Une séance consacrée à l'audition du point de vue de la France Les ...

45' ANNEE — N* 15.815
DIRECTION :
25, Rus Roqueiaine - TOULOUSE
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A L'AGENCE HAVAS
73, Rue d'Alsace -Lorraine - TOULOUSE y/fi,
62, Rue de Richelieu - PARIS
Dans ses succursales
et chez tous nos correspondants
JEUDI 2 JUILLET 1936
TÉLÉPHONE 229-83 ET 229-84 25 ct- OU MIDI
>Mbf vers la-
quelle le pays s'oriente actuellement.
Après quoi M. Léon Blum déclare
que fort de la volonté de la nation, il
a le droit d'affirmer que le peuple de
France veut la paix.
LA PAIX INDIVISIBLE
€ Bien qu'il se sache assurément libre,
comme tous les autres peuples, de choi-
sir ses amitiés, et de les choisir selon
ses affinités politiques, sociales, histori-
ques, ethniques, il veut la paix pour tous
les peuples et avec tous les peuples,
quels que soient leur régime ou leurs
principes de gouvernement. Mais sa vo-
lonté de paix n'est ni une faiblesse
abandonnée, ni un repliement égoïste
sur lui-même. La paix, telle que la con-
çoit le peuple français, n'est pas la sou-
mission muette à la force, l'acceptation
résignée du fait accompli; elle se fonde
sur la légalité et la moralité internatio-
nale. Même si nous voulions nous enfer-
mer dans une conception purement
égoïste dé notre intérêt, nous ne le pour
rions pas, et quelle est la nation qui le
pourrait plus que nous? Il n'y a pas un
conflit européen où la France ne risqje-
rait de se trouver entraînée tôt ou tard,
bon gré mal gré.
' La pais, telle que nous la concevons
et la voulons, n'est donc pas seulement
la paix de la France, mais la paix indi
visible de l'Europe et du monde. C'est
asseî vous dire avec quelles graves
appréhensions la France envisage la si-
tuation actuelle. L'Europe présente n'est
pas une Europe de paix; le monde pré-
sent n'est pas un monda de paix. Je ne
recherche pas pourquoi; je ne recherche
pas d'où et quand. Le fait le terrible fait
est là. Nous Sc-ntons l'atmosphère
s'alourdir, l'ombre s'étendre; partout
l'on arme, et le mystère dont certains
pays entourent leurs armements ajoute
encore à l'émoi universel.
« Pour la première fois depuis dix-huit
ans, la guerre européenne est de nou-
veau envis igée comme 'ine chose possi-
ble. Or, de tous les dangers de guerre,
le plus redoutable est peut-être le sen-
timent collectif que la guerre est dev»-
nue possible. La guerre est possible dès
qu'elle est conçue comme possible; la
guerre est presque fatale dès qu'elle est
conçue comme fatale. Je veux noter un
symptôm3 qui ne me parait pas moins
alarmant. »
Ce symptôme alarmant, c'est, pour
M. Blum, que les Etats qui cherchent
L'agitation continue en Palestine
Dans |c>3 rues de Jérusalem, ces trois Arabes déploient une bannière portant
leur revendications.
(Cliché new-Tork. Tlmei).
Un récent portrait de M. Van Zeeland,
premier ministre belge, qui remplace
M, Benès à la présidence de l'Assemblée
de la S. D. N.
ICltcht Hecor+.)
la guerre, s'assurent une prime sur les
nations pacifiques.
« Résistera-t-on, demande l'orateur, à
la contagion de l'exemple, à la conta-
gion plus dangereuse encore du suc-
cès? »
Le président du Conseil déclare alors
(et l'on peut regretter ces allusions à
la politique intérieure française dans un
discours genevois) que ses amis et lui-
même se sont attaqués à l'esprit c'e
guerre, à ces conceptions séculaires de
la politique, de la moralité, de l'honneur
collectifs sur lesquelles la « légitimité »
de la guerre reposait.
« Nous y avons réussi dans une large
mesure, ajoute M. Blum. Mais chez les
peuples les plus résolument pacifiques,
les traditions guerrières, les « vertus
guerrières » ne sont pas enfouies à une
si grande profondeur; il ne faudrait pas
trop d'épreuves pour les ramener à .a
surface. »
Puis M. Blum estime que si le ma-
laise européen s'accentue la catastrophe
pourrait être finalement préférée à
l'angoisse.
Pour éviter la guerre, l'orateur place
tous ses espoirs dans une S.D.N. réfor-
mée. ... .
LA REFORME DE LA S.D.N.
« La conséquence qu'il convient de
tirer des récents échecs de la S.D.N.,
dit M. Blum. n'est pas le relâchement,
mais bien le resserrement des obliga-
tions que le pacte implique. Le gouver-
nement français ne pourrait donc se
rallier à aucune des formules dé revi-
sion qui réduiraient la S.D.N. à un
rôle de consultation académique. Il est
prêt à proposer ou à accepter tous les
modes d'aménagements ou d'informa-
tions oui accroîtraient l'efficacité pra-
tique du pacte et l'adapteraient plus
exactement ou plus promptement à ses
fins.
« La France déclare hautement et
attestera par ses actes sa fidélité à la
loi internationale; elle veut rejeter loin
d'elle toute pensée de déception ou de
découragement; la France donne sa
parole et tiendra sa parole; elle veut
faire de la sécurité collective une réa-
lité; elle contribuera de toute sa force
à ranimer, dans la S.D.N. et autour
d'elle, cet élan d'enthousiasme et de
foi qui fit la beauté de quelques gran-
des heures : en 1924, au moment du
protocole, en 1932, quand s'ouvrit la
Conférence du désarmement, etc..
« Et nous nous félicitons que no« ré-
cents entretiens nous aient permis de
vérifier une exacte conformité de vues
avec la plupart des puissances ici re-
présentées auxquelles nous lient des
engagement de garantie ou d'assistance
mutuelle.
LE DANGER DES ARMEMENTS
t C'est l'instinct même de la conser-
vation qui doit conduire ainsi les puis-
sances pacifiques à se serrer étroite-
ment les unes contre les autres à ren-
dre les obligations qui les plient et les
lient, plus précises et plus sûres; c'est
aussi le même instinct qui les pousse
à imprimer à leurs armements un rvth-
me d'accélération fébrile. Tous les gou-
vernements tiennent, à cet égard, le
même langage : « Si j'ai armé, c'est
pour mettre une force accrue au service
des engagements que j'ai contractés »,
et par conséquent, de la paix; c'est
pour jeter, le jour venu, un poids plus
lourd dans la nalance et la faire pen-
cher du côté du droit.
« Dans cet instant précis de l'Histoire,
on s'explique qu'il en soit ainsi, et, sans»
doute, ce réflexe était-il malaisément;
évitable. Cependant, sur ce point encore,
je veux dire toute notre pensée : La
sécurité collective, fondée sur la coali-
tion de forces supérieures s'opposant à
toute agression ou à tout système
d'agression possible, c'est-à-dire, en
somme, sur la croissance continue des
armements, ne peut pas être un instru-
ment durable et stable de la paix. Avant
peu, le monde étoufferait sous le poids
simultané de ci ux guerres : celle dont
les conséquences se développent encore,
celle qui se prépare. Avant peu. la
charge des armements entraînerait le
monde vers la guerre en vertu d'une
sorte de loi de la pesanteur.
« Je veux ajouter une réflexion tout
aussi grave a mes yeux et tirer une des
leçons du drame éthiopien qu'on n'a pas
le droit de négliger plus que les autres.
La sécurité collective, tant qu'elle s'or-
ganisera dans une Europe armée et
surarmée, posera devant chaque Etat,
et surtout devant chaque peuple, une
trop cruelle alternative. Les engage-
ments internationaux sont défiés ou mis
en échec si les puissances qui les ont
souscrits ne sont pas résolues à aller
jusqu'au bout. D'accord; mais aller jus-
qu'au Dont, c'est accepter le risque
d'aller jusqu'à la guerre. La sécurité
collective doit se combiner avec le
désarmement!
« Il faut donc accepter l'éventualité de
la guerre pour sauver la paix. Le pacte
imposa cette alternative à toutes les
puissances sans distinction. Nos projets
d'aménagement la limitent aux puissan-
ces le; plus proches, géographiquement
ou politiquement, de la puissance atta-
quée. Mais, plus ou moins généralisée
l'éventualité existe, le risque subsiste.
Je déclare sans hésiter que, dans l'état
présent du monde, ce risque doit être
envisagé en pleine conscience et avec un
plein courage. Je conviens sans plus
d'hésitation que plus il sera courageu-
sement couru, plus il sera faible. Cepen-
dant, l'unique solution qui puisse satis-
faire la conscience des peuples est celle
qui viderait la sécurité collective de
toute la virtualité de guerre qu'elle peut
encore re :îler.
c L& sécurité Collective ne doit être
qu'un pur instrument de paix et son
jeu ne devrait normalement contenir
aucun danger de guerre. Ce qui re-
vient à dire que pour être complète la
sécurité collective doit se combiner
avec le désarmement général.
c On paraît presque ridicule en lan-
çant à nouveau l'idée du désarmement
à travers l'Europe d'aujourd'hui toute
résonnante du fracas des armes ; et
pourtant. 11 est bien certain que sans
la réduction progressive des appareils
militaires, que sans la « course au dé-
sarmement », 11 n'est pas possible de
concevoir la pleine efficacité des sen-
tences arbitrales et le pouvoir exem-
plaire de sanctions purement pacifi-
ques,
€ Sans doute, la sécurité collective
est la condition du désarmement car
aucun Etat ne consentirait à désarmer
si l'assistance mutuelle ne présentait
pas un caractère de certitude.
« Mais la réciproque est tout aussi
vraie.
c 1* désarmement est la condition
d'une sécurité collective, complète car
il faut que les Etats soient substantiel-
lement désarmés pour que les senten-
ces arbitrales s'imposent, pour que les
sanctions pacifiques contraignent.
« Au-dessous d'un certain degré de
puissance offensive immédiate, la
communauté internationale n'aurait
plus à redouter de rébellion.
« Le désarmement est la cause de
l'arbitrage et la sanction des sanctions.
LA PAIX DÉSARMÉE
« Voilà dans quelle direction la Fran-
ce s'efforcera d'orienter l'activité in-
ternationale, sans reculer devant au-
cune" initiative. Et voilà, dans quel es-
prit elle est résolue à examiner les li-
tiges actuellement soumis a votre As-
semblée.
< Deux Infractions ont été commi-
ses a la loi internationale : violation
du pacte, violation d'un traité solennel.
Toutes les deux ont abouti à une si-
tuation de fait contraire au droit. L'af-
faire rhénane n'est pas réglée par le
temps qui passe ; l'affaire d'Etniopie
peut être réglée en Afrique, elle ne
l'est pas à Genève.
« La France cherche à concilier sa
fidélité au droit et sa volonté de paix ;
elle ne veut pas prononcer sur les faits
contraires au droit une absolution qui
serait un encouragement ; elle ne veut
pas demander à la guerre la répara-
tion du droit, mais surtout elle pense
à l'Europe de demain et son audacieu-
se ambition est de tirer des litiges ac-
tuels une contribution à la véritable
paix, à la paix organisée, à la paix in-
divisible, à la paix désarmée. Elle n'a-
perçoit qu'un moyen sûr de liquider
le passé, c'est de créer un autre ave-
nir.
LES ESPOIRS DE M. BLUM
c La question essentielle que la S.
D. N. doive poser aux puissances par
qui les infractions ont été commises
est de savoir si elles sont ou non réso-
lues à préparer cet avenir.
< Sont-elles d'accord pour que dans
l'histoire de l'Europe avertie et éclairée
par de cruelles leçons une phase nou-
velle s'ouvre ?
« Acceptent-elles le travail commun
pour la paix désarmée au sein d'une
Société des Nations régénérée par
l'épreuve ?
c Quelles sont leurs Intentions, leurs
offres, leurs garanties ?
c Selon ces intentions, ces offres, ces
garanties, les difficultés d'aujourd'hui
peuvent s'atténuer jusqu'à disparaître.
Nous sommes heureux de constater que
l'envoi du mémorandum communiqué
à l'assemblée par le gouvernement ita-
lien contient en ce sens une «c contri-
bution > et nous souhaitons que la ré-
ponse de l'Allemagne, au questionnaire
britannique, puisse, à son tour, servir
de point de départ à une reconstruction
pacifique de TEurope.
« Tel est, messieurs, l'appel de la
France aux présents, tel est son mes-
sage aux absents ; certains d'entre-vous
penseront peut-être qu'en dressant vis-
à-vis du monde actuel cette image du
monde possible, nous poussons l'idéalis-
me jusqu'à la chimère.
t N'oubliez pas cependant qu'à cette
chimère la vie universelle est supendue.
qu'elle seule peut ranimer l'enthousias-
me dans l'esprit et dans le cœur de
centaines de millions d'êtres vivants.
« N'oubliez-pas qu'à défaut de cette
chimère la paix restera toujours incer-
taine et toujours menacée ; n'oubliez-
pas non plus qu'à une heure si grave il
faut que la bonne foi de chacun se vé-
rifie ; les assurances de p»iK et les
offres de désarmement sont venues de
partout ; il faut qu'elles soient éprou-
vées.
« Je ne veux pas croire que mise en
présence d'une volonté commune d'un
effort commun, une seule puissance
puisse répondre : Je me refuse à y
prendre part- Par mon refus j'oblige
toutes les autres nations du monde à
rester armées à s'armer chaque jour
plus lourdement, à se laisser pousser
malgré elles sur la pente de la guerre. »
M. Blum en arrive, enfin, à sa péro-
raison.
c Les hommes veulent retrouver le
sommeil, iis veulent poser sur l'oreiller
une tête tranquille après leur dure
journée de travail ; ils mettent leur
espoir en vous.
« Que la Société des Nations sente
la présence autour d'elle de cet espoir
unanime. Pour ne pas le décevoir, il
suffit. messieurs, que vous preniez
pleinement conscience de la force qu'il
vous donne. »
A sa descente de tribune, M. Blum
est courtoisement salué par les applau-
dissements de l'Assemblée.
Dernier orateur de la matinée. M.
Solis. représentant du Panama, constate
l'échec des sanctions et l'assemblée I
I s'ajourne à 16 heures.
VERSAILLES FETE SON MECENE
„,.,.„.,.,„

A LA CHAMBRE
Le Scrutin du Débat
sur les Ligues
Paris. 1

JEUDI 2 JUILLET 1936
DERNIERE HEURE
U forte JMeieiitaire
AU PALAISBOURBOH
Les débais d'aujourd'hui
Pans, 1er juillet.
Cette fin de semaine parlementaire
géra particulièrement chargée.
LA Chambre siégera, en etfet, demain
matin, rappelons-le, pour reprendre la
discussion au projet de loi sur la prolon-
gation de la scolarité.
L'après-midi, le débat sera consacré
aux opérations électorales de la 2" cir-
conscription de la Guadeloupe (M. Sati-
heaux), à celles d'Orthez (M. Tixier-Vi-
gnancourt) et à celles d'Ajaccio (M.
Chiappe).
C'est dire que cette séance sera des
plus orageuses.
Cependant, si elle ne se prolonge pas
trop, l'assemblée abordera, en outre, la
discussion du projet de loi tendant à
la création d'un otqce national du blé.
Déjà, une centaine d'amendements
ont été déposés, et une très longue liste
d'orateurs est établie.
Dans les Commissions
Plusieurs Commissions ont siégé au-
jourd'hui au Palais-Bourbon.
La Commission du commerce a ap-
prouvé le rapport de M. Saudubray,
concluant à l'octroi aux commerçants
et industriels, atteints par les grèves,
de délais pour leur payement.
La Commission des mines a chargé
M. François Roux d'un rapport d'infor-
mation sur la situation de la caisse de
retraite des ouvriers mineurs, et les
moyens à envisager pour porter la re-
traite à 6.000 francs, à 50 ans, après
^ingt-cinq années de travail.
La Commission a, en outre, désigné
une délégation de cinq membres pour
procéder, dans tous les bassins miniers,
à une enquête sur la sécurité et les
conditions de travail des ouvriers mi-
neurs.
M. DALADIER POUR LES 2 ANS
La Commission de l'armée de la
Chambre, réunie au Palais-Bourbon, a
entendu M. Edouard Daladier.
Le ministre de la Défense nationale
s'est déclarée présentement opposé à
une réduction du service militaire, et a
donné des précisions sur les effectifs
occupant actuellement les régions for-
tifiées du nord-est.
Ces troupes, évaluées à 160.000 hom-
mes, sont suffisantes, a affirmé M. Da-
ladier, pour assurer, par l'occupation des
ouvrages, la sécurité de la frontière.
Le ministre a ajouté qu'il entendait
améliorer la condition faite aux soldats
et multiplier leurs distractions, en fai-
sant une part plus grande au sport et
à la vie des camps, le séjour à la ca-
serne étant limité en principe, à l'ave-
nir, à six mois.
A propos des casernements, il a an-
noncé la suppression des cantines, qui
seront remplacées par des coopératives
tenues et organisées par des officiers.
Voulant plaire aux communistes, M.
Daladier a déclaré qu'il se proposait de
« démocratiser » les cadres de l'armée,
en facilitant l'accès des hommes de
troupe aux divers grades d'officier.
U demandera, en outre, aux Chambres
1» vote rapide du projet de nationalisa-
tion des fabrications de guerre et des
crédits nécessaires à la Défense natio-
nale, dont une large fraction sera con-
sacrée à la motorisation.
Diverses suggestions ont été présen-
tées au ministre.
M. Fernand Laurent a, notamment,
proposé d'interdire aux soldats la lec-
ture des journaux, et des députés com-
munistes ont demandé une augmenta-
tion de la durée des permissions et le
transport gratuit des permissionnaires.
POUR LES LOCATAIRES
COMMERÇANTS
VICTIMES DE LA CRISE
La Commission de législation a adop-
té un texte qui tend à permettre aux
locataires commerçants, victimes de la
crise, d'obtenir des délais pour lé paie-
ment de leur loyer, ou de n'effectuer
que' des paiements partiels, en s'adres-
sant au juge des référées.
M. Quenette a été nommé rapporteur.
D'autre part, à la Commission des
Finances, M. Paul Reynaud a demandé
que les mesures que le gouvernement
compte prendre pour faciliter la situa-
tijn de trésorerie des industriels et
commerçants gênés par la Charge im-
médiate de l'augmentation des salaires,
le ministre des Finances lui a répondu
qu -3 des instructions ont été données
et que dés mesures vont être prises
d'urgence avec le concours de la Ban-
que de France.
T Î ministre des Finances a ajouté
qu'en outre un projet de loi sera bien-
tôt déposé en ce sens avec demande
d; discussion immédiate. Il a parlé éga-
lement des facilités de crédit à accor-
der aux industriels, afin qu'ils puissent
attendrie les règlements différés du
Commerce.
LA PROLONGATION
DE LA SCOLARITÉ
M. Vincent Auriol, entendu sur la
question, a déclaré que les dépenses à
prévoir, s'élèveraient, pour le personnel,
a vingt-trois millions supplémentaires
en 1937, et 46, en 1938, soit, à partir de
cet exercice, 69 millions annuellement,
et pour les constructions scolaires, 750
millions, une fois pour toute dont 465
à la charge de l'Etat, à comprendre
dans le programme de travaux : enfin,
une vingtaine de millions annuellement
pour indemnités, retraites, charges de
famille, écoles normales, etc
LES ÉLECTIONS CONTESTÉES
Le septième bureau chargé de la vé-
rification des opérations électorales de
la circonscription d'Orthez (Basses-Py-
rénées), revenant sur la décision qu'il
avait prise antérieurement, a repoussé,
ce matin, par onze voix contre huit, les
conclusions de son rapporteur, M. Be-
din, qui proposait l'invalidation de M.
Tixier-Vignancourt, proclamé élu.
A la suite de cette décision, le bureau
a décidé de tenir demain une nouvelle
réunion au cours de laquelle, il entendra
un nouveau rapport, concluant, cette
fois, favorablement à la validation de
M. Tixir-Vignancourt.
Dans les Groupes
CHEZ LES SOCIALISTES
Le groupe socialiste tiendra demam
une réunion qui ne manquera pas d'in-
térêt.
C'est, en effet au cours de cette as-
semblée, que sera évoquée la question
de la discipline, et, en particulier, le
cas de M. Raymond Vidal, député des
Bouches-du-Rhône. qui, vendredi der-
nier, s'est abstenu, alors que tous ses
collègues du groupe votaient pour le
gouvernement.
Le Gouvernement h*rf?.Ml
le décret de c ôlure
LA SESSION GENEVOISE
Les Interventions de MM. Eden et Litvinof f
en faveur de la levée des sanctions
et d'un renforcement du pacte
Les Journalistes italiens ont été libérés
LES SPORTS
Paris, 1er juillet.
Le bruit a couru dans les couloirs du
Palais-Bourbon que le gouvernement
aurait l'intention de ne pas clore la
session par décret, dans le courant de
juillet, selon la tradition. .
Une fois votés les principaux projets
actuellement soumis aux Commiss ons,
et après accord avec le Sénat, les deux
Chambres s'aiourneraient sans fixer ia
date de leur prochaine réunion, et en
laissant à leurs présidents, le soin de
les convoquer, dans le courant d octo-
bre, ou plus tôt, si les circonstances
l'exigeaient.
SEANCE DE L'APRÈS-MIDI
Genè.e, 1 er juillet.
L'assemblée s'est donc réunie de nou-
veau à 16 heures. M. Water, délégué de
l'Union Sud Africaine, débute. Il prend
une position fougueusement anU-ita-
lienne, constate que l'autorité de la
ligue à. maintenir è néant et se déclare
dispc i a maintenir l'action collectif
contre l'Italie.
Puis M. Vincent Massey, représentant
du Canada, rappelle que suivant son
pays, la S. D. N'j ne peut utilement
s'appuyer sur la force et que néan-
moins, le canada a appliqué les sanc-
tions à l'Italie.
Fermement résolu à ne pas s'enga-
ger dans la voie d'une coercition plus
prc'cise, le Canada appuyé vigoureu-
sement la demande de levée des sanc-
tions.
M. CDEN PRECONISE
LA LEVEE DES SANCTIONS
M. Eden, orateur attendu, monte à la
tribune :
« Nous avons entendu, hier, dit-il, un
appel de l'empereur d'Ethiopie pro-
noncé avec une dignité qui a soulevé
la sympathie de chacun de nous. Per-
sonne de nous, en effet, ne peut con-
sidérer les circonstances dans lesquel-
les s'est réunie l'assemblée avec satis-
faction. Elles sont pénibles pour nous
tous. »
Parlant ensuite de l'application des
sanctions dans le conflit halo-éthio-
pien, M. F.den déclare qu'elles ont été
appliquées par tous- les membres de la
Ligue dans la pensée qu'elles pou-
vaient ftre effectives par leur seule ac-
tion. Cependant, ces mesures n'ont pas
atteint leur but. Ce n'est pas qu'elles
aie.m été sans effet- en elles-mêmes,
mais les conditions dans lesquelles on
avait pensé les mettre en œuvre, n'ont
pas été réalisée, ta marche des évène-
i: nts militaires' et la situation locale
j n Ethiopie sont arrivées à un point
tel. que les sanctions actuellement ap-
pliquées sont impuissantes, à renverser
la suite des événements.
Si Je ; ouvernement britannique pen-
sait que le maintien des sanctions ou
même leur aggravation pourrait réta-
blir la situation en Ethiopie, po -r sa
part, il serait prêt à suivre une telle
politique, si les autres membres de la
Ligue consentaient à se joindre à lui
pour la réaliser. Mais en raison des
circonstances, le gouvernement britan-
nique croit qu'il est impossible de nou
rir un tel dessein. Seule une action mi
i: ire pourrait produire un tel résul-
tat. Ltant donné les. conditions mondia-
les, une telle entreprise apparaît im-
possible. Pour nous, la continuation
des sanctions ne peut atteindre aucun
résultat utile.
L'ASSEMBLEE
NE PEUT RECONNAITRE
LA CONQUETE
Ceci dit, M. Eden affirme que l'Assem-
blée de la S. D. N. ne peut, en aucune
manière, reconnaître la conquête de
l'Ethiopie par l'Italie; Puis le chef du
Foreign Office rappelle que le 'Si jan-
vier dernier, le gouvernement anglais
et d'autres gouvernements s'étaient don-
nés des assurances réciproques, d'ap-
pliquer loyalement toutes les obliga-
tions résultant d'après le pacte, des
mesures prises en application de l'ar-
ticle 16.-
Aujourd'hui, le gouvernement britan-
nique maintient ses assurances, même
après la levée des sanctions, pour la
période provisoire d'incertitude qui
pourrait en résulter.
M. Anthony Eden ajoute : « Est-ce
une raison, parce que nous avons failli
dans cette circonstance, à faire préva-
loir la règle de la loi internationale,
sur la règle de la force, pour que fina-
lement nous abandonnions notre ob-
jectif ? Certainement pas. L'histoire
montre que de longs efforts ont été né-
cessaires pour réaliser un tel but.
« Pour le moment, notre effort essen-
tiel doit être une tâche de reconstruc-
tion. J'ai entendu, avec le plus grand
intérêt, poursuit M. Eden. comme vous
tous, j'en suis s-ûr, les passages du dis-
cours du représentant de la France,
dans lesquels il 'parlait de la détermi-
nation de son gouvernement et de son
pays, de chercher à reconstruire l'au-
torité de la Ligue.
LA REFORME DU PACTE
Il est clair que les leçons de ces der-
niers mois doivent être retenues. On
dit : « Ce sont les hommes et non pas
la machine oui ont échoué ». Nous
devons creuser un peu plus loin la
question. Quelles sont les raisons de
l'échec ?
« Nous devons considérer ce point,
car il est d'importance vitale pour
1 avenir de la Ligue. Est-ce que l'echec
a été du au fait que les nations ne sont
pas disposées à courir des risques, sauf
-lorsque leurs propres intérêts sont en
jeu ? Manifestement, l'idéal de la sé-
curité collective est un de ceux pour
lesquels toutes les nations sont prêtes
a prendre des dispositions, même de
rature militaire, à l'égard d'un agres-
seur.
« Si un tel idéal m peut pas être at-
teint aujourd'hui, et je suis d'accord
avec M. Blum, sur M que les augmen-
tations d'armement considérables de
l'heure présente, augmentent la diffi-
culté de ce résultat, c'est s-'-ement no-
tre devoir, non pas nécessairement d'a-
mender notre pacte, mais d'adopter des
méthodes par lesquelles on peut le ren-
forcer, afin quelles correspondent à
l'action que les peuples sont prêts à en-
treprendre.
ou, Cazaux. l.lei-mum-FtirauU. AvorU, 26-
Paris-Mouiaouris. paiis-Le lioui-gel, Besan-
con. Dijou. Angoulêine. Bordeaux. Biaii-iu.
Upaix. Amibes. 25 ; Orléans, ^ancy. Stras^
oburg, Keiuii. 24 -, Chartres, Valeucienues,
lum», Kocuefort. Royau-La Coubre. 25 ;
ADbeviUe, -22 ; Calais-Saint- Ingleven. Lacs-
lebourg, 21 ; Cber-jourg Nantes. Brehat. 20;
Le Havre. Renues. 1=. ; Brest. Bell*lle. 17.
Températures minima du 1" juUlet.
Perpignan, la ; Amibes. 18 ; -.«arseille-Marl-
guane, 17 ; Montélimar Reims. Valencien-
ces. 16 ; Paris-Montsouris. Paris-Le Bourget,
Abbeville, Cleront-Ferrand, Biarritz. Lyon,
Ajaccio. 15 : Orléans, Calais-Saint-lnglevert,
Dijon. Le Havre. BeUe-Ue. Angoulême. Ro-
chefort, Royan-La Coubre. Avord. Cazaux,
Toulouse, 14 ; Chartres. Cherbourg, Rennes,
Nantes. Tours, Bordeaux. 13 : Nancy. Stras-
bourg, Bréhat, Brest. 12 ; Belfort. 10 ; Lans-
lebourg, 7.
PREVISIONS
DE LA TOUR EIFFEL
Massif CentraL — Temps instable, très
nuageux, averses pouvant être accompagnées
d'orages, éclaircies plus marquées. L'après-
midi, vent de sud-ouest modéré et irrégulier.
Le maximum de température sera en baisse
par rapport à celui de la veille.
Sud-Ouest. — Temps médiocre entre coups
d'averses et d'éclaircies améliorations l'après
midi. Vent oscillant entre ouest et sud-ouest
modéré et irrégulier, assez fort sur les"
côtes. Le maximum de température sera en
fable baisse par rapport à celui de la
veille
Ecole Pratique
de Gourdan-Polignan
CERTIFICAT D'APTITUDE
PROFESSIONNELLE
Voici, établie par ordre alphabétique,
la liste des élèves de troisième annéo
reçus aux examens du certificat d'apti-
tude professionnelle :
Mécaniciens. — Joseph Bessières,
Pierre Dedieu, François Denjean, Robert
Desbarats, Camille Galaud, Jean Galy,
Jean Garrigues, Henri LaH argue, Geor-
ges Leroy, Marc Marqués, Roger Ma-
thieu. Albert Séguier, Georges Sentenac,
Marcel Vié.
Electriciens — Pierre Balès, Simon
Balès, André Boulet, Aimé Bousquet,
Jacques Esolmdiu, René Gayraud, Jean-
Mario Ferran, Gilbert Maupeu, Roger
Labat, Henri Latapie, Henri Viiespy.
Serruriers. — Pierre Barbe, Cnaries
Cazajus, Pierre Faure, Jean-Marie Pi-
ques.
Menuisie.-s. — Bertrand Balague, Ray-
mond Bareille, Georges Berny, Gaston
Blanchet, Marcel Capcarrère, Paul Car-
rère, Louis Courtade, Marcelin Crouzet,
Roger Cubilié, Jean Desbarax, Roger
Gestas, Robert Pagès. Ferdinand Peyre,
Marcel Pirou, Jean Ramon, Paul Rauzy,
Jean Talazac, Marcel Vergé, MauricC''
Vinsonneau.
Charpentiers. — Edouard Audoubert,
Gabriel Blancan, Georges Dasté, Hubert
Delmas, Roger Laspalles, Pierre Marty.
Charrons-forgerons. — Charles Bar-
rère, Paul Carbonne, Antoine Dardenne,
Aubert Gailhac, André Marrast, Jacques
Martin, J-an Ortet, Victorien Turmo,
Jean Vivès.
Maçons-plâtriers. — Eugène Barège,
Robert Broué, Jean-Marie Commenge,
Pierre Drouillard, André Duffour, Jean
Estève, Robert Mariette, Bernard Pas-
sarieu, Pierre Rozès, Angel Sanson.
L'ASTHME ET LE RHUME DES FOINS
Le docteur Vidal, le grand spécialiste
de la svmpathicothérapie, déclare caté-
goriquement que, g. ace a sa méthode,
les cas d'asthme de rhume des foins et
d'emphysème, même anciens, sont amé-
liores en quelques séances
« Sur cent caô faites, affirme-t-il, j'ai
obtenu 80 cas de grérisons ou d'amélio-
rations sérieuses. Il m'est même arrivé
d'obtenir dès la première touche, la
disparition complète de l'essoufflement
Tous les cas re sont évidemment pas
aussi favorables. Il faut, le plus souvent
plusieurs séances peur obtenir un résul-
tat complet. *
L

LA JCVWÉE]
i JUILLET
: Visitation de la Sainte
DU
Fête du jour
yierge.
Fête à souhaiter . Saint Anatole.
«*—> 20 h. 30 : Salle du Jardin-Royal ;
La Manécanteria des Petits Chanteurs à
la Croix de Bois.
•»-> 21 heures : Au GrandRond, con-
tert public de la Sirène Toulousaine
m-* 21 heures : A Lardenne, concert
vublic.
Un ennemi public
le Doryphore
APPEL AUX AGRICULTEURS
Dans le département, le doryphore a
fait sa reapparition.
Dès l'an dernier, de nombreux agri
culteurs ont lutte énergiquement contre
ce redoutable fléau. Mais, bien plus
nombreux sont ceux qui sont restés
inactifs par ignorance, indifférence ou
timidité.
Aujourd'hui, il n'est plus permis de
rester dans l'expectative ; le danger est
trop étendu et trop menaçant.
Aussi, pour permettre à un plus
grand nombre d'agriculteurs de con-
naître le doryphore et ensuite de lutter
énergiquement et efficacement contre
lui, le Syndicat d'Initiatives Agricoles
et de Formation Professionnelle fait
dans toute le département une active
campagne d'idées.
Le Syndicat dont un des buts essen-
tiels est la lutte contre tous les enne-
mis des cultures a largement répandu
une circulaire sur le doryphore et les
moyens de le combattre.
Ce document sera envoyé sans frais
à quiconque le demandera ainsi qu'il
sera répondu à toute demande de ren-
seignements se rapportant au même
sujet (S'adresser au S. I. A. F. P., 1
place Saintes-Scarbes, Toulouse).
A la chaussée du Ramier
On procède actuellement à d'impo tants travaux de réfection du barrage,
Une vue pendant les travaux.
Photo « Express du Midi »).
A propos de la fête
du clocher de Doux
Le Comité pour la sauvegarde du
clocher de Daux , dont l'œuvre s'est
terminée en apothéose le 28 juin, re-
mercie publiquement tous ceux qui
•3*ont aide pour assurer la réussite de la
fête, artistes, chanteurs, sociétés musi-
cales, sportifs, scouts service d'ordre,
^etc etc.
Il sait particulièrement gré aux qua-
torze jeunes gens qui ont vaillamment
tenù leur rôle de commissaires, aux
quatorze charmantes jeunes filles, ven-
deuses, au sourire desquelles est dû le
succès' financier de la journée, aux do-
nateurs de lots pour la tombola, aux
aides précieux qui ont participé au
montage des diverses installations inté-
rieures et extérieures, aux personnes
qui ont prêté du matériel, qui ont tra-
vaillé à son agencement, parmi les-
quelles se détache celui qui a battu tous
les records de travail et d'adresse, nous
voulons nommer le maître artisan An-
toine Amouroux.
Ci-dessous les numéros gagnants de
la tombola :
Premier lot, n» 998.
Autres lots numéros :
1706 637 1616 1411 110
267 230 1990 577 828
973 1441 1817 557 1123
774 1070 346 1654 1179
1949
Les lots non réclamés A M. Sarla-
boux, trésorier du comité, dans un dé-
lai de trois mois, seront acquis au co-
mité.
Distinction honorifique
Nous apprenons avec plaisir que notre
compatriote Arnold L Rizzo, officier
d'Académie, officier du Nichan Iftikhar,
ancien secrétaire de S. E. le Directe ai-
général des postes d'Egypte, inspecteur
d'assurances, vient d'être promu au
grade de commandeur de l'Education
civique.
Titulaire d'autres distinctions honori-
fiques, M. Arnold I. Rizzo, dont l'acti-
vité dans tous les cercles sociaux est de
notoriété publique, est membre àes
grandes œuvres philanthropiques de
France et des colonies, membre de la
commission de contrôle de la Société !c-s
Amis coloniaux, vice-président de l'Asso-
ciation nationale de l'entr'aide à la
vieillesse, président de la commission
des fêtes de l'Œuvre humanitaire (En-
couragement au bien), président de la
commission des fêtes de l'Œuvre des
vieux militaires, vice-président de l'As-
sociation nationale des officiers d'Aca-
démie et des officiers de l'Instruction
publique, et;.
Traducteur-juré et interprète près le
Tribunal civil de Toulouse, M. Arnold
I Rizzo est également une compétence
dans la branche Capitalisation. Ses ser-
vices ont toujours été appréciés par les
Sociétés c": Capitalisation qui lui con-
fièrent de très importantes situations
Nos plus vives félicitations.
Le Saint de Toulouse
408
187
1699
597
1991
178
488
1290
Amicale
des Sténo-dactylos
de la Daurade
Le concours annuel de l'Amicale des
6teno-dactylographes de la Daurade,
organisé sous les auspices de l'Institut
International de sténographie Duployé,
aura lieu le dimanche 12 juillet, dans
la matinée, dans les locaux de l'école
communale de filles.
Tous les sténo-dactylographes des
deux sexes, sans distinction d'école ni
de méthode, peuvent prendre part aux
diverses épreuves. Il est prévu un droit
d'examen.
Sténographie : Epreuve théorique
[(calligraphie) ; vitesses de 50 mots à
150 mots et au-dessus. Durée de l'épreu-
ve trois minutes jusqu'à 120 mots.
Cinq minutes au-delà.
Dactylographie : Copie d'un texte
imprimé pendant un quart d'heure.
La correction des épreuves sera faite
a l'Institut international a Paris.
La distribution des diplômes aura
lieu en octobre. Deux médailles d'ar-
gent de l'Institut seront attribuées,
l'une au premier prix en sténographie,
l'autre au premier prix en dactylogra-
phie.
Pour tous renseignements complé-
mentaires et inscriptions, s'adresser à
Mme Sirven, professeur à l'Ecole supé-
rieure de filles, 5. quai de Brienne,
Toulouse,
Il est rappelé que les systèmes Pré-
vos-Delaunay, Duployé (métagraphie)
et Aimé-Paris-Guénin sont les seuls
admis par l'enseignement technique.
Examen
de l'école Pradère
dés sténo-dactylos
L'Ecole Pradère de sténo-dactylogra-
phie comptable fera passer ses examens
à Auch, le 4 juillet prochain, sous la
présidencè de M. l'inspecteur d'Acadé-
mie, de M. l'inspecteur de l'enseigne-
ment technique et de M. le maire
d'Auch, en vue de l'obtention du diplôme
de l'Institut Sténographique de France;
le lendemain, sous la surveillance d'un
jury spécial, elle fera passer à la salle
du Sénéchal (Ancienne Faculté des Let-
tres), rue de Rémusat, à partir de 8
heures, les examens pour l'obtention
du diplôme de sténo-dactylographe ; du
diplôme du certificat d'études compta-
ble et du brevet de comptabilité de
l'Académie dactylographique de France.
Concert public
au Grand Rond
L'Harmonie la Sirène Toulousaine
donnera ce soir jeudi, à 21 heures, un
concert public au Grand-Rond. Cette
Société, dirigée par M. Adolphe Ichac,
exécutera le programme suivant ;
1. Marche des Escadrons (G. Allier);
2. Cavalerie légère, ouverture (Suppé);
3. La Traviata, fantaisie (Verdi); 4.
Nérin, ouverture (F. Popy); 5. La Mas-
cotte, fantaisie (Audran); 6. Autrefois,
suite d'orchestre (Fernand).
L'entrée du Grand-Rond sera gratuite.
DE M. ARMAND PRAVIEL
AU CHATEAU DE MONTGEY
C'est dimanche prochain qu'aura lieu
l'inauguration du Foyer Rural Toulou-
sain (Maison de repos pour les ou-
vriers de l'O. N. I. A.) au château de
Montgey (Tarn).
Au programme des fêtes qui se dé-
rouleront dans un cadre magnifique et
pittoresque, figure la belle pièce de no-
tre collaborateur Armand Praviel, « Le
Saint de Toulouse » (Le Père Marie
Antoine) dont ce sera la septième re-
présentation de la saison donnée par
les Routiers du Clan Raymond IV, qui
en assurent, avec tant d'intelligence,
de zèle et de foi, l'interprétation hors
de pair.
Le Père Marie Antoine revivra donc
dans ce vieux château, dont il fut ja-
dis l'hôte aimé et vénéré. Nulle œuvre
ne pouvait mieux convenir à l'inaugu-
ration de cette maison de repos pour
ouvriers ; le Père Marie Antoine était
le grand ami du peuple, des ouvriers,
et le monde des travailleurs lui rendait
bien son affection.
Vous viendrez nombreux applaudir à
l'inauguration et à la représentation
du Saint de Toulouse ; un service spé-
cial partira du pont Bayard (gare Ma-
tabiau) à 8 heures le matin et à 12 h. 20
au prix réduit de 8 francs (aller et
retour). Vous passererz, au château de
Montgey un délicieux après-midi, dans
l'atmosphère bienfaisante des scouts et
vous contribuerez à une œuvre excel-
lente de solidarité.
Au Comité du Timbre
Antituberculeux
Le Comité départemental de Vente
du Timbre antituberculeux s'est réuni
mardi, à 10 heures, salle du Conseil gé-
néral.
La séance était présidée par M. Del-
poux. secrétaire général de la préfec-
ture, assisté de M. le D r Izard, inspec-
teur déoartemental d'hygiène, secrétaire
général du Comité du Timbre antituber-
culeux, et de M. Milhez, trésorier du
Comité.
Parmi les personnes membres du Co-
mité présentes, nous avons reconnu
Mme Atger, Mme Cazelles, Mlle de Sel-
ves. Mme Dupré. Mme Gèze, Mme Pé-
lissier, MM. Bertrand-Olivier, Sicre, Ee-
del, adjoint au maire, Déjean, trésorier-
payeur général, Dr Cougoule, de l'As-
sistance publique. Camarade, président
du Sanatorium des cheminots...
M. le docteur Tzard a donné le comp-
te rendu de la JX« campagne du Tim-
bre antituberculeux. La recette com-
plète a été de 196.488 fr. 32. Il y a eu
deux innovations heureuses : celle de
la vente par correspondance du timbre
pour les autos, et- celle des quêtes dans
les cinémas, après passage d'un film
de propagande. Il y a eu, cependant, un
fléchissement dans les recettes par suite
de la crise économique. On a propose
une répartition plus judicieuse encore
des sommes recueillies. Enfin, on a pro-
posé de remplacer, comme trésorier, M.
Milhez, appelé à un autre service, par
M. Ballot, chef fie bureau à l'Office Dé-
partemental d'hygiène, ce qui a été
adopté.
M. Milhez a donné ensuite lecture du
compte rendu financier, qui a été ap-
prouvé.
Enfin, le docteur Izard a demandé et
obtenu le maintien de la Commission
de propagande telle qu'elle est compo-
sée, ce qui a été approuvé également.
SPECTACLES
caxieaiix
Tons les jeudis apres-mldl, dans nos
trois magasins, nous offrons A tous
nos clients, quel que soit le montant
de leurs achats, des fantaisies ou des
bonbons délicieux au
CHOCOLAT COMTESS E
ou quelque autre friandise toujours
appréciée. Ne manquez donc pas de
nous rendre visite. Faites mieux
Amenez-nous vos enfants...
Au Grand Dépôt de Cafés
CAFÉS B1EC
M. pl. du Oapitoie, 20, Bel de Strasbourg
Place Esqulrol.
Après quoi cette séance, toute pacifi-
que et de cienfaisance, a été levée.
Association Générale
des Etudiants
CROISIÈRE EN MÉDITERRANÉE
L'Association générale des Etudiants
de Toulouse organise, du 14 au 24 août
vne croisière en Méditerranée, à bord
du plus récent bateau de la Transatlan-
tique, « La Ville d'Oran ».
Ce paquebot luxueux où jeux, sports
et danses se succéderont dans un rêve,
rendra successivement visite à Nice,
Naples, Palerme, Catane, Syracuse,
Malte, Tunis, Ajaccio, Cannes et Mar-
seille
Pour des prix très minimes (à partir
de 630 francs), on pourra accomplir ce
beau voyage aux pays fortunés de l'His-
toire et de la Légende.
Pour tous renseignements et inscrip-
tions, on est prié de s'adresser à l'Asso-
ciation générale des Etudiants, 2, rue
des Trois-Joumées.
A Beau!.eu avec la ligue
des familles nombreuses
.Nous avons dit que c'est à Beaulieu,
84, avenue de Muret, qu'aura lieu di-
manche prochain, 5 juillet, la grande
fête familiale, organisée par la Ligue
des Familles nombreuses, sous la prési-
dence effective de Mme la préfète Atger
Cette fête se décomposera en deux
parties :
1° Attractions diverses dans le Parc.
— Théâtre des Marionnettes et des
Tout Petits, dancing, jazz et àutres,
avec la formule « Rien ne se vend Tout
se gagne ».
2° Acrobaties nautiques sur la Garon-
ne, — Mât de beaupré, aquaplane, cour-
se aux canards, etc avec les profes-
sionnels de l'Hélice-Club.
Beaulieu, avec son grand parc de ver-
dure et ses trois cents mètres de terras-
se sur la Garonne, est le plus beau site
toulousain et rien que son cadre sera
un attrait pour y passer une agréable
après-midi, dans la fraîcheur et au
grand air, le 5 juillet.
Son immense dancing et les attrac-
tions qu'on y trouvera ajouteront de la
saine gaieté au charme captivant de la
nature.
MATELASSER IE NOUVELLE, 35, rue
Récollets. Tél. 497-95. Réfection lavage
désinsectisation des matelas, punaises
mites. Service à domicile.
DENILLE, tailleur, habille chic. Place
Esquirol. et 36, rue des Tourneurs.
« AU BEAU LINGE », 9, rue Saint
Antoine-du-T, solde l'ensemble de tricot
HEUREUX GAGNANTS GRAND-
PRIX die Paris : nous payons immédia-
tement les lots gagnés par nos dixiè-
mes, quelle qu'en soit l'importance.
Comptoir Régional de Banque, 8, Squa-
re du Capitole.
LISTE SWEEPSTAKE GRAND-PRIX
de Paris indiquant tous les numéros ga-
gnants aux deux tirages : fr. 0,50 au
Comptoir Régional de Banque, 8, Squa-
re du Capitole.
THEATRE DU JARDIN ROYAL
Le dernier Concert
de la Manécanterie à Paris
Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois
sont des amateurs de purs amateurs cueil-
lis dans les faubourgs les plus populeux de
Paris, à Belleville et à Ménilmontant. Ces
quarante ou soixante « gosses ». fils d ou-
vriers et d'employés eux-mêmes ouvriers et
employés de demain, ne donnent qu'une
heura par jour à la musique Le reste du
temps il* vont à l'école à l'atelier ou a
l'usine. Mais ce sont des parisiens délurés,
vifs, assimilateurs : ils ont une facilité
extraordinaire A tout apprendre...
On sent en eux une vie, une ardeur, une
spontanéité, qui so traduisent par les tours
d'expression les plus inattendus et les Plus
pénétrants. . .. .
La Manécanterie vit en grande partie de
son travail do son chant, de ses tournées.
Elle a chanté un peu partout en France.
File a parcouru l'Europe. Elle revient
d'Italie. Le Pape lui accorda une au-
dience de trente-cinq minutes, qu'il prolon-
gea pour écouter plus longtemps encore
ces chants « pétris de sagesse. d'Intel li-
ence et de suavité ». L'Amérique l'accueil-
lit avec enthousiasme. Et ces Petits Chan-
teurs sont d'excellents ambassadeurs en
pays étranger. Ils apportent la preuve
claire et frappante que nous ne sommes
par un peuple » sans oreille, sans foi sans
ordre et sans idéal ». Nos pouvoirs publics
l'ont compris. Ils se sont intéressés s cet
effort.
Du célèbre compositeur Darius Milhaua
dans le Jour :
Nous avons surtout aimé de Jolis effets
de chœur à bouche fermée pour soutenir le
chant d'un soliste. Une voix d'enfant seule
dans cette immense salle résonne avec une
pureté émouvante ; aussi la chanson espa-
gnole La Granadina tut-elle une véritable
évocation de ces mélodie» du Canto Tondo
qui nous émerveillent lorsque, des jardins
de l'Alhambra. on entend une gitane pas-
ser en chantant et que sa voix se mêle à
celle des rossignols.
Rappelons que le concert des Petits Chan-
teurs au Jardin Royal a lieu, ce soir jeudi,
A ?0 h. 30. dans la salle du Jardin Boyal.
Places : de 15 à 4 francs.
Location : Librairie Richard. 20. Tue La-
fayette, et Papeterie des Six Sœurs place
Saint-Etienne .
OLYMPIA. — A 15 h. et à 21 h. ; « Contre-
Espionnage »; Aquistapace dans « On a
trouvé une femme nue ». j
COSMOGRAPH. — A 15 h. et à 21 h. 5
«Czard de Broadway », avec Betty Compson;
« «Ah ! les framboises I »
CINEO. — A 15 h. et A 21 h., à prix ré-
duits : « Le Mystérieux M. X », grand film
policier, et « Fascination ».
FLORIDA. — A 21 h., prix réduits, Fer-
nandel dans « Le Cavalier Lafleur ». En
supplément « La Jungle domptée ».
ODEON. — A 9 h. : « Autour du Monde »,
aventures avec Douglas Fairbank, et « Les
unités de l'Escadrille » avec Spencer Cracy.
SAINT-ACNE-CINEMA, — A 15 h: « Sidonie
Panache » et « Chabichou », avec Bach.
FANTASIO. — Fermeture pour transfor-
mations et embellissements. Réouverture en
septembre.
Olfred RODS -Mireille PtJtfô/
l'en-
trée des champs de courses.
La Chanterelle. — Ce soir jeudi, répétition,
à 21 heures. Préparation du prochain, con-
cert.
Amicale des Ancien» Combattant* de*
P. T. T. — L'Amicale des A. C. des P. T T.
informe ses membres bienfaiteurs et hono-
raires, ainsi que les personnes détenant des
billets de tombola, que, pour une cause in-
dépendante de notre volonté, le tirage de la
tombola qui devait avoir lieu le 6 juillet
est reporté au 2 octobre.
La liste dos numéros gagnants sera pu-
bliée par voie de presse.
Amicale Anciens Combattants du Sud
(U. F.) — Le bureau de l'amicale et la
commission du banquet informe les nom-
breux camarades qui se sont fait inscrire
pour le banquet de 1936, que ce dernier est
reporté, pour raisons majeures, à une date
ultérieure.
Ces camarades sont invités à assister à la
reunion de la commission du banquet qui
aura Heu au siège, le samedi 4 juillet A
21 heures.
Association professionnelle des Artistes Iv.
riques et dramatiques. — Réunion ce soir
au siège, à 20 h. 45. Les sociétaires lvriauea
et dramatiques sont instamment priés d'as-
sister a cette assemblée qui est de la plus
haute importance.
v
Solidarité et travail féminin. — La sec-
tion des femmes travailleuses, chefs de fa-
mille, vient d'être organisée.
1 ^ ue la
»nl?flve eal â 3 J UI H LLET ' 1,611111011 de la s ^tion
spoitive, à 21 heures il, rue Alexandr^.
Fourtanier. Toute absoûce non motivée en-
traînera l'exclusion de l'adhérente à la s1£
tion des sports. Toutes les adhérentes peu-
vent assister à cette réunion
Le dimanche 19 juillet, excursion rlea
Œ tJW- DéJeun " à F~om1u*
fcî l inilW ym ° re - n - Se ,air6 «SCïtlt
du 3 Vuet Ste ' Ursule ' ou à la réunion
Jeudi 2 juillet, premier cours de natation
de 19 à 20 heures. Ces cours auront ?eù
semait 1 ' mercredl et samedi ^ chaque
Retirer les cartes le jeudi % de 12 A
chez Mlle Marnac 2 rue dei
-J les demander le soir 4 M
fe
U cours eS ' à Vm #* de *
Fête looale Sauzelong.R ang ueil — ~.
mite de la fêta locale informe es hamla,^
?e e
4
Ce
? et"! hxlâef 6 ^ que la lête a " " 1
ie 4, s et 6 juillet, et espère qqe le meilleur
1 leur sera réservé comme les annéel
15,
accuer
précédentes
Chez les voyageurs de commerce TT„..
grande réunion cornnrâtivJ ,' Une
(chambre de commerce. ^ lasKi?
sur ZZlïi^TiTr? ^ûiQUés,
C. I. p.
de Commerce et de l'Industrie,.—
a grande réunion qui aura
21 heures à la Halle aux
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Monsieur Robert tOTMAN et sa fille
Solange; Monsieur Maurice SELZNEH;
Mademoiselle Lôotiie SELZNLH; Mon-
sieur Henri LU T.M AN ; Mademoiselle
Henriette LUl'MAN; Mademoiselle Ma-
deleine LUTMAN; les familles parentes
et alliées ont la douleur de vous fa-ire
part de la perle cruelle qu'ils viennent
d'éprouver en la personne de
Madame Robert LUTMAN
née Renée SELZNER
leur épouse, mère, sœur, helle-rille et
belle-sœur, pieusement Uécédèe u l'âge
de 24 ans, et vous prient de vouloir
bien assister a ses obsèques qui auront
lieu le jeudi i juillet 19ot; a 15 tu 30, en
l'église de la Dulbude (chapelle l'ha-
raon).
On se réunira a la maison mortuaire,
26, rue de lit Daloaiie.
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
Remerciements a l'église. Inhumation
au cimetière de liupus, dans le caveau
dé famille.
On ne reçoit pas-, on s'inscrit.
Pompe» Funèbres Municipales
ï»l. 247-30. 14. Nie Poigarnluieres. Toulouse
LA VIE SPORTIVE
SPORTS D'HIVER
Le vœu unanime
NF0RMAT10RS CQRiFRCULES
COURS DES CHANGES
de six skieurs
AIX-EN-PROVENCE, CARCASSON-
NE, TOULOUSE. — Madame JoseDii
MAS ; Monsieur et Madame Jean WITT
née MAS ; Monsieur et Madame Marcel
MAS et leurs enfants ; Monsieur et Ma-
dame Pierre AZAM, née MAS, et leur
fille ; Monsieur le Chanoine MAS ;
Monsieur et Madame Raymond REVEL.
née MAS et leur fille : Monsieur et Ma-
dame Ferdinand TATJTIL et leurs en-
fants, ccusins, parents et alliés, ont la
douleur de faire part de la mort de
Monsieur Joseph MAS
Général de Division
Ancien Directeur des Troupes Coloniales
Commandeur de la Légion d'honneur
Croix de Guerre Française, Belge
Commandeur de l'Ordre du Bain
d'Angleterre
décédé à Aix-en-Provence, le 30 juin,
muni des Sacrements de l'Eglise.
Les obsèques auront lieu le vendredi,
3 juillet, à dix heures, paroisse Saint-
Michel.
On se réunira, rue Arthur-Mullot.
On se souvient de l'émotion ré-
cemment soulevée parmi les skieurs
et tous ceux qui s'intéressent au dé-
veloppement des sports d'hiver aux
Pyrénées par une décision prise au
commissariat général du tourisme,
d'employer les fonds qu'on pourrait
obtenir sur les crédits de grands tra-
vaux à l'équipement, en vue de com-
pétitions et d'une clientèle interna-
tionales, d2 cinq stations dont une
aux Pyrénées : Puymorens. Dans les
colonnes de ce journal, Roger d'Os-
sau a exposé les raisons qui faisaient
paraître étrange non seulement le
choix que rien n'indique au point de
vue technique et qui ne tient pas
compte d'autres points de vue es-
sentiels, mais encore le principe
même de cette affectation de cré-
dits donnant tout à l'un et rien aux
autres.
Lors d'une réunion récemment te-
nue à Tarbes de la Fédération Py-
rénéenne de ski, la question est ve-
nue en discussion et après des con-
sidérants qui sont le résumé même
des articles parus dans ce journal,
elle a émis le vœu :
« Qu'après l'équipement d'une sta-
tion-type en France pour grandes
épreuves internationales, les crédits
que le commissariat général pour-
rait obtenir pour le développement
des sports d'hiver soient employés â
terrains de sports d'hiver et ils re-
fusent ? A là place de leur modeste
cantine-hôtellerie on va leur cons-
truire une demi-douzaine de pala-
ces et ils hésitent ? On va leur rem-
placer leur clientèle régionale de
gens très gentils.mais vraiment pu
- TOROS -
Premier bilan
La corrida de Toulouse
PLACES l
ÉTIUN6ÈRES
Semaine assez terne encore que la
dernière. C'est dans l'ordr.» des choses.
Comme vient de l'écrire Belmonte dans
ses Mémoires : « D'une année à l'autre,
la vie du torero se passe comme ceci :
printemps, début de saison. Le torero
se trouve de nouveau en face du tau-
reau « à barbe » qu'il n'avait pas vu
rotins, par ce qui se fait de mieux depuis l'année passée .. Et naturelle-
comme clientèle internationale : la ! m ^- t ll r,i ie f,Jf i i. guère Q tigu , re ^ 8
rlernière riivrvreée rie* stars d'Hol-
C est ce qul arrlve a la PluPart des
dernière divorcée des stars a noi | matadors ceux qui à cette époque ou
lywood, le commissaire du peuple de les corridas S'eSpacent d'un dimanche
2 à l'autre, ont bien peu toréé. Ce sont
Remerciements et Avis de Neuvaine
Monsieur Jean BONNAFOUS, ancien
négociant en vins ; les familles POMEL
RUSLIER. DARAM. SAMAZAN, MAU-
RETTE. TORRE. CARRIERE, de Nî-
mes. GATUMEL, FABRE VIDAL,
BOUSQUET, LACROIX, de* Béziers ;
Mademoiselle LAMOTJROTJX, profondé-
ment touchés des marques de sympathie
qui leur ont été témoignées à l'occasion
du deuil cruel qui vient de les frapper,
en la personne de
Madame Jean BONNAFOUS
née Maria REYNIS
et dans l'impossibilité d'y répondre in-
dividuellement prient toutes les person-
nes qui se sont associées à leuz douleur
de bien vouloir trouver ici l'expression
de leurs remerciements émus et le té-
moignage de leur bien vive gratitude.
Le service de neuvaine sera célébré
le samedi, 4 juillet, à neuf heures pré-
cises, à la cathédrale Saint-Etienne.
l'U. R. S. S. qui sera le Staline de
la Vième Internationale, la ci-
toyenne Pépita, député anarchiste
aux Cortès, l'ancien ministre de la
Guerre du Négus, le grand-père de
l'Agha Kan, un danseur mondain
d'Argentine, une souris d'hôtel ve-
nue tout droit de Copenhague, et ils
font la moue ? Si les sports d'hiver
ne lui avaient été funestes à Cha-
monix, on leur aurait amené Sta-
visky... et ils ne trépignent pas d'en-
thousiasme ? Ces gens-là sont des
fous !
Ces gens-là sont des sages... Les
gens de Puymorens sont des mon-
tagnards ; or les montagnards ont
souvent plus de bon rens réaliste
que les gens de la ville et les gens
de la ville que les Parisiens. Us ont
hoché la tête quand on leur a parlé
de taxe de séjour et quand l'un d'eux
leur a expliqué que cela représen-
tait des dépenses Immédiates et par
essayer de retenir et d'augmenter la I conséquent des impôts payables en
CRUSCADES. — Les familles AY-
RAUD et SICRES profondément émues
des témoignages de sympathie reçus à
l'occasion du décès de
Monsieur Joseph AYRAUD
adressent à tous leurs remerciements.
La messe de neuvaine sera dite à
Cruscades, samedi 4 juillet, à neuf heu-
res (légale).
REMERCIEMENTS
clientèle régionale qui fréquente déjà
nos stations.
« Que l'aide de l'Etat soit avant
tout donnée aux stations dont la
fréquentation est prouvée par un
long passé et par le chiffre de leurs
clients habituels.
« Que cette aide soit subordonnée
aux efforts que ces stations ont déjà
faits ou qu'elles vont réaliser, qu'un
crédit pour déviation de route ne
soit accordé par exemple et dépensé
que contre un engagement écrit et
dûment justifié par la station de
construire soit un hôtel, soit un té-
léférique, etc.
« Que ceux-là seuls soient aidés
qui s'aident eux-mêmes et que l'aide
de l'Etat soit en proportion de l'ef-
fort fait. »
Ce vœu a été adopté à l'unanimité
des trente-neuf sociétés représen-
tées groupant plus de six mille
skieurs.
Ce vœu est d'autant plus remar-
quable qu'il réunit dans une même
opinion les votes non seulement des
sociétés comme Gourette, Barèges
ou la Mongie directement lésées,
mais encore ceux de sociétés à l'é-
cart de la mêlée comme celles de
Saint-Gaudens, Figeac, la Monta-
gne-Noire, Mirande, Agen et même
les sociétés de Pamiers ou Tarascon
qui ont leurs champs de ski à Puy-
morens : Puymorens même a voté
contre Puymorens.
Puymorens contre Puymorens ?
Bizarre paradoxe...
Comment, voilà des gens, de pau-
vres montagnards à qui l'Etat —
chance Inespérée — vient proposer
de dépenser des millions pour équi-
per en station internationale leurs
théorie par la clientèle étraangère,
si elle venait, et en pratique par la
population locale, si l'étranger ne
venait pas. Ils se sont dit que peu
importait de faire un gros chiffre de
recettes si pour y arriver 11 fallait
un chiffre de dépenses plus élevé
encore. Us ont songé que si pour ser-
vir le café il fallait un nègre hilare
et ensoutaché d'or, lê nègre coûtait
plus cher que la boisson et qu'il y
avait plus de bénéfice à faire verser
par une boniche dix tasses sur un
coin de table à des étudiants sans
façon. Us n'ont pas lâché une proie
maigre, mais qu'ils tenaient au bout
de leurs crocs, pour l'ombre dorée
mais vaporeuse qu'on leur montrait,
les plus nombreux et l'on s'en doute
bien. Au 28 juin, ils étaient encore tren-
te-cinq à n'avoir pas dépassé leur dixiè-
me engagement. Dans ces conditions, il
convient de n'accueilir qu'avec circons-
pection les succès et les échecs de cha-
cun. Les uns et les autres peuvent être
le fait d'un hasard heureux ou malheu-
reux, comme ce fut le cas l'an dernier
de Niiio de la Palma, pour lequel, à
l'occasion d'un éphémère triomphe ob-
tenu en mai, on se hâta de proclamer
une lésurrection qui ne devait pas se
confiimer. Nous croyons donc sans inté-
rêt de passer en revue toutes les der-
nières courses, d'autant que la presse
madrilène, quand il .s'agit de succès ob-
tenus en province, est très souvent sus-
pecte d'exagération. On peut penser,
toutefois, que le retour à la « lidia »
d'Antonio Marquez n'a pas ete brillant,
que Jaime Pericas et Venturita ont
franchement déçu, que Fernando Do-
minguez n'intéresse plus personne. On
attendra d'autres courses de Chicuelo,
de Cagancho et de Curro Caro, qui sem-
blent avoir pris, cette année, un très
bon départ, avant de parler pour les
deux premiers d'un « resorgimiento »,
pour le troisième d'une confirmation, à
vrai dire, attendue par tous ceux qui,
depuis deux ans. tenant compte de la
jeunesse du matador, n'espéraient rien
avant que sa formation physique soit
achevée.
Nous mettons moins d'espoir en Pepe
Bienvenida, torero plus sobre, moins
élégant que son aîné, d'une allure moins
gracieuse, mais aussi doué technique-
ment et que nous avons personnelle-
ment vu dans une jorunée complète :
bon « capeador », excellent à mulete-
Les deux premiers continuent de pas-
sionner l'aficion madrilène. Ils se sont
de nouveau rencontrés le 25 juin, sans
pouvoir briller à cause de la « mansa-
da » de Clairac à laquelle ils furent op-
posés.
Néanmoins, les deux furent applaudis
à leur premier adversaire duquel ils
réussirent à tirer le maximum. La veille,
à Alicante, Ortéga et Rafaelillo avaient
été supérieurs à leur second adversaire,
tandis que Pericas fut mauvais à ses
deux toros. Le bétail était fourni par
Domingo Ortéga; il fut bien présenté et
brave dans l'ensemble.
Comme nous le disions, il y a quinze
jours, nous reverrons souvent ensemble
Bienvenida et Ortéga, accompagnés de
Rafaelillo, au cours de la saison.
Ils prendront part, aujourd'hui, à la
corrida de la Presse qui a lieu à Ma-
drid avec le programme suivant : Mar-
cial Lalanda, Manolo Bienvenida. Orté-
ga et Rafaelillo.
Cette corrida clôturera vraisembla
L- -"!< .
New-York. .
Allemagne.
Argentine. .
Belgique..
Egypte....
C;pagne...
Hollande . .
Italie
Japon....,
Pologne..
Suisse...
Vienne...
UNITÉ | Valeur | COURS
DE CHANGE
•n France:
au pair |
DU
JOUR
1 livre 124 21 li 63
100 dollars 2552 38 15 Os
100 marks 601 01 60S ..
100 pesés 1083 48
100 belges 354 90 255
1 livre 121 17
100 pesetas 492 49 507 ai
100 florins 1025 96 1028 5 J
100 lire 134 34 119 7J
100 yen 1272 21
100 zlotys 289 33
100 francs 492 49 493 ii
100 schilling 359 15
blement la première partie de la saison !
tauromachique de la capitale, car avec
juillet, arrive le temps des « ferias »
des grands centres : Pamplona, Valen-
cia, Vitoria. Saint-Sébastien, Bilbao, etc.,
les séries de trois et quatre courses au
cours desquelles les toreros font assaut
d'émulation. Espérons que la compéti-
tion qui s'est engagée à Madrid entre
Ortéga et Bienvenida, se poursuivra en
province. L'action d'un animateur com-
me Rafaelillo en autorise l'espoir.
En attendant, nous aurons dimanche
prochain, à Toulouse, une très belle cor-
rida avec Lalanda, Manolo Bienvenida
et Estudiante, contre des taureaux d'En,
cinas. C'est un programme qui se passa
fort bien d'une présentation qu'il n'est
pas dans notre rôle de faire. Les deux
premiers matadors auront pris part,
comme on l'a vu, à la corrida de la
Presse de Madrid qui constitue, tous les
ans, un des « great-events » de la tem-
porada. C'est dire leur classe et à quel
point on peut, à bon droit, attendre et
même exiger d'eux qu'ils profitent en-
tièrement de toutes les occasions que
leur donnera le bétail.
Quant à Estudiante, on connaît ses
possibilités par les fréquentes courses
qu'il a faites en France : par exemple,
à Balma, en 1934 et, tout récemment,
ULLETIR FINANCIER
Paris, l" Juillet.
Séance de consolidation. La plupart des
compartiments nationaux reproduisent leurs
niveaux précédents avec de très faibles
écarts en nausse ou en naisse.
Nos rentes ont A peine bougé, tandis que
les services publics sont encore soutenus.
Dans le groupe des industrielles un peu d'ir-
régularité, mais peu de changement eo fait.
Les valeurs d'arbitrage de leur côté, n'enre-
gistrent pas de fluctuations importantes.
Les pétroles : nt stables, ainsi que les
caoutchoucs ; mines d'or un peu plus sou-
tenues, mais mines métalliques en recul-
Sur le marché des changes, le dollar se
maintient A 15.08. tandis que la livre recule
de 75.73 A 75.63.
Après la vive haussa de la veille quelques
dégagements sont intervenus.
La session de la S. D. N. et la situation
Intérieure donne lieu A des Interprétations
diverses qui se sont, toutefois, traduites par
des dégagements.
ro », superbe » banderillero » et tueur à Vic-Fezensac. Il a déjà toréé dix fois
irréprochable. Mais il y a déjà quatre | cette année _ et il occune la cinquième
ans de cela. Confiants dans sa révéla-
tion, ceux qui croient en lui le monu-
ment : le péril occulte pour les as en
exercice. Excès de passion, sans doute,
Us ont craint s'ils chassaient leur , car il semble anormal qùe depuis, et
clientèle de n'en plus avoir si celle malgré ses vingt corridas annuelles, le
qu'on leur faisait miroiter ne venait 1 jeune matador, qui est maintenant un
pas. i homme fait, n'ait pjs eu la possibilité
Us ont écarté le beau fantôme, ils
ont fermé les yeux devant le mira-
ge, ils ont décidé de continuer à cul-
tiver leur jardin sans essayer de
faire pousser des dattes dans leurs
carrés de choux.
Sage Puymorens ! Heureux Puy-
morens ! Combien de millions n'au-
rions-nous pas perdus si la sagesse
avait été la règle de conduite des
individus et des collectivités depuis
la guerre et combien en gagnerions-
nous encore si elle inspirait ceux qui
ont officiellement charge du déve
de donner sa mesure à plusieurs repri-
ses. Cette entière mesure il vient de la
donner pourtant, à Madrid, le 21 juin,
dans les trois « tercios » de la « lidia »
de son second adversaire. La suite de
la saison nous dira si ce ne fut qu'un
faux départ.
Où la prudence n'est plus de mise,
c'est avec les « diestros » dont le talent
nous est connu comme Lalanda, qui n'a
pas repris l'épée depuis son accident de
Nîmes, comme Armillita, immobilisé par
le conflit des toreros espagnols et
mexicains qui ne reçoit toujours pas de
solution, comme Estudiante qui, depuis
deux ans, se montre avec régularité
loppement du tourisme. Et peut-être b°n et fin torero autant que faible ma-
aussi ceux qui ont dans leurs matas ,ta^°ï: Et naturellement avec les trois
'vedettes du moment : Manolo Bienve-
nida, Ortéga et Rafaelillo qui devan-
cent leurs collègues de très loin à la
les destinées du pays.
L. LE BONDIDIER,
Conservateur du Musée Pyrénéen,
Président d'honneur
de la Fédération pyrénéenne du Ski,
Monsieur et Madame Victor NAUDOU,
née ROUFF; Madame veuve ROUFF ;
Monsieur Emile MADER; les parents
et alliés profondément touchés des mar-
ques de sympathie qu'ils ont reçues
à l'occasion du décès de
Mademoiselle Georgette NAUDOU
et dans l'impossibilité d'y répondre di-
rectement, prient toutes les personnes
qui se sont associées à leur deuil de
vouloir bien trouver ici l'expression
de leurs plus vifs remercements.
Le service de neuvaine sera célébré
dans la plus stricte intimité.
Pompée Funèbres Municipale»
KL 9*7 30. 34, rue Pa rgaminières, Toulouse
Monsieur et Madame Bernard DUS-
SERT-VIDALE T et leurs enfants ; Mon-
sieur et Madame François DOULA-
DOURE et leur-i enfants ; Monsieur et
Madame Pierre DUSSERT-VIDALET ;
les familles MIGNARD, SIMON, VAIS-
SE-CIBIEL, ANSELME, BOUDET, LU-
GAGNE. MALRIC et BOUISSET, pro-
fondément touchés des nombreuses mar-
ques de sympathie qui leur ont été
témoignées à l'occasion du décès de
Madame Emile DUSSERT-VIDALET
Née Germaine VIEUSSA
et dans l'impossibilité d'y répondre di-
rectement, prient toutes les personnes
qui se sont associées à leur deuil de
bien vouloir trouver ici 1 expression de
leurs sincères remerciements.
Le service de neuvaine sera célébré
dans la plus stricte intimité.
EN BANLIEUE
LES GRANDES EPREUVES CYCLISTES
Le 30 e Tour de France
va commencer
mardi 7 Juillet
statistique avec 19, 27 et 20 courses res-
pectivement,
position. Nous espérons que les tau-
reaux seront bien présentés et résis-
tants, l'aficion toulousaine ayant déjà
su manifester son goût pour les combats
équilibrés. Quant à leur noblesse, nous
serions étonnés si elle n'était pas la
caractéristique du lot, comme elle est
celle de l'élevage. Si les toreros le veu-
lent bien — et c'est au public d'y veil-
ler en donnant des preuves d'une « afi-
cion » éclairée et vigilante — on devrait
assister à une grande course. — PACO-
TOLOSA.
LA GRANDE CORRIDA DE BALMA
DU 5 JUILLET
Le passage des toros d'Encinas à la
frontière était attendu pour mercredi
matin et ils devaient arriver à Tou-
louse tard dans la soirée.
Le public sera prévenu de leur débar-
quement et de l'heure à laquelle il
pourra les visiter.
Marcial Lalanda. Manolo Bienvenida,
El Estudiante. pourront briller devant
dû bétail dont on a si souvent appré-
cié la bravoure et la noblesse.
Location chez Kodak's, 2,
Poste. Téléphone : 203-11.
rue de la
CASTANET-TOLOSAN
Concours de pèche. — Dimanche ma-
tin 28 juin, la Société des Pêcheurs à
la ligne de Castanet-Tolcsan donnait
son concours annuel.
Le beau temps a favorisé cette ma-
nifestation qui a eu tout son succès ha-
bituel.
A 7 h. 30, c'est le rassemblement des
concurrents l'inscription des retardatai-
res. Puis à huit heures, le cortège, avec
fanion et musique se dirige vers l'écluse
de Vie où aura lieu le concours.
Les pécheurs prennent place, chacun
à l'endroit que le sort lui a affecte.
A neuf heures une bombe éclate, le
concours commence. Chacun trempe le
fil et pendant une heure nos chevaliers
de la gaule vont s'efforcer de capturer
qui, le plus grand nombre de poissons,
qui la plus grosse pièce. U va sans dire
que tout cela s'exécute au milieu de la
plus franche gaieté et que les lazzis et
bons mots fusent de toute part.
Malgré tout le poisson ne mord pas,
peut-être fait-il lui aussi la grève sur
le tas Les prises ne sont pas fréquentes.
A dix heures, la détonation d'une
bombe indique que le concours est ter-
miné.
Les commissaires ramassent les fiches
de chaque concurrent et le jury se reu-
nit pour délibérer.
Cependant, le cortège se reforme et
précédés de la musique, les pêcheurs
font en ville une entrée joyeuse.
Voici le palmarès qui a été lu â
11 h 30 . Soixante concurrents, 26 prix.
1er prix, 100 francs, offert par le doc-
Paris, 1« juillet
Le Tour de France cycliste, organisé
par notre confrère L'Auto, se disputera,
cette année, du 7 juillet au 2 août.
U comportera, comme l'année dernière,
vingt et une étapes avec cette différence
qu'il y aura six journées de repos au lieu
de quatre.
Les étapes des départs séparés indivi-
duels sont supprimées; elles sont toutes à
départs séparés par équipe,
LES EQUIPES
Quatre équipes nationales ont été en-
gagées dans la catégorie des « As » :
la Belgique, la France, l'Allemagne, une
équipe d'Italiens résidant en France, car
par suite des sanctions contre l'Italie, la
Fédération italienne n'a pas formé d'équi-
pe officielle; d'ailleurs, il est probable que
celle des Italiens résidant en France ne
sera pas autorisée à prendre le départ.
Ces équipes sont composées de dix cou-
reurs chacune, qui participeront au clas-
sement international.
Une deuxième catégorie, dit des « As
B », comprenant : le Luxembourg, la Hol
lande, la Yougoslavie, l'Espagne et la
Suisse a été formée. Enfin, la catégorie
des touristes-routiers ne comprenant que
des Français, termine la composition des
équipes.
Voici la liste des engagés :
Belges. — M. Maës, F. Veivaecke, S.
Maës, Danneels, Hendirckx, Neuville,
Kint, Wierinckx, Vandenberghe.
Italiens. — Di Paco, Rossi, Barrai, Tro
gi, Molinar, A. Bertola, Pompilio, Puppo,
Cassin, Giuppone.
Allemands. - Buenoroth, Otto, Wec-
kerling, Erich, Haendel.Emii, Kijewski,
Karl Heide, Rudolf VV'oike, Rudolf Risch,
Hans Weiss, Joseph Arentz, Fritz Funke.
Français. — A. Magne, Le Grevés, Ar-
chamhaud, Cogan, Speicher, Mithouard,
Tanneveau, Dehrycu ère, Lesueur, Maye.
Luxembourgeois. — M. Mersch, H. Clé-
mens, J. Kraus.
I Hollandais. — Al Van Schandel, Ant
Van Schendel, Middelkamp, Pellenaers.
Yougoslaves. — R. Tiket, S. Ijubie, S.
Grgac, L. Davidovie.
Espagnols. — Canardo, Berrendero, Mo-
lina.
Suisses. — Th. Heimann, Egli, Buchœa-
der, Hens Martin.
Touristes routiers. — Yvan Marie, J.-M.
Goasmat, Dubois, Berty, Abbes, Chavard,
Passai, Antoine Week, Conan, Galateau,
Pagès, Ducazeau, Lemay, Latorre, Bertoc-
co, Deforge, Ruozzi, Level, R. Royer, Gia-
nello, Marcaillou, Le Boulanger, Theer-
lynck, Amédée Fournier, René Vietto,
Thiétard, Beliard.
AUTOMOBILISME
! Le IV Grand Prix de l'Albigeois
à Albi, le 12 Juillet
LA PARTICIPATION DES ITALIENS
Les spectateurs qui, par dizaine de
mille se presseront le 12 juillet à Albi,
autour du circuit dés Planques, auront
la faveur de voir batailler un lot de
concurrens tel qu'aucune épreuve' ita-
lienne, anglaise ou allemande ne le
leur à jamais offert.
Nos lecteurs connaissent déjà ibon
nombre de participants : l'équipe E. R.
A. au complet, le prince Bira, Hart-
mann, lord Ho\v«3 Todd, Seaman et
bien d'autres.
Par contre, les titres les plus faibles pré-
cédemment, telles les valeurs d'armement,
ont eu une tenue un peu plus favorable.
Quant aux avis de l'arbitrage ils sont encore
médiocres. New-York restant Irrégulier et hé-
sitant.
COURS DE CLOTURE
DU MARCHÉ OFFICIEL
Métropolitain, 853 ; Young, 31-2 ; Foncier
Egyptien, 2.855 ; Canadian Pacific, 199 ; Phi-
lips, 1.350 : S. Kullag. 1.040 ; Central Mi-
ning 1.884 : Géduld, 815 ; Rio Tinto, 1.039;
Royal Dutch 1/10, 2 730; Amsterdam R.. 1296;
Havas, 13.400.
POUR LES PORTEURS DE RENTE 3 i %
AMORTISSABLE
Paris, v juillet.
Il a été procédé publiquement ce matin,
dans l'une dés salles du ministère des finan-
ces, au tirage au sort do quatre des seize
séries de la Rente 3 1/2 % amortissable, qui
devront être remboursées en 1936.
Le sort a désigné les séries 5, 32. 51 et cl.
Les porteurs de titres sont en conséquriece
prévenus que le remboursement au pair des
inscriptions appartenant A ces séries aura
lieu. A partir du 16 août prochain, aux
caisses de» trésoriers-payeurs généraux, des
receveurs particuliers des finances et des
percepteurs.
tirages mmm
CREDIT NATIONAL 1920
Paris, 1er juillet
Le n" S.946.894 est remboursé par
1 million de francs.
Le n° 6.800.254 par 500.000 francs.
Les 2 suivants par 230.000 francs :
7.903.947, 7.9-23.06.
Les 3 suivants par 100.000 francs :
2.432.375, 2.986.435. 3.248.315.
Les 6 suivants par 50.000 francs :
947.129, 1.048.015, 2.636.029, 2.690.324,
4.728.926 4.857.645.
Les numéros des centaines renfer-
mant des gros lots sont, remboursés
chacun par 500 francs.
15 séries supplémentaires sont égale-
rvent remboursés à 500 francs.
CREDIT NATIONAL 1923
Les numéros 497.862 des quaLs sé-
ries 0 à 3 millions sont remboursés
chacun par 100.000 francs.
Les numéros 037.862 des quatre sé-
ries 0 à 3 millions sont remboursés
chacun par 50.000 francs.
Les numéros 267.862, 997.862, 297.862,
567.862. 587.862, 857.862. 947.862 des qua-
tre séries 0 à 3 millions sont rem-
boursés chacun par 5.000 francs.
Tous les bons dont les numéros se
terminent par l'un des trois nombres
suivants : 7.361., 7.676, 7.862 sont rem-
boursés par 1.000 francs sauf les 48
bons déjà énoncés et qui sont rem-
boursés par 100.000 50,000, 10.000 et
5.000 francs.
bre, de 112.50 A 113 ; 3 août. 112.75 paye ;
3 septembre, 115.25 A 115 payé ; 3 octobre.
116.75 a 117 ; 3 novembre. 117 payé • 3 dé-
cembre 118 A 118.50. — Avoines. Tendance
ferme. Cote oficielle. 82. Courant. 79.50 paye;
prochain, de 78.50 à 79 ; septembre. 7875
payé ; 3 août, 78.5o A 79 ; 3 septembre do
77.75 à 73 ; 3 octobre 78.75 A 79 : 3 novem-
bre, 79,75 payé . 3 décembre, de 80.5o A 81.
— Mais. Seigles On;es. Farines tous in-
cotés.
Liverpool. I"i millet. — Clôture. Blés :
Tendance ferme. Juillet 5/ n î ; octobre
5/11 ; décembre. 5/10 3/4. — Maïs, tendance
soutenue La Plata C.A.F. Juin. 1S/1 »• Juil-
let 17.9 : aoBt. 17/6.
Chicago, l*r juiUet. — Clôture Blé dur
d hiver n* 2 Disponihle, 100; n' 3 Disponi-
ble, incoté; juillet, 95 7/8 a 95 3/4; septem-
bre. 97 A 96 7/8 : décembre. 98 1/2 à 98 3/8 —
Maïs bigarré n* 2 : Disponible lncotê- juil-
let. 68 3/4- septembre 67 3/4; décembre
63 3/8. — Avoine : juillet 30 7/8; septembre.
32 3/8; décembre. 33 5/8. — Seigles n' 2 :
Disponible, incoté; juillet. 65 l/î- septem-
bre, 65 5/8 : décembre. 66 7/8. — Orges
juilet. 46 3/4-, septembre 47; décembre in-
coté.
VINS ET ALCOOLS
Lézlgnan-Corbières 1" juillet. — Récolte
1935 : Minervois, de 9 fr. 50 A 10 fr i 6 ie-
gré • Corbières, même taux. Ces prix s¥h-
tsndent l'hectolitre nu pris aux caves du
récoltant, tous frais en sus. suivant qualité
délais d'enlèvement, conditions et situation
de la cave. Cours des vins de qualité supé-
rieure.
Sète, l" juillet. — Marché du Jour, pas
d'affaires.
FOURRAGES
Paris, fr Juillet.— Paille de blé : Ire qua-
lité, 135 fr. ; 2e qualité, de 115 A 125 fr. 3e
qualité, de 100 A llo fr. — Paille de seigle :
lre qualité 130 fr.; 2e qualité, de 110 A
vu fr. : 3e qualité, de 95 A 105 ir. — PaiUa
d'avoine : lre qualité 145 fr.- 2e qualité,
do 125 A 135 lr.; 3e qualité, de 110 a 120 fr.
— Foin : ira qualité 190 ; 2e qualité, d»
160 A 18o fr.; 3e qualité do 130 A 155 fr. —
Luzerne : lre qualité, 185 fr . 2o qualité,
de 155 A 175 fr.; 3e qualité de' 135 A 145 lr.
— Regain : Ira qualité, 180 Ir-.'2e qualité
de 150 A 170 lr.; 3e qualité, de 120 a 140 fr.
Tendance ferme Pailles, inchangées. Haus-
se de 5 lr. sur les fourrages.
LES ETAPES
Voici la liste des vingt et une étapes
de cette grande épreuve :
Mardi 7 Juillet : Paris-Lille (258 km.);
mercredi 8 : Lille Charieville (192 km.);
jeudi 9 : Charleville-Metz (161 km.); ven-
dredi 10 : Metz-Belfort (220 km.); same-
di 11 : Belfort-Evian (293 km.); diman-
che 12 : repos à Evian; lundi 13 : Evian-
Aix-les-Bains (207 m.); mardi 14 : Aix-
les-Bains-Grenoble (229 km.); mercredi
15 : Grenoble-Briançon (194 km.); jeudi
16 : Briançon-Digne (220 km.); vendredi
17 : repos à Digne; samedi 18
Nice (156 km.); dimanche 19 : Nice-
Canne (126 km.); lundi 20 : repos à Can-
nes; mardi 21 : Cannes Marseille (195
kilomètres); mercredi 22 : Marseille-Mont-
pellier (172 km.); jeudi 23 : Montpellier
Perpignan (177 km.); vendredi 24 : repos!
à Perpignan ; samedi 25 : Perpignan- '
Luchon (325 km.); dimanche 26 : repos
à Luchon; lundi 27 : Luchon-Pau (200 ki-
lomètres): mardi 28 : repos à Pau; mer-
credi 29 : Pau Bordeaux (215 km.); jeudi
30 : Bordeaux-La Rochelle (183 km.);
vendredi 31 : La Rochelle-Angers (204
kilomètres); samedi 1" août : Angers-
Caen (266 km.); dimanche 2 : Caen-
Paris (221 km.) — FOURCADE.
Aujourd'hui nous signalons la parti-
cipation brillante des coureurs italiens
dont certains, après nombreuses vic-
toires dans leur pays, viennent cher-
cher, à Albi. une consécration et l'oc-
casion d'une rencontre avec les meil-
leurs concurrents européens.
Voici Ettore Bianco, qui fera le 12
juillet sa première course en France.
On jugera de sa valeur par son pal-
marès de 1935 et 1936.
En 1935, sur Maserati : première
course des mille milles, à 106 km de
moyenne, record du tour ; premier,
circuit de Varese ; premier, 24 heures
de Pescara, record du tour ; deuxiè-
me. Coupe Acerbo ; deuxième Coupe
Ciano ; premier, Course du Stelvio, re-
cord du Tour ; premier. Cincuit Co-
senza. _
En 1936 : sur Maserati : première
course des mille milles, 107 de moyen-
ne, record du tour.
Voici encore Wando Barbierl. Venu
pour la première fois en France i'an-
-,née dernière, les Albigeois se souvien-
Digne- nent de l'audace particulière avec la-
quelle il mena sa course. Distansant
par un départ foudroyant Pierre Vey-
Ton et tous ses concurrents, il gagna
la première manche et semblait devoir
emporter la deuxième quand une fuite
à son réservoir d'essence le força à
s'arrêter. Il n'en avait pas moins éta-
bli le second du tour à l'allure de
1"S km. 576 à l'heure.
Nous nous souvenons encore avec
cruel accent il nous disait anrès la
course : c Cette année, je l'ai manquêe,
l'an"6e prochaine je l'aurai. >
NAUDO BARBIERI
(P.hoto Servcl.)
Son palmarès dit que celui que ses
compatriotes ont appelé le «ePetit Nu-
volari»» est hommes à tenir sa pro-
messe.
1933, sur Maserati. — Premier, Circuit
d'Alexandre Bordino ; premier. Cour-
se de vitesse en 5 litres de Ponte d'X
Giovi ; premier Course de vitesse de
Farme Bercheto ; premier Circuit de
Tripoli ; premier Course de vitesse de
Susa Monchenisio ; premier Course de
vitesse de Nontenero ; deuxième, Cou-
ipe Pescara. Tous les (Ktampaonnats
italiens de 1.100 ce. En 1934, Coupes de
la Scuderia Ferrari ; premier absolu
à la Coupe de la Princesse de Piémont-,
deuxième, -à la Targa Florio ; pre-
mier, absolu de Parme Bercheto (cour-
se en 5 litres) : deuxième, absolu au
Stelvio ; quatrième, à Montenero ;
deuxième aux 24 heures de Pescara ;
quatrième au tour d'Italie. En 1935,
sur Maserati, troisième à la Targa-
Florio ; premier au circuit de Turin.
TENNIS
à Castanet,
5 pois-
teur Delherm, M. Vignes
& poissons.
2°- prix. 50 francs, M. Julia ;
I sons
3» prix, une canne à pêche, M. Pans,
4 poisons.
4" prix, une canne à pêche, M. Fou-
rès, 3 poissons.
5* prix, prix de la plus grosse pièce
capturée, M. Auba fils, une canne à
pêche
6e prix, un panier à pêche, M. Delmay,
3 poissons.
1» prix une canne rentrante. M.
Roux 3 poissons.
8« prix, un moulinet alummuim. M.
Milhas, 3 poissons.
9' prix, une canne rentrante, M. Vil-
leneuve. 2 poissons.
10e prix, une canne rentrante, M. Ca
zaban, 2 poissons.
Du 11' au 26e prix, les lauréats ont
reçu divers accessoires de pêche.
Les concurrents dont les noms sui-
vent ont été classés par ordre de mé-
rite :
MM Rivais, Beaumont, Faure, Sou-
ques, Cazaban. Valette Miramont. Dsl-
ga, Paul Bardou, Bouyssonnade, Caza-
ban, Fourme. Lasserre. Marquié, Tho-
mas, Chaynes.
Souhaitons que l'an prochain les con-
currents soient encore plus nombreux et.
qu'un succès plus net souligne leurs
efforts.
CE COR EST MORT
et vous le traitez par l'Emplâtre FEUILLE DE SAULE
(Willow LeaO le seul médicament qui à la fois Pro- i
t -tas I tofre, Soulagé et Guérit. 4.23 dans toutes Pharmacies. I
p
if
Tournoi de Wimbledon
VON CRAMM ET PERRY
JOUERONT LA FINALE
Londres, 2 juillet.
Le tournoi de Wimbledon touche A sa fin.
La Journée d'aujourd'hui a été consacrée
aux demi finales du simple messieurs qui
virent les victoires de von Cramm et de
Perry L'Allemand en grande forme élimina
Austin par 8/6. 6/3, 2/6; 6/3.
L'Anglais Perry battit l'Américain Budge
par 5/7. 6/4, 6/3, 6,4.
Doubles mixtes : Brugnon-Miss Jedre-
Jowska battent Williams-Miss Nowbray
Green 6/2, 6/4.
Van Ryn-Mrs van Ryn battent Prenn-Miss
Di-arman 8/6, 6/3.
Double dames : Mrs Andrus-Mme Henrotin
battent Mme Mathieu-Miss Vorke 7/5, 6/2
Doubles mixtes : Kukuljevic-Comtesse de
la Valdène battent unter Mrs Law 5/7, 6/2,
6/4. Double messieurs : Allison-Van Byn bat-
tent Von Cramm-Henkel 4/6, 10/8, 6/4, 3,6
4/5, abandon.
Doubles mixte : Martin Legeay-Mme Hen-
rotin battent Van SwolMiss-Paterson 6/3,
6/4. Petra-Mme Mathieu battent Tuckey-Miss
Sciiven 3 '6, 7/5, 7/5.
Malfroy-Mme Sperllnç battent Brugnon-
Mlle Jedrjowska 6/3, 6/3.
Perry-Miss Bound battent Timmer-Mlle
Couqverque 9/7, 4/6, 6/2
Les Championnats interna-
tionaux professionnels
Paris. 2 juillet.
Aujourd'hui ont commencé, sur les courts
du stade Roland Garros, les championnats tendance calme
BOURSE DE TOULOUSE
Du I 1 ' juillet.
VALEURS LOCALES. — Actions . Société
La Ruche du Midi, action ex-coupon 39 :
315.
Obligations : Hydro-Electrique Rousslllon-
naisa obligation. 1.000 fr., 5 %. demi-net,
750 ; Job, 6 % 1933 : 850.
BOURSES ÉTRANGÈRES
Londres, l" juillet.
L'activité du marché s'est concentré uni-
quement sur quelques valeurs comme Ashan-
ti, Goldfields et Venterspost. aux mines d'or-,
Mexican et Canadian Eagle, aux pétroles ;
Brazilian Traction et U. Steel, parmi les ti-
tres internationaux. Le reste de la cote à peu
varié. En général, les écarts, dans un 6ens
ou dans l'autre, par rapport aux niveaux
de la veille, ont été des plus modestes.
Bruxelles, l" Juillet.
Marché généralement mieux dispoei avec
de l'activité au groupe des valeurs cana-
diennes d'arbitrage. Les titres coloniaux et
les caoutchoucs sé sont inscrits en progrès;
le comptant, en revanche, s'est montré peu
animé et hésitant.
New-York. 1«* Juillet.
Ouverture Irréguliére ; clôture hésitante.
MARCHES COMMERCIAUX
RESINEUX
Londes 1" juillet. — Térébenthine : cal-
me. Disponible, 38 vendeurs. — Résine :
Soutenue. Américaine -. B, 12; F, 13; G, 13;
H, 13 1/8; N, 13 1/4; WW 14 5/8. Française :
FO, 12 1/2; WW. 13.
Savanah, t* Juillet. — Térébenthine, 35 1/2;
— Résine F, 475; K 475; VVG 505; WW. 530.
COTONS
Le Havre, 1 er Juillet. — Clôture. Tendan-
ce soutenue. Ventes 11.200 balles. Janvier,
251.50 ; lévrier. 252 ; mars, 255 ; avril,
254.50 ; mal, 257 ; juin 258 ; juillet, 233 ;
août 240 ; septembre 241.50 : octobre. 243 ;
novembre 244.50 ; décembre. 250.50.
New-Orléans, 1" juillet. — Clôture. Dispo-
nible, 1258; Juillet. 1238/41; octobre. 1165 ;
jauvier, 1166; mars, 1166; mal, 1173.
METAUX
Loodres H> juillet. — clôture, — Antimoi-
ne de Chine : 41 à 43. — Cuivre : comptant,
36 11/10 1/2 . A trois mois, 36 16/10 1/2 : Best
Selected. 39 10/ à 4,< 15/ ; Elcctrolytlque,
40 10/ A 41. — Etain : comptant, 178 7/6 ;
à trois mois, 175 7/6. — Plomb : comptant,
15 3/9 ; livraison éloignée. 15 6/3 -, Anglais,
17 5/. — Zinc : comptant. 13 7/6 : livraison
éloignée, 13 13/9. — Argent : 0.996 ; disponi-
ble. 20 7/8 ; à trois mois 20 7/8 ; Anglais :
comptant, 19 7/16 -, A deux mois, 19 1/2. —
Or : 139/0 1/2. — Mercure : 12 2,6.
New-York, l'fjuillet. Clôture : Etaln :
Comptant 4.060. — Zinc : Comptant. 485. —
Plomn : "Comptant, 460. — Cuivre électroly
tique : Disponible 950; futur 892; ordi
naire. 920; exportation, prix officiel 915. —
Argent : 44 3/4.
CAFES
Le Havre, Ie* juillet. — Clôture. Tendance
calme. Ventes. 1.75o sacs. Janvier. 121.75-,
février. 125,75 : mars. 1H.25 : avril. iî9.2S;
mai. 130.50 . juin. Incoté ; juillet, 114.25 ;
août 115.50 • septembre. 119 ; octobre 119.25;
novembre. 122.50 -, décembre. 123.75
New-ïork. I" juillet, - Clôture -. Rio
n' 7 : Disponible « 3/4; juillet, 409; sep-
tembre 422: décembre, 440- mars. 454; mai,
incoté.' Ventes, 12.000 sacs.
SUCRES
Paris, 1"- juillet. — Clôture. — Tendance
irrégulière ; cote officielle : 178.50 A 179,50.
— Courant, 178,50 à 179 ; prochain, 180.50
pavé ; septembre, 181 payé ; 3 octobre. 184
pavé : 3 novembre 185,50 payé.
New-York Ie' Juillet. — Clôture : -Centri-
fuge Cuba 96* droits payés Prompte li
vraison, 375- juillet, 230 A 28t; septembre
280 A 281; novembre 2 57a 276 -, décembre,
265 nominal; janvier. 251 A 251; mars, 246
A 243; mal. 246 A 248 Ventes approximati
ves, 3 OOo tonnes.
1 Londres. 1" Juillet. — Clôture : Base
FRUITS ET PRIMEURS
Montauban. i« juillet. — Pêcnes, 5O0 pla-
teaux, de 3 à 5 lr. le kilo ; prunes mon-
sieur). 5.000 kilos de 2 fr 50 A 3 fr. le kilo :
prunes calllabotte), 20o kilos, de 2 lr. 50 à
3 lr. le kilo ; prunes (Saint-Jean). 200 kilos
1 lr. 50 le kilo ; cerises 100 kilos, de 2 A
4 fr., le kilo : Iraises 100 kilos de 5 lr. 50
A 6 lr. le kilo • fraisards, 6O0 kilos, de 3 lr.
à 3 lr. 50 le kilo ; artichauts 8O0 douzai-
nes, de 2 fr. 50 â 5 fr. la douzaine ; hari-
cots fins, 400 kilos de 4 A 4 lr. 50 le kilo.
CAOUTCHOUCS
Paris, i" juillet. — cote unique. — Crêpes
First Latex et feuilles fumées gaufrées : cou-
rant. 600 A 605 : prochain, 605 à 615 ; sep-
tembre. 615 à 630 ; 3 octobro, 645 vend. ;
novembre, 640 vend. ; 3 Janvier, 660 A 670 ;
février, 660 A 670 ; 3 avril, 710 vend. ; mal,
7lo vend.
Ignares, l«r Juillet. — Clôture. — Tendance
très ferme ; Fumé feuilles : disponible.
7 5/8 payé ; août, 7 5/8 payé ; septembre,
7 11/16 payé ; octobre-décembre, 7 3/4 ; jan-
vier-mars. 7 13/16 payô : avrU-Jutn, 7 7/8
payé. — Para fine hard ; disponible, 9 1/4.
HUILES DE COTON
New-York t«f Juillet. — Clôture ï Prime
Summer, grade jaune, base bléchable : Dis-
ponible incoté; juillet. 932; septembre, «33;
octobre, 916; décembre. 902.
PRODUITS DE LA FERME
Paris. f r juillet. — Beurres : le kilo ï
beurres en mottes centrifuge Normandie,
1-2 fr.; autres provenances U lr.. Beurres
malaxés : Normandie. 10 lr. 60;Bretagne.
10 fr. 30; autres provenances, 9 lr. 60 Beur-
res en demi-kUo : provenances diverses,
8 lr. 60.
Œufs : le mille : Picardie. Normandie, 330
A 450 lr.; Bretagne 29o à 370 f.; Poitou,
Touralne. Centre, 310 A 450 fr.; Champagne.
Bourgogne. Bourdonnais 365 A 400 lr; Au-
vergne, Midi, 380 a 380 fr.
Fromages : les dix : Brie moyen moulé,
S0. Le cent : Coulommiers, divers, 130 fr.;
Camembrets Normandie 130 lr.- divers.
lOo fr. : Mont d'Or. 100 fr. : Pont-l'Evêque,
150 tr. ; chèvre. ISO fr.. Le kilo : Roquefort.
13 fr. 70; Gruyère, Comte. 9 fr. 50; Emmen-
thal, 9 lr.; Port-Salut, 6 fr. 50.
Volailles : le kilo : canard nantais 9 lr. 75;
de ferme. 7fr. 75; lapin gatinai» mort.
8 lr. 70; vivant, 6 lr.; oie morte 8 fr. ; pou-
let mort nantais. 15 lr. ; satinais 16 lr.
bresse, 18 lr. ; poule morte Betagne 11 fr.;
aoulet. vivont. 12 fr.- poule vivante', 10 fr.
pigeon moyen mort, 6 fr. la pièce.
Légumes . les lOO kilos : Ail 300 lr.; as-
perges 400 lr.: carottes, 20o lr.; champi-
gnons extra, 52o lr.; moyens. 450 ir.-, ch1
corée. 150 Ir.; lèves 90 fr.- haricots verts.
Midi. 330 fr. : Saumur, 380 ir. • beurres,
350 Ir.; mangetout, 310 lr.; écossesr. 450 Ir.;
laitue, 140 fr. ; oseille 60 lr. ; piments poi-
vrons, 400 Ir.; pois verts. 80 fr.; mangetout,
4«o fr.; pommes de terre nouvelles, Algérie
135 tr. : belle de Fontenay, 180 lr.; Saint
Malo, 75 fr.; Paimpolo. Cherbourg, Sterling
70 Ir.; Paris, 80 fr. Le 100 : Artichauts Saint
Mathurin 60 fr.; chicorée. 50 fr.; choux,
35 fr. ; choux-fleurs. 175 lr.; courgettes. Midi
35 lr.; laitues, 5C Ir. Les 1O0 bottes : carot-
tes, I60 fr.-. navets. 110 fr. ; oignons. 150 lr.;
poireaux, 170 lr. Le colis • artichauts Bre
tons, 2 La pièce : concombres, 175 Ir.
• •JI 0OE 'siODTjqu : so[T5t oot S9"I : fflinjj
amandes vertes. 400 lr.; bananes Antilles
30o lr.; Canaries 325 Ir.; bigarreaux, 50o fr.;
.assis. 25o Ir.: cerises, 360 lr. : citrons,
300 fr.; fraises Bretagne 440 fr.; Paris,
350 lr.; framboises panier. 550 fr.; groseilles
grappe Maquereaux. 280 Ir.: oranges, 200 lr.;
uêches 300 fr.; poires communes 400 lr.;
prunes, 400 fr. ; raisin Algérie, 550 fr.; to-
mates Maroc. 330 fr.: Midi 400 lr La cais-
se : Poires du CaD, 110 fr.: pommes de
Californie. 80 fr.; Pamplemonsses 150 fr.;
c-ranges de Californie. 120 fr. La pièce I
Ananas. 15 Ir.; melons Nantes. 12 fr. : Ca
vaillon, 4 lr. 50- Paris 18 Ir. I« kilo : frai-
ses quatre saisons 10 fr.
MMIVWTTJE
internationaux de France professionnels.
Trois parties pour le premier tour du sim-
ple messieurs ont été disputées.
Voici les résultats. :
Simple messieurs (1«' tour) : Garnero bat
Petit 6/1, 6/1. 6/2;
Adam bat Pettit ; 6/0. fi/l. 617, 6/3;
Tissot bat Bagnaud : 6/3, 6,2, 5/7, 6/3.
Juillet, 4/5 à 4/3:
bre. 4/4 à 4/3 3/
4/6 3/4 A 4/6 1/2.
vendeurs et acheteurs
août. 4/4 A 4/3 3/4: dêcem
: mars. 4/4 3/4 payé; mai
CEREALES
Paris, P» juillet. — Blés . Tendance fer-
me. Cote officielle 98. Clôture Courant,
192.75 payé • prochain, 138.50 payé j septem-
La liPÉe Jirleieataire
AU LUXEMBOURG
Dans les Commissions
A LA COMMISSION
DE L'ARMÉE
Paris, 1er juillet.
La Commission sénatoriale de l'armée
a. de son côté, tenu séance cet après-
midi, en vue de mettre au point les
conclusions à présenter au ministre de
la Défense nationale, à la suite des vi-
sites, enquêtes et informations, auxquel-
les elle a procédé.
Sur un vœu de M. Taurines, la Com-
mission a décidé d'étendre à la frontière
suisse l'examen des positions de sécu-
rité.
Les grèves
révolutionnaires
En Afrique du Nord
LA RESIDENCE GENERALE DU MAROi
FAIT EVACUER LES ATELIERS
OCCUPES
Paris, 1er juillet.
Tandis qu'à Paris et dans les dépar-
tements on continue à assister au scan-
dale du refus des pouvoirs publics d'in-
terveuir pour faire évacuer les usines,
les ataliers et les magasins occupés par
ies grévistes, la résidence générale du
Maroc vient de prendre de sages mesu-
res d'ordre. Elle a en efret enjoint cet
après-midi à tous les services de poli-
ce marocains de faire évacuer les pa-
trons en font la demande, les entrepri-
ses encore occupées par des ouvriers
et employés européens.
On sait que les ouvriers indigènes
ont dû déjà évacuer, il y a quelques
jours, les locaux occupés.
En conformité de ces ordres, deux'
entreprises : la Chocolaterie marocaine
et un chantier du bâtiment ont été éva-
cués sans incident. les gréviste
n'ayant opposé aucune résistance.
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