JOUEZ HAUTBOIS, 28 MILLIARDS D'EMPRUNT - Bibliothèque de ...

SAMEDI 20 DEUaMBKE 1937
O u
Aujourd'hui
BILLET TOULOUSAIN
Noël.
Fête
25 Décembre 1937
à souhaiter : Saint Etienne.
U heures, traversée de la
Sauveurs et Naufrageurs
tonne à la nage.
m—*- 14 heures, arbre
M. A. C. à la maison
Aïexandre-Fourtanier .
m > 14 h. et 20 h. 15
pitole
de Noël de
du Mutilé,
Ga~
l'A.
rue
Théâtre du Ca-
; Les Saltimbanques.
pharmacies de nuit :
48 ter, faubourg Bonnefoy
route de Pzris,
Malignon,
Merle, 3,
Les grèves
Lire les détails en « matière générale
L'Arbre de Noël
de la Compagnie Air-France
Ce n'est pas sur l'aérodrome de Mon-
itaudran que s'est effectuée, cette année ;
l'arrivée du Père Noël, venu du ciel
pour apporter joueU et friandises aux
entants de la grande famille a'f'~
F ance.
Plus simplement, les enfants du per-
sonnel de notre Compagnie d'aviation
nationale avaient été invités à assister
nier après-midi, à une matinée enfan
tine à l'Olympia-Cinéma, rue Sa
Eernard.
LL ; matinée débuta par une partie
cinématographique : dessins animés,
films comiques.
Puis ce fut, vers 16 heures, la distri-
bution e-i musique des goûters à tous
les enfants présents dans la salle.
Sur la scène apparut ensuite Mlle Pau-
lette Dupuy, danseuse, unj brillante
él'>ve de Mlle Técheney, du Capitole.
Elle dansa, pour la joie de tous, « Le
Beau Danube Bleu ».
Le comique troupier, si apprécia sur
nos scènes toulousaines, L'Bath, suc-
céda à Mlle Dupuy. U ne fut pas moins
applaudi que la jeune danseuse.
Ce fut enfin, sur l'écran, une pré-
sentation des pilotes millionnaires de !-.
Compagnie Air-France. On sait que ces
pilotes sont lésion à la Compagnie.
Le moment de la distribution des
Jouets arriva. Tous les enfants, munis
de leur ticket, attendaient gravement de
toucher le jouet de leurs rêves, puis
s'en revenaient heureux vers leurs pa-
rents.
De nombreuses personnalités assis-
taient à cette i'te. Noté, au hasard du
stylo : M. le général Ménard, comman-
dant le 17 e corps d'armée; î:.i représen-
tants du préfet de la Haute-Garonne et
du maire de Toulouse; M. Gonin, direc-
teur du réseau Air-Afrique, et Madame;
le commandant de Raymond, représen-
tant le colonel commandant la base
aérienne; le docteur Duby, directeur du
service médical d'Air-France; MM. Lavi-
gne, chef des services financiers d'Air-
France; Ponthier, directeur du service
commercial; Dupin, du service commer-
cial; Lebras, directeur du matériel; Sire,
représentant le commandant de l'aéro-
port de Francazal; le capitaine de Se-
vin. etc., etc.
Nous n'aurions garde de ménager à
MM. Ponthier et Delorme nos félicita-
tions pour l'organisation impeccable de
cette fête familiale. — G. P.
On n'imagine pas avec quels airs pro-
tecteurs et dédaigne .x, le Conseil géné-
ral accueillait, naguère, un vœu de la
Chambre de commerce de Toulouse pro-
testant contre l'augmentation conti-
nuelle des impôts départementaux.
« Ces gens-là n'ont lien à voir ici ! »
s'écriait M. Bedouce, avec toute son im-
portance de ministre dégonflé.
« Que la Chambre de commerce se
mêle de ses affaires et non des nôtres !
répliquait orgueilleusement un autre
membre de l'assemblée.
Bref, tout le monde s'accordait pour
considérer la Chambre de commerce
comme une assemblée dé très petits
garçons, dont il n'y avait pas lieu de
faire cas.
Eh ! bien ces insignifiants petits gar-
çons, viennent d'avoir, en la personne
de leur président, M. Sicard, une belle
et très élégante revanche.
L'autre jour, en effet, le président du
Conseil général, le maire de Toulouse et
le président de notre Chambre de com-
merce se trouvaient réunis dans le cabi-
net de M. le ministre de l'Air. Ils y
étaient à titre de Terre-Neuve, si l'on
peut dire ! Car ils essayaient de sauver
une importante industrie toulousaine qui
était fort menacée daller planter ses
tentes ailleurs...
Or, le président du Conseil général,
le maire de Toulouse — dont l'éloquen-
ce cependant est chaude et convain-
cante — avaient plaidé « l'un et l'au-
tre » la cause de la maison en péril.
Mais sans succès !
C'est alors que le petit garçon parla —
vous devinez qu'il s'agit toujours de M.
Sicard, président de la Chambre de
commerce — Oh ! il ne parla pas long-
temps et ne se mit en frais ni de grands
mots, ni de phrases ébourrifantes.
« M. le ministre, dit-il, je ne dirai
qu'un mot, mais il me semble péremp-
toire. Laissez à Toulouse l'industrie en
question et je me fais fort, avec l'aide
des Banques toulousaines," non seule-
ment de renflouer l'établissement dont
vous avez décidé la suppression, mais
d'assurer son avenir ! »
Que répliquer à cela ? Rien !
Le ministre ne put qu'acquiescer et
remercier.
Le petit garçon avait emporté le
« gros morceau ».
Et si, comme c'est à prévoir, les éta-
blissements de construction aéronauti-
que Dewoitine — car c'est bien d'eux
qu'il s'agit — non seulement restent à
Toulouse, mais se développent formida-
blement avec l'aménagement du nouvel
aérodrome prévu de Blagnac, eh bien !
c'est à celui, à ceux qu'on traitait dé-
daigneusement au Conseil général et
ailleurs d'insignifiants petits garçons
qu'on le devra.
« On a souvent besoin d'un plus petit
que soi » dit le proverbe ! « Si tant est
qu'on puisse traiter de plus petits ces
représentants des intérêts profession-
nels qui, au train où vont les choses,
apparaissent plus que jamais comme les
« sauveurs » de l'intérêt général dont
les grands politiciens ont été et conti-
nuent d'être, eux, les « naufrageurs ».
— L. de F.
Un retour offensif du feu
aux usines Permas
Pendant plusieurs jours, un piquet de
surveillance était restS rue des Teintu-
riers, devant les usinas Permas, qui brû-
lèrent la semaine dernière. Tout danger
de reprise de l'incendie paraissant con-
juré, les pompiers reçurent, jeudi ma-
tin, l'ordre de réintégrer leur caserne-
ment.
Hier au soir, soudain, des gerbes de
flammes s'élevèrent de l'amas de dé-
combres, menaçant la. maison du n" 17
d , la rue des Teinturiers, contiguë à
l'usine.
Les pompiers furent aussitôt alertés.
:is arrièvent sur les lieux avec une auto-
pempe à minuit trente et entreprirent
ue protéger la maison menacée.
Après une heure d'efforts, tout danger
d'extension était conjuré.
Des mesures ont été prises de manière
à éviter une nouvelle reprise de l'incen-
die. Pour le moment, il n'y a plus dans
lep usines Permas que des décombres
fumants.
Remarqué sur les lieux : M. Mèges,
commissaire de police; M. Lautier, M.
Rcuch etc., etc.
La Vie du Palais
AUTOUR D'UN PROCES DE PRESSE
Notre excellent confrère,
Pour les Français
chassés d'Espagne
Les réfugiés français, en provenance
d'Espagne, en résidence à Toulouse, doi-
vent se présenter, à partir de lundi, 27
décembre courant, au Bureau de bien-
faisance, 41, rue Saint-Jérôme, en vue
de recevoir l'allocation accordée pour
achat de vêtfinents d'hiver.
Les Soirées
A L'AMICALE
ES ENFANTS DU GERS
Quelques jours nous séparent de
soirée dansante qui doit avoir lieu
dans les salons du
samedi 1 er janvier,
Grand-Hôtel.
Nous croyons rappeler le prix d'en-
trée ;
Membres de l'Amicale et leur famil-
le, 3 Irancs;
Dames, 6 francs;
Militaires et étudiants possesseurs de
la carte, 7 francs;
Messieurs, 10 francs.
Les amis et sympathisants y trouve-
ront le meilleur accueil.
BAL DES OFFICIERS
Le grand bal annuel des officiers de
U garnison de Toulouse (active, réserve,
retraité) aura lieu au Quartier Général
de la 17e région le samedi 5 février pro-
chain.
Nous donnerons ultérieurement des
renseignements plus complets sur le
programme de cette belle manifestation
qui groupera, comme chaque année, les
personnalités officielles et l'élite de la
société toulousaine.
M. Emile
Habay," nous demande de publier les pré-
cisions ci-dessous relatives au procès
qu'il a intenté au Midi Socialiste et qui
devait être plaidé à la Cour à l'audien-
ce du 21 décembre :
« Toulouse, le 23 décembre 1937,
« Mon cher confrère,
« Audience renvoyée, dites-vous, à la
demande d'une des parties », c'est exact.
Mais « une des parties » équivaut à
« on », et « on », c'est Le Midi.
« Le Midi qui m'a diffamé le 2 juin
et qui, depuis sept mois, en dépit de ses
menaces et rodomontades, n'est pas en-
core prêt à s'expliquer en justice sur
les élucubrations de son collaborateur
occasionnel, l'adjoint radio-ravageur.
Qu'attend-il donc ? Que le dictateur
aux ondes partisanes ait soutiré à M.
Léon Blum une seconde lettre de com-
plaisance qu'on produira discrètement ?
Qu'on ait nationalisé la presse ? (Le Po-
pulaire et Le Midi, du 16/12,37). Que le
garde des Sceaux ait achevé : « de
faire passer dans la magistrature son
souffle républicain ? » (Midi et populai-
re du 10,11/37). ce grand souffle — le
vent d'autan ! — qui assèche les finan-
ces publiques et dérègle si souvent le
poste de Muret, sans doute ?
« Bref, c'est la troisième fois, au cours
de cette affaire, que Le Midi Socialiste
demande une remise. Simple constata-
tion !
« Mes salutations confraternelles. —
Emile HABAY ».
Sans vouloir engager une polémique
autour d'une affaire pendante devant
la Cour, il nous sera cependant per-
mis de relever une phrase toute petite,
mais très grosse de sens, dans la lettre
que l'on vient de lire.
M. Habay écrit : « Qu'attend-il donc?
(Le Midi) « que le dictateur aux on-
des partisanes ait soutiré à M. Léon
Blum une seconde lettre de complaisan-
ce qu'on produira discrètement ».
Ceci précise un bruit qui avait couru
au palais, mais dont nous n'avions pas
voulu nous faire l'écno, tant il nous pa-
raissait invraisemblable, bruit selon le-
quel, au moment où l'affaire Habay-Afi-
di est venue devant les premiers juges,
une lettre de M .Blum, aurait été com-
muniquée au tribunal sans que l'avocat
de M. Habay en ait eu connaissance ;
lettre qui ne pouvait que contribuer. à
innocenter le Midi, journal de M. Blum,
et de charger son adversaire M. Habay.
Nous nous bornerons, pour aujour-
d'hui, à souligner l'irrégularité — pour
ne pas dire plus — de pareils procédés
réservant, pour le jour de l'audience,
les réflexions que méritent un acte qui
est contraire à la fois à toute loyauté
et à tout esprit de justice. — L. de F.
Pour le Noël des malheureux
(Marmite de l'Armée du Salut)
En ce jour de la fête de Noël, vous
tous qui passez, rue d'Alsace, pensez â
notre repas ces pauvres ; plus de 450
bouches à nourrir le mardi soir, 27 dé-
cembre, dans la grande salle des Jaco-
bins, et. pensant à tous ceux-là, qui sont
malheureux, qui ne mangent pas tous
les jours à leur faim, donnez généreuse-
ment, car « il y a plus de bonheur à
donner qu'à recevoir 1 »
Compagnie des agents de change ]
La Compagnie des agents de change
de Toulouse, réunie le 23 décembre en
assemblée générale, a procédé comme
suit à l'élection de la Chambre syndi-
cale pour l'année 1938 :
MM. Fayolle, syndic; Coll et Lamothe
adjoints au syndic.
Faits Divers
Mâtinée de Noël
A L'ARMÉE DU SALUT
Demain dimanche, en matinée, à 15
heures précises l'Armée du Salut offri-
ra à ses amis, connus ou inconnus, une
matinée récréative,' composée de saynè-
tes, chants mimés par les enfants ;
bref, une matinée très attrayante sur
la « Nativité », avec des scènes évangé-
liques du plus saisissant effet.
Cest à une réunion des plus pittores-
ques et des plus vivantes, que nous con-
vions tous ceux qui voudront assister à
cette joyeuse matinée de Noël.
Comme toujours, l'entrée est absolu-
ment libre et gratuite, et nous serions
heureux de vous recevoir en grand nom-
bre dans notre coquette salle du 10, rue
Sainte-Ursule, que nous souhaitons voir
trop petite ce jour-là.
Les Conférences
Les objets trouvés
UNE INSTALLATION MODERNE
un travail impeccable, des prix très
étudiés : chez Bouyric, coiffeur pour
dames, 25. rue de la Pomme.
Réclamer : à M. Delpoux, 69, avenue
Frédéric-Estèbe, une clef ; à la Pâtisse-
rie, 8, place du Pont-Neuf, un chien ;
à M. Caubet, 16, rue- de la Pomme, une
pantoufle ; à M. Péris, 25, rue Bastiat,
une bicyclette ; à M. Marion. 41, rue
Gravelotte, un gant de dame ; à M.
Dulot, 5, rue Villeneuve, un parapluie ;
au Bureau du Travail, rue des Puits-
Creusés, une bicyclette ; à M. Valette.
Entrepôt Gaspy, boulevard Montplaisir.
des clefs ; à M. Tardos, à l'Isle-en-
Dodon (Gers), un porte-monnaie : à
M. Cambon, pompier au poste Saint-
Cyprien, des clefs ; à M. Déjean, 23,
rue Jean-Paul-Laurent, un collier; à M.
Saint-Martin, Café de la Rotonde, bou-
levard de Strasbourg, des clefs ; à M.
Feuillerat, rue Cucurou, à. Blagnac, un
porte-monnaie ; à l'agent Joffre, 17, rue
de Rémusat, une paire de gants ; à M.
Chevrolet, 9, rue des Erables, des tim-
bres-poste ; à M. Baujet, impasse Nui-
ter, route de Fronton, une roue de se-
cours ; à M. Ducasse, 18 bis, Grande rue
Saint-Michel, une petite somme ; à M.
Bacqué, 20, place Olivier, des lunettes ;
aux épaves,.deux porte-monnaie ; à l'Ad-
ministration des Trams, une ceinture,
un livre, un cache-nez, un chapelet, un
sac à main, une veste, une paire de lor-
gnons, deux paquets ,deux porte-mon-
naie, un gant, quatre paires de gants et
huit parapluies.
LES VOLS
DANS LES GRANDS MAGASINS
Mme Marie-Louise Nayrac, demeurant
31, boulevard Lascrosses, a porté plainte
pour vol de son portefeuille, contenant
une somme de 3.400 francs, commis le
23 courant, vers 18 h. 15, au:: magasins
« Printafix ».
— Mme Jeanne Sentenac, demeurant
19, rue de l'Industrie, a porté plainte
pour vol de son porte-monnaie, conte-
nant une somme de 300 francs, commis
le 23 courant, vers '7 heures, au Bazar
réclame, 13, rue Alsace. '
— M. Jean Sansat, surveillant des
magasins « Au Capitole », a appréhendé
et conduit au service de la Sûreté, le
nommé Albert Amsellem, 31 ans, se di-
sant garçon limonadier, demeurant en
garni, 81, rue Pargaminières, qu'il a
surpris, le 23 courant, vers 16 heures,
en flagrant délit de vol d'un porte-mon-
naie, commis au préjudice de Mme
Rouanet, demeurant 55, route de Paris.
Après interrogatoire de M. le chef de
la Sûreté, Albert Amsellem a été déféré
au Parquet et écroué à la maison d'ar-
rêt.
UN VOLEUR DE BICYCLETTE
ARRÊTÉ
Les agents de la Sûreté Courtège et
Herbaut, ont conduit au service le nom-
mé Marius Place, 41 ans, plâtrier, de-
meurant 332, route de Fronton.
Après interrogatoire de M. le chef de
la Sûreté, Place a reconnu avoir dérobé
la bicyclette de M. Louis Alios et l'avoir
engagée au Mont de Piété, pour une
somme de 120 francs. Place a été déféré
au Parquet.
UN CHASSEUR SANS CHIEN
M. Armand Grelet, demeurant 65,
avenue Crampel, a porté plainte pour
vol de son chien de chasse, qui a dis-
paru depuis le 13 courant.
Extension d'une convention
collective du Travail
PRODUCTION
CINEMATOGRAPHIQUE
ET TECHNICIENS DU FILM
M. le ministre du travail envisage, en
application de l'article 31 vd du livre
premier du Code du travail, de prendre
un arrêté tendant à rendre obligatoire
pour tous les employeurs et employés
des professions et régions comprises
dans son champ d'application, les dis-
positions de la convention collective in-
tervenue entre :
1" La Chambre syndicale française de
la production du film d'une part ;
2° Le Syndicat des techniciens de la
production cinématographique d'autre
part.
L'attention des organisations profes-
sionnelles et de toutes personnes inté-
ressées est attirée sur les termes d'un
avis paru au « Journal Officiel » du
14 décembre 1937, d'après lequel elles
sont invitées à faire connaître, dans un
délai de quinze jours, leurs observations
et avis concernant la généralisation en-
visagée.
En raison de la date de parution
dudit avis, le délai sus indiqué expirera
le 29 décembre courant.
Consultations juridiques
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sociales et d'assistance.
Les méfaits du incuillard
Lire aux F, D. généraux.
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Michel.
Malavialle, 42, rue de la Concoide.
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Mèche, 52, rue de la Colombette.
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SERVICE DE NUIT
«u 26 décembre I9i7 au 1er janvier 1938
Mazières, 4, place Esquirol (dimanche,
lundi et mardi).
Chauoet, 7, place Wilson (mercredi et
jeudi).
Mèche, 52, rue de la Colombette (ven-
dredi).
Jollivet, 51, place Extérieure-Saint-Mi-
chel (samedi).
Aviation populaire
JEUNESSE DE FRANCE
L'AVIATION T'APPELLE
La jeunesse française de toutes condi-
tions sociales aspire ardemment à se
livrer au sport aérien. C'est de cette
aspiration qu'est née la mystique de
l'aviation populaire, dont il importe au
plus tôt de faii'3 une realité.
Dans ce but. le ministère de l'Air a
mis sur pied un programme qui s'adres-
se aux jeunes de 9 à 21 ans, et qui com-
porte trois stades d'éducation et d'en-
traînement :
j." Education préaérienne à l'école :
modèle réduit ; 2* Vol à voile ; 3° vol
mécanique.
Ce programme a pour bases les deux
principes qui ont présidé à l'institution
de l'école uniqu:, à savoir ; la gratuite
et la sélection.
Cette sélection sera opérée rigoureu-
sement à tous les degrés d'instruction
a., moven d'examens physiques et
d'épreuves techniques, sous le contrôle
de corr dissions qui en assureront la
parfaite sincérité.
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dignes pourront poursuivre un entraî-
nement destiné à former des pilotes de
qualité
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amplement, visitez la manifestation de
propagande aéronautique qu'organise
dans ses nouveaux locaux le club d'avia-
tion populaire du Midi.
Cette manifestation, entièrement gra-
tuite, se déroulera, 32. allées Jean-Jau-
rès du 24 décembre 1937 au 2 janvier
1938.
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grands films : « Coups durs », « Michel
Strogoîf ».
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« Les Joyeux compères ».
CINE-BLEU, — Matinée à 16 h. 30 : • Le
Rêve de sa Vie », « Le Retour de Sophie
Lang ».
PERIGNON. — A 3 h. et à 9 h. : « La
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bola.
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Aux Lundis tes Etudiants
« DRAMES ET COMEDIES
DE L'ADULTERE »
par M. Pierre de Gorsse
M. Pierre de Gorsse est un subtil avo- j
cat en même temps qu'un fin lettré.
Aussi ses conférences participent-elles à
la fois, le plus souvent, des Lettres et du
Droit.
Ça été le cas de la plus récente qu'il '
a faite au dernier lundi littéraire des !
Etudiants à la salle du Sénéchal sur ce
sujet : Les Drames et les comédies de
l'adultère.
Etant donnés le sujet et le conféren-
cier, il y a eu foule. Les dames, com-
me on pense, y étaient les plus nom-
breuses et les jeunes et jolies femmes y
étaient la majorité.
En commençant, M 0 Pierre de Gorsse
a eu un joli mot. Il a appelé l'adultère
le doyen des délits. Evidemment ; mais
c'est un doyen qui est toujours jeune et
que les décrets récents n'ont pas pu met- '
tre à la retraite.
Comme les conférences de M» de
Gorsse sont toujours d'une architecture
logique et élégante, il n'a pas manqué
de défiinir l'adultère, à la lumière du
code et les peines qui lui sont réservées.
Mais il l'a fait avec agrément. S'il était
professeur de droit dans un pensionnat
de jeunes filles, il trouverait moyen de
leur rendre aimables le code pénal et le '
code d'instruction criminelle.
Les peines de l'adultère, il les a évo-
quées à travers les diverses législations
et civilisations. La mort autrefois, vingt-
cinq francs d'amende chez nous aujour-
d'hui. U y a toutes sortes de péchés. Il
y a des péchés mignons.
Louis XIV envoyait les maris com-
mander des galères (le roi David aussi,
je crois, ou du moins des armées). Le
Christ, aux temps antiques, lui qui eût
pu être le plus sévère, eut seul un
geste d'indulgence et de pardon.
Et M* de Gorsse nous a promenés ain-
si de l'antiquité aux temps modernes et
des farciaux du moyen-âge aux vaude-
villes d'aujourd'hui, en passant par
Georges Dandin et Molière.
Mais après le sourire, la morale, sans
pédantisme, devait avoir son tour. Après
la comédie, le drame.
Le conférencier a rappelé, discrète-
ment mais non sans gravité, les catas-
trophes familiales et même sociales,
pour partie, que la généralisation de
l'adultère peut amener avec ses dénoue-
ments habituels dans la rupture et dans
le sang.
Et il a évoqué, dans toute la seconde
partie de sa causerie Madame Bovary
— dont le roman fut calqué sur une réa-
lité vécue — il a évoqué Werther, l'Anna
Karénine de Tolstoï, la Thérèse Raquin,
de Zola et il n'a pas eu de peine à nous
faire glisser presque dans les drames
navrant, si fréquents, hélas ! de nos
faits divers quotidiens.
On ne souriait plus.
Il fallait ramener le sourire, M 8 de
Gorsse l'a fait revenir sans peine avec
l'affaire de la marquise de Ganges ou
plutôt avec celle de sa jeune et jolie
fille, mariée avec un vieux barbon qui
voulait à toute force un héritier de son
nom et qui prit pour remplaçant . un
jeune page fort séduisant. Mais la jeu-
ne marquise, trop vertueuse, ne voulut
rien entendre et la causerie finit sur le
mot du vieux marquis : « Il est plus
difficile de l'être, quond on le voudrait,
que de ne l'être pas quand on voudrait
ne pas l'être ! »
Ce fut une conférence substantielle
qui eut l'air de n'être que spirituelle,
élégante et charmante,
M0 de Gorsse a eu là un nouveau suc-
cès, après ceux que lui ont valu ses pla-
quettes récentes sur Napoléon et Jo-
séphine dans les Pyrénées, sur la, Du-
chesse d'Abrantès au Vignemale et sur
Gustave Flaubert en Comminges dont
notre ami Paul Mesplé a rendu compte
dans l'Express du 13 décembre, études
pleines de suc et d'agrément qui appor-
tent des renseignements nouveaux et
pittoresques et qui sont un régal pour
les lettrés. — J.-R. de B.
I
Femmes Marquées
En l ro partie
— Actualités
: PASSE-PARTOUT
au jour le jour —
OLYMPIA WOT'
La Naissance de la Marseillaise
et
Au Service du Tzar
avec
Pierre-Richard Willm, Véra Korène 3
T Nos Prix : Orch. 4 f r. ; baie, 5 tr. i
CINE-BLEU
MATINÉE Â 16 h. 30
Le Rive de sa Vie
avec Jean Kl EPURA
et LE RETOUR DE SOPHIE LANG
PLAZA
J Jour
auxiouney
UNE ORGIE DE R ! T; E S
Syndicat professionnel des Voyageurs
de Commerce et Représentants de Com-
merce et d'Industrie. — Nous informons
tos camarades qu'une coquille s'est glis-
sée dans notre Bulletin concernant la
dat: de l'assemblée générale. C'est jeudi
KO décembre qu'il faut lire et non samedi
Cette assemblée aura lieu comme d'ha-
bitude à l'ancienne Faculté des Lettres,
ï'i, rue de Rémusat, à 14 heures précises.
Mutilés et Réformés d'après-guerre. —
La Section Régionale de Toulouse de la
Fédération Nationale des Mutilés et Ré-
! fermés d'après-guerre, 20, rue Constanti-
I r.c, Toulouse, a tenu son assemblée gé-
nérale le 12 décembre courant.
Le bureau pour l'année 1937-1938 est
élu comme suit :
Président : Georges Denax; vice-prési-
dent : Germain Boubé; secrétaire-géné-
ral : Dominique Cancel; Trésorier géné-
ral : Jean Laporte.
Amioale des Anciens combattants du
Sud (Union Fédérale). — A l'occasion
de sa fête annuelle, l'Amicale offre à
ses adhérents, à leurs familles et à leurs
amis :
Le 1 er janvier, à 21 heures : une gran-
de soirée dansante. Le 2 janvier 1938, à
14 h. 45 : une séance récréative.
Ces deux réjouissances se dérouleront
dans la salle des Fêtes du Groupe sco-
laire Jules-Julien, allées Jules-Julien
(anciennement allées Saint-Agne).
Le 2 janvier 1938, à 10 heures du ma-
tin : assemblée générale annuelle au siè-
ge social.
Clémencî-lsaure. — L'audition du di-
manche 26 décembre à Radio P. T. T. est
reportée à une date ultérieure.
ATTENTION SENSATIONNEL
GALLIA-PALACE
TITIN
DES
MARTI GUES
Deux séances distinctes
Ire : 14 h. ; 2" : 16 h. 30
PRUDENT DE LOUER
L. JOUVET, SESSUE HAYAKAWA
V. FRANCEN — Sylvia BATAILLE
et Lise DELAMARE
PERMANENT
EXPÉDITEURS, NIOUBLIEZ PAS que
la halte de SAINT-AGNE est ouverte à
l'expédition des Colis postaux ordinaires
du régime intérieur continental et des
Petits colis de 0 à Cl kilos, à l'e:xlusion
ces colis encombrants ou grevés de rem-
boursement ou comportant une déclara-
tion de valeur ou d'intérêt à la livraison.
Avis aux Créanciers
Les créanciers de la liquidation judi-
ciaire du sieur Tenti Antoine, entrepre-
neur de maçonnerie, 15, rue Caffarelli,
à Toulouse, sont invités à remettre dans
la quinzaine de la présente insertion
leurs titres de créances avec un borde-
reau indicatif des pièces remises et des
sommes réclamées, entre les mains du
liquidateur judiciaire, Me Dupouy, 43,
rue des Tourneurs à Toulouse
Le liquidateur judiciaire DU-
POUY.
SUR LES CHAMPS DE NEIGE
VOS SKIS VOUS PORTENT-
MAIS EN VILLE
C'EST VOUS QUI LES PORTEZ
ET ILS VOUS GENENT
Après chaque week-end de neige met»
tez-les donc au GARAGE DE SKIS de
1". Gare de Toulouse-Matabiau.
C'EST PRATIQUE
CE N'EST PAS CHER
Pour trois mois : 10. francs ;
Pour la saison de neige : 15 fran