JOUEZ HAUTBOIS, 28 MILLIARDS D'EMPRUNT - Bibliothèque de ...

46 ANNEE - N« 16.362
DKECTION :
25, Rue Roquelaine - TOULOUSE
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A L'AGENCE HAVAS
73, Rue d'Alsace -Lorraine - TOULOUSE
62, Rue de Richelieu - PARIS
i
Dans ses succursales
et chez tous nos correspondants
TÉLÉPHONE 229-83 ET 229-84 40 cr CHÈQUE
JOUEZ HAUTBOIS,
RESONNEZ MUSETTES !
rU-\OUT le monde chrétien s'ap-
I prête à fêter Noël. Par ce
* qu'il y a de meilleur dans ses
traditions, la France reste un pays
chrétien, et si grands que soient les
soucis de l'heure, soucis particuliers
ou soucis publics, chacun soupirait
après cette nuit bénie comme la
caravane après l'oasis.
Autrefois aussi, -les jours de fête
étaient impatiemment attendus.
Mais le corps n'était pas seul à y
participer, l'âme, plus encore que
le corps, aspirait après ces beaux
jours, car ils étaient pour elle des
moments de recueillement et d'élévation.
Le rythme de la vie alors
était essentiellement religieux, et
les fêtes, qui s'enchaînaient comme
les saisons, faisaient partie de la
liturgie du siècle. Promesses de ré
jouissances et de bonheur, elles
étaient aussi des promesses de déli
vrance. Tous les hommes, ce jourlà,
déposaient chacun son fardeau
pour communier dans la mêftie foi
et les mêmes espérances.
Il n'en est malheureusement plus
de même aujourd'hui. Si l'on guette
les fêtes, ce n'est pas généralement
pour les joies et les biens spirituels
qu'elles dispensent. On les convoite
on ne s'y prépare pas. Le corps y
est seul intéressé. Un jour de fête
c'est un jour où l'on s'amuse, où
l'on se repose, où l'on rompt avec
la besogne quotidienne, où l'on se
détend, où l'on ne fait rien. Pour
tout dire, on fuit le tran-tran d'une
existence obscure ou fiévreuse, parce
que le travail qui n'est pas sanc
tifié par une pensée transcendante,
idée religieuse ou sentiment du de
voir, est toujours lourd et ingrat.
Mais l'âme qui ne se replie pas sur
elle-même manque de force pour
s'élancer, et le cœur qui ne sait
plus s'humilier ni prier ne saurait
participer aux bénéfices de l'introspection
et de la prière.
A notre époque, Noël est surtout
la fête de l'enfance et la nuit du
réveillon. Certes, un bon repas n'est
pas pour nous déplaire, mais l'hon
nête homme se devrait de mériter
les réjouissances de la table par
une station préalable à l'église ou,
pour le moins, par une oraison au
coin du feu, à côté du chat Hamil
car. Ce conseil n'est pas, on en conviendra,
d'un moraliste exigeant.
Hé ! le moyen, s'il vous plaît, de
l'être aujourd'hui? Une certaine
expérience enseigne qu'il faut s'ac
commoder de son temps, même si
on ne l'aime guère. L'action ne
comporte pas une sagesse trop rigoureuse
. Les prônes sévères font
ïuir les paroissiens. Et n'avons-nous
pas, nous aussi, nos ouailles à soigner
?
Mais si minuit, chrétiens, est
l'heure du réveillon, qui est pour
beaucoup de gens tout ce qu'il reste
de la fête de la Nativité, c'est aussi
l'heure où le Père Noël, les poches
pleines de jouets, descend par
* la cheminée, faisant de la fête de
l'Enfant divin la fête de tous les
* enfants. Heure merveilleuse où le
bonheur du monde se partage et se
multiplie ! En souvenir des heures
d'azur et d'or dont Noël a comblé
notre enfance, et pour ne troubler
en ce jour l'atmosphère d'aucun
foyer, remettons à demain toutes
considérations politiques, qui sont
l'ordinaire de ces propos et n'en
gendrent aucune joie.
La véritable charité commence
par les autres. Notre époque, qui a
sa large part de maux, a bien droit
à sa part de plaisirs ; il y a temps
pour tout, et il faut se garder
d'être un trouble-fête.
Que nos lecteurs prennent donc
leur plaisir en évitant tout ce qui
pourrait en faire une disgrâce, et,
comme on disait jadis : « Jouez
nez. Résonnez pour couvrir le bruit
discordant des grèves.
R. S,
DANS LES P. T. T.
»
Paris, 24 décembre.
Les inspecteurs désignés ci-après ont
été nommés en la même qualité :
A Toulouse : M. Pérès, breveté, de
Carcassonne.
A Carcassonne : M. Gaillac, de Bourges.
EN EGYPTE
Le conflit s'aggrave
entre le roi Farouk
et son Gouvernement
Un récent portrait
du roi FAROUK
Le Caire, 23 décembre.
Loin de s'améliorer, comme on le
croyait, la crise entre le jeune roi Farouk
et son gouvernement s'est à nouveau
aggravée.
En effet le souverain a rejeté l'offre
qui lui avait été faite par le parti nationaliste,
de transformer l'organisation
militante des « chemises bleues » en
une association, sportive.
Le roi insiste pour que l'organisation
soit complètement dissoute.
Le . parti nationaliste a décidé que si
le roi prononçait la dissolution du cabinet,
où bien contraignait les ministres
à démissionner, aucun membre du parti
nationaliste n'accepterait désormais la
tâche de former le nouveau cabinet.
Des bagarres se sont produites ce
soir au Caire, entre des étudiants progouvemementaux
et des étudiants antigouvernementaux.
La police a dû effectuer plusieurs charges
au bâton avant de réussir à disperser
les manifestants. Une dizaine d'étudiants
ont été blessés.
V/////////////^
AU SÉNAT
DEBAT
sur le Statit locatif
Paris, 24 décembre.
La séance est ouverte, à 15 h. 10, sous
la présidence de M. Jeanneney.
M. Chapsal, ministre du Commerce,
déposa le projet de loi de reconduction
de l'Exposition qui vient d'être voté par
Ceux qui n'aiment pas la. neige
j Les pensionnaires du
j neige et le dompteur
ZOO de Vincennes ne semblent guère apprécier la
TRUBKA éprouve quelques difficultés à faire travail-
lée ses lions en plein air. -
28 MILLIARDS
Examinant l'attitude que les circonstances
commandent en vue de défendre
la monnaie, M. Abel Gardey écrit :
« Le problème, en ce qui concerne la
France, réside essentiellement dans le
retour des richesses expatriées; Il est
permis d'affirmer que le retour des
masses de capitaux transférés à l'étranger
présentent aujourd'hui plus d'intérêt
que la coercition exercée sur les
capitaux demeurés en France. Or, il va
de soi que les rapatriements, en l'absence
de conventions internatioales im-
ÉDITION DE TOULOUSE
POUR
D'EMPRUNT
1938
tel est le chiffre minimum
que prévoit M. Abel Gardey
J
SAMEDI 25 DECEMBRE 1937
ABONNEMENTS t
3 mois 6 mail I an
France •» Colonie» . 34» 65 » 125»
ÉTRANâtR . . . 62» 122» 245»
On s'abonne dans tous les bureaux de poste
POSTAL TOULOUSE 49-36
Contre la persécution hitlérienne
LE PAPE PROTESTE
AVEC ENERGIE
Dimanche, début de la discussion
budgétaire au Sénat
Paris. 24 décembre. probables puisqu'elles heurteraient Ha- chés Internationaux avec laquelle elle
On distribue au Sénat le rapport de térêt d'autres pays, n'auront lieu que si a coïncidé : à l'étranger, il s'agit d'un
1 M. Abel Gardey, rapporteur générai, sur la sortie des capitaux est aussi libre accident provoqué par une reprise trop
' le budget de l'exercice 1938. dont la que leur entrée. rapide et par une spéculation trop vive
! discussion en séance publique doit com- « Un régime libéral basé sur la con- sur les matières premières; l'économie
i mencer dimanche prochain
fiance aura, d'ailleurs, pour effet d'em- française, au contraire, était à peine
Le rapproteur général établit ou'en pêcher de nouvelles évasions.
définitive les propositions que la com- « Si l'on ajoute que la collaboration P
mission des finances soumet à l'approbation
du Sénat se traduisent par les
chiffres ci-après :
Recettes, 54.537.221.123 francs.
Crédits, 54.464.137.924 francs.
Excédent de recettes. 73.083.199 francs.
M. Abel Gardev souligne que, compte
tenu de la dépréciation du franc, le
coefficient d'accroissement des revenus
privés est très inférieur à celui des dépenses
publiques et qu'il y a là une
discordance redoutable commandant impérieusement
de stabiliser, à tout le
moins au niveau présent, les dépenses
de l'Etat.
LE PROBLÊME DE LA TRESORERIE
EN 1933
ri « Nous devons prononcer une parolo
de contestation et de fait et une parole
de principe; une parole de protestation,
de haute protestation.
« D'abord une parole de constatation
et de fait, car Très Chers Fils, depuis
longtemps on ne cesse de nier et de déformer
les faits. 11 s'agit bien de laits,
et surtout d'un fait aussi vaste du point
de vue géographique aue douloureusement
important du point de vue moral.
Nous voulons dire, le fait douloureux
et réel de la persécution religieuse en
Allemagne, car Nous voulons appeler
les choses par leur nom.
« Nous appellerons donc les choses
par leur nom. En Allemagne, il y a une
sortie de la crise et la hausse de nos
na ait
* ( ' 7 P
M
f,
té par une
persécution. L'on dit et l'on fait dira
Provoquée
de notre pays avec les deux autres anticipation sur l'avenir, mais
par une
depuis assez longtemps que cela n est
aggravation des charges des entre-
pas vrai.
grandes nations démocratiques imprises.
»
« Nous savons, au contraire, au'il y
plique, en vertu de l'accord tripartite de
a une persécution, telle qu'il n'y en a
septembre 1936, le maintien d'une li-
LA SAUVEGARDE
eu peu de fois si terrible et si grave,
berté qui, d'ailleurs, ne doit pas ex- DE L'ECONOMIE NATIONALE
et déià si féconde en effets néfastes.
clure la surveillance, on pourra con-
C'est une persécution, et cela est triste
clure que le régime actuel offre assez M. Abel Gardey conclut :
à dire, à laauelle n'a pas fait défaut et
d'avantages pour qu'il faille le conser-
« Le projet de budget de 1938 ne mar-
ne semble pas devoir taire défaut ni
ver Mais il convient aussi de montrer due pas l'arrêt dans la dépense du
la brutalité, ni la violence, ni les em-
les périls des méthodes de coercition moins ne s'inspire-t-U plus de 1 esprit de
bûches de la fausseté et du mensonge.
où d'aucuns voudraient entraîner notre dépense. Mais il subit la lourde pression
« Nous ne voulons pas Nous arrêter
» des errements antérieurs. Le redresse-
pays
ment économique doit suivre au plus
plus longtemps sur des choses si douloureuses.
Nous voulons seulement ajou-
LA FINANCE INTERNATIONALE tôt le redressement financier.
ter un autre point de vérité, et cela
« A défaut du second, le premier ne Cité du Vatican, 24 décembre.
Ayant ainsi exposé les raisons pour
t être que frague. L'équilibre du
pour ceux qui ne devraient pourtant pas
lesquelles le contrôle des changes est,
budget
j^ra démenti par les faits; le Le Saint-Père a reçu, à midi 10, les douter que" lorsqu'il parle de choses si
en France, contre-indiqué, le rapporcrédit
de rEtat discuté. La stabi- membres du Sacré Collège, qui ui ont graves et qui touchent de si près à ses
teur examine l'évolution économique lné des cnanges sera menacée aussi présenté leurs vœux. Les cardinaux responsabilités, le vicaire du Christ ne
Le rapporteur estime que les besoins mondiale et, en particulier, la situation lnn2t( , mDS aue l'économie demeurera étaient au nombre de 29, tous de curie, peut pas ne pas être bien informe.
propres du Trésor doivent être évalués propre de la France,
c'est-à-dire habitant Rome, à l'excep-
languissante.
« Nous devons revenir à l'Allemagne,
entre 18 et 20 milliards, et ceux des col- « Au total, écrit-il, le milieu de l'an- « Si l'on veut enrayer la hausse des
tion du cardinal Hinsley de Westmins- a cette Allemagne qui Nous est si chère,
lectivités et des chemins de fer entre née 1937 a été marqué en France par
prix de revient, réduire le déficit de la ter.
et cela tout le monde le sait bien. »
9 et 10 milliards. Et encore, ces chiffres une dépression générale qui ne saurait balance commerciale et défendre le Le cardinal-doyen Granito di Bel- Et le Saint-Père affirme que peu de
ne comprennent-ils aucune des échéan- être assimilée à la faiblesse des mar- franc, il est indispensable de dévelopmonte, a lu au Saint-Père une adresse pays lui sont aussi bien connus que
ces massives de la dette â moyen terme.
per notre production dans de très for- ( évoauant les angoisses éveillées dans
l'Allemagne, dans toutes les manifesta-
Si l'on tient compte des bons de diver-
tes proportions. Des dispositions légis-)le monde par sa récente maladie, qui
tions de sa vie spirituelle et sociale.
ess catégories qui arrivent à échéance il
latives ou réglementaires pourront, cer- ne l'empêcha pas de déployer une acti-
« C'est pourquoi, dit-il, il est pour
en 1938, c'est 6 milliards au minimum
tes, y contribuer grandement, mais le
Nous doublement triste de devoir consvité
spirituelle sans précédent. Le car-
et 13 milliards 1/2 au maximum (y com-
succès viendra aussi de la volonté du
tater que l'on continue à y comettre
dinal-doyen énuméra les dernières Enpris
une échéance de janvier 1939) dont
pays.
des fautes contre la vérité. C'est une
cycliques de Pie XI et s'étendit surtout-
il sera nécessaire que le Trésor obtienne
vérité qui Nous regarde non seulement
« il faut que la nation toute entière se sur celles condamnant le paganisme
le renouvellement ou la consolidation.
personnellement, mais qui se rapporte
remette résolument à l'ouvrage et que sous toutes ses formes. En terminant,
à tout ce qu'il y a de plus sacré pour
tous comprennent l'étroite solidarité qui le cardinal Granito rii Belmonte for-
LA CIRCULATION DES CAPITAUX
Nous et qui occupe une place si impor-
unit les divers éléments de l'économie mula des vœux nour la santé du Sainttante
dans Nos soucis et qui engaga
française.
Père et pour la paix.
Notre responsabilité devant Dieu et de-
« Ce qui importe surtout c'est que les
vant les hommes; Nous voulons dire
Français se placent en face des possi- L'ALLOCUTION DU PAPE
la hiérarchie catholique., la religion cs>bilités
des réalités et, ici, les exigences,
En réponse à cette adresse. Pie XI tholique, la Sainte Eglise de Dieu que
de la situation intérieure rejoignent le prononça une allocution oui est une la Bonté divine a voulu Nous confier.
point de vue extérieur.
protestation solennelle contre la persé-
« Ce n'est pas l'heure d'atermoyer, d'acution
religieuse en Allemagne : Lire la suite en Dernière Heure >^».
journer ou de faiblir, ce n'est plus
l'heure des disputes doctrinales.
Une défaite
du « Frente popular»!
en Andorre
M. Abel GARDEY
Les Japonais
sont à
Hang-Tchéou
« Au milieu des peuples tendus vers .
l'action, sachons grouper les énergies ) Réponse à I Cfppe/ de M. CnOUfemDS
nationales selon les formules tradition- /
nelles de notre démocratie. »
Une protestation
des commerçants détaillants:
auprès de M. Bonnet
1
Andorra, 24 décembre,
On sait que, tous les deux ans, en
Paris, 24 décembre
Mais les Chinois
la Chambre.
décembre, des élections ont lieu, en An-
M. Georges Bonnet, ministre des Fi-<
L'ordre du jour appelle la discussion ( dorre, pour le renouvellement de la moidu
projet de loi réglant les rapports des tié des membres du Conseil général,
annoncent quelques succès
nonces a reçu ce matin, le bureau central
de la Fédération des Commerçants)
bailleurs et des locataires de locaux ainsi que pour le renouvellement des
détaillants. Son président, M. Georges»
d'habitation.
Conseils paroissiaux ou municipaux.
Changhaï, 24 décembre. Maus a exposé au ministre que les symp-
Le texte présenté par la Commission Ordinairement, ces élections n'ont Il est difficile de situer exactement la ttmes d'amélioration pouvant se produi-
'de législation apporte des changements i qu'un caractère administratif et, sou-
position des armées chinoise et japo-> re
à celui qui a été voté par la Chambre. vent, ce sont les sympathies person-
grâce à l'équilbre du budget, seraient
naises.
La valeur loeativa de 1914 est majorée nelles qui assurent le succès.
On sait cependant que les premières,
de 250 % au lieu de 175 % du 1er jan Cette année, les élections ont été sur- qui opèrent au sud de la province du
vier au 1 er ,
1
,
sont paralysés quatre magasins
Paris, 24 décembre. Toulouse, 24 décembre.
Pour se rattraper de son échec dans Le conflit ne semble pas prêt de
l'alimentation, la C. G. T. a pris hier s'apaiser et le mouvement de grève qui
soir, à 22 heures, une grave décision : avait atteint « Lanoma .. et « Monola
Commission exécutive des transports prix », s'est étendu aux magasins « Priaa
donné l'ordre de grève générale à tafix » et « Le Capitole ». Le personnel
tous les transporteus, notamment aux de ces deux établissements a £onc ocmessageries
de journaux. Cupe les locaux à partir de vendredi à
vivement contrecarrées par l'augmenta- Cette décision est d'autant plus ré- midi.
tion en 1938 des transports, patentes, as- voltante qu'elle paralyse l'activité de la
surances sociales, etc.. et que les frais
II n'y est d'ailleurs pas resté long-
plupart des commerces et industries au
juillet 1938 et à partir de S tout politiques. Le « Frente popular »>Hopeï, après avoir repris Nin-Ho et Ta-
généraux alourdis, ayant une répercustemps,
puisque, quelques heures plus
cette date de 15 % en sus au heu de )espagnoi ies préparait depuis longtemps
moment précis o ùon pouvait espérer
ming, continuent leur progression vers sion indiscutable sur le coût de la vie,
tard, à la suite d'une réunion à la Pré-
5 % chaque année jusqu'à la tin des ( et , chaque jour des émissaires venus de
un mouvement un peu plus important
le Nord.
le niveau ainsi atteint dépassera la puisfecture,
où se trouvaient M. le direc-
i prorogations que la Commission séna- * octobre 1937, les
ont augmente dans les proportions suivantes i
Le pain
62
0/
Le charbon "" c. „?
64 /o
Le lait
54 %
Le vin
41 %
Les œufs..
46 %
Le bourre..
80 %
La viande..
28 %
10 à
E a a
"5% i pmir ^TZvie': : ports une nouveiie hausse de
i93r
e r
.a F?ance: docume nt offlofef. étab " S d ' aprÈS ,a Statisti
«
u
= générale de
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Le gaz 31 %
L'électricité 16 %
Ls cafe 23 "/
Le savon 61 %
Le métro 46 %
L'autobus 33 %
Le train 25 %
Paris cî Toulouse eu grève
A Paris A Toulouse
les transports routiers le personnel occupe
Les ouvriers stationnant de vant l'entrée de l'usine

OU EN EST
NOTRE DÉFENSE NATIONALE?
L
A situation internationale s'aggra-
vant, on est amené, par la force
des choses, à se demander où en
est notre défense nationale. Hélas ! les
sons de cloche concordent, qu'ils vien-
nent de droite ou de gauche. M. Marcel
Dèat est d'accord avec M. Paul Rey
posseae aujoura'hui ne repond plus aux<
nécessités du moment et que des con-
ceptions qui ont présidé à son organisa-]
tion sont actuellement dépassées par i
les événements. Dans le Figaro, M. Paul <
Keynaud insiste sur ce point capital
•AI nous liant a d'autres pays soit
par rengagement général du pacte de
la S. D. iN., soit par des traités directs,
SAMEDI 25 DECEMBRE: ?337
La Cagoule chez les Humoristes théâtre 86 P ° SC **
La cagoule connaît un gros suc- Hier encore, on y tolérait les féro-
ces chez les humoristes. On la trou- mes chapeautées, car le» Peut
ve un peu partout, au Salon des « tourlourou » qu'elles
« Dessinateurs de Journaux », à la avec tant de grâce
M. Van Zeeland raconte
« une histoire »
naud et avec le général Duval pour nous avons opté pour une politique d'in-
constater que nous n'avons pas « l'ar-
mée de notre politique ».
M. Marcel Dèat, ancien ministre de
l'Air, homme de gauche et même d'ex-
trême-gauche vient de publier, sur la
fabrication mensuelle des avions ds
guerre, les chiffres suivants, qu'il fait
précéder pour la France seule de la for-
mule « s'il est vrai que » :
France .. . 35 à 40
Angleterre 250
Allemagne 350
Italie 200
tervention. En nous dotant d'une armée
à qui la loi fondamentale de 1927 attri-
bue solennellement un rôle

LE CONFLIT SINO-JAPONAIS
— \mnm iI—IMMÉ—mil im HKHIÉI MiMiimM wiWMiiÉ>iiiiiiiii—iiwymuc»iiMa

SAMEDI 20 DEUaMBKE 1937
O u
Aujourd'hui
BILLET TOULOUSAIN
Noël.
Fête
25 Décembre 1937
à souhaiter : Saint Etienne.
U heures, traversée de la
Sauveurs et Naufrageurs
tonne à la nage.
m—*- 14 heures, arbre
M. A. C. à la maison
Aïexandre-Fourtanier .
m > 14 h. et 20 h. 15
pitole
de Noël de
du Mutilé,
Ga~
l'A.
rue
Théâtre du Ca-
; Les Saltimbanques.
pharmacies de nuit :
48 ter, faubourg Bonnefoy
route de Pzris,
Malignon,
Merle, 3,
Les grèves
Lire les détails en « matière générale
L'Arbre de Noël
de la Compagnie Air-France
Ce n'est pas sur l'aérodrome de Mon-
itaudran que s'est effectuée, cette année ;
l'arrivée du Père Noël, venu du ciel
pour apporter joueU et friandises aux
entants de la grande famille a'f'~
F ance.
Plus simplement, les enfants du per-
sonnel de notre Compagnie d'aviation
nationale avaient été invités à assister
nier après-midi, à une matinée enfan
tine à l'Olympia-Cinéma, rue Sa
Eernard.
LL ; matinée débuta par une partie
cinématographique : dessins animés,
films comiques.
Puis ce fut, vers 16 heures, la distri-
bution e-i musique des goûters à tous
les enfants présents dans la salle.
Sur la scène apparut ensuite Mlle Pau-
lette Dupuy, danseuse, unj brillante
él'>ve de Mlle Técheney, du Capitole.
Elle dansa, pour la joie de tous, « Le
Beau Danube Bleu ».
Le comique troupier, si apprécia sur
nos scènes toulousaines, L'Bath, suc-
céda à Mlle Dupuy. U ne fut pas moins
applaudi que la jeune danseuse.
Ce fut enfin, sur l'écran, une pré-
sentation des pilotes millionnaires de !-.
Compagnie Air-France. On sait que ces
pilotes sont lésion à la Compagnie.
Le moment de la distribution des
Jouets arriva. Tous les enfants, munis
de leur ticket, attendaient gravement de
toucher le jouet de leurs rêves, puis
s'en revenaient heureux vers leurs pa-
rents.
De nombreuses personnalités assis-
taient à cette i'te. Noté, au hasard du
stylo : M. le général Ménard, comman-
dant le 17 e corps d'armée; î:.i représen-
tants du préfet de la Haute-Garonne et
du maire de Toulouse; M. Gonin, direc-
teur du réseau Air-Afrique, et Madame;
le commandant de Raymond, représen-
tant le colonel commandant la base
aérienne; le docteur Duby, directeur du
service médical d'Air-France; MM. Lavi-
gne, chef des services financiers d'Air-
France; Ponthier, directeur du service
commercial; Dupin, du service commer-
cial; Lebras, directeur du matériel; Sire,
représentant le commandant de l'aéro-
port de Francazal; le capitaine de Se-
vin. etc., etc.
Nous n'aurions garde de ménager à
MM. Ponthier et Delorme nos félicita-
tions pour l'organisation impeccable de
cette fête familiale. — G. P.
On n'imagine pas avec quels airs pro-
tecteurs et dédaigne .x, le Conseil géné-
ral accueillait, naguère, un vœu de la
Chambre de commerce de Toulouse pro-
testant contre l'augmentation conti-
nuelle des impôts départementaux.
« Ces gens-là n'ont lien à voir ici ! »
s'écriait M. Bedouce, avec toute son im-
portance de ministre dégonflé.
« Que la Chambre de commerce se
mêle de ses affaires et non des nôtres !
répliquait orgueilleusement un autre
membre de l'assemblée.
Bref, tout le monde s'accordait pour
considérer la Chambre de commerce
comme une assemblée dé très petits
garçons, dont il n'y avait pas lieu de
faire cas.
Eh ! bien ces insignifiants petits gar-
çons, viennent d'avoir, en la personne
de leur président, M. Sicard, une belle
et très élégante revanche.
L'autre jour, en effet, le président du
Conseil général, le maire de Toulouse et
le président de notre Chambre de com-
merce se trouvaient réunis dans le cabi-
net de M. le ministre de l'Air. Ils y
étaient à titre de Terre-Neuve, si l'on
peut dire ! Car ils essayaient de sauver
une importante industrie toulousaine qui
était fort menacée daller planter ses
tentes ailleurs...
Or, le président du Conseil général,
le maire de Toulouse — dont l'éloquen-
ce cependant est chaude et convain-
cante — avaient plaidé « l'un et l'au-
tre » la cause de la maison en péril.
Mais sans succès !
C'est alors que le petit garçon parla —
vous devinez qu'il s'agit toujours de M.
Sicard, président de la Chambre de
commerce — Oh ! il ne parla pas long-
temps et ne se mit en frais ni de grands
mots, ni de phrases ébourrifantes.
« M. le ministre, dit-il, je ne dirai
qu'un mot, mais il me semble péremp-
toire. Laissez à Toulouse l'industrie en
question et je me fais fort, avec l'aide
des Banques toulousaines," non seule-
ment de renflouer l'établissement dont
vous avez décidé la suppression, mais
d'assurer son avenir ! »
Que répliquer à cela ? Rien !
Le ministre ne put qu'acquiescer et
remercier.
Le petit garçon avait emporté le
« gros morceau ».
Et si, comme c'est à prévoir, les éta-
blissements de construction aéronauti-
que Dewoitine — car c'est bien d'eux
qu'il s'agit — non seulement restent à
Toulouse, mais se développent formida-
blement avec l'aménagement du nouvel
aérodrome prévu de Blagnac, eh bien !
c'est à celui, à ceux qu'on traitait dé-
daigneusement au Conseil général et
ailleurs d'insignifiants petits garçons
qu'on le devra.
« On a souvent besoin d'un plus petit
que soi » dit le proverbe ! « Si tant est
qu'on puisse traiter de plus petits ces
représentants des intérêts profession-
nels qui, au train où vont les choses,
apparaissent plus que jamais comme les
« sauveurs » de l'intérêt général dont
les grands politiciens ont été et conti-
nuent d'être, eux, les « naufrageurs ».
— L. de F.
Un retour offensif du feu
aux usines Permas
Pendant plusieurs jours, un piquet de
surveillance était restS rue des Teintu-
riers, devant les usinas Permas, qui brû-
lèrent la semaine dernière. Tout danger
de reprise de l'incendie paraissant con-
juré, les pompiers reçurent, jeudi ma-
tin, l'ordre de réintégrer leur caserne-
ment.
Hier au soir, soudain, des gerbes de
flammes s'élevèrent de l'amas de dé-
combres, menaçant la. maison du n" 17
d , la rue des Teinturiers, contiguë à
l'usine.
Les pompiers furent aussitôt alertés.
:is arrièvent sur les lieux avec une auto-
pempe à minuit trente et entreprirent
ue protéger la maison menacée.
Après une heure d'efforts, tout danger
d'extension était conjuré.
Des mesures ont été prises de manière
à éviter une nouvelle reprise de l'incen-
die. Pour le moment, il n'y a plus dans
lep usines Permas que des décombres
fumants.
Remarqué sur les lieux : M. Mèges,
commissaire de police; M. Lautier, M.
Rcuch etc., etc.
La Vie du Palais
AUTOUR D'UN PROCES DE PRESSE
Notre excellent confrère,
Pour les Français
chassés d'Espagne
Les réfugiés français, en provenance
d'Espagne, en résidence à Toulouse, doi-
vent se présenter, à partir de lundi, 27
décembre courant, au Bureau de bien-
faisance, 41, rue Saint-Jérôme, en vue
de recevoir l'allocation accordée pour
achat de vêtfinents d'hiver.
Les Soirées
A L'AMICALE
ES ENFANTS DU GERS
Quelques jours nous séparent de
soirée dansante qui doit avoir lieu
dans les salons du
samedi 1 er janvier,
Grand-Hôtel.
Nous croyons rappeler le prix d'en-
trée ;
Membres de l'Amicale et leur famil-
le, 3 Irancs;
Dames, 6 francs;
Militaires et étudiants possesseurs de
la carte, 7 francs;
Messieurs, 10 francs.
Les amis et sympathisants y trouve-
ront le meilleur accueil.
BAL DES OFFICIERS
Le grand bal annuel des officiers de
U garnison de Toulouse (active, réserve,
retraité) aura lieu au Quartier Général
de la 17e région le samedi 5 février pro-
chain.
Nous donnerons ultérieurement des
renseignements plus complets sur le
programme de cette belle manifestation
qui groupera, comme chaque année, les
personnalités officielles et l'élite de la
société toulousaine.
M. Emile
Habay," nous demande de publier les pré-
cisions ci-dessous relatives au procès
qu'il a intenté au Midi Socialiste et qui
devait être plaidé à la Cour à l'audien-
ce du 21 décembre :
« Toulouse, le 23 décembre 1937,
« Mon cher confrère,
« Audience renvoyée, dites-vous, à la
demande d'une des parties », c'est exact.
Mais « une des parties » équivaut à
« on », et « on », c'est Le Midi.
« Le Midi qui m'a diffamé le 2 juin
et qui, depuis sept mois, en dépit de ses
menaces et rodomontades, n'est pas en-
core prêt à s'expliquer en justice sur
les élucubrations de son collaborateur
occasionnel, l'adjoint radio-ravageur.
Qu'attend-il donc ? Que le dictateur
aux ondes partisanes ait soutiré à M.
Léon Blum une seconde lettre de com-
plaisance qu'on produira discrètement ?
Qu'on ait nationalisé la presse ? (Le Po-
pulaire et Le Midi, du 16/12,37). Que le
garde des Sceaux ait achevé : « de
faire passer dans la magistrature son
souffle républicain ? » (Midi et populai-
re du 10,11/37). ce grand souffle — le
vent d'autan ! — qui assèche les finan-
ces publiques et dérègle si souvent le
poste de Muret, sans doute ?
« Bref, c'est la troisième fois, au cours
de cette affaire, que Le Midi Socialiste
demande une remise. Simple constata-
tion !
« Mes salutations confraternelles. —
Emile HABAY ».
Sans vouloir engager une polémique
autour d'une affaire pendante devant
la Cour, il nous sera cependant per-
mis de relever une phrase toute petite,
mais très grosse de sens, dans la lettre
que l'on vient de lire.
M. Habay écrit : « Qu'attend-il donc?
(Le Midi) « que le dictateur aux on-
des partisanes ait soutiré à M. Léon
Blum une seconde lettre de complaisan-
ce qu'on produira discrètement ».
Ceci précise un bruit qui avait couru
au palais, mais dont nous n'avions pas
voulu nous faire l'écno, tant il nous pa-
raissait invraisemblable, bruit selon le-
quel, au moment où l'affaire Habay-Afi-
di est venue devant les premiers juges,
une lettre de M .Blum, aurait été com-
muniquée au tribunal sans que l'avocat
de M. Habay en ait eu connaissance ;
lettre qui ne pouvait que contribuer. à
innocenter le Midi, journal de M. Blum,
et de charger son adversaire M. Habay.
Nous nous bornerons, pour aujour-
d'hui, à souligner l'irrégularité — pour
ne pas dire plus — de pareils procédés
réservant, pour le jour de l'audience,
les réflexions que méritent un acte qui
est contraire à la fois à toute loyauté
et à tout esprit de justice. — L. de F.
Pour le Noël des malheureux
(Marmite de l'Armée du Salut)
En ce jour de la fête de Noël, vous
tous qui passez, rue d'Alsace, pensez â
notre repas ces pauvres ; plus de 450
bouches à nourrir le mardi soir, 27 dé-
cembre, dans la grande salle des Jaco-
bins, et. pensant à tous ceux-là, qui sont
malheureux, qui ne mangent pas tous
les jours à leur faim, donnez généreuse-
ment, car « il y a plus de bonheur à
donner qu'à recevoir 1 »
Compagnie des agents de change ]
La Compagnie des agents de change
de Toulouse, réunie le 23 décembre en
assemblée générale, a procédé comme
suit à l'élection de la Chambre syndi-
cale pour l'année 1938 :
MM. Fayolle, syndic; Coll et Lamothe
adjoints au syndic.
Faits Divers
Mâtinée de Noël
A L'ARMÉE DU SALUT
Demain dimanche, en matinée, à 15
heures précises l'Armée du Salut offri-
ra à ses amis, connus ou inconnus, une
matinée récréative,' composée de saynè-
tes, chants mimés par les enfants ;
bref, une matinée très attrayante sur
la « Nativité », avec des scènes évangé-
liques du plus saisissant effet.
Cest à une réunion des plus pittores-
ques et des plus vivantes, que nous con-
vions tous ceux qui voudront assister à
cette joyeuse matinée de Noël.
Comme toujours, l'entrée est absolu-
ment libre et gratuite, et nous serions
heureux de vous recevoir en grand nom-
bre dans notre coquette salle du 10, rue
Sainte-Ursule, que nous souhaitons voir
trop petite ce jour-là.
Les Conférences
Les objets trouvés
UNE INSTALLATION MODERNE
un travail impeccable, des prix très
étudiés : chez Bouyric, coiffeur pour
dames, 25. rue de la Pomme.
Réclamer : à M. Delpoux, 69, avenue
Frédéric-Estèbe, une clef ; à la Pâtisse-
rie, 8, place du Pont-Neuf, un chien ;
à M. Caubet, 16, rue- de la Pomme, une
pantoufle ; à M. Péris, 25, rue Bastiat,
une bicyclette ; à M. Marion. 41, rue
Gravelotte, un gant de dame ; à M.
Dulot, 5, rue Villeneuve, un parapluie ;
au Bureau du Travail, rue des Puits-
Creusés, une bicyclette ; à M. Valette.
Entrepôt Gaspy, boulevard Montplaisir.
des clefs ; à M. Tardos, à l'Isle-en-
Dodon (Gers), un porte-monnaie : à
M. Cambon, pompier au poste Saint-
Cyprien, des clefs ; à M. Déjean, 23,
rue Jean-Paul-Laurent, un collier; à M.
Saint-Martin, Café de la Rotonde, bou-
levard de Strasbourg, des clefs ; à M.
Feuillerat, rue Cucurou, à. Blagnac, un
porte-monnaie ; à l'agent Joffre, 17, rue
de Rémusat, une paire de gants ; à M.
Chevrolet, 9, rue des Erables, des tim-
bres-poste ; à M. Baujet, impasse Nui-
ter, route de Fronton, une roue de se-
cours ; à M. Ducasse, 18 bis, Grande rue
Saint-Michel, une petite somme ; à M.
Bacqué, 20, place Olivier, des lunettes ;
aux épaves,.deux porte-monnaie ; à l'Ad-
ministration des Trams, une ceinture,
un livre, un cache-nez, un chapelet, un
sac à main, une veste, une paire de lor-
gnons, deux paquets ,deux porte-mon-
naie, un gant, quatre paires de gants et
huit parapluies.
LES VOLS
DANS LES GRANDS MAGASINS
Mme Marie-Louise Nayrac, demeurant
31, boulevard Lascrosses, a porté plainte
pour vol de son portefeuille, contenant
une somme de 3.400 francs, commis le
23 courant, vers 18 h. 15, au:: magasins
« Printafix ».
— Mme Jeanne Sentenac, demeurant
19, rue de l'Industrie, a porté plainte
pour vol de son porte-monnaie, conte-
nant une somme de 300 francs, commis
le 23 courant, vers '7 heures, au Bazar
réclame, 13, rue Alsace. '
— M. Jean Sansat, surveillant des
magasins « Au Capitole », a appréhendé
et conduit au service de la Sûreté, le
nommé Albert Amsellem, 31 ans, se di-
sant garçon limonadier, demeurant en
garni, 81, rue Pargaminières, qu'il a
surpris, le 23 courant, vers 16 heures,
en flagrant délit de vol d'un porte-mon-
naie, commis au préjudice de Mme
Rouanet, demeurant 55, route de Paris.
Après interrogatoire de M. le chef de
la Sûreté, Albert Amsellem a été déféré
au Parquet et écroué à la maison d'ar-
rêt.
UN VOLEUR DE BICYCLETTE
ARRÊTÉ
Les agents de la Sûreté Courtège et
Herbaut, ont conduit au service le nom-
mé Marius Place, 41 ans, plâtrier, de-
meurant 332, route de Fronton.
Après interrogatoire de M. le chef de
la Sûreté, Place a reconnu avoir dérobé
la bicyclette de M. Louis Alios et l'avoir
engagée au Mont de Piété, pour une
somme de 120 francs. Place a été déféré
au Parquet.
UN CHASSEUR SANS CHIEN
M. Armand Grelet, demeurant 65,
avenue Crampel, a porté plainte pour
vol de son chien de chasse, qui a dis-
paru depuis le 13 courant.
Extension d'une convention
collective du Travail
PRODUCTION
CINEMATOGRAPHIQUE
ET TECHNICIENS DU FILM
M. le ministre du travail envisage, en
application de l'article 31 vd du livre
premier du Code du travail, de prendre
un arrêté tendant à rendre obligatoire
pour tous les employeurs et employés
des professions et régions comprises
dans son champ d'application, les dis-
positions de la convention collective in-
tervenue entre :
1" La Chambre syndicale française de
la production du film d'une part ;
2° Le Syndicat des techniciens de la
production cinématographique d'autre
part.
L'attention des organisations profes-
sionnelles et de toutes personnes inté-
ressées est attirée sur les termes d'un
avis paru au « Journal Officiel » du
14 décembre 1937, d'après lequel elles
sont invitées à faire connaître, dans un
délai de quinze jours, leurs observations
et avis concernant la généralisation en-
visagée.
En raison de la date de parution
dudit avis, le délai sus indiqué expirera
le 29 décembre courant.
Consultations juridiques
gratuites
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Jollivet. 51, place Extérieure-Saint-
Michel.
Malavialle, 42, rue de la Concoide.
Mazières, 4, place Esquirol.
Mèche, 52, rue de la Colombette.
Fapy, boulevard Deltour.
SERVICE DE NUIT
«u 26 décembre I9i7 au 1er janvier 1938
Mazières, 4, place Esquirol (dimanche,
lundi et mardi).
Chauoet, 7, place Wilson (mercredi et
jeudi).
Mèche, 52, rue de la Colombette (ven-
dredi).
Jollivet, 51, place Extérieure-Saint-Mi-
chel (samedi).
Aviation populaire
JEUNESSE DE FRANCE
L'AVIATION T'APPELLE
La jeunesse française de toutes condi-
tions sociales aspire ardemment à se
livrer au sport aérien. C'est de cette
aspiration qu'est née la mystique de
l'aviation populaire, dont il importe au
plus tôt de faii'3 une realité.
Dans ce but. le ministère de l'Air a
mis sur pied un programme qui s'adres-
se aux jeunes de 9 à 21 ans, et qui com-
porte trois stades d'éducation et d'en-
traînement :
j." Education préaérienne à l'école :
modèle réduit ; 2* Vol à voile ; 3° vol
mécanique.
Ce programme a pour bases les deux
principes qui ont présidé à l'institution
de l'école uniqu:, à savoir ; la gratuite
et la sélection.
Cette sélection sera opérée rigoureu-
sement à tous les degrés d'instruction
a., moven d'examens physiques et
d'épreuves techniques, sous le contrôle
de corr dissions qui en assureront la
parfaite sincérité.
Ainsi, seuls, les plus aptes et les plus
dignes pourront poursuivre un entraî-
nement destiné à former des pilotes de
qualité
Si vous désirez vous renseigner plus
amplement, visitez la manifestation de
propagande aéronautique qu'organise
dans ses nouveaux locaux le club d'avia-
tion populaire du Midi.
Cette manifestation, entièrement gra-
tuite, se déroulera, 32. allées Jean-Jau-
rès du 24 décembre 1937 au 2 janvier
1938.
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FLORiDA. — 15 neures, et 21 heures, deux
grands films : « Coups durs », « Michel
Strogoîf ».
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Poulets. 30 à 36 francs.
Pintades, 40 à 42 francs.
Pigeons, 12 à 16 francs.
Canards. 32 à 40 francs.
Oies, 100 a 120 francs.
Dindons, 120 à 150 francs.
Dindes. 50 francs.
Le tout la paiie.
Lapins, 13 à 16 francs, la pièce.
Œufs, 9 francs la douzaine.
Marché aux fourrages
Sainfoin, Ire coupe, 17 à 18 francs.
Sainfoin, 2* coupe, 16 à 17 francs.
Foin, 11 à 12 francs.
Paille, 9 à 10 francs. "N
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Révoltés du Bounty », avec Charles Laug-
tlion. CTarck Gable ; « Laurel et Hardy dans
« Les Joyeux compères ».
CINE-BLEU, — Matinée à 16 h. 30 : • Le
Rêve de sa Vie », « Le Retour de Sophie
Lang ».
PERIGNON. — A 3 h. et à 9 h. : « La
Pocharde » tiré du roman de'J. Mary ;
Doubiepatte' • et Patachon dans : « Les
Joyeux Troubadours ». Tirage de la tom-
bola.
NOVELTY. — A 3 h. et à 9 h. « Un soir
de bombe », avec Larquey, A. Fld ; « Le
défilé du Diable ». avec Ken Maynard, et
son cheval Tarzan-
SAINT-AGNE CINEMA — A 15 heures, Grâ-
ce Moore dans « Une nuit d'amour'». A
21 h. : « Arènes joyeuses », avec Lucien Ba-
roux, Alibert, et « Toi c'est Moi », avec
Pills et Tabet. Prudent de louer.
REX. — Matinée et soirée : « Les Deux
Gosses », et « Lieutenant Bobby ».
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Nos Sociétés
Aux Lundis tes Etudiants
« DRAMES ET COMEDIES
DE L'ADULTERE »
par M. Pierre de Gorsse
M. Pierre de Gorsse est un subtil avo- j
cat en même temps qu'un fin lettré.
Aussi ses conférences participent-elles à
la fois, le plus souvent, des Lettres et du
Droit.
Ça été le cas de la plus récente qu'il '
a faite au dernier lundi littéraire des !
Etudiants à la salle du Sénéchal sur ce
sujet : Les Drames et les comédies de
l'adultère.
Etant donnés le sujet et le conféren-
cier, il y a eu foule. Les dames, com-
me on pense, y étaient les plus nom-
breuses et les jeunes et jolies femmes y
étaient la majorité.
En commençant, M 0 Pierre de Gorsse
a eu un joli mot. Il a appelé l'adultère
le doyen des délits. Evidemment ; mais
c'est un doyen qui est toujours jeune et
que les décrets récents n'ont pas pu met- '
tre à la retraite.
Comme les conférences de M» de
Gorsse sont toujours d'une architecture
logique et élégante, il n'a pas manqué
de défiinir l'adultère, à la lumière du
code et les peines qui lui sont réservées.
Mais il l'a fait avec agrément. S'il était
professeur de droit dans un pensionnat
de jeunes filles, il trouverait moyen de
leur rendre aimables le code pénal et le '
code d'instruction criminelle.
Les peines de l'adultère, il les a évo-
quées à travers les diverses législations
et civilisations. La mort autrefois, vingt-
cinq francs d'amende chez nous aujour-
d'hui. U y a toutes sortes de péchés. Il
y a des péchés mignons.
Louis XIV envoyait les maris com-
mander des galères (le roi David aussi,
je crois, ou du moins des armées). Le
Christ, aux temps antiques, lui qui eût
pu être le plus sévère, eut seul un
geste d'indulgence et de pardon.
Et M* de Gorsse nous a promenés ain-
si de l'antiquité aux temps modernes et
des farciaux du moyen-âge aux vaude-
villes d'aujourd'hui, en passant par
Georges Dandin et Molière.
Mais après le sourire, la morale, sans
pédantisme, devait avoir son tour. Après
la comédie, le drame.
Le conférencier a rappelé, discrète-
ment mais non sans gravité, les catas-
trophes familiales et même sociales,
pour partie, que la généralisation de
l'adultère peut amener avec ses dénoue-
ments habituels dans la rupture et dans
le sang.
Et il a évoqué, dans toute la seconde
partie de sa causerie Madame Bovary
— dont le roman fut calqué sur une réa-
lité vécue — il a évoqué Werther, l'Anna
Karénine de Tolstoï, la Thérèse Raquin,
de Zola et il n'a pas eu de peine à nous
faire glisser presque dans les drames
navrant, si fréquents, hélas ! de nos
faits divers quotidiens.
On ne souriait plus.
Il fallait ramener le sourire, M 8 de
Gorsse l'a fait revenir sans peine avec
l'affaire de la marquise de Ganges ou
plutôt avec celle de sa jeune et jolie
fille, mariée avec un vieux barbon qui
voulait à toute force un héritier de son
nom et qui prit pour remplaçant . un
jeune page fort séduisant. Mais la jeu-
ne marquise, trop vertueuse, ne voulut
rien entendre et la causerie finit sur le
mot du vieux marquis : « Il est plus
difficile de l'être, quond on le voudrait,
que de ne l'être pas quand on voudrait
ne pas l'être ! »
Ce fut une conférence substantielle
qui eut l'air de n'être que spirituelle,
élégante et charmante,
M0 de Gorsse a eu là un nouveau suc-
cès, après ceux que lui ont valu ses pla-
quettes récentes sur Napoléon et Jo-
séphine dans les Pyrénées, sur la, Du-
chesse d'Abrantès au Vignemale et sur
Gustave Flaubert en Comminges dont
notre ami Paul Mesplé a rendu compte
dans l'Express du 13 décembre, études
pleines de suc et d'agrément qui appor-
tent des renseignements nouveaux et
pittoresques et qui sont un régal pour
les lettrés. — J.-R. de B.
I
Femmes Marquées
En l ro partie
— Actualités
: PASSE-PARTOUT
au jour le jour —
OLYMPIA WOT'
La Naissance de la Marseillaise
et
Au Service du Tzar
avec
Pierre-Richard Willm, Véra Korène 3
T Nos Prix : Orch. 4 f r. ; baie, 5 tr. i
CINE-BLEU
MATINÉE Â 16 h. 30
Le Rive de sa Vie
avec Jean Kl EPURA
et LE RETOUR DE SOPHIE LANG
PLAZA
J Jour
auxiouney
UNE ORGIE DE R ! T; E S
Syndicat professionnel des Voyageurs
de Commerce et Représentants de Com-
merce et d'Industrie. — Nous informons
tos camarades qu'une coquille s'est glis-
sée dans notre Bulletin concernant la
dat: de l'assemblée générale. C'est jeudi
KO décembre qu'il faut lire et non samedi
Cette assemblée aura lieu comme d'ha-
bitude à l'ancienne Faculté des Lettres,
ï'i, rue de Rémusat, à 14 heures précises.
Mutilés et Réformés d'après-guerre. —
La Section Régionale de Toulouse de la
Fédération Nationale des Mutilés et Ré-
! fermés d'après-guerre, 20, rue Constanti-
I r.c, Toulouse, a tenu son assemblée gé-
nérale le 12 décembre courant.
Le bureau pour l'année 1937-1938 est
élu comme suit :
Président : Georges Denax; vice-prési-
dent : Germain Boubé; secrétaire-géné-
ral : Dominique Cancel; Trésorier géné-
ral : Jean Laporte.
Amioale des Anciens combattants du
Sud (Union Fédérale). — A l'occasion
de sa fête annuelle, l'Amicale offre à
ses adhérents, à leurs familles et à leurs
amis :
Le 1 er janvier, à 21 heures : une gran-
de soirée dansante. Le 2 janvier 1938, à
14 h. 45 : une séance récréative.
Ces deux réjouissances se dérouleront
dans la salle des Fêtes du Groupe sco-
laire Jules-Julien, allées Jules-Julien
(anciennement allées Saint-Agne).
Le 2 janvier 1938, à 10 heures du ma-
tin : assemblée générale annuelle au siè-
ge social.
Clémencî-lsaure. — L'audition du di-
manche 26 décembre à Radio P. T. T. est
reportée à une date ultérieure.
ATTENTION SENSATIONNEL
GALLIA-PALACE
TITIN
DES
MARTI GUES
Deux séances distinctes
Ire : 14 h. ; 2" : 16 h. 30
PRUDENT DE LOUER
L. JOUVET, SESSUE HAYAKAWA
V. FRANCEN — Sylvia BATAILLE
et Lise DELAMARE
PERMANENT
EXPÉDITEURS, NIOUBLIEZ PAS que
la halte de SAINT-AGNE est ouverte à
l'expédition des Colis postaux ordinaires
du régime intérieur continental et des
Petits colis de 0 à Cl kilos, à l'e:xlusion
ces colis encombrants ou grevés de rem-
boursement ou comportant une déclara-
tion de valeur ou d'intérêt à la livraison.
Avis aux Créanciers
Les créanciers de la liquidation judi-
ciaire du sieur Tenti Antoine, entrepre-
neur de maçonnerie, 15, rue Caffarelli,
à Toulouse, sont invités à remettre dans
la quinzaine de la présente insertion
leurs titres de créances avec un borde-
reau indicatif des pièces remises et des
sommes réclamées, entre les mains du
liquidateur judiciaire, Me Dupouy, 43,
rue des Tourneurs à Toulouse
Le liquidateur judiciaire DU-
POUY.
SUR LES CHAMPS DE NEIGE
VOS SKIS VOUS PORTENT-
MAIS EN VILLE
C'EST VOUS QUI LES PORTEZ
ET ILS VOUS GENENT
Après chaque week-end de neige met»
tez-les donc au GARAGE DE SKIS de
1". Gare de Toulouse-Matabiau.
C'EST PRATIQUE
CE N'EST PAS CHER
Pour trois mois : 10. francs ;
Pour la saison de neige : 15 fran

Sports et Préparation Militaire
> BOULE SPORTIVE BONNEFO Y
Ce soir, samedi 25 décembre, réunion
au siège, à 18 heures. Sont spécialement
convoques les chefs de quadrette Persoglia
et Fauré fils. Challenge des huit
clubs réunis le dimanche 26 décembre.
STADE TOULOUSAIN
Voici la composition de l'équipe du
Stade Toulousain qui rencontrera, dimanche,
à 14 h. 30, aux Ponts-Jumeaux,
le Toulouse Cheminot Marengo Sports:
Arrière : Coponat.
Trois-quarts : Pérez, Espinasse, Auriach,
Marty.
Avants : Carrié, Michel Vincent,
Guerry, Pallacin, Esquirol, Rougé, Lopez,
Marquié.
L'équipe du Toulouse Cheminot Marengo
Sports alignera son équipe première
au grand complet. Belle rencon
tre en perspective.
Entrée unique : 3 francs.
«SOCIETE D'EDUCATION PHYSIQUE
DE LA HAUTE-GARONNE
11 est rappelé aux membres de la Société
d'Education physique de la Haute-Garonne,
"m'en raison des têtes de Noël et du Jour
rie l'An, les cours n'auront pas lieu les derniers
dimanches et mercredis du mois de
décembre. Us seront repris le mercredi
S janvier 1938. a 50 t). 30. quartier Caffarelli,
boulevard Lascrosses.
T.es inscriptions pour les candidats au
B P E. S. M. ainsi que pour ceux au surcis
d irirornoraton. seront touimirs reçues,
tons le? jours de 15 heures à 15 heures, chez
le président, 35 bis, rue des Lois qui fournira
tous renseignements nécessaires.
VflWVW»
État Civil
Les dindons de Gascogne
s
Un coin du marché, avant l'enlèvement
(Photo SAMUEL, à Auch).\
Naissances des 21 et 22 décembre
'Anne Marie Farnier, rue des Trois-Ban-
' Jean-Marie Gaillard, quai de Tounis. 34.
Jean Molino, boulevard de la Gare. 65.
Michelle Bories. rue Dutour. 5.
Ravmonde Chambal. rue des Teinturiers, l.
Jacques Chauve, grande rue Saint-Michel,
luméro 135.
Mariages des 21 et 22 décembre
Bernard VerD tourneur, route d'Agde, 71,
(t Andrée Jullig, coitfeuse, avenue de
l Heis-
Francis Cayre, brasseur, rue Bernard-
Mulé, 36. et Marie-Louise Pujol, modiste,
place Bachelier. 59.
Pierre Castellé, manœuvre, rue Léon Tolstoï,
57 et Marie Jourda, bonne, rue André-
Délieux, 7.
Marius Caubet. forgeron, à Bonrepos, et
Marie Vidaillac .infirmière à la Grave.
Henri Bauton. représentant de commerce,
boulevard de la Gare, 51. et Marcelle Gendre,
sans profession, avenue de la Colonce,
S bis.
Décès des 21 et 22 déoembre
Jeanne Ducasse. épouse Jassereu, 69 ans,
boulevard Michelet, 8.
r Marguerite Serres, veuve Causse, 73 ans,
rue de la Providence, 103.
Marie Saccarau, 105 ans, chemin de Pébet
45, à Saint-Saimon.
juiie Bessard, épouse Molinler, 75 ans, che- . christmas »
min du Calque. 28.
1
A cette époque de l'année, et princi- rigés sur Paris et sur les départements*
paiement durant la semaine qui précè- du Midi.
:
de la fête de Noël, certains de nos mar- Nous devons à la vérité de dire — et
chés sont abondamment pourvus de din- de ceci on ne saurait nous en vouloir, '
de et dindon. au contraire — qu'il y aurait, chez nous
v
Citon parmi les meilleurs marchés du beaucoup à faire dans le sens d'amélio-;
Gers, et par ordre de supériorité dans ration de la race et partant de la qua- 1
la qualité ; Gimont, Seissan, Masseube, lite.
Mirande, Samatan, Vic-Fezensac, etc. Ainsi, Auch et Fleurance — j'en de~
Voulez-vous une idée approximative mande pardon à mes compatriotes et
du trafic qui a son point de départ sur aussi aux Fleurantins — sont deux marl'un
ou l'autra de nos marchés gas- chés nettement inférieurs, comme qua-'
cens ?
lité.
J'ai appris que lundi dernier, à Mi- Cela vient de ce que l'engraissage n'y.
rande, un seul -de nos négociants en vo- est pas suffisamment soigné, et qu'on
lailles a acheté tant et tant de din- ne cherche pas à faire un choix parmi
1 Marie Soucasse veuve Portech, 80 ans. a
Baint-Martin-du-Touch.
', Serge Eouman, 5 mois-, rue des Fontaines.,
162,
, Marie Miguel, veuve Laporte, 78 ans. rue
Ifle Metz 28.
: Elle Dugon, 78 ans. allées Charles-de-
Fitte, 9
1 Pauline Austrières, veuve Siau. 70 ans, rue
du Pont-Guilheméry, 1.
: Jeanne Mouraby, veuve Amadleu, 86 ans.
rue du Sergent-Vigné, 40.
S Claire Diomard, veuve Laborde, 87 ans,
rue Lagrenée, 12.
: Jean Lavaur. 71 ans, rue Jonas, 71.
i Casimir Founs, 80 ans, avenue de Muret, 61
1 Paul Bergès, 62 ans, rue Jules-Claretie, 32.
I Henri Robert, 58 ans, place Mage, 30.
! Louis Galy, 74 ans, chemin du Chapitre, 12.
' Dominge Sicres, veuve Jalama, 76 ans,
rue de la Fourmi, 37.
! Elisabeth, Mânes, veuve Barrau, 73 ans,
avenue de Courèges, 29. >
Marie Bonnefont, 70 ans. rue Salnt-Doml
nique-des-Châlels.
:
dons que leur poids total atteignait en les grains servant à la nourriture desj
fin de marché 20.000 kilos ! gallinacés.
N'est-ce pas... phénoménal ? Aussi voit-on certaines régions de
Multipliez par dix et vous aurez un France — le Loiret en particulier — làaperçu
exact des transactions, ce jour- où le terrain est trop pauvre pour y;
là ! récolter les céréales uécessaires, vendre ;
Et dire que durant cette huitaine leurs volailles, très bien engraissées,:
avant Noël il en est de même dans telle quoique moins savoureuses, un prix '
ou telle des localités ci-dessus mention- beaucoup plus élevé que les nôtres,
nées. Puisse notre observation être retenue.
Beaucoup supposent que ces quantités Elle mérite de l'être,
énormes de dindons et de dindes pren- Nos éleveurs, ou plus exactement, nos
nent le chemin de l'Angleterre. « éleveuses » de dindons (car tout le
Erreur ! U y a quelques années, com- mérite de l'élevage, du premier jour jusme
pour les œufs, en Espagne, on ex- qu'au moment de la vente, revient à '
portait beaucoup de l'autre côté de la nos ménagères) verront augmenter leurs '
i Manche à l'occasion des fêtes du revenus.
Et tous y trouveront leur profit, puis-;
Certes, la tradition n'est pas perdue, qu'aussi bien les touristes attirés par '
chez les Anglais, des plaisir de la table, les Pyrénées, tout aussi bien que par nos j
mais gens réfléchis et pratiques avant curiosités locales, ne manqueront pas de ;
tout, et notre malheureux franc aidant, s'arrêter, qui à l'hôtel confortable, qui i
ils s'approvisionnent aujourd'hui chez dans la modeste auberge, bien en face ;
des voisins qui travaillent meilleur mar- d'une belle et odorante dinde de Gas- 1
ché que nous, 'exportation est morte... cogne, finement parfumée à l'ail... —
Nos gros oiseaux domestiques sont di- L. SALON.
DERNIÈRE HEUR
(Suite de nos informations de troisième page)
EN BANLIEUE
BLAGNAC
Blagnac Sporting Club. — Les joueurs
de l'équipe 2, du Blagnac Sporting Club
sont priés de se rendre, samedi, 25 courant,
à 1 heure, au siège. Déplacement
à Grenade
— Dimanche, au Ramier, aura lieu un
match amical ': l'équipe (1) du B. S. C.
centre l'excellente équipe du Racing
Toulousain.
fiAUTC'SARONNE
©ires
Cadours
Foire du 22 décembre. — Cours pratijues
:
Hane aux grains : Blé à la taxe; avoine,
de 50 a 55 lr.; fèves, de 95 à
100 fr : mais, ae 100 à 110 fr,; pommes
de terre, de 40 a 45 fr.; haricots, 200 fr.
le tout i hectolitre.
Place de la volaille, — Poules, de 35 à
40 fr.; poulets, de 23 à 25 fr. et de 25 à
35 fr.; pintades, de 35 à 40 fr.; chapons,
de 70 a 80 fr.; premier, choix, 90 fr.;
dindons, de 100 à 120 lr.; dindes, de 70
à 80 il ; canards muiards, de 35 à 40 fr.;
masques, de 28 â 30 fr.; communs, de
21 à 25 fr.; pigeons gros, de 12 à 14 fr.;
petits de 1 a 9 fr.; lapins privés gros,
c'.e 12 à 15 fr.; lapins sauvages, 10 fr., le
tout la pièce.
Œufs, de 8 à 8 50 la douzaine.
Marche au sale. — Oies grasses mor-
Tes. 14 a 14 51) ; canards gras, de 13 à
1* fr,; loie d'oie, de 45 à 50 fr.; oies
grasses vivantes. 13 fr., le tout le kilo.
Marche aux veaux. 6 à 6 50 le kilo.
Foirail aux porcs gras, de 7 à 7 50 le
kilo.
Poirail au bétail. — Bœufs de travail,
de 7.000 a 8.500 francs ; vaches de travail,
de 5.000 à 0.500 fr.; breaux, de
2.5C0 a 3.500 francs.
Viande de boucherie. — Bœuf, 4 50 à
5 fr.; vaches, de 3 50 à 4 fr.
Aspet.
Marché du 22 décembre. Cours pratiques:
Volailles, — Poulets. 30 à 35 trancs ;
poules 35 à 40 trancs ; pigeons, 12 à !
13 francs ; canards, 42 à 46 francs, le '
,tout la paire. Petits lapins domestiques,
12 à 16 francs ; gros lapins, 16 à 24 fr.
Œufs, 9,50 la douzaine. Lait. j. 10 le litre.
Beurre du pays, 24 francs le kilo.
Salaisons. — Jambon du pays 23 fr.;
Baucisson du pays, 36 francs ; lard, 14
francs, le tout le kilo; oies grasses, 14
à 15 francs : foies gras, 40 à 45 francs,
le tout le kilo.
Animaux de boucherie. — Veau de 6
ft 7 francs le kilo, bœuf 5 à 5 50 : vache
S à 4 francs ; agneaux, 5 à 6 francs.
Le tout le kilo.
Fruits. — Pommes ordinaires, 10 à
12 francs le pannier.
Place aux porcs. — Porcs, 7 à 7.50
le kilo; porcelets, la pièce, 145 à 155 fr.
Halle aux grains. — Avoire, 52 francs
maïs, 86 fr.; haricots, 200 lr.; le tout
l'hectolitre; pommes de terre. 30 à 35 fr.
(les 60 kilos,
A la Commission sénatoriale
des Maires étrangères
UN EXPOSÉ DE M. YVON DELBOS
Paris, 24 décembre.
Réunie sous la présidence de M. Henry
Bérenger, la commission sénatoriale des
Affaires étrangères a entendu M. Yvon
Delbos sur ses entretiens de Londres,
avec le gouvernement britannique et
sur les résultats de son voyage en Europe
Centrale.
Le ministre des Affaires étrangères a
d'abord rappelé le voyage de lord Halifax
auprès du chancelier Hitler et a
ensuite analysé le caractère des conversations
de Londres entre les deux gouvernements
français et anglais.
Il a enfin décrit l'accueil qu'il avait
reçu en Pologne et dans les trois Etats
de la Petite Entente ; accueil, a-t-il dit,
qui a consolidé nos amitiés et nos alliances,
en laissant la porte ouverte à
de libres négociations avec tous les
Etats, en vue d'une paix européenne
large et stable.
le remboursement h solde
de l'emprunt anglais
Paris, 24 décembre
Recevant la presse ce soir, au ministère
des Finances, M. Georges Bonnet
1.1: a annonce le remboursement du solde
de l'emprunt contracté à Londres il
y a un an pour le compte des chemins
dp fer français.
Le ministre des Finances a déclaré :
« Aujourd'hui, le Trésor français a remboursé
la dernière tranche de l'emprunt
contracté à Londres il y a un an, pour
le.s chemins de le.- français. »
M. Georges Bonnet n donné ensuite
quelques renseignements sur la marche
ce rémission de l'omprunt actuellement
en cours.
« Je me réserve d'annoncer le chiffre
drjà obtenu, dimanche prochain, lors de
la discussion d>> '.a loi de Finances au
Si nat. En tout état de cause, la clôture
d- l'emprunt aura lieu mercredi prochain.
»
les nouvelles charges
liscaies
CONTRE L'AUGMENTATION
DES DROITS Clin L'ESStNOÉ
Paris, 24 décembre
Une délégation conduite par M. de
Chappcdelaine, président du groupe parlementaire
de l'automobile a été successivement
reçue par -1M, William Bertrand,
Queuille et Georges Bonnet, auxquels
a été remis une protestati ti contre
le relèvement des droits sur l'essence
De son côté, M. Le Trocquer a fait
une démarche analogue au nom de
l'Union routière de France.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
à S'Usine de Pyrotechnie d'Hêry
UN MORT
Auxerre, 24 décembre. \
- Cet après-midi, une explosion s'est
produite à l'usine pyrotechnique d'Héry;
exploitée par la Société Davey et Bickford.
Cette explosion fut suivie immédiatement
d'une seconde déflagration
pendant qu'une immense flamme montait
vers le ciel semblant porter la toiture
de la sécherie, qui fut projetée à
plusieurs centaines de mètres.
C'est dans deux compartiments d'un
séchoir, servant au séchage du fulminate
de mercure que l'explosion eut lieu. s
Un ouvrier, d'origine polonaise, M.
Michel Kalupa, naturalisé français, qui
travaillait au séchage, a péri dans l'accident
; on retrouva son corps horriblement
mutilé.
Il est probable que M. Kalupa en maniant
le fulminate de mercure, a dû
produire un choc qui a causé la défla-j
gration de cet explosif particulièrement 1
dangereux à manier. i
La victime laisse une veuve et un enfant.
WWW — — :
Le chômage
Paris, 24 décembre
Voici la statistique hebdomadaire du
chômage publié par le ministre du Trarl
vaii au « Journal Officiel ».
A la date du 18 décembre, le nombre!
ces chômeurs inscrits est de 350.891 dans!
les fonds de chômage et de 238 dansj
cinq bureaux de bienfaisance, soit'
351.129 au total, dont 250.079 hommes et 1
101.050 femmes. J
La semaine dernière le total était de
345.096 chômeurs, soit pour cette semai- 1
rie, une augmentation de 6.033 chômeurs 1
inscrits.
Il y a lieu d'observer que pendant la
même semaine de décembre 1936, il y
avait également 923 fonds de chômage
en activité et 181.611 chômeurs.
Aorès les élections roumaines
Bucarest, 24 décembre. '
Par une nouvelle interprétation de la'
loi électorale, le parti libéral au pouvoir
et les groupements qui ont fait!
cartel avec lui. pourraient éventuelle-'
ment obtenir 180 mandats (sur 380 ou
390) au lieu de 150.
Il est en effet question de répartir les
sièges sur la base des résultats par départements
et non pas proportionnellement
au nombre des suffrages recueillis
dans îout le pays.
Certaines dispositions de la loi avantageraient
dans ce cas le parti le plus
nombreux, au détriment des groupements
de minime importance.
La commission centrale électorale se
prononcera incessamment à ce sujet :
dans l'affirmative, le gouvernement pourrait
plus aisément trouver une majorité
au Parlement,
!

NOUVELLES MILITAIRES
PROMOTIONS
Paris, 24 décembre.
i Sont promus :
| Infanterie. — Au grade de chef de
bataillon : Gaucherand, capitaine E.M.
p.I., 31* division, affecté 60" R.I. ; Laguerre,
capitaine E.M.P.I., commandant
le CM. principal 173, maintenu ; Gouygou,
capitaine 126S R.I., maintenu major.
Au grade de capitaine : Salles, lieu-
Itenant 126» R.I., affecté 158 E R.I.
i Service de recrutement. — Au grade
de Ueutenant-colonel : Barbier, chef de
bataillon commandant le bureau de recrutement
de Montpellier, maintenu.
Au grade de chef de bataillon : Bienaimé,
capitaine commandant P.I. le bureau
de recrutement de Pau, maintenu.
[ Cavalerie. — Au grade de capitaine :
j Batailler, lieutenant 7» spahis algériens,
'maintenu trésorier.
| Trato. — Montintin, lieutenant 18"
escadron, maintenu.
I Artillerie. — Au grade de lieutenanti
colonel : Mercié, chef d'escadron 117°
R.A., maintenu.
I Au grade de chef d'escadron : De
Cramezel de Kerhue, capitaine E.M.P.,
E.M. de l'armée, maintenu ; Lalanne,
capitaine 24E R.A., maintenu ; Lamon,
lieutenant 115» R.A., maintenu ; Fournié,
lieutenant 24» R.A., maintenu.
Service des fabrications d'armements.
«— Au grade d'ingénieur militaire en
chef de 2» classe : de Lagarrigue, ingénieur
militaire principal, atelier de fabrication
de Toulouse, maintenu.
Au grade d'ingénieur militaire prinjcipal
: Esterez, ingénieur militaire adjoint,
atelier de constructions de Tarbes,
maintenu ; Laffon, ingénieur dessi-
! nateur spécial, atelier de constructions
! de Tarbes, maintenu.
I Au grade d'adjoint administratif 2»
j classe : Serres, adjoint administratif 3»
I classe, atelier de fabrications Toulouse,
| maintenu.
[ Au grade d'adjoint administratif 3 E
i classe : Polverel, employé de bureau
I chefferie du génie, Montpellier, admis
! à la suite des concours ouverts les 1ER
| Juillet et 15 novembre 1937.
' Service de Santé. — Au grade de méjdecin
lieutenant-colonel : Audouy, mé-
;decin des hôpitaux militaires, Hôpital
'militaire Hippolyte-Larrey, Toulouse,
; maintenu et désigné comme président
;de la commission de réforme.
i Infanterie coloniale. — Au grade de
capitaine : ViaL lieutenant 52 E bataillon
mitrailleurs Indochinois ; Biaise,
'lieutenant 16° régiment tirailleurs séjnégalais
; Micoine, lieutenant 52» bataillon
mitrailleurs Indochinois ; Toulet,
lieutenant 14» régiment tirailleurs
'sénégalais.
Service de Santé des troupes coloniales.
— Au grade de médecin-capitaine :
Guérin, médecin-lieutenant 16» régiment
tirailleurs sénégalais. f
MUTATIONS % i
f Service d'état-major. — Souard, capitaine
d'infanterie, breveté état-major,
hors cadre, affecté état-major 18 E région.
| Infanterie. — Capitaines : Selaries, 80 E
R. L, au 81" R. I.
j Génie. — Capiaines : Bressot-Perrin,
,28* régiment, Nice, affecté au 4» régi-
, iment Modane; Maurel, 4" régiment Modane,
affecté 28° régiment, Nice.
Service de santé. — Médecins-lieutejnants
: Riolacci, 26 hussards, affecté
;69» R. I. de forteresse Leyviller.
Infanterie coloniale. — Sont désignés
,pour servir : en Chine : le chef de bataillon
Castel, de l'E M. P.
\ Les lieutenants : Pont, du régiment
I âlnfanterie coloniale du Maroc; Rouanès,
14» régiment.
En Indochine .: le capitaine Lepage,
| 24» régiment.
A la Côte Française des Somalls ': les
6ous-lieuenants Marois, du 16" régiment.
En A. O. F. : le lieutenant Marsac, du
14" régiment.
En A. E. F. ': les capitaines Barboteu,
du 24" régiment; Dio, 1° régiment.
Les sous-lieutenants Quilichini, du 16"
régiment.
En Tunisie ': les sous-lieutenants :
Campredon, du 42« bataillon; le capitaine
Lahorgue-Poulot, du 14» régiment ;
le lieutenant Dectot, 14° régiment.
Sont affectés à l'état-major particulier
: le capitaine Gilbert, du 16» régiment,
E. M. du groupement colonial
mixte, Toulouse.
SERVICE DE SANTÉ DES TROUPES
COLONIALES
En Indochine r : le médecin capitaine
Becuwe, 16" R. T. S..
En A. O. F. : le médecin lieutenant
Le Merre, 14» R. T. S.
Au régiment d'infanterie coloniale du
Maroc : le médecin commandant Daspect,
24» R. T. S.; au 24» R. T. S. : le
! médecin lieutenant Domairon, rentré
d'A. E. F.
Tableau d'avancement pour 1938
* Infanterie. — Pour le grade de colonel
: les lieutenants-colonels : Jacques-
Bon, C. M. principal 172; Regard, E. M.
16» région.
Pour le grade de lieutenant-colonel :
les sous-chefs de bataillon de Flauberi
gues, 18» R. L", Belascain, service de la
( p M. I. C. R, 18» région; Laflaquière,
i 15» R. I. Durieux, E. M. 17» région; Imbert,
18» R. I.
I Pour le grade de chef de bataillon :
: tes capitaines : CazalboU, service de la
i P. M. I. C. R, 17° région; Paul Loubièr
res, 81' R. L.
S Pour le grade de capltame : les lieutenants
: Chombart de Lauwe, 18» R. L;
Tanant, 15» R. T. A.; pegorier, 15» R. L;
Dumas, 126» R. I.
Pour le grade de sous-neutenant : les
adjudants-chefs : Cruveilher, 126» R. L;
Malaval, 15» R. L; Rouge, 14» R. L; Bent
14» R. I.; Berthezène, 81* R - L > R°uch
81» R. I.; Sentenac, service de la P. M
I. C. R., 17» région.
Pour le grade de chef de musique capitaine
: le chef de musique lieutenant
Planes, 126» R. L
Service de recrutement. — Pour
grade de chef de bataillon : le capitaine
Robert, recrutement de Carca^onne
Cavalerie. — Pour le grade de chef
d'escadron : les capitaines : Comère
C. M. C. 16; Vonderheyden, etat-major
S» groupement de cavalerie.
Pour le grade de capitaine : les lieutenants
: Oberlaender, 7» spahis algé-
I riens; de Scorbiac, 2» hussards; Chevalier,
7» spahis algérien.
I Pour le grade de sous-lieutenant : les
adjudants-chefs : Millet, 7- spahis -
rien. .... .
Pour le grade de vétérinaire colonel :
, le vétérinaire Ueutenant-colonel Vigo, directeur
du service vétérinaire de la 16»
région.
Pour le grade de vetérinalre-colonel :
le vétérinaire commandant Lagaillarde.
2» hussards.
Pour le grade de vétérinaire commandant
: les vétérinaires capitaines : Bontemps,
directeur de l'Etablissement hippique
de transition, à Tarbes.
Train : pour le srrade de sous-lieutenant
: Labarre, adjudant-chef, 17» Cie
/ régionale, .... ..
Artillerie. — Pour le grade de colonel,
les lieutenants-colonels : Estrème, 115»
H. A.; Pezerat, parc régional Toulouse.
Pour le grade de lieutenant-colonel :
el chefs d'escadron : de Volontat de
Merville, 56» R. A.; Muxart, état-major
artillerie, 18» région.
Pour le grade de chef d'escadron : les
capitaines : Carrière, 56» R. A..
Poru le grade de sjus-lieutenant : les
adjudants chefs : Moizeau, 56' R. A.;
Bacqué, 117» R. A.; Souiller, parc régional
Castres; Mathls, parc régional de
Toulouse.
Génie. — Pour le grade de colonel :
les lieutenants-colonels : Monnac, directeur,
Toulouse ; Honoré, direction de
Montpellier.
Pour le grade de lieutenant-colonel :
les chefs de bataillon : Désert, breveté
E.M., E.M. 16» région ; QMarty, commandant
CM. 48.
Pour le grade de capitaine : les lieutenants
: Marcoux, 28» régiment ; Vinot,
28» régiment ; Gobert, 28» régiment.
Pour le grade de sous-lieutenant : les
adjudants-chefs : Bonnier, 28" régiment;
Cozeret, chefferie, Bayonne ; Bonnaure,
chefferie, Montpellier.
Intendance militaire. — Pour le grade
d'intendant militaire de Ire classe : les
intendants de 2» classe : Ousset, 18» région
; Grévin, 16» région ; Toulza, 18"
région.
Au grade d'intendent militaire de 2"
classe : les intendants de 3» cUasse :
Moreau, 16» région ; Treil, 17» région.
Service de Santé. — Pour le grade de
médecin-colonel : les médecins lieutenants-colonels
: Ferron, médecin-chef
des salles militaires, Hospice mixte de
Bayonne et président de la commission
de reforme.
Pour le grade de médecin lieutenantcolonel
: les médecins commandants :
Baudet, chirurgien hôpitaux militaires,
Hôpital militaire H.-Larrey, Toulouse •
Marty, 126» R. I. ; Bourgeois, basé
aérienne, Toulouse.
Pour le grade de médecin commandant
: le médecin-capitaine : Fonta 2»
hussards.
Pour le grade de méedein-capitaine ;
les médecins-lieutenants : Riolacci, 2»
hussards ; Rouzaut, 18» R.I. ; Ligcr,
Hôpital militaire, Amélie-les-Bains.
Pour le grade de pharmacien lieutenant-colonel
: le pharmacien commandant
Burollet, Hôpital militaire H.-Larrey,
Toulouse.
Pour le grade de capitaine d'administration
: le lieutenant d'administration
Gros, commandant de la :6« section d'infirmiers
militaires, Lunel.
Service des poudres. —' Pour le grade
d'ingénieur en chef de 2» classe : les
ingénieurs principaux : Fauveau, poudrerie
nationale, Toulouse ; Rougé poudrerie
nationale, Toulouse.
Corps des ingénieurs des travaux de
poudreries. — Pour le grade d'ingénieur
en chef des travaux de poudreries : M
l'ingénieur principal- Jaquemet, poudrerie
nationale, Toulouse.
Pour le grade d'ingénieur principal
des travaux de poudreries : l'ingénieur
de ire classe Delpy, poudrerie nationale,
Toulouse.
Pour le grade d'agent de poudreries
de 2» classe : l'agent de 3» classe Finet
poudrerie nationale, Toulouse.
Gendarmerie. — Pour le grade de colonel
: Armangue, 17» légion ; Ensminger,
11» légion garde républicaine mobile.
Pour le grade de lieutenant-colonel .
Vigouroux, il» légion garde républicaine
mobile ; Houlié, 17» légion de gendarmerie
; Kiehl, 18» légion de gendarmerie
; Cotton, breveté état-major 3» légion
garde républicaine mobile.
Pour le grade de chef d'escadron :
Gendreau, 17» légion de gendarmerie.
Pour le grade de capitaine : Clément,
2» légion de garde républicaine mobile;
Pélisson, 2» légion de gendarmerie.
Pour le grade de sous-lieutenant :
Pannier, adjudant-chef 2» légion de gendarmerie
; Dineur, adjudant, 17» légion
de gendarmerie ; Roger, adjudant, 17»
légion de gendarmerie ; Pelaprat, 18»
légion de gendarmerie.
Troupes coloniales (infanterie). —
Pour le grade de colonel : les lieutenants-colonels
Paris, 24» R. T. S.; Montangerand,
14» R. T. S.
Pour le grade de lieutenant-colonel :
les chefs de bataillon Barbe, 24» R. T.
S.; Audeguis, 16» R. T. S.
Pour le grade de chef de bataillon :
les capitaines Segur, E. M. P. chef du
service départemental, Education physique
de l'Aude.
Pour le grade de capitaine : les lieutenants
Cassagnaud, E. M. P. Centre
de transmissions 28» génie ; Dufour, 14»
R. T. S.; Allegrini, 14» R. T. S.
Pour le grade de sous-lieutenant : les
adjudants-chefs Morisse, 52» B. M. ;
Chautard, 52» B. M. I. ; Canal, 42» B. M.
Service de santé. — Pour le grade de
médecin-papitaine : les médecins-lieutenants
Thiroux, 14» R. T. S.; Caillard,
24» R. T. S.
Service des fabrications d'armement.
_ pour le grade d'ingénieur militaire
en chef de 2» classe : les ingénieurs militaires
principaux Butor, atelier de
construction de Tarbes.
Pour le grade d'ingénieur principal :
les ingénieurs militaires adjoints Aune,
atelier de construction de Tarbes.
Pour le grade d'ingénieur principal
des travaux d'armement : Pitet, atelier
de fabrication de Toulouse.
Légion d'Honneur
ARMÉE ACTIVE
Paris, 24 décembre.
Sont élevés :
A la dignité de grand croix : Billotte,
général de division, membre du Conseil
supérieur de la guerre, gouverneur militaire
de Para.
Au grade de grand officier : Hanotte,
général de division, commandant supérieur
des troupes de Tunisie ; Blanc, général
de division, commandant ia région
de Fès ; Dauphinot, général de brigade
; les généraux de division : Barazer
de Lannurien, commandant l'Ecole
supérieure d» guerre ; Pagezy, commandant
la 8» région ; de Marin de Montmarin,
commandant la 9» région ; Bour-
ret. commandant la région de Paris ;
Colson, membre du Conseil supérieur de
la guerre, chef de l'état-major de l'armée
; Jacomet, contrôleur général de Ire
classe, secrétaire général du ministre de
la défense nationale et de la guerre ;
Maïquis, général de division, membre
du Comité consultatif de défense des
colonies ; Delpy, général de brigade adjoint
au préfet maritime, gouverneur de
Bizerte.
Au grade de commandeui : Les généraux
de brigade : Michet de la Baume,
au Maroc ; Versez, commandant la
57»'brigade d'infanterie ; Pouninel. général
de division, commandant la division
d'Oran ; de Barbeyrac Saint-Maurice,
adjoint au général, commandant
l'artillerie de la 14» région : Arnoult, adjoint
au eéneral commandant l'artillerie
de la 20» région ; Aymes. comman-
,dant par intérim la 11» division d'infan-
terie ; Husson, commandant le groupe
de subdivisions de Limoges ; Blin, chef
du Service historique au ministère de la
défense nationale et de la guerre ; Viviez,
directeur du Service géologique da
l'armée.
Le général de division Brayer, commandant
la 21» brigade d'artillerie.
Les généraux de brigade ; Bazoche,
commandant du secteur fortifié de FauL,
quemont ; Hachette, commandant
l'Ecole Polytechnique ; Alleau, général
de division, directeur du génie au ministère
de la Défense nationale et de la
guerre ; Jeannel, à un état-major du
Conseil supérieur de la guerre ; Decamp,
chef du cabinet du ministre de
la défense nationale et de la guerre ;;
Jugnet, contrôleur général de 2" classe,
au corps du contrôje ; Vincensini, intendant
général de 2» classe, au ministère
des pensions.
Les médecins généraux ; Peloquin, directeur
du Service de santé de la 3» région
; Martin, directeur du Service de
santé des troupes du Levant ; Morvan,
inspecteur directeur du Service de santé
au ministère de la défense nationale;
Morisson, directeur du Service de santô
de la 15» région ; Happich, ingénieur
général de Ire classe, directeur de fabrications
d'armement ; Passa, médecin
général adjoint au médecin général,
inspecteur général du Service de santé
des colonies.
Infanterie. — Les colonels : Massonl,
8» R. T. M.; Lorillard, 4» régiment étranger
; Hurel, service des commandements
territoriaux du Maroc ; Bertschi, adjoint
au général commandant le groupe de
subdivision de Lille ; Chastanet, 107»
R. I. ; François, 3» R. T. A.; Gard, 5»
demi-brigade de chasseurs ; Islert, régiment
de sapeurs-pompiers ; Loizillon,
colonel état-major 14» région ; Duplouy,
C M. I. 161 ; Blasselle, lieutenant-colonel
26» R. I.
Les colonels : Besnier, Ecole militaire
de l'infanterie et des chars de combat;
Martin, Centre des hautes études militaires
; Deligne, commandant du 15» R.
T. A. ; Stehle, directeur de l'infanterie
de la défense nations,, e.
Cavalerie : Les colonels : De Maze-
rat, 6» spahis algériens ; Foiret, groupe
de subdivisions de Limoges ; d'Humières,
1« chasseurs.
Artillerie. — Les colonels : Thierry
inspecteur général du matériel d'arme*,
ment et des munitions ; Fèvre, 72= R. A
Génie. — Durant, colonel,' direction
du génie du Mans.
Troupes coloniales (Infanterie). — Les
colonels : Alexandre, 17» R. T. S. •
Hentschel, dépôt des isolés ; 'Bernard".
24» R. T. S. ; Marsaud, maison militaire*
du Président de la République.
Artillerie. — Desnoés, colonel du 1»'
R- A, C.
Service de santé. — Bernard, dépôt
des isoles de Bordeaux.
RESERVES
A la dignité de grand officier : de
Rippert d'Alauzier, général de division
section de réserve.
Au grade de commandeur : les généraux
de brigade Devincet, section de
réserve ; Barbancey, rayé des cadres.
Infanterie : Chanal, colonel C. M. L
205 ; Brasset, lieutenant-colonel C. M. L. '
132 ; Lamaignère, lieutenant-colonel du
Service d'état-major 18» Région ; Bille-'
card, chef de bataillon C. M. I. 51
Piot, capitaine, C. M. I. 33 ; Fonteny,
capitaine, R. D. C.
Artillerie : Jammes, colonel E.-OM. place
de Paris ; Pisani, chef d'escadron, C,
M. A. 3.
Génie i Py, lieutenant-colonel, direction
du génie, Belfort ; Maupoil, chefi
de bataillon, direction du génie, Paris.
Intendance : Perreau-Pradier, intendant
militaire de Ire classe, région de
Paris.
Service de Santé : Marquis, médecincolonel,
4» Région ; Bruntz, pharmacien-colonel,
20» Région.
MUTATIONS
Etat-major général de l'armée : le général
de brigade Beynet, gouverneur de
Briançon, nomme au commandement
par intérim de la division d'Alger ; le
colonel d'infanterie breveté Cyvogt, du
cadre de la Préparation militaire supérieure
et de L O. R. Région de Paris
nommé par intérim gouverneur de
Briançon ; le général de brigade Lestien,
chef d'état-major 14» Région, nommé
au commandement par intérim du
secteur fortifié de Savoie, Chambêry ;
le colonel Poisot, chef d'état-major 17°
Région, nommé au commandement par
intérim du groupe de subdivision de
Bordeaux ; le colonel de cavalerie bre-
veté Gaillard, commandant les unités
motorisées de la Ire division de cavalerie,
nommé au commandement par Intérim
de la Ire brigade de cavalerie, à
Angers.
Corps de santé militaire : le médecin-colonel
Fontant, sous-directeur du
Service de santé de la 8« Région, nommé
par intérim directeur du Service de
Santé de la Ire Région, à Lille.
Le MÂIIMDM
de c a n c @ s
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
Le
A v e o
de qaïaaîlzs
;£T23 LES DIXIEMES
_ BILLET EMIS PAR -
C-
L'EXPRBSS Oit NIIOI
Tranche ca cours
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Port en sus: 2 (r. par DlHet
Pas d'envol contre remboursement
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SAMEDI 25 DECEMBRE 1937
Enc^uragemsnis
r à l'Elevage lu cheval
Le 25 octobre 1937, le ministre de
l'Agriculture, sur la proposition de M.
de Saint-Palais, directeur général des
Haras, a décide de fixer à 850 francs le
montant de la prime allouée aux pro-
priétaires naisseurs de chevaux de sel-
le, pour chaque cheval de demi-sang
j acheté par le service de remonte de
I l'armée au cours de l'année 1937.
' Cette prime sera payée aussitôt que
les crédits nécessaires auront été mis à
'la disposition de l'administration des
: haras.
i Par arrêté en date des 5 et 6 novem-
bre 1937. le ministre a fixé les nou-
veaux taux des firmes d'approbation
aux étalons et baudets particuliers.
Modifications au régime Ju blé
Un décret du 17 novembre 1937. modi-
fie et complète les décrets des 26 août
j 1936 et 12 juillet 1937 relatifs à l'orga-
nisation administrative de l'Office in-
terprofessionnel du ble.
L'article 10 ter du décret du 26 août
,1936, complété par le décret du 12 Juil-
let 1937 est modifié. Il s'agit de la com-
position du Comité central d'aval.
Un décret du 9 décembre 1937 fixe
les obligations à remplir par les exploi-
tants de moulins, de semouleries, de
.boulangeries et par les personnes, so-
ciétés ou établissements qui, pour les
besoins de leur profession, reçoivent,
utilisent ou expédient des blés, farines,
semoules, ou autres produits dérivés des
blés.
Le titre III est relatif aux obliga-
tions spéciales aux boulangers et mino-
tiers échangistes.
AGRICOLES
cune pour dix hectares, en leur impo- 1" La possibilité de transfert du droit
sant l'obligation d'y planter de la vigne de replanter;
qui devait lui faire retour à la fin du 2° Le droit de modifier la déclaration
bail. primitive d'arrachage.
La régie des Contributions poursuit. Voilà deux principes importants.
La Cour d'appel d'Alger condamne le (Cour de cassation. Chambre crimi-
propriétaire, mais acquitte les fermiers, nelle, 18 novembre 1937. Administration
Les deux parties se pourvoient en cas- des Contributions diverses d'Algérie,
sation. La Cour suprême rejette le nour- contre Calmon et Gardouin.

6
SAMEDI 25 DECEMBRE Ï937
U AN Al SB CAPITALISATION
Fondée en 1889
la cap*.
SIEGE SOCIAL
(Entreprise privée régie par la loi du 19 décembre 190T) Ji^-at, jui,inu. Râierre»
LA PLUS IMPORTANTE DE TOUTES 4, rua Juîes-Lefabvre «athémati,».. r
LES SOCIÉTÉS DE CAPITALISATION PARIS (Valeur «n n décembre 198* da» Mcmmuti
La valeur fie raehat loinima garstaU»
d'un titre Bl atteint ;
-»nrt>.» % "m
13 ans (vers«> 1.565 ttS-% f L58Stf.
16 — ( — 19Î5 fr.) f 2.^65 "*
20 — ( — 2.405 fr.) / 2.915 -
3.621 -
-m Î.765 fr.)
— 3.005 fr.) -^.^ 5d —
«1.5©© -
S0.25O —
^ 4.1 S© —
[À X ee» valeurs garanties t'ajoutent le» bénéfices accumulés acqul» aux
' ~~ : „ . o ^ c MeucllELS GARANTIS auxquels il» participant
En cas de sortie de» Utres Bl à l'un quelconque dee T| SAS E S "rjfft immédiatement un capital croissant suivant
dès la «uscription, les primes cessent d'être dues et le porteur ^«î^rtisaement : . v
la durée courue par le titre a la a.«e ae i ».» "
titres an moment dn règlement
da 120.00» à
124*500