geometJ 

pographie, services intérieur et ue. 

Le ballon dirigeable modèle 1905; q 

baudy a mis à la disposition du mu 

la guerre, va être affecté à la defei 

frontière de l'Est. 

C'est le capitaine Voyer qui remp: 

Juchmes dans les sorties du nouvel 

A Moisson, on va immédiatement e 

dre la fabrication du Lebaudy 1900 

une autre place forte. 

les 

:tion du tir, 

géographie, 

? oyages de 

Toulc 8 iairn 

Lôi Olcl II, 

jours en rade 

yacht Albcrta 

Bruxelles par 

qui 1 

de V! 

. est 

le 

llefrancn-e à bord 

reparti dimanche 

Saint-Gothard. 

Paris. 8 jan 

Lord Knollys, secrétaire du roi F.ilonf 

informe le correspondant anglais clu 

qu'il ignorait absolument le prétendu 

du roi à Berlin. 

teteur t 

ochi, et 

1 du pre 

uuit c 

1 suite 

'1 

t un I) 

l'un c. 

Prin- 

mbas- 

it. fait 

Em- 

f du 

lime 

3 hi- 

Danizis 

Des dépêches de télégraphie 

à MemèL annoncent que la v 

assiégée par 50.000 paysans 

lettons. Bien que les insurges 

tillerie, on crainl que 1- pj 

prise. Ils se sont empares de k 

dont la garnison s'est retirée 

que les insurgés enrôlent de 

mo valide au-dessous de 40 1 

de ( rromn, 

au. O.. dit- 

tout hom- 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

PROCHAINES ÉLECTIONS 

Elections législatives 

Paris. S janvier. 

On annonce que il. de Monzie, qui a Hn- 

•eotion de poser sa'candidature à un siège Léiflslatlf 

dans la Lot, a remis à AI. Cliaumié sa 

péjûission de directeur du cabinet du garde 

«les sceaux. C'est M. Jacques Chaumié, chef 

de cabinet, qui a pris la direction des services. 

L'EXPOSITION OE LIÈGE 

Bruxelles, 8 janvier. 

A l'occasion de l'exposition de Liège, les 

gouvernements français et belge ont échangé 

des décorations. 

MM. Etienne, Ruatt, Clémentel et Dubief, 

les quatre ministres français qui sont venus 

à Liège, ont reçu le grand cordon de Léopold. 

De son côté, le gouvernement français a remis 

la plaque de grand officier de lii Légion 

d'honneur à MM. Frandotted. Troz et Vanden 

Renvoi, tous trois ministres belges, la cravate 

de commandeur a été donnée à M. Debeil, 

directeur général des ponts et chaussées. 

ni 

ec ô.c sièges ; le bioç , 

lieu toutefois de consi 

, par exemple, l'influer 

est en baisse ; M. Destic 

ment, M. Aucoin reste s 

élus. M. Lamielongue, 

plus modéré, 

la Loire, malgré les ; 

à M. Audiffred et SK 

lent ; les deux sénatau 

voté la séparation, son 

>ar deux autres dont l'O] 

re sensiblement la mêm 

ias là au moment du v( d: 

du deuxième tour 

a ris, 8 janvier, 

de scrutin, il ne 

tant mise de coté. 

de gau- 

mr,l'opddtersa part 

lue dans 

ceux-ci 

its, qui 

et rcmolitiqao 

qui n'éla 

loi sur 

Le succès de M. Riotteau nettement rmtiséparatiste, 

dans' la Manche , joint à celui de 

M. Cabart-Danneville au pr miier tour, est très 

significatif. 

Dans l'Hérault, la Loge subit un échec marqué 

avec M. Déandréis ; ce deuxième tour 

donne une preuve d'une résistance contre la 

politique blocarde ; il apporte également l'indication 

que cette résistance est comprise 

du pays, puisqu'elle a amené clans le Nord la 

JRision, malheureusement inefficace, des listes 

libérale et progressiste. 

Sénateurs battus au deuxième tour : MM. 

Philippe Blanc, Crouzet-Fourneyron, Déandjcéis, 

Franck Chauveau, Pauliac, Prillieux, 

Tàssin, Aucoin 

Quatre restent en ballottage : MM. Marquis, 

Briens, Boine, Alasseur. 

Deux députés sont élus sénateurs : MM. 

Henri David et Gauvin. 

Deux députés sont en ballottage : MM. Lozé 

et Guingamp. 

L'Agence Hiavas 

donne sur le cleuxi tour 

de scrutin . la statistique suivante : républicains 

nouveaux, 3 ; radicaux réélus, 7 ; nouveaux, 

5 ; radicaux-socialistes réélus, 4; nouveaux, 

3 ; socialistes élus, 2 ; républicains progressistes 

et libéraux réélus, 4 ; nouveaux, 2 ; 

ballottages, 5. Total, 34. 

Les 5 ballottages se répartissent' ainsi : 

Meurthe-et-Moselle, 1 ; Nord, 1; Loiret. 1; Manche, 

2. 

Le ministère de l'intérieur communique de 

son côté la note suivante : 

Les résultats du deuxième tour donnent : 

républicains de gauche, 5 ; radicaux, 10 ; rasfdjeaux-socialistes, 

7 ; socialistes, 2 ; progressistes, 

5 ; ballottages, 5. 

Le total actuel des résultats des deux tours 

de scrutin donnent : 26 républicains de gauche, 

KG radicaux, 13 radicaux-socialistes, 2 socialistes, 

6 nationalistes, 15 réactionnaires, 9 

progressistes, 5 ballottages. 

Le scrutin d'hier ei l'éîesîson presidsntislls 


Il est sur le scrutin d'hier une remarque 

à faire parce qu'elle touche de très près à 

l'élection présidentielle qui va avoir lieu dans 

«uelques jours et qui a son importance parce 

que de l'avis général, au moins en l'état des 

partis, le résultat de l'élection du président 

de la République paraît ne tenir qu'à une 

différence de quelques voix. 

Par suite de l'entrée au Sénat de 18 députés, 

le nombre des électeurs au Congrès va se 

trouver réduit d'autant. 

Or, ces 18 nouveaux sénateurs peuvent se 

décomposer, d'après leur opinion politique, 

en 12 antidouméristes, 4 douméristes et 2 douteux. 

Ce sont respectivement autant de voix 

que perdent le ou les adversaires de M. Dottmer 

d'une part, et M. Doumer de l'autre. 

Ajoutons que ce dernier, déjà favorisé par 

ce premier résultat, peut ajouter au déficit 

de ses adversaires deux sénateurs décédés : 

j&lM. Jouffrault et Brunei et deux députés 

aussi décédés : MM. Delarue et Bagnol, que 

l'on peut classer comme antidouméristes. 

Ces derniers perdent donc au total 18 voix, 

tandis que M. Doumer n'en perdrait, que 4. 

Il y a lieu d'ajouter à ce gain de M. Don 

mer celui que lui procurera l'élection du dé 

partement où le bloc a été hontausemen 

battu. 


Le Palais-Bourbon est en véritable révolu 

tion, non pas qu'il soit assiégé par beaucouj 

tle députés, au contraire, mais parcetme l'impression 

résultant des élections sénatoriale: 

est énorme. 

Dès les premiers pas que l'on fait dans le sa 

Ion de la Paix, on est arrêté par cette crues 

lion : «'Que pensez-vous de l'élection prési 

dentielle ? » En fait, tout se ramène là, et ai 

.tond le résultat de l'électi 

le président de la Chambr 

' deuxième plan. 

Au fond, la situation i 

Bue jamais ; le Bloc s'ims 

jfiiel à la veille des électi 

proclamait bien haut — q 

fai fournirait l'occasion d 

naine de sièges ; il lui 

malgré tous les sophism 

constater qu'il en perd bi 

satroe et qu'en tout cas il 

positions 

l'ente M 

dont l'ej 

Ainsi 

M. Delhon 

a sfdreSfsé à 

de M. Dou 

ramiit, nou 

a nu'ellffl s 

M. L 

totems. 

M. Bcrthosî et le sociaiUma 

riiii 

vrièn 

de nos 

3 narce 

l'esprit 

nie. au 

ilèle t acquis n ui doctrine 

socialiste iî oigraie, mon concours est à mon 

parti, dont. ,e sais un membre discipliné. — 

EMION, sénateur du parti MWttlisfa « 

Il es 

de M. Dellit 

Las statistiques offioieîles 

Caius ai p 

par 4a 

MM. 

dans 1 

Bani la H 

din, qui 

80 voix, 

l'ont vot 

MM. ( 

•0 vc 

Cite 

M Priïlet 

saut de 

n qu 

s a nt c 

Libre Parole 

,'Srrho 4e Paris 

it les royalistes 

De l'analyse de 

dans le liloc. 

partis 

de l'Union Dé 

iiste 

rt à 

que la 

reille (Cons- 

irreau(nierions (Man- 

» Deux socir 

t la droite ga 

De la Patrie 

Du Petit Méridioni 

rault : 

« La Petite Chape! 

sont battus. 

» Les 120 voix: réa 

leur oeuvre avec un 

pllne qui donne la m 

fondent les ennemis 

effets de la divisior 

eux'. 

des républicains en a 

. Le Petit Marseiilai: 

Fîaissières : 

« On dirait que ce ' 

du 7 je 

re entre 

sur cèîoccornait 

à er- 

3 répoiifait 

pas 

la igneusement réponsuie 

de M. Debierrç, ct 

s ne saurait être trop 

et le P 

l'éle 

8 janvier, 

ion de l'Hê- 

ndat 

quesi 

«t l'ai ti/é dé son silence des conclus 

ont été confirmées par les faits. » 

Le 5 mai, M. de Tattenb&cîi tu nu 

le sultan a 'fait -la déclaration suivai 

«Les paroles que M. Dolcussq a pn 

à la Chambre des députés après la 

rèmpereur d'Allemagne a ranger ei 

iesouclk 

accép ' 

gouvernement 

ncipe les 

ne sont 

utres 

licati 

qu 

ît du C 

prouve 

du 

oiis qui 

t«e que 

noncées 

lsite de 

d'après 

i aurait 

oposées 

es à la 

. Saint- 

Ut an' est 

on qu'il 

rapporten 

cation offl 

iglaise pai 

ut 

memaml signale dm>H.n:Çn! uno nom 

oiution du conflit actuel d i« W «SU£ 

ntre autres choses, que le i u h - 

tr la 

| fesse française que. dans ' 

mférence», il n'a pas été guéstion 

d'une transformât! lOlith mais d ; - 

• ,-t i . ri.-..ii „vi W n'est nullemenl plausi- 

,rès h; précédent tunisien, avec evo ilmAmé 

du proleetorai de la France sur le Ma' oc, 

c'est-à-dire la suppression des entreprises e onomiQUes 

non françaises. 

» Los intérêts particuliers 

,, ,„,,„,,,,- 

» Le jour suivant, M. Delcassé a cherché 

ÛJ&. 

l'occasion de faire des déclarations à l'ambassadeur 

d'Allemagne concernant cette ques- 

Le 

tion. ». 

Les opinions exprimées alors par M. Del- 

la dé 

cassé sont combattues dans une dépêche 

adressée le 1 

xl en 

parplus 

des 

allealle 

» Cette pi emiere partie a pour bût de moa- 

10U- trer : 

:ain » 1° Que M. De icas , au suj 

ruer, ;n a l'accord frai ico-ansçlai 3, qu'une ce mmunic 

: eni par peu correct i au pc int de vue dip omatiqu 

sière îi a cours d'une soirée d'une faço a inconipîèti 

inoîncielle et occa sioimeiie. 

les 

\î. Dell é poarsulv riaifi- 

rnièr élection et cation du i'laroc 

3S pa les conser- » 3° Que son n uni stre plénip atentiair 

Saint-René-Taillaiidier, se réclaiira d'un man- 

d'au esclépartedat europôc;n ou c LU 1rroins que .e magh zen a 

tionimpor- compris de cette façon sés décla 

l irti e tend à expliquer à 

qui 

jristiae? rhUerver tion de l'Aller tnao 

eurii 

ment où elie s'e: t procluite. T ous lès docu- 

ne tour prents de r à 0ffenser le it na- 

1897. tional îrançais O!rt é té délibéré 

L00 voix » La secc •cherche à " atténuer l'ef- 

ition. fet produit par ce nés pièces du Livr 3 jau2-BerriaTne 

; queiq tes piè concernât!t les né çoeia- 

la sé n, gagne tions préli ninair. 35 i la note -lu 8 juiilct y 

s deu: gues qui sont publu es. 

à peu ùtànt.* 

>» Elles mit pour bu t de prouv-•r qu'il 3' a eu 

ac, be ms deux à ce mornent une cas sure, ou si 

le pre 

i voix de- fissure, da ns la i tique franc ue M. 

!tix séna- Bouvier a abandc j la politiq ue de TÎ, . Delt. 

Cocula cassé et s'est ran tu point d 3 vue soutenu 

par la poi .tique ailemande. 

Ci 

634 voix » Le Livi o blanc s';.rrête au 8 juillet 15)05 ; il 

avec 574 sera distr ibué auj jurd'hui oii demain au 

Reichstag ; aucui lièce de ce document n'a 

tirs sot ants 

été comme gouvernertent frai içais ; 

e de pli 3 de 

H ne s'aîi 2 de la pubHcation de docunîsnts 

d idaire. > 

riîés ints 

Paris, 

Le Loka a publié 1lier Fin. ormalque: 

i pa 

tion suiva rte ' 

. « Le Liv •e blan apportera 

l'Aca 

le Li 

écarté les 3 de nature à pro\'oquer 

me : mais idraets, 

qui mettent en h 

I la légftimi t de vue a et qui 

ne seront és, furent commu 

t à Paris et q 

1 A gésiras la reconnf.issance 

méritée 

Le Math , se dit en mesure de démentir caté- 

er aurez le chou s 

ques feuilles plu: 

une hampe à flei 

sauvage c'est la 

tion qui domine 

ge l'emporteront 

les. Au reste, tou 

les gros choux p 

laisser sortir' la 

peu de bonnes graines. Cela se comprend, 

bon nombre d'étamines n'ont pas le pollen 

viril, ot beaucoup de ces fleurs sont fécondées 

par l'apport d'un pollen étranger. 

L'époque du semis joue un grand rôle 

dans la métamorphose des plantes sauvages. 

M. de Vilmorin a prouvé que notre bel-> 

le carotte jaune n'était autre que la pastenargue 

sauvage dont on avait augmenté 

la grosseur par des semis hors de saison, 

Cuirassés américaine échoués •faits en bonne terre et entourés de soins. 

Mai3 ce qui peut le plus largement ai- 

- New-York, 8 janvier. 

der dans la production de primeurs, c'est 

Au moment où l'escadre américaine de cinq 

cuirassés qui se trouvait Ici quittait le port le choix d'un sujet très hâtif, que l'on voij 

mai par le chancelier de l'Em- 

ce matin, les 'deux cuirassés Kéarsar/e et se développer, par hasard, et que l'on cherpire 

à l'ambassadeur d'Allemagne à Paris ; 

Kentucky se sont échoués dans la baie. che à fixer. 

il est dit. dans ce document qu'un acte di- 

Ils se sont renfloués à marée haute par leurs Prenons, par exemple, le haricot. Il craint 

plomatique important comme la convention 

propres moyens, mais leur petit accident a 

relative au Maroc ne peut pas être jugé sur 

beaucoup les gelées et, à moins de le culti- 

failli en entraîner un autre plus grave : en 

une reproduction verbale et' fragmenténaire. 

ver en serre, ce qui rendrait fort chère sa 

voulant changer de direction pour passer à 

« Il n'est pas besoin, déclare le chancelier, 

culture, on doit le semer en avril. Seule- 

de fournir aucune preuve pour établir que 

côté des navires échoués, les cuirassés Illinois 

ment, ce que l'on recherche, c'est d'abréger 

pour des ouvertures d'une pareille importan- 

et Alabama sont entrés en collision. 

ce, la forme écrite est celle que consacrent UMabama, seul, a été légèrement endom- 

le temps où, depuis sa naissance, il aura' 

les usages diplomatiques ; l'insuffisance formagé. 

^ 

formé sa silique (mettez cosse, si vous voumelle 

et matérielle des allusions et indicalez), 

pour être mangé en vert. C'est cette 

tions que M. Delcassé a fait transmettre .ici' 

recherche qui a amené la découverte du 

par Votre Altesse et par M. Bihourd au cours 

flageolet à grains verts, d'une sélection et 

Petites Nouvelles 

de l'année dernière, est un fait qu'aucune des 

en avance de quinïe jours sur les autres 

deux parties ne peut négliger après coup. 

9 janvier. 

espèces. 

» Que ces allusions aient plus ou moins A Brest, le marcheur Gnllot a marché pendant 

constitué un avertissement, c'est là une cir- 

vingt-aiiatre heures autour cle la place de la Liberté, Au sujet de ces variations d'espèces, qui 

effectuant ainsi 298 tours, soit 123 kilomètres enviconstance 

sans importance qui ne remédie 

vont depuis les serres les plus soignées jusron. 

en rien au caractère absolument insuffisant. 

qu'à la grande agriculture, je ne connais 

» L'ensemble d'une publication au Journal 

pas d'exemple aussi caractéristique que ce- 

ici ne saurait remplacer une communilui 

du riz de Mongolie. 

m directe, car les deux modes cle notifi- 

HI ont eu un caractère essentiellement Nouvelles ' d'EQ FISCS En 1900, je visitais avec soin les expositions 

exotiques, cherchant à m'instruire, 

irent 

Non seulement une communication, di- 

lorsque, dans les sections chinoises, mon res-est 

un acte de courtoisie, mais, en al- De nos correspondants particuliers î gard fut attiré par un écriteau : : Riz des 

int, le gouvernement français se serait 

Madrid, 8 janvier. 

Mongols. » A mes yeux profanes, le grain 

licitement déclare prêt à entrer en dis- 

Le procureur général a lancé une circulaire se discernait très peu du riz ordhiairé, mais 

Ion avec les destinataires au sujet do 

relative 'à la .répression des offenses par écrit la plante accusait des différences assez no- 

s intérêts, au cas où ils les auraient crus 

contre l'armée ,1a marine et l'Eglise et des tables. Je questionnai l'un des gardiens, 

attentats contre l'intégrité nationale. 

4.U contraire, la publication au Journal 

qui parlait très bien le français, quoique 

:iel français met sans les avoir consultés 

en changeant l'accent de plusieurs conson- 

autres intéressés en face du fait accomnes, 

comme les Japonais (on sait que l'alphabet 

chinois n'a pas R, qu'ils remplacent 

D ms un rapport daté du 7 mars et relatif Bulletin Fimmiei par L avec un son guttural). Ce gardien me 

programme français de réformes, le con- 

conta alors le fait historique suivant, que 

sul allemand dit qu'il parait vraisemblable 

que les Français veulent résider ici plusieurs 

Paris, 8 janvier. •j'ai, du reste, trouvé depuis dans l'histoire 

moi 

Le marché est d'abord assez ferme sur' les fonds de la Chine. 

s chaque armée afin d'habituer la coûr usses, mais Berlin arrive lourd et le marché ïtii- 

et te maghzen à leur intervention perma- 

L'empereur Khang-Hi, qui vivait h l'éblit 

aussitôt ; ici, cependant, en est plus tôt pes- 

nen 

simiste, mais nous ne croyons pas ciu'fl puisse sorpoque où Louis XIV régnait eu France, et 

U pport du comte de Tattenbach, daté tir autre chose de la conférence d'Algéstras que la fut aussi célèbre en Orient que notre grand 

du ai, traitait avec plus de- détails du pro- paix, qui amènera la prospérité générale. monarque en Europe, aimait à se rendre 

gramme français de réformes. 

Notre 3 % est à "93 70. Extérieure 91 25, Banque Ot- 

M. de Tattenbach dit en substance dans ce tomane 005, Je Rjo plus faible a 1C.75, Banque cle compte par lui-même de ce qui se passait 

rapport qu'en ce qui -concerne l'organisation 

France 1038, Crédit Lyonnais 1037, Union Parisien- dans son Empire. Traversant une province 

ne 805. 

militaire tous les chefs de bataillon doivent 

où la sécheresse avait fait des ravages et 

Nos valeurs Industrielles sont meilleures : Omêtre 

Français • et tous les commandants de , mtius 710, Thomson 718, Tram\vavs-Suu SU, Jouis- 

dans laquelle beaucoup de champs de- riz 

compagnie Algériens. 

sance-Gaz 510; les fonds russes, clans les cours rie avaient vu, faute d'irrigations opportunes, 

« 11 est clair «pie dans l'organisation pro samedi : Russe Consolidé 81- 90, Russe 1901 83 20, les pieds cle cette céréale se flétrit ou se 

posée, ce sont des intérêts purement français Briansk 416. Sosnowice 1217. 

qui trouvent leur expression nullement 'dé- On négocie eu banque, à 97 50, l'action de l'Union 

sécher, il remarqua un fait extraordinaiguisée. 

des tramways, qui est l'objet de bonnes demandes res pieds de cette céréale se flétrir ou se 

et on vient d'introduire les obligations 4 % de la 

» Il faut en dire autant de la création de 

sécher, il remarqua un fait extraordinai- 

Compagnie des chemina Ue fer du Midi de l'Ita- 

troupes de polies dans les villes de la côte lie a ?,50. C'est ua placement fort intéressant. 

re. Dans une de ces rizières sèclies, un pied 

attendu que l'instructeur français de ces 

as njMmam. de riz s'était développé et portait des épia 

Corps de police deviendrait en peu de temps 

Il, place. Vendôme. Parla. normaux. Faisant appeler le propriétaire, 

chef da tout le district dont chaque ville est 

il lui recommanda d'en ramasser soigneut 

le centre ; ce serait là un premier appui 

sèment les graines et de les lui faire parve- 

fourni au contrôleur civil sur le modèle de 

ce qui s'est, fait en Tunisie. » 

nir, ce qui fut exécuté. Soignée dans lès jar- 

BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE 

» Dans les projets relatifs à la réforme fidins 

impériaux, cette variét ' 

nancière apparaît également avec netteté l'in- 

, . , Du 8 janvier. 

i,e vent est fort des réglons ouest sur tontes nos 

tention île mettre progressivement l'adminis- cotes ; la mer est très houleuse dans nos stations Ue 

tration des finances marocaines sous le con- la Manche et de l'Océan ; des pluies sont tombées 

trôle français. 

sur le nord et l'ouest du Continent : en France 

» En ce qui concerne les réformes relatives elles ont été. générales. 

à l'exploitation des ports, le comte' tle Tat- La température monte sur presque toutes nos rétenbach 

fait remarquer qu'il est hors de doute gions ; elle était ce matin de —7 a Klew —4 iiArkangel. 

S à Paris, 10 à Cfcrmont 

que la mise à exécution du programme fran- 

51 à Alger, —3 au 

çais aurait pour conséquence l'annexion éco- 

:s et averses est probable' ; la 

nomique clu Maroc ,à la France. 

élevé. 

» Particulièrement caractéristiques à cet 

iimetres de iluie à 

te aortner 

égard sont les efforts déployés .pour mettre 14 au Puy-de-Dûmt 15 au Pic-d -Midi 

sse a pris 

entra les mains françaises toutes les finances 

gnan ; 30 â Bordet 

pour revi 3r et 

par la création d'une banque d'émission pri- Stâtloas 

3 soumise sort c 

vilégiée et ou le commerce d'exportation, par 

Rerl 

1 organisation u entrepôts, warrants et par 

aussi, la consta n des 

1 autorisation donnée de façon générale et en 

corrélation étroite avec cette entreprise de fai- 

}pt sièges il y 

re des acquisitions territoriales, enfin, la cotrois 

ou 

mee tlus 

itot le'r'efi 

lare très s 

Toulouse 

t à Perpi 

Baro Ther. 

Toulouse Gi.Oj 12.2 O.S.O f e 

Puy deDj 58.5i î.o o. t. f br 

Pic du Mj 55. 7| —2.4 O. t. fort c 

Perplgn.i 53. 5 ; riété remarquable 

(uo ot venant sans 

re, toutefois, qu'il 

rais il vient, là où 

L'on en sème en 

ongols, et ce riz a. 

i certaines variétés 

.'eau manque' dans 

ne cultive rien sur 

3 riz y est particuèlemeat 

ù un blâ 

>t nongoi prend, 

Etat du ciel Mlnl. Max 

que nous don- 

de la vell. 

î Chinois tant 

5.7. 18.3 

0.0, 0.3 

-8.41 4.4 

18.0 N.Oa.fort c' 7.3! 15.1 

Dordeau.l Di.7i U.U.O.N.O.aie. 12.0 12.2 

iû 'S't 

rrear des procédés par 

l'on Hier la tyrannie 

a précédent ininistèr 

il, sans être des radicaux 

sont laissés enrégimenter 

l'in 

Dans qu'il m'a 

iprès laquelle 

it invoqué le 

1, 

t fait à co sujet la remarque suï- 

i, s Français, el en particulieï M. 

Saint-René Taillandier lui même, se sont exprimes 

dans

Hf arcll » «fimvit>> fi»OS 

DEUXIÈME TOUR 

313, 

BASSES-PVRÉNÉES 

patalogrne, 666 voix, élu ; d'Arisle 

LOIRET 

Votants, 780 ; suffrages exprimés, 7 if» : MM. 

Cringamp, 373 ; Masseur, 349 ; Itoyercollarcl, 

» ; Rabicr, 5 pBoulieu, 2 ; divers, 4, 

,11 y a lieu à un troisième tour. 

MANCHE 

Ri .ileau, CGI voix, élu ; Gaudin de Villalne, 

•74 ; Bfczire, 489 ; lirions, 461 ; Mariette, 107 ; 

(Ouenault, 290 ; Thomas, 280 ; And ré, - ' 175 ; Du- 

pont, 28 : luhel, 10 ; Delagorse, 13 ; Armand, 

ïo ; divers. 5. 

Il .va lieu à un troisième tour pour deux siè- 

" LOIRE 

Inscrits, 9G9 ; votants, %3. 

Ont obtenu : M. Pli. Blanc. 478 voix 

zet-Fourneyrcjn, 477 ; Audiffred, 488, 

(É. Rcymond, 401, élu • Bourganol, 482 

Heyi'et, 408 ; Morcl, 477 ; Clioltet, 483 

flekl, 482, élu ; Claudinon, 475. 

TROISIÈME TOUR 

LOIRET 

MM. Guingamp, 383, élu ; Alasseur, 3! 

MEURTHE-ET-MOSELLE 

M. Marquis. 399 voix, élu ; Denis, 1 

* CUCr ' 274 - MORD 

Suffrages exprimés, 2,417 ; MM. Lo 

rois, élu ; Deblerre, 1,103 ; Dtimoi 

; Cro- 

élu ; 

élu j 

élu : 

trand, employé d'octroi, et Jeannc-Carmen-Fé- 

ticie Marcft, raseuse, à. Narbonne ; Paul Bon- 

tes, tonneher. ci Aunn -Jeanne Lacombe. sans 

ptotession, u ïsurboune. 

CASTEJ.NAUDARY. — L'affaire Rouby. 

— On se rappelle ['affaire Rouby, qui mi;, 

en émoi il y a déjà quelque temps toute la 

population de Villasavary, qui détermina 

l'arrestation de Rauby 'iiui fut soumis à un 

examen médical. 

Les médecins experts ont déposé leur rap- 

port dans la journée de samedi. Une déci- 

sion ne tardera pas à intervenir à l'égard- 

du détenu. 

Concert île bienfaisance. — Notre ville aura, 

dimanche, la primeur de la « Conversion d'Al- 

ceste ». Cette œuvre délicate n'a jamais été 

jouée, en effet, en province, depuis sa créa- 

tion a la Coracd %Pru neaise. 

une brillante Interprétation, 

aux spectateurs d'en apprôei 

se et le charme. 

Nous rappelons que le bu 

pour le concert de bieniais 

El. 

qj pernte 

ocation, 

14, sera 

rue Nationale, à par- 

ouvert chez M. Adrien 

tir de jeudi matin. 

MM. les membres du Comité d'organisation 

sont priés d'as- 

'té, qui doit 

mairie. 

— Naissan- 

tolnette Via- 

04 ; Pa- 

ulin 

élu. 

MANCHE 

de Villaine, G39 voix, élu 

HillHI 1111111 lîlllllill 

de la soirée do bien fais 

sister à la réunion de < 

avoir lieu ce soir, à 8 heu 

' Etat civil clu 1er au G 

ces : filisa-Bosalie Bu il ; î, 

lotte ; Etienne-Jean Lasso 

Décès : Gabriel Capelle, ancien' courtier, 80 

ans ; MarieAlbignac, épouse Azman, 41 ans. 

Mariages : Etienne-Emmanuel Bénétrui, 

boulanger, et Adèle Négraïl ; Guillaume-Paul 

Bauré, cultivateur, et MarreCélestine Latgcr. 

ESPERAZA. — Mort de M. l'abbé Journeî. 

— Nous recommandons aux prières de ses 

nombreux amis, l'âme de M. l'abbé Journet, 

entoure de l'affection de ses chers paroissiens, 

pieusement décédé le 29 décembre, à Espéraza, 

dans la 03 e année de son âge. 

Mlle Journet et la famille Journet de Lé- 

zignan voudront bien nous permettre de leur 

offrir nos plus sincères condoléances. 

Nous voulons parler des deux gros lots, l'un 

de deux cent mille francs, l'autre de cent 

mille Iran»;:-; de la 

Loterie da l'Œuvre de l'Allatemeiiî Maternel 

Cette loterie met- actuellement en vente ses 

DERNIERS BILLETS 

Tous les gens prévoyants voudront pren- 

dre dès maintenant leur billot pour vingt 

sous, et ne pas attendre au dernier moment 

en s'exposant ainsi à les payer 2 ot 3 francs, 

cîine cela est arrivé déjà trop souvent. Ce 

gïSûd tirage comprendra 521 lots pour 

Tirage irrévocable : 15 mars 1903 

L'Allaitement n'a jamais reculé son tirage 

On trouve des billets dans toute la France, 

chez les principaux débitants de tabac, li- 

braires, etc. Pour recevoir à domicile, s'a- 

dresser à 1' Œuvre de l'Allaitement Maiemes, 

9, rue J.-B.-Dumas, Paris, en joignant à la 

demande un mandat du prix 'des billets et un 

timbre pour la réponse. 

M. Broiteustein. au nom des Protes et Cor- 

recteurs, a pris ensuite la parole ; 

« Mesdames, Messieurs, 

» Lorsque le S grandeurs humaines disparais- 

sent de ce monde, mille voix éloquentes s'é- 

lèvent pour leur éloge funèbre. Ne nous plai- 

gnons pas qe ces apologies nécrologiques • 

elles sont comme une émanation du culte des 

pieux souvenus, dernier parfum du mérite 

réel ou fictif de l'être qui entre dans l'éter- 

nité ! 

» Aujourd'hui, messieurs, ce n'est ni un 

grand personnage, ni une célébrité quelcon- 

que, m un citoyen haut placé dans l'échelle 

sociale, par sa fortune oif son rang, qui des- 

cend dans cette tombe. C'est plus que cela 

peut-être. C'est un honnête homme, modeste 

enfant du travail, une âme essentiellement 

sympathique, un cœur vraiment généreux nui 

disparaît a jamais. 

» Puisqu'èn cette douloureuse circonstance 

j'ai le triste privilège do représenter ici la 

.Société des Protes et Correcteurs d'imprimerie 

de province, dont Villard était, un dés mém- 

oires les pins distingués et des plus estimés, un 

disciple des plus dévoués, qu'il me soit per- 

mis d'adresser, à sa famille en pleurs, l'ex- 

pression de notre douloureuse sympathie et à 

celui qui fut notre confrère et notre ami un 

:h 

ROUEZ. — Tribunal correctionnel.— Au- 

dience du 5 janvier 190G. — Louis Bessière, 

g4 ans, sans domicile fixe, coups et blessu- 

res, trois mois de prison par défaut. 

' Rose Groc, femme Marty, ménagère à 

fia vrac, émission de fausse monnaie, 10 fr. 

d'amende avec sursis. 

i Joseph Laval, à Puecli-Méjac, coups et 

Inessures, 16 francs d'amende avec sursis. 

1 Joseph Pomarède, berger, coups et bles- 

sures, 16 francs d'amende. 

Deux condamnations pour délit de chasse 

il 30 francs d'amende chacun.. 

39. 

congestion, hé- 

e congénitale 

îtomac, 1 ; ru 

; autres m; 

sut- 

1 

ès belle chambrée 

tation du « Petit 

Armée territoriale 

M. Dulot, capitaine de gendarmerie en re- 

traite à Gourdon, est nommé chef d'escadron 

-ttu service de la remonte dans la 17° légion. 

Ponts ct chaussées 

M. Vallet, conducteur des ponts et chaus- 

sées à Cazals, est nommé en la même qualité 

au bureau de M. l'ingénieur des ponts et 

itlia tissées à Gourdon. 

Tabacs 

M. Farganel, vérificateur des tabacs à Gour- 

•ïlon, est admis à faire valoir ses droits à la 

(retraite. 

M. Pitois, commis de culture ît Souillac, 

est nommé en la même qualité à Gourdon. 

CAHORS. — Théâtre. — Lundi 22 jan- 

vier aura lieu, au théâtre de Cahors, la re- 

présentation exceptionnelle de : Les Mous- 

quetaires, pièce historique en. 5 actes et 9 

tableaux, du regretté maître Alexandre Du- 

La mise en scène a été confiée aux bons 

«oins de M. Péricaud,. régisseur général clu 

théâtre municipal de la Gaîté, et qui, ayant 

rùonté la pièce il y a quelques années, a 

apporté à M. Lionnet toutes les bonnes tra- 

ditions d'Alexandre Dumas fils. 

L'interprétation de la pièce' a été confiée 

à MM. Bellefons, du théâtre national de 

l'Odéon ; Degrieux, du théâtre de la Porte- 

Saint-Martin ; Derblay, du théâtre de l'Am- 

îiigu, et Raimbaut, des tournées Jane Ha- 

ding. Tout nous fait donc espérer un suc- 

cès complet. 

FsGEAG. — Tribunal correctionnel. — 

'Audience du 30 décembre : 

Au début de l'audience, le tribunal pro- 

nonce plusieurs condamnations à 16 francs 

d'amende pour délits, de chasse sans per- 

mis. 

Les affaires suivantes sont ensuite appe- 

lées : 

Victor Peigné, 35 ans, de Paris, ayant 

'déjà subi 18 condamnations, est condamné 

à un mois de prison pour mendicité, rébel- 

lion ct outrage à la gendarmerie. 

Jean-Antoine Péchaud,23 ans, et Antoine 

parquet, 33 ans, tous les deux de Mattrs 

(Cantal), sont poursuivis pour coups et bles- 

sures. Péchaud est condamné à 50 francs 

d'amende et Marquet à 25 francs, et soli- 

dairement aux dépens. 

AUOH. — Démographie. — La' statisliqi 

clu mois cle décembre accuse les résultats si 

vants pour la ville d'A 

Naissances, 10 ; mari 

Causes de décès : 

Grippe, 1 ; tuberculose 

cers, 2 ; autres tumeur 

morragie, 10; maladies organiques'du cœur 

bronchite aiguë," 2 ; bronchite chronique, 2 

pneumonie, 3 ; autres affections de l'appareil 

respiratoire, 1 ; déblli' ' 

cide, 1 ; affection cle l'e 

débilité congénitale, S 

Théâtre. — Samedi s 

à l'occasion de la rej 

Duc ». 

Grand succès pour les première et deuxième 

chanteuses et le comique. 

Samedi, 28 janvier, première de « Mam'zelle 

Carabin », opérette du répertoire moderne. 

Voleurs arrêtés. — Nous avons signalé dans 

un de nos précédents numéros les vols de 

plusieurs paires de chaussures commis au 

préjudice de la Grande Cordonnerie de Limo- 

ges, rue Gambetta. Les auteurs de ce vol au- 

dacieux viennent d'être arrêtés à Agen pour 

infraction à la police des chemins de fer. 

Ce sont les nommés Marius Foumès, de 

Carcassonne, et Aadré Rondeau, de Montreuil- 

sur-Seine ; ils portaient encore aux pieds les 

chaussures volées.' 

VIC-FEZENSAC. — Statistique. — Il a été 

abattu pendant l'année 1905 : 4G bœufs, 6 va- 

ches, 1,086 v.eaux, 129 moutons, 342 agneaux, 

80 porcs.pesant ensemble 210,455 kilogrammes. 

Le produit des droits d'octroi a été ds 7,583 

fr. 57. 

CONDOM. — Taxe du pain. — Voici la taxe 

du pam pour la semaine : 

Pain blanc, 33 centimes le lui. •; pain bis, 

26 centimes : pain de 2 kil., 30 centimes le 

kil. 

Par suite, le pain cle 8 kil. est taxé 2 fr. 08 

et celui de 2 kil. 60 centimes. 

Démographie. — Au cours de l'année 1905. 

nous avons eu dans la commune cle Coudom : 

74 naissances, 140 décès, 39 mariages. 

En 1904, on avait enregistré- 74 naissances 

et 126 décès. 

Si le.nombre des naissances est absolument 

pareil, le nombre des décès de 1805 est supé- 

rieur de 23 à celui de 1904. De ce train, Con- 

dorn sera bientôt dépeuplé. 

Eîat civil, -r Publication de mariage : Ga- 

briel Barada, négociant à Tarbes, et Olympe- 

Léonie Conche, à Condom. 

VALENCE. —• Statistiques. —' Le nombre de 

jeunes gens inscrits sur le tableau de recense- 

ment de la classe de 1905, dans la commune 

de Valence, s'élève à 15. 

Voici le mouvement de la population cle 

1903 : 

Naissances, 1G : 8 garçons et 8 filles ; ma- 

riages, 13 ; publications de mariages, 20 ; dé- 

s, 18, 10 hommes et 8 femmes ; mort-né, 

En 1904, 18 naissances, 8 mariages et 18 

décès. 

MASSEUSE. — Accident de voilure. — La 

oiture qui transportait MM. Motte et Aucos, 

de Bellega rde, s'est renversée devant le cime- 

tière, un trait s'étant brisé. 

Les voyageurs, projetés sur le sol, en sont 

quittes pour quelques légères contusions. 

et vous tous qui perdez vos oheveux.dont la 

cuir chevelu est atteint d'affections plus ou 

moins graves: Pelade, Pityriasis, etc., etc., 

rendez-vous au Laboratoire de Paris du Pro. 

tesscur Btisch, 10, Rue des Bons-Enfants, au 

Louvre,ou écrivez-lui avec grands détails les 

causes de votre mal. Gratuitement le célèbre 

spécialiste vous fournira le moyen de retrou- 

ver rapidement votre chevelure perdue ei 

dans sa. nuance primitive quelle que soit 

la cause ou l'ancienneté de la chut», 

nH,.nn..gnnm.n.ii..8sn..i.. 5ii,jâ.n 

dernier hoînma 

» Oui, homme 

san qui sut ren 

sentiment du d 

ne demande qi 

promises aux à 

Cette pensée 

suprême adieu ! 

sspect an modeste arti- 

tâche, ici bas, avec le 

du dévouement et qui 

: même la récompense 

crées par le sacrifice, 

ule console son épouse et se 

tre, philosophie et pédagogie. Sujet : « La for- 

mation de la doctrine solidariste. De la théo- 

logie à la science. » 

Vendredi. — M. Graillot, à 5 heures, his- 

toire de l'art.' Sujet : « L'art byzantin en 

Orient. Constantinople et sainte Sophie. » 

enfants éplorés et les larmes qu'ils versent se- 

ront aussi la plus éloemonte des prières au- 

près du Souverain Maître de la terre et des 

cieux ! » 

C'est sur ces mots si profonds dans leur 

éloquente simplicité que la triste cérémonie 

s'est terminée. 

Obsèques 

^8§0£JNE. -— Nouvelle ligue, —- La 

Jiêfiêcke nous apprend qu'il vient de se 

constituer, à Carcassonne, une section de 

la Ligue dos Droits de l'Homme et du Ci- 

toyen. 

Si cette ligue avait réellement pour but, 

couimo on nous le dit, de « lutter contre 

l'n rbitraira, l'injustice et l'intolérance», elle 

n'a uralt pas une mince besogne, pour peu 

qu'elle veulût s'occuper des faits et gestes 

de nos administrateurs municipaux. 

- Mais ceux-ci peuvent être rassurés d'à 

\yanca ; ils n'ont rien à craindre des disci- 

ples de Pressensé. 

* La fameuse ligue dont il s'agit a surtout 

prouvé, en effet, jusqu'ici, que la politique 

fciocarde était son unique but et, qu'en fait 

do droits, elle n'en reconnaissait qu'aux 

ûifs et aux citoyens du Bloc. 

* En quoi, notre administration munie i 

pale et les nouveaux ligueurs seront, nous 

n'en doutons pas, tout à fait d'accord. 

L.a direction du théâtre. — La commission 

théâtrale a désigné, par 4 voix contre 3, M. 

Çrérnieux pour la direetion cle la prochaine 

saison d'opéra comique et d'opéra. 

C'est la troisième année que M. Crémieux 

>a exploiter notre théâtre. 

Contravention. — Samedi matin, à 11 heu 

ça», procès-verbal a été dressé sur réquisition 

Wcès : Albert FontaneL 1 an ; Jean-Pie 

Ai 'adta, tonnelier, 68 ans. 

'' Publications de mariages du 7 janvier : An 

T 'Otnn-M«rius Escarguel. employé de commet 

,J «. et OÂmontine-Madeleine Clément, taiueu 

Narbonne : Henri-Philippp-Syl\;>sire Ca 

: v ''utni, commissionnaire en vins, à Narbonne 

S» Marte-Bnptistlne Marteau, sans profession 

ÎLArle.i (Bouelies-du-Rho-ne) : Clément-Louis 

Sdlenn» Peramv. couturier a Perpignan, 

iff°aflne-Augugtine Semmnrtln, tailleuse 

* Narbonne j Louis-Pierre pernat Bev - 

Hier ont été célébrées, sur la paroisse Saint- 

Sernin, les obsèques de notre premier metteur 

en pages, M..Joseph Villard, dont nous avions, 

hier, le chagrin d'annoncer le décès. 

Derrière le jeune fils du regretté défunt, qui 

conduisait le deuil, venaient M. le marquis de 

Sulîren, président du conseil d'administration 

cle l'Express, la Rédaction et l'Administration, 

le personnel du journal, M. Breitenstein, dé- | 

légué du Syndicat des protes et correcteurs, 

les représentants des ateliers cle tous les jour- 

naux et des principales imprimeries de Tou- 

louse et de nombreux amis. 

Sur le char, on remarauait trois superbes 

couronnes . offertes par l'Union Typographi- 

que de Toulouse, par le Syndicat des Protes et 

Correcteurs, et par le personnel cle l'Express. 

Au cimetière, après la dernière "bénédiction 

religieuse, notre rédacteur en chef M. de - La- 

gonde a prononcé les paroles suivantes : 

.« On a' dit que la vie est un miroir où se re- 

flète, en une fugitive image, la synthèse de 

la vie entière. Je ne connais pas de pensée qui 

soit plus applicable à l'ami très regretté que 

nous accompagnons au lieu , du suprême re- 

pos. Villard a vécu toute la durée de sa car- 

rière dans le milieu bouillonnant où s'entre- 

choque, de nos jours, la pensée humaine. Met- 

teur en pages au Journal d'Agen, à l'Avenir de 

Lot-et-Garonne, au Ralliement de Montauban 

et enfin à l'_Express, il avait fait son appren- 

tissage à l'Ûnioii du. Sud-Ouest qui fut t'ancè- 

tre clu Journal d'Agen et de l'Avenir ,- et 

l'Avenir est devenu, comme le Ralliement, 

une des éditions départementales de l'Express. 

» Donner ces détails, c'est énoncer l'unité 

de vie de Joseph Villard, Depuis le. jour où, 

pour la première fois, il saisit un composteur, 

jusqu'à celui où il a rendu le dernier soupir, 

Villard n'a pour ainsi dire appartenu qu'au 

même journal. La dernière fois qu'il vint à 

l'atelier il a mis en pages, par uii saisissant 

hasard, ce même Avenir de Lot-et-Garonne 

qui, sous le nom d'Union du Sud-Ouest, avait 

été le siège de ses essais dans la profession 

typographique. Son dernier acte fui ainsi la 

confirmation et le testament de l'œuvre ébau- 

chée par l'apprenti. Et la -main déjà défaillan- 

te de l'homme parvenu à la pleine maîtrisa 

de son art, parachevait ce que, trente-cinq 

ans plus tôt, avait commencé la main cle l'en- 

fant, 

» Dans le long effort consacré par ce vail- 

lant à la tâche dévorante qu'implique, vous le 

ACEN. — Au Musée. — Les travaux de res- 

tauration des anciens hôt.els de Vaurs et d'Es- 

rades où sont conservées les précieuses col- 

lections municipales, se poursuivent lente- 

ment, mais sans interruption. 

A l'aide de sculptures retrouvées au cours 

des démolitions par les ouvriers, la toiture du 

beffroi sera agrémentée d'une lanterne qui 

viendra fort à propos diminuer la lourdeur 

cle cette partie du monument, et l'ornemente! 

.îelque peu. 

La tour et l'avant-tour de la facado cle la 

place cle l'Hôtel-de-Ville ont aussi une tout 

a.utre allure ; on peut juger déjà de l'effet que 

produira le monument lorsqu'il sera entière- 

ment restauré- 

Armée territoriale. — Sont affectés au 129° 

régiment territorial à Ageii^ . MM. Malaurie, 

lieutenant de réserve au régiment d'infanterie 

de Bergerac ; Fave, sous-lieutenant de réserve 

au régiment d'infanterie de Libourne ; Drouil- 

lhet, de Sigalas. sous-lieutenant cle réserve 

Pard iac, 

lent d'in- 

e, nous trouve- 

t fin rapide. On 

ment un labeur 

irloge, précipité 

qui s'accomplit 

lant au front du 

mrs plus vite ! 

qui vivons dans 

3 jour et la nuit 

es là, cherchant 

;e, nous essayant au 

ibine dans la correc- 

dité foudroyante de 

un; 

d'Agen 

au rég 

On nous 

, la note 

au régiment d'infant 

sous-lieutenant de ré£ 

fanteric d'Agen. 

AIGUILLON. — Fêta mutualiste. — 

communique, avec prière d'insérer 

suivante : 

La Société de secours mutuels de Saint- 

Francois-de-Sallos, d'Aiguillon, célébrera sa 

fête annuelle le 4 février. 

Comme les années précédentes, le comité 

d'organisation ne négligera rien pour assu- 

rer le succès de cette couvre philanthropique 

h laquelle les Vigmllounais réservent toujours 

le meilleur accueil. 

» Un banquet sera servi par M. Pages, le 

Vatel aiguillonnais. 

» Le prix est fixé à 3 fr. 50, café compris ; 

les inscription sont reçues chez M. Joseph 

Charpentier, . coiffeur, rue Thiers. » 

Théâtre. — Mercredi prochain, jour cle foire, 

la troupe tlu Théûtre municipal d'Agen, di- 

rection Audra, viendra donner sur notre scène 

une représentation du « Jour et la Nuit », 

opérette en 3 actes, rte MM. AtUei t Vanloo et 

Eugène Lèterrier, musique do Ch. Lecocq. 

M. d'Orval remplira le rôle de Calabazas, 

et c'est pour la première fois, à •Aiguillon, 

que nous entendrons Mlle Harzé qui remplace 

Mme Classin dont l'engagement est résilie.- 

Voleur et contrebandier. — L'autre jour, nos 

gendarmes et un employé de la régie que nous 

no nommerons pas, étaient à la recherche 

d'un contrebandier d'allumettes contre lequel 

on exerçait la contrainte par corps pour une 

condamnation à 300 francs d'amende pronon- 

cée contre lui' par le tribunal d Agen. 

Nos pandores et surtout cet employé oui 

mis beaucoup - 

-ofollen. 

uau est 

FOOT-SALL RUGBY 

le Veto-Sport (?) a battu hier, sur son terrain de» 

Kécollets. le Siade Bordelais (?) par ti points a O. 

deux essais. Sabathi* et Maléo. 

FGOT-SALL ASSOCIATION 

Le Vettf-Sport (I) a également battu. Hier, sur son 

terrain des Récollcis,. le Stade Bordelais (1), pa» 

buts. Uryens et Cahors. à o. 

LANGUES VIVANTES, MéthoaO rapide, 

Eeoîe Geriiîz, 32, rue da Metz. Toulouse. 

ÂC-aipl d'Alo 

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etc.' — Savear très aron-.aliqu 

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M. iï.~BEGANN£ : chirurgien-Herniaire 6pô« 

cialiste do Montpellier, actuellement $ 

Agen, 34, Cours Voltaire, verra les perso»"" 

nés atteintes de hernies à : 

Carcassonne, hôtel Bernard, le 1-. 

Toulouse, hôtel Central, place Saint-Pa» 

taléott, les 14 ct 15. • 

Pamiers, hôtel Cathala, le 17, 

Castres, hôtel du Nord. Ta 19. 

Aibi, hôtel du Vigan, le 20. 

Montauban, hôtel de France, le 21. 

Cahors, hôtel des Ambassadeurs, Te 22* 

Aueh, hôtel Central, le 24. 

Tarbes, hCtel du Commerce, le 25. 

M. Bécamie revient tous les' mois dejnns 1874, 


BOURSE DE PARIS 

Du* janvier (dépêche telégrapMaua] 

AU COMPTANT 

.cmtns notais 

DUJOUK FRÉGÈD, 

FONDS D'ÉTAT 

% 

8 % amortissable 

Dette tunisienne 

Russe 4 % 1807 et 1869 

— « % 1SS0 

— * % or 1889 

— « % or 1890 

— « % or icaa 

— 4 % or 1894 

Seoaolidô 4 % 1" et 2" séries 

— 4 % 1901 

— 3 % or 1891 • 

— S % or 1896 

— 3 j % or iSS* 

tettrts de gage 3 i 

Italien 5 % v"","' 

Espagne extérieure (cours 30 p.) — 

Autriche or 4 % 

Hongrois 4 % 

Egypte unifiée 

Argentine (Répu'o.) 5 % 18SG 

Vortugal i! % 

ACTIONS 

Banane de France 

Crédit Foncier... '....' 

Crédit Lyonnais 

Itanque de Paris 

Pomptoir d'Escompte 

Société Générale 

Banque Ottomane 

Midi 

Crléans 

Parls-Lyon-MédHerranéa 

tsord. 

Ouest 

Est 

Est Algérien 

Ouest-Algérien 

Bône-Guelma 

Autrichiens , 

Lombards 

"Nord-Espagne 

Saragosse 

Chemins de fer Portugais 

Carmaux 

Ihomson-Houston 

pcmpagnie Parisienne du Gaz... 

iîessageries Maritimes 

Compagnie Transatlanticiue 

OBLIGATIONS 

fille de Paris 1305 

— 1869 

— 1871 

— Î875 , 

.- 1876 

— 1692 

— 1894 1896 

— 189S 

1899 

foncières 1S79 

— 1883 

— 1885 

— 1895 '.. 

— 1903 

Communales 1879 

— 18S0 

— 1891 

— 1892 

— 1899 , 

Midi 3 % anciennes 

Orléans 3 % anciennes 

Lyon 3 % fusion anciennes 

- Ss'ord 3 % anciennes 

Ouest 3 % anciennes 

Est. 3 % anciennes 

Kst-Algérien 


Bône-Guelma 

Saragosse 

Nord-Espagne. 

Portugais 

Autrichiens 3 % 1" hypothèque 

Lombardes anciennes 

Suez 

Panama lots 1889 

Panama lots libérés 

Lots Congo 

Ottomanes 4 % consolidées 

Douanes Ottomanes 

Priorités Ottomanes..... , 

oires 

9S 55 

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Gras. — On écrit de Condom : . 

La même note, toujours ^mtœc not«?,_ Ç esta 

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moyeu, 19 01 

80 tulos. 

Italie. — Bit, première qualité, 18 75 ; blé, 2" qua- 

lité 18 54 ; blé, 3' qualité, 17 «5 ; prix moyen, 18 41 ; 

pris moyen de seiirle, 12 ; de lèves, 15 ; de maïs, 

11 50 ; d'avoine, 11 ; d'orge, il 50, le tout l'hectolitre. 

Montai gyt-de-Quercy. 

Foire' des Rois. — Pendant toute la journée, il 

est tombé une pluie fine et froide qui a fort con- 

trarié notre foire. Aussi il y a eu très peu de bes- 

tiaux et de moutons. H y a eu, malgré ce temps af- 

freux, assez de monde, et, sauf sur le bétail et les 

moutons, il s'est lait quelques affaires. Voici les 

cours pratiqués : 

Volatile. — Poules, ' de 1 à 5 la paire ; poulets, 

de 2 50 à 3 50; canards, de r> à O; dindons, de 10 ;ï 

12 ; lapins de 1 à 1 50 la pièce ; œufs, 1 23 la dou- 

zaine. 

Gibier. — Lièvres, de 4 50 à 5 50 la pièce ; lapins, 

de f 50 à 1 75; perdreaux, de 1 75 à 2; grives; 0 -10. 

Porcs gras, de 44 à .46 fr. les Do kilos ; porcelets, 

Ue 50 à 40 fr. la pièce. 

Halle aux grains. — Blé. de 17 75 à. 18 ; maïs, de 

10 il 11; avoine, de 9 à 10, le tout l'hectolitre. 

Oies grasses, de 0 95 à 0 901e kilo ; canards, de 

0 90 a 0 95 le demi-kilo. 

Moiières. 

Foire du 5 janvier. — Quoique contrariée par. la 

pluie, notre foire avait attiré un HT ,nid nombre de 

visiteurs, mais les affaires ont été très médiocres. 

Voici les cours pratiqués ; 

Marché aux bestiaux. — Bien peu garni et ventes 

faciles. 

Animaux de boucherie. — Bœufs, de 31 à 42 ; 

vaches, de 28 à 34 les 50 kilos. 

Animaux de labour. — Bœufs, de 800 à 900 ; va 

BIBLIOGRJ3PÎ) 

31 l'abbé H. Mcrcadier, ancien curé- ancien 

directeur de chant dans les séminaires «ocesaras 

vient de faire paraître une excellente broeya e n 

titillée : Le Chant traditionnel et les édition* ai 

chêoloijiques. Elude comparative. 

Le rédacteur «minent d'une revue de plain-chani, 

s'exprime ainsi au sujet de cet opuscule : 

., Cette étude fait desfendre a leur place Ceux édl 

tiens dont la réputation a été surfaite. CpSHme prtu 

ve de ce qu'il avance, l'auteur met en îeguid les 

textes musicaux comparés. 

., Je montre ainsi les erreurs de tons et de s .un 

mes et autres notations blâmables. 11 fait »'••--' 1 » 

ce qui n'a qu'une valeur négative de routine, con- 

damnée par l'art et le goût. . 

« On a plaisir a voir comment, par une légère cor- 

rection, une hymne retrouve son aliuré rythmée...» 

La brochure est en vente au profil «'une œuvre 

charitable, au prix Ue 1 U. 20 chez l'auteur, a 

-Montauban. 

*** 

Lts Grandes Formes de la Musique, lŒuvre de 

Camille Saint-Saëns, tel est l'ouvrage mie vient de 

faire paraître la Société d'éditions littéraires et ar- 

librairie Paul Ollendorff, 50, Chaussée 

sous la signature de M. Emile 

P! 

para 

tlstiques 

d'Antin à 

Baumanu. ,, . , . ' ' 

Bien des biographes ont été séduits par lajjgtuc 

du grand mu 

nu au et. oon"»»", t»"'«'1Tr. ~Â„r 

yageur lui-même suivant ses couve 

ou 3' 

classé à volon- 

r ou 35 

à vo- 

et 

che 

doi 

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pai 

t 

o • 

0 ( 

500 à 700 ; génisses et taurillons, de 250 

tout la paire, 

gras, de 44 à 48 les 50 kilos ; porcelets, de 15 

approvisionnée et 

uece. 

volaille. — Bien 

•es : pintades, 1 ; 

b 


Emile 

de la v 

de son I 

Dès l'intre 

mann nous initie 

de Saint-Saéns ; pu 

ciaux, traitant : de l'ceuv 

pou 

In 

me 

0 90 le dem 

Halle aux 

fèves, 14 5C 

9 50 ; avoin 

repasses, 9 

de 2 50 à 3 50; perdrea 

. 0 30, le tout la pièce 

-kilo. 

grains. — Blé, de 18 à 18 

maïs, 12; orge et seig 

i, 10 25. le tout l'hectolit 

;o les. 50 kilos. 

HAUTE-GARONNE 

0 35; llln- 

tou tle demi- 

90 à 2 fr. la 

ns, de 1 50 

x, 2 ; grivei 

oies grasses, 

0 les S0 kilos; 

:, 13; -sorgho, 

1 ; sons, 0 50; 

Revcl. 

laer 

.îanv. 

lit sur pied. — Bœufs. 35 

,- moutons, 46 50 ; brebis, 

vaches, 

; porcs 

seigle, 

3. 

11 

442 . 

332 50 

618 .. 

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504 . 

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14 50 

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165 

490 

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A Ïl-RMS 

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Italien 

Ct-pogne Extérieure.. ."' 

Portugais 3 % 1" série..... 

Consoidé anglais 

Turc Unifié 4 % ..." 

Métropolitain 

Braque de France 



t\ ! ord-Espagne ,\\ 

Saragcsse 

Suei ' 

Hio-Tinto .]'.'. 

Sosnowice " 

De lieers 

GoldfieHs " 

East Eand 

Rand Mines 

May et Cie 

Chartered ' 

•Dape Copper ' 

Oriansk 

Sobinson Gold .' 

Xliarsis 

COURS 

DUJOUU 

98 65 

104 4-J 

91 .0 

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S)éBeers. ., 

Iclérieure.. 

APRES BOURSE 

... .08 65 ] rast Rand.... 

4-k- .. | Rand Mines. 

BOURSE DE MADRID 

.... 78 77 1 Intérieure.... 

CHANGE 

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91 20 

68 05 

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b'7 50 

180 

Marché du f 

Prix du bét 

32 ; veaux, 44 

41, le tout les 50 kilos. 

Céréales. — Blé, les 80 kilos, 19 20; 

maïs, 9 ; avoine, 10 75 pommes de terri 

AVEYRON 

Rodez. 

Marché-foire du 6 janvier : 

Froment, 25 liectos, 18 50; seigle, 18 h., 12 ; avoine, 

15 h., 9 ; pommes de terre, 75 h., 3 50 ; châtaignes, 

16 h., 9, le tout l'hectolitre. 

Bœufs et taureaux, 350, â 66; vaches et génisses, 

i00, à 56 ; veaux, 200, à 90 ; moutons et brebis, 

1200, à 68 ; porcs gras, 700, il 84, le tout les 100 

kilos. 

Farine, -première qualité, 36 ; 2", 35 ; 3*, 33; 11 

saches de 122. kilos. 

Lait, 0 20 le litre, 2.400 litres ; beurre, 2 fr, le 

kilo ; œufs, 1 10 la douzaine, 900 œufs ; volailles, 

2 25 pièce, 250 pièce. - 

Foin, 0 fr.; paille, 3 50, les 100 kilos. 

HAUTE-GARONNE 

Toulouse, S janvier. 

Denrées. — Bladettes et blé; tins supérieurs, les 

S0 kilos de .... à 19 25. Bladettes et blés bonne 

qualité,' de 18 75 à 19 ... Bladettes et blés ordinaires, 

de 18 25 à 18 50. Blés mlladins Uns, do.. .. â 18 25. 

Blés mitadins ordinaires, de 17 75 0 18... Seigles 

les 75 kilos, de !150âil75. Orge, les 60 kilos.de 

9 .. a 9 50. Avoine, les 50 kilos, cle 10 il 10 25. Maïs 

blanc, les 75 kilos, de 10 , . à 11 ... Mais roux, les 75 

kilos do .. ..à ... Haricots, l'hectolitre, do 23 50 a 

£8 ... Fèves, les 65 kilos, de 12 50 à 11 75. Vesces noi- 

Ies SOJtilos, cle 10 50 à 16 75. Veso -s rousses, les 

fO kilos, de..' . a .. .Graine de lin, les 60 kilos, de 

a Graine cle colza, les 65 Ici' 

Farines et Issues. — Premières, les 122 kilos, de 

41 50 à Secondes, cle 30 50 4 Farine dé- 

classée dite R G, les 100 kilos, de 17 50 a 18 ... Sons 

gros, les 100 lllos, de 12 50 à Sons tins, de 

a 

Graïnes fourragères. — Trèfle, les 101 kilos, de' 121 

à 125. Luzerne (sainfoin du pays), de 90 .. à 100. Es 

parcette, l'hectolitre, de .8 ., a .8 50. 

Foin, les 50 kilos, de S 50 a 3 75. Sainfoin première 

coupe (nouveau!, de 4 25 a 4 75. Sainfoin, 2* et 3' cou- 

pes, de 3 25 à 3 :0. Trèfle, de .. .. à Paille blé, 

cle 175 à 2 ... Paille avoine, de .. .. à Paille 

orge 

Pois â brûler. — Stère, Ire qualité, 15 .. a 1S 

2- qualité, Les 50 kilos, de 1 45 à 1 50. 

Farines. - 

vïier, 30 85 

îlambourg j21 Si 

Londres " m 25 0 lj2 a 

J-cndres (chèques) 25 .0 u. à 

Madrid (papier court) ,. 3;5 

Madrid (papier long) 3 p4 

Ïucnos-Ayres (or) '. 127 

. a 

a 

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COURS DES PRIMES 

ÏOiO, flonSO 98 97 | dont 25 

»0j0, don 10 ' 99 37 | 

ÉStér dont 50 91 5.2 i dont 25.. 

Banque ottom. d.5. ..... | dont 2fr 50.. 

tlio clontiO 16S7 50 | dont 5 

BOURSE DE LONDRES 

(Consolidé anglai. 89 5ji6 |-Italien..... 

|l0 français 99 ,j. 1 Suez 

Bsnq. ottomane, li .1. i i.gypte 

BOURSE DE TOULOUSE 

• 1 * 

.99 17 

'ai 55 

101 1 T2 

1-71 i|2 

10; lia 

Ponds d'Etat français. 

Pu S janvier. 

% porteur, 98 55; 3 

amortissable, 08 40; Obligation tunisienne, 478; Ma 

Hagascar, 480. 

Fonds d'Etat étrangers. — Russe 1891 

1889, 84 50; Russe consolidé. 83 70; Esté' 

«illéc. C. 160, 93 75; Chinois, 94 90; Anti 

Valeurs diverses (actions). — Moulins 

1139 50; Mines de Carmaux. 1935; Est 

MARCHE DE PARIS Du 8 janvier. 

Disponible, 30 65; courant, 30 65; fé- 

mars-avril, 31 15; 4 de mars, 31 35; 

1 de mai, 31 50; tendance faible ; circulation, *500i 

consommation, 53. 

Blés. — Courant, 23 40; février. 23 60» mars-avril, 

23 90; 4 de mars, 24 t0; 4 de mai, 24 15; tendance 

:alme. 

Seigles. - Courant. 16 25; février, .16-25; mars- 

avril, 16 25; 4 de mars, 16 50; 4 de mai, 16 25; ten- 

dance calme. 

Suifs. — Paris, 65; province, 65. 

Avoines. -, Courant, 19 10;; février, 19 10; mars- 

avril, 19 15; 4 demars, 19 20; 4 de mai, 19 20-, ten- 

dance ferme. 

Colza. — Disponible en cuves à nu, 57 75; disponi- 

ble tout fût, 59 75; courant, 57 75; février-mars 

ïvrll, 58 25; 4 de mai, 59; tendance ferme. 

Lin.,— Disponible en cuves à nu. 46 50; disponible 

tout fût, 48 50; courant, 46, 75; févricr-mars-avril, 

18; 4 de mal, 49 25 ; tendance ferme. 

Alcools. — Disponible, 38 ; courant, 37 75; février- 

mars-avril, 38 25; tendance calme ; stocks, 36 75; 

circulation, 0 

Sucres. — Disponible, 22 '375; courant, 24 50; fé- 

vrier; 24 75; 4 de mars. 25 375; 4 de mai, 25 75; ten- 

dance ferme ; roux cuités, 20 125; autres jets, 20 625; 

raffinés, 57. MARCHE DE LA VILLETTE . 

Du 8 janvier. 

Bœufs. — Amenés, 3,410 ; vendus, 3,151, à 1 42, 

1 26, 1 42. 

Vaches. — Amenées, 1,075 ; vendues, 878, à 1 40, 

1 30, 0 92. 

Taureaux. — Amenés, 284; vendus, 223, a 1 20, l 02. 

0 94. 

Veaux. — Amenés, 1,311 ; vendus, 1,271, à 2 20, 

2 10. 1 80. 

Moutons. — Amenés, 18,423 ; vendus, 15,530, à 2 10. 

1 88, 1 68. 

Peaux de moulons, 3 50 à 7 50. 

Vente mauvaise pour le gros bétail, bonne pour les 

veaux, difficile pour les moutons et les porcs. 

nombreuses sont le: 

r le génial compositeur 

aussi loin dans l'étude 

de l'œuvre tout entière 

volume. 31. Emile Bau- 

intimes de la jeunesse 

sont dix chapitres spê- 

intérieure, de l'Art, des 

Formes, de ïa' -Musique de chambre, des Concertos, 

des Svmphonies, des Poèmes symphoniques, des 

Mélodïcs vocales, de la Musique sacrée, et enfin 

l'Œuvre scénique, qui sont analysés dans une lan- 

gue littéraire des plus élégantes — d'abord — et en- 

suite avec une compétence musicale qui en rehausse 

le puissant intérêt. , . 

AU VIEUX PAYS DE FRANCE. Excursions de va- 

cances dans le bassin de la Loire, par M- Louis 

ROUSSELET. — On volume in-8". illustré de 60 gra- 

vures d'après des photographiés. Broché, 7 fr.; 

cartonné en percaline, tranches dorées, 10 fr. (Ha- 

chette et C", Paris). 

Le charmant livre et l'aimable guide C La bicy- 

clette et l'automobilisme ont véritablement renou- 

velé partout l'art de voyager. Quelle différence en- 

tre le tour classique prévu par tous les Indicateurs 

do chemins de fer et les multiples el pittoresques 

excursions de notre moderne tourisme : Charme des 

paysages, chefs-d'œuvre d'architecture, vestige tlu 

passé ' traditions et légendes, modes et coutumes ca- 

ractéristiques, quelque motif qui puisse éveiller no- 

tre curiosité, 11 n'est plus un village, plus un coin 

de campagne où nous ne puissions désormais péné- 

trer pour la satisfaire. De là l'extrême richesse du 

livre de Louis Rousselet. Mais que le talent du nar- 

rateur et la beauté de l'illustration ajoutent la- 

rément et d'animation à ces Excursions de vacan- 

ces, à ces descriptions du Vieux Paijs de France, 

toutes parfumées de grâce vraiment française ! 

*** 

LE CHEVALIER DE PUYJALOU, par 31. BP. DE CHJfo- 

I.IFU. -— Un volume in-8" illustré de 48 gravures 

d'après Alfred Paris. — Broché, 7 fr.; cartonné en 

percaline, tranches dorées, 10 fr. (Hachette et C , 

Paris.) . , 

Comment, après avoir conquis par son esprit char- 

mant, son talent de musicien et son couraîre^j toute 

épreuve, l'amitié et la protection du Régent, le che- 

valier de Puvjalou conquerra-t-il encore la fortune 

à laquelle il a druit et. par surcroit, la main de la 

charmante Odette, sa cousine et la fille de l'un de 

ses trois terribles oncles ?. 

C'est le sujet du roman de H. de Chariieu, roman 

de cape et d'épée, comme on disait naguère, vivant. 

Pittoresque, amusant, vraiment, digne de la grande 

tradition française à laquelle il se rattache. > 

Prosélytisme protestant, l'exempt., 0 fr. 15, franco 

0 fr. 25. 

Lettre de Jules Lemaître (3* partie de l'Enquête}, 

0 fr. 35; franco, 0 fr. 45. (Les 10, port en sus), 3 

fl 1 3,11 CS. 

Tris beau portrait' de Mac le Duc d'Orléans a 

bord de la « Bclqica », format : 16x21, 0 fr. 10; 

franco, 0 fr. 20. (Les 10, port en sus.) 0 fr. 80. 

Nous rappelons aussi : Lo Manuel da Royaliste, 

0 fr. 10 et l'Enquête sur la Monarchie, 0 fr. 35, 

chaque 

S'adresser chez M. Alban Castelbert, président 

de l'Action royaliste, i, Chemin de la Croix-Rouge, 

t, Côte-Pavée. itontaudran, Toulouse. 

CHEMIN DE FER D'ORLEANS 

("nmn—nie d'Orléans vient de soumet- 

i( uénes et «le faniille, valables six mois ou 

iSrjf non plu:; ««* toute Iclendue, u 

ment sur une 

par le voy 

n; l" C .n'i\- de la carte varie naturellement sui- 

vant 'étendue de la zone sur laquelle elle est 

valahle conformément aux indications du ta- 

bl Ca"tet individuelles de six mois, donnant 

95 fr.; 2 1 ou 3" classe a volonté, 00 li., d classe 

seulement, 10 fr. ,, , 

Voi e de 300 à f.00 kilomètres -1 

classe à volonté, 110 fr : 2' ou 3'cla? 

té 70 fr.; 3' classe seulement, 4u li. 

' Vone de m à 1,000 kilomètres 

classe à volonté, 120 tt.; t ou ,3 r r fr 

innté 80 fr • 3' classe seulement, 50 fr. 

,0 fone au delà de 1,000 kilomètres et réseau 

onlier • 1" 2* ou 3" classe a volonté, laO fr., 

f- ou 3*'classe à volonté, 100 fr.; 3* classe" seu- 

^Cartcs' individuelles d'un an donnant droit 

de circuler à demi-tarif. - Zone de ? 300 

kilomètres : 1", 3* ou 3' classe a. volonté 140 

fr ; r ou 3' classe à volonté, 95 fr.; 3' classe 

Se zoiie! C dc' 300 & 600 kilomètres' : 1", 2' ou 3' 

classe à volonté, 1C0 fr.; 2' ou 3' classe a vo- 

lonté, 110 fr.; y classe seulement, 70 fr. 

Zone de 000 à 1,000 kilomètres : 1 , 2 ou 3 

classe à volonté, 180 fr.; 2" ou 3' classe a vo- 

lonté, 120 fr.; 3' classe seulement, 80 iï. 

Zone au delà cle 1,000 kilomètres et réseau 

entier 1" 2' ou 3* classe à volonté, 140 fr.; 

g* ou 3* classe à volonté, '1C0 fr.; 3' classe seu- 

lement, 100 fr. „ \ 

Les cartes délivrées aux membres d une mo- 

rne famille (femme, mari ou enfants) com- 

portent sur ces prix des réductions de a) a 

res, commerçants, industriels, voyageurs de 

50 % suivant le nombre de personnes Elles 

permettent d'ailleurs aux membres de la fa- 

mille d'en faire usasè isolément. 

Cette amélioration, qui permettra a de nom- 

breuses catégories de personnes (fonctionnai- 

commerce, propriétaires, chasseurs; etc.), de 

réaliser sous une forme très pratique d impor- 

tantes économies de frais de voyage, sera 

certainement très appréciée du public. 

CHEMINS DEFgR D'ORLÉANS 

Hiver 1905-1906 

Aux stations thermales et hivernales tics 

Pyrénées et ciu golfe de Gascogne, Asoa- 

ehen, Biarritz, Dax, Pau, Salics-tJe-Béarn, 

6tC> GÎC» 

Tarif spécial G. V. N« 106 (Orléans) 

Des billets d'aller et retour individuels, avec 

réduction de 25 % .en l 1 " clasise et de 20 % en 

2' et 3' classes, sur les prix calculés au tarif 

général d'après l'itinéraire effectivement sui- 

vi, sont délivrés toute l'année, à toutes les 

stations du réseau de la Compagnie d'Or- 

léans, pour les stations thermales et hiverna- 

les du réseau du Midi, et notamment pour : 

Arcachon, Biarritz, Dax, Guéthary (halte), 

Hendaye, Pau, Saint-Jean-de-Luz, Salies de- 

Béarn, etc. . 

Durée de validité : 33 jours, non compris les 

jours de départ et d'arrivée. 

-La Compagnie d'Orléans a organisé dans-le 

grand hall de la gare cle Paris-Quai d'Orsay 

une exposition permanente d'environ 1 000 

vues artistiques (peintures, eaux—fortes, li- 

thographies, photographies), représentant tes 

sites, monuments et villes ,des régions des- 

servies par son réseau. 

Caries iiidiviiiiiclies et de Famille 

Donnant droit à la délivrance de Billets 

à demi-tarif 

Les Compagnies de chemins de fer délivrent 

actuellement, moyennant le paiement préala- 

ble de certaines sommes fixées par le tarif, 

des cartes donnant le droit de voyager à moi- 

tié prix, soit stir toute l'étendue des réseaux 

français, soit sur trois de ces réseaux, soit 

enfin sur un seul réseau. L'usage de ces cartes 

à demi-tarif s'est beaucoup développé ces der- 

nières années ; elles sont très appréciées pâl- 

ies personnes ayant à effectuer de fréquents 

voyages. Celles-ci peuvent, en effet, moyen- 

nant le paiement préalable d'une somme rela- 

tivement modique, voyager ensuite à demi-ta- 

rif, et, tout compte fait, elles se trouvent ainsi 

bénéficier d'une réduction de prix d'autant 

plus forte qu'elles effectuent un parcours ki- 

lométrique plus élevé pendant la période de 

validité de leur carte. 

En vue d'augmenter' ces facilités et d'en 

faire bénéficier les personnes ayant à faire de 

fréquents voyages dans une région détermi- 

CHEMIN DE FER D'ORLEANS 

EXCURSIONS 

En Touraine, aux châteaux des bords tîe la 

Loire eî aux stations bahiéaîres de ia tïgste 

de Saint-Nazairc au Groisic et à Guérar.tie. 

1 er itinéraire. — l r - e classe, 86 francs ; 2e clas- 

se, 63 francs: Durée : 30 jours. Paria, Orléans, 

Blois Amboise, Tours, Chenonceaux, et re- 

tour à Tours, Loches, et retour à Tours, Lan- 

geais, Saumur, Angers, Nantes, Saint-Nazaire, 

Le Croisic, Guérande, et retour à Paris, viâ 

Blois ou Vendôme, ou par Angers et Char- 

tres, sans arrêt sur le réseau de l'Ouest. 

2° itinéraire. — l re classe, 54 francs ; 2 e clas- 

se, 41 francs. Durée : 15 jours. Paris, Orléans, 

Blois, Amboise, Tours, Chenonceaux, et re- 

tour à Tours, Loches et retour à Tours, Lan- 

geais, et retour à Paris, viâ Blois ou Vendô- 

me. 

Ces billets sont délivrés toute l'année à Pa- 

ris, aux gares d'Orléans (quai d'Orsay et Aus- 

terlitz), aux bureaux succursales de la Compa- 

gnie, et à toutes les gares et stations du ré- 

seau d'Orléans, pourvu que la' demande en 

soit faite au moins trois jours à l'avance. 

Spécialiié «c (Mimes de Petits Garçons 

AU PETIT MARIN 

Mlle Bastier, 22, rue des Lois. Tous les cou- 

pons d'étoffe apportés par les clientes sont 

utilisés. Recommandé aux mamans qui re- 

cherchent l'élégance et l'économie. 

69 75; Russe 

cure estam- 

che, 99 40. ' 

du Bazacle, 

45; P.-L.-M., 

1380; Nord, 1S05; Orléans, 1180; Ouest, 909; Saragosse, 

-302; Nord-Espagne, 168. 

Obligations diverses. — Ville de Toulouse 

Courte échéance, 501 25; Ville de Paris 1865. 55

a 

LE NUMERO 5 CENTIMES 

Organe quotidien de Défense 

ÉDACTION air 

Soeiale et Eeligieiise 

Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

ABOIST X«J33TVi:3Ea>ITE , ei 

«AUTE-GARONNE KT f«PiHTKMKNTS LIMITROPHES 

KaPARTCUEN'IS NOM UM1I HOl'IlKS 

(TTUNGER (Union pof jài) 

Trotl moi» 

6 fr- 

7 - 

«O - 

«ta tarit 

«1 fr 

43 - 

20 - 

Du an 

20 &• 

24 - 

«O 

%M Abcnjnameau |M«Mf «as 1- et 18 de ehaqna mole et sont payables d'avance 

TmUt tfwmft ^«ssoxwmt d'

Sitar «li • Jam^lea* *»€MS 

Le scrutin d'hier et l'éietùion présitisntisUs 

i „ , j,J >aris - 8 janvier. . 

U est sur le scrutin d'hier une remarque 

!* faire parce qu'elle touche de très près à 


•(quelques jours et qui a son importance parce 

que de l'avis général, au moins en l'état des 

partis, le résultat de l'élection du président 

«le la République paraît, ne tenir qu'à une 


Par suite.de l'entrée au .Sénat de 18 députés, 

le nombre des électeurs au Congrès va se 


Or, ces 18 nouveaux sénateurs peuvent se 

'décomposer, d'après leur opinion politique, 

en 13 antidouméristes, 4 douméristes et 2 dou- 

téUXi Co sont respectivement autant de voix 

que perdent le ou les adversaires de M. Dou- 

mier d'une part, et M. Doumer de l'autre. 

Ajoutons que ce dernier, déjà favorisé par 

re premier résultat, peut ajouter au déficit 

«le ses adversaires deux sénateurs décédés : 

ftlM. ïouffrault et Brunei et deux députés 

aussi décédés : MM. Delarue et Bagnol, que 

l'on peut classer comme antidouméristes. 

Ces derniers perdent donc au total is voix, 

tandis que M. Doumer n'en perdrait que 4. 

Il y a lieu d'ajouter à ce gain de M, .Dou- 

mer celui que lui procurera l'élection, du' dé- 

partement où le bloc a été honteusement 

batlu. 


Le Palais-Bourbon est en véritable révolu- 

tion, non pas qu'il soit -assiégé par beaucoup 

de députés, au contraire, niais parceque l'im- 

pression résultant des élections sénatoriales 

est énorme. 

Dès les premiers pas que l'on fait dans le sa- 

lon de la Paix, on est arrêté par -cette ques- 

tion : « Que pensez-vous de l'élection 'prési- 

dentielle ? » En fait, tout se ramène là, et au 

fond le résultat de l'élection de demain pour 

le président de la Chambre passe presque au 

deuxième plan. 

éré au Luxembourg, 

e restreint. Co sont, 

s valides ». 

dit, d'autre part : 

o Depuis qu'il n'est plus partisan de la sup- 

pression du Sénat, M. Flaissières a déclaré 

que cette réforme était nécessaire. Il la jugera 

indispensable maintenant qu'il sait, par expé- 

rience ,à cruelles combinaisons peut prêter Un 

mode électoral où les principes comptent 

moins que les promesses de clocher. 

» U y aurait quelques autres moralités en- 

core à tirer du scrutin d'hier : m; 

nombreuses occasions nous permet! 

mettre en lumière. Pour le monte: 

importe de constater, c'est que M. 

ayant passé toute sa vie à vouloir 

teur, maire, conseiller, dépu 

vient d'être- epfin élu sén 

temps. 

» Prix de persévérance ! > 

Delcassé, que s'il soumettait les propositions 

de réformes de la France aux puissances si- 

gnataires pour connaître leur avis, le gou- 

vernement français considérerait cet acte 

comme portant atteinte à ses intérêts. 

Une dépèche adressée le 22 mai par le chan- 

celier de l'Empire à l'ambassadeur d'Allema- 

gne à Paris, exprime l'impression produite 

par le rapport ci-dessus mentionné en disant 

qu'il n'est pas de nature à modifier l'opinion 

qu'on s'est faite du caractère turbulent de la 

politique isuivio jusqu'alors au Maroc par 

Le chancelier de l'Empire dit que le repré- 

sentant de la France veut tout simplement 

mettre, le Maroc sous séquestre et interdire 

au sultan toute relation avec les autres Etats 

signataires. 

Il ajoute aue d'après les déclarations fai- 

tes jusqu'alors par M. Rouvier, il est autorisé 

•à admettre que le président du conseil des 

ministres de France désapprouve cette ma- 

nière d'agir. 

Plusieurs autres documents se rapportent 

à. la communication de la notification offi- 

cielle de la convention franco-anglaise par 

M'. Delcassé. 

Uns dépêche du chancelier de l'Empire, 

adressée à plusieurs représentants diploma- 

tiques d'Allemagne, à la date du 12 avril, con* 

tient les déclarations suivantes : ' ' 

«netransformation 

j;;:;-i!iM 

crâprès le précédent tunrsiem avec 1 éventua 

iité du protectorat^ la France sur le Maroc, 

c'est-à flire la suppression des entreprises ôco- 

clstte^ 

nlus que jamais désirable. 

r ce procédé ne pont, blesser aucune^ttteep- 

tiiîté justifiée,vu qu'd s'açl tagilemen em 

ni, ver un moyen uni a deja l.ul s( s |»(.i vis 

ruinrU ement nous prenons en premier lieu 

intérêts allemands, mais nous 

â«issons aussi avec la conviction que nos pro- 

pFes mterêts sont identiques pux intérêts èco- 

nôiaiques de tous les Etats signataires auties 

q Te l: '4uvem'en.ent marocain ayant ensuite 

nronose la conférence, le chancel er de l'Km- 

nu^ envoie, le 5 juin, une dépêche-c rculaire 

ans laui elle il se prononce énergiquemant 

las le sens de cette réunion diplomatique. 

Il expose de la manière suivante le point 

de vue juridique de l'Allemagne : 

. Comme il est probable flue les réforme| 

no courront avoir lieu qu'avec 1 appui des 

Ftats signataires, il est possible que leur mise 

à exéciftion soit restreinte par les prescrip- 

tions de °a convention de Madrid, en parti- 

enher par l'article 17, portant que toute puis- 

sance signataire a droit au Maroc au traite- 

mènt de ia nation la plus favorisée et qu'un 

traUeinerit privilégié ne peut être accorde a 

mce. , 

es réformes ne peut, par conse- 

ccomplie qu'avec l'assentiment 

missances signataires, si la con- 

ait par suite du relus de quel- 

gfiataires; il en résulterait que 

ftablie jusqu'à présent par les 

maintenue sans changement et 

cm'il en serait encore ainsi alors même que 

Quelques puissances signataires déclareraient 

Qu'elles approuvent les mesures projetées 

nour le Maroc ou qu'elles ne s'y intéressent 

nas du tout-, car l'opposiiton d'une seule puis- 

sance signataire suffirait pour empêcher d ac- 

corder n'importe quels droits spéciaux mcom- 

natibles avec les droits de la nation la plus 

favorisée qui appartient aux autres puissan- 

ces » 

Le chancelier de l'Empire termine sa dépê- 

che de la manière suivante : 

« Tolérer l'action de la France contre le 

Maroc équivaudrait à abandonner les droits 

garantis aux puissances signataires par la 

convention de Madrid, tandis qu'en protestant 

ontre cette action, on ne fait que détendre 

aucur 

>. L' 

orient 

ques i^tats s 

la situation 

traités serait 

, la'situation juridique actuelle ». 

Il est faux que la convention franco-an- Deux dépêches envoyées a Paris a la date 

ou 

eut 

trop 

ire sena- 

re chose, 

ur long- 

JkS -S la icain" 

1.3 Livre Blanc Aiiemand 


L'Echo de Paris publie la dépèche suivante 

de Berlin 7 janvier :• 

« Le Livre blanc comprend environ 15 pages 

et contient 25 pièces ; il se divise en deux par- 

ties inégales : la première, qui contient plus 

des deux tiers du petit volume, -contient des 

dépêches du prince Rado-lin, du ministre.alle- 

mand à Tanger et du plénipotentiaire alle- 

mand à Fez. 

» Cette première partie a pour but de mon- 

trer : 

» 1° Que M. Delcassé n'a fait, au. sujet de 

l'accord franco-anglais, qu'une communication 

peu correcte au point de vue diplomatique, au 

cours d'une soirée et d'une façon incomplète, 

inofiicielle et occasionnelle; 

» 2° Que M. Deleassé poursuivait la tunisifl- 

cation du Maroc .; 

» 3° Que son ministre 1 plénipotentiaire, M.. 

Saint-René-Taillandier, se réclama d'un man- 

dat européen ou du moins que le maglizen a 

compris de cette façon ses déclarations. 

» Toute cette partie tend à- expliquer et à 

justifier l'intervention de l'Allemagne au mo- 

ment où elle s'est produite. Tous les docu- 

ments de nature à offenser le sentiment na- 

tional français ont été délibérément écartés. 

» La seconde partie cherche à atténuer l'ef- 

fet produit par certaines pièces du Livre jau- 

ne ; quelques pièces concernant les négocia- 

tions préliminaires à la noie du 8 juillet y 

sont publiées 

glaise ait été portée par écrit ou verbalement 

à la connaissance du gouvernement allemand. 

» M. Delcassé a, il est vrai, donné à l'ambas- 

sadeur d'Allemagne à Paris ' une . indication 

d'une nature générale concernant la situation 

intenable du" Maroc et la nécessité qui en 

.résulte pour la France de veiller à la sécurité 

de sa frontière algérienne ; mais lorsque, 

l'été dernier, longtemps après la conclusion 

de la convention franco-anglaise, l'ambassa- 

deur d'Allemagne a adressé à M. Delcassé 

une question relative à la teneur de cette con- 

vention, le ministre des affaires étrangères 

de France s'est borné à répondre : « Vous 

trouverez tout cela dans le Livre Jaune. » 

» Le jour suivant, M. Delcassé a cherché 

l'occasion de faire des déclarations à l'ambas- 

sadeur d'Allemagne concernant cette ques- 

tion. » 

Les opinions exprimées alors par M. Del- 

cassé sont combattues dans uno dépêche 

adressée le 1 er mai par le chancelier de l'Em- 

pire à l'ambassadeur d'Allemagne à Paris ; 

il est dit dans ce document qu'un acte di- 

plomatique important comme la convention 

relative au Maroc ne peut pas être jugé sur 

une reproduction verbale et fragmehtenairo. 

« Il n'est pas besoin, déclare le chancelier, 

de fournir aucune preuve pour établir que 

pour des ouvertures d'une pareille importan- 

ce', la forme, écrite est celle que ce-nsacreiit 

les usages diplomatiques ; l'insuffisance for- 

Elles ont 

:. à ce momeni 

• fissure, dam 

i Rouvier a abano 

j cassé et s'est rai 

par la politique 

blar 

)our but 

une casi 

la polit 

de prouver qu'il y 

:iue ou 

Ira 

u oe 

eu 

n veut une 

e ; que M. 

de M. iDel- 

ne soutenu 

m Luxembourg 

ièges. » 

a aucune co 

ans sénalori lei 

d 

ire entre 

lestions ié- 

•ent pas sur cel- 

les du Bloc com- 

i cherchent à er- 

lier, nous répon- 

nvier ne fait pas 

ions de mai. 

blocards, 

carreau ; 

pietemant désemparées el 

goter sur les événements 

drons que la journée du 

déjà si mal augurer des élections 

» Dans le Midi, une dizaine 

séïdes de M. Combes, restent sur 

c'est un commencement. 

» Dans le Nord, c'est la délation elle-même 

que les électeurs ont dédaigneusement repous- 

sée du pied en la personne cle M. Debierre, et 

l'importance de ce geste ne saurait être trop 

soulignée. » 

De la Liberté : 

« Le Sénat, grâce au corn 

tiques qui en ont survécu, 

plus au produit préf.ectora 

ral ; néanmoins, tout coir 

de la candidature officiel 

Le L: 

sera distri 

Reichstag ; 

été commui 

il ne s'agir.1 

cuments d' 

irrête au 8 juillet 1905 ; il 

mé aujourd'hui ou demain au 

aucune pièce de ce document n'a 

iquôe au gouvernement français ; 

donc que de la publication de do- 

.n intérêt très secondaire. » 

Paris, 8 janvier. • 

Anzciger a publié liier l'informa- 

it aux pra- 

de plus en 

is-préfecto- 

:, en dépit 

le bilan, 

nous l'espérons bien, va- être dressé à la 

tribune, en dépit des erreurs à déplorer, le 

bénéfice de l'opposition est incontestable. 

» La vérité est que les jacobins ont rencon- 

tré un palier dans leur ascension, pour la 

première fois- depuis neuf ans ils restent au 

même étage en s'y maintenant mal aisément 

avec quelques marches en moins -,'.quant à 

la répercussion cle cette journée sur l'élection 

présidentielle, elle semble bien devoir être 

inclémente à M Fallières.» ' 

Du Temps : 

a C'est dans les rangs de la gauche démo- 

cratique du Sénat, le groupe de M. Combes, 

que les pertes se sont produites ; 2 socialis- 

tes entrent, au Sénat, • mais ils remplacent 

deux membres de l'extrôme-gauche ; les ra- 

dicaux ou radicaux-socialistes ne peuvent pas 

être surpris que le socialisme remporte des 

victoires à leurs dépens. 

» Ce qui a déterminé certains échecs de la 

gauche démocratique c'est la politique sec- 

taire dont M. Combes fut l'ardent protago- 

niste ; on peut dire que le pays a voulu met- 

tre le point final à. cette politique et s'il n'est 

pas dans ses mœurs, surtout à l'occasion d'un 

scrutin sénatorial de réclamer Un retour en 

arrière, il -a signifié tout au moins que c'é- 

tait assez et, qu'il ne fallait pas aller plus 

loin ;• ce n'est qu'un avertissement, mais il 

est net. » 

De là Gazette de Franc 

« Il apparaît que les élections d'hier n'ont 

pas numériquement modifié l'état des forces 

blocarcles et antiblocardes du Sénat. 

* Le Bloc avait 08 membres sortants, il en 

a recouvré, 68 ; sortis du Sénat au nombre de 

16, les nationalistes, conservateurs ct libéraux 

reviennent au nombre de S? ; sortis au nom- 

bre de 17, les progressistes reviennent au 

nombre do 12 ; ce sont les progressistes qui 

ont payé les frais de,la bataille. 

» Le gouvernement fait figurer au chapitre 

de ses gains les deux sièges gagnés sur les 

.radicaux «as Je» wcimiïm collectivistes 

Le Loka 

tion suivante : 

« Le. Livre blanc n'apportera rien de sensa- 

tionnel, le gouvernement allemand ayant 

écarté les documents de nature à provoquer 

une tension inopportune : maison peut admet- 

tre que ces documents, qui mettent en lumière 

la légitimité du point, de vue allemand et gui 

ne seront pas publiés, furent communiqués 

confidentiellement à Paris et que cette' préve- 

nance trouvera à Algésiras la reconnaissan- 

ce méritée. » 

Le Malin se dit en mesure cle démentir caté- 

goriquement la dernière partie de l'informa- 

tion qu'on vient de lire : 

« 11 est absolument inexact, dit-il, qu'un do- 

cument quelconque ait été jusqu'ici communi- 

qué, soit confidéntiel!ement,£oit officiellement, 

au gouvernement français ; aucune des piè- 

ces qui figurent dans le Livre blanc n'a, d'ail- 

leurs, . été soumise jusqu'à présent à l'agré- 

ment du quai d'Orsay, ce qui laisse à. supposer 

que ce Livre blanc contiendra une c 

dance diplomatique .exclusivement allemande. 

i On sait que, tout au contraire, le Livre 

jaune, qui renfermait des documents interna- 

tionaux, a été partiellement soumis on épreu- 

ves aux divers gouvernements intéressés et 

nous pouvons même donner ce détail inédit 

que la Wilhemstrasse a pris un délai d'une 

quinzaine de jours pour reviser et étudier la 

partie documentaire soumise à son agrément.» 

Berlin, 8 janvier. 

Le premier document officiel du Livre 

Blanc est un rapport du consul d'Allemagne 

à Fez, en date du 21 février 1905, concernant 

la question dû mandat. • 

Le consul constate que le sultan dit, dans 

un entretien qu'il a eu avec lui à cette même 

date, qu'il persistait -à traiter d'une façon 

égale quatre nations, à savoir : l'Allemagne I 

et l'Angleterre à cause de leur commerce avec 

le Maroc, et la France et l'Espagne aussi à ' 

cause de leur voisinage. 

Le sultan ayant demandé si le ministre 

de France pouvait faire valoir un mandat 

collectif, le .consul a répondu que l'Allema- 

gne n'avait donné pour sa part aucun man- 

dat de ce genre. 

Le sultan a exprimé la joie qu'il éprouvait 

en apprenant que l'Allemagne ne s'était pas 

associée à la France. 

, Le consul envoie, à la date du 21 avril, un 

rapport concernant l'impression produite par 

les déclarations faites le 31 murs au Sénat 

par M. Delcassé relativement à la question 

marocaine. 

Il constate. que le sultan a été surtout ir- 

rité par le passage de ces déclarations, d'a- 

près lesquelles le gouvernement marocain au- 

rait sollicité les conseils de la Franco et au- 

rait déclaré, anrès les avoir reçus, qu'il avait 

l'inteniion de les suivre. 

« Dans l'audience qu'il m'a accordée au- 

jourd'hui, dit en outre le consul d'Allema- 

gne, le sultan a encore parlé de celte affaire 

et sost écrie : « Mais ce sont là cle purs men- 

songes» .Je lui ai alors raconté que les Fran- 

çais démontaient la nouvelle d'après laquelle 

nielle et matérielle des allusions .et indica- 

tions crue M. Delcassé a fait transmettre ici 

par Votre Altesse ct par M. Bihourd au coure 

do l'année dernière, est un fait qu'aucune des 

deux parties ne peut négliger après coup. 

» • Que ces allusions aient plus ou moins 

constitué un avertissement, c'est là une cir- 

constance sans importance qui ne .remédie 

en rien au caractère absolument insuffisant. 

-» L'en semble d'une publication au Journal 

officiel ne saurait remplacer une communi- 

cation directe, car les deux modes de notifl- . 

cation ont ed un caractère essentiellement 

différent. 

» Non seulement une communication di- 

recte est un acte de courtoisie, mais en la 

faisant, le gouvernement, français se serait 

implicitement déclaré prêt à entrer en dis- 

cussion avec les destinataires au sujet de 

leurs intérêts, au cas où ils les auraient crus 

atteints. 

» Au contraire, la publication au Journal 

officiel français met sans les avoir consultés 

les autres intéressés en- face du fait accom- 

pli. » 

Dans un rapport' daté du 7 mars et relatif 

au programme français de réformes, le con- 

sul allemand dit qu'il paraît vraisemblable 

que les Français veulent résider ici plusieurs 

mois chaque année afin d'habituer la conr 

et le maglizen à leur intervention perma- 

nente. 

Un rapport, du comte de Tattenbach, daté 

du 30 mai, traitait avec plus de dôtai's du pro- 

gramme français de réformes. 

M. de Tattenbach dit en substance dans ce 

rapport qu'en ce qui concerne l'organisation 

militaire tous les chefs de bataillon doivent 

être Français et tous les commandants de 

compagnie Algériens. 

* 11 est clair que dans l'organisation pro- 

posée, ce sont, des intérêts purement français 

qui trouvent leur expression nullement dé- 

guisée. 

» Il faut en dire autant de la création de 

troupes de police dans les villes de la côte, 

attendu que l'instructeur français de ces 

corps de police deviendrait en peu cle temps 

chef de tout le district dont chaque ville est 

le centre ; ce serait là nn premier appui 

fourni au contrôleur civil sur le modèle de 

ce qui s'est fait en Tunisie. 

» Dans les projets relatifs à la réforme fi- 

nancière apparaît également, avec netteté l'in- 

tention de mettre progressivement l'adminis- 

tration des finances marocaines sous le con- 

trôle français. » 

En ce qui concerne les réformes relatives 

a l'exploitation des ports, le comte de Tat- 

soon- tenbach fait remarquer qu'il est hors cle doute 

un de 1u.e la mise à exécution du programme fran- 

Livre I 5ais aurait pour conséquence l'annexion éco- 

nomique du Matoc à la France. Il ajoute • 

» Particulièrement caractéristiques à cet 

égard sont les efforts déployés pour mettre 

entre les mains françaises toutes tes finances 

par la création d'une banque d'émission pri- 

vilégiée et où le commerce d'exportation, par 

l'organisation d'entrepôts, de warrants et par 

l'autorisation donnée de façon générale et en 

corrélation étroite avec cette entreprise de fai- 

re des acquisitions territoriales, enfin la co- 

lonisation tout entière. 

du 12 et du 16 juin expriment les vues du gou- 

vernement allemand en ce qui concerne la 

tâche de la conférence. 

On trouve ensuite un expose de M. Rouvier 

en date du 21 juin et une note de l'Allemagne 

en date du 24 juin répondant à l'exposé, puis 

des déclarations du gouvernement français 

en date du 3 juillet, donnant son assentiment 

à la conférence et une entente en date du 27 

septembre en ce qui concerne les conseils qui 

doivent, être donnés au sultan relativement 

au programme de la conférence. 

Le Livre Blanc contient ensuite des docu- 

ments concernant la construction d'un môle 

à Tanger et exposant la conduite du gouver- 

nement allemand dans cette affaire. 

Le 25 septembre, le ministre d'Allemagne à 

Fez envoie le rapport suivant à l'office des 

affaires étrangères : 

« Au cours d'une visite que j'ai faite au- 

jourd'hui à mon collègue français, j'ai expri- 

mé, en termes chaleureux, l'espoir que les 

négociations entamées à Paris auraient un 

résultat satisfaisant ; M. Saint-René Taillan- 

dier m'a répondu que cela dépendrait de la 

question de savoir si l'on tiendrait compte 

à Berlin de la situation que la France est 

obligée de revendiquer au Maroc. 

» bans le Nord de l'Afrique, a-t-il ajouté, 

» la France a à accomplir une mission qui 

» embrasse le Maroc aussi bien que l'Algérie 

t et la Tunisie ». 

» Nous avons aussi parlé de la construction 

du môle cle Tanger; lorsque j'ai dit à M. Saint- 

René Taillandiér qu'il devait certainement 

connaître le document sur lequel la Compa- 

gnie marocaine base ses droits, il m'a fait 

remarquer qu'il ne sait, rien des efforts faits 

par cette Compagnie et que sans cela il les 

aurait combattus ». 

La factorerie ds Mar-Chica 


Un petit nombre de journaux critiquent de 

façon tendancieuse la politique française au 

Maroc. 

L'Impartial dit que l'Espagne doit revendi- 

quer la possession des ferritoires que lui con- 

cède le traite de Vad-Rass, et il laisse croire à 

. ses lecteurs que la factorerie de Mar-Chica 

fait partie de ces territoires alors que les pré- 

liminaires de Vad-Rass, confirmés par le 

traité de Tetuan 1860, ne parlent que des ter- 

ritoires de S.anta-Cru7, et Mar-Pequena sur la 

côte de l'Océan que l'Espegne occupait autre - 

j fois. 

j Les autres journaux reconnaissent que le 

! gouvernement français est absolument en 

dehors de l'affaire de la factorerie de Mar- 

i Chica. 

La conférence 


U paraît que la diplomatie allemande a 

pressenti certaines puissances dans le but de 

les décider à mc f Jre en avant, à la conférence 

prochaine, des solutions du problème maro- 

cain qui constitueraient un compromis entre 

les réclamations de la France d'une part, et 

do l'Allemagne d'autre part. 

Cette diplomatie a pour but notamment cle 

faire valoir cette proposition que l'organisa- 

tion et le commandement de la police maro- 

caine soient, confiés aux sujets de pays tels 

que la Suisse, la Hollande, la Belgique, la 

Suéde et l'Autriche, pays qui sembleraient 

devoir être prêts à accepter les idées alleman- 

Vinslstavicfl rte» délégués et même de çeug 

BOI -,9 doule donl In voix est acquise a M, Don. 

nvi- flnil par accepter. 

Après (vile scène, improvisée probablcmeni, 

damna Plus d'un mois, la gunehe radical* 

Bôcialiste avisée de la décision ancien, se 

rallia niccipitaunnent. mi nouveau plu. da bu. 

taille, bien qm- quelques minutes auparavant 

elle -a tôt prononcée pour le syslenie de l abs- 

teniion en masse greffé sur le scrutin par au- 

'"(Jiiant à roxtrême-gauche radicalc-ROcialisU 

en partie favorable a M. Doumer, elle s est 

bornée à enregistrer sans enthousiasme lu dé- 

cision prise par la délégation des gauchos. 

La fameuse délégation des gauches n était 

pas au complet, un groupe manquait, n la 

délibération, celui de l'union démocratique 

présidée par M. Leygues, mais tout cola na 

constitue que la manoeuvre officielle. 

A côté de celle-ci, sur laquelle le Bloc na. 

pus l'air de compter beaucoup, il y on a une 

autre qui chemine en dessous; pour éparpiller 

les suffrages doiiineristes, les combistes tia- 

vaillent a' répandra le bruit qu'il pourrait 

surgir demain, contre la candidature de M. 

Doumer, celle de M. Ribot et celle de M. Des- 

chanel. 

Le bureau provisoire de la Chambre 

En raison du refus définitif de MM. Astima 

et Bischoffsheim, les premier et second pré- 

sidents d'âge de la Chambre, qui oui allégué 

leur grand âge pour ne pas présider 1 ouver- 

ture de la session, c'est très probablement, 

connue l'an dernier, M. Bourgeois, député 

royaliste do la Vendée, qui présidera la séan- 

ce' de demain. „ 

Nous disons très probablement, car, d après 

certains bruits, M. Bourgeois aurait 1 inten- 

tion d'abandonner cette mission à M. de Bau- 

dry-d'Asson, qui vient immédiatement après 

lui dans l'ordre de l'état civil. 

On assure même que, dans ce cas, M. Bour« 

geois assisterait à la séance, pour la curio- 

sité du lait dans line des tribunes publiques 

de la Chambre et que M. de Baudry-d'Asson 

aurait annoncé qu'il prononcerait un discours 

de circonstance. -, . , _ . 

On s'est demandé, dans le salon de la Paix, 

si les 18 députés nommés sénateurs pourront 

prendre part à l'élection du bureau de la 

Chambre. 

Beaucoup concluaient à cette possibilité en 

excipant du fait qu'ayant un délai de huit 

jours pour opter entre les deux mandats, ils 

peuvent être considérés comme députés. 

Mais on faisait observer que si la faculté 

leur était reconnue de voter une dernière fois 

pour le bureau de la Chambre, ils ne pour- 

raient, par voie do conséquence, pas prendre 

part, jeudi prochain, à lélcction du bureau 

du Sénat, 

Après leur option pour le mandat sénato- 

rial, ces membres laisseront leurs sièges va- 

cants à la Chambre jusqu'à l'expiration de la 

législature. 

De plus, il y a à la Chambre deux sièges 

vacants par décès, ceux de MM. Bagnol et 

Delarue, et deux au Sénat, ceux de MM. Bru- 

net et Jouffrault ; comme le siège de M. Jouf- 

frault sera pourvu à la date du U janvier et 

que le nouveau sénateur élu pourra prendre 

part à l'élection présidentielle, il s'ensuit 

qu'au Congrès du 16 janvier prochain, lé 

nombre légal des membres composant l'As- 

semblée nationale sera réduit de 21 et ramené 

par conséquent à 869. 

Au Sénat 

La séance de rentrée au Sénat sera présidée 

par M. Fayard, sénateur de la Drôme, doyen 

d'âge. 

Cette séance sera d'ailleurs de pure forme ! 

le Sénat se bornera, en effet, à tirer au sort 

ses bureaux et à fixer son ordre du jour. 

L'intérêt do la journée résidera dans-lcs réu- 

nions des groupes qui s'occuperont de l'élec- 

tion du futur président de la République et 

qui auront à choisir leurs candidats. 

L'élection du bureau du Sénat aura lieu 

jeudi ; M. Fallières sera réélu président sans 

concurrent. 

Par suite du roulement établi il y a quel- 

ques années, MM. Poirrier, Desmons, vice-pré- 

sidents.Gayot, questeur, Milliès-Lacroix, Théo, 

dore Girard, Saint-Germain, Gotteron, secré* 

taires, sont arrivés au terme de leurs mar> 

dats. 

Les deux vice-présidents sortants seront pro- 

bablement remplacés par MM. . Antonin Du- 

bost ou Lourties et Monis ; le questeur sortant 

par M. lingot, les secrétaires sortants iâr MM. 

Pédebidou, (millier, A. Gérard et Sauvan. 

Il s aura lieu également de pourvoir art 

remplacement de M. Garreau, secrétaire, nori 

réélu. 

PROCHAINES ELECTIONS 

L'é!e«tion présidentielle 


MM. Sarrien, Gonzy, Barthou et Codet ont 

été chargés par la Délégation dos Gauches de 

se mettre en rapport avec le bureau des grou- 

pes de gauche du Sénat pour se concerter sur 

la réunion des deux Assemblées projetée en 

vue de l'élection à la présidence de la Répu- 

blique. . 

Les Discours de Guillaume II 

Berlin, 8 janvier. 

L'officieuse Gazette de l'Allemagne du Kord 

publie la note suivante au sujet de l'allocution 

que Guillaume li aurait adressée aux recrues, 

dans la cour de l'Arsenal, à l'occasion du P* 

janvier : 

« Le Vorwaerts, dans une de ses rubriques, 

relate que différents journaux étrangers au* 

raient signalé un clicours de nouvel an pro- 

noncé par l'empereur, dans des milieux tout 

à fait intimes et dans lequel on avait pu en- 

tendre, en ce qui concerne, la conférence maro- 

caine, comme un cliquetis très net cle sabres. 

» Là encore, il s'agit 'de pures facéties ; le 

discours dans la teneur indiquée n'a pas été 

prononcé, même dans des milieux tout a fait 

intimes. 

» Le discours adressé aux généraux en chet 

avait trait simplement aux affaires cle ser- 

vice ; U n'a fait aucune allusion à des ques- 

tions politiques intérieures ou étrangères. » 

» Les misérables bribes qui resteront pour 

le commerce non français- ou les entreprises 

? Sanlai»ÎLn* goât pas de nature à dissl- 

pei les inquiétudes ni la crainte de voir le 

sances qui se disputent le marché du monde » 

Ad sujet de la note adressée par le ann 

vernement marocain au ministre de Francn 

note repoussant les propositions française^ ot 

£!FZ!&*& '^jterles puisSes 3 à 

une conférence, le comte Tattenbach lait le 

remarques suivantes • 

1 lau le 

d^m 1 ^ 01 '- tlu milli stre d'Allemagne en 

d . a ,te du 27 mai, annonce que les plus . 

efforts furent déployés les jours d " 

par le représentant de la France pour e m.ê 

Cher l'envoi de la note 

M. Saint-René 

» M. Suint-René Taillandier fit dire nolim 

ment au sultan que la France irait à a .

Bulletin Finmcieî 

i.« i ... Paris, 8 janvier. 

IL» marche »st d'abord assez ferme sur les fond» 

MMHi n» Uorim arrive lourd et le mare.lie fal- 

jttllt Airaitot ; kl, cependant, on est plus tôt pes- 

ïttMMi mats nous ne croyons pas qu'il puisse sor- 

«t» »»*»* «no»» de conférence d'Algésiras que la 

pm, OUI amener.! lu prospérité générale. 

N, i* Rio plus faible à 1075, Banque de 

France mi, Crédit Lyonnais 1037, Union Paxlslen- 

n» nnr». 

No» valaurs Industrielles sont meilleures : Om- 

nltms 710, Thomson 718, Tramways-Sud sa*, Jouis. 

nattev-tiSi! 510; les fonds russes, dans les cours de 

MûSU] t Eusse Consolidé 81 80, Russe 1901 83 25. 

jàrmnsk /,i6. Sosnowice 1217. 

On négocie en banque, i 97 50, l'action de l'Union 

des tramways, qui est l'objet de lionnes demandes, 

mt on Tient d'introduire les obligations '1 % de la 

«".«npnsnif des chemina de. fer du Midi de l'Ita- 

lie A ',50. C'est un placement lort intéressant. 

DE T.AVIIif.RtB, 

U, vlaee Vendôme. Pari). 

Mardi 9 «lairvJUai» ÎOOQ 

BtggUMiii fe'.i^îlBMJt«uuw.M»mii i i 

É IE 

Du 8 janvier. 

Le veni est tort des régions ouest sur toutes nos 

côte'' : la mer est très houleuse dans nos stations de 

M KaneUfi et de l'Océan ; des pluies sont tombées 

sur le nord et l'ouest du Continent ; en France 

«îiles ont été générales. 

I.a température monte' sur presque toutes nos ré- 

pions ; elle était ce matin de —7 a Kiew, —s à Ar- 

ltangel, 8 A Taris, 10 à Clermpnt, 51 à Alger, —3 au 

tnont Morutier. 

Un temps à éclairclcs et averses est probable ; la 

température va rester élevé. 

11 esl tombé 10 millimètres do pluie à Toulouse î 

14 au Puy-de-Dôme ; 15 au Pic-du-Midi ; l à Perpi- 

gnan ; 30 à Bordeaux. 

Stations. Baro. Ther. lEtat duciel Mini. Max. 

de la veil. 

Toulouse Gi.O 12.2 O.S.O. f. c. 5.7 16.3 

Puy-claD 08.5 i.O O. t. f. br. 0.0 0.3 

Pic du M 55.7 —2.4 O. t. fort c. -8.4 4.4 

Perplgn. 53.5 18.0 N.Oa.fortc. 7.3 15.1 

Bordeau. 51.7 11.9 O.N.O.a.f.c. 12.0 12.2 

«t vous tous qui perdez vos chcveùXjdont lo 

jçuir chevelu est atteint d'affections plus ou 

feoins graves: Pelade, Pityriasis, etc., etc., 

yendez-vous au Laboratoire de Paris du Pro» 

fesseur Busch, 10, Rue des Bons-Enfants, au 

Louvre,ou écrivez-lui avec grands détails les 

causes de votre mal. Gratuitement le célébra 

spécialiste vous fournira le moyen de retrou- 

ver rapidement votre chevelure perdue ei 

dans sa nuance primitive quelle que soit 

Sa cause ou l'ancienneté de la chut». 

sexe féminin, 96. 

101; 

Distinction honorifique 

ministre de l'intérieur a adressé une 

lettre de félicitations à M. Jean-Angeli Pélis- 

bié, maçon à Carmaux, qui, le 15 août 1905, 

a retiré d'un puits une fillette qui v était 

tombée. 

Cour d'assises 

Audience du S janvier 

Présidence de M. Moulenc, conseiller à la 

Cour de Toulouse, assisté de M. Alibertf juge, 

et Derrouoh, juge suppléant au tribunal civil 

d'Albi. 

BANQUEROUTE FRAUDULEUSE. FAUX El USAGE DE FAUX 

Auguste-Hippolyte-Honoré Goulesque, an- 

cien négociant, domicilié à Carmaux, est ac- 

cusé des crimes de banqueroute frauduleuse, 

faux et usage de faux. 

Etabîï a Carmaux en qualité de marchand 

jtailieur depuis 1897, Goulesque donna une 

certaine extension à son commerce et établit 

même un succursale à Cagnac â partir de 

1904. 

Les résultats du commerce ne furent pas 

bons, et à diverses reprises le père du pré- 

venu dut l'aider à acquitter des traites ; .il 

avalisa même d'autres billets pour une somme 

de 1,235 francs . 

"D'autres créanciers ayant demandé l'aval 

"• Goulesque père, celui-ci refusa ; l'acousé 

f .tirait alors douze traites de l'a fausse signatu- 

" re de son père. 

Ces faux ayant été découverts, Goulesque 

' disparaissait de Carmaux en emportant une 

somme de 1,000 francs et environ 1,500 francs 

de marchandises. 

Déclaré en faillite par jugement du 1" sep- 

tembre 1904, le syndic évalua le passif à 20,000 

francs et l'actif a 7,590 francs. 

D'autre part, Goulesque ne tenait plus au- 

cune comptabilité' depuis 1898. 

Arrêté à Bruxelles le 19 août 1904, il fut ra- 

mené en France et incarcéré en attendant sa 

comparution. 

L'accusé avoue les faux qui lui sont repro- 

chés et nie les détournements. 

Huit témoins défilent à la barre, parmi eux 

le père Goulesque qui confirme n'avoir pas 

apposé sa signature sur les douze effets ar- 

gués de faux. 

Le ministère public demande une condam- 

nation, mais sollicite en même temps les cir- 

constances atténuantes en faveur de l'accusé. 

M' Olior présente avec son talent habituel 

îa défense de Goulesque ; l'honorable avocat 

s'efforce de démontrer au jury que la décon- 

fiture de son client a été provoquée par la 

grève de 1900 à Carmaux, les dépenses exa- 

gérées faites par sa femme et enfin par les 

exigences de ses fournisseurs qui l'ont 'ex- 

ploité. 

11 discute pied à pied les divers chefs d'ac- 

cusation ; son argumentation parait produire 

une profonde impression sur le jury. 

M' Olier demande l'acquittement' de son 

Client ; il supplie les jurés, au nom du père 

de Goulesque, au nom de sa femme, au nom 

de ses cinq enfants, de se montrer bons, de 

se montrer pitoyables.et de pardonner. 

Le jury répond négativement aux vingt-six 

questions qui lui sont posées ; en conséquen- 

te, la Cour prononce l'acquittement de Gou- 

lesque. 

Le rôle de la session 

Au cours de cette sesion le jury aura à exa- 

miner les affaires suivantes : 

Mardi '9 janvier. — Cécile Girot, coups et 

blessures volontaires ayant entraîné la perte 

d'un œil. Ministère public, M. de Parade, juge 

suppléant. Défenseur, Mc Alibert. 

Mercredi 10 janvier. — Jean Ro'siès ct Marie 

Dogier, veuve Bosiès, banqueroute fraudu- 

leuse. Ministère public, M. J'ordany, substitut. 

Défenseur, M 0 Pé de Arros, du barreau de 

Toulouse. 

Jeudi H janvier.' — Rémy Vedel, banqu "Tou- 

frauduleuse. Alexandre Bousquet, Céleste) 

MAZAMET. — Soirée récréative. — Nous 

avons le plaisir d'annoncer que les jeunes 

gens do la Société de gyrunatique La Frater- 

nelle, organisent pour dimanche prochain nue 

charmante soirée récréative. 

Rien n'a été et ne sera négligé pour intéres- 

ser agréablement le public, qui, nous en som- 

mes sûrs, ira nombreux encourager do ses 

lpplaudissements, les efforts désintéressés de 

ces dévoués artistes. 

Le programme, qu'on nous promet très va- 

rié, sera publié dans un de nos prochains nu- 

méros. 

On peut d'ores et déjà se procurer des car- 

tes d'entrée chez MM. les commissaires de I.a 

Fraternelle, et au siège de la Société, rue de 

la Vanne. 

CA1LLAC. — Agression. —- Nous appre- 

nons qu'une plainte a été déposée par M. 

D... , coiffeur, rue Joscph-Rigal, con- 

tre le sieur V..., qui se serait livré à des 

voies de fait sur la personnne du fils du 

plaignant. 

M. le procureur de la République a char-, 

gé la gendarmerie d'ouvrir une enquête. 

Amusements dangereux. — Deouis une di- 

zaine de jours, des gamins d'environ 15 à 18 

ans, s'exercent au tir, dans nos rues et sur 

nos promenades, en se servant, pour ce, de 

revolvers chargés à bulles. 

Nous rappelons à ce propos, que l'an der- 

nier une jeune femme fut triée par une balle 

de revolver, qu'un imprudent maniait en plei- 

ne rue, quartier de l'Hortalisse. 

Est-ce que ces amusements, aussi dange- 

reux que stupides, vont être longtemps enco- 

re tolérés par la police ? K. C. 

Les fourneaux économiquas de la commune 

de Gaillac seront ouverts tous les jours à par- 

tir du lundi 8 janvier 1900, dans 'le local des 

anciennes prisons situé, à Poyrac. 

Les tickets seront déposés' chez M. Bonne 

maison, épicier, rue Porlal et chez M. Anto- 

ny, épicier, rue Joseph Rigal. 

Mouvement da la population pendant l'an, 

née 1905. — Naissances : Enfants légitimes : 

Garçons, G6 ; filles, 48. 

Enfants naturels.: Garçons, 5 ; filles, 4. 

Total des naissances, 123. 

Mariages, 55 ; divorces, 2. 

Décès : Sexe masculin, 95 

Total des décès, 191. 

Récapitulation fNaissanci 

différence au profit des dé 

Orphéon de Gailiac. — Nous apprenons avec 

plaisir que notre Société chorale va reprendre 

ses répétitions sous la nouvelle direction de 

M. Lescat, professeur de musique, premier 

prix du Conservatoire de musique de Tou- 

louse. 

Etal civil. — Naissances : Henri-Timothée, 

fils de Célestin René, propriétaire, et de Loui- 

se-Emilie-Marguerite Canavy, rue de la Ma- 

deleine ; Albert-Joseph Crouzat, fils de Henri- 

Jean, cultivateur, et de Marie-Rosalie Vidal, 

à Canteperlic ; Wilheltnine-Yda Roques, fille 

de Elie-Paul-Cyprien-Einilien, cultivateur, et 

de EUsa-Doria Pic, à la Partanelle. 

Mariages : Louis-Pierre Vergnes, tonnelier, 

et Noelle-Cat'nerine-Mercédès Bacaud, à Gail- 

lac ; Louis-Augustin Audourenq, charpentier 

à Puicelcy, et Justine-Marie Sicard, à Gail- 

lac. 

Décès : Marie-Albanie-Célestine Colombier, 

3G ans, épouse Bourdoncle, à Pricassou ; Ro- 

salie-Joséphine .Andrieu, 52' ans, avenue de la 

Gare ; François Dalbis, 30 ans, cultivateur, 

à la Combe^-de-Galan ; François-Louis Vialar, 

32 ans, cultivateur à l'Hospice. 

LAVAUR. — Service électrique. — A la 

suite des grandes pluies de ces jours der- 

niers,rAgoût ayant considérablement gros- 

si, le service électrique est interrompu. 

Ménagères, ne vendez pas les lampes à 

pétrole. 

SAiNT-SULPlCE-SUa-TARN. — Séance ré- 

créative. — Dimanche dernier, un groupe de 

jeunes gens a bien voulu ménager une sur- 

prise des plus agréables à la population saint- 

sulpicienrie. 

La _nouvelle d'une séance récréative, bien 

que répandue tardivement, a attiré en grand 

•nombre toutes les classes de la société vers 

l'ancien pensionnat Saint-Stanislas. 

Dans la saynète « A la salle de police », les 

trois personnages ont rendu avec un art con- 

sommé un fait constaté par tous ceux qui 

ont accompli le service militaire, « la vérita- 

ble fraternité entre tous les soldats, quelle 

que soit la classe dont ils peuvent être issus ». 

Dans la pièce dramatique : « Les deux Hon- 

neurs », le talent des acteurs s'est encore, ma- 

nifesté plus ouvertement : les applaudisse- 

ments répètes des spectateurs en ont été 

d'ailleurs le meilleur"témoignage. Si Van 

Oustard a su rendre bien palpables les ma- 

chinations 'criminelles dont un mauvais spé- 

culateur est capable, les deux frères Desc-lè- 

res n'ont pas su moins faire airner les sacri- 

fices au prix desquels l'on doit quelquefois 

assurer son honneur, l'honneur de la famille 

et l'avenir des siens. Le commandant ét l'or- 

donnance Toufftin n'ont pas non plus moins 

réussi à faire admirer, l'un le dévouement 

d'un supérieur pour son inférieur, l'autre 

rattachement • ingénieux et désintéressé . d'un 

inférieur à son maître. 

. Nous nous empressons de féliciter M. l'abbé 

Cornus, directeur de la représentation, de son 

heureuse organisation ; nous adressons de 

sincères éloges aux jeunes acteurs, en les re- 

merciant en même temps des sacrifices, bien 

couronnés, qu'ils ont voulu s'imposer. 

Et nous espérons que nous aurons certai- 

nement le plaisir d'assister à de nouvelles 

représentations, entrecoupées des mêmes so- 

los de llùte et des mêmes intermèdes. P. E. 

quet, en menlionnant le nombre d'hectos de 

votre récolte, la couleur et la force alcoolique 

du vin. 

La participation dans les bénéfices est de 

45 % répartie au prorata du nombre d'hectos 

vendus; nous évaluons la ristourne 

venant de Licata, avec un chargement de 

soufre de 375-tonnes ; « Louis-C », vapeur 

avec des fûts vides et 25 tonnes diverses • 

« Gaulois », vapeur français, capitaine Cas-, 

lagnoni venant de Marseille et Port-Vendres, 

avec 222 tonnes marchandises diverses. 

Sorties : « Amphion », vapeur allant à Mar- 

seille avec 251 demi-mukls vin ; « Aude », 

allant a Port-Vendres, avec du pétrole ; « Le 

Gouët », vapeur allant à Marseille, avec 55 

fûts vin ; < Vinccnzo-Laffredo », et « Eisa », 

voiliers italiens, allant, le premeir à Marseil- 

le et le second à Cassis, sur lest ; « Magali » 

vapeur, allant à Cette, Marseille, Cannes, Nice 

et Menton, avec 325 tonnes demi-muids vin 

et diverses ; « Louis-C », vapeur, alant à Mar- 

seille et Cannes, avec 145 fûts vin ; « Gau- 

lois », vapeur allant à Marseille, avec 1G5 fûts 

vin et 60 tonnes diverses. 

CASTELNAUDARY. Un banquet à Vil- 

lespy. — La «Dépêche» nous donnait, hier, 

jury à l'exposition universelle de Paris 1900, i fu^Tu^ d f ails s . ur une , manif ftti- 

nôgociant, dislillateur-liquoriste à Carcas- j * . Politico-gastronomique qu'avaient or- 

sorine. | ««nisee, un de ces derniers dimanches, à 

Vice-président pour l'arrondissement de ' Villespy, quelques forcenés blocards de 

Narbonne, M. Murât, président du tribunal de j l'endroit. 

commerce de Narbonne. I Ces agapes furent d'autant plus agitées 

Vice-président pour l'arrondissement de! et bruyantes que les convives, appartenant 

Limoux, M. Adamoly. 

Vice-président pour l'arrondissement, de 

Castelnaudary, M. Garrouste. 

Membres du comité, MM. Guyot, construc 

du 

exercice a une moyenne de trois francs par 

heeto. LE COMITÉ D'INITIATIVE. 

Exposition internationale de Milan (Italie). 

— Le gouvernement de la Bépublique fran- 

çaise devant participer à l'exposition interna- 

tionale qui doit, se tenir à Milan à partir 

d'avril 1906, sur l'invitation de M. le préfet do 

l'Aude, à la date du 3 janvier, les membres 

du comité départemental d'organisation de 

cette exposition se sont réunis hier à la pré- 

fecture et le bureau de co comité a été cons- 

titué de la manière suivante : 

Président, M. Drevet, président de la cham- 

bre de Carcassonne. 

Vice-président pour l'arrondissemênt de 

Carcassonne, M. Michel Sabatier, membre du 

à un parti qui fut mis en complète déroute, 

aux' dernières élections municipales, vou- 

laient profiter de l'occasion pour faire croi- 

teur, et Roger, fondeur, à Carcassonne ; Bon- ! re 11 taut encore compter avec eux et que 

nail, industriel à sainte-Colombe-sur-l'Hers 

et Besse. négociant à Narbonne. 

1900 les voit renaître de leurs cendres. 

On avait donc donné pour mot d'ordre 

Pour tousses renseignements^ demander j -aux deux douzaines d'exaltés qui s'étaient 

assis autour des tables, cle faire du bruit 

comme s'ils avaient été quatre fois autant. 

La consigne fut observée à la lettre. 

C'est dire que, pendant douze heures, le 

refrain de l'Internationale — l'hymne 

odieux cher à Hervé — a retenti, dans Vil- 

lespy, avec une intensité sans pareille. 

Le chœur de ces enragés braillards fut, 

d'ailleurs, coupé par des solos variés. 

On entendit le soprano aigu de M. le 

, docteur Durand, maire de Castelnaudary ; 

lorsqu il est tombe sur le tampon d un vyagon. I le mezzo quelque oeu trérnolisant de son 

cher » collecrue, M. Larrouy, et 

au sujet de l'exposition universelle de Milan, 

s'adresser à M. Drevet, président de la cham- 

bre de commerce de Carcassonne. 

Accidents du travail. — Le 3 courant, à onze 

heures du matin, le nommé François Babat, 

âgé de 46 ans, demeurant rue de la Triyalle, 

n° 113, s'est fait une entorse au g«iou gau- 

che en heurtant une balle de farine. Le mé- 

decin a prescrit un repos de dix jours. 

Le i courant, lo nommé Henri Escarguel, 

âgé .de 41 ans, demeurant rue de Metz, 8, tra- 

vaillait dans les ateliers de M. Lamourelle, 

bras 

iche 

Dans sa chute, il s'est fait une contusion au 

côté gauche. L'incapacité, de travail sera de 

dix jours. 

Le 5, à trois heures du soir, le nommé An- 

toine Subras, âgé de 18 ans, manoeuvre, de- 

meurant rue cle la Trivalle, 12, s'est fait, à la 

brasserie Lauer, une plaie à l'avar 

droit avec un éclat de bouteille. Le m 

a-prescrit un repos de quinze jours. 

Mendicité e* vagabondage. — Din 

soir, vers cinq heures, le nommé Pierre Oli- 

vier, âgé de 56 ans, terrassier, né à Surzur 

(Morbihan), surpris à mendier de porte en 

porte, boulevard de la Préfecture et Grand'- 

Rue, a été enfermé à la chambre de sûreté et 

déféré au Parquet, sous l'inculpation de men- 

dicité et de vagabondage. 

A qui ïa chienne ? — M. Barôs, demeurant 

rue du Marché, 46, a trouvé une petite chien- 

ne blanche tachetée de roux. La lui réclamer. 

Athénée, (ie Oarcasscnne. — Cette Société, 

réunie en assemblée générale le 29 décembre, 

a- procédé au renouvellement de son bureau 

pour l'année 1906 de la manière suivante : 

Président d'honneur, M. Sylvain Fourcade, 

ancien président actif; président actif, M. J. 

Laurent; vice-président, M. J. Fourcade; se- 

crétaire général, M. F; Larny: secrétaire ad- 

joint, M. H. Grilhot;. trésorier^ M. M. Bès. 

-Les membres de cette Société sont invités 

à se rendre à la réunion générale qui aura 

lieu le mardi 9 janvier, à huit heures et demie 

précises du soir, café Daraud, rue de la Mai- 

rie, premier étage. 

Caisse d'éparguç de Garcaesonns. — Séance 

des 6 et 7 janvier : versen 

boursements, 33,756 fr. 76. 

Etat civil du 6. iiu 8 jan 

4 garçons. 

Décès : Elisabeih Vide 

Toulouse; Denis Delmas, 

Edmond Douchez,. 26 an 

Joseph Rouquet, 79 ans, 

Jeanne Marguerite Boucl 

re, Grand'Rue, 45. 

Publications de mariai 

rence. cordonier, rue du 

thUde Eulodie Roussel, 

n» 10; -Félix Jîacdu, rue ' 

Jeanne Roqueîère, rue Bi 

Benjamin Fat 

Bosé Louise Ourlai, rû 

Icre, coiffeur 

21,717 fr.; rem- 

- Naissances : 

ans, routé de 

rue Littré, 33; 

dé l'Hospice; 

e Fortuné, 19; 

ans, céiibatai- 

; : Guillaume Té- | 

larché, 42, et Ma- 

3 du 4-S'eptemhre, 

Ville, 73, et Marie 

>ès, 3 bis ; Charles 

employé de commerce, et 

Voltaire, 24; Auguste 

le 

ruelle Fondés; :Vh 

lier, rue Trivalle, 87, et 

isse des Capucins; Fr; 

éniste, rue du 2i-Févri 

neuve, rue du. 24-Kévrie; 

5AISSAC. — Aeto d? .ti 

dredi matin, plusieurs fo 

coulant pas, on constata 

descellé, dans la soirée d« 

vercle en pierre de taille 

mètres du village, ans 1 

ïajbaud et Raucoui, et ob: 

de de mottes de terre. 

La gendarmerie, préven 

quête qui jusqu'ici n'a pas 

NÂRB0îÊ. —. A !a 

— A l'occasion de sa ré 

de la. Lyre Narbonnais 

soir, à la commission d 

nçois Joseph 

:r, 53, et Mari 

aiv&Ulaitce, — 

daines publiqi 

que quelqu'un 

veiile, I: 

te 

Vaysse et Germain Cuq, complicité.. Ministère 

Public, M. Merle, procureur de la République. 

'Défenseurs, M" Ebelot, du barreau de Toulou- 

se, pour Vedel ; M0 Alibert, pour Bousquél ; 

M« Andrieu, pour Vayssc ; M" Ebelot, pour 

Cuq. 

Vendredi 12 janvier. — Alexandre Bousquet, 

•Danquoroute frauduleuse, Rémy Vedel, Mario 

«irauie, femme Vedel, Célestin Vaysse, Firmin 

Lacroux, Joseph Magna, Hippolyte Astruc, 

Joseph Gil, Paul Besses, complices. Ministè- 

re public, M. Merle, procureur de la Républi- 

que. Défenseurs, M. Alibert pour Bousquet ; 

M* Ebelot. pour les époux Vedel ; M" Andrieu. 

Pour Vaysse et Lacroux ; M0 Berbié, pour Ma- 

»tna et Gil ; M0 Pigasse, pour Astruc ct Bes- 

ses. 

Lundi 15 janvier. — Marie Coubés, veuve 

s.avergne : Célestin Lavergne, assassinat. Mi- 

nistère public, M. Merle, procureur de la Re-. 

Publique. Défenseurs, M" Alibert, pour Marie 

.Coubés, et M» Ebelot, pour Lavergne. 

ALBI. -Théâtre. — C'est ce soir à S h. ?.. que 

«Oit avoir lieu au théâtre' municipal la re- 

présentation du grand succès, les Veux KCOIÇH, 

"J Alfred Ga.pus, joué par la troupo du (neutre 

Mns Variétés. 

Les amateurs de jolies comédies ,et ils sont 

Nombreux dans notre ville, ne manqueront 

Ms de venir entendre un des chefs-d'œuvre 

•'u, répertoire moderne, interprété par d'ex- 

seUeata artistes. 

...Principaux interprètes : Mlle Diska, Mme 

J,/«fuie, Mlle Andrée-Mary, Mlle Perrière, 

» V >AI . Chaneol, Audoul, Courtois. 

v» spectacle commencera par : Il faut 

û unt porte soif ouverte ou termie* 

is 

Distinction honirifi^tiS 

Le ministre de l'intérieur a adressé une 

lettre de félicitations à M. Antoine Pages, 

maçon à Castelnau-d'Aude, qui, le 24 août 

1905, s'est jeté résolument dans • un endroit 

profond de l'Aude pour tenter de sauver une 

femme qui y était tombée. 

CARCASSONNE. — Congrès des Sociétés 

savantes. — Le 44° Congrès des Sociétés sa- 

vantes s'ouvrira à la Sorbonne, le mardi 

17 avril prochain, à deux heures précises. 

La Coopérative des viticulteurs de l'Aude, 

fondée pour la vente des vins en commun, 

siège, 5, boulevard Omer-Sarraut, Carcasson- 

ne, donne un banquet d'union à l'hôtel Ber- 

nard, le dimanche 14 janvier, à midi. Prix,. 

4 francs. 

Tous les viticulteurs de l'Aude qui désirent 

vendre leurs vins.au comptant à la cote ci- 

dessous sont, invités ait banquet pour rece- 

voir les offres de l'association. 

Cote d'achat de la Coopérative : 

7°, 6 fr. 50 : 8°, 7 fr. 50 ; 9°, 9 fr.; 10», 10 fr.; 

11», 12 fr.; 12°, 13 fr. 50 ; 13°, 15 fr. 

Le comité d'initiative de la Coopérative, se 

plaçant en dehors de tout intérêt personnel 

pour se mettre sur le terrain pratique et po- 

sitif, a la prétention d'avoir établi le n balan- 

cier » qui doit régler la hausse des prix non 

seulement pour cette année, niais aussi pour 

l'avenir. Sa compétence commerciale et in- 

dustrielle, son activité et son désintéresse- 

ment, ne tendent qu'à redonner à la viticul- 

ture le bien-être qu'elle a perdu par la mé- 

vente dé ses récoltes. 

A cet effet, il va doter la ville de Carcas- 

sonne d'une puissante, distillerie moderne 

pouvant brûler 1.000 hectolitres par jour. 

Cet établissement à édifier à cheval sur le 

chemin de fer et le canal, aura pour auxi- 

liaire un Entrepôt destiné à centraliser les 

vins. ' . ... . 

Cet entrepôt répond à un besoin qui se fai- 

sait sentir de plus en plus, ti cause des inté- 

rêts diamétralement opposés qui existent en- 

tre les négociants et les propriétaires. 

Désormais, cette administration marchande, 

qui sera sous le contrôle permanent et exelu- 

siT des propriétaires viticulteurs, leur permet- 

tra de vendre directement leurs récoltes sans 

le concours d'intermédiaires, avec 1 avantage 

de participer aux bénéfices qui seront repar- 

tis au prorata des hectqs,vendus. 

Cette entreprise d'utilité publique est : 

Commerciale par la vente directe des îe- 

coltes au consommateur ; . . •..»„„ 

Industrielle par la brûlerie des vins de cc- 

leux pour relever les prix des bons vins ; 

t'inancièro par la facilité de pouvoir faire 

la presse, un banquet qui. 

Grand Hôtel. 

L'Eclair, la Dépêche, '\c 1 

Républicain cle iSarbonne, 

Sociale, le Courrier de Kai 

press du Midi étais 

e, a ouvert, un 

donné de résu 

.yre MarSsorma 

lection, le bur 

a offert, san 

cette Société < 

a eu lieu 

tais 

tu Financière par ia iacnm 

fructifier- l'épargne locale par eue. 

Ce e ingénieuse organisation, qui produira 

ses ventes en gros clans toutes les principales 

villes C dêf France et par la suite à l'étranger, 

est à la disposition des petits et grands pro- 

priétaires qui deviendront sociétaires. en sou* 

l ' i j'\a , i'lllh\ l Gon\i'assi'ijettit ppint les sociétaires 

•V verser une cotisation et n'aliène nullement 

leur liberté de disposer de la vente de leurs 

vins à tout venant. , wo _ w 

Ils auront, ainsi la louissance ot les av antre- 

ces' do ce grand éiablisemenl sans en avoir 

les charges ni la responsabilité. 

En vue du classement régional : 

- o n d é vous invite à lui faire P^venir, 

avant le 13 janvier, votre ttocsion M **• 

'fie, le Télégramme, le 

bonne, la République 

de Karbonne et Vfimr 

t représentés. 

En l'absence du président, M. Gritton ,et 

de deux vice-présidents, MM. Gabarrou et 

Azalbert, ce repas, qui avait un caractère 

intime, était présidé par le troisième vice- 

président, M. Antoine Bousquet. A ses cô- 

tés avaient pris place MM. Tivollier et La- 

gasse, les dévoués chef et sous-chef de la 

Lyre. 

Le menu, délicatement composé, faisait 

.honneur à l'habileté et à la science culi- 

naire de M. Benne, le nouveau directeur 

du Grand Hôtel. Nous mignons nos félicita- 

tions à celles nui lui furent adressées par 

les convives. Au Champagne, M. Bousquet 

donne lecture des deux lettres par lesquel- 

les les absents expriment leurs regrets. Il 

lève son verre en leur honneur et aux mem- 

bres dé la presse. 

Après lui, M. Chavrnac fils, dans une in- 

téressante causerie, proclame l'art musical 

le plus élevé cle tous les arts, et il boit à 

la.presse, aux chefs de la Lyre ët à la pros- 

périté de cette Société. 

Le correspondant de YE.rprcss du Midi 

répond au nom de ses confrères en faisant 

l'éloge de la Lyre, si justement populaire 

à Narbonne et (lui a toutes nos sympathies; 

il déclare qu'elle peut compter sur le dé- 

vouement de la presse. 

Cette charmante réunion s'est continuée 

très avant dans la soirée. Les mets avaient 

été délicieux, les vins exquis, la gaieté des 

convives se manifestait par un feu roulant 

de bons mots. Entre temps, le sympathi- 

que secrétaire de la Lyre, M. Gazel fit en- 

tendre une partie de son inépuisable ré- 

pertoire de jôveuses histoires. 

Et l'on se sénara avec le regret de voir 

se terminer si "tôt cette fête intime ou ne 

cessa de régner entre les convives une tran- 

che iovialité. i.L. 

Vol. — Des malfaiteurs inconnus ont péné- 

tré dans le graiigeot de M. Bernet, maçom_ a 

Cap de Pla. Une pioche et un sécateur ont ete 

.soustraits. 

Le feu. — Un commencement d'incendie 

s'est déclaré avant-hier ûu soir, vers 5 heures, 

dans un salon de la maison portant le numéro 

9. rue Barbés. Grâce au concours des voisins, 

le feu a été rapidement éteint. 

LA NOUVELLE. — Mouvement maritime du 

port do La Nouvelle du 1 er au 6 janvier 1906 : 

Entrées : « Eolo », voilier italien, capitaine 

Malfati, venant de Licata, avec 270 tonnes 

sonfre ; « Carlo », voilier italien, capitaine 

Tomie, venant de la même destination, avec 

390 tonnes soufre pour la maison française 

F Fourcade, de La Nouvelle ; « Andréa-Do- 

ri'a » voilier italien, capitaine Tomie, venant 

de Licata, avec 270 tonnes soufre ; « Louis- 

B » voilier italien, venant également de Li- 

catâ (Sicile), avec 350 tonnes soufre, pour la 

maison Marty Parazols, de La Nouvelle ; 

« Amphion », vapeur français, capitaine Roca, 

venant de Marseille, avec 75 tonnes diverses; 

« Le Gouët », vapeur Compagnie mixte (Toua- 

che) venant de Marseille et Port-Vendres, 

avec' 45 tonnes diverses ; « Aude », yapeur 

français capitaine Lalande, venant e Marseil- 

le, avec 330 fûts huile de pétrole pour En- 

trepôt de La Nouvelle ; « Magali », yapeur 

français, capitaine Hervé, venant de Marseil- 

le et. Port-Vendres, avec 215 tonnes diverses ; 

n Cutnt>m », jfiim itelieo, «pitSiB» Ternie, 

collègue, M. Larrouy, et aussi 

quelques doublures, comme c'était imman- 

quable pour une représentation à prix ré- 

duits et dans un village. 

Ces messieurs (notez qu'il y en avait cer- 

tains, là-dedans, qui se mangeraient mu- 

tuellement le nez, si on les lâchait les uns 

contre les autres) parlèrent de l'union né- 

cessaire pour abattre « la réaction' » aux 

prochaines élections législatives.et ils cons- 

puèrent Doumer avec ensemble. C'est là 

une douce manie que Pelletan a mis très 

à la mode ces derniers temps. Mais nous ne 

pensions pas que, comme l'obsédant «Viens 

Poupoule », elle sévisse déjà jusque dans 

les coins reculés de notre Montagne Noire. 

On entendit aussi, à Villespy, l'autre di- 

manche, un fort ténor engagé pour la cir- 

constance. C'est im M. Gaston qui professe 

quelque chose dans un collège des Pyré- 

nées-Orientales. En fait de contre ut, l'é- 

toile de cette sensationnelle première élec- 

torale servit à ses auditeurs un couplet que 

l'on trouve fréquemment clans la bouche 

des maîtres de l'Université, sur la « révo- 

lution sociale », dont il ne faut pas avoir 

peur, proclama l'orateur aux splendides 

périodes. * 

La révolution sociale ! Nous parions 

qu'en entendant ces deux petits mots, MM. 

les docteurs Durand et Larroux ont dû 

finir de rire. Pour la première fois peut- 

être ils se sont trouvés d'accord pour pen- 

ser que le ténor Gaston devrait bien modé- 

rer la témérité de certaines notes, qui son- 

nent faux, à leurs oreilles de médecins de 

bonne clientèle. 

Révolutionnaires ! MM. Durand et Lar- 

roux consentiraient peut-être, à le deve- 

nir... sur les affiches, si ce noliveau titre 

devait ajouter quelques chances, fie succès 

à celles, bien maigres, qui sont jusqu'ici 

les leurs. • 

Mais nous ne voyons pas — et c'est pour- 

tant un non cela la révolution sociale ! — 

.M le docteur Durand cédant une de ses 

automobiles au premier trimard venu'.pour 

lui épargner la longueur de la route, et M. 

Larroux — grand amateur de vieux bibe- 

lots et d'objets d'art — partageant sa col- 

lection, d'ailleurs superbe et de très bon 

goût, avec « les frères ». 

I Croyez-moi, chers lecteurs,- MM. les tloc- 

; leurs ont dû mal digérer le déjeuner de 

: Villespy et, surtout; le couplet du 'ténor 

j Gastoîu L. de F. 

| USVIûlîX. — NécsGîogio. — Nous appre- 

| nous à l'instant la mort subite de M. Men- 

I vielle, receveur des postes et télégraphes à 

j Limoux, à l'âge de 51 ans. M. Menvielle qui 

i était à Limoux depuis cinq ans environ, 

! avait su par l'amabilité de ses manières et ' 

; sa complaisance, envers tout le monde, se 

I faire aimer et apprécier ; aussi sa mort que 

j rien ne faisait prévoir, a causé des regrets- 

j unanimes eh ville. Nous nous associons à 

i la douleur profonde de Mme Menvielle et 

i de ses quatre enfants, et les prions en cette 

! triste circonstance, d'agréer nos sincères 

| condoléances. Sa sépulture aura lieu au- 

jourd'hui à Pézénas (.Hérault). 

Promotion. — Nous apprenons avec un vif 

plaisir, que par décret du 30 décembre 1905, M. 

Léon Millat, capitaine de gendarmerie à Li- 

moux, a été promu chevalier de ia Légion 

d'honneur. Nos sincères félicitations. 

Nomination. — M. Combis, maréchal des lo- 

gis chef de gendarmerie, à Narbonne, passe 

èn la même qualité à Limoux. 

EUrt civil du 1 er au 7 janvier 1906. — Nais- 

sances : Jean-Baptiste Fraiche, fils de Paul, 

cordonnier, rue clu Pont-Vieux, 6 ; Marie-Thé- 

rèso Alen, fille de. François,- tonnelier, rue 

Saint-Antoine ; Auguste-Marius Noustens, fils 

de Louis, jardinier, au Chalet. 

Publications : Jean-Victor Moser, limona- 

dier" et Marie Ilhat ; Etienne Bônétruy, bou- 

lonner et Adèle Négrall. 

Matières : Béronger Pédelmas, et Marie- 

Jeanne' Francoual ; Jean-André Montagné, et 

rérUia Alciuier. 

Décès Fernande-Eulalie-Marie Tichadou, 3 

mois, rué Saint-Antoine. 

(Rouen), Représentants de commerce et 

agents généraux d'assurance (Besançon), As- 

sociation des voyageurs de commerce et de 

i industrie (Barcelone), Syndicat des voya- 

geurs et des représentants (Lyon), Société de 

piotection mutuelle des voyageurs de com- 

merce 13, boulevard Strasbourg (Paris) 

Chambre syndicale des représentants de com- 

merce de Valenciennes (Marly), Société des 

voyageurs de commerce d'Orléans et du Loi- 

ret, de Bcziers, de Vaucluse à Avignon, de 

Samt-Etienne, Union fraternelle des voya- 

geurs do commerce (Marseille) Société des 

voyageurs de commerce de Lille ct du Nord 

(Lille), Syndicat des voyageurs, représentants 

et patrons voyageurs (Lille), Société des 

voyageurs et représentants (Saintes),' Société 

des employés de commerce (Toulouse), So- 

t ciete des voyageurs de commerce les Cache- 

l Poussière (Bordeaux), Syndicat des représen- 

tants do Paris (Paris), Syndicat des vova- 

j geurs de commerce (Nantes), Société des 

I voyageurs de commerce (Annonay), Syndicat 

i des représentants de commerce (Oran) So- 

! ciéte amicale des voyageurs de commerce 

(Reims), Société des voyageurs de commerce 

(Valence), Centre des voyageurs et représen- 

tants (Barcelone), Groupe socialiste des voya- 

geurs de Paris (Paris). 

Une réception chaleureuse était ménagée 

aux délégués ; on s'est séparé vers midi seule- 

ment, se donnant rendez-vous à 2 h. h à l'an- 

cienne Faculté des Lettres, rue de Rémusat. 

Là eut lieu la première réunion générale des 

congressistes et la formation du bureau du 

Congrès. Il fut ainsi composé : 

Président : M. Decaux, président du Comité 

d'organisation, est acclamé président du Con- 

grès. 

Vice-présidents : MM. Malagié, délégué de 

Lille ; Brochard, de Paris ; Bras, de Toulou- 

se ; Eduardo Calvet y Pinto, de Barcelone. 

Secrétaire : M. Ailloud, de Eyon. 

Secrétaire-adjoint : M. Garrigues, de Tou- 

louse. 

Bapporteur-général : M. Peillon, de Saint- 

Etienne. 

M. Decaux a pris la parolè pour prononcer, 

lo discours d'ouverture, qui a été très ap- 

plaudi. 

M. Edouard Calvet, délégué de Barcelone, a 

répondu en excellent français, et a terminé 

par les cris de « Viva Fra'ncia ! » auxquels 

les congressistes ont répliqué par ceux de : 

« Vive l'Espagne ! » 

On a procédé alors à l'élection du bureau. 

M. Loubet, 'président de la Fédération natio- 

nale, a donné lecture do divers télégrammes 

ct lettres qui sont parvenus au Congrès,, affir- 

mant la sympathie de certaines associations 

qui n'ont pu envoyer des délégués. 

On a procédé ensuite â la nomination des 

commissions. Ont été élus : 

1° Transports, M. Brunet, de Toulouse, pré- 

sident. 

2° Législation commerciale, M. Malagie, dé- 

légué de Lille .nrésident. 

3* Hôtels, M. Parhazard, délégué de Bor- 

deaux, président. 

4° Initiative et vceuK, M. Camboury, prési- 

dent, de Toulouse. 

La séance est levée à 4 heures. A la sortie, 

les 'délégués sont allés visiter les monuments 

de la ville. 

Aujourd'hui lundi, à 9 heures du matin, 

réunion des commissions ; à 2 heures, assem- 

blée générale sous la présidence de M. Ruau, 

ministre de l'agriculture. 

Nous recevons la communication suivante : 

« MM. les congressistes, les membres hono- 

raires, correspondants et participants de la 

j Société sont priés d'assister à la réunion du 

lundi 8 janvier, à 1 heure et demie précise, 

sous la présidence de M. le ministre de l'agri- 

culture, à l'ancienne Facultée des lettres, 17, 

rue de Rémusat. Présence indispensable. » 

i1 ue le Pariétaire dînait, s'est em. 

oe r |)ân ! cs CaiSSe ' «* COn,cnait ^ « 

M. Dirat n'a aucun indice sur le voleur î. 

commissaire de police de service à la pèrrna* 

nence de nuit a ouvert une enquête. pcima * 

U guerre aux cambrioleurs 

Hier matin vers 4 heures, un individu reafS 

inconnu, a été surpris par M. Rivais don £ 

c.Uie rue Dedieu. 13, au moment oit il fractu- 

rait la porte d'un réduit, pour s'emparer de» 

lapins qui y étaient renfermés. "" iJalu aes 

M. Rivais, qui s'était muni d'un fusil da 

chasse, a tiré sur le voleur, qui a nr s la 

fui e en abandonnant une veste renfermant 

trois poules, un lapin et un revolver charce 

Le malfaiteur n'a pas été atteint, contraire! 

ment à ce qui s'est passé à Saint-Alban. 

une enquête est ouverte au commissariat du 

4" arrondissement. 

Un nouveau-né abandonné 

Hier soir, vers 9 heures, M. Louis Pral ren- 

trait chez lui, rue Latérale Raymond-IV 30 

ridor" apervut un panier dé P° s6 ''ans le'corl 

Il s'approcha pour en vérifier le contenu * 

mais quel ne fut pas son étonnement lors- 

qu il se trouva en présence d'un petit être qui 

dormait paisiblement dans ses lances 

Il appela aussitôt les voisins et .comme 

1 enfant n appartenait à personne dans la 

maison et dans le voisinage, on acquit la 

certitude qu'il venait d'être abandonné 

Cest un enfant du sexe féminin. iVé de IS 

jours environ ; jl était soigneusement et 

chaudement enveloppé dans des linges- à côté 

de lui, se trouvait un biberon plein de lait et 

une boîte de poudre de riz. 

Le bébé reposait dans le panier, qui est une 

sorte de bourriche ou de corbeille à fruit.3 

comme dans un berceau. 

M. Louis Prat informa la police de sa. sin- 

gulière trouvaille. Un médecin fut aussitôt 

appelé, qui reconnut, l'enfant en parfaite santé 

et qui ne put qu'ordonner son transfert à la 

Maternité. Les linges de cet enfant ne portent 

aucun indice ni aucune marque et ne contien- 

nent aucun signe qui permette d'établir 

identité quelconque. 

Tombola du Bazar Jouvin 

Le numéro 110 gagne un bébé habillé. 

Le numéro 663 gagne un jeu d'adresse. 

Nous voulons parler des .deux gros lots, l'itn 

de deux cent mille francs, l'autre de cent 

mille francs de la 

Loterie de l'Œuvre de l'AHatement Maternel 

Cette loterie met actuellement en vente ses 

DERNIERS BILLETS 

Tous les gens prévoyants voudront pren- 

dre dès maintenant leur billet, pour vingt 

sous, et ne pas attendre au dernier moment 

en s'exposant ainsi à les payer 2 et 3 francs, 

comme cela est arrivé déjà trop souvent. Ce 

grand tirage comprendra 524 lots pour 

uno 

RODEZ. — Tribunal eorreetionne!.— Au- 

dience du 5 janvier 1900. — Louis Bessiôre, 

24 ans sans domicile ûxe, coups et blessu- 

res^ trois mois de prison par défaut. 

Rose Groc, femme Marty, ménagère à 

Tavrac, émission de fausse monnaie, 16 fr. 

d'amende avec sursis. 

Joseph Laval, à Puech-Méjac, coups et 

blessures, 16 francs d'amende avec sursis. 

Joseph 'pomarède, berger, coups et bles- 

sures, 10 francs d'amende. 

Deux condamnations pour délit de chasse 

à 30 francs d'amende chacun. 

miBnmjiniiBnsmaf saisi suainmiBii) 

Académie des Jeux Fi oraux 

Séance du 5 janvier 1005 

Présidence de M. de Raymond-Cahusac, 

l'un des censeurs 

M de Laportalière communique l'éloge qu'il 

doit' prononcer de M. Albert, à la séance pu- 

blique du 14 janvier, pour la réception de M. 

de Pibrac. 

Le Congrès des Voyageurs 

de Commerce 

PREMIÈRE JOURNÉE 

Hier les voyageurs de commerce ont inau- 

guré leur grand congrès à l'ancienne Faculté 

des Lettres, rue de Rémusat. 

Le matin, à 10 heures, a eu lieu la réception 

des délégués au siège social, 20, place du Ca- 

pitole et la vérification des pouvoirs. Voici 

quelles sont les différentes sociétés représen- 

e Fédératlon nationale des voyageurs de Fran- 

ce (Paris), Société des voyageurs de commerce 

de Toulouse, Société des voyageurs de com- 

merce de Turin, Association régionale des 

représentants (Bordeaux), Association des 

voyageurs de commerce, boulevard Sébasto- 

pol (Paris), Société de protection mutuelle 

des voyageurs (Nantes), Association des voya- 

geur* a* commerce de \% sîne-Mcrieure 

Académie des Sciences, Inscriptions 

et Belles-Lettres 

Séance du S0 novembre 1005 

Présidence dè M. Garrigou, président 

M. Juppont résume un Essai de groupement 

des connaissances humaines ; cette étude pré 

sente certaines analogies avec une classifica- 

tion des sciences ; mais elle s'en éloigne 

parce qu'au lieu de différencier les domaines 

de la connaissance, elle les groupe de ma- 

nière à mettre en évidence leurs dépendances 

mutuelles. 

C'est le caractère, synthétique de cet essai 

qui on constitue l'originalité et le distingue 

des classifications antérieures. 

La première partie de ce travail est un ex 

posé de la formation de la connaissance,dans 

lequel le vrai, qui résulte de la perception 

des réalités, est distingué du. survrai des 

liaisons mathématiques imaginées entre le 

nombre, l'espace et le temps, les trois abs- 

traits fondamentaux communs â tout ce que 

nous observons. Le vrai évolue avec le degré 

du savoir ; il est essentiellement relatif ; tan- 

dis que le survrai est immuable et absolu. 

• Opposant ensuite les phénomènes naturels 

au moi humain, siège de l'observation, M. 

Juppont montre comment, après avoir acqui; 

les notions survraies,l'intelligence atteint suc 

cessivement la mécanique, puis l'ênergéti 

que et toutes ses applications : médecine 

technologie, météorologie, hygiène, etc., qui 

pénètrent dans les propriétés de la matière 

décrites par les sciences naturelles., astrono- 

mie, minéralogie, biologie, tandis que la so- 

j ciologie, la politique et leurs dérivés, législa- 

' tion, morale, pénètrent dans la psychologie 

| des peuples et des individus. 

| Les relations purement- numériques entre 

! les objets conduisent à la statistique ; les de- 

i lations avec l'espace repéré par rapport à la 

! terre entraînent les sciences géographiques, 

| tandis que l'évolution dans le temps de cha- 

' que domaine du savoir constitue son histoire. 

Do ces considérations résulte un faisceau 

continu de l'état naturel de nos connaissan 

ces, qui présentent toujours deux aspects 

le côté scientifique ou ensemble raisonné de 

leurs liaisons objectives, et le côté artistique 

ou emploi méthodique des données acquises 

par la science en vue de la réalisation d'un 

objet. 

Les idées exposées dans cette étude sont le 

prolongement dans le domaine de la philoso- 

phie de l'essai de terminologie énergétique 

antérieurement présenté à l'Académie. 

Séance du H décembre 

Présidence de M. Lécrivain, directeur 

M. Emile Cartailhac rappelle que, dès 1807, au 

Congrès international d'archéologie préhisto- 

rique, l'abbé Bourgeois avait présenté des si 

lex qui lui paraissaient taillés par l'homme. 

Or, ces silex étaient extraits des terrains mis- 

cènes, et l'existence de l'homme à une époque 

si reculée, où les genres même diffèrent des 

nôtres, paraît incroyable. D'autres gisements, 

dans la suite, fournirent des silex que divers 

auteurs présentèrent aussi comme travaillés 

par les premiers hommes ou par un être intel- 

ligent précurseur de l'homme. Ces faits n'a- 

valent pas entraîné l'assentiment général. M. 

Cartailhac, d'abord favorable, leur dénia toute 

valeur après un examen plus attentif. 

Dans ces dernières années, un peu partout, 

on présenta des silex qui paraissaient aussi 

avoir servi à divers travaux ; ils semblaient 

porter des traces d'usage. Sous l'impulsion 

d'un savant géologue belge, M. Rutot, on se 

mit à rechercher ces silex aux retouches ca- 

ractéristiques,^, on les trouva largement, de 

puis la Grande-Bretagne, jusqu'en Egypte, et 

même en Australie. On les nommait des coîi- 

thes. Ils accompagnaient les silex parfaite 

ment taillés, acceptés par tous les géologues 

dans lés plus anciens terrains quaternaires 

on les recueillait aussi bien plus haut, dans 

des couches du tertiaire supérieur. L'existence 

de l'homme à ces divers niveaux parait ainsi 

prouvée aux yeux de nombreux observateurs. 

Les rédacteurs de l'Anthropologie ne pour- 

raient se résoudre à accepter de telles preu- 

ves. Ils croyaient que des Ganses naturelles 

pouvaient avoir mis les silex dans l'état re- 

marqué. ' • ' 

Or, au mois de juin dernier, sur les indi- 

cations de M. Laville, préparateur à l'Ecole 

des Mines, M. Cartailhac s'étant rendu avec 

son collègue et ami, M. Boule, rédacteur en 

chef de l'Anthropologie, dans une fabrique 

de ciment de Mantes, près Paris, put constater 

que le mouvement giratoire imprimé à l'eau 

des cuves, égal à la vietsse d'un cours-d'eau 

torrentiel entrechoquait les silex immergés 

avec la craie et, par suite, couvrait leurs an- 

gles, leurs arêtes vives, de ces mêmes re- 

touches, de ces mêmes petites écaillures qu'on 

avait ailleurs attribuées à l'action d'un être 

intelligent. • , 

En somme, jl y a là une fabrique d eolithes 

et il est acquis que les cours-d'eau torrentiels 

qui entraînent des blocs et des éclats de silex, 

en fabriquent aussi. 

Tirage irrévocable : 15 mars 1S95 

L'Allaitement n'a jamais reculé son tirage 

On trouve des billets dans toute la France, 

chez les principaux débitants do tabac, li- 

braires, etc. Pour recevoir à domicile, s'a- 

dresser à 1' tEuvre de l'Allaïîesnant Maternel, 

9, rue J.-B.-Dumas, Paris, en joignant à la 

demande un mandat du prix des billets et un 

timbre pour la réponse. 

pgdack>-Côipît$ de Toulouse 

Du 9 janvier 

CAPITOI.E. — A 8 heures et demie, le Barbier

10U 

Primeurs et truite exotiques (.fin) 

J'ai rencontré un de mes lecteurs, et il 

M'a témoigné son étoimement de oe que Je 

pusse parler do mandariniers pour les Al- 

hères ou les bases du Canigou, où n'était 

•jas. disait-il, de la terre d'oranger. D'abord, 

je ferai observer que le mandarinier est 

oien autrement rustique que les orangers 

uu citronniers. Deuxièmement, que j'ai par- 

lé d'enfoncements ou creux de fissures dans 

;es montagnes. 

Depuis des siècles, le vent y a porté des 

jlOusstèves qui ont créé là de l'humus. Tou- 

te IM Provence n'est que de la craie. 

Ce calcaire blanc, infertile et hicuttiva- 

hle, se prête à toute culture, s'il est mis en 

S (matière et mélangé à un peu d'humus. 

0 que Von appelle terre d'oranger n'est 

#Uo du terreau riclte. La terre de bruyère 

proprement dite serait trop maigre. L'élé- 

anont l'eriiiisateur par excellence, dès q 

fen veut du fruit, en vase comme en plein 

air, c'e^t la potasse. Ici, mon interlocu- 

teur a raison ; dans les débris du calcaire 

crayeux c'est ce qui manque, et il est bien 

facile d'en porter sur les semis de mandari 

triai 1 , connue vous ieréà bien d'en mettre i 

vos higartadiers d'orangerie auxquels vous 

demandes des fruits. ,, 

La potasse la plus commune réside dans 

les cendres de bois, qui en contiennent une 

Sorte proportion sous la forme de carbonate. 

Dans le commerce, câ-st le sulfate de po- 

tasse qui est le plus usité. L'un ou l'autre 

de ces engrais sont excellents, à, condition 

d'être accompagnés d'humus ou terreau, 

grand fournisseur d'azote. A ce sujet, une 

nouvelle vient d'être publiée par les jour- 

naux scientifiques, qui bouleversera (s'il 

est vrai qu'elle s'utilise) le monde des en- 

grais. C'est dans la liquéfaction de l'air, 

fort à la mode en ce moment, la fixation de 

l'oxygène d'un côté, et celle de l'azote de 

l'autre. 

Il m'est difficile d'entrer ici dans le côté 

technique et le côté science, mais je dois 

faire observer que l'azote dosé qui revient, 

soit dans le nitrate de soude ou tout au- 

tre engrais commercial, entre 1 fr. 75 et 2 

francs le kilo, ne coûterait, ici, que 50 cen- 

times. Or, l'azote est la base de toute végé- 

tation, et avec un travail -du sol bien fait, 

les terres les plus réfractaires deviendraient 

îertiles. 

Etant admis que l'humus et la potasse 

sont la principale base (avec un abri) des 

primeurs, surtout en légumes, il ne faut 

pas s'étonner que telles ou telles localités 

nient conquis, grâce à ces deux principes 

dominant dans leur sol, une réelle réputa- 

tion 

Mais un autre élément doit venir en ai- 

de aux bonnes conditions du sol. C'est la 

sélection ou le choix de la semence ou du 

Sourgeon multiplicateur, qu'il s'agisse du 

monde maraîcher ou le monde arbustif. 

Ici, l'on doit être très minutieux. J'ai vi- 

sité en détail les champs d'expériences dé 

•M. de Vilmorin, et j'ai vu de près comment 

s'obtenaient ces variétés qui augmentent 

chaque année la richesse de nos parterres 

comme de nos potagers 

L'on ne réussit pas toujours à fixer une 

singularité ou une anomalie fruitière ou 

ïlorale ; mais il faut toujours essayer. En- 

tre le chou-fleur, le gros chou pommé et le 

chou de Bruxelles, il existe une différen- 

ce énorme. Eh ! bien, semez à l'époque .na 

turelle, c'est-à-dire en août, des graines de 

ces trois choux (sans les soigner), à l'a- 

bri d'un mur pour qu'ils n'aient pas trop à 

souffrir de l'hiver ; au bout de peu d'an- 

nées et, en partie, dès la première, vous 

-aurez le chou sauvage, c'est-à-dire quel 

ques feuilles plus ou moins frippées, avec 

une hampe à fleurs jaunes. Comme à l'état 

sauvage c'est la grande loi de reproduc- 

tion qui -domine tout, les fleurs et leur ti 

ge l'emporteront de beaucoup sur les feuil- 

les. Au reste, tous les jardiniers savent que 

les gros choux pommés que l'on fend pour, 

laisser sortir la hampe florale, donnent 

peu de bonnes graines. Cela se comprend, 

bon nombre d'étamines n'ont pas le pollen 

ytril, et beaucoup de ces fleurs sont fécon 

dées par l'apport d'un pollen étranger. 


Sans la métamorphose des plantes sauva- 

ges. M. cle Vilmorin a prouvé que notre bel- 

le carotte jaune n'était autre que la paste- 

nargue sauvage dont on avait augmenté 

îa grosseur par des semis hors de saison, 

faits en bonne terre et entourés de soins. 

Mais ce qui peut le plus largement ai- 


le choix d'un sujet très hâtif, que l'on voit 

se développer, par hasard, et que l'on cher- 

che à fixer. 

Prenons, par exemple, le haricot. Il craint 





le temps où, depuis sa naissance, il aura 

formé sa silique (mettez cosse, si vous vou- 

lez), pour être mangé en vert. C'est cette 



en avance cle quinze jours sur les autres 

espèces. 

Au sujet de ces variations d'espèces, qui 

vont depuis les serres les plus soignées jus- 

qu'à la grande' agriculture, je ne connais 


lui du riz de Mongolie. 

En 1900, je visitais avec soin les exposi- 

tions exotiques, cherchatrt à m'instruire, 

lorsque, dans les sections chinoises, mon re- 

gard fut attiré par un éeriteau : : Riz des 


se discernait très peu du riz ordinaire, mais 

Feuilleton du 9 janvier 1806 

la plante accusait des différences assez no- ' 

tables. Je questionnai l'un des gardiens; 


en changeant l'accent de plusieurs conson- 

nes, cemnne les Japonais (on sait que l'al- 

phabet chinois n'a pas R, qu'ils remplacent 

par L avec un son guttural). Ce gardien me 


j'ai, du reste, trouvé depuis dans l'histoire 

de la Chine. 

L'empereur Khang-Hi, qui vivait à l'é- 

poque où Louis XIV régnait en France, et 

fui aussi célèbre en Orient que notre grand 

monarque en Europe, aimait à ,se rendre 

compte par lui-même de ce qui se passait 

dans son Empire. Traversant une province 


dans. laquelle beaucoup de champs de riz 

avaient vu, faute d'irrigations' opportunes, 

les pieds de cette céréale se flétrit ou se 


les- pVadï de cette céréale se flétrir ou se 

sécher il remarqua un fait extraordinai- 

re. D u cs une de ces rizières sèches, un pied 

de riz s'était développé et . portait des épis 

normaux. Faisant appeler le propriétaire, 

il lui recommanda d'en ramasser soigneu- 

sement les graines et de les lui faire parve- 

nir, ce qui fut. exécuté.Soignée dans les jar- 

dins impériaux, cette variété remarquable 

fut l'origine du riz rustique et venant sans 

eau. Il ne faut pas croire, toutefois, qu'il 

soit cultivé en coteau, ma

± o 

LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

Organe quotidien «le Défense Sociale et Religieuse 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

ÏAUTE-GARONîm ET DÉPARTCMENTS LIMITHOi'UKS . 

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RÉCLAMES (3« ftge) 

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no, Bureaux. ,ua ^r/^W Sfftt!^ «j.^^ 

FIL TELEGRAPHIQUE SPÉCIAL f MARDI 9 JANVIER 1906. - 16' Année - N' 4.843. I BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEiDEAli 

Hu Jour le Jour 

|Je scrutin sénatorial du 7 janvier eîon- 

neVa de la tablature aux statisticiens. 

Si l'on divise les élus en deux groupes, 

celui des adversaires et celui des parti- 

sans de la loi de Séparation, on constate 

que les forces numériques de l'un et de 

Vautre parti ne se sont pas modifiées. 

Trois antiséparatistes ont été rempla- 

cés par des blocards. Ce sont MM. Cam- 

paran dans la Haute-Garonne, Diancourt 

dans la Marne. Franck-Chauveau dans 

l'Oise. 

Trois séparatistes avoués ou honteux 

ont été remplacés par des conservateurs 

Ou des libéraux. Ce sont MM. Garreau 

dans l'Ille-et-Vilaine, Monestier dans la 

Lozère, et Briens dans la Manche. 

Donc, pas de changement. 

Mais si l'on envisage les résultats sous 

un autre angle, celui du courant général 

de l'opinion, on voit apparaître quelques 

gains réalisés par les idées conservatri- 

ce, libérale ou républicaine modérée. 

C'est ainsi qu'il faut compter les deux 

sièges enlevés dans le Lot par MM. Bey 

et Béral, républicains, à MM. Pauliac et 

Costes, radicaux ; plus les deux sièges 

conquis dans .la Mayenne par MM. d'El- 

va et Daniel, conservateurs, sur MM. De- 

nis et Boissel, progressistes indécis >au 

tôtal, quatre. 

Il èst Vrai que, dans le Nord, un répu- 

blicain modéré, M. Claeys, est battu par 

un radical. Mais M. • Chatteleyn, 

compté à tort, dans les • statistiques 

d'hier comme anti'séparatiste, disparaît 

au profit d'un candidat modéré. Il Q'y a, 

par conséquent, dans le- Nord, ni perte 

ni gain. 

Il est vrai encore que, dans le Jura, M. 

Lelièvre, progressiste, est remplacé par 

M. Pichon. C'est une perte sans compen- 

sation pour le parti modéré. 

Bestent donc trois gains. 

Ce n'est pas beaucoup. Ce ne serait pas 

assez pour nous fournir une indication 

si nous ne trouvions dans la personnalité 

de certains candidats quelques nouveaux 

éléments d'appréciation. 

Il y a lieu de remarquer, par exemple, 

que les partis conservateur et libéral ne 

perdent pas un seul siège et qu'ils en ga- 

gnent plusieurs. 

Ce sont ceux de M. de Lariboisière 

dans l'Ille-et-Vilaine ; de M. Daudé, dans 

la Lozère ; de M. Gandin cle Vilaine, 

dans la Manche ; de MM. d'Eiva et Da 

niel, dans la Mayenne. 

A noter également que trois départe- 

ments, entièrement ministériels en. 1897, 

sont en 1908 totalement acquis à l'oppo 

sition : Ille-et-Vilaine, Lozère, Mayenne. 

'Deux autres, le Lot et la Manche, accu- 

sent un revirement considérable ; dans 

chacun d'eux on ne compte plus qu'un 

seul blocard : M." Bazire pour la Man 

chè ; et, pour le Lot, le célèbre Cocula 

Enfin un déplacement très sensfble 

s r est opéré au profit des catholiques ': 

nous n'en citerons qu'un exemple, celui 

du Morbihan où MM. de Lamarzelle et 

Ri ou, précédemment élus -par 658 et 693 

voix, en obtiennent, celte fois, 761 et 760, 

soit un gain de 103 et de 67 voix. 

Dans un ordre d'idées inverse, nous 

devons faire observer que pour la pre- 

mière fois, avec MM. Flaissières (Mar- 

seille) et Delhom (Hérault), le socialisme 

fait officiellement son entrée dans le 

Luxembourg. C'est à la semence jetée à 

pleines mains dans le chef-lieu des Bou- 

ches-du-Bhône et dans les milieux vini- 

coles par les politiciens combistes, que 

nous devons ce brillant résultat. 

Par ailleurs, nous avons la satisfaction 

dênregistrer, dans le Gers, la disparition 

de deux caïmans particulièrement anti- 

pathiques, MM. Aucoin et Laterrade. 

G'est toujours avec plaisir qu'un voit des 

blocards de ce calibre recevoir de leurs 

anlis le renfoncement fatal et faire le 

plongeon. 

Au demeurant le scrutin du 7 janvier 

marque un mouvement de recul, du côté 

des ministériels. Et si l'on réfléchit que 

te suffrage restreint, incessamment ma- 

laxé par les fonctionnaires politiques et. 

s'exerçant à proximité de l'assiette au 

beurre, est le moins indépendant qui 

existe, on se gardera de tenir pour négli- 

geables les progrès, minimes sans doute, 

'mais pourtant significatifs, que vient de 

réaliser l'opposition. 

Très visiblement, les délégués des 

communes ont ,yoié sous l'impression, 

d'un gentiment d'inquiétude et de mal- 

aisé. Les manœuvres savantes qui s'ac- 

complissent avec lant.de facilité dans le 

cabinet des préfets n'ont pu avoir rai- 

son des doutes qui s'élèvent dans tous les 

esprits au sujet de la durée de la Défense 

républicaine. Un flottement s'est produit 

dans les rangs des maires, des obligés 

et des agents de la majorité parlemen- 

taire qui n'a pas même pu s'assurer ce 

Succès médiocre : conserver ses posi- 

tions. 

C'est au suffrage universel a faire son, 

profit de ce symptôme et à lui donner sa 

conclusion. Hier, malgré la corruption, 

«&lgré l'embrigadement des électeurs, 

malgré toutes les ressources du pouvoir, 

Je Bloc a oscillé sur sa base: Ne le lais- 

Sons pas se raffermir. Oh ! hisse ! Unis- 

sons dès maintenant nos efforts et à la 

faveur de l'ébranlement qu'il vient de 

subir, faisons-le crouler ! 

«JuHers de LAGOPÔE-f 

Il ne rougit pas !... 

Après Fallières, Chaumié a parlé au congrès 

sénatorial d'Agen, et il a prononcé cette pa- 

role qui, par le temps qui court, est vraiment 

héroïque dans la bouche d'un ministre du 

Bloc. 

« Nous, sommes patriotes, je ne rougis pas 

de le déclarer ». . • 

Il no rougit pas de le déclarer I 

Quel homme ! 

Vite qu'on lui décerne les honneurs de la 

Couronne civique ! 

—o— Les princesses de la République. 

Du Cri de Paris : 

« L'autre soir, à un dîner officiel, la dame 

d'un de nos plus récents ministres était assi-, 

se à la droite de l'ambassadeur d'Espagne. 

L'ambassadeur, courtois, entra en conversa- 

tion avec sa voisine et lui dit : 

Allez-vOus beaucoup au théâtre, ma- 

dame ? 

Et madame répondit, avec un gracieux sou- 

rire.: . • 

— Mois oui, monsieur l'ambassadeur, je pro- 

fite ! ! ! » 

—o— A l'Elysée. 

Au moment où M. Loubet se prépare à quit- 

ter (?) l'Elysée, il nous paraît intéressant Ue 

rappeler les origines et les noms des divers 

propriétaires de cette résidence historique. 

L'hôtel du fatfbourg Saint-Honoré ne date 

que du commencement du dix : huitième siè- 

cle. Il avait été construit pour le comte d'E- 

vreux, qui le céda a Mme de Pompadoiar. 

Les Champs-Elysées étaient alors de vastes 

terrains maraîchers parsemés ç:à et là de bi- 

coques champêtres. Mme de Pompadour trou- 

va le site, agréable et fit apporter à-sa demeure 

de nombreux embellissements. Plus tard, le 

financier Beattjon se rendit acquéreur de 

l'hôtel du comte d'Evreux. Mais comme certai- 

nes parties de l'édifice lui déplaisaient, il les 

fit démolir et leur èn substitua d'autres plus 

en rapport avec ses goûts fastueux. 

Sous la Révolution, le palais de l'Elysée de- 

vint « bien national », puis le prince .loaehim 

Murât, Napoléon I' 1 ', le duc de Berry en devin- 

rent successivement propriétaires. L'Elysée 

servit pour la première fois de palais officiel 

de la république au prince Louis-Napoléon, 

qui lui préféra les Tuileries lors de son avè- 

nement au trône. 

—û— Journalistes décorés. 

Les promotions et nominations dans la Lé- 

gion d'honneur faites par le ministère de -l'in- 

térieur comprendront les noms de plusieurs 

journalistes. Nous pouvons donner ,dès au- 

jourd'hui, cette partie de liste- qui intéresse 

.spécialement le monde de la presse : 

Officier : M. Touchard, rédacteur en chef du 

Petit Parisien. 

Chevaliers : MM. Barthe, du .Vaffn ; 

Isay, du Figaro ; Beauclair, du Petit Journal; 

Chiohet, tîe la Petite République. 

Cette.promotion ne paraîtra, comifte les au- 

tres, qu'après l'élection présidentielle. Mais, 

dès à. présent,, on la peut tenir pour assurée, 

—o— Faut-il tuer ?... 

La campaghe qui se poursuit depuis quel- 

ques jours aux Etats-Unis aura, tôt ou tard,, sa 

répercussion en Europe. Exposons donc les 

laits. 

A l'assemblée générale d'une ligue qui s'in- 

titule VAmerican Humane 'Association, une 

féministe très connue, miss Anne Hall, propo- 

sait l'autre iour.de mettre fin aux souffrance*; 

des malades condamnés par la science en leur 

administrant une dose de laudanum-. Elle de- 

mandait au congrès de Washington de voter 

une loi qui autorisât cette pratique, qui rendit 

légale la mise à mort dé ces malheureux. 

L'assemblée repoussa la proposition de cette 

tendre féministe qui, depuis cet échec, a fondé 

-une ligue spéciale dont les membres se recru- 

tent en grand nombre parmi les intellectuels 

américains. L'un d'eux, le professeur Charles- 

Eliot Norton, homme de. lettres fort en vogue, . 

va plus loin que -miss Hall. 

Il demande que le poison '« libérateur » soit 

administré à tous les .malades dès qu'il est 

prouvé par une commission de médecins que 

leur cas est sans espoir et il réserve le môme 

traitement aux. fous et à toutes personnes 

souffrant d'un » dérangement cérébral ». 

A ce compte-là, toute l'humanité y passerait, 

surtout les compatriotes de M. Norton, puis- 

que l'on n. prouvé que tous les Yankees avaient 

une prédisposition à la folie. 

—o— Une réception en musique. 

Chaque année, le président de la République 

des EtatSdJnis. reçoit librement, à salons ou- 

verts, les citoyens qui lui présentent leurs 

vo'itx. Et comme des milliers ot des milliers 

de personnages dénient, souvent sans nul in- 

térêt, M. RooSevelt a pensé que c'était là beau- 

coup de temps perdu. Il a donc trouvé cette 

année le moyen d'abréger considérablement 

cette interminable cérémonie. > 

Il a fait placer, dons les salons de la Mai- 

son-Bl anche, l'orchestre des soldats de la ma- 

rine, avec la consigne de jouer des pas redou- 

blés en accélérant notablement le mouvement. 

Et les visiteurs, enclins, inconsciemment, à 

régler leur marche sur le rythme de la musi- 

que, ont passé devant le président avec une 

rapidité inaccoutumée. Alors que, jadis, cette 

séance traditionnelle prenait toute une demi- 

journée, la cérémonie n'a, cette fois, duré que 

deux heures et demie. Le temps, c'est de l'ar- 

gent ! 

_0— Une' plaque séditieuse. 

L'école libre de Baucoules, dans la. Haute- 

Loire, a subi, hélas I comme tant d'autres, 

l assaut des policiers de M. Combes. Tout fut 

mis à sac, et pour perpétrer l'horreur de cet 

attentat, dans la population, le propriétaire, 

M de Fraix, fit poser sur sa maison la pla- 

que suivante •: 

« Cette école libre, fondée en 1859 par M. 

Adolphe de Fraix do Figon, a été assaillie 

le 15 octobre 1?M)U par les émissaires de M. 

Combes,' ministre de la République. Ils s'y 

sont introduits par effraction. Ont coopéré a 

cet acte inqualifiable : MM. Bendarel, juge de 

paix à Montfauco'n ; Détour, son greffier : 

Hardy, procureur de la République : Charey- 

re avoué au Puy ; Garnler, commissaire de 

police ; Goffy. expert-géomètre un serrurier 

Un Puv. seize gendarmes. » 

Ci-ond émoi chez les blocards : procés-ver- 

baux enquêtes, rapports, tout fut mis en œu- 

vre Il fallut réquisitionner gendarmes, sol- 

dats et maçons pour déboulonner la-plaque. 

' Ce nouvel attentat contre la propriété mon- 

tre à quel point les sectaires ont conscience 

de tout l'odieux de la besogne qu'ils ont faite. 

—o— La jour de l'An à l'hôpital. 

l'infirmière laïque, le poing sur la hanche, 

laisse dédaigneusement tomber par dessus 1 o- 

Daulë cette amèfe remorque : . 

'- Ben ! on n'touchc pas épais, d'etrennes, 

ave vos familles 1 , 

La malade, dans son lit, sur lequel l it pau- 

vre bouquet de violettes atteste que les pa- 

rent* sont venus répond, avec un regard 

hU J" c'est vrai!'? On 'croit que c'est toujours 

les Sœtt 

C'était pour eux la poule aux œufs d'or ; 

ils l'ont supprimée. 

Comment remplacer ce spectre commode 

et bon enfant, contre lecjuel on a guer- 

royé si longtemps sans qu'il tentât la moin- 

dre résistance ? 

« Le cléricalisme, c'est l'ennemi ! » avait 

dit Gambetta ; la formule n'est plus de mise 

et, forcément, il faut trouver autre chose. 

• Les grands ancêtres ont imposé leur ef- 

froyable domination en évoquant le péril 

qui menaçait la patrie ; moins ambitieux, 

leurs descendants se contentaient de crier : 

« La République est en danger. » 

Un instant on put croire que le milita- 

risme remplacerait, en 1906, le cléricalisme 

clans les préoccupations des blocards, mais 

les menaces de guerre qui récemment flot- 

taient autour de nous ont — momentané- 

ment — dissipé ce fantôme à l'heure mê- 

me où Combes et ses complices pouvaient 

croire qu'il prenait corps. 

Faute de mieux, on se tourne vers le ca- 

pitalisme. 

Le capital, voilà l'ennemi ! 

Ce cri de ralliement réunit pour une ac- 

tion commune Jaurès et Fallières. 

Jaurès, qui s'ébroue dans les principes 

et ne ménage pas les transitions, réclame 

dès aujourd'hui la suppression de toute 

propriété ; plus hypocrite, Fallières se con- 

tenterait d'un impôt — au début modéré — 

sur le revenu. 

Au Congrès sénatorial d'Agen, il a fait, 

samedi soir, l'éloge de l'impôt progressif 

sur le revenu et a affirmé qu'il doit être la 

pierre angulaire de l'œuvre de demain. 

Le candidat du Bloc à la présidence' cle la 

R.:. T?.:. n'est pas de ceux qui confisquent 

directement le bien des autres, mais on 

peut compter sur lui pour forger* l'instru- 

ment avec lequel les collectivistes accompli- 

ront cette exécution, qu'ils jugent nécessai- 

re. 

Quand ils arriveront au pouvoir, les amis 

de Jaurès n'auront qu'à changer la quotité 

•de l'emprunt proposé par Fallières; accep- 

té ou subi par d'autres moins avancés, ot 

les fortunes privées seront sérieusement en- 

tamées, en attendant qu'on les supprime. 

Et vous verrez que certains pseudo-modé- 

rés voteront cette grande réforme. 

La formule est, en effet, séduisante, si 

les naïfs s'y laissent prendre. 

Quoi de plus équitable, en apparence ! 

Aussi quoi de plus égalitaire ! 

Les premières années, peut-être paic^ra- 

t-on sans trop crier, mais à mesure crue les 

appétits socialistes deviendront plus exi- 

geants, on augmentera — pour les satisfai- 

menu la conduite de toute cette intrigué 

qui fit pendant quelques jours de Maurice 

Rouvier l'arbitre des destinées françaises. 

Ce chef en chaussons de lisière entonna 

l'air du Bataillon d' la Moselle en sabots 

et crut nous faire oublier, son boulet en 

nous montrant un obus vide. Familier de 

toutes les commissions du budget depuis 

trente ans, quand il ,n'en était pas le pré- 

sident.mieux renseigné que quiconque sur 

le gaspillage du trésor public et la non 

préparation à la guerre, il joua la stupeur, 

navrée devant les magasins dépourvus, les 

régiments décimés par la délation ot les 

fortifications incomplètes. Depuis trente ' 

ans ce commis dormait, au milieu cle gens 

de Bourse éveillés, lesquels protégeaient 

son sommeil avec cle mélodieux chantages. 

Pareil au petit enfant de l'Ambigu, il n'a- 

vait rien vu, rien entendu, rien constaté 

tandis qu'on pillait la maison. 

Heureusement qu'il était là, lui, l'ancien 

portefaix devenu portefeuille, le nervi plein 

de nerfs et de vigueur, le gas à la poitrine 

poilue, et qu'en vingt-cinq minutes, pas da- 

vantage, il allait compléter les effectifs et 

les approvisionnements, relever le moral 

do l'armée. « A moi d'Etienne, voilà l'enne- 

mi ! » On le vit, rouge ct suant, dans les 

couloirs du Palais-Bourbop, agiter son sac 

à dépêches et sa corde cle'sauvetage, ras- 

surer en les bousculant ces députés qui 

jadis lui serraient les menottes et qui cette 

fois lui serraient les mains, l'appelaient le 

Père de la Patrie. Tout était oublié, devant 

le danger commun. Le Parlement n'avait 

plus qu'un seul cœur et il le confiait à cette 

poche où treize ans auparavant palpitaient 

des chèques... 

tistes. La façon dont la Prusse traite les Polo- 

nais ne vous regarde -pas. Voilà bien la mo- 

rale à double fond. C'est vraiment un tour 

d escamotage que' de faire demander alterna- 

tivement le droit de nationalité quand il s'agit 

de^s Allemands à l'étranger. et le droit de 

l'Etat quand il s'agit des Slaves habitant la 

Pruses. 

Maximilien Harden écrit de même dans 

la Zukunft : 

Do tous les côtés, nous entendons des blâ- 

mes analogues. Los Anglais s'imaginent que 

nous voulons leur ravir l'empire de la mer ; 

les Français que nous menaçons leurs colo- 

nies ; ils croient que la mégalomanie alle- 

mande n'a plus de bornes ; nos- alliés eux-mê- 

mes commencent à prendre peur et s'éloignent 

doucement de co compagnon dont on ne peut 

calculer, les actes. Trop insatiable, trop fé- 

brile, trop expansionniste, trop bavarde et 

avide, telle est notre politique. Sur un point 

tout an moins, l'an 190G ressemble à l'année 

de malheur, à l'année d'Iéna. Aujourd'hui, il 

s'agit de faire passer à l'Allemagne, comme 

.autrefois à la Prusse, le goût de jouer en Eu- 

rope le rôle du Macédonien (le rôle de Phi- 

lippe de Macédoine à l'égard de la Grèce). 

en est ariive a donner à un mot ancien 

une signification nouvelle et plus étendue 

l'on sait ' a Pris l lm Portance que 

T. P. 

Par fil Spécial 

re — le pourcentage, jusqu'au jo 

jugera que ce qui reste aux capi 

vaut pas la peine d'être conservé. 

Et, par ce procédé commode, c 

les socialistes qui s'évadent, on reconstitue- 

ra le terrain sur lequel il sera possible d'é- 

tudier une nouvelle défense républicaine 

iiï 

Sous le titre : « L'Apostasie officielle de 

la troisième République française »; la Ci- 

viltà Cattolica publie, dans son dernier nu- 

méro, une grave étude consacrée à l'examen 

et au^jugomeni de la loi de Séparation. 

Après avoir dit que le vote de cette loi 

a été salué par les joyeuses batteries des 

maillets des francs-maçons du monde en- 

tier, la célèbre revue romaine dit que cette 

loi a proclamé l'apostasie de l'Etat français 

au triple point de vue religieux, politique 

et historique. 

Pour le 'prouver, la Civiltâ Cattolica pas- 

se en revue rapidement les principaux arti- 

cles de la loi dont elle montre l'hypocrisie, 

ie mensonge et l'injustice. 

Elle dit, spécialement,- à propos des asso- 

contre la menaçante puissa 

Le programme de dénia 

se peut donc résumer ainsi 

Le capital, voilà l'çnnen 

ice d 

n po Bk 

Le Respect des Minorités 

Il était une fois une ville, de près de 

vingt-cinq mille âmes, dont la municipali- 

té, se trouvant appartenir à la religion pro- 

testante, avaitTésolu de donner le nom de 

Martin Luther à l'une des rues de la cité. 

Mais cette décision suscita une émotion 

assez vive et provoqua des réclamations 

motivées. 

Il se trouva notamment 9Q0 électeurs ca- 

tholiques pour signer une pétition protes- 

tant contre ce projet. 

Devant; cette démarche, la municipalité 

renonça d'elle-même à son dessein. 

Vous demandez curieusement quelle est 

cette ville où l'on pratique avec. tant de 

conscience le respect des minorités-? 

Ne l'a cherchez point sur la carte de Fran- 

ce. 

C'est Inspruck ! 

L'h 

ble but de ç 

prêtre à la 

Ilote, de ser 

sous le pré! 

de. l'ordre p 

Qui ne v< 

avons bien 

gles pareils 

e souver 

citoyens 

million; 

sectaire 

ine, l'injus- 

l'outrage à 

de cathoii- 

qui ont pré- 

as associations pour le 

oi-bitantes... Le vérita- 

ons, c'est de réduire le 

d'esc 

>parent . 

iblic. 

it pa cela est ave 

:ur qu'il ne manque pa 

i France. 

véritable 

brouilles 

ltç public 

iseruation 

, •et nous 

d'aveu- 

C'cst profondément vrai. 

Libre Pan 

> conipétiti 

de la pies 

Signé I 

J3n ce moment, les gens de la 

cherchent un ennemi. .. ^, 

Ils avaient le clericolbmc, dont Us ont 

tiré profit pendant nlus d'un quart de siè- 

cle. - JL, 

M. Léon Daudet 

Est-il besoin de 

qui s'entre-déchi 

dence de la République nous laissent ab 

lument froids. QUPIIO préférence pourrions 

nous avoir pour l'un quelconque de ces 

candidats ? La forme dit régime exige qu'à 

peine nommé il fasse acte de soumission 

envers la Haute-Banque et remette les clefs 

de la France à Israël. Le mécanisme des 

institutions commande qu'il reste neutre et 

placide pendant les préliminaires de guerre 

civile auxquels nous assistons aujourd'hui. 

Enfin ce simulacre de chei en carton, sans 

autorité, sans appuis, ne peut même nous 

être d'aucune utilité dans la conduite d'une 

politique extérieure qui suit servilement les. 

hauts et les bas des relations anglo-alle- 

mandes. 

Si le X qui entrera dans quelques jours 

à l'Elysée appartient aux entourages de 

l'ancien Bloc, il fera quelques courtes riset- 

tes au nationalisme, dans un esprit d équi- 

libre. S'il est suspect au socialisme et à lit 

Maçonnerie, c'est sur notre dos et à. nos dé- 

pens qu'il regagnera les bonnes grâces de 

ses adversaires. Ne nous faisons aucune il- 

lusion à ce sujet. « 

Quel que soit le président élu a Ver- 

sailles, Joseph Reinach, l'admirable ami de 

M. Henry Bouion, conseillera la politique 

intérieure de la France, l'avocat général 

Scliginann continuera, dans l'exercice de 

ses fonctions, à évoquer le patriotisme et 

les nez de- ses ancêtres, kapitaine Dreyfus 

ou quelque autre membre des douze tribus 

recommencera à voler ces plans de mobili- 

sation dont le prix a monté depuis six mois. 

Toutefois, il est un homme, un seul, dont 

la nomination aérait potir le pays une 

honte ineffaçable, même après tant de hon- 

tes, et pour Israël un signe particulier de 

victoire; le symbole du pied sur la tête. Il 

est un homme sans pudeur publique ni pri- 

vée qui, mêlant la finance au fynisnic, s'est 

élevé du Palais-Royal au quai d'Orsay en 

gravissant des marches de boue. Pris la 

main dans le sac au moment du Panama, 

jeté au non-lieu comme à l'égout 

tant au pouvoir quelques année 

quand on eut besoin d'un ehenapa 

pOHr soutenir une façade lin 

but des quais de 

d'instruction 

romon- 

o.pfès. 

apan soumis 

icière, ce re 

Marseille et des juges 

i osé récemment jouer les 

grands patriotes. 

Nous connaîtrons quelque jour par le 

Hirpoi l'Allcmague est âtelée 

Les Allemands commencent à rie plus se 

faire d'illusion. » Pourquoi l'Allemagne 

est-elle universellement détestée ? » Telle 

est la question qu'ils se posent et à laquelle 

essaie de répondre la Kœlnische Volhs- 

zcitung, le grand journal catholique, or- 

gane officieux du centre qui compte KM 

députés au Reischtag. 

Ce journal dit : 

Dans presoue tous les articles politiques' pu- 

bliés au coiimiencement- de cette année, sur 

la politique étrangère, sonne connue un mé- 

lancolique refrain cette phrase : « Nous som- 

mes environnés d'ennemis ; nos întei 

sont méconnues et mal comprises. » • 

Oui,» il en est ainsi, mais d'où cela 

il ? O» ne ne peut pourtant pas rejeté; s 

autres la faute tout entière, a moins ce > 

à unetïnéchanceté sans bornes ue tout ( 

clans le monde n'est pas allemand. C 

pp.nl ai-firmer, ne 

riale est la trou 

preuve du contr 

pas encore- fait 

ans. , , 

— Quelle est donc la cause de ceae 

universelle '? Dans aucun pays du monde, l'au- 

torité de l'Etat et la puissance de l'Etat ne 

sont" aussi grondes qu en Prusse. EUes y sont. 

LE PROTOCOLE 

La .mort du baron de Roujotix, sous-chef 

du protocole, ramène l'attention sur ce fa- 

meux service du .protocole, dont on parle 

sans cesse, dont on n'a jamais autant parlé 

que sous la troisième république et dont 

bien peu de personnes, au fond, connais- 

sent exactement le rôle et le fonctionne- 

ment. 

. Le bureau du protocole au ministère des 

affaires étrangères — bureau qui équivaut 

à une sous-direction, 'avec cette différence 

que son chef ne relève d'aucune direction 

et travaille directement avec le ministre — 

est l'arche sainte de l'étiquette. 

' * On y conserve précieusement, dans des 

recueils classés avec le plus grand soin, 

l'ordre des préséances diplomatiques dans 

toutes les circonstances imagmables,depuis 

le rang que doivent occuper respectivement 

les noms des plénipotentiaires des puissan- 

ces contractantes dans un instrument di- 

plomatique jusqu'à la place à table de l'at- 

taché iibre de la république de Saint-Marin. 

C'est au protocole que se règlent les ques- 

tions relatives aux franchises et aux immu- 

nités diplomatiques. 

C'est' là que sont rédigées,- d'après des 

modèle invariables, mais aussi nombreux 

que les divers cas qui peuvent se présenter, 

les lettres de notifications aux souverains 

et aux gouvernements étrangers. . 

Ainsi lorsque, le mois prochain, le nou- 

veau président de la. République informera 

les puissances- de son élévation à la magis- 

trature suprême, lo lettre partira du proto- 

cole et non du cabinet de la Présidence. 

Il y a des formules toutes spéciales à l'a- 

dresse des souverains orientaux. Le style 

en est imagé, louangeur, ampoulé à la ma- 

nière arabe. Mais il ne faut rien moins 

que cela, pour être compris dans ces pays- 

là et pour plaire à des potentats qui se- 

raient profondément froissés qu'on ne les 

comparât pas plusieurs fois, dans le cou- 

rant d'une épître, au soleil, à la lune et au 

firmament et qui, du reste, rendons-leur 

cette, justice, ne nous marchandent pas les 

compliments. . . 

Au protocole également sont expédiés tous 

les traités et toutes les conventions, avèc 

leur ratification. . 

L'expédition des pleins pouvoirs aux plé- 

jeasion d'une conféren- 

les lettres do créance et 

LE BUDGET DE LA GUERRE 

>. -m . Paris, 8 janvier. 

M. Klotz, rapporteur général du budget de 

la guerre et député du Bloc, interviewé par 

un rédacteur de l'Echo de Paris, a fait des 

déclarations qui ont, sortant de sa bouche, la 

plus haute gravité. 

^Parlant de notre préparation militaire, il a 

dit notamment qu'ayant été chaigé, ainsi que 

M. Cochery, président de la commission au 

budget, d'aller vérifier sur place l'état de no- 

tre matériel de guerre, il était inexact de dire 

que tout était prêt au moment où. il fut chargé 

de cette mission, bien au contraire ; sous les 

ministères Waldeek-Rousseau et Combes, l'ef- 

fort nécessaire pour tenir constamment no- 

tre matériel de guerre à la hauteur avait été 

ralenti ; 28 millions avaient été inscrits au 

budget de 1904, 26 au budget de 1905, tandis 

que l'Allemagne dépensait 85 millions en 1904 

et 136 millions en 1905. 

Cette différence se retrouve en ce qui con- 

cerne les fortifications ; des économies plus 

apparentes que réelles avaient été faites 

aussi sur les approvisionements de réserve. 

MM. Klotz et Cochery ont visité avec soin 

Tcul, Verdun, Epinal, Belfort ; ils ont cons- 

taté de nombreuses lacunes ; M. Klotz a dé- 

claré qu'il a eu la satisfaction depuis d'ap- 

prendre que le ministre de la guerre avait 

pris des mesures destinées à les coinbler,mais 

il y a tant à faire !... 

Le rapporteur du budget de la guerre ajoute 

que la commission du budget demandera au 

Parlement un vote destiné à renforcer les 

moyens de contrôle ; il se félicite de ce que 

MM. Berteaux et 'Etienne,' placés en face 

dune préparation antérieure insuffisante, — 

qui nous aurait, dit-il, mis dans un état, d'in- 

fériorité incontestable" — aient compris l'éten- 

due de leur devoir et de leur responsabilité. 

Plus loin, M. Klotz insiste sur l'importance 

du haut commandement : 

« Toutes les questions que soulèvent soit 

le rôle clu conseil supérieur de la guerre, soit 

la loi sur les cadres et l'avancement des offi- 

ciers, sont, dit-il, visiblement mal réglées chez 

nôus. » - ; 

Et le rapporteur se prononce pour un sys- 

tème d'avancement avec majoration d'ancien- 

neté : il réclame la. suppression du viee-prést- 

dent du conseil supérieur de la guerre à par- 

tir de itiin prochain. ' . 

M. Klotz a enfin déclaré que les jeunes pons . 

qui viennent cle partir pour le service mili- 

taire bénéficieront des avantages de la loi (te 

1S89 et de celle de 1905. 

nipotenti aires à l'i 

ce ou d'un congrè. 1 

de rappel de nos 

dehors-* les décore 

der aux étrangers 

férés ues r 

r de le 

lions Mais 

pour le 

méè s'. 

la guen 2plUS 

illeure 

;nc nht 

nie-cinq 

néflance 

aussi termes, suivant ) 

rocher de bronze. C es 

peut se trouver toute 

•îïcine cle notre politiq 

et dans l'Etat cle Hege 

nie un dieu vraiment 

trop disposé à consich 

tinencï eî 

allemoncl et vous 

er a rios habitudes et à 

: voulons et, si vous n'o- 

rrons bien vous apriren- 

L parole o un roi. qu un 

aussi dans ce fait que 

l'explication psycholo- 

re envers les Polonais 

, qui se considère com- 

présent ; on n'est que 

rer comme une iroper- 

îme insubordination la tendance 

d'une minorité nationale à conserver sa langue 

et sa tradition historique. Les Polonais en ap- 

pellent au droit naturel, aux promesses solen- 

nelles oui leur furent faites. 

_ \h"' hah ! leur répondra-t-on, vous vivez 

en Prusse dans l'empire - 

avez à vous 

notre langi" 

béissez pas, 

d rp n vivre. 

i'û'i-nneer s'est habitué de notre part à de 

DareH&s maximes d'Etat. C'est, pour cela 

cme l'eropi.re allemand est considé. dans toute 

la nrese internationale, comme le nid do l'nb- 

solutfSÙie et le refuge de l'autocratie. Nos. 

Parlera-ems sont estimés à la valeur de jouets 

et le peuple allemand est renommé com 

moins libre do toutes les nations civilis 

C'est pour cette raison aussi q~- 

ve à «étranger une véritable n 

organes de l'opinion publique al 

cer cle langage des qu'il s'agit 

rations germaniques quii sont 

tats étrangers. On dit dans la 

gère, qu'en Allemagne les races 

jouissent d'aucun droit On^ v 

; les 

Ce: 

ies 

ents diplon 

ms français 

s ordres étr 

, les demar 

r, tout cela 

j protocole 

nt, le plus 

est te collée 

des for mu 

ans la corr 

ite. Vrai ca 

np. 

atiques au 

es à accor- 

mgerscon- desd'auto- est encore 

surprenant 

Eiori, inipri- 

es de poli- 

jsponclunee 

mit 

cal- 

ices 

it CO] 

sqv 

P rfaiic 

1 avènement 

ts avons le 

absolue des 

ie l'étiquette 


comme le 

sées. 

prou- 

ve à voir les 

unandc chau- 

desagglomé- sujeftes • d'E- 

presseétran- âtrangères ne 

dépouille les 

mais 

Polonais de droits civiques m 

ces mêmes Allemands, des qu'ils habitent en 

Honcrrie ou clans les provinces baltiques, ont 

«les tracas avec \eur nationalité et ont pris 

absolument l'attitude de l'Etat- russe ou- liôn- 

^rois 'De pareilles considérations se retrou- 

vent 'dans les feuilles françaises, 

ancriaises et américaines, et partout 

arguments se retrouvent contre n 

Nos Cpangermanistes réclament 

contrèSfl Russie et l'Autriche, afin 

3 race allemand 

Us tendent à oui 

et. partout, no 

est blâmée. Mais que dirions-nous 

tour, îa Russie et l'Autriche voulaient nous 

déclarer la guerre pour défendre les frères 

slavesWu grand-duché de Posen et de la pro- 

vince de Silésie ? 

CecLest tout différent, répondent les hegcl 

protégpf-les gens-» 

tent ces.deux pays 

de notre politique 

en nés, 

nêmes 

si,' à leur 

tp 

.la combinaison savante et 

mots : Agréez, recevez, liant 

respectueuse considération, c 

considération, on stylo diplomatique, est le 

dernier degré du dédain'. 

Lo chef du service dn protocole est, en 

même .temps, introducteur des ambassa- 

deurs. Il a donc des attributions doubles. 

Comme Introducteur des ambassadeurs, 

il est chargé du cérémonial des réceptions 

de$ représentants des puissances étrangè- 

res, du corps diplomatique étranger, de la 

présentation des étrangers et, en général, 

de toutes les audiences diplomatiques. 

Jusqu'en 1870, la sphère d'action de l'in- 

troducteur des ambassadeurs était relati- 

vement limitée. Mais, depuis 

du régime sous # lequel- no 

bonheur de vivre, l'ignorance 

républicains en ce qui coricer 

ct les préséances a amené Y 

ce personnage dans beaucou] 

n'étaient pas auparavant pri 

son ressort. 

Son rôle s'est étendu. On s'adresse à lut 

pour régler lo cérémonial, non seulement 

dans les circonstances, où figure le corps 

diplomatique, mais encore dans la plupart 

des solennités auxquelles prejid .part le 

gouvernement. C'est feu M. Moliavd, père 

du chef actuel du protocole, qui a inauguré 

le système, 

La fonction d'introducteur des ambassa- 

deurs remonte à Henri 111. A partir de 

cette époque, sous des formes et même des 

dénominations diverses,elle n'a cessé d'exis- 

ter, sauf, cela va sans dire, pendant, là 

première révolution et la courte période de 

48. 

Napoléon III s'était donné, comme Prin- 

ce-Président, un introducteur des ambas- 

sadeurs, le comte Bacciochi, et avait fait 

réimprimer le cérémonial du premier Em- 

pire. Ce fut M. Feuillet do Conciles, chef dit 

bureau du protocole, un ér'udit et un homme 

aimable, qui devint par la suiie l'tm des in- 

troducteurs des ambassadeurs — car il y 

en eut plusieurs sous Te second Empire, il 

ne se retira qu'en 187$. 

Peu- à 'peu. paï* .la suppression .des dis- 

tinctions qui existaient iLuu-efois entre les 

fonctions d'introducteur des ambassadeurs 

et de chef du bureau Uu protocole, on fut 


Les examens oraux pour l'admission à l'E- 

cole militaire d'infanterie des candidats des 

12°, 17e et 18e corps d'armée auront lieu à Bor- 

deaux, à partir du 15 janvier, devant une 

commission composée comme suit. : 

MM. Famechon, lieutenant-colonel au 68« 

d'infanterie, président ; Gasper, chef de ba- 

taillon au 90e d'infanterie, membre ; Coiguard, 

chef de bataillon au 27 e régiment d'infanterie, 

membre ; Bachelard, chef de bataillon a il 104° 

d'infanterie, membre ; Lanquetin, capitaine 

au 104» d'infanterie, secrétaire. 

Les candidats admissibles seront examinés 

à Bordeaux. Ils seront, en tenue du jour. Les 

rengagés ne seront pas en tenue de ville. U! 

seront porteurs de leur livret individuel. Les 

candidats admissibles des 12° et 17° corps se 

ront mis en route par leurs corps respectifs 

pour se rendre à Bordeaux, où ils arriveront 

le 14 janvier. 

Us ont reçu l'ordre de se présenter dès leui 

arrivée à Bordeaux au bureau de la place. 

Les sous-officiers étrangers à la garnison de 

Bordeaux, seront placés en subsistance au • 

144» d'infanterie, caserne Xaintrailles. 

Le -lieutenant-colonel, président de la com- 

mission, fera connaître au colonel du 144' 

le jour où les subsistants, leurs examens étant 

terminés, pourront être mis en route, pour re- 

joindre leur régiment. Les opérations des exa- 

mens commenceront le 15 janvier. 

Le 144e mettra simultanément-quatre salles 

à la disposition de la commission pour les 

interrogatoires ci-après : 

1° Lieutenant-colonel : service en campagne 

et arithmétique ; - 

2° Commandant Gasper : instruction au tir, 

^S^Commandant. Coignàrd : géographie, 

comptabilité ; 

Commandant Bachelard : géométrie et to- 

pographie, services intérieurs et des places. 

v ° 1 Paris, 8 janvier. 

Le ballon dirigeable modèle 1905. que M. l e- 

t^^ fc A«Tif 

t T% T l\tp£L voyer qui remplacera W 

Juchmes dans les sorties du nouvel engin de 

" K Moisson on va immédiatement entrepren- 

dre SaK» d" Lebaudy 1906 destiné à 

une autre place forte. 

âges 

Toulon. 8 janvier. 

Léopold II. qui vient, de passer quelques 

jours eruratle de Villefrapche à bord de son 

vacht Mcrta , est reparti dimanche pour 

Bruxelles par le Salnt-Gothard. 

Paris. S jam. icr. 

Lord Knollvs, secrétaire du roi'Ëdouard VII, 

informe le correspondant anglais aeHFifSÎS^ 

qu'il ignorait absolument le 'prétendu voyage 

du roi à Berlin. 

L'AGITATION EN RUSSIE 

Dantzig, 8 janvier: 

Des dépêches de télégraphie sans -fil, reçues 

à Memel, annoncent que la ville de' Libau est 

assiégée par 50.000 paysans .révolutionnaires 

lettons. Bien que les insurgés manquent d'ar- 

tillerie, on craint que la place soit bientôt 

prise. Ils se sont emparés de la ville de Grobin, 

dont la garnison s'est retirée à Libau. On dit 

qùe les insurgés enrôlent -de force tout hor**- 

mo valide ti%4i«steus de 40 ans. 

Saint-Pétètsbourp, 8 janvier. 

Un télégramme onvpyé- de Riga au rouit» 

Wilc par le général SOUohoub annonce eu v>» 

détachement envoyé h Vindaoa arrêté un co- 

mité local socialiste démocrate composé de 

seiic des principaux meneurs. 

Trois de ces dernier ont été tués et un a été 

fcléssé grièvement en essayant de fuir, 


WSWIS3BaWWs»M^^ 

s mm 

Le scrutin d'hïer et l'élection présidentielle 

, Paris, S janvier. 

11 est sur le scrutin d'hier une remarque 

là faire parce qu'elle touche de très près à 


«quelques jours et qui a son importance parce 

que de l'avis général, au moins en l'étal des 

partis, le résultat de l'élection clu président 

«le la République paraît ne tenir qu'à une 


Par suite de l'entrée au Sénat de 18 députés, 

le nombre des électeurs au Congres va se 


. Or, ces 18 nouveaux sénateurs peuvent se 

décomposer, d'après leur opinion politique, 

' en 18 antidouméristes, 4 douméïistes et 2 dou- 

teux. Ce sont respectivement autant de voix 

que. perdent le ou les adversaires de M. Dou- 

Mier d'une part, et M. Douiner de l'autre. 

Ajoutons que ce dernier, déjà favorisa par 

co premier résultat, peut ajouter au déficit 

de ses adversaires deux sénateurs dôcédés : 

ftlM. Jouîfrault et Brunat et deux. députés 

aussi décédés :-MM. Delarue et Bagnol. que 

l'on peut classer comme antidouméristes.- 

Ces derniers perdent donc au total 18 voix, 

tandis que M. Doumer n'en perdrait que 4. 

Il y a lieu d'ajouter à co gain cle M. Dou- 

. mer celui que lui procurera l'élection tlu dé- 

partement où le bloc a été honteusement 

battu. 


Le Palais-Bournon est en véritable révolu- 

tion, non pas qu'il soit assiégé par beaucoup 

de députés, au contraire, mais pareeque l'im- 

pression résultant des élections sénatoriales 

est énorme. • " 

Dès les premiers pas que l'on fait dans le sa- 

lon cle la Paix, on est arrêté par cette que» 

tion : « Oue pensez-vous de l'élection prési 

dentielle ?» En fait, tout se ramène là, et au 

fond lo résultat de l'élection de demain pour 

le président de la Chambre passe presque au 

deuxième plan. 

Au fond, la situation paraît plus obscure 

que jamais ; le Bloc s'imaginait — ct M. Dtt- 

foief à-ta veille des élections sénatoriales le 

.proclamait bien liant — que le scrutin d'hier 

lui fournirait l'occasion de conquérir une dt 

zaine cle sièges ; il lui faut déchanter et 

malgré tous les sophismes des statistiques 

constater qu'il en perd bien plutôt qu'il n'en 

gagne et qu'en tout cas il couche difficilement 

Btir ses positions. 

Dans l'entourage de M. Doumer, nous re- 

cueillons cette impression que le premier coup 

étant porté, il ne faut pas tarder à en donner 

un autre contre l'édifice jacobin. 

On devine aisément que l'élection à la pré- 

sidence de la Chambre est, de ce côté, la pré- 

occupation première ; c'est peut-être ce qui a 

conduit la délégation des gauches à désigner 

un candidat au fauteuil parce qu'on "sent la 

.situation de M. Doumer grandir d'heure en 

heure. 

» Elle grandit, nous disait un député de nos 

amis, non qu'elle soit libérale, mais parce 

qu'elle synthétise, à l'heure présente, l'esprit 

do résistance au' Bloc, à la Maeonnerie, au 

jacobinisme et son confrère l'internationa- 

lisme. 

» M. Doumer reste M. Doumer. mais derrière 

. cette candidature que désavouent les Pelletan. 

les André, les piîieTs du Grand-Orient, on se 

groupe et on se compte ; c'est ce qui. s'est 

passé hier en des circonstances moihs impor- 

tantes dans divers départements. 

».On a proclamé cette même vérité sous le 

couvert.de- M. Lozé, de M. Daudé, de M. Béral, 

et de bien d'autres, tant au nord qu'au midi, 

sans souci de savoir ce que feraient exacte- 

ment les élus dans l'élection présidentielle, 

mais uniquement parce qu'on savait ce que 

feraient ceux qu'Us remplaçaient. 

» Au fond, l'année 1906 s'ouvre sur le désir 

très net dans le pays de chercher une voie 

nouvelle, de secouer le joug des loges et des 

combistes, désir encore vaguement exprimé, 

mais dont l'empreinte ne fait aucun doute. » 

Ainsi nous parla notre député et il nous pa- 

rut qu'il refiétnU l'opinion ambiante car nous 

surprenons chez les blocards une inquiétude 

manifeste bien qu'ils affectent un langage de 

triomphateurs.' , * 

M, Delhon et le sccialismo 


M. De' lion, sénateur sociaysto de l'Hérault, 

a adressé à l'Humanité le télégramme sui- 

vant : 

« Le socialisme a franchi les portes du 

Sénat ; complètement acquis à la doctrine 

socialiste intégrale,- mon concours est à mon 

parti, dont je suis un membre discipliné. — 

DELHON, sénateur du parti socialiste. » 

D'autre part. . le comité de M. Delhon a 

adressé au même journal la dépêche que 

voici : 

« Par 508 voix contre 341 à M. Déandreis, 

sénateur radical sortant, le. parti socialiste 

a fait élire le camarade Delhon, adhérent à 

la section française de l'internationale ou- 

vrière. Nous saluons cette victoire socialiste 

gui, en fait, en présage bien d'autres. — Co- 

mité du citoven Delhon. » 

Los statistiques officielles 

• Paris, 8 janvier. 

Le ministre de l'intérieur communique 

Statistique suivante : 

« Sont élus : républicains de gauche, 27 ; 

radicaux, 26 ; radicaux-socialistes, 14 : socia- 

listes, 2 ; nationalistes, 6 ; réactionnaires, 10; 

progressistes, 11. Total. 102. » 

Gains et pertes des partis 


Les républicains de gauche gagnent les siè- 

ges de MM. Camparan (Haute-Garonne), Le- 

lièvre (Jura), Diancourt (Marne),Claeys (Nord), 

Franck-Chauveau (Oise), Alcide Treille (Cons-. 

tontine). 

Us perdent les sièges de MM. Garreau (Ill-e- 

St-Vilaine), Monestier (Lozère), Briens (Man- 

efce). 

Les progressistes perdent' les sièges de MM. 

Camparan (Haute-Garonne), Lelièvre (Jura). 

'Diancourt (Marne), Claeys (Nord), Fr."" 

Chauveau (Oise), Denis et Bo' 

Les conservateurs gagnent 

Garreau (Ule-et-Vilaine) 

(Manche). 

Les nationalistes perdent le siège de M. 

Treille (Constantine) ; ils gagnent les sièges 

do MM. Monestier (Lozère), Denis et Boissel 

(Mayenne). 

Les républicains de l'Union Démocratique 

perdent les sièges de MM. Constans (Kaute- 

iGaronne), Prillieux (Loir-et-Cher;, Alasseur 

{Loiret), Briens (Manche), général Grévy 

(Jura) ; Us gagnent les sièges da MM. Pau- 

deux sièges leursont enlevés par tes conser» < 

valeurs. . 

Dans un grand nombre d'antres départe- 

ments, on constate une augmentation impor- 

tante de voix libérales. 

Dans la Manche, M. Briens, qui avait, ob- 

tenu 1025 voix en 1897, n'en a réuni que 447 ; 

M. Basire, élu péniblement au troisième tour 

par 498 voix, en avait obtenu 807 en 1897. 

MM. Vallé et Bourgeois ont perdu 100 voix 

dans la Marné depuis la dernière élection. 

Dans la Haute-Marne, M. Danelle-Bernar- 

din, qui a voté contre la séparation, gagne 

80 voix, tandis que ses deux collègues qui. 

l'ont votée en perdent à peu près autant. 

MM. Costes et Pauliac, battus tous deux 

dans le Lot, ont perdu, le premier 30 voix de- 

puis 1901, le second 100 voix ; ces deux séna- 

teurs avaient voté la séparation ; M. Cocula 

a perdu exactement 59 voix depuis 1900. 

Dans l'Oise,' M. Cuvinot, élu par 654 voix 

en 1897, arrive en tête de la liste avec 574 

voix seulement. 

La (majorité des trois sénateurs sortants 

réélus de la Meuse s'est abaissée cle plus de 

200 voix. 

Particularités intéressantes 

Citons enfin quelques particularités simple- 

ment, intéressantes, à divers titres, du scrutin 

d'hier. » 

M. Prilleux, membre de l'Académie de3 

sciences, n'est pas .réélu dans le Loir-et-Cher, 

mais un autre membre de l'Institut entre au 

Sénat, le docteur Lannelongue. 

De même, le Sénat perd un ambassadeur, 

M. Constans, mais il acquiert M. Pichon, ré- 

sident à Tunis. 

Le Sénat perd encore M. Tassin, l'un des 

plus anciens parlementaires existant ; M. Tas- 

sin était député au Corps législatif de l'Em- 

pire.et depuis 1.869 il n'avait cessé d'appartenir 

aux diverses assemblées parlementaires. 

Au total, 14 départements voient leurs re- 

présentations intégralement maintenues ; ce 

sont les suivants : Gironde, Indre-et-Loire, Isè- 

re, Landes, Haute-Loire, Loire-Inférieure, 

Lot-et-Garonne, .Maine-et-Loire, Batite-Marne, 

Meurthe-et-Moselle, Meuse, Morbihan, et Niè- 

vre ; 2 départements, Jura et Loir-et-Cher, ont 

la leur intégralement, changée. 

L'élestion de la Martinique 

Paris, 8 janvier, 

termes d'un cablogre.rnme parvenu au 

I.e sultan a fait ^çasujf»if 

Flaissierès dans les Bouches-du-Rhône, et Dc- 

rïï.t!u^r collègues tiennenLHn- 

traduction du .collectoxlsme: dans le Scnat 

pour une victoire mimsterieue. » 

Du Journal des Débats t 

. , Le collège électoral, qui a otictionn, We| 

n MA nommé au mois de mai 1904, a .apogée 

du ré^me corn i. te ; il représente l'état d'es- 

prit des Recteurs à-cette époque-là et non pas 

à l'époque actuelle. 

, En 1904, ni les pratiques de 

valent été révélées, ni les rav 

ion n'a- 

l'iater- 

nationalisme n'avaient ete aperçus, a U .no 

nace de coi.iplications, extérieures ne site» 

produite, ni la séparation des tçhses et de 

l'Etat n'était réalisée, et par conséquent au 

cm le ces événements no pouvait avoir exer- 

cé sur la composition des municipalités dont 

les délégués ont voté hier, l'influence SOUM; 

dérabïe: qu'ils paraissent avoir exercée su* le 

suffrage universel et dont nous avons à plu- 

sieurs reprises noté la trace dans une série 

d'élections législatives. 

» Dans ces conditions, un 

même a une - portée considérable,et i 

le droit de nous féliciter des resu 

nus. » • .' „• . o 

Montpellier, o 

-élit avantage 

>us avons 

:ats obte- 

iinvicr. 

Au: 

ies, M. 

Knigt, 

Du Petit Méridional, sur l'élection de l'Hé- 

rault : ' 

« La Petite Chapelle et lo Petit Méridional 

sont battus. • .' . ,. 

» Les 120 voix réactionnaires ont accompli 

leur œuvre avec un ensemble et une disci- 

pline qui donne la mesure des espérances que 

fondent les ennemis de la République sur les 

effets de la division des républicains entre 

• L'avenir dira si leurs calculs étaient fon- 

dés ou si le" paris républicain, dans toutes ses 

fractions -et toutes ses nuances, las ct être le 

jouet des intrigues et des menées des partis 

rétrogrades, veut sa reprendre et est en état 

de le faire pour diriger lui-même ses desti- 

nées ct poursuivre sa marche ver* le progrès. 

» Nous le désirons avec ardeur, nous l'espé- 

rons avec fermeté, sans nous dissimuler les 

difficultés et les épreuves que l'événement 

d'aujourd'hui réserve aux uns et aux autres 

des républicains en antagonisme. » 

Marseille, 8 janvier, 

is, sur l'élection de M. 

. Les Français, cl en particulier 

^lut-René Taillandier lui-même, se sont cx- 

m i nés dans co sens vls-fi-vis do moi » : 

ic stnUui a . ajouté -: « j'ai alors demandé 

Sf i'af tMde son silence des conclusions qui 

nni été confirmées par les laits. » 

{ » 5 mal M de Tattenbach annonce que 

le sultan a 'fait la déclaration suivante- : 

« Lerparoles que M- Delcassé a prononcées 

•Ï la Clfembre'des députés aprè3 la visite de 

1-ertpèmrrdêmagne-ô Tanger et d'après 

lesouelles le gouvernement marocain aurait 

STIB principe les réformes proposées 

par la France, ne sont pas conformes à la 

vérité ainsi que l'affirmation de M. Saint- 

René 'Taillandier suivant laquelle il parlait 

au nom de l'Europe. - 

» lai douté tout de suite de l'exactitude de 

cette dernière assertion et j'ai éprouvé une 

vive joie en voyant que la situation s était en- 

tre temps éclaire!e. , . , 

» le n'ai par, fait jusqu'à présent la moin- 

dre concession aux Français, mois i ai al- 

fehdu l'arrivée du ministre d Allemagne pour 

examiner d'une façon approlondie lotat des 

choses. » . 

M de Tattenbach ajoute que le sultan est 

évidemment pénétré de la conviction qu il 

«'agit en c? moment, pour lui et pour ses 

Etats de la question d'être ou de na pas être 

et que la responsabilité cle la situation- bu 

Incombe et que la solution dépend de lui. 

' Deux jours plus tard, le ministre d Alle- 

magne annonce qu'immédiatement après son 

arrivée à Fez, le ministre de France dans 

cette capitale lui a déclaré, au nom de M. 

Delcassé, que s'il soumettait les propositions 

de réformes de- la France aux puissances si- 

gnataires pour connaître leur avis, le gou- 

vernement français considérerait cet. acte, 

comme portant atteinte à ses intérêts. 

Une dépêche adressée le 22 mai par le chan- 

celier da l'Empire à l'ambassadeur d'Allema- 

gne à Paris, «xprime l'impression produite 

par le 'rapport ci-dessus mentionné .en disant 

....>:» ,-.„„ .i„ nature à modifier l'opinion 

u caractère turbulent de la 

jusqu'alors au Maroc . par 

nmrèile du même ordn- u idées. 

1 „ iil v a lie déclnre-t-il. de tenir compte le! 

rte cette Mutre circonstance que le (OUVetne- 

ment .alleinand Œlc directement ans noi y 

ffiSioïï ducooflM actuel d'Inféré * . 

déclare, entre autres choses ; , que e - 

tu 

îque par 1.» voi 

Fernand Clerc, a obte- 

ministère des coior 

nateur sortant radie 

séqatenr de la Marti 

Son concurrent, M 

nu 78 voix. 

• Une élection contestés 

Saint-Etienne, 8 janvier. 

L'élection de M! Béai, radical, annoncée 

hier, est contestée : ce candidat a obtenu, au 

deuxième tour, 482 voix, c'est-à-dire juste la 

majorité absolue ; mais un bulletin suspect a 

été joint à la protestation qui sera déposée 

sur le bureau dit Sénat. 

M. Debierre conspué 

Lille, 8 janvier. 

• M. Debierre, professeur à la Faculté de mé- 

decine, récemment mêlé à l'affaire des fiches 

et que M. Lozé. a mis en minorité, a été l'ob- 

jet cle manifestations très hostiles. A la sortie 

du scrutin, un groupe compact de délégués 

cantonaux s'est formé et a traversé la ville 

aux cris de : «• A bas les casseroles 1 Les cas- 

seroles sont par terre. » 

Précédemment déjà, dans la salle de 'vote, 

la présence de M, Debierre avait provoqué 

de vives protestations. 

M. Debierre attendait les résultats du second 

tour dans les bureaux de son journal, puis 

est rentré chez lui accompagné de deux amis 

auxquels- il confia .son. mécontentement, re- 

prochant à la discipline républicaine de ne 

l'avoir pas soutenu. 

L'opinion da la presse 


La Liore Parole célèbre le réveil de l'oppo- 

sition : 

« Dès maintenant, il nous est permis, dit- 

elle, de faire cette double constatation : tous 

nos amis sont réélus, certains parmi les plus 

qualifiés de nos adversaires sont battus ; la 

victoire est pour nous. » 

Le Gaulois fait, lui aussi, la constatation des 

pertes républicaines : 

« Nous avions, dit-il, perdu sept sièges il y 

a trois ans ;- nous en gagnons trois ou qua- 

tre.; le flux démagogique n'avance plus ; en 

ce moment, la murée rouge est étale ; je. crois 

bien que nous ...lions saluer bientôt le reflux. » 

Dans l'Eclair, M. Judet se déclare très satis- 

fait des élections d'hier :. 

« Les pronostics qu'elles affirment sont des 

plus encourageants pour les élections législa- 

tives. 

» Rien que la balance des sièges gagnés par 

l'opposition, supérieurs en nombre à c-ëux 

Lo Petit 

Flaissières 

« On dir 

lan 

qu'il n 

qu'on s' 

politiqu 

M. Delc 

nent la 

au dé- 

que ce vote, qui fait de lui un 

o-ceux de ses fidèles qui voyaient 

surfout en M. Flaissières le champion, socia- 

liste de la politique locale. Déjà, il leur fait 

l'effet d'un étranger, ce conseiller municipal 

de Marseille, qui est sénateur à Paris, et il 

leur semblera demain un monsieur trop bien 

habillé à qui on ne touche que timide) 

main. L'idole appartient, depuis hier, 

parlement et fort peu à Marseille. 

» Alors que le suffrage universel s'ét 

sidérablement refroidi pour lui, M. I 

res trouve un refuge inespéré au Luxer 

par la grâce clu suffrage restreint. C 

en 'quelque sorte, ses « invalides ». 

Lo Petit Mar 

o Depuis qu' 

pression clu S 

que cette réfor 

indispensable 

veut tout siiïiplf 

séquestre et inu 

n avec les autres 

le repr 

ut 

rdir* 

Etats 

Il ajoute que d'après les déclarations fai- 

tes*jusqu'alors par M. Bouvier, il est autorisé 

à admettre que le président du conseil des 

ministres de France désapprouve cette ma- 

nière d'agir. 

Plusieurs autres documents se rapportent 

à la communication de la notification offl- 

cielle de la convention franco-anglaise par 

i 

u 

cillais dit, d'autre part : 

n'est plus partisan cle la sttp- 

nat, M. Flaissières. a déclaré 

te était nécessaire. Il la jugera 

laintenaut qu'il sait, par expé- 

rience ,à attelles conrbrnaisons peut prêter un 

mode électoral où les principes comptent 

moins que les promesses de clocher. 

» Il y aurait quelques autres moralités en- 

core à tirer du scrutin d'hier ; mais de trop 

nombreuses occasions nous permettront de les 

mettre en lumière. Pour le mome-nt, ce qu'il 

importe de constater,- c'est que M. Flaissières 

sa vie à vouloir être séna- 

Uer, député ou autre chose, 

élu sénate.ur pour long- 

tlcp 

tier 

ïmpire, 

nts diploma 

12 avril, con* 

Il est fau 

i connaiss; 

M. Delcas; 

sur d'Aile 

fera 

res 


l'él 


teur, ma 

vient d' 

temps. 

il est yrai, donné à l'ambas- 

me à Paris une indication 

ie nature générale concernant la situation 

nable du Maroc ct la nécessité qui en 

ilte pour la France de veiller à la sécurité 

sa troritière algérienne ; mais lorsque,. 

• dernier, longtemps après là conclusion 

la convention franco-anglaise, l'ambassa- 

r d'Allemagne a adressé h M. Delcassé 

de pei t'érance ! 

uuesuoQ larocalae 


Lo Livre BSsno Aïïsmar>.. J i 

. Paris, 8 

L'Echo de Paris publie la dépê 

Berlin 7 janvier : 

Le Livré blanc comprend environ- 15 page 

contient 25 pièces ; it se divise en deux pai 

; inégales : la première, qui contient 

i. deux tiers du petit volume, contient 

jêclies du prince Kadolin, du ministre 

nd à Tanger et cru plénipotentiaire 

janvier, 

he suivante 

plus 

des 

alle- 

alle- 

une quesaon rei 

ventjon. le rnir. 

trouverez tout ( 

» Le jour sui 

l'occasion de fai 

sadeur d'AIlemc 

Les opinion 

cassé sont ci 

adressé» la 1 e 

à la te 

des a 

ir de r,( 

res éti 

é à répondre : « Vous 

ans le Livre Jaune. » 

M. Delcassé a cherché 

i déclarations à l'ambas- 

;oncernant cette qttes- 

plomauqi: 

relative a 

une repre 

« Il n'e. 

de fourni 

pour des 

ce, la foi 

.-li* usage 

i exprimées alors pai M. Del- 

mbattues . dans une . dépêche 

mai par le chancelier cle TEm- 

ssadeur d'Allemagne à Paris ; 

bS ce document qu'un acte dl- 

îportant comme la convention 

lilléRUê par la presse française que 

Sffcëdentes conférences, U n a pas 6té < ies- 

M, M fane transformation polM*? 1 *^. 

térèts do droit privé, n est nullement P 

ble, attendu qu'il faut compter -,o, o m . 

!'a >ri* le l»ré.:édcnt Ijni.s.cn aô_ éw »^ 

lité du protectorat de la lryi.ee soi M- 1 ' 0 ; 

c'esr-à-dira la suppression des entreprises éco- 

nomiques non françaises. /.crnncers 

» Les intérêts particuliers des /tfnBcrs, 

ajoute le prince de Bulow, sont ainsi mena- 

ces dans leur ensemble et. la conférence serait 

plus que jamais désirable.. „, 

» ce procédé ne peut blesser aucune sascep, 

tibllitô tustiflée.vu qu'il s'agit seulement dom- 

un .....yèi. nui a déjà fait ses prives 

r âturclleineiit, nous prenons en premier lieu 

h défonsé des intérêts allemands, .nuis nous 

agissons aussi avec ia conviction que nos pio- 

p?é9 intérêts sont identiques aux intérêts_ éco- 

nomiques de tous les Etats signataires auties 

ai Le U Vouvernement marocain ayant ensuite 

proposé la conférence, lo chancelier do lBm- 

plre envoie, le 5 juin, une dépêche-c\nvA*W. 

dans laquelle il se. prononce énergique nient 

dans le sens de cette réunion diplomatique 

Il expose de la manière suivante le point 

de vue juridique de l'Allemagne : • . 

, Conimo il est probable que les roiormes 

no pourront avoir lieu qu'avec 1 appui des 

Wâts signataires, il est possible que leur mtee 

à exécution soit restreinte par les prescris 

tions de la convention de Madrid, en patti- 

Culler par l'article 17. portant que toute puis- 

sance signataire a droit au Maroc, au traite- 

ment de la nation la plus favorisée ct qu u t 

traitement -privilégié ne peut être accorde â 

aucune puissance. 

>, L'œuvre des réformes ne peut par consé- 

quent être accomplie qu'avec 1 assentiment 

fie toutes les puissances signataires ei la çon- 

férence échouait par suite du refus de quel- 

ques Etats signataires; il en résulterait que 

iT situation élablle jusqu'à prés;etit par les- 

traités serait maintenue sans chang«uent et 

î qu'il en serait encore .ainsi alors même que 

q elqucs puissances signataires déclareraient 

' nitelles approuvent les mesures projetées 

I our le Maroc ou qu'elles ne s'y intéressent 

I ï ns du tout, car l'opposiiton d'une seule puis- 

! lance signataire suffirait pour empêcher d ac- 

I corder n'importe quels droits spéciaux mcom- 

: patibles avec les droits de la nation la puis 

i favorisé© qui appartient aux autres puissan- 

! Cl Lc 'chancelier de l'Empire termine sa dépê- 

' che de la manière suivante : 

! « Tolérer l'action de la France contre le 

I Maroc équivaudrait à abandonner les droits 

i garantis aux puissances signataires par la 

i convention de Madrid, tandis qu'en protestant 

A contre cette action, on ne fait que délendrc 

# la situation juridique actuelle ». 

î Deux -dépêches envoyées à Paris a la date 

! du- 12 et du 16 juin expriment les vues du.gou- 

i reniement allemand en ce qui concerne la 

I tâche de la conférence. 

On trouve ensuite un expose de M. Rouvier 

en date du 21 juin et une note de l'Allemagne 

en date du 24 juin répondant à l'exposé, puis 

des déclarations du gouvernement français 

en date du 3 juillet, donnant son assentiment 

à la conférence et une entente ien date du 27 

septembre en ce qui concerne les conseils qui 

doivent être donnés au sultan relativement 

au programme de la conférence. 

Le Livre Blanc contient ensuite des docu- 

ments concernant la construction d'un môle 

à Tanger ct exposant la conduite clu gouver- 

nement allemand dans cette affaire. 

Le 25 Septembre, lë ministre d'Allemagne à 

Fez envoie le rapport suivant à l'office des 

affaires étrangères : 

Au cours d'une visite que j ai faite au- 

jourd'hui' à mon collègue français, j'ai expri- 

mé, en termes chaleureux, l'espoir que les 

trer 

rentière partie a pour but de mon- n 

1" .Que M. Delcs 

la 

sel (Mayenne), 

le siège" de M. 

et celui de M. Briens 

liac et Costes, dans ie Lot. 

Les radicaux gagnent les sièges do MM 

Constans et Camparan (Haute-Garonne), Dian- 

court (Marne), Claeys (Nord), Prillieux (Loir 

et-Cher), Alasseur (Loiret), général Grévt 

(Jura) ; ils perdent les sièges de MM. Pauliac 

et Costes, dans le 'Lot, de MM. Jean Bayol. 

(Bouclies-du-Rhône), et Déandréis (Hérault). 

C'est la première fois que des socialistes col- 

lectivistes vont siéger au Luxembourg. 

En résumé, seuls, les socialistes, les conser- 

vateurs et les nationalistes gagnent des sièr 

ges. 

Bagarres dans las Lamie3 

Mont-de-Marsan, 8 janvier. 

Après la proclamation du résultat, une ba- 

garre s'est produite à Mont-de-Marsan. 

M. André Lebon, candidat, qui s'était- pré- 

senté, comme antifranc-maçon dt qui avait 

«dressé une proclamation énergique aux dé- 

légués contre* la secto maçonnique, avait ob- 

tenu 214 voix. 

M. Arquier, rédacteur au Petit Landais, se 

|clîôitait de cetto manifestation. Il fut. atta- 

qué par un gronpo de blocards et frappé à la 

Rte et au flanc à coups de bâton. 

Son état est assez grave. 

Le mouvement catholique dans l'Ouest 


H est intéressant de constater les TésultatsT 

de la politique antlcatholique do M. Combes 

ÉAQa la région de l'Ouest, où les populations 

sont demeurées si profondément attachées à 

leurs croyances. 

fiaïû la Loire-Inférieure, la. liste conserva- 

trice citait, on 1897, élue par 630 voix en 

moyenne contre- 360 à la liste républicaine ; 

hier, le premier élu des conservateurs obte- 

nait

BulletinFinaiiGiei 

, , i Paris, 8 janvier. 

1,3 marché est d abord assez fenno sur les fonds 

russes, mais Berlin HfrlW lourd et le marché fai- 

blit aussitôt ; loi, cependant, on est JJI US tût pes- 

sUaiSto, mais non» ne croyons pas qu'il pulïse sor- 

tir autre chose de la conférence d'Algésiras nue la 

paix, ,-, a m ? tion 

dissolvant le Parlement, puis les ordonnances pour 

i élections générales ont été lancées. 

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2»lai*cti » J»H\ icr 

Primeurs et fruits exotiques (fin) 

J'ai rencontré un de mes lecteurs, et il 

m'a témoigné son étomiement de ce que je 

pesse parler de mandariniers pour les Al- 

tères ou les bases tïu Canigou, où n'était 

lift disait-il, de la terre d'oranger. D'abord, 

je ferai observer quo le mandarinier est 

irien autrement rustique que les orangers 

->u citronniers. Deuxièmement, que j'ai par- 

lé d'enfoncements ou creux de fissures dans 

tes montagnes. 

Depuis ctes siècles, le vent y a porté des 

Museières qui ont créé là de Vhy.inus..Ton- 

le la Provence n'est que de la craie. 

Ce calcaire blanc, infertile et inçultiva- 

Me, se prête à toute culture, s'il .est mis en 

aouesière et mélangé à un peu d'humus. 

Ce que î'on appelle terre d'oranger n'est 

*hjo du terreau riche. La terre de bruyère 

proprement dite serait trop maigre. L'élé- 

ment fertilisateur par excellence, dès que 

feu veut du fruit, en vase comme "en plein 

air, c'est la potasse. Ici, mon interlocu- 

teur' a raison ; dans les débris du calcaire 

crayeux c'est ce qui manque, et il est bien 

facile d'an porter sur les semis de mandari- 

nier, comme vous ferez bien d'en mettre à 

vos btganadiers •d'orangerie auxquels vous 

demande;:- des fruits. * ,, 

La potasse la plus commune réside dans 

les cendres de bois, qui en contiennent une 

Jorte proportion sous la forme de carbonate. 

Dans le commerce, c-*st le sulfate de po- 

grand fournisseur d'azote. A ce sujet, une 

nouvelle vient d'être publiée par les jour-" 

n.aux scientifiques, qui bouleversera ' (s'il 

est vrai qu'elle s'utilise) le monde des en- 

grais. C'est dans la liquéfaction de 'l'air, 

fort ù la mode en ce moment, la fixation de 

l'oxygène d'un côté, et celle de l'azote de 

l'autre. *. 

Il m'est difficile d'entrer ici dans le côté 

technique et le côté science, mais je dois 

faire observer que l'azote dosé qui revient, 

soit dans le nitrate de soucie ou tout au- 

tre engrais commercial, entre L fr. 75 et 2 

francs le kilo, ne coûterait, ici, que 50 cen- 

times. Or, l'azote est la base de toute végé- 

tation, et avec un travail du sol bien fait, 

ies terres les plus réfractaires deviendraient 

fertiles. 

Etant admis que l'humus et la potasse 

sont la principale base (avec un abri) des 

primeurs, surtout en légumes, il ne faut 

pas s'étonner que telles ou telles localités 

aient conquis, grâce à ces deux principes 

dominant dans leur sol, une réelle réputa- 

lion. 

Mais un autre élément doit venir en ai- 

de aux bonnes conditions du sol. C'est la 

Sélection ou le choix de la semence ou du 

àourgeon multiplicateur, qu'il s'agisse du 

monde maraîcher ou le monde arbustif. 

Ici, l'on doit être très minutieux. J'ai vi- 

sité en détail les champs d'expériences de 

M. de Vilmorin, et j'ai vu de près comment 

s'obtenaient ces variétés qui augmentent 

chaque année la richesse de nos parterres 

comme de nos potagers. 

L'on ne réussit pas toujours à fixer une 

Singularité ou une anomalie fruitière ou 

florale ; mais il faut toujours essayer. En 

tre le chou-fleur, le gros chou pommé et le 

chou de Bruxelles, il existe une différen- 

ce énorme. Eh ! bien, semez à l'époque na 

turelle, c'est-à-dire en août, des graines de 

ces trois choux "(sans. les soigner), à l'a 

bri d'un mur pour qu'ils n'aient pas trop .à 

souffrir de l'hiver ; au bout de peu d'an 

nées et, en partie, dès la première, vous 

aurez le chou sauvage, c'est-à-dire quel- 

ques feuilles plus .ou moins frippées, avec 

une hampe à fleurs jaunes. Comme à l'état 

sauvage c'est la grande loi de' reproduc- 

tion qui •domino tout, les fleurs et leur ti- 

ge l'emporteront de beaucoup -sur les feuil- 

les. Au reste, tous les jardiniers savent que 

les gros- choux pommés que l'on fend pour 

laisser sortir la hampe florale, donnent 

peu de bonnes graines. Cela se comprend; 

fioh nombre d'étamines n'ont pas' le pollen 

viril, .et beaucoup cle ces fleurs sont fécon- 

dées par l'apport d'un pollen étranger. 


Sans la métamorphose des plantes sauva 

ges. M. de Vilmorin a prouvé quo notre bel- 

le carotte jaune n'était autre que la paste 

nargue sauvage dont on avait augmenté 

ia grosseur par des semis hors de saison 

laits en bonne terre et entourés de soins. 

Mais ce qui peut le plus largement ai- 


le choix d'un sujet très hâtif, que l'on voit 

se développer, par hasard, et que l'on cher- 

che à fixer 

Prenons, par exemple, le haricot. Il craint 





le temps où, depuis sa naissance, il aura 

formé sa silique (mettez cosse, si vous vou- 

lez), pour être mangé en vert. C'est cette 



en avance de quinze jours sur les autres 

.espèces. 

Au sujet de ces variations d'espèces, qui 

vont depuis les serres les plus soignées jus 

qu'à la grande agriculture, je ne connais 


lui du riz de Mongolie. 

En 1900, je visitais avec soin les exposi- 

tions exotiques, cherchant à m'instruire, 

lorsque, clans les sections chinoises, mon re- 

gard fut attiré par un écriteau : : Riz des 


ee discernait très peu du riz ordinaire, mais 

Feuilleton du 9 janvier 

la plante accusait des différences assez no- ; 

tables. Je questionnai l'un des gardiens, 


en changeant l'accent cle plusieurs conson- 

nes, comme les Japonais (on sait que l'ai-- 

phabet.chinois n'a pas R, qu'ils remplacent 

par L avec un son guttural). Ce gardien me 


j'ai, du reste, trouvé depuis dans l'histoire 

de la Chine. 

L'empereur Khang-Hi, qui vivait à l'é- 

'poque où Louis XIV régnait en France, et 

fut aussi célèbre en Orient que notre grand 

monarque en Europe, aimait à se rendre 

compte par lui-même de ce qui se passait 

dans son Empire. Traversant une province 


clans laquelle beaucoup de champs de riz 

avaient vu, faute d'irrigations opportunes, 

les pieds de cette ' céréale se flétrit ou se 


les pftdi de cette céréale se flétrir ou se 

sécha? il remarqua un fait extraordinai- 

re. P'!>s une de cos rizières sèches, un pied 

de riz s'était, développé et portait des épis 

normaux. Faisant appeler le propriétaire, 

il lui recommanda d'en ramasser soigneu- 

sement les graines et de les lui faire parve- 

nir, ce-qui fut exécuté.Soignée dans les jar- 

dins impériaUx, cette variété remarquable 

fut l'origine du riz rustique et venant sans 

eau. Il ne faut pas croire, toutefois, qu'il 

soit cultivé en coteau, matfs il vient là où 

viendrait notre froment. L'on en sème en 

Chine comme chez les Mongols, et ce riz a 

cinq; ou six noms, comme certaines variétés 

de nos blés. Seulement, l'eau manque dans 

le Mongolie du Sud (on ne cultive rien sur 

les hauts plateaux), et ce riz y est particu- 

" un blé 

prend, 

don- 

nons au mot auvergnat. Un Chinois tant 

soit peu élevé comme rang social, ne man 

gérait pas du riz mongol. C'est lé riz du 

Sud Nankin, ou notre Tonkin, que l'on pré- 

fère. 

Cet exemple, détaché de la mise en scè 

ne d'un empereur trouvant une plante 

nouvelle, doit fixer notre attention. Il est' 

dans nos cultures horticoles et agricoles 

des faits que noys laissons passer inaper- 

çus. Notre devoir .est de sélectionner et sé- 

lectionner encore. 

Voilà le solarium commersonnii cpii fait 

beaucoup parler de lui. Une pomme de ter- 

re vivace que nous pourrions ramasser en 

mai et qui, du coup, échapperait à toute 

maladie, car l'on sait aujourd'hui que le 

peronospora, qui lui est spécial, ne l'atta- 

que qu'en juin. Au sujet de cette pomme de 

terre, il m'est survenu beaucoup de lettres, 

mais je lui consacrerai un article lorsque 

je serai mieux fixé; son grand propagateur, 

M. Labergerie, avec lequel je suis en cor- 

respondance, m'a promis d'autres détails. 

De cet article, où j'ai dû forcément sau- 

ter d'un fait à un autre, gardons, comme 

conclusion que certains fruits exotiques 

peuvent posséder un type propre à une. ac- 

climatation, comme le riz de l'empereur 

Khang-Hi, et que toute primeur doit être 

conquise sur la nature par nos soins, notre 

attention et une rigoureuse sélection. 

L. de MALAFOSSE 

ACTIONS 

R.-.nqne ne France 

Crédit Foncier 


Manque de Paris ; 

Comptoir d'Escompte 

Société Générale ,. 

Banque Ottomane..; 

Midi 

Orléans..-.. ,•• 

Parla-Lyon Méditerranée 

Nord 

Ouest 

Est 

lïst-Algérien 


Bône-Guelma 

Autrichiens : 

Lombards 

Nord-Espagne 

Saragosse 

Chemins de fer Portugais 

Carmaux .- 

Thomson-Houston 

Compagnie Parisienne du Gaz.. 

Messageries Maritimes 

Compagnie Transatlantique 

ir.on 

car, . 

107.'! . 

lv.O , 

019 

6 8 

(HU 

îi 'r, 

L170 

1703 

105 

ÏOî .. 

715 50 

1 fi .. 

-KO -,o 

sot .. 

:it;n . 

11)50 

710 .. 

£.87 

200 . 

A î lUtME 

Italien 

Espagne Extérieure.. .. 

Portugais 3 % i" série. . 

Conso,idé anglais 

Turc Unifié s % 

Métropolitain '. 

Banque de France...... 

Crédit . Lyonnais 


Nord-Espagne 

Saragc"se 

Suez , 

Rio-l'into 

Sosnowice 

De Beers 

Goldnel-'s 

East Rand 

Rand Mines 

May et Cie 

Chartered 

Cape Copper 

Briansk 

Robinson Gold 

Tharsis 

ooims 

nujoufi 

OS câ 

10 4 t0 

31 -0 

«3 ZI 

31 S5 

533 .. 

41115 .. 

1078 . . 

603 .. 

t 0 .. 

30-; .. 

«80 .. 

.. 

l'!22 .. 

411) . 

18 50 

1 7 50 

18(3 . 

70 75 

51 75 

1S0 50 

423 .. 

217 r,0 

117 50 

4070 ,. 

708 .. 

108 .. 

1 C6 . 

lil!) .. 

Ci7 .. 

tiiO . 

1205 . 

H KO .. 

1880 .. 

îfior. ..* 

OiiO .. 

«• première 

Foin, les 50.kilos, de 8 50 i J 75. S» u l " a . 00 „. 

coupe (nouveau), de. 4 25 a i 7.). SeJXIOlB, 2 yi 

tes.de 3 »5 à S 70. Trèfle, de... ..«t • 

rie i 75 Ù 2 Paille avoine, de .. . • 

paille blé, 

. Paille 

or - BÎè», lre c(ualilé,_ 

.. Los 50 1.1108, de 1 15 u 1 a 

13 

50. Revel 

i 16 

30|0. 

De Beers. 

Intérieure., 

APRES 

.98 65 

446 ,. 

BOURSE 

Fast Rand...., 

| Rand Minas.. 

.98 72 

101 15 

91 20 

68 03 

69 :5 

91 '.2 

53 1 

4C20 .. 

10,30 .. 

i04 .. 

t(>9 .. 

;02 .. 

4:«) .. 

16/5 .. 

12i0 .. 

4 .v 50 

146 50 

1>5 50 

185 .. 

78 75 

51 75 

132 .. 

4 '3 .. 

219 .. 

148 50 

167 50 

180 .. 

orge, .. .. 

Bol» à l 

V qualité 

Marché du 6 janvier : „„,„',» ~ -, , . 

54 blé 3- qualité, 17 93 ; .prix moyen, O**. 

hvPA dè seïtfle 12 ; de fèves, 15 ', a0 . n , 

d'avoine 6 , nTtl'orge.'lt 50. lo tout l'hectolitre. 

AVEYRON ' Rodez _ 

— nié fin supérieur, 19 30 . ^ 

blé inférieur mitadin, 18. le l °ui "» 

aches 

porc; 

, 11 i 

blé tendre 

Hall 

lit'!. 18 

prix n 

U 50 ; 

Marché-foire du 6 janvier : 

Froment, 25 hectos, 18 50; seigle, IS h 

15 h 9 ; pommes de terre, 75 h., 3 50 

ni h.', 9, le tout l'hectolitre. . _,_.-„- 

Bœufs et taureaux, 350, à 66; vaches et «énlsses, 

son à 56 ; veaux, 200, à 90 ; moutons et bttbis. 

1200, à 63 ; porcs gras, 700, à 84, le tout les 100 

'Farine, première qualité, 36 ; 2'. 33 ; 3*, 33; " 

saches de 122 kilos.' , . ,„ .„ 

Lait 0 20 le litre, 2.400 litres ; beurre, 2 u , lo 

kilo - 'œufs, l 10 la douzaine, 900 œufs.; volantes, 

12 ; avoine, 

châtaignes, 

eont .elîea le meilleur remède pour guéri! l'estomac ? 

F( 

i0 plpCfi. 

; paille, 3 50, les 100 kilos. 

BOURSE DE MADRID 

.... 78 77 1 Extérieure., 

CHANGE 

Hambourg 

Londres 

Londres (chèques) 

Madrid (papier court) 

Madrid (papier long) 

Buenos-Ayres (or) 

121 Sl-,32 a ,.Tl. 

25 0 lj2 a ..f.. 

25 !0 .5. a ..t.. 

305 Atî. a ..f.. 

394 :ii2. â ..T.- 

127 27.f. 8 

REVUE yi NICOLE 

I OT-CT-GAROîÎNE. — On écrit cïe Layrac-: -. 

La température, les fètës, les inventaires contri- 

buent à rendre les affaires plus difficiles ; eues 

n'ont pas été trop nombreuses, du reste, depuis ia 

récolte. On a bleu traité pas mal de beaux vins, 

mais peu dans les ordinaires. ,, ,-• 

Dans les divers vignobles du département, la 

situation est la même ; les nouvelles que j en re- 

çois sont au calme. Ce ne sera qu'en février que 

les transactions reprendront. 

Depuis quelques jours,- la température permet 

de continuer les travaux. » 

Gr.us. — On écrit de Condom : , 

« La même note, toujours la même note, c est-a- 

ctire affaires nulles sur les marchés tant en vins 

qu'en caux-de-vie. Et voilà bientôt six mois que 

cela dure. » . 

Etude de M BOMPABT, avouâ 

ù Castclsairusin. 

A VENDRE 

AUX ENCULBLS PL'Hl [QU^ 

A BUlTIi Di: SAISIE LMMOltiLUjJ 

d» Mil ail"» de iviivula 

Le vendredi 26 janvier ioo B 

à midi précis. " 

Par-devanl ei •' l'audit nce o\» 

criées du tribunal civil «u 

Castelsairasln, au palais d» 

justice do ladite vitte. 

Divers ImmeuWce, situé» 

commune .du Mas-Brcnleti 

canton cle Verdim-sur-Caroiiruv 

arrondissement de Cittih Isarr* 

sln (Taru-et-Garonnc). 

D'une contenance; totale d'en, 

viron cent soixante -miatiM 

arcs quatre-vint-un centiareg. 

Consistant notamment en 

maison d'habitation et divers'' 

autres bâtiments d'h.il.i'ulioii 

el d'exploitation, vin., i, potjj 

une contenance d'environ qua- 

tre-vingt-onze hectares quatre, 

vingt-cinq ares seize cnutîarefj 

Et lo surplus en bois, terres 

labourables et prés. 

En un seul lot sur la mise 

à prix de vingt mille francs 

Ci.! 20.000 f| 

Outre les charges, clauses eL 

conditions du cahier des char» 

Les frais payables en ,sus 

du prix d'adjudication. 

Pour les fenseignoraents, s'a- 

'drosser a M. Bompart, avoué 

poursuivant. 

BOMPABT, avoué, signé. 

ILabora). 

r?L®f!A 

iOURSE DE PARIS 

Du 8 janvier (dépêche têlégraplilqua) 

COURS DES PRIMES 

fOiO, don 30 93 97 | dont 25 99 17 

SOîO, don 10.. 99 37 | 

Extér dont 50 91 52- 1 dont 2$ '9155 

Banqueottom. d.5. ... | dont 2fr 50 ... 

Rio dont 10 1687 50 I dont 5 

BOURSE DE LONDRES 

Consolidé anglal. 89 5)16 1 Italien ,„ 104 lr2 

3i0 français 99 ,1. 1 Suez 171 li2 

Banq. ottomane. 14 .i. | Egypte 104 lt2 

BOURSE DE TOULOUSE 

Du 8 janvier. 

Fonds d'Etat français.' — 3 % porteur, 98 55; 3 % 

amortissable, 98 40; Obligation tunisienne, 478; Ma- 

dagascar, 480. 

Fonds d'Etat étrangers. — Russe 1891, 69 75; Russe 

1889, 84*50; Russe consolidé, 83 70; Extérieure estam- 

pillée, C. 160, 93 75; Chinois, 94 90; Autriche, 99 40. 

Valeurs diverses (actions). — Moulins du Bazacle, 

1439 50; Mines de Carmaux, 1935;! Est, 945; P.-L.-M., 

1380; Nord, 1805; Orléans, 1480; Ouest, 909; Saragosse, 

302; Nord-Espagnë, 168. 

Obligations diverses. — Ville de Toulouse, 

courte échéance, 501 25; Ville de Paris 1865, 558; 1871, 

406; 1894-1896 T P, 387; 1S98, 437 50; Communales 1891, 

403 25; 1892, 474 50; Foncières 1895, 484 50; 1903 300 f., 

P, 495; Est nouvelle, 465 Midi ancienne, 456; Nord 

nouvelle, 473; Orléance ancienne, 467; Ouest ancien- 

ne, 451; P.-L.-M. nouvelle 463 50; Nord-Espagne, lre 

sérié., estamp., 359; Saragosse ancienne, lre hypothè- 

que, 399; Lombarde ancienne, 336 50; Andalous, lre 

série estampillée, 207. 

Les POUDRES DE COCK sont le meilleur remède pour 

*g%%c¥%?ié POUDRES DE COCK ont été faites 

par un médecin qui a étudié les maladies d estomac pen 

d To t Pafce S oue ie ils POUDRES DE COCK ont été faites 

uniquementôur guérir les ^^"^JriZuï 

les ne contiennent que des médicaments qui guetissent, 

fortifient et assainissent l'estomac ; 

30 Parce que les POUDRES DE COCK ont été éprou- 

vées par de nombreux médecins sur toutes les sortes de 

personnes, dans les cas de maladies d'estomac les plus 

AU COMPTANT 

couns cocus 

DUJOUR PRl'iCÉO. 

478 25 

85 . 

84 40 

. 83 70 

8! 40 

81 90 

84 .. 

85 .. 

69 75 

70 .. 

75 15 

73 75 

104 :o 

91 :0 

90 :.0 

9 . 40 

100 '75 

513 .. 

GS 30 

405 .. 

563 25 

567 -. 

388 5o 

388 23 

435 .. 

428 .. 

506 .. 

448 . . 

484 50 

483 .. 

405 . 

490 .. 

506 .. 

40: .. 

475 ., 

4 il .. 

457 25 

404 50 

4sl 

46. 50 

451 .. 

45') .. 

459 .. 

4C0 

45« 50 

396 .. 

357 50 

618 , 

119 

'79 

465 

482 

504 

98 55 

.98 

478 

85 10 

84 4. 

83 25 

83 : 

83 25 

85 50 

83 90 

85 

6! 80 

69 50 

74 50 

73 50 

10; 25 

9J 

93 '.0 

9, 61 

106 20 

510 

70 20 

' 559 

461 

401 50 

569 

567 

388 .. 

386 25 

438 

429 

50. 

450 25 

483 

484 

495 .. 

4 0 

505 

402 -50 

47 

481 

4"6 

464 

413 

461 

451 

43 50 

457 50 

'6 

4SI 

30S .. 

m 50 

C85 . . 

44 50 

332 50 

6 iO . 

117 25 

49 J .. 

504 .. 

PAB 

CHARLES VINCENT 

XI 

TROIS COMPÈRES 

rvliette ne prêta pas une bien grande 

«Mention à cet éaœurant spectacle. Elle 

se recoucha et se rendormit. 

Mais dans la nuit qui suivit le mardi 

Pâques, car Aliette était très pieuse et 

elle avait prié dévotement en entendant 

sonner les cloches de Plogoff, elle fut de 

nouveau réveillée par des coups sourds 

«u'on dormait dans la porte. Elle enten- 

oit C-àrine se lever et demander : 

— Est-ce toi ? » 

— C'est moi, fit une voix qui eut le 

fiouvoir de jeter l'enfant dans une ter- 

Tour folle, car s'était la voix de l'infâme 

lieutenant de La Fonlônelle, et Aliette 

l'avait ouïe naguère en de trop tragiques 

circonstances pour l'oublier jamais. 

Los verrous grincèrent, la porte cria 

$ur ses gonds, et le môme organe rade 

ordonna, au dehors, dans la rue. . 

Faites bonne garde, mais sans 

bruit. Toi, Lan, pose ici ton paquet, et 

qu'on attende mon retour. 

Il y eut un choc mat, comme le bruit 

rme fait un lourd paquet qu'on décharge 

ù |évr%. Puis la porte se referma, et la 

fillette reconnut le pas traînant des SU- 

FOND s D'ËTAT 

S % 

3 % amortissable , 

Dette tunisienne 

Russe 4 % 1867 et 1869 

— S % 18S0....-....' 

— 4 % or 1889 

— 4 % or 1890 

— 4 % or 1893 

— 4 % 01' 1894 ••• 

Consolidé 4 % 1" et 2 séries 

— 4 % 1901 

— 3 % or 1891 

_ 3 % or 1896-...... 

— . 3 i % or 1894 

lettres de gage 3 i 

Italien 5 %..- - VU","" 

Espagne extérieure (cours 30 p.)— 

Autriche or 4 % 

Hongrois 4 % 

Egypte unifiée.. • 

Argentine (Répuh.) 5 % 1886 

Portugal 3 % 

OBLIGATIONS 

Ville de Paris 1S65 

— 1869 

_ 1871 

_ - 1875 

_ 1876 

_ 1892 

_ 1894-1S96 

_ 1898 

_ 1899 

Foncières 1879 

_ 1883 

— 1885..... 

— 1895 , 

_ 1903 

Communales 1879 

— 18.80 

— 1891 

_ 1892 

_ 1899 

Midi 3 % anciennes 

Orléans 3 % anciennes 

Lyon 3 % fusion anciennes 

Nord 3 % anciennes 

Ouest 3 % anciennes 

Est 3 % anciennes 

Est-Algérien 


Bône-Guelma 

Saragosse 

Nord-Espagne 

Portugais 

Autrichiens 3 % 1" hypothèque... 

Lombardes anciennes— : 

Suez 

Panama lots 18S9 

Panama .lots libérés..; 

Lots Congo 

Ottomanes 4 % consolidées 

Douanes Ottomanes 

Priorités Ottomanes 

mmm 

vates de Carine, suivi d'un antre auquel 

se mêlait, le cliquetis des éperons. 

— Or ça, ma sœur, interrogea La Boul- 

le, as-tu quelques nouvelles , à me don- 

ner ? 

— J'ai plusieurs fois interrogé les 

sorts, répondit la vieille femme, et je 

vois toujours la même manifestation. 

— Ah 1 Et quelle est-elle, cette mani- 

festation ? questionna avidement l'hom- 

me. - 

— Je retrouve toujours les signes de 

la trahison. 

— La trahison, dis-tu ? Qui donc ose- 

rait me trahir ? Tes oracles mentent, la 

j vieille, ou tu ne sais plus les faire parler, j 

Majs Carine, blessée dans son amour- j 

1 propre de devineresse, s'entêta : 

— Je te dis que je ne me trompe pas. 

Tu es trahi ou tu vas l'être. Au surplus, 

veux-tu que je consulte en ta présence ? 

-i- Oui, dit La Boulle, le front sombre 

et barré d'un pli. Mais, auparavant, je 

veux voir l'enfant que je t'ai confiéèr 

— Elle va bien maintenant, mais j'ai 

cru la perdre. Grâce à mes soins, la voilà 

rélablio ; tu pourras en juger par toi- 

même, et j'espère, La Boulle, continuâ- 

t-elle d'une voix insinuante que tu sau- 

ras le* reconnaître ? 

Le-bandit eut un gros rire. Il dévisagea 

sa sœur avec une insolente ironie. 

— Grâce ù tes soins ? Il faut croire 

qu'elle a un rude tempérament, celte fille 

ries seigneurs élevée par des paysans. 

Ah 1 j'ai un compte à régler avec su.) frè- 

re de lait. J'ai fail trop peu de cas dé ce 

gars : j'ai eu tort; J'aurais dû le tuer trois 

fois plutôt qu'une. Car.il n'a pas eu peur, 

je t'assure, quand il est venu, devant le 

duc et Ja duchesse, nous acotÉet M. de 

La Fonteuelle et moi. Et si Monseigneur 

ne m'a pas fait pendre, ce n'a pas été la 

faute à ce gueux-là» 

Farines. - 

vrier, 30 85 

MARCHE DE PARIS 

Du 8 janvier. 

Disponible, 30 65; courant, 30 65; fé- 

mars-avril, 31 15; /, de mars, 31 35; 

de mai, .31 50; tendance faible ; circulation, 8600; 

consommation, 53. 

B1éS. ^- courant, 23 40; février, 23 60; mars-avril, 

23 90; 4 de mars, 24 10; 4 de mai, 24 15; tendance 

Seigles. — Courant, 16 25; février, 16 25; mars- 

avril, 16 25; 4 de mars, 16 50; 4 de mai, 16 25; ten- 

dance ealme. 

Suifs. — Paris, 65; province, 65. 

Avoines. — Courant, 19 10;; lévrier, 19 10; mars- 

avril, 19 15; 4 demars, 19 20; 4 de mai, 19 20; ten 

dance ferme. 

Colza. — Disponible en cuves à nu, 57 75; disponi 

ble tout fût, 59 75; courant, 57 75; fêvrier-mars- 

avril, 53 25; 4 de mai, 59; tendance ferme. 

Lin. — Disponible en cuves à nu, 46 50; disponible 

tout fût, 48 50; courant. 46 75; février-mars-avril 

48; 4 de mai, 49 25 ; tendance ferme. 

Alcools. —- Disponible, 38 ; courant, 37 75; février 

mars-avril, 38 25; tendance calme ; stocks, 36 75 

circulation, 0 

Sucres. — Disponible, 22 375; courant, 24 50; fé 

vrier, 24 75; 4 de mars, 25 375; 4 de mai; 25 75; ten 

dance ferme ; roux cuites, 20 125; autres jets, 20 625 

raffinés, 57. 

MARCHE DE LA VJLLKTTE 

Du 8 janvier. 

Bœufs. '— Amenés, 3,410 , vendus, 3,151, à 1 42 

1 26, '1 42. . 

Vaches. — Amenées, 1,075 ; vendues, 878, a 1 40 

• 1 30, 0 92. 

Taureaux. — Amenés, 284; vendus, 223, a 1 20, 1 02 

0 94. '„' ', 

Veaux. — Amenés, 1,311 ; vendus, 1,271, a 2 20, 

2 10, 1 80. 

Moutons. -- Amenés, 18,428 ; vendus, 15,530,. a 2 10 

1 88, 1 68. 

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Blés mitadins ordinaires, de» 17 75 à 18 ... Seigles 

les 75 kilos, do H 5081175 Orge, les 60 kilos, do 

9 .. à 9 50. A voine, les 50 kilo?, de 10 0 10 25. Mais 

blanc les 75 kilos, de 10 .. â 11 ... Mais roux, le 

kilos de .... a ... Haricots, l'hectolitre, de 23 50 a 

28 . . 'Fèves, les 85 kilos, de 12 50 â 1S 75. Vesoes noi 

res. les 80 kilos, de 16 50 à 16 75. Véscas rousses, les 

S0kilos.de.. . a .. .Graine de lin, les GO-kilos, de 

... a..... Graine de colza, les 65 kilos, de .. .. à 

""Farines et issues. — Premières,. les 122 kilos, de 

41 50 à Secondes, de 39 50 à Farine dé- 

classée dite R G, les iuO kilos, de 17 50 à 18 ... Sons 

M. l'abbé H. Mercadier, ancien curé, ancien 

directeur de chant dans les séminaires diocésains, 

vient de faire paraître une excellente brochure in- 

titulée : Le Chant traditionnel et les éditions ar- 

chéologiques. Etude comparative. 

Le rédacteur éminent d'une revue de plam-chant, 

s'exprime ainsi au sujet de-cet opuscule : 

« Cette étude fait descendre à leur place deux édi- 

tions dont la réputation a été surfaite. Comme preu- 

ve de ce qu'il avance, l'auteur met en regard les 

textes musicaux comparés. 

« Je montre ainsi les erreurs de tons et de gam- 

mes et autres notations blâmables. Il fait ressortir 

ce qui n'a qu'une valeur négative de routine, con- 

damnée par l'art et le goût. 

« On a plaisir a voir comment, par une légère cor- 

rection, une hymne retrouve son allure rythmée...» 

La brochure est en ven)te au profit d'une œuvre 

charitable, au prix de i fr. 20 chez l'auteur, a 

Montauban. 

#** 

Les Grandes Formes de la Musique, l'Œuvre d 

Camille Saint-Saëns, tel est l'ouvrage que vient de 

faire paraître ia Société d'éditions littéraires et ar 

tistiqués (librairie- Paul Ollendorff,' 50, Chaussée 

d'Antin à Paris), sous la signature de M. Emile 

Baumann. 

Bien des biographes ont été séduits par la figure 

du grand musiciens français ; nombreuses sont les 

brochures qui ont paru sur le génial compositeur 

de Samson et Dalila, mais personne, si ce "n'est 3M. 

Emile Baumann, n'est allé aussi loin dans l'étude 

de la vie, du caractère et de l'œuvre tout entière 

de son héros. 

Dès l'introduction de son volume, M. Emile Bau- 

mann. nous initie aux faits intimes de la jeunesse 

de Saint-Saëns ; puis ce sont dix chapitres spé- 

ciaux, traitant : de l'œuvre intérieure, de l'Art, des 

Formes, de la Musique de chambre, des Concertos, 

des Symphonies, des Poèmes symphoniques, des 

Mélodies vocales, de la Musique sacrée, et enfin 

l'Œuvre scénique, qui sont analysés dans une lan- 

gue littéraire des plu's élégantes — d'abord — et en- 

suite avec une compétence musicale qui en rehausse 

le puissant intérêt. I 

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AU VIEUX PAYS DE FRANCE, Excursions de va- 

cances dans le bassin' de la Loire, par M. Louis 

ROUSSELET. — Un volume in-S°. illustré de 60 gra- 

vures d'après des photographies. Broché, 7 îr.; 

cartonné en percaline, tranches dorées, 10 fr. (Ha- 

chette et C", Paris). . * 

Le charmant livre et l'aimable guide '. La bicy- 

e'ette et l'automobilisme ont véritablement renou- 

velé partout l'art de voyager. Quelle différence en- 

tre le tour classique prévu par tous les indicateurs 

de chemins de fer et les multiples et pittoresques 

excursions de notre moderne tourisme 1 Charme des 

paysages, chefs-d'œuvre d'architecture, vestige du 

passé, traditions et légendes, modes ct coutumes ca- 

ractéristiques, quelque motif qui puisse éveiller no- 

tre curiosité, jl n'est plus un village, plus un coin 

de campagne où -nous ne puissions désormais péné- 

trer pour la satisfaire. De là l'extrême richesse du 

livre de Louis Rousselet. Mais que le talent du nar- 

rateur et la beauté de l'illustration ajoutent d'a- 

grément et d'animation à, ces Excursions de vacan- 

ces, à ces descriptions du Vieux Pa?/» de France- 

tontes parfumées de grâce vraiment française ! 

LE CHEVALIER.DE PUYJALOU. par M. IL DE Cu*n- 

I.IEU. — Un volume in-8" illustré de 48 gravures 

d'après Alfred Paris. — Broché, 7 fr.; cartonné en 

percaline, tranches dorées, 10 fr. (Hachette et f\ 

Paris.) 

Comment, après avoir conquis par son esprit char- 

mant son talent de musicien ct son courage à toute 

épreuve, l'amitié et la protection du Régent, le che- 

valier de Puyjalou conquerra-t-il encore la fortune 

à laquelle il a droit et. par surcroît, la main de la 

charmante Odette, sa cousine ct la fille de l'un de 

ses trois terribles oncles ? 

C'est le sujet du roman de H. de Charlieu, roman 

de cane ct d'épôe. comme on disait naguère, vivant, 

pittoresque, amusant, vraiment digne de la "grande 

tradition française â laquelle il se rattache. 

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pense. 

En parlant ainsi, l'ex-cordonnier grin- t suis encore à temps de le faire, ricana- ! 

çait les dents et serrait ses énormes 

poings. 

— Oh ! oui, il faudra que nous réglions 

nos comptes, et le plus tôt ne sera que le 

mieux. 

— De quoi donc me parles-tu là ? ques- 

tionna Carine, qui n'y comprenait rien. 

— C'est juste. Tu ne peux pas savoir. 

Je te dirai ça plus tard. Pour l'instant, 

fais-moi voir la petite. 

Carine hésita. Puis,, avec une discré- 

tion mesurée, elle répondit : 

—Ecoute, La Boulle, il est à peine qua- 

tre heures. Si" tu m'en crois, tu attendras 

qu'il fasse jour. Cette petite vient d'être 

malade et le bon sommeil lui fait du 

bien. Laissons-la dormir encore uu mo- 

ment. 

— Heu ! heu ! Je ne te savais pas si 

maternelle, ricana 1Q mauvais drôle. En- 

fin, si tu y tiens...- En attendant, nous 

pourrions parler de nos affaires, bien 

pour rien, c'est ta devise, la vieille. Tu 

as raison, d'ailleurs. Combien "as tu me 

| prendre pour les.-, soins que bi as don- 

| nés à notre petite comtesse '? 

— Dame ! ça vaut bien mille écus, 

frère. 

— Mille écus ! Conyne tu y vas ? P'nlle 

écus pour avoir gardé ce bout d'enfunt 

pendant trois mois ? 

— Quatre, s'il te plaît, La Boulle 

est arrivée ici en novembre, et no is 

mes,à la mi-avril. 

Quatre, ai tu veux. Tn as bien dé- 

j pensé dix écus par mois pour la nourrir, 

et encore... Ça fait quarante écu^. Je l'en 

j donne cent. 

j- — Cent écus ? Ce n'est pas de on. mon 

i digne frère. Si je l'avais su, je l'aurais 

| jetée dans l'enfer de Piegefî; ou je iui 

1 aurais tordu le cou de mes mains. Et je 

. Elle 

som. 

t-elle en se levant. 

La Boulle se jeta au devant d'ell?, lui j 

barrant le passage. 

— Voyons, voyons, pas de mauvaise I 

plaisanterie, ma petite Carine. J'ai voulu i 

rire. Je t'en donnerai cent cinquante, 

deux cents... 

— J'ai dit mille, insista l'horrible fem- 

me, sinon rien de fait. Et j'entends que 

lu payes d'avance. 

— Je ne peux pas t'avancer mille écus. 

Je ne les ai pas. Ce Lan,- qui doit parta- 

ger avec moi, n'a reçu encore que trois 

cents écus. 

— Eh bien'! Donne-moi ces trois cents 

écus. - • • 

— C'est lui qui les a. Il est- méfiant 

comme un singe ; il faudra les lui arra- 

cher. 

Et, brusquement, se rapprochant de 

sa sœur il lm saisit le bras et lui parla 

a 1 oreille. 

i — Ecoute, Carine. Il y a moyen de lotit 

arranger. Je te donnerai mille éc-us et 

| même mille de plus, si tu veux m'aider. 

— 1 aider... à quoi faire,? 

' -- A me débarrasser de ce carcon II 

: me gene. Ne pourrais-tu lui donner uii 

' DO U Tn hnn 

me 

^ ^ iÙ * S ***** 

, rt'i7 Sœur Saint-Clément, 

i TSSSSiSs^^T 16 couveni 

'et 

F ;&srPC^te aif (le do - te 

! - Ne parle pas si haut. J'ai ton jours 

peur qu'on entende.* Un bouillon , 

;petd r u,,,,, M ,s voudra-tTi^Srel 

i La Boulle eut. un nouveau rite plus 

hj( ' c, V^ ue e W^. " d« à sa sJu • 

j - Mats ,| y pense. Ce Lan a été va e 

• chez le père. Il est tout dévoué à fafflte 

Fais-lui offr.r le bouillon par la po i e 

Toute cette épouvantable conv i-sal on 

Aliette l'entendit, frissonnant d'horreur. \ 

Sans doute elle n'en comprit pas tous les 1 

termes. Elle y discerna pourtant que les 

deux coquins voulaient lui faire jouer un 

rôle abominable. Dieu lui ouvrit l'enten- 

dement, et elle se jura .que, quoi qu'il pût 

advenir, elle ne prêterait pas les mains' à 

ce crime.. 

Deux heures plus tard, la mégère la 

secouait dans son lit et l'obligeait à se 

lever en toute hâte. 

Et, contre son habitude, elle emmena 

tout de suite l'enfant dans sa chambre 

où La Boulle et Lan Souchu s'entrete- 

naient du grand projet qui allait leur 

rapporter à tous deux quinze mille écus, 

une belle somme, car le comie de Pont- 

Croix n'avait pas marchandé sur la ran- 

çon de sa fille. 

— Alors, disait le lieutenant de Guy 

Eder,c'est convenu. Et où faudra-l-il leur 

remettre l'enfant ? 

— A la lisière du village, en dehors des 

terres du bourg, pour que les gens d'ici 

.ne nous courent pas sus. 

— Oh ! essaya de railler La Boulle, ils 

n'oseraient pas. Nous serons. en force. 

J'ai amené quarante hommes. 

— La Boulle, lu en parles ù ton aise. 

On voit que tu ne connais pas les capis- 

tes. Demande donc à M. de La Eonte- 

nell-e s'il se soucie d'avoir maille à partit 

avec eux ? Dans l'affaire de la l'ointe du 

Van, au combat de Coulien, ils étaient 

deux cents en tout, et ils ont mi» en Inile 

cmq cents hommes du senior Beaito San- 

chez et lui en ont tué cent cinquante. 

Le frère de Carine ne releva point le 

propos. 11 se dit que, ce soir-là, à l'heure 

i dite, Lan Souclm mu ait déjà bu le bouil- 

! Ion* confectionne par sa (ligne so-ur i I 

qu'il ne rentrerait à l'Ile Tristan que 

pour y mourir, ce qui mettrait sa part du 

marché aux mains de La Boulle. P: ui 

le sùpplùs» il ne s'en inquiétait pas. 

Dans la journée, Lan Souchu sortit de 

Plogoff et alla rejoindre les cavaliers que 

La Boulle avait laissés à la frontière du 

bourg. 

— Camarades, leur dit-il, le chef tfouu 

recommande de ne pas entrer sur les ter- 

res de Plogoff, car les gens nous y voient 

de mauvais œih 

En ceci, il ne montait pas. Prévenu par 

le recteur de Pont-Croix, celui de Plosoff 

avait eu le temps de préparer les princi; 

paux du bourg. Il leur avait raconté de 

quel abominable attentat la fille du 

comte avait été victime. Puis, afin d'évi- 

ter toute cause de conflit avec le redou- 

table La Fonteuelle, il avait recommam 

de a ses paroissiens de ne se nuMer efl 

rien à la querelle, mais dé Im I I les 

gens de Ponl-Cruix faire tout seuls letl 

besogne conlre les bandits do l'île Tr» 

tan. 

De sorte quo les capisles s'étaient eni 

gages à rester neutres, quoique lavera* 

Mes Ji ceux do Pont-Croix. 

.Ce point acquis, le curé avait promis 

Lan Souchu do lui donner, le soir vciu, 

accès au clocher. 

C'élail là, en offel, que l'ancien vali 

du comte devait allumer le signai couve* 

nu entre lui et son premier maître. 

Toutes les dispositions étaient don! 

prises pour que le coup de main rc-it: ^ 

pleinement. 

Et, néanmoins. Lan Souchu avait l'J 

me pleine d'angoisse. Il pressentait qnel 

que félonie de La Boulle. ' 

(A suivre.} 

Imprimerie tnéciale 

U Gérant i 4m«aty BESSiOU

'Au jour le jour - Bibliothèque de Toulouse

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