Lundi 2 Septembre 1912. - Bibliothèque de Toulouse

10 r 

LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

€J*i*gaia© quotidien tie î*éïen«e Soeisale et ItelîgicM^© 

ÉDAGTEON ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

Trois mois SU mots Un su 

1ÏAUTE-0AR0IWI IT DÉPARTEMENTS LIMITROPHES • ... 6 'r- 11 20 

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ÉDITIONS RÉGIONALES 

Lof, Avoyron, Corrozo, Cantal 

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Tarn-et-Garonne. Lot-et-Garonne 

Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales 

Hauto-Garonno Ariège 

Edition du matin sûéciate a Toulouse 

XW£â>3E< Ei"X«IOJKriSI 

ANNONW'.S (i. . . 

RÊCUMKS _ 

RECLAMES (3< page,). . 

LOCALES 

la Ogns 

nos Bureau,, rue \S£3BBS?UV^XZ^ SSÏtSuVaE 

0 «r. 80 

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2 - • 

3 - • 

use. et chez toua nos Correspondants. 

Lundi 2 Septembre 1912. - 22" Année — N" 7,215 

BUREAUX A PARIS : 26. BUE FEYDEAU 

Un télégramme du général Lyautcy parle 

lu brait qui a couru de la mise en sécurité de 

nos nationaux à Marrakech ; mais le général 

lait des réserves sur l'authenticité do l'intor- 

tiatlon. 

—l'- 

on mande à la « Liberté » que Raisouli, en- 

fermé dans Arzila, est aux prises avec les Es- 

pagnols. De cette révolte pourrait résulter une 

situation des plus graves. 

—.;«— 

L'aviateur Beaumont a fait hier, à Bilbao, 

on présence des souverains espagnols, des 

exorcises ti'hydroaéroplane qui ont obtenu le 

(lus grand succès. 

MM. Fernand David et Chaumet ont Inau- 

guré, à Annecy, le nouvel hôtel des Postes. 

—:— 

Le vapeur argentin « Colastine » a coulé 

près do Rie-Grande. Tout l'équipage a péri. 

L'opinion publique serbe est toujours très 

surexcitée. Les municipalités de la province 

réclament une action énergique contre la Tur- 

quie. 

Cilles-de-Rais, à M. 3. Stern, a gagné le « Ba- 

den Prince of Wales Stakes » (25.000 fr,), à 

Bade. 

—>- 

Léon Ceorget remporte la victoire dan9 l'é- 

preuve cycliste dite du « Bol-d'Or ». 

QUESTIONS ÉCONOMIQUES 

et de IWuslrie Laiire 

IJG prix des denrées nécessaires à la vie 

Jcs hommes s'est élevé partout, et il est peu 

orobable que la baisse soit prochaine, car 

ie nombre- des consommateurs augmente 

dans toutes les parties du monde. Mais il se 

produit un certain déplacement dans l'ali- 

mentation. Ainsi à Paris, depuis trente ans, 

la consommation du pain a diminué d'une 

façon très appréciable. Celle du lait, par 

contre, a augmenté de 20 p. c. Nous n'avons 

pas à rechercher ici les causes de ces chan- 

gements, car ces causes sont complexes ; 

mais, en présence des crises économiques 

qui sont la conséquence du renchérissement 

de la vie, il nous a paru nécessaire déposer 

quelques questions à ceux qui ont la respon- 

sabilité des aff aires publiques. 

La première est assez naturelle : Encou- 

rage-t-on les producteurs dont on a besoin 

pour alimenter les habitants ? 

En France, on protège les agriculteurs 

qui font du blé, par des droits de douane, 

depuis quelque quarante ans. En Belgique, 

on ne les protège pas. 

ri s'agii

tUNDI 2 SEPTEMBRE 1913 

1» rertoneejnent ot '.•effacement ; s1 les espoirs i 

mi'il em'endre so payaient (les BOUvenbn abo- 

y» «t si la tranquillité do tous était fuite de la 

hon'e de chacun. 

Nixus n'avoua pua a craindre celte In- 

UsrpieJiHJion. 

> La iTaneo c«t aujwrd TOII relevée de ses 

tolesfîures. 

» Les braves) gens endormis autour de nous 1 

•Je leur dernier sommeil n'ont pas donné leur 

sang pour rien. 

» la France est debout, pacifique, certes, 

mais résolue, s'il lo fallait, à risquer la paix 

pour l'honneur. 

> Elle peut regarder l'avenir sans crainte et, 

paraphrasant ce qu'écrivait un journaliste 

(l'ouilre-lUiin. dit, elle aussi : « Le jour où le 

droit sera Impuissant, j'ai confiance en mes 

hommes, en mon colline et en mon sabre t » 

Vive la France 1 . 

Dos couronnes ont ensuite été déposées sur 

les tombes du cimetière de Floing-Cazol, où 

reposent les corps de nombreux soldats fran- 

çais. • 

La Taxe sur les Bénéfices des 

menta ûs Conseils administration 

Paris, 1°' septembre. 

Par déeirot en date du 22 août, la taxe éta- 

blie par l'article 12 de la loi du 1«' juillet 1911 

sur les bénéfices distribués en vertu de dispo- 

sitions statutaires aux membres des conseils 

d'administration dos sociétés, compagnies et 

entreprises quelconques financières, indus- 

trielles, commerciales ou civiles, quelle que 

soit l'époque de leur création, est avancée 

par lesdttcs sociétés, compagnies ou entrepri- 

ses et payé au bureau de l'enregistrement du 

siège social dans les vingt jours qui suivent la 

mise en distribution de ces bénéfices. 

Le paiement dos taxes dues a, raison de bé- 

néfices mais en distribution entre la date de la 

promulgation de la loi au Journal officiel du 

13 13 juillet 1911 et celle de la publication faite 

aujourd'hui du décret du 22 août 1912 sera ef- 

fectuée dans les vingt jours qui suivront cette 

dernière date. 

Moulaï=Hafid en France 

Péris, 1 er septembre. 

- Oc matin, Moutaï-Ilafkl a quitté Versailles 

à dix heures. 

Il est retourné au Jardin d'Acclimatation et, 

avant de se rendre à Beillevue pour déjeuner, 

il a ou le temps do visiter le Jardin-des-Plan- 

tes. 

Moulal'-Hafld s'est montré très impressionné 

par lies proportions gigantesques du diplo- 

tmaas. 

Il a visité en détail de musée palentologique 

et examine avec beaucoup d'intérêt la col- 

lection très complète de serpents naturalisés 

que possède le Muséum. 

Marrakech eut été repris depuis deux jours 

par lit Glaoui ; ils sont en sûreté. 

» le caïd El Glaoui avec quelques partisans 

résolus t>onuna El [Ieiba de mettre en liberté 

nos compatriotes a insi que son frèro. 11 réussit. 

Les français seraient actuellement clic/, lui. 

» Un rekkas affirme avoir causé avec le 

consul le 24 dans la maison d'El Glaoui. » 

Ce télégramme ayant la même source, c'est- 

à-dire le récit des rekkas arrivés de Marra- 

kech dans les lignes françaises, on doit faire 

à leur égard les mêmes réserves, aucune nou- 

velle directe de M. Maigret, notre consul, et 

des Français qui l'entourent n'étant jusqu'ici 

parvenue. 

Mêmes réserves au sujet de la dépêche sui- 

vante que reçoit l'Agence Hava6 et qui a tou- 

jours la même origme : 

« Ma7.agan, 30 août. 

» Un rekkas arrive de Souk-El-Arba a dé- 

claré que Madani Glaoui, à la tète d'hommes 

résolus, aurait sommé El Heiba d'avoir à lui 

livrer les prisonniers français ainsi que son 

frèro Hadj Rhami Glaoui également prison- 

nier. 

» Devant l'attitude de Madani et de ses hom- 

mes, El Heiba, après des pourparlers et un 

ultimatum, a livré les consuls, les officiers 

français et Hadj Rhamii, qui sont actuellement 

en sûreté. 

» le rekkas a dit qu'il avait causé avec les 

prisonniers le 24 août. 

» On attend confirmation écrite de ces nou- 

velles. Tout est tranquille à Mazagan, où l'on 

attend le Jurien-dc-la-Gravièrc . » 

Les opérations de la colonne Mangin 

Paris, 1" septembre. 

On n'a pa6 encore reçu au ministère des af- 

faires étrangères d'informations officielles sur 

les dernières opérations de la colonne Mangin. 

Le plus récent télégramme du général 

Lyautey daté d© Casablanca, 30 août, s'arrête 

au 29 au matin ; le voici : 

a Casablanca, 30 août. 

» Le colonel Mangin, laissant quatre com 

pagines et une section d'artillerie avec le com 

mandant de Coutard à la garde du camp de 

Souk-El-Arba, est parti le 29 au matin avec 

20 compagnies, 3 escadrons et de batteries et 

demie d'artillerie pour disperser un rassemble- 

ment grossissant au Sud et au Sud-Ouest, vers 

Ben Guérir et Baba.issa. 

» Un groupe de dix compagnies est concentré 

en réserve à Settat, sous lé commandement du 

lieutenant-colonel Couoein, » 

ri A II 

Les renforts 

Port-Vendres, 1" septembre. 

Un paquebot postal est parti de Port-Vendres 

pour Oran, emportant 170 .militaires, tous vo- 

lontaires et destinés au Maroc ou aux confins 

oranais. 

Margeille, 1" septembre. 

Les paquebots Anatolie et Chaouïa allant au 

Maroc, ont quitté ce matin, à dix heures, le 

iport de Marseille. 

L'Anatotie emporte deux batteries du 38' d'ar- 

tillerie de Nîmes, à effectif de guerre, soit 

S officiers, 110 hommes, 8 canons et 180 che- 

vaux. 

La Chaouïa emporte à Casablanca tout le 

T bataillon de chasseurs alpins et deux sec- 

tions de mitrailleuses. 

Dès la première heure, une foule nombreuse 

était massée sur le quai des Anglais et sur la 

grande jetée. 

A l'arrivée du 7" bataillon de chasseurs al- 

pins, défilant, clairons en tête, au pas accéléré, 

des applaudissements nourris ont éclaté de 

toute part. 

La fouie a salué le fanion tricolore du ba- 

taillon. 

Les opérations d'embarquement ont duré 

toute la matinée. 

Quelques instants aavnt le départ de la 

'Chaouïa, un lieutenant en retraite. M. Ollivler, 

au nom des anciens du 23', a remis au com- 

mandant Neltuer, du 7" alpins, une gerbe de 

fleurs. 

H a prononcé ensuite une harangue patrio- 

iique qui a vivement ému l'auditoire. 

Les généraux Mercier-Milon, Bonnemond et 

£e Lamaze assistaient au départ. 

1,300 hommes sont partis à bord de la 

Chaouïa, ainsi que le général Franehet d'Es- 

pérey, qui succède au général Moinier, et le 

colonel Guénon de Dives, du 2' bataillon de 

marche. 

Au cours des opérations d'embarquement, 

qui ont eu lieu en présence du général Guer- 

rier, gouverneur de Marseille, la musique du 

141' d'infanterie s'est fait entendre et a joué la 

Marseillaise. 

Au moment où les deux navires appareil- 

laient, une foule énorme a crié : « Vive la 

France ! » et les soldats ont répondu par des 

hourah. 

Une compagnie débarque à Mogador 

Mogador, I e ' septembre. 

Le général Lyautey télégraphie de Casa- 

blanca, 30 août : 

Bmi-longuciiTS. Une longueur et demie, 

l'a ri mutuel : gagnant, 102 fr. 50; placés : Hu- 

lotte, 25 fr.; Ctô-d'Or, 27 fr. ; Alaska-llJ. 21 fr. J0. 

Prix de Ohantillf. 15.000 francs, 3.50O mètres en- 

viron- — 1er, Pifédicoteur, par Le-Roi-Solcil «M»- 

raison, à M .le baron Bd. de Rothfcliild (O êm»; 

Se, Ombrelle, à M. A. Aumeont (G. Stern); 3e, îm- 

pèrial-HI à M. A. Baudin (EeMbouse). 

Nom placés : Ffa&tppe-B!, Cassin, Cbambre-de- 

l'Edit, Flusli-Royal, 

Une courte té te. , . 

Pari mutuel : gaginant, 48 francs; placés : Pré- 

dicateur, 23 fr. ; Ombrelle, 16 fr. 

Prix de Versailles, 5.0CO francs, 2.100 moires en- 

viron. — 1er, Better, par Le-Saglttaire et Blair- 

d'Ang», à M. M. Calllault (O'NeUJ); 2e, Bassom- 

pterre. à M. Camille Blanc (Sliara>e); Se, Porto, a 

M. A. FoaM (CBi. Ohilds). 

Non plaoés : Last-Patron, Pervene.he-III. 

2 longueurs et demie. 3/4 de longueur. 

Pari mutuel : gagnant, 21 francs; iilacés : Better, 

12 fr, 50; Bassomptarre. 13 fr. 50. 

A iSEGUN 

Jegun. 1" se^rtembre. 

Prix de Oirconscii-iption de la Société Sportive. 

1.500 fr., 1.600 mètres. — 1. Houfiay, à M. Cazaux ; 

Janissaire, à M. Maire. 

Prix de la Société du demi-sang, au trot monté 

ou attelé. — 1. Haute-Lutte, à M Osdrételaorét 

ou attelé, 600 fr., 3.200 mètres. — l. Haute-Lutte, 

àll. Gary ; 2. Uoobe-V, au baras de l'Etoile ; 3. 

Gavotte. 

Prix de la Loustène (handicap), 1.500 fr., 2.40O 

métros. — 1. Valentine-V. à IL Guestier ; 2. La- 

Pan-Pan, à M. do Monbel. 

Non placés : Oaimleit, Bal!erine-IV et Kniglit- 

Great. 

Prix des Haras (anfflo-arabes), 1.000 fr., 2.000 mè- 

tres. — 1. Jouteur, à M. de Tournas ; 2. Sous- 

Agent, à M. Guestier. 

Prix Xi iy-r.mnnt SMàié * 

1. Léon Georget, 591 kil. 750 ; 2. Petit-Breton, 

561 kil. 750 ; 3. Lafourcade, 561 kil. 500 : 4. Ei- 

geldinger, 533 kil. 750 ; 5. d'Hulst, 533 kil. 750 ; 

6. Niédergang, 531 kil. 500 ; 7. Vanderberghe 

abandonne. 

A la 15' heure, l'ordre donne : 1. Léon Geor- 

get, 625 kil.; 2. Lafourcade, 621 kil. 750 ; 3. Pe- 

tit-Breton, 591 kil.; 4. Eigeldinger, 573 kil. 250 ; 

5. d'Hulst, 571 kil. 250 ; 6. Niédergang, 

562 kil. 750. 

Le fait saillant de la 16" heure est l'abandon 

de Petit-Breton qui, complètement déprimé, les 

genoux en sang, souffrant affreusement de la 

rotule, se voit dans l'obligation de s'arrêter. 

Il est 10 heures et au moment du coup de 

pistolet annonçant la fin de la seizième heure, 

la position des coureurs et la suivante : 1. Léon 

Georget. 664 kil. 750 ; 2. Lafourcade, 637 kil. 500; 

3. Eigeldinger, 609 kil.; 4. d'Hulst, GÛ7 kil.; 

5. Niédergang, 601 kil. 500. 

A partir de 10 h. 30, le public arrive de plus 

en plus nombreux ; sur la piste, les cinq vail- 

lants se livrent un duel de plus en plus émou- 

vant. 

A 11 heures, c'est-à-dire après 17 heures de 

course, le classement officiel s'établit ainsi : 

1. Léon Georget, 703 kil. 750 ; 2. Lafourcade, 

676 kil. 250 ; 3. Eigeldinger, 640 kil. 250 ; 4. Nié- 

dergang, 610 kil.; 5. d'Hulst. 030 kil. 250. 

A la fin de la 18* heure, le classement est : 

t. Uxm Georget, 741 kil. 300 ; 2. Lafourcade, 

13 kil. 750 ; 3. Eigeldinger, 684 kil.; 4. Niéder- 

gang, 067 kil. 750 ; 5. d'Hulst, 061 kil. 

Aucun changement notable durant la 19" 

heure ; les coureurs tournent régulièrement, 

mais la lutte est nulle ; ils semblent se réser- 

ver pour la fin de l'épreuve. 

Classement de la 19' heure ; 1. Léon Georget, 

769 kil. 500 ; 2. Lafourcade, 740 kil.; 3. Eifrel- 

dinger, 717 kil. 500 ; 4. Niédergang, 706 kil. 500; 

5. d'Hulst, G92 kil. 500. 

Au début de l'après-midi, la foule grossit 

toujours et les enceintes sont combles ; Geor- 

get continue toujours sa course victorieuse ; 

aucun concurrent ne peut plus le dépasser. 

Classement de la 20" heure : 1. Léon Georget, 

807 kil. 500 ; 2. Lafourcade, 783 kià. 750 ; 3. Eigel- 

dinger, 752 kil. 250 ; 4. Niédergang, 730 kil.; 

5. d'Hulst. 726 kil. 

A la 20* heure 1/2 Léon Georget crève son 

pneu et tombe, 6e blessant au genou ; ses soi- 

gneurs en profitent pour le masser ; il repart 

.tyant perdu 10 tours de son avance sur La- 

fourcade. 


course, le classement est le suivant : 1. Léon 

Georget, 842 kil. 750 (record 869 kil. 060) ; 

2. Lafourcade, 821 kil.; 3. Eigeldinger, 790 kil.; 

4. d'Hulst, 762 kil.; 5. Niédieragng, 759 kil. 500. 

La chasse se poursuit serrée et très vive. 

Léon Georget, très frais, mainiient son allure 

régulière, sans forcer outre mesure ; Lafour- 

cade est très frais ; Eigeldinger est en bon 

état et Niédergaiig continue courageusement. 

Quant à d'Hulst, il fait une chute violente à 

a sortie d'un virage, en compagnie de ses 

deux tandemistes. 

Au coup de pistolet annonçant la fin de la 

W heure, 4 heures de l'après-midi, l'ordre est • 

1. Won Georget avec 881 kil. 500 (record 900 

kil.) ; 2. Lafourcade, 858 kil. 250 ; 3. Eigel- 

dinger 822 kil 500 ; 4. Niédergang, à 356 louis; 

5. d Hulst, a 405 tours. 

Rien de sensationnel à signaler au cours de 

lavant-dernière heure. L'épreuve est mainte- 

nant courue ; néanmoins le public s'intéresse 

toujours vivement aux braves et énergiques 

concurrents qui poursuivent leur tâche. 

Au coup de pistolet annonçant la fin de ia 

23" heure, 5 heures de l'après-midi, l'ordre est 

le suivant : 1. Léon Georget. avec 914 kil 750 • 

2. Lafourcade, à 23 kil.; 3. Eigeldinger ; 4. Nié- 

dergang ; 5. d'Hulst. 

Léon Ceorget vainqueur 

Par suite de l'avnnce considérable qu'il pos- 

sède à la 23' heure et vu son étnt de fraîcheur 

remarquable, Léon Georget reniporlo la vie- 

illir':'. 

Voici en effet le olnssement de la 24* et der 

nière heure : L Léon Georget, avec 951 kil. 7.>n 

2. Lafourcade, 927 un. Éft ; 3. Ege-ldinpcr 

886 lui. 500 ; 4. Niédergang, m lui.; 5. d'Hulst 

831 kil. 250, 

C'cel la septième fois quo le krach ehatelle 

rsiKlais Ittsorll son nom nu glorieux palmarès ; 

c'est lu septième bus que M brave et populaire 

champion voil ainsi son travail et son courage 

récompensée, 

Pourtant Georget n'a pu batlre celle fois son 

propre iveord qui est, rapi>elons-l« do 

973 lui. CGC mètres. 

ATHLETISME 

Le match international. — Une victoire 

française 

, , „ L Bruxelles, 1 er septembre. 

\uiouTd huit R'CRL disputé, sur le terrain du 

\ Raclug (S,ub de ftnixttlles, le Riaud match in- 

teriiaii'inal d utlijéu.srno, qui irion t->;» , 

«es i'- •" • r. PI ••; .-niant j'I'e" ., ; ' prl. 

françaises de,-; :., orta ;. t i iK' ; 

)H' 1 .:p;... ntalfl Ri Ligue bi 

Maigre le mauvais twnp: 

fort nombreuse, 

la pi: le eiait tri'» lourde, 

la France a remporté ta viciu: r,, 

points et demi contre 60 et demi itUy fJPW 43 

Voici l.-„ L . uilats : X L>< %0S. 

Première épreuve, kincemout du noM* 

Tison (Français), 18 m. 83. 

1 oiaf 

Deuxième épreuve, 100 métros nlnu 

telge), 11 soc 1/5 

1. 

Fréddy 'êO-go), H *ee 

WoisitAme épreuve, saut en Iiauk.uv 

élan. — 1. Delaby et hagarde (Français), 

Quatrième éprouve, 800 mètres piatR 

Poulenard ot Arnaud (Français), en 24 Kcr~s>fi* 

Cinuuième épreuve, lancement du dison,',"'*' 

1. Tison (Français). 37 m. 78. ^luo. », 

Sixième épreuve, 110 moires, haies. —1 •« 

tin (Belge), en 16 secondes. ' 

Septième épreuve, 1.500 mètres, plat. — 1 . 

naud, 4 m. 13 s. 2/.-. ' Ar * 

Huitième épreuve, saut à la perche.— 1 

der (Français), 3 m. 40 s. ' 

Neuvième épreuve, saut en longueur 

1. Caïupami (Français), 7 m. 85. ' "**• 

Dixième épreuve, 400 mètres, plat. — l P^. '' 

leriard (Français), 52 s. 3ï5. •'* 

Onzième épreuve, 5.000 mètres, pu 

t LOT vaux (Français), en 16 m. 56 s, '. 

A Lourdes 

Pèlerinages do la semaine 

Dimanche 1°' septembre. — Dôparls : lx> 1^ 

pèlerinage de Grenoble (3 trains), à 15 h. 10 

15 il. 30 et 10 h. 15. 

Lundi 2 septembre. — Départs : le pMejri, 

nage diocésain de Langres (3 trains), di-paii 

en un train, à 13 h. 50. 

Le pèlerinage diocésain de Saint Diô 

(2 trains), départ en un train, à 17 h. 40. 

Le deuxième pèlerinage napolitain de 1912. 

Maidi 3 septembre. — Départ:; : Le pèleril 

nage diocésain de Tournai (3 trams), à 8 h. 15 

10 h. 15 et 10 h. 50. • ' „7$!m 

Le pèlerinage d'hommes du diocèse d'An, 

gers, a 21 heures. ^ ' 'J 

Huit trains du pèlerinage diocésain de Gara, 

brai à 11 h. 15, 13 h. 15, 13 h. 15, 13 h. 20, 

13 h. 45, 14 11, 15 h. 50 et 16 h. 40. 

Arrivées : , . 

Pèlerinage diocésain d'Avignon (2 Irams), 

à 4 fi. 18 et 4 h. 43. * j 

Pèlerinage diocésain de Seez (3 tram:,,, à 

5 h. 51, 8 h. 1 et 8 h. 4L 

Mercredi 4septembre. — Départs : Les neuf 

derniers trains du pèlerinage diocésain de 

Cambrai, à 10 h. 45, 11 h. 15, 13 h. 15 13 h, S 

13 h. 45, 11 h. 05, 15 fa. 35, 15 h. 50 et 10 h. 4a. 

Arrivées : 1 

Pèlerinage diocésain de La Rochelle (deux 

trains), à 7 h. 21 et 8 h. 1. 

Le train des malades du pèlerinage mixte do 

Metz, à 8 h. 42. 

Le premier train du deuxième pèlerinage 

de 1912 de l'Association allemande de Nolre- 

Dame-de-Lourdes, à 8 h. 13. 

Jeudi 5 septembre. — Départs : Le peler jauge 

diocésain de Namur (2 trains), le pèlerinage 

diocésain de Séez (3 trains), à 13 h. 45, 15 h. 50 

et 17 h. 20. 

Arrivées : 

Deux trains (valides) du pèlerinage diocé- 

sain mixte de Metz, à 7 h. 55 et 8 h. 15. 

Pèlerinage de Lyon et de Saint-Etienne (trois 

trains), à 5 h. 45, '6 h. et 6 h. 28. 

Le deuxième pèlerinage national italien de 

1912, venant inaugurer la XIV» Station du Cal- 

vaire offerte à Notre-Dame de Luurdes par son 

comité (4 trains), à 17 h. 04, etc. 

Le deuxième train du pèlerinage de l'Asso- 

ciation allemande de Notre-Dame de Lourdes, 

à 19 h. 52, 

Pèlerinage des Flandres belges (Courtrai). 

Un groupe de 150 pèlerins d'Argenteuil (di> 

cèso de Versailles). 

Vendredi G septembre. — Départs : Le pèle' 

rinage diocésain d'Avignon (2 trains). 

Le pèlerinage diocésain de La Rochelle {fleur 

trains). 

Samedi 7 septembre. — Départs : Le pôle- 

rinage diocésain

WtfÙl 2 SfflTBMBKB i*9îsr 

r, uenrefl : Dé'iart. 

V, ii i. : l'i'' de Sucmet ou de la Tutc de 

t'Our» (i.2&-J m ). 

15 li. 4 : .Station Croquis. Départ. 

îo heures : Mansèdre (i,8ëi in.). 

10 h. i : Monseille, Cullet forestier. Source 

délicieuse. 

i7 h. !, : Bcnuscro. L'on lai ne délicieuse (-11°). 

(1 .:;?

M 

LUNDI 2 SEPTEMBRE IM2 

Bulletin Finsmoiea. 

REVUE FINANCIERE 

Taris. 31 août, 

l.a semaine clôture comme clic avait ouvert, 

e'esi-à-dme d'excellente [açon. Les affaires 

sont actives, la clientèle parait accentuer son 

toservarUion et commence à répondre à l'appel 

.des professionnels. L'élévation du taux de l'es- 

compte à la banque d'Angleterre n'a fait au- 

cune impression fâcheuse. On s'y attendait 

et on a estimé très sage et très favorable aux 

affaires cette élévation immédiate de 3 à i %, 

qui permet d'escompter une stabilité relative 

du prix de l'argent pendant quelques semai- 

nes tout au moins. Cette impression paraît 

avoir été partagée par la spéculation améri- 

caine, et Berlin, que menace plus particuliè- 

rement la perspective d'un renchérissement 

de l'argent, n'en a témoigné aucune émotion. 

Les cuprifères ont bénéficié de demandes sur- 

vies. Les caouKïhoutières ont vu se ralentir 

en fin de semaine l'activité de leur marché ; 

Londres et Bruxelles se préparent, par con- 

tre, à s'occuper vigoureusement de ce groupe. 

Paris, comme toujours, suivra. En attendant 

il suit, la mort dans l'âme, Saint-Pétersbourg 

qui continue à pousser follement ses valeurs. 

Ici, les maisons sérieuses s'abstiennent, là 

spéculation la plus hardie commence à trem- 

bler. Saint-Pétersbourg n'en fait pas moins 

la hausse dans le vide, lève et accumule dans 

ses banques les titres en pension. Puisse son 

audace ne pas lui coûter trop cher ! Puisse- 

t-elle surtout ne pas nuire au mouvement si 

puissant qui s'affirme sur notre marché 1 

Fonds d'Etat 

Le marché des fonds d'Etat a conservé une 

bonne allure. Les RENTES FRANÇAISES ont 

été particulièrement bien tenues ; notre 3 % 

perpétuel progresse d'une fraction à 92 75 

et l'amortissable se tient à 95. Les Emprunts 

russes n'ont varié que dans d'étroites limites. 

L'EXTERIEURE, après avoir dépassé ie cours 

de 94 francs, revient aux environs de son pré- 

cédent niveau. Le TURC UNIFIE bénéficie 

des bons espoirs que l'on fonde sur les négo- 

ciations officieuses entamées en vue de la ces- 

sation des hostilités entre l'Italie et l'Empire 

ottoman. Le SERBE se contente de faire 

preuve d'une résistance marquée. L'ITALIEN 

dénote encore une certaine indécision à 96 85 

et le PORTUGAIS Se montre plus lourd à 

64 90. 

Banques 

L'animation a été grande pendant cette hui- 

taine dans le groupe des établissements de 

crédit, où des plus-value» appréciables sont 

à constater. 

La BANQUE DE FRANCE atteint le cours 

de 4.430 et l'allure de ces bénéfices permet de 

considérer comme assuré pour lo second se- 

mestre un coupon de 75 francs net, égal à 

celui ts mines d'or ont fait preuve d'une t^n,,- 

plus régulièrement ferme, et certains parai 

sent, croire à un moinv lent sur ce grou»*'. u 

mois pro4-liai.ll. I.'EAS I UANI) s., raff(.,-„ lif ^ 

77 pour Unir à 75 50 ; pendant le trimestre «l 0 g 

le 30 Juin, sa proiluoiton totale d'or attetnï 

183,682 ori4W évaluées L. 785,985 ; défaffiSÎ 

fuite 4le L. 500,KW

LE NUMÉRO b CENTIMES 

Organe quotidien «le E>Onwn posialo) 

l^cs ftipnnoioonts partent dos l« et 16 ds cnaqua mois et sont payables d'&vanoe 

tout* dema*tt* i^sident de tribunal de première' instance 

de Castelsarrasin, M. Lacaze, juge au tribu- 

nal de première instan.ee de Fougères. 

L'OUVERTURE DE LA CHÂSSE 

Paris, 1 e ' septembre. 

Les gares ont présenté hier soir, cette nuit 

et ce matin, une animation extraordinaire. 

C'était le départ des disciples de saint Hubert 

allant faire l'ouverture. 

Y'a-t-il beaucoup de gibier î Les avis sont 

très partagés. 

Quoi qu'il en soit les prix de vente, aux 

halles centrales, ont été élevés. 

C'est à midi seulement-, pour respecter l'or- 

Cérémonies Patriotiques 

L'anniversaire de Bazeilles 

Sedan, 1" septembre. 

A l'occasion de l'anniversaire mémorable de 

la charge de cavalerie qui eut lieu en 1870. à 

pareille date, la ville de Sedan est envahie de- 

puis hier soir par une foule considérable venue 

de tous .es points du département, de nombr -u» 

ses délégations de Sociétés patriotiques, sont 

arrivées de Paris, Nancy, Reims et Vichy. 

A 10 heures, à l'église paroissiale SainU 

Charics, un service funèbre a été célébré pour' 

les officiers, sous-officiers et soldats Français 

morts dans les' journées du 31 août et 1" sep- 

tembre 1870. 

A la même heure, dam l'église de Baze'lles, 

un service religieux a été également célébré à 

la mémoire des militaires et des habitants dè 

la ville massacrés par les Prussiens. 

Cet après-midi, à 2 h. J. les marsouins -et vé- 

térans sont allés au monument ossuaire- de 

Bazeilles ainsi qu'à la maison des Dernières 

Cartouches, où ils ont déposé des couroui es. ' 

Les anciens chasseurs d'Afrique se sont ren- 

dus de leur côté au monument des Bravés 

Gens, à Floing. 

Le ministre de la guerre était représenté à 

cette cérémonie. 

M. Etienne, ancien .ministre, était à la tête 

de la délégation' de' l'Union des anciens chas- 

seurs d'Afrique de Paris. 

MM. Lalou et Marcel Habort représentaient 

le conseil municipal de Paris et !P coneeil Gé- 

néral de la Seine ; le général Durand. ,-rcien 

commandant du 6' corps, assistait également à. 

la cérémonie. 

Le 147' avec le drapeau et la musique, a ren- 

du les honneurs. 

Le cortège était encadré par des cavaliers du 

2' dragons. . : - 

Au -cimetière M. Hubert, sénateur des Arden- 

nés, a rappelé en ternies émus la trapédie où 

les soldats de France montrèrent tant d'hé- 

roïsme. 

«'Ali ! notre petite patrie, s'est écrié l'orateur, 

comme nous en sommes fiers ; elle a pour nous 

des noms qui pleurent, mais aussi dps noms 

qui chantent ; si la vie des peuples est faite, 

elle aussi, de rires et de lainies, nous avons 

connu des rires éclatants. 

» Sur le plateau de Rocroi, aux crêtes de 

l'Argonne. la gloire a jeté sa chanson et lors- 

que le désastre est venu, elle n'a pas aban- 

donné le pays qu'elle aimait dans cas bois que- 

vous voyezlà-bas et où a passé le sanglot de 

tant d'automnes ; -elle est demeurée vierge de 

souillures ; dans cette ville jadis battue par la- 

tourmente, elle reste inviolée sous la garde de. 

Turerme ; dans ces villages dévastés autrefois^ 

elle veille pensive et sur l'ossuaire de Ba: cilles; 

elle jette'le frisson des choses immortelles. », 

Cette évocation faite, M. Hubert se demandé 

si selon une parole célèbre, l'heure viendra où 

la France déclarera la paix au monde. 

Il a terminé en disant : 

« Ali ! oui, guerre à la guerre ; que nos 

efforts jamais lassés tendent vers ce but hu- 

main et noble, mais ce cri semblerait ici sin- 

gulièrement blasphématoire, s'il comportai! 

le renoncement et l'effacement ; si les espoirs 

qu'il engendre se payaient des souvenirs abo- 

lis et si la tranquillité de tous était faite de la 

honte de chacun. 

» Nous n'avons pas à craindre cette in- 

terprétation. 

» La France est aujourd'hui relevée de ses 

blessures. 

.» Les braves gens endormis autour de nous 

de leur dernier sommeil n'ont pas donné leur 


» La France est debout, pacifique, certes, 

mais résolue, s'il le fallait, à risquer la paix 


» Elle peut regarder l'avenir sans crainte et, 

paraphrasant ce qu'écrivait un journal sta 

d'outre-Rhin, dit elle aussi : « Le jour ou .« 

droit serait impuissant, j'ai confiance en in.» 

hommes et en mon calme, en mon sab-re, 

ôS^.ônt — a 

^ês^^-^î-- 

nais. . 

Ton- 

première La Taxe sur les Bénéfices (les 

memDres t Goaseïis d'Administration 

Paris, 1«' septembre. 

Par décret en date du 22 août, fa taxe éta- 

blie par l'article 12 de la loi du Ie' juillet 1911 



d'administration des sociétés, compagnies et 




par lesdites sociétés, compagnies ou entrepri- 



rÂtse en distribution de ces bénéfices. 

\AI paiement des taxes dues à raison de bé- 



13 la juillet 1911 et celle de la publication faite 

aujourd'hui du décret du 22 août 1912 seena ef- 



Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

U REHÏRÊE DES CHANfiflES fgAlfa^ 


VAction dit apprendre de bonne source que 

le gouvernement s'est déjà préoccupé de la 

;date de la convocation des Chambres et que 

son intention serait de fixer la rentrée au mar- 

'di 5 novembre procliain. 

« On sait, dit-elle, que M. Raymond Poin- 

caré, président du Conseil, doit prononcer, lo 

dimanche 27 octobre, à Nantes, lo grand dis- 

coure politique dans lequel il est d'usage que 

Je chef du gouvernement trace le programme 

des travaux législatifs de la rentrée. 

» Si rien n'est modifié d'ici là dans les dis- 

positions du gouvernement, on peut tenir pour 

certain que c'est, le mardi 5 novembre que 

s'ouvrira la session extraordinaire de 1912 du 

parlement. » _^ 

IES SYNDICATS D'WSTITCTEIIRS 

Lorient, 1" septembre. 

M. Roth, préfet du Morbihan, vient de refu- 

ser le sursi6 à la dissolution demandée par 

le syndicat des instituteurs. 

Vous pouvez, écrit-il, tenir voire assemblée 

générale dans huit jours ; je ne puis, par con- 

séquent, vous accorder un délai que, d'ail- 

leurs, il ne m'appartient pas de vous donner. 

» Je ne demanderai au ministre aucun sur- 

Bis, dont le seul résultat serait de prolonger 

une situation à laquelle tout doit vous enga 

ger à mettre un terme le plus tôt possible et 

le faire sans nouvelles hésitations, mais 

aves l'empressement et la. franchise qu'appor 

tent dans la reconnaissance de leurs erreurs 

des hommes de bonne foi ». 

Nota bette. — Cette dépèche, qui annonce lo 

retour de la colonne Mangin à Souk-El-Arba» 

dément donc le bruit uni avait couru qu'elle 

avait pour objectif Marrakech. 

Elle indique également qu'on gaide comme 

Otage un des frères, et non le moins influent, 

d'El-lleiba. 

La garde de cet otage pourrait peut-être 

faciliter les négociations engagées à Marra- 

kech. 


On n'a pas encore reçu au ministère des af- 




Lyautey daté de Casahlanca, 30 août, s'arrête 


« Casablanca, 30 août. 

» Le colonel Mangin, laissant quatre com- 

pagnies et une section d'artillerie avec le com- 

mandant de Coutajxl à la garde du camp de 





Ben Guérir et Babaissa. 


en réserve à" Sottat, sous le commandement du 

lieutenant-colonel Coucein. » « 

I L'ETR 

. h'MM de FFoar.èra âes Pjrêséss 

Madrid, 1" septembre 

' M. Canalejas, interrogé par des journalistes 

au sujet de la dépêche de Céret annonçant la 

présence insolite, ces jours derniers, dans la 

commune de la Manère. d'un colonel, de deux 

officiers et de quelques soldats espagnols, 

tout armés, et de mulets portant une 

mitrailleuse, a répondu que le ministre de la 

guerre n'avait pas connaissance de cette in- 

cursion, qui lui semblerait singulière, d'autant 

plus quo les troupes en garnison dans cette 

région des Pyrénées espagnoles ne possèdent 

aucune mitrailleuse. 

M. Canalejas croit qu'il pourrait s'agir sim- 

plement de quelque mission topographique 

ivoyageant avec un théodolite ou tel autre ins- 

Urument de géodésie. 

Moulaï=Haîld en France 

Paris, lor septembre. 

Ce matin, Moulaï-Ilafld a quitté Versailles 

pi dix heures. 


avant de se rendre à Beltevuc pour déjeuner, 

il a eu le temps de visiter le Jardfn-des-Plan- 

jes. M.onlaï-Hafid s'est montré très impressionné 

jwrr les proportions gigantcslq.ues du diplo- 

docus. 

il a visité en détail de musée palentologiqiic 

et examiné avec, beaucoup d'intérêt, la col- 

Jectkm très complète de serpents naturalisés 


La Crise turque 

La proposition Berchtold 

Vienne, 1" septembre. 

La tftue Frété Presse et la Zeit apprennent 

que la conversation des puissances sur la 

proposition du comte Berchtold commencera 

ces jours prochains. 

le comte Berchtold a envoyé à tous les am- 

bassadeurs autro-hongrois des instructions 

précises. 

Les pourparlers auront lieu à l'étranger par 

l'intermédiaire des ambassadeurs d'Autriche 

Hongrie et à Vienne entre le comte Berchtold 

et les ambassadeurs des puissances. 

Vienne, 1er septembre. 

On mande d'Ischl, que l'ambassadeur di 

Russie à Paris, M. Isvolsky; séjournant en Ba 

vière, est venu rendre visite au prince de 

Bucarest, qui villégiature près d'Ischl. 

Cette visite est d'autant pîius remarquée, 

que le comte Berchtold avait eu ,1a veille, une 

longue, entrevue avec le prince de Fursieri- 

berg. 

Le conflit turco-monténégrin 

Constantinople, I e ' septembre. 

A la suite d'une entente intervenue entre le 

ministre de l'intérieur du Monténégro et Dja- 

vid-Paoha, commandant les forces turques, les 

habitants de Berano, qui s'étaient réfugiés 

au-delà rie la frontière du Monténégro, sont 

autorisés, à rentrer chez eux avec leurs armes. 

Ils recevront, en outre, une indemnité pour 

les pertes qu'ils ont subies. 

On escompte que ces mesures provoqueront, 

une détente dans la région frontière et dans les 

rapports turco-monténégrins. 

Lee incidents lureo-serbes 

Les renforts 



Pour Oran, emportant 170 militaires, tous vo- 

lontaires et destinés au Maroc ou aux contins 

pranais. 


Mogador. I e ' septembre. 

. Le général Lyautey télégraphie de Casa- 


- « Une compagnie de débarquement a été 

mise à terre à Mogador, le 30 août, sans inci- 

dent, pour maintenir la tranquillité dans la 

.ville et assurer la protection des colonies d'é- 

njangers. » 

Dans la zone espagnole 

Tanger, 1" septembre. 

Une correspondance d'Arzila annonce que 

Jes troupes espagnoles d'Ël-Ksar seraient, en- 

trées vendredi en collision avec la méhalla de 

Raisouli oui opère chez les Aiilserif et lui au- 

rait fait plusieurs blessés. 


On télégraphie de Tanger à la Liberté : 

« Raisouli est aux prises avec les troupes es- 

pagnoles qui battirent précédemment sa mé- 

halla. 

» Raisouli est enfermé, avec ses partisans, 

jb&lrs Arzila. Les Espagnols l'enveloppent. 

» De cette révolte dans la zone espagnole 

pourrait résulter une situation des plus gra- 

Yes. » 

Les négociations franco-espagnoles 

Saint-Sébastien, 1 er septembre. 

M. GeoTfray est arrivé, hier, à Saint-Sébas- 

tien. 

Il conférera aujourd'hui avec le ministre 

l'Etat, au sujet de la reprise des négociations 

M, formulera une réclamation concernant le 

Vomsul d'Espagne à Mogador. 

Le directeur du bureau- tunisien, M. Dupey- 

cat, nouveau délégué lechiiiiquc français pour 

V» question do Tanger, arrivera la' semaine 

froohatoe. 

LA SITUATION DANS LE SUD 

'.e sort des prisonniers. — Ce que télégraphie 

le général Lyautey 


Le ministre des affaires étrangères a reçu 

pa matin du général Lyautey un télégramme 

8até de Casablanca, 30 août, et ainsi conçu : 

« Un émissaire venu de Marrakech à 

Mechra-Ben-Abbou a fait savoir que Madani 

Glaoui aurait réussi à enlever de chez El 

Heiba nos compatriotes et 6on frère El Hadj 

rthami et à aller les mettre en sécurité chez 

jui. 

» Mais cette information purement verbale 

ne peut être admise que sous expresses ré- 

serves. » 

Comme on le voit, le général Lyautey donne 

fui aussi, quoique avec des réserves, des nou- 

velles rassurantes au sujet des Français qui, 

n'ayant pu quitter à temps Marrakech, se trou- 

vaient ©n péril après avoir été livrés au pré- 

tendant El Heiba par El Glaoui qui les avait 

primitivement pris sous sa protection. 

• D'après des relik3*veiius de Marrakech, nos 

compatriotes seraient à nouveau en sécurité 

ïâiez un frère de Glaoui. 

Deux télégrammes de Mazagan au Matin, 

En date également du 30 août, disent : 

« Les Français qui avaient été livrés par le 

frère d'El Glaoui au khalifat d'El Heiba à 

Marrakech ont été repris depuis deux jours 

par El Glaoui ; ils sont en sûreté. 


résolus somma El Heiba de mettre en liberté 

nos compatriotes ainsi que son frère. H réussit. 

Les Français seraient actuellement chez lui. 

» lin rekkas affirme avoir causé avec le 





à leur égard lee mêmes réserves, aucune nou- 



parvenue. 


vante que reçoit l'Agence Ha vas et qui a tou- 

jours la môme origine : 

« Mazagan, 30 août. 

» Un rekkas arrivé de Souk-El-Arba a dé- 



livrer les prisonniers français ainsi que son 

frère Hadj Rhami Glaoui également prison- 

nier. 


mes, El Heiba, après des îKuirparlers et un 


français et Hadj Rhami, qui sont actuellement 

en sûreté. 

» Le rekkas a dit qu'il avait causé avec les 

prisonniers k 24 août. 

ItOn attend confirmai -on écrite de ces non- 

a» ^y^^^^^S^, où l'on 

i 

L6S •«*'«'— ^ ta ôotar,„a Mangin 

! Le colonel Mangt?" ?Po^^TOST 

'soir, jusqu'à Ben Guérir, où n'a camn C ol a * K 

avoir rejeté vers le Sud les cenUngems du^réSS 

du prétendant El-Heiba. 

Uu ITLre 

! Le colonel est parti le lendemain 30 dans la 

direction du Nord-Ouest, ayant pour objecta 

Ouham, où eut lieu le combat du 22 août. 

Il rentrera probablement aujourd'hui au 

camp ê Souk-El-Arba, où il avait laissé qua- 

tre compagnies de l'artillerie et de ia cavalerie 

pour garder le cantonnement. 

! Les tribus des Ouled Bouboker des Rehamna 

'ont fait leur soumission au colonel Mangin. 

Le maghzeri de Fez garde au Dar-EI-Maghzen 

le frère du prétendant, nommé Mdia Ahsami. 

Belgrade, 1er septembre. 


surexcitée contre la Turquie et le gouverne- 

ment est impuissant à contenir les marrifecta- 

tlons extérieures An mécontentement général. 

Gel, état d'esprit rappelle celui qui se mani- 

festa à l'époque de l'annexion de la Bosnie- 

Hc.rzégovi ne. 

Des meetings ont lieu dans toute la Serbie 

et, chose plus grave, les conseils municipaux 

de province adressent au gouvernement, des 

télégaifimmes demandant une action énergique 

contre la Turquie. 

Des démonstrations ont bleu, on outre, de- 

vant le palais royal. 

La Guerre Halo-Turque 

Les négociations de paix 

Londres, 1 er septembre. 

Suivant une dépêche de Constantinople, les 

journaux turcs annoncent la rupture des né- 

gociations entamées en vue de la paix. 

La santé du prince héritier de Turquie 

Paris, 1 er septembre. 

Une dépêche de Constantinople dit que le 

bruit court que la maladie du prince héritier 

s'est aggravée. 

On sait que le prince héritier est en ce mo- 

ment en Autriche et qu'il devait se rendre en 

Suisse pour soigner sa santé, mais on n'a pas 

dit jusqu'ici qu'il ait dû interrompre son 

voyage pour cause de maladie. 

On se demande s'il ne faut pas voir un lien 

entre cette nouvelle et .celle que les pourpar- 

lers turco-italiens, auxquels, paraît-il, il devait 

participer, ont été rompus. 

La Question deSamos 

Athènes, 1 er septembre. 

Hier, à l'issue d'rm meeting tenu à Samos, 

on a remis aux consuls des puissances protec- 

trices une motion réclamant le départ des 

troupes turques et la révision de la charte or- 

ganique. 

Des gendarmes voulurent intervenir ; ils fu- 

rent désarmés et deux d'entre eux furent bles- 

sés. 

Le consul de Russie a promis que les troupes 

Quitteront l'île aussitôt que la gendarmerie sa- 

mienne sera organisée. 

La surexcitation est très grande parmi les 

Samtens. 

recevra cependant quelques commande», mais 

de peu d'importance. Ces commandes seront 

celles des turbines que l'on construit peu en j 3*^ 

Russie et de mécanismes spéciaux. 

Dans la famille impériale à'Autriche 


Le bruit a couru à Vienne que l'archiduc hé- 

ritier François-Ferdinand ne pourrait pas as- 

sister aux grandes manœuvres qui doivent 

avoir lieu à Ard, en Hongrie. Ces bruits fu- 

rent démentis peu après. 

On annonce aujourd'hui que l'archiduc Char- 

les-François-Joseph, neveu de l'archiduc Fran- 

çois-Ferdinand et second héritier présomptif, 

ne pourra assister à ces manœuvres. 

L'archiduc Charles-François-Joseph devait 

être attaché au quartier général de l'archiduc 

François-Ferdinand en qualité d'officier d'or- 

donnance. 

Fort mécontent de cette situation qu'il ju- 

geait, peu compatible avec sa qualité d'héritier 

présomptif, il demanda il y a quelque temps 

une audience à l'empereur pour le prier de 

le dispenser d'aller aux manœuvres. 

C'est l'archiduc Charles-Albert qui a été nom- 

mé à sa place officier d'ordonnance de l'ar- 

chiduc héritier. 

Faits Divers 

COLLISION ENTRE DEUX VAPEURS 

Liverpool, 1" septembre. 

Lo capitaine du vapeur anglais lielricver, 

q> i tenait la barre de son bâtiment, étant mort 

subitement, une collision s'est produite entré 

le HetrievCT et le vapeur espagnol Lista, qui 

évoluait aussi dans le bassin. 

Le Lista, qui devait partir hier pour Sevilie, 

est fortement endommagé. 

Son compartiment d'avant est plein d'eau et 

il devra rester dans le bassin. 

LE FOU DE ROMANS-KORN 

rtomans-Horn (Suisse), 1er septembre. 

On a enfin réussi à s'emparer, après une 

poursuite mouvementée, à laquelle ont pris 

part une centaine de personnes, du fou 

Schwartz, oui tua ou blessa, vendredi, une di- 

zaine do personnes à coups de fusil, et tua 

encore, hier, un agent de police. 

Un ries blessés a succombé hier, ce qui porte 

à six le nombre des morts. 

COMBAT ENTRE SOLDATS PORTUGAIS 

ET CONTREBANDIERS 

Lisbonne, 1 er septembre. 

Un détachement d'infanterie ayant, surpris 

près de Landroa! une bande de contrebandiers, 

•un engagement s'ensuivit. 

Trois contrebandiers furent tués et cm- 

quinte doux blessés. 

Quand les soldats eurent arrêté les contre- 

bandiers, la populace essaya de les livrer. 

Une nouvelle, lutte s'engagea, au cours de 

laquelle, deux personnes furent tuées et vingt- 

huit arrêtées. 

SINISTRES MARITIMES 

Buenos-Ayres, 1" septembre. 

Le gouvernement a reçu des avis qui confir- 

ment les craintes éprouvées au sujet du va- 

peur argentin Colastine. 

Ce navire a. coulé prés de Bio-Grande. 

Tout l'équipage est noyé. 

Deux cadavres et des épaves ont été retrou- 

vés. 

Copenli ague , 1" s aptembre . 

COURSES DE CHEVAUX 

A CHANTILLY 

Paris, 1er septembre 

Prix de Lorrnoy, à réclamer, 5.000 francs, L«m 

mètres environ. - 1er. Don-César, par UMaân et 

M«r-FiiUy, ù M. O. Smete (ilellihouse) ; '*>. .*.a*g 

Valante, âM. le comte de Rolland & nmi): aB ' 

Vétirer, a M. le comte de Berteux CF. Lan*). 

Non iiûaoés : Figurine. Slgiamarift, Jtdredon, no- 

ros?. iJois-r.ose.t, 'Namur, Sans-.Vlri-a, a M. S. a entre les mains 

de la police au moment où il essayait de ven- 

dre des coupons provenant d'un .cambriolage. 

Amené à la Sûreté, Samychkine. bien 

qu'ayant les menottes aux maiiis, profita d'un 

moment où lo commissaire qui l'interrogeait 

baissait la téte et faillit l'assommer en lui por- 

tant sur Ta tète plusieurs coups de ses me- 

nottes. 

L'instruction, très activement menée, fait dé- 

couvrir tous les jours de nouveaux crimes de 

la bande, 

i&ULjB à M. A. Baud'm (BeJSfoouse). 

"» plante ; tmSB*m. OMB«*i CMmlnede- 

i'Mit. Flush-RoyaL 

ptriS 

lier, 2. Borras, 3. Saint-Criq, 4 

Cette course donne Hou à deux 

dont l'un provoqué par une chut 

Une heure à l'américaine. —• l 

garrigue, 36 kil. 566 ; 2. Nar 

3. Lajus-Jany. , , 

Course très monotone dans laquelle légnipe 

Ardourel-Iagarriguc dispose avec lacune

LUNDI 2 SEPTEMBRE 1912 

EAU DE NOIX CABANÈS 

Ta 

I LOGAL 

uoinmission départementale 

• ÏJX wîi«aisôion s'est réunie pour expédier les 

alttrres courantes. BBe a approuve divan em* 

nrmus L'un de 2'J.Ouu francs, pour travaux el 

frais d'études du téseau ferré déparlens'i.n.i. 

l,e second de 75,000 fMW*. pour la caisse des 

ïïtraVa pour la vieillesse et les travaux of- 

' uix chemins vicinaux éprouves par 

i/o damier de 131:000 

(édités aux chemins 

les inondations de 1900 

îraacs pour les travaux à effectuer aux chc- 

i»ms vicinaux subventionnée en vertu de la 

loi du 13 mars 1880. Mlle a donné acte de l'état 

Bétail-lé des mandats émis et du projet du bud- 

get de 1013. Elle a approuve la prorogation et 

la révision des taxes de loctroi. de Rodez et 

3a construction ou le classement de divers 

chemine. , „ i_ 

Enfin, la commission s'est occupée d une de- 

mande en concession de service d'autobus for- 

mulée par MM. Razrmtoaod et Maury. U s'agi- 

rait de la ligne ,Saiiit-A.ffric|ue et Urusipie par 

Càmarès. Après avoir entendu M. l'ingénieur 

en chei la commission a décidé d'ajourner 

après la session du conseil général l'approba- 

tion de la convention proposée par ces deman- 

deurs et de demander au conseil et aux com- 

munes de prendre rengagement de subven- 

tionner ce service, à. concurrence de 40 % a, 

partir de la mise en marche du service et 

cela pendant la période transitoire uni s'écou- 

lera entre la mise en marche et l'approbation 

de la. convention par le Conseil d'Etat. 

Nomination 

M. Alexandre Basson est nommé cantonnier 

du service vicinal. 

ARRONDISSEMENT DE RODEZ 

RODEZ. - Vétérans 1870--JS71. — Les cama- 

rades vétérans qui désirent avoir la médaille 

de 1870-71 sont priés de; l'adresser au tréso- 

rier de la section de Rodez. Coût de la mé- 

daille. 0 fr. 75. 

Prévoyants de l'Avenir. — Les sociétaires 

sent informés que les recettes auront lieu dé- 

sormais de 10 heures et demie à 11 heures et 

demie. les sociétaires en retard dans le paie- 

ment de leurs cotisations sont invités d'avoir 

à se mettre à jour. Ils sont prévenus que les 

amendes seront rigoureusement perçues pour 

tous les mois de retard. 

Etat civil. — Décès : Emilienne Barrière, 

G ans, rue du Bal, 3 ; Henri Fau, 32 ans, rue 

tebon, 7. 

CRANDVABRE. — La Spolialicn. — Sont 

attribués au Bureau de bienfaisance de Grand- 

,vobre (Aveyron) les biens ayant appartenu à 

ia mense de l'église de Grandvabre, et actuel- 

lement placés sous séquestre. 

ARROSVISSE,MeNT DE t7Cr,EFÎM.VCHB 

VILLEirRANCHE. Déraillement. — La ma- 

chine du train de marchandises qui passe à 

iVillefranche à minuit. 15 minutes a déraillé 

aux aiguilles, au passage à niveau, en face 

l'hospice. De ce fait, la circulation a été in- 

terrompue jusqu'au matin, à huit heures et 

demie. 

Les voyageurs et les marchandises ont dû 

être transbordés 

Une équipe d'ouvriers, sous la direction du 

chef de dépôt de Capdeooc, a remis la ma- 

chine sur les mils après deux heures d'efforts. 

11 n'y a pas eu d'accidents de personnes. 

{ARRONDISSEMENT DE SAINT-.iFFRIQUt 

SA1NT-AFFRIQUE. — Nomination. — M. 

Stean-JosephrAugûste Baudet, inspecteur-ad- 

joint des eaux et forêts de 2 e classe, à Saint- 

sAffi'ique, est admis à faire valoir ses droits 

p la retraite. 

SAINT-ROME-DE-TARN. — Conseil munici- 

pal. — Le dimanche 25 août, le Conseil muni- 

cipal s'est réuni sons la présidence de M. Fa- 

îne, maire. 

Tous les conseillers assistaient à la réunion. 

Svl. Teyssier remplit les fonctions de secré- 

taire. 

Diverses questions sans grande importance 

ont été discutées. 

A noter seulement une motion, présentée par 

M. Galzin, conseiller municipal, ot appuyée 

par quatre de ses collègues, tendant à deman- 

der a la commission des finances dans quelles 

proportions la commune pourrait voter des 

fonds pour assister les élèves indigents qui 

. fréquentent les écoles libres. 

Sur la demande de M. Albinet, la motion 

fealzin est repoussce. 

hirmulée par l'arrêté ministériel du 28 Juin | 

dentier de colorer les eaux-de-vie naturelles 

nu moyen du brou de noix. 

Lue question relative à de* moilitloations 

apportées à la loi du 5 avril 1884 est renvoyée 

à la commission des vreux et objets divers. 

line demande d'installation •l'une lampe 

électrique est renvoyée à la commission des 

travaux publics. 

M. le maire Informe le conseil que la 1.880* 

section des Vétérans va procéder Incessam- 

ment à la remise des médailles de ia campa- 

gne 1K7U-71. 

Elle a l'intention d'élever en coite occasion 

un petit monument comniémoratU au cime- 

tière de Gourdon et demande à cet effet la 

concession gratuit;; d'un mètre carré de 1er- 

rnin. Accordé à l'unanimité. 

M. le maire rappelle- à l'assemblée que le 

programme des travaux élaboré en 1903 n'a 

pas reçu son entière réalisation. Il reste no- 

tamment à établir les concessions d'eau aux 

particuliers et. la construction d'une salle de 

spectacles. 

A ce sujet. M. Linol indique quelle serait sa 

manière de voir. 

Pour les concessions d'eau aux particuliers, 

il importe de réduire les frais do canalisation 

qui incombent en entier à la commune. Cette 

canalisation n'existe pas sur plusieurs points 

et demande- à être complétée, un projet pour- 

rait, être dressé. Pour l'exécution de ces tra- 

vaux, il faut compter sur une subvention im- 

portante du pari mutuel. Ce projet, à son avis, 

devrait êti«e le premier dressé. 

Pour la salle de spectacles, M. le maire rap- 

pelle que l'autorité académique, à plusieurs 

reprises, a insisté pour l'agrandissement ries 

locaux 

ré- 

qui a été trans- 

it disparaissant 

le jeune Chartes Soixirv, âgé de 19 ans de» 

mourant me des Filalters, 24. a disparu du 

domicile paternel depuis le 29 août, à 8 heures 

du malin. li répond au signalement .suivant : 

Taille moyenne, brun, vêtu d'un pantalon 

noir rayé, d'un veston marron, coiffé d'Un© 

casquette à carreaux, chausse de souliers 

blancs. 

— Le jeune Henri Averseng, âgé de 14 ans. 

a. également disparu à ia même date du Grand. 

Hôtel où il était employé. U répond au si- 

gnalement suivant : 

Taille, 1 m. fis. élancé. . brun, visage mai- 

gre et allongé, vêtu d'un costume de ohassmir 

avec guêtres gris foncé, casquette de même, 

couleur, chaussé de bottines à boutons. 

CiS «k. 

« Le Cri de Toulouse » 

Le NV39 est en vente dans tous les klesq 

gares de Toulouse ot dans les principale* stations 

tlicpaiales. 

Au sommaire : Nos FdBee. M, Cazaux, par .7 Mot- 

teix; Fantaisies fie La semaine : Où est mort Simon; 

Nuages en bouteille ; Nés informations pour rixe; 

Coulisses municipales; A travers les tlieâtroe; Ae- 

traMtfe, etc. — Xontiwcuses photographies. 

Par X'oaxi. eSL© Boulon 

ronronnes morîiatreg LeliMe, 25, r. Rrmesai 

C D{3 MORTUAIRES LiCïai& r, mmi 50 

Nouvelles Religieuses 

Nominations ecclésiastiques 

M. l'abbé de Bonnefoy, curé d'Àuriac,,doyen- 

né de Caraman, est nommé curé-doyen de 

Nailloux. 

M. l'abbé Sol, vicaire à Asi>et, est nommé 

vicaire à Saint-Sylve. 

M. l'abbé Daubriac, curé de Toutens, doyen- 

né de Caraman, est nommé curé d'Auriac. 

M. l'abbé Lissorgues, vicaire à r Immaculée- 

Conception, est nommé curé de Toutens et 

SégreviUe. 

Postes et Télégraphes 

Le 7 octobre 1912, à 3 heures du 6oir, il sera 

procédé à Toulouse (Direction des Postes), à 

l'adjudication des entreprises de transport de 

dépêches à exécuter à pied de Saint-Jtdia- 

Gare au bureau et de Marignac-Gure à Ci.erp. 

Faire la demande par écrit au Directeur des 

Postes et Té-léffraphes à Toulouse le 20 sep- 

tembre au plus tard. 

Ponts et Chaussées 

M. Levesque, ingénieur en chef de 1' classe 

à Toulouse, a été chargé, à la résidence de Li- 

moges, des services ci-après, en remplace- 

ment de M.. Bonafous : 1° du service ordinaire 

de la Haute-Vienne ; 2' service des études de 

la ligne de chemin de fer de Magnac-Laval à 

Saint-Sébastien et des études et travaux les 

lignes de Felletin à Ussei, te Dorât à Magmae et 

UsseJ à Bort. 

M. Lc Cornue, ingénieur en chef de 1' classe 

à Toulouse, a été chargé, en outre de ses attri- 

butions actuelles, du service du Canal du Midi 

et du Canal latéral à la Garonne et du service 

des études du Canal de La Nouvelle à Port- 

Vendres, en remplacement de M. Levesque. 

ESCRIME 

îs'ous avons déjà dit quelques mots avant qi 

ne s'ouvrit de la semaine d'armes do Luchon 

vient d'avoir lieu. 11 n'est pas Inutile de faire 

«attro aujourd'hui les résultats de cette mai 

talion d'Escrime. 

Le « Grand tournoi international et région: 

LuolKui * lionnà au Casino a commence ù> M 

9i août et a dur» jusçfu'au jeuui a» inîlua. 

épreuves comprenaieat : 

Pour lo fleuret. — Tournoi international îr 

sn.llc; 

Ouallcnge régional m 1er. 

i.: do 

niodl 

Lca 

Aivi- 

1-at 

Tribunal de Commerce 

Il sera procédé, du 1 er au 15 septembre cou- 

rant, à la revision des listes des électeurs com- 

merçants, appelé» à élire les membres du tri- 

bunal do commerce 

Au Conservatoire 

Nous apprenons que, par arrêté en date du 

28 août, te Préfet de la Haute-Garonne a nom- 

mé Mme Irma Viit-tte-Peyraud professeur sup- 

pléant des classes de chant au Conservatoire 

de Toulouse. 

On n'a pas oublié le passage de Mme Irma 

Vilette sur la scène du Gapitole, où elle tenait, 

aveo autorité, l'année dernière, l'emploi de 

i/uègue. 

Les Allemands chez nous 

Hier, deux officiers allemands venantde Mar- 

seille, où ils étaient arrivés de Casablanca pur 

la Chaota. te baron von Neubronn, apparte- 

nant à l'état-major de Berlin, et le lieutenant 

Spass, du 19" régiment d'artillerie à Erfurt, 

ont passé dans notre ville, qu'ils ont visitée, se 

rendant à Bordeaux. 

('.s deux officiers, qui voyagent incognito, 

reviennent du Maroc. Ils s'embarqueront à 

Bordeaux à destination de Hambourg. 

duel, amateurs; 

équipes de trois (professeurs et amateurs. 

Pour réglée. — 'fowrnoT international individuel, 

professeurs-, tournoi international individuel, ;»ma. 

leurs; challenge international iittersalles par équi- 

pes cl? trois (professeurs et amateurs). 

Ses prix très importants étaient désunis aux 

vainqueurs. 

De nombreux tireurs s'étalent fait inscrire. Mous 

citerons seulement les équipes d'éjjôs qui venaient 

de Bézters Carcassonne, MaraclUc. Mont de-MaisaOj 

Montpellier. Paris et Toulouse. 

I/;s mèanes équipes, sauf c«L'Le de Parfc, se trou- 

vaient en ligne POUT le flouroi. 

Voici les résultais les plus Intéressants pour nos 

lecteurs : 

Fleuret, onze tlreut-s. tournoi international iocU- 

vMueJ. professeurs. — 1er, Besançon, tlo M;uyeiUe; 

9e, Huffnct, de Paris-, 3e, MaJi£ieu, da Toulouse. 

Tournoi régional individuul, amateure, 1» tireurs. 

— 1er, George-, Noiruès, lie Toulouse; Ge, Gabriel 

Tronche, de Toulouse. 

GtiaJltmge régional interalliés. — 1er, fenttoe lit 

Toulouw, composée de Mit. Mangieii, ma lue, pro- 

teeseur; UeorsTKS NOffBôS; CnUirte) Tronche. 

lapée. Tournoi international individuel, profs» 

seurs. — llugnet, WineSiorter, ex-œ'tuo. de Taruus, 

Toiinoi Internationa) individuel, amateurs. — 

Saurin, de Marseille. 

Oti&llenge international intcrsaUes. — 1er. cQui- 

Ipe die Montpellier (Mauge.net. Grasset, A Urier i. Sa, 

équipe de Toulouse (Ma.ngieu, Georges Noguùs, Mau- 

riro ftouaix); 3e. équipe de Paris (Hugnet, Léo Nar. 

du*, Gaucher). 

Un volt donc que nos eîcrimeurs ont obtenu les 

plus grands sucrés au tournoi de Ludion : li rnatua 

MatijCfieu est professeur à la salle Ferre, dont font 

partie MM. Georges Kogués, Maurice Uouaix et 

Gabriel Tronche. 

Un outre. l'Académie d'Armes offrait «no mé- 

daille au tireur to plus académique ayant obteaa 

le plus grand nombre de victoires : cote médaille 

a. été obtenue par le maître Mungieu. C'est uns 

fort bollo effigie, de Saint-Michel, le patron des es- 

crtmeors. Dette distinction esl la consécration d'un 

tireur complet, on « pleine forme »; c'est la consta- 

tation, après ses succès à l'o;nx- et au fleuret, de s» 

tonuû^sur la planche et des qualités académique» 

de st« enseignement, 

RAUX BICARBONATÉES S0D10UES F0R7E3 

Let *e«J*« iî« celle nature dans les PyréMa 

FOUIUilSS'îliU »BS MINISTÈRES 

lûe la Gueirre, de la Mariine et des Colonie» 

MALADIES DE L'ESTOMAC 

4c Foi«. de l'Intestin, de la Vessie, le Diabète^ 

les Fièvres paludéennes. Convalescences 

EH VEîtTE PARTOUT 

Etablissement ouvert toute l'année 

CHAPKLLE. — CBEMW DE FCTl 

Succursale du Sud-Ouest, AUISA et DEL-i 

'TOUR, -me Cantegril, Toulouse. Prix d» 

: la bouteille, 0 Sx. 50. Dépôt chez ton» lea 

'phaTmaciens et mairchauds d'eaux minlnc Arn" 

CHEMINS DE FER DU MIDI 

FOIRE DE LAVAUR 

Lundi '.) septembre 1912 

Les trains spéciaux ci-après, compr 

mm 

is éttt 

en merci ta 

8 h.; Lavaur 

voitures do 3° classe, seront 

entre Monlauban cl, l a va tir : 

AlûMr : M'Qiitaubait : départ, 

arrivée, 9 h. 47. , . 

Retour : Lavaur : départ, 18 b. J0 ; Monta» 

bon : arrivée. Mi II. te. 

Consulter l'affiche spéciale pour tous aunes 

r e nse i gne i n en Is. _ 

ARUONDISSEMENT DE CASTELNAUDARY 

CASTELNAUDARY. - L'homme le plus fort 

du inonde. — Noie; rappelons que la deuxième 

représentation du célèbre Alponne 

ciri après-midi. & 3 b. 

L'intérieur de 

oouforUibles. p> docteur 

lura lieu 

., et lo fvôir ù S h. ?«- 

l'établissement est des plus 

-u Théâtre. — Prochainement, 

Chaurnont et Dopoto., es rois des hypnoti- 

seur du vingtième siècle, donneront une ro- 

.présentation dans notre ville. 

Cinéma Glacier. — Ce soir, grande séance de 

cinéma Pathé dans le jardin du Calé Glacier. 

.. Programme nouveau et des plus attrayants 

attrayants. 

Sut civil de ia semaine. - Naissances ; Ju- 

ud- I 

i le boulevard 

l'À lle,' cri taoe lo numéro 19, par le tramway 

électrique ». faisant te trajet, Lafayette- 

Poats-Jiuneaux. 

Dégagé de sous le chasse-pierres de la voi- 

ture. M. Fonvieille, qui portait de multiples' 

contusions auvisage et à la tète et se plai- 

gnait, en outre, de douleurs aux reins à été 

transporté à. la pharmacie Lobstein ' 

Après l'application d'un pansement sont 

maire, {état du blessé n'étant. p;u- grave M 

1-onvieille, sur sa demande, a pu être trans- 

porté à son (lomicule 

Les Vols 

Procés-vorba! a été dressé contre inconnu 

par le couim.jst.uire du 5" arroudisaciuciu pour 

l.e-, ramilles CAHCASSftS. PEVE.STRE et 

1 >ir..( ( o Y ont !•> d-niit-.i''


Bulletin Fîmnciei 


Paris, 31 août. 

La semaine clôture comme elle avait ouvert, 

e'esi-à-dire d'excellente lagon. Les allaires 

sont actives, la Clientèle parait accentuer son 

intervention et commence à répondre à l'appel 

des professionnels. L'élévation du taux de l'es- 

compte à la banque d'Angleterre n'a fait' au- 


•et on a estimé très sage et' très favorable aux 

affaires cette élévation immédiate de 3 à 4 %, 





caine, et Berlin, que menace 'plue particuliè- 



Les cuprifères ont bénéficié de demandes sui- 

vies. Les caoutchoutières ont vu se ralentir 

en fln de semaine l'activité de leur marché ; 




il suit, la mort dans l'âme, .Saint-Pétersbourg 


Ici, les maisons sérieuses s'abstiennent, la 

.' spéculation la plue hardie commence à trem- 




audace ne pas lui coûter trop cher ! Puisèe- 

t-elte surtout ne pas nuire au mouvement si 

puissant qui s'affirme sur notre marche I 

Fonds d'Etat 





et l'amortissable se tient à 95. Lee Emprunts 


L'EXTERIEURE, après avoir dépassé te cours 



des bons espoire que l'on fonde sur tes négo- 






et te PORTUGAIS se montre plus lourd à 

64 91. 

MM 

Revue Bibliographique 

Banques 


taine daiis le" groupe dés . établissements de 

crédit, où des plus-values appréciables sont 

à constater. 



considérer comme assuré pour le second se- 


celui du semestre précédent. Le COMPTOIR 

NATIONAL D'ESCOMPTE réalise une avance 

importante à 1.029, sur la confirmation de son 

augmentation de capital. L'action du CREDIT 

LYONNAIS, favorisée par la nouvelle que cet 

établissement serait appelé sans doute à orga- 

niser la Banque d'Etat en Chine, gagne rapi- 

dement le cours de 1.C00 pour finir à 1.590. La 

BANQUE DE PABIS, l'UNION PABISIENNE, 

le CREDIT MOBILIER restent bien orientés. 

Au comptant; 1TNDUSTRIELLE FONCIERE 

conserve ' intégralement l'avance acquise à 

633 ; l'obligation 4 1/2 se négocie à 512 et la 

4 % à 467. '. " 

Quelques progrès sont encore réalisés par 

les Banques algériennes : la BANQUE DE 

LAITERIE passe de 3.500 à 3.634 et 3.015. Le 

CREDIT FONCIER D'ALGERIE ET DE TUNI- 

SIE consolide sa hausse à 741 ; on sait que les 

bénéfices nets du premier semestre de l'exer- 

cice courant ressortent à 502,000 frans. 

Parmi les banques éctrangères, la BANQUE 

OTTOMANE se consolide à 691. Les Banques 

russes témoignent d'excellentes dispositions, 

la BUSSO ASIATIQUE à 816 et la BANQUE DE 

COMMERCE PRIVEE DE SAINT-PETEBS- 

BOUBG à 784. La BANQUE ESPAGNOLE DU 

BIO DE LA PLATA se présente à 444 ex- 

ooupon de 13 20. Plus activement traitées, tes 

Banques mexicaines conservent cependant 

une nuance de lourdeur : la NATIONALE DU 

MEXIQUE clôture à 955. Au comptant, la BAN- 

QUE DE BOME est ferme à 111. 

Transports 

Calmes dans l'ensemble, les chemins fran- 

çais ont peu varié pendant la semaine : tou- 

tefois en clôture, te NORD, te LYON et l'OR- 

LEANS bénéficient de bons achats du comp- 

tant. Les actions des chemins algériens sont 

généralement bien tenus. Les chemins espa- 

gnols, tout en conservant des tendances' plutôt 

favorables, ont cependant témoigné de moins 

d'activité ; nous retrouvons le NOBD D'ESPA- 

GNE à 486, le SABAGOSSE à 468 et l'ANDA- 

LOU à 309. Les MERIDIONAUX ITALIENS 

sont mieux à 613. Les LOMBARDS gravitent 

autour de 109. Les actions . privilégiées con- 

verties BRAZIL RAILWAY sont demandées à 

613, les non converties se négocient à 516. Lee 

recettes des lignes directement exploitées par 

la Compagnie se sont élevées en juillet 1912 

net à 2.202.9(10 francs contre 1.702.588 francs en 

juillet 1911, soit en augmentation de 28 39 %, 

le coefficient d'exploitation avant été abaissé 

de 60 93 % à 57 96 %. Les recettes des sept pre- 

miers mois de l'année en cours ont atteint 

16.768.080 francs nets contre 13.29G.537 francs 

en 1911. 

Les obligations RAILWAY OF CENTRAL 

AMERICA s'avancent à 487 50. L'action CONGO 

AUX GRANDS LACS se traite à 320, la privilé- 

giée des ALPES BERNOISES est bien tenue 

à 426. 

Le compartiment de la traction a conservé 

son animation antérieure, mais l'attention? 

s'est portée principalement sur l'OMNIBUS 

qui bondit en deux séances de 751 à 785. Le 

METROPOLITAIN se représente à 637, le 

NORD-SUD à 256 et la THOMSON HOUSTON 

à 786. Les obligations 5 % or de la COMPA- 

GNIE BARCELONAISE DE TRACTION gagnent 

quelques points à 467. 

Valeurs diverses 

Si les valeurs de gaz demeurent au calme? 

absolu, les valeurs d'électricité, par contre; 

continuent à bénéficier de transactions très 

actives. L'ELECTRICITE DE PABIS s élève à 

760, la PARISIENNE DE DISTRIBUTION est 

très ferme autour de 630. L'ECLAIRAGE ELEC- 

TBIQUE a fait l'objet de nombreuses demaiv 

des qui l'ont porté de 147 à 168. L'émission de 

24.000 actions de 125 francs portant le capital 

de 3 à G millions de francs a pleinement réussi; 

les ancien s act ionna ires notamment ont large- 

ment profité du droit de souscription qui 'leur 

avait été réservé. 

Les obligations 500 francs 4 1/2 % net d'im- 

pôts de la SOCIETE HYDRO-ELECTBIQUE 

DES BASSES-PYBENÉES, recherchées durant 

ces dernières semaines, se retrouvent en pro- 

grès a 452 50. Comme nous avons eu l'occa- 

sion de le signaler précédemment, la Société 

fournit, depuis le moi6 de juillet, la lumière- 

électrique à Rayonne, où elle compte déjà de 

nombreux abonnés. D'autre part, plusieurs 

contrats de fourniture de force ont été signéss 

avec d'importants établissements industriels 

de la région, tels que la Société Saint-Gobam,. 

Ghauny et Cirey, au Boucau, la Société Métal- 

lurgique du Sud,-Ouest à Saint-Bernard, les 

Mines d'Ossès et de Banco, la Société des 

Eaux de Biarritz. 

Les pétralifères accentuent leurs fermes ten- 

dances. Le NAPHTE DE BAKOU s'enlève à 

2,239 pour finir à 2.225, te NAPHTE RUSSE 

cote 754 contre 650 -et te LIANOSOFF 910 eon-: 

tre 789. Dans le groupe américain, 1 action 

UNION DBS PETROLES D'OKLAHOMA pour- 

suit sa reprise à 99 et la FRANCO-WYOMING 

ordinaire voit des demandes régulières au- 

tour de 52, , 

Le mouvement qui se dessinait la semaine 

dernière sur les valeurs de caoutchouc en rai- 

son du raffermissement sensible du maperae 

dé la matière, s'est poursuivi assez régulière- 

ment à la suite des enchères de Londres et 

du Havre, intéressantes comme prix et sur- 

tout comme quantités ; toutefois, quelques 

réalisations se sont produites à l'approche de 

la liquidation qui ne permirent point de hmr 

au plus haut cours. La FINANCIERE se pré- 

sente à 163 contre 141 et MALACCA à 333 con- 

tre 317 La FORESTIERE SANGHA OUBAN- 

GHI est très activement traitée aux environs 

de 491. Cette Société, constituée comme on le 

sait par la fusion de dix Compagnie congo- 

laises, a réussi à inventorier le domaine consi- 

dérable qu'elle détient actuellement, à te dé- 

fricher, à le sectionner et à y implanter une 

exploitation rationnelle et rémunératrice Au 

cours des cinq dernières années, elle a réalise 

un bénéfice de 9.141.443 francs, et au 1" jan- 

vier 1912 elle disposait de 572.298 arbres dans 

un espace reconnu de 47.000 hectares. Ajou- 

tons que, grâce à ses soins et un perfection- 

nement continu des procédés industriels, la 

teneur du latex en caoutchouc a été porté de 

35 à 37 %. On a donc tout lieu d espérer en 

l'avenir de celte Compagnie qui entre mainte- 

nant dans l'ère des réalisations et cela dou- 

tant mieux que, tout en développant sa pro- 

duction de caoutchouc, elle tend à devenir une 

formidable exploitation forestièie. L'action 

PACOUDA s'est avancée à 84 francs ; ce titre 

mérit-e mieux, car aux bénéfices que laisse ac- 

tuellement à la Société ia vente du café vien- 

dront s'ajouter, dans un assez bref dé-lai, ceux 

provenant de sa récolte de caoutchouc. 

Les obligations de la SOCIETE IMMOBI- 

LIERE ET D'EMBELLISSEMENT DE LA 

VILLE de SAO PAULO sont recherchées très 

régulièrement aux environs de 495. L'action 

NORVEGIENNE DE L'AZOTE est bien tenue à 

283 et l'EST ASIATIQUE FRANÇAIS se traite 

à 214 La PREVOYANCE ACCIDENT s'obtient 

a, 750. 

Métallurgie. — Charbonnages 

Un certain nombre de valeurs métallurgi- 

ques se sont adjugées cette semaine encore de 

nouvelles plus-values soue T'influence des fac- 

teurs économiques favorables que nous avons 

déjà signalés. Nous retrouvons, en effet, parmi 

tes plus favorisées , COMMENTBY FOUR- 

CHAMBAULT (plus G7),CHATHLLON COMMEN- 

TRY (plus 100), DVLE ET BÀCALANJl>\m t>4) 

les CHANTIERS DE LA MEDI I LliMANEE 

(plus 35), le CREUSOT (plus M)), et les HAU1 S 

FOURNEAUX ET ACIERIES DE CAEN qui fond 

un bond de 361 à 400 francs. 

Les valeurs françaises de charbonnages tien- 

nent leurs précédentes positions. Il vient d'ê- 

tre décidé d'élever te prix du charbon pour les 

usages domestiques de 1 franc par tonne. Cette 

mesure qui concerne Paris et le Nord de la 

France serait appliquée de suite. A la Bourse 

de Lille, l'action VEND1N-LEZ-BETHUNE cote 

actuellement 147 fr. Les prévisions qu'on avait 

jusqu'à présent formulées au sujet de ce char- 

bonnage se réalisent exactement. La Compa- 

gnie annonce officiellement que deux nouvel- 

les veines viennent recoupées aux profondeurs 

respectives de 223 et 225 mètres. La teneur du 

charbon contenu, dans ces veines est de mit) h 

de carbone et 8,48 % de .matières yotetitee, et 

l'on a constaté que ce charbon est excessive- 

ment propre. . . M 

De plus, des couches variant entre 90 centi- 

mètres et 1 m. U seront certainement recou- 

pées prochainement aux niveaux 284 et KH. 

Les métallurgiques russes ont été diverse- 

ment traitées, quelques réalisations de bel cn- 

cet s'étaiiUP'oduite.s sur tes titres qui avaient 

été narticuTièrement favorisés ces temps dei- 

niers, mais le compartiment reste résinent 

orienté à la hausse. Nous retrouvons BRIANS-K 

à 568; HARTMANN à 805. MALTZOFF franchit 

décidément te couses de 1300 et s'arrête à 1. 10. 

TOULA clôture à 1105 après t&. Au «tant 

laction USINES MATHIAS reste bien disposée 

* Tout permet d'escompter pour cet exercice 

des résultats qui constitueraient un revenu 

Un Murd'hésitation s'est manifestée sur cer- 

tains titres du groupe des charbonnages rus- 

ses SOSNOWICE cote en dernier lieu 1618 et 

la part DOMBROWA 1627. 

Mines et métaux 

Sur le marché des métaux à Londres, le cui- 

vre se présente toujours en fermeté. D'ailleurs 

les perspectives des industries consommatrices 

de métal rouge sont regardées conume encoura- 

geantes et les revues américaines sont optimis- 

tes ; on y prévoit généralement que la deman- 

de locale des Etats-Unis sera très importante 

pour l'automne. Le Rio 6'est élevé à 2,042 pour 

revenir ensuite en arrière sous l'influence de 

dégagements qui se sont produits à l'approche 

de la liquidation ; finalement, il retrouve le 

cours de 2,042. Le BOLEO s'avance à 804. En 

coulisse, lé marché des cuprifères a été très? 

animé, mais l'attention s'est portée plus par- 

ticulièrement cette semaine encore.sur le grou- 

se des mines porphyriques. L'UTAH s'inscrit 

a 3-10, la RAY à 121 et la Cl UNO à 210 50. La 

production de cuivre de la RAY d'après les éva- 

luations préliminaires s'est élevée en juillet 

dernier à 3,143,121 livres contre J,13o,000 livrée 

en iulri. Pour la CHINÔ, la production du 

deuxième trimestre 1912 a atteint 4,289,644 li- 

vres en augmentation de 1,017,704 livres sur le 

trimestre précédent. î. 

A.u comptant, la HUELVA-COPPER voit son 

marché s'animer à 30 francs pour les unîtes et 

à 28 fr. pour les coupures. Les chiffres do pro- 

duction que nous avons publiés montrent l'exé- 

cution normale du programme de réorganisa- 

tion et tes progrès importants qui ont été faits 

en quelques mois. 

Mines d'or et diamantifères 

Lés mines d'or ont fait preuve d'une tenue 

plus 'régulièrement ferme, et certains .parais- 

sent croire à un mouvement sur ce groupe le 

mois prochain. L'EAST RAN.O se raffermit à 

77 pour finir à 75 50 ; pendant te trimestre clos 

te 30 juin, 6a production totale d or atteint 

183,682 onces évaluées h. 785,985 ; défalcation 

faite de L. 500,108 de frais d'exploitation, le bé- 

néfice net, s'établit à L. 285,875 : GOLDFIELDS 

clôture à 103 50 et HAND MINEb à 173 50. 

Iês diamantifères ont encore vu leurs coure 

progresser au début de la huitaine sur des de- 

mandes de 'arbitrage, mais un léger tassement 

s'est, produit, ensuite, motivé par de6 prises de 

bénéfices effectuées à rapproche de la liquida- 

tion. Ce groupe reste néanmoins bien orienté et 

l'on semble croire généralement à la hausse de 

la DE BEERS qui se fixe actuellement à 553. 

PHILOIIZK EI WADDINOTOII. 

ti. rue Levellelier. à Pirii. 

PS— L'UTAH COPPER C* publie pour la 1" 

fois une édition spéciale en français de son 

rapport annuel, pour l'exercice 1911. Ce rap- 

port de plus de 20 pages, est accompagne 

d'une planche photographique hors texte, don- 

nant une idée complète de l'exploitation, par la 

vue générale des gisements de lui AH cpi ; 

PER, montrant l'étendue des travaux a la 

pelle S vapeur. ,, , 

Une certaine quantité de ces rapports a été 

déposée chez MM. Dupont et Furland, ban- 

quiers, 19,' rue Scribe, Paris, qui en adresseront 

un exemplaire sur demande 

Imprimerie spéciale. 

le aérant : Amédée BESSON. 

LES REVUES 

Etiid -3 historique sur le fief et la forêts de La- 

tamet (1134-1791), par M. l'abbé Raymond 

Ei>pi-az3, curé de Lardenne. — Imprimerie 

Salnt-Cyprlen, 27, ailées de Garonne, Tou- 

louse. . « 

C'est bien le rôle du prêtre de se faire l'his- 

torien de la pa.ro."sse où il est chargé d'exercer 

son ministère. Son âme sacerdotale doit s'at- 

laelxer non pas seulement à ceux qui restent, 

mais aussi aux disparus, à ce passé, si fécond 

en salutaires leçons et en précieux exemples ! 

\;>--. . félicitons bien sincèrement M. l'abbé 

R. Corraze, lc très distingué curé de Lardenne, 

d'avoir songé à nous présenter aujourd'hui 

œtte si intéressante et si instructive Etude 

historique sur le fief et la forêt de Laramet- 

' Da.is une délicate dédicace à ses paroissiens, 

M. le cu.ié de Lardenne écrit : < Ne croyez pas 

que ce soit une vaine curiosité, ou le stérile 

regret d'un passé à jamais disparu, qui me 

pousse, à écrire cette histoire. Non ! c'est bien 

plutôt, "une pensée d'invincible espérance... Je 

demeure convaincu que c'est le passé qui pré- 

pare l'avenir, et que du germe ensemencé 

hier, sortira la moisson de demain ! » 

M. l'abbé Corraze a raison. De ses paroles 

r.ïOfondt'iment vraies, nous pouvons rappro- 

cher cette pensée si juste de Taine : « L'amour 

de la petite patrie conduit nécessairement au 

culte de la grande patrie. » 

Et c'est dans une large mesure, — est-il 

même besoin de l'ajouter ? — que M. l'abbé 

OOirraze contribue par sa déiliieteuse plaquette, 

à nous faire davantage aimer la petite pa- 

in petite patrie, c'est la forêt de Laramet. 

Qu'était Laramet avant le douzième siècie ? 

tïïïe toute petiiite église dédiée à la Sainte- 

Vierge, entourée de quelques pauvres cabanes 

et appelée Sainte-Marie de Laramet. Elle s'é 

levait au miJiieu d» la forêt oui a conservé son 

nom et. qui n'était qu'une partie de l'immense 

forêt qui couvrait alors toute la surface de 

Lardenne. Laramet fut une des plus ancien- 

nes commauderies des TemplieTS. 

A l'aide d'une savante et très riche documen- 

tation, M. l'abbé R. Corraze nous fait assister 

à toutes les phases de la vie du fief et de la 

forêt de Laramet. « Laïques ou ecclésiasti- 

ques, tous, nous dit-il, entendaient faire œu 

vre de charité chrétienne et aussi œuvre de 

liberté ; ils voulaient construire une ville et 

créer au centre de la forêt inhabitée, un foyer 

dre vie et une cité de refuge où tes manants 

pourraient accourir et séjourner librement. Si 

la netite ville de Larazet ne prit jamais, par la 

suite, l'importance que ses fondateurs vou 

latent, lui donner, cet échec ne peut être im 

poté à l'esorit chrétien qui présida à sa fonda 

tien, mais à Sa proximité de TournefeuiKe, 

de Ton ou se, et plus tard à la bastide royale 

de Plaisance, qui paralysa l'extension de la 

Salvetat de Laramet. 

M. l'abbé Corraze nous parle ensuite des 

droits seigneuriaux à Laramet et de l'exercice 

de 'a justice seigneuriale, de l'organisation d 

vengeresse et parfaite. Nous avions déjà 

Flèches de justice ; nous avons aujourd'hui 

Flèches du cœur. 

Mais M. B. Beverdi n'est pas seulement un 

moraliste sévère et juste, il est aussi un psy- 

chologue délicat et pénétrant ; ses sonnets sont 

autant de dissertations philosophiques, de pe- 

tits traités sur l'amour qu'il ne faut pas quali- 

fier du mot barbare « d'altruisme ». 

Loin de vouloir hâter sa fin, écrit M. B. 

Reverdi, il me serait doux, en lui signalant 

tantôt ses beaux éclats et tantôt ses malheu- 

reux désordres, de rappeler au cœur ses nobles 

fonctions, de le guérir des préjugés, des dé- 

faillances qui diminuent sa force et compro- 

mettent son activité bienfaisante, consolatrice, 

toujQurs.. apte à rapprocher les cœurs, à unir 

les âmes dont la vie sera l'éternel amour au 

ciel ». Il faut donc lire les nouvelles flèches de 

M. Reverdi. ; 

La mémoire verbale et pratique, par M. 

Art, 1, rue Kïéber, Nantes. 

Nous signalons avec plaisir la 2 6 édition- de 

l'excellent ouvrage de M. Georges Art, profes- 

seiur au Conservatoire de Nantes. La 1 M édi- 

tion a été enlevée en un an, et ce succès est 

compréhenssMe car tous ceux qui ont eu re- 

coure à cette méthode claire, ratiioinnellfi, ba- 

sée siur diix ans d'expériences. Font chaleureu- 

sement recommandée. C'est ce que prédisait 

d'ailleurs M. Emile Faguet dès le 19 octobre 

dernier, dans son feuilleton consacré tout en- 

tier à la Méthode Georges Art : tes commer- 

çante, tes industriels non moins que les litté- 

rateurs, les artistes, ne peuvent manquer de 

faire à la Méthode un acoueiil favorable, car 

elle s'adresse à tous les travaiimenrs intellec- 

tuels, miel que soit leur genre d'activité. 

Ajoutons que cette œuvre, scientifique et 

pratique,' est publiée sous le patronage du 

D r Ollive .médecin des hôpitaux, professeur à 

l'Ecole de Médecine de Nantes. 

L'ouvrage est en vente chez A. Pédone, 13, 

rue Soufflet à Parie. Un volume, cinq francs, 

tonte la méthode, sans restriction. Envoi 

franco. 

Affectation des jeunes soldats. Librairie La- 

vauzelîe, 10. rue Danton, Paris. 

« Où vais-je tirer mes deux ans 7 » Telle 

est l'angoissante question que se posent tous 

tes jeunes soldats au moment où approche le 

moment du départ pour te régiment. 

Il fut un temps où des recommandations 

plus ou moins chaudes pouvaient avoir une in- 

fluence sur l'affectation des recrues. Ce temps 

n'est plus. Mais tes intéressés eux-mêmes ont 

le moyen d'obtenir dans des conditions déter- 

minées te régiment de leur choix. Il est essen- 

tiel qu'ils connaissent leurs droits. Il faut 

aussi, pour tes exercer, qu'ils sachent où les 

différents corps ou détachements tiennent gar- 

nison. 

Ils seront entièrement renseignés à cet égard 

en se procurant sans tarder les deux plaquet- 

tes ome la librairie militaire Lavauzelle. 10, 

rue Danton, Paris, vient de publier, et qui ont 

respectivement pour titre : Affectation des 

jeunes soldats (0 fr. 75), et Emplacement des 

troupes (1 franc). Envoi franco contre mandat 

postal. 

JEAN QUI LIT. 

paumelle, 12 25; vesces, de 20 à 21 .50, le tout l'Hec- 

tolitre. 

Poules vieilles, de 5 as fr. ; poulets, de 3 à i fr. ; 

(Plgeeras, de 1 75 à 2 te.; .pintades, de 4 à 5 fr.; din- 

des, de 13 à M fr. ; canarcis, de 4 75 à 5 50, le tout 

la paire. 

- Lièvres. — 7 fr. ; lapins, de 2 à 2 25; perdreaux, 

de 2 SQ à 75; caisses, o 00, le tout la pièce; œtrfs, 

1 16 la douzaine. 

Pores gras, de 73 à 75 fr. les 50 Kilos; petits porcs,, 

de 30 à -40 f.r. la pièce; saucisson, 6 lr. le Kilo; jam- 

bon, 3 tr. : lard, 2 50. 

ARIÊGE 

Bamiers. 

Marché du samedi 31 août 1012. — Blé, îoo hect,, 

19 fr. 50, 20 fr., 20 fr. 25; seigle, 40 hect., 13 à li fr.; 

inôteil, M hect,, 16 à 1(7 fr. ; avanie, 150 hect., 10 

à 1.1 fr. ; rharitots, 2îO hect, ai à 35 fr. ; maïs, 40 liact. 

23 à 23 fr. 50; fèves, 30 hect, 18 à 19 fr.; pommes 

de terre, 50 liect., 3 ô 4 fr. 

AV12YP.ON Saint-Geniez-d'Olt. 

Foire. — Voici les cours pratiia 

0 fr. 50 pour prix d'impression des nouvelle" 


2 

LE HUR 

I ÉÉ 

«fuoticMen. do I>«î«ia» 

ses délégations de Sociétés patriotiques, sont 

arrivées de Paris, Nancy, Reims et Vichy. 

A 10 heures, à l'église paroissiale Saint- 

Charles, un service funèbre a été célébré pour 

les officiers, sous-officiers et soldats Français 

morts dans les journées du 31 août et 1" sep- 

tembre 1870. 

A la même heure, dans l'église de Bazer'Ues, 

un service religieux a été également célébré .à 

la mémoire des militaires et des habitants dé 


Cet après-midi, à 2 h. J. les marsouins et vé- 

térans sont allés au monument ossuaire de 

Bazeilles ainsi qu'à la maison des Dernières 

Cartouches, où ils ont déposé des couron; es. 


dus de leur côté au monument des Braves 



cette cérémonie. 

M. Etienne, ancien ministre, était à la tête 

de la délégation de'TUnion des anciens chas: 


MM. Lalou et Marcel Habert représentaient 

le. conseil mnnicipal'de Paris et le conseil. p-é, 

néral de la Seine ; le général Durand, preieri 

commandant du 6* corps, assistait égaVment à 


Le Î47" a vec le drapeau et la musique, a ren- 

du, les honneurs. 

: Le cortège était encadré par des cavaliers du 

â" dragons. 

Au cimetière M. Hubert, sénateur des Anten- 

nes, a rappelé en termes émus la tragédie où 

les soldats de France montrèrent tant d'hé- 

roïsme. 

« Ali ! notre petite patrie, s'est écrié l'orateur, 

comme nous en sommes fiers : elle a pour nous ' 

des noms qui pleurent, mais aussi des noms 

qui chantent ; si la vie des peuples est faite, 

elle aussi, de rires et de larmes, nous avons 

connu des rires éclatants. 

» Sur le plateau de Rocroi, aux crêtes de 

l'Argonne. la gloire a jeté sa chanson et lors- 

que le désastre est venu, elle n'a pas aban- 

donné le pays qu'elle aimait dans ces bois que- 

vous voyezlà-bas et où a passé le sanglot, de 

tant d'automnes ; elle est demeurée vierge de 

souillures ; dans cette ville jadis battue par la 

tourmente, elle reste inviolée sous la garde de- 

Turenne ; dans ces villages dévastés autrefois, 

elle veille pensive et sur l'ossuaire de Ba eilles 

elle jette le frisson des. choses immortelles. » 

Cette évocation faite, M. Hubert se de ande 




o Ali ! oui, guerre à la guerre ; que nos 

efforts jamais lassés tendent vers ce but hu- 


gulièrement blasphématoire, s'il comportait 

le renoncement et l'effacement ; si les espoirs 

qu'il engendre se payaient des souvenirs abo- 

lis et si la tranquillité de tous était faite de la 

honte de chacun. 

» Nous n'avons pa6 à craindre cette In- 

terprétatiion. 

» La France est aujourd'hui relevée de ses 

blessures. 

» Les braves gens endormis autour de nous 

de leur dernier sommeil n'ont pas donné leur 



mais résolue, s'il lc fallait, à risquer la paix 



i>aranh.rasant ce qu'écrivait un journalste. 

d'outre-Rhin, dit elle aussi : « Le jour mi m 

droit serait impuissant, l'ai confiance en mes 

hommes et. en mon calme, en mon sabre,, 

vivo la France - » 

Des couronnes ont ensiiite été déposées sur 

les tombes du cimetière de Floing-Gazal, où 


çais. 

La Taxe sur les Bénéfices fles 

meiiilires Co isei.s d'AilministratiOD 


Pan- flécret en date du 22 août, la taxe éta- 

l)par l'article 12 die la loi du 1°' juillet 1911 - 

sur les bénéfices distribues en vertu de dispo- 


d'administration des sociétés, compagnie 1; et 


trielles, commerciales ou civiles, que'le eue 




sièfje social dans les vingt, jours oui suivent la 

tn'sc en distribution de ces bénéfices. 

Le paiement des taxes dues à raison de bé- 






| dernière date. 


LUNDI g SIPT1MBRE iM2 

BMBtilU.-A..-'^-- 7? 

i 

U RENTRÉE DES CHAMBRES (S^^^^ 


' VAclion dit apprendre de bonne source que 

'le gouvernement 6'est déjà préoccupé de la 

'date do la convocation des Chambres et que 

;aon intention serait de fixer la rentrée au mar- 

di 5 novembre prochain. 


carô, président du Conseil, doit prononcer, le 

.dimanche 27 octobre, à Nantes, le grand dis- 

cours politique dans lequel il est d'usage que 

de chef du gouvernement trace le programme 

des travaux législatifs de la rentrée. 


iposHions du gouvernement, on peut tenir pour 

certain que c'est le mardi 5 novembre que 

Rouvrira la session extraordinaire de 1912 du 

Parlement, B 

LES SYNDICATS DTOTITUTFURS 


M. Roth, préfet du Morbihan, vient de refu- 

ser lo sursis à la dissolution demandée par 

le syndicat des instituteurs. 

« Vous pouvez, écrit-il, tenir votre assemblée 

(générale dans huit jours ; je ne puis, par con- 

séquent, vous accorder un délai que. d'ail- 

leurs, il ne m'appartient pas de vous donner. 

» Je ne demanderai au ministre aucun sur- 

ets, dont le seul résultat serait de prolonger 

une situation à laquelle tout doit vous enga- 


jà le faire sans nouvelles hésitations, mais 

avec l'empressement et la franchise qu'appor- 


des hommes de bonne foi ». 

. I/IMîeot île Frontière ils Pyrénées 

Madrid, 1" septembre. 

M. Canalejas, interrogé par des journalistes 


présence insolite, ces jours derniers, dans la 

commune de la Manére. d'un colonel, de deux 

officiers et da quelques soldats espagno 

lotit armés, et de mulets portant une 




plus que les troupes en garnison dans cette 

région des Pyrénées espagnoles ne possèdent 




voyageant avec un théodolite ou tel autre ins- 

trument de géodésje. 

Moulaï-Hafid en France 


Ce matin, Moulaï-llafld a quitté Versailles 

pi dix heures. 


avant de se rendre à BeflJevue pour déjeuner, 

H a eu le temps de visiter le Jardin-dcs-P'.an- 

ies. Moulaï-Hafid s'est.montré très impressionné 

par les proportions gigantesques du diplo- 

ducus. 


et examiné avec beaucoup d'intérêt la col- 


nue possède le Muséum. 

Nota benc. — Cette dépêche, qui annonce le 

retour de la colonne Mangin à Souk-El-Arba, 

dément dono lc bruit cpii avait couru qu'elle 


Elle indique également qu'on garde comme 

otage un des frères, et non le moins influent, 

d'El-Hciba. 



kech. 






Lyautey daté de Casablanca, 30 août, s'arrête 





mandant de Cou tard à la garde du camp de 





Ben Guérir et Rabaissa. 


en réserve à Settat, sous le commandement du 

lieutenant-colonel Coucein. » 

L'ÈTR 

Les renforts 

Port-Vendres, 1" septembre, 

un paquebot postal est parti de Port-Vendres 

pour Oran, emportant 170 militaires, tous vo- 


pranais. 


Mogador, 1°' septembre. 

, Le général Lyautey télégraphie de Casa- 


- « Une compagnie de débarquement a été 

mise à terr*à Mogador. le 30 août, sans inci- 


ville et assurer la protection des colonies d'é- 

trangers. » 


Tanger, 1 er septembre. 

Une correspondance d'Arzila annonce que 

tes troupes espagnoles d'El-Kser seraient en- 

krées vendredi en collision avec la méhalla de 

'Raisouli oui opère chez les Ahlscrif et lui au- 

;rait fait plusieurs blessés. 

Paris, I e ' septembre. 




ihalla. 


Jtans Arzila, Les Espagnols l'enveloppent. 



res. » 

Les négociations franco-espagnoles 

Saint-Sébastien, 1 er septembre. 

M. Geoffray est arrivé, hier, à Saint-Sébas- 

ïen, 

Il conférera aujourd'hui avec le ministre 

l'Etat, au sujet de la reprise des négociations 

*t formulera une réclamation concernant le 

ronsul d'Espagne à Mogador. 

Lo directeur d-.u bureau tunisien, M. Dupey- 

;at, nouveau délégué technique français pour 

la question de Tanger, arrivera la" semaine 

prochaine. 


sort «les prisonniers. — Ce que télégraphie 

lo générai Lyautey 



le matin du général Lyautey un télégramme 

ïaté de Casablanca, 30 août, et ainsi conçu : 

K Un émissaire venu de Marrakech à 

Mechra-Ben-Abbou a fait savoir que Madani 


Heiba nos compatriotes et son frère El Hadj 

iWiaimi et à aller les mettre en sécurité ohez 

î jut 

-La, » Mais cette information purement verbale 

ne peut être admise que sous expresses ré- 

serves, o 

Comme on le voit, le général Lyautey donne 

fui aussi, quoique avec des réserves, des nou- 

velles rassurantes au sujet des Français qui, 

d'ayant pu quitter à temps Marrakech, se trou- 

vaient en péril après avoir été livrés au pré- 

tendant El Heiba par El Glaoui qui les avait 

primitivement pris sous sa protection. 

D'après dee rekkas venus de Marrakech, nos 

compatriotes seraient à nouveau en sécurité 

ïtfiez un frère de Glaoui. 

Deux télégrammes de Mazagan au Malin, 

en date également du 30 août, disent : 

« Les Français qui avaient été livrés par le 

frère d'El Glaoui au khalifat d'El Heiba à 


par El Glaoui ; ils 6ont en sûreté. 

» Le caïd El Glaoui avec quelques partisans 


nos compatriotes ainsi que son frère. U réussit. 

Les Français seraient actuellement chez lui. 





ûeeih dans les lignes françaises, on doit faire 

u leur égard lc-s mêmes réserves, aucune nou- 


âes Français qui l'entourent n'étant jusqu'ici 

parvenue. 


vante que reçoit l'Agence Havas et qui a tou- 

jours la même origine : 

* Mazagan, 30 août. 




livrer les prisonniers français ainsi que 6on 

îrère Hadj Rhami Glaoui également prison- 

*iier. 



nltimatum, a livré les consuls, les officiers 


ï.m sûreté. 

• » Le rekkas a dit qu'il avait causé avec les 


» On attend confirmation écrite de ces nou- 

velles. Tout est tranquille à Mazagan. où l'on 

attend le Jurien-de-la-Gravicre. » 

Les opérations de ia colonne Mangin 

Casablanca, 1" septembre. 

! Le colonel Mangin a poussé, le 29 août au 

i^-ïfiVV'W..'4 u°n Guérir, où il a campé, après 

' l-e colonel est narti f~ , „ 

direction du Nord-oùift ?v-?"î aln 30 dans Ia 

iOnharn. où eut lieu incombât du E0 2" r . 0 S! ectU 

Il rentrera probablement "aS0^L*?Sî; 

.camp ^ Souk-El-Arba, où il S'S ".^ 

ire compagnies de 1 artillerie c-t de la cavalerie 

pour garder le cantonnement. 

I Les tribus des Ouled Boubeker des Rchamna 

ont fait leur soumission au colonel Mangin. 

i Le maghzen de Fez garde au Dar-El-Maghzen 

le frère du prétendant, nommé Moha Aihsarn:, 




La \cue Freie Presse et la Zeit apprennent 

que la conversation des puissances sur la 

proposition du comte Berchtold commencera 

cci jours prochains. 

Le comte Berchtold a envoyé à tous les am- 

bassadeurs autro-liongrois des instructions 

précises. 

Les pourparlers auront lieu à l'étranger par 

l'intermédiaire des ambassadeurs d'Autriche- 

Hongrie et à Vienne entre le comte Berchtold 

et les ambassadeurs des puissances. 

Vienne, l or septembre. 

On mande d'Ischl, que l'ambassadeur de 

Russie, à Paris, M. Isvolsky, séjournant en Ba- 



Cette visite est d'autant plus remarquée, 

que le comte Berchtold avait eu ,1a veiille, une 

longue entrevue avec le prince de Furston- 

toexg. 





vid-Paoha, commandant les forces turques, les 

liabitanUs de Berane, qui s'étaient réfugies 

au-delà de la frontière du Monténégro, sont 

autorisés à rentrer chez eux avec leurs armes. 

Ils recevront, en outre, une indemnité pour 


On escompte que ces mesures provoqueront 


rap ports tur eo-monténégrin-s. 

Les incidents turca-serbes 

Belgrade, 1er septembre. 


surexcitée contre, la Turquie et le gouverne- 

ment est impuissant à contenir les mamîeeta- 

tions extérieures dni mécontentement général. 

Gel état d'esprit rappelle celui qui se mani- 


Herzégovine. 

Des meetings ont itou dans toute la Serbie 


de province adressent au gouvernement des 

télégrammes demandant une action énergique 

contre la Turquie. 

Des démonstrations ont lieu, en outre, de- 


La Guerre Italo-Turque 


recevra cependant quelques commandes, mai3 

do peu d'importance. Ces commandes seront 

celles des turbines que l'on construit peu en 


Dans la famille impériale d'Autriche 


Le bruit a couru à Vienne que l'archiduc hé- 

ritier François-Ferdinand ne pourrait pas as- 

sister aux grandes manœuvres qui doivent 

avoir lieu à Ard, en' Hongrie. Ces bruits fu- 

rent démentis peu après. 

On annonce aujourd'hui que l'archiduo Char- 

les-François-Joseph, neveu de l'archiduc Fran- 


ne pourra assister à ces manœuvres. 

L'archiduc Charles-François-Joseph devait 

être attaché au quartier général de l'archiduc 

François-Ferdinand en qualité d'officier d'or- 

donnance. 

Fort mécontent de celte situation qu'il ju- 

geait peu compatible avec sa qualité d'héritier 


une audience à l'empereur pour le prier de 

le dispenser d'aller aux manœuvres. 

C'est l'archiduc Charles-Albert qu^ a été nom- 



Faits Divers 

COLLISION ENTRE DEUX VAPEURS 

Liverpool, 1" septembre. 

Lc capitaine du vapeur anglais Retriever, 

qui tenait la barre de son bâtiment, étant mort 

subitement, une collision s'est produite entre 

10 Retriever et le vapeur espagnol Lista, qui 

évoluait aussi dans le bassin. 

Le Listu, qui devait partir hier pour Sévilie, 

est fortement endommagé. 

Son compartiment d'avant est plein d'eau et 

11 devra rester dans le bassin. 

LE FOU DE ROMANS-HORM 

Romans-Horn (Suisse), 1er septembre. 

On a enfin réussi à s'emparer, après une 

poursuit* mouvementée, à laquelle ont pris 

part une centaine de personnes, du fou 

Schwartz, oui tua ou blessa, vendredi, une di- 

zain© de personnes à coups de fusil, et tua 

encore, hier, un agent de police. 

Un des blessés a succombé hier, ce qui porte 

à six le nombre des morts. 

COMBAT ENTRE SOLDATS PORTUGAIS 

ET CONTREBANDIERS 

Lisbonne, l6' septembre. 

Un détachement d'infanterie ayant surpris 

près de Landroal une bande de contrebandiers, 

un engagement s'ensuivit. 

Trois contrebandiers furent tués et cin- 

quante-deux blessés. 

Quand les soldats eurent arrêté les contre- 

bandiers, la populace essaya de les livrer. 

Une nouvelle lutte s'engagea, au cours de 

laquelle deux personnes furent tuées et vingt- 

huit arrêtées. 


Buenos-Ayres, 1" septembre. 



peur argentin Colaslinc. 

Ce navire a coulé près de Rio-Grande. 



vés. 

Copenhague, 1" septembre. 

On est depuis le 20 sans nouvelles du vapeur 

Koursk, qui est parti à cette date d'Anvers à 

destination de Saint-Péterebourg ; le vapeur 

avait vingt hommes d'équipage. 

Un ibateau a recueilli près de Bronwersha- 

v-en Ouddorp, une ceinture de sauvetage por- 

tant lo nom de la Société de navigation de Co- 

penhague, h laquelle appartient le Kousli. 

Des débris ont été rejetés sur le quai. 

En outre, le pilote que le navire avait pris à 

son bord, n'est pas rentré à Flessingue. 

LES CAMBRIOLEURS DE L'ARMURERIE 

DU BOULEVARD DE STRASBOURG 


A CHANTILLY 

Paris. 1er septembre 

Prix de Lormoy, 4 réclamer, 5.000 francs, 1.000 

mètres environ. — 1er, Bcm-Oémr, par TvaUU'Janet 

DéerJUly, à M. O. Smets (BeUliousc-) ; ^.* us £r 

Volante, àM. le comte do IAoiland (J. Rein,; ««e. 

Vétiver. X M. le comte do Ucrteux (F. L« ne )-. 

Non placés : Figurine, Siglsmond, Ivdredon. ne- 

rose, Kois-Reset, Namur, Sans-Atout-V. irucnce, 

AscétvMne, Gtvry, Louisiane, Gaud. 

Deux langueurs. Une encolure. 

Pari mutuel : gagnant. 3S9; placés : Don-Oesar, 

05 fr.; Fusêe-Volante, 2B 50; Vétiver, Ci 50. 

Prix U'UscorBle, 5.000 francs, 2.100 mètres envi- 

ron. — 1er, GîiillardeJI ,par Perth et Rese-de-Mai, 

k M. ,le comte P. de .Saint-PhaUe (M. IIen,ri) ; 9e, 

Umbi-i-a, à M. J. de Brécnond OMaraU); Se, lulipe-u, 

à M. M. ltunsifcer. _ . „ 

Non placés : Soda, Itain-Droip. Jurande, FimtM- 

sie-JI, Ondée-lï. Nysa, Hfine-d'licesse, Prossba, Ue- 

névra. 

G longueurs. 5 longueurs. 

Pari mutuel : gag>najn,t, 57 fr. 50; placés : Gailiar- 

de-II. 23 tr. ; Umthria, SO; Tuilipe-U, 30 lr. 50. 

Prix de Saint-Léonard, S.0CO francs, 1.100 metrss 

environ. — 1er, Oukoïtla, par Doricles et Iiose-Blan- 

cbe, à M. le baron Gourgaud (ï. Eeifl}; 9e. Nestor- 

an, h M. J. des Ports (Sliaipe); 3e, Saint-Pé, a M. 

A. Aumont (Marsfli)- _ >r 

Non placés : Jean-Pierre, Idéal-IV, Morbihan, 

Pilou-Pilou, Fréecnaii,, Pendras on, tombe. 

Demi-longueur, neux longueurs. 

Pari mutuel : gagnant, 121 f r. 50 ; placés 1 OU- 

koïda, 20 lr. : Neetor-JM. 15 £r.; Saint-Pé, 29 fr. oO. 

Prix de la Nonette. 8.000 francs, l.ico môtres en- 

viron. — lea-, Hulotte, par Frenck-Fox et Uele-n- 

KendaJ. à IL G. Asihiman (BeSJAiouse) ; 2*, Cle-d Or, 

â M. Edmond Blanc (G. Stem); Se. AlaskaÛI, a 

SI. TMbauflt Cabn (J. Cbilds). 

Non placés : Ladr-ûlactoetli, Espeîette, La-lniune, 

La-Ribaude, Iloumbi, Oriane, Scala, Luciana, Oa- 

riére. 

I>ami-!ongueuirs. Une longueur et demie. 

Pari mutuel : gageant, 102 tr. 50; placés : Hu- 

lotte, 25 lr. ; Glé-d'OT, 27 fr. ; AJasfca-HI, 21 fr. J0 

Prix de CStianlillf, 15.ÛW francs, 3.5C0 mètres en- 

viron- — 1er. pmétliiaaleur. par Le-Roi-Soletl et Péro- 

raison, à M Je baron Bel. de Rothsebild (O Neill); 

Ombrelle, à M. A. Atuneont (G. Stem); Se. îm- 

Cbambre-de- 

placês : rrfr- 

L-ondrcs, 1^ septembre. 

Suivant une dépêche de Gonstantinople, les 

journaux turcs annoncent la rupture des né- 

gociations entamées en vue de '.a paix. 

La santé du prince héritier de Turquie 


Uno dépêche de Constantinople dit que le 

bruit court que la maladie du prince héritier 

s'est aggravée. 

On sait que le prince héritier est en ce mo- 

ment en Autriche et qu'il devait se rendre en 

Suisse pour soigner sa santé, mais on n'a pas 

dit jusqu'ici qu'il ait dû interrompre son 

voyage pour cause de maladie. 

On se demande s'il ne faut pas voir un lien 

entre cette nouvelle et celle que les pourpar- 

lers tureo-i talion s, auxquels, paraît-il, il devait 

participer, ont été rompus. 

La Question deSamos 

Athènes, 1er septembre. 

Hier, à l'issue d'un meeting tenu à Samos, 

on a remis aux consuls des puissances protêc- 

triees une motion réclamant le départ des 

troupes turques et la révision de la charte or- 

ganique. 

Des gendarmes voulurent intervenir ; ils fu- 

rent désarmés et deux d'entre eux furent bles- 

sés. 

Le consul de Russie a promis que les troupes 

quitteront l'île aussitôt que la gendarmerie sa- 

mienne sera organisée. 

I* surexcitation est très grande parmi les 

Samiens. 

Un Discours de Guillaume II 

Berlin, l8r septembre. 

Au banquet qui a été offert au château royal 

aux représentants de te. province de Brande- 

bourg, l'empereur a prononcé les paroles sui- 

vantes : 

ci Je pense qu'en dépit des imperfections 

inihéPenties à tout ce qui est humain, nous 

pouvons être satisfaits de la situation actuelle. 

» Protégés contre les insolences hostiles et 

contre les attaques guerrières par une armée 

prête au combat et une flotte qui s'accroît 

sans cosse, le paysan peut, dans notre Etat 

bien ordonné, cultiver son champ, le commer- 

çant, le fabricant, et l'artisan vaquer à leurs 

affaires, l'ouvrier être assuré de son salaire 

bien gagné. 

» Il y a eu des époques où les perspectives 

de notre patrie étaient différentes de ce qu'el- 

les sont maintena nt. 

» L'année 1912, avec ses grands anniversai- 

res, fournit une bonne occasion de jeter ces 

regards en arrière. 

» Il y a cinq cents ans que le landgrave Fré- 

déric VI de Nuremberg entreprit sa campagne 

dans la Marche devenue historique dans le 

monde entier. 

» QueUle importance eut pour notre pays ce 

premier pas, fait par un Hohenzollern, sur le 

sol de la Marche î 

» Cela, paraît aujourd'hui clairement à nos 

yeux, quand nous considérons l'histoire de 

Brandebourg, de l'Etat prussien et de l'empi- 

re allemand, qui ont leur fondement commun 

sur le sol de la Manette. A l'avenir encore, j'en 

ai la certitude, les hommes du Brandebourg 

seront les premiers quand le roi et la patois 

lanceront leur appel, à se dresser, en faisant 

retentir au loin leur cri de guerre : « Voici 

Brandebourg partant sur la hrèche. » 

L?s Manoeuvres Allemandes 

Berlin, 1" septembre. 

La Dctilsch Tanes Zeitunç annonce que les 

troupes allemandes franchiront la frontière 

autrichienne près de Heliteoh lors des proohai 

nés manoeuvres. 

I-es autorités militaires autrichiennes ont 

invité la population à ne faire aucune difû 

culte lors do ce passage. 

Le Voyage de M. Sazonof 

Londres, 1" septembre. 

La Gazette de, Saint-Pétersbonra croit savoir 

de bonne source que le voyage à Londres de 

M. Sazonof, ministre des affaires étrangères 

de Russie, aura pour but do régler de façon 

définitive les malentendus anglo-russes en ce 

qui concerne les Balkans, la Perse et le Thi 

pet, 

Le Programme Naval Russe 

Saint-Pétersbourg, 1" septembre. 

La Rosfia publie des détails sur l'exécution 

du programme naval voté au printemps par 

la Douma et le Conseil de l'Empire. 

Les plans des cuirassés et des croiseurs sont 

déjà terminés. Ils seront construits à Pétcrs- 

bourg, sur les chantiers de la Baltique et de 

l'Amirauté. 

Pour i«i autres unités et pour les fournitu 

}M il?o Ur wî? 6< îufUes l«s chantiers de l'Etat sont 

Sf ^kses^^^ 1 «cnisivenrenT^ 

La Bo»tia ajoute que l'industrie étrangère 


Des individus avant participé ou étant en 

relations avec les auteurs du cambriolage de 

l'armurerie du boulevard de Starsbourg, ont 

été capturés. 

Cette nuit ver? minuit, M. Lalaut, officier de 

paix, faisait une ronde en compagnie de trois 

agents en bourgeois dans le quartier des Arts- 

et-Métiers. quand, dans le square de ce nom, 

il aperçut dans l'ombre se dissimulant derrière 

un massif, quatre individus . d'Hulst. 726 ML" ' - N1MergaD S' 730 

A la 20' lteure 1/2 Léon Georget crève son 

pneu et tombe, se blessant aTgenouT ses 

SSE? e °J*W t P° ur 1 $$Lw 500 &V'st : 

Kp ; 2 Lafourcade, 858 kU « - ?° r i M 

dmger. 822 kil. 500 ; 4. NiédorcanT - : 0 3 -', P1*»!- 

5. d'Hulst, à 405 toùrs. S 3' u ZM ^nrs; 

Rien de sensationnel à sicmib-,,. „ 

lavant-dernière heure LS&VS e", 00 "6 *> 

nant courue ; néanmoins^ if publié • X ^ in ^ 

toujours vivement aux brave Te J^MBSO 

concurrents qui poursuivent tnr ,^'««lUcs 

9ie A L C0UP r d ? I )isto! ^ annonça, t 

p heure 5 heures de l'après-mi ii v"","0 Ja 

dergang : r. 

LBS Gran'ss Manœuvres 

Dans le 16 e corps 

Voici quelques détails sur les grandes, ma* 

nœuvres de la 32° division d'infanterie (Per- 

pignan) qui vont se dérouler au pied de la, 

Montagne-Noire, dans la région comprise en- 

tre Carcassonne, le Mas-Cabarclès, Saïssac et 

Alzonne. 

La concentration des troupes de la 32= divi- 

sion sera terminée le 9 septembre dans la ma- 

tinée. Un parti (63° brigade, Narbonne) occu- 

pera Carcassonne, Trèbes, etc; l'autre parti, 

04° brigade (Albi) occupera Arfons, Alzonne 

et Pezens. 

Le 10 septembre sera jour de repos. 

Le 11, manoeuvre de brigade contre brigade 

dans la région de Pezens. 

Le 12, manauivre de brigade contre brigade 

à l'est de Montolieu, 

Le 13, manœuvre de brigade contre la bri- 

gade vers Villardonnel. 

Le 14, manœuvre d-s division contre un en- 

nemi figuré vers Aragon. 

Le 15, repos et dislocation. 

L'état-major de la 33° division (général Voi- 

rhage), sera â Carcassonne les 9 et 10 septem- 

bce. 

Concours do Juments poulinières 

Saint-Gaudens, 31 août. 

Le concours de poulinières aura lieu le 7 sep: 

tembre prochain à Saint-Gaudens. 

Les opérations commenceront dès 7 heures 

du matin. 

Les éleveurs trouveront a leur satisfaction 

des produite de choix en pur sang et demi- 

sang. 

Un administrateur colonial 

tte son seau-frère- 

Beaumarchès (Gers), 1" septembre. 

Voici les renseignements que nous avons 

recueillis au sujet du drame de famille que 

nous avons annoncé hier : 

Vendredi soir, vers 7 heures, M. de Karkaou- 

sel, administrateur colonial au Congo, rentrait 

chez lui après une courte absence. Il fit une 

scène à sa femme au sujet d'une « jonchée » 

Que de mauvais plaisants avaient faite devant 

sa porte. La discussion était si vive que les 

voisins, inquiets, allèrent avertir le frère rte î 

Mme Karkaouoel, coiffeur à Beaumarchès. 

Celui-ci arriva aussitôt et monta au premier 

©tage ou avait lieu la dispute. Il essaya de 

calmer son beau-frère ; mais, dès les premiers 

mots, M. de Karkaousel Se retourna vers lui 

et lui tira un coup de revolver. La balle attel- 

gni-t M. Montagnan à la tête ; la mort fut ins- 

tantanée. 

On vint immédiatement avertir la gendarme- 

rie de Plaisance qui se rendit aussitôt sur les 

lieux Riais, pendant ce temps, le meurtrie* 

venait lui-même se constituer prisonnier à la 

gendarmerie. 

La victime était âgée de 35 ans et laisse une 

veuve et une fillette de 4 ans 

Ce crime a jeté une vive émotion dans notre 

de^s^npaUdes' 6 Karkaousel icuit de beaucoup 

Pigeon voyageur égaré 

Do notre rédactour

Lvsm z Sïîi^rsMBaK i9i§ 

malades de pèlerinage mixte de 

train du deuxième pèlerinage 

Association allemande de Notre 

des, u h h. 13: 

de supporter les fatiguée d'une campagne 

aussi pénible. L'expérience de Madagascar 

n'est pas i> re-coninn-ncer. 

Un 

îtté 

>ycn nous reste de 

: faire appel aux 

u continent noir, de 

drossés et bien onc 

pôlertnag' 

iigurer la 

pèlerinage de l'Mso- 

tre-mroo de Lourdes, 

des Flandres belges (Courtrai). 

de 150 pèlerins d'Argcnteull (dio 

rinage diocésain rte îâ nui/ire*io 

7 septembre — Départs : Le 

ioeésatn de 'fours (2 trains). 

•rinage diocésain de Marseille. 

Evêtswes et prélats pèlerins 

du Cap-Hai- 

d'An- 

n du 

de 

3s peu- 

écessai- 

is tance 

vnsuito, 

ste du 

POURQUOI ? 

Nous lisons dans la capitaliste Vépeehe : 

« Les commentaires vont bon train autour 

«le la Itanldaftonjdè la retraite de M. t.aubil, 

cher du secrétariat de la mairie. 

us ne 

îistra- 

euvi- it, en. 

ARRONDISSEMENT DE MONTAUBAN 

LAFHANÇAI5E. — Concours agricole. 

Voici le programme du concours agricole qui 

aura lieu a Lafrançaise le 9 septembre pro- 

Espèce chevaline de trait, — 

nos ou suitées : 1" prix, 30 fr. 

2. Pouliches de 1 à 3 ans. - 

15 francs. 

Espèce bot lue (race garonn 

.10 fr; 

Esr 

i bel 

F.xr 

Juments plei- 

î*. 25 ; 3', 15. 

," prix, 25 ; 2', 

prix, :ij ir.; - , 

prix, 20 fr. ; 2', 

: i" prix, 25 fr.; 

i" prix, 25 fr. ; 

ins 10 brebis et 

3", 10. 

se'cour (en plu- 

Ce jour 60 permis de chasse au compte de no- 

tre commune. 

A la mairie. — Ou communique à la presse : 

« M. Issendou, ayant offert simultanément, 

pour raisons de fainl lie, m démission de se- 

«setaire général de la mairie, M. lc Maire a 

longuement insiste auprès de lui pour le faire 

revenir sur cette détermination. 

» M. issendou ayant maintenu sa d'émission 

'malgré les instatie.es pressantes dont il était 

1 objet, M. le Maire lui a exprimé sa sincère 

reconnaissance pour sa collaboration active, 

loyale et dévouée, de plus de huit années et. les 

regrets très vifs que lui cause son départ vo- 

lontaire. 

" — Par arrêté du 3.1. août, M. Vidal est nom- 

mé, h dater du 1er octobre prochain, secrétaire 

général de la mairie. 

M. Vidal a accepté ces fonctions et a immé- 

diatement 

de metnbr 

Aociden 

gymn-asl k 

penne, eh 

qu'un de 

tira par h 

Préfel sa. démission 

eil municipal de Valence, 

natin, pendant la séa nce de 

uw Dupenne, fils de M. Du 

, étal) assis sur le mur lors 

rail painu-ii 

sentant de rii 

lotte sur La r 

jriptton, illumiuatk 

« Po 

» il 

» toi 

SAINT-ANTON IN. 

I curt.Es — Pour I 

- Pèlerinage à N.-O. de 

viogt-deuxÉème fois, le 

M« de Durfort, 

a soi 

'. Cett 

yen d 

trlue, il eut deux côtes entoncecs. 

ARRONDISSEMENT DE CASTELSARRASIN 

SAINT-NI00 LAS-OE-LA-GRAVE, — Fêta de 

là rue Sainte-Catherine. — Nous apprenons 

que tes jeunes gens de la rue Sainte-Catherine 

vue- 

lOU- 

M. Paure flearwutdit: la construction d'un la- • 

voir h Prouillac. M. Refcol sera chargé de ! 

dresser un devis. En même, temps, il devra 

étndtor les moyens d'amener les eaux du ruis- 

seau dans le lavoir de tifotte-Datac. 

De Toulouse : 

Nouvelles Religieuses j 

Nominations ecclésiastiques I 

M. l'abbé de Bonnefoy. curé d'Auriac, doyen- I 

né de Caraman, est nommé curé-doyen de 

Nailloux. 

M. l'abbé ôL vicaire à Aspet, est nommé 

M. l'abbé Daubriac, curé de l'oulens, doyen- 

né de Caraman, est nommé euré d'Auriao. 

M. l'abbé Liesorgues, vicaire à l'immaculée- 

Conoeplion, est nommé curé de Toutens et 

D&i: l'Armée Allemands 

L'incinération des cadavres on temps cle guerre 

Berlin. 1» septembre 

Dans i" Mililaer Wochcmblo.it lé médecin 

principal Blau préconise l'adoption par •'- 

torMés militaires de »- 

lilf! 

erématoii 

toutes les 

lmm& mwtialpes LainWe. 25. r. Umm 

£»ss,i* l'octet oie» Kouloâ 

i DE CHEVAUX 

A JEGUM 

ÏT C icôsc de C 

ilson, préla 

-doyen de 1 

'e-Saint-Paul, à 

son de Sa Sain- 

cèse de Troyes). 

MONTAUBAN 

LE GOUFFRE DU MAROC 

Notro collaborateur Jean faisait allusion ces 

jours-ci un. fort intéressant article publié par 

M. 

M. 

itterala Grotte b 

bu a 

nie 

inoraalie 

la caisse 

sa plus 

n eoniri- 

itionmu- à 10 

le ve 

Le 

rues, 

De 

siôrr, 

De 

|3 

matm : oe i.exos, 

; vers 4 heures du 

i le jeudi 3 octobre 

e à Saint-Antoriin 

30. 

MINISTRES EN VOYAGE 

MM. Fernand David et Chaumei à Annecy 

Annecy, 1 er septembre. 

Au dessert, plusieurs discours lurent prouon- 

Oll i tte&é. 

ou attelé 

àM. Gar 

Gavotte. 

Prix * 

mètres. - 

Pan-Pan. 

Non ta 

Great. 

Prix tic 

M. H. 

mds il'. 

. — Deuxièmes, 21 fr. : troi- 

uxièmes, 20 fr. 70 ; troisiè- 

euxièmes, 19 fr. 20 ; troisiè- 

Denxièmes. 18 fr. 00 : troi- 

i. — Deuxièmes, 18 fr. 20 : 

Rôle des assises du Lot 

.ire Desplate ; vol à la poste de Clahor.- 

ire Jacot : vol qualiiié. 

ARRONDISSEMENT DE CAHORS 

our, 

qui 

c ia 

CAHORS. 

furei 

luiéral Brune 

d'infanterie 

andant la 33' di- 

m. Voici cet 

naiou.fi ' 

Mais pou 

naissait < 

nonce, a- 

fcesjer? 

Pourquoi îi'a-t-il pas r 

de la caisse dos retrai 

ployés ? 

Oui, pourquoi ? 

en ta ires et qui r 

î- versements sur k 

mt pas davantage 

va maintenant reviser le régie 

aites municipales. — B. » 

,e raisonnement du citoyen Bon 

excellent et nous l'approuvons 

i notre radical confrère, qui con 

longtemps l'anomalie, qu'il d 

MM. le.« 

_ livi 

gai 

- Permis sie chasse. — Il a été dé- 

rrondissemcnl de Cahors 500 per- 

; pour l'année 1912. En 1011, à lu 

il n'avait été délivré que 

Le £ 

péril : 

car a 

tlnuat 

tinu 

M. ( 

nient 

il dit 

A SAINT-GAUOENS 

accomp; 

II 

tenant ù la c 

ou aux Soci 

j de Liège. 

Ces distinc 

Un groupe de savants bel- 

de deux dames a visité 

tinée du 29 août. Parmi les 

ivanc figuraient un général, 

ncial du Brabant, plusieurs 

itectes, presque tous appar- 

;sion royale des monuments 

'archéologie de Bruxelles et 

Nous avons actu.llo.ment une quarantaine 

de mile hommes au Maroc, et les journaux 

nous annoncent chaque jour l'envoi de nou- 

veaux détachements. D'ici peu, nous aurons 

dans le Gharb la valeur de deux corps d'ar- 

mée. Et ce n'est pas fini, car, dussé-je pas- 

ser pour un prophète de malheur, ce n'est 

pas avec ces' efieetiîs que nous pourrons I gante Vmmunication' c 

asseoir notre domination d'une manière in- 

contestée sur un pays aussi grand que la 

•France et peuplé de huit à douze millions 

'd'indigènes. Les évaluations varient du res- 

te de trois millions (Gérard ftohlis) à vingt- 

cinq 'millions (Mouliéras), et je préfère nien 

tenir à celle de l'homme qui a- étudié le plus 

sérieusement ce pays encore très peu connu 

dans son ensemble, le lieutenant dè Fou- 

càud, actuellement Père blanc au pays des 

Touareg, qui l'a parcouru, jadis en tous 

voiture et par jour. 

Adresser les demandes de places 

curés. 

MGNCLAR-DE-QUERCY. — La pompe ne 

fonctionna pas. — La pompe située sur la 

place de la Mairie ne fonctionne pas depui; 

plus de deux mois. Qu'attendent nos édile 

pour la faire réparer ? 

VERLHAC-TESOOU. - Voici le résultat des j les quartiers de la ville et pénétré 

Pendu jusqu a ce joui pout mo- | cmm&s fl0 bicyclettes oni ont eu lieu danp no églises et nos vieilles maisons, il 

tre localité le 26 août dernier : i conduits par MM. Davmard, de Fc 

Course locale. — 1. Miquel ; 2. Alrié : 3. ' 

Brousse ; i. Taibert : 5. Bernadou : G. Cazes. 

Course départementale. — L Bastid ; 2. Mai- 

tiriez ; 3. liesomtoes. 

seur de la laïcité ? Le 

de la désunion du T 

11 | donc que tous, depui; 

nier militant, aient 1 

responsabilité. » 

M. Fernand David 

lui aussi, sur le terr 

« Au moment où le 

dit-il, la situation étà 

était causée par des 

cessives, le désarroi 

les difficultés cle la * 

lés visiteurs ont parcouru tous 

iilus U 

et de; 

ia défense 

petits em- 

irla ensuite 

olitique. 

stère prl 

rgiqne défen- 

le'iit venir que 

cain ; il faut 

jusqu'au der- 

de leur grave 

11 se tint, 

Fàvtwiaus il te, 

1,000 

ag anglai 

M, Soulan 

Bo 

ua- 

prin 

pouvoir, 

était confuse' ; cette situation 

les crises ministérielles suc- 

roi du parti républicain et 

a situation extérieure 

'oincaré et son chef ont im- 

publicain une direction plus 

LE SULFITACE CES MOUTS 

Le Recueil agronomique de la Société àfigrl- ] 

eidturc a reçu de M. Alfred (Serin l'infères- | 

iprès : 

ARRONDISSEMENT DE MùïSSAC 

(I p


• 

cim Fimnciei 



La semaine clôture comme ek-e avait ouvert, 

c'est-à-dire d'excellente façon. Les affaires 

sont actives, la Clientèle parait accentuer son 



compte à la banque d'Angleterre n'a fait au- 








caine, et Berlin, que menace plus particuliè- 



Le6 cuprifères ont bénéficié de demandes sui- 


"en fin de semaine l'activité de leur marché ; 




il 6uit. la mort dans l'âme, Saint-Pétersbourg 



spéculation ia plus hardie commence à trem- 





telle surtout ne pas nuire au mouvement si 

puissant qui s'affirme sur notre marché 1 

Fonds d'Etat 

Le marché des fonde d'Etat a conservé une 






L'EXTERIEURE, après avoir dépassé le cours 



des bons espoirs que l'on fonde sur les négoT 

dations officieuses entamées en vue de la ces- 





et lc PORTUGAIS se montre plus lourd à 

$4 00. - . y • : ~i . 

Banques 

itevi é ia i J ique 

LES REVUES 

Etude historique sur le fief et la forêts de La- 

pamet (1134-1791), par M. l'abbé Raymond 

Corraze, curé dê Lardenne. - Imprimerie 

fesint Cyprien, 27, ailées de Garonne, Tou- 

louse. ' / 


torien de la paroisse où il est chargé d'exercer 

eon ministère. Son âme sacerdotale doit s'at- 

tacher iio.i pas seulement à ceux qui restent, 


en salutaires leçons et en précieux exemples ! 

Aussi', félicitons bien sincèrement M. l'abbé 

R. Corraze, le très distingué curé de Lardenne, 


cette si intéressante et si instructive Elude 

îiisinrique sur le {ief et la forêt de Laramet. 

•Da.is une délicate dédicace à ses paroissiens, 

M. le curé de Lardenne écrit : « Ne croyez pas 


regret d'un passé à jamais disparu qui me 

pousse à écrire cette histoire. Non ! c'est bien 

plutôt une pensée d'invincible espérance... Je 

demeure convaincu que c'est le passé qui pré- 


nier, sortira la moisson de demain l » 

, M. l'abbé Corraze a raison. De ses paroles 

profondément vraies, nous pouvons rappro- 


de la petite patate conduit nécessairement au 

cuite de la grande patrie. » 



Corraze contribue par sa délicieuse plaquette 


trie.,.. 

La petite patrie, c'est la forêt de Laramet. 

Qu'était Laramet avant le douzième siècle ? 

Une tonte petite église dédiée à la Sainte- 


et appelée Sainte-Marie de Laramet. Elle s'é- 

levait au Hiiiliieu de la forêt oui a conservé son 

nom et qui n'était qu'une partie de l'immense 

forêt qui couvrait alors toute la surface de 


nes commanderies des Templiers. 


tation, M. l'abbé B. Corraze nous fait assister 

è toutes les phases de la vie du fief ot de la 

forêt de Laramet. « Laïques ou ecclésiasti- 

ques, tous, nous dit-il, entendaient faire œu- 


libellé ; ils voulaient construire une ville et 


de vie et une cité de refuge où les manants 


fa petite ville de Larazet ne prit jamais, par la 

suite, l'importance que ©es fondateurs vou- 

laient lui donner, cet échec ne peut être im- 

puté à l'esprit chrétien qui présida à sa fonda- 

tion, mais à la proximité de TournefeuiJile, 

de Toulouse, et plus tard à la bastide royale 


"Salvetat de Laramet. 


droits seigneuriaux à Laramet et de l'exercice 

de la justice seigneuriale, de l'organisation des 

terres, des luttes de Plaisance et de Cugnaux 

contre Laramet, de l'église de Sainte-Marie de 

Laramet, car « Laramet avait déjà sa maison 

de Dieu et surtout sa maison du peuple, atti- 

rant autour d'elle les pauvres serfs et les pro- 

tégeant ». 

Tout est à lire dans la captivante étude de 

M. le curé de Lardenne. Elle mérite l'attention 

de nos lecteurs. Nous Ja leur recommandons 

tout particulièrement. I.es souvenirs héroïques 

qu'elle fait revivre sont « bien faits pour nous 

inspirer quelque fierté et nous attacher très 

étroitement à la petite patrie ». 

Flèches du cœur trempées aux vraies sources 

de l'amour, par Bernard BEVERDI, tome 3. 

Jules Prunet, imprimeur-éditeur, Montau- 

ban. Prix : 1 fr. 50. 

Ce n'est pas la première fois que nous pré- 

sentons à nos lecteurs M. Bernard Beverdi et 

que nous recommandons tout particulièrement 



crédit, où des plus-values appréciables sont 

à constater. 










établissement serait appelé sans doute à orga- 

niser la Ranque d'Etat en Chine, gagne rapi- 

dement le cours de 1.600 pour finir à 1.590. La 

BANQUE DE PARIS, l'U.N'ION PARISIENNE, 


Au comptant, 1TNDUSTHIELLE FONCIERE 

conserve ' intégralement l'avance acquise à 


4 % à 467. 



L'ALGERIE passe de 3.500 à 3.634 et 3.G15. Le 

CREDIT FONCIER D'ALGERIE ET DE TUNI- 

SIE consolide sa hausse à 741 ; on sait que les 


cice courant ressortent à 502.000 frans. 

Parmi les banques éctrangères, la BANOUE 


russes témoignent d'excellentes dispositions, 

la RUSSO ASIATIQUE à 810 et la BANQUE DE 

COMMERCE PRIVEE DE SAINT-PETERS- 

BOURG à 784. La BANQUE ESPAGNOLE DU 

BIO DE LA PLATA se présente à 444 ex- 

coupon de 13 20. Plus activement traitées, les 




QUE DE ROME est ferme à 111. 

Transports 


çais ont peu varié pendant la semaine ; tou- 

tefois en clôture, le NORD, le LYON et l'OR- 


tant. Les actions de6 chemins algériens sont 

généralement bien tenus. Les chemins espa- 

gnols, to'ut en conservant des tendances plutôt 


d'activité ; nous retrouvons le NORD D'ESPA- 

GNE à 486, le SVRAGOSSE à 468 et l'ANDA- 


sont mieux à 613. Les LOMBARDS gravitent 

autour de 109. Les actions privilégiées con- 

verties BRAZIL RAILWAY sont demandées à 

ses ouvrages écrits par une plume habile, 



Flèches, du cœur. 

Mais M. B. Reverdi n'est pas seulement un 


chologue délicat et pénétrant ; ses sonnets sont 




« Loin de vouloir hâter sa fin, écrit M. R. 



reux désordres, de rappeler au cœur ses nobles 




toujours apte à rapprocher les cœurs, à uniT 



M. Reverdi. 


Art, 1, rue. Kléber, Nantes. 

Nous signalons avec plaisir la 2 e édition de 


seur au Conservatoire de Nantes. La l re édi- 


compréhensible car tous ceux qui ont eu re- 

cours à cette méthode claire, rationnelle, ba- 

sée sur dix ans d'expériences, Font chaleureu- 



dernier, dans son feuilleton consacré tout en- 

tier à la Méthode Georges Art : les commer- 

çante, les industriels non moins que les litté- 


faire à la Méthode un accueilli favorable, car 

elle s'adresse à tous Les travailleurs intellec- 

tuels, cruel que soit leur genre d'activité. 

Ajoutons que cette œuvre, scientifique et 

pratique, ; est publiée sous te patronage du 

Dr Ollive .médecin des hôpitaux, professeur à 


L'ouvrage est en vente chez A. Pédone, 13, 


toute la méthode, sans restriction. Envoi 

franco. 

Affectation des jeunes soldats. Librairie La- 

vauzeilïe. 10. rue Danton, Paris. 

« Où vai.s-je tirer mes deux ans ? » Telle 

est l'angoissante question que ee posent tous 

les jeunes soldats au moment où approche le 

moment du départ pour le régiment. 

U fut un temps où des recommandations 


fluience sur l'affectation des recrues. Ce temps 

n'est plus. Mais les intéressés eux-mêmas ont 


minées lé régiment die leur choix. Il est essen- 


aussi, pour les exercer, qu'ils sachent où les 


nison. 

Ils seront entièrement renseignés à cet égard 


tes que la librairie militaire Lavauzelle. 10, 

nie Danton, Paris, vient de publier, et qui ont 




postal. 

JEAN QUI LIT. 

613, les non converties se négocient à 516. Les 


la Compagnie se sont élevées en juillet 19T2 

net à 2.262.900 francs contre 1.762.588 francs en 

juillet 1911, soit en augmentation de 28 39 % 

le coefficient d'exploitation ayant été abaissé 



16.768.080 francs nets contre 13.^96.537 francs 

en 1911. 





à 426. 


son animation antérieure, mais l'attention, 



METROPOLITAIN se représente à 637, le 


à 7S6. Les obligations 5 % or de la COMPA- 

GNIE BARCELONAISE DE TRACTION gagnent' 



Si les valeurs de gaz demeurent au calme 

absolu, les valeurs d'électricité, par contre; 

continuent ù bénéficier de transactions très 

actives. L'ELECTRICITE DE PARIS s élève à- 

760, la PARISIENNE DE DISTRIBUTION esti 


TRIQUE a fait l'objet de nombreuses deman- 

des qui l'ont porté de 147 à 168. L'émission dei 


de 3 à G millions de.francs a pleinement réussi^, 

les anciens actionnaires notamment ont large- 

ment profité du droit de souscription qui leur 



pôts de la SOCIETE HYDRO-ELECTRIQUE 

DES BASSES-PYRÉNÉES, recherchées durant 


grès à 452 50. Comme nous avons eu l'occa- 


fournit, depuis le mois de juillet, la lumière: 

électrique à Bayonne,. où elle compte déjà de 


contrats de fourniture de force ont été signés 


de la région, tels que la Société Saint-Gobain, 

Ghauny et Cirey, au Boucau, la Société Métal- 

lurgique du Sud-Quest à Saint-Bernard, les 

Mines d'Ossè6 et de Banca, la Société des 


Les pétrolifères accentuent leurs fermes ten» 

dances. Le NAPHTE DE BAKOU s'enlève, à 

2.239 pour finir à 2.225, le NAPHTE BUSSE 

cote 754 contre 650 et le LIANOSOFF 910 con- 

paumelle, 12 25; -resces, de 20 à 21 50, le tout l'hec- 

tolitre. 

Fouies vieilles, ûe 5 à6 fr. ; poulets, do 3 à .1 fr. ; 

aw®eons, de 1 75 à 2 fir.; pintades, de 4 à 5 fr.; din- 

des, de 13 à H fr. ; cananOis, de 4 75 à 5 50,. le tout 

la paire. . . 

Lièvres. — 7 fr. ; lapins, de 2 à 2 25; perdreaux, 

ùe 2 ït> à 75; cailles, 0 60, le tout la pièce; œufs,-. 


Porcs gras, de 73 à 75 fr. les 50 kilos; petits porcs, 

de 30 à 40 fr. la pièce; saucisson, 6 lr. le Mlo; jam- 

bon., 3 El'.; lard, 2 50. 

AIUËGE 

ramiers. 

Martlbé du samedi 31 août 1012. — BJé, MO hect., 

19 fr. 50, 20 fr., 20 fr. 25; seigle, 40 hect., 13 à 14 fr.-, 

méteil, M hect., 16 à 117 lr. ; avoine, 150 liect.., 10 

à U fr. ; Iharieols, 250 hect,, 3i à 35 fr. ; maïs, 40 hect. 

23 à 23 fr. 50; fèves, 30 hect., 18 à 19 fr.; pommes 

do terre, 50 hect., 3 è 4 fr. 

AVEVRON Saint-Geniez-d'Olt. 

Poire. — Voici les cours pi-a-tiqués : 

Poules, 2 fr. 50 pièce; poulets, de 3 fr. 50 à 4 fr, 

la paire; canards, 3 tr. 50 la paire; beurre, i fr. €0 

la livre. 

Les porcelets atteignaient facilement le prix d» 

40 et 45 fr.; les parcs à engraisser se sont vendus 

tre 789. Dans le groupe américain, l'action 

UNION DES PETROLES D'OKLAHOMA pour- 



tour de 52. 



son du raffermissement sensible du marche 

de la matière, s'est poursuivi assez régulière? 


du Havre, intéressantes connue prix et sur- 



la liquidation qui ne permirent point de finir 

au plus haut coure. La FINANCIERE se pré- 

sente à 163 contre 141 et MALAÇCA à 333. con- 






dérable qu'elle détient actuellement, à le dé- 


exploitation rationnelle et rémunératrice. Au 

cours des cinq dernières années, elle a réalisé 

un bénéfice de 9.1-41.443 francs, et au 1 jan- 


un espace reconnu de 47.000 hectares. Ajou- 


nement continu des procédés industriels, la 

teneur du latex en caoutchouc a été porté de 

35 à 37 %. On a donc tout lieu d espérer en 

l'avenir de cette Compagnie qui entre mainte- 

nant dane-l'ère des réalisations et cela d'au- 

tant mieux que, tout eh développant sa pro- 


formidable exploitation forestière. L action 

PACÔUDA s'est avancée à 84 francs ; ce titre 

mérite mieux, car aux bénéfices que laisse ac- 

tuellement à la Société la vente du café vien- 

dront s'ajouter, dans un assez bref délai, ceux 



LIERE ET D'EMBELLISSEMENT DE LA 


régul'èrement aux environs de 495. L'action 



à 214 La PREVOYANCE ACCIDENT s'obtient 

à 750. - •" - 




nouvelles plus-values sous l'influence des fac- 


déjà signalés, NOUS ttm^m^^s^ 

les plue favorisées , COMMRNIRY lOUh- 

CHAMBAULT (plus G7),CHATIiLLON COMMUN- 

de 85-à 100 fr. pièce. Quelques codions demi-gras se 

sont vendus de 136 à 150 fr. pièce. 

Beaucoup de bêtes à cornes avaient été ame- 

nées- H s'es traité pas mal d'affaires et dans des 

Drix' très élevés. Les bêtes de travail ont atteint 

les prix de 1.100 et même 1.200 fr. la pair». Les 

bœufs jeunes valaient de 500 h 700 fr. la paire, Les 

vaches laitières ou avec leur veau étaient très re- 

Au marché aux moutons, beaucoup d© bêtes et 

beaucoup da transactions et à des prix très ré- 

munérateurs pour les propriétaires éleveurs. 

TABN 

Albi. 

Marché-foire du 31 août 1912. — Blé-froment, 21 fr. 

06 cent. ; avoine, 11 fr. 76; pommes de terra, 4 fir. 00; 

foin 6 fr. 40; cSiarwon de bois, to lr.; bois à brû- 

ler, -2 fr. 20; lait, 0 tr. 30; oies vivantes, 15 fr.; 

canards vivants, l fr. 65; poules et poulets, 1 tr. 

80 C*6îlt 

Farine de froment : la balle de 123 kil. i" estampe, 

45 lr. 37; 2" estampe,, 44 fr. 37; 3* estampe, 43 fr. 37; 

les 100 kllog., 36 fr. 30. — Œufs, la douzaine, 1 fr. 

Lavaur. 

Marché du 3-1 août 1012. — Blé, 825 hect., 21 à 

28 fr;.; vesces, 22 fr. ; avoine, 10 tr. ; trèfle, de 120 

à 130 lr. les 100 kil. ; veaux, 40 vendus à 1 fr. 10; pou- 

les, la paire, 5 fr. 25 ; poulets, la paire, 3 fr. 50; 

œufs, là douzaine, i fr. 05. 

FOUR. 


Les valeurs françaises de cnarbominges tien- 

nent leurs précédentes positions. Il vient d o- 

tre décidé d'élever le prix du. Charbon JKWÏdés 

usages domestiques de 1 franc par tonne. LCtto 

actuellement 147 fr. Les prévisions qu on avait 

jusqu'à présent formulées- au sujet de ce char- 




respectives de 22.3 et 225 mètres. La teneur du 

charbon.contenu dans ces veines est de 89,u h 

de carbone et 8,48 % de matières volatiles, et 


ment propre. . . .. 

De plus, des couches variant entre 90 ecnti- 

mètres et 1 m. 2-1 seront certainement recou- 

des s'étant. produites sur les titres qui avaient 

été particulièrement favorisés ces temps der- 

niers, mais le compartiment reste résolument 

orienté à la hausse. Nous retrouvons BRIANSK 

à 568 HARTMANN à 805 MALTZOFF franchit 

à 1310. 

à 401 50 

Tout permet d'escompter, pour cet exercice 


d€ Un % peu V d'hésitation s'est manifestée sur cer- 


scs SOSNOW1CE cote en dernier lieu loia et 

la part DOMBBOWA 1627. 





de métal rouge sont regardées comme encoura- 

geantes et le6 revues américaines sont optimis- 

tes • on y prévoit généralement que la deman- 


pour l'automne. Le Rio s'est élevé à 2,042 pour 

revenir ensuite en arrière, sous l'influence do 



cours de' 2,042. Le BOLEO s'avance à 804. En 

coulisse, le marché des cuprifères a été très 

animé, mais l'attention s'est. portée plus par- 

ticulièrement cette semaine encore.eu-r le grou- 

se des mines porphyriques. L'UTAH s'inscrit 

à 346, la RAY à 121 et la CII1NO à 210 50. La 

production de cuivre de la RAY d'après les éva- 

luations préliminaires s'est élevée en juillet 

dernier à 3,113,121 livres contre 3,135,000 livrée 

en luih. Pour la CHINO, la production du 

deuxième trimestre 1912 a atteint 4,289,644 li- 

vres en augmentai ion de 1,017,704 livres sur le 

trimestre précédent. 

Au cumptant. la HUELVA-COPPEB voit son 

marché s'animer à 30 francs pour les unités et 

à 28 fr. pour les coupures. Les chiffres do pro- 

duction que nous avons publiés montrent 1 exé- 


tion et les progrès importants qui ont été faits 



Les mines d'or ont fait preuve d'une tenue 

plus régulièrement ferme, et certains parais- 


mois prochain. L'EAST RAND se raffermit à 

77 pour finir à 75 50 ; pendant le trimestre clos 

le 30 juin sa production totale d or atteint 

183,0821 onces évaluées L. 785,985 ; défalcation 

faite de L. 500,108 de Irais d'exploitation, le bé- 

néfice net s'établit à L. 285,875 : oOI.DFIELDS 

clôture à 103 50 et RAND MINES à 173 50. 

Les diamantifères ont encore vu leurs coure 


mandes de 'arbitrage mais.un léger tassement 

s'est produit ensuite, motivé par des prises de 

bénéfices effectuées à l'approche de la liquida- 




PHÎI.OU7.F. El WADBINGTOÎI. 

II. rue Leeelletier. à Parti. 

P.-S — L'UTAH COPPER C* publie pour la 1" 



port, de plus de 20 pages, est accompagné 


nant une idée complète de l'exploitation par la 

vue générale des gisements do l'U'l'AH COP- 

PER, montrant l'étendue des travaux à là 1 

pelle à vapeur. 


déposée chez MM. Dupont et Furlaud, ban- 

quiers, 19, rue Scribe, Paris, qui en adresseront 

un exemplaire sur demande. 


le aérant : Amédée BESSON. 

GERS 

Jegun. 

Foire. — Voici les principaux cours : 

Halle aux grains. — Blé, M; avoine, 9 50 à 10; 

maïs, 18; orge, 13; sorgho, 15; haricots, 30; fèves, 18; 

pommes de terre, 5, le tout i'Ihectolitre. 

Son, 9; repaœe, 12; foin, 2; paille, 2, le tout les 

50 kilos. 

Marché couvert. — Poulets,' de 3 75 à 4 50; poules, 

db 4 à 6; dindons, de 8 à 10; canards, da 5 à 6, le 

tout la paire ; oeufs, 0 95 ia douzaine. 

Gibier. — Lièvres, de 4 à 5; lapins, de 1 25 à i 50; 

perdreaux, de 1 26 à 1 50 la pièce . 

Foirail. — Gros attelages do travail, de 1.000 a 

J .35C; moyens, da 900 à 1.100; breaux, de 8SO à -1.000; 

Taches, de 650 à SCO; génisses, de 500 à 650 la paire. 

MARCHES AUX PRUNES 

Du 34 août. 

yiHeneuve-surLot. 

Apport, de 1.500 i 1.800 quintaux. 40/4, d© 70 à 72i 

50/4, de 56 à 58; 60/4., de 48 à, 50; 70/4, de 44 à 46; 

80/4, de 40 à 42 ; 90/4, da 35 à 3-7; 1C0/4, de 30 à 

32; 120/4, de 25 à 30; fretin, 20 Dr. Hausse marquée 

sur les petits fruits. 

Lévigiiac-de Seychies. 

Apport, dis 1.100 a 1.SO0 quintaux. 

40/46, de 80 à 86 fr. ; 45/50, de 65 à 70; 50J55, ed 

58 à CO; 55/60, do 50 à 52.; 60/65, de 48 à 50; 65/70, 

da 45 à 47; 75/90, de 42 à 44; 85/90, de 39 à 41; 

95/1C0, de 32 à 36; 100/110, de 25 à 30; fretin, 20 fr. 

Tendance à la hausse, vente rapide. Puymirod. 

Notre marché de vendredi 30 août a été assez im- 

portant. Voici les cours pratiqués : 

Les 50/5 fruits au demi-kilo, 56 tr. ; les CO/5, 52 fr. ; 

les 70/4, 40 fr.; les 80/5, 42 ; les 90/5, 30 fr.; les 

100/10, 33 fr.; tretiii, de 18 à 20 îi. 

Seycb.es. 

Apport à notre marché do vendredi, de 700 à 800 

quintaux; tout vendu, vente active : 

Les 40/5, de 70 à 80 fr.; les 50/5, de 50 à 55; les 

60/5, de 48 à EO; les 70/5, de 43 à 45; les 80/5, de 

38 à 40; les 90/5, do 33 à 35; les 100/5, de 3 0a 32-, 

les 110/5, de 26 à 28; les 120/6, de 22 à 25; fretin, 

de ia à 20 fr., le tout les 50 kilos. Marmande. 

Petit apport au marché die ce jour :les petits fruits 

sont prfl»oï1ionneî]ement plus chers que les gros. 

Les 30/4, de 55 à 60 fr.; les 60/4, de 48 à 50; les 70/4. 

da 40 à 45; les 80/5, de 38 à 40; les 90/4, de 35 à 38. 

Castelmauron. 

Marché du 29 août. 

Apport, 1.5C0 quintaux environ : 

Les 40 à 42 au demi kiilo, de 75 à SO fr.; les 45/46, 

de 66 à 70; les 48/50, de 60 à 65; les 50 5'», de 55 à CO; 

les 58/60, de 52 à 54; les 00/64, de «S à 50; les 08/70, 

de 46 à 48; les 70/74, de 44 à 46; les 80/84, de 38 à 

42; les 90/94, d© 35 à 38; les 100/104, d© 32 à 35; fre- 

tin, de 20 à 25 lr., le tout les 50 kilos. 

O TSJ H! 

Mit fflH Frères flis ficis Cïrétrais 

« PENSIONNAT SAINT-JOSEPH DE TOULOUSE » 

Transféré à lÈ^-LES-BAIN-S (Val-â'Aran) 

Par POS iHaute-3-aronns) 

ires e a. es 

Un lecteur nous écrit : 

« J'ai souffert de l'estomac pendant six ans : cha- 

que année j'ai payé environ 200 francs à différents 

médecins et 150 francs aux pharmaciens, sans tenir 

aucun compte des régimes coûteux que je devais sui- 

vre. Pendant ces six années, j'ai dépensé 3,000 fr. 

sans arriver à aucun bon résultat. 'Finalement, j'ai 

pris une boîte de Poudras de OocK à la pharmacie des 

Poudres de Cock, à Jeumont, que j'ai payée 2 fr. 50 et 

qui m'a complètement guéri, je regrette vivement de 

ne pas avoir commencé par là. Je me serais épargné 

beaucoup d'argent et bien des souffrances. » 

Cette lettre est écrite par M. Paul Goljon, dentiste, 

rue de Tourncin, 8, à Paris. Elle mérite d'être médi- 

tée, car combien de personnes, se trouvant dans la 

même pénible situation, pourraient, comme M. Goi- 

jon, se débarrasser vite et à bon compte d'une mala- 

die qui les torture depuis longtemps. Il leur suffit 

d'acheter une boîte do Poudres de Cock, pour se gué- 

rir dès aujourd'hui. 

On trouve les Poudres de Cock dans toutes les bon- 

nes pharmacies, à 2 fr. 50 la boîte. 

Les Poudres de Cock sont uniques au monde pour 

guérir toutes les maladies d'estomac, parce qu'elles le 

désinfectent le font digérer et lui rendent toutes ses 

forces comme s'il n'avait jamais été malade. Essayez 

une boîte. 

MEDE SOUVERAI 

DU CHANOINE GARY 

P/ti5 de 50 ANS de SUCCÈS Milliers de Certificats | 

le Flaton 2Î 50. Franco Mandat poste f f 65. Traitement S flâCOfss pour 3 Jours |j 

il DÉPÔT 6ÈNéRAL.Ph". e 8ARSl3É.52.RuedeMpl7 TOHLOU" ' 

Monsieur F. Massicot, cultivateur à la Malinière par Cro- 

zant (Creuse), écrit : « Les deux flacons du Remède du Chanoi- 

ne Gary, que vous m'avez envoyés, m'ont complètement gué- 

ri de mes douleurs rhumatismales et de ma sciatique. J'ai eu 

de la chance de connaître votre Remède, qui m'a permis de re- 

prendre mon travail, nue j'avais dû abandonner depuis 

longtemps. Mes amis sont surpris de voir les merveilleux ef- 

fets de ce Remède aussi, je ne puis "ne le recommander à 

tous. Je vous envoie mes remerciements et ma reconnaissance.» 

ON DEMANDE instituteur li- 

bre, bons appointements. Pren- 

dre l'adresse à 1' « Express du 

Midi », Toulouse. 

RIAiSON D'EOUCftTiOfl M03ILS ET BEL G EU1E 

HACTE-GAftQNNB 

Revel. 

Marché du 31 août 1012. — Boeufs, 38 fr. ; vacilles, 

38 fr. 50; veaux, 55 lr. 50; volailles : poulets, 3 Xr. 

75 cent..; poules, 5 fr. 50; pigeons, 1 lr. 75; canards, 

5 lr. la paire; œufa, 1 tr. 10 la douzaine; lapins, 

2 ïr. la pièce. 

Céréales : blé, 2d fr. les SO kU. ; seigile, U fr.; 

maïs, 20 fr.; avoine, 10 lr. 

ViiMefranche. 

Foire mensuelle. — Voici les coure pratiqués à la 

foire du 30 août : 

Blé tin, de 20 a 21 fr.; blé de commerce, 21 à 21 50; 

avoine, 10 50; mais blanc, de 20 à 20 50; lèves, 16 25; 

* 2 * c un utgicuses, bcnaufio 

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mmtm à midi Prêts sur gages. 

25 Feuilleton du 2 septembre 1912 

PAB 

Gilbert STENGEK 

IX 

L'EXIL 

n .dfareuil, enfin, elle n'avait qu'à le- 

!ef les yeux .pour admirer de toutes parts 

la crête des collines si verdoyantes, si 

cultivées ; à Mareuil, de sa tour, elle en- 

-tendait le murmure de l'eau courante, 

le brouhaba du grand moulin, le siffle- 

ment des meuniers, le ronflement des 

meules, le « han » des chargeurs qui em- 

plissaient leurs sacs de farine sur les 

charrettes. Ici, rien ; quelques cris d'en- 

fants, un aboiement de chien, le siffle- 

ment d'un merle chez un perruquier, et 

toujours ces coups de marteau sur l'en- 

clume du clouticr, et ces étincelles jail- 

lissant en fusée ; et toujours les heures 

c?nôh es - dans le silence, par l'horloge du 

vet, cte Vmtt l0ns comme u » L au che " 

Les journées ainsi divisées en temns 

égaux lui semblaient plus ennuyUses^t 

plus tristes que celles d'autrefois. Et sa 

pensée la reportait au temps écouié, à la 

résolution qui l'avait fait partir de Ma- 

reuil. N'avait-elle pas agi à la légère, en 

s'exilant si brusquement, en se séparant 

des lieux, des personnes, des choses, avec 

lesquels elle avait vécu toute sa vie ? Du 

milieu de ses souvenirs, du milieu de ses 

mauvais jours, des noires tristesses de 

son existence évanouie, elle ressaisissait 

la trace fugitive de quelques heures lumi- 

neuses, d'un contentement, d'un bien- 

être, d'un petit bonheur, parmi tous ses 

chagrins . 

Elle s'y attachait, et elle en grandissait 

l'image et l'embellissait avec son imagi- 

nation surexcitée. C'était des riens de ja- 

dis qu'elle se rappelait, une promenade 

avec son grand-père, une visite dans une 

ferme, chez un misérable, un cadeau à 

un petit va-nu-pieds traînant besace ; ou 

bien encore un beau jour éclairé de so- 

leil qui avait doré les mousses brûlées 

dans sa vieille tour, et répandu sa douce 

chaleur dans la grande salle où elle tra- 

vaillait avec ses pauvres... Mais toutes 

ses joies, si diverses et si petites autre- 

fois, prenaient maintenant des propor- 

tions énormes dans son esprit ; et elle se 

demandait pourquoi elle ne s'en était pas 

contentée, pourquoi, à leur contact, elle 

n'avait pas oublié ses soucis. Il lui sem- 

blait qu'elle les jugeait mieux à distance. 

Et puis, elle commençait à éprouver 

quelques remords d'avoir abandonné les 

infirmes recueillis dans sa tour. Qu'é- 

taient-ils devenus ; qui les nourrissait ? 

Elle s'accusait d'avoir déserté son poste, 

comme un soldat devant l'ennemi ; et, 

sous le coup de ces regrets, elle écrivait 

au bon curé de Mareuil pour le prier de 

s'adresser au notaire, chez qui elle avait 

déposé l'argent, de la succession de son 

père, afin de secourir les plus nécessi- 

teux. Elle les nommait. 

eoiôe e H "failli f la Pi - hotte d ' un ° 

conie. il fallait les leur acheter. Quel- 

ques jours se passèrent. Elle reçut la ré- 

ponse du curé. Cette lettre lui faisait con- 

naître l'emploi de son argent, lui en- 

voyait les remerciements des misérables 

secourus, et elle se terminait par les sou- 

haits d'un prochain retour. Sa place, lui 

disait-elle encore, était parmi ses obligés, 

qui, même pauvres, même infirmes, n en 

étaient pas moins des créatures aimantes, 

aussi dévouées que u autres, et pouvant 

lui faire supporter, par leur affection et 

leur dévouement, les miéchancetés dont 

elle était victime. 

C'était vrai ; elle le reconnaissait. Tou- 

te cette famille de souffrants ne lui avait 

jamais manqué. Ils avaient su la plain- 

dre et soutenir son énergie par leurs pa- 

roles émues. Au milieu d'eux, elle avait 

connu une paix calmante, rassurante. 

Le bon curé avait raison, et Bernard 

au:*! quand, sur le tertre gazonné de la 

montagne, il lui disait les mêmes choses. 

Ici, avait-elle seulement un ami à qui elle 

pût ouvrir son cœur, parler de ceux qui 

lui avaient été chers ? En ces instants 

mélancoliques, elle pensait à Bernard, 

qui lui avait été si utile, son protecteur 

muet et respectueux, son serviteur de 

chaque jour. Elle aurait dû l'en croire, 

redescendre avec lui de la montagne à 

Mareuil. 

Peut-être ! 

Mais, aussitôt, elle sentait son coeur 

tressaillir. Au fond, elle retrouvait le sou- 

venir de M. Julien. Et chassant toutes ses 

songeries, tous ses chagrins, tous ses rai- 

sonnements, elle apercevait très claire- 

ment la cause, l'unique cause — elle se 

l'avouait tout bas — qui l'avait exilée de 

Mareuil, son amour pour le fils de Mme 

Silvestre. 

Aussi, chaque fois qu'elle songeait au 

retour, elle se trouvait- en proie à un au- 

tre sentiment qui l'en dissuadait, à une 

émotion qui ravivait en elle la résolution 

do son éloignement. Elle comprenait, à 

l'état de son rxeur, qu'elle n'était pas li- 

bre encore, que son amour n'était qu'en- 

dormi, non éteint ; et que fille maudite, 

fille réprouvée pour le inonde, elle se de- 

vait, avant de rentrer à Mareuil, d'ané- 

antir son amour coupable. 

Seulement, comme elle savait M. Ju- 

lien malade, et malade à cause d'elle, 

malade de ne. pas la voir, elle aurait vou- 

lu être au courant des suites de cette ma- 

ladie. Ce n'était pas encourager, ni ré- 

chauffer son amour, se disait-elle, que de 

s'informer de la famille Silvestre. Et le 

jour des marchés de la ville, elle parcou- 

rait les places et les rues, pour rencon- 

trer des personnes de Mareuil, des fer- 

mières connaissant les Silvestre. Elle en 

rencontra et leur parla. Quelques-unes 

l'accueillirent mal. D'autres l'évitèrent 

et retournèrent sur leurs pas, afin de ne 

pas la voir. Toujours cette répulsion 

inextinguible qui la séparait du monde, 

comme une pestiférée. 

Néanmoins, elle apprit en quelques 

mots, dits en courant, et arraches à for- 

ce d'instances d'une revendeuse de fruits 

que M. Julien était « au plus mal » et 

que l'on désespérait de lui ; que made- 

moiselle Adélaïde « n'allait toujours 

pas » chez les Silvestre, et que c'était 

encore elle, Clémence, que l'on accusait 

de tous ces malheurs. 

— Il faut que je vous dise, ajoutait la 

revendeuse, on dit que vous allez faire 

gracier votre mère, la forçate. Pour ça, 

vous avez tort. Ce n'était pas l'idée de' 

votre g-rand-père... il faut la laisser où 

elle est... je vous le dis... qu'est-ce que 

cela peut vous faire qu'elle revienne ? 

Est-ce que vous n'êtes pas assez malheu- 

reuse comme ça ? Quand la forçate sera 

avec vous, personne ne voudra plus vous 

parler. 

Clémence n'avait fait aucune démar- 

che pour obtenir la grâce de sa mère, et 

elle s'étonnait de ces bruits. Qui les ré- 

pandait ? Qui avait intérêt à les propa- 

ger ? Qu'espéraitron ensuite de cette grâ- 

ce accordée et de la présence de la for- 

çate dans le pays ? On croyait, sans dou- 

te, lui faire de la peine ! Mais depuis 

qu elle avait lu les lettres de l'absente, 

elle désirait ardemment la revoir ; et si 

elle était graciée, sa tanére, elle s'était pro- 

mis de l'entourer de soins, de la consoler 

du mépris du monde et des souffrances 

endurées au bagne. Une peine... cette 

grâce ? Comme on su trompait ! Combien 

de fois elle avait souhaité ce pardon, JùU 

elle subir ensuite de nouvelles humilia- 

tions ! 

Toutes ces idées lui traversaient l'es- 

prit, tandis que la revendeuse conti- 

nuait : 

— Je , ne y. ous Engagé pas à rentrer à 

Mareuil, petite. On crierait encore après 

vous. Il y en a qui disent que depuis vo- 

tre départ, on est bien débarrassé. Je ne 

sais pas ce que vous leur avez fait là-bas, 

mats pour sûr ils ne vous aiment pas... 

1 arce que votre père vous a laissé quel- 

ques sous... cela les enrage que vous 

soyez plus riche qu'eux. Pourtant, Mar- 

tial ne l'a pas volé, cet argent, n'est-ce 

voilât? 

rarSCnt biCD 

« 

Tous ces propos n'étaient pas encoura. I M'.S GNAN 

geanis. 

Giémt 

contena 

pins or 

qu'elle 

pas encoura- 

nte, alors, revint chez elle, dé- 

acée- résolue à demeurer où elle 

r iran-elle faire à Mareuil où les 

itaient encore si vivaces ? Et ses 

s en trouvèrent calmés. Le soir 

petite lampe, cousant silencieuse- 

Ile goûtait maintenant la joie de 

[litude, rie cet exil que rien ne 

it. En s endormant, elle n'avait 

cœur secoue de son désespoir, 

a Mareuil. Son isolement n'était 

elle qu'une sensation d'abandon 

apaisait en se raisonnant, et elle 

tachait de se croire heureuse, afin de 

1 être ; elle se persuadait qu'elle devait ne 

plus rien désirer, afin de se réjouir de son 

sort. 

Et, dès ce moment, elle se mêla davan- 

tage a la vie extérieure, se promenant 

quelquefois, le dimanche, sur l'avenue 

de la. Gare ou se promenait le inonde élé- 

gant des jeunes ouvrières. Si elle l'eût 

voulu il lui aurait été facile de se join- 

dre a tous ces groupes bavardant Elle 

avait garde de céder à la tentation. Com- 

meut aurait-elle été jugée, si jamais son 

origine eût été connue ? Fille de forçate ! 

C était comme si on eût dit : rebut de la 

société. 

Elle n'avait droit à aucune amitié, à 

bficT SOurire ' à rien c l u ' au mépris W 

Ces sorties n'en étaient pas moins une 

distraction, pour elle, qui l'enlevaient à 

ses rêvasseries. Tout isolée qu'elle fût, elle 

sentait la vie autour d'elle, elle coudoyait 

la loule, elle se frottait aux passions nais- 

santes, elle avait sa part d'action com- 

mune et englobée dans ce mouvement, 

olle y laissait un peu de cette mélancolie 

qui toujours la ramenait au souvenir de 

,re eût-elle ainsi émoussé 

. ant en elle, à la pensée de 

M. Julien 1 

Mais lo destin nous veille et nous pous- 

se où il veut. 

(A suivre.) 

Nous prions Instamment nos abonnés, lor»* 

qu'ils nous demandent un changement aa- 

dressa : 

1° tî'indiquer très lisiblement leur nouvelle 

a

SB 

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AUTE-GARONNB ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .... 6 & -H 

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ÉTRANGER (Union posUle) . . • . ... iO - 

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LO» Abonnements partent des 1» et 16 da chaque mois et sont payables d'avance 

Toute demande d« eltaneemtnt d'adreue doit être accompagnée de 60 centinm. 


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Gens, Hte*-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes 

Tarn-eî-Garonne, Lot-et-Garonne 


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Edition du matin spéciale a Toulouse 

AfWONCES (*• U ligna Q I 

RÉCLAMES — _ . 

RÉCLAMES (3« p«g«) _ ry 

LOCALES .*","..."........ — 3 

Le? Annonces et .Réclames sont reçues dans 

nos Bureaux, rue Boqunlaine. 25, à Toulouse, et chez tous nos Oorreéooud uaca> 

[embre 1912. 22 e Année — N° 7,215 BUREAUX A PARIS: 26. RUE FEYDE 

III III IIII 1111 aga^;j,g^--.-y-f»!»»a.-t»,~...r,.-.Wj 

eux 

Un télégramme du général Lyautey parle 

lu bruit qui a couru de la mise en sécurité de 

tes nationaux à Marrakech ; mais le général 

ait des réserves sur l'authenticité de Pinfor- 

natioti. 

On mande à la « Liberté » que Raisouli, en- 

ennô dans Arzila, est aux prises avec les Es- 

ssgnoîs. De cette révolte pourrait résulter une 

lituation des piUs graves. 


$?i présence des souverains espagnols, des 

jxercïoes d'hydrcaéroplane qui ont obtenu le 

dus grand succès. 



—;.- 

Le vapeur argentin « Cola&iine » a coulé 

près da Rie-Crarafte. Tout l'équipage a péri. 

—.;«— 




quie. 

— 

Gilles-de-Rais, à M. J. Stern, a gagné le « Ba- 

den Prince of Wales Stafces » (25.000 tr,), à 


Léon Georget remporte la victoire dans l'é- 



u& prix des denrées nécessaires à la vie 

Ses •hommes s'est élevé partout, et il est peu 

probable que la baisse soit prochaine, car 

x> nombre des consommateurs augmente 

dans toutes les parties du monde. Mais il se 

En France, la production de la caséine se 

développe régulièrement. Elle est actuelle- 

ment de 2.5OO.0OÔ' kilos et doit s'accroître 

très vite, si l'on montre aux agriculteurs 

. l'intérêt de cette fabrication simple et qui 

produit un certain déplacement dans l'ail- est assurée de trouver des débouchés. Tous 





pas à rechercher ici les causes de ces chan- 



qui sont la conséquence du renchérissement 

de la vie, il nous a paru nécessaire de poser 


sabilité des affaires publiques. 






"depuis quelque quarante ans. En Belgique, 

on ne les protège pas.' 

11 s'agit donc de deux régimes absolument 

contraires. Or, en France, la production du 

blé n'augmente pas. En Belgique, elle ne 

diminue pas. 

; Ce résultat des deux méthodes contraires 

est assez surprenant. Il s'explique cepen- 

dant par la dépopulation des campagnes, 

qui est le fléau de la France moderne, et par 

l'augmentation de la population belge, cau- 

se de prospérité pour la nation. 

De là vient que la France ne produit pas 

assez de blé, alors qu'ele pourrait accroître 

ses cultures d'un dixième au moins, et peu- 

être d'un cinquième. Le. manque de bras 

'empêche tout progrès à cet égard, et le mal 

s'aggrave tous les ans. Sans les ouvriers 

étrangers, une partie des récoltes serait 

abandonnée. , Mais la main -d'oeuvre qui 

vient du dehors peut manquer. La culture 

du blé diminuerait donc très sensiblement, 

et c'est là une éventualité qu'il faut prévoir. 

D'où notre seconde question : Que fait-on 

pour maintenir, sinon pour accroître, la 

production du blé ? 

Ici la question de protection ne se po.se 

plus. Le blé étranger n'entre en France que 

dans des proportions très restreintes. On 

augmenterait les droits de douane, que cela 

ne changerait rien à l'état de choses actuel. 

Il faut trouver un autre remède et sauve 

garder la main-d'œuvre nationale. Si on ne 

le fait pas, la crise actuelle s'accentuera et 

pourra devenir désastreuse. Les patriotes 

éclairés s'en préoccupent et ne savent ce 

qu'il en adviendra, si l'inertie des pouvoirs 

publics se prolonge. 

Mais, à côté de la culture du blé, il est 

une autre industrie agricole qui a le grand 

avantage die ne demander que peu de bras 

et surtout peut-être à la portée des femmes, 

c'est celle du lait. Or, le nombre des vaches 

est beaucoup trop restreint, et D diminue 

dans certaines régions, comme la Norman- 

die. 

. Nous poserons alors cette troisième ques 

tion : Que fait-on pour développer la .pro- 

duction du lait ? 

j 0n fait des concours, comme en Suisse, 

dans certains départements. On donne des 

récompenses à ceux qui amènent de beaux 

animaux On ne favorise pas le perfection- 

nement de la vache laitière, au moins offi- 

ciellement, et la législation sanitaire, en 

France n est pas précisément à l'avantage 

du cultivateur. Le nombre des bêtes n'aug- 

mente donc pas, malgré l'ougmentation de- 

là consommation et des débouchés 

OP. l'industrie laitière a beâucoiip d'ave- 

nir ; elle a de brillantes perspectives devint 

elle, et elle ne fait pas les progrès que l'on 

doit escompter. Sa production est de 34 mil 

fions d'hectolitre . w ' oar an.Elle pour- 

rait doubler. Voilà le fait. 

Nous considéruiia y on pourrait don 

Mer la production du lait, sans danger 

parce que cette production serait aisément 

absorbée. D'abord, la consommation du lait 

frais ne peut pas diminuer. Elle continuera 

son mouvement en avant. Celle du beurre 

et des fromages se développera aussi et 

plus vite encore, si la France sait conserver 

sa clientèle anglaise et en conquérir d'au- 

très par l'excellence de ses produits 

Mais voici d'autres horizons qui s'ouvrent 

pour l'industrie laitière. Elle peut fabriquer 

du lait sec qui, déjà très demandé en Alle- 

magne et en Amérique, doit prendre une 

place considérable dans l'alimentation des 

adultes et même des nourrissons. L'exploi- 

tation du lait desséché est déjà importante. 

Elle ne peut que grandir encore, et rendra 

de grands services aux voyageurs d'abord, 

puis aux habitants des pays chauds où le 

pâturage n'est pas possible et où le lait 

manquera toujours. 

. Et puis, voici un autre usage du lait, qui 

n est qu'au début et auquel on peut prédire 

une grande extension. C'est la fabrication j 

«e la caséine, qui a commencé en Amérique, i 

Vers 1892, et qui se fait en France depuis 

quinze ans. Le développement a été tel que 

le prix du kilo de caséine est tombé de 

1 fr. 20 à 0 fr. 70. 

• Cette fois, 0n a protégé les fabricants de 

fasôme et les Chambres ont voté un droit 

de o0 francs les 100 kilos. Malgré cela les 

importations, qui étaient de 2001000 kilos en 

«M , passaient à 580.000 kilos en 1904 et 

wies n'ont certainement pas décru depuis. 

les producteurs de beurre ont grand intérêt 

à faire de la caséine, qui est un sous-pro- 

duit des plus avantageux. 

Voici quelques chiffres à cet égard : 

Sur les 34 millions d'hectolitres de lait que 

fournit la France, tous les ans, plus de la 

moitié, soit 21 millions, sont consacrés à la 

fabrication du beurre. Mais, avec las procé- 

dés actuels, la beurrerie rend la moitié du 

lait qu'elle a reçu, sous forme de lait écré- 

mé, dont on tire 30 grammes de caséine par 

litre. Ainsi ces 10 millions d'hectolitres de 

lait écrémé, qui sont disponibles, produi- 

raient 3Q millions de kilos de caséine à 

0 fr. 70 le kilo. C'est une somme de 21 mil- 

lions de francs que l'on peut tirer du lait, 

sans compter }e sucre contenu dans le sé- 

rum, après la fabrication du beurre. Le pro 

était serait certainement plus élevé qu© ce 

lui des fromages maigres. 

Quant aux usages de la caséine, on peut 

dire qu'ils sont variés et nombreux. C'est 

d'abord un aliment qui se conserve très 

bien, sous forme de pains ou de biscuits. 

La cuisine s'en sert également pour rempla- 

cer F albumine des œufs. 

Mais les utilisations industrielles sont 

bien plus profitables encore, tant elles sont 

multiples. On emploie la caséine dans l'ébé- 

nisterie, pour le placage des bois, dans la 

préparation des fils de chanvre, de coton 

et de laine, avant le tissage. La galalithe, 

qui tend à remplacer le celluloïd, provient 

de la caséine et trouve d'innombrables ap- 

plications dans la bimbeloterie, à raison de 

son bon marché et surtout de ses qualités de 

résistance, de sa non-inflanxmabilité. Elle 

remplace rébonite et pourra devenir rivale 

du verre pour la fabrication des plaques 

photographiques, si on la rend insoluble. 

L'industrie des papiers peints emploie 

maintenant la caséine, et la peinture en fe- 

ra un grand usage, car elle -peut lutter avec 

les couleurs, à l'huile. 

Mais la nomenclature des succédanés du 

lait nous mènerait trop loin. On peut résu- 

mer la liste des sous-produits qu'il est pos- 

sible d'en tirer, en disant qu© tous sont uti- 

les et appelés à un grand développement 

rapide. 

Nous avions donc raison de dire que le 

lait est une source de richesse dont on ne 

tient pas assez compte. La France peut pro- 

duire 40 et même 50 millions d'hectolitres de 

lait et elle doit, sur les marchés étrangers, 

.'emporter avec son beurre. Il serait donc 

fort intéressant, s'il n'est pas possible de 

ramener les laboureurs aux champs qu'ils 

ont abandonnés, d© créer sur le sol français 

des prairies où les vîches se multiplie- 

raient, à moindres frais, et avec le person- 

nel restreint des petites exploitations. 

Un système da primes à l'élevage des gé- 

nisses pourrait donner ce résultat, dont il 

n'est pas besoin de montrer les avantages. 

*

f 

LUMDI 2 SEFPEMBRE HUÉ 

LA RENTRÉE DES CHAiBRES \^^Z^r m * * mwîwute 

Hôte &e?ie. — Cette qep&che, qui annonce lo 


. V Action dit apprendre de bonne source Que 

'le gouvernement s'est déjà préoccupé de la 

date de la convocation des Chambres' et que 

;son intention serait de fixer la rentrée au mar- 

di 5 novembre prochain. 


earê, président du Conseil, doit prononcer, le 

.dimanche 27 octobre, à Nantes, le grand dis- 

cours politique dans lequel il est d'usage que 

Je chef du gouvernement trace le programme 

«les travaux législatifs de la rentrée. 


tposiUons du gouvernement, on peut tenir pour 

wertain que c'est le mardi 5 novembre que 

s'ouvrira la session extraordinaire de 1912 du 

(Parlement, D 

tES SYNDICATS^! 


M, P.oth, préfet du Morbihan, vient de refu- 

ser le sursis à la dissolution demandée par 

le syndicat des instituteurs. . 

« Vous pouvez, éorit-il, tenir votre assemblée 

générale dans huit jours ; je ne puis, par con- 

iséquent, vous accorder un délai que, d'ad- 

ieurs. il ne m'appartient pas de vous donner. 

y Je ne demanderai au ministre aucun sur- 

Bis, dont le seul résultat serait de prolonger 

«ne situation à laquelle tout doit vous enga- 


)è le faire sans nouvelles hésitations, mais 

avec l'empressement et la franchise qu'appor- 


•des hommes de bonne foi ». 

. l'IiêM «e Frontière dos FjrsQêss 


M. Canalejas, interrogé par des journalistes 


présence insolite, ces jours derniers, d'ans la 

commune de la Manère. d'un colonel, de deux 

! officiers et de quelques soldats esipagnOiS, 

tout armés, et de mulets portant une 




plus que les troupes en garnison dans cette 

•trégion des Pyrénées espagnoles ne possèdent 




ivoyageant avec umthéodoiite ou tel autre ins- 

trument de géodésie 



Ce matin, Moulaï-Hafid a quitté Versailles 

,$t dix heures. 


avant de se rendre à Detlevue pour déjeuner, 

H a eu le temps de visiter le Jardin-des-I'lan- 

tes. 

Moulaï-Haild s'est montré très impressionné 

par lies proportions gigantesques du diplo- 

ûucus. 

Il a visité en détail de musée païen toiogique 

et examiné avec -beaucoup d'intérêt la col- 

lection très complète -de serpents naturalisés 

gue possède le Muséum. 

retour de la colonne Mangin à Souk-El-Arba, 

dément- dono le bruit oui avait couru qu'elle 


Elle indique également qu'on garde comme 

Otage un-des frères, et non le moins influent, 

d'El-ileiba. 



kech. 









» Le colonel Mangin. laissant quatre com- 

pagnies et une section d'artillerie avec le oom- 

mandânt de Coutard à la garde du camp de 


20 compagnies, 3 escadrons et do batteries et 





en réserve à Settal, sous le commandement du 


Les renforts 


TJn paquebot postal est parti de Port-Vendres 

pour Or-an, emportant 170 militaires, tous vo- 


(Oranais. 


-, , Mogador, 1°' septembre. 



ane). 

Mon Wiaoes : Fiffurlne, Si.irtoriUe, fcOOO franc,, 2.100 ^ envi- 

ron. - 1er, GaUlarde-II ,ipar Pertn et ^^fî' 

à Jl. le comte P. de Saint-Pli aile (SI. Renx q Se, 

Umtoria, à M. J. de Breœond (Slai-ah); 3e, rulipe-ll, 

à M. M. nunsiker. . r-nntaJ- 

Non placés : Soda, rvain-Drop. Jurande, Fantal 

sieai, ondèe-H, Nysa, iwine-dlicoEse, Pros-Da, Ge- 

névxa. 

C longueurs. 5 longueurs. „,,„... 

Pari mutuel : gagnant, 57 fr. 50; plae-Js : Caillai 

de-II, 23 fr.; Umferia, 30; Tuilpe-II, 23 

Vtl\ de Saint-Léonard, S.OCO francs, 1.1C0 

environ. - 1er, Oukoïcla, «r WrMM>f* 

oTie. à M. lo baron Gourgaud (J. ReiH}; 2e, îvestor 

Itl, ;t M. J. des Forts (Sïiarpe); Se 

A. Aumont (Mareau. ... 

Non placés : Jean-Pierre, rd-éal-IV.. 

Pilou-Pitou, Fiéeman, Pendrason, tombe-. 

Domi-longueur. Deux longueurs. 

Pari mutuel : gagnant, 121 fr 50; placés 

fcokkt, sa fr. : Neetor-'JW. 15 lr. ; Saint-Pe, 29 tr. cQ- 

Prix de la Nonette. S.OCO francs, 1.1C0 m(rtrf^.^ n " 

viron. - 1er, Hulotte, par Frencli-Fox et llflen- 

Kendal. à M. G. AiShnaan (Beauions») j 5e, caé-dOr. 

à M. Edmond Blanc. (G. Stem); 3e, Alaska-IU. d 

M. Thibault. Câlin (J. diilds). „,,„„„ 

Non placés : mdy-iMacheHi, Espelett*. todBrane 

I,aJUI>aude, Houmlii, Oriane, Soala, Lnciana, 

rière. , _. 

IWdtti-longuertrs. Une longueur et demie. 

Part mutuel : gagmant, 103 fr. 50; places 

lotie 25 fr.; fâé-d'Or, 27 te; Alaska-Itl, 21 fr. oO. 

Prix d» atiantiUf. 15.0C0 francs, 3.500 motres en- 

viron. — 1er. Ftrétrteateur. par i^-Roi-SoleU et Peio- 

raison, à M .le baron Bd. de Rothschild (O NeUl• 

se Omtorsl.le, à M. A. Aumeont (G. Stcrn) 

ipérial-lll à M. A. Baudin (Beu-Hoiise) 

Non placés : I>lhJliiEPe-ilIiI 

rEdît, Flush-Itoyals 

Une courte tète. , . _ . 

Pari mutuel : gagnant. 48 francs; places : Pré- 

dicateur, SS fr. ; O.mnreUe, 16 fr. 

Prix de Versailles, 5.CCD francs, 2.100 mètres en- 

viron — 1er, Botter, par Le-Sagittaiie et Blalr- 

D

LUNDI £ SEPTEMBRE mi 

|TZi~-T~ I MIT 1 "——* 

bo^tnUn iéoa malades du pWorlnoge mixte de 

Met/., ù S h. *2. ,, . 

I... prataier train du deuxième pelerinase 

de t»2 de l'Association allemande de Notre- 

1) h, 11!. 

•e. - Uôruwu'. : Lo pèlerinage 

tur f8 trains), le pèlerinage 

ù 13 li. *8. t& 

inago diocé- 

u o 

imitli 5 septembre, 

diocésain de Nauru r 

êtaoésahi de Suez (3 '.min, 

et 17 h. SO. 

Arrivées : 

Deux trains (valides, dn pèlenruisc 

soin mixte de Metz, à 7 h. 58 çt K h. la. 

Pèlerinage de Lyon et de Saint-Etienne UTOio 

trains), à 5 h. 45, 6 lt. et 6 h. ». . 

Le deuxième pèlerinage nul tonal, ilal en oe 

ftl2, venant inaugurer la XIV« Station du C-nl- 

vaii'e offerte à Notre-Dame de Lourdes par son 

comité (4 trains!, à 17 h, M, etc. 

I„ deuxième train du pèlerinage de 1 Assn- 

Bteâ n allemande de Notiv-IK.me ne Lourdes, 

* nèferfnliao des Flandres belges (Courtrai). 

In groupe de 150 pèlerins d'Argenteutl (dio- 

cèse de Versailles!. T _ _v,„ 

Vendredi G septembre. - Départs Le pèle- 

rinage diocésain d'Avignon & lSun,"b 

Le pèlerinage diocésain de La Rochelle (deux 

T»n in s*/ * i 

Samedi 7 septembre. Départs : Le pèle- 

rinage, diocésain de Tours (2 trains). 

Le' pèlerinage diocésain de Marseille. 

Evêcjues et prélats pèlerins 

Sont venus en pèlerinage à Notre-Dame de 

Lourdes au coms de cette' semaine : 

S. G. Mgr Delamr.ire, archevêque-coadjuteur 

de Cambrai. , , _ 

S G. Mgr Chosnelong, archevêque de Sens. 

S. G. Mgr de Korsuzan, évèque du Cap-Haï- 

tien. 

S. G. Mgr Romeau. évèque d'Angers. 

S. G. Mgr Kennedy, évèque titulaire « An- 

drinople. recteur du Collège américain du 

Nord, à Rome 

Varduitart, du prix de*; Thonmea (1.200 lr.. 2.000 

niol.ro»), est né ohoz M. de l'alarniny, ù Lajou- 

bê-re. 

GlanfMse IH, remette, i ans, par Eïulistaïi et 

Blanche, gagaamfte tte la course spéciale de. 

BfclM 'Lot* fr.. 3.000 mètres;, est née chez M. 

Louis DutrouHh, à .Sa tirs Ad our. 

S. G C 

Lille 

Mg! 

te té, ( 

Mgr de Durfort, évèque de Lan gros. 

. Mgr Humbrecht, évèaue de Poitiers. 

Carlior, prélat, de la Maison de Su Sein- 

ieaire général de Cambrai. 

Carton, uTélat de la Maison de Sa Sain- 

.rchiprêtre de Sainl-Pierre-Sainl-Paiil, à 

(diocèse de Cambrai). 

Colson, prélat do la Maison de Sa Sai-n- 

uré-doyen de Plancy (diocèse de Troyes). 

Ut TOI s 

Daijs ie Dép&FteiQe 

ARRONDISSEMENT DE TARDES 

SEMEAC. — Vols. — La gendarmerie a pro- 

cédé il une enquête reloiMivo a -ta tsoustrm-th.n 

d'un cadre do bicyclette an préjudice de M. 

Jean-Mario Dumont, journalier, ex d'une « bé- 

cane » appartenant à M. Jean-Mur te Chaban- 

net., mécanicien. 

GASTELNAU-RIViERE-BASSE. — Passage de 

troupes. — lin détachement de deux batteries 

du S>4° d'artillerie, à l'effectif de 8 officiers, 1G 

sous-iiiriciers, l'TO homoiew et ISO chevaux, 

cantonne ru ù Castehiau-llivière-lîasoe, les 5 et 

;i« .septembre. 

VIC-BICORRE. — Nos courses. — Nos dans 

Sociétés de courses ont décidé que les réunions 

bwlqne» du dimanche et du lundi de la 

Sain;, Martin sont reportées au mois de sep 

tombac. 

La Société des courtes a choisi les dates sui- 

vantes : 15, 22, 89 septembre. 

.Les épreuves du Trotting seront courues le 

mercredi 25 septembre. 

Voici le programme de la réunion du 15 sep- 

tembre : 

1. Prix Départemental 800 fr., 2.200 mètres. 

2. Prix du Tivoli, 1.000 fr., 2.200 mètres. 

3. Prix de la. Société d'Encourngenient (2e ca- 

tégorie), 2.500 Ofr., 2,000 mètres. 

4. Prix de la 'Société des Stecple-Chaees de 

"' catégorie, baies), 1,200 tic., 2.800 mè- 

Fumci 

tr* 

Ihases de 

1.500 fr., 

France (2" catégorie, sleeple-chi 

3.500 mètres. 

BENAC. — Probité. — Le nommé Baptiste 

Etchebar. valet de chambre de M. d'Elissaga- 

ray, avait, perdu un billet de 100 francs, non 

loin de If église. 11 le fit annoncer par le tam- 

bour du village. 

Immédiatement, une jeune fille de la com- 

mune, iJésépMnè Pe-ssetrre, qui avait, trouvé le 

petit billet bleu, s'empressa de le lui apporter, 

en récompense une somme de dix 

et i 

frai 

.mon 

soir, 

îenit 

Cari 

des Oi 

Affaire grave, — La rumeur publique com- 

tait vivement la mort, survenue vendredi 

après deux ou trois jours de maladie seu- 

nt de Mme neuve Carmen Baklet, née 

•èrè âgée de 35 ans, propriétaire du Café 

Américains, dans la rue d'Espourrins. 

• voici ce qui résulte des renseignements 

jeuèillis sur cette affaire : 

Mme Bdlie recevait une matrone des envi- 

vns de Lourdes, qui chaque fois qu'elle lui 

lisait visite se livrlit sur olle à des manceu- 

res illicites, et percevait ensuite le prix de 

m intervention. Mardi matin, la visite de la 

tairons se prolongea plus que de coutume, 

près son départ, Mme B..., dont les traits dé- 

riaient la. douleur, s'alita. 

Le lendemain, son étal s'aggrava et la visl- 

îuse, oui était venue s'enquérir de la santé 

e sa cliente, détala au plus vite et on ne la 

evit .plus. Mais on connaît son adresse, qui a 

té donnée au parquet. 

Dans son agonie, la malheureuse femme fit 

nt M. Lussaut, et ses deux 

Sa de 15 ans et une fillette 

la la triste vérité. Puis, après 

— Gueiqiies jours auparavant, le jeune Jo- 

seph Pauriae, élève de l'école, du Berceau de 

Saiuf.-Yincentde-Paul, remettait à son légiti- 

me propriétaire un outil de pêche d'une certai- 

ne valeur, qu'il avait trouvé sur le bord de 

l'eau. 

Nos félicita liions pour ces actes de probité. 

ARRONDISSEMENT DE BAC XERES 

LANNEMEZAN. —- Manœuvres de cavalerie. 

— Samedi matin, la menace du mauvais temps 

n déterminé M. le général Grailler à rassembler 

c cavalerie un peu plus tôt que 

on agor 

son par 

un gar 

Màtions 

pre 

.il un 

i de 

jrté ;' 

mfessinn a été confirmée par 

de la bonne de la défunte, ap- 

es .convaincantes, 

ssitôt, dans l'après-midi de sa- 

e enquête. 

a malheureuse Mme Baldot a 

l'hôpital, où M. le docteur 6a- 

uissitôt à l'autopsie. dans cette 

tecin de la, 

t. quelques 

Le 

medi 

Lo 

été 

radt 

Il paraît que la matrone fmpPqu 

affaire serait proche parente du me 

région qui passa aux as 

années. 

il y 

sa brigade 

les jours p 

Tout d'aï 

tesaiittieifis, 

heures —m 

lerie eunto 

rie et r>reh> 

la brigade. 

Dàf 

tani-moi 

gimei 

vern, 

chaqi 

tho. 

Pre. 

mârc] 

Api 

do-n.rn 

briga 

3rd, il lui a fait exécuter diverses 

opérées avec souplesse. A sept 

'atue-cinq, la demi-batterie d'artil- 

stêé à Escala rejoignait la cavale 

lt sa place de marche à gauche dt 

rente mouvements ont été exécutés 

îarehc par échelons de der no- 

1-ré 

Oom d'assises. — Aujourd'hui lundi s'ouvri- 

vrira à Tarbcs, sous la présidence de M. Les- 

pès, conseiller ù la cour de Pau, la session de 

la cour d'assises. 

Cette première audience sera occupée par le 

jugement de deux affaires : 

1. Coups mortels (affaire Candeville, de La- 

maïque-Pontacq) ; 

2. Faux et usage de faux (affaire Montaut, 

de Vic-Bigorre). 

ans la direction nord-ouest de Cap- 

ne autre en masse par quatre dans 

calvon, vers la station de Labar- 

ensuite la tète de ses régiments, M. 

: Greliet a fait exécuter une longue 

rpentinc à, une très vive allure, 

n moment, de ropos, l'ordre était 

constituer, à l'aide de fanions une 

e cavalerie qui prenait du champ 

vers le signal de Labarthe, pendant que le 10° 

dragons, Je 9» chasseurs et l'artillerie se mas- 

saient au nord, vers le château Guilhemain. ' 

L'attaque, vigoureusement menée et secon- 

dée par le feu de l'artillerie, a été très bien 

réussie. 

.L'intéressante manœuvre d'aujourd'hui, con- 

trariée par intermittence par de fortes ondées, 

s'est terminée par une charge de cavalerie, ré- 

giment contre régiment, la "mêlée et la pour- 

te des dragons par les chasseurs. 

La dislocation a eu lieu à onze heures, et l,es 

troupes regagnaient aussitôt leurs cantonne- 

Les 

ervi 

Bel 

)ici 

x pro 

i pro 

régiments d< 

70' brigade 

ries du 1" 

Départ. 0 se 

Maubourgne 

à Roquefort 

Saint-Macah 

manœuvres. — Douze cent 

ent d'arriver à Tarbes. Ils 

au 12° régiment d'infahtei 

33 sont convoqués pour pre 

Indes manœuvres, 

i 'ce qui concerné 

aiames 

rramme 

notre g 

ont 

itt 

ïroupe) 

tembre 

; le 7, 

; le 9, i 

i ; le 12 

d'artillerie (1 

, du 6 au 28 septembre. 

. Cantonnements : le 6, à 

à Airc-sur-l'Adour ; le 8, 

t Captieux : les 10 et 11, à 

:, à Branne. 

Du Ï3 au 19, manœuvres de brigade. 

Le 19, dislocation. Canionnemente ; le 20, 

! Marcenais ; le 21, à Sa i n i-Quentin-de-Baron ; 

e 22, à Langon ; le 23, à Captieux ; les 24 et 25, 

\ Roquefort ; le 20, à Airc-sur-l'Adour ; ie 27, 

i Maubourguet ; le 28, à. Tarbes. 

?T brigade. — 14' d'artillerie (4* batterie), du 

l" au 15 septembre. Départ, 1" septembre. 

Cantonnements : le i", à Soumoulou ; le 2, à 

l'hèze ; le 3, a Sumadet ; les 4 et 5, à Saint- 

Sever. 

Etat-major et 5' et G' batteries. Départ 1" sep- 

tembre. Cantonnements : le 1". Soumoulou ; 

le 2, Lesoa-r ; le 3, Lacq ; les *4 et 5, Sainte- 

Suzanne. 

Du G au 12 septembre, manœuvres. 

Le 12, dislocation. Cantonnements (état-ma- 

jor et batteries réunies) : le 12, à Araiice ; le 

13, à Lescar ; le 14, àSoumoulou ; le 15, à Tar- 

menis. 

A enre-; 

par le ter 

breux tr 

valions, vesti 

res de jadis,' 

blés. 

Parmi les : 

du 9° chassan 

médeciiu-majt 

diat sur l'hôr 

bel de 

lo< 

strer plusieurs chutes, provoquées 

im glissant et surtout par les nom- 

ui silloament le. camp. Ces esca- 

;es des anciens ouvrages militai- 

pourraient être facilement com- 

ccidents survenus, un trompette 

s a eu la clavicnlo fracturée. Le 

r a décidé son transfert immé- 

fel de Tarbes. Un maréchal des 

dragons s'est blessé assez griè- 

Les autres chutes sont sans 

ventent à la tète 

gravit 

SAINT-LARY. — Accident. — Samedi der- 

nieri M. Alfred Devèze visitait la belle gorge 

ni à bicyclette, lorsque dans un 

ARRONDISSEMENT D'AUCtt 

AWCM. -- Etat civil du 30 août.— Naissances : 

Un garçon. 

Publication:; de mariages : Henri Fauqul, 

menuisier à Aueh, et Marie Dorgan, ù Auel). 

MONTAUT. — Chien trouvé. — M. Defileux, 

ù Mon tau, u recueilli uno .chienne de chasse 

couleur .café, avec collier, qu'il lient ù a dispo- 

sition de son propriétaire. 

ARRONDISSEMENT DE CONDOM 

CONDOM. — Foire do septembre. — Notre 

gr.ande foire de septembre se tiendra jeudi 

prochain S septembre. 

Trains spéciaux. — A l'occasion de la grande 

foire de Condom, qui se tiendra lo jeudi 5 sep- 

tembre prochain, la Compagnie dos chemins 

de fer du Midi organise trois trains spéciaux. 

Un d'Agen à Condorn qui arrivera dans no- 

tre gare ù 11 heures du matin. Ce train ne 

premtoa dans tout son parcours que des voya- 

geurs à destination de Condom. 

Un do Condom à Agen, qui partira à G heu- 

res du soir, et le troisième de Condom ii Ris- 

cle qui partira à 2 heures du soir. Ces deux dé- 

poseront des voyageurs sans eu prendre dans 

toutes les stations situées sur leurs parcours. 

Fête de la Bouquerie. — Aujourd'hui lundi, 

à 9 heures du matin, courses de bicyclettes, 

avec de nombreux prix en espèces ; ù 10 heures 

et demie, jeux divers sur le boulevard Saint- 

Jacques. 

Vache recueillie. — Une vache égarée a été 

recueillie jeudi sur la roate do Montréal. La 

réclamer ù l'Eseouperlo, commune de Con- 

dom. 

MONTREAL. —- La rivière l'Auzoue. — Sur 

avis do M. l'ingénieur Vignes, les propriétai- 

res riverains de l'Azoue ont à procéder, pen- 

dant le mois de septembre, au nettoyage du lit 

de ce cours d'eau ; ils sont tenus de receper et 

d'enlever tous les aTbres, buissons et souches 

qui forment saillie tant sur le fond du lit que 

sur les berges et toutes les branches qui, bai- 

gnant dans les eaux, uniraient à leur libre 

écoulement. Passé ce délai, les travaux seront 

exécutés d'office et aux frais dos riverains. 

ARRONDISSEMENT DE LECTOVRE 

CASTERA-LEGTOUROiS. — Accident — 

Vendredi, vers 11 heures et demie, les époux 

Duffoir, propriétaires à Barre t, commune de 

Castéra-Lectourois, se rendaient en voiture à 

notre marché de vendredi. En descendant la 

côte de Foissin, le cheval s'abattit. Mme Duf- 

foir, par suite, du choc, fut violemment pro- 

jetée sur le sol. 

Dans sa chute, elle s'est fracturé une ja.mlie 

près de la rotule ; elle porte en outre dé nom- 

breuses contusions sur le corps. 

M. lc docteur de Jolis a prodigué les soins 

quo nécessitaient les soins de la blessée. 

TERRAUBE. — Faire du ¥• septembre. — 

Notre grande foire annuelle aux brebis so 

tiendra, cette année, aujourd'hui lundi 2 sep- 

tembre, le I e ' tombant un dimanche. 

MARSOLAN. — Fièvre aphteuse. — M. Bro- 

eonat, vétérinaire sanitaire à Larondeu, vient 

de constater un nouveau ces do cette fièvre 

chez M. Penchenat, bordier à Liet, commune 

de. Mar.solun, voisin immédiat du précédent. 

Les mesures prophylactiques ont été immédia- 

tement prises tic façon à enrayer la marche 

de cette épidémie. ' 

MAUyEZIN. — Concours agricole. — Aujour- 

d'hnui, à 7 heures du matin, réception des 

animaux ; à dix heures, opérations du jury 

des animaux ; à quatre heures du soir, dis- 

tribution des récompenses. 

Fête patronale. — Les jeunes gens de la com- 

mune sont instamment priés de se rendre à 

une réunion qui aura lieu aujourd'hui lundi, 

à 5 heures et demie du soir, à. la mairie. 

On procédera à la désignation des membres 

du comité des fêtes de la Saint-Michel. 

TOURNECOUPE. — Vol. — Mercredi, dans 

la soirée, M. Berges, propriétaire au Hourrat, 

commune de Tournecoupe, avait étendu dons 

un pné pour lui faire prendre la rosco une 

pièce de toile d'environ 36 mètres et d'une va- 

leur de 100 francs. Le lendemain matin, quand 

il voulut la rentrer, cette toile avait disparu. 

En plus, il trouva, dans un petit réduit aména- 

gé à cet effet, cinq oies mortes. 

Plainte a été portée à la gendarmerie. 

SAîNT-CLAR. — Etat civil du 15 au 30 août, 

-v- Naissances : Marie-OdeUe-Jeannc Gauran, 

quartier Suint-Biaise. 

ARRONDISSEMENT DE MIRANDB 

AIGNAN. — Accident. — Jeudi soir, vers sept 

heures et demie, M. Ladoués, marchand de bois 

et limonadier à Aignan, déchargeait un gros 

chêne, lorsque dans un brusque mouvement, 

une forte tarre qui retenait l'arbre frappa avec 

violence M. Ladouês à la tête, le projetant à 

terre. 

M. le docteur Dousset constata une fracture 

du crâne et une autre du bras droit. 

Après .uri premier pansement et quelques 

heures de repos, le blessé fut transporté à son 

domicile, .café du Commerce, dans un état voi- 

sin du coma. 

Vendredi, à la première heure, la trépana- 

tion a été farte par les docteurs Lestrade, 

d'Audi, et Dousset,-d'Aignan,' qui espèrent sau- 

ver le blessé. 

H&U x&- Q Montre ! 

tic Toulouse t 

Nouvelles Religieuses 

Nominations ecclésiastiques 

M. l'abbé de Uonneîoy, curé d'Aurtae, doveo- 

hé de Caraman. est nommé curé-doyen de 

Natlloux. 

i !, -)'bô Sol, vicaire à Aepet, est nommé 

vicaire a Saint-Sylva. 

M l'abbé Daubriwc, ru ré de Toulens, doyen- 

ne de Caraman. est nommé curé d'Auriao 

M. l'abbé Liasorgues, vicaire à l'Immaculée- 

Conception, est nommé curé de Toutens et 

SégrevlUe. 

Postes et Télégraphes 

'Le 7 octobre 1912, à 3 heures du soir, il sera 

procède a Toulouse (Direction des Postes), à, 

Ladjudicatiion des entreprises de transport de 

depi-eiics à exécuter à pied de Saint-Julia- 

Gare au bureau et do Marignac-Gare h Cierp. 

Fa ire la demande par écrit au Directeur des 

Postes et Télégraphes à Toulouse, le 20 sep- 

tembre au plus tard. 

Ponts et Chaussées 

M. Levesque, ingénieur en chef de V classe 

à Toulouse, a été chargé, à la résidence de Li- 

.inoges, des services ci-après, en l'emplace- 

anentde M. Bonafous : J." du service ordinaire 

de La Haute-Vienne ; 2" service des études de- 

là ligne de chemin de fer de Magnac-Laval â 

Saint-Sébastien et des études et travaux les 

lignes de Follet in à Ussel, le Dorât à Magnac et 

Useel à Bort. 

M. le Cornue, ingénieur en chef de 1' classe 

à Toulouse, a été chargé, en outre de ses attri- 

butions actuelles, du service du Canal du Midi 

et du Canal latéral à la Garonne et du service 

-des études du Canal de La Nouvelle â Port- 

Yemlres, en remplacement de M. Levesque. 

Au Conservatoire 

Nous apprenons que, par arrêté en date du 

28 août, le Préfet de la Haute-Garonne a nom- 

mé Mme Irma Vilette-Peyrnud professeur sup- 

pléant des classes de chant au Conservatoire 

de Toulouse. 

On n'a pas oublié le passage de Mme Irma 

Vilette sur la scène du Capitole, où elle tenait, 

aveo autorité, l'aimée dernière, l'emploi de 

.«fiièguc. 

Les Allemands chez nous 

Hier, deux officiers allemands venant de Mac 

soille, où ils étaient arrivés de Casablanca par 

la Chao'ia, le baron von Neubronn, apparte- 

nant à l'état-major de Berlin, et le lieutenant 

fcpass, du 19" régiment d'artillerie à Erfurt 

ont passé dans notre ville, qu'ils ont visitée, se 

rendant à Bordeaux.' 

Ces deux officiers, qui voyagent incognito, 

reviennent du Maroc. Ils s'embarqueront à 

Bordeaux à destination d.-e Hambourg. 

Ligue de Défense 

des Consommateurs 

DE TOULOUSE ET DU SUD-OUEST 

On nous communique : 

« La Liguo de défense des consommateurs 

de Toulouse et du Sud-Ouest a définitivement 

constitué son bureau, dans lequel se trouvent 

réunies des personnalités toulousaines d'une 

honorabilité et d'une compétence incontesta- 

bles. La composition de ce bureau sera don- 

née ultérieurement ». 

i twa- | 

i.r no» 

Los mêmes équipes, &auf (elle rte Paris, i» t»oa- 

n en .ligne pour le ilnu,ret. 

Voici les ïCsultoU les plus Uiiéresisn la rour no» 

leobMîTS : 

ïSenrét, orvw tireurs, tournoi ;nt9i-iuttonal ItttU- 

vhluol. professeurs. — ter, Besançon, t'.e Marseille; 

Se, Huguci, do Paris; 3»! Maugleu, de Toulouse. 

Tourne! régional individuel, «tragleurs, lo tireurs. 

— 1er, Cteongos Ko|CUèe, de Toulouse; «e, Uabriel 

'J'ioMi'lie, de Toulouse. 

Oiialleiuge régional lntersaltcs. — 1er, équipe do 

Toulouse, composéo de MM. Maojçteu, maître, pro- 

fesseur; tieonres Ne^ruès; Gabriel Trobcbe. 

Kipée, Tournoi Imoro&tion&l individuel. îirofes- 

seurs. — Hugnet, Wincherler, rx-œquo, de Tarbes. 

Tourioi iTUoruational individuel, uuiateurs. — 

Saur in, de Marseille. 

CHiallen.Qre international lu ter-salles. — 1er. éanl- 

II» de Mtclr,bre et d ' ure trols io u ''s. Beau- 

Ponls et chaussées 

mî*'JSS? ir ' Gassagneau, de Mauvezln, est nom- 

me cantonnier sur le chemin d'intérêt com- 

mun numéro 50. à Nougaroulet. 

Eaux et forêts 

M. Navion, garde domanial des eaux et fo- 

rets de première classe, chargé spécialement 

du service de la pêche, au poste non logé 

Oliauze, triage numéro S du cantonnement 

I Aueh, est nomme garde sédentaire dans les 

Nominations 

M. Bonnafous. maître-adjoint à l'école pra- 

tique de Marmande, est nommé élôve-maitre 

de l'Ecole normale do renseignement techni- 

que (section industrielle). 

— Mlle Condom, maîtresse répétitrice au 

collège de jeunes tilles de Villeneuve-sur-Lot, 

est nommée élève-maîtresse de l'Ecole nor- 

male de l'enseignement technique (section 

commerciale). 

A R li OND1SSEMENT D'AGEN 

AGEN. — Conseil de révision. — Samedi ma- 

tin ont eu lieu, sale de la mairie d'Agen, les 

opérations du Conseil do révision pour les 

ajournés do la classe 1911 qui avaient de- 

niandé à passer une nouvelle visite. 

Ces derniers étaient au nombre de 2C ; neuf 

ont été pris. 

M. Bitcaubé, secrétaire génral de la préfec- 

ture, présidait. Il était assisté de MM. Phi- 

lippe Dauzen. président du Conseil génral, et 

Da.nglodo, président du Conseil d'arrondisse- 

tllt'Ut. 

Accident. — Hier matin, vers neut heures, 

un cheval attelé 6 nue jardinière, conduit par 

M. Marche, négociant au Passage, s'est brufc- 

uueniont abattu sur le cours du Gravier. 

Dans sn chute, l'animal s'est fortement cou- 

ronné. 

CAUDEGOSTE. — Taxe du pain. -- Par ar- 

rêt/' do M. lo Maire, on date de eo 31 août, le 

prix du pain est fixé comme suif* : 

Pain bis. 2 kilos 500, 88 centimes et demi ; 

pain de 5 idioe 1 fr. 60 ; pain de 7 kil., 8 tr. 85. 

Les Accidents de tramway 

Hier matin, M. Cyprien Fouvieille, proprié- 

taire, âgé de 67 ans, demeurant place Arnaud- 

Bernard, 0, a été renversé sur le boulevard 

d'Aroole, en face le numéro 19, par le tramway 

électrique n" 8, faisant le trajet Lafayettc- 

Pqnts-Jumeaux. 

Dégagé de sous le chasse-pierres de la voi- 

ture. M. Fonvieille, qui portait do multiples 

contusions auvisage et à la tête et se plai- 

gnait, en outre, de douleurs aux reins, a été 

transporté à la pharmacie Lobstein. 

. Après l'application d'un pansement som 

maire, l'état du blessé n'étant pas grave, M. 

Fonvieille, sur sa demande, a pu être trans- 

porté à son domicile. 

Les Vols 

Procès-verbal a été dressé contre inconnu 

var le commissaire du 5' arrondissement pour 

Vol d'une montre remontoir en or pour dame, 

vol commis lc 11 du mois courant, au préju- 

dice et au domicile de Mme Marie Vergé, de- 

meurant rue de l'Etoile, 36-3S. 

Procès-verbal a été dressé contre inconnu 

par le commissaire du 4' arrondissement pour 

ol d'un fichu noir en laine mérinos, commis 

m préjudice de Mine Henriette Mercier, à l'hô- 

tel Saint-Gaudens, boulevard Bruucyo*. 

Le Feu 

Vendredi soir, vers cinq heures et demie de 

l'après-midi, un commencement d'incendie 

s'est déclaré au numéro 14 de la Petile-rue-Bi- 

quet, dans un immeuble appartenant à M. 

Barbe, demeurant rue Amélie, 7. 

Le feu a pris naissance dans un galetas oc- 

cupé par M. Dastrios, menuisier, qui venait 

de placer en cet endroit deux sacs de charbon- 

nille. 

Le combustible, encore mal éteint, a com- 

muniqué le feu à une porte ainsi qu'à une 

malle. 

Les pompiers de la caserne centrale, sous 

les ordres du lieutenant Hue, ont éteint ce 

commencement d'incendie à l'aide de quelques 

seaux d'eau. 

Les dégâts sont insignifiante. 

Sous un fiacre 

Vendredi, vers cinq heures et demie de l'a- 

près-midi, Mlle Adriemie Maraval, âgée de 

m ans, tailleusc, demeurant rue d'Aubuisson, 

42, passait dans la rue de la Poste, lorsqu'elle 

a. été heurtée et renversée sur le sol par la voi- 

ture de place •n" 73 à deux chevaux, conduite 

par le sieur Jean-Marie Astié et appartenant à 

M. Henri Lasserre, demeurant rue Montplai- 

«ir, 33. 

. Les roues du véhicule lui sont passées sur 

les jambes. 

•Relevée aussitôt, la blessée •: été conduite à 

la pharmacie Délieux, où elle a reçu les soins 

de M. le docteur Deumié, qui a constaté uno 

fracture du péroné gauche, ainsi qu'une frac- 

ture de deux métacarpiens du pied droit. 

Un mois de repo6 sera nécessaire pour le ré- 

tablissement de Mlle Maraval, qui a été trans- 

portée à son domicile. 

Ils disparaissent 

Le jeune Charles Soudry, âgé de 19 ans, do 

mourant rue des Filatiers, 24, a disparu du 

domicile paternel depuis le 29 août, à 8 heures 

du matin. Il répond au signalemeril suivant : 

Taille moyenne, brun,- vêtu d'un pantalon 

noir rayé, d'un veston marron, coiffé d'une 

casquette 'à carreaux, chaussé do souliers 

blancs. 

— Le jeune Henri Averseng, Agé de 14 ans, 

a également disparu à la même date du Grand- 

Hôtel ofr il était employé. Il répond au si- 

gnalement suivant : 

Taille, 1 m. 65. élancé, brun, visage mai- 

çno et allongé, vêtu d'un costume de chasseur, 

ivec guêtres gris foncé, casquette de même 

couleur, chaussé de bottines à boutons. 

« Le Cri de Toulouse » 

le N» 39 est en vente dans tous les kiosques et 

gares de Toulouse et dans les principales stations 

thermales. 

Au sommaire : Nos Ediles. M. Cazaux, par J. Met- 

telx: Fantaisies de la semaine : Où est mort Simon; 

Nuages en bouteille; Nos inforajations pour rire; 

Coulisses municipales; A travers les théâtres; Ac- 

tualités, etc. — Nombreuses photograplries. 

STRES EN VOYAGE 

MM, Fernand David et Chaumet à Annecy 

Annecy, l«r septembre. 

Au dessert, plusieurs discours furent pronon- 

cés, notamment par MM: Goy -et Chautemps, 

sénateurs, et Crolard, député. 

M. Chaumet, prenant la parole à son tour, 

fut amené à répondre à M. Chautemps, qui 

avait exprimé des craintes sur l'avenir de la 

République. 

Lo sous-secrétaire d'Etat a déclaré qu'aucun 

péril ne menaçait la République dans l'avenir, 

car, a-t-il dit, si ce péril existait, les gertéra- 

tinuatriecs de leurs aînées. 

tinuatrices de leurs ainées. 

M. Chrîumet ajoute : 

« Lo ministère n'ost-il pas l'énergique défen- 

seur de la laïci té ? Le danger ne peut, venir que 

de la désunion du parti républicain ; il faut 

donc que tous, depuis le ministre jusqu'au der- 

nier militant, aient le sentiment de leur grave 


M. Fernand David parla ensuite. 11 so tint, 

lui aussi, sur le terrain politique. 

n Au moment où le ministère prit lo pouvoir, 

dit-il, la situation était confuse ; cette situation 

était causée par des crises ministérielles suc- 

cessives, le désarroi du parti républicain et 

les difficultés do la situation extérieure. 

» Le ministère Poincaré et son chef ont im- 

primé au parti républicain une direction plus 

ferme. » 

Le ministre en vint à la question de le réfor- 

me électorale, sur laquelle il s'exprime ainsi : 

« Le parti républicain, désorienté, se divise 

en tronçons inégaux ; le ministère a offert à 

la commission dû suffrage universel sa colla- 

boration loyale, mais beaucoup ont dit : « Il 

faut que la Chambre fasse sa loi électorale. ». 

C'est alors que nous avons apporté un texte 

nouveau, et quand un gouvernement vraiment 

digne de ce nom a pris une telle décision, il 

faut qu'il aille jusqu'au bout et que le Parle- 

ment dise s'il ii confiance en lui ou le ren- 

verse. 

» Mais ce projet va être discuté au Sénat et 

une entente certaine s© fera entre Te gouverne- 

ment et la haute assemblée. 

» En tout cas, lo ministère a rendu un grand 

service à la Chambre en rendant son ordre du 

jour libre pour d'autres discussions. » 

2. J.'uiLssa 

Prix de 

ou attelé, 

ou ahèâé, 

liM. Garj 

Gavotte. 

Prix de 

mètres. — 

Pan-Ban. 

Non ptacés 

G peà i 

Jogun, i" anptfflubre. 

Jijition cte la Société Sportivei 

es. — l. uougay, â. M. 'uïaux ; 

Maire. 

:é du demi-sang, «n trot monté 

Haute-Lutte, à M, lidréiek'.os-és 

S.-xti mètres. — 1. Haùie-l.utte, 

c.he-V, au liai-LÇ de-i'Etotio ; 3. 

la Louslène fiinmlicio). 1.5O0 f 

1. Valentine-V, à M. Ouestior ; 

i M. de MOntoei. 

Capulet, UaliarinodV et 

La- 

"niglit- 

ivix des Haras (anglo-arabes). 1.000 fr., 2.«» mo- 

ins. — i. Jouteur 

Agoni 

I 

fonds d'Avaucourt 

Pïtx cte la Soeii 

3.50» mètres. — i. 

aay ; 2. EllcU-bay 

à M. de. Fournas Sotfs- 

leuoeq. 

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Kante- 

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à ÏL L. îiiabry. 

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1:011. à M. Trombe. 

Mutuel : Gagnant, S francs. 

Prix de Cagire, pur sans anglo-arabe, 2,500 francs. 

2.000 Mètres. — 1, Favorinus, à M. Maurice Labroe- 

chet ; 2. Orme, à -M. O. Subervielie ; 3. Evée, à M. 

C. Lascassles. 

Mutuel : 

Orme 0. 

Prix du NélKiuzan, 1 

1, -200 mètres. — i. Bel» 

din-Mirontaine-II, à M. 

M. Lapcze. 

Mutuel : Gagnant. 2G 

Mirontaine 9 ; Eelianson 24 50. 

Prix de la Société d'Ëocourageaient. 4" série, 9.009 

francs, 2,C00 mètres. — 1. Fliriation-11, à M. PïtSâr: 

2. Femme-du-Monde. à M. de Mon bel. 

-Mutuel : Gagnant. 15 ; placés, Flirta.tion 7 te. 

(Prix Victor Bougues, courses de baies, I.KOD fr.. 

2.500 métrés. —d. Ma-Belle. à M. D. Guestier : % 

Ei-King-P.ear, à M. L. de Fournas. 

Favori 1 

anglais. 

:., 

Jétoonrg (Baloclie), Jamac (Beauvois), Jomini ;A. 

Mo

-— 


Bulletin Finmcie: 




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Sont actives, la Clientèle parait accentuer son 


des proteesionnels. L'élévation Jm- 

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8 

LE NUMÉRO 5CENTIMES 

Organe cfuoticlieii. d


mmmmmmmmmmmmtaawa^ 

MM 

i» renoncement et l'effacement ; si les espoirs 

au'il engendre se payaient des souvenirs abo- 

lis et, s: la tr^.:i(îuUlitié de tous était faite de la 

home de chacun. 

• Nous n'avons pas a craindre cette In- 

terprotatikHi. 

» IA F'ranico est aujourd'hui relevée de ses 

blessures. 

• Ivos braves gens endormis autour de nous 

do leur dernier sommeil n'ont pas donné leur 

aaug pour rien. 


mais résolue, s'il le fallait, à risquer la paix 




d'outre-Rhin, dit, elle aussi : « Le jour où le 

droit sera impuissant, j'ai confiance en mes 

hommes, en mon calme et en mon sabre 1 » 

Vive la France 1 » 

Des couronnes ont ensuite été déposées sur 

les tombes du cimetière de Floing-Cazal, où 


çais. 

La Taxe sur les Bénéfices îles 

membres de Consens d'Adminisiratioa 


Par décret en date du 22 août, la taxe éta- 

blie par l'article 12 de la loi du 1°' juillet 1911 


















Moulaï=Haf!d en France 


. Ce matin, Moulaï-Hafid a quitté Versailles 



avant de se rendre à Beilevue pour déjeuner, 

il a eu le temps de visiter le Jardlndes-Pian- 

tes. 

Moulaï-Hafid s'est montré très impressionné 

par las proportions gigantesques du diplo- 

dueus. 






par El Glaoui ; ils sont en sûreté. 



nos compatriotes ainsi que son frère. Il réussit, 

los Français seraient actuellement chez lui. 


consul le 2-1 dans la maison d'El Glaoui. » 


àdire le récit des rekkas arrivés de Marra- 

kech dans les ligues françaises, on doit faire 




parvenue. 

Mêmes réserves au 6Ujet de la dépêche sui- 



o Mazagan, 30 août. 





frère Hadj Rliami Glaoui également prison- 

nier. 





en sûreté. 

•> Le rekkas a dit qu'il avait causé avec les 


i On attend confirmation écrite de ces nou- 

velles. Tout est tranquille à Mazagan. où l'on 

attend le Juricn-de-la-Graviàrc. » 




faires étrangères d'informations offtcier.es sur 


Le plus récent télécrramme du général 








20 compagnies, 3 escadrons et do batteries et 






lieutenant-colonel Coucein, » 

Les renforts 



pour Oran, emportant 170 militaires, tous vo- 


oranais. 

Marseille. 1" septembre. 

Les paquebots Anatolie et Chaouïa allant au 


port de Marseille. 

L'Anatolie emporte deux batteries du 38" d'ar- 

tillerie de Nimes, à effectif de guerre, soit 

5 officiers, 110 hommes, 8 canons et 180 che- 

naux. 


7' bataillon de chasseurs alpins et deux sec- 





A l'arrivée du 7' bataillon de chasseurs al- 



toute part. 

La foule a salué le fanion tricolore du ba 

taillon. 



; Quelques instants aavnt le* départ de la 

Chaouïa, un lieutenant en retraite, M. Ollivier, 

au nom des anciens du 23% a remis au com- 

mandant Neltner, du 7* alpins, une gerbe de 

fleurs. 

Il a prononcé ensuite une harangue patrio- 

tique qui a vivement ému l'auditoire. 


de Lamaze assistaient au départ. 


Chaouïa, ainsi que le général Franchet d'Es- 


colonel Guénon de Divés, du 2" bataillon de 

marche. 




141° d'infanterie s'est fait entendre et a joué la 

Marseillaise. 


laient, une foule énorme a crié : o Vive la 


hourah. 


Mogador. I e * septembre. 



«î Une compagnie de débarquement a été 

mise à terre à Mogador, le 30 août, sans tnci- 

ilent, pour maintenir la tranquillité dans la 


tnangers. » 






halla. 


dans Arzila. Les Espagnols l'enveloppent. 



ves. » 


Le colonel Silvestre a adressé le télégramme 

suivant au ministre de la guerre : 

« El-Ksar, 31 août, 8 h. 30 soir. 

» Sollicité à plusieurs reprises par les tribus 

d'intervenir pacifiquement pour obtenir de 

Raisouli qu'il se montrât moins rigoureux dans 

la perception des impôts, dont il poursuivait 

le paiement par des moyens violents, je partis 

ce matin à la tête d'une colonne mixte vers 

les Oulad-Buaiza, afin d'empêcher, par notre 

présence, le recouvrement des impôts annon- 

cé pour aujourd'hui ; la colonne arriva à sept 

heures chez les Oulad-Buaiza. sur ioued Meja- 

cen. 

» Un contingent d'indigènes qui se trouvait 

à l'avant-garde fut surpris par une légère 

fusillade qui dura une demi-heure et qui pro- 

venait, croit-on, de la mehalla ; celle-ci se dis- 

persa avec quelques pertes, laissant en notre 

pouvoir 57 tentes, 64 armes à feu et plusieurs 

tètes de bétail ; le goum d'El-Ksar a eu 2 morts 

et 2 blessés. 

» Les troupes espagnoles ont occupé la posi- 

tion, mais san6 tirer un seul coup de fusil et 

sans éprouver aucune perte. 

î La colonne est rentrée à El-Ksar avec le 

matériel abandonné par la mehalla et que j'en- 

verrai à Raisouli ». 

Le colonel Silvestre ajoute : 

• L'opération projetée avait d'abord un ca- 

ractère pacifique, mais dégénéra en une courte 

lutte lorsque le bataillon fut 6urpris par le feu 

qu'ouvrit contre lui la mehalla. 

» Le résultat de cette opération a causé un 

bon effet à El-Ksar et dans la région. H n'y 

a rien de nouveau a signaler dans nos posi- 

tions ». 


Le sari des prisonniers. — Ce que télégraphie 

le général Lyautey 



je matin du général Lyautey un télégramme, 

daté de Casablanca, 30 août, et ainsi conçu : 


Mechra-Ren-Abbou a fait savoir que Madani 


Heiba nos compatriotes et son frère El Hadj 

Rhami et à aller les mettre en sécurité chez 

lui. . , , 


ne peut êtie admise que sous expresses ré- 

serves. » 

im ^SSf ° n voit, le général Lyautev donne 

vf-ncs rmSx?aSSS. aveo res de Plabensac ; cinq 

wagons sont sortis des rails ; il n'y a pas eu d'ac- 

cidents de personnes; les dégàis matériels sont im- 

portants. 

— Un sujet itaUen. Charles Gliotti, s'est introduit 

dans la cour du monastère de Notre-Dame de 

Haute-Combe, ou U a tiré plusieurs coups de revol- 

ver ; Gliotti a pu être désarmé et a été ligotté jus- 

qu'à l'arrivée des gendarmes de Ruilleu. 

— I* ministère du commerce russe élabore actuel, 

lement un projet de loi qui interdirait toute impor- 

tation en Russie de blés et grains étrangers. 



Lundi 9 septembre 1912 

Les trains spéciaux ciâprès, composés de 

voitures de 3* classe, seront mis en marche 

entre Montauban et Lavaur : 

Aller : Montauban : déport, 8 h.; Lavaur : 

arrivée, 9 h. 47. 

Retour : Lavaur : départ, 13 h. 30 ; Montau- 

ban : arrivée. 20 h. 46. 

Consulter l'affiche spéciale pour tous autres 

renseignemenis. 

A JECUN 

Jegun, 1" septembre. 

Prix de Oirconsaription de la Société Sportive, 

L500 fr., 1.60O mètres. — 1. Hougay. à M. Cazaux ; 

2. Janissaire, à M. Maire. 


ou attelé. — 1. Haute-Lutte, à M Osarételaorét 

ou attelé, 600 fr.. 3.200 mètres. — 1. Haute-Lutte, 

à M. Gary ; 2. Hoche-V, au haras de l'Etoile ; 3. 

Gavotte. 

Prix de la Lousiùne (handicap). 1.50O fr., 2.40O 

mètres. — 1. Valentine-V. à M. Guestier -, 2. La- 

Fan-Pan. à M. de Morabel. 

Non placés : Oapulet, Eallerine-IT et Knight- 

Great. 

Prix des Haras (anglo-arabes), 1.000 fr., 2.000 mé- 

trés. — l. Jouteur, a M. de Tournas ; 2. Sous- 

Agent, à M. Guestier. 

Prix de la Société Sportive d'encouragement (an- 

glCKarabcs), 2.750 fr., 1.800 mètres. — l. Mistral-X, 

à M. H. Dubois-Godln ; 2. Plca, à M. le comte Tref- 

fonds d'Avancoiu-t ; 3. Fulbert, à M. Fa. Bellocq. 

Prix de la Société des Steeple-Ghases, 1.500 tr., 

3.500 mètres. — l. Indépendant, & M. L. de Fonte» 

nay ; 2. Elleirbay. à M. L. Embry. 

A SAiNT-OAUDENS 

Saint-Gaudcns, 1" septembre. 

Prix des Eleveurs (arabes et anglo-arahes), 500 fr., 

2,(*0 mètres — 1. Jeannette, à M. Cazeaux ; 2. HaT- 

pon, â M. Trombe. 

Mutuel ; Gagnant, 8 francs. 

Prix de Cagire, pur sans anglo-arabe, 2,500 francs, 

2,000 mètres. — 1. Favorinus, à M. Maurice Labrou- 

chet ; 2. Orme, à M. O. SuhervleUe ; 3. Evée, à M. 

C. Lascassies. 

Mutuel ; gagnant, 33; placés ! Favorinus 11 50, 

Orme 9. 

Prix du Néhoaizan, pur sang anglais, 1,500 fr., 

1,200 mètres. — 1. Gelsoa, à M. Soulange ; 2. Bo- 

din-Mirontalne-II, à M. Soulange ; 3. Echanson. à 

M. Lapèïe. 

Mutuel : Gagnant, 20 ; placés, Geica 10 ; Bodin- 

Mlrontalne 9 : Eahanson 94 50. 

Prix de la Société d'Encouragement, 4 1 série, 2,000 

francs, 2,000 mètres. — L Flirtation-II, à M. Pfizer; 

2. Femme-du-Monde, a M. de Mombol. 

Mutuel : Gagnant, 15 ; placés, Ftirtation 7 50. 

(Prix Victor Bougues. courses de liaies, 1,50» fr., 

2,500 mètres. — l. Ma-BeUe. à M. D. Guestier ; 2. 

Ki-Klng-Bear, à M. L. de Tournas. 

Mutuel : Gagnant, 8 50 ; placés, Ma-Belle 6. Ki- 

Klng-Bear 6. 

Prix de la Société des Steeple-Oliases de France, 

steeplo-chase, 6* série, 2.600 francs, 3,400 mètres. — 

1. Montparzier, à M. V. Ribaute. Mutuel : Gagnant, 

7 francs. 

A BADEN-BADEN 

Dade, 1" septembre. 

Kaden Prince of VAtles StaUes. 20.000 rrancs, 1.300 

mètres. — 1er, GlUes-tle-liais, a M. G. Stem; 2e, Bi- 

hre, à M. Michel Ephrussi; 3e, NigHit Rider, a M. 

Gii. Garroll. 

Il y avait six partants. 

A SAINT-CLOUD 

Paris. 1er septemMe 

Demain courses à Saint-CflouU. Partants et mon- 

tes probables : 

Prix Kasbath. — Jasmin (M. C. de Wazières). 

JoinviUe ou Jachère- (Eugène), Jcli-Manoir (Bou- 

deau), Jasmin (F. Oléran), Jeune-Etoile (Verzéellesj, 

Jobourg (Maladie), Jarnàc (lieauvois), Jomini (A. 

Mequignon)-, Jonchée-Fleurie (M. Adèle). Jouteur ou 

Juvenel (E. Urier), Jo (X). 

Prix des Dahlias. — Jaffa. (A. Lemoine). Jackson 

(M.-J. Gavey), Jacques (MJeltaux), Jubilée (VerzéeiUe), 

Jason CVL-L. Forcinal). Joliette (J. Basille), Janvil- 

le (M.-R. Bailicrc), Javelot (Gueroult), JanvUUers 

(Slhonrottk), Josette (Simonard). 

Prix des Dagues. — Irma ou Illinots (M.-C. de 

Wazières). Jasmin (Eugène). Ja-nina (L. Pottler), 

Janvier (M.-F. LaUcuet), Jasmin ou Illico (Cléran). 

Incertaine (M. Capelle), Jouteur (E. Urier), Ipsa 

(J. BaslMe). Ida (P. Daufcichon), Irisrarry (Guigou, 

Junon (Boudet), Illois (Pain). 

Prix de Croix. — Joyau (M.-C. de Wa^lores). 

J. C. k. (E. Picard), Dandy (L. Polder), Jahes (M.-P. 

Forcinal), Juvénile (E. Urier), Jeune-Maître (A. 

Mequignon), Jouiik (O. Brehin). 

Prix des Ciiieniins de 1er de l'Etat. — Gervaise 

(Tamberi). In-Salah (G. Vlel), Enoch (Bouffard), 

Iouva (M. Ihériat). Grenade (Prosper), Vaillant (M.- 

L. Forcinal), Hermine (J. Mequignon). Feu-Follet 

(M.-L. Hêmard), Garanti (Th. Monsieur). 

Prix des Vendanges. — Lndiana (Boudet), Indien 

(Braux), Impulsion (O. BrehinJ, Isère (Eugène), Im- 

prévu (L. Pottier), Impatien, (M.-A. Forcinal), Inès 

(Olivier), Imprenable (C. Daubichon), Isère ou Ir- 

lande (Deschaïups), Ile-Madame (Bernardin). Infan- 

te (L. Uitanf). 

Prix des AndeJys. — lndiana (Bogert), Déesse 

(Bonnet). Garcia (M.-L. Forcinal), Murât ou Hygie 

(Visa), Gladiateur (Beauvois). Inno ou Harlette 

(Villemsen), Idéo ou Gamin (J. Mequignon), Bruyère 

(Vallet), lana (H. Amar). Hégire (Saint-Martin), 

Inconnu (Prosper) Herminia (Serry), Isls ou Gitano 

(Tamberi). Iona (M.-R. Balllère), Hermione-V (M. 

Ceran-Maillard), Gerfaut (Vite!!. Gracieux (M. Soa- 

rouhille), n-Marche (Verzele), ita-Est (M.-P. Forci- 

nal). 

Pronoslics : 

Paris-Sport. — Prix Kashath : Juvénal. Joli-Ma 

noir. — Prix des Dahlias : Jason, écurie Cabanes 

— Prix des Dagues : lUois, Janvier. — Prix de 

Croix : Juvénile, Jabes. — Prix des Chemins de 1er 

de l'Etat : Enoch. Gervaiso. — Prix des Vendanges 

Imprenable, Inlante. — Prix des Andelys : Garcia, 

Gerfaut. 

ha Ltberté. — Prix Kaanath -. Juvénal. Joli-Ma- 

noir. — Prix des Dahlias : Jason, écurie Cabanes 

— Prix des Dagues : Uloi3, janvier. — Prix de 

Cw>ix : Juvénile, Jahes. — Prix des Chemins de fer 

de l'Etat : Enoch, Gervaise. — Pri xues Veudan 

ges : ImiprenaiHe, Infante. — Prix des Andely 

Garcia, Gerfaut. 

Vintransigeant. — Prix Kasbath : Juvénal, Joli 

Manoir. — Prix des Dahlias : Jason. écurie Caba 

nés. — Prix des Dagues : mois, Janvier. — Prix de 

Croix : Juvénile. Jabes. — Prix des Chemins de fer 

de l'Etat : Enoch, Gervaise .— Prix des Vendan- 

ges : Imprenable, Inlante. — Prix des Andelys 

Garcia. Gerfaut. 

AERONAUTIQUE 

Le dirigeable i Dupuy-de-Lôme » 

La flotte aérienne allemands 

Berlin, l w septombro. 

Suivant la Correspondance nationale et mili- 

taire, une conférence vient d'avoir icu au mi- 

nistère do l'intérieur dans le but (l'étudier les 

crédits qu'il conviendrait d affecter clans ic 

proclxain budget au développement do la 

11 Des ^présentants du ministère des affaires 

étrangères et des ministères de la marine et 

de la guerre, ainsi que le comte Zeppelin y 

assistaient. 

On a examiné les questions suivantes : 

10 Elévation de la subvention accordée par 

le gouvernement de l'empire à la Société i>e- 

lage qui exploite, comme on sait, les brevets 

Zennolin : 2° commande do nouveaux bal- 

lons • 3» utilité d'activer la construction des 

hangars de dirigeables ; 4° préparation d une 

loi SUT la flotte aérienne. 

Une telle loi sera, à la flotte aérienne, ce 

que la loi de 1898 a été à la marine de guerre. 

Elle assurera la construction méthodique 

d'une escadire de dirigeables, le remplacement 

des unités détruites d'un type trop ancien et 

l'entretien d'une flotte aérienne de réservo, 

ainsi que l'utifcation, en temps de guerre, 

des ballons appartenant à des particuliers. 

Nos officiers aviateurs 

Lens, lor septembre. 

TA lieutenant Gourlet, des chasseurs à pied 

désigné pour le centre d'aviation d'Oud'jda, est 

venu en aéro rendue visite à sa famille qui ha- 

bite Montigny-en-Gohelle. 

Parti de Douai, il a atterri dans de bonnes 

conditions à 11 heures du matin. 

L'aéroiiat « AdjtKlant-Réau » 

Issy-les-Moulineaux, 1er septembre. 

L'aéronat Adjudant-Réau, piloté par le ca- 

pitaine Renault, a quitté aujourd'hui pour la 

première fois son hangar d'Issy-les-Mouli- 

neaux, ayant douze personne à bord. 

11 a évolué audessus de Paris, de Boulogne 

et de Sèvres. 

CYCLISME 

Le Bol d'or 

Paris, l sr septembre. 

Le public toujours très nombreux suit avec 

un intérêt croissant la poursuite fantastique 

à laquelle se livrent les courageux concur- 

rents. 

A la 9* heure, le classement des concurrents 

est le suivant : 1. Léon Georget, 398 kil 500 ; 

2. Petit-Breton, 379 kil. 750 ; 3. Emile Georget, 

379 kil.; 4. Lafourcade. 368 kil. 750 ; 5. Van- 

derberghe, 368 kil.; 6. d'Hulst, 358 kil.; 7. Nié- 

dergang. 348 kil; 9. Egeldinger, 346 kil. 250. 

La 10* heure marque l'abandon d'Emile 

Georget. Ce nouvel abandon donne du cou- 

rage à PetuVBreton qui part à belle allure. 

Au signal de la fin de la 11' heure, l'ordre 

donne : 1. Léon Georget, 475 kil.; 2. Petit-Bre- 

ton, 449 kil. 250 ; 3. Lafourcade, 448 kil.; 4. Van- 

denberghe. 443 kil.; 5. d'Hulst, 432 kil. 500 ; 

6. Niédergang, 422 kil. 750 ; 7. Eigeldinger, 

418 kil. 500. 

Tandis que Lafourcade marche de mieux en 

mieux, Petit-Breton paraît de plus en plus dé- 

primé. 

Au coup de pistolet de la 12' heure, lo clas- 

sement donne : 1. Léon Georget, 508 kil. 750 ; 

2. Lafourcade. 487 kil. 500 ; 3. Petit-Breton, 

480 kil. 250 ; 4. Vandenberg, 477 kil. 250 ; 5. Nié- 

dergang, 473 kil. 500 ; 6. d'Hulst. 460 kil. 500 ; 

7. Eigeldinger, 456 kil. 750. 

La lutte se poursuit entre Lafourcade et Pe- 

tit-Breton ; ce dernier qui s'est ressaisi reprend 

la deuxième place. 

A 6 heures du matin, soit après treize heures 

de course, la position des coureurs est la sui- 

vante : 1. Léon Georget, 548 kil. 750 ; 2. Petit- 

Breton. 521 kil. 250 ; 3. Lafourcade, 520 kil. 500 ; 

4. Vandenberg, 508 kil. 500 ; 5. d'Hulst, 

494 kil. 50 ; 6. Eigeldinger, 492 kil. 500 ; 7. Nié- 

dergang, 491 kil. 250. 

Mais Eigeldinger marche superbement et 

double tout le monde à une allure vraiment 

merveilleuse ; le public lui prodigue ses ap- 

pl a ud issements . 

A la fin de la 14* heure, le classement était : 

1. Léon Georget, 591 kil. 750 ; 2. Petit-Breton, 

561 kil. 750 ; 3. Lafourcade, 561 kil. 500 : 4. Ei- 

geldinger, 533 kil. 750 ; 5. d'Hulst, 533 kil. 750 

ternathmal d'nltdéferne, nul mettait » llx 

ses l'édiiipe ivprésuitant l'Union des s, M . h ' l , r .1- 

francaiscs des sports athlétiques cl, ,,,,„ "tés 

pc représentant lu Ligue Nv.g-e doit,,. - , 'HU- 

Malgré ki mauvais temps, la:;., . ur,^. 

fort nombreuse. 

ll * 

La piste était très lourde. 

La France a remporté la yu-loire rjar , H 

points et. demi contre 66 et demi aux Belge 

Voici les résultats : 

Première épreuve, lancement du poids. — t 

Tison (Français), 12 m. 83. 

Deuxième épreuve, 100 métros plats, — i 

Fréddy 'neige), H sec 1/5. 

irolsièmo épreuve, saut en hauteur 

élan. — 1. Dclahy et Lagarde (Français). 

65. Quatrième épreuve, 800 metres plats. 

Poulenard et Arnaud (Français!, en M scc,2/5 

Cinonlôme épreuve, lancement du disque. -J 

1. Tison (Français), 37 m. 78. 

Sixième épreuve, 110 mètres, haies. — 1. Mar- 

tin (Belge), en 16 secondes. 

Septième épreuve, 1.500 mètres, plat. — 1. A* 

naud, 4 m. 13 s. 2/5. 

Huitième épreuve, saut a la perche— 1. uon. 

der (Français), 3 m. 40 s. 

Neuvième épreuve, saut en longueur. _ 

1. Campana (Français), 7 m. 85. 

Dixième épreuve, 400 mètres, plat, — 1. Pou- 

lenard (Français), 52 s. 3ï5. . : 

Onzième épreuve, 5.000 métros, plat. ^, 

1. Lauvaux (Français), en 16 m. 50 s. 

avec 

i m/ 

i, 

Départs : lo 3> 

ins), à 15 h. io, 

EAUX BICARBONATEES SODIQUE3 FORTES 

Ltt seules de cette nature dans les Pyrénées 

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de la Guerre, de la Marine et des Colonies 


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Vienne, 1" septembre, 

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rêts. S'adresser à M. de Courrèges. docteur en 

droit, directeur d'assurances, 5, rue Saint- 

FantaJéon, Toulouse. 

Dieppe, 1 er septembre 

Le dirigeable Dupuy-dc-Lôme, parti hier ma- 

tin, on le sait, à dix heures, du 

hangar de la Motte-Breiwi, et qui avait' évo- 

lué dans la journée au-dessus de Neufchâtel- 

en-Bray, de Dieppe et du Tréport, est revenu 

vers Paris et, en pleine nuit, il est passé a 

AblxîvMle, Amiens MontdidièT, Soissons, pour 

venir atterrir ce matin, à six heures à' Issv 

les-Moulineaux. 

C'est un voyage de vingt heures sans escale 

que vient d'accomplir le Dupuy-de-Lôme, réa- 

lisant ainsi, at audeJà, toutes les conditions 

impostes par le ministre de la guerre. 

Huit personnes se trouvaient à bord. 

Bsaumont à Bilbao 

Bilbao, 1« septembre. 

L'aviateur Beaumont a fait hier, pondant 

trente-cinq minutes, à bord de son Iiydnoplane, 

des évolutions qui ont obtenu le plus grand 

succès. 

Le pilote a. été très acclamé. 

Les souverains étaient présents. 

500 Vanderberghe 

1. N'iédergang, 531 kil. 

abandonne. 

A la 15' heure, l'ordre donne : 1. Léon Geor- 

et, 625 kil.; 2. Lafourcade, 621 kil. 750 ; 3. Pe- 

tit-Breton, 591 kil.; 4. Eigeldinger, 573 kil. 250 ; 

d'Hulst, 571 kil. 250 ; 6. Niôdergang, 

562 kit. 750. 

Le fait saillant de la 16* heure est. l'abandon 

de Petit-Breton qui, complètement déprimé, les 

genoux en sang, souffrant affreusement de la 

otule, se voit dans l'obligation de s'arrêter. 

Il est 10 heures et au moment du coup de 

pistolet annonçant la fin de la seizième heure, 

la position des coureurs et la suivante : L Léon 

Georget, 664 kil. 750 ; 2. Lafourcade, 637 kil. 500; 

' Eigeldinger, 609 kil.; 4. d'Hulst, 007 kil.; 

Niédergang, 601 kil. 500. 

A partir de 10 h. 30, le public arrive de plus 

en plus nombreux ; sur la piste, les cinq vail- 

'ants se livrent un duel de plus en plus émou- 

ant. 


course, le classement officiel s'établit ainsi • 

L Léon Georget. 703 kil. 750 ; 2. Lafourcade, 

676 kil. 250 ; 3. Eigeldinger, 646 kil. 250 ; 4 Nié- 

dergang, 640 kil.; 5. d'Hulst. 630 kil. 250 

A la fin de la 18* heure, le classement est : 

t -,n L , éon -.S? 0ï 'g' et - 741 m - 300 : 2 - Lafourcade, 

713 kU. 7a0 ; 3. Eigeldinger, 684 kil.; 4. Niéder- 

gang, 667 kil. 750 ; 5. d'Hulst, 661 kil. 

Aucun changement notable durant la 19" 

heure ; les coureurs tournent régulièrement- 

mars la lutte est nulle ; ils semblent se réser- 

ver pour la fin de l'épreuve. 

Classement de la 19* heure : 1. Léon Georget, 

.9 kd. 500 ; 2. Lafourcade, 740 kil.; 3 Eiffel- 

fîg % !u1. ; ô Niétogang - 706 "* 

Au début de l'après-midi, la foule grossit 

toujours et les enceintes sont combles ; Geor- 

get continue toujours sa course victorieuse 

aucun concurrent ne peut plus le dépasser 

baissa 

fSistr^^kif ° • 

4 

- 

730 ku - : 

A la 20* heure 1/2 Léon Georget crève son 

pneu et tombe, se blessant au genou • ses soi- 

gneurs en profitent pour le masser ; il repart 

ayant perdu 10 tours de son avancé sur La- 

fourcade. 


course, le classement est lo suivant • 1 Léon 

Georget, 842 kil. 750 (record 869 kil 6fifP 

2. Lafourcade, 821 kil.; 3. Eigeldiiifr^r 790 kil ' 

d'Hulst. 702 kil.; 5. Niéderalng % kil 000 

La chasse se poursuit serrée et très vive' 

Léon ueorget, très frais, maintient, son allure 

régulière sans forcer outre mesure ; Laîoui- 

ado est très fraie ; Eigeldinger est en bon 

«Sir* .w^?^?, c t cnliM « courageusement. 

Uuant a dHuist, il fait une chute violente à 

f sortie, d'un virage, eu compagnie de ses 

deux tandemistes. 


22 heure, 4 heures de l'après-midi, l'ordre est • 

L Léon Georget avec 881 kil. 500 (record "OOO 

kil.) ; 2. Lafourcade. 858 kil. 250 ; 3 Eicrel- 

dinger 822 kil 500 ; 4. Niédergang, à 350 tours; 

5. d Hulst, a 405 tours. ' 

Rien de sensationnel à signaler au cours de 

ravant-dernière heure. L'épreuve est mainte- 

nant courue ; néanmoins le public s'intéresse 

toujours vivement aux braves et énergiques 

concurrents qui poursuivent leur tâche. 


23° heure, 5 heures de l'après-midi, l'ordre est 

le suivant : L Léon Georget, avec 914 kil 750 • 

2. Lafourcade, à 23 kil.; 3. Eigeldinger ; 4 Nié- 

dergang ; 5. d'Hulst. 

A Lourdes 

Pèlerinages de la semaine 

Dimanche 1°' septembre. — 

pèlerinage de Grenoble (3 tra 

15 h. 30 et 16 h. 15. 

Lundi 2 septembre. — Départs : Le pe.eri. 

nage diocésain de Langres (3 trains), c.e.pa,rl . 

en un train, à 13 h. 50. 

Le pèlerinage diocésain de bamtDiô 

(2 trains), départ en un train, à 17 h. 40. 

Le deuxième pèlerinage napolitain de 1912. 

Mardi 3 septembre. — Départs ; 1/3 pèleri- 

nage diocésain de Tournai (3 trains), à 8 h. 15. 

10 h. 15 et 10 il. 50. 

Le pèlerinage d'hommes du diocèse d'An- 

gers, a 21 heures. 

Huit trains du pèlerinage diocésain de Cam- 

brai, à 11 h. 15, 13 h. 15, 13 h. 15, 13 h. 20, 

13 h. 45, 14 h., 15 h. 50 et 16 h. 40. 

Arrivées : - 

Pèlerinage diocésain d'Avignon (2 trains), 

à 4 h. 13 et 4 h. 43. 

Pèlerinage diocésain de Séez (3 trains), â 

5 h. 51, 8 h. 1 et 8 h. 41. 

Mercredi 4septembre. — Départs : Les neuf 

derniers trains du pèlerinage diocésain de 

Cambrai, à 10 h. 45. 11 h. 15, 13 h. 15, 13 h. 20, 

13 h. 45, 14 h. 05, 15 h. 35, 15 h. 50 et 16 h. 45. 

Arrivées : 

Pèlerinage diocésain de La Rochelle (deux 

trains), à 1 h. 21 et 8 h. 1. 

Le train des malades du pèlerinage mixte de 

Metz, à 8 h. 42. ... ., . 

Le premier train du deuxième pèlerinage 

de 1912 de l'Association allemande do Notre- 

Dame-de-Lourdes, à 8 h. 13. 

Jeudi 5 septembre. — Départs : Le pelerhiugà 

diocésain de Namur (2 trains), le pèlerinage 

diocésain de Séez (3 trains), à 13 h. 45, 15 h. 50 

et 17 h. 20. 

Arrivées : 

Deux trains (valides) du pèlerinage diocé- 

sain mixte de Metz, à 7 h. 55 et 8 h. 15. 

Pèlerinage de Lyon et de Saint-Etienne (trois 

trains), à 5 h. 45, 6 h. et 6 h. 28. 

Le deuxième pèlerinage national ilalien do 

1912, venant inaugurer la XIV 0 Station du Cal- 

vaire offerte à Notre-Dame de Lourdes par son 

comité (4 trains), à 17 h. 04, etc. 

Le deuxième train du pèlerinage de l'Asso- 

ciation allemande de Notre-Dame de Lourdes, 

à 19 h. 52. 

Pèlerinage des Flandres belges (Courtrai). 

Un groupe de 150 pèlerins d'Argenleuil (dio- 

cèse de Versailles). 

Vendredi 6 septembre. —- Départs : Le pèle- 

rinage diocésain d'Avignon (2 trains). 

Le pèlerinage diocésain de La Rochelle (deux 

trains). 

Samedi 7 septembre. — Départs : Le pèle- 

rinage diocésain de Tours (2 trains). 

Arrivée : 

Le pèlerinage diocésain de Marseille. 

Evoques et prélats pèlerins 

Sont venus en pèlerinage à Notre-Dame- de 

Lourdes au cours de cette semaine : 

S. G. Mgr Delamaire, arohevêque-coadjuicu» 

de Cambrai. 

S. G. Mgr Chesnelong, archevêque de Sens. 

S. G. Mgr de Kersuzan, évèque du Can-Haï« 

tien. 

S. G. Mgr Rumeau, évêque d'Angers. 

S. G. Mgr Kennedy, évêque titulaire d'An- 

drmople recteur du Collège américain du 

Nord, à Rome. 

S. G. Mgr de Durfort, évêque de Langres. 

S. G. Mgr Humbrecht, évêque de Poitiers. 

Mgr Cartier, prélat de la Maison de Sa Sain- 

teté, vicaire général do Cambrai. 

Mgr Carton, urélat de la Maison de Sa Sain- 

teté, archiprêtre de Saint-Pierre-Saint-Pau], a 

Lille (diocèse de Cambrai) 

Mgr Colson, prélat de la Maison de Sa. Sain- 

teté, curedoyen de Plancy (diocèse de Troyes). 

Grandes ascensions 

En Haute-Ariège et en Andorre. De Vic-Dessos 

a. IHospitalet par les grands pics fron- 

^SCo : V Malcaras (2.904 m.) ; 2° Rialp 

(2.903 m.) ; 3» Serrère (2.911 m.) : 4» l'Esta- 

nyo d'Andorre (2. 911 m.), et 5° Rulhes- 

Fontargente (2,788 m.). 

Sixième journée du vendredi 6 septembre, 

du pie de l'Estango à la Porte d'Enfer (fron- 

tière). 

4 h, i : Réveil. 

5 h. 20 : Lever du soleil du haut de l'E-stanyo. 

^li*60?^ : Départ pour le port de Raus-oi 

(2.699 m.). 

6 h. I : Col de Sortirai y. 

7 heures : Lac Serrère, entouré des mines de 

fer de l'Audone. 

8 heures : Port de Rausol (2.699 m.) entre le 

pic de Serrère à gauche, et le pic au nom pit- 

toresque de Mil-Menut (2.735 m.), à droite (est), 

8 h. la : Croquis du port de Rausol, station- 

nement, 

8 h. h : Pie de Mil-Menut (2.735 m.), d'où naît 

la chaîne ariégeoise de l'Ilomme-Mort Déjeu- 

ner. 

1 

9 heures : Départ du pic de Mil-Menut pour 

le Port-Vieux de la Coume d'Osé. 

^l'thk^^'V^ -{nL4S^) de la Coume 

d Ose (2.600 m.). Croquis 

JV^^J'^ ^ e la Coume d'Enfer (2.663 

mètres, 02 mètres de montée^. 

11 heures : Station 

A&ÎJ : Ported'Enfer (2.500 m.), ou Povteilla 

T,,V nrZ ra ^ 5 nfel \ impressionnante d'hoir- 

leur et de grandeur tragique 

12 neures : Dîner à la Porte d'EnicT 

13 heures : Départ. 

on 13 K' * : J F>k

LUNDI S SEPTEMBRE 1912 

1. Tenue: 

Sac touriste. Lampe a alcool 


15 heures : Vie de Saquet ou de la TU te a* 

ÏOurs (2,259 m.). 

15 h. î : Station Croquis. Départ. 

10 heures : Mansèdre (1,881 m.). 

10 h. i : Manseillo. Chàlet forestier. Source 

délicieuse. , ... 

17 h. i : Bonascre. Fontaine délicieuse (+4»), 

18 heures : Le Port Pijeuletd'Ax {1,268 m.). 

19 h. i : Arrivée à Ax-les-Thermes, apies 

huit jours d'absence et de marches a pied. 

Renseignements généraux. — Cette excur- 

sion sera dirisée par M. le docteur Marcailnou 

a'Ayrneric de l'Académie Pyrénéenne, prési- 

dera de là Société des grandes ascensions de 

la Ilautc-Ariège, d'Andorre et de Cerdagne. 

Excursion annuelle de huit jours 

Souliers ferrés. Bâton ferré. 

2. Equipement 

•'S^'AhmcntaUen : Kub, chocolat cuit café, 

conserves, confitures, sucre, pain, 7 lui #. 

5 Prix : 8 francs de Toulouse à lorascon 

(aller et retour) ; 5 francs à Vicdessos ; 5 fr. 

pour divers. Total : 18 à 20 francs. 

0 Point de rencontre : Gare de larasçon-sur- 

Ariège. Dimanche, 1" septembre, à 12 h ju 

7 ïten«eignements : Ecrire de suite, à M. le 

docteur Marcai:hou d'Ayineric, en villégiature 

à Ax-les-Thermes (Ariège). 

Los &raiï'es Manœuvres 

Dans le 16 e corps 

Voie' quelques détails sur les grandes ma- 

nœuvres de la 32° division d'infanterie (Per- 

pignan) qui vont se dérouler au pied de la 

Montagne-Noire, dans la région comprise en- 

tre Carcassonne, le Mas-Cabardès, Saïssae et 

Alzonne. , .,,«»,. i- • 

La concentration des troupes de la 32° divi- 

sion sera terminée le 9 septembre dans !a ma- 

tinée Un parti (63° brigade, Narbonne) occu- 

pera' Carcassonne, Trèbes, etc; l'autre parti, 

W brigade (Albi) occupera Arfons, Alzonne 

Le Ï0 septembre sera jour de repos. _ 

Le 11, manœuvre de brigade contre brigade 

dans la région de Pezens. . 

Le 12, manœuvre de brigade contre brigade 

& l'est de Montolieu. . 

. Le 13, manœuvre de brigade contre la bri- 

gade vers Villardonnel. 

Le 14, manœuvre de division contre un en 

nemi figuré vers Aragon. 

Le 15, repos et dislocation. 

L'état-major de la 32° division (général Voi 

rhage), sera à Carcassonne les 9 et 10 septem- 

Fgeon voyageur égare 

De notre rédacteur-correspondant : 

Cuxac-Cabardès (Aude), T" septembre. 

Vers la fin de juillet, un pigeon voyageur 

'égaré est venu se réfugier à la ferme de Las- 

serre, près Laprade, chez M. Baptiste Sévérac. 

Il porte a la patte gauclie une bague aveo 

l'inscription Hirondelle-Toulouse et le n" 127 

et à la patte droite une bague en caoutchouc. 

Lo réclamer à l'adresse que nous avons in- 

diquée plus haut. 

EAU OE NOS BÂNES 

Cette .réglementation existe dans bon nombre 

de villes et chacun s'en trouve très bien, mal- 

gré les nombreux abus qu'une vigilance de 

tous les instants ne peut parvenir à supprimer. 

SAINT-AMANS-S OU LT. — Nos doléances à la 

Compagnie du Midi. — Si l'on admet, en prin- 

cipe, que les chemins de fer sont d'un intérêt 

public, et pour la plus grande utilité de ceux 

qui ont à s'en servir, on comprendra que nous 

signalions à l'administration de la Compagnie 

du Midi, qui nous intéresse plus spécialement, 

certaines modifications nécessaires à apporter 

dans la marche des trains, au moment où elle 

prépare son service d'hiver. 

Et d'abord, nous lui devons des remercie- 

ments très sincères pour nous avoir enfin do- 

tés d'un train matinal — le G66 — qui nous 

permet, avec la facilité 'de nous rendre direc- 

tement à Toulouse, do nous trouver a Castres 

dès 7 heures du matin. 

Mais pourquoi ce train manque-t-il de quel- 

ques minutes la correspondance sur Albi, qui 

est cependant le chef-lieu de notre départe- 

ment Le 651, suivant le 663 à peine a une 

heure d'intervalle, est parti à 6 h. 40, lorsqu'ar- 

rive l'express de Saint-Pons à 6 h. 58. Pour- 

quoi celte étrange anomalie ? Il suffirait de 

quelques- minutes de retard pour éviter aux 

voyageurs une attente de près de cinq heures, 

jusqu'à 11 h. 48. On te voit, il y a là une modifi- 

cation à apporter, et elle s'impose. 

Jadis, le 708 quittait Mazamet à 5 h. 30, une 

heure et demie après le passage du 710, ce qui 

laissait une latitude suffisante aux voyageurs 

qui n'avaient pu terminer leurs affaires. Au- 

jourd'hui, il part de Mazamet à 4 h. 46, faisant 

perdre ainsi trois quarts d'heure souvent pro- 

fitables et nécessaires. 

Personne n'a jamais compris pourquoi l'ex- 

press du matin, surnommé Paris-Lamalou, s'ar- 

rête» maintenant à Saint-Pons, au grand dé- 

sespoir des baigneurs, condamnés a se mor- 

fondre pendant plus de trois heures dans une 

sorte de puits qui n"a rien de folichon. 

Lo 707 arrive à Bédarieux à 6 h. 23, quand le 

930, qui fait l'expjress sur Montpellier, vient 

d'en partir, à 6 h. 10, ce qui ne permet d'at- 

teindre Montpellier qu'à 9 h. 58, après six lon- 

gues heures de cahotement, presque le temps 

que les rapides du P.-L.-M. mettent à franchir 

la distance de Paris à Lyon. 

Et dans le sens inverse, pour le retour, lors- 

qu'on vient par l'express de Tarascon de 1 h. 17 

— le train 59 — qui arrive à 2 h. 38 à Montpel- 

lier, vous vous trouvez en face d'un train tout 

à fait arquet. 

Syndicat d'initiative. — Nous rappelons que 

le cinquième congrès international de touris- 

me doit "s'ouvrir à Madrid du 24 au 30 octobre. 

H sera précédé de grandes fêtes dans toute 

l'Espagne qui commenceront le 1er octobre. 

Les membres du Syndicat d'initiative qui dé- 

sireraient y prendre part sont priés de nous 

informer sans retard au siège social, 37, rue 

de la Préfecture (en fa-ce ta poste). 

Nous tenons à leur disposition l'avanl-pro- 

gramme et les feuilles d'adhésion. 

Trouvaille. — Mme Marie-Thérèse, demeu- 

rant rue de la Mairie, 61, a trouvé un mou- 

choir. 

Bulletin météorologique du 1er septembre 

(.station d'essais agricoles). — Température 

riiaxima do la veillé, 23°,5 ; mini ma du jour, 

13° ; pression barométrique, 765 : vent du 

N -O. fort ; ciel très nuageux ; humidité nola- 

liw î>0 ; la température mini ma s'est abaissée 

de'l°.5 : le baromètre a monté de 1 m/m. 

Temps probable : pluies orageuses avec vent 

du N.-O. fort. 

oniregistié 44 naissances (24 garçons et 00 fil- 

les) et 41 décès (19 du sexe masculin et 22 du 

sexe féminin), soit un excédent do 3 naissan- 

ces. 

U a été célébré 22 mariages et il y a eu 19 

publications do mariages. 

Pour les pauvres. -- Le montant des quêtes 

faites durant le mois d'août pendant la célé- 

bration des mariages à la mairie, a produit la 

somme de 98 fir. 70, qui a été versée au bureau 

de bienfaisance. 

Ecole Beauséjour. — L'école des vacanscs 

pour les élèves de )a classe enfantine s'ouvrira 

mardi prochain, 3 septembre, à 8 heures. 

Nous rappelons aux parents que la rentrée 

des classes est fixée au jeudi 3 octobre pour ' 

les pensionnaires et au vendredi 4, à 8 heu- 

res, pour les externes. 

Nous recommandons la plus grande exacti- 

tude. 

Bulletin météorologique du 1"' septembre 

(station d'avertissements) . — Pression baromé- 

trique réduite au niveau de la mer, 758° 5 Dif- 

férence avec la veille : t m/m 9 n plus 

Etat hydrométrique : 53. (Hier • 71 V 

Pluie d'hier : 0. 

Situation générale ; Dépressions nord et sud 

de I Europe ; autre dépression s'annonce au 

large de l'Irlande. 

Temps probable : Variable, changement se 

prépare. 

Etat civil du 31 août. —- Mariages : Faustinc- 

Jcan Grauby, cultivateur, et Marie Durganud 

fille de service. 

Décès : Antonia Carlos, épouse Noguès, mé- 

nagère, 39 ans. 

ARRONDISSEMENT DE CASTELNAUDARY 

CASTEL.NAUDARY. — Caisse d'épargne. — 

Séance du 1er septembre. — Versements, 

10,01-6 francs ; remboursements, 7,427 francs ; 

excédents de versements, 2,619 francs. 

BRAM. — Le temps qu'il fait. — Nous subis- 

sons depuis quelques jours déjà une tempéra- 

'ure désordonnée comme il ne s'en était vue 

depuis fort longtemps. 

Pluies intermittentes, grands vents, se met- 

tent de la partie pour brouiller l'atmosphère et 

causer les plus sérieux préjudices à nos vigno- 

bles, dont les raisins auraient celles un grand 

besoin de soleil. 

Si cette température persiste, la cueillette 

sera retardée du fait que les raisons mûriront 

très difficilement ; la qualité de nos vins sera 

du reste amoindrie 

L'Union Orphéonique et le Réveil Bramais, 

Ces deux sociétés d'élite, bien organisées et 

ayant à leur tête des chefs dévoués, se trou- 

vent dans les murs de la bonne ville de Li- 

moux, prenant part au concours musical qui 

a lieu les 1er et '2 septembre. 

Nous sommes certains que ces deux sociétés, 

sur lesquelles nous fondons les plus belles es- 

pérances, se couvriront de lauriers et nous 

rapporteront à leur retour à Bram de nou- 

veaux fleurons à leurs bannières. — A. A. 

mis de allasse potnr l'année 1912. En 1911 a j» 

même date, il n'avait été délivré que 4u 

permis. 

Nos visiîours. — Un groupe do savants bel- 

ges aocomparoiés do deux daines a visité 

C ah ors dans la matinée du 29 août. Parmi le» 

membres de la caravane figuraient un général 

un conseiller provincial du Brobant, plusieurs 

ingénieurs et architectes, presque tous appât" 

tenant à la commission royale des moiuunènts 

ou aux Sociétés d'archéologie de Bruxelles 3 

de Liège. 

Ces distingués visiteurs ont parcouru tous 

les quartiers do la ville et pénétré dans nos 

églises et nos vieilles maisons. Ils étaient 

conduite par MM. Daymard, de Fonteiiilles 

Paumés et Grangié, du Syndicat d'Inii.iativô 

et do la Société des Etudes du Lot. 

Ils n'ont point caché leur admiration pour 

les perspectives et les vieilles pierres do notre 

cité et l'ont, après tant d'autres, déclarée une 

des plus curieuses et des plfis intéressantes 

parmi les villes de France. Ils ont promis de 

faire à la capitale du Quercy, trop peu connue 

encore dans les pays flamands, la propagande 

qu'elle mérite. Nous souhaitons que Caliors. 

déjà si fréquenté par les touristes de marque, 

reçoive de pareilles visites. 

Un infanticide. — Samedi, le parque» de Ca- 

hors et M. le juge d'instruction se sont tra.ns- 

porles a Limogne pour y instruire une affaira 

d infanticide qui revêt un caractère de frra- 

vné et qui aurait été commis par une ieuwe 

servante de la localité. Nous tiendrons nCQ 

lecteurs au courant de cette affaire. 

^7ÎROVPfSSli'.l/E.Yr DE PIGF.AC 

SAINT-CEBE, — Société de tir. — M B'uâi 

président de la Société de tir et do Wiu'Ya* 

tion militaire de Saint-Céré, vient d'être in- 

formée par l'autorité militaire de l'envoi de 

deux carabines modèle 1890, tvpe M et de 

deux fusils rnodèlo 1886-93, avec épée' nnïoa. 

nette et fourreau. 

Ces armes sont envoyées à titre de prêt et 

serviront à la Société pour la formation des 

candidats au brevet d'aptitude militaire en 

même temps qu'aux tirs a longue portée qui 

commenceront sous peu. 

Nous apprenons également que sur la prono- 

sition de M. Murât, le conseil général a voté 

une subvention de 50 francs à la Société. 

ARRONDISSEMENT DE LIMOUX 

Nominations 

M. Bonnafous, maître-adjoint à l'école pra- 

tique de Marmando, est nommé élève-maître 

de l'Ecole normale de l'enseignement techni- 

que (section industrieile). 

— Mlle Condom, maîtresse répétitrice au 

collège de jeunes filles de Villeneuve-sur-Lot, 

est nommée élève-maîtresse do l'Ecole nor- 

male de l'enseignement technique (section 

commerciale). 

AUnONDlSSEMENT DE NAtWOXNI! 

NARBONNE. — Arrestation. — Avap^bjOT, 

nnWK.midi Etienne P.... 45 tins, né a U »* 

veRe,» misou violon ^^Stoi 

traire s et' menaces envers le sous-uispet-teur 

do police Comtes. 

Il sera déféré un parquet. 

Trouvailles. - M- Unîtes Georges, cours Ml- 

ra-penu, H, u trouvé une médaille en or. 

Mouvement de la population. — Durant le 

LIMOUX. — Fêtes de septembre. — La deu- 

xième journée des fêtes s'annonçait mal, très 

mal. Le temps s'était mis de la partie et une 

pluie fine, qui fait le bonheur des propriètai- 

ocs, mais non celui du comité des fêtes, n'a 

cessé de tomber durant la matinée. 

Le soleil, cependant, a voulu être de la fête 

et, compatissant aux doléances du comité des 

fêtes, nous a envoyé quelques-uns de ses 

rayons. U n'en fallait pas davantage pour dé- 

rider la population qui, immédiatement, s'eSt 

mise à orner et décorer les rues. 

Les diverses sociétés sont arrivées ; les sal- 

ves d'artillerie résonnent, la fête est com- 

mencée. 

Nous ne reviendrons pas sur la réception du 

jury à l'hôtel de ville qui eut lieu à 5 n. 30. 

A 8 heures, les délégués se rendent à la gare 

recevoir les sociétés retardataires. 

A 8 h. 4, toutes les sociétés sont réunies de- 

vant la mairie. Un défilé vraiment imposant a 

lieu. Les applaudissements du public, très 

nombreux, qui est échelonné sur le parcours 

de la retraite, souligne le passage des sociétés. 

A 9 h. un concert très réussi est donné 

sur la place de la République, mais il est l'heu- 

re de se retirer et bientôt tout rentre dans le 

calme. 

Comme le portait le programme, la troisième 

journée a débuté par le concours de musique. 

A 8 heures, les diverses sociétés se rendent 

dans les locaux assignés pour la lecture à vue. 

Délégué d'une société, j'ai pu assister, dans 

la cour de l'ancienne Ecole supérieure, aux 

concours de lecture à vue et à celui d'exécu- 

tion. Los diverses musiques, la Lyre indépen- 

dante de Monx, la Lyre municipale de Castel- 

naudary, l'Echo d'Alà-ric de Camplong, les En- 

fants de Preixan, ont vaincu aisément les dif- 

ficultés semées dans le morceau de lecture 

à vue et dans le morceau imposé. 

Au théâtre, l'Union ' : pliéonique de Bram 

est spécialement félicitée par M. de Noëll, l'au- 

teur du morceau imposé. 

A Satot-Louis, les chorales appaméennes, 

l'Aveniir die Bonnefoy, les Enfants de Villasa- 

vary, ont eu une belle exécution. 

A Sournies, les trompes de chasse, les Trom- 

pettes de Cavalerie, les tambours et clairons 

ont, en un légitime succès. 

Je serais honteux d'un oubli que j'allais 

commotiiire, en ne félicitant pas ces jeunes dc~ 

moisBÎles qui composent la Mandoline Narbon- 

naise et la toute dévouée directrice, Mlle Bil- 

lard, Société qui nous donnera, samedi, sur la 

place do la République, une charmante audi- 

tion. 

A 11. h. 30. le jury déslgn* les Sociétés qui 

doivent participer à l'audition d'honneur, qui 

a Lieu à 2 h. 30. à l'Ile de Soumies. 

A 2 h. 15, les diverses Sociétés sont réunies 

à la mairie. SuàviQs du comité, eiiâes se diri- 

gent vers l'île de Sournies, après avoir fait ie 

tour de la place de la République. 

Le concert, ou mieux, l"aud!ition d'honneur, 

donnée dans lT.te de Sauraties, comprend les 

Sociétés suivantes. 

Tout d'abord, sons la direction de M. Gui- 

chard. la Batterie de Limoux a les honneurs. 

Le" joary est émerveillé de l'ensemble et des at- 

taoues'. Successivement défilent la Chorale ap- 

painéenin©, J6S Enfants de Quillan, la Mandolifl 

nia Narbonnaiss, l'Echo d'Alaire de Camploiig, 

le Rallye Talairanais de Talaiiran, la Lyre In- 

dépendante de Moux, l'Union Orphéoiiiiqtue de 

Bram. l'Avenir de Bomieîoy. Chacune de oo& 

Sociétés exécute, soit le morceau imposé au 

concours d'exéc.utiion.soil le. morceau de choix. 

L'audition d'honneur dure jusqu'à 5 heures. 

Le talion « ViHede-Ltmoux » est gonflé, prêt 

à partir ; le vent et ia maladresse d .un servant 

inat le feu ài enveloppe. 

-A 6 heures, sur la place de la République, 

tendis que le Rallye Grenade donne une audi- 

tion musicale, le comité fait lancer quelques 

baudruclies. représentant des sujets divers. 

A 8 heures, avant le concert annoncé par la 

Lyre de Moiix, nous avons ou une nouvelle 

audition de '.a charmante soirée de vendredi. 

Cette surprise du comité nous a été faite 

pour remercier la population liinouxine rie 

l'accueil MeawMQant que les membres ont reçu 

au moment de la souscription. 

Nous publierons demain seulement le pal- 

marès complet- des prix attribués aux nom- 

breuses Sociéiés qui, malgré tout, sont venues 

(rehausser l'éclat de nos fêtes. 

Quatrième journée : lundi, 2 septembre. — 

10 heures du matin (place du 22-Septembie), 

concert ; 2 heures du soir, défilé, par toutes les 

Sociéiés. Itinéraire : Allées des Marronniers, 

rue Toulzanne, rue des Augusbins, place de la 

République, nie Trinité, avenue Pont de Fer, 

rue do la Gare. Pont-Neuf, place de la Républi- 

que rue Mairie, roc Saint-Martin, place de ta 

République, rue Goutine, promenade du Ti- 

voli ; 3 heures (Tivoli), festival d'ensemble : 

1A Marseillaise,, exécutée par toutes les Socié- 

tés iustrumentales réunies, sous la direction de 

M. J. OrmSères, chef de la Musique municipale 

de l lmoux , Limoux-Marche, œuvre couronnée 

au Concours de composition de la Fédération 

des Sociétés musicales, exécutée par les So- 

ciétés instrumentales, sous la direction de M. 

F. Cadettes, chef de la Lyre Qu i Hanoi se. ; 

d-stiribniion des récompensés : 7 heures, ban- 

quet off-fti-t h MM. les membres du jury ; 8 heu- 

res et demie, audition musicale sur la place 

de la R/'P'ifbii.mie ; embrasement dm Tivoli : 9 

heures sur l'Esplanade ; feu d'artifice ; 10 heu- 

res (-Tivoli) , grand bal ; bataille de confetti, 

serpentins, jeux forains, etc. 

Accident. — An dernier momeott, nous appre- 

nons «u'un accident grave serait survenu sur 

la route de Villelongue. Le docteur Bougé, ap- 

pâté d'urgence, vient de se rendre à Vnlk*on- 

gue. 

EaO 'I* 

Rôle nés assises du Cot ; 

Laa affaires inscrites au rôle de la prochaine 

c


Bulletin FmmcM 

REVUE FINANCIÈRE 


La semaine clôture comme elie avait ouvert, 

e'est-a-uire d'excellente iacon. Les affaires 

Soin actives, la clientèle parait accentuer son 



compte a la banque d'Angleterre n'a fait au- 



affaires cette élévation, immédiate de 3 à 4 %, 



nes tout au moins. Cette impression parait 


caine, et Berlin, que menace pius particuliè- 



Les cuprifères ont bénéficié de demandes sui* 









spéculation ia plus hardie commence à trem- 



ses banques les titres en pension. Puisse 6on 


t-e!!e surtout ne pas nuire au mouvement si 

puissant qui s'affirme sur notre marché I 

Fonds ci'Etat 


bonne allure. Ijes RENTES FBANÇAISES ont 





L'EXTERIEURE, après avoir dépassé le cours 







prouve d'une résistance marquée. L'ITALIEN 

énote encore une certaine indécision à 96 85 

*t le PORTUGAIS se montre plus lourd à 

64 90. ' 


LES REVUES 

Etude historique sur le fief et la forêts de La- 

re;.?;! 11134-1791), par M. l'abbé Raymond 

Cerraze, curé de Lardenne. — Imprimerie 

Sa i t Cyprien, 27, ailées de Garonne, Tou- 

• k,use. 


torien de la paroisse où il est chargé d'exercer 

son ministère. Son âme sacerdotal© doit s'at- 

tacher non pas seulement à ceux qui restent, 


en. salutaires leçons et en précieux exemples ! 

An*s., félicitons bien sincèrement M. l'abbé 

11. Corraze, le très distingué curé de Lardenne, 


celte si intéressante et si instructive Etude 

historique sur le fief et la {orêt de Laramet 

Banques 



crédit, ofl des plus-values appréciables sont 

à constater. 

La BANQUE DE FRANCE attemt le cours 









établissement serait appelé san6 doute à orga- 

niser la Banque d'Etat en Chine, gagne rapi- 

dement le cours de 1.600 pour finir à 1.590. La 

BANQUE DE PARIS, l'UNION PARISIENNE, 


Au comptant, l'iNDUSTRIELLE FONCIERE 

conserve intégralement l'avance acquise à 


4 % à 467. 



L'ALGERIE passe de 3.500 à 3.634 et 3.615. Le 

CREDIT FONCIER D'ALGEBIE ET DE TUNI- 

SIE consolide sa hausse â 741 ; on sait que les 


cice courant ressortent à 502.000 frans. 

Parmi les banques éctrahgères, la BANQUE 


russes ' témoignent d'excellentes dispositions, 

la RUSSO ASIATIQUE à 816 et la BANQUE DE 

COMMERCE PRIVÉE DE SAINT-PETERS- 

BOURG à 784. La BANQUE ESPAGNOLE DU 

RIO DE LA PLATA se présente à 444 ex- 

coupon de 13 20. Plus activement traitées, les 




QUE DE ROME est ferme à 111. 

Transports 


çais ont peu varié pendant la semaine : tou- 

tefois en clôture, le NOBD, le LYON et l'OR- 


tant. Les actions des chemins algériens sont 

généralement bien tenus. Les chemine espa- 

gnols, tout en conservant des tendances plutôt 


d'activité ; nous retrouvons le NOBD D'ESPA- 

GNE à 486, le SABAGOSSE à 468 et l'ANDA- 


sont mieux à 613'. Les LOMBARDS gravitent 

autour de 109. . Les actions privilégiées con- 

verties BBAZ1L RAILWAY sont demandées à 

ses ouvrages écrits par une plume habile, 



Flèches du cœur. 

Mais M. B. Reverdi n'est pas seulement un 


ohologue délicat et pénétrant ; ses sonnets sont 




« Loin de vouloir hâter sa fin, écrit M. B. 



reux désordres, de rappeler au coeur ses nobles 




toujours apte à rapprocher les cœurs, à uniT 



M. Reverdi. 

D 

M 

>iouy 

s une délicate dédicace à ses paroissiens, 

c:iié de Lardenne écrit : a Ne croyez pas 

c soit une vaine curiosité, ou le stérile 

d'un passé à jamais disparu qui me 

3 à écrire cette histoire. Non 1 c'est bien 

une pensée d'invincible espérance... Je 

demeure conva.ncu que c'est le passé qui pré- 


nier, sortira la moisson de demain ! » 

' M. l'abbé Corraze a raison. De ses paroles 

profondément vraies, nous pouvons rappro- 


de la petite patrie conduit nécessairement au 

culte de lit grande patrie. » 



Coiraze contribue par sa déiiieieuse plaquette 


trie.,.. 


Qu'était Laramet avant le douzième siècle ? 

One toute petite église dédiée à la Sainte- 


et appelée Sainte-Marie de Laramet. Bile s'é- 

ié va.it au milieu de la forêt oui a conservé son 

nui il et qui n'était qu'une partie de l'immense 

lorêt qui couvrait alors toute la surface de 

itardenne. Laramet fut une des plus aincien- 

aes commanderies des Templiers. 

A l'aide d'une savante et très riche doeumen- 

iatio-n, M. l'abbé R. Corraze nous fait assister 


forêt de Laramet. « Laïques ou ece'.ésiasti- 

queb, tous, nous dit-il, entendaient faire œu- 


liberté ; ils voulaient construire une ville et 


de vie et une cité de refuge où les manants 


la petite ville de Larazet ne prit jamais, par la 

snite, l'importance que ses fondateurs vou- 

laient lui donner, cet échec ne peut être im- 

puté à l'esorit chrétien qui présida à ga fonda- 

tion, mais à la proximité de TournefeuiMe, 



Sa 1. votât de Laramet. 


droite seigneuriaux à Laramet et de l'exercice 

de 'a justice seigneuriale, de l'organisation des 



Laramet, . car « Laramet avait déjà sa maison 

de Dieu et surtout sa maison du peuple, atti- 

rant autour d'elle les pauvres serfs et les pro- 

tégeant ». 

Tout est à lire dans la captivante étude de 

11. le curé de Lardenne. Elle mérite l'attention 

de nos lecteurs. Nous la leur recommandons 

tout"particulièrement. Les souvenirs héroïques 

qu'elle fait revivre sont « bien faits pour nous 

InspireT quelque fierté et nous attacher très 

étroitement à la petite patrie ». 

Flèches du cœur trempées aux vraies sources 

de l'amour, par Bernard REVERDI , tome 3. 

Jules Pruoet, imprimeur-éditeur, Montau- 

ban. Prix : 1 fr. 50. 

Ce n'est pas la première fois que nous pré- 

sentons à nos lecteurs M. Bernard Beverdi et 

que nous recommandons tout particulièrement 


Art, 1, nie Klébeir, Nanties. 

Nous signalons avec plaisir la 2e édition de 


seur au Conservatoire de Nantes. La lre édi- 


compréhensible car tous ceux qui ont eu re- 

cours à cette méthode claire, rationnelle, ba- 

sée sur dix ans d'expériences, l'ont chaleureu- 



dorniier, dans son feuilleton consacré tout en- 

tier à la Méthode Georges Art : les conumer- 

çantis, les industriels non moins que les litté- 


faire à la Méthode un acoueitt favorable, car 

elle s'adresse à tous les travailleurs intellec- 

tuels, cruel que soit leur genre d'activité. 

Ajoutons que cette œuvre, sciemUflque ét 

pratique, est publiée sous le patronage du 

D r Ollive ,médecin des hôpitaux, professeur à 


L'ouvrage est an vente chez A. Pédone, 13, 


toute la méthode, sans restriction. Envoi 

franco. 

Affectation des jeunes soldats. librairie La- 

vauzeile. 10. rue Danton, Paris. 

« Où vals-je tirer mes deux ans î • Telle 

est l'angoissante question que ee posent tous 

lés jeunes soldats au moment où approche le 

moment du départ pour le régiment. 

11 fut un temps où des recommandations 


fluence sur l'affectation des recrues. Ce temps 

n'est plus. Mais les intéressés eux-mêmes ont 


minées le régiment de leur choix. U est essen- 


aussi, pour les exercer, qu'ils sachent où les 


nison. 

Us seront entièrement renseignés à cet égard 


tes que la librairie militaire Lavauzelle. 10, 

rue Danton, Paris, vient de publier, et qui ont 




postaL 

JEAN QUI LIT. 

613, les non converties se négocient à 516. Les 


la Compagnie se sont élevées en juillet 1912 

net à 2.262.960 francs contre 1.762.588 francs en 

juillet 1911, soit en augmentation de 28 39 %, 

le coefficient d'exploitation avant été abaissé 



16.768.080 francs nets contre 13.296.537 francs- 

en 1911. 





à 426. 


son animation antérieure, mais l'attention 



METROPOLITAIN se représente â 637, le 


à 786. Les obligations 5 % or de la COMPA- 

GNIE BABCELONAISE DE TRACTION gagnent 



Si les valeurs de gaz demeurent au calme 

absolu, les valeurs d'électricité, par contre, 

continuent à bénéficier de transactions très' 

actives. L'ELECTRICITE DE PARIS sélève à 

760, la PARISIENNE DE DISTRIBUTION est 


TRIQUE a fait l'objet de nombreuses deman- 

des qui l'ont porté de 147 à 168. L'émission de 


de 3 à 6 millions de francs a pleinement réussi, 

les anciens actionnaires notamment ont large- 

ment profité du droit de souscription qui leur 



pôts de la SOCIETE HYDRO-ELECTRIQUE 

DES BASSES-PYRENEES, recherchées durant 


grès à 452 50. Comme nous avons eu l'occa- 


fournit, depuis le mois de juillet, la lumière 

électrique à Bayonne, où elle compte déjà de 


contrats de fourniture de force ont été signés 


de la région, tels que la Société Saint-Gobain, 

Gliauny et Cirey, au Boucau, la Société Métal- 

lurgique du Sud-Ouest à Saint-Bernard, les 

Mines d'Ossès et do Banca, la Société des 


Les pétrolifères accentuent leurs fermes ten- 

dances. Le NAPHTE DE BAKOU s'enlève i 

2.239 pour finir à 2.225, le NAPHTE BUSSE 

cote 754 contre 650 et le LIANOSOFF 910 cou- 

paumelle. 12 25; -rasces, de 20 a. 24 50, le tout l'hec- 

tolitre. 

Pouiles vieilles, de 5 à6 fr.; poulets, de 3 à 4 fr.; 

GPôns, de 1 75 à 2 îr.; pintades, de 4 à 5 fr.; din- 

des, de 13 à 14 fr.; canamss, de 4 75 à 5 50, le tout 

la paire. 

Lièvres. — 7 fr.; lapins, de 2 à 2 25; perdreaux, 

de 2 2û à T5 ; calBies, o eo, le tout la pièce; œufs,. 


Pores gras, de 73 à 75 fr. les 50 kilos; petits porcs, 

de 30 a 40 Ir. la pièce; saucisson, 6 tr. le Mlo; jam- 

bon, 3 £r.; lard, 2 50. 

ARIEGE 

Ramiers. 

Marctié du samedi 31 août 1012. — Blé, MO hect., 

19 II'. 50, 20 fr., 20 fr. 25; seigle, 40 liect., 13 à 14 fr.; 

méteil, 44 hect., 16 à 17 fr. ; avoine, 150 hect.., 10 

à U îr. ; haricots, 250 hect., 34 à 35 fr. ; maïs, 40 hect. 

23 à 23 fr. 50; fôves, 30 hect., 18 à 19 fr.; pommes 

de terre, 50 hect., 3 è 4 fr. 

ÀVEYRON Saint-Geniez-d'Olt. 

Foire. — Voici les cours pratiqués : 

Poules, 2 fr. 50 pièce; poulets, de 3 fr. 50 à 4 fr. 

la paire; canards, 3 tr. 50 la paire; beurre, i fr. 60 

la livre. 

Les porcelets atteignaient fiacReaient le prix de 

40 et 45 fr.; les porcs à engraisser se sont vendus 

tre 789. Dans le groupe américain, 1 action 

UNION DBS PETROLES D'OKLAHOMA pour- 



tour de 52. . . 



son du raffermissement sensible du marche 

de la matière, s'est poursuivi assez régulière- 


du Havre, intéressantes comme prix et sur- 



la liquidation qui ne permirent point de Unir 

au plus haut cours, La FINANCIERE se pré- 

sente à 163 contre 141 et MALACÇA à 333 cen- 






dérable qu'elle délient actuellement, a le dé- 


exploitation rationnelle et rémunératrice, AU 

cours des cinq dernières années, elle a réalise 

un bénéfice de 9.141.443 francs et au 1 jan- 


un espace reconnu de 47.000 hectares -Ajou- 


nement continu des procédés îiioustriels, la 

teneur du latex en caoutchouc a été porte ne 

35 à 37 %. Oh a donc tout lieu d espérer en 

l'avenir de cette Compagnie qui entre mainte- 

nant dans l'ère des réalisations et cela d au- 

tant mieux que, tout en développant sa pro- 


formidable exploitation forestière. L action 

PACOUDA s'est avancée à 84 francs ; ce titre 

mérite mieux, car aux bénéfices que laisse ac- 

tuellement à la Société la vente du café vien- 

dront s'ajouter, dans un assez bref délai, ceux 



LIEBE ET D'EMBELLISSEMENT DE LA 


régulièrement aux environs de 495. L'action 



à 214. La PREVOYANCE ACCIDENT s'obtient 

à 750. 




nouvelles plus-values sous l'influence des fac- 


déià signalés. Nous retrouvons, en effet, parmi 

les plus favorisées , COMMENTRY FOÏJR- 

CHAMBAULT (plus 67!,CHATliLLON COMMEN- 

de 85 à 1O0 fr. pièce. Quelques codions demi-gras se 

sont vendus de 135 a 150 fr. pièce. 

Beaucoup de hôtes à cornes avaient été ame- 

nées; 11 s'es traité pas mal d'affaires et dans des 

prix très élevés. Les bêtes de travail ont attemt 

les prix de 1.100 et même 1.2C0 fr. la paire. Les 

bœufs jeunes valaient de 500 à 700 fr. la paire. Les 


chercBiées. 

Au marché aux moutons, beaucoup de bêtes et 

beaucoup de transactions et à des prix très ré- 

jnunéi-ateurs pour les propriétaires éleveurs. 

TARN 

AJM. 

MiarcliMoire du 31 août 1912. — Blé-froment, 21 fr. 

05 cent. ; avoine, 11 fr. 75; pommes de terre. 4 far. 60; 

foin, 6 fr. 40; charbon de bois, 10 fr.; bois à brû- 

ler, 2 fr. 20; lait, 0 tr. 30; oies vivantes, 15 fr. ; 

canards vivants, 1 fr. 65; poules et poulets, 1 tr. 

80 cent. 

Flarine de froment : la balle de 122 loi. 1' estampe, 

45 fr. 37; 2* estampe, M fr. 37; 3' estampe, 43 fr. 37; 

les KM kilog., 35 fr. 36. — Œufs, la douzaine, 1 fr. 

Lavaur. 

Marché du 31 août 1012. — Blé, 825 hect., 21 à 

28 fr;.; vesees, 22 fr. ; avoine, 10 fr. ; trèfle, de 120 

à 130 Ir. les 109 kil. ; veaux, 40 vendus à t fr. 10; pou- 

les, la paire, 5 fr. 25 ; poulets, la paire, 3 fr. 50; 

œufs, la douzaine, 1 fr. 05. 

TRY (plus 100). 

les CHANTIERS 

(plus 35), le CREUSO' 

FOURNEAUX F/ 


Les valeurs françaises de charbonnages tien- 

nent leurs précédentes positions. Il vient dt- 

tra décidé d'élever le prix du charbon pour tes 

usages domestiques de 1 frano par tonne, cette 

mesure qui concerne Paris et le Nord de la 

France serait appliquée de suite. A la Bourse 

de Lille, l'action VEND1N-LEZ-BETIIUNE cote 

actuellement 147 fr. Les prévisions qu'on avait 

jusqu'à présent formulées au sujet de ce char- 




respectives de 223 et 225 mètres. La teneur du 

charbon contenu dans.ces veines est de 89,1a % 

de carbone et 8,48 % de matières volatiles, et 


ment propre. 

De plus, des couches variant entre 90 centi- 

mètres et 1 m. 24 seront certainement recou- 

pées prochainement aux niveaux 284 et 291. 

Les métallurgiques russes ont été diverse- 

ment traitées, quelques réalisations de bénéfi- 

ces s'étanf. produites sur les titres qui avaient 

été particulièrement favorisés ces temps der- 

niers mais le compartiment reste résolument 

décidément .... 

TOULA clôture à 1105 après «24. Au comptant, 

l'action USINES MATHIAS reste bien disposée 

à 401 50. 

Tout permet d'escompter pour cet exercice 


de 8% environ. 

Un peu d'hésitation s'est manifestée sur cer- 


ses SOSNOWICE cote en dernier heu 1618 et 

la part DOMBROWA 1627. 





de métal rouge sont regardées comme encoura- 

geantes et les revues américaines sont optimis- 

tes ; on y prévoit généralement que la deman- 


pour l'automne. Le Rio s'est élevé à 2,012 pour 

revenir ensuite en arrière sous l'influence de 



cours de 2 042. Le BOLEO s'avance à 804. En 

coulisse le marché des cuprifères a été très 

animé' mais l'attention s'est portée plus par- 

ticulièrement cette semaine encore.sur le grou- 

GEIIS 

Jegun. 

-Foire. — Voici les principaux cours : 

Balte aux grains. — Blé, 21; avoine 9 50 à 10; 

maïs 18- orge, 13; sorgho, 15; haricots, 30; fèves, 18; 

pommes de terre, 5, le tout lUiectoIHre. 

Son, 9; repasse, 12; foin, 2; paille, 2, le tout .es 

50 liilos. ' , , 

Marché couvert. — Poulets, do 3 75 à 4 50; poules, 

cte 4 à S; dindons, de 8 à 10; canards, de 5 à 6, la 

tout la paire ; œufs, 0 95 la douzaine. 

Gibier. — Lièvres, de 4 à 5; lapins, de l 25 à 1 50; 

perdreaux, de 1 26 à 1 50. la pièce . 

IVjirafl. — Gros attelages de travail, de 1.000 a 

1.950-, moyens, de. 900 à 1.100; breaux, de 850 a 1.000; 

vacilles, oie 65û à 800; génisses, d* 500 à 600 la paire. 

MARCHES AUX PB.TJNES 

Du 31 août. 

VilleneuTe-siu r-Lot. 

Apport, de 1.600 a 1.800 quintaux. 40/4, de 70 à 72; 

50/-4, de 55 à 58; 60/4, de 48 à 50; 70/4, de 44 à 46; 

80/4, de 40 à 42 ; 80/4, de 35 à 37; ICO/4, de 30 à 

32; 120/4, de 25 à 30; fretin, 20 fr. Hausse marquée 


lénrtgnac-de-Seycihies. 

Apport, dis 1.100 à 1.2O0 quintaux. 

40/45, de 80 à 85 fr.; 45/50, de 65 à 70; 50J55, ©d 

58 à 60; 55/60, â» 50 à 52.; 60/65, de 48 à 50; 65/70, 

d© 45 à 47; 75/80, de 42 à 44; 85/90, de 39 à 41; 

en juin. Pour la CHINO, la production du 

deuxième trimestre 1912 a atteint 4.289,644 lu 

vres en augmentation de 1,01/,764 livres sur 

trimestre précédent. 

i comptant, la HUELVA-COPPER voit son 

marché s'animer à 30 francs pour les unités et 

à 28 fr. pour les coupures. Les chiffres de pro- 

duction que nou6 avons publiés montrent l'exé- 


tion et les progrès importants qui ont été faits 



Les mines d'or ont fait preuve d'une tenue 

plus régulièrement ferme, et certains .parais- 


mois prochain. L'EAST RAND se raffermit à 

77 pour finir à 75 50 ; pondant le trimestre dos 

lo 30 juin, sa production totale d'or attemt 

183,682 onces évaluées L. 785,985 ; défalcation 

faite de L. 500,108 de frais d'exploitation te bé- 

néfice net s'établit à L. 285,875 ; GOIJIFIELDS 

clôture à 103 50 et RAND MINEte à 1/3 50. 

Les diamantifères ont encore vu leurs cours 


mandes de 'arbitrage maison léger tassement 

s'est produit ensuite, motivé par des prises de 

bénéfices effectuées à l'approche de la liquida- 




PH1LOU7.S El WARDINGTOS. 

If. rue Leuelletier. à Paru. 

PS — L'UTAH COPPER C* publie pour la r 



port de plus de 20 pages, est accompagné 


nant une idée complète de l'exploitation par la 

vue générale des gisements de 1U 1 Ali COP ; 

PER, montrant l'étendue des travaux à la 

pelle à vapeur. 


déposée chez MM. Dupont et Furlaud, ban- 

quiers, 19, rue Scribe, Paris, qui en adresseront 

un exemplaire sur demande 



85/10», de 32 à 36; 100/ 110, de Î5 a 30; fretin, 20 fr. 

Tendance a la hausse, vente rapide. 

Puymirctl. 


portant. Voici les cours pratiqués t 

Les 50/5 fruits au demi-kilo, 55 fr. ; les eo/5, sa fr. ; 

les 70/4, 40 fr.; les 80/5, 42 ; les 90/5, 36 fr.; les 

100/10, 33 fr.; fretin, die 18 à 20 fr. 

Seyches. 

Apport à notre marché de vendredi, de 700 à 800 

quintaux; tout vendu, vente active ; 

Les 40/5, de 70 à SO fr. ; les 50/5, de 50 à 55; les 

80/5, de 48 à 50; les 70/5, de 43 à 45; les 80/5, de 

38 à 40; les 90/5, de 33 à 35; les 100/5, de 3 Oà 32; 

les 110/5, de 26 a 28; les 120/5, de 22 à 25; fretin, 

facilite lo retour lorsqu'elle» 

a>nt arrêtées ou supprimées Est aia- 

ployé nvec succès dans l'AroériSr- 

rhâe etla Dismâno.Tl-iSj 

Dépôt : Ptiarmacie DELIEUX, 9, rue de Rémusat. & Toulouse. 

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1O0 hect. Pays d'élevage. Prix 

modérés. Robineau, Sama- 

tan (Gers). 

SOCIÉTÉ DU PRÊT 6EITUI1 

Fondée à Toulouse en 1828 

Bureaux situés rue Saint-Jean 

3 (près la place des CanmasX 

ouverts tes lundi, mercredi, 

vendredi, de neuf heures du 

maton à midi. Prêts SUIT gages. 

25 Feuilleton du 2 septembre 1912 

D, [t Ivài 

PAR 

Gilbert STENGER 

IX 

L'EXIL 

n. xd'arenil, enfin, elle n'avait qu'à le-- 

êr les yeux .pour admirer de toutes .parts 

la crête des collines si verdoyantes, si 

cultivées ; à Mareuil, de sa tour, elle en- 

tendait le murmure de l'eau courante, 

le brouhaba du grand moulin, le siffle- 

ment des meuniers, le ronflement des 

meules, le « han » des chargeurs qui em- 

plissaient leurs sacs de farine sur les 

charrettes. Ici, rien ; quelques cris d'en- 

fants, un aboiement de chien, le siffle- 

ment d'un merle chez un perruquier, et 

toujours ces coups de marteau sur l'en- 

clume du cloutier, et ces étincelles jail- 

lissant en fusée ; et toujours les heures 

^h ées - dans le silence, par l'horloge du 

ÎS^fi -éSirt! 1 lons comme un L ^ che- 

- Les journées ainsi divisées en temos 

égaux, lui semblaient plus ennuyeu^t 

plus tristes que celles d'autrefois. Et sa 

pensée la reportait au temps écoulé, à la 

résolution qui l'avait fait partir de Ma- 

reuil. N'avait-elle pas agi à la légère, en 

s'exilant si brusquement, en se séparant 

ries lieux, des personnes, des choses, avec 

lesquels elle avait vécu toute sa vie ? Du 

milieu de ses souvenirs, du milieu de ses j 

mauvais jours, des noires tristesses de 

son existence évanouie, elle ressaisissait 

la trace fugitive de quelques heures lumi- 

neuses, d'un contentement, d'un bien- 

être, d'un petit bonheur, parmi tous ses 

chagrins . 

Elle s'y attachait, et elle en grandissait 

l'image et l'embellissait avec son imagi- 

nation surexcitée. C'était des riens de ja- 

dis qu'elle se rappelait, une promenade 

avec son grand-pere, une visite dans une 

ferme, chez un misérable, un cadeau à 

un petit va-nu-pieds traînant besace ; ou 

bien encore un beau jour éclairé de so- 

leil qui avait doré les mousses brûlées 

dans sa vieille tour, et répandu sa douce 

chaleur dans la grande salle où elle tra- 

vaillait avec ses pauvres... Mais toutes 

ses joies, si diverses et si petites autre- 

fois, prenaient maintenant des propor- 

tions énormes dans son esprit ; et elle se 

demandait pourquoi elle ne s'en était pas 

contentée, pourquoi, à leur contact, elle 

n'avait pas oublié ses soucis. Il lui sem- 

blait qu'elle les jugeait mieux à distance. 

Et puis, elle commençait à éprouver 

quelques remords d'avoir abandonné les 

infirmes recueillis dans sa tour. Qu'é- 

taient-ils devenus ; qui les nourrissait ? 

Elle s'accusait d'avoir déserté son peste, 

comme un soldat devant l'ennemi ; et, 

sous le coup de ces .regrets, elle écrivait 

au bon curé de Mareuil pour le prier de 

s'adresser au notaire, chez qui elle avait 

déposé l'argen* de la succession de son 

père, afin de secourir les plus nécessi- 

teux. Elle les nommait. 

Quand elle était partie, le vieux père 

vtoîîv r-, 

bcsoin d ' une Wouse, le 

7^ t" te d un Pantalon, la mère Si 

S e i fallait 1 ^ 1 " f la ****** d ' u »e 

corne, il fallait les leur acheter Ouel- 

ques jours se passèrent. Elle reçut la ré- 

ponse du curé. Cette lettre lui faisait con- 

naître l'emploi de son argent, lui en- 

voyait les remerciements des misérables 

secourus, et elle se terminait par les sou- 

haits d'un prochain retour. Sa place, lui 

disait-elle encore, était parmi ses obligés, 

qui, même pauvres, même inurmes, n en 

étaient pas moins des créatures aimantes, 

aussi dévouées que u autres, et pouvant 

lui faire supporter, par leur affection et 

leur dévouement, les méchancetés dont 

elle était victime. 

C'était vrai ; elle le reconnaissait. Tou- 

te cette famille de souffrants ne lui avait 

jamais manqué. Ils avaient su la plain- 

dre et soutenir son énergie par leurs pa- 

roles émues. Au milieu d'eux, elle avait 

connu une paix calmante, rassurante. 

Le bon curé avait raison, et Bernard 

autsi quand, sur le tertre gazonné de la 

montagne, il lui disait les mêmes choses. 

Ici, avait-elle seulement un ami à qui elle 

pût ouvrir son cceur, parler de ceux qui 

lui avaient été chers ? En ces instants 

mélancoliques, elle pensait à Bernard, 

qui lui avait été si utile, son protecteur 

muet et respectueux, son serviteur de 

chaque jour. Elle aurait dû l'en croire, 

redescendre avec lui de la montagne à 

Mareuil. 

Peut-être ! 

Mais, aussitôt, elle sentait son cœur 

tressaillir. Au fond, elle retrouvait le sou- 

venir de M. Julien. Et chassant toutes ses 

songeries, tous ses chagrins, tous ses rai- 

sonnements, elle apercevait très claire- 

ment la cause, l'unique cause — elle se 

l'avouait tout bas — qui l'avait exilée de 

Mareuil, son amour pour le fils de Mme 

Silvestre. 

Aussi, chaque fois qu'elle songeait au 

retour, elle se trouvait en proie à un au- 

tre sentiment qui l'en dissuadait, à une 

émotion qui ravivait en elle la résolution 

de son éloignement. Elle comprenait, à 

1 état de son cœur, qu'elle n'était pas li- 

bre encore, que son amour n'était qu'en- 

dormi, non éteint ; et que fille maudite, 

lille réprouvée pour le monde, elle se de- 

vait, avant de rentrer à Mareuil, d'ané- 

antir son amour coupable. 

Seulement, comme elle savait M. Ju- 

lien malade, et malade à cause d'elle, 

malade de ne pas la voir, elle aurait vou- 

lu être au courant des suites de cette ma- 

ladie. Ce n'était pas encourager, ni ré- 

chauffer son amour, se disait-elle, que de 

s'informer de la famille Silvestre. Et le 

jour des marchés de la ville, elle parcou- 

rait les places et les rues, pour rencon- 

trer des uersonnes de Mareuil, des fer- 

mières connaissant les Silvestre. Elle en 

rencontra et leur parla. Quelques-unes 

l'accueillirent mal. D'autres l'évitèrent 

et retournèrent sur leurs pas, afin de ne 

pas la voir. Toujours cette répulsion 

inextinguible qui la séparait du monde, 

comme une pestiférée. 

Néanmoins, elle apprit en quelques 

mots, dite en courant, et arraches cà for- 

ce d instances d'une revendeuse de fruits 

que M. Julien était « au plus mal » et 

que l'on désespérait de lui ; que made- 

moiselle Adélaïde « n'allait toujours 

pas » chez les Silvestre, et que c'était 

encore elle, Clémence, que l'on accusait 

de tous ces malheurs. '. 

— Il faut que je vous dise, ajoutait la 

revendeuse, on dit que vous allez faire 

gracier votre mère, la forçate. Pour ça, 

vous avez tort. Ce n'était pas l'idée dè 

votre grand-père... il faut la laisser où 

elle est... je vous le dis... qu'est-ce que 

cela peut vous faire qu'elle revienne ? 

Est-ce que vous n'êtes pas assez malheu- 

reuse comme ça ? Quand la forçate sera 

avec vous, personne ne voudra plus vous 

parler. 

Clémence n'avait fait aucune démar- 

che pour obtenir la grâce de sa mère, et 

pandait ? Qui avait intérêt à les oropa- 

ger ? Qu'espérait-on ensuite de cette grâ- 

ce accordée et de la présence de la for- 

çate dans le pays ? On croyait, sans dou- 

te, lui faire de la peine ! Mais depuis 

qu elle avait lu les lettres de l'absente, 

elle désirait ardemment la revoir ; et si 

elle était graciée, sa mère, elle s'était pro- 

mis de l'entourer de soins, de la consoler 

du mépris du monde et des souffrances 

endurées au bagne. Une peine... cette 

grâce ? Comme on s« trompait ! Combien 

de fois elle avait souhaité ce pardon, dût- 

elle subir ensuite de nouvelles humilia- 

tions ! 

Toutes ces idées lui traversaient l'es- 

prit, tandis que la revendeuse conti- 

nuait : 

— Je ne vous engage pas a rentrer à 

Mareuil, petite. On crierait encore après 

vous. Il y en a qui disent que depuis vo- 

tre départ, on est bien débarrassé. Je ne 

sais pas ce que vous leur avez fait là-bas 

mais pour sûr ils ne vous aiment pas..! 

Parce que votre père vous a laissé quel- 

ques sous... cela les enrage que vous 

soyez plus riche qu'eux. Pourtant Mar- 

tial ne l'a pas volé, cet argent, n'est-ce 

pas ? L est de l'argent bien gagné ctu'il 

vous a laissé. 

1 

Tous ces propos n'étaient pas encoura- 

£j cd.Il LS, 

Clémence, alors, revint chez elle dé- 

contenancée résolue à demeurer où elle 

était. Qu irait-elle faire à Mareuil où les 

haines étaient encore si vivaces ? Et ses 

regrets s'en trouvèrent calmés. Le soir 

f^t Sa n° llte if 1 ? 6 ' jusant silencieuse- 

ment, elle goûtait maintenant la ioie de 

cette: solitude, de cet exil que riSi ne 

troublait. En s'endormant, elle n'avait 

plus le cœur secoué de son désespoir 

comme a Mareuil. Son isolement n'était 

tachait de se croire heureuse afin de 

1 être ; elle se persuadait qu'elle devait ne 

plus rien désirer, afin de se réjouir de son 

Et, dès ce moment, elle se mêla davan- 

wf a - V1€ , ex } érieure > se promenant 

quelquefois le dimanche, sur l'avenue 

de la Gare ou se promenait le inonde élé- 

Ki, i i jeUnes °uvrières. Si elle l'eût 

voulu il lm aurmt été {acile de ge join . 

n^-f u î c , es groupes bavardant. Elle 

watt garde de céder à la tentation. Com- 

ment aurait-elle été jugée, si jamais son 

origine eût été connue ? Fille de forçate I 

L était comme si on eût dit : rebut de la 

société. 

Elle n'avait droit à aucune amitié a 

aucun sourire, à rien qu'au mépris pu- 

blic ! 

Ces sorties n'en étaient pas moins une 

distraction, pour elle, qui l'enlevaient à 

ses rêvasseries. Tout isolée qu'elle fût, elle 

sentait la vie autour d'elle, elle coudoyait 

la ioule, elle se frottait aux passions nais- 

santes, elle avait sa part d'action com- 

mune, et englobée dans ce mouvement, 

elle y laissait un peu de cette mélancolie 

qui toujours la ramenait au souvenir do 

Mareuil. Peut-être eût-elle ainsi émoussé 

1 amour saignant en elle, à la pensée de 

M. Julien ! 

Mais le destin nous veille et nous pous- 

se où il veut. 

(A suivre.) 

1 ctait 

j plus en elle qu'une sensation d'àbandon 

elle s étonnait de ces bruits. Qui les re- 1 qu'elle apaisait en se raisonnant, et elle 

Nous prions instamment nos abonnés, lor». 

qu'ils nous demandent un changement d'a- 

dresse : 

1» D'indiquer très lisiblement leur nouvells 

adresse ; 

2° Ds nous envoyer leur bande portant leur 

ancienne adresse. 

Nous rappelons que toute demande de chan- 

gement d'adres3B doit être accompagnée do 

0 fr. 50 pour prix d'impression des nouvelle* 

bandes. 


LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

Organ© quotidien de I>éïense Sociale et Religieuse 

: Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

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LE NUMERO 5 CENTIMES 

Trois mois Six moll Du «B 

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Lof, Aveyron, Correze, Cantal 

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Haute-Garonne Anègo 

Edition du matin spéciale a Toulouse 

iisrjsEtJFî.mroSkr® 

S»*r»: :::::: rs 

RÉCLAMES (3. page).... ** 1* 

LOCALES. ... 

_ 2-» 

— 8-» 

nos BnruaiiT tes Ann°ncos et Réclames «ont reçues dans 

«ureaux. rue Roquelaine. 25. à Toulouse, et chez tous nos Correspondant», 

Lundi 2 Septembre 1912. - 22» Année — N° 7,215 BUREAUX A PARIS: 26. RUE FEYDEAU 

L^s Faits du Joui 

Un télégramme du général Lyautey parle 

lu bruit qui a couru de la mise en sécurité de 

•os nationaux à Marrakech ; mais le général 

fait des réserves sur l'authenticité de l'infor- 

liatiotl. 

On mande à la « Liberté » que Raisouli, en- 

fermé dans Arzila, est aux prises avec les Es- 

pagnols. De cette révolte pourrait résulter une 

Situation des plus graves. 

-- 


en présence des souverains espagnols, des 

exercices d'hydroaéroplane qui ont obtenu le 

•lus grand succès. 



Le vapeur argentin « Cotastine » a coulé 

près de Rio-Crande. Tout l'équipage a péri. 

—:«- 




quie. 

Ciltes-de-Rais, à M. J. Stern, a gagné le « Ba- 

den Prince of Wales Stahes » (25.000 fr,), à 


Léon Georget remporte la victoire dans l'é- 



.'avenir de rindustrïe 

En France, la production de la caséine se 

développe régulièrement. Elle est actuelle- 

ment de 2.500.000 kilos et doit s'accroître 

très vite, si l'on montre aux agriculteurs 

l'intérêt de cette fabrication simple et qui 

est assurée de trouver des débouchés. Tous 

las producteurs de beurre ont grand intérêt 

à faire de la caséine, qui est un sous-pro- 

duit des plus avantageux. 

Voici quelques chiffres à cet égard : 

Sur les 34 millions d'hectolitres de lait que 

fournit la France, tous les ans, plus de la 

moitié, soit 21 millions, sont consacrés à la 

Le prix des denrées nécessaires à la vie 

Jes hommes s'est élevé partout, et il est peu 

probable que la baisse soit prochaine, car 

je nombre des consommateurs augmente 

ians toutes les parties du monde. Mais il se 

produit un certain déplacement dans l'ali- 





pa,s à rechercher ici les causes de ces chan- 



qui sont la conséquence du renchérissement fabrication du beurre. Mais, avec les proce 

île la vie, il nous a paru nécessaire de poser 1 


sabilité des aff aires publiques. 






depuis quelque quarante ans. En Belgique, 

on ne. les protège pas. 

Il s'agit donc de deux régimes absolument 

contraires. Or, en France, la production du 

Wé n'augmente pas. En Belgique, elle ne 

diminue pas. 

Ce résultat des deux méthodes contraires 

est assez surprenant. Il s'explique cepen- 

dant par la dépopulation des campagnes, 

qui est le fléau de la France moderne, et par 

l'augmentation de la population belge, cau- 

se do prospérité pour la nation. 

De là vient que la France ne produit pas 

assez de blé, alors qu'ele pourrait accroître 

ses cultures d'un dixième au moins, et peu- 

être d'un cinquième. Le manque de bras 

empêche tout progrès à cet égard, et le mal 

s'aggrave tous les ans. Sans les ouvriers 

étrangers, une partie des récoltes serait 

abandonnée. Mais la main-d'oeuvre qui 

vient du dehors peut manquer. La culture 

du blé diminuerait donc très sensiblement, 

et c'est là une éventualité qu'il faut prévoir. 

D'où notre seconde question : Que fait-on 

pour maintenir, sinon pour accroître, la 

production du blé ? 

Ici la question de protection ne se pose 

plus. Le blé étranger n'entre en France que 

dans des proportions très restreintes. On 

augmenterait les droits de douane, que cela 

ne changerait rien à l'état de choses actuel. 

Il faut trouver un autre remède et sauve- 

garder la main-d'œuvre nationale. Si on ne 

le fait pas, la crise actuelle s'accentuera et 

pourra devenir désastreuse. Les patriotes 

éclairés s'en préoccupent et ne savent ce 

qu'il en adviendra, si l'inertie des pouvoirs 

publics se prolonge. 

Mais, à côté de la culture du blé, il est 

une autre industrie agricole qui a le grand 

avantage de ne demander que peu de bras 

dés actuels, la beurrerie rend la moitié du 

lait qu'elle a reçu, sous forme de lait écré- 

mé, dont on tire 30 grammes de caséine par 

litre. Ainsi ces 10 millions d'hectolitres de 

lait écrémé, qui sont disponibles, produi- 

raient 30 millions de kilos de caséine à 

0 fr. 70 le kilo. C'est une somme de 21 mil- 

lions de francs que l'on peut tirer du lait, 

sans compter le sucre contenu dans le sé- 

rum, après la fabrication du beurre. Le pro- 

duit, serait certainement plus élevé que ce- 

lui des fromages maigres.—».': 

Quant aux usages de la caséine, on peut 

dire qu'ils sont variés et nombreux. C'est 

d'abord un aliment qui se conserve très 

bien, sous forme de pains ou de biscuits. 

La cuisiné s'en sert également pour rempla- 

cer l'albumine des œufs. 

Mais les utilisations industrielles sont 

bien plus profitables encore, tant elles sont 

multiples. On emploie la caséine dans l'ébé- 

nisterie, pour le placage des bois, dans la 

préparation des fils de chanvre, de coton 

et de laine, avant le tissage. La galalithe, 

qui tend à remplacer le celluloïd, provient 

de la caséine et trouve d'innombrables ap- 

plications dans la bimbeloterie, à raison de 

son bon marché et surtout de ses qualités de 

résistance, de sa non-inflammabilité. Elle 

remplace rébonite et pourra devenir rivale 

du verre pour la fabrication des plaques 

photographiques, si on la rend insoluble. 

L'industrie des papiers peints emploie 

maintenant la caséine, et la peinture en fe- 

ra un grand usage, car elle peut lutter avec 

les couleurs à l'huile. 

Mais la nomenclature des succédanés du 

lait nous mènerait trop loin. On peut résu- 

mer la liste des sous-produits qu'il est pos- 

sible d'en tirer, en disant que tous sont uti- 

les et appelés à un grand développement 

rapide. 

Nous avions donc raison de dire que le 

lait est une source de richesse dont on ne 

tient pas assez compte. La France peut pro- 

duire 40 et même 50 millions d'hectolitres de 

lait et elle doit, sur les marchés étrangers, 

l'emporter avec son beurre. Il serait donc 

fort intéressant, s'il n'est pas possible de 

VOYAGES CIRCULAIRES 

SOUS LOUIS XIII 

Août et septembre sont les mois des grands 

voyages et des longues excursions. L'habitude 

de se déplacer pendant les chaleurs, pendant 

« les vacances », n'est pas d'aujourd'hui. Nous 

n'avons rien inventé : elle remonte au règne 

de Louis XIII, et l'idée en devient à notre do- 

vancier/l'héophraste Renaudot qui, bien avant 

nos agences modernes, avait organisé des 

voyages circulaires. 

Théophraste Renaudot possédait une bouti- 

que dans la rue du Coq. Là, il y avait quatre 

guichets, l'un pour s'abonner à la Gazette de 

France, l'autre pour les petites affiches, le 

troisième pour les emprunts sur gage. I* qua- 

trième avait pour but de « s'arranger pour 

voyager à l'aise ». 

Le voyage des a gens chics » de l'époque 

consistait en un « circulaire Paris-Orléans- 

Saint-Etienne-Lyon-Dijon-Paris ». Cela coûtait 

300 livres. Le voyage durait vingt jours et l'a- 

gence Renaudot vous logeait, vous nourrissait 

et « assurait les relais ». 

Do plus. Renaudot prévenait les voyageurs 

qu© les postillon» étaient suffisamment, armés 

pour riposter aux voleurs. 

MUSÉE DES CHAPEAUX 

n est question, paraît-il, d'installer à Ver- 

sailles un « musée des chapeaux ». C'est pour 

le coup que le célèbre « chapitre des cha- 

peaux » d'Aristots devrait être consulté. 

Le chapeau haut de forme naturellement, y 

occuperait une place prépondérante. On y 

verrait le tube du premier Empire, le décali- 

tre de feutre mat, au large ruban de moire 

orné d'une boucle par devant, aux bords dé- 

mesurés, le « bolivar » Louis-Philippe l'élé- 

gant tuyau de poêle à bords plats du "temps 

de Napoléon III, le castor gris de M. de la 

Rochette, le « quatre-reflets » du prince de Sa- 

gan... 

Mais, le pins extraordinaire de tous serait 

leffroyable tromblon une portaient, quand ils 

étaient de service, les gardiens mêmes du mu- 

sée de Versailles, à l'époque de la présidence 

de M. Thiiers. Imaginez un énorme chapeau à 

longs noiis noirs et généralement rebroussés, 

aune fraîcheur plutôt douteuse, avec un ga- 

lon d'or terni, large comme trois doigts Et là- 

dessous, une tête d'honnête employé à favo- 

ris, lèvre et menton rasés : c'était inénarra- 

ble 1 

LE « PETIT FONCTIONNAIRE » 

Les éclusiers — dit l'Opinion — n'avaient pas 

le repos hebdomadaire ; on les avait oubliés 

et, paisibles, ils attendaient sur le bord du 

canal. 

Enfin, le 6 août dernier, le ministre lança 

une circulaire. U prescrivit au service des 

Ponts-et-Chaussées de déterminer d'abord le 

nombre d'heures de travail fait par chacun de 

ses agents. . . 

Les résultats de cette enquête, qui viennent 

de parvemi.au ministère, sont des plus cu- 

rieux. Us nous font connaître, notamment 

^0 plus *e*it fonctionnaire de France • son 

poste est à la frontière belge ; il va chaque 

jour chercher au service de la navigation une 

neneconstatant le nombre de péniches entrées 

en France et l'apporte à quelques mètres de 

la au bureau des Ponts-et-Chaussées 

Son travail a été officiellement chronomè- 

tre : il .est de deux minutes par jour 

Mais le plus petit des agents est également 

le plus naodeste : son traitement est de 8 fr 3'4 

par mois. 

L'enquête ne dit pas s'il est père de famille. 

L'ESPRIT DU JOUR 

Au concours d'orphéons • 

— Amélie nou6 avons eu tort de nous met- 

tre trop près du trombone... il souffle si^S-t 

qu'il est bien capable de nous enrhumeav 

LEUR FROUSSE 

Moulaï-Hafid, après s'être copieusement 

gargarisé des eaux de Vichy, et grisé des 

joies du Paris estival, va rentrer au Maroc. 

U semble bien qu'en somme, il se soit, 

comme on dit, payé notre tête, et il est mal- 

heureusement probable qu'après avoir abdi- 

qué le pouvoir, il ne s'emploiera mainte- 

nant pas plus qu'il ne s'employait, comme 

sultan, à nous éviter la moindre difficulté. 

L'homme de la situation reste le général 

Lyautey, mais le général Lyautey aura-t-il 

lès mains libres ? On en peut douter en 

voyant les attaques dont il est l'objet dans 

le camp bloeard. 

Un article publié il y a quelque temps 

dans Paris-Midi, et signé de son rédacteur 

en chef, ouvre de singuliers horizons sur 

l'état d'âme des radicaux. Ils ont peur du 

résident général au Maroc, comme ils ont 

peur de tout soldat un peu en vue, et la 

campagne contre lui commence, âpre et 

serrée. 

Fils, si je ne me trompe, disait M. Maurice de 

Waleffe, d'un ancien chambellan (?) du comte 

de Chambord, en quinze ans, par la grâce du 

général Galliéni d'abord, par ses propres ta- 

lents et par sa séduction personnelle ensuite, 

il a passé du grade de simple commandant de 

bataillon à celui de vice-roi ! On ne peut 

même pas lui reprocher sa faveur : il la justi- 

fie, sinon par ses dons militaires, du moins 

par une parfaite connaissance des affaires in- 

digènes. 

Et le journaliste radical concluait : 

mars, le colonel Teyssier disait : « Je de- 

manderai que ce drapeau soit déposé au 

musée d'artillerie jusqu'au jour où il pour- 

ra être rapporté ici par une armée fran- 

çaise valeureuse et triomphante. » 

Le 22 mars, la garnison est impérieuse- 

ment sommée d'avoir à se retirer dans les 

quinze heures, sous peine d'être considéré» 

comme usurpatrice du territoire allemand. 

Teyssier répond courtoisement, mais bra- 

vement. Il attendra des ordres du ministre 

de la guerre. 

I.e 23 mars, il a une entrevue avec Keller- 

mann, qui veut d'abord le faire pr;r< îvier. 

de guerre et garder ses canons, puis, finale- 

ment, lui offre les honneurs Vie l;i gix-r.c. 

Mais Teyssier n'en veut pas, puisqu'il n'y 

a pas eu capitulation. Et, discutant avec 

une hautaine énergie un patriotique or- 

gueil, le chef invaincu obtient !ccs condi- 

tions : « Les troupes emporteront leurs ar- 

mes, leurs canons et sortiront enseignes dé- 

ployées. Les bataillons bavarois n'entreront 

dans la place qu'après que les forces fran- 

çaises en seront sorties. Nos soldats n'au- 

ront pas à défiler devant ceux de l'Allema- 

gne : les premiers partiront par la porte de 

Strasbourg, les autres arriveront par la 

porte de Phalsbourg. » 

Le 27 mars 1871, la petite garnison quit- 

tait la ville, musique en tète, drapeaux au 

vent, emmenant ses canons, que les Bitchois 

avaient pieusement enguirlandés de chêne 

et de laurier. 

Ayant pris sa retraite comme comman- 

dant de la place de Vincennes, le colonel. 

Teyssier s'est retiré à Albi, où il vit entouré 

de l'affection de sa dévouée compagne et 

do ses enfants : trois filles, trois fils — dont 

le plus jeune a dix-neuf ans ! — et de la vé- 

nération des habitants de sa ville natale 

donnance préfectorale, que les premiers en- 

vois ont ete offerts aux acheteurs 

Le premier lot mis en vente dès' le coup de 

cloche comprenait dix perdreaux, tués ce ma- 

hâ\ltTen auto Vir ° nS ^ DrôUX * a ^ ones au * 

li a été adjugé au prix de 70 francs soit 

attefnt 

P16Ce ' P " X q ' Ui n ' avait Jamais été 

L'acquéreur, un marchand de primeurs de 

nmv. s, ,„? fv—'f OH'- 51 avait une commande 

i oui un très riche client qui voulait, à déjeu- 

ner, onrir des perdreaux à ses invités 

tJ:fÎAZ*m de Provenance strasbouigeoi.se on» 

fa.t 10 francs pièce. 

Le premier lièvre français a été vendu 

m francs. Les antres ont trouvé preneur à 

14 francs en moyenne. Les étrangers à 7 tr do. 

. Les premières perdrix faisanes ont été ad- 

jugées a 7 francs. Les faisans étaient peu de- 

mandes. 

Les seuls douze chevreuils qui ont été mis 

en vente étaient étrangers. 

Leur prix a été peu élevé en raison de leur 

mauvais état. 

D'une façon générale l'arrivage du gibier 

français a été très réduit, surtout en ce qui 

concerne les lièvres et les perdreaux. 

On espère pour demain une augmentation 

notable dans les envois. 

Vous verrez que cet officiel général, « à 

qui on ne peut même pas reprocher sa fa- 

veur !>, ne restera pas longtemps au Maroc ! 

'——Vv€i 1 "" 

CHRONIQUE 

L8 Doyen is TA» Français 

SIMPLES NOTES 

on au unema 

et surtout peut-être à la portée des femmes ramener les laboureurs aux champs qu'ils 

c'est celle du lait. Or, le nombre des vaches 1 

est beaucoup trop restreint, et il diminue 

dans certaines régions, comme la Norman 

die. 

Nous poserons alors cette troisième ques 

tion : Que fait-on pour développer la .pro 

dviction du lait ? 

On fait des concours, comme en Suisse, 

,t 

n 

^, CeTtains . dé P ar tements. On donne des 

«ni^ P f nS n a ceux ««* amènent de beaux 

nZ^» 0 ! 11 ne f , avori se pas le perfection- 

Sm«n\ la 

ct 

VaCh 

,* lai , tière > au ins offl 

n : La Ville de Bitche a ses défenseurs 

S août 1870. 12 mars 1871. 

Dans son éloquente proclamation du 15 

MINISTRES EN VOYAGE 

MM. Fernand David et Chaumet à Annecy 

Annecy, 1 er septembre. 

On a inauguré aujourd'hui, à Annecy, un 

nouvel hôtel des Postes et les fêtes organisées 

à cette occasion se sont confondues avec cel- 

les du cinquantenaire de la Société d'agrl- 

cplture de l'arrondissement d'Annecy. 

MM. Fernand David et Chaumet sont arrivée 

à Annecy ce matin à neuf heures et demie. 

Le cortège s'est Immédiatement rendu à l'hô- 

tel de la Préfecture où les ministres ont reçu 

les autorités et les corps constitués. 

Le général Baret, présentant les officiers de 

la garnison, a assuré le ministre du dévoue- 

ment du corps des officiers envers la Répu- 

blioue. 

Il ajoute que le général de division vient de 

partir avec des groupes de volontaires et dé- 

clare que si la France et la République ont be- 

soin de leur dévouement, ils sont prêts à par- 

tir avec le même enthousiasme. 

A onze heures. M. Chaumet a inauguré l'hô- 

tel des. Postes. 

Un banquet a été servi à midi dans les sa- 

lons de l'hôtel de la Préfecture. 

Au dessert, plusieurs discours furent pronon- 

cés, notamment par MM. Goy et Chautemps, 

sénateurs, et Crolard, député. 

M. Chaumet, prenant la parole à son tour, 

fut amené à répondre a M. Chautemps. qui 

avait exprimé des craintes sur l'avenir de la 

République. 

Le sous-secrétaire d'Etat a déclaré qu'aucun 

péril ne menaçait la République dans l'avenir, 

car. a-t-il dit, si ce péril existait, les généra- 

tions présentes ne seraient pas les dignes con- 

tinuatrices de leurs aînées. 

M. Chaumet ajoute : 

« Le ministère n'est-il pas l'énergique défen- 

seur de la laïcité ? Le danger ne peu! venir que 

de la désunion du parti républicain : il faut 

donc que tous, depuis le ministre jusqu'au der- 

nier militant, aient le sentiment de leur gravo 


M. Fernand David parla ensuite. Il se tint, 

lui aussi, sur Le terrain politique. 

« Au moment où le ministère prit le pouvoir, 

dit-il, la situation était confuse ; cette situation 

était causée par des crises ministérielLs suc- 

cessives, le désarroi du parti républicain et 

les difficultés de la situation extérieure. 

» Le ministère Poincaré et son chef ont im- 

primé au parti républicain une direction plus 

ferme. » 

Le ministre en vint à la question de la réfor- 

me électorale, sur laquelle il s'exprime a'nsi : 

'« Le parti républicain, désorienté, se div'se 

en tronçons inégaux ; le ministère a offert à 

la commission du suffrage universel sa colla- 

boration loyale, mais beaucoup ont dit : « U 

faut que la Chambre fasse sa loi électorale, J 

C'est alors que nous avons apporté un text< 

nouveau, et quand un gouverne-nent-vra'meiï' 

digne de ce nom a pris une telle décisnn, L 1 

faut qu'il aille jusqu'au bout et nue 'e Parle 

ment dise s'il a confiance en lui ou le ren 

verse. 

» Mais ce projet va être discuté au Sénat e 

une entente certaine se fera entre le gouverne 

ment, et la haute assemblée. 

» En tout cas, le ministère a rendu un grain* 

service à la Chambre en reniant son ordre dt 

jour libre pour d'autres discussions. » 

Par Fil Spécial 

Le Vatican et ffigr Gamplstpon 

Rome, 1er septembre. 

VOsservatore publie la communication sui- 

vante : . „ „, _ 

« Nous sommes autorises a déclarer que Son 

Em.ine.nce le cardinal secrétaire d'Etat n'a pas 

donné à Mgr l'évêque d'Annecy de nouvelles 

instructions politiques comme semblait l'af- 

firmer un journal parisien du matin, dans 

son numéro du 29 août, et qu'il n'a pas em- 

ployé les expressions que lui attribue lediit 

journal. „. . . . , 

» Le cardinal secrétaire dEtat, répondant à 

l'évêque d'Annecy, comme à quiconque, lui a 

parlé à ce sujet, n'a fait que répéter les ins- 

tructiions données par Sa Sainteté aux catho- 

liques français, à savoir qu'ils doivent s'u- 

nir sur le terrain religieux, en dehors de tous 

les partis. » 

Mouvement Judiciaire 


Sont nommés : 

Président de chambre a la cour d appel a A- 

gen M Treilhes, conseiller à ladite cour. 

Conseiller à la cour d'appel d'Agen, M. Tou- 

zet vice président du tribunal de première 

instance de Nîmes. ... 

Vice-président du tribunal de première ins- 

tance de Nîmes, M. Canavaggio, président du 

tribunal de première instance de Castelsarra- 

Si président de tribunal de P^n^re. instawn 

de Cestelsarrasin, M. , LacaZe,JgS£* u,bu 

nal de première instance de lou 0eic-, 

L'OUVERTURE DE LA CHÂSSE 


Les gares ont présenté hier soir, cette nuit 

et ce matin, une animation extraordinaire. 

C'était le départ des disciples de saint Hubert 

allant faire l'ouverture. 

Y a-t-il beaucoup de gibier ? Les avis sont 

très partagés. 

Quoi qu'il en soit les prix de vente, aux 

halles centrales, ont été élevés. 

C'est à midi seulement, pour respecter l'or- 

Cérémonies Patriotiques 

A Bazeilies. — Au monument de Floing 

Sedan, 1" septembre. 

A l'occasion de l'anniversaire mémorable d* 

la charge de cavalerie qui eut lieu en 1870. t 

pareille date, la ville de Sedan est envahie de 

puis hier soir par une foule considérable venu 

de tous les points du département. 

De nombreuses délégations de Sociétés pa, 

triotiioues sont arrivées de Paris, Nancy 

Reims et Vichy. 

A 10 heures, à l'église paroissiale Saint 

Charles, un service funèbre a été célébré pora 

les officiers, sous-officiers et soldats Fiançai: 

morts dans les journées du 31 août et 1" sep 

tembre 1870. 

A la même heure, dans l'église de Bazeilies 

un service religieux a été également célébré i. 

la mémoire des militaires et des habitants dt 


Cet après-midi, à 2 h. ï. les marsouins et vé 

térans sont allés au monument ossuaire dt 

Bazeilies ainsi qu'à la maison des Dernières 

Cartouches, où ils ont déposé desconroni es. 


dus de leur côté au monument des Braves- 



cette cérérooni'G. 

M. Etienne, ancien ministre, était é la tête 

de la délégation de l'Union des anoiens chas- 


MM. Lalou et Marcel Habert rejSfésentaien' 

le conseil municipal de Paris et l«onseil sré- 

néral de la Seine ; le général Durand, ancier. 

commandant du 6* corps, assistait également i 


Le 147" avec le drapeau et la musique, a ren- 

du les honneurs. 

Le cortège était encadré par des cavaliers do 

2'dragons. , , 

Au cimetière M. Hubert, sénateur des Anten- 

nes, a rappelé en termes émus la trajrédieoi 

les soldats de France montrèrent tant dne- 

r °« 16 Ah i notre petite patrie, s'est écrié l'orateur 

comme nous en sommes fiers ; elle a pour nous 

des noms qui pleurent, mais aussi des nom* 

oui chantent ; si la vie des peuples est faite, 

ellè aussi? de rire* et de larmes, nous avons» 

connu des rires ^. 

a i' an ^ cro , aux crêtes d« 

, Sur le plat«an e d t ^sa chanson et lors- 

1Ai"g?i 1 désastre êst venu, elle n'a pas aban- 

/îoniié le pays qu'elle aimait dans ces bois que 

vous voyez là-bas et où a passé le sanglot dt 

tant d'automnes ; elle est demeurée vierge de 

souillures ; dans cette ville jadis battue par la 

tourmente, elle reste inviolée sous la garde de 

Turenne ; dans ces villages dévastés autrefois, 

elle veille pensive et sur l'ossuaire de Ra-zeilles 

elle jette lo frisson des choses immortelles. » 

Cette évocation faite, M. Hubert se demande 




« Ah ! oui, guerre à la guerre ; que noï 

efforts jamais lassos tendent vers ce but nu- 


gulièrement blosphématoiro, s'il comportai! 



3a renoncement et l'effacement ; si les espoirs 

S i'il engendre se payaient «les souvenirs abo- 

>et si la tranquillité de tous était fuite de la 

honte Je chacun. 

» Nous n'avons pas a craindre cotte ln- 

terpretotiion. 

• La France est aujourd'hui relevée de ses 

blessures. 

• lies braves gens endormis autour de nous- 

do leur dernier sommeil n'ont pas donné leur 



mai6 résolue, s'il le fallait, à risquer la paix 




d'ontre-Rhin, dit, olle aussi : « Le jour où le 

droit sera impuissant, j'ai confiance en mes 

hommes, en mon câline et en mon sabre 1 » 

Vive la France I » 

Des couronnes ont ensuite été déposées sur 

les tombes du cimetière de Floing-Cazal, où 


çais. . - 

La Taxe sur les Bénéfices ûes 

fflemïres âe Conseils Administration 


Par déaret en date du 22 août, la taxe éta- 

blie par l'article 12 de la loi du 1»' juillet 1911 







par lesaites sociétés, compagnies ou entrepri- 













. Ce matin, Moulaï-Hafid a quitté Versailles 


Il est retourné au Jardin d'Acclimatation et 

avant de se rendre à Bedlevue pour déjeuner, 

tl a eu le temps de visiter le Jardiindes-P'.an- 

tes. 

Moulaï-Hafid s'est montré très impressionné 

par lies proportions gigantesques du dlplo 

.ctucus. 

Il a visité on détail de musée palentologique 





par El Glaoui ; ils sont eu sûreté. 

• Le caïd El Glaoui avec quelques partisans 

résidus somma El ileiba de mettre en liberté 

nos compatriotes ainsi que son frère. Il réussit. 

I/es Fiançais seraient actuellement chez lui. 

Un rekkas affirme avoir causé avec le 







des- Français qui l'entourent n'étant jusqu'ici 

parvenue. 




a Mazagan, 30 août. 

Un rekkas arrivé de Souk-El-Arba a dé- 




frère Hadj Rhami Glaoui également prison- 

nier. 

> Devant l'attitude de Madani et de ses hom- 




en sûreté. 

» Le rekkas a dit qu'il avait causé avec les 


On attend confirmation écrite de ces nou- 

velles. Tout est tranquille à Mazagan, où l'on 

attend le Jurien-de-la-Gravicrc. » 




faires étrangères d'informations officiel'.e6 sur 


De plus récent télégramme du général 







Souk-El-Arba. est parti le 29 au matin aveo 








Les renforts 



pour Osa», emportant 170 militaires, tous vo- 

lontaires «t destinés au Maroc ou aux confins 

oranais. 

Marseille, 1" septembre. 

• Les paquebots Anatolie et Chaouïa allant au 


Sport de Marseille. 

VAnatolie emporte deux batteries du 38" d'ar- 

tillerie de Nîmes, à effectif de guerre, soit 

5 officiers, 110 hommes, 8 canons et 180 che- 

vaux. 


T bataillon de chasseurs alpins et deux sec 





A l'arrivée du 7' bataillon de chasseurs al- 



-•toute part. 

La foule a salué le fanion tricolore du ba- 

jaillon. 



Quelques instants aavnt le départ de la 

Chaouïa, un lieutenant en retraite, M. Ollivier, 

«tu nom des anciens du 23', a remis au com- 

mandant Neltner, du 7* alpins, une gerbe do 

fleurs. 

U a prononcé ensuite une harangue patrio- 

tique qui a vivement ému l'auditoire. 


de Lamaze assistaient au départ. 


Chaouïa, ainsi que le général Franchet d'Es- 


colonel Guénon de Dives, du 2" bataillon de 

marche. 




141' d'infanterie s'est fait entendre et a joué la 

Marseillaise. 


laient, une foule énorme a crié : « Vive la 


hourah. 


Mogador. Ie' septembre. 



« Une compagnie de débarquement a été 

mise à terre à Mogador, le 30 août, sans inci- 



trangers. «> 




« Raisouli est' aux prises avec les troupes es- 


halla. 


dans Arzila. Les Espagnols l'enveloppent. 


pourrait résulter une situation des plus {gra- 

ves. » 


Le colonel Silvestre a adressé le télégramme 

Suivant au ministre de la guerre : 

o El-Ksar. 31 août, 8 h. 30 soir. 

» Sollicité à plusieurs reprises par les tribus 

d'intervenir pacifiquement pour obtenir de 

Raisouli qu'il se montrât moins rigoureux dans 

lu perception des impôts, dont il poursuivait 

le paiement par des moyens violents, je partis 

ce matin à la tète d'une colonne mixte vers 

les Oulad-Buaiza, afin d'empêcher, par notre 

présence, le recouvrement des impôts annon- 

cé pour aujourd'hui ; la colonne arriva à sept 

heures chez les Oulad-Buaiza. sur l'oued Meja- 

cen. 

» Un contingent d'indigènes qui se trouvait 

a l'avant-garde fut surpris par une légère 

fusillade qui dura une demi-heure et qui pro- 

venait, croit-on, de la mehalla ; celle-ci se dis- 

persa avec quelques pertes, laissant en notre 

pouvoir 57 tentes, 64 armes à feu et plusieurs 

têtes de bétail ; le goum d'El-Ksar a eu 2 morts 

et 2 blessés. 

» Les troupes espagnoles ont occupé la posi- 

tion, mais sans tirer un seul coup de fusil et 

sans éprouver aucune perte. 

» La colonne est rentrée à El-Ksar avec le 

matériel abandonné par la mehalla et que j'en- 

verrai à Raisouli ». 

Le colonel Silvestre ajoute : 

i L'opération projetée avait d'abord un ca- 

ractère pacifique, mais dégénéra en une courte 

lutte lorsque le bataillon fut surpris par le feu 

qu'ouvrit contre lui la mehalla. 

» Le résultat de cette opération a causé un 

bon efiet à El-Ksar et dans la région. Il n'y 

B rien de nouveau à signaler dans nos posi- 

tions ». 


Le sort des prisonniers. — Ce que télégraphie 

le générai Lyautey 


Le ministre de- affaires étrangères a reçu 

se matin du général Lyautey un télégramme 

daté de Casablanca, 30 août, et ainsi conçu : 


Mechra-Ben-Abbon a fait savoir que Madani 


ileiba nos compatriotes et son frère El Hadj 

Rhami et à aller les mettre en sécurité chez 

lui. 


ne peut être admise que sous expresses re- 

nie on le voit, le général Lyautey donne 

«uoiquo aveo des réserves, des non- 

A L'ETRANGER 



Vienne, 1 er septembre. 

On mande d'Ischl, que l'ambassadeur de 

Russie à Paris, M. Isvolsky, séjournant en Ba- 



Cette visite est d'autant plus remarquée, 

que le comte Rerchto'.d avait eu ,1a veille, une 

longue entrevue avec le prince de Fursten- 

berg. 





vid-Pacha, commandant les f orces turques, les 

habitants de Berane, qui s'étaient réfugiés 

au-delà de la frontière du Monténégro, sont 

autorisés à rentrer chez eux avec leurs armes. 

Ils recevront, en outre, mie indemnité pour 


On escompte que ces mesures provoqueront 


rapporte turco-montiénégrins. 

Les incidents turca-serbes 

Belgrade, l Br septembre. 

L'op-imion publique serbe est toujours teès 

surexcitée contre la Turquie et le gouverne- 

ment est impuissant à contenir les manifecta- 

tions extérieures du mécontentement général. 

Cet état d'esprit rappelle celui qui se mani- 


Herzégovine. 

Des meetings ont lieu dans toute la Serbie 


de province adressent au gouvernement des 

télégrammes demandant une action énergique 

contre ".a Turquie- 

Dés démonstrations ont lieu, en outre, de- 


La Guerre Italo-Turqus 


Rome, i°r septembre. 

Les mandataires officieux italiens aux pour- 

parlers de paix en Suisse, MM. BertoMni et 

Fusinato, ont interrompu leurs conversations 

avec les délégués ottomans pour venir à Turin, 

conférer avec M. Giolitti, président du conseil. 

On affirme que si les négociations arrivent à 

une conclusion favorable, on mettrait à la tête 

de la mission officielle chargée des pourpar- 

lers de paix le sénateur Garroni, ancien pré- 

fet de Gènes, qui fut nommé, en juillet 1911, 

ambassadeur à Constantinople, mais no put re- 

joindre son poste à cause de la guerre, qui 

éclata au moment de son départ. 

Scion les bruits qui oourent et qui ne peu- 

vent être contrôlés à cause du secret gardé 

dans les sphères gouvernementales, l'écueil de 

la souveraineté aurait été surmonté, le gou- 

vernement turc s'étant résigné et ayant re- 

noncé à sa prétention de sauver la souverai- 

neté nominale du sultan sur la Lybie. 

On estime donc que les pourparlers en Suisse 

dureront encore quelques semaines. 

Dans l'Armée Allemande 

L'incinération des cadavres en temps de guerre 

Berlin, l or septembre. 

Dans le MUitaer Wochemblatt, le médecin 

principal Blau préconise l'adoption par les au- 

torités militaires de fours crématoires auto- 

mobiles, car, dit-il, dans toutes les guerres 

futures, les cadavres menaceront la santé des 

troupes et de la population civile. 

Le docteur Blau dit qu'à la fin de 1870 les 

commissaires de police allemands constatè- 

rent autour de Metz la présence d'environ 

30.000 cadavres militaires, insuffisamment re- 

couverts de terre, et, dans le seul canton do 

Gorye, il y avait 14.000 cadavres dans le mê- 

me cas. 

Dans nombre de villages, on ne pouvait plus 

se servir de l'eau des puits et la mortalité aug- 

menta dans des proportions effrayantes. 

Le seul moyen d'éviter de telles calamités 

accessoires, c'est d'incinérer les cadavres sur 

le champ de bataille. Il fut d'ailleurs pratiqué 

au moment de la retraite de Russie, et plus ré 

comment par les Japonais, en Mandchourie, 

L?s Manœuvres Allemandes 

Berlin, 1" septembre. 

La Devtsch Taqcs Zeitung annonce que les 

troupes allemandes franchiront la frontière 

autrichienne près de Helitsch lors des prochai- 

nes manœuvres. 

Les autorités militaires autrichiennes ont 

invité la population à ne faire aucune diffi- 

culté lors de ce passage. 

Le Voyage de M. Sazonof 

Londres, 1" septembre. 

La Gazette de Saint-Pétersbourg croit savoir 

de bonne source que le voyage à Londres de 

M. Sazonof, ministre des affaires étrangères 

de Russie, aura pour but de régler de façon 

définitive les malentendus anglo-russes en ce 

qui concerne les Balkans, la Perse et le Thi- 

bet. 


ne pourra assù-vter à ces manœuvres. 

L'archiduc Ci larïcs-I-'rançofs-Joseph devait 

être allai lié ou quartier général de l'are 1.'«lue 

François-Ferdinand en qualité d'officié,- d'or 

donmtnee. 

Fort mécontent de cette situation qu'il ju- 

geait peu compatible avec sa qualité d'héritier 


une audience à l'empereur pour le prier die 

le dispenser d'aller aux manauivnes. 

C'est l'archiduc Charles-Albert qui a été nom- 



Faits Divers 


Ruenos-Ayres. 1" septembre. 



peur argentin Colastine. 

Ce navire a coulé près de Rio-Grande. 



vés. 

Copenhague, 1" septembre. 

On est depuis le 26 sans nouvelles du vapeur 

Koursk, qui est parti à cette date d'Anvers a 

destination de Saint-Pétersbourg ; le vapeur 

avait vingt hommes d'équipage. 

Un bateau a recueilli près de Bronwersha- 

ven Ouddorp, une ceinture de sauvetage por- 

tant le nom de la Société de navigation de Co- 

penhague à laquelle appartient le Kousk. 

Dos débris ont été rejetés sur le quai. 

En outre, le pilote que le navire avait pris à 

son bord, n'est pas rentré à Flessingue. 

LES CAMBRIOLEURS DE L'ARMURERIE 

DU BOULEVARD DE STRASBOURG 


Des individus ayant participé, ou étant en 

relations avec les auteurs du cambriolage de 

l'armurerie du boulevard de Starsbourg, ont 

été capturés. 

Cette nuit vers minuit. M. Lalaut, officier de 

paix, faisait une ronde en comoagnie de trois 

agents en bourgeois dans le quartier des Arts- 

et-Métiers, quand, dans le square de ce nom, 

il aperçut dans l'ombre se dissimulant derrière 

un massif, quatre individus qui échangeaient 

des revolvers. 

L'officier de paix les fit cerner. 

Après une courte lutte, deux des malfaiteurs 

purent .être arrêtés ; un troisième qui avait 

réussi à prendre la fuite, fut rejoint et appré- 

hendé. 

Quant au quatrième, O s'est éclipsé. 

Fouillés, les trois individus ont été trouvés 

porteurs de quatre revolvers provenant de l'ar- 

murerie du boulevard de Starsbourg. 

Ces trois bandits, Deviorcy. âgé de 16 ans, 

couvreur; Pré6idiaLâgé de 18 ans, ajusteur mé- 

canicien et Premeery, âgé"de 21 ans, relieur, 

ont refusé de répondre aux questions qui leur 

ont été posées. 

Les résultats de l'enquête ouverte par le chef 

de la Sûreté, ont donné la certitude qu'on 

se trouve en présence d'une bande d'apaches 

parfaitement organisé pour le cambriolage 

des armureries, afin de se livrer au commerce 

des armes à des prix dérisoires. 

Les perquisitions faites par M. Guichard, au 

domicile des voleurs, font espérer dans un dé- 

lai très proche l'arrestation d'autres membres 

de la bande. 

L'ATTENTAT D'ORANGE 

Avignon, 1 er septembre. 

Le nommé Antoine Cliambe, ouvrier mineur 

à Saint-Etienne, de passage à Avignon, a été 

arrêté en vertu d'un mandat d'arrêt du par- 

quet d'Orange, sous l'inculpation de menaces 

de mort sous condition. 

Il est, en outre, soupçonné d'être l'auteur 

de l'attentat anarchiste commis à Orange con- 

tre M. Lacour, député. 

MATELOT APACHE 

Tours, 1 er septembre. ; 

Le matelot Le Correy, qui faisait partie d'un 

détachement se rendant à. Marseille, a aban- 

donné ce détachement à Tours. 

Pris de boisson, il fit la connaissance d'un 

M. Landrin et tous deux attachèrent succes- 

sivement trois femmes qui passaient. 

Aux cris de leurs victimes, des voisins ac- 

coururent et le marin, arrêté, fut écroué. 

Son complice a pu s'enfuir. 

UNE BANDE BONNOT EN RUSSIE 

36 CRIMES DONT 18 ASSASSINATS 

Moscou, 1°' septembre. 

On vient de captureir.à Moscou, une bande de 

malfaiteurs qui en fort peu de temps n'a pas 

commis moins de trente crimes dont dix-huit 

assassinats. 

A la tête de cette bande se trouvait un cer- 

tain Samychkine. 

Le bandit n'avait que vingt-quatre ans. 

Pour mieux échapper aux poursuites de la 

police, il avait donné à la bande une organisa-, 

«on ultra clandestine, à l'exemple des orga- 

nisations terroristes. 

Ainsi, les bandits ne se désignaient et même 

ne se connaissaient que sous des sobriquets. 

Ils ignoraient où chacun d'entre eux logeait, 

ne se fréquentaient pas. 

Une des précautions qui leur avait été des 

plus utiles pour perpétrer leurs crimes était 

de se disperser aussitôt le forfait commis, et 

de s'éloigner à des centaines de kilomètres. 

Séduite par l'exemple Bonnot et Cie, la ban- 

de moscovite s'était emparée d'une auto après 

avoir tué le chauffeur et son ami, un mécani- 

cien qui raccompagnait. 

Mais, ne sachant pas conduire la voiture, les 

bandits l'ont abandonnée sur la route. 

La police retrouva bientôt l'auto et les ca- 

davres du chauffeur et de son ami, mais non 

les bandits. 

Le chef de la bande tomba entre les mains 

de la police au moment où il essayait do ven- 

dre dos coupons provenant, d'un cambriolage. 

Amené à la Sûreté, Samychkine, bien 

qu'ayant les menottes aux mains, profita d'un 

moment où le commissaire qui l'interrogeait 

baissait la tête et faillit l'assommer en lui por- 

tant sur la tête plusieurs coups de ses me- 

nottes. 

L'instruction, très activement menée, fait dé- 

couvrir tous les jours de nouveaux crimes de 

la bande. 

Morbihan, 


A CHANTILLY 

Paris, 1er septembre 

Prix de Lormoy, à réclamer, 5.000 Iran» l.ew 

mètres environ. - 1er, Don-César, par ILlUpUjiei 

Déer-Fiilly, a M. O. Smets (Heimouse); 2e * us £? 

Volante. 4M. le comte de Rolland. (J. Bel*}. 

Vétiver, a M. le comte de Berleux (1. L an *;k „_ 

Non placés : £1snrlne, Siglsmoiul, Wlon W 

rose, Bols-fioset. Najuur, Saas-Atout-V. Uuence. 

Ascétyline, Givry, Louisiane. Gaud. 

Deux longueurs. Une encolure. 

Pari mutuel : gagnant, 3S9; placés : Don-César. 

95 fr.; Fusée-Volante, 22 50; Vétiver, 04 50. 

Prix d'Escoville. 5.000 francs, 2 100 mètres envi 

ron. - 1er, Gaillarde-II .par Perla et 

à M. le comte P. de Sainl-rhalle (M. Hennii », 

Umtoria, à M. J. de Brémond (Marsh); 3e. ruUpe il. 

à M. M. Hunsiker. , . ,-.,,,,.,1. 

Non placés : Soda, Rain-Drop *g*g£J&s%Z, 

sie-Ii, Ôndée-II. Nysa. Reine-d'Eeosse. Prossba.. Ge 

névra. 

6 longueurs. 5 longueurs. ,.nu> 

Pari mutuel : gagnant, 57 fr. 50; placés t Gaïuar- 

de-II, 23 fr.; Umbria. 30; Tulipe-II, 2t. I/.JJO- 

Prix de saint-Léonard, 8.000 francs, 1.100 MM 

environ. - 1er, Oukoïda. par' Donolesjet Ko^mim- 

che, à M. le baron Gourgaud J- Reiff n f; 5 , N ^"S 

1U, a M. J. des Forts (Satarpe); 3e, Saint-Pô. a m. 

A. Aumont (MarsUi). , _ 

Non placés : Jean-Pierre, Idéal-IV 

Pilou-Pilou. Fréécnan, Pendragon, tomeo. 

Demi-longueur. Deux longueurs. . „,„ . n ,.. 

Part mutuel : gagnant. 121 fr 50; plat** t Ou 

lîoïda, s» fr. : Nesteof-JH. 15 fr. ; Saint-Pé f tr. M. 

Prix de la Nonette. S.CO0 francs, 1.1J0 mètre;i en 

viron. - 1er, Hulotte, par FrenoU-Fox et HeW"- 

Rendal, a M. G. Astiiman (BeOHiouse); 2e, Ole-d or, 

à St. Edmond Blanc (G. Stem); 3e, Alaska-tu, a 

M. Ttillxiult Câlin (J. Glillds). ohl ,„ 

Non placés : Ladr-Macbeth. Espelette, La-Rlnine, 

La-Rtbaude, Houmbi, Oriane. Soala, Luciana, IA-I- 

rièr-e. . 

Demt-longueuiTS. One longueur et demie. 

Pari mutuel : gagnant, 102 fr. 50; placés : nu- 

lotie, 25 £r.; Clé-d'Or, 27 fr. ; Alaska-UI. 21 »-_•» 

Prix d© Clhantillf, 13.000 francs, 3.500 mètres en- 

viron. — 1er, Prédicateur, par i^-iU)i-SoJeU et Péro- 

raison, à M .le baron Bd. de Rothschild (ONedl). 

"e. Ombrelle, à M. A. Aumeont (G. Stem); 3e. un- 

périal-III à M. A. Raudin (Bellhouse) 

rvon placés : PlMlippe^tU 

l'Edit, Flusli-Royal, 

Une courte tête. .._ _r: . 

Pari mutuel : gagnant, 48 francs; placés : Pré- 

dicateur 22 fr. ; Ombrelle, 10 fr. 

Prix de Veuilles. 5.CO0 francs, 2.100 mètres en- 

viron. - 1er, Bettor, par Le-Saglttaire et Blair- 

d'Angc, à M. M. Gaillault (O'NeUl); 2e 

pierre à M. Camille .Blanc (Sharpe) 

M. A. Fould (CTi. Ohllds). 

Non planés : Last-Patron, Pervene.he-TII. 

2 longueurs et demie. 3/4 de longueur. „ 

Pari mutuel : gagnant, 21 francs; places : Better, 

12 fr. 50; Bassompierre. 13 fr. 50. 

A JECUN 

Jegun, 1" septembre. 

Prix de Circonscription de la Société Soportive. 

1.500 fr., 1.600 mètres. — 1. Hougay, à M. Cazaux ; 

2. Janissaire, à M. Maire. 


ou attelé. — 1. Haute-Lutte, à M Csdrételaorét 

ou attelé, 600 fr., 3.200 mètres. — 1. Haute-Lutte, 

aM. Gary ; 2. Hoche-V. au haras de l'Etoile ; 3. 

Gavotte. 

Prix de la Loustène (handicap), 1.500 fr., 2.400 

mètres. — L Valentine-V, a M. Guestier ; 2. La- 

Pan-Pan. à M. de Monbel. 

Non placés : Capulet, Ballerine-rv et Knigiht- 

Great. 

Prix des Haras (anglo-ara hes). 1.000 fr., 2.000 mè- 

tres. — 1. Jouteur, a M. de Fournas ; 2. Sous- 

Agent, a M. Guestier. 

Prix de la Société Sportive d'encouragement (an- 

glo-arabes), 2.750 fr., 1.800 mètres. — 1. Mistral-X, 

à M. II. Dubois-Godln ; 2. Pica, à M. le comte Tref- 

fonds d 'Avancourt ; 3. Fulbert, à M.. Ph. Bellocq. 

Prix de la Société des Steepîe-Ohases, 1.500 fr., 

3.500 mètres. — t. Indépendant, à M. L. de Fonte- 

nay ; 2. Elletrbay. à M. L. Embry. 

OfeSln, Chambre-de- 

Bassom- 

9ei Forio, à 

. pu- 

"-•tés 

•i'U. 

-0. 

' Uttt 

PETITES NOUVBlaLES 

du 1" septeniirm. 

Mardi prochain sera signé, à Lisbonne, entre 

les gouvernements portugais et espagnol, un accord 

au sujet des émigrés royalistes portugais. 

— La maison habitée par M. D. Andreis, procu- 

reur de la République à Tulle, a été cambriolée 

la nuit dernière ; ce magistrat étant actuellement 

en congé, on ignore encore 1 importance du vol.. 

— U. Cieutat, président de chambre à la Cour 

d'appel d'Agen, est promu au grade d'officier dans 

la Légion d'honneur. 

— Le train départemental allant de Brest a Salnt- 

Pol-d'Oléon a déraillé près de Plabensac ; cinq 

wagons sont sortis des rails ; il n'y a pas eu d ac- 

cidents de personnes; les dégâts matériels sont im- 

portants. 

— Un sujet italien, Charles Gliotti. s'est introduit 

dans la cour du monastère de Notre-Dame de 

Haute-Combe, où il a tiré plusieurs coups de revol- 

ver ; Gliotti a pu être désarmé et a fcé ligotté jus- 

qu'à l'arrivée des gendarmes de Ruffieu. 

— Le ministère du commerce russe éiaaore actuel- 

lement un projet de loi qui interdirait toute impor- 

tation en Russie de blés et grains étrangers. 

aussi 

n^tKSi 1 ; KU J«t dos Français 

tendant El Heibn*p!r Wî,, liVf "* »u"prt 

primitivement pris sous Ka Si '.-q'i' tos "vai 

qui, 

El GïfSSU il I r £ s ft u mé- 

pris sous sâ n, 1 . ./'V tos avait 

D'après des rekkas venifs*^»?^^, ~~ 

6omr.atr.otos seraient h nouvoau'cnû?^ 

chez un frère de Glaoui. 

unw 

Deux télé-grammes de Mazagan nu Malin 

en date également du 30 août, disent • 

. « Les Français qui avaient été livrés par le 

îcèic d'El Glaoui au khalifat d'El Heiba à 

Le Programme Naval Russe 

Saint-Pétersbourg, 1" septembre. 

La nosséa publie dos détails sur l'exécution 

du programme naval voté au printemps par 

la Douma et le Conseil de l'Empire. 

Les plans des cuirassés et des croiseurs sont 

déjà terminés. Ils seront construits à Péters- 

bourg, sur les chantiers de la Baltique et do 

l'Amirauté. 

Pour les autres unités et pour les fournitu- 

res pour lesquelles les chantiers de l'Etat sont 

obligés de s'adresser à l'industrie privée, le 

ministre de la marine procédera par voie d'ad- 

judication, s'adressant exclusivement à des 

usines russes. 

La P.ossia ajoute que l'industrie étrangère 

recevra cependant quelques commandes, mais 

de peu d'importance. Ces commandes seront 

celles des turbines que l'on construit peu en 




Lundi 9 septembre 1912 

Les trains spéciaux ci-après, composés de 

voitures de 3° cinsse, seront mis en marche 

entre Montauban et Lavaur : 

Aller : Montanban : départ, 8 h.; Lavaur : 

arrivée, 9 h. 47. 

Retour : Lavaur : départ, 18 h. 30 ; Montau- 

ban : arrivée, 20 h. 46. 

Consulter l'affiche spéciale pour tous autres 

renseignements. 

EAUX BICARBONATÉES SOCiQUES FORTES 

Let seules de eetle nature dans Us Pyjrinitt 

FOURNISSEUB DES MINISTÈRES 

«Je la Guerre, de la Marine et des Colonies 


4i Foie, de l'Intestin, de la Vessie, le Diabète, 


EN VENTE PARTOUT 


CHAPKLLE. — CHEMIN DE FER 

Succursale du Sud-Ouest, AUBA et DEL 

'TOUR, rue C&ntegrfl, Toulouse. Prix de 

Dans la famille impériale a Autriche -;ia bouteaiio, o fr. 50. Dépôt chez tons i«s 

Vienne, V septembre, . jP^^ •* ***^>.4 m), p» 

sauvage. i*;"»* '">• 

9 H. i : Port de Cazaiarsis. 

(S W inT^ : 00 13 Go, ' m6,

EtfNDï 2 SEPTEMBRE 

«ignements généraux;. — Cette excur- 

;ra dirigée par M. le docteur Marcailhou 

eric, de l'Académie Pyrénéenne présb 

e là Société des grondes ascensions de 


15 iiearéfl : Pic de Saquet ou de la Tute de 

l'Ours §,259 m.). 

15 h. i : Station Croquis. Départ, 

lti heures : Mansèdafe (l .w&l m.). 

16 h. i : Maaseilie. Châlet forestier. Source 

délicieuse. 

17 h. i : Bonascre. Fontaine délicieuse (+4°), 

(1,370 m.). 

• 18 heures : Le Fort Pijouletd'Ax (1,268 m.)., 

19 fi. i : Arrivée à Ax-les-Thermes, . après 

huit jours d'absence et de marches a pied. 

Renseignements généraux — Cette excur- 

sion sera 

d'Aymeri 

dent de U» 

la Hauto-Ariège, d'Andorre et de Cerdagne. 

Excursion annuelle

CTWii ii mu m iiagaBaBa—B 


Bulletin Fimncm 

REVUE FINANCIÈRE 



c'est-adire d'excellente layon. Les affahes 

sont actives, la clientèle parait accentuer son 



compte à la banque d'Angieterre n'a fait au- 








caine, et Berlin, que menace pius particuliè- 



- Les cuprifères ont bénéficié de demandes sui- 

vies-. Les caoutchoutières ont vu se ralentir 



tre à s'occuper vigoureusement de ce groupe. 





Sipéculation la plu6 hardie commence à trem- 




audace ne pas lui coûter trop cher! Puisee- 

t-elle surtout ne pas nuire au mouvement si 

puissant qui s'affirme sur notre marché I 

Fonds d'Etat 







L'EXTERIEURE, après avoir dépassé te cours 









et le PORTUGAIS se montre plus lourd à 

64 90. 

nwiawttifflTwmi 1 —*- 


LES REVUES 

Stefc historique sur le fief et la forêts de La- 

raétet (1134-1791), par M. l'abbé Raymond 

Corraze, curé dè Lardenne. — Imprimerie 

Sa.nt-CvT>rien, 27, ailées de Garonne, Tou- 

'îouse. 


torwii de la paroisse où il est chargé d'exercer 

sua ministère. Son âme sacerdotale doit s'at- 

tacher non lias seulement à ceux qui restent, 

niai.-, aussi aux disparus, à ce passe, si fécond 

on salutaires leçons et en prêcieiux exemples 1 

Au-s.., felictant, bien sincèrement M. l'abbé 

R. Corraze, le très distingué curé de iârdenne, 

d'avoii songé :i nous présenter aujourd'hui 

cette si intéressante et si instructive Etude 

historique sur le [ief et la forêt de Laramet. 

Da .s une délicate dédicace à ses paroissiens, 

M. le curé die Lardienne écrit : « Ne croyez pas 


regret d'un passé à jamais disparu qui me 

p u se à. écrire cette histoire. Non 1 c'est bien 

Wsutôt une pensée d'invincible espérance... Je 

'demeure conva.ncu que c'est le passé qui pré- 


hier, sortira la moisson de demain 1 » 

M. l'abbé Corraze a raison. De ses paroles 

proîoiidéinetiit vraies, nous pouvons rappro 


•1» ia petite patrie conduit nécessairement au 

cuite «le lu grande patrie. » 

l'A c'est dans une large mesure, — est-il 

Ihême besoini de l'ajouter ? — que M. l'abbé 

.Corraze contribue par sa délicieuse plaquette 

à iHius faire davantage aimer la petite pa- 

trie.,.. 


•Qu'était Laramet avant le douzième siècle ? 

Une toute petiùte égiise dédiée à la Sainte- 

Vierjre. entourée 'de quelques pauvres cabanes 

et appelée Sainte-Marie de Laramet. Elle s'é 

levait au mflliieu de la forêt oui a conservé son 

Bum et qui n'était qu'une partie de l'immense 

torèt qui couvrait alors toute la surface de 


ne..- commandories des Templiers. 


tât: on, M. l'abbé R. Corraze nous fait assister 


torèt de Laramet. « Laïques oo ecclésiasti- 

ques, tous, nous dit-il, entendaient faire œu- 


liberté ; ils voulaient construire une vilîe et 


vie et une cité de refuge où les manants 


la petite ville de Larazet ne prit jamais, par la 

suite, l'importance que ses fondateurs vou 

la.ie.ut lui donner, cet échec ne peut être im- 

puté à l'esnrit chrétien qui présida à sa fonda- 

tion, maib à lia proximité de Tournefeuille, 


fte Plaisance, qui paralysa l'extension de la 

Salvoiat, de Laramet. 


droite seigneuriaux à Laramet et de l'exercice 

de 'a justice seigneuriale, de l'organisation des 



Laramet, car 

à 11 fr. ; haricots, 250 hect,, 34 à 35 fr. ; mais, 40 hect. 

29 à 23 tr. 50; fèves, 30 hect., 18 à 19 fr. ; pommes 

de terre, 50 hect.. 3 e i fr. 

AVEYKOfN 

Salnt-Geniez-di'Olt. 

iPolre. — Voici les cours pratimiés : 

Poules, 2 fr. 50 pièce; poulets, de 3 fr. 50 à 4 tr. 

la paire; canards, 3 tr. 50 la paire; beurre, 1 tr. 60 

la livre. 

Les porcelets atteignaient facilement le prix die 

40 et 45 fr.; les parcs a engraisser se sont vesndus- 

sont vendus de 135 à 150 fr. pièce. 

Beaucoup de bétes à. cornes avaient été ame- 

nées- il s'es traité pas mal d'affaires et dans des 

prix ' très élevés. Les bêtes de travail ont atteint 

les prix de 1.100 et même 1.2O0 tr. la paire. Les 

bœufs jeunes valaient de 500 à 700 fr. la paire. Les 


cherchées. 

lu marché aux moutons, beaucoup de bêtes et 

beaucoup de transactions et à des prix très ré- 

munérateurs pour les propriétaires éleveurs. 

TAHN 

4M. 

Marclié-jfoire du 31 août 1912. — Blé-froment, 21 tr. 

05 cent.; avoine, 11 fr. 75; pommes de terre, 4 fir. 60; 

foin 6 fr. 40.; charbon de bois, 10 fT.; bols à bril- 

ler, 2 tr. 20-, lait, 0 tr. 30; oies vivantes, 15 tr.; 

canards vivants, 1 fr. 65; poules et poulets, 1 tr. 

80 cent. 

Parine de froment : la balle de 122 kil. l* estampe, 

45 fr. 37; 2* eetamipe, 44 fr. 37; 3" estampe, 43 fr. 37; 

les 1O0 kllog., 36 £r. 36. — Œufs, la douzaine, 1 fr. 

Lavaur. 

Marché du 31 août 1912. — Blé, 825 hect., 21 à 

28 fr;.; vesces, 22 tr. ; avoine, 10 fr. ; trèfle, de 120 

à 130 fr. les 100 lri'3. ; veaux, 40 vendus à 1 fr.,10; pou- 

les, la paire, 5 fr. 25 ; poulets, la paire, 3 tr. 50; 

œufs, la douzaine, 1 fr. 05. 

GERS 

Jegun. 

Poire. — Voici les principaux couis : 

Helle aux grains. — Blé, .21; avotae-, 9 50 à 10; 

maïs, 18; orge, 13; sorgho, 16; haricots, 30; fèves, 18; 

pommes de terre, 5, le tout l'hectolitre. 

Son, 9; repasse, 12; foin, 2; paille, 2. le tout les 

50 kilos. 

Marché couvert. — Pouilets, de 3 75 à 4 50; poules, 

die 4 à 6; dindons, de 8 à 10; canards, de 5 à 6, le 

tout la paire ; œufs, 0 95 la douzaine. 

Gibier. — Lièvres, de 4 à 5; lapins, de 1 25 à 1 50; 

perdreaux, de 1 26 à t 50 la pièce . 

ïYjÉrail. — Gros attelages do travail, de 1.000 il 

l'JEO; moyens, de 900 à 1.100; Breaux, de 860 à 1.0O0; 

vaches, de 650 à 800; génisses, de 500 à 650 la paire. 

MARCHES AUX PHTJNES 

Du 31 août. 

Vilitoneuve-su r-iLot. 

Apport, de 1,500 à 1.800 quintaux.. 40/4. de 70 à 72; 

60/4, de 56 à 58; 60/4, de 48 à 50; 70/4, de 44 à 46; 

80/4, de 40 à 42 ; 90/4, de 35 à 37; 100/4, dé 30 à 

32; 120/4, *de 25 à 30; fretin. 20 fir. Hausse marquée 


LéiTignac-de-Seycihies. 

Apport, de 1.100 à 1.200 quintaux. 

40/46, de 80 à 86 fr.; 45/50, de 85 à 70; 50J55, ed 

58 à 60; 55/60, de 50 à 52; 60/65, de 48 à 50; 65/70, 

d» 45 à 47; 76/80, de 48 à 44; 85/90, do 39 à 41; 

95^100, de 32 a 35; 1O0/11O, de 25 à 30; fretin, 20 fr. 

Tendance à la hausse, vente rapide. Puym.irol. 


portant. Voici les cours pratiqués : 

Les 50/5 fruits au demi-kUo, 55 £r. ; les 60/5, 52 fr. ; 

les 70/4, 40 fr.-, les 80/5, 42 ; les 90/5, 36 tr. ; les 

100/10, 33 fr. ; tretin, de 18 à 20 tr. 

S e y eties. 

Apport à notre marché de vendredi, de 7(10 à 800 

!s nous demandent un changement d'a- 

dresse : 

1° D'indiquer très lisiblement leur nouvel!» 

adresse i 

2" Da nous envoyer leur bande portant leur 

ancienne adresse. 

»JÎ!îi ! . r jf? f, ? ,ons que ,oute demande de cmait- 

£ T en ^ î,reSS , e d0,t êJre accompagnée M 

L 5 p r pm d'impression des nouvalia»

Lundi 2 Septembre 1912. - Bibliothèque de Toulouse

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