es 1916 - Bibliothèque de Toulouse

VENDREDI 3 «*ES 1916 

Organe quotidien de Défense Sociale et Religieuse 

26° ANNÉE -, ^| 8,453 

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oentlmes 

ÉDITIONS RÉGIONALES 

Lot, Amyron. Corrtze. Cantal 

Qer», W-P&rëntfi, fi^-Pyrénies.Lanuet 

Tatrn-et-Garonne, Lot-et-Garonne 

Rédaction et Administration: Toulouse, rue Roquelaine, 25 

BUK.H3A.TJ3C A. PAR»! 86, RUB 

ÉDITIONS RÉGIONALES 

Tarn, ilude, Hérault, Pênées-Orient''» 

Haute-Garonne, Ariège 

Edition du matin spéciale à Toulouse 

— 

«-es annonces sont reçues a. Paris dan» 

toutes 109 agences «la publicité ; a Toulous* 

aux bureaux du iottvxuî, es, rue RequelainOi 

et chez tous nos correspondant», — Le tarif 

co la publicité est envoyé fratt«o Bar demande* 

G 

utur Empereur 

'Autriche 

SSSSSê^SSSK I ECHOS DE GUERRE 

Si l'empereur fmi^S&SSÀ£ 

mourir, cet événement m^toait il ta P 

£3* la paL ; il paê 

= 

«maria 

France, ce qui est d'autant û\,Jr^ 

Ufijble que dans les veines de sa tennne 

coule le, sang des Bourbons et que celte_ ci 

n'a' jaimais perdu l'occasion de proeiainei 

qu'-eMo tire orgueil d'être l'arnere-petite- 

fllle de Charles X, ce qui n'empêche pas 

'l'empereur d'entourer le ménage de sa plus 

-fendre sollicitude. , 

Il sèmèle donc que rare-hiduc-herrtier 

pourrait conjurer l'exécution des desseins 

criminels qu'on étudie au Ballplatz. 

Mais c'est un jeune homime qui n'a pas 

été préparé au grand rôde dont la mort de 

François-Ferdinand l'a investi à 1 impro- 

viste. "Sans doute aussi, tes auteurs du com- 

plot ourdi contre la Serbie ont-ils négligé 

(jg le consulter. 

« Dans aucun des rapports que nous pos- 

sédons sur les péripéties des journées qui 

constituent le prologue delà guerre, il n'est 

jamais question de lui, dit à ce propos M. 

Ernest Daudet dans un article qu'il consa- 

Éâcre à « la Cour d'Autriche » dans le Cor- 

respondant ; on ne constate nulle part sa, 

préséance, de teille sorte qu'on peut se de- 

toarider si l'archiduc-héi^tieir a été initié 

aux questions qui s'agitaient dans les con- 

férences ministérielles, où nous ne voyons 

figurer, à côté des fonictiionu'aaTes austro- 

îhongrois, que l'amibassadeur d'Allemagne, 

péri-table chef d'orchestre dans le concert 

infernal dont on rfdige le programme ». 

La question n'est donc pas résolue de sa- 

voir si, dans ces circonstances émouvante®, 

l'archiduc Charles-François-Joseph a été 

acteur ou, pour mieux dire, partie diri- 

geante. Le rôle du jeune prince n'aurait été 

que celui d'un témoin, et d'un témoin dé- 

pourvu d'influence. 

Ce qui confirme cette supposition, c'est 

sa conduite envers ses (beaux-frères, les 

princes Sixte et Xavier de Bourbon-Parme. 

Dè? l'ouverture des hostilités, ces jeunes 

princes quittèrent l'Autriche et multipliè- 

rent les démarches pour se faire admettre 

dans les aimées de la Triple-Entente. Loin 

de les Marner, l'archiduc-héritier les défend 

contre les membres de la famille impériale 

qui les attaquent. 

« Ils sont bien libres de faire ce qui leur 

plaît », dit-il. 

Notons, en passant, que le sentiment de 

l'archiduc est aussi celui de François- 

Joseph. Lorsque les deux princes firent au 

«souverain leur obligataire visite d'adieu, 

celui-ci leur dit : 

H Faites votre devoir ! » 

* feât onse inattendue et déconcertante, si 

gpon songe qu'au même moment le vieil 

empereur assuspaait délibérément- ou selais- 

; sait imposer la responsabilité de la guerre 

et ne craignait pas de se faire le complice 

de ceux qui l'ont déchaînée. Ce n'est pas, 

du reste, la seule contradiction que nous 

présente l'attitude de François-Joseph en 

ces heures critiques- 

Un .matin, l'un des fils du comte d'Eu, le 

Prince Antoine, qui sert depuis treize ans 

dans l'année autrichienne, obtient d'être 

reçu par Sa Majesté. 

« Sire, lui dit-il, je suis Français ; je ne 

Peux porter les armes contre ma patrie ; je 

Ko dois à. elle et je supplie l'empereur de 

rue relever de mon serment de fidélité ». 

« C'est fait ! déclare François-Joseph. Je 

v °us approuve ». 

Pans sa, bouche, le mot est troublant. 

Wfl 

a été dit comme si, dans la cous. 

f!fnee de ce vieil] and couronné, le gen- 

MioniTOe., tenant à honneur de se montrer 

unevalercsque, parlait plus haut que le sou- 

verain, qui no recule pas devant un crime. 

Ainsi, pour l'empereur camime pour l'archi- 

Muc-héritier, se pose un -point d'interroga- 

tion auquel il n'a pas été et ne sera peut- 

-être jamais répondu. C'est la même incer- 

. Rude que pour l'arc.hidtuc assassiné à Sera- 

Jevo, pour François-Ferdinand, sur qui un 

logement définitif sera impossible tant que 

ne sera pas dissipé — sii toutefois il doit 

Ifêtre quelque joui- — le mystère dont se 

sont entourés, jusqu'à la déclaration de la 

guerre, les ministres austro-hongrois. Pour 

y parvenir, un immense effort est fait en 

'-e nioment. 

s,!?' 31 ^ M. Ernest Daudet, l'écrivain an- 

«mT* f cnr y Wickham Steed croit savoir 

r*S

VENDREDI 3 MARS ltttfc 

LE TSAR REVIENT DU FRONT 

Pétrograd, 2 mari.. 

L'empereur est rentré & Tsarkoie-Selo. ye- 

joant du quartier impérial. 

CHUTE IMMINENTE DE TRIEBJZONDE 

Paris, 2 mars. 

D'après des nouvelles dignes de foi, l'armée 

misse avancerait rapidement vers Trébizonde. j 

La ville a été évacuée, depuis plusieurs J 

liours par les autorités turques et par les trou- I 

nés oui s'y trouvaient et qui considéraient 1 

luu'une résistance n'était pas possible. 

Il v a doux Jours, à Constantinople, tout le 

monde s'attendait à la chute du grand port 

libre de la mer Noire. 

Lo Kouvernemcjat tuco n'a rien îait pour dé- 

mentir ces bruits, qui ont pris dans le public 

urne crande consistance, en causant une dé- 

pression profonde. 

Le mécontentement centre l'Allemagne, très 

[Vif depuis la prise dfSrzeroum, s'accentuerait, 

sans doute, d'une Manière dangereuse, si Tré- 

bizonde était occupée. 

Les Allemands, pour parer à ce péril, affi- 

chent sans cesse des récits formidables de suc- 

cès qu'ils auraient remportés en France ; 

•nais, malgré les précautions de la censure, 

Àc.s nouvelles venues de Grèce et de Rouma- 

nie parviennent à être connues et, en rétablis- 

sant la notion exacte de la situation sur le 

iront occidental, «files font tomber à plat la 

campagne de bluff entretenue par les Alle- 

mands- 

L'ALLEMAGNE VEUT LA FIN OE LA GUERRE 

Copenhague, 2 mars. 

La Gazette de Cologne annonce que l'Alle- 

magne est décidée, coût© que coûte, à mettre 

itn à la gujsrte et elle compte y parvenir par 

ses attaques sur le front et par la guerre sous- 

marine. 

Les nouveaux sous-marlns allemands peu- 

vent étendre leur rayon d'action jusqu'à New- 

York et retour, sans ravitaillement. 

L'Allemagne respectera cependant les navi- 

res de commerce, à la triple condition qu'ils 

ne tirent, n'éperonnent et ne -fuient pas. 

D'IMPORTANTS RENFORTS ARRIVENT 

A 3ALONIQUE 

Salonique, 2 mars. 

Des renforts arriveut quotidiennement sur 

une plus grande éebelk. 

Toutes les troupes çui débarquent sont en 

parfait état. On attend de Corfou l'arrivée de 

(tannée serbe. 

EN ALBANIE, LE GÉNÉRAL GADORNA 

DIRIGERA AUSSI LES OPÉRATIONS 

Rome, 2 maTS. 

La situation politique et militaire et l'état 

do guerre en Albanie demandant de nouvelles 

mesures, le président du conseil, les ministres 

de la guerre, de ia marine et des affaires étran- 

gères ont proposé que le commandement du 

corps expéditsanaake italien en Albanie ne 

(dépendit plus dw miaistère de la guerre, com- 

me le stipulait le âeœet du 1" décembre, mars 

tfût subordonné au cêiof d'état-imajor. 

Cette nouvelle ' décision, décrétée aujour- 

d'hui, produit une. excellente impression. 

L'extciâïUi'dion d'Alkaaie est non seulement 

Sntimeiment liée à la guerre sur le front ita- 

lien, mais elle affirme ta participation de l'Ita- 

lie au grand conflit européen. 

H eût été absurde, par exemple, de voir le 

Chef d'état-major sénéral Cadoma participer 

aux travaux de te eoaférenoe de Paris sans 

lavoir sous sa direction une partie de l'armée 

italienne ; U était doue nécessaire de rétablir 

l'unité de commaïaderoent. comme cela fut fait 

si owpofrtunément en France l'année dernière ; 

oe qui ne dimimîe en rien, du reste, le prestige 

et la valeur de l'éminent officier, le général 

Bertoît.i, qui commande le coups expédition- 

naire d'Albanie. 

. 

n oss reissance 

ËTATS UEm ET HLLERIAGME 

LE RAPPEL DU COMTE BERNSTORFF 


L'Information publie la dépêche suivante, 

une nous publions sous réserves. 

« New-York, 2 mars. 

» Le bruit court à Washington que la de 

mande de rappel du comte Bernstorff, par le 

gouvernement américain, serait imminente. 

M. WILSON DEMANDE AU CONGRES 

DE SE PRONONCER 

New-York, 2 mars. ' 

•Le président Wilson a écrit au président de 

la Chambre des représentants et à celui du 

Sénat pour leur demander de lui dire par 

quelle procédure parlementaire il lui sera pos- 

sible d'instituer !8i débat au Congrès, sur la 

nouvelle politique navale de l'Allemagne, qui 

consiste à couler les navires marchands ar- 

més pour leur défense, sans avertissement 

préalable. 

Le orésident veut une sanction du Congrès 

à sa ^propre politique. 

On estime qu'il veut mettre le peuple lui- 

même en mesure de décider de la politique 

extérieure des Etats-Unis. 

Il est probable que les deux Chambres au- 

ront à se prononcer jeudi. 

On estime que les partisans de M. Wilson 

sont certains qu'il obtiendra une majorité 

écrasante. 

El SUISSE 

ELLE NE DÉMOBILISE PAS 

Berne, 2 mars. 

Quelques journaux annoncent que la démo- 

bilisation, de la 5 a division est renvoyée jusqu'à 

nouvel avis. 

Le licenciement des chevaux, qui avait été 

fixé à vendredi prochain, a été renvoyé té-l-é- 

graphiquement. 

Les soldats d© la 4 e division avaient pour 

rejoindra leurs unités jusqu'à aujourd'hui à 

midi. 

" 1 * ' * 

titre exceptionnel et en raison des circons- i 

tances. 

Les épreuves de ce concours commenceront 

le 14 juin 1916. Les inscriptions seront reçues 

au secrétariat de l'Ecole jusqu'au 15 mai 1916, 

au plus tard ; exception est faite pour les can- 

didats qui, actuellement sous les drapeaux, se- 

raient renvoyés éventuellement dans leurs 

foyers à une date postérieure au 15 mai, et, 

en faveur desquels, le délai d'inscription est 

prorogé jusqu'à la veille du jour du concours. 

Les candidats qui désirent bénéficier de sub- 

ventions de l'Etat devront en faire la décla- 

ration avant le 20 mai à la préfecture de leur, 

département. 

LA DEGRINGOLADE DU MARK CONTINUE 

Londres, 2 mars. 

Les manœuvres allemandes pour élever le 

taux du mark au Danemark ont échoué com- 

plètement. 

Lo mark a é,té coté hier, à Copenhague, 4 1/2, 

Cest le courg le plus bas qui ait été atteint 

Le change du mark, hier, à Walsetreet, était 

à 73 1/2. 

de la ff 

UN -DEMENTI ANGLAIS 

AUX ASSERTIONS ALLEMANDES 


IKu sujet des aesertiem allemandes réitérées 

prétendant que l'Amirauté britannique a en- 

'doint aux navire» marchands britanniques 

d'attaquer les navsees ennemis, l'Agence Rou- 

ter est autorisée à aâefiarer que le principe 

britannique a toujours été d'interdire aux 

navires marchands armés défensiventent de 

î>aire feu contre las sous-marins et autres 

navires de guerm, sasaf en cas de légitime 

défense. 

(Les AUemanda. assasrt saisi à bord d'un trans- 

port qu'ils ont coulé des instructions de l'Ami- 

rauté, ont forcé riaterpréiation d'un passage 

prescrivant l'oîfeiwive. ce qui n'est nullement 

le oa-s. 

Le peissage esté prescrivant la distance 

maximum à taquefle il est recommandé de 

s'abstenir de faire feu se rattache à un autre 

passage enjoifoiest diairement aux navires 

marchands de us Mt attaquer, à moins que 

ie sous-marin ina*HeS.te des intentions d'hos- 

îtilité. 

UN NOUVEAU CORSAIRE ALLEMAND 

DAN8 L'ATLANTIQUE 

Boulogne-sur-Mer, 2 mars. 

'Le bruit court ici qu'un navire suspect, qui 

jpourra.it être un nfwveau Mœwe, est signalé 

klans la Manche. faisant route à l'ouest à gran- 

Ide vitesse. 

Des mesures de précaution ont été prescrites 

;ie*t les croiseurs anglais et français ont ordre 

'de détruire le ce>r&Mr-é. 

D'autre* part, tins dépêche de La Haye dit 

que certains milieu,® allemands font prévoir 

que la campagne des sous-marins sera accom- 

iagnie d'une eammff'ae de raids analogues à 

ceux du Mœwe. 

LE VAPEUR « LAXMÉ a 

OOULÉ PAR UNE MINE 

La Rochelle, 2 mars. 

Le vapeur îM.ttm4, jaugeant 4.200 tonnes, de 

Dunkerque. a qu&té La Paille© le mardi 29 fé- 

vrier, à midi, awo an chargement de cail- 

loux. 

Le même tour, à six heures du soir, il a 

coulé à six milles as nordooest de l'île d'Yeu. 

On croit qu'il a hieurté une mine. 

Il y a 6 victimes sur les 22 hommes de l'équi- 

VAPEUR RUSSE COULÉ 

' Londres, 2 mars. 

tfJe Lloiyd anneiwe que le vapeur russe 

rAlexander-WentzH a été coulé. Dix-huit hom- 

mes de l'équapag© semt noyés, onze sont sau- 

vée. 

LA SUS»E PROTESTE 


Ce Dagens Wyftatsr, de Stockholm, grand 

(organe libéral, pufeèie on article intitulé : 

« Outrage afflomand », dans lequel est ©ons- 

*baté que depuis te *aa*mencement de la guerre 

fies Allemands ont toupillé des navires sué- 

dois représentant une jauge brute de 50.000 

tonnes et une valeasr de 15.000.000 de francs.. 

îLes torpiÈlages ost coûté la vie à 138 hom- 

CONSEIL DES MINISTRES 


Le conseil des ministres s'est réuni ce matin 

sous la présidence de M. Poincaré. U s'est 

occupé de la situation diplomatique et mili- 

taire. 

Le conseil a chargé le ministre de la guerre 

de- prier le général en chef de féliciter ses 

troupes pour le courage héroïque dont elles 

ont fait preuve en repoussant le premier choc 

de l'ennemi. 

UN DISCOURS DE LORD KITGHENER 


Une grande réunion a été organisée cet 

après-midi au Guildhall par le gouvernement, 

dans le but de faire ressortir auprès de la po- 

pulation anglaise la nécessité absolue d'intro- 

duire une stricte économie au foyer. 

L'affluenice, considérable, était surtout com- 

posée d'hommes d'affaires de la Cité. Plusieurs 

ministres ont pris la parole. 

Voici le résumé du discours de lord Kitche- 

ner : 

« Cette guerre n'est pas seulement une guer- 

re d'armées, mais aussi un conflit de nations. 

Nous avons donc deux grandes armées, une 

sur le champ de bataille, et l'autre, celle des 

civils restés dans leurs foyers,. 

» Au nom de l'armée de campagne, je fais 

appel à cette armée de civils, dont nos soldats 

dépendent entièrement, pour tout ce dont ils 

ont besoin : munitions, vivres, équipement, 

a Ces besoins sont énormes, 

a Ne pouvant pas nous suffire en temps 

de paix, nous avons seulement deux alternati- 

ves, ou bien notre population civile devra se 

priver, ou bien nos soldats doivent manquer 

de l'indispensable. 

» Que choisissez-vous ? Allez-vous délaisser 

vos parents et amis qui sacrifient leur vie, ou 

consentir de petits sacrifices, sous forme d'un 

travail plus intensif et d'une économie plus 

stricte ? 

» Je suis certain qu'il suffira que ceci soit 

parfaitement saisi pour que chacun fasse tous 

ses efforts à remplir ce qui est clairement un 

simple devoir vis-à-vis de l'armée. » 

EN ALLEMAGNE 

L'APPEL SOUS LES ARMES DES SANITAIRES 

Bâte, 2 mars. 

On a annoncé qu'on appelait sous les armes, 

en Allemagne, les membres du corps sanitaire 

volontaires, aptes au service militaire. 

Voici, à ce sujet, l'ordre promulgué par Guil- 

laume II : 

« Grand quartier général, 19 février. 

» J'ordonne que tous les membres du corps 

sanitaire volontaires, aptes au service mili- 

taire, faisant partie d'étapes ou de la zone 

d'armées, soient appelés sous les armes et 

remplacés par un personnel militaire. 

» 50 % seront d'abord appelés par corps. Je 

laisse à mon commissaire, à l'inspecteur mi- 

litaire du corps sanitaire volontaire et au chef 

du corps sanitaire militaire le soin de décider 

si les délégués démissionnaires doivent être 

remplacés. 

» Avant de me séparer d'un si grand nombre 

de personnes qui se sont volontairement dé- 

vouées durant de longues années de paix à 

préparer le concours bienfaisant des soins à 

donner à nos blessés et à nos malades militai- 

res, je tiens à leur exprimer toute ma recon- 

naissance. » 

LE CONCOURS POUR L'ECOLE CENTRALE 


Le Journal Officiel publie un avis aux ter- 

mes dùquel, les épreuves écrites du concours 

d'entrée en 1916 à l'Ecole Centrale des arts et 

manufactures ne seront pas éliminatoires, à 


La séance est ouverte à 3 heures 20, sous la 

présidence de M. Desclianel. 

Au milieu d'un profond silence, le président 

donne lecture d'une dépêche/ de la Chambre 

italienne contenant des vœux chaleureux pour 

le succès de nos armes à Verdun. 

La Chambre, débout, applaudit vigoureuse- 

mant.- 

Le président lit ensuite une adresse de la 

Chambre française à la Chambre italienne ; 

cette lecture est interrompue par des bravos et 

des applaudissements. 

La Chambre fait ensuite une ovation au gé- 

néral Gàîlièni qui remercie, au nom de l'ar- 

mée, la diarnhçg. italienne ; il transmettra les 

vœux de la nation sœur aux armées qui com- 

battent pour la liberté et le bon dreit. 

On adopte sans débat : 

1° La proposition de résolution de M. Petit- 

jean tendant à charger la commission du com- 

merce et de l'industrie d'étudier les mesures 

propres à faciliter la reprise de l'activité éco- 

nomique dans les régions qui ont été momen- 

tanément envahies ou qui se trouvent à proxi- 

mité de la ligne de combat ; 

2° La discussion de la proposition de loi 

concernant l'importation, le commerce, la dé- 

tention et l'usage des substances vénéneuses, 

notamment l'opium, la morphine et la co- 

caïne. 

L'AVANCEMENT 

CES OFFICIERS SUPERIEURS 

L'ordre du jour appelle la discussion de la 

proposition de loi de M. Viollette déterminant 

les conditions de nomination aux grades de 

colonel et de général de brigade. 

M. Viollette. — L© gouvernement a déposé, 

il y a six mois, un projet de loi sur le rajeu- 

nissement des cadres qui viendra, espérons-le, 

dans un ordre du jour prochain. 

A l'heure actuelle il n'y a pas de comman- 

dement plus difficile que celui d'une unité 

d'infanterie, régiment ou brigade. Pour l'exer- 

cer, il ne suffit pas d'avoir pâli sur des livres, 

il faut avoir, si je puis ainsi m'exprimer, vécu 

le combat, le combat défensif et le combat of- 

fensif ; il faut avoir vécu la vie des hommes, 

la vie du fantassin ; il faut avoir appris à ad- 

mirer celui-ci comme il le mérite. (Très bien 1 

très bien !). 

Qu'on ne vienne pas nous parler de droits 

acquis, car je n admets de droit acquis que 

ceux du troupier. (Très bien ! Très bien ! à 

gauche). Et il n© faut pas que-ce troupier serve 

de champ d'esepérienee aux officiers théori- 

ciens. (Quelques applaudissements sur les 

bancs socialistes). 11 faut que 3e chef sache 

commander, et pour cela il faut qu'il ait fait 

l'expérience du commandement. Notre infan- 

terie me semble, à l'heure actuelle, avoir be- 

soin d'être défendue contre certains agisse- 

ments. On nomme officiers d'infanterie, au- 

jourd'hui, des sous-officiers de cavalerie ou 

du train des équipages, tandis que de vieux 

officiers ou sous-officiers attendent dans le 

rang. Il y a donc urgence à prendre les me- 

sures que je préconise pour le bien de l'armée. 

(Très bien ! Très bien 1 à gauche). 

Le général Gallléni. — M. Viollette prétend 

que la nomination des colonels et généraux 

est défectueuse. Or, la nomination temporaire 

a pour objet de mettre en état de prendre im- 

médiatement 1© commandement d'une unité 

dont l'officier est mort. Le stage de six mois 

préconisé par M. Viollette ne me convient pas. 

Je prendrai sous peu un décret qui donnera 

satisfaction à M. Viollette et aux officiers d'in- 

fanterie. » 

M. Viollette accepte, dans ces conditions, le 

renvoi de sa préposition, après avoir affirmé 

la nécessité du contrôle parlementaire. 

La Chambre adopte divers projets de loi 

portant ouverture de crédits. 

LE RECRUTEMENT DE L'INTENDANCE 

L'ordre du jour appelle la discussion du 

projet relatif au recrutement de l'intendance 

militaire pendant la durée des hostilités. 

M. Boret dit qu'il serait urgent d'assurer 

une certaine stabilité aux fonctionnaires de 

l'Intendance ; il demande, en outre, l'aug- 

imentaitloin du nombre des intendants et des 

sous-initendants. 

M. Levasseur demande que les auxiliaires 

puissent être nommés officiers d'administra- 

tion ou attachés d'intendance. 

M. Rognon, rapporteur. — Cette question 

fera l'objet d'une disposition spéciale a. 

Après quelques mots de M. Thierry, sous- 

secrétaire d'Etat, qui justifie la nécessité du 

projet, celui-ci est adopté dans son ensem- 

ble avec une addition de M. Jovelet spéci- 

fiant que sont dispensés de l'examen d'apti- 

tude les candidats déjà déclarés admissibles, 

mais qui n'ont pu être nommés en raison 

du nombre restreint de vacances à pourvoir. 

La séance continue. 

élève de Bressant au ûmeewatoire, n'obtint 

qu'un accessit de comédie. 

En 1868 il entra à l'Odéon ; il n'y trouva pas 

la carrière qu'avait espérée sa jeune ambition 

et il pensait à quitter Paris, lorsqu'une cir- 

constance imprévue le ût entrer à la Comé- 

die-Française. 

Il débuta le 1" mai 1872 dans le rôle d'Oreste; 

sa fougue, sa foi, sa diction si personnelle et 

sa beauté physique firent une impression pro- 

fonde. 

Corneille, Racine et Hugo avaient enfin un 

interprète digne d'eux. 

Le corps sera vraisemblablement transporté 

à Bergerac, o* est le caveau de la famille 

Mounét. 

1 

008 Explosion à la PyrotecùBie U Bourges 

TROIS MORTS, DOUZE BLESSÉS 

Bourges, 2 mars. 

Une explosion a complètement détruit l'ate- 

lier de f uîminaterie à l'Ecole centrale de pyro- 

technie de Bourges. 

Il était deux heures environ quand une for- 

midable détonation mit en émoi le quartier 

militaire. 

Par suite d'une cause que l'enquête n'a pu 

encore établir, une certaine quantité de ful- 

minate, dans l'atelier de la fulminaterie. ve- 

nait de s'enflammer subitement. 

Dans l'atelier travaillaient environ soixante 

nommes ou femmes. 

La force de l'exrJlosion souleva la toiture, 

dont les débris furent projetés au loin ; toutes 

les fenêtres et portes furent brisées ; u ne 

resta debout que les murs. 

Quand on put pénétrer dans l'atelier, on 

découvrit et releva trois cadavres, ceux dun 

homme et de deux feanmes : d y avait douze 

Pamïi les morts, gisait le contreanaître de 

l'atelier. 

Les corps des victimes furent transportes 

dans ujvlocal spécial! de rétablissement, tan- 

dis que'Bs blessés étaient transportés à l'hotel. 

Les familles furent aussitôt prévenues. _ 

Le général Lucas, camimandant l'artillerie, 

se rendit sur les lieux à la première nouvelle 

de l'accident ; il s'enquit des circonstances de 

l'exinOosion, puis il alla rendre visite aux fa- 

maies des morts et réconforter les blessés. 

PETITES NOUVELLES 

— L'encaisse du Trésor public des Etats-Unis, 

s'élève à 2.201.488.000 dollars. 

— La police de New-York a arrêté deux jeu- 

nes Allemands soupçonnés d'escroquerie qui 

ont été trouvés porteurs de plans de fortifi- 

cations aaiiérioaines. Les prisonniers préten- 

dent être des officiers aillemands. 

— La Banque d'Espagne a commence, dans 

la matinée d'hier, l'émission de 100 millions 

d'obligations 4 % ; la ville de Madrid a sous- 

crit Dour 39 millions ; les résultats dans les 

Drovinees sont inconnus. 

eetnees et Lecteurs 

vous qui avez chez vous le confortable et 

le bien-être, pensez à ceux de nos frères qui, 

dans les camps allemands, souffrent la faim 

et le froid !... Pour nos chers captifs, envoyez 

soit une offrande, soit des conserves, soit des 

lainages à l'Œuvre Toulousaine d'Assistanze 

aux Prisonniers nécessiteux du Midi, Hôtel 

de l'Express du Midi, 25, rue Roqueiaine, Tou- 

louse. Dites-vous bien que les besoins sent 

immenses. 

La Presse Française 

LES JESUITES PEUVENT TOUT OSER » 

Mort de Mcunet-SuSSy 


L'illustre doyen de la Comédie Française, 

Mounet-Sully, est mort. 

Il avait été frappé d'une congestion il y a 

quelques semaines, mais sa robuste constitu- 

tion avait semblé écarter tout danger. 

Ne souffrant plus que de vertiges, le grand 

artiste avait pu revenir au théâtre, mais il fut 

bientôt oblige de s'aliter et ses forces déclinè- 

rent rapidement ; des complications survin- 

rent ; on constata des symptômes d'urémie. 

Enfin une érysipêle se déclara, les syncopes 

devinrent plus fréquentes, et hier soir, à 

11 heures, au cours d'une crise cardiaque, 

Mounet-Sully mourait dans les bras de son 

frère, le docteur Paul Mounet, dont l'affection 

si tendre est cruellement éprouvée. 

Né en 1841 à Bergerac, Jean Sully-Mounet, 

qui prit au théâtre le nom de Mounet-Sully, 

De M. Charles Mourras dans l'Action Fran- 

çaise : 

« Nous ne connaissions pas « ce père jésuite 

Boutin » que l'Humanité de dimanche accu- 

sait d'une espèce de trahison et inculpait (de- 

lit imprévu dans le journal de M. Jaurès), de 

sympathie pour l'Allemagne- Mais nous n'ai- 

mons pas que l'on diffame des Français qui 

sont soldats ou qui font honneur à la France. 

Comme nous aurions défendu le conseiller 

d'Etat Collignon ou l'instituteur Chalopm ou 

ce M; Jacquet de la Ligue des Droits de l'Hom- 

me, tombé à Lille sous les balles des bandits 

ornssiens en criant : Vive la France ! Vive la 

Révubliaue ! nous avons fait honte à l'ancien 

orsane du désarmement national payé 20.000 

marks par la Sozial Demotaatie allemande... 

» Comme il arrive, nous avions plus ampLe- 

menit raison que nous ne croyions d'abord, et- 

le tort que s'est fait 1© malheureux journal de 

M. Renaudel était aussi plus grave encore : 1© 

nèr© Jean Boulin, auteur de la carte postale 

incriminée par l'Humanité, est mort au champ 

d'honneur le 31 octobre 1915. U est mort en hé- 

ros après quinze mois de campagne. 

» Quelques textes officiels doivent être cites 

ici. Ils sont empruntés au Bulletin annuel de 

'l'association des anciens élèves de la Seyne, 

car l'abbé Boutin appartenait au diocèse de 

Fréfus. précisément celui que M. Renaudel re- 

présente à la Chambre : 

> Boutin Jean, de la Compagnie de Jésus, 

sous-lieutenant du 312' régiment d'infanterie : 

» Cité à l'ordre du régiment : « Chef de sec- 

i tion. d'un dévouement et d'une bravoure in- 

» contestés, prend part à toutes les patrouilles 

» délicates et difficiles. » 

« Félicitations : « Le général commandant 

» la ' division d'infanterie adresse ses féli- 

» citations aux gradés et hommes de troupe 

» volontaires commandés par le sous-lieute- 

» nant Boutin, du 312' régiment d'infanterie, 

» oui. dans la nuit du 31 juin au 1" juillet 1915, 

» ont fait preuve de dévouement, d'esprit de 

» s.acrifice, de calme et de sang-froid en exé- 

y> cutant une corvée très pénible qui consistait 

o à enlever un petit vallon situé en avant de 

» notre tranchée de Prière et ramener dans 

» nos lignes 9 cadavres et 14 fusils français. » 

» Inscrit au tableau spécial de la' Légion 

d'honneur pour le grade de chevalier... 

» Voici dans quels termes le lieutenant-co- 

lonel du 312' a fait part à la famille du 

malheur qui la frappait : 

« Je venais d'être blessé pour la troisième 

» fois et j'étais immobilisé dans mon poste 

» de commandement lorsqu'on vint me ren- 

» dre compte que le sous-lieutenant Boutin, 

» profitant d'un brouillard très épais, avait 

> îiouiw aller voir un de ses postes d'écoute 

» en avant de sa tranchée de première ligne 

» de Lorraine. 

« Bien que la dislance entre ces points ne 

» fût que d'une cinquantaine de mètres, il a 

s été. dans ce trajet, en butte à un tir de mi- 

» trailleuses ennemies. . 

» Malgré son casque, une balle la atteint 

a très grièvement à la tête. 

» On l'a transporté au poste de secours, mais 

a son étal étant très grave, on l'a évacué sur 

a l'ambulance ; il est mort en route. 

a J'ai demande pour lui. par téléphone, la 

a Croix de guerre et celle de chevalier de la 

a Légion d'honneur, et j'ai été heureux d'ap- 

» prendre que cette suprême récompense, des- 

• tinêe surtout à sa famille, lui était accor- 

» dée. . 

a son souvenir restera à jamais vivant au 

> 312', 'dont il restera l'une des gloires les plus 

a pures, a 

> L© père Boutin ayant traversé le Séminaire 

de Samt-Suipice, on me communique un nu- 

méro du Faisceau, bulletin des éllèves dê Saint- 

Sulpice tués à la guerre, dans lequel se^ trou- 

vent citées quelques belles .paroles tirées des 

lettres de ce héros. 

a Les députés qui n'ont P^^ârdTur te 

Bokauowski et le commandant Drian^^Sd% 

front, liront avec stupeur ces mots ûu rere 

Jean Boutin : 

« Encore un nouveau deuil... Quand donc 

seront finies ces hécatombes i Quand aonc t 

Ne croyez pas cependant dans mes paroles 

l'ombre d'une plainte. Le bon Dieu ma donné 

vis-à-vis de la guerre une inv-puisable dose de 

patience. Je ne désire pas le moins du monde 

être ailleurs que sur le front. » 

> Pas possible, dira M. Renaudel Lâis tous 

les goûts sont dans la nature Le Pèie Boutin 

préférait à ses aises les taches les. plus dif- 

ficiles. Par exemple : 

«Hua devant nos lignes quatre morts fran- 

çais datant de six mois 

c0 : 

me nous sommes très VJ^/^J^^'J^ 

sonne ne s'est encore risqué a aller les pren 

dre. Hier, j'ai demande a mon capitaine l au- 

fnmsntirm d'aller les ramasser. Le capitaine en 

a rmrTaVcolonel, lequel n'a pas permis à 

la petite expédition de ^L^^fên 

bien entendu. Vous ne sauriez croire combien 

j'aurais été content de risquer l entreprise. La. 

il v avait vraiment un peu de danger ,et vivre 

dans le danger procure une me tout a fait 

réelle... » 

» Les compagnons d'armes du Père Boutin 

ont déposé sur son cercueil sa Croix de 

guerre et sa Légion d'honneur, qui toutes 

deux, dataient, comme on vient de le voir, 

« de sa mort dans l'accomplissement de son 

devoir d'officier ». ,. 

» Un© affluence considérable suivait le corps 

a Les poilus se disaient qu'd était « très bon 

pour ses hommes, ses chefs le lui repro- 

chaient. » 

» Telle était la « hardiesse effarante » de « cet 

individu », comme l'appelie le journal de M. 

Renaud©!. 

-» Qui voudra contester que les Jésuites de nos 

jours puissent « tout oser a ? 

LA CROIX DE GUERRE 

M. Louis Latapie, dans la République Fran- 

çaise, s'exprime ainsi au sujet du projet de 

loi tendant à empêcher certains abus dans 

l'attribution des Croix de Guerre, projet si- 

gné par « des députés qui sont au front » (il 

y en a) : par MM. Driant, Prat, Girod, Ma- 

ginot-, Anglès et Bonnefous : 

« Ce projet nous paraît entièrement ac- 

ceptable. Il est, ceroyons-nous, de nature à 

satisfaire les intéressés et les auteurs de la 

première loi dont on avait faussé l'œuvre. 

Ceux-ci ont, considéré qu'il était dû d'abord 

une réparation ou tout au moins de sérieu- 

ses garanties nouvelles aux braves qui ont 

mérité pour des actes de bravoure d'être ré- 

compensés et ont obtenu à juste titre la croix 

de guerre. On leur doit de maintenir à ce 

témoignage toute sa valeur et tout son pres- 

tige. Il faut ensuite considérer que la guerre 

n'est point terminée, qu'il y aura encore de 

terribles épreuves à traverser. Peut-on lais- 

ser tomber en discrédit une institution qui a 

pour objet de stimuler le courage et d'hono- 

rer le sacrifice ? 

» Le Rapport adapté par la Commission de 

l'Armée propose de remédier sans retard à 

l'interprétation abusive de la loi du 8 avril 

1915 ; il émet le vœu qu'il ne soit plus permis 

à ceux qui n'ont en aucune façon « risqué 

tenir vie » de recevoir la croix des braves. 

« Le zèle et la régularité dans le service », 

assurément très louables, ne seront plus des 

motifs suffisants. 

» On a vu que pour donner toute son effi- 

cacité à la réforme proposée, le rapporteur 

a envisagé l'institution d'une commission de 

révision, nommée par le ministre de la Guer- 

re, qui aura mission de prononcer définitive- 

ment sur. toutes les attributions de la croix 

de guerre. 

» Va pour la Commission ; mais oelle-ai vau- 

dra ce que vaudront ceux qui la compose- 

ront. Si le ministre choisissait les membres 

de cette Commission parmi les parlementai- 

res, l'expédient serait détestable ; et le mal 

qu'on aurait créé serait pire que celui qu'on 

veut guérir. U n© peut rien sortir de juste 

d'une Commission parlementaire, la politi- 

que devant, quoi qu'on fasse, se mêler à ses 

décisions. Imagine-ton, par exemple, que 

les croix de guerre puissent être distribuées 

par des députés mobilisables qui nie sont pas 

allés au feu ? Les sages dispositions propo- 

sées sur ce sujet par le rapporteur ne seront 

pas... rapportées. Tout le monde conviendra 

que pour juger de la valeur d'un fait de 

guerre il faut au moins avoir fait la guerre. 

» Ajoutons que le moment est particulière- 

ment propice pour vider une pareille ques- 

tion. Nos frères et nos enfants se couvrent 

de gloire sur les champs de bataille. On ne 

rendra jamais assez belles, assez pures les 

récompenses ou'ils sont en train de mériter 

Et l'on aura beau les rendre plus rares, elles 

seront encore innombrables, parce qu'il y a 

pour les porter d'innombrables poitrines où 

bat un cœur de héros, a 

LA RECRUDESCENCE DE LA GUERRE 

SOUS-MARINE 

Nous lisons dans le Temps : 

« Les échanges da notes qui se poursuivent 

après dix mois au sujet de ce crime mons- 

trueux ont abouti à une impasse que le gou- 

vernement américain n'a pu éviter, malgré les 

incessants sacrifices qu'il a consentis pour 

pester eu dehors de la guerre. Un nouveau 

conflit, après la position prise par le président 

Wilson, semblerait plus difficile encore à ré- 

gler a l'amiable, à moins que cette fois l'em- 

pire germain ne cédât sur toute la ligne et 

n'arrêtât toute sa guerre sous-marine contre 

les_ navires de commerce. La note communi- 

quée avant-hier par M. Bernstorff à M Lan- 

sing s efforce de ranimer la discussion' entre 

Berlin et Washington et parait prévoir les rié 

gociations que les futurs torpillages feront 

naître. Mais M. Wilson semble y avoir , 

du d'avance en déclarant que « u i rfiï">n- 

frappe quand il est juste de frapper ? "^gQ 

» Les Etats-Unis se maintiennent sur , 

rain des principes. L'Allemagne vent aL lc tr- 

avée le minimum de risques, les navit uip e 

n© peuvent servir ni à son ravitaille 

son commerce, sans souci d'hunianiti ai î 

deux points de vue sont trop contmiii^', fees 

pour qu© les sentiments pacifiques dn 11 

soins. 11 ne peut faire aucune demm.w ê. 

sonnelle. per- 

H. C, 27. — Le réformé temporaire 

tenant au service auxiliaire, n'a pas ^ P1? - ar - 

visité au bout de trois mois car il a taiiv elra 

de deux décisions, la première pour le ri! 0 '8) 

ment dans le service auxiliaire la sa,', s ?' 

pour- la réforme temporaire ^"ucte 

C. Ç. Saint-Clar. - lo une pension vous sen> 

allouée lorsque le décos pourra être confirmé 

En l'état actuel vous pouvez demander m, • 

cours immédiat. Faites cette demanue àii S S" 

néral commandant la subdivision de votre f 

micile en y joignant une copie de l'acte 

mariage et une copie certifiéo conforme 

l'avis officiel de disparition. 2° L'allocatin 

peut vous être allouée suivant vos ressource 

3° Non, pas de rappel d'arriéré. 4° Il Q^r.fi" 

tient à la commission .cantonale de l'apprécier 

il n'y a pas de droit absolu. 5° En ce qui con 

cerne l'allocation, il faut vous adresser il 

maire de votre commune. " " J 

L. N. Coiulom. — 1» il est possible que vont ' 

l'obteniez en raison ds l'ancienneté de votre 

classe. 2° Ce n'est que lorsque vous serez ren 

tré de permission que vous pourrez faire cette 

demande. Vous la remettrez à votre commaa. 

dant de caimpagnie qui l'enverra au commaa, 

dant du dépôt pour être transmise à l'autorité 

supérieure. 

J. M. L., 1875. — Il conviendrait, selon la 

procédure usitée, que le chef de rétablissMnaM 

adresse un© demande en votre faveur, par ]à 

mairie et la préfecture, au général coiaman- 

dant la région. J'ai peu de confiance dans le 

succès. Essayez cependant cette démarche 

I. C. à Méharin. — C'est au maire de votre 

commune qu'il faut vous adresser. S'il ne peu* 

pas vous donnej satisfaction, il vous dira 

comment vous pouvez faire appel à la pré, 

fecture et, au besoin, au ministre de lliité. 

rieur. 

A. G. 375. Mazères. — 1° Nullement. 2° Rien 

ne permet de le prévoir. 3° Très probablemeot, 

mais rien n'est assuré, car ce sont les cneons. 

tances qui commandent. 

O. A,, 3.300, Gers. — 1° Ce n'est pas un cas 

prévu ; oe sont les conséquences de la bless» 

re, après guérison, qui décideront. 2° S'il y a 

réforme, elle sera accompagnée d'une gratifl. 

cation. 

A. T., 3.603, Cahors. — 1° Si vous n'avez 

pas réclamé le bénéfice de la libération avec 

la classe 1912, ainsi qu'il est pré-vu par l'ar- 

ticle 41 de la loi du 7 août 1913, vous avez 

droit à la prime, dans le cas contraire vous 

n'y avez pas droit. 2° Quel que soit le grade, 

cette prime est fixée à 300 francs. 

G. G. A., 1888. — 1° Ecrivez au service des 

recherches de l'Express du Midi, oe service 

ne me concerne pas. 2° L'allocation est due 

seulement à dater du jour où elle a été accor- 

dée. 3° Il n'est pas fait de rappel. 4° Vous 

pouvez obtenir un secouls immédiat comnw 

femme de soldat disparu. Adressez une de- 

mande au général commandant la subdivi- 

sion ; joignez-y une copie de votre acte de 

mariage et une copie, certifiée conforme, da 

l'avis de disparition, que vous avez reçu. 

V. C. R. Y., 66, Noé. — lo et 2o on ne le sait 

pas, ni pour les classe 18, ni pour les ajournés 

des classes 16 et 17. 3° Us ne peuvent pas s'en- 

gager dans l'aviation. 

S. J., futur poilu, cl. 18. — Compliments â 

votre belle ardeur. Il n'a pas encore été ques- 

tion de l'appel de cette jeune classe. 

B. A. 514, Toulouse. — Je ne puis vous 

renseigner ; aucune instruction n'a été don- 

née pour l'exécution de ce projet. 

J. F., Lourdes. — lo Cette condition nfesl 

pas énoncée. Le principe qui règle le toui 

de départ est ainsi conçu : a) Chacune des 

catégories établies dans les dépôts en vue 

d'assurer l'entretien des effectifs des forma- 

tions de différente nature, correspond à l'éta- 

blissement d'une liste spéciale de départ ; b) 

Dans chaque catégorie, les hommes sont ins- 

crits dans l'ordre des classqs en commençant 

par les plus jeunes ; c) Dans chaque classe, 

les pères d'au moins quatre enfants vivants 

figurent sur les listes de départ après les 

hommes de même classe ne îemplissiant pas 

cette condition. (Journal Officiel du 9 octobre 

1915, page 549). 2° Voyez l'article 8 de la loi 

du 19 août qui ne concerne d'ailleurs que les 

hommes de l'armée active et de la réserve. 

E. F., Limoges. — Le lundi de chaque se- 

maine les colis doivent être remis au dépôt, a 

plus tard la veille du jour dm départ ; 2? Ocan- 

position français© ; histoire de France, de 1789 

a nos jours ; géographie d'Europe et colonies; 

arithmétique. I] n'existe ni programme de- 

h taillé ni ouvrage spécial de préparation a 

l'examen ; 3° Un concours sera ouvert en 

1916, en vue de l'obtention du titre d' « élève* 

l'école spéciale militaire de Saint-Cyr », m 

les jeunes gens de la classe 1918, non encow 

incorporés, et pour les ajournés, exemptes 

ou réformés .des classes antérieures, âges, M 

31 décembre 1916, de dix-huit ans au moins 

et de vingt-deux ans au plus, qui ne seraien 

pas encore sous les drapeaux au moment m 

concours. — Le programme est celui de » 

avant la guerre. (Circulaire du 17 février VWh 

— L'examen aura lieu dans la première qw» 

zaine de juin. 

rf*$ 

t.é mise a i ^ 

aucune disposition n'ayant été prise 

des veufs pères de 3 'enfants vivant- , . 

H. L., Pau. - lo La haute paye de \$ 

a origine doit vous être conservée ; 2° ^ 

du 2o décembre 1915. 

(4 îtrfwXf 

159 Feuillet©» 0 M^RIO 

LVI 

^ - uE MÉDECIN-MAJOR 

ani» Vous devee av©ir reçu récemment des 

'tbkssés allemand* î 

— Oui, no«s en avons exactement vingt- 

fdeux, qui sont arrivés en deux fais, hier et 

Wamit-hier, lui répondit L'0îficic.r-coanptahle 

-auquel on l'a volt codifié, 

jj — Ces horwoea, qui sont natureflJemenit 

!iprisannier», ont dû être fouillés ? 

j — Ils l'awaiaait été à l'ambulance et tout 

ice qui a été trouvé saur eux d'intéressant a 

f'Été remis à l'étaHaw+or. 

i «i Ils somt arrivés iei, comme d'habitude, 

.'fâsçartos, et Us sorrt réunis dans des salles 

HUi leur sont spéoial«»nian,t affectées. 

k — Voidee-vous me montrer leur état ? 

LS~ Y? 1C1 'V ?* roifaci «r d'administration 

ton pimentant uae touille imprimée. Los 

landioatuons que vous voyez dans cette m- 

jionnio sont la copie «es notes qui accoïnoa- 

;igna>ent ces prisotumers. 

i _ Le policier les examina attentivement en 

iQisant 1G3 nome inscrits en regard, avec la 

Idésignation des régimeints auxquels lus pni^ 

jbûbJiic.rs lilnaises uipiiartenaiûu».' 

— Ah 1 il y a des of ficieirs ! fit-al. 

— Nous en aivons deux seulement, lui 

fut41 répondu. Un chef d'eseadiron et un 

eaus-ttieubenant. 

— Je vois... Kiugih (Oswald-Eitel), lut 

Franck, chef d'escadron aux hussards de 

la mort, né à Carlsruihe en 1886... Richter 

(Hams-Frifedrich-Gustov), sous-lieutenant au 

115° infamterie, né à Hambourg en 1893. 

Et il se dit, frappé soudain par ce nom : 

— Kilugh 1... Je connais ce nom de Bo- 

che !... 

Sa mémoire fidèle répondit immédiate- 

ment à son appel. 

— Mai, oui, c'est ça !... Eitel Klugh... le 

deinii-frère de notre Allemande... Ah ! je 

comprends maurte-nant ce qu'elle vient faire 

à Qhâ'lons 1... 

« C'est bien oe que Petit Vidacq m'a ra- 

conté... Ce Kiiugh est le fils que la mère de 

Mme Roland-Beaupré a eu avant son ma- 

riage avec ce Boeh© de Schafter... 

Et cette constatation conduisit le perspi- 

cace limier à cette autre conjecture : 

— C'est le chauffeur de l'Allemande qui 

s'est renseigné à Epennay... Une preuve do 

plu® que cet homme est donc bien son com- 

plice, comme je l'ai pensé tout de suite. 

aninuis diplo- 

matiques. 

lis arrivaient. 

L'officier ût ouvrir la porte d'une cham- 

. bre par un sous-of fioier de gardo en disant : 

J, mm Conameiiçous par les deux olfloicirs. 

Et tout bas, il prévint le polioier : 

— Il y en a un, le chef d'escadron, qui 

parle très bien français. 

— Je m'en doutais, fit Franck. 

— L'autre, le sous-lieutenant, ne parle 

qu'allemand... Du moins, il le prétend, et 

chaque fois il faut avoir recours à um inter- 

prète. 

— Ça ne me gêne pas. Je suis Alsacien 

et sûrement « je mâche de la paille » aussi 

bien que lui. 

C'était une chambre assez spacieuse, avec 

quatre lits, dont deux seulement se trou- 

vaient occupés. 

Franck se dirigea sians hésiter ver® celui 

d'Eitel Klngh, qu'il n'avait jamais vu pour- 

tant. 

Son âge le lui signalait. 

D'ailleurs, il était éveillé, tandis que l'uin- 

terleutnant, placé en face de lui, dans l'au- 

tre angle de la pièce, paraissait dormir. 

U rexaimina avec sa pénétration habi- 

tuelle, tandis que l'officier d'administration 

disait au schwad'ronvbef : 

— M. le major est chargé d'une enquête 

sur les prisonniers blessés. 

La vue de la croix et des palmes acadé- 

miques dont le policier avait orné sa tuni- 

que, afin de donner a son personnage tout 

le prestige voulu, produisit un certain effet 

sur rAlfeimand, habitué à la discipline et 

au respect hiérarohique. 

— Il est sérieusement blessé ?... demanda 

Franck à l'officier. 

— Assez grièvement... Un coup de sabre 

qui a tranché le biceps du bras droit et qui 

a pénétré dans la poitrine... Le foie a été 

atteint. 

— Diable I 

— (Mais sa vie n'est plus en danger... M, 

te «major en clvef à dit qu'il &'m. tarerait. 

— Les prisonniers oJleirniands sont,, d'ail- 

aeuins, soignés comme nos propres soldats 

— Exactement ; ce sont les mêmes soins' 

et deja un grand nombre de prisonniers ont 

ébe rétablis, ou du moinj^ envoyés en bonne 

voie de guérison dans des hôpitaux, où ils 

restent jusqu'à guéitison complète (pour 

être ensuite joints aux prisonniers valides 

dans les camps. 

— C'est surtout en Algérie et au Maroc 

qu on les envoie ? 

— Oui, Monsieur le major... Celui-ci a du 

être qpéré... Sa blessure était affreuse Les 

muscles du bras étaient nettement tranchés 

On lui a fait des sutures et il a maintenant 

un puiiseiment qui est un véritable appa- 

M*L Quant à la plaie do la poitrine l'anti- 

sapsae en a été faite... Je ne sais pas tout 

ce qu'on a fait... mais il .est assez valide 

pour ne pas tarder à être évacué... C'est oe 

qui arrivera dès que les muscles du bras 

auront suffisamment repris et qu'il n'y aura 

plus de danger que la blessure se rouvre 

pendant le trajet. 

Cette conversation avait eu lieu à voix 

basse, à quoique distance du lit du demi- 

frère d'Eisa, qui avait pu d'autant moins 

1 entendre que l'officier d'administration lui 

tournait le dos en parlant à l'agent do la 

Surete générale. 

Lepsoudo tnajor s'approcha alors du lit 

et sadreasant au schwadronchef : 

leîs quô vous ,aive,z grièvement 

blesse d un coup de sabre 1 lui dit-il. 

Eitel Kilugh ne répondit quo par un mou- 

vement de têt». 

En ces yeux .passa, à ce souvenir, une 

namime i de haine et en môme temps une 

expression de douleur se peignit sur son 

visage. 

Le mouvement arradhé par la colère avait 

lavivé sa blessure 

— Vous avez été bien eoiané ?... idamamida 

jouer go» 

le policier, préoccupé de bien 

rôle. 

— Très bien. . reS . 

— Avez-vous quelque réclamation a 

ser ? 

— Vous pouvez écrire aux personnes 1 » 

vous tenez à informer de votre état. 

— Je sais. p ra n). 

— Si vous connaissez quoiqu'un çn r ^ 

ce qui s'intéresse à vous... suggéra 

dieusennent l'agent de Petit Vidocq- « à 

M«àsT:ite! Klugh n'était .pas d*^ 

parler. Un trop vif ressentiment erul 

encore en lui. !TlZ sa 

En outre, l'âme damnée du ltronpi*"* 

méfiait. 

U se borna à répondre swhctme^} '• 

— Personne. 

Franck n'insista pas. , h ^v^< 

Il avait seulement tenu h voir cet»'* „it à 

-à graver son visage duaiB «ow *°. u i, ri ii- * 

entendre sa voix, persuadé qu'il e* 

U passa allons à l'autre aîficuer iw«" -g 

l'examina sans l'éveiller. par- 

Puis-, ayant poursuivi sa vV"e f« 

courant les salles où se trouva-ien»^ £ 

très prisonniers allemands, au a su a riw*' 

interrogea l'un après l'autre, ni feaio»» 0 " 

potiU garçon», M, ruo ûos LOI». 

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YEWDREOI 3 MARS IMS 

3 MARS 1315 

continuerons Veneurs 

- *5 A aUeZanheT . ^MaxfeG«s«we ^re d'une reconnaiT-aiiee. a 

drille la 'Le fi îSSâSss Qualités de décision, 

tttt »*f,^lfJ^ son^vtov ayant eu le 

U-ér.eraie..4-m»»»®«ff. •an°-J1^ „ 

Tmians roloatatro pour des ïieconnaissauces 

^-y44fA «ôîôV«îit blessé au moment, ou 

•:rv-u:îit te tir de sa..pièce swffi «o bombarde- 

ment extirememen 

Ç&ppeê ¥oUloiî$ain 

3 MARS 

'Saint du jour : Sainte Cunégonde. 

Fête à souhaiter : Saint Casimir. 

. Lever du soleil : 6 h. 31 ; coucher 5 h. 35. 

î Lever de la lune : 6 h. 1 matin ; coucher 

FS,ft. 4 soir. 

jour de la lune : 29\ 

Ç'ès Jours croissent de 1 h. 4 le matin 

jitf 48 minutes IB soir. 

Manifestation Franco-Italienne 

: A la suite du gala franco-italien organisé 

mercredi soir au Théâtre des Variétés, un 

déjeuner a été donné hier à midi, au Grand- 

Hôtel, en l'honneur de nos hôtes, sous les aus- 

pices du comité franco-italien de Toulouse. 

A la table d'honneur nous remarquons., sous 

la présidence de M. Mérignhac, président du, 

comité. MM. le cavalière Pompéi, consul d'Ita- 

lie ; L. Saint, préfet de la Haute-Garonne ; 

lîieux, maire de Toulouse ; J. LUchaire, direc- 

teur de l'Institut Français de Florence ; Maze- 

lié, consul d'Italie à Toulouse ; 'Mlreur, secré- 

taire général de la préfecture ; Kle'he, consul 

de Belgique ; Dumas, doyen de la Faculté des 

Lettres ; Mérimée, professeur à la Faculté des 

Lettres ; Rachou, directeur de l'Ecole des 

Beaux-Arts ; Paul F©uga, Ramet, conseiller 

a la 'Cour ; Girard, président de la Chambre 

de commerce ; AagSade, Juppont, comte Bé- 

gouert, Carthaillac, Graiïhot, Couzy, César 

Bru, Guénot. GaiStée, Bertrand. Audouy, Fon- 

ta, Doméjean, etc. 

j.JJn excellent menu rehaussé d'une pointe 

'd'italianisme, avec les Chianti, de la cave Ga- 

lilée et les Asti .irnousseaK du consul d'Italie 

à Toulouse, fut servi au Grand-Hôtel et fut 

,Wivi d'une, série de toasts. 

I M. Lucien Saint, préfet de la Haute-Garonne, 

Ke levant le premier constata le succès de la 

s manifestation fraruxKitalienne d'hier, elle té- 

moigne des liens préerlux qui nous unissent à h Partie < 

l'Italie, de cette « chaise si légère à nos épau- i SSSSJ 

L© Poids du pain 

Des procès .ont été dressés ce jour contre, six bou- 

langeis poun? défaut de pouls et intraction a 1 a-mête 

municipal du 5 février 1016. 

— ——-——ty»Z*® 1 ' 

COURS ET CONFÉRENCES 

HISTOIRE POPULAIRE DE TOULOUSE 

V 

C'est devant un public cliatnic fols plus nom- 

hreurc — ce dont nous nous réjouissons bien sin- 

cèrement — cruo M. Louis Ariste poursuit ses cours 

si Instructifs du vendredi soir dans la salle des cours 

municipaux de la me Lalcanal. 

A la deroiière séance, M. Louis Aiiste a continué 

l'examen, des successeurs d'E>udes au duché de Tou- 

touse. llunold laissa le pouvoir à son fil* Waïfîre qui 

ne tarda pas à avoir de sérieux démêlés avec Pépin, 

son seigneur suzerain. Waïffre avait des droite sur la 

Septimanie qu'accu-paient les Sarrasins et les Wi- 

stsrottfis lesquels composaient une partie de la po- 

pulation do JMarbonne, Nîmes, ueziers, Agde, Sl&g-ue- 

lono Craignant d'être dépouillés, les seigneurs wi- 

sttre-tte appelèrent Pépin a leur secours contre le duc 

VVaï!»rc qui n'hésita, J>as à braver Pépin, en don- 

nant" asile à Griffon, le dernier dos fils de Charles 

M \VT.ïftre dont les troupes étalent Inférieures en 

nombre à ceUes d.e Pépin, dut as toorner à défendre 

ips Dlaces fortes : Nairboane fut livrée asiec lieu- 

tenants de Pépin et la Septimanie réunie à la 

couronne. 

Pépin résolut do s emparer alors des Etats de 

-Waïffre. La guerre lut longue et sanglante. Ento, 

toutes les places de l'Aquitaine firent leur soumis- 

sion à Pépin et les troupes du roi des Francs en- 

trèrent a Toulouse. Le malheureux AVaïffre s'entait, 

réussit quelque temps à échapper à la haine do Pé- 

pin jusqu'au jour où il tomba sous les coups d'assas- 

sins à la solde de son ennemi, Je 20 juin- 768. 

Pépin, survécut peu à sa victime ; il mourut exac- 

tement cent jours après le dus Waïffre. 

On sait que Pépin fut élu, moi- à Soissons, cru 761. 

Cette élection, eut sen retentissement dans motre ré- 

gion toulousaine et le due de Toulouse fut uot des 

premiers a proclamer l'usurpation de Pépin au dé- 

triment de Chiidebert. La haine était donc profonde 

entre Pépin et le duo de Toulouse, ce qui nous ex- 

plique poitwiuol Pépin s'empressa de répondre à 

l'appel des Wisigoths contre te duc Waïffre. 

Clhateaiubriandi, dans ses Eludes historiques a dé- 

mence vigoureusement comme « un mensonge liis.- 

torique » le fait de traiter d'usurpation- l'aivtaement 

de Pépin à la couronne. « Il nfy a point d'usur- 

pation là où la monarchie est élective ; c'est l'hé- 

rédité ' ernemettts des d'eux pavs 

«on tnui. e ^f'J >la, ^% ' e que dnn petit 

échantillon réduit au dixième en découpant 

cette aunoncect l'adressant: TeMb KÏMABL 

•"• >'"< de La llouhcfaucautd. Paris. 

^.Lp. v * rl ' nblc ;l>' oduU connu se lis lo nom 

dlilixlr de Virginie porte toujours la 

signature rtcgarantieNyrdahUoulai ÉapdH 

UN NOUVEAU ZEPPELIN DÉTRUIT 


Dimanche soir, ù, huit heures, de fortes ex- 

plosions ont été entendues dans l'air, à plu- 

sieurs endroits, dans le Jutland sud (Banc- 

mark). 

Iê bruit venait du Schleswig. 

Bcs témoins assurent qu'ils ont observé de 

grandes flammes et croient que les explosions 

provenaient d'un, Zeppelin qui avait pris feu. 

Lo feu cessa brusquement, et on vit tomber 

une masse enflammée. 

La Bataille de Verdun 

PRÉPARATION D'UNE NOUVELLE 

OFFENSIVE ALLEMANDE 

Genève, 8 mars. 

La National Zeilung 'de Bftle apprend do 

source autorisée que les Allemands préparent 

fébrilement uno nouvelle offensive contiie 

Verdun. 

Ils préparent a cet effot un groupement corn- 

I pi et de lotus forces, principalement de l'art!!- 

La liste des survivants 


Le ministère de la guerre communique la 

liste suivante contenant les noms des officiers, 

soldats et marins échappés au naufrage de la 

Provence, et connue hier à 6 heures du soir : 

Adam (Marcel), matelot de 8 e classe ; Alain 

(François), matelot chauffeur ; Amé (Emma- 

nuel), Amiel (Auguste-André-Jean), second 

maître chauffeur ; Andrieu (Marins) , matelot • 

Annibal (Ludovic-Antoine-Joseph), matelot 

chauffeur ; Archambaud, lieutenant d'infan- 

terie coloniale ; Arramond (Aimé). 

Benignel (Jean-Benoît-Georges), matelot 

chauffeur ; Béraud (Georges-Bernard-Jean- 

Louis), maître canonnier ; Bernardin-Kiau 

Casimir), Berthaud (Albert), Berthaude.au 

(Gabriel), Berthelot (Charles), matelot gabier; 

Berthelot (Louis), quartier-maître; Bertho (Al- 

phonse), soldat ; Berthomé, capitaine ; Bes- 

nard, quartier-maîtr© ; Besner (Louis), Bes- 

sonet (Auguste), capitaine ; Betrom (Ferdi- 

nand), quartier-maîtr» ; Bezard (Alphonse), 

Bihersang (Jean), Bidart (Bernard), Biret 

(Ulysse), sergent ; Bisson (Joseph), matelot ; 

Bitard' (Benjamin), Biaise (Gaston), Blanc 

(Paul), Blanchard (Louis), Blanche* (Jules- 

Josepn), Blanic (Joseph), Bokanowski, lieute- 

nant ; Bosquet (Maurice), Bonnard (Edouard), 

matelot fusilier ; Bonnalcus (Joseph), Bonnau- 

re (Paul), caporal.; Bonnot (Louis), Borierie 

(Jacques), Boucher (Yves), Boudefongea (Vic- 

tor), Bouc (Alfred), matelot chauffeur ; Bou- 

gaut (François), matelot ; Bouges (Maurice), 

Bouhours (Aimé), Bouillon (Henri), Bohea" 

(Edouard), adjudant-chef ; Boulineau (Eugè- 

ne), Bourasseau (Louis), Bourasseau (Jules), 

caporal ; Bourgain (Pierre), matelot ; Bourhis 

(François), Bourinet (François), sergent ; 

Boutigny (Gaston), Bousquet (Louis), Bousquet 

(Prosper), Bouvis (Honoré), Bou-zen (Philip- 

pe), matelot timonnier ; Boyer (Edouard), 

Brand (Henri), Braud (Joseph), matelot Bre- 

del (Eugène), matelot ;Brel (Pierre), Bresson 

(Pierre), Breton (René), canonnier ;Briaind 

(Yves), matelot ; Brien (Jean), caporal ; Brient 

(Joseph), équipage ; Briffaud, capitaine- de 

frégate ; Brignolet (Joseph), Brion (Louis), 

matelot ; Brot (Jean), matelot ; Broussard (Au- 

guste), Broussard (Clément), Bruîi (Eugène), 

Brumeau (Henri), Brunon (Plglibert), Buisson 

(Joseph), matelot ; Bureau (Léon), quartier- 

imaitre ; Busquet, Mathurin. 

CabiUie (Vinoc), matelot ; Cadeux (Mercis, 

Caillaud (Jean), Callonicq (Augustin) ,~ mate- 

lot ; Calmes (Auguste), équipage ; Oalvez 

(François), adjudant ; Cannier (Alfred), ser- 

gent-fourrier ; Canne (Antoine), C;i .guilhem- 

(Jean-Baptiste), Cantareuil (Emile), Cario 

(Booile), Carlay (Guillaume), matelot ; Gar- 

dai, sergent-major ; Carrôre (Eugène), adju- 

dant ; Carot (Georges-Henri), musicien ; Ca- 

sanova (Xavier), Castaudet (Elle), fusilier ; 

Caste (Jacques), Castrée (Joseph), Casdeloup 

(Basile), Cattanzano (Alfred), pioaimiiers ; Cau- 

quet, Causse (Emile), Cazaubon (Jean) Cel- 

lier (Ovide), Celton (Michél), Chaillon (Gus- 

tave), sergent-major ; Chauiibreite (Albert), 

armurier ; Charavier (Paul), Charbonnier (Al- 

bert), Charot (Xavier), caporal ; Charpentier 

(Auguste), Chaibrier (Charles), -Charron, en- 

seigne de l rs classe ; Chaubit (Fernand), Chau 

(Marcel), conducteur ; Chauvin (Ernest), 

Ghauvtbn (Henri), graisseur ; Ohazalomi (Fer- 

dinand), Chesnier (Louis-Charles), Chevalier 

(Ernest), Ghevalieras (Jean-Marie), oholles 

(Joseph), Chrétien (Pierre), Christions (Jo- 

seph), adjudant ; Cluent, médecin aide-major; 

Clury (Charles), matelot ; Cogmet (Jean), Coi- 

rat (Eugène), caporal ; Colin, second maîKre ; 

Colombo (Augustin), pionnier ; Colo (Ger- 

main), Combe (Louis), Cornes (Jean), Conidet 

(Louis), sergent ; Conviant (Antonin), adju- 

dant ; Comte (Emile-Edouard.), Contard (Al- 

bert), Contier (Henri) Cornibaud (Antonin), 

Corre (Pierre), Coste (Adii'ien.), Costes' (Jean), 

adjudant ; Coltereau (Auguste), conducteur ; 

Counil (Lucien), Courien (André), Cousseaux 

(Louis), conducteur ; Couteau (Clément), ser- 

gent) ; Cozig (Benjamin.), pionnier ; Cridou 

(Jean), conducteur ; Criquet (Léon), matelot; 

Crolais (Joseiph), matelot ; Curtelain (André). 

Daigre, maître canonnier; Dalmonico (Mars- 

Eugène), Danid'riou (Régis), Boniiaud (Odile), 

Danic (Aimé), Daniel (Joseph), Daniel (Pier- 

re), matelot ; Danielou (Yves), Dauiphin (Ba- 

•xiiiel), Dauris (Bernard), Beoaens (Auguste), 

équipage ; Beclaux (Louiis), soutier ; Beeou- 

(l-ay (Louis), matelot ; Degeneve (Léopold), 

Ueiacroix (Paul), matelot ; Delamarre (René), 

matelot ; Delanos (Jean), Dcflaval (Théodore), 

Delavaux (François), Delllweil (Aljmonse), De- 

llgmy (Jean), Oeillapina (Antoine), matelot ; 

Deloche (Joseph), conducteur ; Delorme (A.|, 

Deliuicq (Jean-Bd.ptista), Debiau (Alphonse), 

Denis (Charles), Denjeaii (Louis), Darbat (Kô- 

UgJA servam* ; Levase (Lucien), iDevèie, De- 

matelot ; Dereray (Hubert), Buïwjnt (Jeaii- 

Baptiste), Dupont (Albert), Bunuy (Léopoldi), 

Buprat (Jean), Bupré (Auguste), Bupré 

(Isaac), BupuiS (Eugène), Burpuy (Jacques), 

Bupuy (Paul), matelot ; Bupuy (Raymond- 

Louis), matelot gabier ; Burili (Antoine), ca- 

poral ; Burrieu (Joseph), Bussol iCaimlle), 

Buteur (Etienne), Buval (François), équipage; 

Du val (Georges). 

Eckert (Mârius), matelot ; Emle (Joseph), 

Eon (Jean-Marie), Erhel (Marie-Stéphan), Es- 

ca.rras (Georges), Esclains (Arthur), matelot ; 

Btcheverry (Pierre), mitraillaur ; Etchegoin 

(Eugène), Evain (Jean), Evieohst (Charles), 

conducteur. 

Fabiani (Thomas), soutier; Fansonna (Jean), 

Favarez (Ludovic), Farfier (Alcide), Favre 

(Louis), Pelin (André), souMer-maître ; Fe- 

rantino, matelot ; Fermandez (Joseph), ser- 

gent-fourrier ; Ferrier, adjudant-chef ; Fral- 

lon (Clovis), Franucci (Sébastien), matelot ; 

Figuières, Fipiinelli (Sauveur), Flambery 

(Maurice), Fleury, enseigne de vaisseaui; Foret 

(Pierre), quartier-maître canonnier ; Fouellieu 

(Jean), Fradin (Henri), second maître chauf- 

feur ; Fraineau (François), François (Léon), 

François (Philippe), quartier-maître ; Fran- 

quer-Berthos (Marcel), Freycinet (Léon), Fro- 

ment (Louis), matelot ; Fimiei (Auguste). 

Gahen (Albert), caporal ; Gadonna (Pierre), 

Gaercu (Rohert), équipage ; Caillard (Augus- 

te), Gaissier (Henri), Galarh (Yves), conduc- 

teur ; Galarin, caporal ; Galbois, sergent ; 

Galï-stri (Antoine), Galiec (Olivieii-), matelot ; 

GaUléni, second maître armurier ; Ganizet 

(Louis), Gardouitt (Henri), Garnier (Victor) ; 

Glasparini, sergent ; Gastet (Gaston), Gaudin 

(François), Gaudrec (Agnès), Gaudv (Napo- 

léon), Gauthier (Alexandre), Gauthier (Fré- 

déric), matelot ; Gazard (Jean), matelot ; 

Gayon (François), Gherte (Jules), matelot ; 

Gélibart (Jean), Genneard (Edouard), Gerby 

(Henri), Gerlaud (Marius), Germain (Emile), 

équipage ; Ger-msno, officier d'administration; 

Gif ton (Camille), Gilbert (Valôre), Gilet (Jac- 

ques), matelot ; Gineste, sergent ; Giquelot 

(Trehin), Giraud (Georges), Glatigny (Geor- 

ges), maître mécanicien ; Giemarec (Jean-Ma- 

rie), matelot ; Gonidou (Yves), matelot chauf- 

feur ; Goudin (Henri), Goum (Joseph), mate- 

lot ; Gourg, grand équipage ; Graiidvallet 

(Pierre), Granier (Raymond), Gras (Alphon- 

se), matelot ; Gravier (Albert), matelot bouian 

ger ; Gresse (Gabriel), Grosjeàn (Baptiste) 

quartier-maitre ; Grasset (Charles), soldat 

Gradé, caporal ; Guanergeau (Joseph), Gue 

guen (Edouard), quartier-maître ; Guéaiôgues 

(J.-M.), conducteur ; Guennal (Jean), clairon 

Guénon (François), conducteur ; Guéraid (Al- 

bert), équipage ; Guézou, novice; Guillaume, 

matelot chauffeur ; Guichard (Fernand), mate- 

lot ; Guiffon (Yves), pion-nier ; Gui-gués (Céles- 

tin,) Guilchsr, équipage : Guillard (Albert), 

Guillaumaïd (André), matelot ; Guillaume 

(François), GuiHem (Ferdinand), matelot ; 

Guillemot (Emile), Guillemoteau" (Prosper), 

Guillemin (Henri), Guilliery (Paul), Guillot 

(Lueiemj), brigadier ; Guillou (François), Guil- 

lou (Charles), matelot ; Guinct (Henri), Guio- 

mard (Jean), matelot ; Guiomard (Marcel), ma- 

telot ; Guiout (Saturnin) ; Guiyouard» (Louis), 

matelot ; Guiomard (Yves), matelot. 

Habasque (Jean-Marie), Habasq-ue 'Jean'), 

matelot ; Hamon (Yves) ; Henaf (Etiemiej, 

Henry (Emmanuel), Henry (Louis), HMBÏJ. 

c J hoff, sergent ; Herbuel, Herlido (Betul), ma- 

telot ; Herry (Claude), matelot ; Hervaux 

(Adrien), Hervé (Jean), matelot ; l-liffviou 

(FTOuçois), Huel (Albert), Heiurtel (Jean-Ma- 

rie), second maître fourrier ; Hillon (L u.sl, 

équipage ; Houot (Joseph), Hogot (Fr.inçojs), 

Huon (Yves), second maître ; Huon, second 

maître ; Hyacinthe (Georges). 

Jahert (Emile), Jac-quemin (LéopoW), capo- 

ral ; Jacomiuot (Paul), Jalahert, Jampayo 

(Charles), téléphoniste ; Janquez, canort.1 ; 

Jarillon (René), Javau* (Louis), Jeanjeân it>a- 

niel), quartier-maître, Jegou (Guillaume), élec- 

tricien ; Jeigouz© (Joseph), Jehuty ,.Marcei), 

Jeudeon (Pierre), équipage ; Jeze4uel (Em- 

manuel), matelot-chauffeur ; Jolivet (Louis), 

Joubert (Charles), Jourdain (Aristide), lourd 

(Antoine), Jioyau (Henri-Joseph-Gaston), Ju- 

toier (Henri), Juillac (Joseph), ohef annui-v-r ; 

Jubien (Basile), Juste, sergent ; Juvin -Air/ed-), 

matelot-chauffeur. 

-Kharnadee (Jean), second maître-chaufieur ; 

Keriou ou Kerion (Lucien), équipage ; fctiJ© 

(Jean). 

(A suivre). 

M. Rivière, soldat au 23° d'artillerie, à 8 heu- 

res du matin à l'hôpital 35, rue des Récollets, 

et de M. Joseph Vergely, mobilisé à la Pou- 

urerie, a 10 heures du matin, à l'hôpital 42, 

avenue de Muret. 

&VSS DE DÈCËS 

«i^ n l! c ^ r ? l Matl ame Louis MEREXS, M J 

m» 

Ml i 

dam e Joseph de B1GOUSE, Ma«A 

me veuve François 1-ABRE, .Monsieur et Rte» 

ân^riFR^t 1 ^'^^'^N^- Monsieur et Madâm* 

MluLfilER çt leurs entants,- Monsieur et Mode- 

f 

p „ ,e f"^ »J C ^ D , et leur flUe - Messieurs 

Jean Robert et Marcel FABRE, Mesdemoisel- 

Lt TPOc* 1106 . Marguerite, Odette, Genevièva 

ôi.^? 6 FABRE, Madame veuve Léon F-\- 

r?èt,T- AI,0 . n 1 sleU1 ' le docteur et Madame Jean 

E££ B V, et . lelurs enfants, Monsieur Joseph FA- 

BRE Madame Eugène MAGEN et ses enfants 

ont la douleur de l'aire part à leurs amis et 

connaissances de la perte cruelle qu'ils vien- 

nent d éprouver en la personne de 

mm Aaatîie-MarauerUs BMITRAID 

Veuve de Monsieur Claude rvla «3 FABRE 

leur mère, belle-mère, grand'mère, arrière 

grand mere, tante, grand'tante et cousine ecr- 

maine, décédée le 28 février 1916, dans la s2« 

année de son âge, munie des sacrements de 

l'Eglise. 

J* ne sera pas envoyé de lettre de faire part, 

le présent a«s en tenant lieu. 

.Monsieur Louis LAGÈZE, négociait ; Mon- 

sieur et MaGame Guillaume LAGÈZE • Mada- 

me Urbain MAHOUS, née LAGEZE ; Monsie 

Urbain MAHOUS ; Monsieur Pierre et Mad 

moiselle- Elisabeth MAHOUS ont la douleur d_ 

faire part à leurs amis et connaissances de la 

perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la 

personne de 

Madame Veuve LAGÈZE 

Née Elisabeth POUJADE 

leur mère, belle-mère et grand'mère, décédée 

à Toulouse, le 1 er mars 1916, à l'âge de 70 ans, 

munie des sacrements de l'Eglise, et les prient, 

de vouloir bien assister à ses obsèque&qui au- 

ront lieu le vendredi 3 mars 1916, à heures 

du soir, sur la paroisse Saint-Semln. 

On se réunira %p,la maison mortuaire, 45,- 

boulevard ât Strasooum 

U ne sera pas envoyé ue lettre de faire part- 

ie présent avis en tenant lieu. 

PompesFunèbres-Génferales. 7, r. Lafayette, Touloufsa 

Monsieur et Madame Raymond «te BARES- 

CUT et leurs enfants; le colonel de BARES- 

CUT, chef d'état-major d'une armée, officier 

de la Légion d'honneur ; Madame de BARFjS- 

CUT et leurs enfants : Mademoiselle Madeleine 

M BARESCUT, Monsieur Joseph BELCROS 

de FERR,\N, sous-Ueutenant à 10,125" section 

T. P. T., Madame BELCROS de^FERRAN et 

leurs enfants ; le docteur Xavier CRISTAU,- 

médecin-major amc masseurs alpins, ont la 

douleur de vous faire part de la perte cruelle 

qu'ils viennent d'éprouver en la personne d© 

leur mère, belle-mère et grand'mère, 

Madame Léon de BARESCUT 

Née Mathilrie BOUDET de JOLY 

âgée de 80 ans, munie des sacrements de l'E- 

glise, 

ces ohsèques ont eu lieu le lundi 28 février, 

à la cathédrale Saint-Jean, à Perpignan. 

Le présent avis tiendra lieu de lettre de faire 

part. 

Monsieur et Madame Eugène BLANC ; Ma- 

dame de BAYSSE ; Madame PUY-AUBERT et 

ses enfants ; Monsieur Pierre DURRIEUX ; 

Monsieur ©t Madone Albin CH A SAN ON et 

leurs enfants ; Madame Eugène DURRIEUX et 

ses enfants ; Madame MOREAU ; Mademoi- 

selle- Mathilde SANSAS ; les famillSB de VI- 

V1ÏÎS. de NARSAC, de LIGONDES et de RO- 

OUEMAUREL, ont la douleus de faire part à 

leurs amis et connaissances de la perte dou- 

loureuse qu'ils viennent d'éprouver en la per- 

sonne de 

Monsieur Eigène de LA VIGNE 

Général de division 

Commandeur de la Légion d'honneur 

leur oncle, beau-frère et cousin, décédé à En* 

decis. nrès Gimont, à l'âge de 80 ans^ muni 

des Sacrements de l'Eglise, et vous prient de 

vouloir bien assister à ses obsèques qui au- 

ront lieu à l'église paroissiale d© Gimont, le 

samedi 4 mars, à 10 heures du matin. 

U ne sera pas envoyé de lettres de faire part, 

le présent avis en tenant lieu. 

NOUVELLES MILITAIRES 

Eièves aspirants de cavalerie 


Dans la liste des candidats de la zone d© 

l'intérieur définitivement admis à suivre 1res 

cours d'élèves aspirants de cavalerie à Saint- 

Cyr, après constatation de leur aptitude phy- 

sique, nous relevons les noms suivants : MM. 

Leps, cavalier de 2 e classe au. 1er hussards ; 

Alet, cavalier die. 2° classe au 9° chasseurs ; 

Chales, cavalier de lre classe au 9e chas- 

seurs. 

DANS LA MARINE 


Le contre-amiral Salaun, est nommé au 

commandement de la division navale du 

corps expéditionnaire d'Orient. 

Le capitaine de vaisseau Mercier de Los- 

I tende, est nommé attaché naval près de l'am- I en la personn«rde 

bassade de France à Londres. rrieLABORIE LÂRÛMI&UIËRE 

Monsieur le docteur Louis LABORIE et Ma- 

dame LABOR1E ; Monsieur ZEGLIGKI, conseil- 

ler à la Cour d'Appel de Toulouse, et Madame 

ZEGLIGKI ; Sœur Magdeleine-Elisabeth LA- 

BORIE. de la Visitation d'Auriilao, et Made- 

moiselle Jeanne LABORIE, ont l'honneur de 

faire cart à leurs amis et connaissances de 

la nerte douloureuse qu'ils viennent de fair» 

A LA CHAflBRE 

Nous reprenons où nous l'avons interrompu 

le compte rendu de la séance de la Chambre 

LA QUESTION DES LOYERS 

Apés une interruption de quatre semaines 

la Chambre revient à la question des loyers. 

La parole est au rapporteur M. Ignace, pour 

continuer son discours. 

m. Ignace. — Il est urgent de mettre fin à 

la -période moratoire : la loi que la cmamhs© 

est appelée à voter va repartir entre les deux 

parties contractantes les risques de la guerre. 

L'orateur fait ensuite un exposé juridique 

de la question des contrats. 

Il examine- successivement les différentes 

parties du projet et donne les raisons aux- 

quelles a obéi la commission dans le texte 

qu'elle a élaboré. . 

Il dit pourquoi elle a repousse le forfait ; il 

s'explique également sur la question des ré- 

ductions, et il donne 1© point de vue de la 

commission sur le rôle do la commission qui 

sera chargée d'examiner les cas d'espèces. 

Le jury sera composé de deux propriétaires, 

de deux locataires ©t d'un juge. 

Une liste des jurés sera établie par canton. 

La suite de la discussion est renvoyée à de- 

main, 3 heures. 

La séance est levée à 7 h. 50. 

leur mère et belle-mère, décédée à Maurs (CaïJ* 

tal), 1© 24 février 1916, dans sa 73' année. 

Il ne sera pas envoyé de lettre de faire part- 

ie orésent avis en tenant lieu. 

On ne reçoit pas. 

Monsieur Jean LAJOUX, retraité -des chemins 

de fer ; Madame et Monsieur Gabriel LAJOUX, 

sous-chef de bureau (Assistance) ; Madame et 

Monsieur Auguste LAIOUX, commis-principal 

rédacteur (Chemins de fer du Midi) ; Monsieur 

Paul LAJOUX, employé à la. mairie ; Monsieur 

Aix'as* LAJOUX ; les familles LAJOUX, LABOR- 

BE, BERGE, CARRIERE, CASTAGNE et CA- 

ZALS ont la douleur de faire part a leurs amis 

et connaissances de la perte cruelle qu'ils 

viennent d'éprouver en la personne de 

Madame Françoise LAJOUX 

Née TRINQUÉ 

décédée le 1 er mars 191G, à l'âge de 83 ans, et 

les prient de vouloir bien assister à ses obsè- 

ques qui auront lieu le vendredi 3 mars 1918, 

à 10 heures du matin, sur la paroisse Saiut- 

Sernin. 

On se réunira à la maison mortuaire, rue d-u 

Printemps, 6. 

Les personnes qui, par oubli ou omission, 

n'auraient pas reçu de lettre do faire part, 

sont priées de considérer le présent avis com- 

me en tenant lieu. 

Pompes Funèbres Municipales, r. raTgamlntôwss, Si 

Remerciements et Avis io Neuvaine. 

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de charpente ; Madame Piene BOU.ÇOTTgT, 

née SAVANAC ; Monsieur Jean BOUSQUET, 

soldai atï S' Kénie ; gOUS- 

OFKT soldat au 5 génie ; les familles ROLS, 

SAVANAC. MONTEGUT, ATT ANE, BATARD, 

buiïÉ' PELEGRIN et BRUNEI', adressent 

leurs olus vifs remeroiemenîs aux personnes 

oui leur ont témoigné des marfines de sym- 

pathie, ainsi qu'à celles qui les ont honoré ùa 

leur Dïésenoe aux obsèques de- 

Monsieur Lucien BOUSQUET 

Ancien entrepreneur 

et les prient de bien vouloir assister à la mes- 

se do neuvaine qui sera célébrée demain sa- 

medi 4 mars à, 8 heures et demie du malin, à 

l'éKlise Sauit-Serrnn. 

Il ne sera pas envoyé de lettres de faire part, 

le présent avis en tenant lieu 

POMPES FUNEBRES GENS 

Lafayette. Convois, transport 

\tC9, etc. Couronnes môrlu; 

riormclle. -1 X. %d-Sk 

RALS-S, 7, 1U9 

4 cercueils, ;e4- 

1res ; choii à 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

X 

vmwmm 3 MARS tm 

e Service des Recherc 

DES SOLDATS DISPARUS 

arus 

Les pevsormes qui pourraient nous fournir 

«les ren geignements sur les soldats disparus, 

Koudroat bien en informer immédiatement 

L'ŒUVRE TOULOUSAINE 

OES 'RECHERCHES DES SOLDATS DISPARUS 

a l'Express du Midi 

£5, rue Roquelaine, Toulouse. 

Notre « Service de recherches des disparus » 

est gratuit. Nous demandons seulement un 

droit de 0 fr. 75 centimes pour nous couvrir 

des frais nécessités par nos recherches. Ce 

service fonctionne, comme l'œuvre du «Pa- 

quet d'hiver de nos soldats », avec le dévoué 

concours d'un comité de dames amies de 

l'Express. 

Nous recevons avec reconnaissance tous les 

renseignements que l'on voudra bien nous 

envoyer sur chacun d'eux. 

On est nrié de ne rien mettre dans ces com- 

munications concernant la rédaction ou l'att 

nMntstration du journal. 

QUATRE CENT ONZIEME LISTE 

ARBÏTO (Oroiizio-Joseph), du 3* d'inf., 29" 

oomp., disparu le 23 septembre lftli, Avo- 

court-Mal aneourt. 

AUTIIIER (Jean), du 143' d'inf., T comip., sans 

nouvelles depuis le 27 octobre 1014. 

BOUSQUET (Léoh-Félicien), du 32" chass. ai- 

pins, V comp., disparu le 29 septembre 1915. 

GABROL (Jul-es-Elie), du 8* colonial, la* comp., 

disnaru. 3-4 février 1915. 

GAHUZAC (Fernand-Marceau-Kléber), du 81' 

.d'inf.. 3" oomp., sans nouvelles depuis le 1" 

Septembre 1814 (Lunéviliel. 

CALMONT (Jeanrlxjuis-FrançoiS'), du 11' d'inf. 

5" comp., disparu le 16 février 1916. 

OH ALLE (Jules-Maurice), canonnier, du 19' 

d'artillerie, versé au 55" d'artillerie, 5' batte- 

rie, disparu le 6 octobre 1914, à Malancourt. 

CHA-M'AYOU (Louis), du 53* d'inf., 11' comp.. 

blessé et disparu vers le 26 août 1914 (Luné- 

ville). 

DELP1T (Jean), dit Noël, du 9' d'inf., 2" oomp. 

blessé et disparu le 23 août 1914, à Gédmes. 

FLURIAN (Mathieu-Jean-Marie). du 96" d'inf.. 

5' comp., blessé et disparu le 5 novembre 

1914 (Ypres). 

JOUG-LA (Aimé-Charaes-ïosepli), du 142" d'inf., 

M* comp., disparu le 18 août 1914, à Loude- 

fmig (Lorraine). 

LAMARQUE (Urbain-François), du 11* d'inf., 

10' comp., dispa.ru le 22 août 1914, à Bertrix 

LOMBARD (Germain-Irénée), du 122' d'inf., 4' 

oomp., disparu le 6 octobre 1915. 

LOUET (Jean-Pierre), du 122* d'inf., 12* comp. 

sans nouvelles depuis le 26 septembre 1914 

en Lorraine. 

PÉRISSE (Jean-Marie-Joseph-EIie), du 97 d'inf. 

4* bat., disparu le 25 mai 191.5. 

PUÉGHALDOU (Albert-Cernin), caporal, du 

305* d'inf., 17" comp., disparu le 20 septembre 

1914. à Fontenov (Aisne). 

RABASTE (Léon-Marins), du 1" d'artillerie de 

loamoagne, 41' batterie, disparu le 28 août 

1914, à Valois. 

ROUVELLAT (Henri-Célestin), du 322" ternit 

4' comp., disparu le 28 janvier 1916. 

SAVÈS (François-GulBaum-e-Joseph), caporal. 

du 83' d'inf., 11* comp., disparu le 16 juin 

1915. 

TERRANCLE (Jean-Pierre-Marie), caporal, du 

11* d'inf.. 3' oomp., disparu le 22 août 1914, 

à Bertrix. 

TRIAUD (Pierre-François), commandons, du 

57 d'inf., blessé et disparu 13-14 septembre 

1914, à Ville-aux-Br»is. 

VIDEAU (Jean-Ernest), du 338' d'inf., 23' oomp 

disparu le 28 août 1914, à Bocquigruy. 

VISTE (Alfred-Françolsl, du. 56' colon tau, ; 

comp.. blessé et disparu le 22 juin 1915. 

VIVES (Louis-Joseph), du 96" d'ifif., 5' oomp. 

sans nouvelles depuis le 20 octobre. 1914. 

WIÉTRICH (Joseph), du 24" colonial, 7* comp 

blessé et disparu le 27 août 1914, au bois de 

jaulnay. 

Les Retrouvés 

Nous nous tenons A la disposition des famil- 

les pour leur donner tous les renseignements 

sur le lieu où se trouvent les soldats ci-des- 

sous. 

DUPOUY (André-Rémv), 18' inf., Sainte-Eula- 

lie Saint-Sévère (Landes). 

EUGENE (Jean), 251' inî„ Grjgnols (Dordogne). 

F AU RE (MartiaÈ), 260' inf., de la Bordogne. 

FLOURIT (Georges), 46' inf., Aurnessas (Gard). 

GANUE (Pierre), 263° inf-, de. la Hte-Vienne. 

GARB (Nicolas), 250* inf., Le Pizou (Bord.). 

GARRIGUES (Gabriel), 18' inf., Rayonne. 

GASTON (Pierre), 96' inf., Seix (A-riège). 

HUMBEBT (Paul), 80' inf., Homps (Aude). 

LABABRERE, sous-otf-, 156' inf., Biarritz (Bas- 

se s-Pvrénées). 

LOUBES' (Emile), adjud., 96' inf., Béziers- 

LOUIS (Charles), 352' inf., Boulsse (Aude). 

POUISSËGU (Henri), 49' inf., Saint-Paul-de- 

X ( L 3. Tl ti } 

POUSSINES (Jean), 22* col., Fautmontagne. 

PRÉVERAU (Pierre), 338' inf., de la Charente 

RANTINANGUE (Bertrand), 49' inf., Pissot 

(Landes). 

RAYNAL (Germain), 8' col-, La Rives. 

REIX (Louis), 44' inf-, de la Haute-Vienne. 

THOMAS (.Léonard), 63' inf., de la Hte-Vienne, 

{A suivre.} 

LES PRISONNIERS EN BULGARIE 

Nous sommes informés que plusieurs gares 

refusent les envois de colis aux prisonniers 

français en Bulgarie. Rien, ne s'oppose à ces 

expéditions. 

En effet, le ministre du commerce fait savon* 

officiellement que les correspondances, les 

mandats, les petits paquets et colis postaux 

du poids de 5 kilos peuvent être adressés aux 

prisonniers français en Bulgarie comme cela 

se fait pour les prisonniers en Allemagne. 

Les correspondances et les mandats doivent 

être acheminés « viâ Pontarlier » et les colis 

« viâ Genève-Cornavin » par l'intermédiaire 

de la Croix-Rouge internationale de Genève. 

Banc, si nos lecteurs ayant des prisonniers 

en Bulgarie rencontrent des difficultés pour 

l'expédition de colis, ils voudront bien nous en 

informer, et l'Œuvre toulousaine d'assistance 

aux prisonniers du Midi saura faire reconnaî- 

tre lèursr droits. 

au CHABP BUMIEUB 

£5, Rue Roquelaine -• TOULOUSB 

CHANTELOUBE, 22' chass. alp.. 3' comp., dé 

cédé le 11 novembre 1914- 

FORGES (Eugène), 22' chass. alp., 3' comp. 

JOVET (Hippolyte), 22° chass. alp., 4' oomp 

.TAN-BOT (Nicolas), 22° chasseurs alpins. 

FRANBIN (Jacques), 22* chass. alp., 4* oomp 

FONTAINE (Emile), 22' chass. alp., 1" comp. 

FRANÇOIS, dit BOUCHABD, 22* chass. alpins 

6' compagnie- 

FRAVOY (Antoine), 22' chass. alp., 2' comp. 

décédé le 11 octobre 1914. 

SAINT-DELEGER (Georges), 22* chass. alp. 

compagnie. 

SOLLIER (Antoine), 22* chass. alp., 5* comp 

SIBUSTE (Edouardf), mitrailleur, 22' chass. al 

oins. 5' comoagnie. 

POUYET (Jean-Pierre), 22' chass- alp., 2°comp. 

PAOUIT (François), 22' chass. alp., 5* comp. 

PICHAT (François), capofal, ? ? 

PECHERAUT (Galloi), 22' chass. alp., 5' comp 

(A suivre) 

c Mariage de rAmouï ». A toutes ces séances, 

en supplément patriotique, l'héroïque épisode 

do guerre, « Le Père Milon », le tueur de Bo- 

ches. 

Actualités de la guerre' nouvelles chaque 

;our et toute une série de désopilants comi- 

ques. Prix -réduits ordinaires des places* 

TARN 

La main-d'œuvre féminine 

Le ministre a prescrit la substitution, dans 

la mesure ïa plus large possible, de la main- 

dœuvre féminine à la main-d'œuvre militaire 

dans les établissements du service de l'Inten- 

dance. 

Les dames intéressées auront à faire parve- 

nir à M. le Sous-Intendamt militaire d'Albi, 

ayant le 10 mars courant, une demande signé© 

o elles, légalisée par le maire de leur rôsi- 

dsoice. mentionnant savoir : 

Nom, prénoms. Age, résidence, profession! 

(copiste, dactylographe), emploi déjà occupe 

dlans le commerce, l'industriie ou administra- 

tion, civile, s'il y a lieu, sdtuatioo de famille. 

La datée de la journée de travail est de 

8 heures (de 8 heures à 11 h. 30, le matin ; 

13 h. 30 à 18 heures, le soir. Beipos le diman- 

che. Traitement maximum de débit : dames 

dactylographes. 3 francs ; copistes, 2 fr. 50. 

L'administration militaire ne s'engage en 

rien vis-à-vis des auteurs de demande®, ces 

dernières seront inscrites sur une liste an 

fur et à mesure de leur réception, et les pro- 

posiitions d'emploi seront faites à l'autorité 

supérieure en suivant rigoureusement l'ordre 

de cette liste, sauf le cas d'inaptitude à la 

fonction. 

A-L-BI, — Nos compatriotes. — Notre excel- 

lent ami et compatriote, l'aspirant Jean Pui- 

Ih-as, du 143* d'infanterie, fils de M. le D r Pai- 

ffltas, vient d'être cité à l'ordre du 16' corps 

d'armée, en ces ter-mes élogieux : 

« Jeune chef de section possédant les pfïus 

brillantes qualités de courage personnel et de 

commandement. Blessé le 25 septembre, re- 

venu sur le front aussitôt guéri, a montré en- 

core une fffis du sang froid, de l'a décision et 

de l'entrain en enlevant ses homme*, dans 

une contre-attaque immédiate, et. en réussis- 

sant ainsi à ohasser l'ennemi d'un élément 

de tranchée où il avait pris pied le 12 fé- 

'vrier 1916. » 

A cette citation fort bellïe, nous tenons à 

ajouter le détail suivant : au. cours de l'affaire 

du 12 février dernier, qui fut mentionnée dans 

le communiqué officiel, lîasrpérant Pailluas, 

après avoir repoussé victorieuseanent l'enne- 

mi, soigna lui-même et transporta sur ses 

épaules, jusqu'à un abri, un soldat blessé qui 

lui servait d'ordonnance. Un tel chef, dont 

la bonté est à lia mesure du courage, ne peut 

qu'être aimé de ceux qu'il condiu.it. 

Nous adressons à l'aspirant Jean Pailhas 

l'expression de notre admiration et de notre 

sympathie. 

Œuvre des Eprouvés de Sa Guerre. — U est 

rappelé aux commerçants qui ont reçu, en 

pa'iement des marchandises livrées, les Rons 

de la Tombola des Eprouvés de la Guerre, 

qu'ils devront les présenter au rembourse- 

ment, avant le 4 mars au soir, à M. Aclooque, 

directeur de la Banque de France à Alibi, tré- 

sorier de l'Œuvre. 

Etat-civil du 23 au 29 février 1916. — Naissan- 

ces : Laure-Justine Goulignac, fille de Justin- 

Frédéric, charretier, chemin de Laivazière ; 

Henriette-Elise-Klébertine Bâchas, fille de Bap- 

tistin-François. mineur, à Péiissier ; Yves- 

André Pons, fils de Adrien, tonnelier, place 

Saint-Eugène ; Fernandi-Firmàn Rives, fils de 

Louis-Jean-Aibert, employé des chemins de 

fer, chemin des Brus. 

Décès : François-Auguste Blanc, scieur de 

long, 63 ans, marié, chemin du Sorbier ; Oo 

ta vie Macary veuve Oahuzac, 78 ans, rue de 

l'Ecole-Mage ; Jean-MarieLouis Raanond, sol- 

dat au 15° d'infanterie, 18 ans, à l'Hospice ; 

Antonin Marsan, soldat au. 353° d'infanterie, 

34 ans, marié, boulevard Oarnot ; Célestin 

Aonzo, journalier, 66 ans, célitotaire, à l'Hce- 

pioe ; Paul Bouteille, verrier, 25 ans. céliba- 

taire, chemin, de Carlusset ; Auguste Ferrier, 

horloger, 64 ans, marié, rue Caste'lnau ; Fer- 

nand Goure, soldat au 128° territorial, 40 ans, 

célibataire, au Castelviel ; Philippe-Baptiste 

Fabry, comptable. 77 ans, veuf, rue Croix- 

Blandhe ; Hélaine Portai veuve Soi, 84 ans, 

rue de Bernis. 

L'OR EST UNE CHIMÈRE... f 

Comme l'a fait 

celle-là en se servant 

du 

DENTOL 

cjui tue les microbes 

causant la caris des 

dents ! 

Paraissant 2 fois par semaine : le LUNDI et le VENDREDI ! 

PM : 0 ?SO LA LIGNE 

La Lians »o composa c* 3S Lettres (Minimum i â TLlBnegy 

Oui l'or dépare 

la bouche d'une jolie 

femme ! Celle-ci au- 

rait une bouche ra- 

vissante si, asi lieu 

de ces deux dents en 

or. e!!e avait conser- 

vé les siennes. 

Pour bien se -rorter, il faut bien manger t 

Pour bien manger, il faut avoir de bonnes 

cents ! Pour «voir de bonne'"» dents, il faut se 

servir du DENTOL. 

Le Dentol (eau, pâte et poudre) est un den- 

tifrice à la fois souverainement antiseptique 

et doué du parfum le plus agréable. 

Créé d'après las travaux de Pasteur, il dé- 

ft-uit tous les mauvais microbes de la bou- 

che ; B emoêche aussi et, guérit sûrement la 

carie des dents, les inflammations des genci- 

ves et de la gorge. En peu de jours, il donne 

aux dents une blancheur éclatante et détruit 

le tartre. 

Il laisse dans la bouche une sensation de 

fraîcheur délicieuse et persistante. 

Mis pur sur du coton, il calme instantané- 

ment les rages de dents les plus violentes. 

Le Dentol se tr-ouve dans toutes les bonnes 

maisons vendant de la parfumerie et dans 

les pharmacies. 

Dépôt général : Maison FRÈRE, 19, rue Ja- 

cob, Parts. 

Le Dental est un produit français. Proprié- 

taires français. Personnel exclusivement tran. 

cals. 

f & RF! S II H suffit d'envoyer a la Maison 

uAULAU FRÈRE, 19, rue Jacob. Paris, 

cinquante centimes en timbres-poste, en se 

recommandant de VExpress pour recevoir, 

franco par la poste, un délicieux coLret con- 

tenant, un petit flacon de Dentol, une boîte da 

Pâte Dentol et uns boîte de Poudre Dantol. 

Cinéma Palhé. — Cette semaine, .program- 

me sensationnel La Faute de Jeannine ; les 

Mystères de New-York (11 e épisode) ; scènes 

comiques : Actualités de la guerre ; nombreu- 

ses autres vues. 

Location de 9 à 6 heures. 

Etat civil. — Naissances. — Marthe-Marie 

Bénazet, avenue Saint-Michel ; Madeleine-Ro- 

se Calmels, faubourg Sapiacou. 

Bécès. — Suzanne Ma'lre, veuve Vacquerie, 

66 aiis', couturière, quartier de l'Abbaye ; hos- 

pice, 1. 

Publications de mariages. — Adam Valère, 

ernployé de commerce, faubourg Sapiacou, et 

Vic.torine Abriel, sans profession, à Bourret ; 

Jean Pélissié, employé au chemin de fer du 

Midi, chemin des Ouïes, et Paule Mercadier, 

à Lalande-Basse. 

VALENGE-D'ACEN. — Etat civil de février. — 

Naissance : une fille. 

Décès : 'Marie Thore, 75 ans, veuve Ville- 

mur, rue de la Justice; Germaine-Fernande 

Bastarac, 3 ans, à Pontus; Rose Mellac, veuve 

Bissières, 78 ans, rue des Fossés; Jean Loutea- 

tières, 59 ans, boulevard de l'Hospice; Antoine 

Basasse, 75 ans, boulevard de l'Hospice; Jean 

Berrieux, 76 ans, à Fouillas. 

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ETUIS papier à faire chez soi. Pas de maté- 

riel. Renseignements gratuits. Ecr. Fabrique 

Pollet-Cabane, à Avignon (Vauoluse). 

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Toulouse ; b. référ.Âdiesse Caisse « Express ». 

GOUVERNANTE demandée p. acoomp. j. fille 

après-midi, de 2 à 7 h. Mme de St-Blanquat, 

10, rue Tolosane, Toulouse. 

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taille, réformé ou non astreint obligations mi- 

litaires, comme valet de chambre, même 

n'ayant jamais servi. Ecrire : • Express du 

Midi », Toulouse. 

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propriété. Ecr. L. C, Hall « Express ». 

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Bourget, Le Sraz, Vaîery-Sîadeî, Robert Wang 

Bensen, etc., au dépôt de l'EXPRESS. i 

ARIÊGE 

MAZÈRES. — Argent perdu. — Un porte- 

feuille contenant une somme importante a 

été perdu mercredi soir, l or mars, sur la route 

du Vernet d'Ariège à Mazeres, par Mme Che- 

neval marchande de chaussures, en résidence 

dans notre ville, rue du Vert. 

Elle réserve une récompense à la personne 

qui le. lui rapportera. 

ÂVEYRON 

CONCOURES — Les chiens enrages. — On 

vient d'abattre le chien ddn propriétaire de 

notre localité, et cela parce qu'on avait des 

raisons sérieuses de croire que ce quadrupède 

était atteint de la rage. Il avait été mordu ré- 

cemment par un chien étranger et de passage. 

Par malheur, un jeune homme de Concoures 

arait été mordu, lui aussi. La famille de notre 

compatriote vient,' par orudence, d'envoyer 

son fils en traitement à Paris. Espérons que 

cette morsure n'aura pa9 de suites fâcheuses 

pour ce jeune homme. 

LAGUIOLE. — Accident. — M. Barbès. bou 

cher à Laguiole, de retour de Tesq, où il 

s'était rendu vendredi dernier, versa, au tour- 

nant du pont du Bousquet. Deux voyageurs 

qui se trouvaient sur la voiture furent proje- 

tés à terre et reçurent de nombreuses contu- 

sions ; le conducteur eut aussi sa part de Mes 

6usea. 

rieur à 16 kilos, contrairement à l'arrêté pré- 

fectoral du 26 f évrier 1916. 

Objet trouvé. — Un briquet avec plaque, par 

le jeune Jeain Pujol, **ue Tnaversière, 6. Le lui 

réclamer. 

Les Narfeonnaïs au feu. — Joseph Pinol, du, 

53 e d'infanterie, évacué à l'hôpital de Fumel. 

Etat civil. — Naissances : Alice-Catiherine- 

Jeanne Pesqui; Marie-Thérèse-Gracieuse Ber- 

nard-,; Huberte-Paule Espinasse. 

Béoès : Françoise Amiel, -ménagère, épouse 

Piquemal, 53 ans; Rose Jeandet, sans profes- 

sion, veuve Bertet, 80 ans. 

C.".îîCASSONNE. — Bureaux de poste et di 

télégraphe. — En raison des circonstances ac 

tuelles, et jusqu'à nouvel avis, les heures d'où, 

verture des bureaux de poste et de télégraphe 

du département de l'Aude sont fixées comme 

suit, à partir du 1er mars : 

Bureaux de Oarcassonne et de Narbonne. 

Les guichets du télégraphe seront ouverts de 

7 heures du matin à 9 heures du soir, et les 

guichets postaux de 6 heures du matin à 8 \h, 

du soir. 

Sureaux de Castelnaudary, Lézignan, Li 

moux Port-la-Nouvelle, Coursan, Bieux-Miner 

vois, Saint-Marcel, SalIèlesd'Aude. — Les gui 

chets postaux et télégraphiques seront ouverts 

de 8 heures du matin à 8 heures du soir. 

Bans tous les autres bureaux du départe- 

' ment, les guichets seront ouverts de 8 heures 

a midf et de 2 heures à 7 heures. 

' L'espèce ovine et la boucherie. — Par arrêté 

préfectoral, le poids des animaux de l'espèce 

ovine provenant des exploitations agricoles du 

département de l'Aude et susceptibles d'être 

Livrés à la boucherie est abaissé de 25 à 16 kil. 

Cette dérogation à l'article 1 er du 15 octobre 

1915 ne s'applique qu'aux animaux nés dans le 

département et non à ceux qui y auraient été 

introduits et provenant de départements ou le 

poids de 25 kilos aurait été maintenu. 

TREBES. — Ecrasé par un train. — L' « Ex- 

près-, » a annoncé hier qu'un train do mar- 

chandises avait écrasé mercredi matin, en ga- 

re do Trèbes, un habitant de notre village. 

La victime est M. Gimer Segon.ne, âgé de 

,0 ans, maître plâtrier. Le malheureux sep' 

tuagenairp qui venait do faire aine expédition 

de sacs vides A la gare de la petite vitesse, a 

été surpris par le train, au moment où il tra- 

versait la voie et a. été 'horriblement brové 

Le juge de paix de Capendu, lo docteur Dol- 

bès et la gendarmerie ont procédé aux eons 

tata.tions d'usage. 

NARBONNE. — f vressa publique.— Une nom- 

mée Berthe V..., 23 ans, réfugiée, boulevard de 

la Gare, a été mise au violon., mercredi, à 9 h. 

du soir, pour ivresse manifeste. Elle a été re- 

, mise en liberté la lendemain matin. 

Contraventions. — Doux bouchers de la ville 

ont été l'objet de procès-verbaux pour avoir 

Phattu des a^siaux. dont le_ poids était infé- 

Les comités d'action agricole 

On sait que les ooneeEs mtrnicipaux ont été 

appelés dernièrement à nommer ceux de leurs 

membres qui doivent faire partie des comités 

d'action agricole, mais qu'il serait plus juste 

de oualifier de « politico-agriciole », à en ju- 

ger par certains de ces choix. 

Une fois de plus nous avons la preuve que 

dans notre département il faut toujours comp- 

ter avec cette satanée politique électorale, mê- 

me quand les Boches sont à Noyon. 

De nombreuses lettres nous signalent des 

cas plutôt amusants. Nous choisisons celui do 

Mirande. . , 

Le comité se trouve ainsi compose : MM. Jo- 

seph Samelent, propriétaire à Artîgues ; Mar- 

cel Sarniguet, propriétaire à Mazerettes ; b. 

Abeille, propriétaire à Mirande ; Urbain Ville- 

neuve, propriétaire à Mazerettes ; François 

Capdeeomme et Louis Duffour, propriétaires 

à Valentées ; Jean Depis, maître cordonnier au 

88° d'infanterie en retraite... propriétaire ; Ga- 

briel Dufilho et Joseph Bupuy, propriétaires a 

Mirande- . , .• ., 

On sait que l'une des principales attribu- 

tions du comité en question consiste dans la 

surveillance et le contrôle de ravitaillement. 

Or, le conseil a nommé membre du. comité M. 

Dirouy, président de la commission de ravitail- 

lement, c'est-à-dire qu'un contrôleur .est char- 

sé d'être son propre contrôleur- 

Tout le monde n'accepte pas sans protester 

une fantaisie de ce calibre ; témoin la lettre 

suivante qu'un groupe d'agriculteurs miran- 

dais vient d'adresser à M. le préfet du Gers : 

« Monsieur le Préfet, 

» Le conseil municipal de Mirande a récem- 

ment nommé les membres du. comité d'action 

agricole créé par les décrète des 2 et 9 février 

1916. Parmi ses attributions, le comité a celle 

de surveiller le fonctionnement des commis- 

sions de ravitaillement et 'de réquisitions mi- 

litaires. Or. le conseil a nommé membre du 

comité M. D..., président de la commission de 

ravitaillement, qui devient ainsi son propre 

contrôleur. Il est fâcheux que M. le maire n'ait 

oas siKnalé au conseil l'insompatibilité qui 

existe entre la fonction de contrôleur et celle 

de contrôlé. Cette situation anormale ne peut 

nue mettre le comité dans une position très 

difficile vis-à-vis de l'un des services qu'il est 

appelé à surveiller et diminuer ainsi son au- 

torité. Si vous tenez, Monsieur le Préfet, à ce 

une le comité fasse œuvre utile, et nous le dé- 

sirons tous, il vous appartient jde veiller à ce 

au'il soit absolument indépendant des servi- 

ces qu'il doit contrôler. Nous vous deman- 

dons, en conséquence, d'inviter le conseil mu- 

nicipal de Mirande à pourvoir du remplace- 

ment de M- D..-, pour cause d'incompatibilité 

entre les deux fonctions dont il est titulaire. 

» Veuillez agréer, etc. » 

Nous ne manquerons pas de faire connaître 

la suite de l'incident. 

AUCH. — L'Electricité. — Dans sa dernière 

séance, le conseil municipal a décidiô de de- 

mander à la Compagnie du Gaz,- concession- 

naire de l'éclairage électrique, de réduire au 

minimum la consommation d'électricité des 

particuliers qui ont un moteur d'un cheval 

Cinéma des Cordeliors. — Deux merveilleux 

programmes en couleurs, l'un pour samedi 

soir, avec « La Fosse aux Lions » et l'autre, 

pour ttemanche, matinée et soirée, avec le 

ALBINE. — Vente d'arbres. — Dimanche 12 

mars courant, à 2 heures de l'après-midi, à la 

mairie d'Albine, il sera: procédé à la vente 

aux enchères publiques de deux lots d'arbres 

sis à la métairie du Téoulé. 

CASTRES. — Décoré de la Croix de guerre. 

- Nous sommes heureux d'apprendre que le 

sous-lieutenapt d'infanterie coloniale Georges 

Calvet, fils de notre ami M. Calvet, conseiller 

municipal à Castres, vient d'être décoré de la 

Croix de guerre, à la suite de la citation sui- 

vante : 

« Est cité à l'ordre — assimilation corps d'ar- 

mée : Le sous-lieutenant Georges Calvet ; en 

en première ligne du 27 septembre 1915 au 2 

janvier 1916 était chargé d'un service de sur- 

veillance des premières lignes ennemiesi, péni- 

ble et dangereux au cours duquel plusieurs de 

ses hommes furent tués OU blessés. En outre, 

à l'attaque du 12 décembre et sous une pluie 

de balles a aidé les compagnies voisines dans 

les travaux de réfection des parapets démolis 

par l'explosion d'une mine. A montré en tou- 

tes circonstances le sang-froid, la ténacité et 

le courage qu'on peut demander aucx meilleu- 

res troupes. 

Toutes nos félicitations. 

GAILLAC. — Tribunal ccitrectionnel. — Elie \ 

Seîves, 56 ans, chanteur ambulant, sans do- 

micile fixe, est maintenu sous mandat de dé- 

pôt. Ce trimardeur avait été arrêté par la gen- 

darmerie de Rabastens pour défaut de vacci- 

nation. 

— B. L..., 16 ans, cultivateur à Pa.risot, a 

été condamné par le tribunal d'enfants et 

d'adolescents à 50 francs d'amende avec sur- 

sis, pour le délit de chasse en temps prohibé 

avec l'aide d'engins prohibés. Le père a été 

déclaré civilement responsable des condam- 

nations pécuniaires encourues par son fils 

mineur. 

MCNTAUBAN. — Main d'oeuvre agricole. — 

Le « Bulletin des Communes » donne les in- 

dications suivantes sur les formalités à rem- 

plir pour les demandes de main d'oeuvre agri- 

cole : 

a Hommes en service dans la zone de l'in- 

térieur ou dans les dépôts de la zone des ar- 

mées. — Permissions agricoles individuelles : 

Pour les intéressés, s'adresser directement aux 

chefs hiérarchiques. Les demandes doivent 

être accompagnées d'un certificat du maire do 

la commune de l'intéressé, certifiant que celui- 

ci doit réellement se livrer à des travaux agri- 

oles -pour son compte ou pour le compte d'au- 

trui. . . . , 

» Equipes agricoles et hommes isoles recla- 

més par les agriculteurs : S'adresser à la 

commission départementale de la main d œu- 

vre agricole, siégeant à la préfecture, 

» Sursis pour les diverses professions ayant 

des rapports avec l'agriculture : S'adresser à 

l'inspecteur des sursis de la région militaire 

où exercede professionnel. 

» Sursis pour les forestiers : S'adresser au 

conservateur des éaux et forêts dans la cir- 

conscription duquel les travaux sont à effec- 

tuer. 

Sursis pour les étalonniers : S'adresser ù. 

l'inspecteur des sursis de la région où exerce 

?a professionnel. Peuvent seuls obtenir des 

sursis les étalonniers **étenteurs détalons ap- 

prouvés ou autorisés, à l'exclusion des déten- 

teurs d'étalons dits acceptés. » 

Arrivée de blessés. — Un nouveau, convqi de 

blessés est arrivé mardi soir a Montauban. 

Prévoyants de l'Avenir. — La recette de la 

560 e section aura lieu dimanche prochain, 5 

mars, de dix heures à onze heures et demie du 

matin. 

Œuvre de la Couronne. — Dans leur réunion 

mensuelle du mardi 29 février, les membres 

actifs de l'Œuvre de la Couronne ont élu, à l'u- 

nanimité, comme secrétaire, Mme Lacoste, en 

remplacement de 'Mme Prassacaclii, qui a défl- 

niOvement quitté Montauban. 

Jusqu'à ce jour, Mme Lacoste, sans en être 

titulaire, en assumait toute la charge. 

La présidente a été très heureuse de ce 

choix, et c'est en termes les plus chaleureux 

qu'elle a adressé ses félicitations à la nou- 

velle élue. 

Décès militaire. — Le soldat François Arexis, 

de la 17» section des infirmiers militaires, est 

décédé à l'hôpital complôm on taire n* 13 

(Grand Séminaire). 

Trouvé. — M, Léon Macahiau, voyageur de 

commerce de la maison Poult, a trouvé un 

portefeuille renfermeont une certaine somme. 

Parts, 2 mars. 

3 %, 62 20 ; 3 % amortissable, 70. — 5 %, 

libéré, 88 05 ; 5 %, non libéré, 88 05. — Ouesi- 

Etat, 415. — Maroc, 1914, 415. — Ville de Paris : 

mi, 530 ; 1871, 363 ; 1899, .297 ; 1904, 314 ; 

2,34 %, 1910, S7

es 1916 - Bibliothèque de Toulouse

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