16 août 1936 - Bibliothèque de Toulouse - Mairie de Toulouse

45" ANNEE - N" 15.860 

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et chez tous nos correspondants 

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Les Idées 

et les Faits 

Le monde à l'envers 

Les relations entre médecin et 

malade comportent d'ordinaire un 

rôle d'autorité de la part du médecin 

et un rôle de soumission de la 

part du malade. La nature de ces 

rapports n'est pas Je t'ait d'un simple 

préjugé, mais de la croyance 

communément admise que la science 

du praticien est supérieure à celle 

de celui qu'il soigne. 

La vie politique française offre 

pourtant une exception à cette régis 

traditionnelle. Le traitement infligé 

par les médecins n'étant pas 

du gout du malade, on a vu celui-ci, 

à la suite d'une consultation mémorable, 

changer de médecins et de 

régime. Les nouveaux docteurs sont 

donc entrés en fonctions, avec cette 

circonstance particulière au'ils ne 

dirigent plue, mais qu'ils obéissent. 

C'est le malade .qui dicte les ordonnances, 

le médecin aui les exécuce. 

Aussi, le régime de la diète a-t-il 

été remplaça par celui, infiniment 

plus agréable, de la suralimentation. 

Le malheur, c'est que l'estomac ne 

fonctionne déjà plus et que le patient 

a la fièvre. Moins de trois 

mois après l'inauguration dé ce régime 

essentiellement démocratique, 

on s'aperçoit qu'on court à la catastrophe. 

Des esprits de bon sens, devant 

cette constatation, s'inclineraient. 

Mais le gouvernement du Front populaire 

ne cède pas devant des faits 

aussi simples. 

Il a besoin, par exemple, de faire 

baisser les prix de revient pour éviter 

les conséquences des augmentations 

de salaires qu'il a provoquées 

et sa politique financière lui interdit 

de toucher au seul élément de 

ces prix qu'il soit possible de comprimer 

: c'est-à-dire les charges fiscales. 

Qu'à cela ne tienne ! Puisque la 

nature des choses économiques se 

rebelle, on déploiera tout l'attirail 

administratif et judiciaire dont on 

dispose. On réglementera, on jugera 

et on condamnera à l'occasion. 

A défaut de la réussite qui est 

problématique, les économistes socialistes 

auront du moins acquis, aux 

yeux de leur clientèle, le mérite 

d'avoir tenté quelque chose. Et c'est 

là l'essentiel 1 

Une absurdité 

Un Comité national de surveillance 

des prix fonctionnant au ministère 

de l'Economie nationale, aura 

donc pour mission de déterminer 

les « prix normaux ». c'est-à-dire 

ceux qu'industriels et commerçants 

seront autorisés à pratiquer et qu'ils 

ne seront admis à dépasser qu'après 

avoir fourni des explications. 

On pourrait épiloguer longuement 

svv ce terme primaire de « prix normal 

» et demander comment le « Comité 

national > s'y prendra pour 

déterminer, d'une manière précise, 

les éléments constitutifs. 

M. Jouhaux a fixé lui-même 

l'augmentation des charges nouvelles 

résultant de la mise en vigueur 

des nouvelles lois sociales à 35 %. 

Mais les frais de main-d'œuvre ne 

représentent qu'une partie du coût 

de production. Ils représentent, suivant 

les entreprises, entre 15 et 

60 % du prix de revient. Le Comité 

national va-t-il examiner la situation 

de toutes les entreprises pour 

déterminer ie prix normal de vente ? 

Ce serait vraiment trop beau ! 

En fait, le Comité national, pour 

éviter cet effroyable casse-tête, se 

réserve le droit de fixer comme prix 

normal celui du producteur le moins 

favorisé, c'est-à-dire de celui dont 

le coût de production est le plus 

élevé. Ce coût de production maximum 

deviendra ainsi un prix minimum 

au-dessous duquel le consommateur 

ne parviendra plus à s'approvisionner. 

Conséquence immédiate 

: sous le prétexte d'empêcher 

la hausse illicite des prix, cette taxati 

i d'un nouveau genre aura pour 

effet d'engendrer, pour la majeure 

partie des produits, une hausse très 

supérieure à celle qui serait justifiée 

! 

ainsi, la dernière initiative du 

gouvernement Léon Blum aboutiteile 

à renouveler l'expérience des 

taxations. On a vu, en 1916, à quels 

échecs lamentables elle peut aboutir, 

n est peu probable que les docteurs 

du Front populaire fassent 

beaucoup mieux cette fois. 

Roger PARANT. 

30 cr. 

des Etats-Unis 

LE PRESIDENT ROOSEVELT 

PRECISE L'ATTITUDE PACIFISTE 

DE SON PAYS DEVANT LE MONDE 

New-York, 15 août. 

Parlant hier soir a Cliataqua (Ktats 

de New-York), le président lioosevelt 

a précisé l'attitude des Etats-Unis à 

l'égard des problèmes internationaux. 

« Notre pays, a-t-il déclaré, ne recherche 

pas d'expansion territoriale, 

est opposé à l'impérialisme et désire 

une réduction des armements mondiaux. 

« l.ss Etats-Unis croient en la démocratie, 

eu ia liberté et en la paix. Nous 

offrons a toutes les nations du monde 

la poignée de mains d'un bon voisin; 

que ceux qui veulent notre amitié nous 

regardent dans les yeux et nous prennent 

la main. 

« .la regrette profondément que les 

diverses tentatives faites pour arriver 

au désarmement aient, éenoué ; c'est 

pour nous une expérience amère que 

de voir violer des accords que nous 

avons signés. 

« C'est une expérience encore plus 

amère pour toute la communauté des 

nations d'être témoins de la violation, 

avec impunité, d'accords internationaux, 

sans tenir compte des principes 

élémentaires de l'honneur. 

« L'amitié permanente entre nations, 

comme entre hommes, ne peut être 

maintenue que par le respect scrupuleux 

de la parole donnée. 

« Bien que les Etats-Unis désirent 

s'isoler complètement de la guerre, il 

y a un danger qu'ils puissent y être 

entraînés. J'ai vu la guerre sur terre 

et sur mer 1 j'ai vu le sang couïei des 

Messures et les morts gisant dans la 

houe. J'ai vu des villes détruites et j'ai 

vu l'agonie des mères et des épouses. 

Je hais la guerre. Je voudrais pouvoir 

l'écarter de toutes les nations, mais 

c'est au-delà de mon pouvoir. 

« Je veux, toutefois, faire en sorte, 

avec certitude, qu aucun acte des Etats- 

Unis n'ait à produire ou à promouvoir 

la guerre. 

« Si dans l'éventualité d'une autre 

guerre, nous avons à faire un choix 

entre les bénéfices et la paix, la nation 

devra répondre et répondra : nous 

choisissons la paix. » 

-VVW- 

les allocations des veuves 

r.hargép.c ri'pnfank 

Paris, 15 août. 

L'Alliance Nationale contre la dépopulation 

signale qu'à la suite des démarches 

des Associations natalistes et familiales, 

le Parlement vien tde voter, a 

la faveur du collectif, et à compter du 

juillet 1936, le relèvement de 540 à 

960 francs des allocations versées aux 

veuves chargées d'enfants, en vertu de 

la loi d'encouragement national, pour 

leur troisième enfant et pour chacun 

des suivants. 

Une veuve avant tres enfants à 

charge recevra donc 420 francs de pus 

par an que précédemment; une veuve 

avant quatre enfants, 840 francs de 

plus, etc.. . 

Dans le cas des orohelms de pere et 

de mère, l'allocation du deuxième orphelin 

et des suivants est également relevée 

de 540 francs à 960 francs. 

vvw 

Les complications 

internationale! 

LES ARMEMENTS SOVIETIQUES 

INQUIETENT LE JAPON 

ET AUSSI LE RFICH 

Berlin 15 août. 

D'ap-ês le « Berliner 'lageblatt », >.a 

piesse japonaise s'inquiète beaucoup des 

aimemcnts soviétiques et des démonstration 

du maréchal Blucier. à Khabarovsk, 

ainsi que sut les rives de l'Amour- 

« La situation stratégique du Japon, 

écrit le « Nishi Nishi ». pr'.s dans le 

sac mandchourien, entre la province maritime 

des Soviets, qui va jusqu'à Vladivostok, 

et la Mongolie extérieure, es: 

au moins inquiétante. Ces r.iarecnaux 

soviétiques, qui n'ont fait d'autres guerres 

que la guerre civile, pourraient bien 

décider de gagner leurs grades militaiîes 

dans une véritable guerre. » 

Et le journal allemand de commente: 

la récente augmentation de l'armée 

russe . , , 

« L'abaissement de l'âge de la conscription 

ne nous a pas surpris, car nous 

savons mieux que personne, que 1TJ R 

S S est, par excellence, un pays d reniement 

.ntensif- Le îeéqu'pement relativement 

îéussi à* son industrie, lui permet 

riï viser à uns supériorité écrasante. 

>/ 

Le général Gamelin en Pologne 

EL1N passe devant les 

iCUcht flecord.) 

ÉDITION XU TOULQii 

DU MIDI 

La Guerre Civile en 

Les succès des 

troupes 

5E 

Espagne 

nationales 

sur les gouvernementaux 

s'affirment de plus en plus 

L'IMPORTANCE DE LA PRISE DE BADAJOZ 

Les Andorrans ont peu de francs. Ils 

n'ont guère que des pesetas qu ils ne 

trouvent pas à liqmder. Aussi sont-ils 

enchantés de l'apport m 0161 ^ °" 

touristes apeort très réduit cette année 

Ce ne sont d ailleurs pas les quelnues 

mnliers de francs laisses par le„ 

étrangers qui tireront les Andorrans 

d D 1 ïutré* S part, de nombreux hôteliers 

et commerçants avaient leur argent 

dans des banques de Barcelone et de 

la Seu d'Urgell. Or sur l'ordre formel 

du "gouvernement, ces banques ont suspendu 

leurs paiements. 

On devine la gêne qui en resuite, un 

hôtelier très connu m'a dit : « J ai 

100 P00 pesetas placées dans quatre banques 

de Barcelone et de la Seu. Je ne 

puis pas toucher un sou et je crains 

bien d'avoir tout perdu » 

Ainsi donc, à l'extrême difficulté des 

transactions s'ajoute la quasi impossibilité 

de laire face aux paiements, faute 

de francs. 

Si cette situation se prolonge, il faudra 

bien qu'une entente survienne entre 

les co-princes d'Andorre : la Fran- 

Un commerçant de la Seud'Urgel, réfugie 

à Andorre-la-Vieille, a déclara 

qu'il avait été arrête, l'un de ces derniers 

soirs, par un groupe d'inconnus 

qui lui avaient demandé ses papiers. 

C'est un devoir, pour un reporter impartial, 

de rapporter les faits et de les 

s:gnaler à l'attention du gouvernement 

français qui. seul en ce moment, peut 

quelque chose pour l'Andorre. Faut-il 

envoyer des gendarmes et des gardes 

mobiles ? La chose est-elle possible ? 

Je n'en sais rien. Ce qu'il y a de certain, 

c'est que l'autre co-prince, l'évêque 

a'Urgell. est actuellement dans l'impossibilité 

de parer aux événements possibles. 

Les droits de la France ne sont-ils 

pas tels qu'elle se doive ri assurer, en 

même temps que l'intégrité du territoire 

andorran, la sécurité publique ? 

f-'ne haute personnalité que je ne puis 

nommer, me disait : « Si les révolutionnaires 

sont vainqueurs, il se passera 

peut-être ici, des choses terribles. S'ils 

sont vaincus, ils risquent d'assouvir leur 

vengeance avant de diSDaraîrre. » 

Je livre à qui de droit le propos mp 

pvenoncé par une telle personnalité' 

prend un sens et une valeur tragiques' 

Je ne voudrais pas terminer ces notes 

d un reportage qui m'a vivement intéressé 

sans rendre hommage auv personnalités 

officielles quii s'emploient à 

rendre la situation de l'Andoir* moins 

peniole et qui font preuve du tant de 

tact de dévouement et d'humanité 

L on me permettra de désigner ici M 

DIMANCHE 16 AOUT 1936 ) 

ABONNfMINTS l 

3 mois ! é «oie 1 an I 

France et Colonies * s 27» 53» 100» 

TOULOUSE ) FRANGER. . ,1 55» -110» 220» 

LA ^j^^wî» s'abonne dans tous les bureaux de porte 

Les vacances de M. Albert Lebrun 

Le château de Vizille, dans l Isère, 

où le Président de la République va se reposer. 

{Cliché Record.) 

AU CHATEAU DE VIZILLE 


Le président de la RépiiDlique, accompagné 

de M. André Magre, secrétaire 

général à l'Elysée, a quitté Paris ce matin 

par la gare de Lyon, pour se rendve 

au château de Vizille, où il séjournera 

pendant les vacances. 

1^ chef de l'Etat y retrouvera 

Mme Albert Lebrun, ainsi que ses enfants 

et petits-enfants, qui tont depuis 

quelques jours déjà les hôtes de cette 

propriété nationale acquise en 1&24 pour 

la somme de 3 millions 

Ne pas nous en mêler 

GARCIA OLIVIER, chef des milices antifascistes, qui serait le véritable 

chef du gouvernement de Catalogne. 

(CllcM New-Tork Times.) 

ce et l'évêque d'Urgell, exilé et impuis- 

AUX PORTES 

sant, et aussi l'Espagne voisines. Samale-ns, ancien ministre plénipoten- 

tiair viguicr de France et son sécréta 

LE PROBLEME DE LA SÉCURITÉ 

DE L'ESPASjtf SANGLANTE 

re. M Larrieu dont l'accueil a été "si 

courtois et si aimablo. 

Je touche ici au point névralgique de 

J'ai quitté l'Andorre par une matinée 

mon enquête. Je parlerai avec réserve 

deblouissant soleil dont les ravons bai- 

et prudence, mais je parlerai pour évignaient 

d'or pale les vieilles pierres pater 

des événements infiniments regret- 

Dans les Vallées 

tmees par les siècles et les hautes tours 

tables. 

On croit rêver quand on apprend que 

carrées des églises moyemiageuses Gra- 

la police de la petite République n'était 

ve et prenante Andorre, dernier refuge 

assurée, il y a quelques semaines, que 

de la paix, pourquoi faut-il que tes vâld'Andorre 

par six hommes et un brigadier. A la Ires profondes soient troublées par ries 

demande du vignier français, six poli- 

clameurs de haine et par les tragiques 

échos ries înt.tcc f. »i,.;~^- ?. 

Andorre-la-Vieille, 15 août. ^ | says où qù tout tmt le ]e monde mQnde se connaît et où 

Me plaçant à un point de vue objectif, les quelques étrangers suspects sont vije 

désire parler clairement et en toute te repérés. 

liberté de la situation créée en Andorre, Mais, en ce moment, c'est folie de 

par les tragiques événements d'Espagne. se contenter de cette police, certes ac- 

La question est triple. Elle concerne tive et scrviable, mais squelettique. Le 

à la fois le ravitaillement des valises, viguier français l'avait bien compris, 

le problème monétaire et la sécurité pu- puisqu'il avait insisté auprès du Conseil 

blique. 

des Vallées pour l'organisation d'une 

Avant tout exposé, je cier.s a .iréciser police plus importante. Mais c'est le 

que je ne donnerai ici m:? des informa- temps de la moisson. Tout le monde 

tions puisées aux meilleures sources et 

qui m'ont été directement fournies, soit 

par des personnalités françaises, andorranes 

et espagnoles, soit par des commerçants, 

hôteliers, artisans, éleveurs et 

paysans de la petite République. 

Ce qui garantit la sûreté et la force 

de ces informations, c'est qu'elles sont 

pleinement concordantes. 

LE PROBLEME 

DU RAVITAILLEMENT 

Le problème du ravitaillement est, en 

es moment, le plus angoissant pour l'en 

semble de la population. 

On sait que l'Andorre produit relativement 

peu de chose : du seigle, des 

pommes de terre, quelques légumes, un 

peu de blé et un peu d tabac. 

Une de se principales r sseurces est, 

après l'industrie Hôtelière, ie commerce 

du bétail. Elle est obligée d'.v.ioorter t> ut 

1- reste : vin huile, farine sucre, café, 

épicerie, mercerie, soieries et tissus etc. 

Or, cela lui venait de i'Es;ja£nc toute 

proche qui le 'ui fournissait à des prix 

de beaucoup ipiéucuis aux prix français. 

'• La frontière espagnole est maintenant 

fermée Seul la franchit l'autobus qui 

porte le courrier. Résultat : une pénurie 

déjà grande des produits de consommation 

et des objets de première nécessite. 

Plusieurs commerçants m'ont dit a 

SanÎulia-de-Loria : « Nous manquons 

déjà d'huile, de vin, de légumes, de marchandises 

diverses, d'épicerie et de mercerie. 

» Et comme j'objectais : « Les 

communications sont assurées avec la 

France », on m'a répondu : « Sans 

doute mais vos marchandises sont beaucoup 

trop chgres. Un exemple : le vin 

d'Espagne nous coûtait? quatre sous le 

litre et nous le revendions huit. Comment 

voulez-vous que nous puissions .e 

faire payer ? fr. et même 2 fr. 50 en 

raison des frais considérables de transport 

?» . ... 

Mais une autre inquiétude saisit les 

Andorrans. Ils se demandent ce quus 

vont devenir, si la guerre civile continue 

encore quelques mois. Il n'est pas rare, 

en effet, que le port de Fraymiquel j 

2.450 mètres) par où, venant de 1 Ariege 

H Nous l'avons dit, mais il faut le redire, ils disent. Pour l'empêcheri cette victoire, 

c'est à ce cri mille fois répété : « Des ca- ils sont prêts à tout. Mais nous ne somnons, 

des avions pour l'Espagne ! » que mes pas prêts, nous, à laisser la lutte 

M. Léon Blum a été accueilli dimanche de classe chère à l'extrême-gauche fran- 

sur la pelouse du Pont Noir. Une manifestation 

pour la paix, cette manifestation 

de Saint-Cloud ? Allons donc ! En réclamant 

(et avec quelle frénésie !) l'intervençaise 

prendre une telle ampleur, s'étendre 

indûment à notre politique étrangère. 

La France n'a pas à intervenir dans les 

affaires de l'Espagne. Voilà une certitude 

tion du gouvernement français dans les incontestable sur laquelle les nationaux se 

affaires espagnoles, lss gens du Front po- proposent de veiller activement demain 

pulaire n'hésitent pas à envisager cette comme hier. 

hypothèse abominable : nous précipiter La vigilance s'impose d'autant plus que 

dans une guerre dont il est impossible de Moscou développe sa pression sur le Front 

prévoir aujourd'hui les terribles répercus- populaire en vue d'une intervention plus 

sions. Quelle étrange façon de répondre ou moins camouflée de la France. Staline 

aux espérances qu'exprimait Aristide a, certes, de l'argent, puisqu'il prélève 

Briand dans es disque dont les pèlerins tout ce qu'il veut sur les ressources de 

rouges ont entendu les échos éloquents I son pays et qu'il peut, s'il le juge bon, ré- 

Hélas I la chose est certaine, c'est leur duire, non seulement à l'extrême misère, 

passion partisane qui pousse les mili- mais a la famine, le peuple dont il est le 

.,. 

tants d'extrême-gauche dans la voie cù tyran. Il reste néanmoins gue_çei,ar£ejiL 

dei millions et dès miiïions en Espagne, 

plient sans la moindre réaction nationale. 

les Soviets russes entendent bien que tant 


L'esprit C'Î haine est S l'ordre du jour. 

Les opérations militaires victorieuses 

de sacrifices leur procurent des résultats 

des troupes nationales espagnoles se 

Chacun peut s'en rendre compte pour peu tangibles avancent aussi rapidement qu'il 

confirment aujourd'hui. La menace qu'il mette le nez dehors et se hasarde se pourra les affaires de la révolution 

grandissante contre Madrid provoque cinq minutes à travers une foule. Mais mondiale. Madrid, puis Paris, c'était, on 

l'affolement des gouvernementaux, qui cette vérité trop évidente se trouve sin le sait, le rêve de Lénine. Il a été repris 

ne cessent de lancer des nouvelles men- gulièrement renforcée par l'attitude du par ses successeurs, et avec d'autant plus 

songères sur la situation dans la ca- Front populaire dans l'affaire d'Espagne. de véhémence que maintenant les bolchepitale 

et dans les régions qu'ils occu- 

Pourquoi tous ces meetings, toutes ces déviks ne craignent pas seulement pour leur 

pent encore. 

monstrations oratoires, toutes ces cla- révolution, ils craignent aussi pour leur 

meurs, toutes ces collectes, toutes ces ex- territoire et pour le maintien de leur diccitations 

quotidiennes ? S'inquiète-t-on de tature. Si le général Franco est vainqueur, , 

porter secours au Cabinet Giral, à un gou- c'est l'étau de fer fasciste et hitlérien qui 

vernement républicain et régulier, comme se resserre autour de l'U. R. S. S., avec 

disent les bons apôtres de 1' « Huma » ? toutes les menaces que cela comporte pour 

Pas le moins du monde. Quoi que prétendent 

les Vaillant-Couturier, les Jean Richard-Bloch 

et tous les grands foudres de 

l'avenir du bolchevisme. Si, au contraire, 

il est vaincu, c'est un bastion que les Soviets 

installent sur une terre étrangère, 

guerre du parti communiste qui sont allés 

passer vingt-quatre heures en Espagne et 

en attendant d'autres réalisations avantageuses. 

On voit l'ir.»portance de l'enjeu. 

en sont très rapidement revenus, il n'y a 

plus, par delà les monts, de gouvernement 

normal conservant encore quelque 

autorité sur la population. De Madrid à 

Barcelone, de Barcelone à Valence, de Valence 

à l'une ou l'autre des villes que tiennent 

les officiels, c'est une cacophonie 

Elle explique les énormes dépenses que 

Moscou n'hésite pas à engager contre les 

rebelles espagnols. Elle explique aussi toutes 

les volte-faces que le Kremlin a imposées 

au parti communiste français afin de 

mieux séduire un pays qui avait pourtant 

jadis la réputation de voir clair. 

mystérieuse d'ordres et de contre-ordres Nous comprenons bien qu'en face d'une 

surgissant dans la plus sanglante confu- 

telle situation, les membres socialistes du 

sion, s'entre-croisant soir et matin avec cabinet se trouvent terriblement gênés. 

les décisions des comités, avec les mo- Mais leur gêne, conséquence directe de 

tions des syndicats, avec les improvisa- 

leurs alliances électorales et des mentions 

stratégiques des hommes de choc et songes qu'ils ont accumulés devant les ur- 

des miliciens. Bref, le communisme et nes, n'a rien à voir avec les intérêts de ia 

l'anarchie régnent en maîtres sous la fa France. I.'ous n'avons pas à nous soucier 

çade apparente d'un gouvernement qui non plus des angoisses qu'éprouvent au- 

n'est plus rien, qui ne peut plus rien. A jourd'hui ces révolutionnaires russes qui, 

i.a bataille autour de la Sierra de Guatiarrama 

Barcelone, pour ne citer que cette ville, le après avoir écrasé leur propre peuple, 

Arrivée de renforts des troupes ns!io nales devant participer à la bataille désordre va plus loin encore : là, on ne voudraient voir durer, étendre jusqu'à 

de Madrid 

sait plus si les anarchistes sont plus forls l'Espagne et jusqu'à nous leurs victoires 

que les communistes, si les communistes 

est occupé- Personne ne se soucie d'en- 

La prise de Badajoz, que nous avons 

catastrophiques. Contre la propagande de 

sont plus forts que la garde civile, si le 

annoncée hier, a provoqué à Madrid une 

Moscou, contre la main de Moscou, nous 

dosser l'uniforme kaki. 

gouvernement arrivera à désarmer les ci- 

On sent aue les Andorrans se disent : vive émotion, encore accrue par les in- 

devons nous défendre sur notre propre sol 

« Si nos voisins d'Espagne ont des queformations 

britanniques relatives au toyens qu'il a munis de couteaux et de re- ardemment et solidement. En second lieu, 

relles à vider, qu'ils opèrent entr'eux et renforcement des contingents nationaux volvers, si les autres groupements syndi- nous ne devons permettre à aucun prix 

nous fichent la £aix. Le jour ou on dans la métropole. 

calistes l'emporteront sur les anarchistes que par delà les monts, le gouvernement 

s'attaquerait à nous, ce serait autre C'est ainsi que le correspondant du et sur l'Etat. Et c'est une Espagne aussi français apporte un secours quelconque 

chose. Nos fusils partiraient vite. » « Times » à Gibraltar télégraphie qu'on peu régulière, aussi peu républicaine, aux auxiliaires de la dictature soviétique, 

C'est évidemment un raisonnement transporte au moins deux cents hommes aussi notoirement livrée aux folies horri- principe de souffrances, de ruine et de 

faci'e mais assez inquiétant, puisquen rwr iour de Ceuta à SéV'lle dans rie gro 3 fiantes de la dictature rouge que nos gens mort ! Le destin d'un pays comme le no- 

le tenant - si tant est que certains le avions dont le général Franco dit avoir du Front populaire voudraient défendre, 

tiennent — les Andorrans feraient fi 

tre n'est tout de même pas de favoriser 

vingt unités à Séville. 

sauver ? C'est pour elle qu'il faudrait ris- 

de ce qui a fait le magnifique renoms 

par des voies plus ou moins directes, lei 

Au surplus, un violent combat s'est 

de leur uays : les droits sacres de Ihosquer 

la guerre internationale ? En vérité, 

engagé, ce matin, dans la région d'Irun 

rêves atroces des tortionnaires et des ty- 

les troupes de M. Blum et celles de M. Ca- 

PU où les nationalistes ont réussi une offenrans 

! 

Or, des individus plus que suspects ersive sur un front de 10 kilomètres enchin 

n'ont qu'une hantise : la victoire des 

rent, notamment aux Escoldas a San. 

1 NOUVEL. 

(2 450 mètres) par ou, venant ae i m"^c, , j,,;i"-de-Loria et a Ancrne-ia-vic-me 

Andr. ne-la- Vieille viron. 

rebelles, la victoire du fascisme, comme 

Chez les gouvernementaux le désarroi 

on atteint Soldeu, soit bloque par les | y . t à ideiHifier els réfugies espa- a déjà gagné certains centres occupés, 

neiges au début d'octobre. Il l'est sure- i , 'certain? tb ces anarchistes sont en majorité, par les anarchistes, et ceux- 

ment en tous cas, au mois de novembre venus proton r des menaces. D'autres ci annoncent qu'ils sont prêts à faire Dans nos théâtres nationaux 

« Comment nous ravitaillerons-nous,

Nouvelles unitaires 

Les prochaines manœuvres 

dans les Alpes 

Grenoble, 15 août. 

Les Alpes vont être ie .l.éitie de 

manœuvres militaires les 16, 17 et 

18 août. Ces manœuvres concerneront 

uniquement le 159 e T. 1. A et se dérou- 

leront en Briançonnais, dans ics para- 

ges du fort des Gondrans 

D'autre part, les 17, 13 et 19 août, dans 

la région d'Embrun, la 7 e demi- brigade, 

composée des 6« 11 e et 15» bataillons 

de chasseurs de Grenoble, Gap et Bar- 

celonnette et de deux groupes du 

93" R. A. M. de Grenoble, se livrera à 

des exercices tactiques d'une grande 

importance, en raison des effectits 

nombreux qui v prendront paît et aussi 

de la nature du terrain où elie tvoluero. 

Le 20 août, toutes les troupes se con- 

centreront à Guillestre. 

Les manœuvres de division auront 

Heu les 21 et 22 août Le but des atta- 

quants sera la conquête du plateau de 

Chérinc. que défendra le 72" B. A. F. 

Les manœuvres seront placées sous le 

commandement du général Godfroy, 

commandant la 27 e D. I 

Le 23 août, les différentes unités rega- 

gneront leurs cantonnements de Gap, 

Embrun et Eriançon. où elles participe- 

ront à la réception prévue er. l'honneur 

d'i président de la République. 

Mort mystérieuse 

d'un collaborateur 

du Colonel de La Rocqne 

DIMANCHE 16 AOUT IGÎK. 

La Guerre Civile 

en Espagne 

Les troubles 

de Palestine 

Jérusalem, 15 août. 

Trois agents de police juifs et une 

jeune fille juive, qui roulaient, en auto, 

sont tombés dans une embrscade pré- 

parée par des Arabes, près de Haïffa, et 

ont été tués. 

Un quatrième agent de police, qui 

réussit à s'échapper de l'auto, courut 

demander du seours au poste de police 

le nlus proche mais il était déjà trop 

tard. 

Clermont-Ferrand, 15 août. 

I.e château de Villurs a été le théâtre, 

voici quatre jours, d'un drame sur le- 

quel la justice a gardé le silence. 

Dans la nuit du '.) au 10 août, M. Hu- 

gues de lîarbuliat, collaborateur du 

colonel de La Rocque, né à Paris le 

& juin 1903, mandataire aux Halles, a 

été atteint d'une balle de revolver dans 

la tempe. 

Des déclarations faites par la fa- 

mille U ressort que M. de Barbuliat 

avait (.Lé grièvement atteint à la nu- 

que, le 3 Juillet 19:!5, d'un pavé lancé 

par les manifestants du Front popu- 

laire à la sortie d'une réunion privée 

rlu mouvement Croix de Feu, a. Saint- 

Ouen. 

Obligé de s'aliter pendant quelques 

jours à la suite de cette blessure, M. Hu- 

gues de Barbuliat avait, depuis cette 

date, donné les signes d'une fatigue 

croissante. Ces signes devenant de plus 

en plus sensibles, il s'était décidé à con- 

sulter un médecin. Celui-ci avait observé 

une dépression physique généralisée, un 

tel amaigrissement, une telle pâleur, 

qu'il avait prescrit un repos immédiat 

et absolu. 

Bien qu'il eût d'abord tenté de conti- 

nuer ses occupations, M. de Barbuliat 

dut finir par aller se reposer à la cam- 

pagne. 

« Le Populaire » qui, avec son cynisme 

et sa grossièreté habituels, se permet 

d'épiloguer odieusement sur cette dou- 

loureuse affaire, parce quelle s'est dé- 

roulée dans la maison du colonel de La 

Rocque, pourrait se rappeler d'abord les 

circonstances dans lesquelles M de Bar- 

buliat avait été grièvement blessé. 

(Suite de nos informations de f page) 

LA VICTOIRE DES NATIONAUX 

A BADAJOZ 

Les femmes, 

i n m et la peliee 

Le 16 e anniversaire 

delà bataille de Varsovie 

JN CORPS D'AMAZONES ANGLAISES 

A SINGAPOUR 

Singapour, 15 août 

Les Anglaises de la base navale de 

Singapour, la plupart des femmes de 

fonctionnaires de 1 Amirauté, viennent 

de former une sec-tien féminine contre 

la menace aérienne, et '-lies s'engagent 

a se soumettre à la sé'ère fl.SîifUiie na- 

vale pendant leurs heures de service, et 

elles suivront des cours d'assistance aux 

blessés et d'emoloi des masques contre 

les gaz. dirigés par les officiers de ma- 

rine. 

ET DES GARDIENNES DE LA PAIX 

A SHANGHAI 

Varsovie, 15 août. 

De grandes manifestations ues partis 

de l'opposition se sont déroulées au- 

jourd'hui dans toute la Pologne, à l'oc- 

casion du 16" anniversaire de la batail- 

le de Varsovie qui marqua en 1920 la 

tin de l'avance des armées rouges. 

Le général Haller, de son côté, a 

réuni à Varsovie les anciens combat- 

tants de l'armée polonaise en France, 

dont il a été le chef. Afin de ne | s 

laisser monopoliser cette fête par : - 

partis de l'opposition, le gouvernement 

avait décidé qu'elle serait célébrée par- 

tout avec le concours de l'armée, com- 

me la fête du soldat polonais. 

Des revues et des retraites aux flam- 

beaux onté té organisées dans toutes 

les villes de garnison. 

Les nouvelles confirmant aujourd'hui 

la prise de la province et de la cité de 

Badajoz par les nationalistes précisent 

que la ville est tombée la nuit dernière, 

au pouvoi. - des nationaux, à la suite de 

combats de rues qui ont été ach-rnés. 

On signale .de nombreuses exécutions. 

Les autorités espagnoles permettront 

demain seulement aux journalistes qui 

se trouvent à la frontière de so rendre 

à Badajoz. 

L'OFFENSIVE 

DES TROUPES NATIONALES 

SUR LE FRONT D'IRUh 

Quant à l'offensive des blancs sur !e 

front d'irun, elle avait été préparée par 

une série de raids aérien? lies avions 

nationaux, sur toute la zone s'étendant 

au nord de la Navarre. 

Vers une heure du matin, les avions 

ont commencé à bombarder la région 

d'irun. 

Une violente fusillade, appuyée par de 

nombreuses mitrailleuses, s'est prolon- 

gée jusqu'à 10 heures 

Au cours de ces opérations aériennes, 

les troupes blanches ont déclanché une 

attaque en force et ont progressé dé- 

puis les bords de la Bidassoa jusqu'à 

Picoqueta. 

Les troupes du Front populaire avalent 

reçu hier un renfort d'environ un mil- 

lier d'hommes venant de Bilbao. Les 

gouvernementaux étaient soutenus par 

l'artillerie de Saint-Marcos, Saint-Mar- 

tial et La Guadeloupe. 

Une bombe des avions nationaux est 

tombée à une centaine de mètres de !a 

gare d'irun blessant légèrement un 

civil 

Cette bataille a causé des pertes sé- 

rieuses des deux côtés. 

A la fin de la matinée, le calme ré- 

gnait sur le front dlrun-Larouse, Irun- 

For.tarabie. 

Saint-Sébastien r est pas coupée, plu- 

sieurs autos ont pu -franchir, ce matin, 

le pont international d'Hendaye, venant 

de Saint-Sébastien. 

milices commonistes et anarchistes font 

régner, détruisant les richesses accumu- 

lées durant plusieurs générations assas- 

sinant en masse, avec une froide 'prémé- 

ditation, en un grand nombre de points, 

des personnes qui appartiennent à des 

classes sociales qu'ils considèrent com- 

me indésirables, privant ainsi l'Espagne 

de plusieurs de ses hommes de grande 

valeur. 

Il semble au gouvernement portugais 

qu'à côté de l'accord de non-interven- 

tion qui est propose pourrait figurer la 

condamnation de semblabb-s procédés 

ds transformation sociale. 

LA NEUTRALITÉ DE L'ANGLETERRE 

Londres, 15 août. 

Le conflit 1 

gréviste 

DES OUVRIERS SONT EXPULSES 

'UNE USINE 

Lille, 15 août. 

Le juge des référés de Lille a rendu 

une ordonnance obligeant les huit ou- 

vriers des cartonneries de la Lys, à 

Connues, de quitter l'usine qu'ils oc- 

cupaient, rendant ainsi impossible 

l'enlèvement des matières premières et 

leur transport dans d'autres établisse- 

ments qui doivent les travailler. 

Un des attendus d3 l'ordonnance 

signale notamment * que l'obligation 

légale du patron de n'employer lew 

ouvriers que conformément à un ho- 

raire déterminé légalement, entraîne 

l'obligation pour les ouvriers rie quit- 

ter l'usine après l'expiration du laps 

do temps fixé par ledit horaire. 

Les fêles eu l'ioapr des 

ie fraies à Salnt-RapliÉ 

LES DRAPEAUX BLANCS 

FLOTTENT A SAINT-SÉBASTIEN 

On signale de Burgos que des avia- 

teurs nationalistes qui avaient survolé 

Saint-Sébastient ont pu voir que de 

nombreux drapeaux blancs flottent a 

tuellement sur plusieurs maisons de la 

ville. 

Shanghai, 15 août. 

La ville de Shanghaï a décidé le re- 

crutement de quarante femmes pour 

faire partie des forces de police ' de la 

ville chinoise 

Les futures gardiennes de la paix de- 

vront être âgées de 18 à 30 ans, d'une j 

ces- matneffls

DIMANCHE 15 AOTJT ItSh 

LA GUERRE CIVILE EN ESPAGNE 

précipiter 

IE GENERAL MOLA CONFERE AVEC EE GENERAL FRANCO 

5=UR=|BULLETIII MÉRID10N 

Les événements vont 

De grandioses fêtes nationalistes 

pour la restauration du drapeau rouge et or 

Burgos, 15 août. 

Le général Mola s'est rendu en avion 

à Séville où il a confère avec le géné- 

ral Franco. lL'opmion générale est que 

les événements vont désormais se pré- 

cipiter. 

A Cadix et à Séville se sont dérou- 

lées, aujourd'hui, de grandioses mani- 

festations nationalistes, à l'occasion de 

la restauration du drapeau rouge et or. 

C'est au milieu de l'enthousiasme de la 

foule et devant les troupes rassemblées 

que le gouverneur ae Cadix a prononcé 

une allocution qui a été couverte de vi- 

vats fréquents. Il a exajté le mouve- 

ment du général Franco et a terminé 

par un appel « aux ouvriers et aux ca- 

pitalistes qui doivent s'unir pour sou- 

ver la pauvre Espagne ». 

A la même heure, des cérémonies 

analogues ont été organisées à Séville. 

Une foule immense se pressait aux bal- 

cons et aux fenêtres. Malgré la grande 

chaleur, les rues et les places de San- 

Fernando et de San-Francisco étaient 

noiies de monde. Les troupes rassem- 

blées rendaient les honneurs au géné- 

ral de division don Gonzalès Queipo de 

Llano, salué par les acclamations de la 

foule. Le général s'avança place San- 

Fernando où se tenait le cardinal ar- 

chevêque de Séville, et alla saluer le 

prélat puis il prit place sur le balcon 

de lAyuntamento. A côté de lui se trou- 

vait l'étendard aux couleurs de la 

vieille Espagne : rouge et or. 

Le général prononça un discours, 

exaltant le mouvement libérateur de 

l'Espsgne et la grandeur de l'armée es- 

pagnole qui i accomplit. Les troupes dé- 

filèrent et les musiques jouèrent les 

marches des différents régiments qui se 

succédèrent. 

Pr;s, les officiels quittèrent l'hôtel- 

de-ville. A ce moment, l'enthousiasme 

devint indescriptible en l'honneur des 

généraux Franco et Milan Aslray, fon- 

dateur de la Légion, nouvellement ar- 

rivée de l'Amérique du Sud, et du gé- 

néral Queipo de Llano. Leur voiture 

put difficilement se frayer un passage 

dans la foule, parmi laquelle on remar- 

quait des jeunes filles en robe bleue, 

avec une flèche brodée au corsage. Les 

cris de « Viva Espana » se répercutè- 

rent longuement et le drapeau rouge et 

or t lotte désormais sur toutes les mai- 

sons de Séville. 

LA MENACE SUR MADRID 

Vers le milieu de l'après-midi, une 

formidable tempête de grêle s'est abat 

tue sur la sierra Guadarrama; la tem- 

pête tut particulièrement violente dans 

la région nord c*i col de Léon. 

L'activité constatée sur tout ie front 

de Guadarrama permet de supposer que 

des opérations de très grande envergu- 

re seront entreprises à bief délai; ces 

opérations seront, sans doute décisives. 

L'artillerie gouvernementale, située 

dans les alentours du village do Los 

Moli nos, a intensifié le bomoardement 

du flanc droit des nationaux, mais les 

gouvernementaux ont où évacuer ie 

Los Moiinos et Cercedilla. 

A la frontière France-Espagne 

UN CAMION DE LA FEDERATION 

ANARCHISTE IBERIQUE 

CONTENANT DES MUNITIONS 

DE MADRID EST SAISI 

EN TERRITOIRE FRANÇAIS 

, , Paris, 15 août. 

Devant la gare internationale de la 

Tour de Carol se trouvait au début de 

1 après-midi un grand camion rouge 

portant l'inscription C. N. T (Service 

de propagande) et les initiales F. A I 

(Fédération Anarchiste Ibérique) 

Ce camion, qui était escorte d'une au- 

to dans laquelle se trouvaient trois pas- 

sagers, portait quarante caisses de car- 

touches en provenance de Madrid II 

était arrivé le matin de Puigcerda par 

le chemin de La Vignole. Les charge- 

ments avaient l'intention de l'expédier 

par fer jusqu'à Hendaye, à travers le 

territoire français. 

Comme le camion se trouvait rn ter- 

ritoire français, sans aucun oaDier, pu- 

torisant son passage et qu'il était venu 

par un chemin non habilité par la 

douane, il a été saisi ainsi que son 

chargement. 

Le conducteur, ainsi que les trois 

hommes de son escorte, ont été amenés 

a Mont-Louis et mis en état d'arresta- 

tion. 

NOUVEAU DEBARQUEMENT 

DE RÉFUGIÉS 

Le cargo allemand « Bessel ». empor- 

tant cent quarante-deux réfugiés de 

l'Espagne du nord, est entré dans le 

port de Bayonne où leur débarquement 

a eu lieu. 

L'anxiété, qui redouble à Madrid sur 

le sort de la capitale, est enregistrée 

dans la presse. 

« Politica » publie notamment en édi- 

torial un appel angoissé à tous les com- 

battants gouvernementaux pour ia dis- 

cipline et la cohésion. L'organe de la 

gauche républicaine se fait X'o»i«- ->r-' 

réclamations de la population contre ' - 

lenteur des opérations militaires. 

Même son de cloche dans « El Socia- 

lista », organe officiel du parti socia- 

liste, fraction de M Indalecio Prieto, et 

dans « El Libéral », qui préconise l'unité 

de commandement. 

Ce dernier journal déclare en con- 

cluant : « Les milices ne doivent pas 

être la cause d'alarmes D'autre part, 

bien que le ravitaillement de Madrid 

soit, pour le moment, assuré 3ssez régu- 

lièrement, les autorités gouvernementa- 

les craignent que la capitale soit privée 

de vivres par suite de l'avance progres- 

sive des nationalistes » 

Un convoi de vivres, composé de qua- 

torze camions, d'un tank et de cinq voi- 

tures de tourisme est arrivé à Madrid 

dans la nuit. Ces vivres sont destinés 

aux milices et se composent de 27.605 

litres de vin, 19.850 kilos de pommes de 

terre et 1.255 kilos de farine 10.130 ki- 

los d'ail, 1080 kilos d'olives 3S5 Kilos de 

riz et 1.472 litres d'huile, etc.. 

Notons que la nervosité de la popula- 

tit n madrilène a une *"épercussion très 

nette sur les actes du gouvernement. 

Celui-ci publie à tout moment des séries 

de décrets dictatoriaux. On oite en par- 

ticulier ce ix qui concernent la cessation 

du moratorium bancaire, la créntion de 

juges spéciaux pour résoudra certaines 

questions de banque. 

Le ministre d'Etat a publié en outre 

un décret déclarant pirates le croiseur 

Es% ana et le destroyer Vcla$"0 

Le ministre des Finances a prononcé 

la radiation du caissier principal de la 

succursale à Paris de la Banque d'Espa- 

gne, M. Alfonso Rivero Aguirre, et le 

ministre de la Justice a décrété l'épura- 

tion républicaine des magistrats. 

LES MILICIENS CONTRE 

LES COLONELS UGET ET BAIGORR) 

De leur côté, les miliciens sous les or- 

dres de Garcia Atadell accusent certains 

éléments de l'état-major général d'avoir 

participé à la préparation du mouve- 

ment populaire ; les lieutenants-colonels 

Uget et Baigorri, confidents du général 

Mola, sont particulièrement attaqués. 

Le journal « Politica » dit à ce sujet : 

« Uget de Torre fut arrêté dès les 

premiers jours du soulèvement Oans son 

bureau du ministère de la Guerre. -Sur 

lui on avait trouve une correspondance 

chiffrée qu'il entretenait avec les îebel- 

les. Baigorri réussit à s'enfuir ; il est 

maintenant dans le nord aveî les trou- 

pes nationalistes 

Il semble que ces deux colonels 

avaient été chargés, par les générau.. 

chefs du soulèvement, de procéder à la 

nomination des officiers qui devaient 

prendre la tête du mouvement dans les 

garnisons de province. 

La colonel Arranda, qui s'est soulevé 

a Oviedo, fut nommé par l.urs soins 

Sur le front de l'Araçon 

UN SIGNALE LE DÉPART DE REN- 

FORTS l'E BARCFLONE POUR LE 

FRONT DE L'ARAGON. 

A Tardienta. au sud de Huesca. il y 

a une véritable garnison internationale. 

J'y ai rencontré des volontaires de iou- 

tes les nations européennes, notamment 

trei te Français, vins-t Allemands, quin 

2e Italiens, trois tailleurs juifs de Lon- 

dres qui taisaient un voyage d'agrément 

en Espagne au moment où le soulève- 

ment éclata; quatre jeunes filles suis-; 

ses. une jeune fille hollandaise, qui 

est, têvélée excellent tireur urtrailleur; 

deux Juifs russes; des membres de l'an- 

cien Schutsbund autrichien: des Sar- 

rois: un jeune médecin aryeo de Berlin 

à 1-hôpital militaire- un jeune médecin 

Juif allemand au train-ambulance, etc. 

Sur h front de Guadarrama 

DES OPERATIONS 

DE GRANDE ENVERGURE 

SE PRÉPARENT 

L'aviation et l'artillerie gouvernemen- 

tales ont déployé une activité intense 

Jur le iront de Guadarrama et plus 

Particulièrement sur les hauteurs qu 

dominent le col de Léon, s 

LA THRREUrl DU TRONT POPULAIRE 

EN CATALOLNE 

A Figûeras, la garde n.obile s'est op- 

posée à l'exécution des détenus politi- 

ques incarcérés à la prison. On redoute 

des nouvelles scènes de meurtres orga- 

nisés par les anarchistes, 

doutan't'la terreur onSfrcrhsté, 'se sont 

présentés à la frontière de Bourg- 

Madame, en se constituant prisonniers. 

Ces carablneros et leurs cheis. oiu •.. 

laissés en 'iberté 

Trois auto-cars français sont arrivés 

à Puigcerda, rtmplis de volontaires, qui 

sero>".t dirigés sur le front aragonais. Les 

vivres manquent en Catalogne. Les anar- 

chistes ont fermé tous les cafés. A Bar- 

celone, sont arrivés des camions por- 

tant 25.00) kilos de sucre expédiés par 

des Français. 

LE SORT 

DU DÉPUTE CATALAN SUNOL 

On confirme la mort du député cata- 

lan Sunol qui, surpris par les nationa- 

listes, fut fusillé sur la route 'de Madrid 

à La Corone. M. Sunol était accompa- 

gné d'un lieutenant de milice, d'un jour- 

naliste et de divers membres de la gau- 

che répul.liciine. 11 se rendait en voi- 

ture sur 1 Iront de La Sierra, pour 

prendre la téta des forces gouvernemen- 

tales. 

L" GOUVERNEMENTAUX 

ANN1N.ENT DES SUCCES 

S'il faut c-n croire les rouvelles ten- 

dancieuses lancées par les gouvernemen- 

taux dans la région de Santander, les 

eardes d'assaut, la garde civile et les 

mili ùéns, aur dent opéré leur jonction 

avec des forces régulières des Asturies 

aux environs de Luarca. Les nationaux 

se seraient retirés en laissant seize morts 

sur le terrain et en abandonnant c'u 

matériel de guêtre 

Dans une i ommunication radiophonl- 

que de Madrid, le ministre de la Guer- 

re annonce que les troupes gouverne- 

mentales aur tient recueilli du matériel 

de guerre des nationaux, dans les vil- 

lages de Hinojosa del Dugtey et à Bel 

Alcazar. La même con-.munication dit 

que les trouoes gouvernementales ont 

pris le village de Naval Moral de la 

Sierra, dans lequel ils ont trouvé du 

matériel de futne Le ministre de la 

Guerre a signalé égalemen'. que ia lut- 

te se poursuivait sanglante sur divers 

points de "Estramadure. 

L* POMBARDEMENT AÉRIEN 

DE GIJON 

Le « Fronte Popular » communique 

aujourd'hui une nouvelle de Santander, 

annonçant q.ie 'a ville de Gijon a ete 

bombardée par les avions Ces insurges 

et qu'il y a - u de nombicuses victimes 

l'aspect dip'omatique 

LA RESERVE DE L'ITALIE 

Rome, 15 août. 

La presse italienne ne consacre pas 

beaucoup de commentaires à la situation 

créée par les événements espagnols, et 

surtout à la question ne la neutralité 

mais à défaut d'éditoriaux, les titres 

en caractères d'affiches et les longues 

correspondances particulière-* que >es 

journaux reçoivent des différentes capi- 

tales, peuvent donner une impression 

assez nette du pessimisme avec lequel 

on considère les réuercussions européen- 

nes de la crise qui travaille la pénin- 

sule ibérique. Il en résulte que !a prin- 

cipale difficulté noue atteindre un ac- 

cord sur la proposition française, con- 

siste dans l'impossibilité où le gouver- 

nement irancais lui-même se trouverait 

d'assurer l'application d'Uie iormule ("c 

neutralité absolue. 

A ce sujet, des titres en manchette 

qu'on lit ce matin en première page .'.u 

« Mi ssagero ». tiennent lieu, à eux seuls 

de commentaires. 

« Sous les yeux des autorités f- ançaises 

on intensifie les armements, les appro- 

visionnements et les sou«crinticnr pour 

l°s rouges de Madrid et de Barcelone. » 

"D'autre part, aucune indication na 

iusQU'ici, été donnée sur *c long entre- 

tien que M. de Chambr.m. ambassadeur 

de France a eu ave; le comte Ciano, 

ministre italien des Affaires étrangères. 

S«r les livraisons d'avions 

à I Espagne 

Maurice Pujo poursmt dans_ r 

d'avions aux gouvernementaux espa- 

gnols. 

Aujourd'hui il verse aux débats un 

document nouveau. 

« Voici, écrit-il. le télégramme offi- 

ciel qui a été adressé par le minis- 

tère d^s Finances, le 4 août 1936 à nos 

agents des douanes sur toutes les 

frontières : 

« Instructions notifiées par télégram- 

me du -27 juillet dernier relatif a ex- 

portation r- B. — fiiide de titane (rutile) du 

-iirétU. 

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Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

DIMANCHE 16 AOUT 1936 

ULOUSE 

LA JOURNÉE 

DU 16 AOUT 

Saint du Jpur : Salnt-Roch. 

Fête à souhaiter : Sainte Elise. 

»*-> 15 heures, au Parc des Sport, 

cirque Pindcr. 

m-* 21 heures, au Parc des Sports, 

cirque Pindcr. 

>15 heures, terrain du Bazacle, 

match de polo-vélo. 

Le Propos du Jour 

Leur Tactique 

Une enquête est ouverte. 

— Un pugilat s'est produit hier, vers 

21 h. 30, lus d'Altace, au coin de la rue 

Rivais, entre M. Elie Simon demeurant 

6, rue Marceau, et M. Nisana Azig, 15, 

rue de l'Fcluse-Matabiau 

Une enquête est ouverte. 

la 

ions 

us 

Les poubelles 

sur ia voie publique 

Le Maire de Toulouse rappelle à 

population toulousaine les obiigatu 

oui découlent de l'arrêt* qui a été prit 

a la date du 47 mai l'J3tl pour régie 

iiienter dans notre ville l' utilisation 

dès poubelles sur 1a voie publique. 

Le Maire communique à nouveau ie 

te.\te de ces dispositions afin que nul 

n'ignore ses devoirs. 

17 fait également un pressant appel 

a la population afin que les mesures 

prises pour sauvegarder la salubrité 

publique soient rigoureusement et pai- 

W &i°5 

B 

Tcroil aussi devoir prévenir 

tous ceux qui, pour des raisons quel- 

conques, ne tiendraient pas compte des 

avertissements répétés qui ont été don- 

nés que dorénavant des sanctions se: 

ront prises contre toute personne qui 

SB déroberait aux prescriptions édie- 

t G6S Voici le texte de l'arrêté en que 

tl0 « n Article premier. - Conformément 

aux articles 92 et 93 du règlement sani- 

taire municipal (lu 20 décembre 1910 et 

aux articles 7, 8 et 10 de l'arrêté muni- 

cipal du 3 juillet 1929, visant spéciale- 

ment ies récipients destinés a receroir 

les ordures ménagères. 

« 1" Le propriétaire de tout îmmeu 

Ma habité est tenu de faire déposer 

chaque matin, soit extérieurement sur 

l à trottoir, soit intérieurement près de 

la porte d'êntrée, en un point parfaite- 

ment visible et accessible, un ou plu 

s'êurs récipients communs, de capa 

cité suffisante pour contenir les ordu 

res ménagères de tous les locatanes 

de la maison. 

, 2° Chaque récipient devra être en 

tnie galvanisée, parfaitement étanene. 

Il devra être de préférence cylindrique 

et ne pas présenter de saillies ; avoir 

une capacité de 15 litres au minimum 

et de 30 au maximum, sa plus grande 

dimension ne devra pas dépasser 

(i.) centimètres. Il ne pèsera a vide pas 

plus de 10 kilogrammes. Il sera tou- 

jours pourvu d'un couvercle et devra 

être constamment fermé. Chaque réci- 

pient devra porter l'indication du nom 

de la rue et du numéro de i'immeub.e 

m caractères apparents et toujours 

très lisibles. Ces récipients devront 

être constamment tenus en état de pro- 

preté, tant intérieurement qu extérieu- 

rement, de manière a. ne répandre a 

vide aucune mauvaise odeur. 

, 30 c'èmploi de récipients en bots 

est formellement interdit, en raison 

des blessures graves occasionnées au 

personnel préposé à, la collecte des ga- 

dû U 65 

t Art. 2. — Il est et demeure interdit 

da verser dans les récipients : 

« 1° Des terres, gravois, décombres 

et débris de toute nature provenant de 

l'exécution de travaux quelconques ou 

de l'entretien des cours ou jardins. 

_-t.,¥.',„L 1 eâîi>ii.l! clui(ies ou solides, 

« Sont seules exceptées de cette in- 

terdtetion les ordures ménagères pro- 

prement dites des établissements de 

consommation. 

« Art. 3. — La recherche et le triage 

des chiffons papiers et autres objets 

divers dans les récipients destinés aux 

ordures sont et demeurent rigoureuse- 

ment interdits. 

« Art. 4. — 11 est formellement inter- 

dit de déposer sur la voie publique des 

récipients a ordures avant six heures 

du matin et ceux-ci devront être ren- 

trés dans l'intérieur dès une demi- 

heure après le passage des véhicules 

du service du nettoiement. 

« Art. 5. — Tout récipient déposé sur 

la voie publique avant 6 heures du ma- 

tin, ainsi que tout récipient non régle- 

mentaire feront l'objet pour les. contre- 

venants d'un procès-verbal'; il sera, en 

outre, confisqué et déposé à l'usine 

(l'incinération des gadoues ou au dé- 

potoir de la ville. 

z« Art. 6. — Nul ne pourra déposer 

dans les rues, ruisseaux ou tout autre 

partie de la voie publique, aucune or- 

dure ou immondice après le passage 

des véhicules du service du nettoie- 

ment. 

« U est interdit d'y jeter, â quelque 

heure que ce soit, du jour ou de Ja 

nuit, de la paille, du papier, des pros- 

pectus, débris de bois, balayures d'im- 

meubles ou de magasins, etc. Celles 

de ces matières provenant de balayu- 

res de magasins ou de déballages de 

marchandises faits devant ces der- 

niers, ou d'un chargement quelconque, 

devront être balayés aussitôt et trans- 

portés à l'intérieur de l'habitation 

pour être remises le lendemain au pré- 

posé de la collecte des gadoues. 

« Art. 7. — Il est extrêmement dé- 

fendu de battre et secouer les tapis, 

descentes de lit, ou autres objets, par 

les fenêtres ou sur les trottoirs, après 

7 h. 30 du matin. 

« Art. 8. — Les prescriptions des 

arrêtés antérieurs sont maintenues en 

ce qu'elles n'ont pas de contraire aux 

dispositions qui précèdent. 

« Art. 9. — Toute infraction aux dis- 

positions du présent arrêté sera cons- 

tatée et poursuivie, conformément aux 

lois. 

« Art. 10. — M. le chef du service de 

ia police administrative, M. le chef du 

service du nettoiement, M. le chef du 

service municipal d'hygiène et M. le 

Commissaire central de police sont 

chargés, chacun en ce qui les concerne, 

de l'exécution du présent arrêté. • 

C'est décidément leur tactique ! 

Comme ie Aficii n'a jamais démenti 

nos informations et celles de nos con- 

treres. relatives au passage, en Espa- 

gne, d'avions trançais mis au service du 

« Frente popular » de même les dé- 

putés de gauche, à la Chambre, n'ayant 

r.,n a repondre aux accusations sur 

le même objet, de notre ami Xavier 

Vallat. se sont bornés à couvrir la voix 

du courageux député de l'Ardèche, par 

le bruit des pupitres et à abreuver 

d'injures l'accusateur. 

La vérité ne s'en est pas moins fait 

jour. Et U n':st pas rare, lorsque un 

avion traverse le ciel toulousain, d'en- 

tendre les passants s'exclamer : « En- 

core un qus Blum envoie aux Espa- 

gnols ! » 

Comme quoi le bon sens populaire a 

vite fait de régler leur compte à -eux 

qui cherchent à abuser l'opinion. 

A propos de cette façon que pratique 

le Midi d'étouffer tout simplement les 

faits et les questions qui l'embarrassent, 

nous avons reçu la visite d'un jeune 

étudiant qui nous a rappelé un fait, 

déjà ancien, mais qui est symptomati- 

que des procédés habituels de la feuille 

socialiste. 

C'était au lendemain des manifesta- 

tions qui se déroulèrent, dans certain 

cinéma toulousain, à l'occasion de la 

projection du film sur La Garçonne. 

Le Midi avait pris à partie, très vi- 

vement, très injustement aussi, le grou- 

pe d'étudiants qui avait protesté con- 

tre cette projection immonde, et au- 

quel appartenait notre interlocuteur. 

Et celui-ci avait adressé au journal une 

mise au p-int des plus correctes dont 

il réclamait d'ailleurs, en toute justice, 

la publication... 

Notre jeune ami attend encore cette 

insertion qui, gênante pour le Midi, fut 

simplement étouffée sans autre forme 

de procès. 

Quelqu'un a dit : « Mentez, il en 

restera quelque chose ! » Le Midi 

étouffe, étouffe, pensant qu'il n'en res- 

tera rien. 

U reste, cependant, que ce sont de 

singuliers procédés de polémique. 

LALANDE. 

Les Spectacles 

UN ESSIEU SE ROMPT 

Hier, dans l'après-midi, vers 13 h. J5, 

la fusée de l'essieu d'un autobus de la 

T. C. R. T s'est brisée et la roue ar- 

rière gauche du véhicule s'est détachée. 

Deuv des occupants de l'autobus, 

Mme Carrière, demeurant, 6, rue La- 

Lavigucrie et Mme Germaine Charrac, 

13. rue ae l'Université, oit été légère- 

ment blessées. 

UNE AVENTURE DE TE TCHENÊ 

M. Jean-Marie Teychené, demeurant 

18, rue des Teinturiers, a porté plainte 

contre le nommé Jean Maury. domicilié 

à la même adresse, qui, hier soir vers 

15 heures, lui a porté un coup de bou- 

teille sur la tête 

Trois points de suture ont été prati- 

ques par l'interne de service, à l'Hôtel- 

Dieu, où il avait été transporté. 

AVIS DE DÉCÈS 

La Société de Saint-Martin invite ses 

adhérents à assister aux obsèques du 

Commandant MAILFERT 

Oflicier de la Légion d'honneur 

Croix de Guerre 

qui auront lieu en l'egiise de Laidr-nne, 

le lundi 17 août 1936, à 10 heures. 

Reunion : 76 route de Lcmbez, villa 

« La Côte ». 

Pompes Funèbres Municipales 

TêL S47-30. 34. rue Pargamliiières. Toulouse 

DANS II DEPARTEMENT 

BELLE MANIFESTATION 

POUR LES JOURNEES DU RAISIN 

A LUCHON 

(.Voir en Bulletin méridional). 

SAINT-JULIA 

LA MEILLEURE DES EAUX DE TA- 

BLE, la plus pure, celle que l'on peut 

mélanger à n'importe quel vin sans 

crainte de le troubler, c'est l'eau de la 

Source L'Eglantine. 

Sports et Préparation Militaire 

Nouvelles Religieuses 

N DMIN VHON ECCLÉSIASTIQUE. 

— M. l'abbé Th. Castagné est transféré 

de Deyme, doyenné de Montgiscard, à 

Mondonville, doyenné de Saint-Nicolas. 

Des miliciens espagnols 

venant de Barcelone 

passent à Toulouse 

pour aller à Irun 

Samedi soir, le train venant de Port- 

Bou. arrivait en gare de Toulouse et y 

laissait à la stupéfaction générale un 

fort contingent dEspagnols, uniformé- 

ment vetus et munis de musettes et de 

bidons réglementants. 

Interroges, es Espagnols déclarèrent 

venir de Barcelone, d'où la Fédération 

anarchiste les envoyait ôur aller com- 

battre aux côtés des troupes gouverne- 

mentales qui tiennent encore Irun. A 

1 appui de leuis dires, ils exhibèrent des 

passeports parfaitement en régie 

Après avoir reçu sur le citai Ja visite 

d'un délégué ni Secours Rouge, section 

de Toulouse, les miliciens »f partirent 

par le rapide de 23 h . via Bayonne et 

Irun. 

Que dirait. M Blum si des carlistes en 

faisaient autant et n'est-co pas violer 

la neutralité que de permettre le passa- 

ge en territoire français de pareilles 

troupes î 

Un Toulousain, Provincial 

des Pères Blancs 

Nous sommes heureux d'apprendre 

que le R. P. Durrieu, de la Société des 

Missionnaires d'Afrique, vient d'être 

nommé Provincial de» Firc.» Blancs en 

FAITS DIVERS 

VOL D'UNE MONTRE 

Ces temps derniers, Mme Barbeau, 

née Marie Brochet, 39 uns, ménagère 

a Autjrive ' (Haute-Garonne), était ad- 

mise dans un établissement hospitalier 

de la ville. Pendant son séjour, son 

sac à main fut fouillé et on lui déroba 

un chronomètre Lip d'une valeur de 

300 francs. 

Eu sortant de l'établissement, diman- 

che après-midi, Mme Barbeau s'aper 

çut d.t vol et elle porta plainte à la 

police municipale. 

M. Balsa, chef de la Sûreté, a été 

IDENTIFIÉ 

On se souvient que, samedi dernier, 

un cadavre était retiré du canal de 

Bûurrassol. Celui-ci a été identifié corn, 

me étant de M. André Boué, 30 ans, né 

à Puysségur. 

Le père dë l'infortuné l'a' reconnu. 

M. André Boué avait disparu du do- 

micile familial il y a une huitaine de 

jours, emportant une somme de douze 

mille francs qui n'a pas été retrouvée. 

UN VAÛABOND 

Dimanche matin, M. Delaque, agent 

de police du premier arrondissement, 

et M. Marty. de la brigade cycliste, 

ont surpris en état de vagabondage et 

sollicitant la charité publique, Marius 

Lerov, 36 ans né à Paris le 25 août 

1902.' 

Après avoir été présenté à M. Brezet, 

commissaire de police de permanence, 

il a été écrjué en attendant sa compa- 

rution devant le tribunal. 

LES RATS D'HOTELS 

M. Henri Davoust, 37 ans, voyageur 

de commerce, domicilié. 2. square Ber- 

thelot, à Courbevoie (Seine), a constaté 

la disparition d'une somme de 1.100 fr. 

qui se trouvait en billets de banque 

(un. de 500 fr. et six de 100 fr.) dans sa 

chambre, à l'hôtel de Paris. 

Le vol aurait eu lieu dans la nuit de 

samedi à dimanche. 

VOL DE BICYCLETTE 

M. Marcel Boulignac. âgé de 21 ans, 

menuisier â Salnt-Loup-Cammas, s'é- 

tait rendu, à vélo, à Toulouse. 11 dépo- 

sait sa machine à l'entrée du Parc des 

Sports, samedi soir, vers 11 heures, et 

assistait à la. représentation du cirque 

Pinder. Lorsqu'il revint, H constata 

que la bicyclette avait disparu. 

La police de Sûreté a été avisée. 

PORT D'ARME PROHIBÉE 

Ben Zerouk Mohamed Ben Lakdar, 

né à Mouïadat-Chenga-Aïn-Boueif (Al 

gérie), a été trouvé offrant avec insis- 

tance son petit bazar de cartes postaies 

et de crayons aux clients des cafés de 

la place du Capitole. Dépourvu du cer- 

tificat de marchand ambulant, mais 

par contre armé d'un rasoir rouillé et 

ébréché. l'Arabe, âgé de 42 ans, n'a 

pu expliquer l'usage de cette arme, qui 

lui sert dit-il, à couper son pain 

Il a été déposé au violon et présenté 

au Parquet. 

TROIS BLESSES 

DANS UNE COLLISION 

Hier soir, vers 19 h. 30, sur la route 

de Muret, à environ 250 mètres de 

l'octroi, par suite du ralentissement 

d'un autobus se dirigeant vers Tou- 

louse, M. Raoul Roques, demeurant 29, 

rue Pons,, qui conduisait une automo- 

bile aliant dans ta même direction, 

qui se trouvait derrière l'autobus vou- 

lut freiner pour éviter une collision; 

mais sa voiture fit un tète-à-queue sur 

la gauche et alla heurter une autre 

voiture automobile qui \enait en sens 

inverse, et conduite par M. Fernand 

Qupouy, demeurant 33, rue du Rem- 

port-Matabiau. / 

Ces deux derniers véhicules ont subi 

des dégâts mais trois occupants fu- 

rent légèrement blessés, ce sont : Mme 

Calvet, et sa fille Jeanne qui ont été 

contusionnées, et, le jeune Paul Ro- 

ques, âgé de deux ans. qui se tiouvait 

sur les genoux de Mlle Calvèt et, qui 

sous le choc, fut. projeté hors rie la 

voiture, se faisant ainsi une blessure 

à la tête. 

Une enquête a été ouverte par M. 

Rrezet, commissaire (le police da per- 

manence, pour établir les responsabi- 

lités de cet accident. 

LES GENS VIOLENTS 

Une dispute qui s'est terminée ensui- 

te par des ;:oups a éclaté ni a' soir, \ers 

17 h. 30, avenue des Minimes au coin 

de la rue du Caillou-Gris, entre Mme 

Jeanne Vern demeurant chemin des 

Chauvas. M. Cplfi. de Fenouillet, et M- 

Tortola, chemin Chausson 

POLO-VELO 

Championnat ds France 

C'est aujourd'hui, qu'aura lieu, à 15 heu- 

res, sur le terrain ombragé du Bazacle, le 

quart de finale du championnat de France, 

qui doit upposti- le Hacing-Club du Bous- 

cat et le Guidon Saint-Cyprien. 

Le Racing-Club du Buuscat, dont nos 

champions triomphèrent difficilement Lan 

dernier, à Bordeaux, a mis sur pied une 

des plus fortes équipes de l'ouest. 

C'est, là un des plus redoutables adversai- 

res de notre club local. Depuis de longs 

mois les équipiers houscatais s'entraînent 

inlassablement dans l'intention d«> ravir aux 

Toulousains l'accès a la Uemifinale qui doit 

se joïier à Toulouse, le 30 août. Si nous en 

croyons les connaisseurs l'équipe borde 

laise a de très grandes chances d'arriver à 

la demi-ftnàïé, les Bordelais viennent à Tou 

louse avec l'espoir non déguisé d'emporter 

la décision. 

Ils se présentent donc en « outsider » par- 

ticulièrement dangereux et nom ne serions 

pas surpris que là partie d'aujourd'hui ne 

leur donne l'occasion de se révéler, comme 

les champions probables de cette année 

Le G. S. C. qui a conquis, après un match 

très agiéàble, pas toujours joué dp.ns la rè- 

gle du « fair piay ». le champlcrnat des 

Pyrénées sur les valeureuses équipes du 

Vélo-Spott dé Lalanrle, et du Roland-Spor- 

ting-Club, mettra tout en œuvre pour lui 

permettre île continuer sa route pour le 

championnat de France. 

La formation de l'équipe sera la même 

qui remporta le trophée national aux Pari- 

siens. 

D'un côté, l'espoir de vaincre, la voP.ntft 

farouche d'enlever la décision, de l'autre, 

l expérience du jeu, la technique savante et 

précise de toutes les combinaisons du polo- 

céJo, animeront ce quart de finale qui pro- 

met d'être l'événement sportif Ce la jour- 

née. 

Aussi tous ceux qui s'intéressent aux 

sports en général et au football à bicyclet- 

te en particulier, ne manqueront, r.as de se 

rendre au Bazacle. (pont des Catalans), â 

15 heures pour encourager nos loueurs au 

cours de cette partie décisive. 

En lever de rideau l'équipe de E. T. 

du Centre champion du Midi, nous fera 

un JUICI jututr " le- Cciri/i c A.i.iOï/A^T/^'Wi>i 

amusera et divertira par ses réparties spi- 

rituelles et pleines d'humour, le fervent pu- 

blic du polo-vélo. 

Prix des places : Tribune, 5 fr. '; pelouse, 

3 francs. 

REMERCIEMENTS 

Madame veuve Alexandre MONE3- 

TIER, née SIFi'RE; Madame Bantiste 

CHOUREAU, née MONESTIER; Mon- 

sieur Baptiste CHOUREAU , Monsieur 

Henri CHOUREAU et Madame, née 

ESPOUY, et leur fille Josette; les fa- 

milles MONESTIER, BIZE, GEZ, BOU 

BE, CHOUREAU, ESPOUY, RODIERE 

MANSILLON, RAYNAUD. GARRI- 

GUES, COMPTIOS, CRABERES, FER 

RIOL GOXES et OLIVE, profondé- 

ment touchés des marques de sympathie 

qui leur ont été témoignées à l'occasion 

du décès de 

Monsiour Alexandre MONESTIER 

et dans l'impossibilité d'y répondre indi 

viduellement prient toutes les person- 

nes qui se sont associées à leur deuil de 

vouloir bien trouver ici l'expression de 

leurs remerciements émus et le témoi- 

gnage de leur vive reconnaissance. 

Le service de neuvaine sera célébré 

dans l'intimité. 

Toulouse 10. rue des TrMs-Can'lles. 

Le Géant des Cirques 

Au PARC MUNICIPAL des SPORTS, à Toulouse 

En matinée à 15 b. et en soirée à 21 h. 

Le public a été enthousiasmé hier, ne manquez pas les représentations 

d'aujourd'hui. 

DEMAIN IL SERA TROP TARD 

PINDER sera parti 

Aussi venez ce soir voir le plus formidable programme conçu 

spécialement pour vous 

R1G0ULQT el M THIL 

25 Attractions 

et les Champions du Monde 

TOUTE LA JOURNEE, LOCATION ET VISITE DE LA MENAGERIE 

LA PLUS JOLIE COLLECTION de FAUVES 

Service de tramways et autobus assuré à la sortie. 

Pompes Funèbres Municipales 

Tél. 217-30. 34, rue pargaminièras. Toulouse 

DESINFECTION MODERNE, 35, rue 

des Récollets. T. 497-95. Après décès ou 

maladie, assainissez appart. lit., linge. 

Service spécial rapide pour linges de 

malade. 

CIRQUE PINDER. — Matinée à 15 h. '; 

soirée à 21 heures . grandes représentions. 

MUSIC-HALLS ET CINÉMAS 

NOUVEAUTES. — Matinée à 15 h. : soirée 

à 21 h. ; « Paris-Brazaville ». 

VARIETES. — Permanent de 14 h. à 19 h.; 

soirée à 21 h. : « Tarzan », et « Anne- 

Marie », avec Annabella. 

PARAMOUNT. — Permanent de 14 h. à 

19 h. • soirée à 21 h. : reprise du grand film 

« L'Appel du SiLnce ». 

TRIANON — Permanent de 14 h. à 19 h., 

soirée à 21'h. : < La Kermesse éhroique » 

et « La Profession d'Aon Carver ». 

QAUMONT-PALACE — Permanent de 14 h. 

à 19 h. ; soirée à 21 h. : « Tu m'appar- 

tiens », et « Mile Général ». 

GALLi A-PALACE. — Permanent de 14 h. 

à 19 h. : soirée à 21 h. : » Jocelyn » et 

« Le Prince de Minuit ». 

ODEON. — A 15 h. et à 21 h. : « Quand 

une femme aime », avec Norma Shéarer et 

Robert Montgoméry. Un film de pure émo- 

tion. 

u lu demmtéû gèni/mU , 

ïqaî&é du auutdfUuv 

DU SILENCE 

zéalU* / 

UVLLÈONPOIRHH 

-vvw- 

AVIS ET CONVOCATIONS 

Syndicat général de défense des « Petits 

Epargnants » de « L'Etoile du Foyer ». — 

L'assemblée générale de Paris a décidé de 

faire un gros effort pou:' le groupement In- 

tensif, par régions, de tous les souscrip- 

teurs de la « Société d'Epargne des Re- 

traites » et de « LTtoilj du Foyer ». 

C'est nouruuoi une grande réunion aura 

lieu à Toulouse lo 23 septembre 1936, pour 

grouper les sections Haute-Garonne, Gers, 

Hautes-Pyrénées. Ariège. Tarn, et consti- 

tuer la Fédération toulousaine. 

Notre conseil juridioue y assistera et don- 

nera les renseignements aux souscripteurs 

qui ont des cas particuliers à soumettre. 

11 est, indispensable que toutes les victimes 

nous donnent, les no\>s et, adresses des 

agents et, inspecteurs avant réalisé leur con- 

trat et due tous adhèrent au mouvement 

pour former un bloc unique et puissant, 

qui brisera toutes les résistances néfastes à 

nos légitimes revendications. 

Pour iecevoir te texte des revendications 

remises au rouvernement, écrire avec tim- 

bre pour réponse au secrétaire générât, 

9, rue Descartes, Narhonne (Aude), ou à M. 

Antlrau, c^léguo départemental. 

EN BANLIEUE 

SAINT-SIMON 

Amioaie Sportive de Saint-Simon.. —- 

C'est aujourd'hui que se déroulera la 

grande fête sportive et athlétique tant 

attendue dans le magnifique parc du 

château de Maunède, 131. route de Cu- 

gnaux. Courses des 1.500, 600, 100 mè- 

tres, relais, etc.; sauts, longueur et 

hauteur ; match d'association entre les 

deux vaillantes équipes de la Société. 

Attractions, jeux divers, manège pour 

enfants, pêche à la sardine. Buffet-bu- 

vette Palisse. Orchestre jazz. Grande 

tombola. 

Rendez-vous tous au château de 

Mounède, à 14 heures. 

RAM ON VILLE-ST-AGNE-BOUR DETTES 

Fêta locale. — La municipalité invite tous 

les_liaitants à se Joindre au cortège c-ut par- 

te comité municipal des fêtes Informe les 

visiteurs qu'un service spécial d'autobus or- 

ganise par la. Compagnie Carcassonnaise de 

Transports Citroën déservira la fête aujour- 

d'hui dimanche. Dérart de Toulouse, rue 

Constanfine-Américains, 21 . h30 et 22 h. 30 

Départ, de RamonvUle (mairie) pour Toulou- 

se 24 h. et 25 h. 30. Départ de Ramonville 

(mairie) pour Castanet, Mongiscard, 23 h. 30. 

CASTELMAUROU 

Théâtre des NOUVEAUTES 

Aujourd'hui, Mat. 1S h., Soirée, 21 h. 

miS-SMILLt Eï RETOUR | 

EN AVION 

Par Georges BAYE 

l'opérateur qui a accompli le voyage 

et exécuté le film qu'il présentera. 

B Prix des Places i î à i Fr. HE 

TRIANON-PÀLACE 

UN FILM GAI 

DE JACQUES FEYDER 

LA KERMESSE 

HEROÏQUE 

avec Françoise ROSAY 

Jean MURAT — ALERME 

Louis JOUVET — Lyne CLEVERS 

— En 1" partie — 

LA PROFESSION D'ANN CARVER 

avec Fay WRAY, Gene RAYMOND 

Mairie de Toulouse 

DÉCLARATIONS DE DÉCÈS 

CONVOIS FUNÈBRES 

Le Maire de la Ville de Toulouse a 

l'honneur de rappeler à ses administrés 

afin de les mettre en garde contre des 

erreurs regrettables que les déclarations 

de décès ne peuvent être reçues que 

dans les bureaux de l'état civil, à la 

mairie, conformément- aux articles 77 e 

78 du Code civil et du décret du 15 

avril 1919. 

tl rappelle, en outre, qu'aux termes de 

l'article 97. chapitre 4, de la loi munici- 

pale du 5 avril 1884. l'autorité munici- 

pale règle le mode de transport des per- 

sonnes décedées les inhumations et 

exhumations, et, qu'en conséquence, 

elle a, seule, le droit de fixer les heures 

des convois funèbres. 

S'adresser pour tous renseignements 

concernant les convois funèbres, au ser- 

vice municipal des Pompes Funèbres. 34 

rué Pargaminières. téléphone 247-30 

qui est chargé de toutes les démarches 

auprès des ministres des divers cultes. 

COURONNES MORTUAIRES O. Costes. 

25. rue de Rémusat. Choix a domicile. 

Téléphone : 203-u 

AVSS DE DÉCÈS 

Les familles MAILFERT, BOSC, 

LE LA MER, CARÉ. HOUZELOT ont 

la douleur de vous faire part de la perte 

cruelle au'ils viennent d'éprouver en la 

personne ae 

Monsieur Victor MAILFERT 

Commandant en retriite 

Officier de la Légion d'honneur 

Croix de Guerre 

leur époux, père, beau-frère, oncle et 

cousin, subitement décédé à Toulouse, 

le 14 août 1936, â l'âge de 80 ans, et 

vous prient d'assister à ses obsèques, 

qui auront Meu le lundi 17 août 1936, à 

dix heures, sur la paroisse de Lardenne. 

On se réunira à la maison mortuaire, 

76, route de Lombez, villa « La Cote ». 

On ne reçoit pas; on s'inscrit. 

Il ne sera pas fait d'autre invitation. 

Départ tramway n" 46, place Esquuol, 

9 h. 30. 

Pornos Funèbres Municipales 

rél. 217-30 84, rue Pargainin èi'es, Toulouse 

Obsèques. — Samedi, une nombreuse as- 

sistance accompagnait, à sa dernière de- 

meure la dépouille mortelle de notre an- 

cien maire. M. Caranave. C'était une ligure 

extrêmement connue dans toute la région 

toulousaine. 

Aussi loin que peuvent remonter nos sou- 

venirs, nous voyons cet excellent vétéri- 

naire affronter-, nuit et Jour, tous les temps, 

pour aller soulager souvent dans des mé- 

tairies bien difficilement accessibles, nos 

frères inférieurs qui souffrent et ne peu- 

vent, se plaindre. Sa science se complétait 

d'une longue expérience acquise pendant cln 

uuante ans de pratique, et la disparition de 

ce docteur si dévoué privera bien des agri- 

culteurs de nos cantons de ces soins qu'il 

savait rendre simples, économiques, prati- 

ques et dépouillés rie toutes les complica- 

tions médicales qui effraient souvent les 

propriétaires de bestiaux. 

C'était un très brave homme, et pour tous, 

un ami dont la porte était toujours accueil- 

lante, les conseils toujours excellents. 

Sa famille voudra bien trouver Ici 

l'expression de toute notre sympathie at- 

tristée. 

VARIETES 

2 GRANDS FILMS 

BUSTE R GR ABBE dans 

TARZAN l'intrépide (Mît) 

ANNE-MARIE avec 

.^mil WILM, |. MURAT 

GAUMONT PAIÀ« 

La mie où il tau vraiment fn>is 

2 GR ANDS FILMS INÉDITS 

Elisabeth BRUGNER 

dans 

TU M'APPARTIENS 

Dick POWEL. Ruby KEELER 

Pat O'BRIEN, dans 

M iie GENERAL 

L'olivier belliqueux! — Nous appre- 

nons sans etonnement que le maire ae 

Saint-Juli.a, Olivier, vient, au mépris de 

son nom, symbole de paix, de déclarer 

la guerre aux nationalistes, ou. plus 

exactement, à leurs affiches. 

Que disaient ces malheureux papiers 

pour que ce brave Olivier sentit à leur 

lecture monter en lui une rouge colère, 

transformée aussitôt en rage destruc- 

trice? Très simplement les vérités sui- 

vantes : :< Que Blum n'était pas un 

pauvre hère et qu'il n'avait pas coutume 

de m-uiger dans des assiettes en terre 

démocratiques, préférant à celles-ci une 

magnifique vaisselle en argent qui n'a 

pas sa pareibe dans Paris, que d'autres 

malaeureux chefs de la sociale, séna- 

teurs députés et autres, logeaient dans 

des palaces ou des châteaux, ce qui n'est 

pas un tit.v suffisant pour airiger des 

prolétaires. » 

Selon ce maire étiange, placarder ne 

semblables vérités c'est offenser un bon 

socialiste qui, par nature, leur tourne le 

dos et n'admet pas que ses chefs puis- 

sent être compris parmi ces riches et 

ces deux cents famille qu'il faut faire 

payer. 

Que vous le vouliez ou non, mon pau- 

vre Olivier, la vérité est ce qu'elle fÙLU-ft| 

patriotique. — Jeudi 

hôtel de la 

pour contenir 

ies nombreux auditeurs de Saint-Béat, 

renforcés de ceux des villages environ- 

nants et groupés pour entendre la pa- 

role éloquente de M" Bonrepaux avoué 

près le tribunal de Marseille 

Le conférencier nous a retracé la vie 

du maréchal Gallieni, gloire nationale, 

que notre petite ville est fière et ho- 

norée d'avoir vu naître 

A cette conférence assistaient : Mme 

Martin, sœur du maréchal ; Mme 

Grass, fille de Gallieni : M. Grass son 

petit-fils . Mlle Saint-Paul, sa petite- 

nièce ; sa famille était entourée de pa- 

rents et d'amis, heureux de rendra 

hommage à la mémoire du grand sol- 

dat et de grand Français. 

Nous donnerons un ' résumé très ré- 

duit du beau discours de Me Bonte- 

paux 

A l'heures où les Français parais- 

sent se complaire à ignorer leurs gloi- 

res nationales, il est réconfortant de 

constater avec quels soins pieux M» 

Bonrepaux nous a restitué un t Gallie- 

ni a dans la noble tradition de nos hé- 

ros légendaires. 

Taxe du pain. — A partir du 15 août 

et jusqu'à nouvel arrêté le pain est 

taxé à 1 fr. 80 le kilo. 

MURET MIREMONT 

Cérémonie de Saint-Roch. — Il existe, 

dans notre commune, l'ancien et très 

respectable usage de procéder dans la 

matinée du premier jour ouvrier qui 

suit le 15 août, â la bénédiction litur- 

gique des animaux de ferme et de tra- 

vail, de tous ceux qui servent à l'em- 

ploi ménager ou domestique. 

Cette pieuse coutume se place s. us 

le patronage ("3 saint Roch qu'on invo- 

que spécialement en vue d'éloigner le 

fléau des épidémies. 

Il nous plaît de déclarer que c'est un 

honneur insigne pour notre paroisse 

d'avoir su conserver et perpétuer cette 

touchante et efficace dévotion envers 

saint Roch. Le malheur des temps a 

voulu qu'e'le resplen fisse avec moins 

d'éclat que par le passé; le souffle d'in- 

différence, et surtout de négligence n'a 

pas épargné Miremont. 

La raison n'en est que plus forte de 

réagir contre une telle tendance et nous 

cor sidérons comme un devoir de redire 

à nos amis, à tous les fidèles que comp- 

te 1' « Express » daifs la région qu'il 

leur appartient de maintenir la 'tradi- 

tion, et de la faire revivre si quelques- 

uns lavaient oubliée 

L'heure n'est plus aux abstentions 

coupables, il faut savoir affirmer pu- 

bliquement la foi chrét'enne tant sur 

le terrain spirituel que dans l'ordre des 

choses temporelles 

Espérons d^s lo.s qu'à l'occasion de la 

mosse et de la cérémonie en l'honT/eur 

de saint Roch, le bon vouloir sera re- 

haussé par le sentiment de la confiance 

tnvtrs les saints et que demain matin, 

[ à l'heure fixée par M. le curé nombreux 

seront les possesseurs de bétail qui 

voudront amener leurs animaux au ter- 

rain de la Côte des Pères et sur la place 

Marengo. où passera la bénédiction du 

prêtre. 

Devoir oblige. A chacun de le com- 

prei.dre ! 


JJiMAJNUtlK 10 AOUT 193B 

LA JOURNEE SPORTIVE 

HIPPISME! I S 

m***********^ L S S U )C I }f m 13 10! U ^5 s 

. nraiSUII I C î PRIX DE PLAISANCE M I 

A UtHUÏSLLt (attela); 10.000 francs; 2.300 mètres. _ I I 

29 

u i 

21 • 

9 50 

Deauville. 15 août. 

PRIX DE DOZULE 

10.ouo francs; 2.000 mètres. 

« incendiaire (Smith) G 

à M. James Hennessy P 

« Mon-Dra.gon-11 iMonnier) 

à M. H. de Chamdecay P 

3. îiulato (Piergiovannll 

a M. P. Declocat P 

Non placés . Sahre-au-Clair, I.e-Klrghiye, 

Tibi. Caresse, Rebuffade, Témérité. 

DistaOcess : Une demi-longueur, une tête; 

une têt '. 

Durée : 2' 16" 3/5. 

Incendiaire (Pomdoland et Brnleuse). en 

traîné par G. Batchelor. 

PRIX D' HO U LG AT E 

12.000 francs; 1.200 mètres. 

1. République (Johnstone) G 12 ». 

à M. P. Wertheimer P i »» 

8. Nica (Brethes) 

à M. Robeit Lazard P 8 50 

3. Ada (Elliot) 

à M. Boussac p io 50 

Non placés : Sainte-Alice, Malicorne. Se- 

diagestatoria, Daugtful Pride. La-Favorite. 

Durée : Y 17" 1/5. 

République (Chateau-Bouscaut et Démo- 

cratie), entraîné par A. Swann. 

PRIX DE KERGORLAY 


1. Le-Vizir (Rochetti) G 21 50 

a M. André Schwob P 9 50 

g. Quorn (Bridgland) 

à M. J.-E. Widener P 9 

Non placés : Hors-Bord, Sonof, Troy, 

Bouillon, Patachon. 

Durée 3' 20" 4/5. 

Distances : Deux longueurs et demie; deux 

longueurs et demie 

Le Vizir (Clarissimus et La-Pompadour), 

entraîné par D. Torterolo. 

GRAND HANDICAP DE DEAUVILLE 


t. Sangui"etto (Duforez) G 26 

à M. Jean Stern P 23 

2 Monarkie (Laumaln) 

à M. Robert Cruet P 22 50 

3. Goutte-d'Or (Kaiser) P 47 50 

Non placés : Le-Cyclone-II, Quatre-en-Chif- 

1res, La-Spezia, Rasibus, Zuenoula, Giska. 

Kenzo, Evianbis, Latour, Javelin, Bon-Allia- 

go, Cosquiila, Swet-Mtss, Hellespont, Andfi- 

nople, Rochetta, Sagar Madhinia. 

Distances : Trois longueurs-, une longueur 

et demie-, une courte tète. 

Sanguînetto (Rialto et Seraphlne). entraîné j 1 

par A. lîobert's. 

1. Hachette (Vrommant) G 21 50 

a Mlle Vrommant p 10 .. 

Intrigant (A. DesmedM 

il M. P. Pelrsegaele P 23 »» 

Hiroine (Tambcti 

A M. 1! Netter P 14 ». 

Non placés : Hemione-.M, Hemiànthus, 

KazaO. Guerrler-Il, Jerry-Boy, Garouge, 

tienne. Hollyanle, Gilliath. .1 itn Mac-Kinney. 

Galifax. Irmack, Grossomodn. 

Durées • 3' 19" 2/5; 3' 20"- 3' 20" 4/5; 

3" 24". 

Hachette (Ouistiti et Torpille), entraîné par 

A. Vrommant. 

PRIX DE L'ASSOMPTION 

(attelé); 10.000 francs; 2.000 mètres. 

G 20 50 

P 10 »» 

Le Hongrois Kabos champion olympique du sabre 

La 

l-Fly (Monsieur) 

à M. A. Royer 

2. Isidore-lll (Simonartl) 

à. M. L. Bernardin P 11 50 

3. Sakura-Belwin (Bouille) 

à M. M. Mertens P 33 50 

Non placés . 1-Dédê. «Harceleur, 'F.cliec, 

Hudson, Native, Girl, Indore, Kvonpmus, 11- 

Trotte, Ganeca. Lindy. Volo. Mig-DeaO. 

Durées ; 2' 53 '.' 1/5; î' 5i"; r 55" 1/5. 

l-Fly (Tienneval et Tempête), entraîné par 

Th.- Monsieur. 

PRIX D'ANVERS 

(monté)-. 12.000 francs; 2.800 mètres. 

1. Gare-à-Tol (Carre) G 45 »» 

à. M. G. Piehot p 8 » 

2. Gourcheiles (Forcinal) 

à M. A. Forcinal P 11 50 

3. Hernani-IIl (Riaud) 

à M. L.-O. Roderer P 6 50 

Non placés : Trustworthy, Circe-lV. Idole- 

de-Pâques, Home, Varaville. lseghem, Jez- 

rael. Hollyhood, Roman, 

Care-à-Toi (Ultimatum et Me-Blanc M), en- 

traîné par L Carré. 

PRIX DU LUXEMBOURG 

attelé), sOOiC francs, 2.8O0 mètres 

Hongrie remporte le tournoi de water-polo devant l'Allemagne 

les Français lean Despeaux et Roger Michelot vainqueurs olympiques 

Mils iiycis et mi-lourds. Trllz est battu pour la troisième place 

L'Américain Wayne champion olympique de 

des 

haut 

La Hollandaise Mastenbroek remporte !e 400 m. nage libre dame 

Enfin, succès japonais dans le 200 mètres brasse remporté par Hamuro, 

dans le 1.500 mètres gagné par Terada devant Medica 

La quatorzième journée 

vo 

et 

G ;-7 .. 

p 12 a.. 

p 

1. jessie-B. (pi ttoni) 

a. M. A. t'e Brabaudère 

2 Jeannette-» (Vanlandeghem 

à Mme "! Monnet 

' Jaffna (Ta- ih, ri. 

à M. t; .'J? 1 ' ;, p fr. 

Non placés ipe; Ion-ll, Eplso*' It.i.us- 

B Jacky-V, L.a" ,( B. inaudi-D, Juo'lir. 

Durées : V bit" 1/5; 3' 55' 1/; ; 57' M- 

3 57" 7/10. 

Jessie-B (Passeport et Anna-Maloney). en- 

traîné par va. XLI degehm. 

PRIX DE POPINCOURT 

(attelé); 8.000 francs,- 2.300 mètres. 

PRIX DE CABOURG 


1. Calloway (Thompson) G 23 50 

A M. S. Gutlimann p 7 »» 

2. Sam y (Hervé) 

à M. F. Bertrin P 5 50 

3. Palos (Russel) 

à M. F. Ce A. TJnzunc P 11 50 

Non placés : Bird ot Paradise, Zodiaque, 

Fairpax. Innova, Rao, Sahib. 

Distances : Une longueur et demie; deux 

longueurs; deux longueurs. 

Galloway (The Mac Nab) et Kilberluy), 

entraîné par J. Torterolo. 

PRIX DE DEUX 


1. Prince.Rouge (Semblât).. G 40 50 

10 »» 

P 18 50 

P 7 50 

Belarius, 

dêmi-lon- 

Khenis (Choisselet) G 18 »» 

à M. D. Jeanne p 11 »» 

2. Jaiapine (Desrnedt) 

à. M. /. Dabàlette P 19 50 

Non placés ; Jeune-Gaby, Jouy-D, Kon- 

sola, Jinney. Dor, Ratalant. 

Durées . 3' 22" 2/5- 3' 22" 4/5; 3' 25" 3/5. 

Khenis (Boléro et Sornette), entraîné par 

A. Choisselet. 

HOCKEY 

à M. A. Vidal 

2. Organeau (Smith) 

à M. J. Hennessy 

3. Morvillars (Bridgland) 

à M. Ed. Jonas 

Non placés : Denver Faraud 

Prince-Achille, Maranne. 

Distancer, ; Courte encolure; 

Kueur; une longueur. 

Prince-nouge (I.e-Débardeur et Ïo-San 

entraîné par W. Head. 

Deauville, 15 août, 

demain courses à Deauville. Partants 

montes probables : 

PRIX DES ROCHES 

(A vendre aux enchères) 

10.000 francs, 900 mètres 

182. Franchise iVillecourt). 163. Clo- 

ton (Johnstone), 164. April Shcwer 

(Miidgland). 165. Kayak (Sables), 166. 

îahra (Sautour). 

FKIX DU CONSEIL GENERAL 

15.000 francs. 1.600 mètres 

261. Gay Recruit (Semblât), 263. Blue 

Bell III .Russel), 275. Nu Tête (Johns- 

tone), 266. Le Balayeur (Smith), 267. 

Treignau (Hervé). 

PRIX DU HAVRE 

ïMixte): 15 000 francs, 1.200 mètres 

361. Antares (Smith), 362. Makila 

'(Johnstone), 363. Magic Grey (Delau- 

rie), 364. Bonne Espérance (Piergiovan), 

365. Impératrice (Allemand), 366. Hue 

Cocotte iRabbe), J67. Hira (Duveau). 

' ire. Maiheure isement, Devos 

eut des renvois très laibles qui permi- 

rent à Hourcade de jouer constamment 

sur lui par des pelotes très puissantes. 

Le joueur parisien fut ainsi fatigué; 

n»ammoins, ses deux coéquipiers ourent 

endiguer les assauts adverses et, ainsi, 

deux égalisations se jouèrent à 8 et à 

U. n*s lors les Basqi'es prirent insensi- 

blement l'avance qui leur permit de ga- 

ener par 50 à 33. malgré de vives réac- 

tions des deux avants parisiens. 

Puis ce fut la partie au grand chis- 

tera Après de longs préliminaires poul- 

ie choix des pelotes Mauléon, cham- 

pion de France (Vigneau, Aguei, Re- 

calt) obtient le but. Le S. C. U. F., re- 

présenté par de Bousque à droite, Gar- 

sa roue arrière ; à la sortie de Monté- 

limar nous attendons dix minutes sans 

le voir surgir. 

,A Saint-Vallier, Rossi, l'un des favoris 

crève. 

La première côte sérieuse est celle 

du Roussillon. Bertocco, Le Drogo, Cat- 

teuw et Hermitte sont les premiers, a 

trouver cette» côte difficile. 

Il y a de nouveau 24 coureurs en- 

semble lorsque Vienne est traversée à 

14 h. 32. Il n'y a plus que 32 kilomè- 

ties pour arriver aLyon . 

Sept coureurs arrivent ensemble dans 

le parc de la Tète d'Or et pénètrent 

roue dans roue sur la piste. 

A la cloche, Soffietti attaqué, suivi 

par Cassin, malgré un bel effort de ce 

dernier, Soffietti l'emporte; il bat son 

camarade d'une demi-longueur, tandis 

que Hardlquest finit, relevé d'une lon- 

gueur. Louviot est nettement battu. 

Classement : 1. Sotfietti (Lyon), en 

9 h. 24'35": 2. Cassin (Lyon), à une de- 

mi-longueur; 3. Hardiquest (Belge) ; 4. 

Louviot- 5. Bettini; 6. Yelamos; 7. Alba- 

ladeud; 8. Slaviero; 9. Hendrickx (Bel- 

ge) ;10. Nardi; 11. Kalmes: 12. Kuts- 

Lach (Allemand); 13. Vergili; 14. On- 

garo; 15. Bonnefond; 16. Christiaens ; 

17 Lainure; 18. P. Magne; 20. Garcia, 

21. Godard. 

PARIS-SAINT-JEAN-D'ANGELY 

A GRANÇOIS ADAM 

La i* étape Paris-Tours 

Tours, 15 août. 

C'est ce matin, à 10 h. 20 qu'a été 

donné au bas du pont nord à Saint- 

Cloud, le départ de la première étape 

du premier Paris-Saint-Jean-d'Angely, 

disputé sur le parcours de Paris-Tours. 

Il manquait au départ quelques ins- 

crits de valeur, notamment Marcel Bi- 

dot, Fontenay, le Balge Wauters et le 

pistard Emile Ignat. 

Dès le départ, on assista à une fugue 

dans la côte de Picardie, de Noret, De- 

benne et Blanchon qui prirent rapide- 

ment 400 mètres au peloton, niais cette 

fugue devait connaître l'insuccès, car 

tout d'abord Blanchon Tevint dans la 

traversée de Versailles, puis peu avant 

Rambouillet, ce fut autour de Debenne, 

Noret demeure seul en tête, n'insiste 

pas. 

A Chartres, on ne notait que de ra- 

res lâchages entre autres Beiliard, Be- 

noit Faute et Sigorini. La bataille re- 

prit avant ia traversée de Bonneval. 

On assista à une échappée de Pages, 

Coralini. René Bernard et Je Belys 

François Adam. 

Par la suite, les lâchés de valeur fu- 

rent nombreux, car la coursa était ren- 

due pénible par ia chaleur, 

un nota en tête quelques change- 

, ments. Ce fut d'abord Pages qui se fit 

En résumé défaite très honorable du lâcher, puis ce fut au tour de Coralini. 

Le Belge Adam et le Parisien René 

Bernard ne furent plus alors inquiétés 

S. C. U. F. par 60 à 4L Les Parisiens 

jouèrent, peut-'on dire, deux contre 

trois et les Basques furent quelque peu 

médusés par une résistance sur laquelle 

il ne comptait point. — FITOS 

PENSER 

à ta publicité 

: — : c'est : — : 

faire preuve 

d'intelligence 

commerciale 

et c'est avec 5 minutes d 'avance qu'ils 

atteignirent Tours où sur la piste du 

vélodrome, le Belge prit aisément l'a- 

vantage sur le Fiançais 

1. François Adam (Belge), 213 km. en 

fi h. 58'; 2. René Bernard, à trois lon- 

gueurs; 3. Cailni, en 7 h. 2'55''; 4. Pa- 

ges, 5. Bon; 6. Mauelair 7. Coralini, 

7 h. 3'15": 8. Buttafocchl en 7 h. 5*7''; 

9. Clochard: 10. Gamard; 11. Auville; 12. 

Bradant; 13 l)emetrio : 14. Yzorche. 

PARIS-LILLE 

Paris-Lille, organisé par la F. S. G. T. 

a donné le classement suivant : 

1. Courtequise (St-Amar.d). les 235 

kilomètres en 6 h. 24, 2. Pewisicak; 3. 

Londres, 15 août. 

La réunion de White-City a débuté 

par une desillusion. 

On apprend, en effet, que l'Améri- 

cain Cunningham s'est perdu dans Lon- 

dres et ne pourra de ce fait participer 

au relais de 4 fois 880 yards contre 

l'empire britannioue. Il est remplacé par 

son compatriote Young. 

Résultats 4 fois 880 yards 2 milles re- 

lais : 1. Etats-Unis, 7' 35" 4/5. Nouveau 

record du monde., ancien 7' 41" 1/10 ; 

2. Grande-Bretagne, 7' 36" 6/10. 

4 fois 100 yards relais : 1. U. S. A., 

37" 2/5 : 2. Grande-Bretagne. 

Le 4 fois 100 yards fut sans histoire. 

Wykoff prend le '"^part pour l'équipe 

américaine, Glicki-îi conserve un mè- 

tre d'avance sur Pennington, Jesse 

Owens, le champion olympique des 100 

et 200 mètres, prend le troisième re- 

lais dans le virage. H laisse Sweenez 

sur place. Il termine avec 8 mètres 

d'avance sur le Sud-africain TTieunis- 

sen. 

3 milles relais : 1. Angleterre ; 2. 

U- S. A. 

Lovelock et Ward partent en tête et 

augmentent leur avance. A deux kilo- 

mètres de l'arrivée, Lovelock s'enfuit de 

son stylo facile. On espère qu'il va bat- 

tre le record du monde, mais il s'en 

faut de 24". Il gagne l'épreuve en 

14' 14" 8/10. Burns est second à 30 mè- 

tres. L'Américain Zamperini est troisiè- 

me à une vingtaine de mètres. 

120 yards haies : 1. Towns (U. S. A.)' 

14" 4/10 : 2. Pollard (U. S. A.) ; 3. Fin- 

lay (G.-B.). 

Le mille relais en 3' 10" 6/10 

record du monda 

Un second record du monde a été 

battu à White-City, c'est à, l'empire 

britannique, cette fois-ci. qu'est éenu 

l'honneur d'abaisser le meilleur temps 

réussi au monde sur le 4 fois 440 yards. 

L'empire britannique a couvert le mille 

relais en 3' 10" 6/10. L'ancien record 

était de 3' 12" 6/10 appartenait à l'Uni- 

versité américaine de Stanford. 

Encore un record du monde battu 

Un troisième record du monde a été 

battu. L'équipe des Etats-Unis, compo- 

sée de Hornbostel. Venjke. Rcmani et 

de Cunningham, a battu le record du 

monde des 4 milles relais 4 fois 1 mille 

en 17' 17" 2/10, ancien record 17' 21" 

4/10 à Illinois Athlétic-Club. 

L'équipe anglaise termina a 40 mètre*. 

Saut en hauteur : 1. Johnson, 2 m. 01 

record britannique ; 2. Albriton, 1 m. 

97 1/2. 

Saut à la perche : 1. Meadows, 

4 m. 32 : 2. Brabet. 4 m. 11. 

Lancement du poids : 1. Torance, 

15 m. 75 ; 2. Francis, 15 m. 70. 

î " ASSOCI AT iôïïl 

n 

aenHnHEBBHSBHHHiseiEœannBE; 

A MARSEILLE 

L'Olympique de Marseille bat Sèta 

par 6 buts à 3 

Le début du match vit un assez net 

avantage des Marseillais s'inflitrant 

avec bonheur dans la défense sétoise. 

Sas et Miquel particulièrement en ver- 

ve donnent d'excellentes balles à leur» 

partenaires, et malgré son brio tou- 

jours aussi grand, Lieuse doit s'incli- 

ner sur un shoot de près de Zermani 

et concéder peu après un second but 

à Kohut. L'ailier droit sétois Kamarata 

réduit cet écart en mettant â profit une- 

erreur de Gonzalès pour battre Tricon 

d'un tir violent et précis au ras de la 

verticale. 

Avant le repos. Kohut marque enco- 

re, puis Zermani limite, tandis que le 

même Kamarata surgissant entre les 

arrières olympiens, longs à se placer, 

sur un coup franc, trompe à nouveau 

Tricon à bout portant. 

Après le repos, Kohut opère au cen- 

tre de ia ligne d'attaque et sa met en 

vedette par d'Impeccables ouvertures 

sur ses extrêmes. Sur l'une d'elles, 

Zermani marque un cinquième but. 

Weiskopf en rate un autre d'un che- 

veu, mais Kohut l'instant d'après, tire 

loin et surprend Llense qui ne 

peut quer amasser le ballon au fond 

de sa cage. C'est alors que Sète se ré- 

veille, tandis que Marseille s'effondre. 

Mester. Miquel et Sas ne sont plus 

en course, tandis que Kohut se montre 

nonchalant. Un long moment Marseille 

flotte et Tricon est sérieusemeni mena- 

cé. Sur la fin, il concède un but, et M. 

Vezolles renvoie les équipes au ves- 

tiaire. 

BIIIIE' 

TENNIS 

a 

D 

O 

L' 

a lia -^KRr »t3aBnBIR «IIHHKnnB-""- ' 

Mme HENROTIN VICTORIEUSE 

EN AMERIQUE 

New-York, 15 août. 

Au championnat Dtlest, à Rve, Bud- 

ge s'est qualifié pour la finale "du sim- 

ple messieurs, en battant Parker par 

4/6, 7/5 6/1. 8/6. 

M" Henrotin s'est qualifiée pour la 

finale du simple dame en battant A, 

Marble par 6/1, 8, 6. 


DIMANCHB 18 AOUT 103B 

RENSEIGNEMENTS 

MILITAIRES 

Il Mt révondm, sou* cette rubrique, 

t tout* demandé d* renteujnement* 

tmamtêtntt d'un» tomme de » franc*. 

fi est. en outre, répondu directement 

r lettre, moyennant la tomme de 

truite*. 

MM, CarcaHonne. — En raison des 

xmnaissances et aptitudes spéciales que 

possède lo sergent du génie, votre fils, 

libérable du service actif, en octobre 

prochain, je considèro qui' est de son 

Intérêt de poursuivre la carrière mill 

tairte, de préférence aux autres carrières 

encombrées d'un grand r ombre de candi- 

dats. C'est pourquoi je suis d'avis qu'il 

agira sagement en contractant rengage- 

ment dans le corps auquel il appartient, 

de durée suffisante, à partir du 3 oc- 

tobre 1936, date lixée pour le retour 

dans ses foyers en vu? de son admis- 

sion future à l'Ecole du génie de Ver- 

sailles. 

Le concours est ouvert aux sous-offi- 

ciers de l'armée lorsqu'ils possèdent deux 

ans de grade, au 31 décembre de l'année 

où ils sont admis à concourir. Cnaque 

année, les militaires désireux d'être au- 

torisés à se présenter aox examens d'en- 

trée à l'Ecole des sous-officiers élèves 

officiers, adressent leur demande au gé- 

néral commandant leur région militaire, 

appuyée du dossier établi par le chef 

de corps. Pour détails complémentaires, 

l'intéressé peut consulter, au bureau du 

trésorier du îégiment. l'instruction spé- 

ciale relative à l'Ecole du Génie. 

Carte de combattant, — Le tableau A 

arr.exé au décret du 1« juillet 1930, dé 

signant les formations do l'armée de 

terre, dont le personnel a droit à la 

qualité de combattant, ne mentionne 

pas les prévotés. De ce fait, les anciens 

militaires ajant servi aux armées, dans 

les légions de gendarmerie, n'ont pas 

droit au titre de combattant, à moins 

qu'ils aient reçu une blessure de guerre. 

Toutefois, les personnes ne remplissant 

pas les conditions de l'article 2 du dé- 

cret précité, peuvent, individuellement, 

en vertu de l'article A, demander à bé- 

néficier de la qualité de combattants. La 

décision est prise par le ministre des 

Pensions. 

Blessures de guerre. — Aucun texte 

actuellement en vigueur ne prévoit l'as- 

similation d'une maladie exotique à un? 

blessures de guerre. 

Insigne ces blessés. — L'insigne des 

blessé» et réformés de guerre, a été créée 

pendant la guerre 1914-1918, pour distin- 

guer, à ce moment, ceux qui rendus a 

la vie civile avaient accompli leur devoir 

au cours des hostilités. L'institution ul- 

térieure dès médailles commemoratives 

permettant cette distinction, l'autorisa- 

, tlon de porter l'insigne des blessés et- 

réformés n'est plus accordée depuis le 

81 Janvier 1921. (Réponses du ministre. 

N 92 ) 26, r. i% la Péplniéra, Tarit 

Musique de ohambre 

t heures, Bruxellea Franffai» : Récital de 

piano (Schumann, Chopin. Qullter). — 12 h.: 

Radio-Pari» : Concert d'orgue (Clérembault, 

Grtgny, Dandrleux). — iè heures. Radio- 

Cité : Récital de piano (Ravel, Mayer). — 

15 heures, Bruxelles Français : Récital d'or- 

gue (Haydn. Haendel. Wagner). — 19 heu- 

res, Bruxelles Flamand . Récital de piano 

.Schumann, Brahms. Chopin). — 21 h. 50, 

Suisse Romande : Trio. 

Musique légère 

19 heure», Renne»-P. T. T. : Œuvre» d'Of- 

fenbach, Chaminade Fall Waldteutel. — 

12 heures, Strasbourg-P. T. T. . Œuvres do 

Suppé, Strauss, Gilbert. — 18 h.' 30, Rennes- 

P. T. T, : Concert de Jazz. — 17 heures, 

Radio-Cité : Orchestre de danse de chez 

« Langer ». — 2- h. 30 Radlo-Clté .- Orches- 

tre du Cabaret « Shangal ». 

Théâtre — Sketche» 

17 heures, Paris-P. T. T. : « Le Tlcorne 

enchanté », de Th. Gautier. — 20 h. 30, 

Bordeaux-P. T. T. : < Tartuffe ». de oMllère 

(Comédie Française). — 21 h 30, Radio-Paris: 

« Indiana », de Ch. Mérê. — 21 heures, Poste 

Parisien : « Le verre de vin blanc », de 

Waclitausen. 

Emission» varléee 

15 h. 30, Radto-Parl» . Causerie catholique. 

— 18 heures, Suisse Romande : Jeux Olym- 

piques. — 13 h. 30 Radio-Paris : Jeux Olym- 

piques. — 20 h 35 Luxembourg : Jeux 

Olympknies. 

Emission» religieuse» 

Radlc-Parls, 12 heure» : Concert d'orgue, 

par P. Marcllly : Dialogue de Nicolas (Grl- 

gny) ; Musette (Dandrleux) : Caprice (Clé- 

Tembault) ; Improvisation sur un thème li- 

turgique (Marcilly) • 12 h. 3o : Causerie ca- 

tholique par le R. P. Carré : « Regards 

sur Jésus : Le Tegard de Madeleine. 

Bordeaux-Sud-Ouest, il heures : Causerie 

religieuse. 

Luxemhoung, il h. 30 : Causerie rellgleuee, 

par M. l-abbé Gaucheron . « Lee conditions 

spirituelles de la paix. » 

Suisse Alémanique, 10 heures : Prédication 

catholique. 

Rome III Milan II. u heure» : Messe 

chantée de Florence. 

Budapest, u heures . Service religieux 

catholique, 

.Vienne, 8 h. 45 : Messe en ut. de Bruckner. 

StAOlO-TOULOUSa 

Il h. 40 i Morale professionnelle (Suite) : 

« Professeurs et littérateurs, artistes et poè- 

tes », par M. l 'abbé Sorel. — il h. 45 : Ser- 

vice religieux du Culte catholique. — 12 h. : 

Nouvelles de la matinée. — 12 h 2o . Mélo- 

dies. — 12 h. 4ç : Orchestre musette. — 

,13 h. 07 : Fantaisie radiophonique : «' Au 

Paradis des valses. — 13 h. 4o : Orchestre 

opérette. — 13 h, 55 : Premières nouvelles 

de l'après-midi ; Communiqué de l'O. N. M. 

— 14 heures : Service du Culet protestant. 

— 17 heures : Orchestre musette. — 17 h. 15; 

Chansonnettes. — 17 h. 35 : Orchestre jazz.— 

17 h. 45 : Chansons enfantines. — 17 h. 55 . 

Dernières nouvelles de l'après-midi. — 18 h.: 

Orchestre de salon. — 18 h. 15 : Air» d'opé- 

rettes. — 18 h. 55 : Orgue de cinéma. — 

19 heure» • Mélodies. — 19 h. 40 : Orches- 

tre viennois. — so h. 25 : Comédies musi- 

cales. — 2o h. 40 : Orclhestre musette. — 

20 h. 65 . NouveDe» de dernière heure i 

Chronicrue toulousaine. — 21 h. 10 : Fantaisie 

radiophonique : « Les Mamans ». — 22 heu- 

res : Concert sur « La Veuve Joyeuse ». — 

22 h. 40 : Orchestre créole de la boite à mu- 

sique. — 22 h, 55 : Nouvelles de dernière 

heure. — 23 h. 15 : Orchestre de salon. — 

23 h. 40 . Marches, chants militaires^ —- 

0 h, 20 : Orchestre Philharmonique* — 

0 h. S0 : Bulletin météorologique régional. 

TOULOUSE-PYRENEES 

10 bernes i Relal» de Paris-P. T. T. Con- 

cert donné par 1 orchestre Locatelli. —*'l2 h.: 

Journal Parlé Ipremière émission), présenté 

par M. Louis Lespine. — 12 h. 15 : Relais 

de Parls-P. T. T. : Concert-jazz symphonl- 

que. — 13 heures r Informations sportives ; 

Météo. : Informations. — 13 h. 30 : Reprise 

du concert. — 14 heures : Disques ; Pro- 

gramme de» spectacles de Toulouse. — 

14 h. 15 , Relais du Poste National : Musi- 

que variée. — 14 h. 45 : Relais du Poste Na- 

tional : Concert de musique 6ymphonique 

par l'orchestre national. — 17 heures : Re- 

lais du Poste National : Concert de musique 

légère variée. — 18 heures : Relais du Poste 

National : Radioreportage des Jeux Olym- 

piques de Berlin. Clôture des Jeux Olympi- 

ques. — 18 h. 30 : RadloJournal de France. 

— 19 h. 30 : Conférence : « Lenga d'Oc », par 

M. l'abbé Salvat. mainteneur des Jeux Flo- 

raux, majorai du Félibrige. — 19 h. 45 : Dis- 

ses. — 2o heures . Journal Parlé (deuxiè- 

me émission). — 20 h. 20 : Communiqué ; 

Disques. — ao h. 45 . Diffusion, depuis Ville- 

franche-de-Ro?*igue. de « Souvereine », piè- 

ce régionaliste cnEmile Roudier. — 22 h. 30 : 

Dernières Informations. — 22 h. 45 : Relais 

de Paris-P. T. T. : Musique de danse. 

MODÈLES NOUVEAUX _ TRAVAUX GARANTIS 

CIMENT — GRANITOS — PIERRES — GRANITS 

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complètement. 

' Devant

16 août 1936 - Bibliothèque de Toulouse - Mairie de Toulouse

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