17 novembre 1936 - Bibliothèque de Toulouse

45* ANNEE - N u 15.962 

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MARDI 17 NOVEMBRE 1936 

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3 mois 6 «oti I an 

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CHÈQUE POSTAL TOULOUSE 49-36 

Les Idées 

et les Faits 

La délivrance 

SUR LA PISTÉ 

Le choix 

Au cours du discours prononcé 

dimanche au Congrès des républi- 

cains nationaux de Pont-Audemer, 

et que nous avons déjà signalé hier, 

M. le sénateur Lémery a dit fort 

\ justement que l'œuvre essentielle 

qu'il faut prescrire aujourd'hui est 

« la délivrance ». 

Celle-ci ne viendra pas sans le 

concours et le travail de tous; mais 

il semble qu'il y ait de jour en jour 

plus de chances de recruter des 

ouvriers plus nombreux, grâce à un 

pn.;:iomèr.9 analogue à celui qui a 

facilité la formation du rassemble- 

ment populaire et son M*ccès tlec- 

toral. 

Car, ainsi que le Tait remarquez 

M. Lémery, celui-ci est dû à un 

triple* mensonge, dont le premier 

a consisté a convaincre l'élec- 

teur qu'il était menace yar « un 

fascisme qui n'a jamais existé chtz 

nous » Le 6 février d'une part, les 

rassemblements quelquefois un peu 

ostentatoires du colonel de La Roc- 

que de l'autre, ont contribué à 

accréditer cette légende. Aujour- 

d'hui encore, chaque fois que le 

Front populaire est menacé de se 

disloquer, l'évocation du fascisme 

(Suffit à le ressouder. 

On assure, par exemple, que 

M. Frossard, passant devant le 

banc de M. Blum tandis que 

M. Becquart développait son inter- 

pellation sur le cas Salengro, dit 

au président du Conseil, en non- 

trant l'orateur : « C'est vous qui 

l'avez envoyé ! » Cela, oarce que 

derrière M. Becquart il y avait 

Cringoire et M. Chiappe, qui, pour 

le Front populaire, sont au nombre 

des représentants les plus vivants 

du fascisme. 

Le travail le plus utile pour arri- 

ver à « la délivrance > est un tra- 

vail en profondeur, souvent obscur 

mais de tous les jours, qui s'efforce 

de désagréger le Front populaire en 

mettant en lumière la malfaisance 

de sa politique, au lieu de lui four- 

nir un motif de rassemblement. 

LA BATAILLE POUR MADRID 

Les nationaux ont pénétré 

Rassemblement 

Cr, les deux autres mensonges 

que signale M. Lémery consistent 

dans ce que, grâce < au uécoupag 

artificiel des circonscriptions et au 

Jeu déformant des désistements >, le 

parti S.F.I.O. a « bénéficié indirec- 

tement de la désaffection encourue 

par les radicaux en raison de leurs 

tergiversements et de leurs inces- 

santes palinodies », et aussi en ce 

que le rassemblement populaire 

n'avait pas proposé au corps élec- 

toral « un programme défini de me- 

sures subversives et révolutionnai- 

res ». 

On ne lui avait pas parié des 

occupations d'usines, ni de la sou- 

mission du Front populaire r.ux vo- 

lontés des communistes, ni de la 

dévaluation. 

En sorte qu'aujourd'hui, quand 

l'électeur et le Français en général 

se sentent dupés, ce n'est plus le 

parti socialiste, ni aucun des partis 

de la majorité gouvernementale, 

qui peut bénéficier de l'apport des 

mécontents et s'il y a un rassem- 

blement à faire, ce ne peut être 

autour d'eux. 

Si le fascisme a servi d'épouvan- 

tail pour rassembler le Front popu- 

laire, é'est aujourd'hui le commu- 

nisme qui joue le même rôle pour 

rassembler tous ceux qui veulent 

travailler à la délivrance. 

M. Lémery, signalant les symp- 

tômes de la désagrégation pro- 

chaine du Front populaire, a in- 

sisté sur les ravages qu'accomplis- 

sent depuis cinq mois les lois nou- 

velles, les désordres sociaux, le 

« nettoyage » des diverses adminis- 

trations, l'anxiété que font naître 

la gravite des problèmes économi- 

ques et sociaux et l'incertitude du 

pays quant â leur solution. 

Cela n'échappe à personne; 

moins encore peut échapper au 

pays la menace que fait peser sur 

chacun de nous le développement 

de la haine savamment entretenue, 

même par certains discours minis- 

tériels. Une élection comme celle de 

Gimont témoigne que nos campa- 

gnes gasconnes elles-mêmes com- 

mencent à comprendre. 

Dans un article de Grlngoire du 

début L . l'année, Henri Béraud di- 

sait de la Russie soviétique : 

« L'auge à porcs du communisme. » 

Il marquait ainsi fortement le ma- 

térialisme bestial de la doctrine. 

Depuis lors, pour réaliser la pro- 

phétie de Lénine, le séminariste dé- 

froqué Staline ayant installé une 

filiale bolcheviste en Espagne, tout 

le monde veut savoir — sur sources 

irrécusables — quel barbotage de 

pourritures morales et de sang con- 

tient cette < auge à porcs. » 

Cela étant bien établi, il y a pour 

les Français une véritable honte 

nationale à se voir acculés à cet 

aveu, que toutes les sympathies de 

la France gouvernementale vont 

aux bourreaux de l'Espagne, et que, 

dans des coulisses à peine dissimu- 

lées, nous ravitaillons les armées 

rouges, aidant ainsi à l'anéantisse- 

ment de la civilisation. 

Quand on connaît le consortium 

Ce primaires, de francs-maçons, de 

juifs et d'anarchisants qui travail- 

lent à la ruine méthodique de notre 

pays et qu'on les sait encore sur- 

veillés par le knout de Staline, cela 

n'étonne guère ! Entre la barbarie 

et la civilisation ils ont choisi la 

barbarie. Peut-être ne sont-ils pas 

dignes de choisir autre chose... 

Mais en plus de l'équipe Blum- 

Cot-Salengro, pratiquement le mê- 

me choix a été fait par tous les 

iournaux et adhérents de notre 

Front populaire. On dirait, ma pa- 

role t que 1.3 spectacle des horreurs 

marxistes ne dépasse pas la valeur 

d'un fait-divers. Ouvertement ou 

secrètement, ils ont toujours sou- 

haité le triomphe du bolchevisme 

espagnol. Ves atrocités et son van- 

dalisme ne parviennent pas à chas- 

ser de leur cœur la haine de l'or- 

dre, du mérite et du bien moral. 

Soutenu par d'indomptables hé- 

roïsmes. Franco poursuit aujour- 

d'hui contre la domination sangui- 

naii 3 du bolchevisme l'équivalent 

moderne de la croisade d'Isabelle 

la Catholique contre les Maures. Et 

son triomphe sauvera notre civili- 

sation de l'abîme. — d'un abîme ou 

la France serait la prémière à glis- 

ser. 

Mais, au fait, les idées de gauche 

obligent-elles leurs propriétaires û 

aimer la Révolution plus que la 

France? Sans doute que oui. Voilà 

pourquoi leurs préférences vont 

aux massacreurs d'enfants et aux 

incendiaires de musées. Comment 

comprennent-ils le bonheur de la 

France ? Où le voient-ils ? Dans 

une imitation des miliciens rouges 

qui brûlent les enfants sous les 

yeux de leurs parents ? 

Et si on traitait ainsi leurs pro- 

pres enfants ! Car, enfin, les révo- 

lutionnaires ne prennent souvent 

pas le temps de distinguer et finis 

sent par se dévorer entr'eux. Et 

l'éventualité de pareils spectacles 

n'est pas absolument impossible 

chez nous. 

Au mois d'août, sur les murs de la 

banlieue parisienne, on pouvait lire 

le placard que voici : « Nous vou 

Ions détruire la famille. La mère 

qui aime son enfant vaut moins 

qu'une chienne. » Et plus récem 

ment, dans un discours radiodif 

fusé, le secrétaire de la Fédération 

anarchiste de Barcelone donnait ce 

mot d'ordre : < Dans les circons- 

tances présentes, il faut bannir 

tout scrupule en ce qui concerne les 

trésors artistiques et les valeurs 

d'ordre moral. Tuez votre père, vo 

tre mère, votre enfant, mais que 

du sang que nous aurons versé 

sortent la liberté et le triomphe de 

la Révolution. » 

N'est-ce pas que c'est délicieux I 

Et quelle heureuse époque que celle 

ou les armuriers s'entendront dire 

couramment : « Mon revolver ne 

fonctionne plus bien, je viens en 

prendre un autre. Donnez-moi une 

arme précise. J'aime le travail pro- 

prement fait. Et comme ce soir il 

se peut que j'aie à me débarrasser 

de mes trois gosses, je voudrais en 

avoir fini avec une balle pour cha- 

cun... » 

dans Madrid 

les colonnes du général Varela ont pu franchir le Manzanarès 

et occuper plusieurs quartiers de la capitale 

Rabat, 18 novembre. 

Ainsi donc, maigre les furieuses con- 

tre-attaques et les ei forts desespérés des 

miliciens les nationaux ont franchi le 

Manzanarès et occupé les bâtiments de 

la Cité Universitaire La bataille va, 

de ce fait, revêtir une ferme nouvelle 

et ce sont des combats de rues qui vom 

dcsoimais se dérouler 

L'entrée des tioupes nationalistes à 

Maarid a été annoncée ofïlciellement 

ce matin par un premier Radio-Séville, 

! en ces termes : 

« Vers 4 heures de l'après-midi les 

loyalistes cécidèrtnt d'attaquer les na- 

tionalistes, mais les forces nationalis- 

tes, bien protégées par le tir de barrage 

et l'aviation, s'élancèrent dans la Casa 

del Campo et traversèrent rapidement 

le Manzanarès au Pont des Français, 

qui avait été partiellement détruit par 

les miliciens en retraite. 

« En dépit d'un feu nourri les troupes 

nationalistes d'assaut s'emparèrent de 

toutes les positions gouvernementales si- 

tuées dans le district de Parque del 

Carte et Pasco de Rc-tales, où elies 

trouvèrent des centaine-; de cadavres de 

miliciens. » 

Le speaker de Radio-Sévillo a pris un 

soin tout particulier à faire ressortir 

que c'était la première foi-s que le poste 

andalous annonçait que les forces natio- 

nalistes étaient entrées à Madrid. Il rap- 

pela également que c'était un dimanche 

que les hommes du général Franco s'é- 

taient emparés de Tolède et d'Oviedo. 

SUR LES AUTRES FRONTS 

Dans son émission de 8 h. 15, le poste 

de Jerez a diffusé rotamment les nou- 

velles suivantes : 

« Dans le secteur de Soria une con- 

centration marxiste a été dispersée. Les 

îationaux ont occupé une petite localité 

sur la rcute de Jadraques 

« Dans le secteur de l'Escurial, les 

nalioiaux ont progressé. 

« Sur les fronts des 5« et 6« divi- 

sions, on signale une activité de l'ar- 

tillerie. » 

Hors tin joug 

Mais les radicaux ne sont-Ils pas 

les premiers à comprendre ? 

niïiaisemuiauic. " 1 " 

, « J'ai été jeté à terre et j'y suis resté 

;a figure cachée dans la casquette, at- 

tendant avec engoisse les explosions 

Récessives qui, à mon idée, devaient se 

Produire, mais rien ne vint. 

, « Alors, comme plusieurs camarades 

paiement jetés sur le sol, je me suis 

plevé et je me suis dirigé vers le vil- 

'a?e pour parer au plus pressé, c'est-a- 

oire prévenir la préfecture et la sous- 

P, re fecture .ainsi que le ministre de la 

"'terre. 

d .« A M Daladier, J'ai brièvement ln- 

>L?, ué par u« télégramme que des fa- 

" lies de Saint-Chamas allaient se trou- 

er privées de leurs chefs et que des 

"^cours urgents étaient nécessaires ». 

s Le préfet, M. Souchier et M. Léon 

Ci? 2?* déclaré a M. Marceau Gauthier 

r a 4 dès demain, le Conseil général se- 

j -t saisi d'une demande de secours pour 

victimes de la catastrophe. 

QUARANTE MORTS A M HEURES 

l e A vi ngt-deux heures ,on fixait à 40 

bé f? n . bre de ceux qui avaient succom- 

tv-Jù etait toujours malaisé de fixer le 

V b f re ries blessés. 

("a-^,,: uc,ra une vérification minutieuse 

sûr eté n matin pour le déterminer avec 

«,u , S o rf a H ra Heu également de s'enquérir 

étaient • i ouvriers assez nombreux qui 

• "t a la poudrerie pour le compte 

NOUVEAU BOMBARDEMENT i 

DE MADRID 

Madrid. 16 novembre. 

Ecpt avions nationalistes sont venus, 

à lb heures, bombarder plusieurs quar- 

tiers de Madrid, principalement celui 

de Cuatro Uaminos, qui a déjà terrible- 

ment souffert du bombardement d'hier. 

Il y a eu de nombreux blessés, dont 

plusieurs graves. Aussitôt les aviateurs 

de chasse républicains se sont élevés 

pour leur livrer combat. 

Un i .moteur de bombardement au- 

rait été abattu et serait tombé dans les 

environs de l'Hippodrome. Toutefois, 

cette nouvelle n'a pas encore eu confir- 

mation officielle. 

Au cours de la lutte soutenue contre 

lui, un avion de chasse républicain a 

été atteint. Le pilote a pu échapper à 

la mort, grâce à son parachute. 

Madrid a également été bombardée 

par un obus; un projectile est tombé 

sur une maison, sise au 47, rue Lope 

de Veca. 

Victoria Hidalgo, qui fut secrétaire 

de l'ancien président de la République, 

M. Alcala Zamora, a ét étué. Sa femme 

a été grièvement blessée. 

LA CITÉ UNIVERSITAIRE 

OCCUf ÉE 

Talavera de la Reina 16 novembre. 

Des officiers d'état-major, qui vien- 

nent d'arriver au quaitier général na- 

tionaliste affirment que les forces na- 

tionalistes ont bien réussi à occuper, 

hier soir, certains bâtiments de la Citi 

Universitaire, à Madrid, et que c'est 

pour enrayer l'avance nationaliste que 

le général Miaja a d:l faire sauter le 

pont de chemin dp fer sur le Manza- 

narès. 

Selon des prisonniers fatîs au cours 

de ces dernières vingt-quatre heures, 

les peites seraient énormes du côté des 

miliciens; on affirme que pas moins de 

4.0C0 hommes au'aient été tués ou bles- 

sés par l'artillerie nationaliste, qui em- 

ploie, maintenant, des batteries lourdes 

avec obus de 12 pouces. 

Ce sont les troupes placées sous le 

La mise en valeur de l'Ethiopie 

cororoBEdwrent du colonel Vague, qui 

'es premières sont entrées dans la ville, 

par la Puerte Hierro. 

L'offensive avait été précédée d'une 

itter.-se préparation d'artillerie et d'un 

bombardement effectué par plus de 

SO avions. 

L'ATTAQU- D'UNE CASERNE 

Lisbonne, 16 novembre. 

Les dernières informations reçues du 

front de Madrid indiquent que les for- 

ces nationalistes attaquent en ce mo- 

ment la fameuse caserne de la Monta- 

gne, située entre la gare du Nord et le 

Palais National et que la capture de 

cette caserne apparaît maintenant com- 

me imminente. 

AUTOUR DU CONFLIT 

LES VANTARDISES 

DE M, LARGO CABALLERO 

Valence, J6 novembre. 

Interrogé sur ses impressions concer- 

nant la conduite de la guerre, M. Largo 

Caballero a déclaré que Madrid ne tom- 

berait pas entre les mains des insur- 

gés. 

t A l'intérieur de la capitale, a-Wl 

dit, la population et les forces armées 

sont décidées à une résistance héroï- 

que. 

« Il faut tenir compte, ajoute-t-11 que 

Madrid n'est pas une position militai- 

re favorable. Dans le cas hypothéti- 

que où les factieux arriveraient à do- 

miner la capitale, ce triomphe n'au- 

tait qu'une valeur moraJe. La guerre 

continuerait ; tant qu'il restera un mè- 

tre de terrain à défendre, nous le dé- 

fendrons jusqu'à la mort. 

« La victoire des rebelles n'est qu'une 

hypothèse, parce que ceux-ci n'ont au- 

cune chance de prendre Madrid. C'est 

maintenant que la guerre commence. 

« Personne, dit encore le brillant 

fuyard, ne peut douter de notre triom- 

phe sur le fascisme parce que notre 

peupla entier est hostile aux rebelles, 

qui ne peuvent manquer d'être vain- 

cus définitivement », 

Le Dur* a décidé l'envol de centaines de milliers de colons qui mettront en \"\* 

leur les richesses du pays. Voici l'arrivée d'un premier contingent à Addis-Absba. 

(Cliché Bttora.) 

Une Terrible Explosion 

dans la poudrerie 

de Saint-Chamas 

30 MORTS 200 BLESSES 

L'UNION SACREE 

Ce n'est même plus la dictature 

du ruisseau — qui peut encore re- 

fléter quelques coins du ciel pur — 

mais celle de l'égout I Ceux qui 

sympathisent avec ses partisans et 

donc l'acceptent pour leur propre 

pays ne sont vraiment pas difficiles 

dans leur choix. — JUDEX. 

La défense 

L'anniversaire de l'Armistice a 

été célébré cette année, en France, 

avec éclat et dévotion. La commé- 

moration de la victoire a réuni 

autov: du drapeau tricolore les 

anciens combattants et tous les 

Français qui ont vraiment le sens 

national. Un souffle patriotique a 

passé sur notre pays le 11 novem- 

bre et ranimé la flamme du sou- 

venir. A Paris, dans les villes, dans 

les villages, partout on a constaté 

un renouveau d'enthousiasme et 

de piété. Le culte de la patrie est 

redevenu en honneur. 

Les Français se ressaisissent. Us 

comprennent que nos gouvernants 

ont gâché la victoire. Le traité de 

Versailles n'est plus. L'Allemagne 

est redevenue, militairement, une 

des plus puissantes nations de l'Eu- 

rope. Elle étend sa domination sur 

le Rhin. Elle vient de consacrer le 

rétablissement de la souveraineté 

du Reich sur les eaux territoriales, 

sans que le gouvernement français 

ait fait entendre autre chose qu'une 

platonique protestation. 

Les nations intéressées à la pro- 

tection de la zone rhénane accep- 

tent le fait accompli. L'Allemagne 

dicte ses volontés à l'Europe. Elle 

poursuit méthodiquement sa mar- 

che ascentionnelle. Hitler ne s'ar- 

rêtera que lorsqu'il aura réalisé le 

plan qu'il a exposé avec tant de 

netteté dans son livre Mein Kampf, 

autant dire jamais. Les Germains 

sont insatiables. Us ne rêvent que 

de la domination du monde, se 

croyant les maîtres de l'Univers. 

Les clauses du traité de Versail- 

les, qui visaient l'internationalisa- 

tion de l'Elbe, du Niémen, de 

l'Oder, du Danube et du Rhin 

étaient les dernières garanties que 

bien des nations conservaient con- 

tre l'hégémonie de l'Allemagne. 

Elles n'existent plus désormais. Il 

n"y aura plus de contrôle exercé 

par les commissions internatlona- 

! les sur la navigation de ces grands 

' fleuves. 

Les négociations qui vont être 

engagées entre les peuples intéres 

tre" oëaucouu plus tltufl; ei e'uçpic- 

nante que l'aviation adverse qui a subi 

de grandes pertes tant en matériel 

qu'en hommes. 

C'est une partie grosse d'importance 

pour les deux armées en présence qui 

est en train de se jouer 6ur quelques 

kilomètres de front, puisque l'enjeu en 

est la victoire. Aussi les colonnes loya- 

les sont-elles soumises à une rude dis- 

cipline, librement consentie d'ailleurs, 

et la consigne est : « Plus un pas en 

arrière ». 

Le général Miaja. président de la 

1unte de défense est tenu à Chaque 

instant au courant des opérations mi- 

litaires. 

Les chefs des différentes colonnes qui 

assurent la défense de la capitale sont 

en liaison constante avec lui au moyen 

d'estafettes qui, à motocyclette, font la 

navette entre le ministère de la Guerre 

et les prmières lignes. 

Sous les phrases réticentes et embar- 

rassées, on devine l'aveu pénible de 

l'éciïGC 

Msis'll y a mieux. Dans un second 

communiqué gouvernemental paru à 

midi il est dit que « le comité de dé- 

f>--o de Madrid a décidé de se réunir 

en séance permanente pour être prêt a 

prendre à tout moment les décisions 

que pourraient imposer les délicates 

opérations qui se déroulent actuelle- 

ment ti/f* le front de Madrid. » - 

L'Europe est à la merci de l'Alle- 

magne. La France venant de dé- 

noncer le modus videndi signé le 

4 mai dernier reprend sa liberté; 

mais qu'en fera-t-elle ? Une seule 

solution s'impose : le renforcement 

de notre armée, de notre flotte. 

Notre puissance militaire et navale 

peut seule mettre un frein aux am- 

bitions germaniques. 

Le bon peuple de France, plus 

clairvoyant que son gouvernement, 

a si bien compris la nécessité d'as- 

surer lui-même sa sécurité, qu'il a 

témoigné à son armée, le jour de 

l'Armistice, un culte ardent. C'est 

pour cela cu'il a honoré les morts 

de la grande guerre avec une fer- 

veur toute particulière. 

Les tragiques événements d'Es- 

pagne, le martyre de sa capitale 

sont aussi de nature à faire réflé- 

chir les tenants de la civilisation 

chrétienne. C'est une lutte achar- 

née entre celle-ci et la barbarie, 

dont notre voisine est le champ 

clos. Le socialisme, le communis- 

me ne sont plus en Jeu. L'anarchie 

est triomphante. La terreur règne 

à Madrid et à Barcelone Jour et 

nuit. L'envoyé spécial du Figaro 

relate : « Actuellement, on fusille 

surtout des femmes, car, dans la 

population masculine, il ne reste 

plus beaucoup de suspects vivants. 

Et aussi des enfants. Dans les 

phrases de propagande que l'on 

répète à Madrid, il y en a une qui 

est terrible : « Il faut tuer les 

« enfants des fascistes parce qu'ils 

« poussent. » 

< La ville, d'autre part, est pleine 

d'hôpitaux bondés de blessés : 

25.000 à 30.000 hospitalisés; à peu 

près autant sont soignés chez eux. 

Il y a environ 40.000 détenus dans 

des prisons diverses. Depuis quel- 

ques jours, les prisonniers sont 

exécutés par la foule. Une fièvre 

continuelle, entretenue par des 

meetings quotidiens, des manifes- 

tations de rues. Les maisons et les 

magasins saccagés tour à tour. > 

Que restera-t-il des magnifiques 

richesses d'art de l'Espagne, en pré- 

sés seront sans effet, puisqu'il ne'sence d'une pareille œuvre de des- 

saurait y avoir de sanctions. truction et de mort ! Que restera- 

montrera t-il d'un des plus anciens et plus 

%r ! un atienuraii le bupti-aïuiciagc ue m. i 

L'INFORMATION SE PRÉCISE 

Paris, 16 novembre. 

Loin d'infirmer les précédentes infor- 

mations, les dépêches reçues vers la fin 

de la journée les confirment. 

On mande, en effet de Shanghai à 

l'Agence Reuter : 

« On croit savoir que les termes du 

traité anticommuniste dont la conclu- 

sion est envisasce entre les gouverne- 

ments japonais et allemands, seront 

soumis d'ici quelques semaines au Con- 

seil privé japonais par M. Hirota, mi- 

nistre des Affaires étrangères. 

« Les deux parties chercheraient, 

d'autre pai*,, l'adhésion d'autres puis- 

sances, notamment celle de l'Italie. 

« On considère maintenant comme 

certain que le porte parole du minis- 

tre des Affaires étrangères japonais, a 

prié les correspondants de journaux de 

ne publier aucune dépêche à ce sujet. 

« Un télégramme avant trait aux né- 

gociations en cours ayant ét* adressé 

aux Etats-Unis par un journal ste amé- 

ricain a été arrêté nar la censuré. 

« De ménie ]a oublie.? Mon d'un organe 

de presse japonais, qui faisait allusion 

au traité envisagé a été interdite ». 

Tandis que les nationaux espa- 

gnols s'efforcent, avec une vail- 

lance et un héroïsme dignes de 

l'admiration du monde, de sauver 

la civilisation, le Front populaire 

français pactise avec le « Frente 

popular », lui envoie des armes, des 

munitions, de l'argent. Thorez, je- 

tant le masque, reconnaît enfin que 

l'U.R.S.S. a cessé d'être neutre en 

Espagne : « Le prolétariat entier, 

dit-il, est solidaire du prolétariat 

espagnol; une colonne internatio- 

nale est formée et prend part aux 

combats. Mes deux beaux-frères en 

font partie. Je suis de cœur avec 

eux. Je souhaite que les ouvriers 

français imitent nombreux leur 

exemple. » 

Mais non, M. Thorez I les ou- 

vriers français ne sont pas, comme 

vous le voudriez, des brigands, de 

sanglants révolutionnaires. S'ils 

ont trop souvent écouté avec bien- 

veillance les propos anarchiques que 

vous leur teniez, sous le fallacieux 

prétexte d'améliorer leur condition, 

ils ne vous suivront pas longtemps 

quand ils auront compris que vous 

êtes un agent de Moscou et que 

vous faites les affaires de l'étran- 

ger et non celles de la France. Vous 

méconnaissez le bon sens du peu- 

ple français, sa finesse, son atta- 

chement à ses mœurs, à ses tradi- 

tions, à son patrimoine national. 

Vous croyez avoir transformé son 

âme et son cœur. Il n'en est rien. 

Il y a tant de graves gens chez 

nous, aussi bien dans les usines que 

dans nos paisibles et laborieux vil- 

lages. Ces gens-là commencent à 

ouvrir les yeux. Une réaction se 

produit. Le Front populaire fran- 

çais se désagrégera sous la poussée 

des forces vives et saines de la 

nation. 

En ces heures tragiques pour la 

France, comme pour la civilisation 

elle-même, nous saurons faire œu- 

vre d'union. Nous ferons taire nos 

dissentiments, nos rancunes. Nous 

nous réconcilierons. Nous nous ai- 

merons. Nous voudrons faire triom- 

pher la Cause sacrée de la patrie. 

Plus de divisions ! Tous unis dans 

l'amour de la France. 

Marseille, 16 novembre. , 

Une terrible explosion a ravagé, au- 

jourd'hui, vers 16 h 45, la poudrerie na- 

tionale de Saint-Chamas, petite ville 

située sur les bords de l'étang de Berre. 

La déflagration ayant coupé la plupart 

des lignes téléphoniques, c'est avec de 

grands retards qu'on reçut les premiers 

renseignements sur l'étendue du dé- 

sastre par de laconiques dépêches. On 

put seulement au bout de plusieurs heu- 

res se rendre compte du nombre des 

victimes, alors que le premier message, 

vers 19 heures, annonçait quelques 

blessés seulement; une heure plus tard 

on s~.~'.ï. que la catastrophe avait fait 

trente morts et plus de deux cents 

blessés. 

Le sinistre est dû à un commencement 

d'incendie qiu s'est déclaré dans l'un 

des pavillons de la poudrerie. Dans la 

nuit, r-/ec un éclairage de fortune, les 

sauveteurs s'efforcent, tout en luttant 

contre l'incendie, de retirer les victimes 

des décombres de la poudrerie, qui ne 

forme plus qu'un atr.:.i de ruines. 

De toutes parts, les secours affluent 

dans la petite ville de Saint-Chamas. 

Les dégâts, difficiles à évaluer jusqu'à 

présent, ne paraissent pas très élevés. 

Des vitres ont volé en éclats. 

Les communications téléphoniques ont 

subi de grand retard. Le courant élec- 

trique manque par intermittence. 

L'explosion a été entendu à 30 kilo- 

mètres à la ronde, dans la région de 

l'étang de Berre. 

Au dire des témoins, ce fut d'abord 

une secousse, suivie à quelques secondes 

d'intervalle d'un fracas épouvantable. 

C'est ainsi que les habitants de Mira- 

mas, Istres, Martigues, Port-de-Bouc, 

Berre, Marignane, Louchon et jusqu'à 

Salon furent tirés brutalement de leur 

habitation. 

Dans la confusion brumeuse du soir, 

ils virent se lever une lourde nappe de 

fumée au bord de l'étang, qu'ils situè- 

rent à Saint-Chaams. 

Pour chacun, la poudrerie nationale 

venait de sauter. Confirmation ne de- 

vait pas tarder à leur en être apportée. 

De Saint-Chamas, on lançait des de- 

mandes de secours dans toutes les di- 

rections. On réclamait des ambulances, 

des médecins, et bientôt, de tous les 

points de la région, de rapides voitures 

convergeaient vers le lieu du sinistre. 

La poudrerie de Saint-Chamas occupe 

la route de Miramas, à 200 mètres des 

premières maisons du village. L'explo- 

sion avait détruit les lignes électriques. 

Les centres d'aviation d'Istres, de 

Marignane, Berre, furent invités à di- 

riger sur les lieux leurs projecteurs au- 

tomobiles, pour coopérer aux prépara- 

tions de secorus, rendues plus tragiques 

par l'obscurité qui s'était étendue sur le 

vaste territoire de la poudrerie. 

On cornait la consigne en pareil cas 

aux poudreries : tous les ouvriers rn 

service ou non doivent se porter immé- 

diatement aux postes de secours qui 

leur sont assignés, par des consignes 

permanentes et rigoureusement obser- 

vées. 

NOUVEAUX DETAILS 

Voici quelques nouveaux détails sur 

l'explosion : 

L'horloge municipal arrêtée par le 

souffle de la déflagration en marque 

l'heure exacte : 16 h 45. 

Le bruit formidable de l'explosion a 

été entendu à une trentaine de kilomè- 

tres et les vitres ont été brisées dans 

un rayon de douze kilomètres. 

C'est la plus formidable explosion qui 

ce soit produite à Saint-Chamas, déjà 

endeuillée par tant d'accidents de ce 

genre. 

L'explosio:- a eu lieu dans le bâti- 

ment 104, affecté à la fabrication de la 

« talite », explosif voisin de la cheddite, 

mais beaucoup plus puissant. Le bâti- 

ment 104 se trouve à deux kilomètres 

environ de l'entrée principale de la pou- 

drerie, vers le fond du terrain. 

Léon Blum, réclamé par les chômeurs 

volontaires. 

LA GREVE DES CHARBONNIERS 

DE ROUBAIX-TOURCOING 

Roubaix, 16 novembre. 

La grève des charboniers de Roubaix- 

Tourcoing est arrivée aujourd'hui à son 

34e jour. Après une interruption de 36 

heures, le travail de déchargement et 

le transport de combustible a été repris 

dans les trois gares par les équipes mi- 

litaires, qui ont a\r*i commencé leur 

troisième semaine de service. 

Les activités militaires 

sino-nippones 

dans le Souiyan 

Pékin, 16 novembre. 

Selon des informations de source chi- 

noise, l'aviation japonaise coopérerait 

activement avec les troupes mandchoues 

et les forces trréguHères mongoles con- 

tre les troupes chinoises de la piovin'îe 

de SoUiyan qui sont bien retranchées 

et auraient dej? repoussé leurs attaques 

Les autorités chinoises à Pékin affif- 

ment qu'au moins boit avion? innon^s 

ont déjà bombardé 1rs rositions de* 

forces chinoises de Souiyan. 

Nouvelles Express 

Du 16 novembre. 

•»—>Le docteur Schacht, ministre de 

l'Economie du Reich est arrive par 

avion à Ankara. Sur l'invitation du gou- 

vernement persan, le docteur Schacht 

poursuivra son voyage jusqu'à Téhéran. 

m—* A la suite d'incidents gui se sont 

produits à Casablanca^ dans la ville indu 

gène, après l'interdiction d'une réunion 

organisée par le Comité d'action musul- 

mane, les leaders nationalistes maro- 

cains Si Hassan El Ouezzani et Si Allai 

orTïe ''sait, rie" vastes bâtiments, près 'del Fassi ont été arrêtés 

Contre le_cammunismG 

Le Rslch aurait signe 

un accord secret 

avec le Japon 

cquciitC UC UCS Ci OU V aiilcS UUI1- 

flrme les idées allemandes sur l'exis- 

tence de civilisations relativement avan- 

cées dans cette région de l'Europe. 

Moit au cours d un match 

Angoulème. 16 novembre. 

Pendant un match de football, hier, , 

à Angoulème, l'un des joueurs Maurice ' flclles ' 11 -T aTalt de envois et encore 

Wach, 17 ans s'affaissa subitement i de Bro^s réserves rivantes aux abattoirs, 

r •infnWiAi t» i, i suDitement. ()n a ^ rfIlJ t0 cent|n)es au kilo vif et îo c- 

Linfoitune jeune homme succomba peu ! en coches. Maures extra, de 6.*> a 6 fr. 30; 

après, maigre les soms qui lui furent ' bons maigres, cie 6 à fi fr. 20 : étais de f>90 

prodigues. s « tr. » : stros pr-as. de 5.90 à fi fr. 10 -, 

Il a été établi qu'avant été surmené ! m,f11 r1e 5 8o à s fr. 20 : cochr* de 4.vi à 

par son travail et contraint ensuite de j * , fr ; ^ ^ „ , ^ 

déletiner rantrtemen* r»., ««w, 1 in'rnd'is : SOo txrvf» KO vaches, 33 tau- 


On mand-i de TOKIO que le Drurt court 

avec persistance, mais n est împossio.e 

d'obtenir une connrmation Oi.nciene 

quelconque, qu'une entente est aenniti- 

vemem. intervenue, il y a aeux semaines, 

entre le japon et l'AUemagne, aux ter- 

mes ae laquelle les aeux pays s enga- 

geraient mutuellement a poursuivre une 

J. ^'iom.WtKWm* qftnwe Je , commu- 

secondalres de 6 à 6 fr. 50. 

limitent : Albigeois de 5.60 à 5 fr. 90 ; 

gascons, de 5 à 5 fr. 40 • aveyronnais de 

5 20 à 5 fr. 60 ; Plateau central, de 5.20 à 

l fr. 70 . métis, de 5.20 à 5 fr. 60 

Biebls : Gasconnes, de 3.90 a 4 fr. 50 ; 

Pyrénées, de 3.80 à 4 fr. 40 ; ordinaires, de 

3 fr 60 â 4 fr. 

PORCS. — cours au kilo vit Arrivages, 

1.836 H-serves vivantes. 1.180 Affaires dif- 

L'épiscopat en tu.l 

Le cardinal Maurin 

arciiyêpe Ce Lyon 

est mort 

déjeuner rapidement pour participer au 

match, il avait été frappé de congestion. 

Une be!!e-mère tire sur son çendte 

Paris. 16 novembre 

Sur les hauteurs de Montmartre, rue 

Robert-Planquette M~ Camille Noël, 

ancienne concierge, âge ; de 45 ans a 

tiré sur son gendre. Henri Rossignol 

reaux. 74 teanz, 486 moutons. 

Cours officiels au kilo de «lande nette t 

Bœufs : ire ijijalité, 7 fr. 2o 2e dualité 

6 fr. M • 3e qualité, 5 fr. ; extra 7 fr 80. ' 

Va< hes : Ire qualité. 6 fr. 90 : ?e qualité 

5 fr. 80 3e qualité, fr. 80 ; extra 8 fr 1

(Jt's (le son diocèse, comme suite a une 

lute ponuftcala exposant lu cuncep- 

îtotl du Pape sur la paix, une lettre 

cl itis laquelle 11 disait notamment : 

« La paix, dont le Souverain Pontife 

B'est lait le promoteur, pst cette paix 

juste et durable., qui fait i objel de nos 

vœux ». 

Peu de jour après, le cardinal Mau- 

rin lit un appel au clcige pour enga- 

ger les fidèles â souscrire a l'emprunt 

île guerre. Le 4 février lui», il lança 

aux catholiques, pour les engager a 

fonder une Ligue dès (Irons des ca- 

tholiques, une proclamation qui eul 

un cenain retentissement. H fut légat 

pontifical a la consécration de la Basi- 

lique Saint-Martin, a l'ours ( 4 juil- 

let, 1925i et. aux fêtes du couronnement 

de Notre Hante de la Garde, à Marseille 

(juin 1934). 

Le Crime Mystérieux du Rapide 

Strasbourg-Vintimille 

L'énigme n'a du être encore éclaircie 

Les Réunions 

gouvernementales 

UN CONSEIL DES MINISTRES 

SE RÉUNIT AUJOURDHUT 

A L'ELYSÉE 


Le Conseil des ministres qui se tien- 

dra, ce matin, à l'Elysée, sous la prési- 

dence de M. Albert Lebrun, n'enregistre- 

ra pas un bulletin de victoire pour le 

gouvernement de Front populaire. 

M. Vincent Auriol mettra ses collègues 

au courant des difficultés soulevées à la 

Commission des finances de la Cham- 

bre, par le fameux projet de réforme fis- 

cale. 

un outre, un échange de vue que l'on 

peut prévoir assez mouvementé, aura 

lieu à propos de la politique générale du 

cabinet et plus particulièrement au su- 

jet des menées communistes qui ef- 

frayent, a juste titre les milieux ruraux. 

M. Yvon Delbos fera au Conseil un 

exposé de la situation extérieure et les 

derniers événements d Allemagne seront 

l'objet d'une importante délibération. 

Ce Conseil s'occupera enfin de la mi- 

se au point du mouvement administra- 

tif qui doit avoir pour point de départ 

la nomination du nouveau directeur du 

mouvement général des fonds, en rem- 

placement de M. Baumgartner, dont 

nous avons annoncé le départ. 

Le mouvement pourrait même être, 

dit-on, complété. On parle, en effet, de- 

puis quelques temps, comme d'une éven- 

tualité prochaine, de l'abandon par M. 

LabejTie de ses fonctions de gouverneur 

de la Banque de France. Attendons. 

D'autre part, le ministre du travail 

soumettra au Conseil les textes tendant 

à l'application des quarante heures 

dans le textile et dans le bâtiment. 

Après le naufrage 

du « Pourquoi-Pas ? » 

A LA MÉMOIRE 

DU MÉTÉOROLOGISTE 

JOSEPH DEVAUX 

Tarbes, 16 novembre. 

A Bagnères-de-Bigorre a eu lieu une 

cérémonie consacrée à la mémoire "e 

Joseph Devaux, physicien, météorolo- 

giste de l'Observatoire du Pic du Midi, 

qui a trouvé la mort dans le naufrage 

du « Pourquoi-Pas? ». 

Plusieurs discours ont été prononcés. 

M. Devaux père assistait à la céré- 

monie. 

Nouveaux désordres 

Indes 

aux 

Bombay, 16 novembre. 

La police a dû tirer sur les emeu- 

tiers au cours de nouveaux désordres 

qui se sont produits aujourd'hui dans 

le secteur nord de la ville. 

Cinquante arrestations ont été opé- 

rées. 

Douze personnes ont été légèrement 

, blessées. 

Paris, 16 novembre. , 

Le mystère plane toujours sur le cri- 

me du iap.de 759. Maigre les investiga- 

tions des enquêteurs aucun indice sé- 

rieux n'a pu encore être retenu pour 

peiineure ae retrouver le ou les auteurs 

de la traged. du Strasbourg-Vintimille. 

Pourtant,, le Parquet de Nice ne dé- 

sespère pas de percer l'énigme qui en- 

toure l'assassinat de M Sujanne Ga- 

rola, l'éiegante gérante des salons de 

the « A la Marquise de Sévigné », à 

Cannes et à Nice. 

Au premier abord, le vol semblait 

avoir eie le mobile de l'attentat, puis- 

qu'une somme de 1.500 francs environ a 

été dérobée à la jeune femme. Mais de 

nombreux laits vont à rencontre de 

cette éventualité. La dose d'anesthésie, 

appliquée et maintenue à l'aide d'un 

bâillon, était largement suffisante pour 

prolonger le sommeil de la malneu- 

reuse. 

0"-3l besoin avait le bandit de ligo- 

ter les mains et les jambes de sa vic- 

time avec des laisses en acier d'un mo- 

dèle courant ? Voulait-il se débairass-er 

1>H:„ commodément du corps de sa vic- 

tim i eu te taisant passer nar la fenê- 

tre î Peut être, dérangé par un voya- 

i. le meurtrier n'a-t-il pas eu le 

t'-mp's de mettre son projet à exécu- 

tion et est-il descendu à la première 

station ? . . 

Pourquoi l'assassin, qui avait parfai- 

tement prémédité son coup — le flacon 

de stupéfiant muni d'un système de va- 

porisation et les deux laisses-chaînet- 

i°s qu'il avait en sa possession le prou- 

vent — n'a-t-il pas emporté les quel- 

ques bijoux facilement « lavables » de 

Mrr.= Garola : deux battues en bril- 

lant- montés sur platine et un bracelet 

e u or blanc serti de diamants î 

Pourquoi n'a-t-il pas fouillé la valise 

et la trousse de la voyageuse, qui ont 

été retrouvées fermées à clef ? 

pourquoi enfin, après avoir' ouvert 

le sac et pris l'argent, a-t-ii Jugé utile 

de remettre sous l'oreiller de la vie- 

tiir y ? 

nés lors on peut se demander si l'on 

rte se trouve pas en présence d une lu- 

gubre mise en scène dans le but ae 

faire admettre la version d'un crime 

ayant eu le vol pour mobile. 

Les e-.quêteurs, pour l'mstant. ont 

pr devoir s'arrêter à cette hypothè- 

se • ils feraient retomber la responsa- 

bilité de ce forfait sur des proiession- 

nMs des vols dans les trams 

S'agit-il. au contraire, d une ven- 

K Depuis' quelques années, la jeune 

veuve avait fait connaissance de M. 

André Allardi, administrateur de So- 

ciété âgé de 35 ans environ, fils a un 

haut' magistrat niçois. ra rr,\i 

Le 2 novembre courant, Mme Garola 

et M. Allardi partirent pour Pans. 

Te-- deux avaient des affaires à re- 

gler'ùans la capitale. Us s'arrangèrent 

pour que ce voyage, que motivaient 

d=s obligations professionnelles, devint 

par la rîme occasion un voyage 

d'agrément. 

Après huit jours passés à Pans, ils 

reprirent tous deux le train dans la 

soirée du 11 novembre. 

Ils arrivèrent a Lyon, rappelons-le, 

le lendemain à 3 heures du matin, ce- 

pendant que M. Allardi poursuivait son 

voyage et regagnant Nice, M- Garo- 

la s'arrêtait à Lyon. 

Des affaires et la visite a des pro- 

ches parents nécessitaient un séjour 

Les relations 

franeo-helvétiquc 

LE COMTE CLAUZEL 

AMBASSADEUR DE FRANCE 

VA QU1ETTER BERNE 

Genrve, 16 novembre. 

L'ambassadeur de France à Berne, le 

comte Clauzel. quittera son poste à la 

fin de ce mois laissant sa succession a 

M. Gabriel Alphand, encien ambassa- 

deur de France à Moscou. 

Le comte Clauzel a pris, ces Jours 

derniers, congé des colonies françaises 

des principales villes de la Confédéra- 

tion hel vétique. Bâlo. Bel ne, Genè- 

ve, etc. 

A Genève, où il était venu dimanche 

présider, pour ia dernière fois, la com- 

mémoration de l'Armistice, l'ambassa- 

deur de France a été l'objet de chaleu- 

reuses marques de synpathie tant de la 

oart des Français, que des autorités 

sufscfi et des membres français du se- 

crétariat de la SDN. et du B.I.T. 

violettes, renforcé de ouate et de gaze 

bâillonne le visage de la malheureuse 

les traits sont exsangues. 

Des traces de sang maculent les 

joues et le bâillon. 

La jeune femme ne donne plus signe 

de vie. 

Du nez sort une légère écume blan- 

che. 

Affolé par cette tragique découverte, 

M. Peyrat alerte alors M Caccavelli 

convoyeur des postes, qui se trouve dans 

un autre wagon. Celui-ci conseille de 

prévenir le chef de gare de la prochaine 

station. 

A ce moment même, le train stoppe 

en gare de Beaulieu-sur-Mer 

On décide alors de poursuivre le 

voyage jusqu'à Monaco et le chef de ga- 

re de cette ville est mis au courant 

Mais là les complications surgissent 

Le crime n'a pas été commis sur le terri- 

toire de la principauté et le corps ne 

peut être débarqué. 

Le convoi poursuit sa route. 

C'est en gare de Menton où le com- 

missariat spécial a été avisé par télé- 

phone que le wagon sera détaché et que 

commencera l'enquête. 

Déjà plusieurs appels téléphoniques 

ont été lancés à Nice 

Le Parquet est prévenu. Bientôt M 

Prost substitut du procureur de la ré- 

publique ; M. Jacomoni, juge d'instruc- 

tion ; M Grinda, greffier et le docteur 

Pauteleu. médecin légiste, arrivent de 

Menton. 

Le wagon a été passé par une voie 

de garage et la morte n'a pas été tou- 

chée. 

Celle-ci, comme nous l'avons dit a le 

visage bâillonr.é à l'aide d'un mouchoir 

renforcé d'un tampon de coton entoure 

de gaze. 

Les enquêteurs constatent en outre 

que la victime a les mains liées derrière 

le dos à l'aide d'une laisse de chien en 

acier avec anneau et mousqueton. 

Il en est de même pour les chevilles. 

Celles-ci sont ligottées avec une chaîne 

identique, à l'exception du mousqueton. 

Le sang qui macule de visage de la 

jeune femme a pu faire supposer tout 

d'abord qu'elle avait subi quelques vio- 

lences et qu'elle s'était débattue ; il 

n'en est rien et par la suite, le médecin 

légiste sera très formel sur ce point. 

Le sac en cuir noir de la voyageuse 

est retrouvé sous l'oreiller qu'elle avait 

loué à son départ de Lyon. Il contient 

divers papiers qui permettent d'établir 

son identité et il est vide de toute som- 

me d'argent. 

Les bagages sont là aussi; ils n'ont 

pas été fouillés. 

De même on s'aperçoit que deux ba- 

gues avec diamants et un bracelet en 

or blanc, serti de brillants, sont toujours 

sur la victime. 

Sur le parquet du compartiment gi- 

sent des morceaux de verre provenant 

d'une ampoule de chlorure d'éthyl avec 

bouchon automatique. 

MAHLll 11 INUV&MUim li. 

Plus de boutons 

« Mon état général était très mauvais, 

je digérais mal, je dormais mal, j'avais 

des migraines. J'avais la figure couverte 

de boutons; tout cela venait de mon état 

continuel de constipation. J'ai fait une 

cure de Thé des familles qui a régula- 

risé mon intestin. Tous mes malaises 

ont disparu avec ma constipation. » 

Mme BENOIT, à Reims. 

Le Thé des familles, grâce à ses 

18 plantes, agit simultanément sur le 

foie, sur l'estomac et sur l'intestin. Il 

est facile à prendre : une infusion tous 

les soirs. Une boîte que vous achetez 

6 fr. chez votre pharmacien vous prou- 

vera qu'avec un bon intestin votre vie 

sera heureuse. 

LA PEINE D'UNE MERE 

Au petit garçon on évite depuis hier 

tout entretien, tout ce qui pourrait at- 

tiser son immense douleur d'enfant. On 

l'a laissé ce matin aux soins d'amis, car 

la mère, Mme Michel, que M. Margoux, 

le beau-frère lyonnais a rejointe, est ve- 

nue à Nice pour faire sa déclaration au 

Parquet et obtenir l'autorisation, l'au- 

topsie étant terminée ,de reprendre les 

restes de sa malheureuse enfant. 

Nous les avons rejoint tous deux, M. 

Margoux et Mme Michel, comme ils 

montaient avec Mlle Maggie Magnico, 

dans une voiture qui va les emporter 

vers Menton. 

« C'est affreux ; c'est incompréhensi- 

ble », rien d'autre ne peut sortir de leur 

gorge serrée par l'émotion. La mère 

semble prête à s'évanouir : « Nous al- 

lons reprendre le corps ». 

Âpres la conférence 

de Vienne 

LES SPORTS! La,iè¥ — mr * 

-a.s davantage pour don 

ner un peu plus d'allant à ceux qui 

depuis trois années, luttent avec téna 

cité pour assurer le triomphe d'une 

bonne cause, la leur. 

Il se pourrait aussi que le droit de 

jouer sur les terrains municipaux soi 

reconnu, maintenant, aux treize. Et 

après Nantes, Bordeaux marquerait 

le second point intéressant à cet en- 

droit. Toujours est-il qu'en dehors du 

championnat et de la Coupe, on met 

au point un projet qui consisterait à 

organiser un vaste tournoi internatio- 

nal France-Angleterre-Galles Australie, 

à l'occasion de l'Exposition internatio- 

nale de Paris. 

L'Australie viendra, en effet, à la fin 

de l'été prochain, passer un mois en 

France et jouera sans doute quatre 

grands malches à Paris, Lyon, Bor- 

deux et Toulouse. 

Et l'on profiterait, bien entendu, de 

cette aubaine pour convier Gallois et 

Anglais à la fête de la capitale. 

Avouez que cela aurait une autre al- 

lure que le France-Allemagne-Houma- 

nie-Italie, que la F.F. K. cherche à met- 

tre debout, en vue de l'Exposition ; car 

si derrière la France,. l'Allemagne peut 

espérer faire bonne figure, sur le plan 

international tl faut bien reconnaître 

que la Roumanie et l'Italie jouent, en- 

core, présentement, dans le monde du 

rugby, le rôle de petites filles dont 

l'éducation n'est point terminée. 

Tout ceci, vous le verrez, provoquera 

de grands changements dans les effec- 

tifs actuels des rugbymen, et la Ligue 

ne sera pas la dernière à copieusement 

se meubler en individualités de classe. 

Déjà avec Max lîousié, Chaud, Ser- 

vole, Noguères, Griffard. Brane, Clau- 

del et airtres. elle a de quoi former 

unp équipe de France tin peu In, pour 

reopvoir les Gallois, le 6 décembre pro- 

chain. 

Et ce n'est pas fini 1 

1. Gabalkas (Le Forban) G 

a 11. G. Leblong p 

2. Hongvoi (Trémeau) à la Vicom- 

tese de Romanes P 

3. Aatha (Seguin) à Mme C. 

Coolidge P 

Non placés : Perle Fine IV, Fleet Foot 

Petite Main. Etretat, Belle Olympe, stelta- 

Bella, Boscetto. 

Distances : Quatre longueurs, deux lon- 

gueurs, quatre longueurs. 

Gabalkas (Balmoral-Ka en Tcha). entraîné 

par Le Forban. 

PRIX DU SAINT-BERNARD 

15.000 francs, 3.400 mètres 

1. Bols Chabot (R. Bâtes) G 

â M. J. Buhrer P 

2. Gatina:se (A. Bâtes) à M: An- 

tony Berg P 

3. Lutin III (Trérneau) à M. R. 

Fouard P 

Non placés : La Paix, Caramel, Parthenon. 

Moissonneur. Petit Boby. 

Distances : Trois longueurs, deux lon- 

gueurs et demie, huit longueurs. 

Bois Chabot (Caligula-Lure), entraîné par 

A. Manby. 

PRIX DE DIGNE 

(A Vendre aux enchères) 

COOO francs, 3.000 mètres 

11 ». 

6 50 

5 50 

Keonl: 517. Les l'humpleiiuls itra&tel). sis 

L'Ouragan II Buisson); 519 Llslèûx )'l I 

Marie); 5-2o. Loe !0 francs ; 2.25o mètres. 

701. I. k^dres 'Rlaudl: 702. I.otry Nationale 

'Kernie* r)- 703 Llrtor (I.enioine); W4. i,e- 

the H*7,,: "ir' Léanrtre (MorplJ. 7. I.y- 

dia II] Neveux!- m. I.uciilus iBoufletl; ~ s. 

Lénnie 11 X I; 7«9. Labrador !X); TIO. L'A- 

heille OamPt); 711. Lutin sans Suite (Pns- 

tlc); 713. Le Quesnoy (Wanncpain) ; 715. 

Longpré (Carré). 

PRONOSTICS : 

Paris-Sport (Lynx). — I.éognan et Le Bi- 

zu L. — Aerri et Klna County. — Kamala 

et Kraclj M. — Junior du Verdier et -lu- 

pin D. — Laurier Rose 11 et Litz ». — Du- 

lot et Jolflo. — Londres et Lêandie. 

Le Jockey. — I« Blzu L et, Lionne. — 

Kerlouis et Ktlla 11. — Kalouga IV et 

Krack M. — Junior du Vèrdier et Jnpln D. 

— Laurier Rose II et Litz D. — Jalico et 

Ksar II — Londres et Léandre. 

La Veine. — I-e Blzu L et Latonne. — 

Kilaura et Kerrte. — Kamala et Krack M. 

— Junior du Verd:er et Jezd. — Laurier 

Rose 11 et Litz D. — Julot. et Jalico. — Ixin- 

dres et I.lctor. 

Intransigeant, — Le Bizu L et tnulmi. — 

Kilia 11 et Kèrrie. — Krack M et Kozir B. -r 

Junior du verdier et JanuS; — Litz D et 

Langoustine. — Jal.co et Jubllar. — Uîndre» 

et L.vdia 111. 

les Prix 

l'ilGriéilt to Sciences 


L'Académie des Sciences a décerné 

cet après-midi le Prix Monaco, d'une- 

valeur de 100.000 francs, à M. Holle- 

week, qui a construit et mis au point 

un appareil pour là détermination de 

la pesanteur, dont le principe avait été 

donné par le R. P .Lejay, directeur de 

l'observatoire de Zi Ka Wei, près de 

Shanghaï. 

Le prix Le Conte, de 50.000 francs, a 

été décerné à M. Costentin. membre 

de l'Académie depuis 1912, principale- 

ment connu pour ses travaux sur le 

blé et sur la pomme de terre. 

Le prix Boilleau (1.300 francs), est 

décerne à M. Marc Teissié-Solier, char- 

gé de cours à l'Institut électrotechni- 

que de la Faculté des Sciences de Tou- 

louse. 

S 50 

5 50 

7 50 

Ulefeld, Ea- 

quatra Ion- 

DEMANDE DE MATCH 

L'équipe 2 du T.O.E.C., libre par sui- 

te de décalage de date, se déplacerait 

à l'extérieur. 

Faire offres au secrétariat, 12, arca- 

des du Capitole .Téléphone : 227.59. 

JSlHIIIIIIBIlUCIIIIlIllli 

i AERONAUTIQUE \ 

m ~ m 

IIIIIIIIIBIIiaiSIIII 

André Japy vole 

solitaire versTokio 


Déjà titulaire, avec 3 jours 14 h. i'-5', 

du record de rapidité sur l'itinéraire 

Paris-Saigon, établi à l'aide d'un petit 

monoplan a moteur de 100 CV, Andié 

Japy, dont n'a pas oublié l'atterrissage 

et l'abandon force à Karachi, lors de 

la récente et pitoyable course organisée 

par le ministère de l'Air sur l'itinéraire 

nombreuses années et son rétablisse- j Paris-Saigon, est reparti hier soir en 

ment est considéré comme une preuve | direction de 

de l'intérêt de l'Italie à l'égard de .a | Tentative 

religion musulmane. 

A l'occasion du jeûne, l'importation 

des dattes a été autorisée. 

Confre fe mai de mer 

POUR DIMINUER LE ROULIS 

DES NAVIRES 

Londres, 16 novembre. 

Jne invention tendant à réduire le 

roulis des navires a été récemment 

m .se à l'épreuve a bord d'un vapeur. 

Le procidé consiste en deux nageoi- 

res oscillantes fixées aux Côtés du vais- 

seau au-dessous de la ligne de flottai- 

son et vers l'avant. 

Les oscillations des nageoires sont 

placées sous le contrôle d'un gyrosco- 

pe qui, quand il marche latéralement 

à la perpendiculaire, déclenche des 

Courants électriques appropriés; 

On ne prétend pas que le stabilisa- 

teur soit à même d'éliminer entière- 

m'" f le roulis, mais on croit que ce 

dernier sera diminué dans des propor- 

tions très apréciables qui rendront les 

voyageurs moins sensibles au mai de 

ni-r. 

L'objet principal de l'Invention est 

de réduire le roulis, mais l'appareil est 

également susceptible d'exercer une 

certaine influence sur le tangage. 

Tout en opposant une résistance s'ip- 

Inlérrienta're au mouvement des vagues, 

I les naercoiros np réduisent qu'lmper- 

jceptiblemont la vitesse du navire. 

Hanoï et Tokio 

toute sportive et désinté- 

ressée, lorsqu'on saura que les primes 

allouées par le ministère de l'Air au 

premier aviateur qui relierait Paris a 

Tokio dans le minimum de temps ont 

été supprimées après l'échec de Parls- 

Saïgon Le premier prix était de 

300.000 francs. 

L'avion que pilote Japy est déjà un 

avion de record : il a. en effet, permis 

à Génin et André de relier Paris à 

Madagascar en 2 jours 9 h. 35' 21". et 

il doit sprvir prochainement à Marye 

Bastie. qui veut effectuer plus rapide- 

ment que la Néo-Zélandaise Joan Batton 

la traversée de l'Atlantique-Sud. 

Japy est passé cette nuit à 1 h. i7 

au-dessus de l'aérodrome de Strasbourg, 

qu'on avait illuminé sur sa demande. 

LE PASSAGE A DAMAS 


En quittant ses amis hier soir, Japy 

leur annonçait qu'il comptait mettre 

quatorze heures environ pour atteindre 

Damas. De fait, à 13 h. 46 (heure de 

Paris), soit exactement quatorze heures 

après son départ, il se posait sur l'aéro- 

drome de cette ville, d'où il a décollé à 

14 h. 54 en direction de Karachi. 

Le second Congrès 

des Transports Aériens 

Parts, lfi novembre. 

Cet après-midi a eu lieu la séance 

d'ouverture du second Congrès des 

transports aériens, organisé à l'occa- 

1. Estafette (Pelât) e 

â Mlle J. Thomasse P 

2. Royal Condé (R. Bâtes) a M. 

M. Adèle P 

Non placés : Caramon, Folia 

guette Magique. Maflzy. 

Distances ; Cinq longueurs, 

gueurs. cinq longueurs. 

Estafette (Aetelstan-Esnes), entraîné par 

Georges Pelât. 

COURSE DE HAIES DE NOVEMBRE 

20.000 francs, 2.500 mètres. 

1. Montfort (Trémeau) G 20 ». 

à M. J. Delhote P 11 » 

2. Sadiya (Veinière) à M. Jean 

Lieux p 7 50 

Non placés : La Bagatelle, Roxelane, Ma- 

likshah, Rhadamante. 

Distances : Quatre longueurs une long- 

gueur, tête. 

Montfort (Mont-Bernina-Fortunata), entraî- 

né par J Delhote. 

PRIX DE LA TARENTAISS 

12,000 francs, 3.600 mètre*. 

t. La Captive (Guêrin) G 61 »» 

â M. 1>. Wallon p 13 50 

2. Grand Gala (Trémeau) à M. 

J. Lucas p 9 50 

3. Le Grand Soleil (A. Bâtes) à 

M. le comte de Ganay P 26 »» 

Non placés : Abou, Clair. Matin II, Tri- 

ple Patte II, Coryanthe, Lady Killer. 

Distances . Une longueur, six longceurs, 

quatre longueurs. 

LaLa Captive (Tapln-Lady Coo), entraîné 

par P. Wallon. 

PRIX DE LA TURBIE 

7.500 francs, 3.000 mètres 

L Le Freslon (Valxelfisch) G 9 50 

4 M. H. Jïiétrv P 6 50 

2. Chrysaor (Saull) à M. R. 

Bedei p g 50 

Non placés : Rapidoto, Grand Lama, Ver- 

dure III, Derby Seland. 

Distances : Six longueurs, quatre lon- 

gueurs, dix longueurs. 

Le Freslon (Clarissimus-Mélanie), entraîné 

par A. Adèle Junior. 

PRIX SALAM 

7.000 francs, 2.80O mètres. 

L Irène Worthy (Verrier) G 50 •» 

à M. G. Verrier p 12 50 

2. Keyd (R. Céran-Maillard) à M. 

H. Céran-Maillard P 10 50 

3. Jenny II (Choisselet) à M. D. 

Jeanne p 21 », 

Non placés : Gaobketty, Priel, Iana Im- 

prenable 11, Inifel. Girondine III, Harnma- 

ma, Havane M, Jarnac II. 

Durées : 4' 13", 4' 13" 1/5, 4' 14". 

Réduction : 1' 29" 3/5. 

Irène Worthy (Pro Pratria-Quarin Wor), 

entraîné par G. Verrier. 

A VINCENNES 

Paris. 16 novembre. 

Demain, courses 4 Vincennes — Partants 

et montes probables ; 

PRIX DE CLUNY. 

(Attelé). 10.000 francs ; 2.250 mètres 

101. Loulou (Cavey); 102. Latone (Céran- 

Maillard! : 104. Le Rescapé 'Vigneaux); 106. 

Lionne (Gayetl ; 107. Lasse (Jansen); 108. 

Les Bluels Picard,; b». Le Bizu L (Chyna- 

cos). 

PRIX D'ARGENCES 

(Monté). lO.cOO francs . 2.6-.'5 mètres 

201. Kalmla D (Petra); 202. Kilaura (Ll- 

beer); 203. Kermesse IX (Besnard); 204. Ra- 

te II (Expert); -.'05. Kolita iMarisse); 206. 

h'Ptt .v W'ilkes :X.) ; 207. Kerouan 11 (Picard!- 

.'09. Rerhiquet Simonard); 210. Kinette II 

(Picard): 211. Kathleen Llbeer); 212 Ker- 

louis 'Forcinal!- 214 Kains (Bouleyj; 215. 

Kilia II (Carnet) ; 216 Kerrle iCarré); 217. 

Kronstadt 'Dezieray). 

PRIX DE COSC Rli.NOULT 

(Attelé). 10.000 francs . 2.-250 mètres 

301. Kalouga IV Marguet); 302 Ketty Bell 

Simonard)- 3o3. Keriinann 11 Uansen); 305. 

Kestrel -Simonard 1 ; 3J6. Kale Williams (De- 

soete). 307. Kribi 'Tamheril: 308. Kamarade 

Viel). 309. Kiva Leyburn (Bakker); 310. As- 

trakan K tUlancart); 312 Kati II (Masson), 

313. Kappa 11 (Forcinal); 31» Krack M \Si- 

niiinaid): 315. Kalioul B iChviiacos). 316 

Klaude souchon). 317. Kallcette II (Picard); 

HI9. Kamala Carré!- 320 Kozir B (Doumeni; 

321. Katll ;Koch). 

PRIX JOSEPH LA FOSSE 

(Monté). 40.000 francs ; 2.800 mètres. 

40t. Jules César tl (Llheer); 402. Ileet-Vl- 

lalne Kermarec); 433. Kel Type iSInionard) ; 

4()j. Itou IV (Dezieray!. 407 lrose (Dcjean); 

409. Je/d (Hazet);

MARDI 17 NOVEM^* '.E 1938 

L'Effroyable Explosion 

de Saint-Chamas 

40 morts à 22 heures 

COMMENT S'EST PRODUITE 

LA CATASTROPHE 

Marseille, 16 novembre. 

nans l'affolement de la nuit alors 

Sus les accès de la poudrerie sont 

lfei-Qiïï et pour autant que l'on puisse 

instituer la catastrophe, voici com- 

t elle s'est produite : 

Pf,sh 42 une très légère explosion 

A owduisit dans le bâtiment 104, sui- 

se Pd on commencement d'incendie. 

vl\ussitot, conformément aux consignes 

t règlements en pareille circonstance 

A% le personnel se porta à proximité 

*f bornent sinistré et c'est 

La Mort 

du Cardinal Maurin 

L'émotion à Lyon 

Lyon, 16 novembre. 

La vive émotion causée par la mort 

du cardinal Maurin a été profondément 

ressentie dans la région lyonnaise où 

le primat des Gaules était depuis vingt 

de divers entrepreneurs et lui exécu- ans unanimement aimé et respecté, 

talent des travaux de montage et d'en- Le cardinal Maurin avait présidé ré- 

tretien. cemment une manifestation particuliè- 

rement émouvante. 

LA NATURE DE L'EXPLOSIF II y a trois semaines, en effet, le 

Le dernier accident survenu à la pou- cardinal a consacré la* P'!a^le ^tat- 

drerie remonte au moins de juin 1936/ 11 Jean de Lyon, au cours d une cérémonie 

„ »„t i,r, Q .»niim 2e qualité, 

8 fr. -a : 3e qualité, 6 fr 86 extra 9 ir. 

brebis : Ue '• fr. 70 â 9 fr. 10. 

Cours officieux constat au kilo poius vit i 

Uoeuls : ire qualité. 4 fr 32 ; 2e qualité, 

3 fr. 56 ; 3e qualité, 2 fr. 70 : extra 4 fr. m. 

Vaches : Ire qualité 4 fr. 15 2e qualiie 

3 U 17 ; Se qualité, 2 fr. 40 . extra. 5 fr. i9. 

taureaux ; lie qualiie 3 fr. 78 ; 2e qualité 

3 fr. il ; 3e qualité 2 fr ou extra é fr 15. 

Veaux : ire qualité. 6 fr. on ; 2e qualité. 

5 Ir 24 : 3e qualité 4 fr 7« ; extra. 6 fr. 94. 

Moutons, ire qualité, 7 fr. 10 »e qu.ifc*-. 

4 fr 7J 3e qualité 3 fr. 47 ; extra. 7 fr. 75. 

Porcs : Ire qualité, 6 fr.; ->e qualité. 

5 fr. 80 , 3e qualité. 4 fr 80; extra, 6 fr. 30. 

Brebis : r>e 3 fr 22 à i fr. 10. 

Arrivages par cepartementg de la région : 

Hautedaronne, 5 bceuts • Ariege. 15 mou- 

tons ; Aude, néant ; Aveyron, 76i moutons; 

l.iordogne. 12 bœufs tiers 7 bœufs Gi- 

ronde, Hérault Landes. Lot, néant ; Lot- 

et-Garonne 12 moutons ; Basses Pyrénées, 

8" mouton* : Hautes-Pvrénées «S moutons; 

Pyrenées-Orienlales. néant tara. 9

MARDI 17 NOVEMBRE 193B 

LA ICU&NÊE 

DU Jl NOVEMBRE 1936 

SoinS au JOUI . saint Agnan. 

Fête à souhaiter . Sainte Claudine. 

» > g h. 30 ; A saint aernin : Messe 

du Saint-bspiU, a L occasion ae la sean- 

çe de renuee ae l Institut cathodque. 

m > a ntures : Séance de rentrée de 

l'institut catnolique. 

m ,> 17 n. 30 : bgttse S D. de la Oau 

rade : Sermon pour te Monastère du 

Carmel, par i>. E Mlir Oerlier, eveque 

de Tarbes et de Lourdes. 

_—> 20 h. 30 : Théâtre du Capitole : 

Thaïs. 

La commémoration 

t_e , csrm.st.ce 

à .a synego&ue 

VAssociatMii cîtueut. Israélite nous 

tOi,i.iriu,i^qj.e IÊ Bïmtyiê renau suivant : 

vûum.c iea aflftçfeS preceatai.es, ia 

UC lA.uu^.ce a tte ceieoiee buleu- 

ïiSueiutin. a ia sy nargue ae ia me 

Palatin, accusée uvec oeamcoup ue 

gûui. pour i* en confiance, une assis- 

idûce aw»UCi4ttvs»a et cnûiSie s y pressait 

Kierciéa* uefuier et le conseil uaami- 

nisuauuu ue 1 association Cultuel 

istaenvu recevait cortuaiewent ies m- 

Vîtes, AU uieuuer îang ae ceux-ci s.e 

irpuvaie*it .es. autorises civiles et mili- 

tai! e-> et parmi lesquelles nous avons 

reconnu : imvi. le représentant de M. le 

pretet; Alaaeiine, représentant M. le 

maire, ie coionel Piquemai, représen- 

tant le gênerai commandant la T7« ré- 

giun; ie meaecin commandant Girard 

représentant le médecin général inspec- 

teur; le conseiller Laporte; Sicard, 

président de ia Chambre de commerce; 

Thabaut, substitut du procureur de '.a 

République; Laporte, juge au Tribunal 

de commerce, tt les représentants des 

associations d'anciens combattants. 

M. Elie Jacob, membre du Consistoir* 

central des israélites ae France, était 

venu spécialement pour représenter 

cette haute assemblée religieuse. 

Ass'sté de M. Nation, le dévoué mi- 

nistre-officiant de la communauté, c'est. 

M. le rabbin G. Scialtiel, nouvellement 

arrivé parmi nous oepuis quelques mois, 

qui avait ainsi l'occasion de présider 

pour la. première fois à Toulouse cette 

cérémonie religieuse et patriotique. U .* 

fit avec autorité et dignité. 

Après la récitation des prières d'usage 

et quelques chants liturgiques rituels, le 

rabbin Scialtiel prononça une allocu- 

tion de circonstance qui produisit une 

profonde impression sur les auditeurs. 

Avec une grande élévation de pensée, 

en un langage châtié, il exalta comrne 

il convenait la victoire et l'armistice du 

Il novembre 1918, dont il souligna la 

signification et la portée. Evoquant le 

souvenir des morts de la Gran.1e 

Guerre, il rappela aussi la mémoire des 

milliers et milliers d'israélites français 

tombés au champ d'honneur et rendit 

hommage également à la conduite ma- 

pnifique des israélites étrangers, enga- 

gés volontaires pendant la guerre, *t 

dont dix mille d'entre eux trouvèrent 

une mort héroïque fur les champs Je 

bataille. Il dit ensuite que le culte que 

la France entière rend au Soldat in 

connu, sans distinction de religion 

possible, doit engager les Français -i 

travailler aujourd'hui â la prospérité 

nationale sous le signe de l'union 

sacrée et de .'a concorde. Avec chaleur 

et éloquence, il rappela enfin que la 

devise du Judaïsme français se résume 

dans l'amour de la patrie et de la 

religion. 

L'hymne « Aux Morts pour la Pa- 

trie >> admirablement interprété par un 

chanteur de talent, la prière pour la 

France et les vibrants accents de là 

« Marseillaise » clôtmirent cette édi- 

fiante cérémonie. 

AU CONSEIL GENERAL 

. Vincent Aurlol fait un exposé sur la 

réforme des finances départementales 

et communales 

M. César-Bru est réélu président 

TLQ Maison RENE JEAN 

23, place Victor-Hugo, grands spécialis- 

tes des Soins de Beauté, prévient sa fi- 

dèle clientèle qu'à partir du 16 novem- 

bre une masseuse diplômée de l'Acadé- 

mie de Beauté de Pessel-Vienne (Au- 

triche) sera mise à la disposition de ses 

aimables clientes. (Télé : 233-01). 

Kermesse 

de l'Orphelinat 

de la Grande Allée 

Quelques jours seulement nous en sé- 

parant ; ellè est, en effet, fixée au mer- 

ci: '. 25, jeudi 26 et dimanche 29 no- 

vembre. Plus que huit jours par con- 

séquent. 

L s cent petits orphelins qui sont éle- 

vés à la Grande-Allée vous attendent 

et comptent sur votre présence à cette 

kermesse. Par votre charité, vous es- 

sayerez d'atténuer le pius possible l'in» 

djfinissable tristesse de ces tout petits, 

de verser beaucoup de baunie sur la 

cicatrice de leur cœur d'enfant, de 

créer autour d'eux une atmosphère 

vn nnent familiale et de témoigner à 

leur infortune la sympathie la plus 

bienfaisante. 

Lepuis sa fondation, l'Orphellnât a 

vécu grâce à la charité toulousaine. Il 

faut qu'il en soit encOrè ainsi dans les 

jouis pénu'-s et durs que nous traver- 

sons. Cette charité est la seule ressour. 

ce de ces pauvres enfants. 

Ils attendent beaucoup de cette ker- 

ïuêsse des 25, 26 et 29 novembre. Se- 

ront-ils déçus dans leur attente î Non I 

vous ne 1 : voudrez pas. vous né le per- 

mettrez pas ; votre cœur est trop grand 

pour permettre pareille chose. C'est 

donc promis, vous assisterez a la Uer- 

- messe des petits orphelins et vous y 

j achèterez beaucoup d'obiets. 

- Si. pour une raison ou une autre, il 

ne vous est pas possible (le vous rrn- 

idra libre les 25, 26 ou 29 novembre, 

adrassez de suite votre offrande a M. 

\V, y..p Allaniè directeur, ï. allée Frè- 

idéric-Mistrai, à Toulouse. C. C. 132-21. 

Merci. ______ 

Nouve'les re'iqieuses 

RECOLLECTION. — La Récollectiôn 

mensuelle pour les dames et les jeunes 

filles aura heu, au Couvent de Mane- 

: Réparatrice. 8. impasse de ia Hache, le 

mercredi, 18 novembre. 

Conférences à 10 heures ét à 16 heu- 

res, par le R. P. Sclafi'êrt. 

SEANCE DU 16 NOVEMBRE 

Le Conseil général s'est réuni à la 

préfecture dans 1 après-midi de lundi à 

H h. 30 pour i ouverture de sa deuxième 

session ordinaire de 1936. 

On remarquait dans les environs du 

oureau la présence d*; M. Ellen Prevot 

et de M. Paul Feuga. 

La séance a été ouverte par M. Cézar 

Bru, président. 

En déclarant la session ouverte et en 

souhaitant la bienvenue à ses collègues, 

il a fait connaître les excuses de M. 

Cazabaa retenu par une indisposition 

de M. Henri Auriol et Jauréguiberry et 

du docteur Delherm, retenu à Paris. 

RENOUVELLEMENT DU BUREAU 

L« président a fait procéder ensuite 

aux élections en vue du renouvellement 

du bureau 

M. Cézar-Bru, président sortant, qui 

pose sa candidature, est réélu par 25 

voix sur 27 votants et, conformément à 

l'usage, se proclame élu, 

Aux deux fauteuils de vice-présidents. 

MM. Cadéac et Delherm, vice-présidents 

I sortants, sont élus par 26 et 24 voix. 

- Deux voix sont allées à M. Ducos. 

Aux fauteuils de secrétaires sont élus, 

grâce à de nouveaux arrivants M. Du- 

cassé avec 31 voix et M. Masquère avec 

27 voix sur 31 votants. 

DISCOURS D£ M. CEZAR BRU 

M. Cézar Bru remercie ses collègues 

de la nouvelle preuve de confiance et de 

sympathie qu'ils viennent de lui donner. 

Il s'efforcera, avec les nouveaux élus, 

de favoriser le maintien de la cordialité 

et dé la camaraderie qui régnent dans 

l'assemblée. Il offre les vœux de tous 

pour la santé de M Cazaban, doyen 

d'âge. Il fait une allusion aux transfor- 

mations de la salle qui a été améliorée 

et embellie, notamment avec le grand 

bas relief de Sylvestre Clerc, représen- 

tant, gravée sur pierre, la carte du dé- 

partement, encadrée d'un berger mon- 

tagnard et d'une paysanne de la plaine, 

symboles de la vie prospère, calme et 

pacifique de notre département pyré- 

néen, couronné de l'azur de notre ciel. 

Il salue la mémoire des membres de 

l'assemblée décédés depuis la dernière 

session : MM, Darbas et Rouârt. dont 

il prononce un éloge éloquent et ému. 

Ensuite, il souhaite la bienvenue a 

leurs successeurs, MM. Roques, d'Aute- 

rive et M, Mougniard, de Fronton. 

Il félicite aussi M. Amat, élu séna- 

teur, et également MM. Bedouce et 

Vincent Auriol, appelés à. faire partie 

du gouvernement. Après avoir fait l'é- 

loge de leur puissance de travail, il 

leur demande de ne pas oublier aux mi- 

nistères leur département et de faire 

Dreuve, envers ses intérêts, de justice 

d'abord et de justice tant soit peu gé- 

néreuse ensuite. 

Il termine son allocution applaudie, 

en faisant remarquer que la session a 

été avancée de sa date normale pour 

l'étude de sa situation financière. Mais 

que le projet de budget préparé par le 

eouvernement n'étant pas encore tout à 

fait au point, le Conseil doit voir s'il 

ne doit pas s'ajourner pour pouvoir ulté- 

rieurement étudier son budget sur des 

bases précises 

Avant le vote, M. V'ncent Aur'ol de- 

mandant la parole elle lui est donnée 

aussitôt. 

Bref, conclut M. Auriol, il en résulte 

un allégement déjà sensible dans les fi- 

nances des départements et des com- 

munes. C'est ainsi que pour la Haute- 

Garonne 1.330.400 francs serviront à 

combler les dépenses de voirie. Ces som- 

més seront affectées à l'entretien de 

chemins à circulation intense, et de 

certains chemins vicinaux importants 

La liste de ces chemins sera dressée par 

le Conseil général. 

Pour l'assistance, 3.587.653 franc; ont 

été affectés à la Haute-Garonne. Sur ce 

chiffre, 1.970.000 francs resteront au dé- 

partement, 1.615.000 iront aux com- 

munes. 

Mais ce n'est là, annonce M. Vincent 

Auriol, qu'un commencement. « Il faut 

simplifier. Nous établirons le projet de 

réforme des finances des collectivités, 

en prenant les principes suivants ; tout 

ce qui est national, à l'Etat, tout ce qui 

est départemental, au département, tout 

ce qui est communal, à la commune ». 

Puis le ministre des Finances en re- 

vient aux charges qui pèsent sur les dé^ 

partements et lés communes, du fait ce 

la dette. Il rappelle les conventions pas- 

sées avec le Crédit Foncier, pour per- 

mettre aux collectivités d'emprunter à 

un taux d'intérêt réduit ,qui est fixé à 

5 %, et précise que toutes facilités pour 

contracter des emprunts seront don- 

nées à celles qui voudront exécuter des 

grands travaux. 

Notons en passant, sans trop y croi- 

re, l'assurance donnée par le ministre, 

qu'il né parlera jamais de conversion 

des emprunts, « car il est partisan du 

rèsoect de certains contrats ». 

M. Vincent Auriol termine cet exposé 

en expliquant que dans le projet défi- 

nitif qui sera voté en février ou mars, 

les commissions auront trouvé aux im- 

pôts communaux et départementaux de 

nouvelles assises, plus jeunes, plus ra- 

tionnelles, que celles en vigueur actuel- 

lement. 

Là se borne l'exposé du ministre, qui, 

on le voit, n'a pas éclairé d'une manière 

très brillante cette session d'ouverture. 

AJOURNEMENT DE LA SESSION 

Après le discours de M. Vincent Au- 

riol, M. le préfet fait remarquer, comme 

l'avait fait le président, que les bureaux 

ont besoin du temps nécessaire pour 

étudier le projet de budget qui est pré- 

paré par lé gouvernement et il propose 

l'ajournement de la session. 

Mise aux voix, la session est ajour- 

nééet reportée à lundi prochain. 

On procède ensuite à la répartition 

des commissions. 

LES CO'-'RS VISITÉES 

M. Eugène Lacroix, employé de com- 

merce, demeurant 26, avenue de Lom- 

bez, a porte plainte contre inconnu, au 

septième arrondissement, pour vol d'une 

blouse en satinette noire, appartenant 

a sa femme, commis dans la nuit du 14 

au 15 courant, dans la cour intérieure 

de l'immeuble. 

— Mme Germaine Armenté, demeu- 

rant 62, avenue de Bayonne, a porté 

plainte contre inconnu, au septième ar- 

rondissement, pour vol d'un veston tt 

de deux pantalons, placés sur un sé- 

choir, dans la cour intérieure de l'im- 

meuble, commis au cours de la nuit du 

14 au 15 courant. 

DES CAMBRIOLEURS SURPRIS 

BLESSENT LEUR VICTIME 

Lunci matin, vers deux heures, des 

malfaiteurs se sont introduits, i ' ef- 

fraction, dans le logement de M. Miquel 

serrurier, 57, route de Balma. Après 

avoir enfoncé plusieurs portes, ils sont 

rentrés dans l'atelier de serrurerie, en 

suite dans la cuisine et dans le bureau 

ou ils ont dérobe une somme dé 600 fr 

environ qui se trouvait dans un porte 

feuille et dans un sac à main. 

Ensuite, l'un des malfaiteurs a péné- 

tré dans la chambre des époux Miquel 

Réveillé par l'individu, qui lui dit 

« Ton argent ou je te brûle ;, M. Miqu 

s'appr;...it à sortir du lit lorsqu'il reçut 

une balle de revolver dans la cuisse 

droite. L'individu prit aussitôt la fuite. 

Les voisins, alertés, donnèrent les pre- 

miers soins à M. Miquel. Ensuite, ils 

firent prévenir la Permanence, qui en- 

voya la camionnette chargée d'agents 

Ceux-ci fouillèrent l'immeuble tt les en- 

virons sans résultat. 

M. Miquel i été transporté à l'Hôtel- 

Dieu, où l'interne de service a jugé la 

blessure peu grave. ADrês avoir reçu des 

soins, il a été ramené à son domicile. 

Le service de la Sûreté a Cté avisé. 

UN EXPOSÉ 

DE M. VINCENT AURIOL 

On avait annoncé un grand discours 

de notre grand argentier. On annonçait 

même dans les couloirs que les radicaux, 

avec leur courage bien connu, dès le 

départ du ministre pour Paris, lance- 

raient à M. Vincent Auriol une répli- 

que vigoureuse. 

Le ministre s'est défendu lui-même 

de vouloir prononcer un discours poli- 

tique. De fait, son exposé fut une assez 

longue harangue, dans laquelle il tint 

à justifier l'œuvre entreprise pour ve- 

nir en aidé aux départements et com- 

munes et annoncer la réforme profonde 

qui doit être proposée aux deux Cham- 

bres, en février ou mars prochain. Car 

M. Vincent Auriol, avec un optimisme 

plus ou moins de commande, ajoute en 

substance : * Cè projet sera voté dans 

les 48 heures, car nous serons là. et 

nous avons l'habitude de travailler 

vite. » 

M. Vincent Auriol rappelle tout d'a- 

bord dans quelle proportion énorme 

ont ..u depuis la guerre les dépenses 

des départements et dès commmunes. 

De 1913 â 1934, les budgets se sont gon- 

flés respectivement au coefficient 11 

cour les départements, au coefficient 17 

pour les communes. 

Il falait faire quelque chose pour ve- 

nir en aide à ces collectivités. Le temps 

Pressait. De là sont sortis ces textes vo- 

tés, il y a quelques jours. Ils procèdent 

uniquement à des répartitions dé crédit. 

Il n'y a aucune réforme proprement 

dite. 

C'est ainsi que 100 millions ont- été 

votés pour la voirie. 335 millions pour 

l'assistance, 100 millions pour divers 

Chapitres, etc. 

Certaines dén

TTER AIRE Dernière Minute 

L'Action Gitflglqu 

en A. F. F, 

En Afrique Centrale, le principal oiga- 

isme d'Action Catholique est cunsi.it.ue 

1 ar [es catéchistes. Ils enseignent à leurs 

Semblables ie dogme et la morale chra- 

rienne ; i's les préparent au baptême et 

les encouragent ensuite à demeurer bons 

brétiens. Le missionnaire lui-même, au 

point de vue de l'instruction, ne fait guère 

que contrôler, diriger, compléter le travail 

du catéchiste. 

L'utilisation de ces auxiliaires laïcs, qui 

ont été préalablement formés au centre de 

la mission, permet à un seul missionnaire 

l'atteindre des dizaines et même des cen 

taines de villages^ 

Par exemple... a Mounndi 1 

Ici, c'est la brousse, à dix jours de mar- 

che de la ville de Pointe-Noire ; pas de 

routes ; pas d'autres moyens de locomo- 

'ion que la marche à pied, parce que le 

Le Jardin des Lettres 

tipoye lui-même est trop cher. Depuis 

QUESTIONS 

RELIGIEUSES 

ET MORALES 

deux mois ie suis seul missionnaire euro 

péen : comment, dès lors, évangtliser 

mes 50.000 « paroissiens », qui sont dis 

perses dans 400 villages, à travers la 

forêt ? 

Par les catéchistes ! Malheureusement, 

ils sont trop peu. 

A Noël 1935, la mission de Mourindi 

avait sept catéchistes ; à Noël 1936, elle 

va en avoir cinquante. C'est un progrès, 

mais c'est encore très insuffisant, car il 

faudrait un catéchiste par village. 

Depuis ma venue ici, j'ai visité environ 

cent cinquante villages. Je me suis rendu 

compte que tous sont bien disposés et vou- 

draient avoir un catéchiste, pour se pré- 

parer au baptême. Mais il est impossible 

de les satisfaire tous, et il se trouve ainsi 

que des milliers d'hommes et de femmes 

de bonne volonté sont abandonnés sur la 

voie de la damnation éternelle. Mais com- 

ment faire autrement ? 

Là où il y a un missionnaire, il en fau- 

drait dix, et là où il y a dix catéchistes 

il en faudrait cent ! 

Actuellement, ici. il me serait impossible 

de payer et visiter plus de cinquante ca- 

téchistes. 

A moins qu'on ne vienne en aide à ces 

milliers de noirs et à leur missionnaire 1 

Louis ROQUES. 

Notre-Dame-du-Mourindi, par Mayumba 

(Congo Français). 

Art et Curiosité 

kutographes de Raphaël 

et des princes émigrés 

Les amateurs d'autographes qui se- 

ront le 21 novembre à l'Hôtel Drouot 

seront bien embarrassés, car dans deux 

salles différentes se vendront des auto- 

graphes également rares et précieux ; 

ceux de MM. Blaizot et ceux de M. G. 

Andrieux, les experts bien connus. 

La vente de MM. Blaizot est celle de 

la collection de Mme C... 

n faut tirer le chapeau à Mme C... 

En fait d'autographes, elle s'y entendait. 

Voici de Chateaubriand, la fameuse 

romance : « Combien j'ai douie souve- 

nance... » De Clemenceau, un article 

en feuilles où il blague Gaston Doumer- 

gue et son fameux sourire, en présen- 

tant son ministère (1913). Un charmant 

article de Coppée sur Toulouse. Le ma- 

nuscrit de « l'Article 330 » de Courte- 

line. Un carnet musical autograpne ii . 

dit de Debussy. De Virginie Déjazet, 

39 lettres à Arthur Bertrand, signées 

« Nini » et précieuses pour l'histoire de 

leur liaison. Onze admirables lettres pas- 

sionnées et bien romantiques ae Mt-rie 

Dorval relatives à sa liaison avec Jules 

Sandeau. Douze lettres de T. oautier, 

pittoresques et truculentes. D'autres d'A. 

France, de R. de Gourmond. Une char- 

mante lettre (un journal de huit jour- 

nées), écrite de Nevers par Eugénie de 

Guérin à son père, au Cayla. Des let- 

tres et pages de Hérèdia, Ruysmans de 

manuscrit de « Marthe), de Jaurès, de 

Lacretelle, le nouvel académicien, de 

Loti, de Louys (suggestifs manuscrits 

dont plusieurs inédits) ; de Mme de 

Maintenon et de Mallarmé, de Mistral 

(son discours à la Sainte-Estelle de 

1888 à la Barthelasse), de Montluc; de 

Nogard, duc d'Epernon, qui demanda à 

Mazarin de nommer M. de Cornusson 

sénéchal de Toulouse; des autographes 

de Piron, L/.chel, J. Renard, Rossini, 

J.-J. Rousseau (à Mme de Warens), 

Sainte-Beuve, G. Sand, Scribe, Sully, 

Sully Prudhomme, Thiers, P. Valéry, 

Verlaine, Wille le graveur, Zola, etc. 

De toutes ces merveilles, plus précieu- 

ses les unes que les autres, la plus rare 

évidemment est une lettre de Raphaël 

Sanzio. Elle est accompagnée des au- 

thentications les plus autorisées. C'est 

une belle page sur un feuillet in-4', en 

italien, bien entendu, dune écriture 

élégante et harmonieuse qui répond 

bien à l'idée qu'on se fait de se sublime 

et « gentil » esprit. 

A quel prix ne montera pas cette 

pièce rarissime ? 

L'ensemble est exposé chez MM. Blal- 

zol, 164, faubourg Saint-Honoré. 

Quant à la vente de M. G. Andrieux, 

qui aura lie a du 21 au 26 novembre, elle 

comprend aussi des livres, gravures et 

tableaux. 

On y trouvera la bibliothèque de M. 

Charles Salomon, ami et traducteur de 

Tolstoï et la bibliothèque de M. Y..., 

ami de Huysmans, avec de belles reliu- 

res et de nombreuses éditions modernes 

dédicacées. 

Il y aura aussi de précieux livres an- 

ciens, gothiques et aux armes ; de 

beaux livres romantiques en reliures 

Qépoque, originales à dédicaces (de T. 

yautier à Alice Ozy) ; de très beaux 

livres modernes avec dédicaces et des- 

sins originaux (Diguimont. Decaris). 

On y trouvera également des peintu- 

res, gravures, eaux-fortes et dessins ori- 

gnaux (Lhote, M. Laurencin, Rops, 

Goya, Gustave Doré, la rarissime litho- 

graphie du suicide de G. de Nerval). 

Enfin, toute une riche série d'autogra- 

phes, aussi nombreux et peut-être aussi 

Précieux que ceux de MM. Blaizol, dont 

hous ne pouvons retenir que ceux-ci, 

faute de place : 183 lettres ,avec pas- 

sages chiffrés écrites par les princes 

émigrés à Coblence (le Prince de Condé, 

je Comte d'Artois, le Duc d'Angoulème). 

Yn y a joint les clefs pour comprendre 

«s passages chiffrés. Cette correspon- 

dance, qui donne bien le « climat >> de 

i émigration, et qui est adressée au duc 

«e Serent, gouverneur des enfants du 

c-omte d'Artois, est inédite et exposée 

avec le reste chez M. Andrieux, 154, bou- 

levard Malesherbes. 

Egalement le 21 novembre passera 

rr,'n encn ères, toujours à Drouot la 

"JUection de M. B..., comprenant avec 

(Pc- res stations 

qui se truuveut sur ces bandes. Même si 

leur récepteur est muni d'un paissant mul- 

tiplicateur 11 est nécessaire de tourner très 

lentement.' le plus lentement possible, le 

nouton de commande, des condensateurs 

variables. Sans cette précaution, us brûle- 

ront, sans s'en apercevoir les stations 

d'émission 

linftn la sensiblité des rScepteurs « tou- 

tes ondes » n'est pas la même en petites on- 

des et en ondes courtes Un récepteur qui 

a une sensiblité de 5 microvôlts en petites 

ondes, n a cuelquefois qu'un nncrovolt en 

»ndes courtes, il est donc nécessaire d'ou- 

vrir à tond le bouton qui commande le vo- 

lume-conu'ôlê, c'est-à-dire. Cul reste la puis- 

sance de son de rémission. 

En résumé, deux premières conditions 

pour la réception convenable des ondes 

courtes : i* Manipuler très lentement les 

condensateurs variables qui font détiier de- 

vant le cadran les stations, d'émissions ; 

2* Donner le maximum de puissance sonore 

au récepteur. 

Un autre point que l'auditeur néglige sou- 

vent est l'antenne de réception. Nous ne 

saurions trop insister : Toutes les lois que 

la chose sera possible, on devra s'efforcer 

de construire une antenne extérieure très 

dégagée, c'est-à-dire très élevée par rap- 

port au toit de l'immeuble que l'on occupe, 

cette antenne ne doit pas être très longue : 

lu a 15 mètres sutfisent. Les résultats obte- 

nus seront nettement supérieurs â ceux que 

l'on obtient avec une antenne intérieure. 

Les stations d émission, sur ondes courtes, 

n'Occupent pas sur le cadran du récepreur 

une place ausi importante que les sta- 

tions des petites ondes. Elles sont conden- 

sées en certains points et. de plus, n'émet- 

tent qu'à certaines heures de La journée. 

Nous ne considérerons que les bandes 

principales : cellê des 19 mètres, des 25 mè- 

tres, des 30 mètres et des 49 mètres •. Les 

bandes de 19 et de 25 mètres conviennent 

soit aux réceptions diurnes ion y entendra 

de jour les stations européennes) 'soit aux 

réceptions mixtes (l'émetteur est dans une 

zone éclairée tandis que le posie récepteur 

se trouve dans une zone de nuit). Ainsi, à 

partir de 20 heures, en France, on peut re- 

cevoir certaines stations américaines qui 

émettent sur ces bandes. Les bandes de 

So mètres et de 49 mètres conviennent aux 

réceptions nocturnes : sur la première on y 

entendra a partir de 2-2 heures des stations 

américaines iNord et Sud). Sur la seconde, 

les stations cubaines, colombiennes, etc., 

sortent très bien à partir de 2a heures et 

jusqu'à 5 heures du matin 

Voici les principales stations classées car 

bandes i 

Bande des 19 mètres. — 19 m. 52 : Buda- 

pest (Hongrie) • 19 m. 56 : Zeesen (Allema- 

gne); 19 m. 57 : Shenectaily [U.S.A.)> 19 mè- 

nes 60 ; Daventry {Angleterre); 19 m. 63 : 

Zeesen : 19 m. 68 : Radio-Colonial (France); 

19 m. 74 : Zeesen ; 10 m. 76 et 19 m. 82 : 

naveniry : 19 m. 85 : Zeesen 20 m. 04 ; 

Sofia Bulgarie). 

Bande des 25 mètres. — 25 m. : Moscou 

UJ.R.S.S. 1 ; 25 m. 24 ; Radio-Colonial ; 

25 m. 31 • Zeesen : 25 m 36 : Chicago :U. 

S. A.) ; 25 m. 40 : Rome {Italie! ; 25 m. « : 

Boston (U. S. A.) ; 25 m. 49 : Zeesen ; 

25 m. 53 : Daventry -, 25 m. 60 : Radio-Co- 

lonial. 

Dans notre prochaine chronique nous 

examinerons les bandes de 30 mètres èt de 

49 mètres, et nous parlerons des cartes de 

contrôle qu'envoie les stations émettant 

les ondes courtes. 

PROGRAMMES DU 17 NOVEMBRE 

AUDITIONS SELECTIONNEES 

— 20 h. 35. Poste Parisien « Ne jouons pas 

avec le feu », d'H. Beri, « Le poste à jeu », 

de Mendaille et Mariaud, « Maldonne », de 

Gilles. — 20 b. 45, Radio-Paris : « Le ma- 

riage de tZéplUrin », de P. Clarouc. 

Les Emissions variées 

14 h. 20, Radio-Paris ! « Le poète Casu- 

do », récitations. — 15 h. 30. Radio-Paris : 

« Les grands écrivains et la nature ». — 

16 b. 15. Paris-P. T. T. ; Lectures sur la pre- 

mière d' « Andromaque «.Lettre de Saint- 

Evremont à M. de Lionne sur « Androma- 

que et Attila ». 

RADIO-TOULOUSE 

8 b. 35 ; Orchestre musette, — 8 11 50 : 

Chansonnettes. — u h. 55 : Nouvelles de la 

matinée. — 12 heures . Mélodies. — 12 heu- 

res 4o : Le quart d'heure des abonnés", — 

13 b 25 : Orchestre de salon. — 13 b.é -40 : 

Musique de danse. — 13 h. 55 : Premières 

nouvelles de l'après-midi. — 17 h. 45 : So- 

lis divers. — 17 h. 55 : Premières nouvelle» 

de l'après-midi. — 18 heures : Orchestre 

symphunique, — 18 b. 15 : Chansonnettes, 

— la n. 35 : Concert varié. — 19 h. 15 ; Or- 

chestre de salon. — 19 b. 40 ; Mélodies. — 

20 h. 10 : Orchestre : Cavalleria Rusticana :i 

introduction de Mascagnl. — 20 h. 20 : Con- 

cert varie, oflert par les Galeries Barbes.— 

21 heures . Dernières nouvelles.— 21 h. 90 : 

Airs d'opérettes. — 21 b. 45 : La demi-heure 

de Paris. — 22 h. 15 ; Chansonnettes régio- 

nales. —'22 h. 4b : Orchestre de danses créo- 

les. — 23 heuies : Orchestre viennois. — 

23 h. i5 : Mélodies. — 23 h 40 : Extraits de 

films. — o h. 5 : Caveau « Du Bonheur ». 

— 0 h. 30 : Bulletin météorologique. 

TOULOUSE* PYRÉNÉES 

De 9 h. 45 à 10 h. 45 : Relais de Grenoble: 

concert. — io h. 45 j 11 h. 35 : Relais de 

Rennes : Concert. — 11 h. 3s à U b. 45 : 

Tour Eiffel ; Cours ; Bourse.— De 11 b. 45 : 

à 12 heures . Journal parlé d1" émission)— 

12 heures a 12 h. 5J : Relais de Limoges s 

Concert. — 12 U. 50 à 13 heures : PariS- 

P T.T. informations — 13 heures à 13 b..30 t 

Reprrse du concert. — 13 h. 30 à 13 h. 50 : 

Tour Eiffel : Cours ; Bourse ; Météo. — 

13 h. 50 â 14 heures : Pâris-P.T.T. : Disques. 

— 14 heures à 14 h. 20 : pisques (musiqua 

légère) • programme des spectacles de Tou- 

louse. —r 14 b. 20 a. 14 h. 30 : Tour Eiffel n 

Cours, Bourse. — 15 n. 30 à 15 h. 45 ^Dis- 

ques (soli), — 15 b. 45 à 16 heures : Tour 

Eiffel : Cours ; Bourse. — 16 heures à 

16 h. 30 ; Disques ; orchestre. — 16 h. 30 

à 17 heures Paris P.T.T. ; « Pour cme 

chantent les enfants de France > ; 17 heu- 

res à 17 h. 10 : Tour Eiffel ; Cours ; Bour- 

se. — 17 h. to à 17 h. 3» : Disques ; airs 

d'opéras. — 17 h. 30 à 18 h. 30 : Poste Natio. 

tial : Concert par l'orchestre des concerts 

Pasdeloup sous la direction de M. Tomasi. 

— 18 h. 30 à 19 h. 40 : Diffusion d'une al- 

locution prononcée du ministère des colo- 

nies, par M. le chef de cabinet du minis- 

tère. — 19 h. 40 a 19 h. 45 -. Conférence : 

« La transfusion du sang ». par M. le doc- 

teur Stib.iunkes. — 19 h. 45 à 20 heures : 

Conférence : « Maisons et vieux toits du 

Quercy », par M. Coullaud sous-préfet de 

Figeac — 20 heures à 20 b. 20 : Journal 

paru (2* émission). — 20 h. 20 à. 20 h. 30 : 

Disques • Communiqués.— 20 h. 30 à 2o heu- 

res 40 : Emission fédérale lyrique : Soirée 

consacrée aux femmes musiciennes : Irlan- 

de, poème symphonique (Augusta Holmes); 

Concert pour piano, trompeue.violoncelleet 

Orchestre (Simone sPie); Transparence 

iJèanne Leleu); Pour les Funérailles d'un 

soldat (Lîly BoulangeT) ; Suite du Mar- 

chand d'Oiseaux .Germaine Tailleferre). Or- 

chestre National. — 22 h, 3o à 22 h. 45 ; 

Dernières informations. — 22 h. 45 à 23 heu- 

res 30 . Poste National ; musique de danse. 

Théâtre lyrlqu* 

19 h. 40, Milan : « Manon », de Massenet. 

— 19 h. 45, Régionale Anglais : « Manon », 

de Massenet tl" acte). — 19 h. 55. Lille : 

-« Werther », de Maosenet ; « Le Sourd », 

d Adam. 

Concerts «ymphonlquei 

11 feures et 12 h. 15 : Radio-Paris : Con- 

cert Poulet. — 11 h. 45. Strasbourg ; Œuvres 

de Glinka, Casadesus, Fourdratn, Rubins- 

tein. — 15 h. 30, Suisse Romando ; Œuvres 

de Schubert. — 17 h. 1S et 19 h. 38. Paiis- 

P. T. T. : Concert Pasdeloup. — 17 b. 30 et 

18 h. 30, Radio-Paris ; Concert Pasdeloup. 

— 17 h. 30, Grenoble : Œuvres de Mozart, 

Fauré, Ravel, Pierné. — ls b. io, ltadio- 

Lyon : « Peer Gynt », suite d'orchestre de 

Grieg. — 20 h. 30. Emission fédérale : Soi- 

rée consacrée aux femmes musiciennes. 

AVEZ-VOUS PENSE 

A PARTICIPER AU 

PROCHAIN TIRAGE 

OE LA 

- I K* 

loterie nationale 

Les grands escrocs 


La Cour a rendu aujourd'hui son ar- 

rêt sur les appels interjetés par Henri 

Failiant contre un jugement du tribu- 

nal correctionnel de la Seine du 15 fé- 

vrier 19o5 qui l'avait condamné à un an 

de prison et 100 francs d'amende, pour 

escroquerie, et à une peine d'amende 

pour émission de chèques sans provi- 

sion. 

11 s'agissait de l'affaire de la Société 

Alta. 

La Cour a relaxé Failiant du délit 

d'escror.'i-jrie, mais elle l'a condamné 

pour émission de chèques sans provi- 

sic.i à trois mois de prison. 

Le montant des chèques atteignait 

environ trois millions. 

Dans une autre affaire, celle de la 

S.'"i Française. Failiant condamné le 

26 janvier 1935 à deux ans de prison | 22 h. 

et .1.(100 francs d'amende, a vu sa peine 

réduite à huit mois d'emprisonnement 

et lî.UfK) francs d'amende. 

La cour commence aujourd'hui l'exa- 

men de deux autres appels interjetés 

par Failiant conlre deux jugemenis 

correctionnels. 

MusiQUe ae chambra 

16 heures, Lille ; Concert de violon et 

piano ; Fauré. Tartini, Rimsky-Korsakoff. — 

16 Heures, Lyon-P. T. T. : Trio : Mozart, 

Capiet. Monpou, Ravel. — 17 heures, suisse 

Romande : Disques de musique de cbambie. 

— 17 heures Bruxelles Français : Récital ce 

mélodies. — 20 h. 25. Scottish Régional : 

Concéi-t choral gaélique — 21 heures. Ro- 

me ; Musique de chambre. — 21 b. 20, 

Vienne ; yuatuors de Mozart. — 21 h. 30. 

Copenhague : o intette en la majeur, de 

Dvorak. 

Muslqut; légère 

9 h. 45. Grenoble : Œuvres de Mascagni, 

Capri, Chaminade, Goublier. — 11 b. 50, Lil- 

le : Œuvres de Lecocq, Gilson, Messager, 

Myddleton. — 12 heures, Ile-de-France ; Or- 

chestre du C. -cin Houollulu ». — 12 h. 40, 

Luxembourg : Concert varié. — 13 heures : 

Radio-Normandie ; Concert varié. — 1» b. 20, 

Suisse Romande : Soirée gaie. — 21 heures. 

Radio Normandie : Concert varié. — «t heu- 

res, Radio-Lyon : Soirée d'opérettes. — 

30 Poste Parisien ; Orchestre du ca- 

baret .1 Shéhérazade » — 23 heures et 

23 h. 03. Radio Paris : Musique de danse et 

légère. 

EMEUS ETêOICOURS 

LES EPREUVES OFFICIELLEMENT 

ANNONCÉES 

Inspecteur départemental (16 postes) 

et inspectrice départementale (6 em- 

plois) du travail. — Date, 3 mai îya; ; 

clôtura des inscriptions, 15 février. 

Vingt emplois de commis titulaires 

des d'-.actions départementales des con- 

tributions directes. — concours ouvert 

dans le courant de mais 1937 ; clôture 

des inscriptions, lu décembre 1936 . 

Kéaacteur au ministère du Commer- 

ce — Date, 26 janvier 1937 ; clôture des 

inscriptions, 25 décembre 1936. 

Rédacteur au ministère de l'Agricul- 

ture (10 postes au minimum). — Date, 

12 janvier 1937; clôture des inscriptions, 

31 décembre 1936. 

Inspecteur de la navigation maritime. 

— Date, 22 février 1937 ; délai d'ins- 

cription 12 février 1937. 

Cent trente emplois de commissaire» 

de police de la Sûreté Nationale. —- 

Date, 22 'arrvier 1937 ; délai d'inscrip- 

tion, 19 novembre 1936. 

Rédacteur des services civils de r In- 

dochine. — Concours ouvert en France 

et à la colonie, en mais 1937 ; clôture 

des inscriptions. 1er janvier 1937. 

Rédacteur au ministère de l'Agricul- 

ture (10 emplois au minimum). — Date 

12 janvier 1937 ; clôture des inscrip- 

tions, l:r janvier. 

Quarante postes d'opérateurs radio-é- 

lectriciens stagiaires a'u service de ra 

navisatinn aérienne. — Date, 11 jan- 

vier 1937. 

Secrétaire près les commissariats de 

p'olî-â du ressort de la prélecture de 

police. — Date, 18 janvier; clôture d'ins- 

crintions, 14 novembre. 

Contrôleur principal rédacteur des 

contributions indirectes. — Date, 15 fé- 

vrier 1937 ; clôture des inscriptions, 

15 décembre. 

Interprète stagiaire de langue arabe. 

— Date. 16 février 1937 ; délai d'inscrip- 

tion. 5 janvier 1937. 

Administration centrale du ministère 

de la Marine. — Concours pour i'em- 

nloi de rédacteur. 15 décembre 1936 ; 

limite d'âge supérieure au lei- janvier 

1936. 26 ans. 

Adjoint technique des Ponts et Chaus- 

sées et des Mines. — Date, 8 mars 1937; 

clôture des inscriptions, 8 décembre 

1936. 

. Ré '.acteur principal à la direction gé- 

nérale des contributions indirectes. — 

Date, 11 ianvier 1937 (12 places vacan- 

tes) ; clôture des inscriptions. 14 no- 

vembre. 

Commis à l'Assistance publique d* 

Paris (20 emplois). -— Dames admises 

à concourir. Date. 11 décembre 1936 ; 

délî d'inscription,' 21 novembre. 

Chimiste stagiaire des laboratoires 

relèvent du ministère des Finances. — 

Date. 21 décembre 1936 ; clôture des 

inscriptions. 15 novembre. 

Certificat d'études phvsiques chimi- 

ques et biologiques P C. B — Date, 

novembre 1936 et juin 1937. 

C'ief de comptabilité du service du 

contrôle civil au Maroc — Date 15 dé- 

cembre 1936 • limite des inscriptions, 

15 novembre. 

Examen d'herboriste. — Date novem- 

bre JCS6 et juin 1937. 

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maigres, risquent de 

mal supporter l'é- 

preuve de la crois- 

sance. Pendant cette 

période, il faut, avant 

toute chose, régénérer 

vet enrichir leur sang. 

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Pilules Pink pour en- 

richir le sang en glo- 

bules rouges, tonifier 

tous les organes et 

tous les tissus, et 

rendre ainsi du poids 

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une cure, les joues se 

font plus pleines et les 

chairs plus fermes ; la 

résistance s'accroît. 

Une cure de Pilules 

Pink à l'âge de la for- 

mation fait sentir ses 

effets bienfaisants du- 

rant toute la vie. 

Voici la lettre de 

Mme Tulasne, 9, rue 

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Parce que f avais 

expérimenté par moi- 

mime les Pilules Pink, 

fen ai donné à ma fille 

âgée de 16 ans 1/2 et 

fe puis vous annoncer aujourd'hui que les 

résultats ont couronné mon attente. Ma fille 

continue son dur métier d'apprentie blanchis- 

seuse; set malaises, migraines, maux de 

reins et sa faiblesse ont disparu, et cela sans 

qu'elle eût besoin de repos, car elle a travaillé 

comme à l'ordinaire. 

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Blancs (4) : R b 1, T a 8. F é 1, P d S. 

MAT EN QUATRE COUPS 

SOLUTIONS DES PROBLEMES 

(Octobre) 

Problème N» 1.824 (Person) : i. Cé 

1 — c 2. 

Problème NJ 1.825 (Orlimont) : 1. 

g 7 — g 8 =- Cavalier 1, I 7 — t 8. 2. 

C?!-hl f6 — 15, 3Ch6 — 

g 4 +, f 5 x g44 f 3 — f 4, g 4 x h 3, 

S C g 1 — f 3 mat. 

Si 1... f 7 — f 5. mat en trois coups. 

Problème N* 1826 (Radek) : l. F 

b7 — e4, Dg4 x é 4; 2. D a 8 — d 5, 

Dé4xDd5;3. Pé3 — f 4 mot. 

SI L. R é 5 — d 6; 2. D c 6 +, R b 5; 

3. D d 5 mat (ou D b 8 mat). 

Si 1... tous autres coups, mat en deux 

coups 

Problème N* 1.'J27 (Herzhauser) : 

Co problème ne comporte trois solr- 

tions, signalées par MM. J. du Grès : 

F» Majer et Paul A... 1. Cé 3 — c 2, 

Pa7 — c5;2. Cé7— c8, F joue. 

3. Cavalier, Roi ou Tour x Fou, R h 6; 

4. T h 3 mat. 

Autres solutions avec les coups cons- 

titutifs ; 1. C é S - c 4 ou L C é ! - 

c 6. 

Problème N* 1.828 : Le Cirque XH.-P. 

Meyer) :1. Cg4 — é 5, Rot - f B; 

2. C é 5 — g 4, R f 6 — é 7 (si 3... 

R f 6 — g f, nous dit M. Paul A, le 

C g 4 refait échec perpétuel d'où nul- 

lité, en allant de g 4 à é 5 et de é 5 

à g 4 jusqu'à ce que le Roi se décide à 

aller à é 7) ; 3. C g 3 — f 5 +, R é 7 — 

d 7; 4. Cg4 — é 5 +, R d 7 — c8; 

5. S f 5 - é7 + Rc8 — b8;6. Ce5 

~ d 7 +, Rb8 — a 7; 7. C é 7 — 

c8+, Ra7 — a 6; 8. Cd7 — b8+, 

R a 6 - b 5; 9. C c 8 - a 7 +, R b 5 

— b 4, 10 Cb8 — a6+, Rb4 — c3; 

11. C a 7 — b 5 +, R c 3 — d 3: 12. 

C a 6 — b 4 +, D d 3 — d 2; 13. C b 9 

— C 2 +, R é 2 — f 2; 14. C b 4 — 

d 3 +, R f 2 — g 3; 15. C c 3 — é 4 +. 

Rg 3 - • g4; 16. Cd3 — é5+, Rh4 

— f 5: 17 C é 3 — g 3 +, R f 5 — f 6, 

18. C é 5 — g 4 +, R f 6 — é 7, etc., 

De capo al fine... 

A propos de ce problème M. E. Mayer 

nous a adressé quelques essais intéres- 

sants, dont voici une • Dans le dia- 

gramme du « Cirque » placer le Roi 

à é 7 .ajouter un pion blanc à g 6 et 

une Tour blanche à g 8, supprimer le 

pion r.oir à g 7. On obtient alors la 

nullité en 16 coups. 

Frctlème N' 1818 (Feigl), paru en 

septembre : Nous avons une seule solu- 

tion juste celle de M. Mayer. Nous la 

publierons ainsi que les autres analyses 

dans notre prochaine chronique. 

SOLUTIONS JUSTES 

29 p. + 8 p (2 dé- 

Fcl-14 

D d 1 — 4 2 

T a 1 — d 1 

R g 1 — h 1 

T II — é 1 

F f 4 x C é 5 

C d 4 x f 5 

D é 2 — é 3 ? 

F b 5 — a 4 

C f 5 — é 7 + 

15 

16 

17 

18 

19 

20 

21 

22 

23 

24 

25 

* 6 x t 5 

C d 7 — è 5 

f 7 — 1 6 

D d 6 — c 7 

F g 6 — f 7 I 

C é 7 - g 6 

C g 6 x F 6 5 

F f 7 x a 2 

a 7 — a 6 

C é 5 — g 4 

R g 8 — f 7 I 

Les blancs abandonnent. Si 26 D g 3, 

pour éviter le mat, alors D x D et 

les noirs gagnent au moins une tour 

par C f 2. Sur 26 D g t, les noirs 

ouent D f 4 1 et gagnent le Fou. 

CHAMPIONNAT INTERNATIONAL 

DE PARIS 

Paul A... (Rodez) 

montions) = 37 p. 

Jacques du firès (Campsoleil, Tarn) : 

29 p. -t- 4 (1 démolition) - 33 p. 

E. Mayer (Belfort) : 29 p -t- 8 p (2 dé 

montions + 4 p. 'problème N° 1.817 du 

septembre) = 41 p. 

PARTIE n° 634 : Défense Caro-Kann 

(SWINEMUNDE, 1936) 

Blancs i KOCH Noirs : LANGE 

é 2 — e 4 1 c 7 — c 6 

d 2 — d 4 2 d 7 — d 5 

C b 1 — c 3 3 d 5 x é 4 

C c 3 x é 4 4 F c 8 — f 5 

C é 4 — g 3 5 F f 5 ^- g 6 

f 2 — f 4 6 é 7 - e 6 

C g 1 — f 3 7 C b 8 — d 7 

F f 1 — d 3 8 F f 8 — d 6 

0 — 0 9 C g 8 — é 7 

C g 3 - é 4 10 D d 8 — c 7 

£ é 4 x F d 6 11 D c 7 x C d 6 

c 2 — c 3 12 c 6 — c 5 

F d 3 — C 5 13 c 5 x d 4 

C f 3 x d 4 14 0 — 0 

t 4 £ t 5 15 

Cette épreuve annuelle est toujours 

pleine d'intérêt, car en dehors de 

joueurs français, y participent plu 

ieurs maîtres étrangers résidant à Pa 

ris. Commencé il y a quelques jours, 

le championnat de Paris a donné jus- 

qu'à présent les résultats suivants : 

1-2 Monosson et Maiveieff, 3 p.; 3. 

Rossolino, 2,5 p.; 4. Wyssoczek, 2 p.; 

et une partie aiournée; 5-8, Mlle Toni- 

ni, Vernay, Perelmans et Braun, 2. ; 

etc., etc. 

AUX AMATEURS 

ET AUX CERCLES 

Prière d'adresser communiqués, ar- 

ticles, parties, problèmes et solutions 

« l'Express du Midi », avec la men- 

tion : « Chronique des Echecs ». 

Abonnements à cette chronique : 

15 fr. 50 par an. — J.-S. F. 

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. Température maxlma du 15 novembre. — ' 

Perpignan, Mines. Pau, IÔ Biarritz, Mar- ' 

oeiue-Jiar.Kuane, 14 ; Cazaux, BeUe-ile ta . 

t'ai'is-Alonisouris, Le Buurget, Cherbourg' 

tiennes. iNautes, Brest, Kocuelort. Koyan-là 

Ooubre. Bordeaux, Toulouse. 12 ; urleans ' 

Chartres, Calaia-Saint Inglevert. Retins, Le 1 

Havre, Bréhat, l'ottrs, Avord, Moniêiimar I 

u ; Valenciennes, Abbeville. Strasbourg Di- 

jon, Angoulème, 10 ; Nancy, Uermont-Fer- ' 

rand, Lyon, u ; Lauslebourg, 8. 

Température minime du 18 novembre. i 

Brest, 12 ; Le Havre. Cherbourg, Bréhat. ' 

Belle-Ile. 11 ; Calais-Saint-lnulevert. Perpi- 1 

«nan, S ; Parls-Le Bourget, AbbevUle, Ren- 

nes, Nantes, Ajaccio, s ; Paris, Montsour;s, 

Orléans, ValencieCnes, Nîmes, Antlbes, 7 ; : 

Chartres, Tours. Kouhefort. Royan-L? Cou- 

bre. S i Reims, Avord, Montéllmar, 5 Biar- 

ritz. 4 ; Marseille-; larignane, 3 : Nancy, An- 

goulème, Cakaux, 1 ; Toulouse, Lyon, Bor- 

deaux, 0 ; Strasbourg, 1 ; Dijon, 3 : Cler- 

mont-Ferrand, i ; Lauslebourg. 7, 

Institut oathotiquo 

du Suà'Ouent 

Aujourd'hui mardi 17 novembre a' 

lieu la rentrée solennelle de l'Institut 

catholique. 

A 9 h. 30, messe du Saint-Esprit avec 

chants, célébrée par S. E. Mgr Feltin, 

archevêque de Bordeaux dand l'Insigne" 

basilique Saint-Sernin. Discours de S. E. 

Mgr Béguin, archevêque d'Auch. NN. ss' ! 

les Evêques de la région universitaire 

assistent à la cérémonie, en habit de 

chœur; MM. les professeurs en toge. 

A 14 heures inauguration de la nou- 

velle salle des fêtes et séance solennelle 

de rentrée, sous la présidence de Mgr 

le Chancelier et de tous les archevêques 

et évêques du Sud-Ouest. Discours de 

Mgr le Recteur; rapport sur les travaux 

de l'année par M. l'abbé Decahors, pro- 

fesseur; proclamation des succès sco- 1 

laires; allocution de S. E. Mgr le Chan- 

celier. 

Tous les amis de l'Institut catholique, 

tous ceux qui s'intéressent à notre œu- 

vre de haut enseignement sont invités 

à assister à ces fêtes. 

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que que les blancs en escomptaient. 

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DU 16 NOVEMBRE 1936 

SIX HOMMES ET 

CENT MILLIONS 

Traduit de l'anglais 

par 6. et P. CAILLÉ 

CHAPITRE VI 

c Non, ee n'est pas cela, répondit-elle, 

mais vous devez prendre patience. Vous 

ne pouvez revenir à la maison après six 

mois de distractions et balayer tout le 

monde. 

— Je vols. Vous voulea dire que vous 

aussi vous avez pris des distractions. » 

Elle secoua les épaules. 

« Pas avec Sigismud de Brest, en par- 

ticulier. Vous n'auriez tout de même pas 

voulu que je passe la saison cloîtrée chez 

mol ? 

— Bien sûr. C'est seulement ce Hollan- 

dais qui me chiffonne. Enfin, nous n'en 

parlerons plus. 

— Vraiment ? 

— Vous n'allez pas me raconter que 

ce type vous plaît ? » 

Elle réfléchit un Instant. 

« Je ne suis pas tri aûre qu'il me dé- 

plaise. U a du charme et il n'est pas mal. 

Et puis, il doit être très intelligent. 

— Ah oui ! 

— Pour réussir comme banquier à son 

âge, il faut avoir la tête solide. 

— Dans un certain sens, concéda Dut- 

ley. Oh ! oublions ce type-là ! > 

De nouveau il l'attira près de lui. Lors- 

qu'ils furent arrivés devant le Kentucky, 

elle s'attarda un Instant dans la voiture, 

se regarda dans une glace et se mit du 

rouge aux lèvres. 

Ils dansèrent dès leur entrée dans la 

salle. Les autres trouvèrent une table et 

se lancèrent dans une fastidieuse déli- 

bération pour savoir ce qu'ils allaient 

manger. Quand l'orchestre se tut, Dutley 

conduisit sa compagne vers un petit bar. 

Elle se percha sur un tabouret. 

c Lucille chérie, confia Charles, J'ai 

l'Impression de ne pas être en train ce 

soir. Ce type m'a crispé. Restons ici 

quelques minutes. 

— Avec grand plaisir. Nous allons 

prendre des champagne-cocktalls et vous 

pourrez me tenir la main. Bientôt vous 

vous sentirez mieux. 

— La cure commence déjà à faire son 

effet. » 

Pendant vingt minutes, ils restèrent 

en tête à tête. Les barrières qui les 

avaient séparés étaient tombées une à 

une. Us se tenaient serrés l'un contre 

l'autre, quand apparut de Brest, au mo- 

ment précis où les accents d'une valse 

entraînante se répandaient dans la salle. 

« Vous nous fuyez tous, se plaignit-il. 

Aural-je le plaisir, miss Bessiter ? 

— Miss Bessiter ne danse pas pour le 

moment >, répliqua vivement Dutley. 

Lucille confirma la sentence avec un 

petit sourire plein de grâce. De Brest 

s'inclina. 

c Alors, J'attendrai. 

— Oui, et vous attendrez longtemps, 

murmura Dutley en voyant s'éloigner la 

haute silhouette. Se figure-t-il que Je 

suis revenu pour le regarder danser avec 

vous ? 

— Ne faites pas l'Idiot, conseilla Lu- 

cille en riant. Vous ne pouvez pas com- 

prendre qu'il ne prend pas nos fiançailles 

au sérieux. Je crois même qu'il ne m'a 

jamais vue seule avec vous. 

— Je lui apprendrai à considérer nos 

fiançailles sous une autre angle, annonça 

Dutley en faisant signe au barman. Je 

ne crois pas qu'un autre cocktail puisse 

nous faire du mal. 

— Oh ! chéri. J'espère que vous ne me 

donnerez pas trop de travail demain I 

— Moi, j'en aurai. J'ai rendez-vous 

avec le vieux sir Matthew à huit heures. 

— Je ne m'explique pas pourquoi on 

vous importune avec ces questions. On 

ignore donc que vous ne connaissez rien 

aux affaires. 

— C'est exact, mais Je suis toujours 

censé diriger la maison. Je préférerais 

qu'il n'en fût pas ainsi. Je crois que Je 

démissionnerai après notre mariage. Je 

ne pourrai plus supporter la vue d'une 

table surchargée de lettres comme est la 

mienne en ce moment. 

— Un millionnaire paresseux a lui aus- 

si ses responsabilités. 

— Je pourrais bien n'être plus million- 

naire pour longtemps. Cela vous ennuie- 

rait beaucoup ? Moi pas trop. 

— J'aime l'argent, avoua franchement 

Lucille, et Je ne vois pas comment vous 

cesseriez d'être millionnaire. Quand on 

prononce le nom de Boothroyd, tout le 

monde frémit de passion, et puis, vous 

avez un homme tellement remarquable 

là-bas, sir Matthew Parkinson. Je n'avais 

jamais vu plus belle Image de Crésus que 

son portrait au Salon de cette année. 

— Sir Matthew est très habile, approu- 

va Dutley... Ah non J » 

Les cheveux lisses, le sourire plus fleu- 

ri, la révérence plus étudiée que Jamais, 

de Brest s'approcha pour la seconde fols. 

Sans faire un geste, Dutley le foudroya 

du regard. 

« Je viens de nouveau présenter ma 

requête, annonça le baron. Miss Bessiter 

ne va pas y rester insensible toute la soi- 

rée. » 

Plus tard, Dutley s'étonna de sa réac- 

tion. Il était d'un carctère fort patient 

et ne s'était q-.s rarement mis en co- 

lère. Il avait eu sous ses ordres beaucoup 

d'inrT nr ènes et de blancs qu'il était par- 

fois difficile de conduire. Dans les mo- 

ments critiques, 11 avait su garder son 

sang-froid et surmonter sans proférer 

une plainte les pires désillusions, comme 

les pires difficultés. Auprès de ses amis, 

son Impassibilité était légendaire. Pour- 

tant, ru cours des quelques secondes qui 

suivirent, il perdit tout contrôle de lui- 

même. 

« Oh I laissez-nous tranquilles, flt-11 

d'un ton courroucé. Pourquoi continuez- 

vous de tourner ainsi autour de nous ? 

Lucille était surprise. La pâleur du 

Jeune homme s'accentua. 

« M'entendez-vous ? demanda Dutley 

en glissant de son tabouret. Rejoigne! 

les autres et laissez-nous seuls. Ne com- 

prenez-vous pas que vous nous gênez ? 

— Vous êtes bien arrogant, dit de 

Brest, avec une certaine truculence. 

— Et après ? 

Dutley faisait front à son rival qui 

était plus grand que lui. De Brest n'avait 

peut-être pas l'intention de frapper, mais 

il s'avança un peu, la tête baissée, les 

poings serrés, le visage menaçant. Dutley 

était vif et, par-dessus le marché, il re- 

venait d'une expédition qui n'avait pas 

été de tout repos. D'un coup de poing, 

il atteignit de Brest à la mâchoire. Le 

parquet était ciré. De Brest trébucha, 

essaya de se retenir, y réussit à demi, 

mais finalement perdit l'équilibre. Dut- 

ley se précipita vers lui et lui tendit la 

main pour l'aider à se relever. 

« Je suis navré >, s'excusa-t-Il. 

Une demi-douzaine de gens s'attrou- 

pèrent. Le barman fit le tour du comp- 

toir et de Brest consentit à se laisser 

relever par lui. Une marque violette se 

dessinait sur son menton. Il saignait un : 

peu. 

(4 suture). 

DU VENDREDI 13 NOVEMBRE 

Bourse de Paris 

VALEURS 

Cours Court 

précéd. du jour 

| PARQUET 

11 A TERME 

Fïonç. 'it perpétuai 77 10 79 15 

^ — 3 % amortis. . 78 il) 

i- 4X1917.... 77 80 79 80 

ir 4X1918.... 76 90 79 .. 

| - 5X 1920 .... 98 Db 100 50 

1 - 4X 1925 .... 91 Si 50 

t»nt« 4 i', 193 2 S.A. 81 io 83 25 

- 4ïXSérieB... 79 75 Si .. 

Obl.fres.4iXI933. 850 879 .. 

- 4X1934.. 790 818 .. 

'B.ïr.4nà lOane.. 924 932 . 

Caisse Autonome .. 792 817 .. 

Banque de France.. 8610 893J .. 

, — d'Algérie.. 5780 5945 .. 

pi — de Paris ... 1360 1440 .. 

r » Transatl.... «56 457 .. 

Union Parisienne... 545 580 .. 

1248 

1235 .. 

Compt. Nat. Esc. ... 835 840 .. 

Compt. Corn. Fran. . 576 594 .. 

2740 2880 .. 

Crédit Foncier Ind. . 215 204 .. 

Crédit Lyonnais .... 1670 1718 .. 

Société Générale .. 762 78!) .. 

436 448 .. 

Soc Gén. Foncière. 167 172 .. 

25775 

25850 .. 

Suez fondateur .... 24800 

23000 .. 

Suez Société civile. . 5740 5825 ,. 

JQI. de fer Est 613 .. 

V - . An'idi 

755 

760 .. 

620 

639 .. 

11 - Nord.... 

f* - Orléans . 

780 

797 .. 

705 

710 .. 

669 

670 .. 

940 955 .. 

VAIJUtS 

Paris Industriel!» ... 

Tram. Shanghaï.... 

Lyon Eaux 

Distrib. Electrique .. 

Electricité Paris 

Electricité Seine .... 

Electricité Gaz Nord 

Générale Electrique 

Energie Lit. Méditer. 

Energie Elect. Franç. 

Nord-Lumière 

Thomson-Houston 

Union Electricité.... 

Aciéries Nord-Est. .. 

Schneider (Creusot). 

Tréfileries Havre ... 

Mines de Courtières 

Mines de Lens 

Min. de Vicoigne N. 

Boléo 

N : ckel 

Pénarroya 

Soc. Fr. Corn. Pétrole 

Kuhlmann 

, Phosphates deGafsc 

! Prod. Chim. Alais. . . 

j Rhône-Poulenc 

Saint-Gobain 

Chargeurs Réunir .. 

Air Liquide 

Caoutch.de l'Indoc! 

Citroën 

C. Mat. d'Us, c Gaz 

Ford 

Pathé Jouissance, - 

Pathé Capital 

Peugeot. .. ; 

Say ordinaire 

Union Européenne 

Plan Young 

Egypte unifié 7 % . • • 

Japon 5% \9Q7 .... 

Russe consolidé .... 

Serbe 1895 4% .... 

Turc 7 H E933 

Banq. Nat^Mexirv^ 

Court Cours VALEURS 

Court I Court 

VALEURS 

précéd du |our récéd. du jour 

373 .. 375 .. Banque Ottomane. . 509 .. 507 .. 

990 .. 955 .. Cr. Fonc. Egyptien. . 4400 .. 4425 .. 

1415 .. 1470 .. CanadianPac.Railw. 522 50 519 50 Estrellas Mining .... 

1035 .. 1052 .. 91 75 94 75 Extrême-Orient .... 

640 .. 650 .. 2140 .. 2440 .. Franco Wyoming... 

Général Mining .... 

370 .. 380 .. 2871 .. 2895 .. 

443 .. 456 .. 1180 .. 1180 .. Goldfields 

1408 .. 1490 .. 175 .. 172 .. Gula Kalumsteng... 

636 .. 

369 .. 

657 .. 2325 .. 2315 .. 

368 .. Soc. Norvég. Azote. 1220 .. 1211 .. 

598 .. 940 .. 530 .. 530 .. 

182 .. 188 .. Royal-Dutch I/10 - .. 4570 .. 4670 .. Huiles dr ?étrole ... 

445 .. 478 .. Amsterdam Rubber. 5026 .. 3170 .. Hydro-E! cCère... 

491 .. 557 .. Portug. deTabacos. 

Suer. d'Egypte ord.. 

402 .. 405 .. 

1072 .. 1080 .. 594 .. 611 .. 

858 .. 930 .. 

22/ .. 252 .. BANQUE 

335 .. 

475 .. 

545 .. 

47 .. 

A TERME 

131 .. 161 .. Mexicain Int. 5X •• 88 .. 71 75 London Tin préfér. . 

1210 .. 1269 .. Mexicain Int. 3 X • • • 56 .. 63 .. Lorraine-Diétrich ... 

557 .. 3

17 novembre 1936 - Bibliothèque de Toulouse

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