Politique Irlandaise Le Christmas de la flotte anglaise L'Evasion ...

Un vol dangereux
Cet appareil anglais a étâ photo graphré alors qu'il survolait la
chaîne de l'Himalaya, où se trouvent les montagnes les plus hautes
du globe et dont les sommets sont constamment balayés par le* vents.
Les Idées
et les Faits
Ce qu'ils souhaitent
On aurait tort de ne pas considérer avec
attention les cérémonies qui se sont déroulées
à Berlin à l'occasion de la nouvelle
année. Berlin, c'est un peu le thermomètre
de l'Europe. Et quand le Maréchal-Président
Hindenburg et le général chancelier
von Schleicher échangent des vœux, il
faut considérer attentivement et peser
mot à mot les paroles qu'ils prononcent.
Le maréchal Hindenburg semble s'être
tenu volontairement dans le domaine des
généralités ; et il s'est contenté de souhaiter
que l'année 1933 soit marquée pour
le peuple allemand d'un « changement
radical ».
Pour comprendre le sens profond de ce
souhait, il faut d'abord s'adresser au général
von Schleicher. Celui-ci, depuis six
mois, a fait des progrès incontestables
dans l'art de la diplomatie ; il a appris, à
la lecture des mémoires de feu Stresemann,
à « finassieren » et pour un peu il
ferait un ambassadeur poli. Mais cette
politesse dans la forme n'empêche pas la
fermeté dans le fond et on s'aperçoit bien
vite, sous les formules enveloppées qui
sont maintenant de mise à Berlin, que les
buts n'ont pas changé.
Le général von Schleicher, comme d'ailleurs
le maréchal Hindenburg, s'est félicité
de voir l'Allemagne libérée du poids
des réparations et l'égalité des droits
expressément reconnue au Reich en
ce qui concerne le désarmement. Il n'est
plus question des 18 milliards de francs
que M. Herriot se vante d'avoir rapportés
de Lausanne, ni des réserves relatives à
la sécurité que M. Paul-Boncour se flatte
d'avoir insérées dans la convention de
Genève. Quant à la Conférence du Désarmement,
le chancelier du Reich compte y
retourner « pour réaliser un véritable désarmement
général » et faire « conférer
à l'Allemagne la même sécurité que celle
dont jouit toute autre nation ».
Qu'est-ce que cela veut dire ?
Et Ge qu'ils îont
La politique allemande, avec une continuité
de vues d'autant plus remarquable
que la politique des anciens alliés était
plus faible et plus divisée, a cherché depuis
douze ans à se débarrasser des charges
du traité de Versailles. Elle a réussi
d'abord à jeter par terre tout l'édifice des
réparations, puis les clauses militaires et
en particulier celles ayant trait à l'occupation
r>ar les alliés de la zone rhénane, et
à l'égalité des droits en matière d'armements.
Il reste les clauses territoriales du traité,
mais les principes de sécurité mis en
avant par la France vont justement servir
la cause allemande en lui permettant de
demander, au nom de cette égalité dans
la sécurité, la révision des frontières orientales
du Reich.
Qu'en ne dise pas que nous exagérons.
Le 2S décembre 1932, les vingt et un
postes radiophoniques du Reich, avec un
ensemble touchant, ont inauguré la campagne
pour la révision des frontières
orientales. On nous prévient que « l'Allemagne
ne saurait tolérer davantage » l'injustice
du corridor de Dantzig et de la
Silésie polonaise et que « cela ne peut
durer ainsi », La Taeglischc Rundschau
lâche même de plus grands mots : « Personne
à l'étranger, écrit-elle, ne nie plus
que la situation ne peut plus rester ce
qu'elle est si on veut éviter une nouvelle
guerre ».
Une nouvelle guerre ? Voilà la menace
qui se dessine, le chantage qui s'organise!
Et la Vossische Zeitung précise que
l'accord du 11 décembre, relatif à l'égalité
des droits et à l'organisation de la sécurité,
va conduire inévitablement l'AHc magne
à demander la révision des traités.
Mais tandis que ce tournai envisage une
compensation pour la Pologne, la BerZfntrr
Bcersen Zeitung soutient simplement que,
le « couloir » appartenant en droit à l'Allemagne,
celle-ci doit purement et simplement
le récupérer-
Voilà comment le Reich se prépare aux
négociations prévues pour cette année. Ce
n'est pas dans ce journal qu'on trouvera
la moindre marque d'étonnement, parce
qu'il y a longtemps que nous avions prévu
le développement logique du film de la
politique allemande. Mais il convient de
remarquer l'usage que font d'ores et déjà
nos voisins de l'Est des principes imprudemment
concédés à Genève par nos négociateurs.
Locarno avait déjà eu pour effet
de nous faire renoncer à nos réparations
*t à nos garanties militaires. Le pacte de
Genève va poser cette année le problème
de la révision des frontières. Ce n'est
Pas en vain qu'on utilise en France les formules
de la politique pacifiste ! On peut
voir qu'elles ne sont pas perdues pour
tout le monde.
Roger PARANT.
Politique Irlandaise
La Dissolution
du Dail Eirean
Londres, S janvier,
Nous avons annoncé par une brève
dépêche que M. de Valera avait dissous
le Dail Eirean et que les élections
générales auraient lieu le 24 janvier,
c'est-à-dire après le minimum de
délai légal.
C'est sur une question économique
que tombe ainsi le gouvernement républicain.
C'est, en effet, sur une réduction
des salaires des fonctionnaires
que le conflit s'est produit entre
M. de Valera et M. Norton, chef du
groupe des huit travaillistes du Dail
Eiran qui marchait jusqu'ici d'abord
avec le gouvernement.
En agissant ainsi qu'il l'a fait, M. de
Valera a voulu éviter d'être mis en
tutelle par le Labour Party et graduellement
enveloppé par le mouvement
national qui se préparait.
Il déclara que ce n'était pas ; élément
son désaccord avec les partis opposés
qui lui avait dicté sa décision,
mais aussi les dissensions qui se manifestent
chez ses propres partisans.
D'ailleurs, a-t-il ajouté, le programme
qu'il présentera dans quelques jours
aux électeurs n'apportera que peu de
modifications à sa politique générale.
LA BATAILLE DE DEMAIN
On ne saurait encore se livrer à des
pronostics sur l'issue dos élections
prochain > t mais ce qu'on peut affirmer
sans imprudence, c'est que la bataille
qui va s'engager dès aujourd'hui
sera une des plus ardentes, des plus
mouvementées, des plus épiques que
l'Irlande aura connues.
Ce qu'on peut prévoir également,
sang crainte d'être démenti, c'est qve
M. de Valera ne s'y révélera ni audessous
des événements, ni au-dessous
de lui-même.
Il est à peu près certain qu'un des
principaux points du programme de
M. de Valera sera la séparation complète
de l'Etat libre et du Commonweaith
britannique.
L'Evasion
Déportés Politiques
Espagnols
LES DÉPORTÉS DE VILLA-GISNEROS
AVAIENT ENIVRÉ LEURS GARDIENS
Madrid, 3 janvier.
On a la confirmation officielle de
l'évasion de Villa-Cisneros, au Rio de
Oro des vingt-neuf monarchistes déportés
à la suite du complot du 10 août
dernier.
L'évasion s'est faite dans la nuit de
dimanche à lundi. Les déportés avaient
enivré une partie de leurs gardiens et
purent rejoindre un voilier français
ancré au large.
Le gouvernement espagnol a destitué
le gouverneur de Rio de Oro, qu'il a
remplacé momentanément par le gouverneur
général du Sahara. Il a également
destitué le commandant de la
canonnière Canovas, qui était en surveillance
devant Villa-Cisneros et était
repartie sans ordres aux Canaries.
Il reste encore environ quatre-vingts
déportés qui n'ont pu s'enfuir.
Il semble que le bateau ait fait route,
au début tout au moins, vers le Sud.
A LA POURSUITE DES ÉVADÉS
Las Palmas, 3 janvier.
Le navire Canovas-del-Castillo a quitté
le port pour se mettre à la poursuite
de la hinue à bord de laquelle se
sont enfu s les déportés.
Le garde-côtes ArcVa est arrivé à
Las Palmas. venant de Teneriffe, pour
s'approvisionner en charbon et seconder
le Canovas-dcl-Castillo dans ses
recherches
La Tempête
DÉGÂTS CONSIDÉRABLES
EN NORVEGE
Bergeri, 3 janvier.
La station météorologique située eh
montagne prés de Bergen, a enregistré
une tempête soufflant à quarantetrois
mètres par seconde. Une grue à
charbon d'ure valeur do 20 000 cou
rennes, haute dt quarante mètres. Ion
gue de soixante située sur le quai a
ét* 1etée a la mer par la tempête On
signale de considérables dégâts tout
le long de la côte occidentale de la
Norvège juste au moment. ôes grandes
pêches don; les résultats pour es
derniers jours étaient évalués a plus
d'un million 'de. couronnes.
EDITION DE TOULOUSE
PAROLES PROPHÉTIQUES
Rien n'est plus intéressant ni plus i
instructif que de relire certaines pages
un peu oubliées d'un libéral, fameux
en son temps, encore qu'un
peu dédaigné aujourd'hui. J'ai nommé
Benjamin Constant. L'auteur
d'Adolphe est d'une rare intelligence.
Il occupe, dans notre littérature,
une place éminente. Evidemment,
comme tout bon libéral, il a, dans
ses ouvrages, semé l'erreur à pleines
mains. Individualiste pur et
forcené, on lui a va placer, par
exi îple, dans le droit divin de la
conscience de chaque homme le
fondement et la mesure de 1 liberté
politique, « sans songer, comme
on l'a dit, que la conscience individuelle,
en tant qu'elle est, comme
chez lui, incertain a et divisée, est le
sahle, l'infini », et qu'elle ne peut
donc « servir de fondement ni de limite
à rien ».
Aussi bien, l'âme de Benjamin
Constant était animée de velléités
ardentes et toujours en veine de recommencer
la vie. Son cœur fut précocement-
fané. Et Sun esprit, désabusa
et averti, l'entraîna dans
toutes les erreurs politiques et sentimentales
des hommes de sa génération.
C'est ainsi que Benjamin
Constant, dans une brochure où il
traitait de l'esprit de « conquête »,
assurait qu'un gouvernement « qui
voudrait aujourd'hui pousser à la
guerre un peuple européen commettrait
un grossier et funeste anachronisme
». Cette guerre, il la jugeait
désormais impossible (il écrivait aux
environs de 1830) et il estimait qu'un,
peu d'ironie suffirait à mettre fin
aux idées de gloire pouvant encore
germer dans certains - cerveaux.
D'ailleurs, si Benjamin Constant,
dans son optimisme, était convaincu
que l'heure où des « vandales »
pourraient se liwer à toutes sortes
d'excès était révolue, il n'en montrait
pas moins, avec une grande
force et une rigoureuse précision,
Au Jour le Jour
VIOLETTES
Mlle Raquel Métier est d'une modestie
à peine croyable, affinne Panurge. Elle a
brillé, au Studio de Paris, d'un éclat discret
avant de rentrer dans l'ombre.
L'offensive sur les deux fronts : Théâtre
et Cinéma, n'a pas eu le succès qu'elle
espérait. Et pourtant, Mlle Raquel Meller
fit largement les choses. Grâce à sa générosité,
M. Henry Roussel a tourné une
seconde version — douée cette fois de la
parole — de Violettes Impériales, dont
Mlle Raquel Meller fut naturellement la
protagoniste.
Nous ne sommes qu'au début de la saison
et ces violettes — impériales — ont
coûté fort cher à Mlle Raquel Meller qui
n'envisage pas — au moins pour l'instant
*— d'autres sacrifices.
LA RAPIDITÉ D'HARRY
Dans les milieux internationaux, assure
l'Européen, on n'a pas manqué de souligner
la rapidité avec laquelle M. Stimson,
le sous-secrétaire d'Etat de M. Hoover,
avait répondu à la deuxième note anglaise
sur les dettes.
— Si cela continue, opinait un ancien
ministre britannique, vous verrez que
Stimson enverra les réponses avant d'avoir
reçu les demandes.
EXTINCTION DE VOIX
Durant là période électorale, le consortium
des sénateurs sortants du Nord avait
créé un journal hebdomadaire : La Voix
du Nord.
Les sénateurs sortants ayant été réélus
avaient, dans l'enthousiasme de leur triomphe,
décidé que le journal continuerait à
paraître.
Pour assurer la vie de La Voix du 'Nord,
il fallait de l'argent. Les sénateurs du
Nord se sont réunis, l'autre jour, à Paris,
pour examiner cette question financière.
Pas un de ces vieux pingres, à qui il
est attribué soixante mille balles par an,
n'a voulu décaisser un centime, assure
Le Charivari. La Voix du Nord est donc
morte et n'a plus que l'inflexion des voix
trop chères qui se sont tues.
oo que seraient ces excès au eas où i
un peuple, poussi* par des chefs empanachés,
s'y laisserait entraîner.
Et voilà comment, après avoir commencé
par déclarer que pour la plupart
des nations « la guerre a perdu
son charme comme son utilité », et
que l'homme n'est plus poussé à se
battre ni par passion ni par intérêt,
Benjamin Constant n'en examine
pas moins avec une clairvoyance
qu'or, peut qualifier de prophétique
les conséquences désastreuses et
atroces qu'un déchaînement de fureurs
guerrières entraînerait après
lu'. C'est sous forme dubitative qu'il
présente ces excès : leur réalisation
prend sous sa plume la forme conditionnelle.
Mais de quelque réserve
et de quelque impossibilité dont
il ait accompagné les méfaits hypothétiques
accomplis par des troupes
en campagne, il n'en a pas moins
décrit, point par point, toutes les
atrocités dent la dernière guerre
nous a fourni le sanglant témoignage
et qui ont seulement dépassé en
intensité les affreuses réalités que
Benjamin Constant osait à peine
entrevoir. Au surplus... voici cette
page curieuse :
« Quatre cent mille égoïstes bien
exercés, bieD armés, sauraient que
leur destination est de donner ou de
recevoir la mort ; ils auraient . supputé
qu'il valait mieux se résigner à
cette destination que s'y dérober,
parce que la tyrannie qui les y condamne
est plus forte qu'eux. Ils auraient,
pour se consoler, tourné
leurs regards vers la récompense
qui leur est promise, la dépouille de
ceux contre lesquels on les mène ;
ils marcheraient en conséquence
avec la résolution de tirer de leurs
propres forces le meilleur parti
qu'il leur serait possible. Ils n'auraient
ni pitié pour les vaincus, ni
respect pour les faibles, parce que
les vaincus étant, pour leur malheur,
propriétaires de quelque chose, ne
paraîtraient à ces vainqueurs qu'un
DISTINGUONS 1
L'autre semaine, au Conservatoire de
Strasbourg, Colette la Vagabonde parla
de sa vie, de son ceuvre ( devant Panurge
qui n'en a pas perdu un mot.
Entre autres souvenirs, elle évoqua l'époque
de sa collaboration avec Willy, dont
elle dit avoir été « la négresse anonyme ».
Sur cette affirmation, les regards se
fixèrent sur les boucles capricieuses qui
encadrent le front de l'auteur de Chérf.
Et le doute naquit dans certains esprits.
Une auditrice fit même remarquer à son
voisin :
— Une négresse, Colette î Sûrement
ncn. Une créole, tout au plus.
LA REMISE DES PRIX NOBEL
La distribution annuelle des différents
prix Nobel a lieu le 10 décembre — date
anniversaire de la mort de Nobel — au
palais des Concerts, à Stockholm. Et c'est
le roi de Suède en personne qui remet
leurs récompenses aux lauréats.
Ceux-ci doivent se présenter, selon le
protocole, en habit, dit l'Européen.
Anatole France lui-même dût se plier à
ces exigences vestimentaires quand il alla
à Stockholm, il y a dix ans, lauréat du
Prix de Littérature. Et, parlant de la
cérémonie, il ajoutait :
C'est sérieux comme un mariage et
gai comme un enterrement !...
MARCHEURS... ASSIS
Notre confrère la Volonté, qui, cédant à
la mode nouvelle, publie, lui aussi, de
nombreuses illustrations, a inséré dans son
numéro du mercredi 7 décembre, un
grand cliché, sous le titre inquiétant :
« Les marcheurs de la faim ».
Il s'agit, explique la légende, de chômeurs
américains.
Heureusement qu'un examen attentif du
cliché provoque un effet plus rassurant !
remarque le Réveil Economique.
Ces fameux « marcheurs » sont tous assis
!... Us sont assis autour de tables bien
garnies... et — qu on nous casse l'impression
— ils « bouffent » tant qu'ils peuvent
!
Baptiser « marcheurs de la faim » des
gens assis et qui mangent... n'est-ce pas
savoureux 1
Les Visites Officielles du Nouvel An
Le Président de la République et le Président du Conseil quittent
l'Elysée pour rendre visite aux présidents des Chambres. De g. a
dr/: MM. MAGRE, secrétaire général d e l'Elysée, LEBRUN et PAl"-BONCOUR
obttaeu entre eux et le but proposé.
Le calcul aurait tué, dans leur
âme, toutes les émotions naturelles
-xcepté celles qui naissent de la
sensualité. Ils seraient encore émus
à la vue d'une femme ; ils ne le seraient
pas à la vue d'un vieillard ou
d'un enfant. (Se rappeler les massacres
de Dinan.) Ce qu'ib auraient
de connaissances pratiques leur servirait
à mieux rédiger leurs arrêts
de massacres ou de spoliations.
L'habitude des formes légales donnerait
à leurs injus'ices. l'impassibilité
de la loi. L'habitude des for.
mes sociales répandrait sur leurs
cruautés un vernis d'insouciance, et
de légèreté qu'ils croiraient de
l'élégance ; ils parcourraient ainsi
le monde, tournant les progrès de
la civilisation contre elle-même,
tout entiers à leurs intérêts, prenant
le meurtre pour moyen, la débauche
pour passe-temps, la dérision
pour gatté, le pillage pour but,
séparés par un abîme moral du reste
de l'espèce humaine et n'étant
unis entra eux que comme des animaux
féroces qui se jettent rassemblé'?
sur les troupeaux. »
A lire ces lignes ne aemble-t-tl pas
qu'on parcoure, par anticipation, la
conclusion d'un des procès-verbaux
de la commission Payelle ? Et lorsque
Benjamin Constant ajoute que
« ces conséquences de l'esprit militaire
fondé sur des motifs purement
intéressés ne pourraient se manifester,
dans leur terrible étendue, chez
aucun peuple moderne », on se rend
trop bien compte que, malgré sa rare
et lumineuse intelligence, l'auteur
d'Adolphe ne pouvait ni prévoir
ni concevoir les abominations
sanglantes que la récente guerre devait
multiplier jusqu'à les rendre
banales, sans rien ôter à leur atrocité.
Et dire que toutes ces choses
ont été vues dans toute leur « terrible
étendue » et qu'elles sont déjà
oubliées !....
Louis VIERGE.
Evénements
d'Allemagne
L EX-OMANOELIER WILHEM CUNO
EST MORT
Berlin, 3 janvier.
L'ancien chancelier Wllhelm Cuno
président de la Hamburg Amerika Lime
est mort ce matin, à Hambourg- à
I âge de 57 ans
Cuno, qui était devenu directeur de
la Compagnie Hambourg Amerika après
le suicide de Ballin, avait été nomme
chancelier du Reich en novembre 1922.
C'est sa politique de non exécution
du traité de Versailles, au point d e vue
des réparations, qui entraîna l'occupation
du bassin de la Ruhr par la France
et la Belgique.
C'est le chancelier Gumo qui organisa
la résistance passive de la population
i de la Ruhr contre l'occupation et qui
inaugura la politique de subventions
aux organes industriels de la Ruhr ce
qui. finalement, entraîna l'écroulement
au mark. L'échec de la résistance passive
l'obligea à abandonner la chancellerie
au mois d'août 1923.
Il fut remplacé par Gustav Stresemann.
Après sa chute, Cuno reprit la
direction de la Hamburg Amerika Line.
II avan d'étroites relations aivec les
milieux politiques d'extrême droite. 11
subventionna, en particulier le mouvement
hitlérien.
On parle 3e l'éventualité"
d'une dissolution du Relchstag
Berlin, il janvier.
L'activité politique s'intensifie de
jour eu jour, en Allemagne. Les partis
s'organisent. Chez les communistes
et chez les nationaux-socialistes,
les leaders se dépensent sans compte»'
pour préparer des manifestations
publiques a travers le Reich.
Les journaux — eux aussi — se mêlent
à la lutte par leurs commentaires
plus ou moins passionnés et violents.
Ils provoquent les masses lopulaires
à la bataille politique, prochaine bataille
qui gagnera peut-être la rue,
après avoir pris naissance sur les tréteaux
d>es saller. de réunion où les
chefs extrémistes reçoivent le mot d'ordre.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Dans ces conditions, il est facile de
prévoir les difficultés nouvelles qui
vont surgir lors de la rentrée du
Reichstag II est vraisemblable que le
Parlement allemand reprendra ses travaux
vers le 17 janvier. L'Allemagne,
qui vit avec un Reichstag incapable
de légiférer est maintenant habituée à
ne situation paradoxale d'avoir en
République un gouvernement de dictature.
Quoi qu'il en soit, cette rentrée du
Reichstag sera d'autant plus intéressante
que le chancelier von Schleicher
acceptera, affirme-t-on, un débat sur
sa déclaration ministérielle.
D'ores et déjà un ordre du jour de
méfiance a été rédige par les communistes
et les socialises ; et si les hitlériens
n'ont pas encore donné leur adhésion
officielle à cet acte antigouvernemental,
ils l'ont approuvé de leur
sympathie agissante.
Le général von Schleicher serait, diton
décidé à forcer les nationaux-socialistes
à se prononcer pour ou contre le
cabinet qu'il préside.
Le résiliât sera donc curieux à enregistrer
: mais le chancelier ne cache
nas son intention de dissoudre le
Reichstag si celui-ci lui témoignait des
velléités d'opposition trop systématiques
et le peuple allemand serait
appelé une nouvelle fois aux urnes.
Le Christmas de la flotte anglaise
On en profite pour faire la toilette d:3 navires. Au for! : Te cuirassé « K. - •)
Whoto wiù», worl&\.
Le Conflit Si no -Japonais
LES JAPONAIS
OCCUPERONT-ILS PÉKIN ?
s'aggrave
Paris, 3 janvier.
De très graves nouvelles parviennent
a Paris, via Londres, de Chine et du
Japon.
Les versions chinoises et japonaises
des événements survenus à Chan-Haï-
Kouan, ville militaire chinoise située
à la pointe extrême de la Muraille de
Chine, étant, comme de coutume, extrêmement
contradictoires, il est impossible,
à l'heure actuelle, de faire le
point. Tokio accuse Pékin, Pékin, accuse
Tokio, et comme le jeu menace
de durer longtemps, nous en sommes
réduits à publier les affirmations des
deux adversaires.
Les communications téléphoniques et
télégraphiques sont, paraît-il, Interrompues
entre Chan-Hâï-Kouan et
Pékin, aussi les plus invraisemblables
rumeurs trouvent-elles un crédit illimité
dans la capitale chinoise.
Le correspondant du Daily Mail dans
cette ville n'a-t-il pas câblé à Londres,
ce matin, qu'on se demandait si les
Japonais allaient occuper la province
de Jéhol, adjacente au nouvel Etat du
Manchu-Kuo, occupation qui entraînerait
probablement celles de Tien-Tsin
et de Pékin.
Suivant le

MERCREDI 4 JANVIER 1935
L'ERE DESJCONOMIES
L'arrêt du recrutement
des fonctionnaires
FAITS DIVERS
Paris, 3 janvier.
Le Journal Officiel publie aujourd'hui
un décret du président de la Républi-
que suspendant jusqu'au 31 décembre
i933 tout recrutement de fonctionnaires,
agents, ouvriers ou employés dans les
.tlmlnistrations, services, offices, éta-
blissements publics de l'Etat.
Le président du conseil et le ministre
tes finances ont estimé que cette me-
'ure était la première à adopter pour
ntrer dans la politique d'économie.
Cet arrêt, sauf certaines dérogalives
inévitables, prévues à l'article 2, a pour
i ut d'assurer les économies indispen-
sables exigées pur les circonstances et
'. :it destiné à entrer dans le cadre d'une
réforme générale des services publics.
Ces économies doivent également prô-
| arer une réorganisation et constituer
»n quelque sorte un moyen de pression
i n vue d'une réforme de l'Etat lui-
même. Cet arrêt du recrutement obli-
! era, pour assurer la bonne marche
i ;s servîtes publics, permettra d'effec-
! >.er des transformations a l'intérieur
t'iême des administrations, sans enga-
,, unent du Trésor public.
M. CHERON
CHEZ LES CONTROLEURS
DES DEPENSES ENGAGÉES
Paris, ,3 janvier.
Le ministre des Finances a présidé
; t après-midi une nouvelle réunion des
' ;Ptrôleurs des dépenses engagées. Il
;. commenté devant eux le décret sur
i ' suspension du recrutement des
fi :ents de l'Etat, il leur a fait connal-
t i que d'après les renseignements qui
i sont fournis par la direction du
! ;dget, le nombre des agents des per-
s nnels civils en France, qui était de
' 5.457 en 1914, est passé à 547.148 en
i? et à 651.294 en 1932.
Le ministre a prié les contrôleurs de
v rifier cette statistique et de recher-
c er dans tous les services de l'Etat à
c; Loi tiennent ces augmentations d'ef-
I ctif. Il leur a dit que, dans sa pensée,
hi suspension de recrutement devait
s rvir peu à peu à résorber lorsqu'il se
! oduira des vacances, un certain nom-
J e d'emplois.
Puis, les divers contrôleurs ont rendu
( ••mpte au ministre du concours qu'ils
! êtent an chef de chaque département
i inistériel, pour réaliser la compres-
: on des dépenses;
11 a été enfin entendu que cette réu-
r cn des contrôleurs des dépenses enga-
; ies aurait lieu au moins tous les mois
: in de suivre et d'assurer l'effort
("économies à accomplir dans tous les
irvices publics.
LA OONDAMNATION i
DU DOCTEUR DE MÉDEVIELLE
Paris, 3 janv'jr.
La 15» Chambre a rendu son juge-
ment dans la poursuite pour abus de
confiai!".' intentée contre le docteur
de Médevielle, ancien trésorier d'une
Association des médecins du front qui
était prévenu d'avoir détourné 500.000
francs de la caisse de l'Association.
Le tribunal condamne Médevielle a
un an de prison. L'Association des
médecins du tront, dont M. le docteur
Balthazar, doyen de la Faculté de mé-
decine, est le président, obtient, à titre
de restitution, 489.241 francs.
UN VOL DE CINQ MILLIONS
D'ÉMERAUDES
Moscou, 3 janvier.
La presse soviétique fait grand bruit
autour d'un vol d'émeraudes, comm's
récemment dans un musée de Moscou.
l es pierres volées, dont la valeur ert
estimée cinq millions de francs, au-
raient été offertes à des acheteurs à
Stockholm.
LE FEU AUX ATELIERS DU MIDI
A BORDEAUX
De notre correspondant particulier :
Bordeaux, le 3 janvier.
Mardi matin vers midi, un incendie
important a éclaté aux Ateliers des Che-
mins de Fer du Midi, à Bordeaux.
Cinq wagons ont été détruits ainsi
que trois bâtiments en bois contenant
du matériel
A 16 heures, les pompiers rentraient
au casernement
EN PLEINE RUE UN HOMME ABAT
UNE FEMME ET BLESSE UN PASSANT
Paris, 3 janvier.
Vers 13 h 30, rue Lafayette, pn cer-
tain Marec Bon, 35 ans, a tué de «ix
coups de revolver Anna Lhener, 50 ans.
Un passant, qui n'a pu être identifié,
a reçu également une balle au talon.
Enfin, un témoin s'est évanoui de
frayeur quoique n'ayant pas été atteint
Il a dû être admis à l'Hôpital de la
Charité
Le meurtrier a été trrêté.
Le Conflit
guayen
ivo
S'JCCES DES TROUPES
DU PARAGUAY
Assomption, 3 janvier.
On annonce que les Paraguayens au-
raient avancé sur les positions boli-
viennes autour du fortin de Corales,
causant de lourdes pertes à l'ennemi
itans le secteur de Saavedra.
Les Paraguayens au cours des der-
nières contre-attaques, se seraient em-
parés de 6 mitrailleuses et de 410 fusils.
Le Marché du textile
et de la laine dans le Nord
Roubaix, 4 janvier.
Le mouvement des conditions publi-
ques de matières textiles de Roubaix,
en 1932, est à peu de choses près le mê-
me que l'an dernier. On ne doit pas
cependant en conclure que la situation
des affaires est simplement station-
naire, car le second semestre a donné
une très forte reprise par rapport au
premier, puisque le poids total condi-
tionné s'élevant à 31.418 tonnes se dé-
compose ainsi : Premier semestre,
13,231 tonnes • deuxième semestre,
18.887 tonnes.
La différence est encore plus grande
pour la laine peignée dont il est entré
9,186 tonnes au cours du premier se-
mestre et 13.534 tonnes pendant le se-
cond.
LE BANDITISME AUX ETATS-UNIS
New-York, 3 janvier
Sept bandits armés ont pénétré dans
un club où ils ont dévalisé trente per-
sonnes. Bien qu'ils n'aient rencontré
aucune résistance, ils ont fait feu sur
leurs victimes dont plusieurs ont été
blessées.
UN GLISSEMENT DE TERRAIN
Palma de Majorque, 3 janvier.
Un important glissement de terrain
s'est produit près de Villa Estalles.
De noniDreux arbres ont été enseve-
lis, ainsi que tous les bâtiments d'une
ferme. Le phénomène se poursuit sur
une étendue de 100.000 mètres carrés.
La route de Palma à Estalles a été
coupée.
LE BRISE GLACE « MALYCUINE j»
S'EST ECHOUE
Moscou, 4 janvier,
Le brise-glace Malyguine s'est échoué
à trois kilomètres des côtes du Spitz.
bar g.
Le brise-glace Sedov, parti à son se
cours, n'a pu relever seul le Malaguy-
ne. Un second navire a quitté Arkangel
pour aider au sauvetage.
VOL DANS UN BUREAU DE POSTES
Bourges, 3 janvier.
La receveuse des postes de Saint-
Martin d'Auxigny, étant partie en
congé, sa remplaçante a constaté la
disparition dans la caisse d'une somme
de 14.000 francs en argent liquide.
On croit que le vol a été commis par
un tiers. La receveuse et sa remplaçante
jouissant d'une réputation de parfaite
honorabilité.
La police mobile enquête.
LA PSEUDO MARY HALL
QUI SE SUICIDA RUE DE RIVOLI,
EST MAINTENANT IDENTIFIEE
TAMPONNEMENT DE TRAINS
Un tué — Deux blessés
Berlin, 3 janvier.
En gare do Leimathe, en Westphalie,
un train de voyageurs a tamponné un
train oe marchandises.
Une personne a été tuée, deux ont
été blessées.
AUTOUR
D'UNE MORT MYSTERIEUSE
Chatellerault, 4 janvier.
Le soir du 1" novembre 1931, jour de
la Toussaint, M. Clotaire Doucet, âgé
de 25 ans, de Scorbe-Clairvaux, près de
Chatellerault, était trouvé expirant, la
gorge tranchée, dans la grange de la
ferme de Himort, au moment où avec
des amis il se préparait à dîner chez le
fermier Georges Aubert.
L'enquête s'orienta d'abord vers un
crime, mais le Parquet finit par con-
clure â une mort accidentelle par suite
d'une chute sur la lame d'une faux.
L'opinion publique s'étant vivement
émue, une pétition fut adressée au pro-
cureur et l'instruction fut rouverte con-
tre le fermier Aubert, inculpé d'homi-
cide involontaire, mais faute de charges
suffisantes, l'affaire se termina par un
non-lieu.
Cependant la famille Doucet n'étant
pas satisfaite de cette décision, s'est
portée partie civile et a réclamé à Au-
bert 100.000 francs pour les parents et
5.000 francs pour l'enfant de la victime.
M. Hulin, député, a plaidé pour la par-
tie civile.
M 8 Rasquier, qui a plaidé pour Hu-
bert, a contesté formellement au pro-
cureur de la République le droit d'avoir
communiqué ies pièces à l'instruction,
malgré son opposition, attendu qu'Au-
bert a bénéficié de la loi d'amnistie.
Au surplus, maleré l'enquête et l'in-
formation la plus minutieuse, on n'a
rien pu trouver contre Aubert. M e Ras-
quier a conclu, dans ces conditions à la
non validité de la famille Doucet.
L'affaire a été mise en délibéré,
TUEE PAR LE TRAIN
Collioure, 3 janvier.
Mm'e M. Pprnera, 56 ans, de Colliou-
re, qui longeait la voie ferrée, a été
renversée par un train venant de Pa-
ris et tuée sur le coup.
Il y a un an, un accident semblable
était survenu, occasionnant la mort
d'une femme.
La route tragique
CHUTE MORTELLE
Bordeaux, le 3 janvier.
De notre rédacteur correspondant :
Un boulanger de La Tresne, M. René
Garrigue, 35 ans, roulant à motocyclet-
te et arrivant dans la commune de St-
André-de-Cubzac, tombe de sa machine
et se blesse grièvement. Il a été admis
dans une clinique de cette commune.
CYCLISTE RENVERSÉ
Le jeune Jean qui était dans sa cham-
bre au premier étage, entendant le
bruit des détonations descendait l'esca-
lier, mais sa mè-ce se précipitait sur lui
et lui tuait à bout portant une balle
dans la tempe droite. Puis, elle ramas-
sait le corps tout inondé de sang de
son enfant et l'étendait tout habillé
sur le lit.
Puis ensuite, elle étouffait son der-
nier enfant. Puis la meurtrière, sous
l'empire de la folie se rendait dans la
salle à manger et écrivait la lettre que
l'on a retrouvée lors des constatations.
Elle revenait ensuite auprès du cada-
vre de sa mère et se faisait justice.
Le commissaire de police a prévenu
aussitôt le docteur Detis, médecin-
légiste.
Les époux Couesnon qui habitaient
Versailles depuis le mois de juillet
étaient très aisés. M. Couesnon était en
nourparlecs pour acheter une nouvelle
étude dans la région de Mantes.
L'état de santé de 'Mme Couesnon, la
meurtrière était ébranlé depuis la nais-
sance de son dernier né.
De l'avis de tous les voisins et des
proches de la famille, il ne fait point
de doute que c'est au cours d'une crise
de neurasthénie que Mme Couesnon a
commis son horrible forfait.
LE MEURTRE ETAIT
CHEZ M COUESNON UNE IDÉE FIXE
Versailles, 3 janvier.
L'horrible drame familial de la rue
Alain-Gervals a eu ce soir une réper-
cussion inattendue.
En effet, M Chargols, commissaire
de police, chargé d'enquêter sur les cir-
constances des quatre meurtres, puis
du suicide de la coupable, a reçu une
lettre dans laquelle Mme Couesnon dé-
clare, contrairement à la lettre laissée
bien en évidence dans la salle à man-
ger, que c'est parce quelle fut affolée
de voir son mari se suicider dans la
cave qu'elle tua sa mère, ses deux en-
fants et se suicida ensuite. Mais cette
explication ne doit pas être retenue ;
M 8 Couesnon était en pourparlers pour
reprendre une étude dans la région des
Andelys et aurait, paraît-il, versé une
provision de 200.000 francs. En outre,
l'enquête a révélé que la meurtrière
avait, il y a quelques jours déjà, ache-
té un revolver, mais son mari connais-
sant le caractère maladif de sa femme,
avait dissimulé l'arme
Mme Couesnon acheta lundi un autre
revolver chez un armurier de l'avenue
Carnot. Par ailleurs, lé secrétaire d'une
agence de locations, que fréquentait
Mme Couesnon, a déclaré qu'il v a
quinze jours environ, cette dernière" lui
avait rendu visite et paraissait fort
déprimée d'avoir quitté Crêcy-sur-Serre,
où son mari avait une. étude notariale.
Le Crime d'Aix-les-Baîns
LES CONTES DE « L'EXPRESS "
Le Banditisme
'gentille
en
DEUX POLICIERS BLESSES
Buenos-Ayres, 3 janvier.
Des cambrioleurs armés ont fait ir-
ruption dans la succursale d'une des
banques de Londres, établie dans le
quartier Flores, où ils se sont emparés
de 3.000 piastres.
Les bandits ont blessé deux agents
ide police à coups de revolver et ont
réussi à prendre la fuite.
Paris, 3 janvier.
Cet après-midi a eu lieu, à l'Institut
médico légal, la reconnaissance offi-
cielle du cadavre de la pseudo Mary
Hall, la désespérée do la rue de Tivoli.
En présence de M. Gueudet, commis-
saire de police du quartier des Quinze-
Vingts, le Prince Souroussoff, demeu-
rant, 24, boulevard Malesherbes, et Mlle
Sophie Popoff, demeurant, 145, rue de
Longchamp, ont affirmé que le cadavre
était celui de Mme Nina Yssakovitch,
épouse Douglas Williams, demeurant à
Landres, 3, Warwich Road, F.arls Court.
L'identité étant ainsi établie, il va
être procédé très rapidement mainte-
nant aux obsèques de la désespérée.
LE TRAIN D'ARPAiSON
FAIT DEUX VICTIMES
Paris, 3 janvier.
Ce matin, à 4 h. 30, route d'Orléans
à Antony les frères Etienne et Adol-
phe Chavànnes ont été surpris et. ren-
versés par la machine du train d'Ar-
paion.
Etienne Chavànnes a été tué sur le
coup. Le corps est à l'institut médico-
légal. Adolphe Chavànnes, lui, est
blessé, grièvement. Il a été admis à
l'hôpital Cochin.
Légion d'Honneur
el Médaille Militaire
Sur la route de Bourg à Pugnac, un
cycliste âgé de 45 ans. a été accroché
par une auto. Lui aussi, assez forte-
ment contusionné a dû être transporté
dans la même clinique.
UNE CAMIONNETTE DERAPE
Un mareyeur de Brie-sous-Mortagne,
ramenait une charrette d'huitres sur la
côte de Rovan à Mortagne est fauché
par le dérapage d'une camionnette.
Mortellement blessé, le charretier a
été transporté à l'Hôpital de Saintes où
il est décédé peu après scn admission.
EFFIQYÂBLE TRAGEDIE
DANS UN ACCÈS DE NEURASTHÉNIE,
UNE FEMME TUE SON MARI, SA
MÈRE, SES DEUX ENFANTS
ET SE SUICIDE
Versailles, 3 janvier.
Un horrible drame s'est déroulé, cette
nuit, dans le quartier de Montreuil,
à Versailles.
Au 7, rue Alin-Gervais, dans un pa-
villon, habitait la famille Couesnon,
composée de Couesnon, notaire hono-
raire, sa femme, 40 ans, la mère de
Mme Couesnon et ies deux enfants du
ménage âgés de 10 ans et 18 mois.
Dans la scirée d'hier, vers 19 heures,
au cours d'un accès de neurasthénie.
Mme Couesnon rejoignit dans la cave
son mari, qui était occupé a faire fonc
tionner le Chauffage central, et le tua
d'une balle de revolver dans la tempe
droite. La meurtrière remonta dans sa
cuisine et abattit sa mère de la même
façon, et, passant dans ia chambre de3
enfants, elle étouffa son bébé de
18 mois et tua son autre fils d'une
balle de revolver dans ia tête.
Son effroyable forfait accompli, Mme
Couesnon écrivit, une lettre d'adieu a
sa famille, dans laquelle elle expli-
quait comment elle avait procédé et
qu'elle avait supprimé en premier lieu
son mari, puis sa mère et ses deux en-
fants.
Après avoir cacheté ce pli, la mal-
heureuse se suicida en se tirant une
balle dans la bouche, ~
Les cinq cadavres ont été transportés
à la morgue de Versailles.,
L'ENQUÊTE
DES SOUPÇONS PESENT
SUR LE LOCATAIRE
DESAGREABLE CONFLIT
ENTRE LES FINAN3ES
ET LA CHANCELLERIE
Paris, 3 janvier.
Contrairement à l'attente générale et
à une tradition établie depuis plu
•leurs années, les promotions de la Lé
ciou d'honneur et de la médaille mili
taire pour les réserves n'ont pas en-
core paru pour le 1 er janvier.
Il en résulte une grosse émotion par-
mi tes nombreux candidats à ces dis
tinctlons.
' D'après des renseignements que nous
&vons recueillis aii meilleures sour-
ce» la raison de cette anomalie réside
dans le fait que les Finances n'ont pas
accordé à la grande chancellerie les
Crédits nécessaires a l'application de la
loi du 1.7 juillet 1931 qui fixe les contin-
gents de la Légion d'honneur et de la
Médaille militaire.
1 e conflit revêt actuellement un ca-
ractère très vif. Il ne saurait toutefois
ort de Vegadeo. Trois des quatre ma-
rins qui constituaient l'équipage ont
été noyés. Seul, le mécanicien est pai-
venu a ge sauver.
de Tillot (Vosges. Placée bien en évi
dence sur une table on trouvait une
lettre exprimant des excuses de l'acte
que Mme Couesnon venait de commet-
tre. La meurtrière ne donnait point les
raisons pour lesquelles elle avait dé-
cidé de tuer son mari, sa mère et ses
deux enfants, mais elle expliquait :
« J'ai tué mon mari vers sept heures,
ma mère presqu'aussitôt, ainsi que mes
deux enfants.
« Il est tn ce moment dix heures du
soir et c'est à mon tour de mourir ».
En descendant dans le sous-sol le
commissaire de police découvrait en-
suite le cadavre de Henri-Emile Coues-
non, 45 ans, ancien notaire à Crecy-sur-
Serre (Aisne). Puis dans les deux
chambres du premier étage, étendu sur
son lit, le cadavre du fils ainé Jean, 13
ans, tout habillé et dans son berceau
le corps inanimé du dernier enfant
Henri, âgé de quinze mois. Toutes les
victimes avaient été tuées d'une balle
de revolver dans la tempe droite.
A l'exception du dernier enfant,
étouffé par la mère, grâce à la lettre
de la meurtrière, il fut aisé au com-
missaire de police rie reconstituer cette
hécatombe. Mme Heguy, sœur et belle-
sœ'T des époux Couesnon était venue
dans l'après-midi rendre visite à ses
parents. Après son départ, vers 18 heu.
res Mme Couesnon qui était en proie
à une crise aiguë de neurasthénie, pre-
nait ia résolution de tuer son mari et
tous les siens. C'est alors que profitant
de ce que l'époux était descendu dati! i
le «ous-sol oour. faire fonctionner le
calorifère, elle lui logeait une imlle
dans la tempe droite, puis remontant
dan ans
et sa femme avait 70 ans. Le premier
a reçu quatorze coups de hache ; sa
femme, un seul.
Coopératives de vente de blé, Coo-
pératives de Stockage, Silos Coopé-
ratifs, etc... les agriculteurs possè-
dent actuellement tous les rouages
nécessaires pour organiser, sur des
bases solides et pratiques, l'écoule-
ment de leur production.
Vente coopérative du blé,
Echange de blé contre pain, c'est-
à-dire assurance pour le producteur
de ne jamais payer son pain un
prix peu en rapport avec le prix de
vente du blé, constituent les bases
solides qui assureront la prospérité
de la production du Hé dans notre
département.
Encouragés par ceux qui se dé-
vouent à l'organisation syndicale
agricole, nous avons, le 1er décem-
bre, créé la Coopérative Agricole,
LES SILOS GARONNA1S
Pour la réalisation d'un silo de
30.000 quintaux métriques à édifier
au centre de la production du nord
du département, à vingt kilomètres
de Toulouse, nous avons recherché
et trouvé des emplacements possé-
dant un nœud de routes, la voie fer-
rià, le canal pour les mieux des-
servir.
Si vous voulei consolider les ré-
sultats obtenus et avoir de- expli-
entions détaillées sur cette édifica-
tion, nous vous demandons, dans
l'intérêt de la défense terrienne, de
i vouloir bien assister à la réunion
On annonce les fiançailles de Mlle
Marie-Antoinette Bressolles, fille du
très regretté professeur à la Faculté
de Droit de Toulouse, mainteneur des
Jeux Floraux, et de Madame, née Gri
maud, avec M. Jean Roux-Guy, fils de
M. Henri Roux-Guy, décédé, et de Ma-
dame, née Soleville.
Cette union prochaine de deux famil-
les particulièrement estimées à Tou-
louse sera accompagnée de bien d us
vœux de bonheur.
Antibes, 24, rue Aubernon
Toulouse, 15, rue de Metz.
•
• *
Nous sommes heureux d'apprendre
les fiançailles de Mlle Evelyn Four-
mer, mie du colonel Fournier direc-
teur de la préparation militaire et de
1 instruction des officiers de réserve
de la 17» région, et de Mme J. Four-
nier. né; Héron, avec M. Albert Subra,
ingénieur I.A.T.. hTs de M. Pierre Su-
bra, docteur en droit, et de Mme Pier-
re Subra. née Guinou.
Nice, 8 janvier.
Demain, 'courses à Nice. — Partant*
et montes probables :
PRIX DU PORT
i. Grey-Bachelor (Picchi); 3. Fatali-
tas (Davaze): 5. Forli (Mercuri); 6. Ja»
vel (Belhouse); 7. Kasyapa (Cexvo); 9,
Astaroth (Tondu).
PRIX DE CIMIEZ
21. Livre-des-Rols (Pêron); 23. New-
Ark (Bonaventure); 25. Lisbonne (Be*
lhouse); 26. Symbole (Bonaventure); 27,
Potentate et Machimia (Pagès).
Partant douteux 24. Forli (Mercuri),
PRIX DE BEAULIEU
40. El-Hadjar (Bonaventure); 42. Ho-
rizon (Théry); 43. Saturn (Kalley); 44.
Kami (Féger); 45. Or-Rose-Leaf (Be-
lhouse); 46. Bachouk (Cervo); 47. Tito»
(Warren): 50. Darkagnes (Dunn).
PRIX DE LA CALIFORNIE
60. Tortoise-Shell (Péron); 61. Isen-
grin (Théry); 62. Shikari (Dubus); 63,
Tambourin (Davaze); 64. Bel-Œil (Le-
maire); 65. Prohibition (Stinger); 67.
Itario (Emmery); 68. Premier-Empirai
(Howes); 70. Fantasio-IV (Mercuri); 71<
Paltoquette (M. Bonaventure)*
Pronostics ?
La Veine (Augure) •• KasyapS M A*
taroth — Livre-des-Rois et Symbole —•
Kami et Horizon — Shikari et Palto»
quette.
Le Jockey (Vigilant) : Asarotil M
Jonel — Livre-des-Rois et Symbole —<
Port-Saïd et Horizon — Shikari et
Isengrin.
Auteuïl-Longchamp ? Àstarotb et
Forli — Livre-des-Rois et Potentats «
Titus et Kami — Shikari et Bel-Œil,
Intransigeant ; Javel et Robert-Bruce
— Livre-des-Rois et New-Ark — Titua
et écurie Wertheimer — Shikari ei
Tambourin.
La Liberté. — Bachelor et FatalltaJ
Potentate et Ecurie Hennesy — Horizon;
et Titus — Shikari et Isengine —
Les Débats. — Fatalitas et KasyapS
— Livre-des-Rois et Symbole — Port-
Saïd et Landsend — Shicekari et Tortol»
Shell.
Ami du Peuple — Astaroth. Fatalitas
ou Javel — Livre-des-Rois, Ecurie R»
nier ou Symbole — Baobouk, Darlj.
Agnès — Paltoquette, Shikari ou Top-
toise-Shell.
«BIBBBaRMHiaaB
I SPORTS D'HIVER \
m
Bltlll iiiiiitaitaiiBugii
Toulouse, le 2 janvier 1933.
Mme Charles Gobert a le plaisir de
vous faire part, des fiançailles de sa
tille Marthe avec M. Havmond Masse
ingénieur des Arts et Manufactures. '
11, rue Pargaminières, Toulouse
De Jolis Meubles
solides :-: bien faits
SATJBESTRE
88, rue de* Paradoux, ta
TOULOUSE
Dtptiit un demi sitcu
Fabrication sèrieute
« prix imbattables
SAUBESTRE
FABRICANT
ft Cazères-eur-Garonne
fins
ETAT D'ENNEIGEMENT
du 3 janvier
LTJCHON-SUPERBAGNERES (AlttttMto i.SO»
mètres) — Température maxima —t; mini-
ma, —6; épaisseur de la neige, 0 m. 30- éta*
de l'atmosphère beau; état de la patinoire
bonne.
FONT-ROMEU (altitude. 1.800 mètre*. —
température maxima, -|-6 ; minima, —I }
épaisseur de la neige, o m. 40; état de
l'atmosphère, nuageux; état de la pati-
noire, praticable.
COL DE PtJÏMORENS (desservi par t»
station de Porté), 1.918 mètres) — Tempe-
rature maxima, +4 ; mintraa-8 ; épais-
seur de la neige, o m. 70; état de l'atmos-
phère, couvert.
GRIPP ARTIGOES (Altitude, l.îoo mètres).
— Température maxima. +1; minima, — t-
épaisseur de la neige, 0 m. 08; état dé
l'atmosphère, sombre.
TMSPOHÏS AERiEKS
MOUVEMENT DU TORT AERIEN
DE TOULCUSE-MON1 AUDRAN
Compagnie Générale Aéropostale
Départs du 3 janvier, pilote DummrOleu i
s n. o5, Toulouse Casablanca. Passag-.-s.
S | poste, 68 kilos ; message,- les, lis MU».
Arrivées du 3 Jai.vier, pilote Lo Marinier-
_ t» 0. H, CaynhlanoK Toulouose, parti de
Casablanca, le 3 janvier i i t »
gers, (i ; tK)ste, 7', kilos
kilos.
Prorbains départs :
Toulouse-Espagne. Maroc •
5 h. 30
Toulouse-Amérique du Sud
a. 6 heures.
Arrivée probable

MERCREDI 4 JANVIER 1933
3
emugeya
LES DETTE
DE GUERRE
« IL FAUT NCUS PAYER »
DIT |.E PRESIDENT ROOSEVELT
Berlin. 3 janvier.
ro «résident Franklin Hoo&eveli w
fc ,ftf ce uiaU". dans le Louai AUMUHT,
uù article siguinoattl sur ies ueues Ce
KUtS1 u 0 'iaut ecru le nouveau président
tiL titats-unis, que ies dettes coutrac-
fjr. par ies pays étrangers envers
1 Amérique, et en premier lieu les
t^c de guerre, soient payées.
« i.e non sens numam conseilla d'ac-
corder des lacunes de paiement au dé-
biteur l J ar contre, une suppression
ûes dettes n'est m possible, ni compa-
tible avec le sentiment de l'honneur
et au droit. C'est par la reconnaissan-
ce des obligations assumées que l'on
parviendra le mieux a une stabilisa
tion au marcnè international de 1 '
cent. La nolitique inefficace tendant a
îavonsar les emprunts privés étran-
gers qui a été suivie jusqu'à présent
| conduit à l'accumulation de nouvelles
6ommes que retranger doit aux Etats-
unis.
« En s'efforçant a'amener une en-
tente internationale sur les terrains
économiques et autres, cette politique
n'a pas réussi et eue a finalement ren-
lorcé l'étranger aans l'espoir qu 11
pouvait retuser de remplir les obliga-
tions assumées par lui en ce qui tou-
cne ses dettes. Le nrocnam gouverne-
ment national s'occupera de cette
question impartialement et sans parti-
pris • 11 tiendra compte de la situation
et il agira selon les préceptes mo-
raux de l'honnêteté et de la Justice.
«II n'ouDiiera pas toutetois que l'huma-
nité est composée de peuples et de na-
tions diverses et que par conséquent
tout gouvernement national a pour de-
voir de songer d'aDord et avant tout
au bien-être de son propre peuple.
« J'ai conscience que le bien-être du
monde ne dépend pas seulement ae
nous mais aussi des autres peuples ;
mais' en ce qui concerne les obliga-
tions financières des puissances êtran-
fft-'s nous ne pouvons avoir qu un
point de vue : l'argent que nous doit
l'étranger représente un travail natio-
nal le travail d'une grande masse
d'individus particuliers. »
LES ENTRETIENS DE M. MELLON
Washington, 3 Janvier.
M. Mellon, ambassadeur des Etats-
Unis en Grande-Bretagne, a eu aujour-
d'hui un entretien avec M. Stimson,
secrétaire d'Etat.
Interrogé à la suite de cette conver-
sation, M. Mehon a refusé de discuter
la question des dettes de guerre. Il s'est
contenté de déclarer qu'il avait l'in-
tention de continuer à occuper son
poste Jusqu'au 4 mars prochain. Le
représentant américain à Londres, re-
part ce soir pour New-York, d'où il
s'embarquera sur le « Majestic », à
destination de l'Angleterre.
Le Terrorisme
en Espagne
ON TROUVE TOUJOURS DES BOMBES
Le Conflit Sino-Japonais
Barcelone, 3 Janvier.
Un nouveau dépôt de bombes vient
d'être découvert dans une maison de
la rue des Miracles. On a trouvé éga-
lement des tubes d'oxygène, des cylin-
dres chargés d acide et divers usten-
siles pour la fabrication d'engins
explosifs.
Le garde civile, dont l'attention avait
été attirée par les allées et venues d'un
camion automobile clans le quartier de
Saint-Martin, est parvenue à découvrir
la maison dans laquelle était dissimulé
le dépôt de bombes
Les personnes qui se trouvaient dans
cet immeuble, alertées a temps, ont pu
s'enfuir à travers champs, par une
sortie dérobée, avant l'intervention de
la police.
Le conducteur du camion a été ar-
rêté.
L'Affaire
de l'Aéropostale
LE RENVOI DE LUCCO DEVANT
LES ASSISES
Paris, 3 janvier.
M. Brack, Juge d'Instruction, a in-
terrogé de nouveau l'escroc et faussai-
re Serge Lucco, à propos de la fausse
lettre Renaitour. Il est probable que
dès cette semaine ,M. Brack signera
son ordonnance de renvoi devant les
Assises,
Les Relations
italo-albanalses
UN DEMENTI ALBANAIS
Tirana, 4 janvier.
Le bureau de presse albanais déclare
sans fondement les bruits qui ont cou.
ru, et selon lesquels le Gouvernement
de Tirana aurait fait connaître aux
puissances signataires de l'accord de
1921, qu'il envisagerait l'éventualité
d'appliquer certaines clauses de- cet
accord l'autorisant a faire appel dans
des circonstances déterminées, à l'ap-
pui italien.
UNE VERSION OFFICIELLE CHI-
NOISE DES TRAGIQUES ENGAGE-
MENTS DE CHAN HAI KOUAN.
Londres, 4 janvier.
La légation de Chine à Londres pu-
blie les nouvelles officielles suivantes
qu'elle a reçues aujourd'hui de Nankin,
sur les engagements sino-japonais de
lundi à Chan Haï Kouan.
Les combats ont commencé à dix
heures du matin. A ce moment, les Ja-
ponais ont demandé aux autorités lo-
cales de leur ouvrir la porte du Sud.
Sur le refus des Chinois, une centaine
de Japonais ont tenté d'escalader le
mur de la ville, mais ont été repoussés.
Deux heures plus tard, sont arrivés
trois trains blindés japonais, accompa-
gnés d'environ 3.000 hommes, d'une
vingtaine de canons de campagne et
de six avions.
L'attaque a repris à trois heures de
l'après-midi.
A dix-huit heures sont arrivés, au
nord de Chan Haï Kouan, des renforts
consistant en trois nouveaux trains
blindés et une autre colonne de 3.000
hommes.
De nombreux civils auraient péri au
cours du bombardement.
D'après la même dépêche, les Japo-
nais auraient maintenu sur la ville un
violent bombardement dirigé de la
gare de Nan Mouan. Le bombardement
aérien a détruit une partie de l'enceinte
et de nombreux civils ont été tués ou
blessés.
Une autre tentative d'escalader le
mur d'enceinte a été repoussée par les
défenseurs chinois.
On déclare à la légation qu'au mo-
ment où on recevait ce message qui
était daté de 18 h. 30, lundi soir (heure
locale) le combat continuait et que la
ville était toujours aux mains des Chi-
nois.
LES CHINOIS
ONT FAIT SAUTER UN ONT
DE CKHMIN DE FER
Tien-Tsin, 4 janivier.
Les commandants des garnisons
étrangères se sont réunis en conférence
au quartier général japonais, pour exa-
miner la gravité de la situation décou-
lant du fait que les troupes chinoises
ont fait sauter un pont de chemin de
fer au début de l'après-midi. Ce pont
est situé à trois kilomètres à l'ouest de
Chan Haï Kouan.
Grâce au protocole établi lors des
troubles des Boxers, des troupes étran-
gères stationnent le long du chemin de
fer de Pékin à Chan Haï Kouan.
UNE LETTRE DU BUREAU JAPONAIS
A LA S. D. N.
L'EMOTION A WASHINGTON
T1 . ,. VVhashington , lanvier
L incident de Chan Haï Kouan a
causé une v.ve émotion fl Wh-asiiinil
ion et l'on déclare que M Stlmsor
secrétaire d'Etat, suit avec S
grande attention les développements
le la situation. à
LE MINISTRE DE CHINE A LONDRES
VA DEMANDER LA CONVOCATION
DU COMITÉ DES DIX-NEUF
m4 „ , Londres, 4 janvier.
M. Kouo Tal Chi. ancien maire de
Changhai, et actuellement ministre de
Chine à Londres, a déclaré ce soir aux
journalistes qu'il comptait partir jeudi
prochain pour Genève, afin de deman-
der à la S. D N. de concert aveu la
délégation chinoise, de prendre une
décision formelle au sujet du conflit
sino-japonais
Etant donné les événements de Chan
Hai Kouan, a ajouté M. Kouo Tai Chi
nous demanderons que le Comité des'
Dix-Neuf se réunisse avant la date pré-
vue du 16 janvier. Nous savons qu'au
point de vue militaire, la S. D. N. n'a
aucun pouvoir, mais au point de vue
moral, l'assemblée de Genève doit ren-
dre son verdict.
La menace du Japon de renier le co-
venant ne devrait avoir aucun effet sur
les décisions prises à Genève.
« Au reste, a dit encore le diplomate
si le Japon mettait à exécution sa me-
nace de départ, l'autorité de la S. D. N
n'en serait que fortifiée ».
M. Kouo Tal Chi a même ajouté :
t La présence de représentants nip-
pons a Genève constitue un affront
pour le monde entier. On ne se rend
pas compte que notre patience est à
bout ».
Le ministre de Chine a conclu :
« Un désappointement et une désil-
lusion, venus de Genève peuvent provo-
quer une réaction dont nos dirigeants
ont pu à grand peine éviter jusqu'ici
les conséquences ».
Informations Commerciales
COURS DES CHANGES
PLACES
ETRANGERES
de l'Année Sainte
Cité-du-Vatican, 3 janvier
On attend) avec lo plus grand inté-
rêt, dans les milieux religieux, i'in «ni-
nente pubLtcation de la Bulle rwmtifi-
cale sur l'annéo sainte^ qui (.oit faire
connaître les modalités du jubilé par
lequel l'Eglise célébrera du mois d'a-
vril 1933 au mois d'avril 1934 le 19e
Centenaire de la mort et de là résur-
rection de Jésus-Christ II conv-ent, à
oe propos, de rappeler ce qui avait été
jtabli lors du jubilé célébré sous le
pontificat de Pie XI pour l'année sain-
te de 1923. Le Pape suspendit comme
cela s'était toujours Tait, les indulgen-
ces dans le monde entier. ;• l'excep-
tion de celles accordées aux mourants
:t de quelques autres, notamment de
W portioncule et da l'angélus en fa-
veur des indulgences jubilaires.
Il était, par ailleurs, prescrit de vi-
siter vingt fois pendant l'année, cha-
cune des quatre basiliques patriarca-
les de Saint-Pierre, aaint-Jeande-La-
tran, Sainte-Marie-Majeure, Saint-
Pau 1-hors-les-Mui's.
Le nombre de visites de rigueur était
réduit à dix pour les pèlerins. Les fidè-
les devaient en outre s'approcher de la
Sainte Table et prier pour les intentions
du Pape, intentions parmi lesquelles
figurait le retour à la véritable paix, le
retour à l'Eglise des non catholiques et
le règlement définitif en conformité des
droits du catholicisme de la question de
Terre-Sainte.
L'année jubilaire devait durer du 24
décembre 1924 au 24 décembre 1325, mais
à l'expiration de ce terme, le Pape
étendit les indulgences jubilaires au
monde entier pour toute l'année de 26.
En prescrivant la visite à cinq reprises
de l'église principale et de trois autres
Lonini
New-York
Allemagne. ..
Argentin!.. ..
Belgique
Brésil
Bulgarie
Canada
Danemark ..
Esypt»
Espagne
Finlande . ..
Grèce
Hollande ...
Hongrie....
Italie
Japon
Mexique....
Norvège....
Pétrognd.. .
Pologne. ...
Portugal . ..
Prague
Roumanie . .
Yougo-Siavie
Suide
Suisse
Uruguay.. ..
Vienne
UNITÉ
DE CHANGE
faillir
»» Franc»
au pair
t livra m 21
100 dollars 2562 Jt
100 marks 601 01
100 pesée .0*3 41
• 00 belges 154 to
100 milrelt aos 34
100 leva 11 44
100 dollars 2EE-2 U
100 couronnes 984 02
1 livre 121 17
100 pesetae 492 49
100 merke 64 21
100 drachmes 31 12
100 florins 1025 (5
tOO pennée 441 41
100 lire 134 14
00 yen 1272 29
100 pesos 1272 29
100 couronnes (14 92
100 zlotys 2i( U
100 escudos 275* 92
100 couronnes 7b 92
100 lel 15 27
100 dinars 4J2 4*
100 couronnes (14 92
100 Irencs 4S2 49
100 pesos 2SJ» 79
190 schilling tu 19
OOUR1
DU
JOUR
85 55
25 62
610 2S
550
354 7i
443 ..
209 .".
1029 75
ni 25
440 '..
75 90
15 20
466 .
49Z 75
Bulletin Financier
Paris, 3 Janvier.
Marché beaucoup plus nerveux, mais
non dépourvu de fermeté. La majorité
des groupes gagnent de nouvelles frac-
tions, surtout les mines d'or et quel-
ques titres de l'arbitrage, notamment
les valeurs de matières premières. Les
rentes françaises même bénéficient de
demand. ; et regagnent quelques frac-
tions. Les premiers cours amenèrent
des plus-values ; mais les éch-nges
ont été beaucoup plus discutés que
précédemment ; les demandes l'empor-
tent toutefois. Peut-être doit-on ceci
aux dernières séances moins Lonnes
transmises par New-York et Londres.
Par ailleurs, on attend avec lmpatien-
valeurs ; les galas, A 15 Heures, subsistent !
et restent encore substantiels sur les mine» *
dar.
Les valeurs de pétrole n ont t^s connu :a i
faveur des autres compartiments de la cote.
Avant clôture : War Lon. 3 | %. 98 3/4 e
Crtnsolldated, s i %, 74 1/8 , fcond. MK&u
l« 3/4 ; Cand. po., 9i 11$ ; louas, «s S/e f
Stiawlnigao, 18 15/16 ; International Nlcfctl
12 1/1 j General Nortn Tel., 97 t i Coata,
48/1 J ; Courtaulds, 32/s ; lmp. TobaccOj
4 7/8; Guinness, 82/« ; Mexlcan Eagle, 7/4 t;
Royal Dutch, 18 9/16 • Voc., 1 5/8 ; Shell,
2 7/16 ; Central Mining, 12 7/8 ; Rand Mi-
nes, 4 8/16 j (îoldftelds. 41/3 ; Johannes C.j
incoté ; East Rand, 20/6 ; Crown Mlnos<
7 5/8 ; Chartered, Il 1 ) ; De Beers, 5 3/8 s
Rio Tlnto, 1 Si ; Kbalalump, 1 3/16 ; Ma-
lacca, 10/.
BOURSE DE BERLIN
Du 3 Janvier. 1
Tassement général, mais sensible surtout
dans les compartiments qui avalent prin-
cipalement bénéficié de la hausse : valeurs
des services publics, de mines et de torges.
Il serait exagéré de parler de faiblesses unL.
formes, certaines valeurs comme la Far-
ben, Gesfuerel, Aku Hapag se sont en effet,
maintenues vers leurs cours précédents. Le
marché des valeurs à rendement fixe, se
conformant â l'ambiance générale, a fléchi.
Clôture : Relchsbank, 147 1/4 : Deutsch-
bank, 73 : Hapag, 17 ; Chade. 143 t ; Ges-
fuerel, 77 -, Slement, 121 1/4 ; Dessauer Gas,
108 3/4 ; Rhelnische Braunkohlen, 185 ; Gel-
senklrch. 50 ; Ver Stahlwer. 32 3/8 ; Far-
ben Lud, 96 1/4 ; Salzdetfurth, 168 i !
Schuthelss, 107 1, 5 \ 1930 ; Toung, 78 L
Contre l'oppression
soviétique
j- UK APPEL DE L'HERITIER
j DE LA COURONNE DE RUSSIE
/ Paris 3 janvier.
' lie grand duc Cyrille adresse l'appel
; jïuivant à l'armée rouge :
« La oonscier.ee nationale s'affermit
«an Russie, déclare notamment le grand
duo. C'est un signe de la délivrance
.prochaine; l'armée et la marine, qui
i portant encore lo nom de rouges, sont
: profondément pénétrés du sentiment
imational; elles constituent l'uniaue
. torce russe capable de sauver la Rïis-
; sie de l'invasion dte la désagrégation
gt de l'oppression communiste.
< Soldats russes, Je m'adresse à
wus; votre puissance est une garantie
y de l'inviolabilité et de la sécurité de
1 l'Etat russe. Votre devoir est de for-
tifier la puissance de l'armée et de la
marine, d'exalter leur esprit, d'affer-
mlr la discipline, de travailler avec
assiduité à leur perfectionnement
technique.
< Quand, par la miséricorde de Dieu
d'accord avec le peuple, vous mettrez
lin au despotisme des communistes,
l'heure de la renaissance de l'Etat
russe sonnera et il vous incombera
alorg le devoir de préserver vos rangs
de la désagrégation et de défendre
l'unité de l'Empire et le libre dévelap
pement des peuples qui le compo.
sent. »
LES RECORDS
Û9 l'élection présidentielle
aux Etats-Unis
Washington, 3 janvier.
On publie le relevé complet du ré-
sultat des dernières élections présiden-
tielles. Cette statistique montre que le
nombre des votes exprimés, soit
39.754.351, est le plus élevé enregistré
jusqu'ici dans l'histoire des Etats-Unis,
bien que ce chiffre ne représente qu'un
peu plus de la moitié des 70 millions
d'électeurs américains inscrits.
Trois autres records ont été établis
à cette élection : M. Roosevelt a obte-
nu le plus grand nombre de voix
(22.813.786) qu'ait réuni aucun candi-
dat. Il a également reçu du collège
électoral le plus grand nombre de voix
enregistré entérieurement (472 contre
59 accordées à M. Hoover) et 42 Etats
se sont déclarés pour lui contre 40
pour M. Hoover en 1928.
Enfin, les 15.759.266 voix qui se ."ont
portées sur le nom de M. Hoover, cons-
tituent le plus haut chiffre atteint par
un candidat rejeté.
Lus Réceptions
de I. Paul-Bon
Le Serrice
d'apurement des comptes
dn Trésor
UNIE VISITE DE M. CHERON
Paris, 3 janvier.
Le ministre des Finances s'est rendu
aujourd'hui avenue de Tokio, au ser-
vice d'apurement des comptes du Tré-
sor. Il s'est fait rendre compte sur pla-
ce du fonctionnement du service et de
l'affectation des divers agents qui y
sont employés.
Il a constaté que le service d'apure-
ment peut faire encore pendant quel-
ques années d'importantes recettes El-
les sont évaluées k cent millions pour
l'exercice prochain
Genève, 3 janvier.
Une lettre en date du 29 décembre,
du directeur du bureau du Japon à la
S. D. N., M. Sawada, porte à la con-
naissance du secrétariat général que
les informations reçues, indiquent que
la mobilisation des troupes du général
Chang Sue Liang, dirigées vers la pro-
vince de Jehol, s'est particulièrement
accentuée ces jours derniers.
Aux termes de cette lettre, depuis le
20 novembre, les troupes chinoises" de
Chang Sue Llang ont construit des
tranchées allant a l'est de la ville de
Jehol jusqu'à Chang Hai Kouan. D'au-
tres tranchées solides ont déjà été com-
plètement organisées aux environs de
la ville de Tien Tsin, le long de la
ligne Tien Tsin-Poukeou. Poprvues de
munitions en abondance et surtout de
nombreux avions, ces troupes ont dés
maintenant commencé d'effectuer de
temps à autre, des coups de sonde pré-
paratoires par des actions offensives
isolées contre les forces japonaises,
tant du côté de Jehol, qu9 dans les ré-
gions de Tien Tsin et de Peking.
Cette lettre a été communiquée aux
membres du Conseil et de l'Assemblée
de la S. D. N.
D'autre part, on mandie de T^kio
que le gouvernement japonais a don-
né pour instructions aux autorités nip-
ponnes de la Chine du Nord, de ne
pas se prêter au jeu des Chinois qui,
selon lui, cherchent à provoquer le
Japon.
Les milieux officiels japonais e=ti-
iment, en effet, que cette provocation
a été calculée de façon à compromet-
tre la sitiiation internationale du Ja
pon.
DECLARATIONS DU MINISTRE
DES FINANCES CHINOISES
Changhaï, 4 janvier.
Dans une déclaration faite à la presse
au sujet des tragiques événements de
Chan Hai Kouan, M. Soung, ministre
des finances chinois, a déclaré notam-
ment : « Il n'est pas difficile de deviner
le motif de la dernière attaque japo-
naise. Le Jeho 1 , qui est la voie d'accès
au nord de la Chine et à la Mongolie, a
depuis longtemps été convoité par la
caste militaire Japonaise. L'histoire se
répète comme 1932, 1933, s'ouvre sous
Vombre menaçante que le militarisme
nippon projette sur un monde qui a un
besoin essentiel de paix. »
UNE DEMANDE D'INTERPELLATION
A LA GHAMBRE FRANÇAISE
Paris, 4 Janvier.
M. Fontanier, député socialiste du
aurait désigné.
Etant donné le caractère exception-
nel de la prochaine année jubilaire, car
c'est la première fois que l'Eglise célè-
bre un des centenaires de la Passion,
de la mort et de la résurrection du
Christ, on s'accorde à croire dans les
milieux religieux que l'année sainte
33-34 sera célébrée avec une solennité
particulière.
L'EGLISE ET LES PROBLEMES
INTERNATIONAUX
Rome, 4 janvier.
SI l'on en croit divers bruits qui cir-
culent à Rome, le nouveau jubilé revê-
tira en certains domaines un aspect
non seulement religieux mais aussi po-
litique. Il s'agirait en d'autres termes
de saisir l'occasion de cette grandiose
célébration du 19" centenaire de la mort
du Christ pour tenter par le Vatican le
moyen de réaliser la vrai et juste paix.
églises locales que l'évê Plusieurs personnes sont mortes
de congestion à Buenos-Ayres, par
suite dp, la chaleur suffocante.
t»—*- Le président Herriot est parti en
automobile de Lyon en direction de
Marseille.
m-* Malgré son insistance pour re-
prendre sa liberté, Mme Cécile Sorel ne
pourra quitter la Comédie Française
que le l or janvier 1934.
s»-* Le nouveau ministère bulgare
présidé par M. Mouchanoff a obtenu un
vote de confiance à la Chambre.
m-> On annonce que le président de
la République Française, le roi des- Rel-
ues et M. Mussolini auraient été inntés
à venir visiter la toirc internationale
qui va se tenir à Chicago.
m-* On vient, d'arrêter à Fontaine
(Isère) Yran Vachct. caissier dans une
mégisserie, qui avait détourné un mil-
lion.
IL FRAPPE UN AUTOMOBILISTE
PRES DE VILLEFRANCHE-D'AVEYRON
ON L'ARRETE A TOULOUSE
Toulouse, 3 janvier.
On vient d'arrêter à Toulouse un
certain Giorni Santé, italien, qui di-
manche soir, sur la route de Villefraa-
che de Rouergue à Caylus, avait vio-
lemment frappé un automobiliste, ac-
compagné de sa femme, qui lui avaient
porté secours, croyant se trouver en
présence d'un blessé.
C'est au moment ou ils lui propo-
saient de le transporter au plus proche
village, que Giorni Santé porta des
coups à l'automobiliste et à sa femme,
puis sauta sur sa bicyclette et dispa-
rut. Mais les agressés avaient pu donner
un signalement très précis du fugitif,
qui se faisait arrêter mardi à Toulouse.
UN COUP DE FEU
EST TIRÉ SUR UN TRAIN
Caen, 4 janvier.
Au moment où le train 351, venant de
Paris arrivait à Bussy, au hameau de
Saint-Martin-des-Entrées, à 2 kilomètres
de Bayeux un coup de feu a été tiré
sur le convoi. Une balle a frôlé une
dame et une fillette qui se tenaient à
une portière.
ARRESTATION EN BELGIQUE
D'UNE BANDE D'ESCROCS
Bruxelles, 4 janvier:
Il v a quelques jours, la police lié-
geoise arrêtait un faux-prêtre syrien,
nommé Chburez, qui avait commis de
nombreuses escroqueries au détriment
des prêtres et des communautés reli-
gieuses.
Chourez faisait partie d'une bande
d'escrocs ayant élu domciile rue des
Guillemins à Liège. Grâce à lui, la
police parvint à arrêter le nommé Za-
Charia Malick. se disant professeur de
théologie, mais qui reconnut avoir sol-
licité de l'argent pour ses besoins per-
sonnels et ceux de sa famille, domici
liés en France, à Castelnau.
Quelques instants après, trois autres
faux prêtres, nommés Marck Challo,
Trair Challo et Georpes Ouchinna, fu-
rent arrêtés. La bande avait opéré en
Hollande il v a quelques temps.
Ces quatre escrocs ont été mis à la
disposition du Pnrquet.
une pension de famille où il avait re-
çu la iiuit dernière, .un visiteur incon-
nu avec lequel il avait engagé une vive
discussion.
Les hôtes de la pension furent ré-
veillés en sursaut par deux coups de
feu, mais quand ils descendirent dans
le hall où avait e.u lieu la querelle, i)
ne trouvèrent qpe ie cadavre de Zeme-
hdes, l'assassin inconnu ayant pris la
fuite.
L'attention de Scotland Yard a

MERCREDI 4 JANVIER J.9SS
.TOULOUSE^
LA JCCRNÊE
DU 4 JANVIER 1933
Saint du jour • Saint Rigobert.
t ête à souhaiter Saint Siméon,
w»-» 20 h. 30. Théâtre du Capilole
t La Verne joyeuse •.
Société d'horticulture
de la Hauîe-Gâronne
SEANCE SOLENNELLE
ET DISTRIBUTION DE RÉCOMPENSES
La séance solennelle et de distribu-
tion des récompenses aura lieu au siège
de la Société d'Horticulture. 9, rue
APRES
DE LA
L'AGRESSION
RUE ALSACE
Les no aunes Nonce Nicolai, 22 ans,
soldat au 28» régiment de génie, 5'
compagnie, à Montpellier et Pierre
Chastenst, îî ar-t,, mécanicien, au Tech
(Gironde), de passage à Toulouse, ont
été déférés au Parquet sous l'inculpa-
tion de coups et blessures pour avoir
Ozenne. le dimanche 8 janvier, à 10 heu- ^ participé a la bagarre qui s'est pro
res du matin. Tous nos membres sont duite au carrefour
Les Soirées
LE GRAND BAL DU LYCÉE
L'organisation du grand bal annuel
des anciens élèves du Lycée poursu't
chaque jour la série de ses réalisations
u\ ec une ardeur inégalée.
Les objets de cotillon, spécialement
et richement confectionnés a Paris, à
l'exemple de ceux des plus grands bals
mondains. sAuit nour tons de merveil-
leux et luxu^x souvenirs.
Les cartes u'entrée, au prix de 20 fr.,
P uvent être retirées dès â présent au
siège de l'Association, 2. rue du Tatir ;
chez M. Baillaud. opticien. 14. rue de
la Pomme, et à. la maison OlivleT. nie
I.aravette. 27.
Les salons du grand restaurant La-
favètte seront, le 14 janvier, le rendez-
vous de la haute société toulousaine.
Lfi nombre d'entrées sera limité.
L'ŒUVRE CRANCKER
ET LE BAL DE LA PHARMACIE
Au moment où la « Ligue oour la
lutte contre la Tuberculose » attire l'at-
tention du public sur les méfaits de ce
fléau, l'Association des Etudiants en
pharmacie de Toulouse, a décidé d'ap-
! porter son concours pécuniaire à cette
Ligue et plus particulièrement à l'Œu-
vre Grancher, pour la préservation de
la tuberculose infantile.
Il est, certes, um devoir de soigner les
contaminés, niais combien il est plus
efficace d'arracher à l'emprise du mal
des petits êtres encore sains. On sait,
en effet, que l'enfant de parents tuber
; culeux ne l'est pas de naissance, mais
qu'il le deviendra certainement s'il con-
tinue à vivre dans ce foyer de bacilles.
Or, en 1907, sous l'impulsion de Gran-
fcher, se fonda une œuvre qui prend
dans ce milieu les enfants, même en
bas âge, et qui les place, à la campa-
gne, dans des familles ou dans des or-
I iganisations spéciales, où ils deviennent
des hommes.
Mais si l'on songe .qu'il faut en
: moyenne 200 francs par mois et par en-
! faut, on ne sera certes pas étonné que
1 la section de Toulouse de l'Œuvre Gran-
cher. soug l'active présidence du doc-
' teur Jean Tapie, n'ait pu placer l'an
i dernier due 60 enfants, faute de fubsi-
; des.
Aussi, pour lui venir en aide dans la
invités à cette solennité, ainsi que les
lauréats à nos diverses expositions de
1932.
A l'issue de cette cérémonie, à 12 h. 30.
aura lieu lft banquet de l'Horticulture,
au grand hôtel Victoria .
Les adhésions au banquet ne seront
reçues que jusqu'au mercredi 4 Janvier
inclus.
Nouvelles Religieuses
EGLISE SAINT-LOUIS D'ANJOU. —
Jeudi 5 janvier, une messe sera chan-
tée dans la chapelle des Francisoains,
32. avenue de la Patte-d'Oie, pour le
repos de l'âme de M. le chanoine Géles-
tin Vielle.
Un homme d'afîaire indélicat
PRÉCISION
Nous avons annoncé, sous c© titre,
l'arrestation récente d'un notaire tou-
lousain. M Pons.
U faut préciser que ce dernier n'exer-
çait plus ses fonctions, du moins romi-
nalement. a Toulouse, depuis un cer-
tain temps.
Bienfaisance
A L'OUVROIR SAINTE.CLOTXDE
L'Arbre de Noël de l'ouvroir Sainte-
Clotilde aura lieu le 8 janvier. Il con-
vient de se hâter d'envoyer les dons
rue SaintrAntoine-du-T, 20, ou 12. rue
Vélane.
Avis à tous les enfants charitables :
une surprise doublée d'une bonne œu-
vre leur est réservée pour les premiers
mois de l'année. On les avertira en
temps utile.
Esquirol dans ia
nuit du 31 décembre ou 1 er janvier et
au cours de laquelle M Ronbled a ré
blessé d'un coup de revolver.
Le service de la Sûreté, après des
rechercha., laborieuses, ont réussi à
identifier les trois individus auteurs
présumés de l'agression qui s'est pro-
duite lundi matin, à 5 heures, rue Al-
sace, sur MM. Bombled et Abadie.
Ce sont les nommés Nicolai, Chaste-
net et André Duprat.
Ces individus, malgré leurs dénéga-
tions ont été formellement reconnus
par leurs victimes.
Ils seront déférés, mercredi, au Par-
quet de M. le procureur de la Répu-
blique.
INFRACTION
A ARRETE D'EXPULSION
Le sujet italien Donato Chirio, âgé
de 52 ans, employé sur les chantiers
de l'Ecole vétérinaire, s'est présenté
au service des étrangers pour çollici
ter le renouvellement de sa carte
d'identité d'étranger, bien qu'expulsé
d'e France depuis' 1907.
Après interrogatoire. Chirio a été dé-
féré au Parquet pour infraction à
l'arrêté d'expulsion qui le 'rappe.
PEGTAGLES l'IMIlHI'lll f
Centre Familial Ménager
de Toulouse
Le Centre Familial-Ménager de Tou-
louse a été créé en. 1929 par um groupe
d'industriels et de commerçants de no-
tre ville, soucieux die donner à leur
personnel féminin un enseignement
familial et ménager.
Des centaines d'employées de com-
mesurë'dVses moyens" PAssocfation desîmerce et d'ouvrières d'industries di-
Etudlants en pharmacie organise son verses die notre ville ont suivi l'une
hai annuel a son profit, le samedi 14
i janvier, dans les salons du Grand-
Hôtel.
Nous pouvons assurer la population
i toulousaine que rien n'a été négligé
j vour donner le plus d'éclat à cette soi-
: rée : un cotillon luxueux, qui sera ex-
1 posé sous peu aux établissements
i Thiéry : urne magnifique tombola, dont
les nombreux lots réserveront d'à gréa-
ntes surprises ; enfin, un concours de
; danses et d'attractions diverses, avec le
brillant orchestre préféré des Toulou-
sains • Marc et ses collégiens,
| Nous insistons auprès des personnes
titulaires de cartes d'invitation pour
qu'elles aillent dès maintenant retirer
leurs cartes d'entrée aux adresses sui-
ivantes : Pharmacie Dufnlhot, 54. rue
de Rémusat ; pharmacie du Soleil,
(place Wilsan ; maison Martin-Gautiê,
rue d'Alsace ; Pascal, chemisier, rue
Lapeyrouse.:
des nombreuses sessions de cours qui
ont été organisées depuis cette date.
Dans le but de permettre aux jeu-
nes femmes et aux Jeunes filles qui
désireraient se perfectionner dans leur
rôle de ménagères ou s'y préparer de
bénéficier de renseignement donné au
Centre, des cours spéciaux seront or-
ganisés à leur intention entre le 9
janvier et le 8 avril 1933
Pour tous renseignements, s'adres-
ser à la Permanence, 2, rue Chevreul,
jusqu'au 7 janvier 1933 :
Mercredi et vendredi de 18 h. 30 à
19 h. 30 ou merrciiedi de 14 h. a 15 h.,
ou samedi die 16 heures à 17 heures.
PRETS signature aide â comm. et
propriétaires. Henry, 35. rue Gambetta.
ROSIERS écussonnés 1" ohoix dans
les meilleures variétés. Nains, 2.50 ;
grimpants, 4.50 ; tiges, 11 ET.; pleu-
reurs, 25 fr.; < Au Parfait Jardinier »,
2, ruè die Metz.
DEMAIÎJ ET JOURS SUIVANTS,
grande vente de soldes « A LA CHE-
VRETTE », 20, rue Alsace. Occasions
exceptionnelles en fin de séries à tous
les rayons..
Cours et GÉtaes
l Chez les voyageurs
de commerce
Les membres du Syndicat des voya-
' sreurs de commerce de Toulouse se sont
réunis en assemblée générale annuelle
; samedi dernier, à 14 heures, à 1 ancien
ne Faculté des Lettres.
Autour de M. Osmont, président du
I Syndicat on remarquait : MM. Vaysse
1 et. Villemeur, vioe-présidents; Ed. Ser-
, res, secrétaire général honoraire; Vil
1 lars, secrétaire général; Auriac. tréso-
rier général; Labelle et. Pénard. secré-
taires adjoints, et plusieurs autres ad-
ministrateurs.
A signaler également la présence sur
l'estrade de M e Maziol. avocat-agréé, «t
\ M8 Bénazet, avocat à la Cour d'appel,
conseils juridiques du Syndicat.
• L'absence de M. Couderc, président
honoraire et chef du contentieux, rete-
nu par la maladie, fut unanimement
: regrettée.
1 De nombreux auditeurs assistèrent s
la réunion et applaudirent chaleureuse
ment l'éloquente allocution de M. Os
mont, ainsi que les rapports des t'iffê
rents services du Syndicat.
Il fut ensuite procédé à l'élection de
'douze administrateurs.
Les conférences juridiques faites par
Me Maziol et M 8 Bénazet furent, comme
chaque année, très écoutées et ponc-
tuées de chaleureux applaudissemants.
Une tombola gratuite, surprise de la
commission de propagande, clôtura
cette brillante manifestation.
A l'issue de l'assemblée générale, le
bureau du Conseil d'administration fut
ainsi constitué :
Président honoraire, M. Couderc :
secrétaire général honoraire, M. Ed.
Serres. Président, M. A.-D. Osmont :
vire-présidents, MM. Vaysse et Ville
meiir ; secrétaire général, M. Vlllars ;
secrétaires adjoints, MM. Labells et Pé-
nard ; trésorier général. M. L. Auriac ;
trésorier adjoint. M. Lagriffoul : crehi-
viste, M. Noguès.
Service des Eaux
Par suite de travaux urgents à effec-
tuer à la canalisation, la distribution
de l'eau sera interrompue le mercredi
4 courant, à partir de 13 heures, dans
les voies désignées ci-dessous : rue de
la Colombette (partie comprise entre le
boulevard et la place Saint-Aubin) et
rues adjacentes.
Le service normal sera rétabli aussi-
tôt les travaux terminés, probablement
dans l'après-midi*
A LA FACULTE DES LETTRES
Le cours public de géographie des
Pyrénées commencera ce soir, à 17 h. à0,
au grand amphithéâtre de la Faculté.
M. D. Faucher, professeur de géogra-
phie fera une conférence sur le sujet
suivant : « Les lacs de montagne ».
Cette conférence sera accompagnée
de projections.
L'ENSEIGNEMENT FAMILIAL
MENAGER
L'Office rappelle aux Jeunes filles pu-
pilles de la Nation que la causerie don-
née par Mlle Marsaud sur l'enseigne-
ment familial ménager aura lieu' ce
soir mercredi 4 Janvier, à 80 h. 30, au
Secrétariat de l'Office. 15, rue Gonstan-
tine
Cette causerie sera suivie de projec-
tions cinématographiques et de démons-
trations pratiques qui la rendront par-
ticulièrement intéressante.
Nous comptons que de nombreuses
pupilles assisteront à cette réunion, qui
tout en leur permettant de passer une
soirée des plus agréables, leur donnera
l'occasion d'acquérir des renseigne-
ments précieux sur leur rôle de future
ménagère.
ftVIS ET CONVOCATIONS
Union symphonique. — Vendredi 6 cou-
rant, à 21 heures, répétition an siège
Avenir Choral des Minimes. — Aujourd'hui
mercredi, 4 Janvier, et vendredi e Janvier,
a 'il heures précises, au siège, café Saint-
Hocli, 54, avenue des Minimes, répétition
générale.
C'Œittet Toulousain. — Réunlan générai»
aujourd'hui mercredi, 4 Janvier, à iil h„
au siège, 12, rue Travorslère Saint-Georges,
renouvellement du hureau, compte rendu
financier, programme pour 1033, présence
indispensable.
Mutilés et réformés d'après guerre. —
Tous les mutilés et réformés d'après-guer-
re, adhérents et non adhérents, sont priés
d'assister à /assemblée générale de fin
d'année qui aura lieu le dimanche 8 Jan-
vier, 15, Arcades du Capitole, au premier
étage.
Club Franco-Gormanlque. — Le bureau in-
vite les membres du club a assister a la
séance du mercredi 4 Janvier, qui se tien-
dra, comme i l'ordinaire, 39, rue Gambetta,
a 21 heures. Au programme : « Une page
d'histoire allemande », conférence de M
Higounet, licencié ès-lettres; musique, chant,
danses. Les étudiants de la Faculté des
Lettres sont tout particulièrement invités
à venir écouter l'Intéressante causerie de
leur camarade.
Trouvailles. — Réclamer à M. Begarrie,
13, rue Salnt-Hlppo/yte, un paquet de linge;
à M Baucslair, avenue Armand-Laygues, 1,
un portefeuille; à Mme Davejean, rue des
Anges impasse Belou, 10, un porte-monnaie
a M. Faux, impasse Notre-Dame, à Saint-
Michel, une petite somme; à M. Fauré,
place extérieure Saint-Michel, un sac de sel;
à M. Daunet, 20, rue Bonrepos, une mani-
velle d'auto; & M. Raufast, place Belfort,
2 bis, un portefeuille; â M. Baby, avenue
de la Patte-d'Ole, 6, un trousseau de clefs;
à M. Soulet. rue Lascrosses, 2, un mandat-
poste; à M. Denlso, 19, rue Salnt-Eloi„ une
paire de gants; à Mme Labat, rue Belle-
garde, 19 bis, une couverture; à l'agent
Oll'é, 68 arrondissement, on bracelet; à M.
pendarrs. sapeur-pompier, caserne Robert,
une ceinture; à l'agent Gabaude, i' arron-
une clef; à M. Maurel, place Wllson, un
paquet; au bureau des épaves, un porte-
monnaie; à M Coume_ avenue des Minâmes,
2, une trousseau de clefs; à M. Banaubre,
rue de la Pomme, 22, une chienne; à M.
Dougados, rue de la pleau, 17, un couvre-
pied; à M. Tapiau, chemin de la Charbon-
nière, une paire do gants; à M. Bergé, con-
cierge, rue Matablau, 21, un sac à main;
à. M. Pique, place du Busca, 1, un trous-
seau de ciels ; à M. Combes, maison Ingle-
bert rue Alsace, une barette; à M. Cot, rue
Salrit-Michel, 95, une robe; à M. Maran, fils,
rue ssaJt, 45, à Lardenne, une montre-bra-
celet; à M. Françoise, place de la Trinité, 3,
un gant; à M Coll. impasse Jonas, 8, une
blague à tabac; à l'arministration des
trams, un paquet, une chaîne, «in parapluie.
AUJOURD'HUI
Bureau . 20 h. Rideau 20 h. 30
La Verne Joyeuse
MM. FRANCO, DCGES, LICHARDOS,
LAVIGNE.' RUBIO, ROZAR.
Mmes Sy.vlane PRESSAC, ALISSEBEL 1
LABORDE, de LAVARE1LLE,
de GILMORE
Danses par
Mlles Olga CHASSAIGNE.
du HAMEAU et J»S dames du ballet.
Chef d'orchestre : M. DORSSERS
BIENTOT
TOPAZE
«>f!^ApCEL PA GNOL
A LA /CEN E
Ml// E3ABB EGAN
et J& 10 Hollywood Redheadf
'* \mew€iUeiix or-chaïUe & Fomnes j/f
A L'ÉCRAN
,\ rle susxès deŒihiycr
& enjef d'eauvr*? duTTLoiim ^(rjrrruMte
' - G . PEyDEAU '
avec
Matinée à 15 h.
Soirée à 21 h.
limncoin
(Balcon 5 fr.)
(Balcon 6 fr.)
DEMAIN JEUDI : Vente spéciale de
vêtements de communion, prix in-
croyables. A LA BELLE FERMIÈRE,
39, rue Alsace,
Courrier Artistique
THÉÂTRE DU CAPITOLE
« Lakmé »
THEATRE DU CAPITOLE
Aujourd'hui, à 2o h. 30, La veuve Joyeuse.
Jeudi, à 20 h. 30, Princesse Ciaraas.
Samedi, à 20 h. 30, Monsieur Beaucaire.
Dimanche, h 14 heures, Lakmé, avec M.
Genin, de l'Opéra, Mmes Martha Mayo,
Rhêna Dix, Sandré-Dufrène, de Lavarellle,
Laborde, MM. Savignol, Bonnaud, Albony
Ballet de Véronique.
A 20 h. 30, La veuve Joyeuse.
Location ouverte pour mercredi et jeudi.
Pour saderni et dimanche, vendredi ma-
tin, à i» heures.
En raison du goût très marqué du pu-
blic toulousain pour La veuve joyeuse cette
opérette sera de nouveau présente ce soir
sur notre scène.
C'est toujours Mme Pressac qnii chantera
avec le même goût le rôle de Mlssia et
Francil campera le prince Danilo. MUe
Alissebel, en voix si claire et si sympathi-
que, personnifiera Nadia.
Flgg trouvera en M. Dugès un interprète
du comique le plus naturel et le plus
achevé. M. Lavigue sera un très amusant
PODOff. M. Lichardos un Camille de Cou-
tançon bien traduit.
Mmes Laborde, de Lavarellle. de Gilmore
et Roux ainsi que MM. Ruhio, Amouroux
et Puyo tiendront les emplois secondaires.
M. Dorssers dirigera l'orchestre g
MUSIC-HALLS ET CINÉMAS
NOUVEAUTES. — En soirée à 20 h. 45
Rlgoulot, champion et recordman du
monde,
PARAMOUNT. — Spectacle perma-
nent 4 partir de 14 heures et soire» i
St heures : Sa Meilleure Clients,
VARIETES
Vendredi prochain
comique tut la guerre
" Les
de * oIr '
Enfin, I
Ils seront là
demain.
QUI ÇA?
LÈS
TROIS
MOUSQUETAIRES
ET C'EST !M TElilfll
:: QUE VOUS VERREZ ::
ET ENTENDREZ PARIER
dans le nouveau film de
H. DIAMANT-BERGER
les héros d'A. DUMAS
BLANCHE MONTEL
EDITH MERA
ANDRÉE LAFAYETTE
AIMÉ SIMON-GIRARD
ROLLA NORMAN
THOMY BOURDELLE
HARRY BAUR
PAUL COLLINE
LOUIS ALIBERT
SAMSON FAINSSLBER
MAURICE ESCANDE
HENRI BAUDIN, etc.
Demain, jeudi
GRANDE MATINEE A 3 H.
LOCATION OUVERTE
LES VARIfTÊS. A 15 h. et 6 îl h.
Rlkt; L» Mille de Laiouméaue, documen-
taire sportif, et VAtelier du Pire Notl.
GAUM ONT-PALACE. — A 15 et 21 &
Occupe-toi d'Amélie.
TRIANON. — A 15 h. et à 21 heures :
Mon curé cnei les richet.
G AL LIA-PAL A Cl. - A U h. 15, *
l« u. 30 et à 21 heures .- La Douceur d'Ai-
mer,
ROYAL-PAT Ht. — A 15 K. et à 81 h.,
Ma Femm«.,„ Uomme d'Affaires.
OLYMPIA. - Soirée, a 20 h. 45
Un Uomme tans nom.
COSMOGRAPH. — Ce soir à 0 h.,
L'Enfer de l'Amour.
FANTASIO-CINÊMA. — Demain,
Il est charmant, axec Henry Garât.
DE TOIL0US2 A MARSEILLE, UN
seul chausseur bottier des élégants
« BAILLY », 38. rue Alsace. Toulouse
Carcasson&e, Béziers et Nimes.
Légion d'Honneur
Dans la liste des nouveaux chevaliers
'do la Légion d'honneur du ministère de
l'Education nationalo, nous avons re-
levé le nom de M. Delaruelle. profes-
seur à la Faculté des Lettres.
M. Delaruelle y occupe depuis long-
temps la chaire de langue et de littéra-
ture latines avec une autorité et une
distinction auxquelles on est unanime
it rendre hommage.
Ses étudiants, qui ont la bonne for-
tune de bénéficier do ses leçons et de -a
sympathie attentive et aussi les curieux
oui ont frardé pour les Lettres quelaue
tendresse savent que M. Delaruelle s u-
îén sse aussi, avec autant de ferveur
în e de bonheur, à notre littérature frau-
Sftlse de la Renaissance. Il est comme
ïin dit un « seiziémiste « et c est sur-
tout il nue l'oit va consulter d'un peu
Xt cette époque lointaine, à. la
Faits Divers
IL FRAPPE UN AUTOMOBILISTE
PRES DE V 1LLEFRANCHE-D'AVEYRON
ON L'ARRETE A TOULOUSE
Lire aux Faits divers généraux4
UN MYSTERIEUX EMPOISONNEMENT
UNE JEUNE FEMME TROUVÉE MORTE
DANS SA CHAMBRE D'HOTEL
M. Roger Cassagne, âgé de 23 ans,
marchand forain demeurant 52, rue
Pargaminière était allé lundi soir avec
son amie Madeleine Auloy, dite « Co-
lette », dans un cinéma de la ville.
A la sortie du spectacle, le couple se
rendit dans un bar du centre de la ville
où un inconnu proposa à Roger Cas-
sagne de lui acheter un revolver.
Le prix en fut fixé à 30 fr. et le
marché conclu, le couple sortit du bar.
Une fois dans la rue, Cassagne, tou-
jours en compagnie de son amie, soit
sans motif, soit à la suite d'une discus-
sion avec celle-ci, l'enquête le détermi-
nera, déchargea son revolver en tirant
en l'air à plusieurs reprises.
Au bruit des détonations, les agents
Giscard et Passiex en tournée dans le
quartier intervinrent et conduisirent
Cassagne à la Permanence où il fut
fouillé. -.
Il était porteur d'un carnet de forain
et d'une somme de 15 francs.
La jeune Colette pendant ce temps,
profita du désarroi pour s'enfuir.
Cette affaire avait-elle des dessous
mystérieux '! Fut-elle effrayée de cette
arrestation ?
Le fait est qu'elle regagna son hôtel,
dans le quartier Matablau et recom-
manda à son hôtelier de la réveiller le
lendemain matin vers 11 heures.
A l'heure indiquée le propriétaire de
l'hôtel alla frapper à la porte de sa
chambre et comme aucune réponse ne
se faisait entendre, il pénétra et trouva
la malheureuse étendue sur le lit sans
connaissance
I.'hôtelier téléphona aussitôt à la per-
manence qui fit prendre la malheu-
reuse qui fut transportée à l'Hôtel-Dieu
où elle fut hospitalisée salle Saint-
Iosf|i!i.
Le docteur Paumiès appelé en même
temps, diagnostiqua un empoisonne-
ment dû à un somnifère.
I.a victime, malirê tous les soins qui
lui furent prodigués, ne tarda pas a
succomber Une perquisition faite dans
sa chambre à l'hôtel, fit découvrir
deux flacons du somnifère qu'elle
avait absorbé.
M Mécrardon, commissaire de police
du 4" arrondiSFement essaye d'éclaircir
cette mystérieuse affaire.
irisstFiteatiofiHiMre
BASKET BALL
Championnat de France, .. Saint-Raphaol
* Toulouse
Dimanche 8 janvier, aura. Heu, à Tou-
louse, une très importante i encontre de
basket-ball .comptant pour le champion-
nat de France, qui mettra aux prises Je
Stade Saint-Raphaëlois avec le Toulouse-
Université-Club.
Cette partie, étant éliminatoire, c'est CUTO
toute son importance.
CENTRE D'E. P. ET DE P. S. M.
DE LA 170 REGION
Les élèves du centre d'Education physi-
que et de préparation au service militaire
de la 17" Région, sont informés que les
cours et exercices du dimanche 8 janvier
prochain n'auront pas lieu à cause de l'ex-
cursion du centre à. Superbagnères.
U est rappelé aux élèves qui ne seraient
pas inscrits pour l'excursion que la limite
d'inscription est prévue pour ce soir, mer-
credi a 18 heures, au secrétariat du Cercle
militaire, rue Duranti.
Le Réveil Bouliste de la Patte-d'Ole. —
Tous les membres sont priés de se rendre
à la réunion qui aura lieu ce soir mercre-
di, à 21 heures, café Larroque, place de
la Patte-d'Oie. Questions iniportantes. Adhé-
sions. Présence indispensable.
Ski-Club Toulousain. — Jeudi 5 janvier à
20 h. 45 : établissement d'études physique
du docteur Ar.aud, 46. rue des Couteliers;
réunion des skieurs : Préparation des SOT
ties du Larrech et de Cauterets (8 janvier).
Lakrnê aet é revu, hier, avec une
agréable distribution et l'œuvue de Léo
Delibes, toujours fraîche, d'un contour
mélodique teinté d'exotisme et d'une
pittoresque orchestration, a obtenu un
légitime succès.
Le ténor Genin. dont le talent a été
si apprécié au cours de ses précédentes
représentations, a été, hier, la vedette
traditionnelle du mardi.
Un nombreux public lui témoigna, au
cours de la soirée, des marquas nom-
breuses d'admiration et de sympathie.
Sa jolie voix, facile et franche de
ténor, suffirait a lui assurer le succès.
Mais il agrémente son chant d'opposi-
tions, de nuances et de demi-teintes
dont l'effet est toujours irrésistible.
Toutes ces oppositions sont-elles dans
le style et dans la pensée de l'auteur î
Dans tous les cas, nous n'en trouvons
nulle trace dans la partition. Il est évi-
dent que M. Genin a composé un Gérald
un peu froid, um peu mièvTe, mais cette
interprétation a été appréciée, puisque
M. Genin a obtenu un gros succès. La
cantilèna du dernier acte, notamment,
où sa voix était d'un charme exquis, a
été ovationnée.
Mlle Martha Mayo. souvent applaudie
sur notre scène, a donné déjà quelques
représentations au Capitole. Elle pa-
raissait ce soir stras les traits de la pe-
tite déesse Hindoue.
Toute mignonne et gracieuse, elle re-
présente à ravir le personnage de Lak-
mé.
Le rôle est composé avec intelligence
et la voix est d'un timbre lumineux et
coloré, surtout dans le registre aigu,
qu'elle atteint avec une extrême faci-
lité.
Elle a délicieusement chanté le Pour,
quoi, le duo avec Mallika et l'air des
Clochettes, qui a été enlevé avec brio
et sûreté Lés notes piquées sont jolies
et les vocalises très nettes. Quelques
sonorités uo peu basses sur les mi et
les fa, mais l'ensemble est excellent, fct
Mme Mayo a été longuement rappelée
à tous les actes.
Savignol est un. Nilakanta de bonne
et chaude sonorité. Il joue selon la
bonne tradition et obtient le « tis »
après l'air du deuxième acte, xu'il
chante avec une juste expression.
Mallika était tenue avec une sûre
musicalité par Mme Rhena Dix.
MM. Bonnaud, en Frédéric plein de
vie et d'autorité ; Albony, qui dit le
poème d'Hadji à la perfection ; Mlles
Sandré-Dufrène et ds Lavaf^iie, deux
charmantes Miss, aussi peu anglaises
que possible, mais gracieuses et de jo-
lies voix.
Mme Laborde, enfin, qui fait une
mistress Benson bien nature et qui
réussit h parler l anglais tel qu'on le
parle, dans ses amusantes répliques.
Les chœurs et l'orchestre étaient sotis
la baguette du chef distingué et attentat
M Cluytens, c'est vous dire avec quel
soin, quelle sûreté les ensembles ont été
exécutés.
Le ioli prélude du dernier acte, tout
de douceur et de charme, a été Tendu
partout su-
fois tragique et charmante

MERCREDI 4 JANVIER 1638
U célèbre artiste de cinéma Csara ttOïï lient d'arriver à Londres
Saviez-vous que?...
lia Seieijce pottF tous
Voici à l'arrivée à la gare Wateéloo Clara BOW et son mari Rex BELL
(photo Wtae World.)
Autour de l'Ecran
LA PROVENCE A BILLANCOURT i
Mae provençal. Murailles de chaut*
blouUsantes parcourues de crocodiles,
larmes, trophées chers aux coloniaux.
Le docteur Gadarin (Aquistapace) y *.
pria sa retraite avec toute sa famille :
Mme Milly Mathls et ses filles : Mlles
tRenée Deunsy et Simone Simon. —
Atmosphère brûlante Jardin secoué do
mistral, cyprès, sycomores, roseaux,
Alpilles bleues à l'horizon.
Un fort accent méridional a çagné-
ïous les interprètes. Charlotte Cïasys,
[Artésienne gaillarde, transporte des
ibouquets d'oignons, et des chapelets de
piments.
t Nous tenons l'atmosphère, déclare,
pourtant, M. Houssin, assistant ; nous
arrivons de Villeneuve-les-Avignon et,
[vraiment, M. Gys en a saisi tous les
éléments. »
Fiévreux, le décorateur plante les
ttarniars bambous, secoue une imurette,
«St le metteur en scène, Chomette, fait
Bagne a Simone Simon. Eli© accourt,
l'installe et attend un jeume peintre :
]M. Brunhil.
On se souvient de l'amusante comê-
Hie de M. René Fauchois ; les Gadarin
r ssèdent des trésors dont ils ignorent
valeur : les toiles d'un artisan mort
Bans la détresse. Déjà, un esthète avisé
'entre en scène ; c'est Romain Bousquet.
(Aquistapace l'écoute, attentif, puis hèle
6a femme et sa fille . Milly Matins et
(Renée Deunsy : « Peut-être y a-t-il en-
'pore un tableau dans le poulailler ?... »
Elles se ruent. Zulma en a assez de
la campagne , trépidante dévoré© de
mondanités, elle veut aller à saint-
Raphaël ; « Pourquoi faire î Mais pour
y trouver un mari I té !... », déclare
la pétulante ingénue. Elle saute et file
(Sans une charrette a âne... Toute la
Provence k Billancourt !...
Aux côtés de la famille provençale,
H y a l'équipe des » Parisien» » : MM.
Scan Péner, Paul Robert, Brunhil,
paol Olivier, Mlles Christiane Jean.
UNC OPINION D'ECRIVAIN
8UR LE CINEMA
X plusieurs reprises, M: Léon Daudet
P parlé de cinéma avec une clair
jroyanoe et une intelligence rares
Aussi l'article qu'il vient de publier
pans « L'Action Française » sur « la
Hécadence du cinéma » suscitera force
[commentaires. On pourrait lui repro-
pher une sévérité un peu excessive ;
Riais 11 est bon que de temps en temps
ides voix autorisées, hier Georges
S uhamel ou Henry Bernstein, aujour-
'nui le célèbre auteur de l'tHérédo »,
rriennent rappeler à tous que le cinéma
doit être un art.
Voici quelques lignes significatives
0e l'article de Léon Daudet :
€ L'opinion que j'exprime ici, et qui
Ifeet celle d'un des premiers admirateurs
bt amis de l'écran, commence à être
-ïort répandue. Des films imbéciles font
Mes salles combles et des recettes énor-
mes, sans doute. Mais cela ne durera
ipas. Les arts, même encombrés de mé-
canique, se soutiennent, se nourris-
sent, se maintiennent « par en haut »,
jBt tout galvaudage est présage de rui-
ne. Je dirai des films actuels ce que je
dirai aussi des programmes de con-
certs par T.S.F., des sottises qui se dé-
bitent par T.S.F., de ces laideurs lan-
cées à profusion sur les ondes ; elles
^avilissent l'invention nouvelle, elles lui
coupent ies ailes, elles en font quelque
fchose de rampant et de bas, qui n'a
plus de nom dans aucune langue. Le
beau n'a plus rien à voir avec ces truf-
fages de spectacle et d'audition. Quand
le beau se retire, que reste-t-il ? Exac-
tment rien ; et, avant peu d'années,
[vous me direz des nouvelles des re-
cettes. »
.« MANNEQUINS », AU STUDIO
DE COURBEVOIE
Le Studio de Courbevoie présente en
toe moment l'aspect d'un vaste magasin
de nouveautés. Nous sommes au rayon
des gants, fleurs, plumes, ouvrages de
dames Deux cents figurants ont été ré-
Partis à divers rayons ; la circulation
est intense. A travers une foule consi-
dérable distinguons Noël-Noël au rayon
des gants qui essaie des i Suède » à
un* cliente ; il s'exalte et finit par lui
taire valoir, en vers, l'excellence de ses
8-rticles.
. Cependant, parmi la ruche en rameur,
une vendeuse observe cette scène avec
une imdagnation croissante, s'avance
près du trop galant vendeur et éclate
* La fiche ! pressons 1 et toutes ces
daines qui attendent ! »
Ses yeux bleus lancent des éclairs,
felle regagne à regret son rayon des
fleurs; ç est Edmée Favat. Vêtue d'une
Iw -c lre K à 001 Wauc - mettant en va-
tor ses cheveux blondis depuis qu'elle
affronte la caméra, elle déclare en
liant, faisant retentir le studio de son
5!ÎH,a bmbre . de «nwano élevé ; « C'est
S^enri^ A 0yez - Je suis Micheline
a iait dans 1 atmosphère fiévreuse des
grands magasins • cependant if pré
des 6 accès C (i è p e i s 1 0Ù ' 11 y a ^ i'a'cfio^à
Par r?P « J alou «e sans cesse coupés
£T^rî?,w né quell l»es fragments dans
wn yen table magasin,..; oui ie chante-
SchuJt aUC ^ U f ' les #»M*Mfc; de
ra.' | D prli e « rai "i ^ es Rentes ! plus que
mÀ rte nt er H U : ^hez-moi dix fem-
iw? ? e „i )1 1 Us dans ^ grand escalier...;
la do la fièvre., que
ça grouille... que ça vive., voyons t...
h-l± metteur en scene relève sa visière.
B éponge et continue à stimuler le tôle
denses" 1 éJég ' ant «« e * modestes ven-
Nosi-Noël s'avance en redingote un
crayon sur l'oreille, un carnet de fiches
n la main, avec ce sérieux du comique
*mt ne l'abandonrip inmais, il assure ;
«LF1 lm I 0111 " 19 ciné flanchait, l'aurai
wiiours un métior.. Mai» CPIUÏ dn ven-
wW, c est charmant ! Vouler-voui r\n
o 3,4, du 7 î... chamods ou daim î... Et
sur lie trottoir d'un grand magasin j'ai
dédicacé une foule de photos aux peti-
tes midinette qui m'ont reconnu... Mon
emploi va se corser quand je vais cou-
cher sur la brèche, c'est-à-dire dans le
magasin. Un mannequin ressemblant
étonnemment à Edinée Favart va me
troubler Andersen fit parler un soldat
de plomb et unie bouilloire. Heirvil don-
ne de l'âme à une Parisdeinmie de cire...
Evolution... »
Souriant, le célèbre fantaisiste ae re-
plonge dans son labeur. Autour d» ce
couple nous verrons aussi MM.. Pierre
Juvenet. Hiêronimus et Ga.by Basset^
ON TOURNE
R LES 28 JOURS DE CLAIRETTE »
Le passage Vivienne en 1889, res-
taurant à 1 fr. 70 le déjeuner ; galas à
1 fr. 70. Luthier ; le pâtissier Benoit
(Riverg Cadet) gambade, chante et ris-
que un œil dans la boutique de Béré-
nice ; deux amours pimpants balancent
une lourde guirlande de bleuets au-
dessus d'un seuil engageant où s'en-
gouffrent les élégances de l'époque.
Bérénice (Jeanine Guyse) présente
avec dextérité des chapeaux couverts
de plumes, de fleurs, de fruits, dé-
corés d'oiseaux et de papillons ; ces
fanfreluches attirent aussi les hommes.
Voici Berval (Vivârel), en gilet nan-
kin, pantalon a carreaux, coiffé d'un
gibus », brandissant un stick ; cet
élégant est suivi de sa femme Clairette
(Mireille).
« Il ne se doute pas dans quel piège
il Va tomber en voulant accompagner
sa femme chez les modistes, soupire
d'une voix mélancolique Armand Ber-
nard ; l'épouse et la maltresse yont
s'affronter 1 »
A cette époque, c'était um drame.
Michonnet, l'employé du. gaz (Aî-
imand Bernard) ^reprend — le gaz
n'allait guère, sans doute, en ce temps-
là — « ...car il faut que j'aille chaque
j-oiur (travailler chez Bérénice : alors,
ie sais tout, vous comprenez. A la fin,
je. ferai mes vihgt-huit jours, moi
aussi, et ça me mènera à dormir au-
près d'un gentil maréchal des logis ';
Mireille... Situations multiples ... »
Irsqiu'un vieux journaliste fran-
propulsaurs à réaction, c'est-à-dire des' çais m'apporta ia preuve indiscutable
fusées, dont des modèles curieux au-
raient déjà été expérimentés en Allema-
gne, et qui présentent la particularité
intéressante de ne pas exiger l'emploi
d'hélices.
Dans le cas ordinaire, le fonctloninie-
ment d'une hélice subit des perturba-
tions assez graves lorsque la densité de
l'air diminue. On a donc été amené à
étudier des hélices à pas autqmatique-
ment variable, comportant plusieurs
pales métalliques équilibrées automati-
quement dans uns positon qui dépend
de la densité de l'air, du régime mo-
teur et de la position de vol de l'avion.
Les hélices adoptées sont généralement
de très grand diamètre, de l'ordr© de
i mètres par exemple.
La construction de la voilure doit être
d'autre part, particulièrement étudiée,
parce que d'une manière grossière on
conçoit que la surface des ailes doit
être d'autant plus grande que la densité
de l'air est plus faible. On a été amené
des préparations de guerre que multi-
pliaient nos ennemis d'hier.
Au point de vue de notre politique
Intérieure, notamment de notre poilti-
que scolaire, j'éprouve la mêm© décep-
tion douloureuse.
Chaque matin, derrière les mots léni-
fiants des déclarations officielles, je
vois se développer, s'organiser l'hosti-
lité implacable qui menace tout ce que
j'aime, tout ce que je respecte le phis
au monde.
Cette école publique que nous devons
payer de nos deniers, et où, dans trente
mille communes de France, les parents
catholiques doivent, contraints par la
loi et par leur indigence, envoyer hurs
enfants, elle est, non pas toujours, cer-
tes, mais trop sauvent, une machine de
guerre contre la foi. un centre de pro-
pagande athée d'une effroyable viru-
lence.
ANNY ONDRA
Figura I. — Ito avion atratosphérlqu*. cm
dehors do ses caractéristique» techniques
lndispeiii5aMes, doit comporter une cabine
parfaitement êtandbie à l'Intérieur du fuse-
lage habitueui.
Les Bavants prétendent qu» ces radia-
tions cosmiques nous parviennent des
astres lointains à travers les espaces
interplanétaires, et produisent l'ozone
qui empêche la propagation des rayons
ultra-violets trop intenses qui, sans cette
circonstance heureuse, détruiraient tous
les êtres vivants de la terre.
MOTS CROISES
SOLUTION DU PROBLEME N° 387
e ê « • i t »
-1 c. 0 M M E R G E m A
A E U X
em A _V E S
S u R_ H A p I
M G A N I F A M
C 0 .u T U R I E R E
•S p A R T I S A N S S
- m B E E 0 T E Mans! D
A M 81 N 0 N Ht I L I
P A R T I H I D E E
s T B E L I M E S
PROBLEME H° 298
t t • * O i s •
Le professeur Piccard n'avait ainsi en
vue qu'un Dut purement théorique, du
moins à l'heure actuelle, et ne recher-
chait aucune performance sportive, ni
même industrielle ou pratique. Dès à
présent, pourtant, les techniciens d© l'a-
viation ont compris tout l'intérêt prati-
que que pouvait présenter l'étude de la
stratosphère pour la navigation aérien-
ne.
On peut, en effet. Mnst, dépasser ia.
zone des nuages, espérer remoaritsrer
une zone exempte de remous, et par-
courue seulement par de grands cou>
rants aériens ou même complètement
calme, et surtout, grâce à l'extrême ra-
réfaction de l'air, on peut atteindre die®
vitesses vraiment extraordinaires, de
l'ordre de 600 kilomètres à rheure, au
miniimum. ce qui" pourrait pennie-tire
ainsi des vols transcontinentaux régu-
liers et rapides.
Les problèmes que aoua&ve la naviga-
tion aérienne dans la stratosphère sont
pourtant beaucoup plus complexes
qu'on pourrait lie croire à première vue,
et le plus important est d'abord celui de
l'alimentation normale du rrfofeuir en
mélange explosif.
Au fuir et à mesuirt» de la diminution
de la densité de l'air, avec un moteur
ordinaire, la vitesse de l'appareil va
décroître, contrairement à oe qu'on
pourrait croire à priori, jusqu'à ce que
l'appareil est atteint sa vitesse limite,
en même temps que l'altitude maxima à
laquelle il peut parvenir,!
ainsi à considérer l'emploi de voilures
à variation de la surface portante et par
exemple, à ailes coulissantes ou à varia-
tion de la courbure (flg. 3) Différents
modèles ont déjà été présentés, et il
semble bien que l'avion strotosphérique
de l'avenir comportera aussi bien une
hélice à pas variable que des ailes à
surface ou plutôt à profil variable (flg.
2 et 3).
En raison, de la raréfaction de l'air et
du froid intense à haute altitude, le
fuselage de l'avion stratosphérique doi
enfin être établi d'une manière tout à
fait spéciale.
Les aviateurs sont complètement en-
fermés dans une cabine étânche swspen-
duç à l'intérieur d uluselage actuel.
Cette cabine devra être muni© de tous
les appareil sde navigation et de con-
trôle nécessaires, et de toutes les corn-i
mandes du moteur, des gouvernails, des
ailes, etc..
Il est absoluroen* nécessaire, d'ail-
leurs, que les sorties des commandes
soient absolument étantibes. afin que
l'air à pression plus éffievée contenu
dans la cabine ne puisse s'échapper, au
dehors (flg. 1).
Des compresseurs doivent être de
même prévus pour amener à la pression
nécessaire l'air qui doit servir à la res-
piration des pilotes et des passagers.
Des bouteilles d'oxygène comprimé sont
également prêtas à être utilisées en cas
" arrêt du compresseur, pour éviter tout
malaise des passagers.
Les hublots sont munis de vitres dou-
îbles et tous les trous d'entrée sont par-
faitement étanches, tandis que le chauf-
fage de la cabine s'effectue par un eys-
(ftàmie électrique, au moyen de. l'air
chaud qui sort des radiateurs^
LA PIRE DES MENACES
Philippe Barrés développe au Matin
les considérations suivantes .
Quand Mireille
t-elle .? Mystère !... dort-elle 1 Mange-
*
Sonnerie de clairon Au 83" hns-
sardï. Berval, jovial, chante :
C'est le g-alon...
Qui fait, mon bon.
Tourner toutes le» tttee...
Veuves ou fillettes...
Voila qui promet !
otre séjour
t la cote d'Azur
près
avec ou
NICE
Bd V.-Hugo
sans pension.
m Attention!!
Les Petites Annonce* font
trouver aisément, rapidement,
à peu de frais, ce qu'on re<
cherche : main-d'œuvre, ma-
tériel neuf ou d'occasion,
immeuble, fonds de commer-
ce, objet quelconque. —
Utilisez les petites annonces I
Elles paraissent le lundi et le
Jeudi dans toutes les éditions
— de l'Express du Midi. —
— — Adressez-vous â — —
L'AGENCE H A V A S
HORIZONTALEMENT
1. Assoupissement. — En tête de Paris.
2. Département français.
3. Une extrémité. — Deux voyelles.
4. Enjouée. — Initiales de deux fleuves
de France.
5. Symbole chimique. — Zéro. — Ini-
tiales de deux départements fran-
çais.
6. Clef. — Premier mot de la dwlse
des sans-patrie.,
7. Gousse parfumée.
8. Défaut. — Destin.
9. Châssis. — Mot latin «n tête d'une
inscription célèbre.
10. Inventés. — Préfixe.
VERTICALEMENT
1. Convoi. — Phonétiquement : Ar-
rêtez-vous.
2. Lot. — Département français du
Midi.
S. Note. — Vacant.
4. Clamer. — Mordant.
5. Naturelles.
6. Une peau.
7. Sans valeur,
8. Couleur.
9. Restes mortels.
10. Ile précieuse.
Figura II. — Aspect schématique d'un
monoplan stratosphérique dtëjà réalisé.
Une hélice à pas constant, en arrivant
dans une atmosphère raréfiée, aura ten-
dance à tourner plus vite, à condition
que la puissance ne soit pas diminuée,
mais cette puissance diminue avec un
moteur ordinaire.
Le premier problème qui doit être ré.
solu pour la construction des avions
stratoisphéiriques est donc l'étude d'un
groupe moteur et propulseur spécial
adapté aux conditions particulières de
fonctionnement dans l'atmosphère raré-
fiée.
Nous avons déilà indiqué que pour
parer à l'inconvénient de la raréfaction
de l'air qui trouble l'alimentation du
moteur en gaz carburé, on util^e la
suralimentation par l'emploi d'un com-
presseur rétablissant aussi bien que pos-
sible la pression du mélange gazeux à
l'admission.
Il faut bien se mettre en îaoe de ce
fait que le plus nationaliste, que le plus
« à droite » des Allemands, après ceux
qui gouvernent actuellement c'est Adolf
Hitler. Or, Adolf Hitler est partisan de
la socialisation des industries et du par-
tage des terres. Voilà un aspect de la
politique intérieure allemande qui aide
à comprendre l'énergie farouche dé-
ployée par les maîtres actuels du Reich.
Leurs revendications extérieures, leur
besoin perpétuel de succès ; à travers
un pays, c'est une classe qui lutte.
La volonté de l'Allemagne, dont on
parle tant, c'est la volonté d'une mtoo-
ritô d'Allemands de rediscipliner leur
peuple, à leur profit, en lg dressant con-
tre l'étrangar. L'opération est en banne
voie. Pour l'interrompre, jl faudrait que
les grandes nations d'Europe compris- '
sent que son succès serait la pire des
menaces pour chacune d'elles et pour la
nation allemande elle-même. Mais com-
prendront-elles à. temps ?
Le Front Unique de la guerre a obte-
nu la victoire aujourd'hui u permet-
trait de maintenir la paix, mais les peu-
ples l'oublient, mime ceux qui naguère
se sont alliés.
OE QUE NOUS AVONS ABANDONNE
On a plusieurs semaines pour envoyer,
ses caries de visite. Les journaux eux,
ont plusieurs jours pour dresser le
bilan de l'année qui vient de mourir.
Dans l'Echo de Paris, le générai Tour,
nés examine ce que 1932 nous a valu
sur le terrain de la sécurité nationale.
Hélas! les avantages, les profits sont
médiocre*. Par contre que ie ruauiadas
qu* de. perte* qui ne se rêparerom
jamais :
Au terme de cette première armée dm
débats, devant la conférence du désar-
mement, écrit le général la France
vient d'abandonner l'armature de sa
thesa initiale, l'intangibilité du Traité
if! Versailles : en échange, elle n'a obte-
nu que la promesse qu'on discutera sos
demandes relatives à l'organisation da
la question commune et de la sécurité.
L'Allemagne, au contraire, a emporté
tout ce qu'elle demandait la liberté
d'armer dans la mesure ou les autres
s'armeront.
Dès maintenant elle a réalisé, à peu
près intégralement les avantages qu'elle
pouvait espérer de la conférence du
désarmement.
Dans un avenir prochain, la confé-
rence du désarmement s'avouera im-
puissante à organiser le régime de
sécurité rêvé par le « plan construc-
tif » : nous n'en réduirons pas r-aoins
notre état militaire, tandis que l'Alle-
magne reconstituera son armée. Alors
l'Europe sera dans cet état de tension
dont Stresemann dans un discours
de 1925 a si bien défini l'avantage pour
un Etat décidé à en attaquer une autre,
quand il suffit de laisser partir les
fusils à tel ou tel endroit, puis de
déclarer qu'on va au secours de l'as-
sailli.
Voilà où nous a conduits la folle poli-
tique d'embrassades, de concessions,
dans laquelle s'e$t diluée notre victoire.
Après nous être ainsi diminués, affai-
blis, aux yeux des autres nations sur
la reconnaissance desquelles nous
comptions, vers qui nous tournerons-
nous pour demander aide, recours, sou-
tien, contre une Allemagne chauffée à
blanc et revancharde prête à l'attaque
brusquée ?
Ecoutons Satnt-BHce :
L'année s'est ouverte dans rAmértqaè
du Sud au bruit du canon, écrit notre
confrère dans le Journal Ce n'est, pas
seulement entre la Bolivie et le Para-
guay que les hostilités engagées depuis
des mois, pour la possession du terri-
toire du Chaco, se développent en dépit
de toutes les tentatives d'apaisement. Il
y a aussi, entre le Pérou et la Colombie
un conflit latent qui menace de dégéné-
rer en guerre ouverte.
Ce qui nous intéresse, nous Français,
dans ces incidents lointains, c'est, la
mis? à l'épreuve des méthodes nouvelles
par lesquelles on prétend empêcher les
nations de recourir aux armes. Si ces '
méthodes ne parviennent pas à résou-
dre des conflits aussi secondaires que
oeux de l'Amérique du Sud, quelle effi*
cacité peut-on attendre pour des problè*
mes dont la solution tient en suspens
l'apaisement de notre vieille Europe.
Nous sommes préventas Hypocrite-
ment les Allemands, une fols décidés i
déclancher la guerre, laisseront des
« partisans » des « irréguliers » nous
attaquer par avion, détruire de grandes
villes, dont les noms sont donnés. Nous
riposterons, nous poursuivrons l'enne.
mi, et si nous franchissons la frontière,
aux yeux du monde, par la riposte de
notre armée « régulière ». nous devien-
drons les assaillants et aurons mis 'e
Beich dans la nécessité de se défendre.
Souvenons-nous de la dépêche d'Ems !
Figura lll. — Disposition, cebématique
d'un avion à voilure extensible vu par
devant.
Ainsi, le fuselage d'uni avion «Aratc-
sipérique ressemblera plus ou moins à
la coque d'un petit sous-marin, et les
dangers que pourra courir l'équipage
d'un avlop stratosphérique se rappro-
cheront souvent de ceux que court
l'équipage d'un sous-marin. La moindre
fuite dans la cabine peut, en effet, dé-
terminer la sortie de l'air respirable et
l'asphyxie des occupants, de même que
toute fuite dans la coque d'un sous-
marin peut amener ]& perte de ses
occupants.
Le pilote de l'avion stratosphérique
devra posséder des notions spéciales,
mais dès à présent, 11 existe en Améri-
que en Allemagne et en France, des
modèles d'avions stratosphériques qui
ont déjà commencé leurs essais. La
perspective d'avenir de cette nouvelle
technique de locomotion aérienne
paraît vraiment merveilleuse.
Dans un avenir assez proche, il sem-
ble que des vitesses pratiques de l'ordre
de 500 à 600 kilomètres-heure puissent
être facilement atteintes, et on peut
prévoir dès maintenant des vitesses de
l'ordre de 1.000 kilomètres à l'heure.
Ainsi, Paris ne serait plus qu'à quel-
ques heures de New-York, à moins
d'une heure de Berlin, et à un quart
d'heure dp. Londres- Il faudrait théori-
quement 40 heures pour faire le tour de
la terré. On pourrait bien dire à co
moment que la terre est bien petite pour
l'homme moderne !
Malheureusement, et malgré lea pro-
grès des conférences de désarmement,
l'avènement de l'avion efcratosphêrique
présenterait un nouveau et terrible
danger pour les populations paisibles.
Si l'on pouvait réaliser des avions de
guerre sitratosphériques, ces engins
pourraient jeter leurs bombes sans être
vus. échapper facilement à l'artillerie
anti-aérlennie et disparaître impuné-
ment après avoir dévasté des villes
entières. Ainsi, on peut craindre, comme
toujours, que le génie de l'homme m
dompte les forces naturelles que pour
hâter la propre destruction de l'Huma-
nité.
L, PICARD.
|p*= Amis, Lecteurs
faites ¥©s
de préférera
dais Î88 Maisons
qui font de la publicité
dans ce Journal
L'Electricité transportable
L'ACCUMULATEUR A L'IODE
La conservation de l'électricité en
vase clos et son transport sans l'inter-
médiaire de fils conducteurs est un
problème qui n'a pas cessé d'occuper
les chercheurs depuis qu'en 1860 Plan-
té a découvert l'accumulateur en
plomb.
Or quand on a mentionné l'élément
au ferro-nikel construit en 1904 par
Edison on a à peu près épuisé la liste
des améliorations réalisées en la ma-
tière.
Il a fallu attendre 1931 pour accom-
plir un progrès décisif. On peut en
parier aujourd'hui puisque la nouvelle
invention' est entièrement au point.
Elle a été réalisée par un religieux
des écoles chrétiennes, M. François
Boissier en religion frère Ciro. il était
professeur dans un établissement de
son ordre au Chili où il étudia les pro-
priétés de l'iode qui est extrait du pro-
duit national chilien, le nitrate.
Il réussit après des années de tra-
vaux' en partant de l'iode mis en pré-
sence du zmc à réaliser un accumula-
teur hydro-électrique, hermétique et ré-
versible doué d'une souplesse de char-
ge et d'e décharge qui seule le distin-
guerait de tous les appareils anté-
rieurs.
L'élément est réversible en ce sens
que la même quantité d'électricité
ayant passé une première fois d-ns
un sens (charge) et une seconde fois
dans l'autre sen^ (décharge), il se re-
trouve « exactement » dans son état
primitif.
USINES
/ : h ' y : A
RAYONNAGES j
d'agîer
ateliers - garages - magasins
wkmmmmmmwmmMmÊÊÊm
FORGES DE STRASBOURG
m, Hq« te L&Bfisdee ~ TO0LBU8E
Âpfigs Régionale
dis Machines à Ecrire
En second lieu, les réactions chiml
gues qui se produisent dans l'élément
ne dégageant qu'un minimum de cha-
leur, il ne se produit de ce (ait qu'une
quantité, négligeable de gaz, et l'élé-
ment peut, sans inconvénient, être ab-
solument hermétique. Il conserve donc
l'énergie qui lui a été confiée sans
déperdition appréciable,
Le frère Ciro, qui, d'ailleurst pour
suit toujours ses recherches, s'ingénie
à donner à son appareil une forme
pratique. Il se présente, en effet, sous
la forme d'une boîte de dimensions
réduites par rapport à son énergie
utilisable. 11 a été entièrement mis au
point l'an dernier et en mars 1932. j
M Lallemand doyen de la Faculté des
sciences de Paris, a fait à son sujet
un rapport concluant à l'Académie
des sciences.
Industriellement l'accumulateur pour
les applications à la T.S.F. est déjà
établi Nous verrons sous peu appa-
raître les éléments pour les autres
usages â puissance plus dense.
Sans chercher les grands mots, on
peut dire que l'importance de cette
découverte est en rapport avec le rôle
que joue l'électricité, non seulement
dans 'l'industrie, mais dans la vie quo-
tidienne Ne serait-ce que dans le do-
maine des transports, ses conséquences
sont déjà d'une immense portée et cha-
que jour amènera des applications nou-
velles, d'autant eue. comme le fait
remarquer M. Lallemand dans son rap-
port, l'élément de l'iode est utilisable
dans des domaines qui échappo.nt aux
autres éléments connus jusqu'ici..
Enfants de Lépreux...
Ce terrible Beau, la Lèpre, cette pourriture
charnelle, ravage encore certains coins de la brousse
africaine.
Personne n'ose approcher les lépreux. Personne
ne se penche sur les enfants contaminés... Per-
sonne... sauf les Missionnaires et les Sœurs I
Aida don» te» missionnaires africain» qui les rçctieiStent
Aldei-le» de la laço» suivante. Pour 39 «ou», vou» acheté»
as Almanach Noir. Le profil de cette venu va entier aux
Œuvres de» Missions Africaine» de Lyon. Pour 39 sous, vou»
• ure» un joli almanach de 112 pages, et vous ferei une
bonne action.
ta roots etm/lo owrehanâs dt |eon»HK
su «uval «ofltn S fr. en timbre» «dressés sax Mission» AMeUM
d« Lyon. 160. cours Gambette
ALMANACH HOIR
LA PLUS GRANDE FRANCE
(ANCIENS COLONIAUX)
Billets verts {> série) en vente
en
rue d'Alsace. Tou-
l'Agence Bavas, 73,
louse. Trois francs.
Envoi par poste contre 3 fr. 50.
La date du prochain tirage est offi-
ciellement fixée au 10 avril 1933.
Très nombreux lots intéressants
LES ALLEMANDS NÉ MEN-
TENT JAMAIS : ILS SE FOR-
GENT -NE VERITE TEMPO-
RAIRE ILS Y CROIENT DUR
COMME FER — TOUT LE TEft'PS
DU MOINS OU CETTE CROYANCE
LEUR EST UTILE. EN UITE ILS
L'OU^'-ISNT
'tii.r KmiitesS
Si
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

wmmmmmtwsWKtWBt
LES
PAR T.*S.* F.
MMIC1WDI 1 JANVIER î«83 — jgB^BggggBÊÊSBÊÊBÊBÊkW^ÊkWÊ
rmuasmaa ou 4 JANVIER
RADIO-PARIS
7 K, « i Résultat» «wrt«». - | t N 1
Matou de mcSett /.iitJeterw-Amtirall». —
»» Ji. ! Causerie pélstfoeique. — lï h. 16 :
Orchestre : La, Comtesse Marltxa. (Lentir), —
lî h. 30 : Concert d'orgue : Les Joyeuses
commères de Windsor (Nlcolaï) ; Ceint pour
cent. (Bilty Rose) ; Déjà (Alwaz) ; Madame
Butterfly (Puoclni). — 13 h. 5 : Le Mikado
(Sullivan) ; Miss Dollar (Messager) ; La
Petite Bohème (Hirchmann). — 18 h. 10 :
Causerie agricole : Les travaux du mol» au
Jardin potager, par M. Moullnot. — 16 h. 40
Cours d'allemand. — 19 h. 90 : Orchestre :
Divertissements ; Petite suite d'autan : Me-
nuet, gavotte, vtllanelle (Henri Février) s
Fn filant la blanche laine - chanson dm
rouet ; Rêverie de l'aïcuj» (J?esPse) — 5(0 h.
Opéra. : Le Trouvère (Verdi), enregistré par
la troupe et les chœurs de ia Scala de Mi-
lan. — 20 h. 30 : Chronique de la mod«.
TOUR EIFFEL
18 h. 80 : Quintette d» la station Jteato
Coloniale : Les Cloche* de CornevUle (Plao-
truetco) ; Tendresse (Jean Cj»rgue) ; Danse
persane (QulrauU) ; Moment musical (Schu-
bert) ; Scènes municipales (Tomasl) ; Ma-
non (Massenet) ; Passionnément (Messager);
Plaisir d'amour (Martini) — n U. 45 : Jour-
nal parlé. — 19 h. 45 : Concert. — 20 b. 30 :
Chants et mélodies et mélodies celtiques
harmonisés par Bourgault-Ducoudray et
Maurice Duhamel : Les sabota d'Anne d»
Bretagne ; Ma douce Annette y SI vous -xm-
1« me marier ; Le retour du maria J
Quand celui qui t'adore, etc.
POSTL PARISIEN
îs fi. 10 : Soli : Le Coucou, clavecin (Da-
quin) ; Thafe (Massenet) ; Sérénade (Mom-
àVedî ; Nina tPergouèse Popper) ; Chant
d'amour (Albeniz) ; Souivlens-tol (Borel-
Clerc). — 12 h. :o : Orchestre musette. —
13 h. 30 : Extraits d'opérettes : Princesse
Czarflas ; Rêve de Valse ; La Fauvette
du temple (Messager) ; La Belle Hélène (Of-
fenbach) ; La comtesse Marltza (Kalman).
19 b. : Quatuor en sol majeur (Beethoven) ;
Méphisto-V/altz (Liszt) ; Concerto brande-
bourgeois (Bach). — 19 h. 30 : Disques. —
BO h. 30 : Festival de chansons (Fragsom).
— 21 b. 10 : Concert. — 22 b, 10 • Orchestre
de dansa,
PARIS.*, T, T,
î® b. : Muslquo enregistrée. —. Ï8 Ë. SB •
Chronique du tourisme. -- 12 h 30 : Ordres,
(re eolonlajj. — 13 b, 30 : Disques, — 15, b. :
Concert : Comme 1& temps pa;se (Scotto) 9
rDistoire humoristique (Bricoot); A Hine fem-
siie (de Féraudy) ; La petite Chignon (Grot-
te) — 17 h. 5 : Tour Eiffel et l'Ecole Supe-
tieure, causerie pour l'avancement des
plences. — 19 b. 45 ! Musique enregistrée.
|D b. 30 : Le voyage en Chine, opéra-coml-
|&e de Bazin.
RADIO-TOULOUSE
48 K. 18 'S Nouvelles d* minuit S teHri. «
£8 h. 30 : Petits ensembles.: — 12 b. 46 : Le
ejuart d'heure des auditeur» de la région
Bu Sud-Ouest : Les Montagnards ; Manon,
le Rêve ; Le Cld, Pleurez, mes vous (Mas-
senet) ; Rêve de valse (Strauss). — 18 heu-
res : Le oalendrir des spectacles toulou-
sains. — 13 h. 5 : Quelques airs d'opéras-
comiq-ues Le Barbier de Sévllle (Rosstni);
Pénélope (Fauré).— 13 h. 15 : Orchestre sym-
p'oonique : Pot pourri sur Schubert. —
13 h. 30 : Quelques soli. — 13 b. 50 .• Fmis-
«ion UtUtpéiaboanfiùQ^M pa 1* BaUacmt*-
irt*. — 1» H. 1» • Inlomatiom», — 17 heu-
res 1 fifustauo rai: ltal.re. - «7 tt 1» : Infor-
mation*. — il h. «o i Masique ù» dAiiM. —
17 h, 46 1 Cbansomwtte». — i« &. a -, or-
okastre. imteMln. -- 1» h. 30 -. Orchestras di-
vers: — u b. 46 : uelquee air» d'opéra» :
Sameon et Dalila, Autour, viens aider ma
faiblesse ; La Favorite : O mon Fernand
'Donhtettl) ; La Juive, Rachel, quand du
Seigneur (Halévy) ; Faust, air des bijoux.
A 19 heures, Sur un marche persan. —
19 h. 16 : Infonoatioms. — 19 h. 9» : La
Journée toulousaine. — l« b. m : Airs
d'opérette» : La Flll» «u T&rolx>ur-M\jor ;
No, no, Nanette ; Les Bohémiens, vais»
(Lehar). — 1 eu. 46 t Hamtet (Thomas), Com-
me une pale ©BUT J Maroui : il est det, mu-
sulmane : Carmsn t Bornant» de Don José
(Biset). — se heure» : Un peu d'accordéon.
— So h- 1» ! Extraits d* IRns sonores. «
20 h. JO : Orchestre rlannol». — 80 a. 46 :
Mélodits. — SA beuée» , Concert • l'Brtu-
dlantina je» Fraters Mandoi's. sont la di-
rection de M. Parys. — « h. 16 : Le Jour-
nal sans papier rt« l'Afrique du Nord. —
M b. 80 : Le demi-heure des auditeurs ma-
rocains : Faust, fantaisie (Gounod) ; La
Basoche : Elle m'aime (Messager) ; Mar-
che d'Aïda (Verdi) ; H me faut mon patelin,
du film « le ROI du Cirage » ; Çraand l'a-
mour meurt, valse ((Crémieux) ; Bspagno-
los (Marceau). — 28 heures : Orchestre sym-
pnonique. — 23 h. so : A Havalan Concert
(On concert hawalan), — 24 heures : Bul-
letin météroloiglque. — S» h. b ; Musique
militaire. — 0 h. 18 !î Musique de danse.
TOULOUSE-PYRENEES
t b. 30 : «KO» émission du Journal Parlé
(preanlSTe édition) : Dernières nouveHe»,
oomœunlquéei par l'Agença Havas et. pré-
sentées par M. Louis Lesplne. — 19 b :
Concert de musique enregistrée. — lï h. 30,
jouimal Parlé (2» édition) : Dernières nou-
velles communiquées par l'Agence P>vas
et présentées par M. Louis Lesptne. —
12 h. 45 : Concert sympboinique : Pique-
Dame, ouverture (Suppé) ; rnvocaziona
(Msirno) -, Printemps oui commence (Salnt-
Saftns) ; Summer Day» (Jours d'été) (Con-
tes) ; Le Roi Lear (Mlssa) ; Chanson a
bercer (Schmltt) '; La FIL» de Madaitne
Angot (Lecocq) ; TJkralnka, danse russe
fKaufmann). — 17 b. : Concert de musique
enregistrée. — 17 b 15 : Causerie du Comité
National de propagande en layeur du vin.
— 17 b. 30 : Diffusion, depuis 1» dlspen-
setovécole de l'Association des Dames Fran-
çaises, de la conférence faite par M. le
docteur Gezss Sujet ; Petits soins au Ht
d"uu malade (Balte). — 18 b. 16 • Relats d»
Paris-Ecole SHipérieur» de» P.T T. : Radio-
Journal de France. — 19 h, 89 : Buhetln
météorologique. Changes. — 18 h, 58 ouraial
Parlé (3" édition) présent* psr M. Loois
Las>i>in«. — 20 h. 15 : Conféremees et cause-
ries {dlTactlon, M Jean Douyau) : Le quart
d'heure die la femme, par Mme Andrée Mar-
tigmom, femme de lettres. — 20 b 30 : Re-
lais de Paris-Ecole Supérieure die® P.T.T..
Le Voyage m Chine, otpéra-comlqu» d* Ba^
ita. Tnform«ttans de la dernière heure. ïîn
fin d'étaaiBstaa, : Les d»rnières nouvel»» de
la soirée.
ORDBAUX-CAPAVSTTR
if K. tt : Un* heure de nmsiqt* tstjpBV».
—18 B. 90 : Cours drouvertore de *. Bour-
ss de Paris. — 14 h, : Concert da museras
enregistrée Samson et DalUa, tanteisl*
(Sa.lnt^Saéns-Tavan) ; Célèbre Cavatine (Jos>
chlm Raffj ; LaioniS (L. DeMbea) fj- Stances 1}
Pourquoi dans les grands bols î La Vois
des Cloches (Dulglnl) •; Le Petit Duc,- fan-
«n© petite toux sèche!
|b M tfwwayw h m* m prniotf d** pmfilh» WTBERT. Woubtha poC
•n**, ««M la ar*$*P* O" «»a b»e»ch?t» potrvwtt reine» wtor aanM.
^ VmE f T *r Wt"** ont vne action afttUepHqo* «t cMkonoe».
KomMinto. BSes ^tlmwH» flrrftcrtfon das mwqoeuso* et focîlW r»xpectoration.
Composées wlquinM tfm produits rKrturol», los VVYBERÏ ne fotigyertt po* restomoc.
L*ur «o0» dé&d«8x 9* é mà oubo pcmsfl,
M— blons-aotr, porrcntt la m^m -Troî* lotang*»*.
WYBERT
Grand» botta * 5 fr. 30
|/2 - t 3 tr.
toutes
pharmacie*,
L'ATOUT CONTRE LA TOUX
telsle (Ch. Lecocq-Tav&n.) ; Us» Nooss de
Jeanmetts (V, Massé) s Cours, mon airelle,
dans 1* laine ; La Mascotte (Audran) -, Un
baiser, c'est bleu douce chose ; Je voua al
tant aimé» (J. TaiUefer-L. Ses) ; L'Etoile
d'Amour (P. Delmet) ; Chanson du ii« hus-
sard» (Aiiexandrusky). — 15 b. : Relal» de
Paris-P.T.T . — 19 h. 90 : Information». —
19 b. 40 : Le quart d'heure du tourisme,
causerie par M. R. Ritter. Sujet • Au pays
de Henri IV. — 20 h, : Le quart d'heure
agricole — 20 b. 15 : Dewiôres nouvel' us —
20 b. 3 0: Concert : Aida (Veirdl) O, eéiesfe
Aïde ; Hérodladb (Massenet) Air d'Hérodts;
Thaïs (Massenet) Vrtlà donj la terrible cité-
Faust (Oounod) ; Ballade du roi de TmiJé;
La flûte enchantée (Moxart) ; Air do Pann-
na ; Guillaume Tak (Rossinl) i; CEvattne -,
Les Noces de Figaro (Mozart) ; Viens, cher
amant. — ai h. : Concert.
BORDEAUX-SUD-OUEST
ï SU 30 : Orchestre viennois. — il B. 4$ !
Tangos chantés. — 19 h. : Airs ffosiéïettes.
— 12 fi. 15 : Soli d» vtolor. celle. — lï h. so :
Balalaïfea et chants lusses — 19 h. 45 : Or-
chestre, — 18 h. 30 : Musique enregistrée,
iWiSEM A à%A .
im nom m, m vmmam
slip ms MAimn-vu MARCWI
A LOUER
h M m 11 ptrfi
LOCAL à «M»f«
' (M Sdmroireial
Centra de k Tille
^onaasit »m d«a mes.
Save, Hex-de-Chansséa,
I e * étage, 2 K *étaf« mao-
eardé.
festis Siilss : OfS^gsfeg
i Fvdnster • Summ du icvrnci
NOS ABONNÉS
SONT AVISES PAR L'ENVOI
D'UN aflEQus POSTAI;, DE LA
DATH D'EXPIRATION DE LEUR
ABONNEMENT.
NOUS LES PRIONS DE NOUS
ADRESSER, SANS RETARD, LB
MONTANT DE L'ABONNEMENT
OU DE PREVENIR LE FACTEUR,
S'ILS NE DESIRENT TAS RENOU-
VELER.
ï EXPERTISES IHYEHTAIIiES ESTIMATIFS ^rr^
ACHAT DE METAUX F»FlEaiEtJ3iC
or, platine, argent, tome tmtet kimr* t ^rmet, ptèeee, bijou*
àénsfidêg ou M*ét, viev* couvert», éibri» or, vient* itntiert,,
A«HAT DE RRILLANTS
***»Ue» anciens et modernes, Mèefoftt
tmi AV&NTA6E9I DE Um% H HABÇA51LEJ
Sur convocation »*r!eu«s, Ml Maltosi M rend * «emloiM,
FËLH mmm tt, rm $Mitwm, m«i
M MtOH M eONPIArie» ASSOLttB. La jrtas
:ts HYPOTHÉCAIRE*
~ oonamiten —
l'AGENCE
HAVA S
73, m hbMtAmme
* TOULOUSE
L» PLUS SUR 4t PLACEMU4T»
Zim l»tfc«i»?.t«-,.* I« »»«!«»
|pLlciFm«PITA«X..*iBETÉ
p««r 1 M t te, tnttm e •'•r»»
«n I" HTPoih*ae».*l»n» «I» ttsion
eau- BONS NOTARIES «UHir*».**»» ff*«ç>
0,n,(,i.9 ..
515
5Î5 "
521 .. 521 .-
97t> .. 955 ..
963 .. 9o7 ..
863 .. 875 ..
513 * 519 ..
529 .. 521 ..
324 5u 322 .
354 50 368 50
321 50 322 .
377 . 3/9 ,.
370 . 370 .,
356 358 .
396 . 390 ,,
362 .. 36" ,.
196 ..
195
195 .. 194 .
395 . 400 ,.
450 .. 43(~ ..
697 c93 '
567
567
665
869 ..
V25 902 .
9!1 .. 897 .
941 . 922
600
4320
197
«00
4325
Wrhaiue Tt»),.,,
Prévoyance (ace.)
BanqsM
Indochine ,
Coinm, Africaine.
Afriq. Occidentale
Industr. cie Chine.
Comm. Extérieur.
Cr. Fonc. Algérie.
— Orient......
Lehideux .......
Soc. Marseillaise .
S.-Compt. Entrep.
Fonc. Lyonnaise.
Canaux
Sues jouissance. .
Chemins ds far
Tramways
Buenos-Ayres. .. .
Dakar à St-Louia.
Est jouissance. • •
Indochine-Yunn..
Lyon jouissance. .
Midi jouissance. .
Nord jouissance. .
N.-S. Nord-Sud..
Orléans jouiss. . .
Ouest action
R.-Pueito Beig. a.
— priorité
Tramw, -de Bords.
Docks, Eaux
Magas. Générstui.
Eaux (Cie Gle)...
îfectrlcltt
Cêbles Télègaph.
Elect. de Limoges.
Elect. industr. ..
— de Paris act,
— de Paris parts
En. Electr. S.-O. .
Energ. Industr. ..
Est Electr. ord. . •
Est-Lumière
Fore. Mot. Rhône.
—- vallée Aîpu.
Havraise Energie.
Indoch. Electr. ..
Maroc de Distrib.
Ouest Lumière...
Pyrén. En. Electr.
Radio-France. ...
T.S.F
Téléphones
Tse Ba7aclt pr. n.
Force et Lumière.
Filatures
Cotonrièi'e Hlg*t,
Dollfus Mieg
Peremchlss
Oax
Lebon
Eclair, de Bordx,
Fusion des Gas. .
Gaz et Eaux
Gaz de Paris
712 ;*
Î57
704
3180 3154
783 .. ni
ê?3 ; ; 65$
225 .. 239
572 . 572
603 .. 600
734 .. 720
Î476
15360
VALEURS
Cours
précéd.
Cours
du jour
15200
160Î ..
m
1400
385 .. 390
560 .. 610
618 .. 645
418 .. 412
1070 . 1065
639 *.; eii
267 .. 787
220 .. ...
284 '.'
zii
2S65 . 2370
1770 . 1765
JS0 ..
51 75
1184 ..
16145 ..
1510 ..
189 ..
610 ,.
530
'is5
1300 .
613 ..
U25 ..
413 ..
1724 .
467 ..
419 ..
620 ..
940 .
19
6850
526
829 .
152
noo .
1095
470
363 .
50 .
1190 ,
!6i90 .
1520 .
195
610 .
530
1700
162
1313
805
1135
410
1724
450
425
590
957
351
1»
6675
330
830
134
1060
109»
466
Forge»
et Fonderies
FUminy .,
Lonawy
Nord (Acjé». du).
Chant. 13 la Loirs.
— da Bretagne.
Constr. Mécaniq.
Fives-Liile
Pontgibaud .....
Marine
Jeumont
Métaux
Saut du Tarn. ...
Grecsot
Homillèrra
Torkin (Ch. du). .
Ank-he
Auzin
Blanzy
CaraiEux action. .
— jouissance. ..
Loire (Mines de la)
Maries
Ostricourt
Mlnaa
Métadl^ara
Aguilas
Bor ordinaire....
Grande Ile act. ..
— parts
Guergour
Min. Congo act..
— parts
M. El Hadid act.
— jouissance . .
Nickel
Guenza
Tekkah act
— parts
Mtroi»»
Prod. Chlmlq.
Salinoe
Créd. Pétr. part».
Lille-Bonn, ordin.
Pechelbrona
Bord. Prod. Ch..
Kali Ste-ïhérèse.
Rhône-Poulenc. .
Richer.
Saint-Gobain ....
Verr. Carmaux. .,
Salins du Midi act.
Ports
Port du Rosarlo.
Transporta
ChaL Indochins. .
Charg. Béun. pr. .
Havi. Pén. act A.
Mcssag. Mar. ord.
Omnibus
Alimentation
Bénédictine act..
— jouissance...
Brass. Quiimés. ..
Ï0
457 ,
262
450
"75
290
1078
Î35u
5!4
524
;93Q
540
1360
3530
1924
1269 ,
643
840
591
177
582
1378
17»
1730 ..
40 50
!100 ..
Î2Û0 .
2900 .
265 ..
720 ..
760 ..
2275 .
707 .
445 ,
324 ,
103 ;
1767 ,
620 ,
700 ,
1331
243
950
22509
43
«2
26!
460
169
285
1072
1900
505
520
1930
530
1375
3460 ,
1940
1280
645
820
589
130
580
1360
55
1720
•720
42
1124
3160
2860
265
750
745
2290
7IJ ,
428 ,
341 .
107 ,
1765 ,
829
72*
1349
97C
!2750
VALEURS
Cours
précéd
54 .. * • •
"tt .'. *«4 50
%a . 900
61 »5 . 6105 ,
5800 5820 .
4035 .. 40IQ .
Cb«r>. G end. art..
—- part»
r>t»t- Indochine. ,
Davsl
Grand Hôtel
Félix Potin......
Saint-Raphaël .. .
Suer. Brôsi'ien. . .
Ciment*
| Ciments français.
— Indochine. ..
Poliet et Chausson
Qin .Ttagaamr
Bon Marché
GaL Lafayctte as,
— ports
Nouv. Galeries,..
Paris-France ....
Printemps
Inform. publ.
Agjnue Havas...
Divers
Air. Occidental*.
Air liquide parts.
Bsrgougnan .....
Chapal .........
Compt. mat. 6 gaz
Compt. Sénégal..
Consort. du Nord.
Indus. (Cie Gén.).
Magondeaux ....
Marécha! action. ,
— parts .......
Ouest Africain. . .
Pcgeot action. ..
Peyrissac
St-Didier Auto. ..
Sangha Oubangui.
Tabacs (Cie Gcn.).
Roquefort
OhlSrjatlnns
Chamins 69 iw
Panama ........
Est 6 %
— 3 %
—• 6 % 1921 A.
Etat 6% 1981 A
P. L. M. 6% ...
— 3%
— 6 % 1921 A. .
Midi 6%
— 3% ,
Nord 6 % ,
— 3% ,
— 6% 1921 A,
— 5% 1921 A..
Orléans 6 % ... .
"— 3 ...
— 6% 1921 'À'..
— 5% 1921 A..
Médoc 3 %
En.S.-O.5%(500)
Fonda d'Etats
Etrangers
Young
Brésil 1889
229
335J
623
204 '
142
6175
230
37Î3
311
82S
Cours
du Jour
VALEURS
CJora
précéd
Cours
du jour
430
100
48325 .
505 50
1133 ..
470 ,
*2i
1632
3010
718
'.060
1594
"32*4
225
5
130
50
m ,
3325 .,
650 .
410 ,
Ï04 ..
145
6165 .
231 .
3740
J12 ,
850 ,
424
I»
510
555
•140
456
9te
1843
K2tt
!2î
1(160
1610
22. 6
182
191 .. 190
290 . 287 ..
275 280 ..
130 ,. 129 ..
24 .. 24 50
... . a»'
VU 50 12! 59
471 .. 4/6 ,.
402 .. 393 ..
'«O Y. 470
374 .. 364
457 .. 455 ,
475 ., 476 ..
375 . 562 ,.
488 . 488 50
398 .. 395 ,,
795 .. w*
473 . 4'S ..
405 .. 399 ..
8Ô6 .. 805
455 .. i» '.;
IAX^E^ICaB « CA.NET, HEÏINIS I, Ru* tîayard, TOULOUSE. Téléph. 122».
Pi ncipales agences, .ventes, promis (loi •>;•,»«
.,.„ Commerces, Indvstrles
YI8ITE8 RAPIDES aveo AUTO de la M AlSOtf
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés