20 septembre 1913 - Bibliothèque de Toulouse

LE NUMÉRO 5 CENTIMES
Organe «paotictten «te Délemse 8oeMe mt Bteli|£tenso
RÉDACTION ET ADMINISTRATION s Toulouse, Rue Roqueîaine, 25
NUMERO 5 CENTIMES
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1HWU m«itt p»rt»»t «es ort qui, de
son bord, salue son ancien collègue du bar-
1C R U 'passe égatement devant te croiseur-cui-
rassé Condé, sur lequel le président a fait
L'année dernière son voyage en Russie. Le
Condé reste à l'ancre, la profondeur de l'eau
no lui permettant pas de suivre, mais les
quatre torpilleurs forment l'escorte ; les hon-
neurs sont rendus par les matelots rangés à
la lisse. x , „ .
Le Dunois remonte le fleuve a une vitesse
de 18 nœuds, avec nu© légère brise.
M Poincaré va s'asseoir sur la passerelle
supérieure. MM. Thierry. Du.reaiilt, Monis et
je préfet maritime lui donnent les explications
qu'il demande ; entre temps, on lui montre
dans le lointain remplacement des fameux
crus de Ka.i.nl-Ksi.èp'lm, Château Latour, Ghâ-
teau-1 -aii-tte, Marga.nx, Guitenac.
\ M li. i"), le Dunois arrive en vue- de Pnuil-
laô • on entend sonner les cloches de l'église ;
la. population est massée sur les berges ; des
coupe de feu sont tirés ; te fleuve se resserre
à partir die BauilUie.
Les habitants de Blaye ont frété un bâti-
ment : ils viennent saluer le- président au
Beo d'Ambcz. l>es salves sent Urées au pas-
sage dïtt Dunois ; on est maintenant dons- la
Garonne.
Sur la. commune de Rassens. les habitants
oȕt tendu unie bandcrolte avec cette iaiscri.p-
ordeaus
tion : « Vive Mme Poincaré. Vive le Prési-
dent. »
Les- rives s'animent de plus en plus à partir
de Loa-monit ; les quais à droite et à gauche,
ainsi que les bâtiments qui sont au mouil-
lage, sont noirs de monde ; les mouchoirs s'a-
gitent et les hommes se découvrent. Cependant
des coups de sifflet stridents arrivent jusqu'au
Dunois lorsqu'il vient passer à l'extrémité
des chantiers de la Gironde.
Le débarquement a lieu à midi, avec une
demi-heure de retard.
L'ARRIVÉE A BORDEAUX
Bordeaux. 19 septembre.
Le Dunois accoste au ponton Richelieu ; le
canon tonne, la musique joue la Marseillaise ;
les cloches des églises sonnent à toute volée
et ia grosse cloche des vieilles tours de Saint-
Eloi fait entendre sa voix puissante.
Au moment où le Dunois accoste, quatre bal-
lons montés par des pilotes de l'Aéro-Club de
Bordeaux, partent de Lâbastide sur la riva
opposée du fleuve.
D'autre part, le dirigeable Fleurus vient du
terrain des manœuvres d'armées pour saluer
le président de la République. :
M. Poincaré est reçu par M. Gruet, maire
de Bordeaux, entouré de ses adjoints et de la
plus gande partie des membres de la munici-
palité.
Treize conseillers municipaux unifiés et
trois conseillers conservateurs manquent ; ils
ont avisé par lettre le préfet qu'ils s'abstien-
draient d'assister aux fêtes.
M. Gruet souhaite la bienvenue à M. Poin-
caré.
Pendant que le président s'entretient avec
le maire et les notabilités, Mme Poincaré
quitte, en compagnie de Mme et Mlle Dn-
réault, le quai Richelieu et gagne directement
la préfecture.
Les honneurs militaires sont rendus au dé-
barcadère par le 14-i" de ligne avec drapeau
et musique ; cependant. M. Poinoaré remonte
en voiture avec MM. Barthou et Gruet.
Les acclamations qui s'étaient déjà fait en-
tendre au moment de l'accostage du Dunois
se renouvellent.
Un escadron du 10' chasseurs à cheval avec
étendard, suit immédiatement la voiture du
président.
Le général de Mas-Latrie et le colonel du
10' chasseurs chevauchent -aux côtés " '"
daumoht.
LE BANQUET
Le cortège se rend à la préfecture par la
place Richelieu et le cours de l'Intendance.
Il est ainsi ooimposé :
Daumont : M. le président de la République,
M. le président du conseil, M. le maire de
Bordeaux.
Premier landau : M. le ministre des travaux
publics, M. Monts, sénateur, ancien président
du conseil ; M. le préfet de la Gironde ; M.
Constant, député.
Deuxième landau : M. le ministre de l'agri-
culture, M. Deerais, sénateur ; M. Ghaumet,
député : M. Cazauveilh, député,
Troisième landau : M. Thounens, sénateur ;
M. Bnpuy, députe ; M. Ballande, député ;
M. Combrouze, député.
Quatrième landau : M. Coairrégelong-ue, sé-
nateur ; M. de la Trémoille, député ; M. d'Elis-
sagaray, député ; M. Borderie, député.
Cinquième ladau : M. Chastenet, sénateur ;
M. Cassadou, député ; M. Eymond, député.
Sixième landau : M. le général comman-
dant, M. le vice-amiral préfet maritime, M. le
premier président, M. te procureur général.
Septième landau : M. le général de division,
M. le recteur, M. le chef de cabinet du prési-
dent du conseil.
Huitième landau : M. le général de brigade,
M. le président de la Chambre de commerce,
M. Mérite, chef du cabinet du ministre des
travaux publics ; M. Leroy, chef de cabinet.
Seize autres voitures suivent, dans lesquelles
sont les oanse'Vllers généraux et municipaux,
tes journalistes, etc., etc.
Après un court séjour à la préfecture, M. et
Mme Poincaré en sortent bientôt en auto et
sans escorte se rendent à l'hôtel-de-ville, où
la municipalité offre un déjeuner en leur hon-
neur.
Le repas, auquel assistent 200 personnes, est
servi par petites tables.
Lo président de la République a en face do
lui M. Bureanlt, préfet de la Gironde ; à. sa
droite, Mme Gruet, femme du maire ; à sa
gauche, Mme Chaumet ; Mme Poincaré est à
une table voisine, à la droite de M. Gruet,
inaire de Bordeaux, qui a en face de lui M.
Barthou, président du conseil.
Au dessert, M. Gruet prononce le discours
suivant :
« Si les fonctions que j'exerce ont pu parfois
éveiller en moi quelque sentiment de fierté,
ce sentiment n'a jamais été aussi vif qu'au-
jourd'hui, puisque je leur dois le grand hon-
neur de saluer le chef de l'Etat dans cet hôtel-
de-ville, foyer de la vie municipale, maison
commune où palpita bien souvent au cours
du siècle dernier l'âme mémo de la cité, sons
l'impression des événements ou glorieux ou
tragiques de notre histoire locale.
. »'jo vous salue, Monsieur le président de la
République, au nom de cette population borde-
laise dont vous connaissiez déjà les aspira-
tions fermement démocratiques et le fidèle
attachement aux institutions républicaines et
qui vient, vous en offrir aveo tant d'éclat le
nouveau témoignage. »
Lo maire de Bordeaux salue ensuite Mme
Poincaré ; puis il souligne l'importance «ta*
port de Bordeaux, dont la prospérité intéresse
le pays tout entier. 11 termine en ces termes :
« Le voyage que vous venez d'effectuer de
la mer à Bordeaux. Monsieur le piresidont,
attestant l'importance que vous attachez " '«
réftU&a-tipn do leur vœu, a profondément,
touché tes Bordelais ; c'est ainsi auiw vous
accueillaient 11 y a quelques instants par do
magnifiques ovations où éclatait toute leur
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SAMEDI 20 SEPTEMBRE 1013
gratitude- ; mais Ils «ntcndaieu* bleu aussi,
dans leur patriotiSiiae rocuuiiflissant, acclamer
«n la po.raou.no do lour illustra visiteur l'hom-
me d'Etat éminestt' qui, au milieu des plus
gra-vos difUciultés, su* diriger avec tant d'auto-
rité, de clairvoyance ot d" ferme sagesse notre
politique extérieure, et lo cher suprême do
ce-tU» vaillante armée qui vient de donner aux
populations d,u Sud-Ouest lo specitacle le plus
émouvant iniur des cœurs patriotes : celui de
la force au service de la justice et du droit,
celui de la puissance calme, sereine, mais ré-
solue et prête à tous les sacrifices pour main-
tenir dans une (1ère indépendance la gran-
deur et la gloire toujours poire de ce noble
pays,
» Mesdames, Messieurs, je vous convie à
lover vos verres en l'honneur de M. le prési-
dent de la République et de Mme Poincaré ».
DISCOURS DE M. POINCARÉ
M. Poincaré répond en oes termes :
« Mon cher maire,
» Après le voyage que je viens d'accomplir
dans le contre et dans le sud de la France,
comment n'attrais-je pas été tenté do clore,par
une visite à votro magnifique cité, le long cy-
cle a.s prévu la formation.
M. Marcel Sembat, évoluant les dernières
L'ACCIDENT DE
mmwm
GRISOLLES
n était accompagné de M. Monoet, commis-
saire spécial, qui l'a accompagué jusqu'à
Paris.
L'arrivéa à Paris
le roi est arrivé à Paris, à la gare du Nord,
à 6 h. 21.
Un service d'ordre à été organisé.
Plusieurs barages empêchaient le public de
pénétrer sur les quais.
A sa descente du train, lo roi a été reçu par
M. Romanos, ministre do Grèce à Paris ; un
colonel attaché à la présidence de la Républi-
que ; M. Hennion, préfet de police, et quel-
ques autres personnages.
Il n'y a iws eu uin ori, pas l'ombre d'une
manifestation J L'arrivée du souverain était
inopinéo ; il n'y avait, par conséquent, que le
flot ordinaire des voyageurs.
Ceux-bi, quand ils ont connu la présence du
roi, ont regardé froidement passer le petit
cortège.
Lo roi a pris congé do M. Hennion sur le
trottoir de la gare et s'est éloigné dans une
auto où avaient pris place M. Romanos et le
représentant de M. Poincaré.
Lo roi est descendu dans un hôtel de la rue
Casliglione.
Les Evénements du Mexique
Mexico, 19 septembre.
Le président Huerta a ordonné à M. Félix
Diax, qui est actuel Iement en Europe, de ren-
trer immédiatement.
Cette demande indirpie, croit-on, que lo géné-
ral Hiierta est prêt à adhérer à l'accord con-
clu avec l'ambassade américaine au mois de
février, et à ne combattre d'aucune façon la
candidature du général Félix Diaz à la prési-
dence.
Le Congrès Socialiste Allemand
Iéna, 19 septembre.
La discussion a continué ce malin sur la
question du vote de l'impôt, et conscqaiem-
ment, sur l'attitude du groupe soc-ialiiste au
Reiçh&tag lors du vote de la loi miiîitaire.
M. Sudekum rappelle quo les impôts en Al-
lemagne, à côté de leur caractère financier,
ont toujours un caractère politique éminem-
ment défavorable à la classe ouvrière ,et qu'il
faut les considérer sous ce double aspect.
11 est absurde de dire, que l'acceptation du
projet du gouvernement implique l'adhésion
à toute sa politique ; les canins changent, las
socialistes doivent aussi se modifier.
Le gouvernement aurait eu tes crédits de
toutes façons ; mais ces crédits auraient pu
retomber beaucoup plus lourdement sur la
classe ouvrière.
M. Liebknecht annonce qu'il soutiendra la
résolution Wurm, que combattent les intran-
sigeants, ce qui provoque une vivo sensation.
Rosa Luxembourg reproche au rapporteur
Wurm son évolution révisionniste.
— Nous sommes habitués, diit-ellc, aux chan-
gements d'opinion dans notre parti ; mais un
tel revirement en douze eemaiines est beau-
coup.
On cherche à nous convaincre en disant que
de deux maux nous avons à choisir le moin-
dre ; mais quel était vraiment, pour les socia-
listes, le moTindre de oes maux :
Refuser une concession positive sans grande
importance ou abandonner nos principes fon-
damentaux ?
La réponse n'est pas douteuse.
A aucun prix il ne fallait agir cemme lo
parti l'a fait ; il n' y a désormais plus d'em-
pêchement à la marche du socialisme vers la
bourgeoisie.
U y a entre les deux une plaine sans obsta-
cle sur laquelle le socialisme s'avance main-
tenant sans arrêt. »
Il est de plus en plus manifeste que les théo-
ries radicales et ultraradicales n'ont pas l'o-
reille du congrès.
La. séance est levée ; elle eera reprise à
3 heures.
L'Agitation ouvrière à l'Étranger
La crise anglaisa
Londres, 19 septembre.
A Londres, la grève est maintenant complète
dans un dépôt d'autobus londoniens. Ce dé-
pôt comprend plus de 500 employés.
A Manchester, toutes les affaires du port
sont suspendues ; 5.000 ouvriers chôment.
Toutes les tentatives faites pour amener une
conférence ont échoué.
La Conférence de Berne
Borne, 19 septembre.
les commissions de la conférence interna-
tionale de la protection ouvrière sont arri-
vées aux conclusions suivantes :
La journée de dix heures sera appliquée en
principe aux femmes, sans distinction d'âge,
et aux jeunes gens jusqu'à 1G ans. Le travail
de nuit est interdit, sans aucune exception aux
jeunes gens au-dessous do 14 ans et, en prin-
cipe, jusqu'à 1G ans.
Le projet, de l'Association internationale
-avait primitivement fixé l'interdiction du tra-
vail de nuit jusqu'à l'âge de 18 ans.
Dans les Balkans
L'AGITATION EN ALBANIE
Janina, 19 septembre.
L'insécurité est de plus en plus grande, en
Albanie.
Les Malissores catholiques .menacent dé des-
cendre dans Durazzo, dans le but de renver-
ser le gouvernement provisoire, qu'ils consi-
dèrent comme disposé à s'inféoder à une gran-
de puissance et de former un gouveinerrieut
républicain.
Essad pacha lirait d'accord avec les Malis-
sores.
Ije gouvernement fait des préparatifs contre
une attaque.
M. PACHITCH A PARIS
Vienne, 19 septembrè.
On signale do Maricnbadaia Nouvelle Pres-
se Libre que M. Pachitch est parti aujour-
d'hui pour Paris, où il restea-a plusieurs joirs
11 so rendra ensuite à Biarritz.
LE TRAITÉ TURCO-CREC
Constantinople, 19 septembre.
Le conseil des ministres ayant décidé dîarv
porter quelques modifications au projet j de
traité turco-gree, modiiications qui seront pré-
sentées par écrit au gouvernement hellénique,
le départ, du délégué Bechid Bey, qui doit
continuer les négociations à Athènes, subit
un retard.
LE TRAITÉ TURCQ-BULCARE
Constantinople, 19 septembre.
Les délégués turcs et les délégués bulgares
ont décide, sur l'avis de leur gouvernement,
de désigner une commission militaire pour
jalonner la nouvelle frontière.
Tx> dhoval fit un bond sur le talus, entraî-
nant la voiture, qui capota et tomba dans lo
bassiiii. aveo ses 22 personnes.
A ce moment, la marée était bosse et il pleu-
vait à torrents. Les ouvrières poussaient des
cris déchlinints. Les voyageurs d'une, premiè-
re voiituro, qui précédait celle qui veouiit de
tomber, accoururent mais ne purent que re-
lever la nomunée Marguerite Tachon-es, épou-
so Fosseciate, qui avait été tniéo sur lo coup.
U y avait alora une douzaine de femmes
blessées.
C'est alors que les romain.iohelis, profitant du
désordre, essayèrent de dépouiller les victimes
affolées; mais ils en furent empêchés par les
ikersonneis acoou.rues au secours.
La gendarmerie est à leur rocheraho.
On dit que ce sont eux qui ont provoqué l'ac-
cident pour profiter du désordre et dévaliser
les victimes.
LE SUICIDE DE LA PRINCESSE SOPHIE
Berlin, 18 septembre
Les obsèques de la princesse Sophie auront
lieu samedi après-midi.
Le corps sera incinéré au crématorium de
Heidelberg ; les cendres seront ensuite trans-
portées à Weimar.
Un membre du parquet s'est rendu hier
après-midi à la maison mortuaire et y est
resté longtemps.
M. D. Bleichrœdor, qui séjournait ces jours-
ci à Herings-dorf, est parti pour Heidelberg.
On estime quo les prétendues fiançailles de
la princesse avec le jeune banquier israé-
Iito dont il a été parlé, ne sont point la cause
du tragique événement-.
Les journaux du matin, notamment lo
Lohal Arizeiaer et la Gazette de Voss pu-
blient des informations analogues.
Aucune nouvelle de source authentique n'a
encore été publiée.
UN JOCKEY PAS COMMODE
Bruxelles, 19 septembre.
Un jockey nommé Broom, remercié par un
propriétaire de chevaux de-courses, a tiré plu-
sieurs coups do revolver, à Œuondael, sur son
remplaçant, qui a été atteint au bas-ventro ;
il s'est ensuite emparé du cheval qu'il mon-
tait, en déclarant qu'il allait lui couper le cou.
On est à sa poursuite.
L'état de sa victime est très grave.
A L'ÉTRANGER
Les allées et venues
du roi Constantin
Londres, 19 septembre.
Le roi de Grèce a quitté ce matin Eastbour-
ne, se rendant à Londres.
Londres, 19 septembre.
1.0 roi de Grèce est arrivé à Londres à
10 h. 10, venant d'F.astboume ; il a été reçu
par le ministre do Grèce, qui s'est entretenu
aveo lui jusqu'à son départ de la gare do Vic-
toria, à 11 heure.;.
10 roi voyage dans un salon réservé qui a
été attaché au train ordinaire ; une foule
nombreuse l'a salué sur le quai de la gare.
Le roi de Grèce, qui sera reçu dimanche a
déjeuner par M. Poinoaré, retournera à East
bourno mercredi prochain.
Paris, 19 septembre.
11 résulte des dépêches qui précèdent que le
roi de Grèce, à moins qu'il ne cou oh e à Dou-
vres, serait dès aujourd'hui l'hôte de la Fran-
ce, alors qu'on ne l'attendait que demain.
Au ministère des affaires étrangères on an.
nonce toujours l'arrivée du roi pour domain
dans la soirée et à la légation tout ce qu'on
Oit savoir est quo le roi déjeunera dimanche
à l'Elysée,
Le i>assage i Calais
Paris, 19 septembre.
Une dépecho de Calais annonce que le roi
de Grèce est, arrivé dans cotte ville à 2 h. 20, à
la gare Maritime.
il est aussitôt monté dans lo rapide de Pa-
ris.
Le roi a donc avancé son voyage d'un jour
et la chose a été gardée sécrété, sans doute
dans lo but d'éviter quelques manifestations.
Calais, 19 septembre.
I/O roi Constantin est arrivé à 2 heures dans
le plus strict InoognttO.
M. Magnié, consul de Grèce, est venu lo
saluer.
Le roi a Mis place ensuite dans le rapide
de luxe do 2 h. 46, qui précède de 4 minutes le
rapide du service ordinaire.
Faits Divers
LA CATASTROPHE DE CRASSS
Nice, 19 septembre.
Les travaux de déblaiement sont complète-
ment achevés.
Aucune nouvelle découverte n'a été faite.
Après vérification de la situation, voici les
chiffres officiels des victimes : 17 morts, dont
12 militaires et S civils parmi lesquels trois
femmes ; 39 blessés, dont 33 militaires et 6 ci-
vils parmi lesquels le juge de paix de Gagnes
et deux femmes.
Deux militaires n'ont pu encore être re-
trouvés.
Bien n'a encore été décide pour les obsèques.
On croyait, en effet, pouvoir fixer la date
des obsèques à demain ; mais cela n'est pas
possible, car on n'a pas encore pu déclarer
les décès, dont l'enregistrement doit être fait
à la mairie de la commune do Villeneuve-
Loubet où a eu lieu l'accident.
Elle aurait proPahlement lieu lundi. Cette
date a été proposée au ministre de la guerre
et on attend la réponse.
Les corps des militaires victimes de la catas-
trophe de Villenouve-Loubet ont été déposés
dans un roposoir à l'hôpiital et recouverts
d'un drap ; le linceul dans lequel reposent les
sergents -fourriers Calk-mand et Marchiani est
piqué d'un ruban tricolore qui porte : « Un
Ami ».
Les corps des chasseurs Tarisse, originaire
d'Annal (Aveyron), du chasseur Micoulet, ré-
serviste, du caporal Duranthon, réserviste,
originaire de Grenoble, du chasseur Viguier,
originaire de Eauze (Gers), ont été réclamés
par les familles.
La cérémonie -aura lieu à l'hôpital devant la
porte duquel sera édifiée une chapelle ardente,
décorée do draperies mortuaires et éti dra-
peaux cravatés de crêpe.
Les fourgons transportant les corps sorti-
ront par la cour de l'hôpital et viendront se
ranger devant l'entrée où sera donnée l'ab-
soute.
Lo cortège se rendra à ,1a gare pour le départ
des corps réclamés iiar leurs familles, et en-
suite au cimetière où se fera l'inhumation des
corps restant à Nice.
Parmi les blessés soignés à l'hôpital de Nice,
la plupart sont dans un état satisfaisant ;
mats il en" est cinq dont l'état va plutôt s'a-
gravant.
Ce sont : MM. Pons, garée barrière au P-
T..-M. ; Pierre Constantin, fadeur de Gagnes ;
Tillion, soldat au 27° chasseurs ; Carie, du
27 6 clmsseurs et Etienne. Jubin, du 24° clias-
seurs.
Les ob3èques.
Niice, 19 septembre.
\A question des obsèques vient d'être réglée;
eflles auront lieu aujourd'hui, à 3 heures.
I» ministre de la guerre sera représenté par
un officier de son cabinet; les honneurs se-
ront rendus par les troupes qui se trouvent
ari,iie!lenieni. à Nice, par lie 24" hataiMon de
Chasseurs venant de Vifjlofra.nciho.
UNE VOITURE TOMBE DAMS LE BASSIN
D'ARCACHON
Bordeaux, 19 septembre.
Lo parquet é Ui.il, informé hier qu'un accident
s'était produit à la Toste, qui avait fait un
mort et 12 blessés.
Une voiture, qui ramenait 22 ouvriers dAr-
oacilum travaillant dans mue usine de conser-
ves à la l'esUv. avait versé ot était tombée (-n
partie sur lo talus du bassin; une femme avait
été tuée, douze autres bkissées.
Knlln des roinan.iciheils, témoins do lacer
dont avaient essayé die dépouiller les blessés;
mais, empêchés à temps, ils avaient pris la
fuite. , '
Un transport do justice fut îmitnicd-iatomont
ordonné. ,,, ..
Voici dans quelles circonstances sétait pro-
duit cet accident : , . ,
Mercredi aolr, à neuf heures, après la fer-
moture u > l'usine, deux baladeuses ramenaient
le iH-rsisnnet de l'usine de conservos alimen-
taires lorsque, près do l'abattoir, las clio-
VILIIS i riront I-eur à la vue d'une charrette d"
roin.'uuoheJs, d'un singo et d'un ours, qui sta-
Uonoaiien* -sur l'aootement ds la route.
[PETITES NOUVELLES
Du 19 septembre.
— La di«!U£ du canal de Pommorceuil , ;i Aatoing,
s'est ro-inipue à nouveau; les eaux ont oavahi les ter-
res; I© canal est à sec.
— Martin cta.at.Mer, le campttee au l.tiuid.'iteai.T
Duez, qui était resté à la prison de Nice, doiuiiis son
extradition, est iparti jxwr Paris.
— A. Puitieirs, deux au!os sont entrées en colisioa;
les doux chauffeurs, MM. ltuet et Oliartradn, ont été
btesaés, leurs voitures ont été brisées.
— lin gare de l'Etat, à Nantes, un colis renfer-
mant COCO pièces de cinq francs, expédie par le
Crédit Nantais, à un commerçant de Noirmo'utiers.
a été volé.
— M. Massé, ministre du Commerce, a quhé Pa-
iris pour se rendre à Nevers.
— Les commerçants français do Berlin ont célé-
bré par un banomet la vernie de M. Ajam, député de
la Sartilie, président du Commerce Iranco-altema.nd.
— Au courses d'Orfotano (Sardaigiie). deux che-
vaux pris de peur se sont- jetés sur la foule; un joc-
key a été blessé à mort et ,
P»iy*oWi 'Mo.,-,,,) j^V^''
(Si
Prix Vin.ccnnes ; Le-Genida.rme (Garnj>,.\ «r
111 O'NeJU). Beumm (Cl,. CaiW^TO'-Mej*!^
my (W. ferres. la Puce {.!. UéW).\ u -l>£V? • Sri
(M. llarat). Ruttaml (X). to.«5aire-u 'xf M''^
Prix .Fontai-nebleau : Li.nois (Oh CMM^ ,„
(Sliarpe), IA-Sorhonne ou PldeMa '(Lani, 'i-
(Garner;
(Bara). Monbdnes (stiarpc), Montaaaî! rr 'VJ
rfl'v (Lane)
10
°*
>>
' u
Fontainebleau : Iànots (Cli Chimaçn«nt i» 50; placés : Dozkarto 14 50,
^j4nt U rtuVauch)se, steeple-cliase, handicap. C.000
francs ',,100 mètres. — 1. Kwmie-MéiiARi-. par ii.-i.p-
Lad S BignmlB. H M. Oa.init.le Blanc (tt. -Sauvai) ;•!.
amoral, à M. M. P«rte (A. U. Baies); 3. Botlor, a M.
lo baron L La Gaie (l'arfrcmeinl).
Non placés : Napo. Ulmcst, Moait-Beran, Léon. lit
^rmi.7s"iuaia"de e iATiRtieiir. Trois quart rte longueur.
Motoet : «einànï ;»7: placés : Bemue-Ména^e 19,
Cldornl 30 50, Bcttea- w 50. ;
Prix de la l'rovenee, course do Haies, 4,00-0 francs,
2 800 'métrés. — 1. Myrtil-U. pa.r CtUM et Myrte, k
M le baron L. La Caa» (Parfrcmeiiti; 2. UUieviséc.
AM.'l-:. Dfiitscli de la Meurlhe (Htvui); 3. Samarlla,
a M. Ci. Brouuessac (Powers).
Non nlnréH Sinalea. l'endettes, Bouss. Facullty,
(Vltopsttte. Blve-Cîauiclie, 0r
. El» 1834, étant lieutenant-colonel ci - jt
m; mit lo 27' de Htme ^ Grenoble, U e» t
inspecté nar le (rénéral 1 iburoe » Séba* 4 » p
qui avait été tiidçde-camp .do soiWrçro ^
n
SI EU ».
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SAMEDI 20 SEPTEMBRE 1913
CHOSES D'ART
jyi, } raipi? de |lriaïe
ET SES NOUVELLES ŒUVRES PICTURALES
I Voilà longtemps que nous n'avons en-
tretenu nos lecteurs des œuvres artistiques
K notre distingué compatriote, M. Fran-
çois de Marliave.
Lorsqu'il nous a quittés, il y a déjà deux
ans, il venait de peindre toute une série de
tableaux à Versailles. Il y avait fait preuve
d'une rare compréhension des paysages
monumentaux en même temps que d'une
Virtuosité raffinée pour leur exécution ; et
la Société des Artistes français, frappée de
leur mérite, lui avait décerne en recom-
oenoe une bourse do voyage.
M de Marliave a profité de cette bonne
aubaine pour aller visiter le ïonkin, Ang-
le or et la Chine. Il nous est revenu avec une
ample moisson de dessins et de peintures
qui feront certainement sensation dans le
ponde artistique et dans le public curieux
des choses d'art.
Ce qui caractérise le talent de M. Fran-
çois de Marliave, c'est la justesse de sa
tision et la volonté de ne peindre que ce
qu'il voit et comme il le voit, en dehors 'de
toute préoccupation d'école. Il excelle dans
la représentation des édifiées, et il met
dans leur silhouette toute la précision et
toute la correction d'un architecte. Mais il
y ajoute la perspective du paysage ambiant
dans Pair spécial à chaque pays, et donne
ainsi à l'ensemble la physionomie qui lui
est propre. Ses sites sont habilement choi-
sis et saisis au point qu'il faut. Ils ne sont
pas seulement pittoresques, ils sont aussi
décoratifs. Certains sont traités en manière
de trumeaux et même de simples affiches :
ce ne sont pas les moins artistiques sans
cesser d'être vrais.
Mais M, de Marliave ne se borne pas à
la nature inanimée. Avec une intelligence,
très conipréhensive et une sensibilité toute
moderne, il a étudié les Asiatiques, il en a
pénétré les sentiments, et il nous les mon-
tre dans leur vérité intime et générale, avec
., leurs visages, leurs costumes, leurs usages.
Ses notations ne sont pas seulement curieu-
ses au point de vue pittoresque : elles sont
non moins instructives au point de vue
ethnique. Elles nous font voir les Orien-
taux tels qu'ils sont, et elles nous les font
comprendre dans tout ce qui les caractérise
et les différencie des Occidentaux.
Nous sommes loin des Persans de Mon-
tesquieu, des Hurons de Voltaire, et même
des'Mohicans de Cooper. Ses images font
songer aux belles relations de nos mission-
naires en Extrême-Orient, et il aurait fait
un merveilleux compagnon du Père Hue
pour illustrer ses voyages au Thibet et en
Tartarie et peindre à côté des sites farou-
ches, violents, désespérés, les sites les plus
riants, les plus délicieux, les plus exquis.
Et, pour les uns comme pour les autres,
pas de déclamations exagérées, pas de mé-
tamorphoses trompeuses, pas d'enjolivures
fantaisistes : toute la vérité, rien que la
vérité, mais rendue avec une sensibilité
très affinée, un œil très averti et une main
très sûre.
Le voici, par exemple, à Angkor, où il
nous montre les ruines saisissantes d'un
palais merveilleux, aux proportions colos-
sales, se reflétant dans l'eau du fleuve voi-
sin par un coucher de soleil aux teintes
variées, allant du rose tendre au pourpre
violent.
Sa vue de la baie mystérieuse d'Along
ressemble à un décor de théâtre ; elle n'en
est pas moins vraie dans sa figuration
étonnante comme dans sa couleur rare.
D'Hanoï, voici le Petit Lac, d'une grâce
exquise et d'une exécution charmante.
A Hué, ce sont les Bains de l'Empereur
au tombeau de Tu-Duc, où voltigent les
nénuphars ; c'est le Tombeau de Gia-Long,
la nuit, tout entouré d'arbres sacrés ; c'est
l'Entrée du Canal de Donff-Ba, avec sa
jonque singulière, stationnant au pied d'ar-
bres bizarres, rappelant ceux des peintres
japonais.
La vue de la Pagode de Faï-Fou est par-
ticulièrement remarquable. Ses boiseries
fauves, hâlées par le soleil, se détachent
sur un ciel rose de Chine d'une incompa-
rable transparence ; et sur les dalles de la
cour s'étendent des teintes mauves, se ma-
riant en une habile symphonie avec le
feuillage de cuivre vert et de cuivre jaune
d'un arbre aux formes fantastiques.
Nous n'en finirions pas si nous voulions
analyser tout ce qu'a noté M. François de
Marliave, d'un pinceau abondant et alerte,
pendant ces deux dernières années. Qu'il
représente des scènes animées comme la
Fin de la Fête des Sacrifices (Nam-Gioco),
.ou les Bonzes descendant de. la Pagode de
Marbre (Tourane) par un escalier tournant
bordé d'arbres aux branches dénudées ;
qu'il nous montre des palais somptueux,
aux terrasses superposées, comme les ai-
maient les souverains asiatiques et aujour-
d'hui désertés ; qu'il nous fasse pénétrer
jusque dans les tombeaux où l'ombre des
empereurs décédés possède chacune une
salle incrustée d'or ou de laque pour y con-
tinuer ses audiences posthumes ; qu'il y
ajoute les bains impériaux où errent les
épouses solitaires qui restent liées à leurs
royaux maris jusqu'au delà de la mort ;
qu'il se borne à de simples paysages comme
ceux qu'ils a peints en Annam, on est
saisi, on est charmé par toutes ces silhouet-
tes singulières, par toutes ces perspectives
pittoresques, par toutes ces figurations ori-
ginales, par toutes ces variétés de tons fins,
... délicats et précieux, ou bien de tons vigou-
reux, faisant contraster entre eux les lignes
sombres des édifices et la clarté du ciel, les
' verts multiples de la sylve asiatique et la
moire transparente des eaux exotiques, sui-
vant qu'ils ont été vus à l'aurore ou au
crépuscule, le jour ou la nuit.
Là où le père s'était montré officier de
marine distingué, mais ne nous avait rap-
porté que de simples impressions de dilet-
tante, le fils est allé à son tour et nous
revient avec des notations plus sensibles
et plus prenantes. Il s'est montré vraiment
uigno de l'encouragement que lui avait
donné la Société des Artistes français. Nous
sommes heureux de saluer en lui un nou-
veau maître qui fera honneur à l'art con-
temporain. Et nous nous en réjouissons
Pour lui, pour les siens et pour tout le
T^;l= uaif \ ulK l ucl il appartient par sa
naissance et par ses parentés.
JEAN DE L'IEERS.
Notra Concours do Photographie
Nous avons publié les bons pour notre
concours de photographie. Nous publierons
les deux derniers demain dimanche et après-
demain lundi.
Dans le journal portant Ja date de mardi,
nous donnerons le bon que les. concurrents
devront coller sur l'enveloppe cachetée et
scellée, portant la devise, le numéro, le
nom et l'adresse de l'auteur des clichés
envoyés.
Nous sommes à la disposition de tous
nos lecteurs et amis pour leur envoyer, sur
demande, tous les bons dont ils auront
besoin.
La clôture du concours ayant lieu le
30 septembre, dernier délai, il y a lieu do
se hâter pour ne pas être en retard dans
l'envoi des clichés.
Dans un prochain numéro, nous publie-
rons la liste des récompenses.
Grave Aciii fls ctiitii fis flr
De notre rédaction de Montauban :
Un grave accident s'est produit hier soir, à
7 h. 1/2, à 2 kilomètres de Montauban, sur la
ligne d'Orléans, -au lieu dit Bas-Pays.
Un train de marchandises vide, venant de la
direction de Cahors, filait à une vitesse de- 35
kilomètres à l'heure vers Montauban, où il
allait changer de machine et de voie afin de
revenir dans la direction de Cahors pour pren-
dre le 138° do ligne, qui attendait sur le quai
d'embarquement.
Deux machines engagées, par suite d'un faux
aiguillage, sur la même voie, et allant en sens
contraire, l'ont tamponné près du pont sur le-
quel* passe la ligne de Lexos.
Sous la violence du choc, les wagons ont été
projetés sur le pont au moment où passait le
train de marchandises venant de la gare Vil-
lebourbon ; deux wagons de ce train, culbutés,
pendent dans le vide au-dessus de la grande
ligne d'Orléans.
Quatre mécaniciens et chauffeurs ont été
blessés.
Voici leurs noms et la nature de leurs bles-
sures :
MM. Merlet, 34 ans. de Périgueux, plaies
confises à la tête ; Périé, 34 ans, de Péri-
gueux ; Bourdillon, 27 ans, de Tours, fracture
du bras gauche ; Brun-et, de Montluçon, frac-
ture du bras gauche et plaie confuse à la ré-
gion abdominale droite.
Les dégâts matériels sont énormes ; sept wa-
gons ont été réduits en miettes.
Le spectacle est lamentable : c'est un vérita-
ble fouillis de planches brisées et de £ers tor-
dus.
Une foule énorme stationne sur le lieu de
l'accident.
Le service d'ordre est assuré par le 138 e d'in-
fanterie ; la circulation sur la ligne de Paris
est complètement interrompue.
Les blessés ont été transportés à l'hospice.
Au moment où nous écrivons, Brunei subit
une opération chirurgicale ; son état est très
grave.
Si le train tamponné avait porté des mili-
taires, il y aurait eu plusieurs centaines do
morts à déplorer.
' La Compagnie d'Orléans nous communioue
la note suivante :
« Monsieur le Directeur,
» La Compagnie d'Orléans a l'honneur d'in-
former Lo public que la circulation des trains
étant interrompue momentanément entre
Montauban et Albias, les voyageurs à destina-
tion d'Orléans et au-delà seront acheminés par
Bordeaux, et ceux pour les points compris
entre Montauban et Orléans seront dirigés par
la voie de Capdenac.
» En vue d'éviter de retarder leur arrivée à
destination, les voyageurs qui auraient dû
partir par le train 42 à 13 heures pourront uti-
lement prendre le train express 172 (voie Cap-
denac) partant à 9 h. 50 : ceux qui auraient
dû partir par train 16 à 16 h. 45 pourront pren-
dre le train même numéro (voie Capdenac)
partant à 12 h. 55 et ceux qui auraient dû
partir par train 4 à 20 h. 45, pourront prendre
le train 26 (voie Capdenac) Partant à 17 h. 42. n
E L'EPARGNE
TOULOUSE. - Rue Alsace-Lorraine et ruo Rivais. — TOULOUSE
MARCHÉ INCOMPARABLE
:-: Xe rien achetai» :-:
gnns Cons"!***»* uns Prîv
NIE FUS QUITTER TOULOUSE
SANS VISITER NOS MAGASINS
s-5 La plus (-toquette Ï-J
installation de la Kéj'ioii
vient il» disparaître,, et nous offrons à Mme la vi-
comtesse de Léaunwd à M. et Mme Raymond de
Rolland du Requon. et- à tous les membres de la la-
mine Uiommage de nos sympathiques condoléan-
ces.
EAU DE NOIX CABANÈS
»v»y*>*>v
CHRONIQUE
sait)
20 FÉVRIER
coucher,
< K 55.
Saint du jour .- Saint Eusiache.
Fête à souhaiter : Saint Mathieu.
Lever de la lune .- 7 h. M, s. ,
lu II. ss, m.
Lever du soleil .- S h W ; coucher,
IL Y A CINQUANTE ANS
20 SEPTEMBRE 1863. — Une ouvrière de
douze ans, Marie Balat, employée chez un,
imprimeur sur indienne, à la Croi.r-de-Picrrc,'
se noie dans le canal de fuite du Moidin du
Château.
SPECTACLE. — Capitale : à sept heures et de-
mie, le Pied de Mouton.
:àrnet nécrologique
G O IST cours
Contributions directes
^ COU-COÛTS sera ouvert, au mois de ian-
1!ÎF 191?. pour l'admission au surnuméra-
r.at oe i aclministratuon des contributions di-
rectes ; les jeunes gens qui désirent concou-
rir trouveront tous renseignements utiles au-
près du directeur des contributions directes
de leur département.
Le régime d'inscription des candidatures se-
ra irrévocablement clos le 5 novembre 1913.
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i! faut savoir d'abord que ta menthe
est a base de la plupart des eaux
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La suit© des Fêtes présidentielles
Le concert artistique qui devait avoir lieu ce
soir aux Arènes et- que, par crainte du mauvais
temps, le Comité avait décidé de ' transporter
au théâtre des Variétés, n'a pu avoir ieu par
suite d'une indisposition de Mlle Bailac.
D'autre part, nous recevons les communica-
tions suivantes relatives à la remise d'autres
parties du programme des fêtes projetées :
o Par suite du mauvais temps, le bai popu-
laire qui devait avoir lieu après le feu d'arti-
fice sera donné ce soir samedi, à 8 h. 30, de
suite après le départ de la retraite militaire.
Grandes illuminations sur la place du Capi-
tule.
— Le Comité des fêtes présidentielles ayant
décidé do ne point faire disputer 3a traversée
de Toujouse à la nage vendredi après-midi, à
cause du mauvais temps, cette épreuve a été
remise à demain dimanche 21 septembre, à
1 h. .30 précises.
Afin de ne noint nuire aux autres manifes-
tations, cyclisme et match de football, les or-
ganisateurs ont. arrêté le départ à 1 h. 30 ; il se
fera en l'ace rétablissement Rochebrùne, bar-
rière de Muret.
L'arrivée probable aura lieu vers les 2 h. 30,
aux Ponts-Jumeaux.
Une musique militaire prêtera son gracieux
concours pendan t la durée de la traversée.
Pour Sa première fois, nous -assisterons au
concours du mât de beaupré. Tous les ama-
teurs peuvent se faire inscrire café Duquey-
ro |>-, place du Capitole.
Ko us avons le très vil regret d'apprendre la mort
de M. le Marquis de Pariât, survenue hier dans la
matinée à l'Isle-Jourdain (Gers), à la suite d'une
attaque d'apoj>lexie qui l'avait trappe dimanche.
Descendant d'une de nos grandes ramilles méri-
dionales, M. Josepiii-Léopo-ld-Samuet Brunet de Ca.s-
telpers, marquis de Panât, était né à Toulouse le
20 mars 1831. Apres de brillantes éUides ! Sainte-
Marie, puis aux Facultés de Droit de Toulouse et
de Parti, 11 débuta par le journalisme. Après le
Quatre Septembre, il fonda, avec notre confrère
Boussès do Fourca-ult. l'Avant-Garde, journal poli-
tique toulousain, qui n'eut qu'une existence éphé-
mère... D'ailleurs, à ce moment-là, il fallait com-
battre par l'épée et non par la plume : M. de Panât
n'hésita pas : il s'engagea parmi les Zouaves ponti-
ficaux devenus les Volontaires de l'Ouest, et fit aveo
eux la campagne do 1S71 sur laquelle il a écrit do
charmants souvenirs.
La guerre terminée, il revint aux lettres qu'il ai-
mait par dessus tout. D'aiiord clironiïueur drama-
tique à Vlicho de la Province, il partit bienitot pour
Paris, et, en 1877, publiait un roman : Céline, pre-
mier essai de roman psychologique que Paul Bour-
got apprécia vivement.
De retour dans notre province, où allait le fixer
son mariage avec Mlle Marguerite Salles, il toucha
quelque peu à la politique ; maire de l'Isle-Jo-ur-
dain, en 188'i, il essaya d'atteindre au conseil gé-
néral, d'où l'écartèrent des convictions royalistes
qu'il ne chercha jamais à dissimuler.
Il devait bientôt revenir pour toujours â la poé-
sie, à la musique, â l'art sous toutes ses formes
qu'il aimait d'un gottt U'ôs éclairé. En 1898. il
faisait représenter une cliarmante comédie : Dans
les Gardes-Françaises, qui a été souvent reprise et
qui mériterait d'entrer au répertoire courant de
nos théâtres Littéraires s en 1903. il publie en vo-
lume les poésies qu'il avait égreinêes depuis long-
temps sur sa route, dans les publications aux-
quelles il collaborait : F lrt Méridional, la Vie
Toulousaine. l'Ame Latine, la Revue des Pgrénces,
la Vie Mondaine, etc.
I.'Académie des Jeux-Floraux ne tarda pas à ou-
vrir ses portes à ce fin lettré, qui comptait dans la
CxHninasrnio de nombreux ancêtres, notamment son
graïKl-.ptire, l'ancien secrétaire-perpétuel. Il y entra
le 38 février 190-1, en prononçant un discours plein
de verve, de cliaieur et de poésie sur le mérite des
Amateurs. Et pendant les dix années qu'il à fait
partie du Salon de Clémence-Isaure, ron activité
littéraire ne s'arrêta pas un instant. Il prononça
l'Etage de Clémence-Isaure, le rapport sur les prix
Pujol (poésie), reçut M.M. Boscredon et Praviel. fit
de nombreuses et Intéressantes lectures, présida
l'un des bureaux du concours et apporta dans tou-
tes les discussions son esprit souriant et pétillant,
sa liante culture littéraire et sa parfaite courtoisie.
Hors tle l'Académie, où il avait une si belle place,
il rue cessait de travailler. U a fait -eiprésenter ces
dernières années, soit aux Variétés de Toulouse,
soit à La salle du Jardin-Royal : Le Serment de
Pierrot, musique de M. le Marquis de Bertler,
L'Horoscope, comédie, L'Oncle aux Œufs d'Or, dont
il avait écrit a.la fois les paroles et la musique.
Son œuvre manuscrite est encore plus importante
quo son couvre Imprimée. Elle contient des pages
exquises, pleines do la plus légère et de la plus
cliarmante fantaisie... Mais le Marquis de Panât,
qui se dissimulait sous le modeste pse.idorayme,
tiré do son nom, de Georges Brunei, ignora toute
sa vie les plus élémentaires principes do la réclame
et de l'arrivisme. Il écrivait pour son plaisir et
pour celui de ses amis. Il ne s'imposait jamais :
bien plus, il se dérobait ; et à notre époque do bluff
et d'égoïsme, c'est encore une leçon discrète et pro-
fonde qu'il donna à ses conte.nvporalns.
Quelque jour, espérons-le. ces œuvres seront con-
nues d'au plus nombreux public et attesteront en-
core quel fut lo poète, l'artiste, l'homme do goût
que vient de perdre notre pays.
Mais ici, devant cette mort prématurée nous de-
vons surtout nous souvenir du chrétien convaincu
du royaliste fidèle, du genti.Lhomme aux manières
exquises d'autrefois que fut le Marquis de Panât
Chez lut, chose rare, l'esprit et lo cœur avaient été
aussi richement doués, et la finesse de ses critiques
ne diminuait en rien sa bonté, sa bonhomie, sa
btenveijilance souriante.
Ou a dit do Lui qu'il évoquait le poète qui fut
un de ses .héros préférés, ce Pierre Gondelin qui a
laissé dans notre littérature méridionale un nom
immortel. Commo lui II savait rire M s'émouvoir,
juger des hommes et la vie, mais conserver l'opti-
misme de cl ni qui regarde plus loin que limri/mi
Si, i«ir son effacement volontaire, U n'ambitionna
jamais la grande renommée, du moins a-t-ii ajouté
commo Vigny, au cimier doré du gentilhomme.
Une plume de fer qui n'est pas sans beauté.
Du moins, lalssera-t-11 à tous ceux qui l'ont
connu, par son amo et son talent, un souvenir un-
périssuble. *
Ses obsèques auront -lien à l iste Jourdain, di-
manche, a onze heures du matin.
Nous offrons à Mmo la Marquise de Panât, a ses
enfants, le. Comte Aymcrlo de Panât et Mlle Simone
de Panât, et à toute sa famille, l'hommage attrislo
respectueuses condoléances.
Le Départ d© M. Etienne
M. Etienne, ministre de la guerre, que M.
Poincaré avait, laissé à Toulouse et qui avait
passé la nuit à la Préfecture, a quitté notre
ville hier matin en automobile, accompagné de
Mme Etienne.
Ainsi qu'on l'a vu dans nos dépêches, le mi-
nistre de la guerre s'est arrêté à Grisolles pour
prendre des nouvelles du major Von YVinter-
feld.
L© Canal des Deux-Mers
M. Paul Feuga, au nom du Comité toulou-
sain du Canal des Deux-Mers, a remis à M. le
président de la Bépublique la pétition sui-
vante :
A Monsieur Raymond Poincaré, président
de la République.
Monsieur le Président,
Depuis votre élévation â la première magis-
trature de l'Etat, vous semblez vous attacher
plus que jamais à ne rien ignorer de la Fran
©e. Guidé par votre patriotisme, vous allez
vers elle aveo une généreuse sollicitude. Sa
destinée est placée sous l'égide de la plus
haute sagesse, du plus noble dévouement
Il y a quelques jours à peine, c'était « l'âme
lorraine » qui tressaillait sous l'impression de
vos paroles vivifiantes ; c'est a l'âme latine i
aujourd'hui, fière des mêmes énergies et nour
rie des mêmes espérances, qui se réjouit de
pouvoir vous montrer. Monsieur le président
qu'elle est sœur de la vôtre.
Vous venez au milieu de nous, escorté du
plus imposant appareil de la force. Nous nous
nattons de ne voir avec vous, dans cette dé-
monstration toute à l'honneur de notre dra
peau, que lu garantie de -notre commune sécu-
rité, et c'est ainsi que, doublement encoura-
ges par la perspective de la paix et par lo
sentiment, plus affermi de notre force nous
sommes heureux de pouvoir tourner nos re-
gards, sans inquiétude, vers les Intérêts éco-
nomiques et industriels de notre pays
De tous les projets dont nous poursuivons
la réalisation en vue d'assurer la prospérité
de ces intérêts et de lui donner un plus taras
essor, aucun n'est comparable au projet delà
vieux et toujours nouveau de la jonction des
deux mers ; c'est le sort de quelques grandes
idées d'accompagner les siècles, incomprises
ou redoutées, jusqu'au jour où une génération
plus clairvoyante et plus forte, s'en empare
et les contraint, dans un rude labeur à tenir
leurs promesses.
Nous ne reculons pas, nous, devant, l'épreu-
ve d un tel effort. Nous le sollicitons an «on
traire, convaincus que de l'une à l'autre extré
mité des Pyrénées il ne se trouvera pris >i
l'heure de l'exécution, j'allais dire à l'heure
du devoir, une seule volonté défaillante
Ce nest pas le lieu d'envisager les avants
ges inappréciables quo la réalisation d'un pa-
reil dessein assurerait aveo une égale géné-
rosité aussi bien aux intérêts régionaux
qu'aux intérêts de la défense nationale mais
nous n'avons pas cru devoir négliger une
circonstance aussi favorable que votro visite.
Ces jeunes gens suivaient d'un œil inté-
ressé les phases diverses, de la bataille et
quand, par hasard, passait, devant eux, un
officier général, ils présentaient, d'un geste
large, la canne, qui est l'arme inoffensive de
ces petits troupiers.
L'officier rendait le salut et, intrigué par
l'excellente tenue de la petite troupe, deman-
dait des détails sur son but, son organisa-
tion, son caractère, etc.
Il apprenait, ainsi, que ces jeunes gens ap-
partenaient à une colonie de vacances catho-
lique de Toulouse et que le directeur de l'œu-
vre avait en l'excellente idée de conduire aux
manœuvres sa petite troupe, si parfaitement
disciplinée, afin de faire jouir ses jeunes
cadets du magnifique spectacle qui se dérou-
lait aux portes de Toulouse et d'éveiller en
eux les sentiments nobles et généreux qu'ins-
pirent les choses militaires.
. Les petits colons catholiques, soldats de de-
main, ont, du reste, mené, pendant ces quel-
ques jours et au milieu des troupes en iria-
liœuvres, la vraie vie de campagne, effeo-
it'.ant .allègrement de longues marches, can-
tonnant dans le pays, suivis, comme des
guerriers de vingt ans. de leurs voitures à
vivres, qu'un service d'intendance supérieure-
ment organisé faisait exactement arriver à
l'heure des repas.
Comme les soldats du général Pau ou du
s«iiéral Chômer, les -, jeunes colons ont ter-
miné leur randonnée si intéressante et si ins-
tructive à l'heure même où sonnait, l'heure du
repos pour leurs aînés des -armées rouge et
bleue.
Et ils sont rentrés fièrement à Toulouse,
ces braves enfants, précédant de quelques
heures les premiers régiments qui reprenaient
la route de leurs garnisons.
Avant de rentrer dans leurs familles,, "'1s
ont d'un dernier salut, très émouvant, rendu
les honneurs au monument des combattants
de 1870-71, terminant ainsi de la plus heu-
reuse façon leur petite campagne de trois
jours.
. Il faut féliciter bien vivement les jeunes
colons de leur vaillance et de leur bonno
tenue et leur -aumônier, que seule la discrétion
qui nous est commandée nous empêche de
nommer ..mais que tout le monde a déjà re-
connu, de la belle initiative qu'il a prise en
donnant à ses jeunes pupilles une des meil-
leures et des plus utiles leçons de choses que
puissent recevoir en ce moment de petits
Français. — L. PE F.
La Dislocation des troupes
Dans la journée d'hier, de nombreuses trou-
pes ayant pris part aux manœuvres ont passé
par Toulouse et se sont embarquées à la gare
Baynal.
Quelques imités sont cependant encore can-
tonnées à Toulouse, parmi lesquelles les offi-
ciers aviateurs, les officiers payeurs, les télé-
graphistes militaires. .
On a vu ailleurs les mouvements de départ
et d'arrivée des avions militaires au Polygone;
trente sapeurs de l'escadrille Blériot, nouvel-
lement arrivés, ont été cantonnés à Saint-
Cyprien. .
Dans le même quartier était cantonnée une
section de télégraphistes.
En revanche, l'école Lamartine, où était
cantonné l£ quartier général du général Chô-
mer, est maintenant vide ; tout l'effectif du
quartier général a quitté Toulouse hier matin.
FOOTBALL RUGBY
Tarbes contre Toulouse
Ahiwi quo l'on a pu s'un rendre compte, l'équipe
eimvriyéo par les dlUigt'iauts du Stade Tarlials est. do
tout .pipe'mile.r ordre, raie comprend des hommes ,i„
valeur tels que l'anglais ll-a.ywards, SaJrotHUw La-
tenrade, Etcluig.-iray, l'ouoliou, Oau.joll.es, etc., 'etc.,
jUMKflt'au vétéran Soûle, qui a lemu à figurer dans
l'équipe pour moin.treu- aux Hp-rn-tsm-en toWlOUaatinS
qu'il n'a rien perdu de : ses exee.iien*e.s qualités,
llemorcions donc les dirigoants de ce dust qui,
ou oe tlftbuit tte saison, ont accompli un vérltuUie
tour de fore* en réunissant un lot si lurmidahlo
«l'atli-lotes qui constituent une des plus belles équi-
pes tarbalses qui aient été amenées ;i Toulouse.
Aiusrt mmffiil wbMa certains quo le public tou-
lousain, amateur des jeux en plein air, se rendra
en foule an Parc des Sports, applaudir les vail-
lants sporlsmen qui viendront aujourd'hui, dans
les deux équipes, tarbaise et toulousaine, démontrer
les progrès qu'a fait eu France ce merveilleux et si
populaire sjxwt qu'est le football rugby.
Prix des places : Tribunes, 2 fr.; p.elouse, 1 fr. ;
droit des pauvres cm. sus. Réduction do 50 % militai-
res ot étudii-mt; .
JJM taux des cartes pour la saison du T. O. K. C.
1013-19.W e.st le suivant : Tribunes hommes, l"< fr.;
dames, 10 fr., afftMaflom en plus; pelouse nommes,
10 fr. ; diunes, G fr.. affiliation en plus.
Joueurs, C fr. j militaires et scolaires, gratis, affi-
liation eu .plus.
.né*iivrar

SAMEDI 20 SEPTEMBRE 1913
nantir I(i plein exercice de la souveraineté po
pulaire.
» Mais loin de la higer incompatible avec les
pmioiiK'S de gouvernement et d'ordre publie.,
vous estimez qu'elle à essentiellement Besoin
de ce point d'appui permanent pour se matin-
unir et remplir tout, son objet ; voui voulez
non une République inerte, passive et a.nar-
chique, mais une République vivante, ordon-
née et agissante, qui travaille avec clair-
voyance et résolution au progrès de la démo-
cratie et à la grandeur de la France.
» Je. bais,- messieurs, aux bons ouvriers de
cette République ; je bois an conseil général
de la Qlronta et h la Chambre de. commerce
do Bordeaux. »
Ce discouru est très applaudi.
Le Président et. Mme Poincaré so retirent a
10 h. 45, pour rentrer à la Prélecture.
Des acclamations saluent le Président à. sa
sortie de la Bourse.
M. Barthou, so prêchant, vers M. Poincaré,
lui dit : .
« Aux acclamations de la foule vous pouvez
mesurer la fonce de votre -onnlorité. »
LE CAS IDE L 71BBÊ LEAÎ/Ï^E
Paris, 19 septembre.
L'Agence Havas publie la dépèche suivante :
« Hazebiwick, 19 septembre.
» M. l'abbé Lemire a déclaré, dernièrement,
eu cours d'Une réunion, qu'il serait candidat
aux élections législatives prochaines.
» \JH Cri des Flandres, journal de M. l'abbé
Lemire, déclare aujourd'hui qu'il faut bien
que le public sache qu'il n'a point de permis-
sion quelconque à demander pour être can-
didat, parce qu'il n'est point un candidat quel-
conque.
» M l'abbé Gayraud et lui n'étaient point
des candidats quelconque» ; ils jouissent d'un
privilège ; ils ont été déclarés, par acte au-
thentique, exempts de la loi qui fut promul-
guée en 1906.
» Le journal rappelle, que depuis, cette
exemption n'a pas été annulée.
» M. l'abbé Lemire, dit-il, est donc en posses-
sion d'un, titre personnel ; placé sur ce ter-
rain, rien ne l'empêche d'être candidat.
» le Cri des Flandres ne pense donc pas
que les supérieurs do M. l'abbé Lemire lui re-
fusent la permission de se représenter. »
Le Roi de Grèce à Paris
Paris, 20 septembre.
Le roi Constantin, après avoir pris un peu
de repos, est sorti hier soir de l'hôtel, accom-
pagné par son aide-de-oamp. et a fait une
promenade à pied.
Passant par les rues Castiglione et Bivoli,
le roi est arrivé place de la Concorde ; là se
K«Kant suivi par des journalistes et quelques
curieux, il est monté dans une voiture auto-
mobile, a parcouru les Champs-Elysées et est
revenu à son hôtel.
A 9 heures, le roi a dîné dans l'intimité à
la légation de Grèce.
Interviewé par des journalistes à l'Hôtel
Lotti où il est descendu, rue de Castigldone, le
roi Constantin a répondu :
— Mon séjour à Paris n'a rien d'officiel, et
si j'avais un souhait à formuler, ce serait
qu'on me permît de visiter votre belle capitale
en paix,
» Toutefois, mon intention n'était pôs de me
dérober à toute enquête de l'opinion publique
dont vous êtes, messieurs, lies représentants ;
j'ai donc accueilli volontiers votre démarche
et je vous remercie de l'avoir faite.
» L'occasion m'est exeellente d'exprimer,
par votre intermédiaire, le plaisir que je me
Mie fait de me rendre en France surtout dans
le moment actuel, afin, de dissiper complète-
ment tout malentendu entre la France et la
Grèce ; j'attache le plus haut prix à pouvoir
manifester de la sorte, dès mon arrivée à
Paris, mes sentiments à l'égard de la Franco
dont je suis le premier à reconnaître qu'elle
a rendu, les plus grands services à l'hellé-
nisme. »
L'ESCADRE RUSSE A BREST
Brest, 20 septembre.
L'escadre russe, revenant d'Angleterre, doit
arriver aujourd'hui à Brest à deux heures de
l'après-midi.
Le 'Roi d'Espagne à Biarritz
Biarritz, 20 septembre.
Le roi d'Espagne est arrivé hier à Biarritz,
où le docteur, Moure est venu le rèjoindre. Le
roi l'a je tenu à déjeuner. La reine Victoria est
venue également dans l'après-midi ; elle a -vi-
sité plusieurs magasins.
Les souverains ont assisté au tournoi de ten-
nis ; ils retourneront aujourd'hui à Miramar.
En Italie
Manifestation interdite
Borne, 19 septembre.
La questure a interdit les deux meetings
projetés pour demain dimanche, l'un par les
associations catholiques et l'autre par les an-
ticléricaux.
AERONAUTIQUE
L'aviateur allemand Friedrich
Hanovre, 20 septembre.
L'aviateur 'llemand Friedrich est arrivé
hier, a. 5 heures. Il continuera aujourd'hui son
voyage pour Berlin.
AVIS DE DÉCÈS
Madame la Marquise DE PANAT, Monsieur
te Comte DE PANAT, Mademoiselle DE PA
SAT, Madame SALLES, ont la douleur de faire
?art do la perte cruelle qu'ils viennent d'é
trouver en la personne de
fonsiear Josei-SaMel-Lêopia
ûe BRUNET ûa "
' [ambtel? FAURE, MAZET et Gabriel
MAZIERES ont la douleur de faire part à
leurs amis et connaissances de la perte eruoJAe
qu'elles viennent d'éprouver en la personne de
Mademoiselle
Marie-Isaure-Noémie FAURE
décédée à Toulouse, le 18 septembre 1913, à
l'agc de 72 ans, munie des sacrements do
l'Eglise, et les prient de vouloir bien assister
eès obsèques, qui auront lieu le samedi
20 .septembre 1913, a 10 heures précises du
matin, sur la paroisse Saint-Jérôme.
On se réunira à la maison mortuaire, place
des Puits-Clos, n° 15.
ti ne sera pas envoyé de lettre de faire part,
e présent avis en tenant lieu.
PomivBS Funeta-es Générales, 7, r. Lafayetle, Toulouse.
Marquis de PANAT
Mainteneur des Jeux-Floraux
Jscéde le 19 septembre 1913, muni des Sacre
'.uents do l'Eglise, et les prient de vouloir bien
issister à ses obsèques qui auront lieu le
limanche, 21 septembre, à 11 heures, à l'Isle
lourdain (Gers).
Le présent avis tient lieu de faire part.
Les familles FOURNIL, GENIS, VIDAL,
OUI, I fi, DKNAT, COMMENCE, ROUSSIGNË,
DEULAYGUES, LARGAIL, PECII, AMOII-
ROUX et SAVARY, ont la douleur de f. lire
part à leurs amis et connaissances de la porte
cruelle qu'elles viennent d'éprouver en la
personne de
Madame Jeanne FOURNIL
Née CÉNIS
décédée à T'ôge de 40 ans, munie des Sacre-
ments de l'Eglise, et les prient de vouloir bien
assister à ses obsèques qui auront lieu demain
dimanche, 21 septembre, a 8 heures du matin,
ur la paroisse Saint-Exupère.
On se réunira à la maison mortuaire, rue
des 36-Ponts, n° 30.
Il ne sera pas envoyé de lettre de faire part,
le présent avis en tenant lieu.
On ne reçoit pas.
Pompes Funèbres Municipales, R. Pargamlnièras, 34.
Monsieur le Docteur BBANDALA et ses
enfants, les familles BRANDALA, Auguste
MAS, Lucien MAS, CHARBASSE, COUDOUR-
NAC, ROCH, ROUZ1E et BRUNET, ont la dou-
leur de faire part à leurs amis et connaissan-
ces de la perte cruelle qu'ils viennent d'é-
prouver en la personne de
Madame BRANDALA
Née Jenny MAS
décédée à l'âge de 32 ans, munie des Sacre-
ments de l'Eglise, et les prient de vouloir bien
assister à ses obsèques qui auront lieu au-
jourd'hui samedi, 20 septembre, à 2 heures
du soir, sur !a paroisse Saint-Sernin.
On se réunira à la maison mortuaire, 6, rue
Neuve de la Balance.
Il ne sera pas envoyé de lettre de faire part,
le présent avis en tenant li*u.
Pompes Funèbres Municiipales. R. Pargaminières, 34.
Les ramollies, CANONNE, BARRIEB, GAL-
TIER ont la douleur de faire part à leurs amis
et conaiaissances.de la perte cruelle qu'elles
viennent d'éprouver en la personne de
Monsieur Théophile BARRIER
Contrôleur principal des Mines en retraite
père, beau-père, grandhpère, oncle et cousin,
âgé de 76 ans, décédé à Périole, le 18 septem-
bre 1913, muni des -sacrements de l'Eglise, et
les prient de vouloir bien assister à ses obsè-
ques qui auront lieu aujourd'hui samedi 20
eptembre, à 10 heures du matin.
On se réunira a la porte du cimetière de
Terre-Cabade.
Les personnes qui, par oubli ou omission,
n'auraient pas reçu de lettre de faire part
sont priées die considérer le présent avis com-
me en tenant lieu.
Pompes Funèbres Municipales, R. Pargaminières, 34.
Madame Veuve PAULIN née de BERNARD
DE SA1NT-SALVY ; Mademoiselle Léonie
PAULIN ont la douleur de faire part à leurs
amis et connaissances de la, perte cruelle qu'el-
les viennent d'éprouver en la personne de
Mademoiselle Clotilde PAULIN
décédée le 19 septembre, munie des sacre-
ments de l'Eglise, et les prient de vouloir bien
assister à ses obsèques qui auront lieu au-
jourd'hui samedi 20 septembre, à 2 heures du
soir, sur la paroisse de Lardcnne.
Inhumation à Terre-Cabade.
On se réunira à la maison mortuaire, Vert-
Bocage, chemin Mazaïques, à Lardenne;
Il ne'sera pas envoyé de lettre de faire part,
le présent avis en tenant lieu.
Pompes Funèbres Municipales, R, Parg-aminières, 34.
On trouve au HALL DE L'EXPRESS, 17, ruo
d'Alsace-Lorraine, Toulouse, des cartes touris-
tiques et routières du Sud-Ouest, des cartes
cyclistes des environs de Toulouse, des Plans
de Toulouse, des Guides de Toulouse, des
Géographias de la Haute-Garonne, de Tarn-et-
Garonne, du Gers, du Tarn, eto.
MARCHE DE PARIS
l>u lu septembre.
Ouverture. -- Farines. —- Courant, 37 00-, prochain,
30 65; n-ovcmbre-déccniipre, 30 45; 4 premiers, tic. ou.
niés. — Courant. 38 3>; prochain, 27 55; novembre-
décembre, 27 45; 4'premiers, 57 75.
Alcools. — Centrant, 43 75; 4 do n.ovcimlirc-, 42 50;
3 d'octoljav, 43 75 ; 4 premiers. 44 75.
Sucres. — Ooura-nt, 30 75; prochain. 30 375 ; 4 d'oc-
tolire, 30 0-»; 4 premiers, 31 25.
Clôture — Farines. — Courant, 37 05; prochain,
30 05; îiovomfore-déc&niibre, 36 45 ; 4 premiers, 30 05,
tendance, soutenue,
lllés. — Courant., 28 ; prochain, 27 45; novemhre-
décemtore, 27 40; -i premiers, 27 70; tendance, sou-
tenue.
Alcools. — Courant, 42 50; prochain, 42 75; 4 clo
novembre, 42 50 ; 4 derniers, 42 75; 3 d'octobre, 43 75
4 premiers. 15; coto officielle, 42 50, tendance, cal-
me.
Sucres. — Courant, 30 75; prochain, 30 50 ; 4
d'octobre, 30 75 : 4 premiers, 31 375; tendance, soute-
nue,
MARCHE DE LA V1LLETTF.
lin îo septeàtoss
Veaux. — Amenés, 100; vendus, 100.
Prix extrêmes, — i oo à 2 70.
Viande nette. — 1-re njuallté, 2 60, 2* 2 40, 3' 2 20.
Ven te. — Bon no.
MARCHE DE TOULOUSB
•Du H) septembre.
Bladetlea blés supérieurs, 22 à 22 25; ordinai-
res, 21 50 a 21 75; blés mitadtns fins, 20 50, ]»
tout les 80 kilos.
Grains grossiers. — Orge 11 25 à H 50 les 60 Ml.;
avoine, 10 i 10 25, les 50 kilos ; maïs blanc u
à 14 25 ; roux, 15 tr., le tout les 75 kilos ;
haricots, 35 fr. l'hectolitre ; lèves, 17 à. 17 50 ;
les 65 Mlos ; vesecs noires, 22 a 22 50 les 80 kilos.
Farines et Issues. — Deuxièmes dites SS. 46 50 les
122 lui. J; R. G. 22 ; repasses, 17 ; sons, 14 50 à
15 tr„ le tout les 10» kilos.
Marché au fourrage. — Foin, de 4 80 à 5 20; saln-
toin. ire coupe (nouveau), de 5 40 à 6; 2e et 3e cou-
pes, de 4 70 à 5 40; pailJe blé, de 2 à 2 30; avoine,
de 1 60 à 1 80, le tout les 50 kilos.
Bols à brûler, 1 35 a 1 45 les 50 kilos.
MARCHÉ DES VINS
Montpelier. — Cave château de Montaubé-
rou, à M. Temple, vendue 34 fr. l'hecto, à re-
tirer fin octobre, à une maison de Baifttar-
gues, par l'intermédiaire de M. Paul Bous-
quet, de Fautes.
Vauvert. — Cave Teuton, mas Vessière (co-s-
tière), 5.500 h-eotos, vendue au prix de 34 fr.
l'hecto, à la maison Brunei et Simon, de Nî-
mes.
Une cave de M. Valentin, de Gallician, ti-
trant 10 degrés, 35 fr., môme maison.
Le courtier, dans ces deux affaires, est M.
Louis Rouvière, de Gallician.
MARCHE AUX LAINES
Chàteauroux, 13 septembre. — Les cours de
la laine continuent à se maintenir, mais les
affaires restent limitées, dans chaque branche
de l'industrie lainière, l'esprit est très circons-
pect et la consommation aborde difficilement
les grands prix qui ne manquent pas de faire
avorter bon nombre de transactions.
Les prochaines ventes de Londres vont vrai-
semblablement ramener la confiance dans l'a-
venir des cours.
Il en est des laines de France comme des
provenances coloniales. Les stocks sont cepen-
dant peu importants et tout porte à croire
qu'ils se vendront dans de bonnes conditions
car l'industrie est bien pourvue d'ordres.
Les prochaines ventes de Chàteauroux au-
ront lieu les 2 et 23 octobre et 13 novembre.
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Grand HOTEL DE LA BASILIQUE
1" ordre, actuellement exploité sous le nom
de GRAND HOTEL D'ANGLETERRE
et de to Basilique, oontigu à la propriété
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754 ..
627 ..
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Société d'Electricité da Pari* S15 .. 825 ..
2006 .. 2007 ..
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271)8 .. 2770 ..
OBT.l GATIONS
Marseille 1877;.... ..... ....'
'Ville de Paris 1865 4 % *
— 187} 3 %
— 1875 4 %
— 1876 i %
— 1892 2 1/2 %
— 1894-1896 2 1/2 %
— 1894-9o 2 1/2 % quart
— 1898 2 %
— 1S98 2 % quart
— 1004 '2 1/2 %
— 1906 2 3/4 %
Communales 2 60 % 1879
Foncières 3 % 1879
Communales 3 % 1S80
Foncières 3 % 1883
— 2 60 % 1885
ComimunaléÊ 3 % 1891
— : 2 60 % 1892
Foncières 2 80 % 1895
Comimunai'.es 2 60 % 1899
Foiicièn-es 3 % 1S03
Communales 3 % 1906
Foncières 3 % 1909
BOne-Quelma 3 %
Est-Algérien 3 %
Est 3 % ancienne
Midi 3 % ancienne
Nord 3 % ancienne '
Orléans 3 % ancienne
Ouest 3 % ancienne
Ouest-Algérien 3 %
P.-L.-M. fusion ancienne
Autrichien 3 % 1" hypothèque
Lombardes 3 % ancienne
Notd-Eqpaœpie l" hyp
Portugais 3 % 1" hyp
Sao Paulo Rio Grande
Sau-ag«53 1" hyp
Santa Fé 5. % '..'
'Suiyrruo Cassaba « '% lfSM'..;
Wagons-Lits 4 %
Panaima (bons à lots) .........
Suez 5 %
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361 ..
467 ..
5Ôfi 50
110 ..
442
Foires et Marchés
MARCHE DU HAVRE
Le Havre, 19 septembre.
CAFES. — Santos. — Les 50 kilos entrepôt. —
Tendance soutenue. — Ventes. 51.600.
Septembre, 62.50; octobre, 60.70; novembre, 60.75;
décembre, 60.50; janvier. 60.25; lévrier, 60.23; mars,
60.50; avril, 60.50; mai. 60.75; juin, incoté, juillet,
incoté ; août, inicoté.
poivres. — Saigon. — Les 50 kilos entrepôt. —
Tendance soutenue. — Veilles, 200.
Septembre, 70.50; octobre, 71; novembre, 71.50;
décembre, 71.50; jauvier. 72;. lévrier, 72; mars, 72;
avili, 72; mai, 72.50; juin, 73; juillet, incoté; août
incoté.
Laines. — Buenos-Ayres. — Les 100 kilos. — Ten
danco soutenue. — Ventes nulles.
Septembre, 207; octobre, 207; novembre. 202; jan^
vier 197 50; lévrier, 191; mars 189; avril, incoté
mai! incoté; juin, incoté; juillet, incoté; août
Cetoos. — Louisiane. — Les 50 kilos entrepôt. -
Tendanco soutenue. — Ventes, 14.100.
Septembre 88.25; octobre, 87; novembre, 85.75;
décembre, 85.62; janvier, 85.62; février, 86.37; mars,
85.12; avril. 85.12; mai,. 85,12; juin, 84.75, juillet,
84.25.
ROUBAJX-TOHRC01NG
Roabaix, 19 septembre.
Les 50 kilos entrepôt. — Tendance calme. — Ven-
tes 5.000. , i.
Septembre, 627; octobre, 625; novembre, 622; dé-
cembre, 615; janvier, 612; lévrier, 610-, mars, 607;
avril, 600; mai. 002; juin, 000; juillet, 597-, août, 595.
Du 19 septembre (par dépêche télégraphique)
FONDS D'ÉTAT
o/
%•
cpt
,...tme
3 % amortissable
Tunisienne 3 % 1832
Angleterre 2 1/2 %
Angleterre 2 1/2 %
Argentine 5 % 1886 .....
Autriche 4 % or (10 noir.)...
Brésil 5 % 1898 fundlng
Chine 5 % 1903
Oo-iigo (Bons à lois 18SS)
Egypte un-ifiee •
Espagne h % Ext. 450 p
Espagne 4 % Ext. 450 p
Haïti 1875
Hongrie -1 % or (40 flor.)....
Italien 3 374
. .cpt
.taie
...cpt
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COURS
PRÉCÉD.
COURS
DU .'OUR
MARCHÉ ES BANQUE
Alagaos 5 % .or
Briansk (coupure 10O)
Chemins Ottomans
Monaco ac
Cape Oopper. ...... 1. ...... ......
De Beers ord; .'
Huanchaea
Charbonnage Lavlana
Syiul'iicat Minier
Spies pétrole
Tharsis
Chartcîed
Easit Rand.
Goldfields ,
May
Rand Mines
Robinson Goîd
. Petroleum Revenues
S-pasky Copper
APRÈS BOURSE
3 %
"De Beers. ...
East Rand ...
,Rand Mines.
Goldfields ..
3 % dont 50
3 % dont 10
Banq. oltom. d. 5
Rio dont 20
Rio dont 10
COURS DES PRIMES
... 83 45
390 ..
515 .. 521 .'
202 .. 202 50
5440 .. 5430 ..
161 50 160 ..
523 .. 514 ..
50 .. 49 75
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26 23 27 25
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64 75 64 75
50 .. 94 74
155 .. 155 ..
66 .. 63 75
37 ..
84 30 s?.
89 43 89 12
523 .. 514 ..
58 25 58 25
155 .. 155 ..
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Extér. dont 50. ..
dont 2 fr. 50
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dont 5.
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ACTIONS
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Banque Paris et Pays-Bas
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Crédit Foncier de France. ..
Orédit Lyonnais
Crédit Lyonnais
Société Générale
Banque Nationale Mexique.
Banque Oe-ntraio Mexicaine.
Dainque ottomane
Banque ottomane
Bûne-Guc.t-ma
Bône-Guelma
Est-A.lgérioa
Eat-Algôrien
Est (capital)
Est (capital)
Lyon à la Méditerranée —
Lyon à la Méditerranée
MM! (aaj'.ritaa)
Midi (capital]
Nord (capital)
Nord (capital)
Orléans (capital)
Ouest (capital)
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BOURSE DE LONDRES
Consolidé anglais 73 15jl6 [ Italien 96 ..T..
3 % français.... 89 .1[2. | Suez 217 .1(2;
Banq. ottomane 15 .3[4. j Egypte 99 ,1]2.
Intérieur©
Chèque
LOîiTaîrvs
Allemagne
Belgique
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Holilamde
Italie
New-York
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St-Pétersbourg
Suisse
Vienne
BOURSE DE JEADRID
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Papier à 3 mois
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Italie
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St-Pétersbourg
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BOURSE DE TOULOUSE
Fonds d'Etat (rançais. — 3 % au porteur,
Emprunts des colonies. — Obligations
3 % 1902, 431. . .
Emprunts de villes. - Ville de Pans,
1871, 3 %. 397 ; 1875, 4 %, 530 50;189S, 2
" Valeurs 3 Tranç-alses. - Comptoir d| Escompte ex-
coupon 36 1,069 50; Obligations Foncières «79. 3 %
1S85, 2 60 %, 408; 1903 , 462; Est, 3
59 60.
Algérie,
Obligations
,'„ 375; 1905,
490;
462; Est, 3 % anciennes,
M6- Lyon à la''Méditerranée (Paris à). Fusion 3 %
anciennes 403; Midi, actions, ex-coupon 116, 1.1S4 aO;
Nord, Obligations 3 % nouvelles, 419; Ouest, actions,
ex-couipon 11S, 918.
Fonds d'Etat étrangers. — Autriche, 4 % or.
40 florins de renie, 91 90; Extérieure Espagnole,
cou.pu.re 2-10 et 8 pesetas (estamiplllées), 05 30; Russe,
4 % 1-889 , 99,; Russe, 5 % 190O. 105 50.
Valeurs étrangères. — Andnlous, Obligations 3 %,
Ire série (revenu Axe) ,326 50; Nord do l'Espagne,
Obligations 3 %; 1-re série, 369 50; Volga BougouUna,
4 %, 449 50-, Obligation Caisse hypothécaire Argen-
tine, 4 1/2 400.
Valeurs diverses (actions). — Mines de Carma.ux,
ex-coupon 60, 2,798.
Cours authentique des valeurs ne figurant pas à
la cote officielle. — Obligations Pons 1912, 463.
Changes: — Espagne les 100 pesetas, 92; Londres,
25 29 à 25 26; Berlin, 123 1/2 à 123 3/4.
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