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FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL abo«*i«saiif dans aoi Bu*wix ÛS ...

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IE NUMfcjf 5 CEWTIIES Organe qniiotiaieaa. de Défense Sociale et Religieuse<br />

Quatrième innée - MUHÉHO 735 RÉDACTION ET ADMINISTRATION. : Toulouse, 3, rue' du Salé<br />

ABONNEMENTS<br />

Ipartementa maltropae».<br />

Baxit*-SûïCan« «t<br />

Départements non<br />

pltrophee<br />

laie)<br />

Etiange* (Union P<br />

Trois nioia Six mot» u* aa<br />

e g. ii fr. a© &<br />

7 tr. 13 ts. 84 fr.<br />

IO ao fiéi 40 ^<br />

Les abofinsmea'partant<br />

des 1» »t 16 de ckaqt? suis et «oat payable» d'aruioe.<br />

Toute dtman « changeinent d'adresse, doit être aoeompagné* de 6 ff. 00.<br />

ËDITiOi WUtT<br />

ffl. B ITRAND<br />

Proeuregénéral<br />

M. Edmond-René-lest Bertrand, doit représenter<br />

le ministèrtublic <strong>dans</strong> le procès<br />

de l'anarchiste Vaiilaïqui vient aujourd'hui<br />

vendredi devant la pr d'assises de la<br />

Seine.<br />

. Attaché aa parquât diaris, juge suppléant<br />

à,ia Cour de Paris en $ 1870 ; substitut à<br />

Paris en juin 1875 ; sstitut du procureur<br />

général en janvier 1880vocat général à Paris<br />

en juillet de la mêcstnnée ; avocat général<br />

à la Cour de cation en novembre<br />

1887, il cet proemeurinéral depuis avril<br />

1893. ,<br />

Cruels par libliin<br />

Les gouvernera faibles par<br />

tempérament et palrincipe ne deviennent<br />

pas, d'unteure à l'autre<br />

des gouvernements rts. »<br />

Ils ont beau vou| leur ressembler<br />

et s'en donner ites les apparences:<br />

il reste entré* la différence<br />

qui distingue le sir. de l'homme.<br />

Ils ne sont que 1 caricature de<br />

ce qu'ils tentent incrément d'imiter;<br />

èt encore leur Kvè-t-il, <strong>dans</strong><br />

cet essai tardif et masureux d'imitation,<br />

de dépasser %t qu'ils veulent<br />

atteindre et de »endre odieux<br />

en ne cessant pas d'à, ridicules.<br />

Il est évident que \ c i en ministre<br />

panamiste et CQUssi0nnaire,<br />

Baïhaut, est l'homme moins intéressant<br />

du monde, i même du<br />

monde où l'on fabril des chaussons<br />

de lisière.<br />

. .11 a mérité cent fois peine qu'il<br />

est en train de purgerLtampes.<br />

Il était l'un des prenr"s fonctionnaires<br />

de la République^ e n cette<br />

qualité, il a fait chant i a Compagnie<br />

de Panama.<br />

Il était digne de pa% des travaux<br />

publics, que luxait confies<br />

M. Carnot, à ceu^- un autro<br />

genre et d'un caractèré| u3 obligatoire<br />

dont ses victim s [ e § e3<br />

avaient été consultées, ' e } u j au _<br />

raient certainement pas-, ar g n és j a<br />

perpétuité.<br />

Mais pourquoi lui déf^re d'aller<br />

recueillir, entre deux n darmes,<br />

comme il le sollicitait,^ dernier<br />

soupir de sa malheureua n f an t?<br />

9n a le droit d'êtrej, ue i[ a ce<br />

point quand on a été ion p as<br />

^pitoyable, mais seultÇnt juste<br />

et sévère pour tout le mq 8<br />

Quand on a fait preuve^ con _<br />

tr &ire, de la plus coupai e t de la<br />

P lu s lâche complaisance l'égard<br />

Je tous les complices du i sonn i er<br />

"^lampes, cette cruauté vers eo<br />

Qer nier n'a aucune raisone t re n i<br />

tt WOune excuse.<br />

ques, étaient des régimes d'horrible<br />

tyrannie, de pareilles faveurs n'ont<br />

pas été refusées à d'illustres et de<br />

dangereux forçats.<br />

On cite, entre autres exemples,<br />

celui du duc de Broglie accordant,<br />

en 1872, à unmisérable, — adversaire<br />

acharné du gouvernement d'alors,—<br />

vingt-quatre heures de liberté sur<br />

parole pour lui permettre de déposer<br />

un dernier baiser sur le front de<br />

son fils agonisant.<br />

Et l'on s'étonne de la dureté, visà-vis<br />

de Baïhaut, d'un ministère où il<br />

compte tant d'anciens amis — et<br />

d'un président de République qui,<br />

jadis, le tutoyait.<br />

Devons-nous nous en étonner?<br />

N'est-ce pas précisément leurs anciennes<br />

relations avec un ministre<br />

voleur qui rendent aujourd'hui ces<br />

gouvernants impitoyables à son<br />

égard, <strong>dans</strong> une circonstance où la<br />

pitié, une pitié de quelques heures,<br />

leur aurait été pardonnée ?<br />

S'ils ont refusé à leur ex-collègue<br />

d'aller voir sa fille mourante, n'estce<br />

pas parce qu'ils ont craint qu'on<br />

leur reprochât d'avoir cédé au souvenir<br />

de l'ami tié ?<br />

N'est-ce pas le poids de cette amitié<br />

qui leur a interdit ce que leur<br />

conseillait la simple humanité ?<br />

Et puis ils ont pensé : « Si nous<br />

accordons cette faveur à Baïhaut, on<br />

dira que nous n'avons que des tendresses<br />

pour les panamistes; que<br />

nous les traitons, non comme des criminels<br />

de droit commun , mais<br />

comme de vieilles connaissances et<br />

comme des coreligionnaires... Pour<br />

une fois, soyons forts, soyons énergiques<br />

! »<br />

Cette fois-là est malheureusement<br />

pour eux la seule où ils n'auraient<br />

pas dû l'être.<br />

Et cette énergie à contre-temps,<br />

stupide et inhumaine, ne fait que<br />

rappeler à tous les esprits leurs faiblesses<br />

et leurs abandons passés.<br />

Ils jouent aux gouvernants rigides<br />

et incorruptibles devant un lit<br />

de mort.<br />

Ils s'interposent courageusement<br />

entre un père et sa fille expirante.<br />

Mais, lorsqu'il s'agit de poursuivre<br />

les députés ou les sénateurs véreux<br />

qui ont trafiqué de leur mandat,<br />

d'arrêter Arton ou de réclamer l'extradition<br />

de Cornélius Herz, leur<br />

rigidité et leur courage s'évanouissent<br />

pour faire place à la plus lâche<br />

des complaisances.<br />

Ils disparaissent, il n'y a plus personne,<br />

et l,es filous du Panama, qui<br />

devraient avoir depuis longtemps<br />

rejoint Baïhaut à Etampes, continuent<br />

de faire la pluie et le beau<br />

temps sous « le plus honnête et le<br />

plus énergique » des gouvernements!<br />

Paul DUCHÉ.<br />

LE PORTRAIT DE M. CLÉMENT<br />

Nous l'avens publié hier, «n eubliaut de<br />

mentionner <strong>dans</strong> sa courte biographie, que<br />

M. Clément avait pris une large part à<br />

l'ignoble expulsion des congrégations, et<br />

que e'était lui qui avait précédé à l'arrestation<br />

de Mgr le duc d'Orléa»s.<br />

Aujoure'hui M. Clément arrête les anarchistes.<br />

C'est un pslicier qui finira par s'arrêter<br />

lui-*iême le jeur où il n'aura plus personne<br />

à arrêter-<br />

SGHILD<br />

C'est une barbarie in\<br />

pestive<br />

gT** racheté pas les pl4jdes.de<br />

Toute k presse, sans Onction<br />

«- nuances, depuis la m ie,<br />

Paro<br />

bon . Prpmière a denonce ; faitau<br />

lttW^ n etàla ustlCede<br />

l<br />

j Oinion,<br />

St* dfs confrères qui [ t d'0r aerîln plus soucieux ^ u 5 d'être<br />

fereables au gouvernement<br />

la<br />

cettl - ^V a ' acc ' ord P our trotter<br />

rien<br />

S! 8 en^ u en Yniouto<br />

] a . au châtiment de Bm% xii à<br />

tialiïrS alion de rig° ureus< l mparvon,<br />

v gmis auxcïuols 1 .bs deue<br />

to, o au |î UlUl V U0nt ^ l >unité<br />

ment! toquards diParle_ ra<br />

8imes „ PP0ll ° quc ' S0US d 'mes ré-<br />

» n4ai Nous connaissons le jury de la première<br />

session de janvier, qui va juger<br />

Vaillant.<br />

Un nom s'y détache entre tous d'une<br />

manière fulgurante :<br />

C'est celui de M. le baron de Rothschild<br />

(Gustave-Emmanuel-James), banquier,<br />

avenue rlo Marigny.<br />

« Le Dieu des Juifs », que maudissait<br />

Jézabel et que bravait Athalie, a joué là,<br />

<strong>dans</strong> eette circonstance, un bien mauvais<br />

tour à. l'un de ses rois, car ils sont deux<br />

rois des juifs : Alphonse et Gustave, deux<br />

à la fois, tout comme Agis et Cléomène<br />

étaient en même temps rois à Lacédémonc.<br />

L'aventure, est, en effet, des plus piquantes,<br />

et le banquier de l'avenue de<br />

Marigny, comme l'autre de la rue Laflitte,<br />

y trouvera prétexte à d© cruelles insomnies.<br />

Pas de chance 1<br />

Car enfin, quand en est plusieurs l'ois<br />

milliardaire, quand on s'appelle Rothschild,<br />

qu'on est. plus que le Veaa d'or,<br />

qu'on voit tout ce qui est à vendre — et il<br />

y en a beaucoup — k ses pieds, ça n'est,<br />

luire & Croirepas<br />

drôle du tout, d'être membre du jury<br />

a lusago des ec^ jal-. qui doit juger un assaesia anarchiste.<br />

EDITIONS<br />

Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal<br />

ùers, Hautes-Pyrénées, B sas -Pyrénées, Landes<br />

Tarn-et-Garenne, Lot-et-Garonne<br />

REGIONALES :<br />

Tara, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales<br />

Haute-Garonne, Ariège •<br />

Edition du matin spéciale à Toutous*<br />

<strong>FIL</strong> <strong>TÉLÉGRAPHIQUE</strong> <strong>SPÉCIAL</strong> <strong>abo«*i«saiif</strong> <strong>dans</strong> <strong>aoi</strong> <strong>Bu*wix</strong><br />

^Naguère, on s'était mis à l'abri prudem*<br />

ment, et le baron Alphonse payait uno<br />

prime d'assurance sur la vie au compagnon<br />

Tournadre.<br />

On se disait, garanti contre tout eonflit<br />

aveo l'hydre . aux mille tètes et aux dix<br />

mille pattes qui s'appelle l'anarchie, et on<br />

se croyait, certain de ne jamais sauter.<br />

Sauter ! e'était bon pour les petits bourgeois,<br />

marchands de vin et autres petites<br />

gens qui, courageusement, arrêtaient Ravaehol.<br />

Sauter ! c'était l'affaire des magistrats<br />

énergiques, osant requérir eontre les scélérats<br />

qui mettent la société en péril.<br />

Et rue Laffttte, comme avenue Marigny,<br />

on dormait tranquille, sans que jamais<br />

une marmite, débordant de poudre verte,<br />

vînt passer, terrifiante, <strong>dans</strong> les rêves de<br />

la nuit.<br />

Mais voiGi que la main de Dieu apparaît.<br />

Pour juger l'anarchiste, ennemi féroee<br />

de la bourgeoisie, ennemi plus féroee encore<br />

de la propriété, elle prend le premier<br />

des bourgeois, le propriétaire riche jusqu'au<br />

ridicule.<br />

Et c'est lui qui va, certainement, entraîner<br />

l'opinion des autres jurés.<br />

Dans un jury qui a l'honneur de contenir<br />

un Rothsehild, qui diable voulez-vous<br />

qui se permette de juger autrement que<br />

l'homme le plus intéressé à veir écraser<br />

l'anarchie?<br />

Jé vois <strong>dans</strong> le jury, à oôté de lui, un<br />

humble quineailler, un modeste jardinier,<br />

un menuisier, un serrurier, un entrepreneur<br />

de couvertures.<br />

Ces gens-là, tout en étant de braves<br />

gens, peuvent n'être pas des gens braves.<br />

L'aventure du restaurant Véry est <strong>dans</strong><br />

toutes les mémoires.<br />

Et, alors que les ministres qui ont proposé<br />

les fameuses luis de sécurité ent uno<br />

sentinelle à leur porte, alors que les membres<br />

du Parlement qui les ont votées se<br />

perdent <strong>dans</strong> un anonymat nombreux, les<br />

pauvres diables de jurés, hommes de caractère<br />

paisible et pacifique, se disent<br />

qu'ils sont les seuls à avoir affaire aux<br />

bêtes fauves de T'anarchie ; que c'est sur<br />

eux, sur eux seuls, que retombera la vengeance<br />

des compagnons, qu'on sait leurs<br />

noms, que la police a bien autre ehose à<br />

faire qu'à les protéger, et qu'en un mot ee<br />

sont eux qui paieront pour avoir vengé les<br />

ministres, les députés et les sénateurs qui<br />

se défilent <strong>dans</strong> l'ombre de l'irresponsabilité.<br />

Car enfin il eût été juste de faire juger<br />

Vaillant par un jury de sénateurs et de<br />

députés.<br />

Mais exposer à d'effroyables représailles<br />

un menuisier, un serrurier, un jardinier<br />

et un entrepreneur de couvertures,<br />

pour la satisfaction des députés et<br />

sénateurs, c'est abusif, e'est roide, «'est<br />

navrant.<br />

Voilà ee que se disent, sans doute, et<br />

ayee raison, les jurés de la première session<br />

de janvier.<br />

Et ee sont pour eux de bien fichues<br />

étrennes.<br />

Dans l'affaire Ravaehol, il en fut de<br />

même — même angoisse et mêmes gémissements.<br />

Publiquement, les jurés lurent splendides<br />

de calme et de bravoure.<br />

A la buvette, aux water-closets, partout<br />

où des jurés peuvent échanger leur manière<br />

de voir, ils se promettaient d'être<br />

impitoyables pour ce brigand de Ravaehol.<br />

Lui couper la tète leur semblait insuffisant.<br />

Ils l'eussent volontiers dépecé et<br />

détaillé en plusieurs morceaux, comme<br />

viande de charcuterie.<br />

Oui, mais quand ils furent enfermés<br />

<strong>dans</strong> leur salle de délibérations, et tout en<br />

gardant leurs allures belliqueuses, ils votèrent<br />

eomme un seul homme les circonstances<br />

atténuantes.<br />

Pas un n'osa les refuser.<br />

Et alors ils se regardèrent et se comprirent,<br />

sans avoir un reproche à se faire,<br />

aussi capons les uns que les autres, mais<br />

pas plus capons que le président, qui traitait<br />

Ravaehol en gentleman.<br />

Cette farce judiciaire va-t-elle recommencer<br />

?<br />

Le jury de Vaillant sera-t-il aussi faiblard<br />

que le jury de Ravaehol?<br />

Aura-t-il le patriotisme de le condamner<br />

à mort, comme il le mérite ?<br />

J'en aurais douté, et plus que douté, si...<br />

M. le baron de Rothschild n'avait été là.<br />

C'est lui qui remontera l'énergie défaillante<br />

des camarades.<br />

C'est lui qui relèvera leur moral.<br />

Et s'ils hésitent, ce dont j'ai peur, je<br />

suis certain qu'il montera sur la table,<br />

<strong>dans</strong> la salle des délibérations, et qu'il leur<br />

dira d'une voix vibrante : « Haut les<br />

cœurs, mes braves 1 j'assume toute la responsabilité<br />

de la condamnation capitale<br />

que je vais demander contre ce bandit —<br />

je l'assume sur moi et sur les miens, car<br />

Alphonse ne veut pas se séparer de moi<br />

<strong>dans</strong> eette occasion que je qualifierai de<br />

nationale. — Nous voulons' montrer qun<br />

nous sommes plus Français que les meillears<br />

chrétiens — et qu'étant ceux qui ont<br />

le plus à perdre par l'anarchie nous sommes<br />

aussi les plus crânes pour lui résister.<br />

A mort, Vaillant ! à mort, les anarchistes !<br />

Que leur sang nous retombe sur la tète, et,<br />

quant à vous, s'il vous arrivait, à la suite<br />

de «ekte eondamoatien, u» petit ennui<br />

quelconque, comme «elui de voir sauter<br />

votre maison et massacrer votre famille,<br />

nous promettons à chacun des survivants<br />

et k vos héritiers deux cent mille francs de<br />

rentes. Vous êtes quarante, y compris les<br />

supplémentaires. Cela nous fera huit millions<br />

par an, en admettant que vous y<br />

laissiez tousvos os. C'est <strong>dans</strong> nos moyens.<br />

Mais quelle gloire ! Jamais notre argent<br />

n'aura, été mieux et plus utilement employé<br />

! À mort, l'anarchie ! »<br />

Dans de pareilles conditions et ainsi stimulé,<br />

le jury fera largement son devoir.<br />

Il faut donc bénir la Providence d'avoir<br />

mis à la tête du jury un chef aussi autorisé,<br />

au point de vue social, que le banquier de'<br />

l'avenue Marigny.<br />

Et nous sommes certains d'un vei'diet<br />

implacable, duquel seront bannies ces misérables<br />

circonstances atténuantes, lâchement<br />

accordées par des juges qui n'osent<br />

pas toucher à la tête de l'assassin..<br />

Oui... mais si, par hasard, M. le baron<br />

de Rothschild arrivait à se faire récuser<br />

comme malade ou autre ehose ?<br />

Oh! alors !!! je ne réponds plus de rien,<br />

et il n'y aurait pas de raison pour que, sur<br />

uu si bel exemple, parti de si haut, les. jurés,<br />

eux aussi, ne fussent pris d'une frousse<br />

communicative.<br />

Mais M. le baron n'est pas de ceux qui<br />

s'en vont au moment du danger, quand<br />

tous les yeux sont fixés sur eux.<br />

PAUL DB CASSAGNAC.<br />

Un Discours du Pape<br />

On lit <strong>dans</strong> une correspondance de<br />

Rome adressée au Figaro :<br />

Dans le «tiseours adressé par Léon XIII<br />

aux officiers pontificaux, une phrase a<br />

particulièrement fait sensation : c'est celle<br />

où le Pape engage ses fidèles et dévoués<br />

serviteurs à persévérer, « perehe il tempo<br />

verra (parce que le temps viendra) ehezalta<br />

Chiesa serâ restituifo il suo splendore (où<br />

l'Eglise retrouvera son ancienne splendeur),<br />

mnche in Italia (môme en Italie) e che<br />

forte gli asimti lo vedranno (tempe que<br />

verront peut-être les konaraes d'aujourd'hui).<br />

»<br />

Ce passage du diseours de Léon XIII a<br />

donné lieu à d'ardentes polémiques, à de<br />

passionnés commentaires. On se demande<br />

ce qui a pu autoriser le Pape à faire de telles<br />

déclarations, sur quels événements il<br />

compte pour rendre ainsi à l'Eglise sa<br />

splendeur d'autrefois, <strong>dans</strong> un avenir prochain.<br />

Les personnes que j'ai interrogées sur ca<br />

pointent émis des avis quelque peu différents<br />

; mais, en général, ©n croit que<br />

Léon XIII, connaissant la crise économique<br />

et financière que traverse l'Italie, est<br />

persuadé que la nation sera obligée de se<br />

tourner vers la papauté, de demander son<br />

intervention. Inutile de dira que le Souverain-Pontife<br />

s'empresserait de lui ouvrir<br />

des bras secourahles.<br />

On lit <strong>dans</strong> la Libre Parole :<br />

Il y a quelques jours, nous faisions ressortir<br />

tout ce qu'il y avait d'odieux à voir<br />

les plus grands coupables du Panama jouir<br />

d'une scandaleuss impunité, alors qu'on<br />

refusait à M. Baïhaut l'autorisation de<br />

venir voir sa fille mourante.<br />

Hier, Mlle Baïhaut est morte, morte^n<br />

appelant son père, et morte sans avoir eu<br />

la consolation de l'embrasser une dernière<br />

fois.<br />

M. Baïhaut s'est rappelé qu'il avait eu<br />

jadis d'intimes amis qui occupent à l'heure<br />

actuelle d'assez hautes situations !<br />

Il avait eu pour collègue et cosignataire<br />

du projet de loi sur le Panama un nommé<br />

Carnot, entre autres. Il a télégraphié à ce<br />

Carnot et lui a demandé l'autorisation de<br />

venir entre deux gendarmes, si on le jugeait<br />

nécessaire.<br />

M. Carnot, tout à la joie des fêtes du jour<br />

de l'An, n'a pas répondu.<br />

M. Baïhaut s'est souvenu, en outre, d'un<br />

certain Raynal, dont il avait un jour ga<br />

ranti l'honneur devant la cour d'assises de<br />

Bordeaux.<br />

M. Raynal n'a pas répondu.<br />

Le détenu d'Etampes a alors songé à un<br />

homme qui, <strong>dans</strong> une affaire d'honneur, lui<br />

avait jadis servi de témoin. 11 a télégraphié<br />

à cet ami.<br />

Et M. Casimir Périer n'a pas répondu.<br />

Il y a là une férocité que noas trouvans<br />

odieuse.<br />

Et nous la comprenons bien mieux encore<br />

quand nous jetons un regard autour<br />

de nous et que nous voyons Rouvier toujours<br />

insolent présider la commission du<br />

budget ; Floquet toujours aussi orgueilleux<br />

et sur le point d'être élu sénateur.<br />

Nou3 avons demandé le châtiment de M.<br />

Baïhaut. Nous l'avons obtenu, c'est bien.<br />

Mais nous voulions, en même temps, le<br />

châtiment de tous les coupables.<br />

Il y a le mot Egalité sur la porte de la<br />

prison d'Etampes, et c'est ce qui noua empêche<br />

d'admettre que Baïhaut y soit enfermé<br />

tout seul.<br />

Ou tous les panamistes en prison, ou<br />

l'impunité pour tous.<br />

Brevets d'Athéisme<br />

C'est incroyable, mais rien o'est pour-'<br />

tant plus vrai.<br />

Des sociétés se sont fondées peur délivrer<br />

des brevets d'athéisme.<br />

La liberté dit k c« propos :<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés<br />

LE mm<br />

5 CENTIMES<br />

VENDREDI 3 JANVIER.! 804<br />

1ANN0NCES<br />

Annonoes . la 4' page (9 eolsnnes -k la page), mesurées te ti<br />

Hêblamea a la -t« page (6 colonnes à la page), mesurées en 7<br />

Faits divers 3' page (6 eolonnea a la page), mesurées en 7 .<br />

Chronique-àla 3* paje


suite de l'interpellation sur 1 grèves. Ces<br />

deux commissions, composée: le trente-trois<br />

membres chacune, seront i lues <strong>dans</strong> les<br />

bureaux en raison de troit nombres par<br />

bureau. L'une s'occupera de - conditions et<br />

de la réglementation du trav; l'autre des<br />

questions d'assistances relatt" sa aux travail-<br />

leurs. Dans la précédente Chav. i>re c'était une<br />

seule et môme commission qi s'occuuait de<br />

ces deux ordres de questions, stte commis-<br />

sion de la précédente législotu avait élaboré<br />

une loi, aujourd'hui en viguev sur le travail<br />

des îemmes <strong>dans</strong> les manuf « e '.ures et pré-<br />

paré un projet de loi rslatii a la création<br />

d'une caisse de retraite. En rt .. on même de<br />

la multiplicité des questions il lui étaient<br />

soumises, elles n'avaient, pc r la plupart<br />

d'entre elles, pu aboutir qu'à le ta delà légis-<br />

lature et l'expiration de cette .arnière a eu<br />

pour effet de rendre caduqu' les proposi-<br />

tions qui y avaient été ainsi < -.borées.<br />

Associations et S; idicats<br />

Paris, 4 janvier. — L'0/7 el public le<br />

rapport adressé aux ministres du com-<br />

merce, de l'industrie et des .--olonies rela-<br />

tivement à la publication de i cinquième<br />

édition de l'Annuaire des Syndicats pro-<br />

fessionnels et au mouvemen le ces Asso-<br />

ciations en 1893.<br />

Il résulte de «e rapport qr-, du i e * juil-<br />

let 1892 au 1 er juillet 189:-, 889 associa-<br />

tions se sont, constituées, s oit 246 syndi-<br />

-cats industriels et comme, ciaux patro-<br />

naux, 468 syndicats indus! :* els et com-<br />

.merciaux ouvriers, 45 syndicats indus-<br />

triels et commerciaux mixte et enfin 130<br />

Syndicats agricoles. Par contre, pendant<br />

,1e même laps de temps! 25 ; associations<br />

ont disparu. Les syndicats, li élaient au<br />

nombre de 1,358 en 1887. de 2,735 en<br />

1890, s'élèvent, pour 1893, m chiffre de<br />

'0,443, savoir : syndicats industriels et<br />

Commerciaux ouvriers, 1,926; syndicats<br />

industriels et commerciaux mixtes, 173 ;<br />

Syndicats agricoles, 952.<br />

Après le département de<br />

comprend 363 syndicats pat<br />

a Seine qui<br />

maux, vien-<br />

vec 70 syn-<br />

dicats. Le département <strong>dans</strong> lequel on<br />

compte le plus grand nombre de syndicats<br />

agricoles est la Gôte-d'Or : i . Dans le ta-<br />

bleau qui donne l'énùméraiion des villes<br />

<strong>dans</strong> lesquelles on compte e plus grand<br />

nombre de syndicats proies onnels, nous<br />

relevons, pour la ville de Bordeaux, qui<br />

vient immédiatement après Paris, Lyon<br />

,et Marseille, les chiffres servants : patro-<br />

naux, 48; ouvriers, 61; mi: s, 2; agrico-<br />

les, néant; total, 111 contre 109 en 1892.<br />

Les Âscisas Défenseurs k la Patrie<br />

Paris, 4 janvier. — Hier<br />

à Paris, la réunion mensuel!;<br />

défenseurs de la patrie. GetJ<<br />

dée en 1888, a pour préside<br />

M: Anatole do la Forge, qui<br />

pensée n'a pas été remplacé .<br />

et pour président effectif, M<br />

On sa rappelle qu'il y a qi :<br />

cette fédération a émis le v<br />

tion d'une médaille comme<br />

combattants ;de 1870-71 ; p<br />

but qu'elle s'est proposé la<br />

présenter vers la fin de ce m<br />

bres françaises une pétitio<br />

plus de 14,000 signatures ;<br />

des pouvoirs publics la cré-<br />

médaille. On sait que pi"<br />

ont, à ce sujet, émis déjà ir<br />

ble. M. Georges a fait savoir<br />

qu'il était plein d'espoir de<br />

Une mesure qu'il considéré<br />

réparation légitime.<br />

U parti Blanquiste et le jàrtî ouvrier<br />

Paris, 4 février.. — Plusieurs réunions<br />

du parti blanquiste ont eu lieu hier soir.<br />

.11 a été décidé qu'une grande manifesta-<br />

tion, à laquelle seraient conviés tous les<br />

groupes du parti, aurait lieu dimanche, au<br />

•Père Laehaise, sur la tombe leBlanqui.<br />

Le parti ouvrier a tenu, hier soir, une<br />

•réunion où MM. Guesde et Chauvin, dé-<br />

putés, ont pris la parole, pau " recomman-<br />

der aux membres du parti do se solidari-<br />

ser, afin d'établir, une fois pour toutes, la<br />

fédération générale du par .i ouvrier, en<br />

Vue d'une action commune au point de<br />

Vue électoral et politique.<br />

soir a eu lieu<br />

des anciens<br />

, société, fon<br />

at d'honneur<br />

ar une pieuse<br />

opuis sa mort<br />

. Georges.<br />

.-Iques temps,<br />

ou de la créa-<br />

morative des<br />

«ursuivant le<br />

fédération va<br />

:is aux Cham-<br />

a revêtue de<br />

oùr réclamer<br />

ion de cette<br />

ours députés<br />

avis favora-<br />

â l'assemblée<br />

voir aboutir<br />

comme une<br />

AFFAIRES ITALIENNES<br />

Rome, 4 janvier. — Un<br />

• meur qui a couru d'abord <<br />

diplomatique est reproduite<br />

pondant du Secolo à Rome :<br />

privée du roi Humbert, se :<br />

près à 100 millions de lires,<br />

voyée hors du royaume et c<br />

banque Rothschild, à Londre<br />

c'est M. Rattazsi, ex-minisu-<br />

son royale, qui a conseillé an<br />

Sa fortune en Angleterre pou<br />

reté.<br />

On mande de Bary que ta.<br />

les Pouilles n'est >v.<br />

; .1<br />

Sicile ; les propriétaires mac<br />

pitaux pour la culture des<br />

paysans manquant de travail<br />

nécessité de tendre la mai<br />

portant produit de la contrée<br />

vend pas par suite de la rupt<br />

i étrange ru-<br />

ais le monde<br />

:>ar un corres-<br />

« La fortune<br />

sontant à peu<br />

aurait été en-<br />

oéposée à la<br />

s. On dit que<br />

o de la mai-<br />

roi de placer<br />

v plus de su-<br />

dation <strong>dans</strong><br />

issante qu'en<br />

pient de ca-<br />

ohamps ; les<br />

sont <strong>dans</strong> la<br />

Le plus irii<br />

, le vin, ne se<br />

ore des trai-<br />

encore mon<br />

aux vins ita-<br />

lié.<br />

Pouilles est<br />

a tranquillité<br />

te de la souf-<br />

i coup inter-<br />

tion.<br />

le Standard<br />

ie, si les dé-<br />

il se<br />

tés de commerce avec la France et avec<br />

i'Espagne ; il ne reste à l'Ita ; :e que le mar-<br />

ché de la Suisse, laquelle es<br />

dée de vins espagnols faisar<br />

liens une concurrence sans<br />

La situation <strong>dans</strong> toutes 1<br />

critique et il se pourrait que<br />

de cette province soit, par s<br />

i'rance de ses habitants, tou<br />

fj^ompue par une terrible ré<br />

fyfrtrtres, 4 janvier. —<br />

avertit 6*e matin M. Crispi<br />

sordres siciliens ne prennes pas fin,<br />

nroduira bientôt des événer i^nts qui évo-<br />

lueront le sovuvenircles Vêp -s siciliennes.<br />

?"»ct A lui auiNa fait plus nie tout autre<br />

Jour réunir la Sicile à fit; qu'incom-<br />

£ ; ra la respon#U,tô des c onemento.<br />

" Rome, 4 fariner.--- De n voiles mani-<br />

festations ont çu heu en Sic -.<br />

A Trapani, ' deux cents .orsoimes ont<br />

lancé des pierres contre les nôtre* do la<br />

mairie ;• doux . pétards ont éclaté devant le<br />

palais dn aérateur Dali, ca ant quelques<br />

dégâts matériels sans impo nce.<br />

A. Gibellina, la manifesta n a pris un<br />

caractère très sérieux ; la p. se à dû inter-<br />

venir et, flans réonfeunoïire qui s'esl pro-<br />

duite, le prêteur judiciaire été tûë.<br />

^nivàtiVEserciïo Romm le ministre<br />

de la guerre, qui avait déj' rappelé soug<br />

les drapeaux 12,000 hommes de la classe<br />

•ISt'sO appartenant, aux oorr d armée de<br />

Vorone, de Naples et de Rome, vient, sur<br />

la décision prise, par le, conseil des minis-<br />

tres, de rappeler encore, pour le 8 janvier,<br />

12,000 hommes de la même classe appar-<br />

tenant aux corps de Bologne, Ancône et<br />

Bari.<br />

Les hommes seront envoyés en Sicile<br />

pour y renforcer les forces actuelles, qui<br />

atteignent ainsi 40,000 hommes.<br />

Odieux attentat<br />

Angoulême, 4 janvier. — Un attentat<br />

vient d'être commis <strong>dans</strong> la papeterie Les-<br />

calier, appartenant à la Société coopérative<br />

dont M. Laroche-Joubert, député, est gé-<br />

rant en chef.<br />

Vers huit heures du soir, un tube mé-<br />

tallique rempli de clous et chargé avec de<br />

la poudre de mine, qu'on avait déposé sur<br />

la cuve à colle, a fait explosion brisant<br />

seulement quelques vitres.<br />

Tout récemment, une main criminelle<br />

avait essayé de mettre le feu à cette<br />

usine.<br />

Français et Italiens<br />

Paris, 4 janvier. — Plusieurs ouvriers<br />

s'entretenaient, <strong>dans</strong> un débit du quai de<br />

Javel du procès d'Angoulême. Un indi-<br />

vidu d'origine italienne, qui se trouvait là,<br />

les interpella violemment et fut expulsé.<br />

Une heure après, le trois ouvriers sorti-<br />

rent et, comme ils arrivaient au coin de la<br />

rue Alphonse, l'individu avec lequel ils<br />

s'étaient querellés et qui les attendait là,<br />

leur tira plusieurs coups de revolver ; l'un<br />

d'eux, le nommé Augustin Martelet, âgé de<br />

29 ans, fut atteint à la tète : la balle, après<br />

avoir traversé la joue gauche se logea <strong>dans</strong><br />

le palais. Le malheureux tomba sur le<br />

sol.<br />

Ses camarades se mirent à la poursuite<br />

de l'agresseur, qu'ils arrêtèrent et condui-<br />

sirent au commissariat de police. C'est un<br />

nommé Felice Campari, demeurant rue<br />

Mirbel, 21. 11 était porteur d'un revolver<br />

dont les six coups étaient déchargés.<br />

Le blessé a été transporté à l'hôpital<br />

Necker: quant à Campari, il a été écroué<br />

au Dépôt.<br />

Rome, 4 janvier. — La garnison avait<br />

été consignée, hier soir, pour prévenir la<br />

démonstration antifrançaise projetée pour<br />

huit heures sur la place Colonna. Le mau-<br />

vais temps, au surplus, n'avait pas permis<br />

d'organiser cette manifestation.<br />

La Tribuna estime que ces sortes de<br />

protestations ne seraient pas opportunes<br />

et manqueraient de dignité.<br />

L'Agitation Anarchiste<br />

Lyon, 4 janvier. — Le Père Peinard a<br />

été saisi, hier soir, <strong>dans</strong> tous les kiosques<br />

et magasins de journaux.<br />

Marseille, 4 janvier. — On assure qu'à<br />

la suite de nombreuses perquisitions, opé-<br />

rées chez les anarchistes italiens, il sera<br />

pris une trentaine d'arrêtés d'expulsion.<br />

Besançon, 4 janvier. — Trois anarchis-<br />

tes, Reuche, Magnin et Bardot, ont été<br />

arrêtés hindi, les deux premiers à Besan-<br />

çon, et le troisième à Roche.<br />

Chez Bardot, on a découvert une quan-<br />

tité de brochures anarchistes, un numéro<br />

du Père Peinard, des fioles contenant des<br />

acides, un moule pour des fausses pièces<br />

de 5 francs et un coup-de-poing améri-<br />

cain et un cadenas à combinaison taché de<br />

sang.<br />

Saint-Etienne, 4 janvier. — Le juge<br />

d'instruction a commencé l'instruction des<br />

anarchistes arrêtés ; ils ont reconnu qu'ils<br />

étaient anarchistes ; mais, enmêrne temps,<br />

il ont déclaré qu'ils n'étaient affiliés à au-<br />

cune Société et qu'ils continueraient à<br />

faire des prosélytes.<br />

Bruxelles, 4 janvier. — Un des princi-<br />

paux motifs de l'ajournement du cours<br />

que M. Elisée Reclus devait faire à l'Uni-<br />

versité libre do Bruxelles est la distribu-<br />

tion, à la sortie d'un cours, d'un article<br />

d'Elisée Reclus, paru en 1889, et intitulé :<br />

« Pourquoi nous sommes anarchistes ».<br />

Paris, 4 janvier. — Deux anarchistes,<br />

Rette (et non Frette, comme on avait dit)<br />

et Cabot, arrêtés, hier, ont .été remis en<br />

liberté <strong>dans</strong> la soirée. Les prétendus do-<br />

cuments relatifs à Paul Reclus qu'on di-<br />

sait avoir été découverts chez Cabot<br />

étaient des papiers sans importance au-<br />

cune.<br />

Le Journal apprend que Rette est un<br />

jeune poète qui bataille <strong>dans</strong> les jeunes<br />

revues « pour l'art nouveau » ; Adolphe<br />

Rette fut. un des principaux organisateurs<br />

du banquet, en l'honneur de Victor Hugo,<br />

donné chez Lemardelay le 17 juin dernier,<br />

sous la présidence de M. Vacquerie.<br />

Une lettre, venant de Londres, a été sai-<br />

sie, hier, à Argenteuil, chez l'anarchiste<br />

Temecourt, qui , depuis longtemps, est<br />

mêlé à la propagande anarchiste, et qui a<br />

été incarcéré à Versailles.<br />

La Patrie annonce que plusieurs dénon-<br />

ciations, laites par des anarchistes, relati-<br />

vement à un complot tramé pour le jour où<br />

Vaillant comparaîtra devant les assises,<br />

viennent d'être adressées au ministère de<br />

l'intérieur.<br />

ILc ponB^'oî de Vaillant<br />

Le pourvoi de Vaillant est venu aujour-<br />

d'hui devant la cour de cassation.<br />

L'audience est ouverte à midi.<br />

Le président Lœw donne aussitôt la<br />

parole au conseiller, M. de Kerbertin,<br />

rapporteur.<br />

Tout d'abord, le rapporteur donne lec-<br />

ture du réquisitoire du procureur général<br />

et de l'arrêt de la chambre des mises en<br />

accusation renvoyant Vaillant devant la<br />

cour d'assises de la Seine.<br />

Le conseiller de Kerbertin lit ensuite<br />

son rapport, très court et qui se borne à<br />

un exposé rapide des faits. Ce rapport con-<br />

clut à l'irrecevabilité du pourvoi de Vail-<br />

lant et déclare la procédure suivie valable<br />

parce que :<br />

1° Vaillant est bien domicilié à Choisy-<br />

le-Roi ;<br />

2° Que le fait qui lui est reproché a été<br />

commis à Paris ;<br />

3° Que la chambre des mises en accu-<br />

sation est compétente ;<br />

46 Q,1C les faits relevés contre Vaillant<br />

ont. reçu la qualification résultant du ré-<br />

quisitoire ;<br />

5° Que le nombre des conseiller<br />

sents proscrit par la loi a été<br />

que la mention en a été faite au bas de<br />

1 arrêt ;<br />

.6° Que l'indication a été donnée de l'au-<br />

dition du procureur général Doucette.<br />

La oonclusionflnaïe est que la procédure<br />

est régulière.<br />

A la suite du conseiller do Kerbertin,<br />

l'avocat, général Duval prend la parole. 11<br />

tient à faire remarquer que l'arrêt de la<br />

chambre des mises en accusation étant du<br />

26 décembre, Vaillant ne s'est pourvu<br />

qu'à la date du 2 janvier, c'est-à-dire le<br />

sixième jour. Dans ces conditions, le pour-<br />

voi devrait être considéré comme tardif ;<br />

mais, dit-il, Vaillant écrit la veille, c'est-à-<br />

dire le 1 er janvier, une lettre, où il décla-<br />

rait son intention de se pourvoir. Il re-<br />

grrde son pourvoi comme régulier ; il re-<br />

quiert donc seulemeent la cour de le re-<br />

jeter comme mal fondé en ses moyens.<br />

Faisant droit à ces conclusions, la cour<br />

rejette sans délibération lepourvoi de Vail-<br />

lant et ordonne que l'arrêt de la chambre<br />

des mises en accusation ait son plein<br />

effet demain.<br />

Paq conséquent, l'affaire Vaillant sera<br />

appelée demain devant la cour d'assises.<br />

Appel aux Jaspés<br />

La lettre suivante, autographiée, a été<br />

envoyée aux jurés désignés pour fairo<br />

partie du juryde la cour d'assises chargée<br />

de juger Vaillant :<br />

Messieurs les jurés,<br />

L'occasion vous est offerte d'affirmer l'in-<br />

dépendance ot la grandeur ds votre carac<br />

tère ; vous êtes appels à juger un homme qui<br />

résume en lui toutes les haines el toutes les<br />

colères dont déborde l'âme du peuple ; à vous<br />

preBonoer sur un acte qui n'est rien nue la<br />

résultante des turpitudes, des iniquités et<br />

îles crimes dont les seigneurs de l'or et du<br />

pouvoir offrent depuis si longtemps le révol-<br />

tant spectacle.<br />

Voulez-vous rendre un verdict impartial,<br />

un verdict qui porte en lui une leçon haute<br />

et salutaire ?<br />

Placez en regard des quelques égratignures<br />

produites par l'attentat de Vaillant toutes les<br />

pâles ou sanglantes victimes du régime ac-<br />

tuel. Evoquez toutes les privations, toutes<br />

ies détresses, toutes les maladies, toutes les<br />

ruines, toutes les morts dont la responsabi-<br />

lité remonte à ceux qui ont pris charge de<br />

nos destinées et, en votre âme et conscience,<br />

devant Dieu et devant las hommes, dites<br />

quel est le plus coupable : de l'ordre social<br />

qui engendre de îeis maux ou de l'homme<br />

qui a risqué sa vie pour le salut de ses sem-<br />

blables.<br />

Vous seriez, sans doute, messieurs les<br />

jurés, insensibles à l'intimidation ; vous écou-<br />

terez, au contraire, une voix qui, faisant<br />

appel aux plus nobles de vos sentiments,<br />

vous crie dos profondeurs de la fouie : « Ele-<br />

vez-vous au-dessus de la mesquinerie des<br />

lois, de la tyrannie, des préjugés et des<br />

lâches conseils de la peur 1 Gonflez vos cœurs<br />

de toutes les légitimes aspirations de la<br />

masse déshérités et proclamez courageuse-<br />

ment, en acquittant Vaiilant, que le seul<br />

moyen de désarmer les humbles, c'est de<br />

réfréner l'égoisme et la cupidité des puis-<br />

sants. > Un groupe d'hommes libres.<br />

IL'atteBïtat de Bareeloue<br />

Saragosse, 4 janvier. — L'anarchiste<br />

Salvador, dont nous avons annoncé, hier,<br />

l'arrestation, a tenté de se suicider au mo-<br />

ment de son arrestation en se tirant un<br />

coup de revolver <strong>dans</strong> le côté droit, puis<br />

en cherchant à absorber un poison. Salva-<br />

dor est âgé de 29 ans.<br />

Il a renouvellé devant le juge la déclara-<br />

tion qu'il avait faite au premier moment, à<br />

la police, qu'il est, lui, l'auteur de l'atten-<br />

tat du théâtre de Barcelone. Il a dit qu'il<br />

avait voulu, d'abord, se suicider pour évi-<br />

ter le dernier supplice; il a ajouté que, puis-<br />

qu'il vit, il fera des révélations pour que<br />

l'on mette en liberté les innocents détenus<br />

à Barcelone.<br />

En nommant général le colonel Chevro-<br />

ton, le gouvernement, atteste que le Sénat<br />

a été indignement abusé lorsqu'on lui a<br />

demandé d'admettre que la parole d'hon-<br />

nête homme du chef d'état-major du 13e<br />

corps était sans valeur et reconnaît que sa<br />

lettre du 13 août 1889 était un hommago<br />

rendu à la vérité.<br />

Le général Chevroton retrouve officielle-<br />

ment les considérations que les gros mots<br />

de Quesnay de Bcaurepaire avaient incon-<br />

testablement atteinte ; mais la considéra-<br />

tion du procureur général, que devient-<br />

elle ?<br />

Elle est flétrie et beaucoup estiment que<br />

la responsabilité de Carnot est quelque<br />

peu comprise puisqu'il a consenti à ré-<br />

compenser officiellement Quesnaye de<br />

Beaurepaire et que le président de la Ré-<br />

publique ne soit pas complètement in-<br />

demne de cette triste aventure do la dis-<br />

pense faite au général Chevroton de faire<br />

au président de la République la visite<br />

traditionnelle.<br />

Les Elections sénatoriales<br />

Paris, 4 janvier. — Dans les BouGb.es-<br />

du-Rhône, M. Peytral, radical, figure<br />

côte à côte avee MM. Challemel-Lacour et<br />

Velten, opportunistes, sur la même liste.<br />

Tous les trois ont signé une profession do<br />

foi collective assez pâle, du reste.<br />

Les candidats déclarent qu'ils s'inspi-<br />

reront du respect du suffrage universel et<br />

de ses représentants directs <strong>dans</strong> l'étude<br />

des lois destinées à apporter à notre état<br />

social les améliorations légitimement at-<br />

tendues.<br />

Tout le monde remarque que si M.<br />

Peytral met de l'eau <strong>dans</strong> son vin radical,<br />

M. Challemel-Lacour célèbre, par sa sor-<br />

tie intempestive de la loge où il coudoyait<br />

M. Casimir Périer, président de la Cham-<br />

bre, à la soirée de gala des fêtes franco-<br />

russe vient quelque peu à récipiscence.<br />

Dans F Aveyron, il faut noter cette<br />

phrase de la profession de foi de M. Mons-<br />

servin, républicain sortant :<br />

Je lutterai contre les doctrines révolution-<br />

naires de toutes mes forces.<br />

Des lois redoutables <strong>dans</strong> nos Codes ; voilà<br />

ce qui las combattra <strong>dans</strong> leurs effets.<br />

Dieu, <strong>dans</strong> l'école, la fraternité <strong>dans</strong> la so-<br />

ciété, la protection pour les travailleurs;<br />

voilà ce qui les combattra <strong>dans</strong> leurs causes.<br />

Dans ce même département un autre<br />

candidat républicain , M. Joseph Fabre<br />

réclame l'institution d'une fête national©<br />

du patriotisme consacrée à Jeanne d'Arc,<br />

la sainte (sic) de France.<br />

DEFI RELEVE<br />

Paris, 4 janvier. — M. Caïn, ancien<br />

maître d'armes du 17° bataillon de chas-<br />

seurs à pied, professeur au lycée Janson-<br />

de-Jailly et à l'Ecole normale supérieure,<br />

a relevé, hier, le défi porté par les profes-<br />

seurs italiens à l'école d'escrime française.<br />

MOUVEMENT JUDICIAIRE<br />

Paris, 4 janvier. — UOfficiel a publié,<br />

ce matin, le mouvement judiciaire sui-<br />

vant :<br />

Sont nommés :<br />

Juge à Alger, M. Cardot, viea-président à<br />

Constantine.<br />

Vice-président du tribunal de Constantine,<br />

M. Genty, juge au même siège.<br />

Juge à Constantine, M. Jannin, juge à Mas<br />

cara.<br />

Juge à Mascara, M. Carraud, Juge, à Batna.<br />

Juge à Batna, M. Cailly; substitut du pro-<br />

cureur do la Républiqus A*. Tizi-Ouzou.<br />

Substitut à Tizi Ouzou, M. Oaillard, subs-<br />

titut à G'ielma.<br />

Substitut à Guelma, M. Remond juge sup-<br />

pléant à Bône.<br />

Juge suppléant à Bône, M. Basset, juge de<br />

paix à Duperré.<br />

ilios de Barrême<br />

On lit <strong>dans</strong> la<br />

'Paris, 4 janvier.<br />

Gazeite de France :<br />

Nous recevons une bien triste nouvelle<br />

dont seront vivement affligés les monarchis-<br />

tes restés fidèles à leurs croyances et à leurs<br />

traditions. Notre vaillant, loyal et éminent<br />

ami ie comte Hélion ds Barreme est décédé<br />

ce mata à Nice. Ils rendront à la mémoire<br />

de cet homme de cœur, de cette nature<br />

d'élite, l'hommage que mérite cotte vie toute<br />

à«,dévouement et d'honnsur.<br />

Le comte Hélion de Barrême était âgé de<br />

52 ans.<br />

INCIDENT A LA COUR D'APPEL<br />

Paris, 4 janvier. — Un incident s'est<br />

produit cet après-midi, à la première<br />

chambre de la cour d'appel, où trois ma-<br />

gistrats, nouvellement nommés à la cour<br />

de Paris, MM. Boyer, Thibierge et La-<br />

borde, devaient prêter le serinent d'usage,<br />

Avant leur installation, l'audience ou-<br />

verte, le premier président, M. Périvicr,<br />

s'adressant au procureur général, lui dit :<br />

— Etes-vous assuré, M. le procureur<br />

général, que les trois magistrats que nous<br />

devons installer sont ici ?<br />

— Mais oui, répond le procureur géné-<br />

ral.<br />

— C'est que moi, ajoute le président, je<br />

n'ai reçu la visite que d'un seul de ces<br />

trois nouveaux magistrats, M. Thibierge.<br />

MM. Boyer, Thibierge et La Borde<br />

prêtent ensuite le serment requis par le<br />

procureur général.<br />

Cette formalité remplie, le premier pré-<br />

sident déclare que la cour se réunit aus-<br />

sitôt en chambre de discipline et tout lo<br />

monde est obligé de quitter la salle d'au-<br />

dience, sauf MM. Boyer et Laborde.<br />

Cause de l'incident: la visite régle-<br />

mentaire, qu'avant leur installation, MM.<br />

Boyer et Laborde n'auraient pas faite au<br />

premier président Périvier.<br />

M. l'abbé dattier était né à Moulins et était<br />

âgé de quarante ans. '<br />

Tea?ntl»e d'a«»assSaat sap ni» jewt'Bi»H»Sourg. 4 janvier. — Un horrible<br />

driitnivvitynt d$ y» passer aux environs de la<br />

yillfl da Lougansk; province do Caiherinoslaw,<br />

où toute- la famille du magistrat Simulas<br />

Artsimowiîch et lui mtae ont été assassinés<br />

<strong>dans</strong> les circonstances suivantes :<br />

ANî-iuiownch habitait, l'eto et l'hiver, une<br />

maison de campagne qu'il avait réesmmant<br />

achetée, et avait à son service use servante,<br />

une cuisinière et un portier, n avait avec lui<br />

sa f»mme et un enfant de cinq ans. Or, l'au-<br />

tre jour, un de ses employés, après être venu<br />

plusieurs fois chez lui sans qu'on ouvrit la<br />

porte à sss coups de sonnette, eût l'idée de<br />

s'adresser à n police pour percer le mystère<br />

de cette maison close, et lorsque les agents,<br />

ayant enfoncé la porte, y pénétrèrent, ils se<br />

trouvèrent en présence des cadavres d'Artsi-<br />

mowitch, do sa femme et de son jeune fils,<br />

ainsi que de la cuisinière, tous les qviatre<br />

frappés à la tête à coups de hacha et baignés<br />

<strong>dans</strong> une mare de sang.<br />

Les effets traînant en désordre <strong>dans</strong> le lo-<br />

gement, les armoires aux serrures forcées,<br />

témoignaient d'un véritable pillage ; tandis<br />

que la disparition de la servante et du portier<br />

révélait évidemment que c'étaient eux qui<br />

avaient fait le coup ; mais on ne put ies ar-<br />

rêter, car le crime datait déjà de deux jours.<br />

La seule trace que la police ait jusqu'à pré-<br />

sent des assassins consiste en la découverte<br />

faite, lo lendemain, <strong>dans</strong> la rivière, d'une ha-<br />

che et des habits du portier, qui avait, dit-on,<br />

des relations coupables avec la servante.<br />

La Loterie espagnole<br />

Saint-Sébastien, 4 janvier. — Les officiers<br />

d'un bataillon du régiment de Valence, qui<br />

faisait partie du corps expéditionnaire du<br />

Maroc, étaient possesseurs d'un billet de la<br />

loterie espagnole, tirée le 30 décembre der<br />

nier. Le bataillon est actuellement en raute<br />

pour Saint-Sébastien. Une heursuse nouvelle<br />

attend les officiers à leur débarquement :<br />

leur billet gagne le gros lot montant à 750,000<br />

francs.<br />

i n ggtena â la dynamite<br />

Saint-Pétersbourg, 4 janvier. — Un officier<br />

da douanes nommé Klakùz, voulant se ven-<br />

ger de sa femme et d'une famille avec la-<br />

quelle il croyait, que celle-ci était de conni-<br />

vence contra lui, a imaginé ds faire périr<br />

les deux familles par la dynamite. Ayant si-<br />

mulé une réconciliation, il invita ses voisins<br />

à un grand repas, vers la nu duquel il plaç:i<br />

sur la tabla uù gâteau contenant des cartou-<br />

ches ne dynamite. Il arrosa d'un punch ar-<br />

dent ce gâteau fatal, et une formidable ex-<br />

plosion se produisit aussitôt. Aucun des<br />

convives n'a survécu à cette catastropha.<br />

Lee frères Borique<br />

Bruxelles, 4 janvier. — L'Indépendance belge<br />

donne les détails suivants sur les frères De-<br />

grœve, aliàs Rorique :<br />

Léonce, l'aîné des Rorique, s'engagea <strong>dans</strong><br />

l'armée. et devint sous-officier. Son engage<br />

meiït 8ni;il ta fit marin; ayant passé son exa-<br />

men de capitaine da cabottage , il transforma<br />

son diplôme en un autre lui conférant le<br />

grade de capitaine au long cours et obtint<br />

ou faillit obtenir ie commandement, en catte<br />

qualité.<br />

Plus Urà, nous le voyons capitaine<br />

d'une; chaloup;; do pêçlïo et du vapeur<br />

a'O-'UTide. Au second voyage, sen<br />

biùio en mer et est recueilli pur un ai<br />

so,a:$è la rua des Martyr! fn a été r«w,„<br />

merit le théâtre du,i trfefque incendie ? ?"<br />

propriétaire a fatt remettre, seag e^ 9 - la<br />

-à ses locataires, toutes «s quittance Kfi?'<br />

tées au tenu* de jaaviafi acquit.<br />

~,—, La colonie russe * Caaj^-<br />

titué un comité, sous la prudence du<br />

duc fdichel Miohailovit«»> pour graiKt-<br />

de la<br />

l'éreictioa<br />

Promenade de<br />

d'une église russe près<br />

la Croisetto.<br />

^—v. Hier, a Marseille. M. César pa«m,u*<br />

de la Société Pasquiet frères „t c?f»<br />

entrepreneurs de travaj»* pukltcs,<br />

descendre <strong>dans</strong> un puits,* SB mètr«3<br />

fondeur, a fait un faux pas et est tombé d.<br />

le vide; la mort a été m8«mtanée.<br />

—„, Une baleinière à» la Société eon<br />

irais ds sauvetage des naufragés, pani«<br />

d'Ajaccio au secours du ftarire français<br />

Joseph Herbm, échoué sur la pointe Fornati<br />

a ramené cinq hommes d» i eqmpas{0 gaia^<br />

et snufs. M. Tressaud, conseiller municipal<br />

de Marseille, lui, on se le rappeii8, avait été<br />

condamne; à trois mois d« prison pour venta<br />

de bons de pam, vient d'ôtj8 acquitte pw u<br />

cour d'appel d'Aix. La condamna eï u ^ , *<br />

tère public avaient, tous afux, interjeté ap<br />

pel do la eoudamnation. Mme Trenaaud ttir<br />

maintenue un m»»'* su pn^u.<br />

* Mgr Jean Facit, éveque de Bruges, a<br />

été trouve mort, ce mâtin, <strong>dans</strong> son lit' n<br />

était âgé de 80 ans.<br />

- A la suite d'abus <strong>dans</strong> les régions vi-<br />

tieoles, l'administration d«» finances va don-<br />

ne- des ordres nécessaire» pour tmoêcherles<br />

agents de la régie de délivrer des aequiia-à-<br />

c&utirtD rougfcs réserver, aux « vins de nucre »<br />

qui font croire a la fraude par les destinatai-<br />

res ds fûts de vins nature»»-<br />

Hibr soir-, au théâtre des Menus Plaisirs<br />

première représentation- «? la Revue Sahè-<br />

Géne, en trois actes et net» tebieaux.nar<br />

Montréal, Blondeau et Alfred DêhUâ. T.uiUa<br />

sur les patrons classiques, la nouvelle revue<br />

des Menus-Plaisirs a eu un gros succèa do<br />

gaieté. I _<br />

On télégraphie du Cap à Londres • '<br />

Les indigènes rapportent.que la petit* troupe<br />

du capitaine Wiison a été massacrée par les<br />

Matabelles; sept soldats seulement dn la<br />

cornpïgiiie du sud africaine auraient réussi<br />

à s'echaoper en gagnant la montagne. »<br />

, Hier, une explosion s'est produite â<br />

l'usine à gaz de Mostaganom. L'explosien g,<br />

eu lieu <strong>dans</strong> la chambre consacrée aux cor-<br />

nues. Un ouvrier a été atteint. Les causes da<br />

l'explosion sont encore inconnues.<br />

Après avoir gardé ie lit pendant<br />

deux jours par suite d'an refroidissement, la<br />

prince de Bismarck éprouve une améliora-<br />

tion notable : il a repris ses promenades ha-<br />

bituelles et son médecin particulier, la pro-<br />

fesseur Schweninger, a pu s'absenter pen-<br />

dant quelques jours.<br />

La mortalité, à Lisbonne, pendant le<br />

mois de décembre dernier, a augmenté ds<br />

25 0(0. Cette aggravation est due en partie a<br />

la grippe.<br />

Xoie plus loin la fin de netre<br />

téîégr»pWqne<br />

service<br />

.11<br />

Paris, 4 janvier. — M. de Mas-Latrie,<br />

eapitaine au 10° dragons, est nommé ca-<br />

pitaine commandant <strong>dans</strong> le corps dont il<br />

fait partie.<br />

Le jury d'examen, qui fera subir les<br />

épreuves orales aux sous-officiers candi-<br />

dats à l'Ecole de Saint-Maixent, sera pré-<br />

sidé par lo lieutenant colonel Prunget du<br />

78 e d'infanterie.<br />

pre-<br />

observé et<br />

£18 Général Chevroton<br />

Paris, 4 janvier. — Le général Chevro-<br />

ton, promu, le 26 décembre dernier, a été<br />

dispensé de la visite d'usage au président<br />

de la République, sans doute, en raison<br />

de la situation délicate où se trouve M.<br />

Carnot, par suite de cette nomination. Le<br />

général Chevroton a été, en effet, mêlé au<br />

procès de la haute cour.<br />

Q. do Beaurepaire, pour obtenir une<br />

condamnation, disait pouvoir établir, par<br />

quatre ou cinq témoignages, que, le 14<br />

juillet 1887, le général Boulanger se trou-<br />

vait à Paris, attendant l'occasion de se<br />

mettre à la tête d'un mouvement insur-<br />

rectionnel contre le gouvernement.<br />

Le procureur général ajoutait que les<br />

témoins invoqués par le général Boulan-<br />

ger comme devant prouver qu'il n'avait<br />

pas quitté Glermonl, se rendaient coupa-<br />

bles de mensonge ; parmi ces témoins se<br />

trouvait au premier rang, le colonel Che-<br />

vroton, alors chef d'étàt-major du 13 e<br />

corps.<br />

En ce qui me concerne, écrivait-il, le 13<br />

août au général Boulangar, je serais prêt à<br />

témoigner si j'étais appelé à le faire, parce<br />

qn'il est de mon devoir d'honnête homme<br />

de déclarer, que le 14 juillet 1887, vous<br />

étiez à Clermont-Perrand et que je suis<br />

allô vous y rendre compte que la revue<br />

des troupes du 13". corps s'était passée<br />

sans incident.<br />

La mort de Mile Baïhaut<br />

Paris, 4 janvier. — Ce matin, ont eu<br />

lieu à Saint-Pierre-du-Gros-Caillou, les<br />

obsèques de Mlle Baïhaut.<br />

La cérémonie a été des plus simples.<br />

Le corps, <strong>dans</strong> quelques jours, sera trans-<br />

porté <strong>dans</strong> la Haute-Saône.<br />

lu'Eclair dit que Mme Baïhaut, enmême<br />

temps qu'elle avertissait de son mari, du dé»<br />

ces de Mlle Jeanne Baïhaut, a solliciter<br />

du ministre de l'intérieur, l'autorisation<br />

nécessaire pour que le prisonnier puisse,<br />

sinon assister aux obsèques, du moins<br />

voir encore une fois, les traits de sa fille.<br />

Le ministre n'a pas cru pouvoir se ren-<br />

dre aux raisons de Mme Baïhaut.<br />

iro avar<br />

NOUVELLES<br />

4 janvier.<br />

Le Globe, de Londres, a publié, hier soir<br />

un article intitulé : « La Prochaine Guerre »,<br />

qui prédit la guerre entre l'Angleterre et la<br />

France. Le duc et la duchesse do Chartres,<br />

ainsi que la princesse Marguerite d'Orléans<br />

* partis, hier, de Copenhague pour la<br />

sont<br />

France. Hier, a eu lieu à Bapaume un service<br />

anniversaire suivi d'un pèlerinage, aux tom<br />

bes des soldats tués pendant le combat de<br />

janvier 1871.<br />

^ On mande de Bruxelles qu« le tribu-<br />

nal a rend» son jugement <strong>dans</strong> l'affaire de la<br />

succession Moeens, montant à six millions<br />

et demi ; il a reconnu les droits de 3,500 héri-<br />

tiers ou légataires.<br />

«f D'après des indications recu?ilb>s<br />

<strong>dans</strong> ie Monde militaire, le conseil supérieur<br />

de la guerre qui s'est, comme on le sait, oc-<br />

cupé de la défense des Aipes <strong>dans</strong> sa dernière<br />

séance, aurait décidé de mettre les effectifs<br />

du 15s corps sur le même pied que les divi-<br />

sions de la frontière de l'Est.<br />

La huil.èmo chambre a rendu son<br />

jugement <strong>dans</strong> l'affaire d'espionnage: la veuve<br />

Mlllesôamps a été condamnée à cinq ans de<br />

pnson, dix ans d'interdiction de séjour et<br />

l.Oie.trancs d'amende.<br />

La création de bureaux télégraphi-<br />

^u„es^autonséedarrs ies commune! d'Oc-<br />

ton (Hérault), Sahes-la-Source (Avevr.ni)<br />

^i&ST*^<br />

8t Th * ira '^ :<br />

Franco après les fûtes de Pâques : il se ren<br />

u%v$m^ ^.3 «s<br />

oùTlT^ « 1a h rt / e,,tt " u 3 r '«''« » Caroas.onne,<br />

Pendant «on abaen<br />

Dire que l'année qui vient de finir a été<br />

particulièrement désastreuse, une année<br />

de déceptions et demisèrespour les culti-<br />

vateurs, c'est répéter ce que chacun sait,<br />

dit ou écrit à satiété depuis plus de six<br />

mois.<br />

D'une façon générale, l'agriculture a été<br />

cruellement éprouvée <strong>dans</strong> toutes les<br />

parties delà France; le- Sud-Ouest, qui<br />

nous intéresse directement, a d'abord subi<br />

une période de sécheresse dont les consé-<br />

quences ne s'effaceront pas de longtemps.<br />

Les fourrages ont été.presque nuls, et<br />

le rendement descéréales au-dessous de<br />

la moyenne des mauvaises années.<br />

Les viticulteur^ n'ont, pas, il est vrai, à<br />

se plaindre de la sécheresse ; ils ont obtenu<br />

une récolte très abondante, mais cett e<br />

.ahondrace ne leur profite guère, car ils ne<br />

trouvent pas l'écoulement de leurs vins,<br />

même à des prix dérisoires.<br />

Le blé se trouve <strong>dans</strong> les mêmes condi-<br />

tions, car jamais^ on peut le dire, on ne le<br />

vit à si bas prix, malgré la petite produc-<br />

tion de l'année.<br />

En somme, ^situation est-navrante pour<br />

la plupart des agriculteurs, désespérée<br />

pour les autres.<br />

De cet état tout le monde convient, et<br />

le monde politique se déclare disposé à y<br />

porter remède.<br />

Encore sous l'impression des promesses<br />

et des protestations de dévouement à la<br />

cause agricole, talonnés par les comités<br />

qui les tirent élire, les députés ruraux se<br />

constituèrent, au nombre de plus de trois<br />

cents, en un groupe particulier appelé<br />

f roupe agricole, sous la présidence do M.<br />

léline.<br />

C'est sur luiique les électeurs ont les<br />

yeux fixés et attendent leur salut, car c'est<br />

de lui que doivent sortir les réformes si<br />

bruyamment innoncées, telles que : la di-<br />

minution, la Suppression sinon de l'impôt<br />

foncier.<br />

L'abolitiondes octrois et la réforme de<br />

l'impôt des boissons<br />

L'assurance agricole.<br />

Le crédit agricole, etc., ele.<br />

Voilà ce qui nous a été-promis sur tous<br />

les tons et i satiété par les députés ac-<br />

tuels.<br />

L'obtiendrons-nous jamais '? .;<br />

S'il ne fallait pour cela que des dis-<br />

cours plus ou moins éloquents, il y aurait<br />

quelque chance d'aboutir, mais, hélas ! les<br />

réformes ne se font pas sans argent, et<br />

tant que les mots n'auront pas la valeur de<br />

la monnaie, nous savons d'avance ce qui<br />

nous attend.<br />

Raisonnons un peu : , ., „„<br />

Le budget se solde par un déficit con-<br />

sidérable, reconnu, avoué ; or, ce dèiicu.<br />

augmenterait <strong>dans</strong> des proportions colos-<br />

sales si le Parlement votait les reformes<br />

énumérées plus haut sans créer do nou-<br />

veaux impôts. ,<br />

Do cela, il ne faut pas on parler, au<br />

moins encore, n'est-ce pas ? .<br />

L'homme ne pouvant faire «s jflWJ<br />

rien, il ne fera pas l'assurance et 1* ««M<br />

agricoles q „i demanderaient une grosso<br />

somme d'argent à l'Etat. ..<br />

Toutes ces promesses for ^fàm^ne<br />

leurs, ne pourront entrer ^stedd^g<br />

de la réalité que le jour ou la ReP^K<br />

se décidera à faire de larges économies<br />

<strong>dans</strong> son budget. .. i„„; n.n«î<br />

Oh! on nous les promet hier» ow>u*<br />

ces fameuses économies, «^%*.J&<br />

riode électorale; malhiMireusemen ell*<br />

se traduisent, en fin de compt . pir<br />

demandes de'crédUs «^fSSEM<br />

celles-là, quoique de première<br />

des<br />

la vendredi.<br />

blés, faussement djgj<br />

pour les vins, etc., pourrait, u<br />

sées sans bourse délier. «irait aus"<br />

Mais ici un autre obstacb^<br />

sitôt; ce sont les intérêts opposés<br />

les et ^s campagnes ou<br />

tre ell<br />

dos montrées es-<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


pîous<br />

core-<br />

A la preuvef *n<br />

cn avons<br />

JjgSnde sa>"tréeco,„<br />

clame a grands cm<br />

Tl cause do r,#~<br />

1A haut, comfl' ' ce . c r<br />

1*<br />

1U,U . - _ e raison une ! en-<br />

grande ma<br />

volé<br />

dés<br />

É rè-<br />

é du<br />

peiste<br />

la'<br />

i^ugmentation du<br />

tarifs de transport<br />

A peine les depf<br />

' leur dema!<br />

I» du Midi on* eu<br />

le d'abaisseinjdes<br />

tsoo-<br />

rl'hier noj di-<br />

produire pf le<br />

larl fs.de transpor £ ^<br />

ITKéfc^r -eul homnît se<br />

dre parler de la din»'>ondudcgr*<br />

lique des vins, etc.| 0, ...<br />

Ces seuls exen* 3<br />

Mnt. assez ce qui v 66<br />

%» bonnes inteit», oui sans ute,<br />

tant qu'on voudra.<br />

Des formations croupes, soucou-<br />

pes, eommissions, és-commission<br />

quêtes, contre-eneuff on en fera<br />

plus ; il y aura m(tnf les déluges dli<br />

cours à faire craqieiss presses d*n<br />

primerie officielH n s. tout se trajira,<br />

en somme, par fort pi de chose db la<br />

pratique, parce qi'il 7 aurapas D'ABNT<br />

et que la Républqufce peut pas mer<br />

s*n budget.<br />

« Si nous, payans, kernels gogospus<br />

étions anarchiste, il W serait peujtrè<br />

pas de même, diait hpr un électeui'A-<br />

miens au eénatec Dajpkin. »<br />

Comme il aval raipn, le paysa'd'A-<br />

miene ! T3.<br />

en-<br />

tet<br />

is-<br />

m-<br />

burenuxdo vote, sont surcharges de macu-<br />

KÎ?!*» 8 ?^ 1 ", a ÇPa»'tt*nn*Ht I un candidat<br />

hostile et ueclaros valables, s'ils nor-ont le<br />

nom du candidat sympathique.. P nt 10<br />

Ce n'est pas à Toulouse qu'un directeur des<br />

postes, un rouge ardent, faisait jeter au pa<br />

tuer et amour.-, [es bulletin* et .'es circulaires<br />

de» candidats de 1 opposition.<br />

Ce n'est pas a Toulouse qu'un adjoint op-<br />

portuniste disait : « En politique, la morale<br />

n existe pas. Aux prochaines élection», nous<br />

emploierons les procédés de l'Empire mais<br />

en les perfectionnant. »<br />

Certes, il est fort regrettable que M. Loc-<br />

kroy, vice-président de la Chambre, ait égaré<br />

<strong>dans</strong> sis papier» les légitimes protestations<br />

de M. Retiséguier, ee qui a fait de M. Calvln-<br />

hac un représentant de la Haute-Garonne et<br />

un des secrétaires de la Chambre des dépu<br />

tés da France. Mais ce n'est pas à propos des<br />

élections législatives de ce même départe<br />

nient, que le président opportuniste d'un bu-<br />

reau de la Chambre disait à un candidat élu,<br />

voie et non proclamé : « Vous faites appel à<br />

la Justice, mais ici nous ne faisons pas de la<br />

justice, nous faisons de la politique 1 •<br />

Non 1 Toulous» n'a jamais connu ces hon-<br />

tes.<br />

Elle n'a jamais vu les opportunistes, lors-<br />

qu'ils étaient au Capitol», donner à leurs<br />

suecesseu!» ladieaux l'exemple des fraudes<br />

et des malversations qu'ils signalent aujour-<br />

d'hui ô> la vindicte publique.<br />

La corps électoral attend avec impatience<br />

le châtiment que méritent les fraudes d'au-<br />

jourd'hui.<br />

Il sait qu'après l'énergique répression de<br />

la justice, si jamais les opportunistes revisn-<br />

îuiot à la mairie, il verra s'ouvrir à nouveau<br />

ce^te période de respect de la loi, de Mora-<br />

lité, d'honnêteté politique qu'il a connu» de<br />

1884 à 1392.<br />

A nés Iceletnp». —A-fin de parère à<br />

heure fixe <strong>dans</strong> notr grand fornt et<br />

pour répondre aux çessilés de otre<br />

tirage, considéraoleme augmenté,ious<br />

avons dû aller tris vit et négligercer-<br />

taines précautions ifispensables la<br />

bonne exécution natéiile du journi<br />

Aussi, de nomareusdacunes se mf-<br />

eîles produites.<br />

Nous allons essayer \ les combk ra-<br />

pidement.<br />

Améliorer, sous pete jours, la ua-<br />

îité de notre papier, cefii nous dorera<br />

une meilleure impressi ; supprimeidès<br />

que nous aurons reçu j supplémen de<br />

notre fonte neuve, tous vieux malriel<br />

qui se trouve encore da le journal.<br />

C'est l'affaire de huitqninze jours<br />

Ensuitejtout ira bien<br />

Nous demandons don* nos lecteur de<br />

nous faire ce court créd<br />

B.e eai»«l dem JBenx.&cre.— A l'issue d'une<br />

ednféi>»nce faite, a la Bourse du travail, par<br />

notre confrère M. Sadoul, l'ordre du jour sui-<br />

vant a été adopté par les assistants :<br />

Les »uvri»rs syndiqués et non syudiqués da<br />

la ville de Toulouse, réunis, le samedi S* dé-<br />

cembre 1893, <strong>dans</strong> la salie des conférences do<br />

l'Union des syndicats, à la Bourse du travail,<br />

après avoir entendu les explications données<br />

par le citoyen Sadoul, publiciste, ont émis<br />

l'ordre du jour suivant :<br />

Considérant que l'exécutien du projet du<br />

canal des Deux-Mers ouvrirait aux ouvriers<br />

français un vasta chantier «t éviterait le dé-<br />

part pour une tt-rr* étrangère d'un grand<br />

nombre de citoyens qui, faute de travail, sont<br />

obligés de s'expatrier ;<br />

Considérant que le eanal des Deux-Mars est<br />

d'une utilité de premiar ordre; que son exé<br />

cution aurait pour résultat :<br />

!• De faciliter la défense nationale ;<br />

S' De develspper le commerce et l'indus-<br />

trie,<br />

Emet le vœu : que le projet de construction<br />

du eanal des Daux-Mers soit livré à l'étude<br />

stt mis à exécution le plus tôt possible, et<br />

engage les députés de la Haute-Garonne et<br />

tous eaux des régions intéressées, à déposer,<br />

dès la rentrée de la présente législature, le<br />

projet en question et d'en demander la dis<br />

cuxsien immédiate.<br />

Spectacles-concerts de Toulouse<br />

4 janvier<br />

t'apitoie. — Le Maître de Chapelle, Mireille,<br />

prunier début, baryton d'opéra comique et<br />

troisième début de M. Sirois Trial.<br />

Demain : Relâche.<br />

Vai-iétés — A 8 h. 1x2. — L'Hemme n'est pas<br />

purfait ; Babelin le Fiable.<br />

Demain, leurs Gigolcttes.<br />

intérêt général. Or, il semble à beaucoup des<br />

bons esprits, absolument impartiaux et in-<br />

dépendants, n'étant ni à l'ombre du pic de<br />

Fontaneillon, ni <strong>dans</strong> le. voisinage do l'Agost,<br />

il leur semble qu'on compromettrait grava<br />

montée caractère général, en érigeant le<br />

monument <strong>dans</strong> la «olitudo de Fontaneilles,<br />

loin de tout centre populeux, et qu'on rendrait<br />

impossibles les grands pèlerinages à cause do<br />

l'éloignement de la gars, de la difficulté de se<br />

proeurer des vivres et des moyens de trans-<br />

port.<br />

Ajeutens à cela qu'une route est pratiquée<br />

jusqu'au sommet de l'Agost, et qu'avec<br />

l'argent qu'on dépensera pour tracer le che-<br />

min de Fontaneilles, on élèverait sur le pic<br />

millavois un monument fort beau.<br />

Ponr ces raisons et bien d'autres, nous de-<br />

mandons humblement et discrètement à l'au-<br />

torité ecclésiastique de faire suspendre les<br />

travaux sur les flanesdele montagne de Fon-<br />

tanoille et de nommer une commission<br />

d'hommes compétents et indépendants pour<br />

traneher le débat.<br />

Quand elle aura prononcée on se soumet-<br />

tra en disant : Causa finita est.<br />

Un Seelésiasiique ruthénoia.<br />

HAUTES-PYRÉNÉES<br />

'S'AKBHS. — ta œeîge. — Dïpuis hier soir,<br />

eine; heures et demi», ia neiga tombe à Tar-<br />

bfts en abondance. Un* couche de plusieurs<br />

centimètres recouvra |eè plaças, les rues, les<br />

trottoirs et les toitures des maisons. Un vent<br />

glaeiat venant du Nord souffle par intervalles<br />

réguliers. Le thermomètre est descandu à 8<br />

degrés au-dessous de zéro.<br />

t'alsaie d'épapgme partiale. — Opérations<br />

effectuées ddus le département des Ha.uî«s-<br />

Pyrônées pendant le mois de décembre 1893 :<br />

Versements r«çus de 56 déposants, dont 110<br />

nouveaux, 115,018 fr. 45; remboursements à<br />

817 déposants, dont 9L pour solde, .108,231 fr.<br />

57. Excédents de versements, 11,786 fr. 88.<br />

Soeîéîé des eons'ses de Tarbce. — Voiei<br />

les noms des membres du eomité élus par<br />

les membres de la Société des courses <strong>dans</strong><br />

le réunion du 81 décembre 189S :<br />

Votants : 67 : MM. Magenc, 43 voix; Du-<br />

trouilie, maire de Salles-Adeur, 35 ; do Cas-<br />

teibajac, 34; docteur Fontan, 3î ; Daubin,<br />

pharmacien, 31 ; Valette, 28 ; Mathée de Ber-<br />

nac Dabat, 27.<br />

Etat elvll 8 Janvier. — Mariage.<br />

Pierre Bruz;ntd-Grille, instituteur, M<br />

Marie Galan, institutrise.<br />

Dèeès. — Siméon Emile Bidan; 1 an, place<br />

du Martinet; Jean Majesté, charretier, 62<br />

ans, place du Martinet.<br />

LOîJiSSBEiS. — Conseil mœnlelpaî. — Dans<br />

sa séance de mardi dernier, i* conseil muni-<br />

cipal de Lourdes a discuté la question des<br />

bancs de l'avenue de la Grotte. Après lecture<br />

du cahier des charges, 'le scrutin nominal a<br />

été demandé. Par dix v*:x contre neuf le<br />

cahier des charges a été adopté.<br />

Ont voté pour : MM. Lavigne, Montary,<br />

Mocira, Labayie, Camp», Roques, Ducoate,<br />

Douais, Cazaux-Troubat et Vigne. Ont voté<br />

coîiire : MM. Lapeyre, Latapie, Hourcade, La-<br />

vauté, Bordes, Cîipdevietle, Claverie, Baien-<br />

cie et Caaaux-Mouton.<br />

Souvenirs Ehtoraux<br />

Nous recevons, au sujles révélabns<br />

du citoyen Mascaras s le brigandge<br />

électoral à Toulouse, lanrituelle letre<br />

que voici :<br />

Le Sud-OutisJ erie : « Auieur ! » Prewes<br />

en mains, il ai-euse la imiipaiité radiale<br />

d'avoir fait échouer les calfata oppsrnais-<br />

tas e» faisant voter las ma, e» supprinant<br />

las vivants, en falsitant» listes életo-<br />

rales.<br />

Nos édiles gardent le sil,9.<br />

Le coupabie, le citoyen igeâras, fait sa<br />

eonfessien publique. Vicîiïjdu besoin de<br />

conserver ses appointeoieuiiu'afai^dv-il,<br />

qu'obéir aux injonctions filles du mare<br />

et de son secrétaire généra<br />

L» rôle de victime a parftdu bon. Et le<br />

citoyen Mascaras doit coni^p sans doue,<br />

celui de ses homenyraes qifoùr quaratts'<br />

huit heures de prison, a etéassé parmi les»<br />

victimes de décembre et touj urit-, j.enson<br />

annuelle, de 406 franc», ee qlu taux actiei<br />

dp la rente, représente un «,tai d'environ<br />

«a franes par heure ds déteQj-, [<br />

La justice s'est déeidée,)t.eft de lesgn<br />

jours, â, s'occuper des dél%nbijquemmt<br />

avoués pa.» leur auteur. Elle ^meiicé Une<br />

enquête sus' ce» aetés crimis q-ue rmdul<br />

gente Dèf êshe quailfle dïrréhri'tés électo-<br />

rales.<br />

Qu'en résultera-t-il 1<br />

Le eitoyen Mascaras, le mr^g „mp'l0yé,<br />

vietime de l'auto«ratie rie ses if s hiérarchi-<br />

«sues, obtiendra le minim ;m diirconstances<br />

atUnuantes «t se verrs-con^é au mini-<br />

mum de la peine qu'il a encoi^<br />

. Quant au maire et au sécréta général, que<br />

le noupeble traîne à sa suit» i je b^nè des<br />

accasés, la justice sera sans ^ ji9 se B»«t<br />

joués du corps électoral, lsii'j3Unaux ne<br />

trouveront pas, <strong>dans</strong> nos lots862 de ri-<br />

gueurs pour les punir.<br />

H faut un châtiment exesaire à Tou-<br />

lonse, plus peut-être que parto^meurs Car<br />

jaraais nos annales n'ont enre+,.,4 de sem-<br />

alakles méfaits.<br />

L'épanouissement de la femme est uns ques-<br />

tion à laquelle tout le monde s'intéresse. Par<br />

sonne ne pourrait voir en effet une j«uns<br />

personne amincis, anguleuse, malingre, sans<br />

se dire combien il est regrettable qu'elle no soit<br />

pas gratifies par la nature des charm»s qui<br />

sont la gloire du sexe féminin. Ëùe-mêm*, la<br />

femais anémique, souhaite plus vivement que<br />

personne de ne pas être obligée d'avoir recours<br />

aux artifices modernes da la toilette pour<br />

paraître ce qu'elle devrait être naturellement.<br />

Et cependant il lui arrive rarement de re-<br />

chercher la cause de cette faiblesse et le<br />

moven d'y remédier.<br />

Si elle le faisait, elle reconnaîtrait qu'elle a<br />

besoin d'un aliment reconstituant et tonique et<br />

n'hésiterait pas à faire usage de l'Kmtilalon<br />

Scott à l'huile de foie de morue, agréable au<br />

goût et qui renferme tous les éléments consti-<br />

tutifs des muscles et des os.<br />

L'ErafilsIe» Srett sa vend partout.<br />

ET<br />

CHEMINS DE FER DU MIDI<br />

DE PARIS-LYON MÉDITERRANÉE<br />

Excursions à, ISTio©<br />

Jean-<br />

iime-<br />

bo ;rg, q ii perdent énormément d'eau ; par le<br />

froid quil fait, cette situation présenta un<br />

geand danger pour les piétons.<br />

Nous comptons que M. Hampillon, l'ingé-<br />

nieur de la ville, donnera des ordres en con-<br />

séquence.<br />

De paiwwige. — M. Marty, ministre du com-<br />

merce, est passé, hier, en gare d'Agcn, ren-<br />

trant de Carcassonne, où il était aile assister<br />

aux obsèques de son beau-père, M. Fabre.<br />

M. Marty fils, chef du cabinet, accompa-<br />

gnait son père.<br />

A« psUals. — A la dernière audience, le tri-<br />

bunal correctionnel a prononcé son jugement<br />

<strong>dans</strong> l'affaire Suitard-Duranton, dont nous<br />

avons déjà entretenu nos lecteurs. M. Duran-<br />

ten a été condamné à 50 francs d'amende etiâ<br />

50 francs de dommagos:'intérêts.<br />

~ Pierre Lahadens, sans domieile, ni<br />

professisn, convaincu d'avoir dérobé une<br />

poule et deux canards à un propriétaire de<br />

Falz, est condamné à trois jours de prison.<br />

Jean Mauvoisin, sans domicile, ni<br />

profession, pour filouterie d'aliments au pré-<br />

judice d'un aubergiste d'Aiguillon, est con-<br />

damné â six j*urs de prison.<br />

~ Un disciple do saint Hubert, surpris<br />

chassant sans permis, par les gendarmes de<br />

Laplume, paiera 16 francs d'amende et remet-<br />

tra au greffe son fusil.<br />

Pour les pauvres. —C'est samodi prochain,<br />

C janvier, que doit avoir lieu, ainsi que nous<br />

l'avons précédemment annoncé, le bal des<br />

Amis réunis (garçons limonadiers et maîtres<br />

d'hôtei d'Agen), <strong>dans</strong> la salle des Amis de l'or-<br />

dre, rue Garonne, 17.<br />

Le grand escalier et la salle de bal, brillam-<br />

ment illuminés, seront déeorés par les soins<br />

de M. Trenty, horticulteur fleuriste.<br />

Nous recommandons cette fête l'de bienfai-<br />

sance à la coopération gracieuse et généreuse<br />

de la,jeunesse agenaise.<br />

Tombé de îroîd. — Hiar matin, vers sept<br />

heures et demie, un vieillard a été ramassé<br />

évaneui, place do la Volaille. Transporté â la<br />

pharmacie Raynon, il y a reçu les soins<br />

utiles.<br />

Cette indisposition est attribuée au froid.<br />

Tîsé&eres et eo«eerts. — Pour cause de ré-<br />

pétition, il n'y aura pas de représentation<br />

demain.<br />

Dimanche prochain, la Favorite , par la<br />

troupe d'opéra que vient d'engager M. Pilo.<br />

ELnoRAPO-CONCERT. — Mme Maria Suit-<br />

tard vient de faire aménager une fort jolie<br />

salle, très confortable, • où elle a réuni une<br />

bonno petite troupe, à la tête dé laquelle se<br />

trouve une attraction sans rivale : Miss<br />

Odislca et Kbam-Smg, jongleur equilibriste<br />

hindou, du Casino de Paris. C'est un nu-<br />

méro très attrayant, qui fera courir tous les<br />

nombreux amateurs de ce genre. Bonne<br />

chance à la nouvelle directrice.<br />

CASINO. — Tous les soirs, spectacle-con-<br />

cert. A bientôt de nouveaux débuts.<br />

Etui-civil da 4 janvier. — Naissances. —<br />

Adolohe-R»nô Rodriguez, boulevard de la<br />

République ; Jean Joseph Jeinenez , cours<br />

Gambetta.<br />

Décès. — Lhérèse, 71 ans , à l'Mospice ;<br />

François Capot, 66 ans, rue Maillé, 8 ; Henri-<br />

tienne Marsaud, 65 ans, Asile des Pauvres.<br />

Plusieurs journ aux da Parjs men-<br />

tionnent le bruit, q uj circuje ay<br />

/a/Sj<br />

ef d après lequel /8 procès i/ a ///ân/<br />

devant les «ss/ses pourrait bien être<br />

ajourné à après-demain samedi. On ne<br />

donne pas, d'tiuturs, le motif de ee<br />

retard éventuel.<br />

yau, pharmacie»,<br />

Lille, soue la date<br />

3ile raceute : « Le<br />

le, « e'est éloigné.<br />

8Ô â prendre votre<br />

;aino des Shaker*.<br />

i Msurô. J'ai mal»-<br />

BUU.ETJN RIÉTÊOKOLOGSOUE<br />

Du 4 janvier.<br />

La zene des basses pressions occupe l'Al-<br />

gérie et la Provence. Une tempête da nord-<br />

est sévit sur la Manche et vers Toulon, ré-<br />

gions où les signaux de tempête étaient his-<br />

sés depuis deux jours. Le vent est fort. En<br />

Franco, la neige tombe en Provence.<br />

La température s'est encore abaissée et la<br />

ligne des gelées s'étend jusqu'à l'Atlantique ;<br />

on notait moins 15 à Clermont, 14 à Nancy,<br />

11 à Paris, 8 à Nantes et 4 à Brest. Dans les<br />

régions élevées, moins 24 au Pic-du-Midi et<br />

moins 10 au Puy-do Dôme.<br />

En France, ie temps va rester froid et beau,<br />

sauf en Provence, où quelques neiges sont<br />

encore probables.<br />

A Toulouse, la Garonne est prise.<br />

Voici le relevé des hauteurs de la tempéra-<br />

ture maximum d'hier, minimum de la nuit<br />

et ds midi :<br />

LOT<br />

Et l'opinion publique doit t 0<br />

r<br />

loir gve au<br />

parh opportuniste de lui avoir voilé toutes<br />

ee* turpitudes.<br />

Ce n'est pas à Toulouse, enip„t qu'on a<br />

Vu ia majorité d'un conseil mù, D 'ai répu-<br />

blicain nommer adjoint un de [ m§mbre Q<br />

^onélu mais prociemé par su; ri-,ir,e VUT<br />

g«ro erreur de ch.ffr.s II eCf^Vu a<br />

'al!u recourir au conseil d Etat )ar Itab'ir<br />

Hn en arithmétique, même eier,ti; e ;es a(j.<br />

tràev 8 n ° 86 faisa ' l!nt f,as par Y ) de sous-<br />

.,ce n'est pas à Toulouse qu'a^df-n-,-.;,,<br />

«use élection législative, avant » e <br />

««"sèment général, M. C..., can,„t 0nn0r<br />

*aniste bat ta par une écrasante x $<br />

0Ti fâ dl_<br />

^'t au premier magisttat du a à J nfm 6nT,.<br />

• «uand on n'est pas capable de i rdeux<br />

? R.. °K?' on B e ^ pî 8 d,gne d ^ préfet de<br />

*? «^.publique ! » Cet homme, qut,,£nt au ,<br />

dr ,Puls... ,.st devenu célèbre.<br />

VanI '" qul<br />

-V* n'*jt pas à Toulouse que les.reAg.v{.r.<br />

dn cifef.lieu, envoyés offlci^ c *n'tYfa<br />

Tïe „ Ulte > sont revenus en cache, àJa mai<br />

^• quarante -huit heures après h"é,ectl„nî>,<br />

g Paseé 1» nuit eutre 16» mav d„ MVL<br />

ehagtg i"' 31 >* nt 8ubl le * 8 raMS !8.:iés sur-<br />

COL R8ER BE NICE<br />

(15, 18, 21 et 2? janvier 18)1)<br />

Billets d'aller et retour, à prix réduits, de<br />

1" et de 2* elasse. à destination da Nice, avec<br />

faculté d'arrêt une fois, à l'aller, et une fois,<br />

au retour, entre Cette et Nice seulement, dé<br />

livrés du 11 au 19 janvier 189 inclus, au<br />

départ clés principales stations du réseau du<br />

Midi mentionnées sur l'affiche spéciale, vala-<br />

bles pendant vingt jours, y compris le jour<br />

de l'émission.<br />

Facilité de prolongation pendant une ou<br />

dMtx périodes de dix jours moyennant le<br />

paiement, pour chaque période, d'un supplé-<br />

ment de 1. p. 0x0 du prix du billet.<br />

PRIX DES PLACRS<br />

Au départ d'Agen : 1" classe, 99 fr. 75 ; 2*<br />

classe, 75 franc3. 1 -<br />

Au départ de Montauban : 1" classe,<br />

9ô fr. 25 ; 2* classe, 67 fr. 75.<br />

Au départ de Toulouse : 1" classe, 83 fr. 25:<br />

2* classe, 62 fr. 5 .<br />

(Voir l'affiche spéciale pour les autres con-<br />

ditions.)<br />

NOUVELLES A LA MAIN<br />

Les ôtrennes :<br />

Un quidam, au visage sinistre, se présente<br />

chez un riche bourgeois auquel il réclame ses<br />

ôtrennes.<br />

— Qui êtes-vous, mon brave homme ? de-<br />

mande lo bourgeois intrigué : commission-<br />

naire, trotteur, gazier ?<br />

Le visiteur, d'un air mystérieux :<br />

— Non, eitoyen... Je suis l'éteigneur de<br />

bombes.<br />

Le bourgeois lui donne un louis.<br />

lesTrwt 1** additions nécessaires "'r or'oer<br />

. ' , Vo'x opportuni- 4 '<br />

«capable de retrouver.<br />

^ -, . JUI v/J '-va<br />

voix opportuniste» que ^reffet était<br />

qu'aru endfltna jn<br />

«JUÏAW®Y* pa* 4 Toulouse<br />

ehZ *• '^municipalité oppouumt flnvovalt<br />


PyrénéeS'Orientales. — Perpignan. — Notre<br />

correspondant spécial nous signale la.veme<br />

de quelques parties de beaux vins premier<br />

«noix à l'antavel.<br />

Cave Garma, François, 1% h., 15 degrés à 28<br />

francs ; veuve Dorey, Wk., 13 degrés 7, à 27<br />

francs ; Vidal, .lean, 3a h., 14 degrés 9, a 27<br />

franes ; A. Castres, 60 h., 13 degrés 7, 27 fr. 50 ;<br />

Couve frères, 72 h., 13 degrés 5, à 28 francs ;<br />

•râtelles, 3* h., 14 degrés 5, à 27 fr. 50:; Sarda,<br />

Simon, 30 h-, 14 degfês 8, à 28 fr. ; veuve Del-<br />

pez, fî h., 14 degrés, à 22 fr. ; veuve Dalpez,<br />

72 h., 14 degrés, à 3Î francs ; veuve Barbeza,<br />

SÔ h., 14 degrés, à 23 francs.<br />

Ces caves, fort réussies ont été achetées<br />

fcourle compte de maisons des Beuehes-du-<br />

nhene et du Pas-de-Calais. Les prix pratiqués<br />

•ont très bas et depuis bien longtemps on ne<br />

les avait vus a Tantavel, une seule raison<br />

peut le» justifier : 1» besoin de réaliser.<br />

A eiter encore H vente de la cave Jaubert à<br />

Sainte-Colomee, 509 h., pesant 10 degrés 7, à<br />

» fr. 1« l'heet.<br />

Cette partie inspirait quelques craintes et<br />

Bon propriétaire a eru devoir s'en débarrasser<br />

à un prix qui eertadnement n'est pas rému -<br />

aérateur poar lui et par conséquent ne peu t<br />

faire loi sur le marché !<br />

19 francs ; Montagne, Se choix, de 17 à 18 ;<br />

Montagne, supérieur, 18 à 19; Petit-Bouschet,<br />

6 4 11; Alieante-Bouschet; 17 à 18 francs<br />

l'hectolitre.<br />

Careaesonne : Petit-Bouschet, 18 à 14 francs;<br />

Alieante-Bouschet, 17 a 18 francs ; Aramon,<br />

ï3 ii 14 francs ; Montagne. 15 à 16 francs ; Mi-<br />

«ervois, 19 à 80 francs ; Corbières, 21 a 23<br />

franes.<br />

Teu» ees prix & l'hectolitre nu à la pro-<br />

jn«t*.<br />

VBN'fBS BB VINS<br />

Auâe. — Vijleaeuve-lez-Corbières. — Vatei<br />

tes ventes qui nous ont été signalées <strong>dans</strong> la<br />

huitaine.<br />

On signale les affaires suivantes : cave de<br />

H. Léon »ellissent, 810 hectolitres 22 francs ;<br />

M. Olive, 108 hnctolitres, 20 fr. ; M. Antoine<br />

Pla, 69 h., 20 francs; M. Joseph Marty, 159 h.,<br />

*?« franes ; M. Jacques Pia, 190 h., 22 franes.<br />

MARCHE DE TOULOUSE<br />

Du 3 janvier<br />

Menrées. — Bladettes et blés fins supérieurs,<br />

î*s 86 kil., de 16 »» 4 »» »»; bladettes et blés<br />

senne qualité, de 15 25 à 15 50; bladettes et<br />

blé.3 ordinaires, de 15 »» à»» »» ; blés mita-<br />

dins fins, de 14 »» à »•> »»; blés mitadins ordi-<br />

naires, de 13 50 à »» seigle, les 75 kil., de<br />

11 50 à >» »»; orge, les 60 kil., de 9 50 à 10 50;<br />

avoine, les 5'< kil., de 11 »» a 11 50; mais blanc,<br />

les 75 kil., de 10 80 A H »»; mais roux, les<br />

75 kil-, de 10 50 à 11 >»; haricots, l'hectolitre,<br />

de 15 »» à 19 »»; fèves, les 65 kil., de 13 50 à<br />

13 75; vesces noires, les 80 kil., de 23 »» à23 50;<br />

vesces rousses, les 80 kil., de 20 »» à 21 »» ;<br />

graine de lin, les 66 kil., de £1 »» à »» »» ;<br />

graines de colza, les 65 kil., de 17 50 à »» »».<br />

Farines et issues. — Minot, prix moyen, la<br />

balle de 121 kilos lr», de 33 »» à 33 50; SS,<br />

prix moyen, la balle de 122 kilos 1T2, 38 »» à<br />

83 50; SO, prix moyen, la balle de 122 kil. 1T2,<br />

de 19 »» 4 20 »»; repasses, les 1C0 kil., de 1S »»<br />

4 14 •»; sons, les 1U0 kil. de 12 »» à 12 50.<br />

Graines fourragères. — Trèfle, les 100 kilos,<br />

de 158 à 15- fr.; luzerne (sainfoin du pays), les<br />

100 kilos, de 140 4 150 fr.; esparcette, l'hecto-<br />

litre, de 13 4 13 fr. 50,<br />

MARCHÉ D'AGEN<br />

Du 3 janvier.<br />

Coïncidant avec la foire de Laplume, notre<br />

premier marché de l'année a été peu impor-<br />

tant; la période des fêtes, que nous venons<br />

de traverser, ayant nécessairement ertravé<br />

certaines transactions.<br />

Il y avait peu de volaille. Elle a été ven-<br />

due aux prix ci après :<br />

Poules, 3 à 4 fr. la paire : poulets, 2 à 3 fr.;<br />

poulardes, 3 fr. 50 4 4 fr.; pintades, 5 à 6 fr.<br />

Oies grasses, û fr. 85 et 0 fr. 90 le demi-<br />

kilogr., poids mort ; canards gras, 0 fr. 90 et<br />

0 fr. 05: foies d'oies, 1 fr. 80 à 2 fr. pièce; foies<br />

de canards, 2 fr. 25 à 3 fr. Ces produits tou-<br />

chent à leur fin.<br />

<strong>ÛS</strong>ufs de poule, 1 fr. 25 et 1 fr. 30 la dou-<br />

zaine.<br />

Truffes, 8 4 10 fr. le demi-kilogr.<br />

La place au bois de feu était simplement<br />

approvisionnée et les affaires ont eu assez<br />

d'importance sans apporter, néanmoins, un<br />

changement aux derniers cours, c'est-à-dire<br />

de 26 4 32 fr. le cent pour les faissonnats ;<br />

32 fr. la canne (3" 20 x 1) pour les bûches de<br />

de chêne et 38 à 34 fr. pour celles d'ormeau.<br />

Depuis plusieurs années, le chauffage, des<br />

appartements s'est beaucoup perfectionné.<br />

Tout le monde connaît les divers appareils<br />

de chauffage qui ont avantageusement rem-<br />

placé le poêle primitif de têle ou de faïence.<br />

Les appareils nouveaux plus convenables<br />

et plus élégants obtiennent un développe-<br />

ment supérieur de calorique avec une 4cono-<br />

mlti réelle sur ie combustible. C'est ainsi que<br />

le calorifère Phénix donne une cnaieur<br />

douce et unifoime. U est appliqué avec suc-<br />

cès <strong>dans</strong> bon nombre d'habitations, d'institu-<br />

tions, bureaux, etc., où il fonctionne à la<br />

grande satisfaction de toas ceux qui l'em-<br />

ploient.<br />

C'est depuis l'année 1855 que les fourneaux<br />

de cuisine et appareils de chauffage au gaz<br />

dont on admire des spécimens variés et gra-<br />

cieux <strong>dans</strong> les magasins ds la Société ano-<br />

nyme, ont été introduits en France.<br />

Les affaires en bié étaient difficiles, car la<br />

meunerie était retenue <strong>dans</strong> ses achats au<br />

strict nécessaire.<br />

15 fr. 75, 16 fr. et 16 fr. 25 sont les prix payés<br />

aux 80 kiiogr.<br />

Mais roux et blanc, 13 et 13 fr. 25; haricots,<br />

22 fr.; seigle, 13 fr. les 75 kilogr.; fèves, 14 fr.<br />

les 65 kilogr.; avoine, 11 fr. 50 le 50 kilog.<br />

MARCHÉ-FOIRE DE VALENCE-D'AGEN<br />

Du 2 janvier.<br />

Malgré les foires deBourg-de-Visa et d'As-<br />

taffort, notre marché-foire a été bien appro-<br />

visionné ; le peu de neige tombé <strong>dans</strong> la ma-<br />

tinée n'a pas "retenu le propriétaire et notre<br />

foirailprésentait une grande animation, car<br />

les ceurs semblent subir une hausse sur le<br />

marché précédent.<br />

Les transactions sur les animaux de bou-<br />

cherie s'opèrent toujours régulièrement et<br />

les prix suivants sont offerts : bœufs Ire<br />

qualité, de 45 à 48 fr. les 50 kii. poids vif ;<br />

2e, de 35 à 80 fr. ; veaux, de 6) à 70 fr. ; mou-<br />

tons, de 25 à 35 fr. la pièce, suivant leur force :<br />

eochons, de 42 à 45 fr. les 50 kil., poids vif.<br />

Ces animaux subissent une hausse de 5 à 8 fr.<br />

par 50 kil , les approvisionnements d'intérieur<br />

se faisant à cette époque ; porcelets, de 35 à<br />

40 fr. la pièce suivant la grosseur ; nourris-<br />

sons de 15 à 20 fr.<br />

Les attelages de bœufs de première force<br />

se payaient de 1,000 à 1,20 > fr, la paire ; va-<br />

ches de 500 à 600 fr. ; vaches gasconnes, de<br />

850 4 400 fr. L'expédition achète beaucoup de<br />

bestiaux, principalement des bœufs pour<br />

l'approvisionnement des viiies du littoral<br />

méditerranéen, Nice, Marseille principale-<br />

ment.<br />

Céréales — Ce marché présente peu d'ani-<br />

mation, le tableau fait ressortir les cours sui-<br />

vants : blé fin Ire qualité, 15 îr. 5 ; 2«, 13 fr. 50<br />

les 80 kil. ; maïs roux, 12 fr ; maïs blanc, il fr.<br />

l'hectolitre ; avoines, dé 9 fr. 50 à 10 fr. 50 les<br />

50 kil.; haricots, de 18 à 19 fr. l'hectolitre de<br />

Ire qualité et de 15 à 16 fr. de 3e ; pommes de<br />

terre, de 3 fr. 50 à 5 fr. le sac, suivant la qua-<br />

lité et la grosseur ; seigle, 12 fr. l'hectolitre :<br />

orge, 13 fr.; maïs à balai, 7 fr. 50 l'heetolitre ;<br />

graine de lin, 20 fr.<br />

Volailles et gibier. — Marché bien approvi-<br />

sionné en touti sorte d'animaux de basse-<br />

cour ; les cours suivants sont payés par l'ex-<br />

pédition : dindes, de 10 à 13 fr. la paire, sui-<br />

vant leur force ; chapons, de 6 à 7 fr. ; poules,<br />

de 4fr. 75 à 5 fr. 5 ; poulardes, de 3 fr. 5 à<br />

4 fr. 50 ; poulets, de 2 à 2 fr. 75 ; canards, de 4<br />

à 4 fr. 50 ; pigeons, de 1 à 1 fr. 75 ; lapins, de<br />

1 fr. 25 à 1 fr. 75 la pièce ; bien peu de gibier<br />

sur le marché, les lapins et les lièvres faisant<br />

défaut ; le gicier d'eau seul y figure ; canards<br />

sauvages, de 2 fr. 75 à 3 fr. la pièce ; sarcelles,<br />

1 fr. 25 ; poules d'eau, 1 fr. 25 ; outardes, 2 fr. ;<br />

bécasses, 2 fr. 75 ; merles et grives, de 40 à<br />

50 c. ; oiseaux, 0 fr. 80 la douzaine; alouettes,<br />

1 fr. 60 ; œufs de poule, 1 fr. 10.<br />

Approvisionnement d'intérieur. — Beaucoup<br />

de canards et d'oies gras sur le marché, L'ex-<br />

pédition achète toujours en quantité sur no-<br />

tre marché, les rigueurs du froid, depuis<br />

quelques jours, permettant les expéditions;<br />

on paye : oies grasses, de 0 fr. 70 â 8 f r. 80 le<br />

demi kilo ; canards gras, de < 8 > à 1 fr. 10 ;<br />

lard, 0 fr. 60 ; viande, 0 fr. 80 ; saucisse, 8 fr.<br />

le kilo.<br />

A TERME<br />

S 0Î0 1301<br />

8 0/0 perpétuel.. .<br />

s e'Oamortlssable<br />

4 1 /a 0/0 1883. . .<br />

Egyptienne unif,<br />

Italie» 0/0<br />

Espagne 4 0/0 Ex.<br />

Portugais S 0/0, . .<br />

Russie 4 0/0 1880.<br />

— 3 0/0 .883.<br />

- 4 0/0 1889.<br />

Hongrie 4 0/0 or. .<br />

Autriche. 4 0/0 or. .<br />

Turc 4 0/0<br />

Banq. de France<br />

Crédit foncier.. .<br />

Gonipt' nat 1 des'<br />

Banque de Paris.<br />

Crédit lyonnais.<br />

Société générale<br />

Banque d'escom'<br />

Banq, fr. égypf-<br />

Crédit mobilier.<br />

00 00 .<br />

D8 a \<br />

98 25 '<br />

105 85<br />

7» 05<br />

00 00<br />

450 00<br />

000 80<br />

000 00<br />

000 00<br />

00 00<br />

00 00<br />

, 97 50<br />

22 82<br />

4115 00<br />

103! 50<br />

000 00<br />

648 75<br />

77» 75<br />

000 00<br />

43 95<br />

000 00<br />

00 00<br />

Battq. imp1' dut,<br />

Bniiq- ottomane.<br />

/Nord<br />

Orléans<br />

Midi<br />

p.-L.-Médit- .<br />

louest<br />

Si Est,<br />

«/Bftne-Guelma.<br />

iNKst- Algérien.<br />

Méridionaux.<br />

Autrichiens. .<br />

Lombards. . .<br />

Sarag»sse. . .<br />

Nord-Espagne<br />

(Portugais. . •<br />

Suez<br />

Panama.. . •,. •<br />

Gar, de Paris, . •<br />

Rio-Tinto. • . •<br />

Mines Gallao 800<br />

Tharais<br />

541 7 S<br />

610 00<br />

1915 00<br />

8000 00<br />

0000 0 0<br />

15!0 00<br />

0000 0 0<br />

. 000 00<br />

. 000 00<br />

. 000 00<br />

. 5» 25<br />

. 000 00<br />

. 240 00<br />

. 16ti 2b<br />

. 115 00<br />

. 00 80<br />

2720 00<br />

0000 00<br />

. 16 25<br />

. S69 87<br />

. 17 00<br />

. 120 6!<br />

. 000 09<br />

P HT GOE S LA TÊTE M<br />

l JLa. Chute


Qua1rièaieAa»é© _ KR0 ïar,<br />

Jtftpartemtm*. n J» Tïots mois Sht mois Us an<br />

H4WU-«»Lioaa« «•""wmtota Unes y ^ M fc 2Q fc<br />

Sépartetnenta aetf^ï^ee L<br />

E*KOÏ€«I (TTnien • • J î© te ao fe*. te<br />

Les abeKiwBMPartont des 1« et feaçi» mois et sont payables d'avauce.<br />

proeure général<br />

U. Kd)Kio*d-René-Best Bertrand, do^<br />

présenter le mlnistènublic <strong>dans</strong> le pu<br />

de l'anarchiste Vaillanqui devait venir<br />

Jeurd'htti vendredi d»nt la Cour d'ast<br />

de la Seine.<br />

Attaché au parquet (Paris, jug« suppi;<br />

à la Cour de Paris en at 1870 ; substiti<br />

Paris e» juin 1875 ; Istitut du prdcu<br />

général en janvier lïSOivocat général à<br />

ris en juillet, de la mêt année ; avocat<br />

néral à la Cour de et,tt;on en noven<br />

1887, il est procuieur'inéral depuis a<br />

[M<br />

ngement


Constantinople, M. de Nélidoff. M. de Nélidoil'<br />

•st appelé a succéder à M. de Mohrenheim à<br />

D'autre part, M. de Giers, dont la santé<br />

est fort ébranlée pour assumer plus long-<br />

temps la charge de ses lourdes fonctions,<br />

prendra sa retraite définitive et sera, comme<br />

«n l'affirme <strong>dans</strong> les cercles de la cour, rem-<br />

placé par M. de Mohranheim, qui rentrera à<br />

Paris vers la tin de janvier pour présenter<br />

*es lettres de rappel ; en même temps, M. de<br />

ÎS'éiidon' en fera autant à Constantinople.<br />

nier-<br />

as habitants, tout à coup<br />

une terrible réaction.<br />

/ janvier. — Le Standa<br />

que<br />

j racée rte<br />

rompue p;<br />

Londres<br />

averlR ce matin M. Crispi que, si les dé-<br />

sordres siciliens ne prennent pas fin, il se<br />

produira bientôt des événements qui évo-<br />

queront le souvenirdes Vêpres siciliennes.<br />

C'est à lui, qui a fait plus que tout autre<br />

pour réunir la Sicile à l'ilake, qu'incom-<br />

bera la responsabilité des événements.<br />

La Révolution au Brésil<br />

Itio-Granie, 4 janvier. — Les insurgés<br />

marchent sur Satifa-Ànna abandonnée par<br />

les troupes du gouvernement.<br />

Pemambvco, 4' janvier. — De nouvelles<br />

«ifiBcultés étant survenues pour .a solde<br />

tle l'équipage du Niclheroy, ce navire<br />

n'est pas encore parti. On dit, d'après les<br />

nouvelles de-Rio-de-Janeiro, qu'en appre-<br />

nant l'arrivée de nouveaux vaisseaux de<br />

guerre américains, l'amiral de Mello est<br />

reparti <strong>dans</strong> la direction du Sud. Il se<br />

confirme que les commandants des sta-<br />

lionnaires américain et allemand ont<br />

bignifïé à l'amiral de Mello qu'ils s'oppo-<br />

seraient à un bombardement, tant que les<br />

navires marchands étrangers effectuant<br />

leur émargement, ou leur déchargement ne<br />

seraient pas mouillés en lieu sûr.<br />

Montevideo, 4 janvier. — L'amiral<br />

jpeixeto aurait ordonné que les vaisseaux<br />

de guerre- le Riachvelo et le Benjamin-<br />

Constant, aéUiellem eut â. Toulon, partent<br />

îepluslet possible pour Pernambouc.<br />

les Travaux parlementaires<br />

Paris. 4 janvier. — On lit <strong>dans</strong> le Rap-<br />

pel :<br />

Une des premières tâches que vont s'im-<br />

poser les Chambres, au début de la session<br />

prochaine, sera la nomination des deux<br />

grandes commissions du travail dont la<br />

' création a été'décidée, on s'en souvient, à la<br />

suite de l'interpellation sur les grèves. Ces<br />

deux commissions, composées de trente-trois<br />

piembres chacune, seront élues <strong>dans</strong> les<br />

bureaux en raison de troiSj,imembres par<br />

bureau. L'une s'occupera des conditions et<br />

de la réglementation du travail, l'autre des<br />

«uestions d'assistances relatives aux travail-<br />

leurs. Dans la précédente Chambre c'était une<br />

seule et même commission qui s'occupait de<br />

ces deux ordres de questions. Cette commis-<br />

sien de la précédente législoture avait élaboré<br />

une loi, aujourd'hui en vigueur sur ie travail<br />

des femmes <strong>dans</strong> ies manufactures et pré-<br />

paré ua projet de loi relatif à la création<br />

d'une caisse de retraite. En raison même de<br />

la multiplicité des questions qui lui étaient<br />

{soumises, elles n'avaient, pour la plupart<br />

d'entre elles, pu aboutir qu'à la fin delà légis-<br />

lature et l'expiration de cette dernière a eu<br />

jpour effet de rendre caduques les proposi-<br />

tions qui y avaient été ainsi élaborées.<br />

Associations et Syndicats<br />

Paris, 4 janvier. — L'Officiel publie le<br />

h rapport adressé aux ministres du com-<br />

merce, de l'industrie et des colonies rela-<br />

tivement à la publication de la cinquième<br />

édition de l'Annuaire des Syndicats pro-<br />

iessionnels et au mouvement de ces Asso-<br />

ciations en 1893.<br />

Il résulte de ce rapport que, du 1 er juil-<br />

let 1892 au l or juillet 1893, 889 associa-<br />

tions se sont constituées, soit 246 syndi-<br />

cats industriels et commerciaux patro-<br />

naux, 468 syndicats industriels et com-<br />

merciaux ouvriers, 45 ; .ndicats indus-<br />

triels et commerciaux mi :es et enfin 130<br />

syndicats agricoles. Par contre, pendant<br />

le même laps de temps, 252 associations<br />

çnt disparu. Les syndicats, qui étaient au<br />

nombre de 1,358 en 1887, de 2,735 en<br />

1890, s'élèvent, pour 1893, au chiffre de<br />

£,443, savoir : syndicats industriels et<br />

commerciaux ouvriers, 1,926; syndicats<br />

industriels et commerciaux mixtes, 173 ;<br />

Syndicats agricoles, 952.<br />

"Après le département de la Seine qui<br />

comprend 363 syndicats patronaux, vien-<br />

nent, les Bouches-du-Rhône avec 70 syn-<br />

dicats. Le département <strong>dans</strong> lequel on<br />

compte le plus grand nombre de syndicats<br />

agricoles est laCôte-d'Or : 43. Dans le ta-<br />

bleau qui donne rémunération des villes<br />

<strong>dans</strong> lesquelles on compte le plus grand<br />

nombre de syndicats professionnels, nous<br />

relevons, pour la ville de Bordeaux, qui<br />

Vient immédiatement après Paris, Lyon<br />

et Marseille, les chiffres suivants : patro-<br />

naux, 48; ouvriers, 61; mixtes, 2; agrico-<br />

les, néant; total, 111 contre 109 en 1892,<br />

Les Anciens Défenseurs de la Patrie<br />

Paris, 4 janvier. — Hier soir a eu lieu<br />

H Paris, la réunion mensuelle des anciens<br />

défenseurs de la patrie. Cel te société, fon-<br />

dée en 1888, a pour président d'honneur<br />

M. Anatole de la Forge, quipar une pieuse<br />

pensée n'a pas été remplacé depuis sa mort<br />

et pour pvésident effectif, M. Georges.<br />

On sa rappelle qu'il y a quelques temps,<br />

eette fédération a émis le vœu de la créa-<br />

tien d'une médaille commémorative des<br />

combattants de 1870-71 ; poursuivant le<br />

but qu'elle s'est proposé la fédération va<br />

présenter vers la fin de ce mois aux Cham-<br />

bres françaises une pétition revêtue de<br />

plus de 14,000 signatures pour réclamer<br />

des pouvoirs publics la création de cette<br />

médaille. On sait que plusieurs députés<br />

ont, à ce sujet, émis déjà un avis favora-<br />

ble. M. Georges a fait savoir à l'assemblée<br />

qu'il était plein d'espoir de voir aboutir<br />

une mesure qu'il considère comme une<br />

réparation légitime.<br />

Provocations italiennes<br />

Rome, 4 janvier. — La garnison avait<br />

été consignée, hier soir, pour prévenir la<br />

démonstration antifrançaise projetée pour<br />

huit heures sur la place Colonna. Le mau-<br />

vais temps, au surplus, n'avait pas permis<br />

d'organiser cette manifestation.<br />

La Tribuna estime que ces sortes de<br />

protestations ne seraient pas opportunes<br />

et manqueraient de dignité.<br />

L'Agitation Anarchiste<br />

• Saint-Etienne, 4 janvier. — Le juge<br />

d'instruction a commencé l'instruction des<br />

anarchistes arrêtés ; ils ont reconnu qu'ils<br />

étaient anarchistes ; mais, en même temps,<br />

il ont déclaré qu'ils n'étaient affiliés à au-<br />

cune Société et qu'ils eontinueraient à<br />

faire des prosélytes.<br />

Paris, 4 janvier. — Deux anarchistes,<br />

Rette (et non Frette, comme on avait dit)<br />

et Cabot, arrêtés, hier, ont été remis en<br />

liberté <strong>dans</strong> la soirée. Les prétendus do<br />

cuments relatifs à Paul Reclus qu'on- di<br />

sait avoir élé découverts chez Cabot<br />

étaient des papiers sans importance au-<br />

cune.<br />

Le Journal apprend que Rette est un<br />

jeune poète qui bataille <strong>dans</strong> les jeunes<br />

revues « pour l'art nouveau » ; Adolphe<br />

Rette fut un. des principaux organisateurs<br />

du banquet, en l'honneur de Victor Hugo,<br />

donné chez Lemardelay le 17 juin dernier,<br />

sous la présidence de M. Vacquerie.<br />

Une lettre, venant de Londres, a été sai-<br />

sie, hier, à Argenteuil, chez l'anarchiste<br />

Temecourt, qui , depuis longtemps, est<br />

mêlé à la propagande anarchiste, et qui a<br />

été incarcéré à Versailles.<br />

La Patrie annonce que plusieurs dénon-<br />

ciations, faites par des anarchistes, relati-<br />

vement à un complot tramé pour le jour où<br />

Vaillant comparaîtra devant les assises,<br />

viennent d'être adressées au ministère de<br />

l'intérieur.<br />

l'arrestation, a tenté de se suicider au mo-<br />

ment de son arrestation en se tirant un<br />

coup de revolver <strong>dans</strong> le côté droit, puis<br />

en cherchant à absorber un poison. Salva-<br />

dor est âgé de 29 ans.<br />

Il a renouvelé devant le juge la déclara-<br />

tion qu'il avait faite au premier moment, à<br />

la police, qu'il est, lui, l'auteur de l'atten-<br />

tat du ihéâtre de Barcelone. Tl a dit qu'il<br />

avait voulu, d'abord, se suicider pour évi-<br />

ter le dernier supplice; il a ajouté que, puis-<br />

qu'il vit, il fera des révélations pour que<br />

l'on mette en liberté les innocents détenus<br />

à Barcelone.<br />

Vaillant a été transféré, ce matin, de la<br />

prison de la Santé à la Conciergerie, où il<br />

restera jusqu'à l'issue du procès. Le trans-<br />

fert a été effectué au moyen d'un fiacre<br />

<strong>dans</strong> lequel avaient pris plaee avec l'ac- j<br />

cusé trois inspecteurs de la sûreté.<br />

Dès son arrivée à la Conciergerie, Vail-<br />

lant a été placé <strong>dans</strong> une cellule, où il est<br />

gardë à vue.<br />

En vue du procès, des mesures d'ordre<br />

rigoureuses ont été prises, dès ce soir, à<br />

l'intérieur du Palais-de-Justice et même<br />

aux abords où stationnent de nombreux<br />

agents en ufîiforme et en bourgeois. Le<br />

poste des gardes municipaux a été ren-<br />

forcé.<br />

M" Ajalberl a adressé au procureur gé-<br />

néral une lettre où il dit notamment :<br />

Je remplis tristement mon devoir profes-<br />

sionnel en renonçant à une tâche qao les cir-<br />

constances ont rendue pour moi impossible.<br />

Je crois être, en cette circonstance, d'accord<br />

avec mes .maîtres et mes confrères, comme<br />

je suis d'accord avec ma conscience.<br />

Au reçu de cette lettre, le parquet s'est<br />

vu forcé de renvoyer l'affaire Vaillant sans<br />

fixation do date, et l'a ajournée sine die.<br />

M mc Marchai, dont l'état s'est amélioré,<br />

est venue aujourd'hui, de ,Choisy-le-Roi,<br />

solliciter du procureur général l'autorisa-<br />

tion de voir Vaillant avant le procès. Nous<br />

croyons savoir que cette demande a été<br />

repoussée.<br />

M me Marchai s'est rendue ensuite chez<br />

M. Caze, président des assises, pour lui<br />

demander la permission d'assister aux dé-<br />

bats.<br />

M mo Marchai aurait déclaré à un de nos<br />

confrères que, <strong>dans</strong> le cas où Vaillant se-<br />

rait condamné aux travaux forcés, elle de-<br />

manderait l'autorisation de le rejoindre à<br />

la Nouvelle-Calédonie.<br />

Les candidats déclarent qu'ils s'inspi-<br />

reront du respect du suffrage universel ot<br />

de ses représentants directs <strong>dans</strong> l'étude<br />

des lois destinées à apportera notre état<br />

social les améliorations légitimement at-<br />

tendues.<br />

Tout le monde remarque que si M.<br />

Peytral met de l'eau <strong>dans</strong> son vin radical,<br />

M. Challemel-Lacour célèbre, par sa sor-<br />

tie intempestive de la loge où il coudoyait<br />

M. Casimir Périer, président de la Cham-<br />

bre, à la soirée de gala des fêtes franco-<br />

russe vient quelque peu à récipiscence.<br />

Dans l'Aveyron, il faut noter cette<br />

phrase de la profession do foi de M. Mons-<br />

servin, républicain sortant :<br />

Je lutterai contre les doctrines révolution-<br />

naires de toutes mes forces.<br />

Des lois redoutables <strong>dans</strong> nos Codes ; voilà<br />

ce qui les combattra <strong>dans</strong> leurs effets.<br />

Dieu, <strong>dans</strong> l'écoie, la fraternité <strong>dans</strong> la so-<br />

ciété, la protection pour les travailleurs;<br />

voilà ce qui les combattra <strong>dans</strong> leurs causes.<br />

Dans ce même département un autre<br />

candidat républicain , M. Joseph Fabre<br />

, réclame l'institution d'une fête nationale<br />

du patriotisme consaorée à Jeanne d'Arc,<br />

la sainte (sic) de France.<br />

DÉFI RELEVE<br />

Paris, 4 janvier. — M. Caïn, ancien<br />

maître d'armes du 17 e bataillon de chas-<br />

seurs à pied, professeur au lycée Janson-<br />

de-Jailly et à l'Ecole normale supérieure,<br />

a relevé, hier, le défi porté par les profes-<br />

seurs italiens à l'école d'escrime française.<br />

AFFAIRES ITALIENNES<br />

Rome, 4 janvier. — Une étrange ru-<br />

meur qui a couru d'abord <strong>dans</strong> le monde<br />

rliplomatique^est reproduite par un corres-<br />

pondant du Secolo à Rome : « La fortune<br />

•privée du roi Humbert, se montant à peu<br />

près à 100 millions de lires, aurait été en-<br />

voyée hors du royaume et déposée à la<br />

banque Rothschild, à Londres. On dit que.<br />

c'est M. Rattazzi, ex-ministre de la mai-<br />

son royale, qui a conseillé au roi de placer<br />

sa fortune en Angleterre pour plus île sû-<br />

reté.<br />

On mande de Bary que la situation <strong>dans</strong><br />

tes Pouilles n'est, pas plus florissante qu'en<br />

Sicile ; les propriétaires manquent de ca-<br />

pitaux pour la culture des champs; les<br />

paysans manquant de travail sont <strong>dans</strong> la<br />

nêdessité de tendre la main. Le plus im-<br />

portant produit île la contrée, le vin, ne se<br />

vend pas par suite de la rupture des trai-<br />

tes de commerce avec la France et avec<br />

l'Espagne ; il ne reste à l'Italie que le mar-<br />

ché de la Hmsso, laquelle est encore inon-<br />

dée de vins espagnols faisant aU* vins ita-<br />

liens une concurrence sans pitié.<br />

La. situation <strong>dans</strong> toutes les Pouilles est<br />

critique et il se pourrait que la tranquillité<br />

de cette province soit, par suite.de la sour-<br />

ie pourvoi de Vaillant<br />

Le pourvoi de Vaillant est venu aujour-<br />

d'hui devant la cour de cassation.<br />

L'audience est ouverte à midi.<br />

Le président Lœw donne aussitôt la<br />

parole au conseiller, M. de Kerbertin,<br />

rapporteur.<br />

Tout d'abord, le rapporteur donne lec-<br />

ture du réquisitoire du procureur général<br />

et de l'arrêt dé la chambre des mises en<br />

accusation renvoyant Vaillant devant la<br />

cour d'assises de la Seine.<br />

Le conseiller de Kerbertin lit ensuite<br />

son rapport, très court et qui se borne à<br />

un exposé rapide des faits. Ce rapport con-<br />

clut à l'irrecevabilité du pourvoi de Vail-<br />

lant et déclare la procédure suivie valable<br />

parce que :<br />

1° Vaillant est. bien domicilié à Choisy-<br />

le-Roi ;<br />

2° Que le fait qui lui est reproché a été<br />

commis à. Paris ;<br />

3° Que la chambre des mises en accu-<br />

sation est compétente ; '<br />

4° Que les faits relevés contre Vaillant<br />

ont reçu la qualification résultant du ré-<br />

quisitoire ;<br />

5° Que le nombre des conseillers pré-<br />

sents prescrit par la loi a été observé et<br />

que la mention en a été faite au bas de<br />

l'arrêt ;<br />

- 6° Que l'indication a été donnée de l'au-<br />

dition du procureur général Doucette.<br />

La conclusionfinale est que la procédure<br />

est régulière.<br />

A la suite du conseiller de Kerbertin,<br />

l'avocat général Duval prend la parole. Il<br />

tient à faire remarquer que l'arrêt de la<br />

chambre des mises en accusation étant du<br />

26 décembre, Vaillant ne s'est pourvu<br />

qu'à la date du 2 janvier, c'est-à-dire le<br />

sixième jour. Dans ces conditions, le pour-<br />

voi devrait être considéré comme tardif ;<br />

mais, dit-il, Vaillant écrit la veille, c'est-à-<br />

dire le l" janvier, une lettre, où il décla-<br />

rait son intention de se pourvoir. Il re-<br />

garde son pourvoi comme régulier ; il re-<br />

quiert donc seulement la oour de le re-<br />

jeter comme mal fondé' en ses moyens.<br />

Faisant droit à ces conclusions, la cour<br />

rejette sans délibération le pourvoi de Vail-<br />

lant et ordonne que l'arrêt de la chambre<br />

des mises en accusation ait son plein<br />

effet demain.<br />

Par conséquent, l'affaire Vaillant sera<br />

appelée demain devant la cour d'assises.<br />

Appel aux Jwrés<br />

La lettre suivante, autographiée, a été<br />

envoyée aux jurés désignés pour faire<br />

partie du juryde la cour d'assises chargée<br />

de juger Vaillant :<br />

Messieurs les jurés,<br />

L'occasion vous est offerte d'affirmer l'in-<br />

dépendance et la grandeur' da votre carac-<br />

tère; vous êtes appelés à juger un homme qui<br />

résume en lui toutes les haines el toutes les<br />

colères dont déborde l'âme du peuple ; à vous<br />

prononcer sur un acte qui n'est rien que la<br />

résultante des turpitudes, des iniquités et<br />

ries crimes dont les seigneurs de l'or et du<br />

pouvoir offrent depuis si longtemps le révol-<br />

tant spectacle.<br />

Voulez-vous rendre un verdict impartial,<br />

un verdict qui poite en lui une leç.on haute<br />

et salutaire 1<br />

Placez en regard des quelques égratignures<br />

produites par l'attentat de Vaillant toutes les<br />

pâles ou sanglantes viotimes du régime ac-<br />

tuel. Evoquez toutes les privations, toutes<br />

les détresses, toutes les maladies, toutes loa<br />

ruines, toutes les morts dont la responsabi-<br />

lité remonte à ceux qui ont pris charge de<br />

nos destinées et, en votre âms fct conscience,<br />

devant Diau et devant ies hommes, dites<br />

quel est lo p'.us coupable : do l'ordre social<br />

qui engendre de tels maux ou de l'homme<br />

qui a risqué sa vie pour le salut de 6es sem-<br />

blables.<br />

Vous serez , sans doute, messieurs les<br />

jurés, insensibles à l'intimidation ; vous écou-<br />

terez, au contraire, une voix qui, faisant<br />

appel aux plus nobles de vos sentiments,<br />

voiis crie dos profoudours rie la foule : « Ele-<br />

vez-vous au dcs»)i3 de la mesquinerie des<br />

lois, do la tyrannie, des préjugés et des<br />

lâches conseils de la pour t Gonflez vos coeurs<br />

de toutes les légitimes aspirations de la<br />

masse déshéritée et proclamez courageuse-<br />

ment, en acquittant Vaillant, qae le seul<br />

moyen de désarmer les humbles, cest de<br />

réfréner l'égoisme et la cupidité des puis-<br />

sants. » Un troupe d'hommes libres.<br />

L'aUrn


m * tias !\ Toulouse qu'au lendemain<br />

Ce n'êst pas a 10 opP ortunist» envoyai.<br />

«•^"•Wdêr. de section M. B..., et lu<br />

chez un pree dent'a e s e, procès-verbaf, revu<br />

n'fo'rV^ enmrpè^^adant qu'il avait ou-<br />

J Jlé de, signer leF e f<br />

ss qil > im adjoint op-<br />

" Ce n'est pas * J» ul '^nquement, <strong>dans</strong> un<br />

p.rtumste en» e, K n d p e ia ville, le moyen de<br />

des pnncipa.ux »« « g yote de ma .<br />

feïpi^ti guSf - même temps<br />

tons 1vI?oa é s C i Toulouse que les membres<br />

Cenemf«ion de recensement ou plutôt<br />

de la w» 1 " 1 "? ^Jjtieusement triés sur<br />

XS^^fa"» 11 àhuis elos<br />

*<br />

leurs opérations. leg bulletins<br />

Ce n est pas; a i ou ou M ver baux des<br />

douteux " n *f. é * ^surchargés de macu-<br />

bureaax de vote s^t s^ ent « uq candidat<br />

LeS;t ?r fi fdécUrés P v ables, s'ils portent le<br />

^Ë^utfSn directeur des<br />

Ce n'est pas h »°^ ou t fa * 8ait jeter au pa-<br />

des candidats.de ^PP^3° n qu'un adjoint op-<br />

Ce n'est pas a Toulon 4 la mor J e<br />

portuniste disa t . « ^ * élections, nous<br />

ï5Sœ ies UI proc°é«és de l'Empire, mais<br />

eniesperfeetionnMt. M. Loc-<br />

Certes, "«^L^a Chambre, ait égaré<br />

krey, T,« 9 -PJf"? e ,°, légitimes protestations<br />

-a, J «HJSéSmer « oui a fait de M. Calvia-<br />

* e *-J££^Ù£ttob Haute-Garonne et<br />

hM^Merételres do la Chambre des dépu-<br />

Z „• VraVol Mais ceVest pas à propos dos<br />

élJetten. législatives * «e même départe-<br />

ment' Sue le prudent opportuniste d'un bu-<br />

?e»u * i la Chambre disait à un candidat é u<br />

"•"et non proclamé :. Vous faites appel à<br />

la justice, «aie i«i nous ne faisons pas do la<br />

ju»ti*e. nous faisons de 1» politique ! »<br />

Son 1 Toulouse n'a jasiais connu ces hen-<br />

^Blle n'a jamais vu le» opportunistes, 1ers-<br />

oulto étaient au Capitol», donner à leurs<br />

suec»»seur» radicaux l'exemple des fraudes<br />

et d»s malversations qu'ils signalent aujour-<br />

d'hui a la vindicte publiée.<br />

Le corps électoral attend ivec impatienee<br />

le »kâtiment que méritent les fraudes d'au-<br />

jourd'hui. • , . ,<br />

Il sait qu'après l'énergique répression de<br />

la justice, si jamais les opportunistes revien-<br />

nent à la mairie, il verra s'ouvrir à nouveau<br />

•ette période da respaetde la loi, de mora-<br />

lité, d'honnêteté politique qu'il a connue de<br />

1884 à 1892.<br />

0<br />

A LSI. — Apsfèo le aïeule pè»e. — Dans<br />

leur vie privé, les mtmbres de notre muni-<br />

cipalité opportuniste peuvent être de très<br />

braves gens, incapanles flé faire du mal à<br />

une mouche.<br />

Pour notre part, nous n'en avons jamais<br />

douté.<br />

Mais, franchement, il faut bien reconnaître<br />

qu'ils finissent pas être joliment détestables<br />

avec leur façon de vouloirsa... débarasser<br />

quand même de tout ce qui les gêne.<br />

Il y a trois mois, ils frappaient M. Albert<br />

Viguier, conseiller municipal socialiste, en<br />

le révoquant de ses fonctions de vétérinaire<br />

de ia ville.<br />

Pais, on s'en souvient, vjpt le tour de, M.<br />

Marty, également conseille! municipal, qui,<br />

pour n'avoir pas voté ie fudgat, avec ses<br />

collègues de la majorité, fia chassé du col- j<br />

lége de jeunes filles où il faisait un cours de<br />

psychologie.<br />

Aujeurd'hui, c'est plus fort: on ne se con<br />

tente pas de cbâtier les gênmrs, on va jusque<br />

<strong>dans</strong> leurs familles et on s'en prend à leurs<br />

ascendants.<br />

C'est ainsi que Marty, pète du conseiller ,<br />

municipal, — un vieillard irArme et peu for-<br />

tuné — vient d'être mis à H retraite après<br />

plus de quaratate ans d'excellents services<br />

rendus avec un dévouementet une probité '<br />

auxquels républicains et coàervateurs, ren-<br />

dent un public hommage.<br />

Peur juftifler cette mesure, on nous objec-<br />

tera, peut-être, que M. Marty père, accablé<br />

par l'âge et la maladie, ne çauvait plus tra<br />

vailier ; on dira que, depuis plusieurs mois,<br />

il ne se rendait plus à la maifie.<br />

Soitl<br />

Mais à cela nous répondrons, qu'avant de<br />

mettre M Marty père a la retraite, on aurait<br />

dû songeraux précédents; ©n jurait dû se sou-<br />

venir da ces employés qui, fci(n qu» malades<br />

et ne rendant plus aucun setvice à la ville<br />

reçurent jadis leur traitement sans que per<br />

terme songeât à protester.<br />

La population accepte, au contraire, ces si-<br />

tuations extraordinaires nou avec une pa-<br />

tience, mais avec une longanimité dont ''ho-<br />

norabie M. de Berne-Lagard< aurait dû se<br />

rappeler.<br />

Bn effet, il doit, connaître nai»ux que neus<br />

le cas de ce secrétaire en chef-de la mairie<br />

qui, pendant les trois ionguei années qu'il<br />

demeura cleué <strong>dans</strong> son lit, re«t ses apnTiin-<br />

lements mensuels comme s'il Favait jamais<br />

qviitté s(- bureau et — ccfecidence cu-<br />

rieuse - ? ,ors que, pendant U maladie, il<br />

rut rempl- é par ce même eniloyé aour le-<br />

quel cm e^ si impitoyable...<br />

F<br />

Certes, nous savons que lesfmances com-<br />

munales sont <strong>dans</strong> un bien pitfcx état • mais<br />

il nous semble pourtant que sis. <strong>dans</strong> ùn but<br />

que nous n'avons pas à recltreher en ce<br />

moment — on accorde des qualifications au<br />

personnel de l'hêtel de ville, on aurait Pu<br />

sans aucune difficulté, conservé à M Martv<br />

l P .4 r fr S 35 n medeste traitement mensuel de<br />

C'eût été faire preuve 'Je tact, Je délicatesse<br />

— et sartout d'habileté — à l'égjrd d'un ad-<br />

versaire politique dont, en afenn c»s ie<br />

Père ne saurait être rendu reiponsable' de<br />

1 opposition, qu'à tort ou à raiso», a fait à la<br />

municipalité actuelle.<br />

En ne touchant pas à la sitiation de M.<br />

Marty père, on ett obiigéla popualionâfaire<br />

«ette constatation:<br />

— M. de Berne-Lagarde et ses amis sont<br />

dune loyauté chevaleresque. Les fils Martv<br />

les embêtent au conseil municipal mais ils<br />

n en sont pas moins généreux ti's à-vis de<br />

son père infirme auquel ils maintiennent q a "<br />

cen s 8 ^ "«SHé de. ^mplmi« Kt,<br />

dha S bttu e d r e P0Ur av0ir éW moiD « Prfcte<br />

Il est vrai que nous aimons à rire, comme<br />

1 affirme le mélancolique et très anonyme cor-<br />

respondant de l'Un t'en républicaine... — T. L.<br />

Retard Ar. trnin.— Par suite du mauvais<br />

temps et de la neige Considérable tombée du<br />

côté de Biive, le train de Paris arrivant â<br />

Albi à lu heures 20 du matin, a eu, hior<br />

'eudi 2 h. ÏOda retard.<br />

te froid.— Brrr! Cette fois, c'est pour de<br />

•on.<br />

Depuis deux jours, il fait un véritable froid<br />

de loup.<br />

Avant-hier, la neige est tombée en abon-<br />

dance et le thermomètre est subitement des-<br />

cendu à 8 degrés au-dessous de zéro.<br />

La nuit dernière, il marquait —9".<br />

C'est la température qui fait geler les riviè-<br />

res.<br />

Bncore une en deux nuits pareilles, et on<br />

pourra traverser le Tarn à pied sec.<br />

Dans les environs d'Albi, des corbeaux en<br />

nombre considérable ont été aperçus, — ce<br />

qui, entre parenthèse, est loin de «eus pré-<br />

aire un relèvement de température.<br />

Heureux sont ceux, qui par ce temps ri-<br />

goureux, peuvent se mettre à l'abri, dos au<br />

feu et ventre à table...<br />

Mais combien les souffrances des pauvres<br />

doivent être cruelles! ..<br />

Oue nos bons et généreux lecteurs, que nos<br />

charitables lectrices r»«teubl»nt do généro-<br />

sité.<br />

Qu'ils ouvrent largement la main et leurs<br />

bourses à toutes les institutions de bienfai-<br />

sance.<br />

Aux déclamations haineuses des meneurs<br />

du parti révolutionnaire, répondons, nous<br />

amtres conservateurs chrétiens, par un re-<br />

doublement de charité pratique.<br />

Qui donne aux pauvres, prête à Dieu 1...<br />

CA8TRE8. — 5)-luU»ien. _ Et d'une. Il<br />

paraît que sire Germa prend sa charge de<br />

maire au *érieux.1_e faui bonhomme va jas-<br />

qu'i croire que c'est arrivé *t que les habi-<br />

tants de Castres se résoudront à envisager sa<br />

magistrature comme possible. ,<br />

Il est vrai qu'étant, à peu près inconnu <strong>dans</strong><br />

notre ville, ce qui mesure le degré d'estiœe<br />

d*nt il est entouré, il ne peut s'apercevoir<br />

combien d'épaules sa nomination 4 fait se le-<br />

ver.<br />

Pour notre maire, donc il lui a fallu donner<br />

une première démission, celle de professeur<br />

au cours secondaire de jeunes Ailles.<br />

Peur quelqu'un qui connaîtrait le moineau,<br />

il ne serait pas difficile d'avancer qa'il doit<br />

fort lui en avoir coûté.<br />

Mais veilà, le monsieur qui dort depuis<br />

quelques jours sur un paquet d'iliueions, ne<br />

croit pas aux châteaux en Espagne.<br />

Et cependant quel d«a Quichotte pouvez ,<br />

vous trouver de plus parfait î<br />

La bombe da Fatale Bourbon. — Un détail<br />

rétrospectif que beaucoup ignorent encore<br />

c'est que le sympathique député de la pre-<br />

mière circonscription de Castres dut soa salut<br />

à son absence du Palais-Bourbon lors de l'at-<br />

tentat de l'anarchiste Taillant.<br />

Le fauteuil occuné par M. Léon Abrial se<br />

trouve devant M. l'abbé Lemire et à côté de<br />

M. le baron R. Reiile.<br />

C'est sur son siège que fût projeté le plus<br />

grand nomere de chevrotines.<br />

M. Abrial, malade depuis quelques jours,<br />

n'avait pu assister à la séance.<br />

Notre député est aujourd'hui chez Mme de<br />

Villèie, sa fille.<br />

Il va venir <strong>dans</strong> le Tarn sous peu.<br />

Antre affaire. — Nous avons promis de<br />

rendre compte de l'entrevue do M. le princi-<br />

pal du collège et de son si.bordoané, M.<br />

Germa, que la ville devrait supporter comme<br />

maire, si on en croyait ses rodomontades<br />

déjà trop connues et appréciées.<br />

Mais voilà qu'une question plus pressante<br />

et surtout plus intéressante appelle notre at-<br />

tention ; d


Pyrénées-Orientales. — Perf.<br />

«errespondam spécial nous<br />

de quelques parties de beau:<br />

«noix à Tantavel.<br />

Cave G«srraa, Français, 46 h<br />

francs ; veuve Dorey, 6J h., 13<br />

francs ; Vidal, Jean, 3J b.., 1'<br />

feancs ; A. Castres, 60 h., 13 d<br />

Couva frères, 72 h., 13degrés;<br />

«raaiolles, 36 h., 14 degrés 5, à<br />

Simon, 30 h., 14 degrés 8, à 28<br />

MB, 72 b., 14 degrés, à 22 fr.<br />

52 14 degrés, à 22 franes ;<br />

ï>0 t., 14 degrés, à Si francs.<br />

Ces eaves, fort réussies e<br />

i&our le eompta de maisons ci<br />

ffeôae et du Pas de-Calais. Li<br />

sent très bas et depuis bien k<br />

les avait vus à Tantavel, u:<br />

yeut les justifier : lo besoin de<br />

A eiter encore la vente de ls<br />

Sainte-Colombe, 500 b., pesai<br />

8 fr. 16 l'hect.<br />

€ette partie inspirait quelc<br />

son propriétaire a cru devoir S<br />

ti un prix qui certainement 3<br />

«érateur pour lui et par con.<br />

•faire loi sur le marché !<br />

V» francs ; Montagne, 2e cho<br />

JSIontaçae, supérieur, 18 à 19S<br />

II à 18; AUeante-Bouschet;<br />

^hectolitre.<br />

Carcassonne : Potit-Bousch<br />

Alicanto-Bouschot, 17 à 18 fr<br />

B â 14 franes ; Montagne, 15<br />

ervois, 19 à 20 francs ; Corl<br />

panes.<br />

Tous cos prix à l'heetolitr<br />

priété.<br />

gnan. — Notre<br />

ignale la. vente<br />

vins premier<br />

, 15 degrés à 28<br />

degrés 7, à 27<br />

degrés 9, â 27<br />

grés 7, 27 fr. 50 ;<br />

i, à 28 francs ;<br />

11 fr. 50;; Sarda,<br />

tr. ; Veuv3 Dal-<br />

veuve Dalpez,<br />

euve Barbeza,<br />

t été achetées<br />

JS B*uches-du-<br />

i prix pratiqués<br />

iglemos on ne<br />

a seule raison<br />

réaliser.<br />

cave Jaobort à<br />

t 10 degrés 7, à<br />

ues craintes et<br />

en débarrasser<br />

'est pas rému -<br />

àqusnt ne peu t<br />

s, de 17 à 18 ;<br />

Petit-Bouschet,<br />

17 à 18 francs<br />

t, 13 à 14 francs;<br />

. ncs ; Aramon,<br />

\ 1* francs ; Mi-<br />

.ère3, 21 a 23<br />

nu à la pro-<br />

VESTBS BB VIR ><br />

Aude. — ViîieBeuve-le2-Coi»ières. — Vatci<br />

les ventes qui nous ont été s jnalées <strong>dans</strong> la<br />

kuitaine.<br />

©n signale les affaires suivantes : cave. do<br />

M. Léon Betlissent, 6;0 hecto itres 22 francs ;<br />

M- Olive, 108 hnctolitres, 20 f •. ; M. Antoine<br />

Ha, 60 h., 20 francs; M. Joseï i Marty, 159 h.,<br />

francs ; M. Jacques Pia, 1 ) h., 22 francs.<br />

MARCHÉ DS TOU .OUSE<br />

lu 3 janvier<br />

Denrées. — Bladettes et blés<br />

ïes 80 kil., de 16 »» à »» »»; .<br />

feonne qualité, de 15 25 i 15<br />

fins supérieurs,<br />

ladettes et blés<br />

0; bladettes et<br />

blés ordinaires, do 15 »» à»» »»; blés mita<br />

dins fins, do 14 »» à »» »»; bHs mitadtns ordi-<br />

naires, de 13 50 à »» »>; seigle, les 75 kil., de<br />

11 50 à »» »*; orge, ies 60 kil., de 9 50 à 10 50;<br />

avoine, les 5 kil., do 11 »» à 11 50; mais blanc,<br />

les 75 kil., de 10 50 à 11 »»; mais roux, les<br />

75 kil., do k) !,Û à 11 »o; haricots, l'hectolitre,<br />

de 5 »» à 19 »»; fèves, les 6i kil., de 13 50 à<br />

13 75; vesces noires, les 80 kil., de 23 »» ri23 50;<br />

vesces rousses, les 80 kil., de 20 »» à 21 »» ;<br />

graine de lin, les 65 kil., de 21 »» à »» »» ;<br />

graines de colza, les 65 kii., de 17 50 à »» »»•<br />

Farines et isiues. — Miuot, prix moven, la<br />

balle de 121 kilos 1(2, de 3S »» à 33 50; SS,<br />

prix moyen, la balle do 122 kilos t{3, 33 »• à<br />

83 50; SÔ, prix moyen, la ballade 122 kil. Ii2,<br />

de 19 »» à 30 »» ; repasses, les 100 kil., de 13 »»<br />

4 14 »»; sons, le:; 100 kil. do 12 »» à 12 50.<br />

Graines fourragères. — Trèfle, les 100 kilos,<br />

de 150 à 15- fr.; luzerne (sainfoin du pays), las<br />

100 kilos, de 14; a Vn fr.; esparcette, l'hecto-<br />

litre, de 13 à 13 fr. 50,<br />

MARCHÉ D'AGEN<br />

Du 3 janvier.<br />

Coïncidant avec la foire de Laplume, notre<br />

premier marché de l'année a été peu impor-<br />

tant; la période des fêtes, que nous venons<br />

de traverser, ayant nécessairement entravé<br />

certaines transactions.<br />

Il y avait peu de volaille. Elle a été ven-<br />

due aux prix ci après :<br />

PlVules, 3 à 4 fr. la paire : poulets. 2 â 3 fr.;<br />

psulardes, 3 fr. 50 à 4 fr.; pintades, 5 à 6 fr.<br />

Oies grasses, 0 fr. 85 et 0 fr. 90 le demi-<br />

kilogr., poids mort ; canards gras, 0 fr. 90 et<br />

0 fr. 05: foies d'oies. 1 fr. 80 à 2 fr. pièce; foies<br />

de canards, 2 fr. 25 à 3 fr. Ces produits tou-<br />

chent à leur fin.<br />

(Eufs de poule, 1 fr. 25 et 1 fr. 30 la dou-<br />

zaine.<br />

Truffes, 8 à 10 fr. le demi kilogr.<br />

La place au bois de feu était simplement<br />

approvisionnée et les affaires ont eu assez<br />

d'importance sans apporter, néanmoins, un<br />

changement aux derniers cours, c'est-à-dire<br />

de 26 à 32 fr. le cent pour les îaissonnats ;<br />

32 fr. la canne (3- 20 x 1) pour les bûches de<br />

de chêne et 33 a 34 fr. pour celles d'ormeau.<br />

Depuis plusieurs années, le chauffage des<br />

appartements s'est beaucoup perfectionné.<br />

Tout le monde connaît les divers appareils<br />

de chauffage qui ont avantageusement, rem-<br />

placé le poêle primitif do tôle ou de faïence.<br />

Les appareils nouveaux plus convenables<br />

et plus élégants obtiennent un développe-<br />

mont supérieur do calorique avec une écono-<br />

mie réeile sur le combustible. C'estain d que<br />

le calorifère Pnénix donne uno chaleur<br />

douce et uniforme. U est appliqué avec sue-<br />

eès <strong>dans</strong> bon nombre d'habitations, d'institu-<br />

tions, bureaux, etc., où u fonctionne- a. la<br />

grande satisfaction de ions ceux qui l'em-<br />

ploient.<br />

C'est dopuis l'année 1855 que les fourneaux<br />

de cuisine et appareils de chauffaga 3U gaz<br />

dont on admire des spécimens variés et gra-<br />

oieux <strong>dans</strong> les magasins de. la Société ano-<br />

nyme, ont été introduits en France.<br />

Les affaires en blé étaient difficiles, car la<br />

meunerie était retenus <strong>dans</strong> ses achats au<br />

strict nécessaire.<br />

15 fr. 75, 16 fr. et 16 fr. 25 sont las prix payés<br />

aux 80 kilogr.<br />

Mais roux et blanc, 13 et 13 fr. 25; haricots,<br />

22 fr; seigle, 13 fr. les 75 kilogr.; fèves, 14 fr.<br />

les 65 kilogr.; avoine, 11 fr. 50 ie 50 Ititog.<br />

MARCHÉ-FOIRE DE VALENCE-D'AGEN<br />

Du 2.janvier.<br />

Malgré les foires deBourg-ne-Visa et d'As-<br />

taffort, notre marché-foire à été bien appro-<br />

visionné ; le peu do neige tombé dana lâ ma-<br />

tinée n'a pas retenu le propriétaire et notre<br />

foirai!présentait une grande animation, car<br />

les cours semblent subir une hausse sur le<br />

marché précédent.<br />

Les transactions sur les animaux de bou-<br />

cherie s'opèrent toujours régulièrement et<br />

les prix suivants sont offerts : bœufs Ire<br />

qualité, do 45 à 48 fr. les 50 kil. poids vif ;<br />

2e, de 35 à 30 fr. ; veaux, de 6 1 à 70 fr. : mou-<br />

tons, de 25 à 35 fr. la piôoe, suivant leur force ;<br />

cochons, do 42 à 45 fr. les 5" kil., poids vif.<br />

Ces animaux subissent uno hausse rie 5 A 8 f r.<br />

par 50 kil., les approvisionnements d'intérieur<br />

se faisant à cette époque ; porcelets, de 35 à<br />

4o fr. la pièce suivant la grosseur ; nourris-<br />

sons de 15 à 20 fr.<br />

Los attelages d« bœufs de premièrs force<br />

se payaient de 1.000 à 1,20 > fr. la paire ; va-<br />

ches de 500 à 6o< fr. ; vaches gasconnes, de<br />

350 à 400 fr. L'expédition achète beaucoup de<br />

bestiaux, principalement des bœufs pour<br />

l'approvisionnement des villes du littoral<br />

méditerranéen, Nice, Marseille principale-<br />

ment.<br />

Céréales — Ce marché présents peu d'ani-<br />

mation, le tableau fait ressortir les cours sali-<br />

vants : blé fin Ire qualité, 15 fr. 5 ; 2«, 13 f r. 50<br />

les 8u kil. ; maïs roux, 12 fr. ; maïs blanc, 11 fr.<br />

l'hectolitre ; avoines, do 9 fr. 50 à 10 fr. 50 les<br />

50 kil.; haricots, d-. 18 à 19 fr. l'hectolitre do<br />

Ire qualité et. do 15 a 16 f r. de 2o ; pomme-: de<br />

terre, de 3 fr. 50 a 5 fr. le »ac, suivant la qua-<br />

lité «t ia gfôSSeur; seigle; 12 fr. l'hectolitre 1<br />

orge, 13 fr.; maïs à balai, 7 fr. 50 rhaetolttre ;<br />

graine de lui, 2o fr. - ~'<br />

Volaille* et gibier. — Marché bien approvi-<br />

sionne en toute sorts d'animaux de ba^se-<br />

cour ; les cours suivants sont payé* par l'ex-<br />

pédition : dindes, de 10 à 13 fr. la paire, sui-<br />

vant leur force ; chapons, de 6 a 7 fr. ; poules,<br />

de 4fr. 75 à 5 fr. 5- ; poulardes, de 3 fr. tyt a<br />

4 fr. 50 ; poulets, de 2 à 2 fr. 75 ; canards, de 4<br />

a 4 fr. 50 ; pigeons, de 1 à 1 fr. 75 ; lapine, de<br />

1 fr. 25 à 1 f r. 75 la pièce ; bien peu de gibier<br />

sur le marché, les lapins et les lièvres faisant<br />

défaut ; la giDier d'eau seul y fltrura ; canards<br />

sauvages, de 2 fr. 75 à 3 fr. la p.èee ; ssrce les,<br />

1 fr. 2» ; poules d'eau, 1 fr. 25 ; outardes, 2 fr. ;<br />

bécasses, 2 fr. 75 : maries et grives, de 40 à<br />

50 e. ; oiseaux, 0 fr. 80 la douzaine ; alouettes,<br />

1 fr. 60 ; œufs de poule, 1 fr. 10.<br />

^pprotnjîonnement d'intérieur. — Beaucoup<br />

de eanards et d'oies gras sur le marche, L'ex-<br />

pédition achète toujours en quantité sur no-<br />

tre marché, les rigueurs du froid, dapuis<br />

quelques jours, permettant les expéditions ;<br />

on paye : oies grasses, da 0 fr. 70 à • fr. 88 le<br />

demi kilo; canards gras, de i 8'i à 1 fr. 10;<br />

lard, 0 fr. 60 ; viande, 0 fr. 80 ; saacisse, 8 fr.<br />

le kilo.<br />

S 0/0 1891. ......<br />

s 0/1 perpétuel.. •<br />

* 0/narnoeti»sablù<br />

* 1|2 0/0 1888. . ,<br />

ggyptienae unit-<br />

ivnlie 5 0/0. .... •<br />

K«i'«'fis t 0/0 hx-<br />

l»ortu«als »l)f0, • •<br />

R «*- iOli 1889.<br />

oagrte iémor.<br />

ABtrtche 4 8/0 or. ,<br />

Turc 4 0/0<br />

1<br />

Banq. de Preace<br />

Crédit foneiar.- .<br />

Corr*pt* n»t l de*<br />

Banque de Paris.<br />

Crédit lyon»ai«-<br />

Société générale<br />

Banque d'osoom'<br />

Banq, fr. égypf.<br />

Crédit mobilier.<br />

A TI<br />

00 00<br />

«8 17<br />

88 25<br />

105 US<br />

7» 06<br />

0» 00<br />

4V> (M<br />

800 00<br />

•90 00<br />

80 00<br />

M oe<br />

97 50<br />

n 82<br />

4(ti 00<br />

19J? 50<br />

' 000 00<br />

. 8*8 n<br />

. 778 75<br />

009 00<br />

48 95<br />

. ÔÛ0 0-:l<br />

. 00 0-3<br />

FlME<br />

Bwnq. imp" su*«<br />

Banq- ottomane.<br />

.Nord •<br />

Orléans<br />

Midi<br />

p.-L.-Médlt-.<br />

Ouest<br />

iBst<br />

H6ee-S«el'<br />

Car. <br />

19(5 r<br />

0001 (.!<br />

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1S20 0»<br />

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ENLÈVE VJ PELLÎCULES «<br />

tWÊCHE LES-JbTO DE TOMBER I<br />

ET LES F... !" tlEPOUSREîî =<br />

«Bpiol très *gMl e. - » wfum ;<br />

tU> Driiet OOnéra] ; Ko». S--ea-h c7fB. ~* ' '<br />

K-'Onir-on .îuO'HOFr^ à BORoyÂSv *&ët<br />

'">»»gne exter.our,<br />

65f - Portugal.. 19<br />

4 Ô L 9 ^"isî* H<br />

VALF,Ufie BivsRS"8 (Actions) - P- 1 "'^-<br />

_ Nord. «12 50. Orléans, 1620. - Ouest,<br />

AutrlcUieni, 6J9-640-640 50.— immeublck de France,<br />

"OBUOAT.OHS PIVF.RSKS. - ^^MTài<br />

4


Il NUMÊRoj* CENTIME<br />

Quatrième \4 ée ~ HUMÉ!*» 8<br />

Î3§Janeraent-s non li:<br />

Etranger (Union pod<br />

Gr> cjiioticlieii. de 13éfense^ S ooiale et Religieuse LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

'îfftis mois Six mois Un an<br />

«tenta îiKfttrogn^r**» • * w f? - ^°<br />

Pï.68......,..^»»» 7 h. 13 tf. 24 fr-<br />

.„J . 10 20 40 fr.<br />

abonnements pa^ des î" et le de oP mois et sont payables d'ayanoe.<br />

Les<br />

Crueh<br />

,/e demande désarment d'«dresge} êtr ' < <br />

Srai en^àuv^ikso" afcat tnfrTJ^ accord cette faveur à Baïhaut, on<br />

Jéra?iUHler«de la„ ême anéef avocat S?-" e<br />

dira nous E a ns que des ten<br />

iViiel\ ^ pour les panamistes; qu.<br />

Yêté h<br />

epms avri<<br />

Nagnère, on s'était, nais à l'abri prudem- queleonque, comme eelui de voir sauter<br />

ment, et le baron Alphonse payait une votre maison et massacrer votre famille,<br />

prime d'assuranee sur la vie au compa-<br />

nous promettons à chacun des survivants<br />

et à ves héritiers deux cent mille francs de<br />

gnon Toumadre.<br />

On se disait garanti contre tout eanflit rentes. Vous êtes quarante, y compris les<br />

avec l'hydre aux mille têtes et aux dix<br />

supplémentaires. Cela nous fera huit mil-<br />

mille pattes qui s'appelle l'anarchie, et on<br />

lions par an, en admettant que vous y<br />

se croyait certain de ne jamais sauter.<br />

laissiez tous vos os. C'est <strong>dans</strong> no» moyens.<br />

Sauter ! c'était bon pour lés petits bour- Mais quelle gloire ! Jamais notre argent<br />

geois, marchands de vin et autres pstilea n'aura été mieux et plus utilement em-<br />

gens qui, courageusement, arrêtaient Raployé ! A mort, l'anarchie ! »<br />

Dans de pareilles conditions et ainsi stivaehol.<br />

Sauter ! c'était l'affaire de(3 magistrats mulé, le jury fera largement son devoir.<br />

énergiques, osant requérir eontre les scé- Il faut donc bénir la Providence d'avoir<br />

lérats qui mettent la société en péril.<br />

mis à la tète du jury un chef aussi autorisé,<br />

Et rue Laffitte, comme avenue Marigny, au point de vue social, que le banquier de<br />

on dormait tranquille, sans que jamais l'avenue Marigny.<br />

une marmite, débordant de poudre verte, Et nous sommes certains d'un verdict<br />

\irK passer, terriiante, <strong>dans</strong> les rêves de implacable, duquel seront bannies ces misérables<br />

circonstances atténuantes, lâche-<br />

la nuit><br />

Mais voici que la main de Dieu appament<br />

accordées par des juges qui n'osent<br />

pas toucher à la tète de l'assassin.<br />

raît.<br />

Pour juger l'anarcïiiste, ennemi féroce Oui... mais si, par hasard, M. le baron<br />

de la bourgeoisie, ennemi plus féroce en-<br />

de Rothschild arrivait à se faire réeuser<br />

core de la propriété, elleprôiid le premier comme majade ou autre chose ?<br />

des bourgeois, le propriétaire ric&e jus-<br />

Oh i alors 11 ! je ne réponds plus de rien,<br />

él il n'y aurait pas de raison pour que, swr<br />

qu'au ridicule.<br />

uu si bel exemple, parti de si haut, les ju-<br />

Et c'est lui qui va, certainement, enrés,<br />

eux aussi, ne fussent pris d'une frousse<br />

traîner l'opiaion des autres jurés.<br />

Dans un jury qui a l'honneur de eonte- conr.municative.<br />

Mai* M. le baron n'est pas de ceux qui<br />

nir un Rothschild, qui diable vaulez-vous<br />

qui se permette déjuger autrement que s'en vont £P moment du danger, quand<br />

Fhomme le plus intéressé à voir écraser tous les yeux S^nt fixés sur eux.<br />

PACTL DE CASSAGNAC.<br />

l'anarchie?<br />

Je vois <strong>dans</strong> le jury, à côté de lui, un<br />

humble quincailler, un modeste jardinier,<br />

Un Discours du un menuisier, un serrurier, un entrepre-<br />

Pape<br />

neur de couvertures.<br />

Ces gens-là, tout en étant de braves<br />

gens, peuvent n'être pas des gens braves.<br />

L'aventure du restaurant Yéry est <strong>dans</strong><br />

nous les traitons, non corn des crimais<br />

- minels de droit commun<br />

On lit <strong>dans</strong> une correspondance de<br />

Rome adressée au Figaro :<br />

Dans le discours adressé par Léon XIII<br />

aux officiers pontificaux, une phrase a<br />

particulièrement fait sensation : c'est celle<br />

où le Pape engage ses fidèles et dévoués<br />

serviteurs à persévérer, « perche il tempo<br />

verra (parce que le temps viendra) chez alla<br />

Chiesa serà restiluito il suo splcndore (où<br />

l'Eglise retrouvera son ancienne splendeur),<br />

anche in Italia (même en Italie) eche<br />

forse gli astanti lo vedranno (temps que<br />

verront peut-être les hommes d'aujourd'hui).<br />

>><br />

Ce passage du discours de Léon XIII a<br />

donné lieu à d'ardentes polémiques, à de<br />

passionnés commentaires. On se demande<br />

ce qui a pu autoriser le Pape à faire de telles<br />

déclarations, sur quels événements il<br />

compte pour rendre ainsi à l'Eglise sa<br />

splendeur d'autrefois, <strong>dans</strong> un avenir prochain.<br />

Les personnes que j'ai interrogées sur co<br />

point ont émis des avis quelque peu différents<br />

; mais, en général, on croit que<br />

Léon XIII, eonnaissant la erise économique<br />

et financière que traverse l'Italie, est<br />

persuadé que la nation sera obligée de se<br />

tourner vers la papauté, de demander son<br />

intervention. Inutile de dire que le Souverain-Pontife<br />

s'empresserait de lui ouvrir<br />

des bras secourables.<br />

'ANNONCES<br />

Annonces à. la 4» jjage (9 colonne3 à la page), mesurées en 7 .. O fr. 60 la ligne<br />

Réclamée à la 4° page (6 eolonr«e3 à la page), mesurées en 7 . . I îr. » »<br />

Faits ctiv-ers 3» page


T<br />

Nélidoff. M. de Nélidoff<br />

à M. de Mohreuheim à<br />

Constantinople, M.<br />

PU appelé à Guccéd-T<br />

Pa ris.<br />

D'astre part, M. de Giers, dont la santé<br />

«Si fort ébranlée t our assumer plus long-<br />

temps la eharge de ses lourdes fonctions,<br />

prmdra sa retraité définitive et sera, comme<br />

on l'affirme <strong>dans</strong> ies cercles de la cour, rem-<br />

placé par M. do Mt hrenheim, qui rentrera à<br />

Paris vers la fin di janvier pour présenter<br />

> ! es lettres de rappd ; en même temps, M. de<br />

Nélidoff en fera au a it â Constantinople.<br />

La Révolu 'Eon au Brésil<br />

fiio-Grande, 4 j invier. — Los insurgés<br />

marchent sur Santa-Anna abandonnée par<br />

les troupes du gouvernement.<br />

Pernambuco, 4 janvier. — De nouvelles<br />

difficultés étant survenues pour ia solde<br />

de l'équipage du Nictheroy, ce navire<br />

n'est, pas encore pàrtï. On dit, d'après les<br />

nouvelles de*Rio-c e-Janeiro, qu'en appre-<br />

nant l'arrivée de nouveaux vaisseaux de<br />

guerre ainérieains.., l'amiral de Mello est<br />

reparti <strong>dans</strong> la direction du Sud. Il se<br />

confirme que les commandants des sta-<br />

tionnaires américain et allemand ont<br />

signifié à l'amiral de Mello qu'ils s'oppo-<br />

seraient à un boml-ardemont, tant que les<br />

navires marchand j étrangers effectuant<br />

leur chargement ou leur déchargement ne<br />

seraient pas mouillés en lieu sûr.<br />

Montevideo, 4 janvier. — L'amiral<br />

Peixoto aurait ordonné que les vaisseaux<br />

de guerre le Riachuelo et le Benjamin-<br />

Cnistant, actuellement à Toulon, partent<br />

le plus tôt possible pour Pernambouc.<br />

inter-<br />

france de ses habitants, tout à coup<br />

rompue par une terrible réaction.<br />

Londres, 4 janvier. — Le Standard<br />

avertît ce matin M. Crispi que, si les dé-<br />

sordres siciliens ne prennent pas fin, il se<br />

produira bientôt, des événements qui évo-<br />

queront le souvenirdes Vêpres siciliennes.<br />

C'est à lui, qui a fait plus que tout autre<br />

pour réunir lalâicile à ]'Ita4ie, qu'incom-<br />

bera la responsabilité des événements.<br />

Provocations itaiiennos<br />

Rome, 4 janvier. — La<br />

été consignée<br />

Les Travaux parlementaires<br />

ISiris, 4 janvier. — On lit <strong>dans</strong> le Rap-<br />

pel :<br />

Une des premières tâchas que vont s'im-<br />

poser les Chambres, au début de la session<br />

prochaine, sera la nomination des deux<br />

grandes commissions du travail dont la<br />

créa tion a été décidée, on s'en souvient, à la<br />

suite de l'interpellation sur les grèves. Ces<br />

deux oommissioas, composées de'trente-trois<br />

membres chacune, seront élues <strong>dans</strong> les<br />

ha eaux en raison de trois.rmembres par<br />

h tt"jau. L'une s'occupera de3 conditions et<br />

femmes <strong>dans</strong> les manufactures et pré-<br />

para un projet de toi relatif à la création<br />

d'une caisse de retraite. Eo raison même de<br />

la multiplicité des questions qui lui étaient<br />

soumises, elles n'avaient, pour la plupart<br />

«t'fcmreelles, pu aboutir qu'à la fin delà légis-<br />

lature et l'expiration de cette dernière a eu<br />

pour effet de rendre caduques les proposi-<br />

tions qui y avaient été ainsi élaborées.<br />

Associations et Syndicats<br />

Paris, 4 janvier. — "L'Officiel publie le<br />

rapport adressé aux ministres du corri-<br />

merce, de l'industrie et des colonies rela-<br />

tivement à la publ cation de la cinquième<br />

édition-de. l'Annuaire des Syndicats pro-<br />

fessionnels et au mouvement de ces Asso-<br />

ciations en 1893.<br />

Il résulte de ce rapport que, du 1er juil-<br />

let 1892 au 1 er juillet 1893, 889 associa-<br />

tions se sont constituées, soit 246 syndi-<br />

cats industriels et commerciaux patro-<br />

naux, 468 syndicats industriels et com-<br />

merciaux ouvriers, 45. syndicats indus-<br />

triels et commerciaux m: .es et enfin 130<br />

syndicats agricoles. Par contre, pendant<br />

le même laps do temps; 252 associations<br />

ont, disparu. Les syndicats, qui étaient au<br />

nombre de 1,358 en 1887, de 2,735 en<br />

1890, s'élèvent, pour 1893, au chiffre de<br />

•4,443, savoir : syndicats industriels et<br />

commerciaux ouvriers, 1,926; syndicats<br />

industriels et commerciaux mixtes, 173;<br />

syndicats agricoles, 952.<br />

Après le département de la Seine qui<br />

comprend 363 syndicats patronaux, vien-<br />

nent, les Bouches-: lu-Rhône avec 70 syn-<br />

dicats. Le dépar ement <strong>dans</strong> lequel on<br />

compte le plus grand nombre de syndicats<br />

agricoles est la Gô'e-d'Or : 43. Dans le ta-<br />

bleau qui donno i'énumération des villes<br />

<strong>dans</strong> lesquelles on compte le plus grand<br />

nombre de syndicats professionnels, nous<br />

relevons, pour la ville de Bordeaux, qui<br />

vient immédiatement après Paris, Lyon<br />

et Marseille, les chiffres suivants : patro-<br />

naux, 48; ouvriers, 61; mixtes, 2; agrico-<br />

les, néant; total, î 11 contre 109 en 1892.<br />

es mmm<br />

Paris, 4 janvie<br />

Défenseurs ds la Patrie<br />

—• Hier soir a eu lieu<br />

à Paris, la réunion mensuelle des anciens<br />

défenseurs de la patrie. Cette société, fon-<br />

dée en 1888, a pour président d'honneur<br />

M. Anatole de la Forge, qui par une pieuse<br />

pensée n'a pas été remplacé depuis sa mort<br />

et pour président effectif, M. Georges.<br />

On sa rappelle qu'il y a quelques temps,<br />

cette fédération a émis le vœu de la créa-<br />

tion d'une médaille commômorative des<br />

combattants de 1870-71 ; poursuivant le<br />

but qu'elle s'est proposé la fédération va<br />

présenter vers la fin de ce mois aux Cham-<br />

bres françaises une pétition revêtue de<br />

plus de 14,000 signatures pour réclamer<br />

des pouvoirs publics la création de cette<br />

médaille. On sait que plusieurs députés<br />

ont, à ce sujet, émis déjà un avis favora-<br />

ble.<br />

M. Georges a fait savoir à l'assemblée<br />

qu'il était plein d'espoir de voir aboutir<br />

une mesure qu'il considère comme une<br />

réparation légitime.<br />

armson avait<br />

hier soir, pour prévenir la<br />

démonstration antifrançaise projetée pour<br />

huit heures sur la place Colonna. Le mau-<br />

vais temps, au surplus, n'avait pas permis<br />

d'organiser cette manifestation.<br />

La Tribuna estime que ces sortes de<br />

protestations ne seraient pas opportunes<br />

et manqueraient de dignité.<br />

L'Agitation Anarchiste<br />

Saint-Etienne, 4 janvier. — Le juge<br />

d'instruction a commencé l'instruction des<br />

anarchistes arrêtés ; ils ont reconnu qu'ils<br />

étaient anarchistes ; mais, enmème temps,<br />

il ont déclaré qu'ils n'étaient affiliés à au-<br />

cune Société et qu'ils continueraient à<br />

faire des prosélytes.<br />

Paris, 4 janvier. — Deux anarchistes,<br />

Rette (et non Frette, comme on avait dit)<br />

et Cabot, arrêtés, hier, ont été remis en<br />

liberté <strong>dans</strong> la soirée. Les prétendus do-<br />

cuments relatifs à Paul Reclus qu'on di-<br />

sait avoir été découverts chez Cabot<br />

étaient des papiers sans importance au-<br />

cune.<br />

Le Journal apprend que Rette est un<br />

jeune poète qui bataille <strong>dans</strong> les jeunes<br />

revues « pour l'art nouveau » ; Adolphe<br />

Rette fut un des principaux organisateurs<br />

du banquet, en l'honneur de Victor Hugo,<br />

donné chez Lemardelay le 17 juin dernier,<br />

sous la présidence de M. Vacquerie.<br />

Une lettre, venant de Londres, a été sai-<br />

sie, hier, à Argenteuil, chez l'anarchiste<br />

Temecourt, qui , depuis longtemps, est<br />

mêlé à la propagande anarchiste, et qui a<br />

été incarcéré à Versailles.<br />

La Patrie annonce quo plusieurs dénon-<br />

ciations, faites par des anarchistes, relati-<br />

vement à un complot tramé pour le jour où<br />

Vaillant comparaîtra devant les assises,<br />

viennent d'être adressées au ministère de<br />

l'intérieur.<br />

Ee porai'Toi de Vaillant<br />

Lo pourvoi de Vaillant est venu aujour-<br />

d'hui devant la cour de cassation.<br />

L'audience est ouverte à midi.<br />

Le président Lœw donne aussitôt la<br />

parole au conseiller, M. de Kerbertin,<br />

rapporteur.<br />

Tout d'abord, le rapporteur donne lec-<br />

ture du réquisitoire du procureur général<br />

et de l'arrêt de la chambre des mises en<br />

accusation renvoyant Vaillant devant la<br />

cour d'assises de la Seine.<br />

Lo conseiller de Kerbertin lit ensuite<br />

son rapport, très court et qui se borne à<br />

un exposé rapide des faits. Ce rapport con-<br />

clut à l'irrecevabilité du pourvoi de Vail-<br />

lant et déclare la procédure suivie valable<br />

parce que :<br />

1° Vaillant est bien domicilié à Choisy-<br />

le-Roi ;<br />

2° Que le fait qui lui est reproché a été<br />

commis à Paris ;<br />

3° Que la chambre des mises en accu-<br />

sation est compétente ;<br />

4° Que les faits relevés contre Vaillant<br />

ont reçu la qualification résultant du ré-<br />

quisitoire ;<br />

5° Que le nombre des conseillers pré-<br />

sents prescrit par la loi a été observé et<br />

que la mention en a été faite au bas de<br />

l'arrêt ;<br />

6° Que l'indication a été donnée de l'au-<br />

dition du procureur général Doucette.<br />

La conckisionfinale estque la procédure<br />

est régulière.<br />

A la suite du conseiller de Kerbertin,<br />

l'avocat général Duval prend la parole. Il<br />

tient à faire remarquer que l'arrêt de la<br />

chambre des mises en accusation étant du<br />

26 décembre, Vaillant ne s'est pourvu<br />

qu'à la date du 2 janvier, c'est-à-dire le<br />

sixième jour. Dans ces conditions, le pour-<br />

voi devrait être considéré comme tardif ;<br />

mais, dit-il, Vaillant écrit la veille, o'est-à-<br />

dire le 1 er janvier, une lettre, où il décla-<br />

rait son intention de se pourvoir. Il re-<br />

garde son pourvoi comme régulier ; il re-<br />

quiert donc seulement la cour de le re-<br />

jeter comme mal fondé en ses moyens.<br />

Faisant droit à ces conclusions, la 'cour<br />

rejette sans délibération lepourvoide Vail-<br />

lant et ordonne que l'arrêt de la chambre<br />

des mises en accusation ait son plein<br />

effet demain.<br />

Par conséquent, l'affaire Vaillant sera<br />

appelée demain devant la cour d'assises.<br />

l'arrestation, a tenté de se suicider au mo-<br />

ment, de son arrestation en se tirant un<br />

coup de revolver <strong>dans</strong> le côté droit, puis<br />

en cherchant à absorber un poison. Salva-<br />

dor est âgé de 29 ans.<br />

Il a renouvelé devant le juge la déclara-<br />

tion qu'il avait faite au premier moment, à<br />

la police, qu'il est, lui, l'auteur de l'atten-<br />

tat du théâtre de Barcelone. Il a dit qu'il<br />

avait voulu, d'abord, se suicider pour évi-<br />

ter le dernier supplice; il a ajouté que, puis-<br />

qu'il vit, il fera des révélations pour que<br />

l'on mette en liberté les innocents détenus<br />

à Barcelone.<br />

Vaillant a été transféré, ce matin, de la<br />

prison de la Santé à la Conciergerie, où il<br />

restera jusqu'à l'issue du procès. Le trans-<br />

fert a été effectué au moyen d'un Sacre<br />

clans lequel avaient pris place avec l'ac-<br />

cusé trois inspecteurs de la sûreté.<br />

Dès son arrivée à la Concietgerie, Vail-<br />

lant a été placé <strong>dans</strong> une cellule, où il est<br />

gardé à vue.<br />

En vue du procès, des mesures d'ordre<br />

rigoureuses ont été prises, dès ce soir, à<br />

l'intérieur du Palais-de-Justiee et même<br />

aux abords où stationnent de nombreux<br />

agents en uniforme et en bourgeois. Le<br />

poste des gardes municipaux a été ren-<br />

forcé.<br />

M 0 Ajalbert a adressé au procureur gé-<br />

néral une lettre où il dit notamment :<br />

Je remplis tristement mon devoir profes-.<br />

sionnel en renonçant, à une tâche que les cir-<br />

constances ont rendue pour moi impossible.<br />

Ja crois être, en cette circonstance, d'accord<br />

avec mes maîtres et mes confrères, comme<br />

je suis-d'accord avec ma conscience.<br />

Au reçu de cette lettre, le parquet s'est<br />

vu forcé de renvoyer l'affaire Vaillant sans<br />

fixation de date, et l'a ajournée sine die.<br />

M mo Marchai, dont l'état s'est amélioré,<br />

est venue aujourd'hui, de Choisy-le-Roi,<br />

solliciter du procureur général l'autorisa-<br />

tion de voir Vaillant avant le procès. Nous<br />

croyons savoir que cette demande a été<br />

repoussée.<br />

M me Marchai s'est rendue ensuite chez<br />

M. Caze, président des assises, pour lui<br />

demander la permission d'assister aux dé-<br />

bats.<br />

M m0 Marchai aurait déclaré à un de nos<br />

confrères que, <strong>dans</strong> le cas où Vaillant se-<br />

rait condamné aux travaux forcés, elle de-<br />

manderait l'autorisation de le rejoindre à<br />

la Nouvelle-Calédonie.<br />

Les candidats déclarent, qu'-ils s'inspi-<br />

reront du respect du sufi'-age universel et<br />

de ses Représentants directs <strong>dans</strong> l'étude<br />

des lois destinées à apporter. à notre état<br />

social lés améliorations légitimement at-<br />

tendues.<br />

Tout le monde remarque que si M.<br />

Peytral met de l'eau <strong>dans</strong> son vin radical,<br />

M. Challemel-Lacour célèbre, par sa sor-<br />

tie intempestive de la loge où il coudoyait<br />

M. Casimir Périer, président de la Cham-<br />

bre, à la soirée de gala des fêtes franco-<br />

russe vient quelque peu à récipiscence.<br />

Dans l'Aveyron, il faut noter cette<br />

phrase de la profession de foi de M. Mons-<br />

servin, républicain sortant :<br />

Jo lutterai contre les doctrines révolution-<br />

naires de toutes mes forces.<br />

Des lois redoutables <strong>dans</strong> nos Codes ; voilà<br />

ce qui les combattra <strong>dans</strong> leurs effets.<br />

Dieu, <strong>dans</strong> l'école, la fraternité <strong>dans</strong> la so-<br />

ciété, la protection pour les travailleurs;<br />

. voilà ce qui les combattra <strong>dans</strong> leurs causes.<br />

Dans ce même département un autre<br />

candidat républicain , M. Joseph Fabre<br />

réclame l'institution d'une fête nationale<br />

du patriotisme consacrée à Jeanne d'Arc,<br />

la sainte ( sic J de France.<br />

I.c mauvais temjs<br />

àinrflo i ùnvicr - Dopais deux jours il<br />

3 îr.îv£hnndamm«nt <strong>dans</strong> U montagne,<br />

neige ahondammeu- u^.<br />

de'BTastian'ont pu franchir le col<br />

dégagement do la voie<br />

M M. Mrrty est toujours i<br />

où* 1 ,<br />

ÉFI H 6 1 B'V? if<br />

Paris, 4 janvier. — M. Caïn, ancien<br />

maître d'armes du 17° bataillon de chas-<br />

seurs à pied, professeur au lycée Janson-<br />

de-Jailly 'et à l'Ecole normale supérieure,<br />

a relevé, hier, le défi porté par les profes-<br />

seurs italiens à l'école d'escrime française.<br />

Mort 1. léliss de'8a??âm<br />

lit <strong>dans</strong> la<br />

Paris. 4 janvier. — On<br />

Gazeite de France :<br />

Nous recevons une bien triste nouvelle<br />

dont seront vivement affligés las monarchis-<br />

tes restés fidèles à leurs croyances et à leurs<br />

traditions. Notre vaillant, loyal et éminent<br />

ami le comte Héiion de Barrême est décédé<br />

ce matin à Nice. Ils rendront à la mémoire<br />

de cet homme de cœur, de cette nature<br />

d'élite, l'hommage que mérite cette vie toute<br />

de dévouement et d'honneur.<br />

Le comte Héiion de Barrême était âgé de<br />

52 ans.<br />

NOUVELLES BII8.iTAIBES<br />

Paris, 4 janvier. —M. de Mas-Latrie,<br />

eapitaine au 10 e dragons, est nommé ca-<br />

pitaine commandant clans le corps dont il<br />

fait partie.<br />

Le jury d'examen, qui fera subir les<br />

épreuves orales aux sous-officiers candi-<br />

dats à l'Ecole de Saint-Maixent, sera pré-<br />

sidé par le lieutenant colonel Prunget du<br />

78° d'infanterie.<br />

L'Officiel publie la liste des sous-offi-<br />

ciers admis à subir les épreuves orales du<br />

concours d'admission à l'école militaire<br />

d'artillerie et de génie en 1894 ( division<br />

de génie). Nous relevons les noms sui-<br />

vants :<br />

MM. Carves, sergent ; Emeric, sergent ;<br />

Gay, sergent-major ; Gendarme, sergent ;<br />

Keehrel, sergent ; Liret, sergent, apparten ant<br />

tous au 2e régiment, à Montpellier'<br />

INCIDENT A LA COUR D'APPEL<br />

Paris, 4 janvier. — Un incident s'est<br />

produit, cet après-midi, à la première<br />

chambre de la cour d'appel, où trois ma-<br />

gistrats, nouvellement nommés à la cour<br />

de Paris, MM. Boyer, Thibierge et La-<br />

borde, devaient prêter le serment d'usage,<br />

Avant leur installation, l'audience ou-<br />

verte, le premier président, M. Périvier,<br />

s'adressant au procureur général, lui dit :<br />

— Etes-vous assuré, M. le procureur<br />

général, que les trois magistrats que nous<br />

devons installer sont ici ? .<br />

— Mais oui, répond le procureur géné-<br />

ral.<br />

— C'est que moi, ajoute le président, je<br />

n'ai reçu la visite que d'un seul de ces<br />

trois nouveaux magistrats, M. Thibierge.<br />

MM. Boyer, Thibierge et La Borde<br />

prêtent ensuite le serment requis par le<br />

procureur générât.<br />

Celte formalité remplie, le premier pré-<br />

sident déclare 'que la cour se réunit aus-<br />

sitôt en chambre de discipline et tout le<br />

monde est obligé de quitter la salle d'au-<br />

dience, sauf MM. Boyer et Laborde.<br />

Cause de l'incident : la visite régle-<br />

mentaire, qu'avant leur installation, MM.<br />

Boyer et Laborde n'auraient pas faite au<br />

premier président Périvier.<br />

La mort de Mlle Baïhaut<br />

Paris, 4 janvier. — Ce matin, ont ou<br />

lieu à SainL-Pierre-du-Gros-Caillou, les<br />

obsèques de Mlle Baïhaut.<br />

La cérémonie a été des plus simples.<br />

Le corps, <strong>dans</strong> quelques jours, sera trans-<br />

porté <strong>dans</strong> là Haute-Saône.<br />

L'Eclair dit que Mme Baïhaut, en même<br />

temps qu'elle avertissait de son mari, du dé-<br />

cès de Mlle Jeanne Baïhaut, a solliciter<br />

du ministre de l'intérieur l'autorisation<br />

nécessaire pour que le prisonnier puisse,<br />

sinon assister aux obsèques, du moins<br />

voir encore une fois, les traits de sa fille.<br />

Le ministre n'a pas cru pouvoir se ren-<br />

dre aux raisons de Mme Baïhaut.<br />

AFFAIRES ITALIENNES<br />

Rome, 4 janvier. — Une étrange ru-<br />

meur qui a couru d'abord <strong>dans</strong> le monde<br />

diplomatique est reproduite par un corres-<br />

pondant du Secolo à Rome : « La fortune<br />

privée du roi Humbert, se' montant à peu<br />

près à 100 millions de lires, aurait été en-<br />

voyée hors du royaume et déposée à la<br />

banque Rothschild, à Londres. On dit que<br />

c'est, M. Ratfazzi, ex-ministre de la mai-<br />

son royale, qui a conseillé au roi de placer<br />

sa fortune en Angleterre pour plus de sû-<br />

1 ' On mande de Bary que la situation <strong>dans</strong><br />

les Pouilles n'est pas plus florissante qu en<br />

Sicile ; les propriétaires manquent de ca-<br />

pitaux pour la culture des champs; les<br />

paysans manquant de travail sont <strong>dans</strong> la<br />

nécessité de tendre la main. Le plus im-<br />

portant produit de la contrée; le vin, ne se<br />

vend pas par suite le ta rupture des trai-<br />

tés de commercé avec la France et avec<br />

l'Espagne ; il ne reste à l'Italie que le mar-<br />

ché de, la Suisse, laquelle est eacoçé inon-<br />

dée de vins espagnols taisant aux vins ita-<br />

liens une concurrence sans pitié.<br />

La situation clans toutes les Pouilles est<br />

critique et il se pourrait que la tranquillité<br />

de celle province soit, par suite de la souf-<br />

antt 3!!Pe8<br />

La lettre suivante, autographiée, a été<br />

envoyée aux jurés désignés pour faire<br />

partie du juryde la cour d'assises chargée<br />

de juger Vaillant :<br />

Messieurs les jurés,<br />

L'occasion vous est offerte d'affirmer l'in-<br />

dépendance et la grandeur de votre carac-<br />

tère; vous êtes appelés à juger un homme qui<br />

résume on lui toutes ies haines el toutes les<br />

colères dont déborde l'âme du peuple ; à vous<br />

prononcer sur un acte qui n'est rien que la<br />

résultante des turpitudes, des iniquités et<br />

dos crimes dont les seigneurs de l'or et du<br />

pouvoir offrent depuis si longtemps le révol-<br />

tant soectacle.<br />

Voulez-vous rendre un verdict impartial,<br />

un verdict qui porte en lui une leçon haute<br />

et salutaire ?<br />

Placez én regard des quelques égratignures<br />

produites par l'attentat de Vaillant toutes les<br />

pâles ou sanglantes victimes du régime ac-<br />

tuel. Evoquez toutes les privations, toutes<br />

les détresses, toutes les maladies, toutos les<br />

ruines, toutes les morts dont la responsabi-<br />

* lité remonta à ceux qui ont pris charge de<br />

nos destinées et, en votre âme ot conscience,<br />

devant Dieu et devant les hommes, dites<br />

quel est le plus coupable : de l'ordre social<br />

qui engendre de teis maux ou de l'homme<br />

qui a risqué sa vie pour le salut de ses sem-<br />

blables.<br />

Vous serez , sans doute, messieurs • les<br />

jurés, insensibles à l'intimidation ; vous écou-<br />

terez, au contraire, une voix qui, faisant<br />

appel aux plus nobles de vos sentiments,<br />

vous crie dus profondeurs de la foule : « Ele-<br />

vez-vous au-desius de ia mesquinerie des<br />

lois da la tyrannie, des préjuges ot aes<br />

Ses conseils de la peur ! Gonflez vos cœurs<br />

rie tmtteà les légitimes aspirations do la<br />

masse déshéritée et proclamez courageuse-<br />

ment en acquittant Vaillant, quo le seul<br />

moyen do désarmer les humbles, c est de<br />

réfréner l'égoïsme et, la cupidité des puis-<br />

sants. » Un groupe d'hommes Mi es.<br />

iL'HUcEBltst «le Baeeeïone<br />

Saragosse, 4 janvier. — L'anarchiste<br />

Salvador, dont nous avons annoncé, hier,<br />

1B© Général Chevroton<br />

Paris, 4 janvier. — Le général Chevro-<br />

ton, promu le 26 décembre dernier, a été.<br />

dispensé de la visite d'usage au président<br />

de la République, sans doute, en raison<br />

de la situation délicate où se trouve M.<br />

Carnot, par suite de cette nomination. Le<br />

général Chevroton a été, en effet, mêlé au<br />

procès de. la haute cour.<br />

Q. de Beaurepaire, pour obtenir une<br />

condamnation, disait pouvoir établir, par<br />

quatre ou cinq témoignages, que, le 14<br />

juillet 1887, le général Boulanger se trou-<br />

vait à Paris, attendant l'occasion de se<br />

met tre à la tète d'un mouvement insur-<br />

rectionnel contre le gouvernement.<br />

Le procureur général ajoutait que les<br />

témoins invoqués par le général Boulan-<br />

ger comme devant prouver qu'il n'avait<br />

pas quitté Clermont, se rendaient coupa-<br />

bles de mensonge ; parmi ces témoins se<br />

trouvait au premier rang, le colonel Che-<br />

vroton, alors chef d'état-major du 13°<br />

corps.<br />

En ce qui me concerne, écrivait-il, le 13<br />

août au général Boulanger, je serais prêt à<br />

témoigner si j'étais appelé à le faire, parce<br />

qn'il est de mon devoir d'honnête homme<br />

de déclarer, que le 14 juillet 1887, vous<br />

étiez à Glermont-Ferrand et que je suis<br />

allé vous y rendre compte que la revue<br />

des troupes du 13° corps s'était passée<br />

sans incident.<br />

En nommant général le colonel Chevro-<br />

ton, le gouvernement atteste que le Sénat<br />

a été indignement abusé lorsqu'on lui a<br />

demandé d'admettre quo la parole d'hon-<br />

nête homme du chef d'état-major du 13e<br />

corps était sans valeur et reconnaît que sa<br />

lettre du 13 août 1889 était un hommage<br />

rendu à la vérité.<br />

Le général Chevroton retrouve officielle-<br />

ment les considérations que les gros mots<br />

de Quesnay de Beaurepaire avaient incon-<br />

testablement atteinte; mais la considéra-<br />

tion du procureur général, que devient-<br />

elle ?<br />

Elle est flétrie et, beaucoup estiment que<br />

la responsabilité de Carnot est quelque<br />

peu comprise puisqu'il a consenti à ré-<br />

compenser officiellement Quesnaye de<br />

Beaurepaire et que le président de 'la Ré-<br />

publique ne soit'pas complètement in-<br />

demne de cette triste aventure de la dis-<br />

pense faite au général Chevroton do faire<br />

au président, de 1a République la visite<br />

traditionnelle.<br />

Les Elections sénatoriales<br />

Paris, 4 janvier. — Dans les Bouehes-<br />

du-Rhône, M. Peytral, radical, figure<br />

côte à côte avec MM. Challemel-Lacour et<br />

Velten, opportunistes, sur la même liste.<br />

Tous les trois ont signé une profession de<br />

foi collective assez pâle, du reste.<br />

Espagnols et Marocains<br />

Madrid, 4 janvier. — Aujourd'hui le<br />

conseil des ministres arrêtera, définitive-<br />

ment les instructions que le maréchal<br />

Campos a sollicitées pour sa mission au-<br />

près du sultan, mission pendant laquelle il<br />

ne restera seulement quehuit jours à Mar-<br />

rakesh.<br />

M. Sagastaa défini en ces termes ie but<br />

de la mission :<br />

Pas d'exagérations pour ne pas faire<br />

supposer, en Europe, que nous cherchons<br />

une rupture avec le sultan et rien qui<br />

puisse faire supposer que nous renonçons<br />

à nos droits. Le maréchal sera très cou-<br />

lant sur la question du châtiment des Ka-<br />

byles et de leurs chefs et très conciliant<br />

aussi sur la question de limitation d'une<br />

zone neutre autour de Melilk; mais il sera<br />

inflexible sur la question d'indemnité.<br />

Une fois le chiffre fixé et les garanties<br />

trouvées, pour assurer pendant longtemps<br />

l'influence espagnole clans l'empire maro-<br />

cain, le gouvernement garde une réserve<br />

très grande sur le parti qu'il prendra si le<br />

sultan_ essaye de différer sa réponse ou<br />

s'il refuse de payer l'indemnité, qui paraît<br />

devoir être de 20 millions.<br />

Toute fin de non recevoir du sultan<br />

amènerait une démonstration navale et<br />

militaire sur les côtes du Maroc.<br />

Le départ de la mission est ajourné<br />

jusqu.à ce que Mohamed Torres ait an-<br />

noncé quand et comment le sultan recevra<br />

l'ambassade.<br />

on pro-<br />

, avec un<br />

chasstneigeT et on espère que les communi-<br />

cattonsseront rétablies<br />

matin. Le mauvais temps commue.<br />

; n„rf,.« i janvier - A la sUite du mauvais<br />

Làn&réS, - . Manche, le'bateau da<br />

temps qui rogne sur ia > JJ _ ' r.ahrte<br />

Douvres n'a pu partir, h ter soir, pour Calais.<br />

Lo service a été repris oa matin.<br />

Pans, 4 janvier. - Le froid est de nouveau<br />

très vif a btrift. Ce matin, la Seine, charrie<br />

des glaces.<br />

Une raniMe assassinée en Russie<br />

Sa.nt-Pétersbourg, 4 janvier. f> Un horrible<br />

drame vient de se passer aux environs de la<br />

vi'l- da Lougansk, province de Catherinoslaw,<br />

où toute la famille du magistrat Stanislas<br />

Artsimowitch tt lui-même ont été assassines<br />

<strong>dans</strong> les circonstances suivantes :<br />

Artsimowitch habitait, l'été et l'hiver, une<br />

maison de campagne qu'il avait récemment<br />

achetée, et avait â son service une servante,<br />

uns cuisinière et un portier. Il avait avec lui<br />

sa f»mme et un enfant Je cinq ans. Or, 1 au-<br />

tre jour, un de ses employés, après être venu<br />

plusieurs f is chez mi sans qu'on ouvrit a<br />

porte à ses coups de sonnette, eût l'idée de<br />

s'adresser à la police pour percer le mystère<br />

de cette maison close; et lorsque les agents,<br />

avant enfoncé la porte, y pénétreront, ils se<br />

trouvèrent on présence des cadavres d Artsi-<br />

mowitch, de sa femme et de son jeune lus,<br />

ainsi que de la cuisinière, tous les quatre<br />

frappés à la tête à coups de hache et baignés<br />

' <strong>dans</strong> une mare de sang.<br />

Les effets traînant en désordre <strong>dans</strong> le lo-<br />

gement, les armoires aux serrures forcées,<br />

témoignaient d'un véritable pillage ; tandis<br />

que la disparition de la servante et du portier<br />

révélait évidemment, que c'étaient eux qui<br />

avaient fait lo coup ; mais on ne put les ar-<br />

rêter, car le crime datait déjà de deux jours.<br />

La seule trace que la police ait jusqu'à pré-<br />

sent des assassins Consista on la découverte<br />

faite, le lendemain, <strong>dans</strong> ia rivière, d'une ha-<br />

che et des habits du portier, qui avait, dit-on,<br />

des relations coupables avec la servante.<br />

La Loterie espagnole<br />

Saint- Sebastien, 4 janvier. — Les officiers<br />

d'un bataillon du régiment de Valence, qui<br />

faisait partie du corps expéditionnaire du<br />

Maroc, étaient possesseurs d'un billet de la<br />

loterie espagnole, tirée la 3) décembre der-<br />

nier. Le bataillon est actuellement en route<br />

pour Saint Sébastien. Une heureuse nouvelle<br />

attend les officiers à leur débarquement:<br />

leur billet gagne la gros lot montant à 750,00)<br />

francs.<br />

Un gàtean il la dynamite<br />

Saint-Pétersbourg, 4 janvier. — Un officier<br />

de douanes nomme Klakiiz, voulant se ven-<br />

ger de sa femme et d'une famille avac la-<br />

quelle il croyait que celle-ci était de conni-<br />

vence contre lui, a imaginé de fairô périr<br />

les deux familles par la dynamite. Ayant si-<br />

mulé une réconciliation, il invita ses'voisins<br />

à un grand repas,'vers la fin duquel il plaça<br />

sur la table un gâteau contenant des cartou-<br />

ches de dynamite. Il arrosa d'un punch ar-<br />

dent ce. gâteau fatal, et une formidable ex<br />

plosiori se produisit aussitôt. Aucun des<br />

convives n'a survécu à cette catastrophe.<br />

Les frères îïorique<br />

Bruxelles, 4 janvier. — L'Indépendance belge<br />

donna les détails Suivants sur les frères ûe-<br />

grœve, aliàs Rorique :<br />

Léonce, l'aîné, des Rorique, s'engagea <strong>dans</strong><br />

l'armée, et devint sous-officier. Son engage<br />

Kient flni,il se fit marin; ayant passé son exa-<br />

men de capitaine de cabottage , il transforma<br />

son diplôme en un autre lui conférant le<br />

grade de capitaine au long cours et obtint<br />

ou faillit obtenir le commandement, en cette<br />

qualité.<br />

Plus tard, nous le voyons capitaine à bord<br />

d'une chaloupe de pêche et du vapeur du Dort<br />

o'Ostende. Au second voyage, sou bateau<br />

br ûle en mer et est recueilli par un autre na-<br />

vire avec tout son équipage dont fait partie<br />

son frère.<br />

Un ah après, on le rencontre à Anvèr3 où<br />

il commando un superbe yacht.<br />

Enfin, il îait une nouvelle apparition il y a<br />

deux ans et s'embarque pour l'Australie.<br />

La façon dont a été' établie l'identité des<br />

frères Borique es*, des plus curieuses. Bien<br />

avant la divulgation du drame de là Ninord<br />

hai des rumeurs circulaient à Ostende au<br />

sujet des frères Degraeve; iis étaient venus<br />

voit leur mère, il y a trois ans, avec une<br />

{.rte somme. Puis, ils étaient repartis mys-<br />

térieusement. Peu do-temps après, on raconte<br />

qu'ils, ava' -ru pillé et voie un bateau dan's ia<br />

t>wr de Chine et qu'ils.avaient été arrêtés à<br />

S.iu-FraiiCilco et pendus à la vergue da leur<br />

propre navire.<br />

Ces bruits, rapportés par des marins navi:<br />

guatit au long cours, étaient très vagues,<br />

mais quand les journaux parièrent du pro-<br />

cès des frères Rorique, un photographe d'Os-<br />

tende, M. Lebon, correspondant de "l'JMws^a-<br />

tion, songea alors à écrire au préf et maritime<br />

de Brest ; des photographies furent échan-<br />

gées et on put établir l'identité des deux<br />

frères.<br />

L'opinion à Ostende est que les deux frères<br />

Degraeve se sont trouvés en présence de<br />

véritables nécessités de guerre ot qu'ils ont<br />

commis la des actes qui sont pour ainsi dire<br />

des faits de mœurs admis chez les marins<br />

australiens.<br />

a été subitement appelé<br />

0n b-au-pôro. Il n'est pa» pnUimnS!T l . u - 6<br />

PWflscrtrtseiide cabinet « M. Martv n !s c w<br />

de cabinet, qui «ère les affaires du inimatt??<br />

V-^H Uno agréable surprise est ver '<br />

wer, hier, le réveil des. locataires delamsT<br />

son de la rue dus Martyrs qui a été<br />

^nt le théâtre d'un tragïriue incendi<br />

?riétaire a fait remettre, sints<br />

reoem-<br />

e : la<br />

enveloDnn<br />

l ses locataires, toute» les quittances acauit<br />

tees au terme de janvier.<br />

1<br />

y La colonie russe, à Calmes a con».<br />

tituô un comité, saua la présidence du t^rand.<br />

duc Michel Michailovitçh, po„r rerVp'ti rt -><br />

à'unc église russe près de la promenade d«<br />

U Croisetto.<br />

uo ae<br />

F. Hier, à Marseille» M. César Raiààu<br />

de la Société Pasquiet frères et CTaffi'<br />

entrepreneurs do travaux publics, voni,'<br />

descendre d?ns un puits, â 35 mètret; de rîrn<br />

fondeur, a fait un faux pas etest terni,* „•?,„ "<br />

le vide; la mort a été instantanée. HOU,iT *s<br />

a~— Une baleinière de la Société cen<br />

traie de sauvetage des naufragés, partis<br />

d'Ajaccio au Recours au navire français<br />

jtseph-H&rbin, éGliou, trois mois do prison pour V««te<br />

de bons de pati'î, Vient d être acquitté par l*<br />

cour d'appel d'Aix. Le condamné et lo minis<br />

tère public avaient, tous deux, interjeté an<br />

pel do la cendamnatlon. Mmo Tressadd «»t<br />

maintenue un niolH on prison.<br />

aal<br />

~ Mgr Jean Facit, évêque de Bruges a<br />

été trouvé mort, ce matin, <strong>dans</strong> se» lit' f,<br />

était âgé da 80 ans.' *»' u<br />

A la suite d'abus <strong>dans</strong> les régions vi-<br />

ticoles, l'administration des ttnanees va don-<br />

ner des ordres nécessaires pour empêcher les<br />

agents do la régie de délivrer des acquits-*,<br />

caution rouges réservés aux • vins de suerg »<br />

çui font croire à la fraude par tes destinatai-<br />

res d fûts de vins naturels.<br />

Voir plus loin la<br />

télés fin de notre<br />

:'»j)!tique<br />

service<br />

MAIN<br />

1/ELLES A LA<br />

Les étrennes : ... .<br />

Un quidam, au visage sinistre, se présente<br />

chez un riche bourgeois auquel il réclame ses<br />

étrenne s-<br />

— Qui êtes-vous, mon bravo homme? do-<br />

tnande le bourgeois intrigué : commission-<br />

naire, frotteur, gazier ?<br />

Le visiteur, d'un air mystérieux :<br />

— Non, citoyen... Je suis r'éteigneur de<br />

bombes. ... ,<br />

Le bourgeois lui donne un louis.<br />

***<br />

Nos bébés î . ' ,,<br />

On leur a bien resoillttlande de ne jamais<br />

rien demander à table. Aueôl, Robert, pour<br />

ne pas enfreindre la consigna, «'adressa à sa<br />

petite sœur, et d'un ton protecteur :<br />

— Tu sais, Yvonpe, il ne faut jamais ï>«n<br />

demander à table. Ainsi, moi, par exempt",<br />

je voudrais bien du gigot maintenant, mais<br />

ja n'en demande pas.<br />

A nos iècte**®, — Nous voulons<br />

insister sur la note que nous avons donnée<br />

.ocal<br />

,-vir .ssible en<br />

t;?i-f.irnal bien<br />

iSS- ourriers.<br />

ax, est venu<br />

, ons <strong>dans</strong> les<br />

hier.<br />

Nous faisons vraiment l' :<br />

ce moment pour donner u><br />

imprimé et pour atteindre<br />

Mais le froid, très rigc_<br />

mettre de nouvéan des s ur<br />

roues. ^ro "<br />

Nos machines, très c'ngûpliquées, mar-<br />

; chent difficilement, en ss'.épit des divers<br />

: ; moyens de chauffage à outrance que nous<br />

î employons. J .<br />

Notre papier, détestable — nous le ro-<br />

! connaissons volontiers — se coupe ou re-<br />

i fuse de prendre l'encre.<br />

Tout cela seà réformé d'ici à quarante-<br />

huit heures.<br />

Que nos abonnés patientent donc encore<br />

quelques jours.<br />

Ils savent que ce quo nous promettons,<br />

nous avons l'habitude de le tenir.<br />

Et qu'il n'a fallu rien moins qu'une série<br />

de circonstances malheureuses pour nous<br />

obliger à leur demander ce crédit.<br />

Puis, cela ira tout seul.<br />

Et nous avons la certitude que cola ira<br />

bien.<br />

T! 1<br />

Brûlés vifs<br />

Paris, 4 janvier. — Hier matin, vers dix heu-<br />

res, les époux Barge, demeurant 96, rue<br />

Pierre-Coraeille, avaient laissé seuls chez<br />

eux deux enfants dont l'aîné est âgé de six<br />

ans. Les voisins, attirés par les cris du plus<br />

jeune, sont accourus et ont trouvé le frère<br />

environné de flammes. Les deux imprudents<br />

ont dû jouer avec les allumettes. Transporté<br />

à la Charité couvert d'horribles brûlures, il a<br />

expiré cette après-midi.<br />

Moulins, 4 janvier. — La nuit dernière un<br />

incendie a éclaté au presbytère doNeui-e. Les<br />

flammes ont pris un développement si' ra-<br />

pide que, surpris on plein sommeil, le desser-<br />

vant, M. l'abbé Gaàtier, n'a pas eu le temps<br />

de s'enfuir. L'infortuné curé a été brûlé vif<br />

et le cadavre affreusement carbonisé, a été<br />

retrouvé, ce matin, so»s les décombres.<br />

M. l'abbé Galtier était né à Moulins et était<br />

âge de quarante ans.<br />

PETITES mai<br />

Immense incendie<br />

Parts, 4 janvier. — Un incendie d'une gra-<br />

vité considérable s'est déclaré, hier, vers<br />

midi, rue de Bretange à Asnières, <strong>dans</strong> une<br />

usine d'épuration d'huile, apoartenant à M.<br />

Do'.acour et Desroseaux. Le vent sec qui<br />

souffle avec violence depuis deux jours, ac-<br />

tivâtes flammes et le feu, alimenté par dos<br />

matières essentiellement combustibles, at-<br />

teignit rapidement une prodigieuse intensité;<br />

les bâtiments do l'administration, les ma-<br />

gasins réservés aux produits, les baraque-<br />

ments en planches où s'opèrent les manipu-<br />

lations, tout a été entièrement détruit ;<br />

malgré les efforts des pomniers, le sinistre<br />

n a pris fin qu'après trois heures, faute d'élé-<br />

ments et il no reste à l'heure actuelle qu'un<br />

monceau de décombres.<br />

Il n'y a eu heureusement pas à déplorer<br />

a accidents de poraonno et les pertes, très<br />

importantes, sont couvertes par plusieurs<br />

Compagnies d'assurances. • <br />

Tremblement de terre<br />

Valenciennes, 4 janvier. — Une assez forts<br />

secousse de tremblement de terre, a été ras<br />

sentie, hier matin, <strong>dans</strong> le village drKscaut-<br />

Pont a neuf kilomètres do Valenciennes Le3<br />

dégâts sont insi£mfUnts; " 68<br />

Tentative d assassinat s«r an Journaliste.<br />

Constantine, 4 janvier. —\j, Qnievreux re-<br />

«nfi ] ? Î X P ro K r ossiste, a été victime la<br />

nuit dernière, d'une tentative d'assa'sffi-it<br />

tèaùx i „J w« app0 f doux cr >upsdocou-<br />

»as «av.... M A" 8 ' heur ««sement, ne sont<br />

pas graves, M, Quievreux avait reçu une lot.<br />

tre contenant des menaces de mon et se ter<br />

minant par ces mots : e Vive U sociale I!.<br />

UVELLES<br />

4 janvier;<br />

nier soir, au thé&tre des Menus PI aisirs<br />

première représentation de la lievue Sans-<br />

ma. Taillée<br />

nouvelle revua<br />

gros succès de<br />

de la<br />

réussi<br />

Hier<br />

remiè<br />

Gêne, en trois actes et neuf tableaux, p<br />

Montréal, Blondeau et Alfred Del'<br />

sur les patrons classiques, la<br />

des Ments-Piaisirs a eu un<br />

gaieté.<br />

T oTiTT, °. n télégra P hi0 du cap à Londres-<br />

du^au fnîe wu^ 0 " 6 ?^'- 10 la P^e troupe<br />

M» h n Wl ' fc °n a été massacrée.par les<br />

Matabelles; sept soldats seulement<br />

compagnie du sud africaine auraient<br />

a s échapper en gagnant la montagne<br />

-~ Hier, une explosion s'est produite à<br />

1 usine a g f* t à la<br />

baux du chef-heu, envoyés uJla^u- mal .<br />

préfecture, sont revenus en élections,<br />

rie, quarante-huit heures aprèsTesi e MM-<br />

y ont 3|asé u nuit outre lss ma.in» loS s„r-<br />

C... et tj et y'.out subi les grattage ;„ „ré„r<br />

ore'îo préfet<br />

les PU| voix opportunistes que to P 1<br />

incapal e de retrouver.<br />

1<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


CM n'est pas à Toulouse qu'au lendema<br />

rfn voté, lamunicipahw opportuniste envoyai<br />

riU un président de section M. B..., et lui<br />

ffit signer un nouveau procès -verbal revu<br />

et corrigé, en lui persuadant qu'il avait ou-<br />

blié de signer le .premier. , it<br />

r e n'est pas à Toulouse qu'un adjoint; op-<br />

^rt„V,isi» t-n'eicnait p-ibliousment, <strong>dans</strong> un<br />

tolter ensemble deux bulletins de vote de ma-<br />

nière à pouvoir 'es gUsser en même temps<br />

ria»R l'urne électorale.<br />

«É0 n'est pas à Toulouse que les membres<br />

MTla commission do recensement ou pluuH<br />

" e i i.miH.nisnt minutieusement triés sur<br />

tf^rS5Sî!ffiS protèdent àhuis oio9à<br />

ie cè fl n>st P"' Toulouse que les bulletins<br />

^ ,„V,y Vnn-xés aux procès- verbaux des<br />

bure i x de vote so^ surchargés de ffiaèd-<br />

ii inrqoii'iis appartiennent à un candidat<br />

host le et degrés valables, s'ils patent le<br />

AC r °St«t TouC e°<br />

n<br />

qu'un adjoint op-<br />

ÏÏgXiïtFffiXni^ mais<br />

'^W^fgrett^e que M. Loc-<br />

iwï* - ^Président de la Chambre, au ésraTé<br />

t eue lffi dont opportuniste d'un fcu-<br />

u d? a »ÎS*S disait^ un candidat élu,<br />

vêlé et nen prceiamé : « Vous *aitcs appel à<br />

ta uettee! mais iei nous ne fe.i. .-ns pas de la<br />

justice, nous faisons de la politique ! »<br />

Non ! Toulouse n'a jamais connu ces hon-<br />

^Elle n'a jamais vu les opportunistes, lors-<br />

qu'ils étaient au Caftele. donner à leurs<br />

successeurs radicaux 1 exemple des fraudas<br />

©t des malversations qu'ils signalent aujour-<br />

d'hui à la-vindicte publique.<br />

Le corps électoral attend avec impatience<br />

le châtiment que méritent les fraudes d'au-<br />

jourd'hui. .<br />

Il sait qu'après l'énergique répression de<br />

la justice, si jamais les opportunistes revien-<br />

nent à la mairie, il verra s'ouvrir à nouveau<br />

cette période rie respéét de la loi, de moral<br />

liié. d'hennêteté politique qu'il & cOîihue de<br />

1884 à 1802. _<br />

I.e froid» — Depuis quelques jours, la tem-<br />

pérature s'est considérablement abaissée ;<br />

une bise piquante vous fouette au visage, et<br />

sur le sol durci, la neige, tombant par inter-<br />

valles, se gèle aussitôt,<br />

Tout auteur des teornS's-fontaines, une cou-<br />

che do glace se ferma; les ruisseaux M SCu»<br />

lent plus, les trottoirs sont «rHssâuts; parfois I<br />

des gens trop pressas patinent involontaire-<br />

ment et finissent par s'allonger doucement,<br />

se relevant presque toujours sans aucun<br />

mal. * '<br />

C .Z sont là de petits accidents, inévitables<br />

en de pareilles occasions.<br />

Le canal est couvert de glace, et la Garonne,<br />

aux abords du Pont-Neuf est gelée aussi en-<br />

tière'ment.<br />

Tout fait prévoir que le froid no fera que<br />

persister. I t ne reste donc plus qu'à se bien<br />

chauffer de<strong>dans</strong> et à ne sortir que bien cou-<br />

vert.<br />

C'est le meilleur moyen pour braver les ri-<br />

gueurs d'un hiver qui N'annonce sous da tels<br />

auspices.<br />

Légion d'honneuî'. — M, Joseph Augé,<br />

médecin-chef à l'hôpital militaire de Tebessa<br />

(Algérie), a étâ pfûmu chevalier de la Légion<br />

d'honneur, 22 ans da service et huit cam-<br />

pagnes.<br />

M. Augé est le fils de M. Augé, professeur<br />

â l'Ecole des beaux-arts de Toulouse.<br />

Médaille «l'hoimetsr. — M. le maire de Tou-<br />

louse a remis à M.Pierre Soulignée, employé<br />

chez MM.Barou frères, négociants, rue Gam-<br />

betta, 25, ie diplôme et le ruban de la mé-<br />

daille d'honneur qui lui a été décernée par M.<br />

le ministre du commerce et de l'industrie,<br />

comme ouvrier ayant passé plus de trente<br />

ans <strong>dans</strong> la môme maison.<br />

** > ?"' , T..<br />

plus<br />

<strong>dans</strong><br />

leur p<br />

Paroisse Saint Pierre. — Dimanche der-<br />

nier, <strong>dans</strong> la salle des œuvres paroissiales de<br />

l'église Saint-Pierre, a eu lieu une représen-<br />

tation des plus intéressantes, en présence<br />

d'une très nombreuse assemblée. Las enfants<br />

des écoles des Frères y assistaient et étaient<br />

tous accompagnés de leurs parents. Plus de<br />

quatre cents personnes appartenant â la<br />

classe ouvrière se pressaient <strong>dans</strong> la salle et<br />

ont applaudi fréquemment les interprètes des<br />

divers numéros du programme.<br />

Dimanche prochain, une seconde repré-<br />

sentation aura lieu â quatre heures et demie,<br />

<strong>dans</strong> le même local. Il suffit, pour pouvoir y<br />

assister, de demander des billets à la sacris-<br />

tie de l'église.<br />

Pour les pauvre». — A l'occasion des<br />

fêtes du jour de l'An, M. le directeur de la<br />

Compagnie des chemins de fer d'Orléans a<br />

fait parvenir à M. le maire de Toulouse la<br />

somme de mille francs, destinée au bureau<br />

de bienfaisance de notre ville.<br />

Cette somme a été versée immédiatement,<br />

par les soins de M. le maire, <strong>dans</strong> la caisse<br />

de cet établissement de charité.<br />

Le tiraj-e des t obligations de 500 francs<br />

et des 22 • i.ligations de 100 francs de l'em-<br />

prunt réahsé pour la construction d'une<br />

caserne, f -pelées au remboursement le 15<br />

Janvier 181k, aura lieu en séance publique, le<br />

J"'!? 1 : n janvier courant, à trois heures et<br />

demie de l'après-midi, <strong>dans</strong> la salle des ma-<br />

riages, au Capitole.<br />

Les porteurs de titres sont prévenus que,<br />

conformément à l'article 14 du cahier des<br />

«marges, les obligations remboursables <strong>dans</strong><br />

le semestre cesseront de produire intérêt à<br />

partir du 15 janvier et que leur montant res-<br />

tera déposé à la caisse du receveur muni-<br />

cipal.<br />

Police correctionnelle. — Audience du<br />

« janvier. — Six affaires ont été appelées,<br />

toutes rapidement jugées ; quatra autres sont<br />

renvoyées à des audiences ultérieures.<br />

MENDICITÉ ET VAGABONDAGE. — L'inculpé est<br />

âgé de 42 ans, il se nomme Guillaume La-<br />

Parre et demeure place Pouzonville, 9. n pré-<br />

tend exercer la professionde briquètier,mais<br />

~ v a fort longtemps, sans doute, qu'il n'a<br />

Pas travaillé, aimant mieux courir les rues et<br />

£ ivre d'aumônes. Ce métier lui rapporte peut-<br />

** r e autant, m«is en revanche il lui a déjà<br />

valu aussi trois condamnations auxquelles<br />

imJ ug l es eîl ajoutent une quatrième a quinze<br />

•l°urs de prison.<br />

d S ALSU '1CA'I'ION DE PRODUITS. — Chez divers<br />

"'•mtants de Toulouse, du vin avait été saisi<br />

tw j qu ' u contenait de l'eau <strong>dans</strong> lapropor-<br />

ït A de 35 a 40 Des procès-verbaux avaient<br />

ou\i=<br />

és contre eux - mais ils déclarèrent<br />

de•<br />

Onroîax8:\.iar ie<br />

munis a pu établir min<br />

M - Emile ,<<br />

.-«artaiih;<br />

spécialement l'état oe ia CiviltSâtlOu<br />

es divers pays de l'Europe â la dé<br />

ériorie préhistorique,<br />

conférences auront lien tous les joudls<br />

à 5 h. tiï ; elles commenceront le onze janvier<br />

à la nouvelle Faculté d«s lettres.<br />

E'aeuilé de» seleiices. — Cours d'histoire<br />

de la mécanique, par M. le professeur Bouasse,<br />

maître de conférences, ce soir vendredi, à<br />

8 h. 1/4.<br />

Sujet du cours : Loi de la chute des corps ;<br />

simplicité dos lois de la nature.<br />

La Toulousaine. — Ce soir vendredi, à<br />

3 h. 1/2, répétition générale.<br />

A 10 heuresj punch offert par le président<br />

de la Société.<br />

ArcesSniions. — Jacques Lassas dit Sa-<br />

nyesse, âgé de 53 aoy, marchand de comesti-<br />

bles, demeurant à Bordeaux, rue des Bouti-<br />

rans, 5, et Pierre Chauffour, âgé de 48 ans,<br />

courtier en marchandises, domicilié aussi à<br />

Bor.deaux, rue Sainte-Catherine, 99, ont été<br />

arrêtés pour tentative d'escroquerie et com-<br />

plicité. ' ' ><br />

Ces deux individus s'étaient présontés, ces<br />

jours derniers, â l'hôtel du Midi, place du Ca-<br />

pitolo et non seulement n'avaient pas payé<br />

leurs rspas, mais encore avaient filouté la<br />

somme de 100 francs au patron.<br />

Ëiidlsposi'Jougi — Mercredi, après midi,<br />

vers trois he'iireP, M. Louis Serrières, âgé de<br />

de 43 ans, ferblantier, Sans -domicile Use, est<br />

tombé d'uné indisposition subite sur la plaça<br />

Intérieure Saint Cvprieil. , ,<br />

Il a été transporté immédiatement à la<br />

pharmacie Dardenne, où des ssiss lui CZ^ è > é<br />

donnés, et de là à l'hwspice où il a été admis.<br />

— A la même heure, la dame Catherine<br />

Me'njardon, âgée de 5) ans» charCutiÈre, pas-<br />

sait <strong>dans</strong> la rue Saint Etienne, lorsqu'elle a<br />

été subitement frappée d'une attaque.<br />

Après avoir reçu quelques soins, elle a été<br />

transportée à son domicile, rue du Pont-<br />

Montaudran, 12, <strong>dans</strong> une voiture de piace,<br />

par les soins do la poiicai<br />

Les chiens qui mordent. — Mercredi, <strong>dans</strong><br />

l'après-midi, M. Lacomme, facteur dos pos-<br />

tes, a Btë mordu par ie chien ds M. .Méric,<br />

defflèurant rue latérale Raymond IV. Il a été<br />

invité à conduire son chien à i'Ecoie vétéri-<br />

naire,<br />

SSesiass faits. — Hier, après midi, M. Ray-<br />

mond Peyras, âgé de 40 ans, cordonnier,<br />

boulevard do Strasbourg, 4 1, a été pris d'un<br />

malaise subit occasionné par l'acide carboni-<br />

que se dégageant d'un réchaud.<br />

Bans, l'intervention de sa. femme, il se se-<br />

rait infailliblement asphyxié.<br />

Trouvailles. — Réclamer à M. Guillaume<br />

Rouch, rue Saint Etienne, 12, une reconnais-<br />

sance du mont de piété ; à M. Jean Fauscat,<br />

rue de ia Paix, 7, deux poules ; à M. Noé, rue<br />

Lafaille, 16, une montre avec sa chaîne; à M.<br />

uanglade, place des Carmes, une montre de<br />

dame en or.<br />

Ooiiî^riei» artistique»<br />

An C'apitole. — Encore ^ux, débuts hier,<br />

<strong>dans</strong> les Huguenots, ceux de Mme Gu;r?. u• — 4-<br />

0 9 — 6 6 — 3-<br />

— 0-2 — 7 9 .— 4-6<br />

5-2 — D' 1-<br />

— 5 6 — 10-4 86<br />

OBSERVATOIRE DES CORBIERIÎS<br />

Temps probable jusqu'au i7 janvier 1894.—<br />

En suivant la marche des bourrasques et en<br />

étudiant l'allure que prend depuis quelque<br />

temps la ligne dès gelées, il est à craindre<br />

que, alternativement sur bien des régions da<br />

nos deux vereants maritimes, le mois de jan-<br />

vier sera souvent très troublé soit par des<br />

pluies, de !a neige, <strong>aoi</strong>t par des températures<br />

qui pourront être celles des hivers rigoureux,<br />

températures notamment très basses <strong>dans</strong> les<br />

contrées du Centre-Nord-Ouest et Nord-Est,<br />

c'6St à-dire vers les bassins do la Manche et<br />

de la mer du Nord.<br />

Après les mauvais temps des i es beaux vins bien réussis<br />

P "£S,Won^^<br />

Touraine, on<br />

en Auver-<br />

de<br />

la récolte <strong>dans</strong> ces régions<br />

tuellement assez réduit, fan<br />

paie do 50 à 62 francs la pièce na<br />

gne.de fortes parti?* ont étendues<br />

fr! 60 à 4 francs le pot de 15 lit. es<br />

s d'af-<br />

fairos. auci<br />

«s o c'est tout. Les quelques ventes qv. se<br />

«ont traitées n'ont aucune importance v ar<br />

report aux quantités de vins encore oispt><br />

Dl A Cette les vins étrangers arrivent d'un»<br />

minore k"f z suivie et sont l'objet d'une<br />

femme<br />

6 d a emanno ; on a tja^« vin*<br />

blancs do Mayorqué pesant 10 degrés, au<br />

prix de 19 à l'acquitté.<br />

COURS DES VlSS<br />

Mâeonnais : Moulin à-Vent, Mj 01 *S<br />

iSé ' Fleurie. 155 ; Morgon, 150 ; BrouUlis, loO<br />

Chénas et Julénias, 145; Saint-Et eane et<br />

^pim Anio„- 130; Vilié et Chiroub es, 12o<br />

Saint- A mon. > ié t Corce iies, lW> ,<br />

Romanèche, 11^ ;<br />

Courant, 70 à 90 . F issé 30 o ; Solutré,<br />

Blancs: Pouilly, 3&V..' j, c h0ix, 120;<br />

250 ; Chaintrs, 160; Ordonne 1 , enoix,<br />

courant, 80 et 110 la ptèoe- orQin aires,<br />

Bordelais : 1892. Palus et co .es v ^<br />

de 353 à 400 francs le toni?eau loge , *-<br />

francs; côtes Saint-Génès, SamvO<br />

do 300 à g50 francs ; Castillon, l t fa<br />

Q ^ vraC)<br />

liac, de 220 à 250 ^|îJ^^|SsSS»1ïx-<br />

Gai 1 an, Lesparre, 250 à 2uO, loge,<br />

Mers, à 43 francs la barrique, nu ,<br />

dais da 110 à 150 francs le tonneau nu.<br />

Dans le .Midi, ??X y & : ;*»udI*W, ,Ofr. 75 la<br />

A Montpellier : Vin de 5 10 &<br />

degré: Aramofl, 8 d «S s 'L 8 SfeVrés 5 à »<br />

il francs ; Aramon de choi £ * n d ?tf degrés à.<br />

degrés, 12 à 13 francs : Mon vcliorx,.<br />

9 degrés 5, 14 à 15 francs; M off?»' samt-<br />

9 degrés 4 â b degrés, 10 a go àS& frano^<br />

in.deatrés a l 1 ,r *,k degrés 5, i-> *<br />

,St, 9 degrés â 9<br />

Hiiït- Bousch rt, |. l 0 usèh e<br />

l»^ ^^^^g^ à 8 degrés 5.<br />

«fm^c |^» 0 ^ffi 8 degrés 5<br />

n â Z^î^h^i « _lrancs|<br />

ancs.<br />

ombel<br />

Niâtes : Aramon do pia . Mo n<br />

ramon supérieur, 14 ir ^ ^ {<br />

P me ^«vp7e ' - 4 000 h., M-tJ .^o:<br />

^arboane' L **> ls ^ oupou<br />

Barthez), à 12 francs. hé favorisés par<br />

Montpeil e1. - ^^S ^fet-niète, con-<br />

" ne *rt r tttlnScV de monde; les<br />

tinuetit a a 10 ' "t oenendant encore fort<br />

transactions y faont cepeiiuauu<br />

calmes. 1 s vente de 700 h,, de M. A.t-<br />

irancs.<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


Pyrénées-Orientales. — Perpignan. — Notre<br />

correspondant spécial nous signale la'vente<br />

de quelques parties de beaux vins premier<br />

choix à Tantavel.<br />

Gave Germa, François, 26 h., 15 degrés a 2S<br />

francs ; veuve Dorey, 60 h., 13 degrés 7, à 27<br />

fcancs : Vidal, Jean, 3J h., 14 degrés 9, a 27<br />

francs ; A. Castres, 60 h., 13 degrés 7, 27 f r. 50 ;<br />

Couve frères, 72 h., 13 degrés 5, à 28 francs ;<br />

Grazielles, 36 h., 14 degrés 5, à 27 fr. 50;; Sarda,<br />

Simon, 30 h., 14 degrés 8, à 28 fr. ; veuve Del-<br />

«ez, 72 h., 14 degrés, à 22 fr. ; veuve Delpez,<br />

72 h., 14 degrés, à 22 francs; veuve Barbeza,<br />

5Ci h., 14 degrés, à 22 francs.<br />

Ges caves, fort réussies ont été achetées<br />

pour le compte de maisons des Beuches-du-<br />

Bhône et du Pas-de-Calais. Les prix pratiqués<br />

isont très bas et depuis bien longtemps on ne<br />

les avait vus à Tantavel, une seule raison<br />

peut les justifier : le besoin de réaliser.<br />

A citer encore la vente de la cave Jaubert a<br />

Sainte-Colombe, 500 h., pesant 10 degrés 7, à<br />

9 fr. 16 l'hect. , . . ;<br />

Cette partie inspirait quelques craintes et<br />

son propriétaire a cru devoir s'en débarrass er<br />

à un prix qui certainement n'est pas rému-<br />

nérateur pour lui et par conséquent ne peut<br />

faire loi sur le marché 1 .<br />

16 francs ; Montagne, 2e choix, de 17 à 18 ;<br />

Montagne, supérieur, 18 à 19; Petit-Bouschet,<br />

Û à 16; Alieante-Bouschet; 17 à 18 francs<br />

l'hectolitre.<br />

Carcassonne : Petit-Bouschet, 13 à 14 francs;<br />

Alieante-Bouschet, 17 à 18 francs ; Aramon,<br />

f8 à 14 francs ; Montagne, 15 à 16 francs ; Mi-<br />

servois, 19 à 20 francs ; Corbières, 21 a 23<br />

Tous ces prix à l'hectolitre nu à la pro-<br />

priété.<br />

VENTES DE VINS<br />

Aude. — Vi^leneuve-lez-Corbières. — Vstci<br />

les ventes qui nous ont été signalées <strong>dans</strong> la<br />

huitaine.<br />

On signale les affaires suivantes : cave de<br />

JM. Léon Bellissent, 6J0 hectolitres 22 francs ;<br />

iM. Olive, 100 hnctolitres, 20 fr. ; M. Antoine<br />

Pia, 60 h., 20 francs; M. Joseph Marty, 159 h.,<br />

$S francs ; M. Jacques Pia, 190 h., 22 francs.<br />

MARCHÉ DE TOULOUSE<br />

Du 3 janvier<br />

Denrées. — Bladettes et blés fins supérieurs,<br />

ies 80 kil., de 16 »» à »» »»; bladettes et blés<br />

bonne qualité, de 15 25 à 15 50; bladettes et<br />

blés ordinaires, de 15 à»» o» ; blés mita<br />

dins fins, de 14 »» à »» »»; blés mitadins ordi-<br />

naires, de 13 50 à »» »•>; seigle, les 75 kil., de<br />

11 50 à »» orge, les 60 kil., de 9 50 a 10 50;<br />

avoine, les 5é kil., de 11 »» â 11 50: mais blanc,<br />

les 75 kil., de 10 50 à 11 »»; maïs roux, les<br />

75 kil-, de 10 50 à 11 »»; haricots, l'hectolitre,<br />

de 15 »» à 19 »»; fèves, les 65 kil., de 13 50 à<br />

13 75; vesces noires, les 80 kil., de 23 »» à23 60 ;<br />

vesces rousses, les 80 kil., de 20 »» à 21 »» ;<br />

graine de lin, les 66 kil., de Si »» à »» »» ;<br />

graines de colza, les 65 kil., de 17 50 à »» »».<br />

Farines et issues. — Minot, prix moyen, la<br />

balle de 121 kilos Ii2, de 33 »» à 33 50; SS,<br />

prix moyen, la balle de 122 kilos lf2, 33 »» à<br />

33 50; SO, prix moyen, la balle de 122 kil. It2,<br />

de 19 »» à 20 »» ; repasses, les 1C0 kil., de 13 »»<br />

à 14 »»; sons, les 100 kil. de 12 »» à 12 50.<br />

Graines fourragères. — Trèfle, les 100 kilos,<br />

de 150 à 15a fr.; luzerne (sainfoin du pays), les<br />

100 kilos, de 140 à 150 fr.; esparcette, l'hecto-<br />

litre, de 13 à 13 fr. 50,<br />

M*/ ,<br />

MARCHÉ D'AGEN<br />

Du 3 janvier.<br />

Coïncidant avec la foire de Laplume, notre<br />

premier marché de l'année a été peu impor-<br />

tant; la période des fêtes, que nous venons<br />

de traverser, ayant nécessairement entravé<br />

certaines transactions.<br />

Il y avait peu de volaille. Elle a été ven-<br />

due aux prix ci apTès :<br />

Poules, 3 à 4 fr. la paire : poulets, 2 à 3 fr.;<br />

poulardes, 3 fr. 50 à 4 fr.; pintades, 5 à 6 fr.<br />

Oies grasses, 0 fr. 85 et 0 fr. 90 le demi-<br />

kilogr., poids mort ; canards gras, 0 fr. 90 et<br />

0 fr. 05: foies d'oies, 1 fr. 80 à 2 fr. pièce; foies<br />

de canards, 2 fr. 25 à 3 fr. Ces produits tou-<br />

chent à leur fin.<br />

Œufs de poule, 1 fr. 25 et 1 fr. 30 la dou-<br />

zaine.<br />

Truffes, 8 à 10 fr. le demi-kilogr. .<br />

La place au bois de feu était simplement<br />

approvisionnée et les affaires ont eu assez<br />

d'importance sans apporter, néanmoins, un<br />

changement aux derniers cours, c'est-à-dire<br />

de 26 à 32 fr. le cent pour les faissonnats ;.<br />

32 fr. la canne (3 m 20 x 1) pour les bûches de<br />

de chêne et 33 à 34 fr. pour celles d'ormeau.<br />

Depuis plusieurs années, le chauffage des<br />

appartements s'est beaucoup perfectionné.<br />

Tout le monde connaît les divers appareils<br />

de chauffage qui ont avantageusement rem-<br />

placé le poêle primitif de tôle ou de faïence.<br />

Les appareils nouveaux plus convenables<br />

et plus élégants obtiennent un développe-<br />

ment supérieur de calorique avec une écono-<br />

mie réelle sur le combustible. C'est ainsi que<br />

le calorifère Phénix donne une chaleur<br />

douce et uniforme. ïl est appliqué avec suc-<br />

cès <strong>dans</strong> bon nombre d'habitations, d'institu-<br />

tions, bureaux, etc., où il fonctionne à la<br />

grande satisfaction de tous ceux qui l'em-<br />

ploient.<br />

C'est depuis l'année 1855 que les fourneaux<br />

de cuisine et appareils de chauffage au gaz<br />

dont on admire des spécimens variés et gra-<br />

cieux <strong>dans</strong> les magasins de la Société ano-<br />

nyme, ont été introduits en France.<br />

Les affaires en blé étaient difficiles, car la<br />

meunerie était retenue <strong>dans</strong> ses achats au<br />

strict nécessaire.<br />

15 fr. 75, 16 fr. et 16 fr. 25 sont les prix payés<br />

aux 80 kilogr.<br />

Mais roux et blanc, 13 et 13 fr. 25; haricots,<br />

22 fr.; seigle, 13 fr. les 75 kilogr.; fèves, 14 fr.<br />

les 65 kilogr.; avoine, 11 fr. 50 le 50 kilog.<br />

MARCHÉ-FOIRE DE VALENCE-D'AGEN<br />

Du 2 janvier.<br />

Malgré les foires deBourg-de-Visa et d'As-<br />

taffort, notre marché-foire a été bien appro-<br />

visionné ; le peu de neige tombé <strong>dans</strong> la ma-<br />

tinée n'a pas retenu le propriétaire et notre<br />

foirail présentait une grande animation, car<br />

les cours semblent subir une hausse sur le<br />

marché précédent.<br />

Les transactions sur les animaux de bou-<br />

cherie s'opèrent toujours régulièrement et<br />

les prix suivants sont offerts : boeufs Ire<br />

qualité, de 45 à 48 fr. les 50 kil. poids vif ;<br />

2e, de 35 à 30 fr. ; veaux, de 60 à 70 fr. ; mou-<br />

tons, de 25 à 35 fr. la pièce, suivant leur force ;<br />

cochons, de 42 à 45 fr. les 50 kil., poids vif.<br />

Ces animaux subissent une hausse de 5 à 8 f r.<br />

par 50 kil., les approvisionnements d'intérieur<br />

se faisant à cette époque ; porcelets, de 35 à<br />

40 fr. la pièce suivant la grosseur ; nourris-<br />

sons de 15 à 20 fr.<br />

Les attelages de bœufs de première force<br />

se payaient de 1,000 à 1,200 fr. la paire ; va-<br />

ches de 500 à 600 fr. ; vaches gasconnes.<br />

350 à 400 fr. L'expédition achète beau-;. ou 'p de<br />

bestiaux, principalement des ^ceufs pour<br />

l'approvisionnement des 7 u!es au ut t0 ral<br />

méditerranéen, Nice, Marseille principale-<br />

ment.<br />

Céréales — C^ marché présente peu d'ani-<br />

mation, le tableau fait ressortir les cours sui-<br />

vant^, . b\é fm lre qualité, 15 f r. 50 ; 2e, 13 f r. 50<br />

'.Ces 80 kil. ; mais roux, 12 fr. ; maïs blanc, 11 f r.<br />

I l'hectolitre ; avoines, de 9 fr. 50 à 10 fr. 50 les<br />

50 kil.; haricots, de 18 à 19 fr. l'hectolitre de<br />

lre qualité et de 15 à 16 ir. de 2e ; pommes de<br />

terre, de 3 fr. 50 à 5 f r. le sac, suivant la qua-<br />

lité et la grosseur ; seigle, 12 fr. l'hectolitre :<br />

orge, 13 fr.; mais à balai t 7 fr. 30 l'nectolitre ;<br />

graine de lin, ty) îr. Igp<br />

Volailles el gibier. — Marché bien approvi-<br />

sionné en toute sorte d'animaux de basse-<br />

cour ; les cours suivants sont payés par l'ex-<br />

pédition : dindes, de 10 à 13 fr. la pairOi sui-<br />

vant leur force ; chapons, de B à ï fr. ; poules,<br />

de 4 fr. 75 à 5 fr. 5i ; poulardes, de 3 fr. 5J à<br />

4 f r. 50 ; poulets, de 2 à 2 fr. 75 ; canards, de 4<br />

à 4 fr. 50 ; pigeons, de 1 à 1 f r. 75 ; lapins, de<br />

1 fr. 25 à 1 fr. 75 la pièce ; bien peu de gibier<br />

sur le marché, les lapins et les lièvres faisant<br />

défaut ; le giDier d'eau seul y figure ; canards<br />

sauvages, de 2 f r. 75 à 3 fr. la pièce ; sarcelles,<br />

1 fr. 25 ; poules d'eau, 1 fr. 25 ; outardes, 2 f r. ;<br />

bécasses, 2 fr. 75 • merles et grives, de 40 à<br />

50 c. ; oiseaux, 0 fr. 80 la dov.zaine ; alouettes,<br />

1 f r. 60 ; œufs de poule, 1 fr. 10.<br />

Approvisionnement d'intérieur. — Beaucoup<br />

de canards et d'oies gras sur le marché, L'ex-<br />

pédition achète toujours en quantité sur no-<br />

tre marché, les rigueurs du froid, depuis<br />

quelques jours, permettant les expéditions ;<br />

on paye : oies grasses, de 0 fr. 70 à 0 fr. 80 le<br />

demi kilo ; canards gras, de 0 80 à 1 fr. 10 ;<br />

lard, 0 fr. 60 ; viande, 0 fr. 80 ; saucisse, î fr.<br />

le kilo.<br />

A TERME<br />

00 00<br />

98 \\<br />

»l K<br />

tiw 85<br />

79 06<br />

00 00<br />

3 0/0 1891<br />

3 0/0 perpétuel.,<br />

i OïOarncrMssablA<br />

l à/a 6;o 1863. . . •<br />

Egyptienne unlf.<br />

Italie 5 0/0. • -<br />

_ t 0/0 1889. 00 00<br />

Hongrie K 0/0 or. . 00 00<br />

Autriche 4 0/0 or. . 97 50<br />

Tare 4 0/0..... . « f<br />

Banq. de France km W<br />

Gréait foncier.. . 183Î bfl<br />

Ûompf nat' des- 000 00<br />

Banque de Pans.. 648 Ta<br />

Crédit lyonnais.. «73 • 1<br />

1520 00<br />

0000 0 0<br />

QOQ 00<br />

. orio, M -<br />

. 000 00<br />

. 536 25<br />

. 000 0 0<br />

. 240 00<br />

. 156 25<br />

m oo<br />

. 00 00<br />

2720 00.<br />

0000 H<br />

. li H<br />

. 309 37<br />

. 11 00<br />

1 (ao «a*<br />

. 000 0 0<br />

est Immédlatemefl' sr rC'MojMr<br />

RÉGÉHÉRAlRIGE<br />

iUl NETTOIE LÂ TftTg<br />

ENLÈVE. LES pf.Lt.ICU LES<br />

>£GHE LES GHt /E"* DE TOMBER<br />

Êî LËS f AIT REPOUSSER<br />

î^rtum<br />

BOURSE DE PARIS<br />

(Par dépêche télégraphique)<br />

Du 4 Janvier 1894<br />

AU COMPTANT<br />

3 0/0 1891 . »a oc<br />

3 0/0 perpétuel. . . 00 00<br />

3 0/0 amortissable 93 V»<br />

* l/B 0/0 1883 105 80<br />

Tunis 89 3. ir2d. o. 403 00<br />

An^.tt-.so. 2 3/4 0/0 00 00<br />

ifm V, n. d'" 125 p, 495 00<br />

Vaie Paris 1865 546 50<br />

1.869 432 00<br />

1871 419 50<br />

— 1875 545 00<br />

1876 544 50<br />

— 1886 420 00<br />

Foncières...1877 401 00<br />

— 1879 485 00<br />

— 18S3 425 50<br />

— 18S5 478 50<br />

Commun.... 1879 489 50<br />

— 18S9 482 00<br />

| 'Midi 464 75<br />

3 0/0 1891<br />

3 0/0 perpétuel . .<br />

3 e/Oamortlssable<br />

4 tf2<br />

Banq. ottomane. .<br />

Turc nouveeu<br />

BOURSE .<br />

Panama ....... i» H<br />

8*t, Espagne. . . 64 53<br />

Rio-Tinto |69 03<br />

Egyptienne 518 62<br />

Hongrois..... . 9J «<br />

BMJKSE MK TOULOUSE<br />

APRES<br />

, . 00 00<br />

. . !1S 16<br />

98 25<br />

105 85<br />

609 68<br />

22 85<br />

*.fês ayreabia.<br />

- Le F!,-icon : Q Prones<br />

-.Dépôt QSnètrti i fiée S"-C(l!horln n .<br />

Saioôn du b-mtrP A * «onOEAlix *<br />

/Orléans 468 25<br />

(Nord 471 00<br />

' Lvon (fusion). . 468 75<br />

Ouest. 465 59<br />

Est 453 25<br />

8ône-«3uelma. . 461 00<br />

Est-Algérien.. . 000 00<br />

uest- Algérien 426 75<br />

Du 4 janvier 1894<br />

FONDS D'ETAT FRANÇAIS- 3 0,0 t*Wl»it'é<br />

depuis 20 ans peur hôtel; pou-<br />

vant, servir à toutes sôrtës d'in-<br />

dustries, composé de 30 cham-<br />

bres, vastes magasins-, grandes<br />

écuries et jardin,<br />

S'adresser à l'agence Canet.<br />

sée £i jonèmaf habitation,,<br />

eulourée d'un )?c de deux i<br />

hectares ; vignô américaines<br />

sur fil de fer, syf »e MàrcrJn,<br />

entourant ia pai uentenance<br />

cinq hectares, dit le retenu<br />

a été, en 1893, d*0 barriques.<br />

Terres lahourâleà et quatre<br />

hectares de praies, avec deux<br />

exploitations d'ie contenance<br />

de 28 à 39 hectals;<br />

S'adreëSêf aglce Canet et<br />

aux notaires d»lontauban.<br />

DI DE CHAQUE SEMAINE<br />

gence CANET, rue Alsace-Lorraine, 38,<br />

USE_<br />

A veadre ou à louer maison,<br />

avenue de Muret; écuries,<br />

grange au dessus, logement,<br />

grande cour et jardin, pour-<br />

rait servir pour entrepôt ou<br />

industrie.<br />

Le propriétaire échangerait<br />

cette maison contre ,une autre<br />

à Toulouse,<br />

»nd IV, af-<br />

A vendre<br />

Revenu :<br />

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riété à 8 ki-<br />

lan, compo<br />

A louer, magasin; arcades<br />

du Capitole, 16. S'adresser à la<br />

Société Toulousaine d'Electricité<br />

(bureau de la ville), 36, rue Al-<br />

sace-Lorraine.<br />

ISTES<br />

Par Grignan (Drôme)<br />

A vendrn uh domaine <strong>dans</strong><br />

le cant&n de Saint-Paul (Tarn),<br />

route de Puylaurens, contenant<br />

quatre-vingt-cinq hectares, di-<br />

Tlsé en trois métairies. S'adres-<br />

ser à M. Gary, géomètre à Sal-<br />

vagnac (Tarn), on traitera par<br />

correspondance.<br />

A vendre ne propriété<br />

située <strong>dans</strong> le c tton de Gre-<br />

nade (Hte-Garo ie), à, 32. kil.<br />

de Toulousei à ttil d'Uné sta-<br />

tion de chemi de fer. Cent<br />

hectares enviro avec château<br />

et dépendance,! Pour rensei-<br />

gnements, s'adt sser à M» Gar-<br />

ngou, ntoaire à oulouse. Mise<br />

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appattertlsnt au 1" sur une<br />

courj salon; sâllé à manger,<br />

troisChsmires à coucher, trois<br />

chambres de dorrtestique.Sj cui-<br />

sme,*raletasj cavei etc.; au !)•,<br />

six pièces et quatre glandas<br />

aïeules, ^'ouvrant <strong>dans</strong> cftaque<br />

pièce, grenier et câve, ésuris<br />

remise. Éau et g'âiS.<br />

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A affermer, à 4 kilomètres<br />

du Capitole, côte de l'Hers, ex-<br />

cellente briqueterie et quatre<br />

hectares de bon terrain. S'a-<br />

dresser à l'agence Canet. (4574)<br />

A loner, un jd appartement<br />

au 1" étage, avs ou sans écu-<br />

rie et remise, alon, salle à<br />

manger, quatr chambres à<br />

coucher, logeant de domes-<br />

tiques, rue Naz 'eth, 34, et rue<br />

Espinasse, 6.<br />

Alerter" vaste local avec écu-<br />

rie H pouvant servir pour chai<br />

ou «rittepât. S'adresser: Agence<br />

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grfmentàCroix-D m ie, com-<br />

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dépendances, jai ÎS, le tout<br />

d'me contenance uc cinquante<br />

ans environ.<br />

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ments plus complets à M.<br />

V>isse, rue du Taur, 38.<br />

Etude da no&ire à céder<br />

<strong>dans</strong> le dépari ment du Lot,<br />

très bon rappoi. »'ad. agence<br />

Canet, Toulous<br />

Fonds de commerce d'épi-<br />

cirie à vendre, a Caraman,<br />

tfès ancienne, bonne clientèle.<br />

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Christs, Croix de mission, Vierges de to«-s mo dèles et de toutes dimensions,<br />

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is de Communion, etc., etc.<br />

Envoi du Catalogue<br />

sur 1 demande<br />

— line S a i n t- An i o i m o - clu-T , 3, ."5 et T. — T O U Lt U S 13<br />

4 Feuilleton du 4 janvier 1894<br />

ICOIlIie PARI!<br />

Par GEORGES LE FAURE<br />

U Taupier ds la Maison Rouge<br />

Dans lequel se profilent quelques-<br />

uns des personnages de cet'e his-<br />

toire.<br />

En un tour de main, il eût déshabillé<br />

Bertrand, rangeant proprement ses habits<br />

sur une chaise, enleva le couvre-lit, ouvrit<br />

les draps, et installa le dormeur avec sol-<br />

licitude, bien étendu et la tète sur l'oreiller.<br />

— Là, dit-il, demain matin, le bonhomme<br />

s'imai ulvd<br />

Flamine les lui arracha violemment des<br />

mains et les remit à leur place, sur la che<br />

— Ah ça ! grogna Vadinier.<br />

Robichet ne dit rien, mais saisiss&nt i„<br />

poignet du personnage, iUo fi pirouetter<br />

sur lui-même avec une brutalité qu dénon-<br />

çait une vigueur peu commune.<br />

— Faudrait voir à ne pas serrer si fort 1<br />

grommela Vadinier en se campant à deux<br />

pouces de son compagnon. P X<br />

L'un en face de l'autre, éclairés en nlein<br />

/ Fe<br />

a<br />

s<br />

r<br />

teu<br />

b<br />

x°"Imv^ F1 T ne<br />

frappant dmduS ° m ' aicnt contrasté<br />

. Vadinier était presque petit, 'riiaiere • il<br />

avait de longs doigts osseux qui dlAi^ni<br />

avoir plus d'adresse que de frnxo et lés<br />

jambes, dune maigreur nettomeSt accusée<br />

par la cote bleue qui 1C3 couvrait nnr-f; a<br />

saient supporter avec rein >Z7i,\ P arais -<br />

et râblé. Quant à ll tôt f elle èt^t ° ^<br />

avecune bouche édentéê, ffiSKiaB'<br />

ces, des yeux caves, d'un blanc sain ^<br />

front fuyant et dô-rni; ce qui lui ^ sta'^<br />

de cheveux était cfune couleur sans nofi.<br />

Pas d'âge; quarante ou soixante ans, au<br />

choix.<br />

L'autre, Robichet, était correct, d'une cor-!<br />

rection de mauvais goût. Une redingote<br />

noire, mal coupée, un pantalon noir, trop<br />

long qui tireBoUchonnait s»r le cou de pied,:<br />

une cravate noire mal attachée à un col ra-<br />

battu; cet individu avait le cou un peu<br />

court. U portait des favoris poivre et sel et<br />

les cheveux très abondants et presque<br />

noirs, taillés eiî brosse; il avait le teint<br />

blême, la bouche pincée et le nez en bec<br />

d'aigle, légèrement recourbé au-dessus do<br />

la lèvre rasée.<br />

En somme, une physionomie commune,<br />

mais non dépourvue de caractère ; char-<br />

penté, du reste, comme un hercule et pa-<br />

raissait avoir' un peu plus de quarante<br />

ans.<br />

Sous l'éclat menaçant do ses petits yeux<br />

gris, Vadinier baissa les paupières et re-<br />

cula d'un pas.<br />

— Où est la porte? demanda Robichet à<br />

Flamine, après un petit haussement d'é-<br />

paules.<br />

Le clerc fit jouer le tambour capitonné et<br />

ouvrit avec la clef que nous lui avons déjà<br />

vu essayer.<br />

— C"»nst celle que je vous ai faite sur<br />

l'enipreinte de cire? demanda Vadinier.<br />

— 0>i i, répondit Flamine; elle est très<br />

bien, con mie vous voyez.<br />

— On s ait travailler, fit le petit ho mme,<br />

d'un ton d 'évidente satisfaction.<br />

— Tu as tes outils? fit Robichet.<br />

— Entro.ns d'abord, fit Vadinier.<br />

Flamine korit la bougie, et pénétra lo<br />

premier dan, J le cabinet 'du notaire ; Hqbi-<br />

Ghet poussa Vadhiioi' devant lui et suivit.<br />

Lo seuil à pe ine franchi, i'artiste en ser-<br />

rureriu se préci pita vers le grand bureau<br />

pl.it et s'empara d r un objet qu'il fourra<br />

prestement <strong>dans</strong> sa poche.<br />

Mais Robioiiet avs.it vu co mouvement.<br />

— Qu'est-ce < que tuas pris ? dit-il.<br />

— Parbleu ! fit Ff.aniine, il a pris le ch.'o<br />

noniétre que le'.patiron a oublié d'empôr<br />

ter.<br />

-» Rends cette i,montre ! dit Robichet.<br />

Envoi du Catalogue<br />

sur demande<br />

-Par iemple! grommela Vadinier,<br />

quelle monfe ! j'ai rien vu.<br />

Robichetmarcha sur lui- la .<br />

Alloiii commanda-t-n, i oojo^<br />

ou je ûogne... •-- ~~rmmn<br />

ce."... ou je ûogne... *„;; '«,'i.îà comme<br />

Le filou frînçades dents , ma s^<br />

il n'était, pfe le plus fort, il se ^f<br />

m&lé ici,<br />

- Pourvoi que vous £ ^'îogna-t-U.<br />

alors, si A ne peut lien taire s c01ft .<br />

- Sors ies outils et. ^^Sréwnm<br />

manda serment<br />

P<br />

«'adressant alors à Fia en que s-<br />

- Vous savez où est le papier<br />

tion - • av- hochement de tête<br />

L, clertdésngna d un hoen Fencoi-<br />

un énorni coffre-fort qui<br />

gnure dufcabinet et dit •<br />

- C'ei là. „. rl'inouiôtude.<br />

Puis, lec une fl^Jgg pourra ou-<br />

- pèJez-vous que Vadinier P<br />

vrir sans, effraction- biche t avec assu-<br />

- Patbleu ! riposta Romci<br />

rance. ' „„ , rrot rnonient dubna-<br />

Vadjjr poussa un gro„i<br />

''-clmeyousy a^Jit^ pa8 quc<br />

mainte pâlit '• j 1 ? , u s><br />

l'opérain laissât do t»^R 0 bichet gog^ e<br />

t'autte se cainpa devant<br />

aard. ' Vva s travailler Ç»<br />

- vLs croyez que J.^yio, J'en veux<br />

pour cinq louis ! J al ^<br />

19<br />

rien de fait-<br />

cinquante, ou bien y < cll8 .<br />

Robichet fronça k» 8 ? doman da-t-il d u<br />

- Combien as-tu du • . n _ nan te<br />

petit ton sec. e je yeux cl "? s<br />

ua<br />

b ô-<br />

- Jadis commo ça quo i d pe uts n<br />

louis four me ^ « de ïai^<br />

l'autre nettement , m ^afi<br />

c<br />

. ..utr» nettement ; ui »<br />

d« Plus. ' . dc fait ! riposta<br />

| n»«"J<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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