16 janvier 1933 - Bibliothèque de Toulouse

42e ANNEE - N° 14.556 Franc., «I 

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Une Mission aérienne au Sahara 

EDITION DE TOULOUSE 

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Ml P OUI, PROPAGANDE! 

Cette mission a récemment quitté Taris. On voit sur notre cliché (de g, 

à dr.) : Mme BOMBERCHEM, le sanitaine WAUTHIER, qui commande 

ta mission ; MM. BREAU, SOL et M ORVAN 

Les Idées 

et les Faits 

Collaboration ? 

Ça chauffe entre le Cabinet et les fonctionnaires. 

. Les deux réunions qui viennent 

d'être tenues à Paris indiquent, chez 

les serviteurs de l'Etat, la résolution de 

recourir, pour faire valoir ce qu'ils considèrent 

comme leurs droits, à des moyens 

pouvant aller jusqu'à l'arrêt des services. 

Voilà le résultat de la prétendue collaboration 

imposée à M. Chéron par 

M- Paul-Boncour, que les actualités cinématographiques 

font entendre, cette semaine, 

disant au maire de sa commune 

natale : « Qu'il fait donc bon être aimé 

du peuple ! » Il est vrai que les ministres 

paraissent avoir pris la plus mauvaise 

méthode de collaboration ; à discuter, il 

faut discuter sans arrière-pensée, en exposant 

clairement la situation telle qu'elle 

est. Les fonctionnaires se plaignent que 

M. Chéron ne leur ait fait que des demiconfidences. 

A ce métier, il n'est pas 

possible de gagner la confiance de ses 

interlocuteurs ; on risque seulemènt d'entretenir 

l'agitation. 

Car il y a, naturellement, quelque chose 

de juste dans les réclamations de chacune 

des catégories de citoyens auxquelles 

M. Chéron demande de l'aider à rétablir 

l'équilibre financier : aux commerçants 

et aux contribuables qui sont toujours 

les premiers appelés, M. Chéron ne 

peut opposer que les nécessités qui le 

pressent, sans même leur faire espérer 

que ce 5 % dont il prétend majorer tous 

les impôts directs n'aura qu'un caractère 

provisoire ï les combattants n'ont pas 

tort quand ils prétendent n'être invités 

que les derniers à garnir la sébille du 

père Caspard ; et si l'armée pouvait parler, 

elle dénoncerait le danger que fait 

courir à la sécurité une nouvelle économie 

de 650 millions sur le matériel, des 

différentes armes, alors qu'en juillet dernier, 

ks dépenses de la défense nationale 

ont déjà été réduites de 1.500 millions 

Quand il est question de réduire primes 

et indemnités, dont beaucoup sont abusives, 

les postiers ont raison quand ils font 

observer que celles cl leur ont été accordées 

en grande partie pour parvenir à la 

péréquation de traitements avec d'autres 

fonctionnaires ; on ne saurait donc toucher 

à cette catégorie d'indemnités, sans 

que cela constitue pour eux une véritable 

diminution des traitements, à laquelle 

les autres catégories de personnel échapr°rn'ent. 

Mais M. Chéron s'est bien gardé 

d'indicuer quelles primes, quelles indemnités 

il entend supprimer ou réduire. 

Réforme ? 

ï! avait trouvé, en ce qui concerne les 

traitements, un procédé assez normand ; 

il ne les réduisait pas, mais augmentait 

le prélèvement pour la retraite. L'effet 

produit étant le même, la ruse était trop 

grossière pour tromper quiconque. Sous 

la pression des fonctionnaires et de ses 

connues du Cabinet, M. Chéron a renoncé 

à ses chiffres pour revenir à ceux 

de MM. Germain-Martin et Palmade. Mais 

il n'est plus question de réduction de traitement, 

comme avec M. Germain-Martin, 

ni de prélèvement pour la retraite, comme 

dans le projet des experts, mais d'un 

Impôt temporaire Jusqu'à ce que la réforme 

administrative ait produit effet. 

M. Chéron fixe l'échéance à 1934 ! 

Lassez-nous rire. La réforme administra- j 

live. on en parle toujours, on ne l'amorce j 

jamais. Et c'est encore un truc de Normand 

que de subordonner la suppression 

de l'impôt sur les fonctionnaires au rendement 

de la réforme administrative, afin 

flu'Us aient intérêt à v collaborer. 

Les fonctionnaires n'y sont, du reste, 

Pas hostile ; certains voient mal les 

écnnnmies à réaliser, comme la délégation 

ces p. -r -r qu) rn i t( , ml , es d em 

ander à 

une modification des services à rendre aux 

2frV Ce nVst P»s au moment où on 

oemrmde plus d'impôts au commerçant 

« ; 1U «ontribuahle qu'ils doivent être plus 

mal servis. Mai* l'Union générale des 

^ntnnuimns directes et de l'Enregistre- 

"pu annonce l'examen et le dépôt d'un 

Pian de redressement économioue et budsenire 

dont on peut regretter seulement 

S» A u Hm d* P">1ets inacceptables 

eu dehors d,. plan international. 

tive • ' ,rniets de r * forme administra- 

, ' c . e n est Pas ce qui marque ; certains 

«tT? } au sièc,e v Iné de 

et les deux occupants ont été tués. 

£5 centimes LUNDI 16 JANVIER 1933 

A l'autodrome de Montlhéry 

M. Georges Nicolas veut tuer — 

c'est son expression — ce mort : le 

mythe de la propagande à l'étranger. 

A l'entendre, l'absolue inutilité 

Trente ans 1 c'est un long stage. 

Aucun ambassadeur, sous aucun 

gouvernement, n'en a accompli un 

pareil. Un ambassadeur, s'il est 

Versailles est injuste V « Calomniez, 

calomniez, a dit Basile, il en restera 

toujours quelque chose. » 

de toute propagande de nation à nation 

n'est plus chose à démontrer ; 

tous les peuples, et singulièrement 

les Américains, sont réfractaires à 

l'action propagandiste et c'est même, 

de notre part, une faute de tact fort 

grave que de tenter d'éclairer les 

citoyens de la République étoilée sur 

les vrais sentiments et la vraie situation 

de la France. Un acte vaut 

mieux, selon lui, que mille plaidoyers. 

Au surplus, la thèse dont il 

se réclame, peut, écrit-il, s'autoriser 

de M. Jusserand, notre ancien ambassadeur 

à Washington. M. Jusserand 

tiendrait les propagandistes en 

détestation. 

Mon contradicteur peut avoir rai- 

quelque chose, est aussi, sauf exceptions, 

quelqu'un. L'intelligence des 

êtres et des choses ne peut lui être 

étrangère. Et néanmoins il est faillible, 

néanmoins il peut arriver à 

un chef d'ambassade, dont la mission, 

souvent, dure l'espace d'un 

éclair, de voir moins clair que d'autres. 

Quand M. Claudel, l'actuel ambassadeur 

de France à Washington, 

a pris possession de son poste, l'auteur 

de {'Annonce faite à tarie n'a 

pas eu, souvenez-vous, très bonne 

presse. Le Quai d'Orsay a eu depuis 

des raisons de morigéner quelque 

peu le poète-ambassadeur. 

Dans quelle mesure convient-il à 

un pays donné de rejeter, dans un 

Le Reich a bourré le crâne au 

reste des nations, va lui a réussi. 

Son gouvernement a versé 60 millions 

à la Gazette de Cologne pour 

payer les frais du tract fameux : 

« La Franco en armes. » Un jeune 

Hitlérien, Eitel Wolff, dans son livre 

Un Nazi découvre la France, a écrit 

cette phrase : « Notre maladie, à 

nous Allemands, c'est que nous préférons 

croire plutôt que juger. » 

Beaucoup d'Américains sont Allemands 

en cela. Qui ne sait que sentiments 

et croyances ont joué dans 

la conduite des foules comme des 

peuples un rôle considérable au 

cours de l'histoire ? Le maître de la 

propagande allemande, l'industriel 

Hugenberg, contrôle, à l'heure acson. 

Je voudrais seulement qu'on r.e 

permît d'exposer les raisons crue j'ai 

de penser qu'il a tort. 

tel autre pay\i, pour atteindre tel but 

déterminé, tout le poids de la diplomatie 

nécessaire sur son ambassatuelle, 

1.800 journaux et publications 

à Berlin et en province. Il est également 

à la tête de la plus grande fir- 

Mrs STERWART va tenter de battre le record du mme et au Kilomètre. 

A la date du 24 novembre, je faisais 

état, dans les colonnes de ce 

deur ? Voilà, je crois, la question. 

C'est ainsi qu'il faut la poser. C'est 

me cinématographique de l'Europe, 

l'Ufa. Il s'est efforcé également le LES PROJETS FINANCIERS BU GOUVERNEMENT 

journal, pour demander qu'on inten- ainsi que M. Marius-Ary Leblond l'a mettre la main sur la T. S. F., et 

sifiât à l'étranger la propagande posée dans un article richement do- grâce à la complicité du gouvernefrançaise, 

d'une série de conférences cumenté et il l'a résolue par la négament von Papen, il y est parvenu en 

que M. Arnaud Siéper, secrétaire de 

la Chambre de commerce française 

tive. « La Propagande, a-t-il écrit, 

doit devenir de plus en plus oeuvre 

partie. Tout cela : journaux, films et 

radios, lui sert pour activer la pro- 

La Journée des Fonctionnaires 

de3 Etats-Unis, vient d'achever de- de collaboration interprofessionnelle pagande allemande à l'étranger et 

vant les organisations commerciales, utilisant conférenciers, banquiers, y répandre la version de la bonne 

Paris, 15 janvier. ne crois pas que nous nous livrions à 

industrielles et touristiques de plus négociants, officiers en voyage sous et pacifique Allemagne, victime du C'est dans une atmosphère d'hostilité une manifestation quelconque avant 

de trente villes de France, dans un la décision initiatrice et pressante nationalisme français. Et les Amé- 

à l'égard du gouvernement que se sont que le douzième ait été voté par le 

ouvertes, ce matin, les réunions des Parlement. • 

but de propagande franco-américai- du gouvernement. » Et parlant, jusricains, tant ceux de l'Ouest que ceux conseils nationaux des fonctionnaires. Au moment où notre informateur béne. 

En réembarquant au Havre, pour tement, de l'Amérique : « L'élite dide l'Est, resteraient sourds à ces ap- Malgré les modifications apportées au uévole nous quitte, nous voyons passer 

prendre la route du retour, M. Arrigeante et militante de l'Amérique pels ? On ne nous le fera pas croire... 

cours du Conseil de cabinet au plan des M. Charles Laurent, secrétaire générai 

experts le cartel des services publics 

naud Siéper a dit aux journalistes 

de la Fédération. Mais M. Laurent est 

du Nord doit être instruite et persua- M. Georges Nicolas a cité ses au- déclarait hier soir qu'il confirmait sa très pressé. 

havrais combien il était heureux d'adée par une élite de la Politique, de teurs. Marius-Ary Leblond cite les 

position antérieure d'hostilité aux pro- — Vos pronostics î lui demandonsjets 

gouvernementaux. 

voir pu travailler à l'œuvre de com- la Presse et de la Pensée françaises, 

nous. 

siens. Retour récent d'Amérique, Ainsi, malgré les concessions qui leur 

préhension mutuelle des deux peu- renseignée à Washington, mais diri- 

— Très certainement, nous allons re- 

M. Paul Reynaud, rappelle-t-il, s'est ont été faites par MM Paul-Bonoour et fuser ce que nous propose le gouverples 

et il leur a donné l'assurance gée de Paris par le gouvernement. écrié : « Notre propagande à l'étran- 

Chéron, les syndicats illégaux des foncnement •, nous dit-il. 

que les Etats-Unis et la France ne Ainsi font Berlin et Moscou, quelquetionnaires, 

non contents d'avoir traité 

ger est nulle 1 » et cette carence a d'égal à égal avec le gouvernement, 

se connaissent pas encore. C'est là, fois même Londres, souvent Rome. » été, selon lui, une des raisons de l'é- brandissent maintenant l'étendard de Au Conseil National 

sans doute, a-t-il ajouté, la cause 

Regardons, observons autour de chec de notre politique. 

la révolte. 

Malgré cela, le gouvernement a mis 

de ia Fédération 

majeure de la mésentente que tant 

nous, et nous constaterons qu'en ef- M. Georges Nicolas croit à l'acte à la disposition des fonctionnaires ré- 

de bons esprits déplorent des deux 

des Fonctionnaires 

fet la propagande est une nécessité plus qu'aux discours. Bien. 

j'~ I calcitrants l'édifice public de la Sor- 

L,& 

côtés de l'Atlantique. 

1 bonne. 

Le conseil national de la Fédération 

dans une époque où, d'une part, la France vient d'agir. Son Parlement Il est peu probable que le cadre ma- générale des fonctionnaires s'est ou- 

M. Georges Nicolas me concédera politique devient de plus en plus a refusé de payer l'Amérique le 15 jestueux du splendide hôtel de Jean vert à 10 heures ; il réunissait 300 dé- 

qu le secrétaire de la Chambre de complexe, où, d'autre part, le jour- décembre. Que croyez-vous qu'ont 

Sorbon influe sur l'état d'esprit révolu», légués environ et était présidé par M. 

tionnaire des serviteurs de l'Etat. Ainsi 

commerce française des Etats-Unis nal quotidien est devenu la seule lec- 

Zoretti, professeur de l'Enseignement 

pensé les Américains de San-Fran- le gouvernement en aura été pour ses supérieur, ayant pour assesseurs : Mme 

a quelque autorité pour parler des ture à peu près des trois-quarts de cisco ? Ils nous connaissaient com- frais de courtoisie et sera victime de Pichorel, du Syndicat des instituteurs 

gens et des choses d'Amérique. Il a, l'humanité. La presse mène le monme « mauvais coucheurs »; nous som- sa coupable faiblesse. 

et institutrices ; Mlle Noviaud, de la 

comme M. Nicolas lui-même, effecde : voilà una vérité que tout hom- 

Caisse des dépôts et consignations ; M. 

mes maintenant, à leurs yeux, et 

AVANT LA RÊUN'ON Constant Lacoste, inspecteur du contué 

maint voyage à travers le contime de pensée et d'action doit avoir mauvais coucheurs et mauvais 

Deux conseils nationaux ont siégé trôle dû l'Etat sur les chemins de fer, 

nent américain et s'il réside dans constamment à l'esprit. Voyez l'Alle- payeurs. L'intelligence du geste leur depuis ce matin. L'un, .celui de la Fèûè- et M, Pinaud, percepteur. 

l'Est, il n'ignore pas l'Ouest. Voilà magne. Ne s'est-elle pas persuadée a échappé. Comment l'auraient-ils, ration des fonctionnaires, à la Sorbon- Le huis-clos a été prononcé aussitôt 

trente ans qu'il dirige, en fait, la à elle-même, n'est-elle pas arrivée, 

ne, dans l'amphithéâtre Bichelieu ; la vérification des mandats. Mais nous 

eux ? La propagande anti-française 

l'autre, celui de la Fédération postale avons pu obtenir les renseignements 

Compagnie dont le siège est à New- à force de propagande, à persuader les a bouchés à l'émeri. 

confédérée, dans la salle des grèves de suivants : 

York. 

à beaucoup d'autres que le traité de 

la Bourse du Travail. 

René LANVOLLON. 

M. Ch. Laurent, secrétaire général de 

Avant cette réomion, nous avons tenu la Fédération, a exposé en détail l'ac- 

à poser quelques questions à l'un des tion du bureau de la Fédération et du 

membres du bureau de la Fédération cartel des services publics confédérés 

générale des fonctionnaires. 

au cours des deux dernières semaine* 

Nouveau modèle de planeur L'équilibre financier 

« Croyez-vous que vos adhérents don- écoulées. Il a relaté notamment les dineront 

leur adhésion aux projets gouverses entrevues entre les représenvernementaux 

? 

tants des organisations syndicales et 

belge 

— J'ai la certitude, nous a-t-il répon- 

les membres du gouvernement : MM, 

du, que l'assemblée de la Sorbonne, 

Paul-Boncour. Chéron, Chautemps, de 

aussi bien que celle de la Bourse du 

Monzie et Frot. 

Bruxelles, 15 janvier. 

Travail, approuveront la ligne de con- Le secrétaire général a retracé tes 

Le ministère des Finances a publié 

hier soir, une notice sur les arrêtés ! 

duite suivie par les membres du cartel, différentes variations apportées dans 

d'application du plan de redressement 

ainsi que la décision qu'ils ont estimé les projets financiers depuis leur éla- 

devoir prendre jeudi, après un dermer boration. Il a mis en relief tous les 

financier du gouvernement 

entretien avec MM. Paul-Boncour et efforts faits par le bureau pour avoir 

Il restait à demander à l'impôt un 

rendement supplémentaire de 900 mil- 

Chéron. 

une. connaissance exacte des mesures 

« Il était impossible en effet aux re- proposées en ce qui concerne les fonclions, 

dont 600 millions aux impôts 

présentants des organisations syndicationnaires et les retraités et toutes îes 

ressortissant à l'administration des 

les, de donner à leurs propositions qui, tentatives de rapprochement de points 

contributions directes, Impôt sur le re- 

en fait, sont moins favorables aux de vue des organisations syndicales et 

venu, taxes spéciales, et 300 millions 

fonctionnaires que ceUes que préconi- du gouvernement qui se sont produis 

aux impôts dont la perception est assusaient 

MM. Palmade et Germain- tes. 

rée par l'administration de l'enregis- 

Martin... 

trement. 

Mais il a constaté que le ministrei 

— Quels seront, dans ces conditions, 

C'est à l'impôt complémentaire per- 

des finances a toujours voulu dérober 

les moyens que vous comptez employer 

sonnel que l'arrêté demande la contri- 

à la connaissance des fonctionnaires le. 

pour vous opposer aux diminutions de 

bution la plus forte, en portant son 

texte des projets financiers et a expli- 

traitements ? 

rendement de 150 millions à 250 milqué 

comment s'est produite la rupture 

lions. 

— Sur cette question, de longs débats deg relations entre le Cartel des ser- 

Actuellement, le coefficient de majo- eurent lieu au Congrès qui s'est tenu vices publics et le gouvernement. Cette 

ration entre les indices et le revenu au mois de novembre, il nous faudra rupture est advenue dès que les repré- 

imposable varie de 1/2 à 2 1/3 ; l'ar- de nouveau choisir entre les trois sentants des organisations de fonctionrêté 

leur substitue les coefficient 2 à 3. moyens envisagés et qui sont : 1° grènaires 

et agents des services publics se 

De nouvelles taxes sont prévues sur ve d'un temps déterminé, portant l'ar- 

sont aperçus qu'on leur cachait d'im- 

les autos, les spectacles, les jeux et les rêt du travail à quelques heures ; 2° 

portantes dispositions des projets les 

concernant et que leur conception de 

courses. 

sabotage et perturbation dans tous les 

organismes d'exécution par l'applica- 

la crllaboration ne cadrait pas avec 

celle du gouvernement, malgré la bontion 

stricte des règlement, ce qui amène 

volonté du président du conseil. 

nera un embouteillage intense des services 

de toutes les administrations de Le rapport des experts qui met à 

Il vient d'être essayé avec succès à l'Aérodrome de Bron. - De droite à Une Commémoration l'Etat ; 3° la grève générale. 

la charge des travailleurs compressions, 

gauche : M. BURLATON, pilote, et M. GHABEAUX, constructeur de l'appareil. 

« Je dois vous dire, s'empresse d'a- aggravation des impôts de consommajouter 

notre interlocuteur, que cette tion et de la cédule des traitements, 

de l'Epopée marocaine dernière éventualité n'a pas recueilli des salaires, est le fruit d'une collabo- 

beaucoup de suffrages. En tout cas, je ration étroite avec de puissants intérêts 

économiques. 

L'aventure de_M. Eydoux 

La vie chère 

UN BANQUET EN L'HONNEUR 

M. Laurent a donné connaissance 

des renseignements qu'il a pu se pro-> 

OU GÉNÉRAL D'AMADE 

curer en dehors des sources gouver- 

Paris, 15 Janvier La Défense contre la gelfe nementales sur les dispositions intéres- 

LES AVOCATS 

Afin de commémorer le 25» anniversant 

les retraités. Celles-ci sont parti- 

DU BARREAU PARISIEN 

saire de la campagne du Maroc, et 

culièrement sévère? et représentent une 

DEMANDENT A ETRE HONORÉS 

d'hcunor* le général d'Amade, qui, en 

amputation sérieuse de la législation 

1908, conquit la Ghouïa l'association 

en vigueur notamment en ce qui con- 

militaire Djellaba a offert, hier soir, 

cerne les bonifications pour les cam- 

un banquet au valeureux soldat et au 

pagnes de guerre, les retraites propor- 

précurseur die la conquête marocaine. 

tionnelles d'anciens militaires entré» 

On remarquait à la table d'honneur 

dans le service public. 

autour du général d'Amade qui présidait, 

MM. le maréchal Franchet d'Esperey. 

Lucien Saint, résident, général 

Interrogé par le président Morettf, 

le comité, à l'unanimité et sans discussion 

approuve par acclamations la 

de France au Maroc, le général Wey- 

déclaration du bureau fédéral et du 

gand, vice-président du Conseil supé- 

Cartel des services publics. 

rieur de la guerre, tous les trois présidents 

d'honneur de la Dlellaba ; le 

commandant Royer, représentant le 

maréchal Lyautey, le lieutenant-colonel 

Messal président du comité directeur 

de la Djellaba 

De nombreuses personnalités militaires 

et politiques ont participé à cette 

commémoration. 

Le comité a refusé ensuite d'entendre 

une délégation du Cartel unitaire, qui 

a sollicité la permission de faire aux 

délégués de? propositions de coordination 

11 a été fait état, pour justifier 

cette décision, des injures prodiguées, 

au cours de la dernière semaine, par 

les unitaires centre ies syndicalistes 

confédérés. D'ailleurs, la décision du 

comité correspond au sentiment des 

autres Fédérations du Cartel des services 

publics. 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés 

Au milieu des immenses champs de citronniers 

de la Californie, on a édifie 

cett° tour électrique qui émet des nuages 

artificiels nui ont la propriété de 

combattre les effets rie la gelée. 

La Réunion des Postiers 

En même temps que ce conseil national 

tenait ses assises à la Sorbonne, 

le conseil national de la Fédération 

postale confédérée se réunissait a 10 

heures à la bourse du travail sous la 

présidence de M. Durant, des agents, 

assisté de M. Dardante, des employés 

et de M. Cau, des ouvriers. 

M. Lenoir, secrétaire adjoint de la 

C. G. T. avait également pris place 

au bureau 

Avant toutp chose, les délégués ont 

Hé avisés de certaines dispositions 

prrSes par les bureaux de la Fédération 

postalp pt de la Fédération des 

tnneMonnal res. 

f.es dispositions qui ont été acceptée» 

sans discussion feront l'objet d'une 

réunion commune

LUNDI 16 JANVIER 1933 

la Sorbonne dans le courant de l'après- \ 

midi. 

M. Çourrlère, secrétaire général de 

la Fédération postale a fait ensuite un 

compte rendu détaillé des événements 

de ces derniers tours. Lui aussi a insis- 

té tout particulièrement sur la discré- 

tion tlont M. Chéron a fait montre b. 

l'endroit des délégations du cartel ou il 

a reçues. 

Le secrétaire général estime que cet- 

te discrétion s'explique difficilement si 

l'on tient compte des déclarations sol- 

lennelies de collaboration loyale aveç 

les Syndicats de fonctionnaires qui 

furent faites à, plusieurs reprises par 

M. Paul-Boncour 

La seule indication que put recueil- 

lir officiellement le cartel confédéré 

dps Services publics fut celle de la 

retenuo supplémentaire de 5 % sur la 

retraite envisagée primitivement par 

M H. Chéron. M 

il était donc assez difficile de dis- 

cuter sur des projets dont on ne con- 

naissait qu'une faible partie. 

D'ailleurs, la délégation du cartel re- 

çue le lundi 9 janvier avait sans plus 

tardé déclaré qu'elle ne saurait ac- 

cepter la retenue de 8 %, formule plus 

(rrave que celle arrêtée par le précé 

dent srouvernement. 

C'est que le cartel a souligné maintes 

fois nue les fonctionnaires ne sauraient 

consentir a des sacrifices particuliers 

oui ne leur seraient demandés qu en 

raison de leur qualité de fonctionnai- 

rL \i. Coiirrière. a poursuivi ses expli- 

cations en indiquant, comment s était 

produite la rupture avec le gouverne- 

nient 

D'une part,, dispositions d'économies 

envisagées, d'autre part, méthode de 

collaboration adoptée par le gouverne- 

ment. . 

\iieun fait nouveau susceptible de 

modifier i attitude du cartel ne s'était 

produite depuis la publication du com- 

muniqué de rupture de jeudi soir. 

La situation n'a été influencée que 

par les changements apportés par le 

gouvernement à ses projets financiers 

A la retenue supplémentaire de 5 % 

pour la retraite a été substitué un pré- 

lèvement de 2 à 10 % sur les traite- 

ments supérieurs à 12 000 francs (an- 

cien projet Germain Martin; et l'impu- 

tation de 750 millions sur les indemni- 

tés n i té ramenée à 600 millions, une 

moitié pour les fonctionnaires civils, 

l'autre moitié pour les militaires, les 

réductions devant être arrêtées par dé- 

crets pris pour chaque administration. 

L'ORDRE DU JOUR 

A l'issue de la réunion, le Conseil na- 

tional a vote à l'unanimité l'ordre du 

jour suivant ; 

i e conseil national de la Fédération 

postal\ ayant eu la relation de l'ac- 

tion conduite par le bureau fédéral 

pour l*i défense des traitements, indem- 

nités et. retraites de la corporation, ap- 

piouve sans réserves l'attitude du bu- 

reau et d» la commission exécutive de 

la Fédération. 

A la Fédération Nationale 

des Contribuables 

Paris, 15 janvier. 

LA GUERREJCQNOMIGDE 

Personne ne 

veut être vaincu 

Comme suite à la démarche faite 

hier soir par une délégation de la Fé- 

dération nationale des contribuables, 

conduite par M. Ferrasse, vice-prési- 

dent et composée de M. Large, délégué 

pvueial, Lefèbvre, Rey, Berlet, Revel 

et Bouidon et qui, reçus par M. Paul- 

Boncour à 20 h. 30, à la présidence du 

conseil, il lui a fait connaître la teneur 

dés doléances dont nous avons donné 

aussitôt le texte. 

Un communiqué de cette fédération 

nous dit aujourd'hui que le président 

du conseil, après avoir assuré la délé- 

gation de toute sa sympathie pour le 

mouvement des contribuables, puis- 

qu'il avait quitté la séance du conseil 

pour recevoir sa délégation, a indiqué 

que 5 milliards d'économies seraient 

réalisés, mais que malheureusement les 

impôts momentanés étaient obligatoi- 

res pour le salut du pays. 

11 a ajouté qu'il serait extrêmement 

ferme, vis-à-vis des fonctionnaires et 

que s'il estimait leur consultation né- 

cessaire pour les réformes administra- 

tives indispensables il jugeait non 

moins nécessaire la consultation et 

la collaboiation de la Fédération natio- 

nale des contribuables. M. Large a si- 

gna:» au président du conseil que la 

Fédération nationale jugerait le gou- 

vernement sur ses faits et actes. 

La Conférence économique « mon- 

diale » ijuérira-t-elle les maux dont 

souffre le monde t Et, d'abord, il 

faudrait qu'on y trouvât une atmos- 

phère de paix, une volonté chez les 

peuples de collaborer au salut de 

l'humanité. Mais il en est de ce re- 

dressement comme de celui de nos 

finances. Tout le monde dit que c'est 

un-: œuvre nécessaire, indispensa- 

ble, que, si elle ne s'accomplit pas, 

il arrivera des catastrophes. Dès 

qu'il s'agit de prendre les mesures 

nécessaires, serviteurs l Personne ne 

veut de sacrifices, sauf pour le 

voisin. 

Encore, à l'intérieur d'un Etat, 

peut-on, sous l'aiguillon du besoin, 

procéder au sauvetage par voie d'au- 

torité. Mais entre les nations I On 

n'a pas créé le super-Etat politique, 

et pas davantage le super-Etat éco- 

nomique. La grande conférence 

«mondiale » s'est ouverte par des es- 

carmouches, sinon par des hostilités. 

C'est tout simplement un nouvel 

épisode de la guerre de la livre et 

du dollar. Qui gagnera f Ce n'est 

pas la question. La question serait 

de savoir ce qu'il faudra de ruines 

nouvelles pour qu'une victoire soit 

obtenue. En tout cas, sir Frederick 

Leith-Ross a dit en termes clairs et 

précis que l'Angleterre tiendrait sa 

monnaie détachée de l'or et qu'elle 

en détacherait d'autres, à l'exemple 

de la livre sud-africaine, dernière en 

date des devises déserteuses, tant que 

les Etats-Unis n'auraient pas aboli 

les dettes de guerre et abaissé Leurs 

tarifs. 

A cela que répondent les Améri- 

cains, non pas officiellement, sans 

doute, mais par des plumes autori- 

sées, comme celle de M. Walter Lipp- 

mann ? Ils répondent que s'il en est 

ainsi, que si l'Angleterre, par la dé- 

valuation de la livre qui, en se pro- 

longeant, devient volontaire, s'as- 

sure le bénéfice d'un « dumping des 

changes », les Etats-Unis n'hésite- 

ront pas à dévaluer à leur tour le 

dollar et à faire de l'inflation, ce qui 

aura, selon la théorie et la recette du 

sénateur Borah, l'avantage de faire 

monter les prix intérieurs et d'enle. 

ver aux Anglais la prime que leur 

vaut une monnaie dépréciée* 

Quelle serait la conséquence de 

cette rivalité d'un genre nouveau ? 

Q~ie la livre et le dollar lutteraient à 

qui serait le plus bas. Ce zerait une 

course sur une pente, descendante. 

Elle n'aurait plus de raison de s'ar- 

rêter. On serait dans l'absurde. Et 

dire qu'il y a six piois, une autre 

conférence, celle de la Délégation de 

l'Or, avait établi péremptoirement 

que, hors du rattachement au métal 

jaune, il n'y avait qu'anarchie, chaos, 

et misère I Tout cela n'empêche pas 

qu'on revient sur ce qui a été dit et 

que, tant l'incertitude et la confusion 

des esprits sont grandes, ailleurs 

comme ici, nul ne peut savoir si, 

Vannée prochaine, le dollar vaudra 

250 francs ou vingt-cinq sous. 

Jacques BA1NVILLE. 

L'Annonce 

de l'innée Sainte à Rome 

La Bulle d'Indication 

du Pape 

LA SOLIDARITE 

CE TOUS LES SERVICES PUBLICS 

En face des événements actuels les 

or sa n i salions composant le comité in- 

tersyndicale des services publics de la 

ville de Paris et du département de 

la Seine, travailleurs municipaux, as- 

sistance publique, concédés, eaz, com- 

pagnie parisienne d'électricité, trans- 

ports, ont publié un communiqué par 

lequel ils tiennent à manifester leur so- 

lidarité matérielle et morale à l'égard 

des fonctionnaires et travailleurs de 

l'Etat. Ils invitent leurs militants à se 

tenir prêts à répondre à tout appel 

qui pourrait leur être adressé pour 

appuyer l'action du cartel confédéré 

des services publics; mais le comité 

tient à mettre en garde ses adhérents 

contre tout mot d'ordre qui ne vien- 

drait pas du comité intersyndical con- 

fédéré. 

L'opposition 

des Aneiens Combattants 

Nous avons tenu à connaître la posi- 

tion actuelle des A. C. 

Au siège de la Confédération, où des 

le s premières heures de la matinée les 

A. C. se sont remis au travail, un secré- 

aire général a bien voulu nous faire les 

déclaraient suivantes : 

« Nous rompons les ponts avec le mi- 

nistre des Finances, qui devra, bon gré 

mal eré, retirer ses projets nous con- 

cernant. 

« Nous n'acceptons rien de ce qu u 

propose. 

« Les projets Chéron donneraient a 

peine quelques centaines de millions au 

budget. 

« Nous n'avons aucune raison d ac- 

cepter qu'on les préfère à notre sUgges. 

Au Portugal 

LES ÉVADÉS DE VILLA-CISNEROS 

Lisbonne, 15 janvier. 

Les 29 monarchistes espagnols qui se 

sont évadés de Villa-Cisneros ont débar- 

qué hier soir à Sesimbra, petit port de 

pêche au sud de Lisbonne. Le chalutier 

qui les a amenés a pris aussitôt le 

large. 

L'un des évadés a déclaré que ses 

compagnons et lui avaient l'intention 

de se rendre Immédiatement à Lisbon- 

ne, où ils comptent arriver vers minuit. 

La traversée de Villa-Cisneros jusqu'à 

Seslmba a duré quatorze jours. 

Les évadés ont changé plusieurs fois 

de bateau en pleine mer. Malgré leurs 

tribulations le voyage a été excellent 

et, le moral des évadés est splendide. 

esle repli 

mgoslavB 

ispit 

MANIFESTATIONS 

ARRESTATION DE PRETRES 

CATHOLIQUES 

Belgrade, 16 janvier. 

L'épitre da l'épiscopat catholique 

yougoslave, dirigée contre l'organisa- 

tion des sociétés nationalistes de gym- 

nastique de Sokols et qui a été me di- 

ÎZ er H Q ^T 0 |èr e ?m e re C ai SS e des nensfons ! manche dernier dans toutes les églises 

tion de créer une caisse QCS peiiMuu» p „ thn i imip - ^ r i l1c , A~ rindiwnation 

qui tout en sauvegardant nos droits, i catnonques, en puis ae i inuiguauuu 

allégerait le budget de deux milliards 

Cité-du-Vatican. 15 Janvier. 

La promulgation de la Bulle d'indica- 

tion de l'Année sainte a été l'occasion 

ce matin d'une solennelle cérémonie. 

Le Pape, accompagné de NN SS. Gac 

cia Dominnioni. maître de chambre de 

Sa Sainteté: Carlo Cremoiiesi aumônier 

secret ; Agostini Zampin. sacriste. ain- 

si que des membres de l'antichambre 

noble, éccJésiastique et laïque et escorté 

de sa garde noble, est descendu à 10 

heures dans la salle du trône 

Dans la salle du trône se trouvent le 

préfet des cérémonies apostoliques, Mgr 

Carlo Respighi et les maîtres des céré- 

monies pontificales. Le Pape reçoit Mgr 

Boncompagny Ludovisi, vice-camerlin- 

gue; MOT Tito Crocchi auditeur général 

le doven des protonotaires apostoliques 

p.t un grand nombre de prélats qui, tous 

ont revêtu la cape de soie. 

L'ALLOCUTION DU PAPE 

Le régent de la Chancellerie apostoli- 

que remet alors au Saint-Père le texte 

de la bulle et lui demande de la pro- 

mulguer. 

Le Pape qui a reçu le texte de la bulle 

la remet à son tour au doyen des proto- 

notaires apostoliques, Mgr Wilpert. puis 

prononce une courte allocution : 

« L'année sainte, dit-il. est appelée 

extraordinaire, non pas parce qu'elle 

doit être meilleure que les autres an- 

nées saintes, mais parce qu'elle est su- 

périeure. Elle rappelle le plus grand 

événement qui puisse être «élébré : 

l'anniversaire de la mort, du Christ et 

la rédemption du genre humain. Ces 

fêtes sont destinées à rappeler les hom- 

mes à la paix avec Dieu car la paix 

avec Dieu doit, être attendue, la paix 

sous tous ses aspects sociaux, politi- 

ques, universels ». 

Après l'allocution prononcée par le 

Pape, les prélats nui sont dan« la Salle 

du Trône sont admis au baise-main, 

puis le Pape leur donne sa bénédiction, 

nprès quoi le Saint-Père retourne dans 

ses appartements. 

LA LECTURE DIE LA BULLE 

Les prélats sfl forment en cortège et 

descendent vers la Basilique vaticane 

par la Scala papale et arrivent enfin au 

portique par la porte dite de la statue 

de Constantin. 

Devant la porte de la Basilique où 

sont réunis les membres du chapitre du 

Vatican et les prélats, les cloches son- 

nent à toute volée, Mgr Wilpert monte 

en chaire. Autour de lui prennent pla- 

ce les huissiers pontificaux et il donne 

lecture de la bulle. 

Comme on le sait, ce document com- 

mémore la XIX 0 Centenaire de la Ré- 

demption. Le Pape souligne que les his- 

toriens n'ont pas réussi à déterminer 

avec une certitude absolue l'année exac- 

te de ce centenaire, mais malgré cette 

indécision l'importance de celui-ci est 

telle qu'il ne peut pas passer ignoré et 

c'est pour cela que le Saint-Père nous 

invite à oublier, au moins pour un cer- 

tain temps, pendant cette année, les 

choses de la terre et, à élever nos pen- 

sées vers le ciel pour considérer ce que 

l'amour de Notre-Seigneur nous a dé- 

montré et allumer en nous la reconnais- 

sance que nous lui devons. 

Puis, évoquant le souvenir des événe- 

ments qui se sont déroulas dans cette 

même année, voici dix-neuf siècles, le 

Souverain Pontife invite les fidèles du 

monde entier à prier et à faire péni- 

tence pour eux-mêmes et pour l'huma- 

nité Lui-même adresse une fervente 

supplication au Seigneur, lui deman- 

dant que l'année sainte qui va bientôt 

commencer apporte la paix aux hom- 

mes ; à l'Eglise la liberté qui lui est 

due en tous lieux ; aux peuples, la con- 

corde et la vraie prospérité 

Il demande ensuite aux évèques 

d'exhorter leurs propres fidèles à re- 

doubler de ferveur dans leurs prières, 

plus oarticulièrement ls vendredi de la 

Semaine sainte. 

LES PELERINAGES VERS ROME 

ET LES LIEUX SAINTS 

Le Pape continue : 

« Attendu donc que l'indulgence plé- 

nière que nous sommes sur le point de 

concéder ne pourra être donnée durant 

cette, année jubilaire qu'à Borne, nous 

désirons ardemment, mers chers fils, 

que vous meniez très nombreux à ce 

pieux pèlerinage dans cette ville qui est 

comme le centre de la foi catholique, le 

domicile et le siège du vicaire de Jésus- 

Christ ». 

Il dit la joie qu'il aura de recevoir le 

plus grand nombre possible de pèlerins. 

« Il sera bon aussi que les pieux pèle- 

rinages se fassent plus fréquents aux 

Lieux Saints de Palestine, au cours de 

cette année et que les fidèles visitent le 

théâtre des événements qui font l'objet 

de cette commémoration ». 

Le Souverain Pontife indique ensuite 

les conditions de l'indulgence plénière 

au prochain jubilé dans la ville de 

Rome les prières qui devront être réci- 

tées dans les basiliques de Samt-Jean- 

de-Latran. Saint-Pierre, Saint-Paul et 

Sainte-Marie-Majeure. 

Mgr Wilpert ayant terminé la lecture 

de la bulle les cloches sonnent de nou- 

veau pendant un quart d'heure sur la 

Ville Eternelle, après quoi le prélat con- 

signe la copie de la bulle au maître des 

cérémonies, Mgr Grano. pour qu'il en 

donne lecture dans les autres basiliques 

patriarcales. Une copie est distribuée à 

chacun des prélats présents. 

Le cortège se reforme enfin et les pré- 

lats entrent dans la Basilique où, après 

une prière, ils rentrent dans les palais 

pontificaux. 

Une belle tnanifestatoQ 

à la D.R.4.C. 

Grenoble, 15 janvier. 

Ce matin, au théâtre de Grenoble, la 

section dauphinoise de la Ligue les 

Droits du Religieux ancien combattant 

a tenu un meeting auquel assistait M. 

Chastenet, député socialiste indépen- 

dant dft l'Isère, uul a renouvelé ses dé- 

clarations en faveur du droit commun 

pour les religieux en matière d'asso- 

ciation et d'enseignement. 

Le député de l'Isère, acclamé par la 

salle entière, s'est expressément pro- 

noncé pour le retour des Chartreux * 

la Grande-Chartreuse. 

La réunion s'est terminée sans inci- 

dent, par l'adoption, à l'unanimité, de 

l'ordre du jour suivant : 

2.000 citoyens dauphinois, réunis au 

Théâtre municipal de Grenoble le 15 

janvier 1933, sur la convocation de la 

section de l'Isère de la Ligue des Droits 

du Religieux ancien combattant, après 

avoir entendu les déclarations de MM 

Maurice Gariel, ingénieur: Jacques Pé- 

ncard. président T D. B A. C: Dom 

Moreau, vice-président: Philippe de T,n La séance solennelle de rentrée 

de la conférence du Stage a eu lieu, 

cet après-midi, au Palais de Justice, à 

Paris. La cérémonie était présidée par 

M. Abel Gardey, ministre de la Justice, 

Garde des Sceaux. 

»— Des cambrioleurs ont fracturé et 

dévalisé, au cours de la nuit dernière, 

plusieurs troncs de l'église Saint-Louis, 

à Vichy. 

Fraudes électorales 

américaines 

CINQ LILLE FONCTIONNAIRES 

INCULPES 

New-York, 15 janvier. 

Sept inspecteurs électoraux ont été 

convaicus d'avoir commis des fraudes 

au cours des élections au Congrès du 

8 novembre dernier dans deux dis- 

tricts fédéraux de New-York. 

Simultanément on signale que 3.8/2 

autrs préposés^ au scrutin à New-York 

feront l'objet de. poursuites pour les 

mémos raisons et il est très possible 

que leur nombre atteigne le chiffre re- 

cord de 5.555 se répartissant sur 350 

districts électoraux. 

En effet, on a constaté que les con- 

trôles effectués par les inspecteurs ne 

concordaient pas avec les machines de 

votes et que certains candidats battus 

auraient dû être élus. 

crise 

de hache ; après quoi, il se pendit. 

UN TRAIN TAMPONNE UNE AUTO 

Magdebourg, 15 janvier. 

Un train allant de Stendai à Berlin 

a tamponné à un passage à niveau, une 

voiture de 6 personnes qui revenaient 

d'une fête. 

Trois d'entre elles ont été tuées et 

trois autres grièvement blessées. 

LA MORT MÉLODIEUSE 

DE L'ORGANISTE 

Birmingham, 15 janvier. 

La marche funèbre de Chopin répan- 

dait à travers l'église ses notes triom- 

phales et l'organiste qui avait décidé 

de mourir seul, s'était installé aux 

grandes orgues, en tenant entre ses 

dents un tuvau de gaz. 

Le suisse "de l'église était loin de se 

douter que le malheureux jouait sa 

marche de mort 

Ce n'est que lorsque la musique de- 

vint de plus en plus faible, et que quel- 

ques notes furent complètement discor- 

dantes, qu'il voulut se rendre compte 

de ce qui se passait. Il découvrit le 

corps du musicien, une main encore 

reposée sur les touches. Auprès de lui 

se trouvait une lettre dans laquelle il 

expliquait qu'il était heureux de quit- 

ter le monde aux accents de la musique 

qu'il aimait. 

lAtiii Itérai 

LA TEMPÉRATURE 

Fédération des fonctionnaires r.e mé 

nagera pas ses efforts ; elle a offert à 

la Fédération autonome de faire sié- 

ger dès à présent nuelques-uns de ses 

représentants dans les organismes di- 

recteurs confédérés, oe que la Fédéra- 

tion générale n'admettra pa^. C'est l'ap 

plication de la formule des comités 

d'action qui déplace les responsabilités 

et substitue des organismes sans man- 

dat aux groupements réguliers. 

M. Lacoste fait remarquer qu'il ne 

peut être question de se prononcer trop 

rapidement pour ou contre la collabo- 

ration avec les autonomes attendu que 

celle-ci n'a pas été réellement prati- 

quée, et il faut considérer que dans 

l'esprit des syndicalistes, la collabora- 

Lion doit être nréalable à la décision 

gouvernementale, au lieu de se borner 

à jouer en vue de son application. A 

la demande du président de la séance, 

le comité national fait confiance au 

bureau pour ménager avec les autono- 

mes tous les contacts utiles à l'action. 

A l'issue de cette seconde réunion, 

un ordre du jour a été adopté dont voi- 

ci les passages essentiels. 

Le Conseil National de la F. G. F. 

approuve l'attitude du bureau, consi- 

dérant que rien ne saurait justifier 

une diminution des traitements et sa- 

laires des agents des services publics, 

qu'en particulier le coût de la vie dont 

on prédisait la baisse est au contraire 

on hausse sensible. 

Considérant que rien n'a été fait 

pour mettre fin aux privilèges fiscaux 

et aux fraudes qui en résultent et qui 

sont pour une grande part responsa- 

bles du déficit budgétaire s'élève avec 

force contre les projets du gouverne- 

ment dont les dispositions atteignent 

les fonctionnaires comme contribua- 

bles et comme consommateurs et les 

frappent en plus d'un impôt terrible- 

ment lourd par la réduction de leurs 

salaires et indemnités et par une 

atteinte brutale à leur régime de re 

BULLETIN AGRICOLE 

DE LA TOUR EIFFEL 

Massif Central et régions Sud-Ouest I traites, déclare que les fonctionnaires 

et Sud. — Mauvais temps, ciel couvert,' sont prêts à mettre en application les 

avec neige ou pluie. Vent du secteur moyens d'action envisagés par le der- 

sud, passant au sud-ouest, modéré ou nier congrès, font entière confiance au 

assez fort. Le minimum de tempéra- . bureau fédéral et à la commission 

turc sera en hausse sur la veille. [administrative pour décider, en accord 

LE 62" ANNIVERSAIRE 

DS LA FONDATION DE L'EMPIRE 

Discours de combat 

du général von Horn 

Berlin, 16 janvier. 

C'est en présence du maréchal von 

Hindenburg, président d'honneur de 

1 Association d'anciens combattants 

que celle-ci a commémoré hier au 

Palais des Sports, le 62» anniversaire 

de la fondation de l'Empire allemand. 

Outre le chancelier von Schleicher, 

le baron von Nourath, ministre des Af- 

faires étrangères du Reich, M. Bracht, 

ministre de l'Intérieur, M. Syrup, mi- 

nisfre du Travail, le maréchal Macken- 

sen, l'ex-kronprinz impérial, le prince 

Eitel Friedrich, l'ancien chancelier von 

Papen, de nombreux généraux de lVn. 

cienne armée et les chefs des Casques 

d'Acier assistaient à la cérémonie. 

Après un défilé de six cents drapeaux 

au son de marches militaire, l'ancien 

général von Horn, président du Kyf- 

fhauserhund » a prononcé une allocu- 

tion où il a insisté sur les nécessités 

d'affermir l'Allemagne dans la volonté 

de surmonter le dictât de Versailles «mi 

lui a volé son honneur et sa liberté. 

« Nous célébrons ce jour, a-t-il ajouté 

afin d'enseigner à la jeune génération 

à conserver intacte et à développer 

l'œuvre Je ses pères, celle des Hohen- 

zollern et des Bismarck, qui a survécu 

à tous les orages. 

c Sans l'esprit natic lal bismarckietn, 

il est impossible de faire triomphe- le 

mouvement de libération qui nous ani- 

me. Ce mouvement vient des profon- 

deurs du peuple qui ne veut pas être 

éternellement esclave. Nous avons la 

vérité et le droit pour nous ». 

UN SUCCÈS ÉLECTORAL 

DES HITLÉRIENS 

Berlin, 16 janvier. 

Le petit Etat libre de Lippe-Detmold, 

le plus petit état de l'Allemagne, a élu 

hier son parlement. Depuis plusieurs 

semaines, un grand bruit était mené 

autour de cette élection dont les résul- 

tats ,disait-on, auraient la valeur d'un 

symbole ; on y verrait ajoutait-on la 

preuve de l'effritement du parti hitlé- 

rien en Allemagne. 

parti hitlérien vient de gagner 5 mil- 

lions de voix depuis les élections de 

novembre. 

Nul doute que ce résultat n'enhardis- 

se le fuhrer et n'ait une grande réper- 

cussion sur la situation politique alle- 

mande. 

Aujourd'hui q;ue les résultats sont 

connus favorables aux nazis, il ne faut I 

pas leur nier l'importance nu'on leur 

eut donnée si Hitler était sorti vaincu 

de la lutte. Voici donc .es résultats 

suffrages à 29 millionsaoin8exitlôc ya2 

Les nationaux-socialistes ont obtenu 

T^.noo voix contre 33 000 aux élections 

du moi,.s de novembre 

Pour le R6lchsta#, le parti social-dê- 

mocrato a également obtenu un succès 

ges à 29.000 voix. 

Par contre, les communistes essuient 

un écheî sensible. Ils tombent de 14.G00 

voix à 11,000 voix. Le parti national al- 

tombant de 9.400 voix à ,Y

IpjliH»»»"""""-- 

3ta'« peyrère et Gor S e ont falt une 1x116 

«M!., * mals leur s camarades ne furent 

ch ,na ne î? ent inférieurs, sauf que Fê- 

7j ',P«Di être rendu responsable 

oe 1 essai albigeois. 

T ?»-^ llx arr ières furent bons. 

LAVOUCHI 6 a été queIcon(ï ue - - DE " 

A TARDES 

A PAU 

Section Paloise 

bat Olympique de Toulou&e par 9 a 0. 

Parue toute à l'avantage des locaux. 

Toulouse essayi. bien souvent de réa- 

gir mais difficilement. 

Le premier essai palois fut marqué 

par l'avant Aguilar. Et c'est tout pour 

la première nu-temps. 

A la reprise. Toulouse fait donner 

ses avants qui amorcent de très sérieu- 

ses attaques. Les 22 locaux sont même 

un inst envahis, mais l'Olympique 

doit reculer devant les lignes arrières 

de Pau. Et celui-ci marque bientôt un 

deuxième essai, puis un troisième. 

Mais les locaux ayant commis une 

maladresîj les visiteurs en profitent 

pour contre-attaquer, mais inutile- 

ment. Ainsi Toulouse ne peut même 

pas sauver l'honneur. 

Bon arbitrage de M. Chamorin. 

POULE B 

A BAYONNE 

Boucau Stade bat St-Vincent de Tyrosse 

par 3 points (1 essai) à 0 

Partie jouée durement et vite. Bou- 

cau, supérieur dans le jeu ouvert, 

cherchera à attaquer à toute occasion, 

mais la défense de Saint-Vincent est 

énergique. Bien ne passe. Le score 

est vierge à la première mi-temps. 

A la reprise, le Boucau joue le plus 

souvent aux pieds et réussit par 

Rambau un essai mérité. Bien n'est 

plus inarqué durant le reste de la 

partie. 

Le Boucau mérite la victoire, avec 

un score plus élevé, mais les obstruc- 

tions et les hors-jeu de Saint-Vincent 

ont contribué à arrêter la marque. 

L'arbitre Mallet-Cazaux n'a pas été 

lui même, ayant été bousculé durant 

la deuxième mi-temps. 

POULE C 

POULE D 

S! 

A NARBONNE 

Aviron Bayonnals bat Football-Club 

Lourdais par neuf points (un essai 

un but, un drop) à zéro. 

L'Aviron Bayonnais n'a pas gagné 

sans peine cette partie capitale pour 

ses destinées. U l'abordait avec une 

certaine appréhension ayant dû chan- 

ger sa paire de demis et faisant jouer 

Cunibert et Zabaleta à la place de 1 Lis- 

sait et Elissalde et se voyant par sur- 

croît privé des services de son capi- 

taine Brouzeng, indisposé, remplacé en 

troisième ligne par Ladeuch. 

La- première mi-temps de cette ren- 

contre se termina sans résulta. Après 

un début où il manqua l'essai d'un rien 

l'Aviron fut longtemps en difficultés, 

les Lourdais dominant à la mêlée et à 

la touche, et maintenant les Bayonnais 

dans leur camp par des coups de pied 

en touche longs et précis. Bordes tenta 

même le drop et le manqua de peu. A 

la reprise, l'Aviron parut plus à son 

affaire. Malheureusement, les attaques 

de ses lignes arrières manquaient de 

fini et l'exploit personnel y était trop 

à l'ordre du jour. 

Cependant, sur un recentrage de 

Thôodoly, Ladeuch marqua au pied des 

poteaux un essai transformé par Za- 

baleta. Ce dernier joueur réussi) peu 

après un drop-goal. Plusieurs attaques 

bayonnaises échouèrent ensuit* de peu. 

Celhay, on particulier, ne pouvant 

trouver le chemin des buts. 

Lourdes un moment sur les boulets, 

menaça sérieusement l'Aviron aux der- 

nières minutes de ce maton joué avec 

une absolue correction et magistrale- 

ment arbitré par M. Heurtin. — Jean 

LABOUPD. 

A AGEN 

S.B.U.C. bat U.S. Age„ par huit points 

(deux essais un but) a zéro. 

Le temps est magnifique ; un pal so- 

leil ne parvient pas cependant ? nous 

faire oublier les morsures d'une bise 

glaciale. Les hostilités sont ouvertes à 

14 h. 30. Le match est dirigé par M. 

Lanusse, du Comité d'Armagnac-Bi- 

gorre. 

Disons tout de suite que la victoire 

revînt à l'équipe qui se montra la plus 

volontaire et qui sut le mieux exploi- 

ter les nombreuses fautes adverses. 

L'équipe d'Agen parut un corps sans 

A BERGERAC 

A. S. Bayonnaise et U. S. Bergeracoise 

font match nul, 0 à 0. 

A PÉRIGUEUX 

U.A. Libour.iaise bat C.A. Périgourdln 

par 8 points (un essai transformé un 

but sur coup de pied de pénalité) à 

3 points (un essai). 

Dès le coup d'envoi donné par les 

locaux, la bàile est cueillie par un trois 

quarts Hbournais qui fonce sur les buts 

sans être autrement inquiété, sert son 

ailier qui a suivi et c'est cinq points 

à l'actif des visiteurs. 

Surpris par cet essai d'ailleurs très 

régulier, les locaux se reprennent et 

acculent les LIbournais dans leurs 

22 mètres. Mais ces derniers qui pa- 

raissent animés d'une énergie farou- 

che se dégagent par coups de bouttoirs 

de leurs avants qui, tous bien groupés, 

collant constamment à la balle, arrê- 

tant ainsj dès le départ toutes les offen- 

sives qui peuvent être amorcées par 

les locaux. 

De nombreux coups francs sont dis- 

tribués à chaque équipe et l'un d'entre 

eux, bien placé, permet aux visiteurs 

de inener par 8 à zéro à la mi-temps. 

La façon de jouer ne changera pas 

à la reprise et l'obstruction systémati- 

que est pratiquée continuellement par 

les avants visiteurs qui ' bien que ré- 

primée sévèrement par l'arbitre n'em- 

. : hera pas les Liboumais d'obtenir 

un avantage important en empêchant 

par tous les moyens les locaux de dé- 

velopper leurs attaques. 

Les lignes arrières des dieux quinzes 

ne sont d'ailleurs pas dans un jour de 

réussite. Les uns et les autres sont 

d'une maladresse incroyable et dan= Ja 

quasi impossibilité de marquer. 

L'énergie pourtant ne manque pas, 

mais la valeur du jeu fourni est telle- 

ment faible qu'il fallut, pour que le 

résultat ne restât pas négatif, un ex- 

ploit personnel du trois-quart gauche 

local qui, un quart d'heure avant la 

fin marqua, après une course de 

soixante-dix mètres et celui très heu- 

reux de Libourne au début. 

En résumé, partie peu agTéable 

jouée énergiquement par deux lignes 

d'avants où l'activité et l'énergie dé- 

pensées par les Libournais leur assura 

la victoire sans cap-etndant que la clas- 

se de leur quinze en soit rehaussée, — 

LANNEAU. 

A BIARRITZ 

Biarritz Olympique bat Angoulêmo 

par 12 à 4. 

Un public assez nombreux a assiste 

à cette partie, qui, par instant, traîna 

en longueur. Biarritz domina très netr 

tement. Augoulème voulut se ressaisir 

et eut la joie de marquer un drop. 

Mais ce fut tout de la part des visi- 

teurs. 

A BORDEAUX 

Club Athlétique Béglals 

bat Football-Club Oloronnals 

par la points (2 essais, 1 transformé, 

1 drop-goal, S buts sur coups francs) 

à 3 points (i essai). 

Malgré un temps froid, un nombreux 

public assista à la rencontre qui met- 

tait en présence le Football-Club Olo- 

ronnais et le Club Athlétique Bégiais. 

De part et d'autre on chercha à faire 

du joli jeu et malgré le froid, l'on y 

réussit assez. 

Oloron se présenta avec quatre rem 

plaçants qui tinrent malgré tout leur 

place. 

Bègles ne voulant pas mésestimer son 

adversaire se présenta au grand com- 

plet. 

A 14 h. 30. les équipes sous la direc- 

tion de M. Carriê, firent leur entrée sur 

le terrain, follement ovationnées. 

Le coup d'envoi est donné par Bègles. 

Oloron reçoit et sur un long coup de 

pied oblige Bègles à toucher dans ses 

buts. 

Sur touche favorable à Bègles, Sour- 

gens, trompant la défense adverse man- 

que un essai de justesse. 

A la mêlée qui suit, le ballon arrivant, 

Sourgens essaie le drop et le réussit. 

Bègles : 4 points. 

Le jeu s'anime et le public aussi. De 

fSÏÏ?4fif,* iî s Bigourdana par 2 

Reverse P ?tn * ï?f hostilités en camp 

la balle ' Bn, L melee a ]ieu - qui donne 

^tS^b&I 

*" 

Bleus> et 

i 

ttinéê tenfenf 1 ^ 1 ,^ 1&oau * * do- : 

d'une victÔiro ï\$ 1 l on a l'impression 

rouges s'eortom^ du stade - mais les 

« c'est un feTrv î, sur leurs lauriers, 

les Landais mrttenT*ï one né 8 atl * ( l ue 

2 fois attanniî.* a prom - Ceux-ci, 

Que de lusttsse nt et ne son t arrêtés 

ai f C F^ aUeint MriS que ie 3Core 

vite wndf/ime ifS |oust?nnals jouent 

fautes sur faute, la rbais accumulent 

récompense l'aettvitP 1 , essal heureux 

réaction tarbake l é des visiteurs. La 

«}vci hélas ittt^ .P^dult. bien tar- 

Stade attaquera" 11 * " Y^ minute, le 

S l , e s faute, sentir 6 11 est trop tard 

est nui * trop nombreuses. Le 

Anfr' 1 club local, dont on 

Après ' 

ques coupes sombras dans un quinze 

dont certains éléments sont un peu 

vieillis et ne s'accomodent pas des cir- 

constances actuelles. 

Espérons que notre cri d'alarme sera 

entendu. 

Arbitrage trop haché de M. Lanusse. 

- Jean POUZELGUES. 

A DAX 

U. S. Dacquoise bat U, A, Cujanaise 

par 7 points à 4. 

Partie jouée très vite où l'on vit Dax 

dominer tout d'abord, puis fléchir de- 

vant les attaqueg de Gujan-Mestras. Ce- 

pendant, les locaux prennent assez sou- 

vent le dessus. Ainsi le prouvent les 

points marqués Des incursions dac- 

quoises. quelques-unes aussi de Gujan- 

Mestras. mais avec cette différence que 

les premières aboutissent à des résul- 

tatstangibles, qui se sont traduits par la 

victoire de Dax. 

A noter que les habitués du rugby 

assistèrent a une partie fort intéressan- 

te, mais seulement dans la première 

mi-teims. 

Nous 'ne dirons rien à ce point de vue 

de la seconde. 

EQUIPES DEUXIEMES 

A HENDAYE 

Stade Hendayais (2) bat Association 

Sportive Bayonnaise par trois points 

à zéro. 

Très bel essai inarqué par Castex, 

trois-quart. — BABBAZA. 

A LOURDES 

(I) bat Bagnètcs par 

Lourdes (C) bat Bagnètcs (2) 

21 points (7 essais) à 3 points (1 es 

sal) 

de part et d'autre. 

Begles domine territorialement et. obli 

ge Oloron à toucher. Sur touche à un 

métré des buts oloronnais, Potel s'écrou- 

le et marque. 

Bègles : 7 points. 

Sur faute, ou plutôt sur un arrêt In- 

volontaire de Lhande. Bègles obtient un 

coup franc que Bordes ne peut transfor- 

mer. Oloron se réveille et, sur coup de 

pied un peu long, Bègles est obligé de 

toucher dans ses buts. 

La mi-temps est sifflée peu après. 

A la reprise, sur touche favorable à 

Bègles, Castex passe à Potel qui troue 

et va marquer un essai entre les po- 

teaux que Saldou transforme. 

Bègles, 12 points. 

SUT un hors-jeu d'Olcrron, Règles ob- 

tient un nouveau coup franc en ooin du 

terrain que Saldou réussit d'un super- 

be coup de pied. 

Peu de temps après, les lignes arriè- 

res oloronnaises partent à l'attaque et 

après toute une série de passes, réus- 

sissent un essai follement acclamé. 

Sur truquage du demi oloronnais, Sal- 

dou des 45 mètres, essaie le but et le 

réussit. 

Règles : 18 points. Oloron 3 points. 

Oloron ne veut pas être en reste, à 

son tour l'arrière Gasaubon essaie des 

quarante mètres le but mais ne le réus- 

sit pas, le coup de pied manquant, de 

force. 

Un petit Incident se produit, deux 

loueurs oloronnais sont mis hors du 

terrain. 

Oloron ne s P décourage pas, au con- 

oaire ses avants essaient d'endiguer les 

iliaques béglaises. Ils y réussissent par 

instant mais l'emprise beglaise est tel- 

lement forte gu'fls ne peuvent dépasser 

la ligne des cinquante. 

L'arbitre fait rentrer les joueurs et 

siffle la fin quelques minutes après. 

Oloron nous présenta une équipe jeu- 

ne, très allante mais manquant de mé- 

tier. Tout le monde veut bien faire, 

mais n'emoêche que pour disputer la 

compétition nationale 'i faut avoir l'ha- 

bitudp des erandes rencontres. 

Se signalèrent Lhande, Lacaze, Ca- 

zaurang, Casaubon 

\ Bègles, toute l'équipe joua avec 

Cette partie vit une nette supériorité J cœur: dans les avants Potel Morlaas, 

* . ... *; „ t — I t-* i r>*MAa A l n r»i/l loti TILT rVliTl ' 

p a 

p U ? d\\biTé C t onu 'au]°urd'hul, la dé- 

Chaise à 1,Z , Ë .Personne L'equi- 

ï&t qu elF. 6ld ''„ * souplesse et le 

Les" C - nnu -* e 

$?- U S ânportïi? .nombreuses modifi 

&'î 

P deuf S , ° nt é,è fastes 

T-S u as le tm„î},? mrn es ont imme. 

Au- 

X^ auCte filent Me'gilr' 

De s nom, i a ° m p té obspurs 

l m ?°t^KSous iïnnaUqm 

irtf s 1 "n exploit 

ne 

R — R'attenrW 

p M"l0IT nuqil 

Bon 

«wt®rM c r« em p:i: 

lcurdaise dans tous les compartiments 

du jeu Le score ne lut pas plus élevé, 

malgré les nombreuses attaques du 

quinze lourdais. Cela est dû à ue nom- 

breuses maladresses et à la tendance 

trop prononcée qu'ont les joueurs a 

vouloir trop garder la balle. Ces quel- 

ques défauts corrigés, J'équipe lourdai- 

sj fera honneur a son titre de cham- 

pion d'\rmagriHr.-Bigorre dej équipes 

deuxièmes. jir .. .. 

L'équipe bÉtfnétaise se détendit vail- 

lamment et attaqua à quelques r-sprtseg 

cfe jolie façon. L'esSai marqué çui in- 

terception lui bien amené. 

I e manque de vitesse de ÎJ?2. r aSKïî.L1* par 

de partie rapide, organisent leur dé- 

fense et un coup franc botté par Domec 

dès 30 mètres reste sans résultat. 

Sur un départ classique des trois- 

quarts canaris. Fraisse. dernier servi, 

marque. 

Les deux équipes sont à égalité. 

A la remise en jeu, une superbe 

trouée du demi d'ouverture canari fait | 

gagner 30 mètres. 

Les jaunes attaquent sans répit et 

plusieurs maladresses empêchent ces 

derniers de marquer. La pression des 

canaris se fait de plus e nplus sentir 

et un beau recentrage de Domec met 

les but» visiteurs en danger. 

Prévost se fait remarquer dans ie 

jeu ouvert et amorce une superbe con- 

tre-attaque qui échoue aux" 50. 

Pour acte de brutalité, un avant bri- 

viste est mis momentanément sur la 

touche. 

Bérenguer, dans un mauvais jour, 

manque la réception et le- avants noir 

et blanc s'installent aux 10 mètres lo- 

caux. Domec, bien placé, dégage aux 

22 et les avants canaris, bien enlevés 

par Seguier et Blain, remontent aux 

10 mètres visiteurs et la mi-temps est 

sifflée sans autre résultat. 

A LYON 

L. O. U. bat S A. U. Limoges par 35 à 0, 

A CLERMONT-FERRAND 

A. S. Montferrandaise bat H C. de 

France par 22 à 11. 

Deuxième mi-temps 

Carcassonne bénéficie du vent et ane 

superbe attaque se dessine. 

Fau troue superbement et Caruesco, 

dernier servi, marque au milieu des 

poteaux. Domec transforme. 

A. S. C, 8 ; Brive, 3. 

A la reprise, un échange de coups de 

pieds reste à l'avantage des" visiteurs, 

qui grâce à un arrêt de volée atteignent 

les 50. 

Une lourde faute de l'arrière visiteur 

ramène le jeu aux dix mètres blancs 

où une mêlée se joue. 

Pagez s'empare de la balle et mal- 

gré l'opposition de plusieurs adversai- 

res marque en coin. 

A. S. C, 11 ; Brive, 3. 

A. S. C, 11 ; Brive, 3. 

Remise en jeu. Vassal troue passe à 

Arribeaud, lequel continue l'attaque le 

long de la touche, mais une mauvaise 

passe à Fau, arrête net ce beau mouve- 

ment. 

Ce n'est que partie remise car sur 

une nouvelle offensive des trois-quarts 

canaris, Raynaud dernier servi, mar- 

que en mauvaise position 

Domec d'un superbe coup de botte 

réussit la transformation. 

Brive : 3 : Carcassonne, 16. 

Le jeu est très spectaculaire et mal- 

gré le handicap à la marque, les visi- 

teurs en mettent sérieusement et sur 

une nouvelle faute de Bérenguer un 

avant briviste applatit. 

Brive, 6 : A. S. C, 16. 

Les avants visiteurs profitent de leur 

avantage en mêlée pour lancer leurs 

lignes arrières. 

Une belle percée de Blain rétablit la 

situation. 

On joue un long moment aux 22 visi- 

teurs ou successivement Vassal et Do- 

mec sont écroulés à quelques centimè- 

tres de la terre promise. 

La fin est. sifflée par M. Duch qui 

s'est montré à la hauteur de la si- 

tuation. 

Considérations 

Jouée devant de nombreux specta- 

teurs cette partie de championnat de 

France n'a pas causé de grandes sur- 

prises. 

Tout le monde s'attendait en effet à 

vqlr leur favori triompher chez eux. 

Néanmoins les visiteurs nous ont 

présenté une équipe complète où les 

avants bien enlevés par Prévost for- 

ment le point fort. 

Les locaux bien en souffle ont. sou- 

vent, dominé. Vassal et son complice 

de l'ouverture ont- fait une très belle 

partie. Quant a Bérenpuier il maneme 

encore de sûreté et cela pourrait coû- 

ter cher pour les matches à venir. — P. 

M A QTV 

A BÉZIERS 

Association Sportive Biterrolee bat 

S. C, de Vienne par 14 points (4 es- 

sais, 1 but) a 10 (1 drop, un but sur 

coup franc, 1 essai). 

Dès les premières minutes de peu, 

Vienne marque un dr«p. 

Béziers se met vite en action sur une 

attaque des trois-quarts. Béziers trouve 

une belle belle touche près des buts de 

Vienne. 

Ambert, bien servi, marque. 

Béziers, toujours en action, manque 

un essai de peu. Le service de Bosc à 

Duluc était fait trop tôt lorsqu'il ne 

restait que l'arrière à passeé. 

Lavagne qui se distingue au cours de 

cette mi-temps marque un essai sur 

attaque partie des 22 de Vienne. 

Le but facile est manqué. 

Le jeu se déroulera monotone où l'é- 

quipe de Vienne aura un certain avan- 

tage. 

La mi-temps est sifflée au cinquante 

alors que Béziers attaquait. 

Dès la reprise Vienne se montrera 

dangereux à plusieurs reprises; certains 

joueurs manquent de déciison ce qui 

fait perdre le bénéfice d'au moins un 

essai. 

Nozies fera une belle trouée, ser- 

vira Ambert. mais cette attaque ne 

donne aucun iésultat. 

Vienne se reprend, attaque, et sur 

déplacement le joueur Dugu marque. 

Vienne. 7. 

Cet essai a le don d'émoustlller les 

locaux. Pech marque un essai. Après 

service, de Maurel, Serin, Maurel, 

Pech. Bosc fait le but. L'avant bitte- 

rois Maurel se distingue. Au jeu à. la 

touche il se trouve très souvent à 

l'origine des attaques ce qui ne fait 

pas sourire l'-ex-bitterois Delhon. 

Sur coup de pied à suivre de Bé- 

ziers, Cabo marque. 

Béziers, 14 . 

Quelques instants après l'arbitre ac- 

corde un coup franc à Vienne à dix 

mètres des poteaux. 

Le but facile est réussi. 

Vienne, 10. 

La fin est sifflée alors que Bosc ve- 

nait de tenter le drop sans succès. 

L'équipe visiteuse à. une bonne ligne 

d'avants, mais leurs trois-quarts n'ont 

jamais su profiter des avantages que 

la mêlée leur donnait. 

Le meilleur jouer, chez eux, a été Bé- 

gude, un ancien du Boucau et l'arriè- 

re. 

L'équipe de Béziers était désemparée 

car il manquait Cougnenc, Carrèra, 

Marty; les remplaçants, malgré toute 

leur bonne volonté ne purent faire ou- 

blier les titulaires. 

Le meilleur joueur du huit local fut 

Maurel; après lui, Ambert. Gazouilla. 

Buisson, Noziès, à 1 ouverture, a été 

quelque peu décevant. 

A PERPIGNAN 

Perpignan bat Valence par 15 à 4. 

Partie jouée devant un très nom- 

breux public, par une journée splen- 

dide. 

En premiôrj mi-temps et surtout pen- 

dant quinze minutes de jeu, les vist- 

tavlrs essayèrent bien dé réagir par 

leurs avants, mais pénalisés par trois 

COUDS francs pour des fautes graves, 

leurs élan- furent aussitôt coupés. 

Noguères. qui fait sa nouvelle ren- 

trée à Perpignan réussit un splendide 

drop goal. Dès lors, nous assistons à 

IVfondrement de Valence Coup sur 

coup avant le repos, Noguères, puis 

C.hamori i, marquent deux splendidss 

l essais. 

En honneur 

POULE A 

A LAVELANET 

Football-O. Toulousain bat Lave >a„„ 

par 13 points (3 essais, 2 buts) à t 

(1 essai, 1 but). 

Partie un peu flottante. 

La jeune équipe de Layelanet, mal- 

gré sa belle défense, a dû s'incliner 

L'arbitre officiel manquant la partie, 

a ete dirigée par un arbitre de fortune 

dont le manque d'autorité a rendu lé 

match encore plus inconsistant. 

E B 

A NIORT 

Stade Niortais bat U. S. Marmandais» 

par 3 points à 0 

A COGNAC 

Union Sportiva Cognacaise bat Union 

C artive Rionnaise par 9 points à 0. 

L'absence de plusieurs équipiers 

premiers de Cognac nécessite la ren- 

trée du vétéran Lasserre. 

Les avants cognaeais ayant la balle 

en mêlée ont plus de mordant et de 

jeu ouve. que les Landais ; mais le 

jeu est décousu et les attaques amor- 

cées sont inefficaces. 

Quelques attaques "de trois-quarts se 

termine. ; toujours par un COUD de 

pied à suivre. 

:nfin. une offensive des locaux 

amorcée par, Lasserre est continuée 

par un coup dè pied dans les bvts des 

Bionnais ou un Cogqacais touche le 

premier. 

Deuxième mi-temps 

Une belle attaque de Bernier et une 

tentative de drop de Lasserre mar- 

quent le début. 

:.es visiteurs dominent à leur tour, 

mais pr pour longtemps. 

Une belle échappée de Durieu et Vi- 

dal, une passe renversée à Cocuaud 

et c'est le second essai cognaeais. 

Un but sur coup franc est réussi pai 

Bernier et c'est la fin, sifflée aux 

50 mètres. 

Partie assez plaisante où les locaus 

dominèrent grâce à l'action bien sou 

1 -lue de leurs avants. BBUMEAUD 

POULE D 

A SUCY-EN-BRI.E 

L'U. A. I. bat te Creusot par 11 à 6. 

Le coup d'envoi est donné par l'U. A. I. 

et tout de suite Je Creusot est en diffi- 

culté Soudain, sur déplacement de 

l'ailier des visiteurs. Lepottier. de l'U. 

A 1. se saisit de la balle et transmet 

à Lafarofiie qui marque. Le but est réus- 

si par Bouzaud. U. A. L. 5 ; Creusot. 0. 

A la reprise, le Creusot attaque par 

ses avants et, domine territorialement 

de longs instants, mais peu après, le 

Brois-quart aile Tuilier profite d'un 

mauvais dégagement de son vis-à-vis 

pour marquer un essai en coin de ter- 

rain Pas de but U. A. L, 8 : Creusot, 0. 

Dès la reprise les visiteurs réagissent 

et quelques minutes après, Thuillier qui 

est décidément le meilleur homme sur 

lé terrain, reprend de volée et va mar- 

quer. TJ. A. L, 11 ; Le Creusot, 3. 

Finalement, l'U. A. I. bat le Creusot 

par 11 a 6. 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

LUNDI 18 JANVIER 1933 

^TOULOUSE 

LA MISERE HUMAINE 

L'enfance que nous devons sauver.. 

Il s'agit surtout de rouYrlr à l'activité sociale des enfants qui 

ne sont pas des coupables mais des Ignorants qui soulfrent 

de n'avoir pas eu des parents meilleurs pour les diriger : 

les associations philanthropiques 

ou professionnelles exerçant le patro- 

nage das orphelins de la guerre (9 re- 

présentants 0 hommes, 3 dames). 

10° les délégués cantonaux. 3 repré- 

sentants (hommes). 

11* les sociétés de secours mutuels, 

3 représentants (hommes). 

12° les associations ou sections dé- 

partementales d'associations de muti- 

lés réformés, veuves de guerre et as- 

cendants de combattants morts pour la 

Patrie (y représentants, 6 hommes, 

3 dames). 

Les Présidents des associations dési- 

gnés aux articles 3, 5, 6. 7. 8, 9, 12 

désirant participer aux élections doi- 

vent en faire là déclaration à la mai- 

rie du siège de leur groupement avant 

|o'4 février 1933 inclus, en indiquant la 

catégorie avec laquelle leu- associa 

tion dèsn votei. 

A l'appui de leur déclaration, les 

présidents déposeront les pièces et jus- 

tifications énun.éréos a I article 2 de 

I arrêté préfectoral du 9 in-ivier 1033. 

ainsi tu'aust Instructions spéciales qui 

l'accompagnent. Des exemplaires de 

Faits Divers 

LA FEMME QUI S'EST TUÉE 

D'UN COUP DE COUTEAU 

"3 

Nous avons relaté, dans notre nu- 

méro de dimanche, le drame rapide qui 

s'est déroulé dans les bureaux d'une 

administration où Mme Claire F... 

était venue voir un ami et, devant ses 

yeux, s'était donnée un coup de cou- 

teau dans la région du cœur. 

Des renseignements que nous avons 

pu recueillir, il résulterait qu'une liai- 

son existait entre la jeune femme et 

un employé de cette administration 

qui, jugeant cette liaison dangereuse, 

ne voulait pas répondre aux avances 

de Mme F... 

C'est dans un acte de désespoir que 

Mme F... s'est donnée la mort. 

Le mari de la défunte a été prévenu 

par les soins de M. Mégardon, com- 

missaire de police du 4» arrondisse- 

ment 

Le docteur PaUmès, qui a examiné le 

cadavre, a conclu que la mort était 

due à un coup de couteau porté à hau- 

teur de la troisième côte, dans la ré- 

gion du cœur. 

Le Parquet avisé, M. de Bobert, subs- 

titut du procureur de la République 

s'e^t transporté sur les lieux et a ou- 

vert une enquête. 

LE TAXI DÉPOUILLÉ 

M. Jean Claque, chauffeur de taxi, 

demeu- ; rue Saint-Michel, 80, a por- 

té plainte contre inconnu, au 1er arron- 

dissement, pour vol d'un tapis-brosse, 

commis lé 12 courant, vers 16 heures, 

dans son taxi en stationnement place 

Wilson. 

AUTO CONTRE TRAM 

Le 13 courant, une collision s'est pro- 

duite rue d'Alsace, à hauteur du ma- 

gasin s La Chevrette », entre l'automo- 

bile conduite par M. Léon Poufarie, de- 

meurant à Mazamet, et un tram de la 

ligne 10, conduit, par la machiniste Ca- 

bau. Dégâts matériels seulement. 

FEU DE CHEMINÉE 

Dimanche matin, à 8 h. 10, un fêu de 

cheminée s'est déclaré dans une cham- 

bre occupée par Mme Chauroux, pro- 

priétaire de l'immeuble, Vieux Chemin 

de Lasb^- les. 30. 

Les pompiers de la caserne centrale 

ont éteint ce feu après une demi- 

heure de travail. 

Les dégâts s'élevant à 500 francs con- 

sistent en 3 mètres carrés de plancher 

bnilé. 

Le feu serait dù à un vice de cons- 

tiuction. 

Le distingué professeur de littérature 

de l'Institut Catholique, M. l'abbé De- 

cahors a donné, vendredi, la première 

de ses trois conférences sur Bossuet. 

Celle-ci avait pour but de fixer l'in- 

fluence considérable qu'a exercé sur la 

vie. les œuvres et, si l'on peut s'expri- 

mer ainsi, la carrière de l'évèque de 

Meaux, son contemporain, son alné^ 

Saint-Vincent de Paul où, comme on 

l'appelait familièrement, M, Vincent. 

Avant d'aborder ce point précis d» 

son exposé, M. l'abbé Decahors après 

avoir raupelé avec quelle magnificence 

l'Instituttatholique célébra à l'époque 

de son troisième centenune, la mé- 

moire du grand orateur a retracé à 

grands traits la jeunesse de celui-ci 

pour nous mieux préparer à considé- 

rer i'aspect humain de son action et 

de son âme et arriver, ainsi, à une 

connaissance plus vraie de sa person- 

ne et de son apostolat. Il l'a montré 

au sein de sa iamille, au collège des 

jésuites où il s'impreigna de culture 

latine, au collège de Navarre où il se 

nourrit de doctrine, de méthode, de 

raisonnement solide, éclairés des pures 

lumières de la Bible et de l'Histoire. 

Quand il en sortit, la plus brillante 

carrière s'ouvrait devant le jeune Bé- 

nigne Bossuet ; dans l'Eglise ou hors 

de i'Eglise, comme théologien ou com- 

me mystique. 

C'est alors — à cette heure si déci- 

sive — que M. Vincent intervient dans 

sa vie. Et le conférencier campe ici un 

portrait extrêmement vivant, pittores- 

que et humain du fondateur de tant 

d'œuvres admirables, successivement 

petit pâtre landais, étudiant, soldat, 

diplomate, curé, animateur extraordi- 

naire des hommes et de leurs œuvres, 

toujours et partout a la hauteur de la 

situation, s'adaptant à tous les milieux 

et de prêtre « de petite périphérie » de- 

venant un des plus grands saints de 

l'Eglise. 

Les premières relations de M. Vin- 

cent et de Bossuet se nouèrent au 

cours de ces conférences que le pre- 

mier avait organisées pour le perfec- 

tionnement et l'édification du clergé 

de son temps. Elles eurent leur fonde- 

ment dans une grande estime mu- 

tuelle. 

M. Vincent fit d'abord de son élève 

un homme d'action et lia cette action 

à son temps en lui faisant connaître 

son siècle. H lui révéla la double mi- 

sère des hommes et des âmes et lui 

imposa le devoir de les soulager. C'est 

de là que sont sortis le fameux ser- 

mon sur l'Eminente dignité des Pau- 

vres et les Lettres au Boi sur les 

malheurs du royaume. Bossuet doit en- 

core au grand apôtre de l'Eglise la 

clarté, la simplicité, l'humilité dont 

les œuvres portent le cachet. C'est une 

sorte de pragmatique, remarque M. 

l'abbé Decahors, que Saint Vincent de 

Paul a insinué à Bossuet, 

Plus tard, il est vrai, la marche 

du siècle dépassera celle de Bossuet. 

Fatigué, appesanti et vieilli, le fécond 

prédicateur sera aux prises avec un 

pessimisme attristé et fermera les 

yeux sur ies réalités d'ici-bas. 

Son œuvre, conclut réminent con- 

férencier, n'en reste pas moins comme 

une des plus belles efflorescences de 

notre terre de France sur laquelle l'es- 

prit de Dieu s'est posé. 

Un public d'élite parmi lequel on re- 

marquait Son Excellence Monseigneur 

l'archevêque, Mgr le recteur, Mgr Tho- 

mas, secrétaire général de l'Institut, 

assistait à cette conférence inaugurale 

qui avait attiré, en plus des auditeurs 

ordinaires — et nous avons grand plai- 

sir à le noter — une nombreuse jeu- 

nesse qui, plus heureuse que le signa- 

taire de ces lignes, a pu prendre des 

notes utiles sans courir le danger d'é- 

taler en public leur insuffisance. 

En tout cas, le succès très marqué Ce 

cette première leçon, aussi claire que 

complète et magnifiquement écrite est 

de bon augure pour celles qui suivront 

— L. de F. 

du Midi, sur le sujet suivant : « De la 

réalisation des postes à très haute ten- 

sion, considérée à la fois sous son 

aspect technique et sous son aspect 

économique. », 

Cette conférence sera accompagnée 

d'une série de projections très intéres- 

santes. 

SOCIETE DE GEOGRAPHIE 

Conférence de M. N. Casteret 

Installation du bureau 

Dimanche, à 17 heures, à l'Hôtel 

d'Assézat. la Société de Géographie 

a tenu, devant une salle comble, une 

séance publique d'autant plus impor- 

tant qu'il s'agissait de l'Installation du 

nouveau bureau et à une conférence 

de M. Norbert Casteret, le jeune ot dis- 

tingué savant qu'ont rendu célèbre ses 

découvertes dans les grottes pyrénéen- 

nes et sa découverte, également, des 

cours mystérieux de la Garonne primi- 

tive. 

Au début de la séance, M. le général 

Vincent, quittant la présidence à la 

fin de son année, a présenté un émi- 

nent résumé des travaux de l'année 

qui a été, comme chacun sait, particu- 

lièrement brillante et il a terminé son 

exposé par quelques considérations 

opportunes, dictées par son expérience 

de colonia, relativement à l'instruc- 

tion et aux diplômes donnés peut- 

être trop généreusement aux indigè- 

ne-t MCIULEUB NUMERO FRANÇAIS DE L" É p0oU< 

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La femme en croix ippod'irNriO 

prêtée i,ar Marcelle AJhiHll, Sirunt» 

dennee 

inl"" 


Chronique N" S07 16 levier 1933 

l problème n' 1.439. - Wèenink 

\ lw II problémo — 1931 

BLANCS : 7 NOIRS ! 10 

a b te r t « fe 

i MAT EN DEUX COUPES 

Problème n' 1 «0 — EUerman 

(T N.S. 4 - 1932J 

f Bl. (10) R h 6, D c r. T C 6 et I 4, 

( r d 7 et h 8, C c S et h 5, P d 4 et é 7. 

I N (14) R d 5, D d 2, T b 6 et 1 8, F a 

£ et a 3 C d 1 et i 2. P b 2, c 7, é 4, 

j 7, g 4 et h 7. 

Mat en deux coups 

(Korwich Maruny 1907) 

Bl (11) R g 8, D I 6, T b 8 et h 1, 

r d"4, C b 3 et c 1, P c 6, d 3. é 5 et 

i 7. 

Noirs (6) R b 1, F b 6, P a î, b 2, c 7 

|6t t 2. 

^ Mat en trois coups 

PARTIE N° 426 

jouée au tournées championnat 

d» la Butish Ohen Fédération 

Y Août 1932 

( Blancs Go'.ombech ffoirs .- Hunnamk 

é 2 — é 4 

C g 1 — f 3 

C 2 — C 3 

1 é 7 — é 5 

2 C b 8 — C 6 

3 

les maîtres est trop lent et permet aux 

|poirs d'être les premiers à frapper au 

jêéntre. En outre, le P à c 3 prive I 

case. 

D d 1 — U 4 

3 d 7 — a 5 

4 F C 8 — d 7 

i Défense Caro, probablement la meilleure. 

Sont aussi a considérer la défense 

Léon Hardt — Cg8 — 16 et celle 

fce Stelnitz f 7 — I 6. 

é 4 x d 5 

D a 4 — d 1 

D d 1 x I 3 

d 2 — d 4 

Tartakower préfère Fil 

le d 2 — d 3, 

5 C c 6 — d 4 

6 C d 4 x f 3 + 

7 I 7 - f 5 

8 

ÉCHECS 

c 4, suivi 

D f 3 — d 1 

Si 9 D f 3 - g 3, C f 6 

d 6; 11 D c 3, b 6 ; 12 etc. 

é 55 é i 

10 — c 4, F 

9 C g 8 - t 6 

La meilleure suite est 9.. F f 8 — d 6 

si 10 — c 3 — c 4, b 7 — b 6, suivi de 

C ï 6 et 0 — 0, et si 11 — a 2 — a 3 menaçant 

de b 2 — a 4, puis c 4 — e 5, 

alors 11... a 7 — a 5. 

C 3 

Foi- 

• c 4 

d 2 

10 F 1 8 — b 4 + 

11 0 - 0 

Mieux valait 11 — Cbl — c 3 suivi 

si — o — 0 de 12 F c 1 - 14 prenant 

naisl avantage du 9 e coup des Noirs. 

11 F b 4 x 

D d 1 x d 2 12 0 — 0 

F I 1 — é 2 13 

d 2 + 

Ils devaient Jouer Ici 13 — C b 1 — c 3 

suivi de 0 — 0. Après le coup dp texte 

las difficultés commencent. 

C b 1 — c 3 

13 

14 

f 5 — f 4 

SI 14 D d 2 x f 4, C f 6 — g 4, etc., 

et si 14 — 0 — 0 f 4 — f 3, etc. Dans 

les deux cas les Noirs auraient à repousser 

une dangereuse attaque. 

14 ê 4 — ê 3 

Un Joli sacrifice qui ne donne pas le 

temps aux Bl. de roquer du côté D. 

f r x é 3 15 fi x é 3 

D d 2 x é 3 16 

Si 16 — Dd2 — C 2, C f 6 — g 4 

D é 3 — f 4 

16 

17 

T f 8 — é 8 

17 D f 2 valait peut être mieux. 

Ici, 

de T 

D é 1 — d 2 

C. C 3 x é 2 

D f 4 — f 3 

T a 1 — é 1 

17 

18 

19 

20 

21 

F d 7 — g 4 

F g 4 x é 2 

T 68 — é 4 

D d 8 — é 7 

T a 1 — d 1 était préférable, suivi 

h 1 — é 1. 

a 7 — a 6 

D f 3 — f 1 

- Z P H 

21 

22 

23 

24 

T a 8 — 6 8 

T é 4 — é 3 

Plus fort que... T é 3 x é 2 

Les blancs abandonnent 

Si 25 T d 1, D x c 4 + ; 26 C c 3, 

Tx c3 + ;27b2xc3, Dx c 3 + 

28 R b 1, D b 3 + ; 29 B a 1, D x a 3 + 

30 B. b 1, T ê 3 avec une attaque gagnante. 

D'après The Field. 

Xs,, 

Adresser les solutions dès problèmes 

parus dar-s le mois précédent, en une 

seule fols, avant !i 15 du mois courant, 

Adresser la correspondance à 1' « Ex 

press du Midi • en Indiquant sur 

l'adresse : * Rubrique des Echecs ». 

JEU DE DAMES 

g" 70 Lundi 11 janvier mi 3* tnnee 

j PARTIE ENTIERE 

1 Cette partie, Jouée au cours du rt- 

I j&ent championnat du Damier Parisien, 

pntre MM Rajchenbach et André Dumont, 

est celle qui eut le plus d'importance 

; de son résultat dépendait le 

jplassement final du tournoi. Ayant perjn'i 

la première partie, M. Dumont s'as- 

; purait la première place en faisant la 

Eirle dans la seconde. On comprendra 

: pisément tout l'intérêt que les deux 

[-.$ maîtres » attachaient à son résultat 

t Blancs Noirs 

' tt;. jchenbach A. Dumont 

\ 3-1-29 1 19—23 

\ 39--34 2 14—19 

\ 44—39 3 20—25 

i 60—44 4 10—14 

1 33-28 5 14—20 

\ 39-33 6 20—24 

£9x20 7 25x14 

34—30 8 5—10 

30-25 9 15—20 

35—30 10 20-24 

f Sur 20—24, les Noirs livrent un coup 

Be dame perdant pour les Blancs s'ils 

: l'exécutent, et le jeui/e maître Rajchen. 

' t>a"b continuera par 

40-35 11 10—15 

i 

- 

{ 44-39 

\ 31-27 

1 3t',x27 

41-36 

1 87-31 

' 42—37 

: 4*-42 

49—44 

65x14 

e*xi9 

i £7x18 

1 30-; 19 

i Sl-27 

j 88x19 

! S9—Î3 

12 

13 

14 

15 

16 

17 

18 

19 

20 

21 

22 

23 

24 

25 

26 

27 

18—22 

22x31 

17—21 

12—18 

21—26 

7—12 

1— 7 

34—20 

19x10 

18x22 

12x14 

14x23 

7—12 

9—14 

14x23 

10-14 

83—28 

43-39 

44-40 

39-34 

Si 35-30 

28 

29 

30 

31 

13-19 

4— 9 

8—13 

— 

j Vraisemblablement gagnante. 

\ 67-22 

1 67-31 

i 42x31 

81x22 

' 38—33 

; 4P-41 

I 41-37 

; , 83—29 

S9yis 

18-12 

28-23 

2? * 42 

42-38 

37-31 

Î 2% les Blancs ayant proposé la nulle, 

J-» ôirg ont accepté, s'assurant ainsi 

•» première place (nulle d'accord). 

» 

32 2— 8 

33 

34 

35 

36 

37 

38 

12—18 

26x37 

18x27 

16-21 

1L-16 

14—20 

39 

40 

41 

6-11 

21—27 

27x38 

42 8x17 

43 

19x28 

44 

20—24 

45 17-22 

46 22-28 

p>°blème n* 97, par h Pia 

21L»o« ioi 

oianr-, jouent et gagnent. 

"-A PAIX 

ON EN 

COUP 

"OP , 0N 

AS.SEZ 

NE 

Ivêuu*'',*,? apportées par 

PARLE BEAU- 

LA 'EUT PAS 

l'IK XI, 

M^r lissier. 

Problème s* se, par 0. Qrott 

B 

m il -•MM 

ESS HKË ess nan 

H m m 

Ho 

11 m m 

•mm Hom 

m m n bus 

io|§oH 

m m 

iL 

S m 

Les blancs jouent et gagnent. 

(Ce petit problème a été composé par 

le champion de Toulouse à l'usage des 

débutants). 

Solution du n* 90. par A. Germain : 

29—24 (20 x 29) 28—22 (17 x 28) 37—31 

(26 x 48) 21—16 (48 x 25) 16 x 20 (25 x 31) 

36x4, gagne. 

Solution du n' 91, par J. Pla. (Les 

blancs forcent le gain du pion par 

24—19 (13x24) 38-33, etc., etc. 

Ont trouvé la solution exacte du n* 88 

(Olirna) : Bené Déjean, à Villeneuve-du- 

Paréage-. A. Germain, à Villejuif; Bergeret 

et Bonnin. à Arcachon. 

Du n' 89 (Brayer) : les mêmes, M. 

Bonnin, à Arcachon, est amicalement 

invité à différencier sa solution avec 

celle de l'auteur. 

FÉDÉRATION DAMISTE 

DU SUD-OUEST 

En acquittant leurs cotisations pour 

l'année 1933. qui doivent être versées 

avant le 1 er mars, conformément à l'article 

14 des statuts fédéraux, les Sociétés 

sont priées de faire connaître : V le 

nom et le nombre de leurs membres 

nouveaux ; 2* et le nom et le nombre 

des anciens. A cet effet, il sera délivré 

pour attester le versement des sociétaires 

de nouvelles cartes tarifées à 0 fr 25 

pour les nouveaux et des vignettes-papillons 

pour les anciens, qui devront 

être collées sur les cartes de ces derniers 

par les soins du secrétariat de 

leur Société. 

II. est donné acte de versement pour 

1933 aux sociétés dont les noms suivent 

: Casablanca. Coursan, Arcachon, 

Moissac, Poix, Carcassonne, Castres, 

Lavelanet. 

NOUVELLES 

Banyuls. — Sous le nom du « Damier 

Banyulenc », les fervents du jeu de 

Dames viennent de se grouper à Banyuls. 

Ces derniers jours, ils se réunissaient 

pour désigner les membres de 

leur conseil d'administration et celui-ci 

aura la composition suivante pour 1933 : 

Présidents d'honneur, MM. Edouard 

Vilarem et Janet Coste. Président actif, 

M. Frédéric Massât ; vice-présidents, 

YM. Michel i un cas et Sanchez ; secrétaires, 

MM. Llohet et Pierre Mariotti ; 

trésorier, M. François Alary : commissaires 

de propagande, MM. Jean Camou, 

Eugène Cerbère et Vincent Payro. 

LE 

THERMOGÈNE 

ouate révulsive et résolutive 

(enregtstri au Laboratoire National de 

contrôle des médicaments, sous U n" 242-1 J 

ENGENDRE 

LA CHALEUR 

ET 

COM1AT 

TOUX -BRONCHITES -GRIPPE 

DOULEURS RHUMATISMALES 

& NÉVRALGIQUES ' 

La boite 4 fr» (impôt compris) dans 

toutes les Pharmacie». 

L'image ci-dessus du PIERROT 

CRACHANT LE FEU doit se trouver 

au dos de chaque boite. 112 

correspondant officiel, de même que la 

Revue Française du Jeu de Dames. 

Marseille. — Contrairement à une information 

que nous avions fait paraître 

et que nous tenions d'une source 

autorisée, M. Giordano, le sympathique 

président de la F. D. S. E nous Informe 

que la chronique du Bavard continuera 

de paraître et que sa rédaction 

est assurée pour 1933. Félicitons-nous 

de cet état de choses pour le plus 

grand bien du Jeu. 

Un nouvel organe Le Soleil collabore 

depuis le 1er janvier à la diffusion 

du Jeu de Dames. A celui-là encore 

nous souhaitons longue vie. 

Nous extrayons de cette rubrique l'infoirmation 

suivante : 

« M. Teisseire, le dévoué secrétaire 

du Damier Catalan nous informe que' 

cette société déplacera à Toulouse, le 

16 avril 1933 pour la grande rencontre 

F. D. S. E. et F. D. S. O l'équipe 

suivante • MM. Jalote, Acézat, Joulia, 

Toreilles, CribailUit et Lavech de Cna- 

ney. Le Damier Phocéen y sera reprétenté; 

le Damier Avignonais également; 

Le Damier Niçois et le Damier Bitterois 

suivront l'exemple d'autant plus 

que la Fédération votera une subvention 

à titre d'encouragement. 

« Dans le Challenge Montels, le Damier 

Phocéen est en tête et fournira 

très probablement le vainqueur. » 

Lyon. — La coupe Jean-Binck a été 

gagnée par Marcel Bonnard, champion 

de Lyon et du Sud-Est par 41 points sur' 

42 (une nulle contre Pezaul); 2* Champin, 

37 points; 3° H. Deutroux. 31 pts; 

4" Pezant; 5° Pajoncle; 6" Piéra, etc., 

La coupe Jean-Rinck avait été gagnée 

en 1931 pa rie prestigieux maître 

hollandais B. Springer, vainqueur du; 

championnat du monde en 1928. Elle 

doit être gagnée trois années consécutives 

pour être attribuée définitivement. 

Match Bonnard-Champin. — La neuvième 

partie « au pion » ayant été annulée 

de justesse par Bonnard, cham-' 

pin continus de mener par 10 a 8. j 

Bordeaux. — Malgré la regrettable; 

abstention de MM. Bonnet et Darrigan, 

nul semblent s'être désintéressés du 

championnat, la participation de MM.i 

Triffon et Fayet suffit heureusement à 

donner à cette épreuve le caractère de 

véritable championnat de Bordeaux. 

En Ire sérij. un match en six parties, 

oppose MM. Triffon et Fayet pour le 

titre. La première partie a été nulle,' 

après trois heures de jeu. M. Fayetlaissa 

passer le coup gagnant. 

Je donnerai, lundi prochain, les 42, 

derniers coups de cette intéressante fin; 

de partie. 

En 2° série, où se joue une poule en; 

deux parties, MM. Capdeville et Dumont 

aîné semblent favoris, quoique 

Tortonde (s'il se décide à commence^ 

et à finir) pourrait bien les mettre d'accord. 

En 3 e série, les compétiteurs ne sem-', 

blent guère apporter d'ardeur h venir 1 

jo-iar leuis parties et tout pronostic serait 

prématuré. 

Moissac. — Le championnat de Mois-, 

sac bat son plein. Voici la formation 

des séries : 

1" division : Louis Bacou, Delpech,' 

Delvolvé, Desclaux, Donnadieu, Henri 

Frayssinet. Lafage, Pithoum, FTayssi- 

net pore, Sainte-Marie, Thiersdebart. 

2 e division : Georges Bacou, Barret, 

Bergouzat, de Guercy, Olivier, Peytavin, 

Pomarède, Renoux, Villeneuve. 

Lavelanet. — Nouvellement formée, 

cette jeune société, qui compte déjà 22. 

sociétaires, fait preuve de beaucoup 

d'activité. 

Dans le championnat en cours, huit 

joueurs sont qualifiés pour la finale, 

ce sont : MM. Pascal. Léon Boyer, 

Bouychon, Julien Talamas, Léopold 

Gabarrou, docteur Georges Loubet, 

Pierre Bonnet et Louis Verniolle. 

Plusieurs prLi en nature sont déjà 

offerts à cette société par diverses personnalités, 

à titre d'encouragement. 

Arcachon. — Deux colis d'huîtres et 

un abonnement, de 6 mois au « Phare 

d'Arcachon » seront attribués par tirage 

au sort aux solutionnistes du Problème 

n° 52 (7 janvier) et de tous les 

autres problèmes numéros pairs à paraître 

jusqu'à la Un avril 1933. Afin de 

faciliter aux damistes la participation 

aux concours du D A., des abonnements 

spéciaux de 4 mois (5 francs) 

leur seront consentis. Adresser chèque 

poital Phare d'Arcachon C/C 299-27 

Bordeaux. 

Toulouse. — Le championnat de Toulouse 

f2« tour) a commencé, dimanche 

dernier, par quelques surprises ; parmi 

les plus notoires, signalons la victoire 

de P. Caubère sur Thomas en 1" série 

et de Jordan sur H. Caubère en 2«. Aux 

divers lots offerts généreusement par 

les « Amis du Damier », il convient de 

signaler une montre par « La Dépêche 

», un rasoir et le nécessaire par 

J. Causse et une quantité de lots divers 

et variés par le grand mécène du Da-i 

mier Toulousain : M Emile Monso. A| 

tous ces généreux donateurs, le Damier 

Toulousain adresse ses plus sincères 

remerciements. 

Dans la même réunion on décida de 

s'affilier au Damier Catalan existant 

et de fixer à cinq francs par an le taux 1 t« «, e "?kJ* Ai f A NOà LECTEURS 

Prière d'adresser problèmes, solutions, 

communications et abonnements 

M. 

 

de la cotisation. Siège e social : Café du EmUe Cro i. 4. lue Clauzel à loulo 

dulouse. 

Abonnements pour l'étranger, 28 fr, 

Platane, à Banyuls (P.-O). 

Perpignan. — La parution de la nou- 

E. GROS. 

velle chronique hebdomadaire dans 

L'Indépendant des Pyrénées Orientales, 

a été fort goûtée des amateurs rousillonnals 

en général, qui déjà depuis 

longtemps attendaient ce nouveau 

moven do propagation. Nul doute que NOS ABONNES 

la volonté de M. Teisseire, secrétaire SONT AVISES PAR L'ENVOI 

général du Damier Catalan sera d'un D'UN CHEQUE POSTAL, DE LA 

précieux appoint pour la rédaction de 

même que les conseils techniques de 

DATE D'EXPIRATION DE LEUR 

M. Jalote et de quelques autres bons 

ABONNEMENT. 

loueurs catalans. . NOUS LES PRIONS DE NOUS 

Pour tous les renseignements ou ADRESSER, SANS RETARD, LE 

abonnements aux différents journaux : MONTANT DE L'ABONNEMENT 

Express du Midi, Bordeaux Soir, Le OU DE PREVENIR LE FACTEUR, 

Hasard, l/Erlnireur du Soir et L'indé- 

S'IL." NE DESIRENT PAS RENOUpendant, 

s'adresser h M. Ernest Teisseire, 

80, route d'Elue, à Perpignan, 

VELER. 


eFijièFes 

Sjvitfor Js possède une belle petite 

A CANNES 

équ\e où seule manque la classe, mais Metz b. 1 Cannes par 1 but a 0. 

la voionié aidant et avec un bon ra- 

iRUGBY nager. ces jeunes rugbymen peuvent Une pluie fine et froide, a détrempé 

iaire parler d eux. 

le terrain qui est très glissant. Les 

Public clairsemé et arbitrage large Cannois attaquent d'entrée, mais sont 

et impartial de l'ami Ludo. — PA- arrêtés par une défense impeccable et 

RAYRE". 

un goal en pleine forme. Au bout d'un 

Chinplonnat ie franc 

quart d'heure le jeu s'égalise. 

A PAMIERS 

La mi-temps arrive avec le score 

Les Damiers Appaméens battent 

vierge. 

POULES DE NEUF 

Saint-Girons S. C. par 'i points 

Des la reprise, les visiteurs paraissent 

plus décidés et attaquent sans 

1.6 essais, 2 buts) à 3 points (1 essai/. cesse. Us mettent à l'ouvrage la dé- 

DIVISION D'HONNEl,R 

La venue des valeureux Saint-Gironfense 

cannoise -, Metz domine nettenais 

avait attiré aujourd'hui au terrain 

ment durant toute la mi-temps. II 

POULE F 

de Magnagounet une foule moyenne. 

reste dix minutes à jouer. Sur centre 

Les deux quinze tout leur entrée dans 

de l'ailier gauche de Metz, l'avant 

A CARMAUX 

leur meilleure formation. Le début de 

centre shoote ; Roux bloque, mais la 

Le Football-Club Carmausin bat Céret la partie est favorable aux visiteurs qui 

balle lui glisse des mains, 11 l'a re- 

par 6 p. (2 essais) à zéro. se paient le luxe d'ouvrir le score en 

prend, mais dans les Ulets, paraît-tl. 

L'arbitr accorde le but, qui est con- 

r e coup d'envoi est donné par Céret ûr fa J^^t^-JU. ^ 

= 

testé même par le juge de touche ; 

qui s'implante dans les bois de _Car-j 

rés et ap| 

. 

ès mur ré{lexion sans doute. rien n'y fait et la fin est sifflée. 

maux. Plusieurs touches se jouent su comprennent qu'il ne, faut pas dédai- 

Les Messin-, ont mérité la victoire 

avantaf » marqués. Carmaux se dégner l'adversaire. 

devant une équipe qui, sauf Roux, 

gage. 

Leurs attaques s'organisent et ils ne j fut médiocre. L'absence de Crut fut 

Les mêlées sont à l'avantage de Cé- tardent, pas aussitôt à répondre du tac très critiquée. — GANDOLPE. 

ret. qui ratisse régulièrement l'ovale, au tac aux montagnards qui à partir 

mais, invariablement, tappe en touche. de ce moment se laissen imposer le jeu Autres Matches 

Une belle occasion de conclure est des Damiers; malgré leur belle défense 

manquée par Carmaux qui domine Cè- les locaux manquent deux essais im- 

A MONTPELLIER 

r~t par ses avants, mais qui, par son parables par suite do la mauvaise posi- 

manque de vitesse, échoue en touche. 

Le C. A. Paris bat les S. O. Montpellls» 

tion de leurs trois-quarts qui se tien- 

Le jeu est très mobile, sans avanta- 

par 4 buts à 3. 

nent toujours trop loin. Enfin ils réusges 

marque.;, Carmaux, privé de l'ovasissent à marquer avant la fin de ia 

le, ne pouvant lancer ses trois-quarts. 

A RENNES 

première mi-temps. 

Sur contre-attaque, Carmaux perd le Au deuxième limes, les Samt-Gironi- Stade Rennais bat Red-Star Olympiqui 

bénéfice d'un essai par hésitation du nais redoublent d'ardeur, mais hélas il 

par 2 buts à 1. 

porteur" du ballon. 

v a une différence de classe avec les 

La mi-temps est sifflée au centre. Damiers. Ces derniers attaquent cons- 

A CANNES 

A la reprise, Céret continue sa tactamment et, violent ainsi quatre fois de F. C. de Metz bat A. S. Cannes 

tique de coups de pied en touche qui suite la ligne blanche Saint-Gironnaise 

par 1 but à zéro. 

ne s'avère pas productive. 

et la fin de cette partie est sifflée sur le 

Les trois-quarts de Carmaux piéti- résultat suivant : 

A NICE 

nent sur place, les rares tentatives d'at- Pamiers : 22 points • - St-Girons : 3. 

taques étant gâchées par maladresse. 

Excelsior Roubaix et O. G. C. Nice 

La fin approche et on croit au match Considérations — Parti- très agréable font match nul, 2 à 2. 

nul. Lorsque, soudain, sur une touche à suivre et exempte de toute brutalité. 

rapidement jouée, Birague touche le Les Sain-Gironnais ont loué avec un 

A F1VES 

premier. 

cœur merveilleux et ont fait tout ce Le S. C. Fivois bat l'Olympique d'Atèi 

Cet essai, que les joueurs de Céret qu'ils pouvaient faire. 

par 3 à zéro. 

contestent, amène un flottement de Qurît a Pamiers, mauvaise position 

l'équipe catalane. 

des lignes arbres qui se tiennent trop «MBHOaiSBIlBimiiiaM. 

Une ouverture sur touche permit à loin J 

Carmaux de déclancher ses trois-quarts Malgré cela toute l'équipe est à félici- 

oui. dans un style magnifique, déborter surtout en deuxième mi-temps, étant 

dent et marquent entre les poteaux. Le handicapée par le départ de Mazet et î AERONAUTIQUE i 

but est rati. 

Balussou qui blessés, avaient été obli- m a n m m m m n n a m m m n B CI a m m n m i 

La fin est sifflée de suite après. gés de auitter le terrain. 

Arbitrage parfait de M. Espagne. — 

Considérations 

LE RECORD INTERNATIONAL 

ASTBIE. 

Deux équipes de valeur sensiblement 

DE HAUTEUR 

POUR HYDRAVIONS LÉGERS 

égale, quoique avec des moyens différents, 

se sont rencontrées au Parc des 

Rome, 15 janvier. 

Sports. 

La Fédération aéronautique interna- 

Carmaux, supérieur en lignes arriètionale 

a communiqué à l'Aéro-Clut» 

res, n'a pu lancer ses trois-quarts par | ASSOCIATION i Royal d'Italie que la commission spor- 

suite de son indigence au talonnage. 

ive internationale a homologué, dans 

Les avants de Céret ont supporte tout « naaanniBiiar sa dernière séance, le record interna- 

le poids d3 la partie, dominant en mêtional 

de hauteur pour hvdravions lélée, 

faisant jeu égal en touches et bougers 

et pour avions légers de première 

clant les verts dans le ju couvert. Ils CHAMPIONNAT DE FRANCE catégorie, battu nar les pilotes italiens 

ont réussi, durant soixante minutes, à PROFESSIONNELS 

Donati et Niclot. 

tenir en échec l'équipe carmausine ; ce 

Les records homologués sont de 9.282 

n'est que vers la fin qu'une combinai- Le R. C, Paris bat l'Olympique mètres pour l'avion et, de 7 362 mètres 

son réussit à donner l'avantage aux 

pour l'hydravion. 

verts et, par suite, leur redonner con- de Marseille par 3 buts à 1. 

LADY BAILEY S'ATTAQUE 

fiance. 

Paris, 15 janvier. AU RECOR1 DE Mr8 MOLLISOf 

L'arbitrage fut bon. — ROUGÊ. 

La partie du Parc des Princes est 

Londres, 15 janvier. 

intéressante de bout en bout dès le 

A AVIGNON 

L'aviatrice lady Bailey, qui attendais 

début. Le Racing domine et à la à l'aérodrome de Croyuon-Londres, de- 

Avignon bat les Pelotaris Toulonnals sixième minute, sur un déplacement puis le 26 décembre, des conditions mé- 

par 13 points (3 essais, 2 buts) à 0 de Kennedy, Del esse prend Aile à téorologiques favorables pour s'atta- 

Les locaux disposèrent aisément de contre-pied et marque le premier but. quer au record de Mrs Amy Moilison 

leurs adversaires après une partie qui Le Racing accumule les descentes (Angleterre-Le, Cap, 4 jours. 6 heures 

aurait dû être intéressante, mais qui fut par son aile gauche, qui prend fré- 50 minutes, 9.600 kil.1, a pris son vol en 

émailïée~de Vôp~ de"TàfôuTlTagesr "de j

COURSES DE CHEVAUX 

M. G. 

P. 91 

25 

A VINGENNES 

Paris, 15 Janvier. 

PRIX DE VAUMAft 

(Attelé/ 12.000 tr.; 2.250 mètres. 

« Orouetto (A. Butte \ a 

A. Buttl • 

« Grand Frisson (Auvray), à 

M. M. Reroue •• r. » ou 

s Germigny (B.-Ç. Simonard) 

à M Th. de Cabanes P.. 20 • 

1 Genèè (P. Viel) 

' ' Quinze partants. 

Non placés : Gabardine II, Gracieux 

vil. Gosse de Riche. Général Orange, 

Glouton Russe Grand Dame Galéjade. 

G. des Plie, Grane, Gagnant II, Glatl- 

gny H. 

ouetta (Ramsês et Villageoise), en- 

traîné par Butti. 

PRIK DE COGNAC 

(Monté) 10.000 tr.; 2.0 mètres. 

1 Héliotrope IV (A. Forcinal) G. 39 50 

à M. L. Grouselle 

2 Harvev (Chrétien), à Mmo 

Bazin-Ltmet 

3 HernV (Reneaud), à M. L. 

" Ratti y. 

4 Herlingot (R.-C. Simonard) 

'onze partants. 

Non placés : Hlerophanto, Hanoi, Ho- 

che. Hiego, Héliotrope V, Hussard IV, 

Har'celeur. 

Héliotrope IV (Verclngétorlx et Qua- 

lentine). entraîné par Forcinal Ir, 

PRIX DE BALLEROY 

Attelé — 12-000 francs 2.800 mètres 

i FBuvette-V (Bêgou) 32 50 

à Ch Bertaux ...... 

o Fleur-d'Ann (Ch. Martens) 

à Ch Martens • 

3 Espiègle (Jenesç-n) 

a M L. Bertrand P 

i. Féline (H. Masson). 

Non placés ; Fanfaron-11, Flls-de- 

Prince Fa-Mi-Sol, Etoile-d'AtWs, Fil- 

fouet. ' Frère Luc, Etretat, François- 

Feber. 

Fauvette-V (Quo Vadis et Kouma), 

entraîné par Bégou. 

PRIX JUVICNY 

Attelé — 30.000 francs — 2.900 mètres 

j, En-Ribote (B. Simonard) 

P. 11 

P, 7 50 

P. 7 50 

P 10 

e 50 

52 £0 

G 

P 

53 

16 50 

7 50 

à M. G. Giffey 

g Fred-Kerns (Capovilla) 

à Cl. Duauis 

8. DaïtifâlK (E. Carré) 

à B. Lévy P 10 ' 

Fredame (Netter). 

Non nlacés : Firmîny, Demi-Mondain 

DuoJean, Darnétal, Emtr-IV Diamant- 

IV Friscourt, Calentln, Ciboulette-V, 

Enoe Epsom-IV, Eve du Moulin. Elan 

Eko, 'Fou-du-Roi-II. 

En Rlbote (Intermède et Upsal), en 

traîné par Macé. 

18 

PRIX DE LA SOMME 

(monté) 

50.000 francs, 2.800 mètres, 

1 Duchesse II (Rlaud)...... G 114 50 

à M. R Le Bourgeois. .... P &> 50 

8. Floramy H (Beneaud), 

à M" Bont-Bourg P 

8. Fée-des-Prés (L. Pottier), 

à M. Saint P- 13 50 

>. Francœur II (E. Carré). 

Non placés : Fourchambeau, Fleur 

Be-Miette. Eros II, Eko II, Fétiche IV, 

Carol, Fred-de-la-Morandière, Fou-Rire, 

Divah II, Drôle-de-Gosse II. 

Duohesse II, par Reyn.-Von-Norb, et 

Kptjv, Entraîneur : Séran-Maillard, 

PRIX D'ARGENOAN 

(attelé) 

80.000 francs. — 2.600 mètres 

1. Hudson (Ph. Kocli). ....... G 18 50 

à M. F. Bertrin.. P 7 50 

8. Hl3toire-de-Rire II (Capo- 

villa), à M G. Delpeut... P 8 >» 

8. Hautefond (Bernardin), 

à M. V. Régis , P 7 50 

Non places : Hake, Harragoise, Hale- 

Albert, Heliette-Leyburn, Houpette-d'Or, 

Halfporta-D, Hebe-Belwin-K. 

Hudson, par Quo-Vadis et Benedite. 

Entraîneur : Ph. Koch. 

PRIX DE CHATEAULIN 

Monté. — 20.000 francs. — 2.600 mètres 

J. Germaine-D (A. Delaroche) G 29 «« 

à Mme M, Delaroche P 9 50 

2, Goutroume (R. Picard) 

à la Comtesse de la Jonche P 23 50 

8. Gosse du Vaumicel (Marie) 

à la vicomtesse de Bughas P 43 > 

Non placés : Gagne-Toujours Gou- 

iverneur-il. Gentillette, Gamine-iv, Geor. 

gette-Gâtée, Grande-Dame-III Grand- 

(Air, Gaprée, Gavarnie-III, Galant- T I:. 

Germaine-D (Tippoo Sahib et Oudja- 

V) entraîné par Delaroche. 

Chatte Grise, en difficulté tombait 

au mur. Bienparti et L'Univers avalent 

ait a le commandement, bien détachés 

au demie tour. 

En face, L'Univers baissait de pied 

et Bienparti avait course gagnée mal- 

gré les efforts de Douro que quelques 

hésitation sur les obstacles avaient re- 

tardé. 

Bienparti, par Hazareth et Béthulle 

à M. H. Sibor. est entraîné par J Cris- 

tobal, 

PRIX DES LANDES 

(Haies à réclamer) 

3.000 mètres — 7.000 francs 

1. St-Domlngue iDonnesse) .. G 56 » 

a M. E. Teisset p is 50 

i. Aigouai (R. Lartigue) 

à M. G. Maux P 32 50 

3. Astlr (J. Broca) 

à M. de Tauzia P 14 50 

4S Olive-Noire (R. Bail), à M. 

ï, H. Hamaran. 

Non placés : Le porta. BJack King, 

Autruche, Bath, Bellune, New-YorR- 

Paris. Camelote. Cri-de-Paix (dérobé). 

Distance ; 1 longeur, demi longueur, 

demi longeur. 

La course s'est surtout passée *i l'ar- 

rivée, entre les vétérans' spécialistes 

de l'hippodrome de Pau 

Sur un départ de choix, New-York- 

Paris a oris bientôt la tête, bien déta- 

ché du reste du lot. il sautait encore 

la haie des tribunes, talonné par Olive- 

Noire, Astir et Black-King. 

Cri-de PaU dérobait et désarçonnait 

son jockey. 

En face, Olive-Noire essayait de se 

sauver, suivi de Bath et Astlr. 

A la dernière haie, ces trois chevaux 

étaient presque ensemble tt Aigouai 

venait les attaquer. 

Celui-ci se débarrassait de ses deux 

adversaires et paraissait gagner, mais 

dans les ctnquantes derniers mètres, 

l'excellent Saint-Domingue, dans une 

pointe do vitesse remarquable, prenait 

l'avantage aux applaudissements de 

l'assistance. 

PRIX DU GENERAL PŒYMIRAU 

(steeple-chase, cross country militaire, 

1" série) 

5.000 mètres. 

1.Mandoline (le propriétaire). G 18 50 

à M. Bégou P 10 »» 

î. Ardent III (de Vulpiau), 

à M. Lartigaut............. P 14 50 

3. Ibaron (Bonnet), 

à M. Hullo -.. P 21 ». 

4. Iroise (le propriétaire), 

à M. de la Moussaye.... 

Non placés : Fany (de Saint-Léger), 

Cambote (du Boisjean), tombé ; Klé- 

her III (Arnouldt), tombé ; Manon 12 

:Comioj, tombé ; Vlnifera (Marion de 

Proce), tombe. 

Une longueur et demie ; deux lon- 

gueurs ; loin. 

Après la chute de Vinllera et Ma- 

non 12 aux premiers obstacles du par- 

cours, Ibaron et Mandoline ont mené 

à tour de rôle, devant le lot égrené. 

Au dernier obstacle, Mandoline faus- 

sait compagnie à Ibaron qui était arri- 

vé à sa hauteur ; celui-ci, malgré ses 

efforts, ne pouvait conserver la secon- 

de place, qu'Ardent III venait enlever 

dans la ligne droite. 

Cambote et Kléber III avaient cul- 

buté a l'avant-dernler obstacle, alors 

qu'ils ne paarissaient pas devoir jouer 

un rôle à l'arrivée, 

A NICE 

Nice, 15 Janvier. 

PRIX DES ORANGERS 

(Steeple chase à réclamer) 10 000 fr 

3.400 mètres. 

1. Dominicain (H. Howes) à G 26 50 

M. B. Grant P 12 » 

2. Fumisterie (J. Uger), a M 

J.-B Bourdalé ' p 12 50 

3. Le Maqul.-, (M. Bor.aventu- '' 

re), A M. P. Lorie 

4. / "olas Legenl (M. Basselet) 

Non placé ; Réséda. 

Domlnlc... . (Dominion et Obscurité), 

entraîné par R. Grant. 

Chaudron ; 4», Plllot ; 5*. Frelmont • «• 

Lambert ; 7», Bouneau ; 8», Mangin 

ôtC, 6tC. * 

CHAMPIONNAT DE L'AUDE 

Carcassonne, 15 Janvier 

Cette épreuve officielle organisée 

par la doyenne de nos sociétés l'Ata- 

cienne, avait attiré, malgré l'heure ma 

tinale. bon nombre de spectateurs Les 

forfaits tardifs de certains clubs 

avaient sensiblement diminué le nom- 

bre des partants. Voici le classement • 

1 Constanzo, les 6 km. 600 en 24' 49" : 

2 Fouassié, en 25' 2", tous deux de 

l'Ataclenne. 

Nos félicitations à l'Ataclenne et a 

son bureau pour la parfaite organisa 

tion de cette épreuve. 

PAU 

HIPPODROME DE PONT-LONG 

Pau, 15 Janvier. 

Journée splendide aujourd'hui à 

Pont-Lonj. Ciel bleu, soleil éclatant, 

beaucoup de monde dans les deux en- 

ceintes, sport excellent, tel est le bilan 

de la journée tout en faveur de la jolie 

cité d'Henri IV. 

PRL. DE L'ARMAGNAC 

(Steeple chase) 8.000 fr.; 3.400 mètres. 

1. Bienparti (H. Gleizes) (65) G. 9 » 

à M. H. Sibor P. 6 50 

8. Douro (M. Plaine) (64), a 

„ M. F. Chipault P, 9 50 

S. L'Univers (B. George) (66) 

a M. U. Créange 

Non placés : Chatti V Grise (T. Sau- 

TS) (tombé). Coal Master (R. Bail) (dé- 

robé). 

Six longueurs ; loin. 

; Bienparti. L'Univers, Coal Master et 

Ji - ! uro sont partis dans cet ordre. 

Mandoline, par Diamant et Mouvet- 

te ; appartient à M. Bégou, de l'Ecole 

d'application d'artillerie. 

PRIX DE LA NAVARRE 


1. OotHlon III (W. Buthler), à G. 28 50 

M. Patin p. 10 » 

2. Tarâscon (H. Glelzès), à M. 

Castejr p s 8 » 

3. Effulgent (Teasdale), & M. 

La Montagne 

4. Le Vaal (R. Momtalant). à 

M. Pueyo . .1 

Non placé- . Steln (G. Maupas), Buck 

(A. Juste). Dalagros (A. Reinfette). 

Quatre longueurs ; quatre longueurs; 

une longueur. 

Tarâscon a mené toute la course, de- 

vant Cotillon III. Il avait encore le 

meilleur à l'entrée de la ligne droite ; 

mais Cotillor III prenait l'avantage 

dans les 50 derniers mètres. 

Une réclamation déposée par le se- 

cond contre le gagnant n'était pas ad- 

mise par les commissaires. 

Cotillon III, par Irismond et Carmo- 

na, à M. Patin, est entraîné par A. 

Adèle. 

PRIX DE LA GASCOGNE 

(Haies, handicap) 

12.00 francs, 2.900 mètres 

1. Aventure-Il (Lartigue), à G 

M. Maux P 

2. Saint-Aubin (A. Crockett) 

à M. James Hennessy 

3. Renard-Bleu (A, Lethien) 

à M Nonet-Raisin 

4. Haricot (E. Juge), & M. 

Duprez. 

Non placés : Rose-Loup (Dornalet- 

che), Micheline (R. Georges), Flambeau. 

des-Pyrénées (A. Reinette), Bas-Breton 

(G. Costadoat). Miss-Paso (R Bail), 

Zirconium (Teasdale), Roi-des-Mattes 

(R Sirvain), Dolly-Curls (H. Cames) 

Cinq longueurs, deux longueurs, huit 

longueurs. 

Renard-Bleu a longtemps eu le com- 

mandement devant Roi-des-Mattes et 

Micheline, les autres tout près, a l'ex- 

ception de Ziroonium et Flambeau-des- 

Pyrénées, qui avaient mal pris le dé- 

part. Au tournant du bois, Aventure-II 

sortait vivement du peloton et attei- 

gnait Renard-Bleu a l'avant-dernière 

haie. 

La course était dès lors à la merci 

de la jument de M. Maux qui gagnait 

facilement devant SaintrAlbin, venue à 

la fin, et Renard-Bleu. 

Aventure-II (Vineuil et Avenue-du- 

Bois) est entraînée par P. Jaurrey. 

PRIX DE MASSËNA 


1. Prcr.-. ! ?r Janvier (M. Thé- G. 8 » 

-y), au vie. K. de Rivaud P, 5 50 

2. El Hadjar (M. Bonaventu- 

re), à M. A. Aumont P. 5 50 

3. Andromaque II (J. Frigoul) 

Von pa'ij : Speedy_ Bey. 

r: :-nier Janvier (Nouvel An et Ziza- 

nie II), entraîné par M. d'Ockuysen. 

PRIX DE MONTE-CARLO 

(Haies) 

100.000 francs, 3.500 mètres 

1. Fortune-Teller (M. Bona- G 13 »» 

renture;, à M. A. K. Ma- 

comber p 650 

2. Zénobie (P. Plchi), à M. 

V. Corbella P 20 S0 

3 Ski (H. Howes), à M R. 

Sibllat p 10 50 

Non placés : Duum-Vir, MIrage-IIl, 

Baoulé. Le-Firmament, Prince-Oli, Shl- 

kari. 

Fortune-Teller (Phusla et Fortuna) 

est entraîné par Cl. Haltey. 

PRIX DE SAINT-BARTHELEMY 

(Haies-handicap) 

15.000 francs. — 2.800 mètres. 

1. Premior Empire (Trémeau) G 19 50 

à M. H. Filippi P 8 50 

2. Salnt-Mortlz (C. Nervo)... 

a Miss Wouder P 9 50 

3. Vénération (G. Davaze)..... 

â M. A. Manby P 8 "«« 

Non placés : Tortolse Shell, Maori, 

Red Gauntlet, Domination, Fantasia IV 

Premier Empire (Ksar et Santa Ma- 

ria II), entraîneur .: Filippi. 

1 CYCLISME S 

n «•«»&> 

AU VELODROME D'HIVER 


Voici les résultats des matches d'aujour 

d'tiul 1 

Prix Diogène. — l* 1 Carramon t î" Anto- 

nangeti ; 3' Pétroiinet 

Course de la Médaille .— f Hilllnger ; 

2t Selgneurloux ; 3» Duriez. 

Handicap du kilomètres.: — 1" driçli i 

2' Moret ; 3" Rambelberg. 

Course de Primes. — 1" Geble ; 2" La- 

mldey. 

Prix Robert Walthour, deml-tond, deux 

manches de 20 kilomètres. — Classement gé- 

néral : 1" Gtorgettl ; 2" Raynaud j 3' Lac- 

quehay ; 4* Letcurneur. 

Bra-ssard de vitesse des amateurs. — 

Rampelberg triomphe de Ulrich dans les 

deux manches et devient détenteur du bras, 

sard. 

Course de la Médaille et vitesse, 1.000 

mètres : Premier, Hitinger (Gros-Cail- 

lou) ; 2« Seigneurieux (Stade Français); 

3« Duriez (Stade "rançais). 

Course primes, 3.000 mètres s pre- 

mier, Jayet, 2e Lamidey, 39 Moret. 

Critérium d'hiver des routiers, en 

trois manches : classement général : 

premier, Archambaud (Français), sept 

points, deux places de premier ; 2» 

Aerts (Belge), 8 points ; 3» Ronsse (Bel- 

ge), 10 points; 4» Leducq (Français], 

12 points; 5° Pélissier (Français), trei- 

ze points; 6e Binda (Italien), 14 points. 

Prix Robert Walthour, 3 manches de 

20 kilomètres : classement général : 

premier, Giorgetti (Italien) 6 points; 

2« Ravnaud, 7 points; 3» Lacquenay, 

8 points; 4« Letourneur, 9 points. 

Suite de nos Informations de 4 e page 

f CROSS-COUNTRY 

HBmnEnaBMHBBBaBnaaiiaaBnaa 

CROSS DiE « L'INDEPENDANT > 

Perpignan, 15 Janvier. 

Distance, 11 kilomètres. Engagés, 107. 

Partants, 81. Arrivées, 79. 

Favorisé par un temps splendide s'est 

déroulé, cet après-midi, le cross an- 

nuel de « l'Indépendant ». 

Un nombreux public assistait au de- 

part. Très peu d'abstentions, tous Jes 

ténors engagés répondant é l'appel ce 

leur nom. 

A 14 h, 30 est donné le départ pour 

les non licenciés. A 14 h. 40 celui des 

licenciés. 

Le capitaine Brousse, assisté de MM. 

Emile Py et Raymond Chalade, donne 

l'ordre de l'envolée. 

La course, dans les deux catégories, 

a été menée de bout en bout par ies 

Courrier Artistique 

THEATRE DU CAPITOLE 

« La Banque Nemo » 

Spectaclé d'abonnement 

Un grand critique théâtral a ocrlt i 

t Une étonnante comédie de Louis Ter- 

neun est actuellement en représentation. La 

Banque Nemo est une satire puissante, dé- 

passant Topaze par l'adresse scénique et la 

pénétration psychologique du monde de la 

politique dans ses rapports avec le monde 

de la finance. » 

Cette comédie très amusante restera sans 

doute l'une des mieux réussies de M. Louis 

Verneuil. La Banque Nemo a de l'avenir et 

et public en raffolera. 

Les tournées Ch. Baret ont dot* cette co- 

médie d'une distribution de tout premier 

ordre. 

La représentation de La Banque Nemo 

aura lieu, au théâtre du Capitoie, ce soir, 

lundi 16 Janvier. 

C'est un très gros succès. 

Location ouverte. 

NOUVEAUTÉS 

« Fanny » 

, Pronahatnement, tes tournées Mulebert et 

coureurs des Quins, plus experts dans Marcel Franck présenteront la nouvelle œu- 

l'esprlt d'équipe que leurs concurrents, vre de M. Marcel Pagnol. Fanny Rappe- 

Bonne course des tirailleurs sénéga- 1 ions que le célèbre auteur, après avoir 

' ' écrit Martut, annonçait api*s la première 

bert-Dedieu. premier prix du Conser- 

vatoire. 

La brillante association dont M. Aymé 

Kuinc est le > nque président 

d'honneur, a été longuement applaudie 

et a donné à son auditoire d'élite une 

heure choisie de grand art. — CANTEGRIL. 

lais, qui se classèrent pour la plupart 

honorablement. Le moins que l'on 

puisse dire c'est qu'il n'y eut pas parmi 

eux d'abandon. 

Le vétéran Boher, toujours sur la 

brèche, remporta la première place ûe 

sa catégorie, se classant 49» du classe- 

ment général, dans le temps de 47' 22". 

Les Quins remportent le challenge 

mis en compétition. 

Voici le classement ; 1M Falgaronne, 

en 37' 2"; 2« Bouix, en 39' 11"; 3» Ca- 

nal, en 39' 35"; 4» Roca, en 39' 37". Ces 

quatre coureurs, tous des Arlequins 

Perpignanais 5e Bertrand (U.S.P.); 6" 

Mir (U.S.P.); T Cabel (U.S.P.). 

Vétérans ; 1er Boher, en 47' 22" 2» Ca- 

peille, en 62' (Perpignan). 

«^«(H 

Ê BILLARD : 

a n 

BHaaBMM (» 

LA FRANCS REMPORTE LE PREMIER 

TOURNOI FRANCE BELGIQUE PAR 12 

VICTOIRES A 9. 

Marseille, 15 janvier. 

Hier après-midi ont eu lieu le» dernières 

parties du Tournoi de France-Beiiglque. 

Ce sont nos représentants qui ont rem- 

porté ce premier match lnternations par 12 

victoires contre neuf. 

Hier sotr, Moons avait à nouveau triom- 

phé de Sicard en partie libre tandis que 

Davin s'assurait le meilleur sur Zaman aux 

trois bandes et Corty était vainqueur de 

Baudart au cadre 45/2. 

Les mêmes résultats étaient enregistrés 

i'après-mldl. Les deux équipes comptaient 

chacune neut victoires. 

Ce lut la fantaisie classique qui devait 

les départager. Primitivement ce devait 

être Albert qui devait Jouer contre Moons, 

mais Albert, ayant appris hier soir le dé- 

cès subit de son père, ce fut Davin qui !e 

remplaça au pied et qui remporta les trois 

parties du match, — GANDOLFE. 

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représentation, qu'U avait écrit la suite 

de Marius, et qu'il prenait comme héroïne 

sa nouvelle œuvre, Fanny, qui sera donc 

présentée au publie avec les décors confor- 

mes a la création et sera jouée par la 

troupe entière du Théâtre de Paris où elle 

fut créée. Nous reviendrons sur la date de 

ce beau spectacle de théâtre qui sera donné 

à Toulouse, au Théâtre des Nouveautés. 

39 » 

14 50 

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P 12 ». 

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Quatre épreuves étaient épinglées à 

cette grande journée nationale. 

Le matin, les vétérans et les non li- 

ce ?iés ont disputé leur chance, cepen- 

dant

Les Auditions parT.S.F. 

PROGRAMMES 0D 18 JANVIER 

POSTE PARISIEN 

12 h., 13 h. 10, 14 h. 16, 15 H. 15, 15 h. 45, 

i 16 h. 50, 18 h. 45 et 20 h! 20 : Cours et Informations. 

— 12 h. 10 : Véronique ; Vlen- 

; ne, ô ville exquise (Sleczlnskl) ; Le Petit 

i oaté (Whitlng). — 12 h. 30 : Musique légère. 

— 19 h. 30 : Concert. — 21 h. 40 : Le 

' Petit Duc j Le Grand Mogol ; Les Noces 

de Jeannette ; Les Saltimbanques ; Ciboulette 

(R. Habn). 

RADIO-PARIS 

12 heures : Orchestre : Le Chalet ; Le 

Barbier de Sévllle ; L'Ecossais de L'hatou 

'J. Dollbes) ; La Basoche (Messager) — 

13 h. 5 : Concert 

RADIO-TOULOUSE 

12 h. 15 : Nouvelles de minuit & midi de 

l'agence Fournler. COUTB des changes de 

la matinée. — 12 h, 80 : Orchestre symphonique 

: Gwendoline (Chabrier) ; Menuet en 

sol. — 12 h. 45 i Le quart d'heure des auditeurs 

de la région du Sud-Ouest. — 

13 h. 5 : Slgurd ; Hérodlade j Faust. — 

13 h. 15 : Musique militaire. — 13 h. 30 : 

Mélodies. — 14 h. 15 : Bourse des valeurs.— 

15 h. 15 : Informations de darnirèe heure 

de l'agence Fournler. — 16 h. 15 : Bulletin 

d'informations de dernière heure de l'agence 

Fournler. — 17 heures : Orchestre 

argentin. — 17 h. 20 : Quelques soll. — 

17 h. 30 : Opéras : Samson et Dalila ; Louise. 

— 17 h. 46 : Chansonnettes. — 18 h. 15 : 

Orchestre symphonique : Les Deux Pigeons, 

ballet de Messager.— 18 h. 30 : Quelques 

extraits de tilms sonores. — 18 h. 45 : 

Opérettes : La Fille de Madame Angot ; La 

Têréslna, valse. — 19 heures : Le quart 

d heure du tourisme. — 19 h. 15 : Informations 

de dernière heure de l'agence Fournler. 

— 19 h. 25 : La Journée toulousaine. 

— 19 h. 30 : Orchestre viennois. — 20 heures 

: Opéras-comiques : Carmen; Mignon ; 

Lakmé. — 20 h. 15 : Accordéon. — 20 h. 30 : 

Orchestre divers. — 20 h. 45 : Mélodies. — 

21 heures : Orchestre argentin. — 21 h. 15 : 

Quelques soll. — 21 h. 30 ; Concert de musique 

polonaise. — 22 h. 15 : Le Journal 

sans papier de l'Afrique du Nord. — 22 heures 

30 : La demi-heure des auditeurs marocains. 

— 23 heures : Le concert des auditeurs. 

— 23 h. 30 : La demi-heure des 

auditeurs anglais. — 24 heures : Pression 

atmosphérique ; état du ciel • température; 

léte à souhaiter ; calendrier du Jour. — 

0 h. 5 : Musique ue danse. — 0 h. 30 : 

Fin de l'émission. 

L'Estudiantine Toulousaine La Palladlenne 

L'Estudiantina La Palladlenne donnera, le 

18 janvier, a 21 heures, une audition de 

gala. 

Ce concert comprendra notamment la 

belle rêverie : « Songe d'une Odalisque », 

de Walter, et la marche chantée « Les Gars 

de la Marine •, de Heymann, à l'immense 

»uccès. 

TOULOUSE-PYRÉNÉES 

8 h. 30 : Dernières nouvelles de la nuit et 

premières nouvelles de la matinée, communiquées 

par l'agence Havas et présentées 

par M. Louis Lespine. — 18 heures : 

La demi-heure Ultraphone. Concert do musique 

enregistrée. — 12 H. 30 ; Dernières 

nouvelles de la matinée, communiquées par 

l'agence Havas et présentées par M. Louis 

Lespine . — 12 h. 45 : Concert symphoaique. 

Programme : Ouverture de Mireille; 

air du Guet (quintette à vent); Le Légataire 

universel ; Le comte Obllgado, opérette 

(Moretti) ; Scènes Napolitaines ' (Massenet) 

; La Fille aux cehveux de lin (Debussy) 

; Nitchevo, mosaïque russe. — 17 n. : 

Concert de musique enregistrée. — 17 b. 15 : 

Diffusion, depuis le grand amphithéâtre de 

l'ancienne Faculté des Lettres, de la Conférence 

faite par M. Loup, avocat à la Cour 

d'appel de Toulouse. Sujet : « Au temps 

ce Cujas ». — 18 h. 15 : Relais de Paris- 

Ecole Supérieure des P .T. T. — 19 b. 50 : 

Changes, cours officiel des valeurs locales, 

communiques divers. — 19 b. 55 : Journal 

parlé (3* édition), présenté par M. Louis 

Lespine. — 20 h. 15 : Conférences et causeries 

(direction M. Jean Douyau) s « Les 

maladies dites imaginaires », par M. le 

docteur Paul Voivenel. — 2 Oh. 30 : Relais 

de Paris-Ecole Supérieure-Mes P. T. T. : 

Concert Programme : Quontette ; Le Songe 

d'Iphlgénie ; La Caravane (Chausson), 

chant : Mme Yvonne Forei ; Solo de flûte 

(C'haminade), par M. Portre ; Valse (Chopin) 

; Mazurka, piano : Mlle Lévy • Patres 

(F. Forêt) ; Solo de hautbois, par M. 

Morel ; Chanson perpétuelle (Chausson); 

Fédia (ETlanger) ; Andante et Scherzo (Marti 

n-Garclas), par le quitette ; Pièces (Plst)7, 

iplano ; Mlle Y. Lévy ; Petite Marche (O. 

Letorey), par le quintette. A l'issue de la 

soirée, informations de la dernière heure. 

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La maladie est une rupture 

d'équilibre dont l'imprévoyance 

humaine est presque toujours la 

cause ; or, cette imprévoyance 

s'exerce en général aux dépens 

de l'estomac. Nous nous nour- 

rissons mal. Croyant être sages, 

nous exagérons la quantité d'ali- 

ments absorbés et nous en négli- 

geons le choix. L'état général en 

pâtit et l'estomac proteste à son 

tour par toute la série de ses 

maux : crampes, dyspepsie, gas- 

tralgie, etc. Pour supprimer ces 

malaises il faut, non pas recourir 

aux médicaments, presque tou- 

jours inactifs parce qu'ils ne 

s'attaquent qu'à l'effet, mais re- 

monter à la cause première du 

mal et procurer régulièrement à 

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16 janvier 1933 - Bibliothèque de Toulouse

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