14 juillet 1908 - Bibliothèque de Toulouse

I
LE NUMERO 5CENTIMES
Oi % ^a.ne «fi&otid.i«Mi «le Déïcîisc Soei et Religieuse
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUMÉRO 5 CENTIMES
«AWK-lUnONN-R ET DÊPARTKIIKNTK LlMITROl'HhS .
DKl'Alti! .Ml'NI'S NuM I.IMl l'ROI'lIES ......
t;in '.v ;,.H d ie-m r*>
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24-
«O i
J^a Al-onnemonts parlont des 1« et 16 de chique mois et sont payables d'avane»
KM Htmmi* lté ahangemeiK #eutrts*< doit être atewnMff* «-*
On mande de Téhéran que le bombardement
H commencé à Tauris.
La Turquie a mobilisé trente mille hommes
.en vue des opéiations de Macédoine.
Le roi de Suède a visité à Matmoe les biee>
M du navire « Almathea »«
; L'Etna est en éruption ; un violent tremble-
ment de te-re s'est produit aux environs du
veleart,
-t.—
Des perquisitions ont été opérées à Nantes
«ians (tes maisons particulières où l'on avait
c^grralé ta présence de Capucins.
Dans la nuit de dimanohe à lundi, - MU par-
tie de la place de la Concorde pour Roubaix,
but de leur première étape, les concurrents
«lu Tour de France cycliste.
Voir par ailleurs les nouvelles qui nom
tomi parvenues ù la dernière heurt.
A la Caserne !
-' ta Chambre, dans sa séance du 8 juil
lot, sanctionnait l'interpellation de M
'Aurioî et les observations de M. Lasies
an volant l'ordre dit jour suivant qu'il est
bon de rappeler :
\ « La Chambre, confiante dans le gou
.vernement pour fixer la date des convo-
cations des réservistes et des territoriaux
là des époques autres que celles des
'grands travaux agricoles et en tenant
.Compte de tous les intérêts régionaux
paese à l'ordre du jour. »
Cette motion, ne l'oublions pas, a
Vénni l'unanimité, soit 532 votants.
Quand vous avez lu ce texte, vous vous
êtes dit : « Eh bien ! c'est une affaire en-
tendue ; les réservistes ne seront pas a'p
pelés le 21 juillet. »
Ce en quoi vous vous trompiez car les
réservistes, si les populations ne se sou
lèvent pas en masse pour faire triom-
pher 1Q vote de la Chambre, seront con-
voqués à la date antérieurement fixée
Et cela pour une raison bien simple,
a savoir que M. le préfet de la Haute
Garonne, dont l'amour-propre bureau-
cratique a été piqué au vif par l'exécu-
tion dont il a été l'objet de la part de M.
'Atrriol, a résolu de faire maintenir coule
que coûte l'ordre d'appel primitif
Déjà ce préfet avait trompé le ministre
'de la guerre en affirmant que le travail
fte la moisson serait termine le 27 juillet
Et, grâce à ce mensonge, il avait une pre-
mière fois réussi à empêcher M. Pic
quart d'ajourner aux mois d'automne
l'accomplissement des périodes d'excr
Sioe,
Il a fait mieux. Après la décision im-
pérativo prise par la Chambre, il a per-
sisté dans son système ; il a do nouveau
prétendu que les grands travaux agrico
les seraient achevés dans quinze jours,
Tant et si bien que le ministre de la
guerre- s'est, adressé à son collègue de
l'agriculture et lui a demandé que pen-
ser des déclarations du préfet.
Ici, je dois en prévenir nos lecteurs
ttous entrons en pleine extravagance. Le
ministre de-l 'agriculturc se nomme M
-Ruau. M. Ftuau est député de la .seconde
wrronscription de Sainfc-Gauflens, c'est-
a-diro d'un pays montagneux où la ré
coite est amassée plus tardivement que
Sur fc* autres points du département.
Et M Ruau qui, en sa. qualité de mi
ïlrstre de l'agriculture, csj, payé pour sa-
voir a quelle époque exacte on fane, on
fauche, on dépique, on engrange, dans
te. diverses régions do la Franco ;
M. Kuau qui, en sa qualité de député
«e la Haute-Garonne et particulièrement
De représentant de la 2* circonscription
«o isaint-Caudwis, no peut ignorer qu'il
faut encore huit jours a. nos cultivateurs
ï>our tcrnrjuer la fauohaiaon ;
, Qu'il leur faudra ensuite trois semai-
ne! ou un mois pour opérer l'enlèvement
des gerbe», la mise en meules et, la dépi-
Tpiaison ;
Qu'ils devront s'occuper concurrem-
uicut de la coupe des regains de foin,
gWtksuliéreinent abondants cette année,
twia du transport de ces regains dans les
KmiH'rs, ,»„is ,io l'élél».gt! 'iKinl.in do ce
^ansmo) des maïs, travail
P^j'H-^dcla récolte;
«tro an '.'!!'' ( '';' ons nous, qui émîtes t^mi était anuelle avec un tu-
bercule genre pomme de terre donnant un
jus sirupeux et astringent. Mais payer 5 ou
6 francs pour emporter une grosse bouteille
sous le bras et circuler avec
Tout auprès et contre l'exposition des
vins de M. Mazas, vins de Soûles, est une
liqueur dont le nom m'avait fort intrigué :
Pierrette. ! Pourquoi ce nom ? Cela n'indi-
que rien. J'y suis passé récemment ; je n'ai
pas éclairei l'énigme de Pierrette, mais une
toute jeune fille (peut-être est-ce Pierrette),
m'a donné pour 50 centimes un petit flacon
que j'ai pu mettre dans ma poche et dégus-
te, 1 chez moi.
. J'ai d'abord lu l'étiquette :. » Pierrette,
liqueur tonique et digostive, fabricant Quil-
le!, place des Blancs, Toulouse ». Pour
ceux qui aiment les liqueurs à six degrés,
très aromatisées, Pierrette peut plaire. On
voit que cela a été obtenu un peu comme les
liqueurs dites de fenêtre (plus salutaires
què l'absinthe, oh ! oui !), par une macéra-
ion ou infusion directe de plantes aromati
ques dans lesquelles domine l'angélique qui
n'a jamais nui à aucun estomac. C'est sur-
tout- bon pour corqier l'eau en été et cela
l'aromatise sans avoir l'astringencc de la
menthe. Prix très modéré.
Et maintenant, pour répondre à diverses
demandes, je saute dans le hall Saint-Mi-
chel, où au milieu des machines se sont
égarés quelques produits. Voilà trois lettres
depuis un mois, où l'on me demande ce
que sont les mèches Eurélva de MM. Termes
et Ramondou à Villemur, du prix de 30 cen-
times. \JC prospectus dit que l'on obtient
des résultats surnaturels pour la conserva
(ion lies vins. Il ne faut pas aller jusque-là,
c'est cependant très utile contre toute rnala-
ùi.' microbienne des liquides. Ce mot à?Eu-
rêka pris à Archimène, est mis à toute in
vention. Voilà au moins trente ans que je
vois paraître des mèches soufrées, parfu-
mées. Je vous en ai parlé plus d'une fois
et j'ai même donné quelques formules- El
lea peuvent varier, mais au fond ce sonl
des aromates divers dont le principal est le
benjoin. Il faut se souvenir que tous les
produite résineux préservent plus ou moins
de la putréfaction. Ici, ces aromates rem
plissant un fût tuent bien des germes mal-
sains dans le bois et reposant sur la surface
exposée à l'air d'un liquide plus ou moins
en vidange,ils empêchent beaucoup de végé
talions microbiennes malsaines. On pour
va il obtenir le môme effet avec de forts sou-
frages, mais ils auraient l'inconvénient, ou
tre une décoloration plus oii moins accen
niée» de donner un mauvais goût au li
quitte.
Av e des m&ches parfumées on évite ces
inconvénients.
J'aurais à parler aussi des levures de
riîOBtitut-l a-Claire et de celles de M. Larro
olie. exposées dans ce hall des machines.
Maïs ici nous entrons tellement dons la
pratique vinicole, que traiterai ce su-
jet en août, dans une causerie des dimafn
chÉ . intitulée : « Préparation aux vendan
gex » J'ai sur co sujet beaucoup à dire,
d'aidant, que la cueillette sera bien plus
a \ uncée que l'an dernier.
Maintenant, je m'arrête jusqu'à ce que
'aie un catalogue. Je n'ai pas lo talent de
Sherlock-Holmes pour recoustituer les faits
avec un bout rie papier ou une inscription
éaigmatique. I. UHIIKW r.M tahou. Il doit être M-
,. ie connue i,v rraiuls irtiefci (le la l'olyné
sie Kl. les sujets de oan grands otiefc», as
z iriner.iuvs po.ir avoir méconnu leur
puifcancc, expient dans les tourments 1<
crime qu'ils ont commis : on les frupp
,ri.n£è amende considérable, on confisque
I,.IIRS biens, enfla, on les condamne à mort,
ni leur* famill-es mêmes e\pi- ni la faute du
iu.crtlège ; elles aussi payent, une a.mcnd<
- I lotir» bien* sont également conllsqnés
OU rte saurait être surpris que dos léglsla
leurs ri'dioaijx rêvent d'introduire de telles
ne,, alité ; dan.-- noire t.ode ; olles auraient
P-mt-ètre pour résultai de permettre à M.
, .,, f:io\ d équilibrer le budget : dépouiller
I .; citoyens n'est-il pas lo rêve rie tout boi
|iu .)puientaire de la majorité? Après
avoS' liquide le. milliard des congréga-
iioulo, ils : 'attaquent aux portefeuilles «les
rentier* i >' c-1 donc logirrue "u'iJiS SOBgenl
L'ANNIVERSAIRE DE GOUDELIN
Il y a aujourd'hui cent ans, ce fut gran-
de fête à Toulouse. Empressons-nous tout
de suite de dire qu'on n'y célébra point la
prise de la Bastille ni quelque autre anni-
versaire politique, mais le souvenir d'un
poète.
On allait transférer solennellement à la
Daurade les cendreàde Pierre Goudelin.
Il y avait plus d'un an que l'Académie
des Jeux-Floraux préparait cette cérémonie.
En effet, le 15 mai 1807, M. l'abbé Jamme,
l'un des Mainteneurs, avait lu dans une
séance particulière un mémoire relatif à
plusieurs monuments de Toulouse : cette
lecture attira l'attention sur un point im-
portant.
A cette époque, la fureur d&s démolitions
allait s'attaquer au couvent des Grands-
Carmes : or, dans leur église, reposaient
les restes de Pierre Goudelin.
M. l'abbé Jamme fit remarquer en fort
bons termes que si personne ne prenait
soin de recueillir ses cendres et de leur pro-
curer un asile, elles seraient bientôt con-
fondues avec les ruines du couvent où nos
pênes le firent en«evelir honorablement, en
même temps qu'ils placèrent son buste
dans îa salle des Illustres. Il demandait
que l'Académie fît transférer dans la ba-
ilique de la Daurade, où repose, dit-on.
Clémence-Isaure, et où l'on bénit les fleurs
des concours.
Pour mettre à exécution ce projet, l'Aca-
démie nomma une commission qui se livra
à do nombreuses démarches. Elle s'assura
d'abord que le poète avait été enterré dans
la clôture des Grands-Carmes, auprès du
dernier pilier, vis-à-vis de l'autel de Notre-
Dame-dê-Banne-Espérance.
Sur quels documents les Mainteneurs
fondèrent-ils leur certitude ? Il faut espé
rer quo ces documents furent authentiques
et bien vérifiés, sans y compter avec exagé-
ration : M. l'abbé Lestrade, notre savant
compatriote, a fait à ce sujet les plus gran-
des réserves, et, a démontré, hélas ! que les
«iélégués des Jeux-Floraux se contentèrent
de peu 1
Quoi qu'il en soit, M- de Bellegarde, mai-
re do Toulouse, les autorisa à faire les
fouilles nécessaires et à exécuter la transla-
tion délibérée. Mgr Primat, de son côté, au-
torisa M. l'abbé Borna det, curé de Saint
Etienne, et M. l'aJibé Marceille, curé de la
Daurade, ù faire l'enlèvement de ces restes
précieux, à les déposer dans la basilique de
la Daurade, à y placer une pierre ou une
table de marbre qui indiquât le lieu du dé-
pôt,
Cependant la démolition du couvent était
conirnencée. et un tas énorme de décombres
couvrait la tombe du poète, quand on se
livra aux fouilles. On était aux beaux jours
de 1808. lorsque les entrepreneurs purent
avertir les commissaires de l'Académie que
leur présence était nécessaire.
L'exhumation ayant été faite, suivant les
détails donnés par les procès-verbaux, les
ossemonts do Goudelin furent recueillis e'
scellés dans un suaire, puis enfermés dans
une boîte de chêne. Jusqu'à la translation
solennelle, on remit cette boîte à un certain
M. Pages, inspecteur aux démolitions du
eimvent des Grands Carmes.
Ijfi grand jour arriva. La veille, le mer-
credi 13 juillet., les cloches de Saint-Etien
ne et. de la Daurade carillonnèrent couvmr
piAtr annoncer de irraude* funérailles.
Les Jeux-Floraux avaient, fait de leur
mieux pour attirer l'attention et la .sympa
lhi« «lu public ; la fêle des Fleurs, réiuslau
réo o.inuplètement en IR07, avail été célébr*
,,vee beaucoup d'éclat, en 1808 ; ChènedolM
y avait obtenu l'amaraiitlie d'or, et le serré
irtiro perpétuel Pnitevin -Pcitavi s'était
vanté dans son rapport, d'avoir réuni dans
le concours des candidats venus do tous les
connus de l'Empire : d'Utrecht, de Stra
und. de Dantziek, de Cadix et de Naples
La 18 juillet même, ils avaient tenu un<
sonnée solennelle pour la. rée-ption de M. lo
••énateur Demeunicr. , _,,
Tout était prêt pour le «ndemaln. LA
câdémiC par Le .lourual rie la Haufe-GàrOTï-
ne avait convié tous les Toulousains, et
n'avait adressé d'invitation à aucun parti
culior, « dans l'impossibilité où elle était
de connaître tous ceux que leur amour
pour les lettres portait à s'intéresser à
(îofte auguste cérémonie. » Malgré la brU
v.-lé de cet appel, il y eut foule- I^e nom de
i iqudquli n'était pas oublié.
I*- M juillet, donc, à dix heures du matin,
l'Académie «'assembla dans une salie di
couvent des Grands Carmes. Par une no; te
donnant sur la rue du Mont-Carmel oui
longeait à l'Ouest la future place des'Car-
mes, le publie, fut largement admis Une ta
ble avait été dressée au fond. On y voyait
le gros registre vert, des Jeux-Floraux où se
trouve, dit-on, à la suite du Chant Royal
qui fut fleuri d'un Souci, le 3 mai 1609 la
signature Godolin.
Autour de cette table officielle, les Main-
teneurs prirent place et le secrétaire perpé-
tuel Poitevin-Peitavi prononça longuemoit
l'eloge du poète, comme l'a fait Son Excel-
lence Ruau, le 2i mai dernier.
Pnis, on passa à la cérémonie religieuse
On se rendit à la chapelle ardente, et M 1»
cure de Saint-Etienne procéda à la levée du
corps.
Il était onze heures du matin. Par un ra-
dieux soleil, le cortège se mit en marche
suivant la Grand'Ilue, aujourd'hui rue des
Fila tiers, jusqu'aux quatre coins des Chan-
ges; la,on tourna par la rue Gourmande.au-
jourd'hui ruo Temponières, pour aboutir à
la Daurade par la rue Clémence-Isaure et
la rue Peyroliôres.
Pendant ce parcours, nous dit le pro-
ees-verbal, le chant du Miserere, alterné
pal' des chœurs nombreux, imprima dans
l'Ame des assistante un sentiment de res--
pect et de recueillement dont l'impression
était sensible sur le peuple qui était comme
amoncelé sur le passage du convoi. »
Ce cortège était, d'ailleurs, fort impo-
sant. La boîte qui contenait les restes du
poète était portée par huit jeunes gens en
grand deuil ; six autres tenaient les cor-
dons latéraux du poêle. Ils avaient été
choisis parmi les étudiants en droit qui cul-
tivaient les lettres, comme il se pratiquait
à cette époque, et qui concouraient aux
Jeux-Floraux- L'Académie avait pensé que
cette marque de distinction serait pour eux
un nouveau motif d'émulation.
Les Mainteneurs suivaient deux par
deux, ayant à leur tête M. Picot de Lapey-
rouse, le célèbre naturaliste, ancien maire
de Toulouse, à ce moment modérateur du
trimestre, et M. Alexandre de Cambon,
sous-modérateur. Ils n'étaient pas nom-
breux, car -l'Académie en voie de reconsti-
tution comptait à peine encore une vingtai-
ne de membres. Toutefois déjà, elle réunis-
sait certains fidèle* profondément dévoués :
Poitevin-Peitavi, Alexandre Jamme, doyen
de la Faculté de droit, et .son iils l'Abbé, le
sénateur Domeiuiier, le baron de Malaret,
le baron Alexandre de Gary, l'éminent ju-
risconsulte, M. Dralet, conservateur dos
eaux-et-forêts, M. d'Ayguesvive», M. Hoc-
quart, l'abbé Saint-Jean, le marquis d'Es-
couloubre, le marquis de Villeneuve, lei
marquis de Latresne, traducteur de Virgile
avant Delille et auteur dramatique, etc.
Derrière les Mainteneurs venaient deux
par deux également les littérateurs, les sa-
vants et les fonctionnaires publics « qui
avaient trouvé intéressant de prendre part
à cette cérémonie auguste et religieuse. » 1
Les cloches sonnaient solennellement. -
Quand on arriva à la Daurade, la nef était
comble. A peine restait-il le passage néces-
saire pour arriver au sanctuaire. Le jour-
nal du temps nous apprend « qu'un oi-ches-
tre nombreux exécute différents morceaux:
lugubres pendant la, messe. >» Cet orchestre 1
était dirigé par M.de Chavet-Gaujouse.dont-
un des ancêtres, Mainteueur, avait couron-
né Goudelin en 1609 !
Après l'absoute, la boîte contenant les-
restes du poète fut vérifiée. On constata que^
les sceaux qui y avaient été placés se trou-,'
vaient entiers. Elle fut déposée dans une.-
fosse qui avait été creusée dans un des bas-;
côtés, vis-à-vis le troisième pilier en en-
trant, au bas du mur qui sépare la chapelte
de l'Ange Gsadien, du côté de l'Evangile, •
de celle qui devait être consacrée plus tard
aux âmes du Purgatoire.
Sur cette foase, le carrelage fut rétabli*1-
On se proposait même de le remplacer per
une pierre sépulcrale. Mais on s'est con-
tenté de garnir le mur d'une plaque de
marbre gris surmontée d'nne plaque de
marbre noir, sur laquelle est graviée l'ins^
cription suivante :
Piorre ooDorw
inhumé lo XVI septembre -MDCXXIK
ilai- -* le cSottro des Grands-Cannes
ttt&ÊÊttt dans oette égllso
ipar les soins
do l'Afjdihnle des JOUX-FÏOT.-IUX
lo XIV JuiUot A1DCCCVIII
- Voilà comment, il y a. cent ans, Tou-
louse se souvint de Goudelin. Elle procura
à ses cendres un lieu de repos sacré, les
prières de l'Eglise, les chants liturgiques.
Ceci concordait, malgré tout, avec le carac-
tère du poète. Ne l'oublions pas. Ce joyem
compagnon qui sourit dans le marbre, à
côté d'une nymphe sans voiles et sous les
caresses du soleil, se ressentit toujours de
ses parentés religieuses, de ses études chez
les Jésuites. Ce rimeur bachique a com-
posé des Poesios debouciousos. Par de peti-
tes ratures timides, on peut essayer de 1«
laïciser. GeLa. n'empêche pas qu'il ait écrit'
dans ses admirables strophes sur la Pas-
sion :
niu. que moiiretfi per nous, ajats pletat i
Et tirais enta DOILS nrouii itmo -peca«1mu

Mai-ili Ii Juillet 190»
MIHIST8BS DES AWâinKS ÉIHAN«fenES
' Sur la proposition du ministre des affaires
Étrangères, siont promue ou nommés dans la
[légion d'honneur :
\n grade de «rand-croix, M. Jules Cambon,
ambassadeur a Merlin ; le gouvernement a
voulu, déclare-t-on, lui marquer ainsi sa sa-
tisfaction pour la fermeté courtoise avec la-
fliiello U défend à Berlin les Intérêts français.
Au grade de grand-oliicier, M. Bornpard,
ancien ambassadeur ù Sahit-Péters-bour«.
Au grade de commandeur, M. Louis Re-
nault, membre de l'institut, ministre plénipo
fentlaire bonoralrc, délégué a la conférence
Ue La Haye.
Au grade d'officier, MM. Lofa ivre, ministre
plénipotentiaire à la Havane; Godard-Decrais,
ministre plénipotentiaire ; Wiener, ministre
plénipotentiaire : Châtain, consul général ;
Bertrand, consul général à la Canèe ; Ha-
ginrd, consul général à, Shanghaï.,
l's.nni les chevaliers, .nous relevpns MM.
ftigoreau, consul ii Saint-Jepn-de-lerre-Neuve;
fîlaggiar, consul au Haïra r' ; Kdufi, 'consul" à
Mugador : do Gl-arcq, consul détaché à. Mo-
ïador -, René Pinon, ptil/lieiste français, dési-
ilant à l'étranger ; 1 lumen in, professeur de
littérature française à l'Université de Berlin.
H |1
VAapiillLVMf
JOURNAUX ANIIBLOC.VIîDS
Paris, 13 juillet.
De M. Jules Roche, dans la République fran-
çaise, à propos du 14 juillet :
« Nous avons inventé un moyen particuliè-
rement ingénieux et inattendu de célébrer
l'anniversaire de la prisé- de la Bastille, c'est
•le la reconstruire. La déclaration des droits ?
Qu'en reste-t-il ? Le peuple nui lit la Révolu-
lion de 1780, ce peuple d'électeurs aveugles
Chante la liberté et il se rue à la plus gros
ttère, à ha plus honteuse servitude qui ait
jamais écrasé les hcinwnes. Ah ! Français de
1908, flls des Français ctt> 1789, de 1830, de 1848
vous fêtez étrangement la prise de la Bas
ffiiië, vous la relevez en chantant de ses rui-
nes et vous la bâtissez cette fois si vaste, si
formidable, qu'elle deu'iendra la prison de
lout un peuple ».
Du Soleil .-.
« il semble que cette date du 14 juillet, qui
aoule-vait jadis tant de polémiques acerbes et
Et'apologies enthousiastes, ne répond plus au
sentiment -populaire et n'excite même plus la
curiosité publique. Lee citadins paraissent
plus préoccupés d'avoir à satisfaire aux exi-
lenoes du dieu Teiène que désireux de sacri-
fier au culte des « héros » de la Bastille. On
se demande même à quelle nécessité politi-
que, à quel progrès social peuvent bien répon-
. dre la .prise et la démolition d'un vieux monu-
ment dont on a abattu les murs, mais dont
on a conservé les idées de bon plaisir et de
- raison d'Etat qu'il était censé représenter et
symboliser ».
De M. Daiafosse, dans le Gaulois : •
« Moulai Haûd est le prétendant avéré d*
l'Allemagne. Sans doute, sa diplomatie, ne
le dit pas mais les journaux allemands par-
lent pour 'elle. Si grâce à notre imprévoyance
ou à notre timidité, Moulai Hafld parvenait
à S'Installer en maître au Maroc et à se faire
"reconnaître par les puissances européennes,
c'est l'Allemagne -qui régnerait an lui et par
lui C'est à l'AÛerauhgne qu'iraient toutes les
faveurs, toutes les entreprises, toutes les con-
cessions.
» Ce sont îles officiers allemands qui ins-
truiraient ses trompes, dss administrateurs
teHemands qui régenteraient soi
des diplcanutes allemands qui diri
politique. Le. France y perdrait de
seulement la fruit de ses ex 1
son . prestige, son
niéréts et son co
Afpsvs avoir été oritimiés assez vivement pur
CtuwnbPe, les crédits gbjppéimientaireB de
«nom rétexte pour faare évacuea
la salle par les eendaiTO* et le seul psprf-
sentant do Jlste Fcrran qui .avait été 00019
,lU Ceaue'voyaii.t, un électeur de Thô/wi, qui
était rentré pour voler, s'empare de 1 urne et
la jettt par la fenêtre, laissée ouverte. Mais
l'm-ne. butte contre lo drapeau .arboré sur le
balcon de la mairie et retombe sur le balcon,
où un gendarme s'en empare et la reporta
sur le bureau. , ,
La foule toujours compacte sur la place de
la mairie, pousse daa rri* divers et la gendar.
tre la dramatisation systén
vers. - »
di-
Les employés
Hi-e
Saîïaux ps.ri3iens
Paris, 13 juillet
trois réunions ont été tenues par les
grévistes à Auteuil, Austerlitz et Charenton.
Les délégués ont fait pari, à leurs camarades
des résultats de leur visite au directeur de la
Compagnie et ont proposé la continuation de
la lutte. Il a été convenu qu'on résisterait.
D'autre part,' la Compagnie semble ne- vou-
concesstoo.
loir
il' et.
Choisi pour- cette extorsion
assez sigaifleatif.
est -trneœoe
I
y
quatre grévistes, IX pi
Ce
tftxx ou vr
n-
dans
ère et
20, reîa
bud;:
tructions des hôtels d'am-
raîâoiis, jusqu'à j&us amuîie
i commission a exantiné' le
is de 1er de l'Etat,.
le rr<
i décerner à l'occasion ue 1 Lx-
orde-aux et de lExpoïition de
et de loi tardant à accorder des
dêcoratio-ris aux miditaiires des armées de terre
et /-n me-r qui OÎK pris part aux opérations au
Maîoc • le projet oe loi portant ewertore pb!iliir -3 J r-i e i r-l- Z.
Le M Juillet k, Qasa&tenoa
Casablanca, 13 juillet,
tent l'inforan-atio-n (suivant laquelle
:iz, venant de Rabat, assisterait à la
troupes françaises, qui aura lieu
demain à Casablanca, à' l'occasion, de la fête
du 14 juillet.
La fêle sera célébrée à Casablanca de la
façon suivante :
 lo. diff érence des années précédentes, c'est
le général d'Amado et non lé consul de
France qui représentera 1e gouvernement. Le
tttatoire de notre consulat, M. MaUpertuy, est
d'ailleurs, actneWémeirt ,en congé.
La reiuie des troupes SC-TU passée par le gé-
néral d'Aaiede, assisté du colonel coœman-
dant îe contingent espagnol. La légation de
France à Tanger sera représentée par M. De-
1arue de Beaumarchais, tàccrétoire d'ainibassa-
de, qui est parti pour Casablanca avec cet ob-
jet spécial.
Les deux sultans
Rabat, 13 juillet.
Le sultan -est, parti dimanche matin, à dix
heures, avec le inaghzen -po
I (Barat).
Non iplacés
Roctie, Pliaoïuéne,
Deux toMUeiMB et demie. Une tete.
Mniiie.l : c-,e;-nant 78: i*laees : Junon
(. I-,MHI 23 M. Vénitien 87.
Prix des Cwlrcs, 4,000 francs. 2,000
-mn - t impulsion, par Gulliver et Italie, .i M L.
TII'VVMIX (Hotubsl: 2. Sonnerie, a M. M. caui.iuu»
iV- : , - !- 3. B^sarabia, à M. Mtehel Eplirussi (Ch.
OI N«m'piaces ; Planerol-ll. Margarîte.
Une ceiu-to encolure. Uno Wtc.
CycliOsne
LE TOUR K IT.iNCE CTCLISTÏ
. Paris. 13 juiSIet.
Celte nuit sont partis do la .place ite «a C«^rd(
pour notdiaix. Dut de la pvemiore
ieute du Tour de France, la grande épreuve, c>cl s
te annueile orsaniaée par nolie co'^» 1 ^
Ouatre mille personnes attendaient place ue ra
CoS depuis 2 heures «lu matin, ^.«^^
concurrents «fui partent a 4 heures, -f* 0 *^**
cents coureurs parmi lesituels tous no» nieiiiieuis
routière "étalent lait inscrire. Us auront a couvrir
un parcours de 272 kilomêt.-e^^ ^ ^
Its :
iiia,
90
ïon »eôu 10» Novo, llo A Pottlor, l'je ouarpi«i, i3o
Ge"uil4e Cornet, îr* Léon Gcorget 1«e Gawlgou,
rte CruVlion lse Rinffeval; 19e Vanhouyaert. 5»
- Vtte ''le Vakolis, 9* BeUloi. 23e G. Flcury, *4e
-fembret, lo Uossigeol, 20e ,D^w.«e
28e Marcel KobCTt, 29e Lacot. 30e lMpnnt, 31e Cat
teV 320 Cane-pari 33é Brocco, 34c Gcorget, Cliiodl,
Snte Vnibouc, Narar, Sausst. Baort, Pardon.
iSujSier. 0#rter, I.aurontz, Quinidla, Trousseher,
f^SmStm «* arrivé à 2 h. 27 avec dix minutes
d'avance sur Je second. . . .
A l'arrivée les coureurs ne paraissaient pas. fati-
gués. A Cioa Heures, on no signalait pas d accident
^ïrès d'A-rras, TrouffiClier avait fait une chute et
Vêtait légèrement Blessé. O avait «lû par «1er, moyen
de fortune K-parer les avaries de sa machine.
SIAlOtt TATLOR BLESSÉ
Bordeaux, 13 Juillet.
Au cours (lu matc-li international itu'H disputait
cont-xî Poulain et Hourlier le negm Major Ta.vlor
a fait une chute par suite de crevaison d'u wper.eu,
alors qu'il était enplein emballage. Blessa essez
-rrièvement le majoj' ïaylor ne pourra aller demain
n er e à cheval' essaye de t auquel assistaient des per-
sonnalités politiques de la Gironde, de la Cira-
nte et de la Chdrcnte-lnîérieure.
Au dessert, lo sous-secrétaire d'Etat à Fin- .
érieur a affirmé sans rire qu'aucun gouver-
nement n'a doimé plus de satisfaction à l'a-
griculture que le régime actuel.
M. Maujan a eu ensuite le front d'annoncer
ses auditeurs que la République projette de
permettre aux travailleurs des champs -de con-
server et «l'accroître leur patrimoine par une,
éparfition plus équitable des charges.
A propos de cette question, M. Maujan
aborde tous les sujets, y compris celui de
l'œuvre scolaire, affirmant entre temps que le
régime actuel avait soulevé la petite pro-
priété terrienne. .
M. Viviani dans l'Zsi
Mont-médy, 13 juillet.
Hier ont eu lieu des fêtes mutualistes pré-
sidées par M. Viviani, à l'occasion de l'inau-
guration de l'Ecole professionnelle de gai>
çons. ,
Au banquet qui a suivi, MM. Hurnbert, sé-
nateur, Lefébure et Noc-1 Brun, députés, ont
successivement pris la parole.
Parlant à son tour, M. Viviani a déclaré
qu'il se réjouit d'être venu dans cette région
frontière, au patriotisme ardent. Il a exalté le
rôle de l'armée révolutionnaire «le 1793 et al-
•drmé que la France est et reste moralement
à la tète des nations.
Dans sa néroraison. le ministre socialtste a
célébré l'idée de patrie, indissoluble 'de l'idée
républicaine.
BULLETIN f
Du 13 juillet.
Il est tcxmibé 11 millimètres d'eau ii Toulouse.
' line zone do- basse pression couvre encore 1 Ouest
et le Nord de l'Ëanoï». lin minimum barométrirruc-
«3e. 7ô0 miOlimètres persiste sur la mer du A'ord. La
(pression s'est relevée fortement sur la Gascogne.
FJlie atteint 7ôû mi'iimètros à Biarritz.
I» vent est modéré ou assez l'oit des régions
Ouest sur nos côtes de la Manche et de l'Océan, est
assez fort entre Nord c-t Ouest dans le golfe du
Lion.
La mer est houleuse au Havre et à la pointe de
La CouDre peu agitée. Dans nos autres stations, des
orales accompagnés de lortes pluies ont éclate sur
toute, la France. 1
On a -recueilli 40 mill'imètret d'eau à Cette, 32 à
Calais. 23 â Toulon. 90 au Havre. 0 à Paris. Un fort
aDàisse-ment de tempéramre s'est produit dans tou-
tes nos régions.
Lo thormismètre marquait ce matin 7" a. Seydis-
jord, 14" à Nantes, 14' à Lyon, 10* à Paris 25" a
Pakinmo.
lin Franco des pluies sont encore .probables avec
tcimioérature voisine do la normale.
D2.t
57Jt
61.3
ot.r.
61.6
STATIONS tlîîïl',. ,Tiir»l. I ÉTAT D'J C!RI,
.. • L
Toulouse., i
l'U }-«-5i«l.
Pie-ea-Mi..
Perpii-nai.
Uorceaux.
20.8]O.N.O. f. t. n.
Sj.ulS .o. viol. bro.
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28.T K.S.K. 6. tenu
sl.o'O.s.O. m. uua
ail. n ta. «•
UraOh U veitL»
13.6 20.1
4.1 U.4
- 4.1
i;.2 no.*
15.1 «.7
raits pivers
Un duel
Paris, 13 juillet.
M. A. de Monzie, avooat ;i la Cour tl'apoo-1
de Paris, qui lut témoin dans le procès Hurn-
bert contre le Malin, s'étant iugé offensé par
un article paru dans le OU nias, sous la signa-
ture dé M. Pierre Mortier, une rencontre a été
décidée.
Elle a eu lieu hier matin, ù l'épée, dans
une salle privée.
Las conditions du combat étaient : reprises
de deux minutée, corps à corps interdits,
chemise molle et gants do ville.
Il y a eu vingt-cinq reprises, qui n'ont pas
donné de résultat. La suite de la rencontre a
été renvoyée à ce matin
deuxième ren mt
Paris. 13 juillet,
entre MM. de Mon-
>p;pel, et Mortier, ré-
li avait été décidée
eu lieu
IS REPUBLIQUES kMMl
Au Guatemala
Ur
New-York, 13 jutttet.
Hégramnae do Teguctotoa, capitale du
«Cna'cur.
il demis.
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„_ prônant avant dîner 'CJ3\r ou I>1£ÎÏT3C
Coini'oaltion exclusivement végétal»,
Hardi 14 J..illci 1908
a, J» ,^i ».;a.-BinnaM
De.-
ATÏSYROH
Distinctions liv.i-.. .!!«)«:»
médailles d'honneur ont été accordées
»Jx"ouvi>' r.. ci employés dont les noms sui-
vent ;
M. Eloi Alzac, terrassier à la Société ano-
nyme*1 1 Coiiuiieutry, Fourchunibiiult, Decaze-
&jUe, -l DecazevlUe.
Mnie Marlc-I J auliiie Alazurd, ouvrière à la
«oclété anonyme do Comiuentry, Fourdium-
jjault, DecazevlUe, à. Cantagrel.
M. Pierre-Ambrolse Ambroise, boiseur à lû
pocl >é anonyme île Connnentry, Fourcham-
jjault, Deeazeville, à Mirarnont.
M, Fronçôls Aucoiituner, ouvrier mineur à,
la S;-, léjé anonyme de Commentry, Fourchant-
JjaUlt, Deeazeville, à IlulIlO.
M. Antoine lîelmond, chef de Irain à la Com-
ipagnie des Chemins de fer d'Orléans, ù Capde-
nac.
Muje Anne-Marie-Julio Boissonnade, em
jnlOyée à la Société des aciéries de France, ù,
Aubin.
M. Etie-Marccllin, comptable à la Société
anonyme de Commeafty, Fourehambauit, De-
cazevlUe, à Deeazeville.
M. Julien-Casimir Bories, boiseur à la So-
ciété anonyme de Curnmeutry, Fourchant
bauli, Deeazeville. à Combes.
M.- Pierre-Jean Bouissou, garde-frein re-
traité île la Compagnie du chemin de fer d'Or
leans, à Capdûnac.
M.' 'ftïéophile Bouscayrol, chef de brigade
retraité de la Compagnie) du chemin de- fer
û'Oriéan ;, a s a Mes-la-Sourco.
Mme P. séphine-Virginie lirai, ouvrière à la
Société anonyme de Commentry, Fourcham
bault, Deeazeville, à Deeazeville.
M. Joseph-Philippe Braudalac, machiniste à
ilo Société des aciéries de France, à Aubin.
M. Ernest-Achille Cabrol, employé à la So-
ciété des aciéries de France, à Aubin.
M. Henri-Jean Cahors, manœuvre à la So
oiété des -aciéries de France, à Aubin.
M. -i: an-Baptiste- Cayssiul, ouvrier mineur à
la Société anonyme de Commentry, Four-
chambault, Deeazeville, à la Bueulhe.
M. Pie.rre-Amous Clergue, machiniste à la
'Société anonyme de Commentry, Fourcham-
bault, Deeazeville, à Deeazeville.
M. Louis-Firmin Combats, manœuvre à la
SoCiété anonyme de Commentry, Fourchant
ibault, Deeazeville, à. la Forézie.
M. Jean-François Cousy, manœuvre à la-
Société des aciéries de France, à Aubin.
M. François-Louis Crassous, chauffeur à la
Ci mpagnie des chemins de fer du Midi, à
ilournemire.
M. Henry-Adolphe Crestes, terrassier à la
. Société anonyme de Commentry, Fourcham-
bault DecazevllLe, à Deeazeville.
\np line-Baptiste Dalbin, cantonnier à la
agnio des chemins de fer du Midi à
ozier.
Joseph Drulhes, homme d'équipe à la
icnie du chemin de fer d'Orléans, à
Des diplômes d'honneur et des médailles
d'argent ont été accordés aux sapeUrs-pom-
picrsdont les noms suivent :
M. Jean-Guillaume Bessodes, lieutenant à la
Subdivision d'Espalion.
M. François-Lucien Combacau. sergent à la
BuBdivisinn d'Espalion.
CRAHSAC. — Au vélodrome. — Aujourd'hui
mardi aura, lieu l'inauguration du véloda-oime
de On-nsac. Piste 250 mètres, cimentée, avec
des virpees relèves, permettant des vitesses
de SO kiiemêtres à l'heure. Deux prix de pla-
ces : 50 centimes sur le pourtour et 75 cenii--
mes à l'inr'érieur.
. Ptroyjunixne d*6 courses.— Première course,
•ohativ-iornat de vitesse, 2,000 mètres, réservée
.-m v n - i Lres de l'U. V. C, diplômes, 50 fr.
prix eu esipéces.
Deuxième course, grande Course internatio-
nale, G tous de piste. 1er prix : 100 fr.; 2° prix,
tfiO iv.\ 3 e prix, So francs.
Troisième course, deuxième internationale
' ^consolation.!, 4' tours de piste, 1,000 mètres.
1er prix, :io francs ; deuxième prix, 20 francs.
Quatrième course, Course de motos,20 tours
•de piste. Les prix seront amiondés ultérieure-
A 3 heure;., hôtel Albagnac, distribution des
prix, départ du fceïïcn « Le Patrie"».
Bicyclettes. — MM. RCy, de Cua ; Brivet, de
DotaievK-? ; Charles Bories, de Toulouse ;
Cousteau, de MouilBubon ; BondeSieo", de Pa-
. ris; DeyéciG, de Montaufean; Pmégnac-, d'Agen;
'Rettich, de Paris ; Drullies, de Rodez; Delord,
Motccyic5.et*es. — MM. Subra et Trouilles,
ffAtbi ; Dufoc.r, de Toulouse ; Lafolx ot Dé-
toure, de Cransac.
Il est à pnevoiir qu'à l'heure ou paraîtront
ces liants d'autres coureurs étrangers se se-
.ront tait inscrire.
I a orcl.-eïtné composé des meilleurs éW-
mon-tis de la muique de Campagnac se fera
enteruùrc petndeut toute la durée des courses.
«Leaprix seront intégralement payés à l'hôtel.
Pour .éviter f'cncomblrcment à l'entrée du
vélodrome, on est prié de prendre les places
M'avance soit chez M. La ton, cycles, Oransac,
ou chez M. Aillognac.
FIRMV. — Accident — Dans la matinée de
moiporcdi 8 juillet, le sieur Cos-tes, de Finny,
collaborait comme d'habitude au décharge-
ment des wagonnets de crassier dont, on coni-
fclle l'abânie de l'ancien ne découverte.
Soudain, le pied lui manqua et le voilà qui
toufait quelques mètres en bas.
Une fonte érafluro à un jambe a nécessité
une consull-taticm médicale.
t>uo!qur.s jours de repos et des compresses
aaionetisement renouvelées suffiront à tout
guerlT.
SALLES-COU RSA TIERS. - Vol. — Le 5 juil-
let, 'e sieur Caville (Baptiste), fermier à Sai-
les-Coi,itbatleTS, rentrant chez lui, s'aperçut
que des ma ira item» s'étaient introduits riiez
toi, avaient fouil-V- ume armoire ptf-i-:-éc dans
**> ">" ime et s'étaiant emparés d'une sonnne
de 2(10 traînes qui se ttouvnit dans une boite
Cl1 l- r, Hier u.ne étagère.
.Le. videurs aviiiont rcwiiecté une autre som-
me (lie ico Drames que ren reimie il la même
Aucune effraction n'a été relevée. Les vo-
leurs avaient trouvé in otef de la maison oa-
«I K-C dams un sei.-.boir voisin
(toi croit que les mmbrioleurs Mtdent pa.r-
, ftutenient au courant des habitudes de la mai-
VIVIEZ. - Quête tiu Dénier du culte. - La
''i",',' l'.' 1 ,'' 1 ''" ct * t *' îetM«*e pour plu
d . i, n.',v,^ va , f "".nenrer cette semaine
de as la parolase de vivi'« » In tribune;
nous imprimions l'incident ù VOfffdei :
« y. Re, fonce. ..l'ai demandé la parole
mv L'àrUcla 19 pour .signaler quelques in-
fnctiom» '»"•'> prescriptions de cet urtiele.
Nous rappelons, tous les ans, dans la loi
des contributions,qu'il n'est pas dérogé aux
lois en vigueur, et notamment à la loi mu-
nicipale du 5 avril 1884. Or, les préfets el
les directeurs des contributions directes ne
se gênent pas pour méconnaître cette pres-
cription légale. C'ait ainsi qu'à Toulouse
on a inscrit cette année, au rôle, 3 centimes
64 destinés à des emprunts de Ironie cl qua-
rante ans el qui n'auraient dû être mis en
recouvrement qu'après un décret rendu en
eottseil d'Etat. L'article iil! de la loi muni-
cipale de 1884 établit formellement eelto
obligation du décret rendu en conseil d'Etat
pour les centimes ù percevoir pendant plus
de Irente ans.
» Un grand nombre, de eiutfribuablcs, s'a-
brita ut derrière les preser i pi ionsJégal es de
garantie que nous votons ici tous les ans,
se refusent à payer ces centimes...
J> M. Massabuau. — Ils ont raison.
» M. licdoucc. — Ils ont raison, en effet.
» Je demande à M. le Ministre des finan-
ces de ne pas laisser se prolonger cette si-
tuation pénible pour le Trésor et pour les
contribuables, de faire rectifier le rolo de
la commune de Toulouse et de ne, pas per-
mettre que les dirocteurs des contributions
directes et les préfets prennent sur eux
de méconnaître les dispositions formelles
de la loi-
» M. le président. — La parole est h M.
le ministre des finances.
» M. le ministre des finances. — J'ai
beaucoup de peine à comprendre, comment
un fait comme celui que signale M. Bedon-
ce a pu se produire. Il est clair que ni le
préfet, ni le directeur des contributions di-
rectes, n'ont qualité et autorité pour exiger
le recouvrement d'impôts qui ne sont pas
légalement établis. S'ils l'ont fait et si les
contribuables consentent à payer dans de
pareilles conditions, c'est qu'ils sont vrai-
ment bien accommodants. »
Le ministre des finances assène le coup
de massue .sur le préfet,
Il ajoute : ci QHC les contribuables récla-
ment devant les tribunaux ! » Pardon !
Ceci est un déni de justice.
Quand il est avéré qu'un impôt est mis
en recouvrement .sans titre légal, l'admi-
nistration doit redresser l'erreur qui porte
préjudice au contribuable.
Le dommages est d'autant plus grand que
l'impôt est mathématiquement anticipé. En
effet, l'emprunt qu'il doit gager a été au-
torisé ces jours-ci seulement ; il n'est pas
contracté. En admettant que les intérêts
-se paient par semestre, nous n'aurons pas
d'échéance en 1908;- Le gage n'est nécessai-
re que pour 1909. Par suite, les contribua-
bles ne doivent pas être contraints en 1908
pour une dépense de 1909. Avec les dépen-
ses de l'année courante, nous sommes suffi-
sauitnent écrasés. H. DE R.
Le Cinquantenaire de Lourdes
Comme on le sait, lo cinquantenaire de la
dernière apparition de -la Vierge à Bernadet
te doit être célébré à la Grotte de Massa-
bialile, jeudi 16 juillet à 0 heures du soir, par
une messe solennelle en vertu d'un privilège
sans précédent accordé par le Souverain-Pon-
tife.
En union avec les pèlerins de Lourdes, à
la basilique Sainl-sernin, jeudi, à 6 heures du
soir, cérémonie solennelle.
A Saint-Extipèrc, cérémonie à 6 heures du
soir.
A l'église de l'Immaailée-Conception, réci-
tation du Bosaire et Salut solennel.
A Saint-Jrcônie, à 5 h. i. Salut.
A l'Oratoire Noire-Dame de Nazareth, à 5
heures, prières en union avec les prières de
Lourdes,- Salut solennel.
M. le Chanoine Valentin
M. le chanoine Valentin, doyen de la Fa-
culté libre des lettres à l'Institut catholique,
doit donner, au cours de ce mois, trois retrai-
tes au clergé du diocèse de Vanues, et. à son
retour de Bretagne, deux retraites ecclésiasti-
ques à Angoulèine.
mima les et ménager^.T*^' mimu'ime*
M. Martin, higéii.iiruir, l(i, place des Cnirmes.
nous iiiloninc que te « S-aïuto-hn, |. -, „,, lj
mervelilileu-x appm.reill ,pu i,,,,,'lionne du Refr
tauramt de L'ExiposItion, tramsfo.] ue- i
quel, ent en une eau absolument inoff. n avt
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Feuilleton du 14 juillet 1908
Fiite île la
PAR LE
Commanda»! DRIANT
[Capitaine Danrif)
CHAPITRE V
Dans l'Ecluse
r A moins que, dans tous les autres compartimente
envahis par la mer, les globes
lumineux ne continuassent à brûler
dans l'eau : constitués à bord des sousmarins
par du verre relalivement épais,
peu échauffes par l'incandescence du
platine, ces ampoules avaient pu résister
h l'invasion de, l'eau. Dans ce cas, ils abaofbaient
le plue, clair de l'approvisionneruemt
ur ,,ien se n,ariîr sans intermédiares
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Les plus vastes du Midi
— Et tu as bien supporté l'épreuve ?
— Moi, oui.
— Alors, ouvre vite.
Le quartier-maître eut un instant d'hésitation.
— Il faut d'abord fermer hermétiquement
la porte... Seulement, avez-vous
bien réfléchi, capitaine ? Restez-vous
avec moi ?
— Pourquoi pas ?
— Parce que, s'il faut aller cette fois
jusqu'à 5, il y a des tempéraments, ceux
qui ont des maladies de cœur par exemple,
qui ne peuvent supporter ça...
— J'ai le cœur solide.../ et puis, si je
reste dans le puits pendant que tu seras
dans l'écluse, je ne saurai pas ce que tu
deviens.
— Si, parce qu'il y a là dans la porte
un gros verre que vous n'avez oas remarqué
: tenez, le voilà ; grâce à lui, voua
pourrez suivre du dehors tout ce qui se
passera dans l'écluse.
Il me nrontrait, solidement enchâssé
dans l'épaisseur de l'acier, un petit hublot
de verre très épais, de 4 à 5 centimètres
de diamètre.
—- Que sert de voie, si on ne peut porter
secours à ceux qui y tomberaient sans
connaissance ?
— On le petit : du dehors, l'officier qui
surveillo le service des scaphandriers
peut tourner un robinet spécial et faire
baisrer la pression dans l'écluse. Je vais
vous le montrer : si vous me voyez tomber,
vous donnerez un tour de manivelle.
J'eus à mon tour un moment d'hésitation
: évidemment, je pouvais gêner
Yvoimec on pestant près de lui. Si je défaiiiaus
il était obligé d'arrêter et ne
pourrai i, pousser la pression aussi loin
qu'il lo faudr.til.
Dos lors» le tampon no s'ouvrirait
ENTRÉE LIBRE
11
point, et cette deuxième chance de saiut
nous échapperait comme la première.
Mais nous séparer me paraissait: impossible.
J'avais le sentiment très net de mon
impuissance, si j'abandonnais pour un
instant seulement le quartier-maître.
Dans cet organisme si complexe du
navire amphibie, il avait sa part d'organes
à faire mouvoir ; il les connaissait et
il se trouvait que ces organes étaient
ceux du milieu où nous étions enfermes.
-Moi, je n'y connaissais rien.
A cet instant, il m'apparut comme le
maître du bord et il l'était bien de par les
règlements, étant le seul survivant de
l'équipage.
rant
moy
Moi, je n'étais qu'un passager igno-
de tout, ignorant surtout des
de saiut qui étaient peut-être à
— Ue n est qu une première expérience,
fit Yvonnec en voyant mon hésitation
; nous verrons si les conduites d'air
comprimé fonctionnent bien, si les manomètres
obéissent : quand j'aurai vu
le puits ouvert, je le rcl'ermeiai et nous
recommencerons pour être ensemble et
fuir ensemble.
C'était évidemment la raison qui parlait
par sa bouche. Mais H allait y avoir
un moment pendant lequel nous serions
séparés d'une façon irrémédiable : et je
ne pouvais me faire à celte idée.
La crainte vague qu'un accident, une
complication due à la grande- profondeut'OU
nous étions immergés et qui rendrait
impossible le jeu de certaines valves,
n'eu formât pour toujours Yvonnec
dans ce réduit d'où je serais incapable
de le faire sertir, le besoin de le voir, de
lo sentir près de moi, tout cela m'empocha,
de l'écouter.
Ne valait-il pas mieux, dalUeur*?, que
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je prisse part à cette première expérience
pour habituer mes poumons et mes
ai tères a 1 énorme pression ?
~- J'ai le cœur et la poitrine solides,
Yvonnec, declarai-jo de nouveau. Je
reste avec toi.
ferme A la V peiî: d :' eSl ' f** *
Il venait de serrer l'un des tenons de
fermeture, lorsque je l'arrêtai, assailli
de réflexions sinistrés,
— Dis-moi, Yvonnec, quand.il y aura
une forte pression ici. ri sera impossible
de rouvrir cette porto ?
~ Bien sûr.
-~ Nous courons donc le risque d'y êtro
£= etdo„^ MPo,,wil,
£aUait-iI, en pïéyi&ion de cette redoutable
(;M;
éventualité, renoncera la cha'ta'
Oui, voilà l'autre rebinct pour ca
Il me montrait une autre manomètre
près duquel se trouvait une petite -e n
en cuivre. Sur la paroi, peinte en g ,
clair, des floches rouges surmontées dès
mots « ouvert, fermé », indiquaient «la ns
quel sens elle devai l être manipuléc
— Je vois bien ; mais cet air où est-il
envoyé '?
--Ah A, je n'en sais rien, capitaine.
La question était capilalo, pnniln.il
Si cet air, en sortant, de rèrlusp,, était
Chassé hors du navire, les valves do sortie
seraient, évidemment bloquées „ ; ,r
leau, étant donnée l'énormo pression
quelle exerçai! sur nous et l'air couiovimé,
une fois entré dans l'écluse n'en
pourrait plus être expulsé,
Colfc considération avait dù .'miencr
lee constructeurs à évacuer l'air dans des
compartiments lets plus vastes, afin rie
n'y faire monter la pn**.ion an'inaensi-
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
blement, sans incommoder l'équipage
« Mais si ces compartiments étaient
cux-mômes remplis d'eau ? »
Là était la question inquiétante à l'exirême
car on reiomba.it alors dans le cas
pmeedent ; les valves ne fonctionnaient
Plus, 1 air comprimé restait dans l'éduse
Son y enfermés sans remis-
^°^J* 8 î!*fi9n9 F Plcment de prison,
avec cette aggravation que plongés
oant u n °: a , t , m °«P hùre à haute pression
dans.laquelle l'air ne se renouvellerait
f^|"^ nous n y Pourrions vivre long-
a 1 imiqtm chance qui nous reslml dè
voir le puils s'ouvrir eî k, ,,„„„„ , ,
Uon avec, la, mer obtenue ? ^
Non, mille l'ois non !
Et ce fut, aussi l'avis du quartier-mal.
tiW^qui j expliquai mes anxiété!
— Sftulemait, ajoutai- je, je vais aller
cberchec nos provisions ,rJ^t-£ÏÏ
,. ?Uôj;insfm'
llanle-mtmgcr que nous
dévorerions
d
hou
peut-être lui-même «nsnito (
nous.rirait plus rien, ^SlllZ
M"c lo cuir ,iurnl calmer la faim "d,'';,',','"
ijnelessnldnf.de Ma ,'.„„ ;
long la résistance e
Je
Suffî iSffî* ^
i m
.mrs
vrir irtc'LÏÏr 1 r r «»mniandail d'où- 1
lournant légèrement, o robinet de nres-
JHHS^i li n T dirait, ompUsj
^n iltut do prime abord qu'il ne dût*<
nxlu.ro en nous que de le,.:* r. \v,>uU(Z$
puisque les pressions intérieures el extérieures
aursi supportées s'équilibraiont.1
Le quartier-inailro s'assura do noui
vwa que les tenons de fermeture do 1«|
. . i l "'' , r' ,IC, î ,,s, ' riVj *" ^"c pt.inl.er dovanl le numomèfredont l ai-
S«! ' se , ""Plaçait insensiblement d'U ,
zéro vers la droilé.
Une atmosphère, dit-il, au l, Uul iU
quelques minutes,
; ; .Kl "uiinl ..nul, ajmita-tri] en tt*
'nant le rubin. I .1,- M , T i( ,„ Ull „„ s s l
PJJre système d'évacuation fonctioniH
Il tourna In roue de cuivre

LE NUMERO 5CENTIMES
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„„_, ** Annonce* «t Réolamos «ont reines dans i
o» Bureaux, ro» iioajjeÎRluo. 25. A Toulouse, et QUOI ton» na& Correspondant»»
Mardi 14 Juillet 1908. - 18* Année - N° 5,731
urne n«^.mH^.»mmmÊËÊÊÊmamamUMim!Xmmmm
bion plus roide. Le ministre Ruau ge dé-
clarant hors d'état de répondre aux ques-
tions du chef de nos armées.a délégué un
inspecteur général de l'agriculture à
l'effet de le renseigner sur l'époque des
grands travaux des champs !1
Et si, comme il est infiniment proba-
ble, cet inspecteur général se déclare, à
son tour, non moins ignorant de nos
mœurs rurales que ne pourraient l'être
des naturels du Spitzberg ou du Congo,
le 27 juillet sera depuis longtemps passe
et nos réservistes auront déjà terminé
leurs vingt-huit jours quand les rapports
des professeurs départementaux par-
viendront enfin à l'inspecteur général.
A la, vitesse qui préside généralement
aux transmissions de dossiers d'une ad-
ministration à l'autre, on peut espérer
que le ministre de l'agriculture sera suf-
fisamment documenté vers la fin de sep-
tembre. Et à la rentrée des Chambres,
c'est-à-dire au mois d'octobre, le minis-
Des perquisitions ont été opérées à Nantes I tre de la guerre, triomphant, pourra ré
BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEYD
Les Faits du Jout
Lo décret de clôture de la session parlemen-
taire a été lu hier matin à la Chambre et au
Sénat.
Nous donnons plus loin les promotions dans
la Légion d'honneur pour les ministères de la
justice et des affaires étrangères. M. Cambon,
ambast&deur de Franco à Berlin, est promu
giausi ,H>) des maïs, iravail oxlronio-
''', u Wmt ot nw-s ,i raison de*
Huau, disons-nous, qui r.- t ou doit
IM io a u mur,,, .!, do toute ces choses- ; M.
M il QUl Csl "ibiisliv de l'agriculture ;
T? JL,ui py! dcpulc de Balnt-Gtto-
"' }: : M. Ruai, a . „\| M,ndii à M. Pu-quart,
1,0 ••;u ail. |MS a ,j| H.|l|. ép

"Mardi 14 Juillet irOS
MiNisïÈius ans VFAini:s ÉTn*NcfcnE8
Sur la proposition du ministre d«s affaires
étrangères, sont promus ou nommés dans la
lésion d'honneur :
Au griuto de «rend-croix, M. Iules Cambon,
toml>aii«adeur à Berlin ; le gouvernement a
voulu, déclarc-t-on, lui marquer ainsi sa sa-
tisfaction pour la fermeté courtoise avec la-
quelle il défend à Berlin les intérêts français.
Au grade de grand-officier, M. Bornpard,
ancien ambassadeur a Saint-Pétersbourg.
Au grade de commandeur. M. Louis Rc-
iimil, membre de l'Institut, ministre plénipo-
tentiaire honoraire, délégué à la conférence
de La Haye.
Au grade d'officier, MM. Lefaivre, ministre
plénipotentiaire a la Havane; Godard-Decrais,
ministre plénipotentiaire ; Wiener, ministre
(plénipotentiaire ; Châtain, consul général ;
Bertrand, consul général à la Camée ; Ha-
gard, consul général à Shanghaï.
Parmi les chevaliers, nous relevons MM.
Btgoroau, consul à Saint-Jcan-de-Tcrre-Neuve;
Naggiar, consul au Harrar ; Kouri, consul à
Mo: ador : de Clercq, consul détaché à Mo-
gador ; René Plnon, publ.iciste français, iré-
dant à l'étranger ; Hugueriin, professeur de
littérature française à l'Université de Berlin.
ïmm JOURNAUX ANTIBLOCARDS
Paris, 13 juillet.
De M. Jules Boche, dans la République Iran.'
çaisc, à propos du 14 juillet :
« -Nous avons inventé un moyen particuliè-
rement ingénieux et inattendu de célébrer
l'anniversaire de la prise de la Bastille, c'est
de la reconstruire. La déclaration des droits Y
Qu'en res'tc-t-il 7 Le peuple qui fit la Révolu-
tion de 178'J, ce peuple d'électeurs aveugles,
chante la liberté et il se rue à la plus gros-
sière, à la plus honteuse servitude qui ait
jamais écrasé les hommes. Ah ! Français de
1908, fils des Français do 1789, de 1830, de 1848.
vous fêtez étrangement la prise de la Bas-
tille, vous la relevez en chantant de ses rui-
nes et vous la bâtissez cette fois si vaste, si
formidable, qu'elle dewiondra la prison de
tout un peuple ».
Du Soleil : .
« Il semble que cette dorfe du 14 juillet, qui
soulevait jadis tant de polémiques acerbes et
d'apologies enthousiastes, ne rétonde plus au
sentiment populaire et n'excite même plus la
curiosité publique. Les citadins paraissent
plus préoccupés d'avoir à satisfaire aux exi-
gences du dieu Terme que désireux de sacri-
fier au culte des « héros » de la Bastille. On
•se demande même S. quelle nécessité politi-
que, à quel progrès social peuvent bien répon-
dre la pris» et la -démolition d'un vieux monu-
ment dont on a abattu les murs, mais dont
on a conservé les idées de bon plaisir et de
raison d'Etat qu'il était censé représenter et
Symboliser ».
De M. Dalafosse. dans te Gaulois
« Moulai Ha-fid est le prétendant avéré de
l'Allemagne. Sans doute, sa diplomatie ne
le dit pas, mais les journaux allemands par-
lent pour elle. Si grâce à notre imprévoyance
ou à notre timidité, Moulai Haficl parvenait
à s'installer en maître au Maroc et à se faire
' reconnaître par les puissances européennes
c'est l'Allemagne qui régnerait en lui et par
lui. C'est à l'Allemagne qu'iraient toutes les
faveurs, toutes les entreprises, toutes les con-
cessions.
» Ce sont des officiers allemands qui ins-
- trairaient ses troupes, des administrateurs
_—allemands qui régenteraient son niaghzen,
des diplomates allemands qui dirigeraient sa
politique. La France y perdrait du coup, non
seulement le fruit de ses expéditions mili-
taires, mais son prestige, son Influence, ses
droits, ses -intérêts et son commerce, n en
résulte que nous ne pourrons quitter le Maroc
avant le renversement de Moulai Hafid
la Chambre, las crédits supipHémentaires de
«nom dégiartonient l'ont été, ici, de nouveau,
par- la comntfesion des finances.
Les demandes do crédite ne pouvaient ce-
peodain t être présentées lors de i'étnbl issemenl
du bmlget do 1908 : nous ne pouvions prévoir,
a cette époque l'enlèvement de l'épave de
Vléna. l'installation de la télégraphie sans fil
sur un grand nombre de navires ; enfin, pont
les approvisionnements en poudre et en obus,
les crédits sollicités n'ont donc qu'un carac-
tère de dépenses additionnelles.
Sous ces réserves, je suas disposé à tenir
compte des conseils qiie le rapporteur général
a donnés aux ohefs de départements ministé-
riels.
M. Poincaré. — On n'arrivera a un résultat
qu au moyen d'une réorganisation du con-
trôle des dépenses publiques et d'une forte
centralisation de ce service dans les mains
du ministre des financée.
M. Thomson. — si l'inspecteur dont nous
venons de parier a trouvé des obstacles dans
sa mission, il aurait dû s'adresser à moi ; je
las aurais levés à l'instant.
M. .Poincaré a raison de réclamer un ren-
forcement du contrôle des dépenses engagées;
3a solution est difficile. Mais le gouvernement
la recherche et s'est déjà 'livré, en conseil,
à l'étude d'Un texte.
Le vote
Les différentes dispositions du projet de loi
sont adoptées.
L'ensemble est adopté à l'unanimité.
Le Sénat adopte ensuite un. projet de loi
portant ouverture d'un crédit supplémentaire
pour le service des pensions civiles.
Le Sénat adopte également le projet relatif
aux quatre contributions, le projet concer-
nant les fonds de subvention -à répartir entre
les déparlements.
M. Briand, garde des sceaux, donne lecture
du décret de clôture de la session ordinaire
de 1908.
La session est close.
La séance est levée à 11 heures 45,
Paris, 13 juillet.
La séance -est ouverte à 11 heures, sons la
présidence de M. Buisson.
M. Douoner, rapporteur générai du budget,
monte à lu tribune pour donner lecture de
son rapport sur les modifications apportées
par lie Sénat au projet de crédits.
L'article peetaker, modifié selon les conclu-
sions diu rapporteur, est adopté à mains le-
vées.,
L'ensemble du projet est adopté par 476
voix contre 44.
Le président du conseil a la. parole pour
un© communication du gouvernement. (Mou-
vement.)
M. Clemenceau monte à la tribune, l'air
guilleret, un papier à la main.
Cris. — Ah ! ah !
M. Wilm. — Enfin seul I (Rires.)
M. Clemenceau donne lecture du décret du
président de la République déclarant close la
session ordinaire de 1908 de la Chambre des
députés et du Sénat.
Le président. — Acte est donné de cette com-
munication. Le décret sera inséré au pirocès-
vorbal et déposé aux archives.
Cris socialistes. — Allez dire à vos électeurs
que vous n'avez encore rien fait. » (Bruit.'
La salle se vide rapidement dans un bour-
donnement joyeux.
La séance est levée à 11 h. 45.
Depot;; ta farnioture de leur couvent, eà T", ' :M ,T- ' , ' 000 "•»»
bes; Relg, a Perpignan; Tocobio, à Montauban-
Abadte a Toulouse; Cabanes, à Foix- Ortet à Tou-
louse, Jammcs, à Carcassonne; Rivière à Foix- Ca-
zalas, à Tarbee; Molinier. a Carcassonne: Del'mas
à Rodez; Sabatier, à Perpignan; Laparro à Foix :
Larrieu, a Montauban; Loustalot, a Tarbes- Jauze'
i Foix.
LA LUTTE VITaCOLE
Les ouvriers viticotes
Montpellier 13 iuillet
Un mouvement important se dessine demiis
•freux mois panai les ouvriers agricoles sut-
tout dans l'arrondissennent de BéziSrS' '\7*
ouvriers ont tenu mvarsos réunions et ont ré
seflu, on 1 a deja dut, de présenter aux proprié-
taires un ultumatium exigeant deux flïïï S,
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,„.[..• tlaruriUi avec Al. Louis Doat, soe.ro taire gftnè-
,j do la Ci»raii*utriile des conduites d'eau, a l.ltge
jille oanieiw it la nuo de M. Paul Giirdeua, ma.
irai uéiulssl•'> ,eur à la Société anonyme, des hauts-four-
geaux, forges et aciéries du Saut-du-Tarn, à
fcaint-Juéry.
-M. Paul-François Sicre. chef cantonnier h la
Lomçiaelil>as), par rOrplvéon ; 4. Sigwrd, siélection
sUcycr) : 5. 1/0 Beau Danube bleu, 'valse
tihanfee- (Str-nusvsl, par |' Mionx. il 7 h. 1,2 ; de Doiucns. à J Charles Serres. Jacques VVW.ker
H h. 2 ; nie Ca,pondti, n s h. S ; de Klout'e,
la subdivision rie
4 tl-ltUfllIC!
HT IM;O4I,
COJICOUT* ^ricolo do Le. i«nan
ours de fniM-itioua-H. — Le coitoonm u-
l.uii lii -ui;., i |;.wi i:-( :»ii.y,'w* lVjaite ou
« h. 17; de 'l'rèfx'f, à H h. «6 : «te Cnrcissoniie.
ti 'H h. ;«; de Bram, à 9 h. 12 ; de (iisMimn-
nary. è ti h. SS ; de ToudOuee, à n h. ;>o ; arn-
V\êc à I/Ourdos à C 'h.30.
CrAvo on perspective. - An cours ,1 une ré-
union, tenue diiivanelw soir, les ouvriers olinr-
ie.!.M es '..vtriliqueis de Narluomie, nu nombre de
lin environ, ojit d«n-uie do se mettre en grève
,|,,i-u.s le cas on leurs patrons n'.nlh. iej aient
ixis d'ici à inerrredi pn>i'hnln, 15 juillet, a
iéuis r«>ve«idictatiro do Sainl
tons : Forran. litstituteua- à Âtipet (Hauto-G.'i-
jjonne) ; DnJ*rdiin, profe.tsicor au collège (le
CojKbmi ; OuviguMv-wi, sHMin-it-nr»' di'iMMtiéntie à
Tart>ea ; ««uilhein. piH»fs famdles PEYBE, BOQUES. DOUARBFJ
FONS.\GBlVES, MAS, C LAVERIE, DUFFAUT,
et LEBON ont l'honneur de faire part à leurs 1
amis et- connaissances de la perte douloureuse
qu'elles viennent de taire en la -personne do'
Madame veuve Antoinette DURAND
Née PEVRE
décédéo le 13 juillet 1908, munie des sacre-,
monts de l'Eglise, et les prient d assister au»
obsèques qui auront lieu lo mardi U juiliea,
1903, sur la paroisse Saiiit-Jérûine, a 10 heures
.^convoi partira de la maison mortuaire';
rue du Musée, 11. . . '
Les personnes qui, par erreur ou omission,,
n'auraient pas re«.:u de lettres de faire part,
sont priées de considérer le présent avis com-
me en tenant lieu. |
MARCHE DE LA VILLETTE
Du 13 juillet. ;
Amenés, S.716 ; vendus, -55, i M, 1 50,
Boeufs. —
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Amenées, 1,130 ; vendues, 914 ;
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1 50.
Moutons,
'i, 1 «i.
Porcs. —
1 65.
peaux. —
Amenés, 17.C08 ; vendus, 13,008
1 65.
1 30J
1 704
2 20.
VraenéS, 3,468 ; vendus,
DcmUaitic, 3 i 4 ; tt
MARCHE DE BORDI
3,408 ; 1 75, 1 70,
ês, 1 00 à 3. '
13 juillet. j
niAi — Cours plus ferme». On ruto par 100 KltoSl]
ml? du pays *l W« Uu Mit» de 17 23 a 17 50'
'''JJSÎw 6 "-" Calme» On cote : farines rte première»
a ..1» ; Bretagne »•
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envahis par la mer, les glo- pourrez suivre du dehors tout ce qui se -r: ^0 ntost qu'une première expérien-
de pouvoir lo
bes lumineux ne continuassent à brûler passera dans l'écluse.
ce, fit Yvonnec en voyant mon hésita-
, voua
dans l'eau : constitués à bord des sous- Il me montrait, solidement enchâssé tion ; nous verrons si les conduites d'air
i autre robinet -pour ca
monte
niarins par du verre relativement épais, dans l'épaisseur de 1 'acier, un petit hu- comprimé fonctionnent bien, si les ma-
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peu éc-haufïés par l'incandescence du blot de verre très épa is, de 4 à 5 centimù- nomètres obéissent : quand j'aurai vu
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partance pour éviter l'Apre té. Comme 11
faut, commencer par faire bouillir l'onsem-
hte dans un autoclave avant d'en pas ir le
jus au (amis, la rareté des graine.- est nu
grand avantage. Essuyez de faire fermen-
ter votre vin blanc avec ou sans pellicules
et pépins et vous verrez la différence. Ces
conserves sont, d'un prix très modéré.
Toui à côté, s, voient lveaticoup de boîtes
on ter blanc avec retto étiquette : « Cham
pignon* pour garnitures fabrique à (iara!
*OII ». Bien que de très h.in.'il. \oii-: me di-
re.?, tous les l'iph ic.v-'. en ont. Oui ; mais ton
fefois jo voudrais qu'un petit monirnl d'ar-
rêt, devant cet. élalnge vous procurât une le
gon. .l'ai beaucoup étudié les cryptogames
el, j,' fe.lieiie l'industriel inconnu ipil a. été
établir une, fabrique à Garnison, au pied
des Pyrénées

Mardi 14 Juillet 1008
MINISTlïKB OIS AFFAIRES ÉTRVNCÈRFJS
Sur la proposition «lu ministre des affaires
étrangères, «ont promus ou nommés dans la
Légion d'honneur :
Au grade de grand-croix, M. Jules Cambon,
enibasuadeur a Horlln ; le gouvernement a
voulu, déclaro-t-on, lui marquer ainsi sa sa-
ptstaxtion pour fa fermeté courtois© avec la-
quelle il défend à Berlin les intérêts français.
Au grade de graïKl-offlcier, M. lïornpard,
ancien ambassadeur à Saint-Pétersbourg.
Au grade de commandeur, M. Louis Re-
nault membre de l'Institut, ministre plénipo-
tentiaire honoraire, délégué à la conférence
«le la Haye.
Au grade d'officier, MM. Lefaivre, ministre
plénipotentiaire à la Havane; C.odard-Dccrais,
tninistro plénipotentiaire' ; Wiener, ministre
plénipotentiaire ; Châtain, consul général ;
Bertrand, consul général il la Camée ; Ba-
gnard, consul général à Shanghaï.
Parmi les chevaliers, nous relevons MM.
Rlgoreau, consul à Saint-Jea'n-de-Terrc-Neuve;
Naggiar, consul au Harrar ; Kouri, consul à
Mogador : do Clercq, consul détaché à Mo-
gador ; René Plnon, pnbticiste français, ,ré-
dant à l'étranger ; Huguenin, professeur de
littérature française à l'Université de Berlin.
il TU
JOURNAUX ANTIEI.OCARDS
Paris, 13 juillet.
Do M. Jules Roche, dans la uépublique fran-
çaise, à propos du 14 juillet :
« Nous avons inventé un moyen particuliè-
rement ingénieux et inattendu de célébrer
l'anniversaire de la prise de la Bastille, c'est
de la reconstruire. La déclaration des droits 'l
Qu'en reste-t-il ? Le peuple qui fit la Révolu-
tion de 1789, co peuple d'électeurs aveugles,
chante la liberté et il se rue à la plus gros-
sière, à la plus honteuse servitude qui ait
jamais écrasé les hommes. Ah ! Français de
1908, fils des Français do 1780, de 1830, de 1848,
vous fêtez étrangement la prise de la Bas
tille, vous la relevez en chantant de ses rui
nés et vous la bâtissez cette fois si vaste, si
formidable, qu'elle deviendra la prison de
tout un peuple ».
Du Soleil :
« Il semble que cette daie du 14 juillet, qui
soulevait jadis tant de polémiques acerbes et
d'apologies enthousiastes, no réponde plus au
(Sentiment populaire et n'excite môme plus la
curiosité publique. Les citadins paraissent
plus préoccupés d'avoir à satisfaire aux exi-
gences du dieu Terme que désireux de sacri-
fier au culte des « héros » de la Bastille. On
se dam-amie même à quelle nécessité politi-
que, à quel progrès social peuvent bien répon-
dre la prias et la démolition d'un vieux monu-
ment dont an a abattu les murs, mais dont
on a conservé les idée» do bon plaisir et de
raison d'Etat qu'il était censé représenter et
symboliser ».
Do M. Delafosse, dans le Gaulois :
« Moulai Hafld est le prétendant avéré de
l'Allemagne. Sans doute, sa diplomatie ne
le dit pas, mais les journaux allemands par-
lent pour elle. Si grâce à notre imprévoyance
ou à notre timidité, Moulai Hafld parvenait
à s'installer en maître au Maroc et à se faire
reconnaître par les puissances européennes
c'est l'Allemagne qui régnerait en lui et par
lui. C'est, à l'Allemagne qu'iraient toutes les
faveurs, toutes les entreprises, toutes les con-
cessions.
» Ce sont des officiers allemands qui ins-
ï tariraient ses troupes, des administrateurs
allemands qui régenteraient son maghzen
des diplomates allemands qui dirigeraient sa
politique. La France y perdrait du coup, non
seulement le fruit de ses expéditions mili-
taires, mais son prestige, son Influence, ses
droits, ses intérêts et son commerce. Il en
résulte que nous ne pourrons quitter le Maroc
avant le renversement de Moulai Hafld ».
la Chairn-bre, les crédits supipaéirnentalrcs de
mon déixine-uiein l'ont été, ici, de nouveau,
par la coaurniseicHn des finance».
Ijes demandes de crédits ne pouvaient ce-
pendant ftfroprésentées lors de l'établissement
n budget de 1908 ; trous ne pouvions prévoir,
cette époque l'enlèvement de l'épavo de
'l&na, l'Installation da la télégraphie sans fil
sur un grand nombre de navires ; enfin, poui
les approvisionnements en poudre et en obus,
les crédits sollicites n'ont donc qu'un carac-
tère de dépenses additionnelles.
Sous ces réserves, je suis disposé à tenir
compte des conseils que lo rapporteur général
a donnés aux chefs de départements miuistô
"tels.
M. Poincaré. — On n'arriveira à un résultat
qu'au moyen d'une réorganisation du con-
trôle des dépenses publiques et d'une forte
centralisation de ce servico dans les mains
du ministre des finances.
M. Thomson. — Si l'inspecteur dont nous
venons de parier a trouvé des obstacles dans
sa mission, il aurait dû s'adresser à moi ; je
les aurais levés à l'instant.
M. Poincaré a raison do réclamer un ren-
foncement du contrôle des dépenses engagées;
la solution est difficile. Mais le gouvernement
la recherche et s'054 déjà livre, en conseil
à l'étude dun texte.
Le vote
Les différentes dispositions du projet de loi
sont adoptées.
L'ensemble est adontô fi l'unanimité.
Le Sénat adopte ensuite un projet de loi
portant ouverture d'un crédit supplémentaire
pour le service des pensions civiles.
Le Sénat adopte également- le projet relatif
aux quatre contributions, le projet concer-
nant les fonds de subvention à répartir ente
les départements.
M. Briand, garde des sceaux, donne lecture
du ââS1** de clôture de ia session ordinaire
do 1908.
La session est close.
La séance est levée à 11 lieutes 45.
0?
ÉPIITÉS
Paris, 13 juillet.
La séance est ouverte à 11 heures, sous la
présidence de M. Buisson.
M. Douimer, rapporteur général du budget,
monte à la tribune pour «tonner lecture de
son rapport sur les modifications apportées
par le Sénat au projet de crédits.
L'article pretoxtor, modifié selon les conclu-
sions du rapporteur, est adopté à mains le-
vées..
L'ensemble du projet est adopté par 476
voix contre 44.
Le président du conseil a la parole pour
une communication du gouvernement. (Mou-
vement.)
M. Clemenceau monte à la tribune, l'air
guilleret, un papier à la main.
Gris. — Ah ! an. !
M. Wilm. — Enfin seul ! (Rires.)
M. Clemenceau donne lecture du décret du
président de la République déclarant close la
session ordinaire de 1908 de la Cliambre des
députés et du Sénat.
Ls président. — Acte est donné de cette com-
munication. Le décret sera inséré au procès-
verbal et déposé aux archives.
Cris socialistes. — Allez dire à vos électeurs
que vous n'avez encore rien fait. » (Bruit.)
La salle se vide rapidement dans un bour-
donnement joyeiux.
La séance est levée a, 11 h. 45.
Depuis la fernwAur» de lotir couvent, cm*!
reûtafoux vivaient itidividueltomant et sépare-
mont dos quartiers dUTéients, Le procu-
reur de la République, en mal d'avancement
sans doute, fit survoitttor leurs allées et venues
par des agents de la sûreté. Enfin. M. ordonna
des perfs/iisitiuna qui eurent. Itou dans le plus
grand secret.
A chacun (lies domiciles de ces oinq Capu-
cins, les commfcsams do police perquisition»
neurs se sont attaches surtout à saisir la cor-
respondance et les photographies, et à inven-
torier 1© mobilier de table et do couchage,
ceoi afin d'essayer d'établir que ces cinq Pères
avaient reformé à Nantes une congrégation
illicite.
Chez le R. P. Martin., que le parquet vou-
drait considérer comme le supérieur, la por-
quisitiorr a été plus minutieuse. Dans une
boîte où depuis deux ou troiis ans étaient jeté3
en morceaux des papiers fr brûler, les poli-
ciers ont ramassé tous les fragments de let-
tres, de cartes postales et d'enveloppes qu'ils
ont pu trouver, après avoir fouillé tiroirs, lits,
armoires, avoir inventorié le mobilier de
l'oratoire privé où le Révérend Père s'apprê-
tait à dire lia messe qu'allait servir sa ti£>-
inestiique.
Ils ont emporté tout cela sans daigner seu-
lement apposer les scellés sur les enveloppes
qui contenaient le fruit de leur perquisition ;
de /plus, depuis les perquisitions, toute la cor-
respondance des anciens religieux es.t détour-
nôo.
L'enquête et l'instruction sont confiées à
M. MalLeui, juge d'Instruction, qui a en-tendu
dès aujourd'hui las cinq Capucins, assistes die
leur avocat, M* Ptehelûi.
On signale de nouvelles perquisitions dans
lies environs de Nantes.
CEREMONIES PATRIOTIQUES
Hommage à deux héros
Parts, 13 juillet.
M. Thomson., ministre de la marine, a pré-
sidé ce matin l'inauguration de la statue éle-
vée par souscription publique, à Lovaîlois-
P erre t. à la mémo ire de dieux' enfants de cette
localité, le capitaine Braun et le maréchal des
logis Mati, membres de la mission Bretonnet,
tues le 13 juillet 1899, art combat que la mis-
sion eut à soutenir à Ta-g-Bao (Congo) contre
les forces du sultan Rabah.
vues entre les chaneeltortes .Noms apprenons
tenté** — efit-co un effet ou une (oïnoideoMR
- «rtSer dimanche, Tewflk-Puoha, ambas-
«eideur de Turquie à Berlin, a reçu I ordre «te
demander à l'Allemagne qu'elle s'en tende a vec
S puissances pour exercer à Sofia une pres-
kion tae«£S3fc IA Porte continue, en effet,
??Snd» la Bulgarie réalisable de l'agitation
a lourde f arieïïieiiîaif
Séance du matin
Paris, 13 juillet
La séance est ouverte à 9 heures, sous la
présidence de. M. Aiatonin Dubost.
LE RACHAT DE L'OUEST
M. CaiBaux, ministre des finances, dépose
de projet- de loi sur l'exploitation provisoire
du réseau de l'Ouest.
LIQUIDATION
•Le Sénat adopte le projet de loi relatif aux
récompenses à décerner à l'occasion de l'Ex-
position de Bordeaux et de l'Exposition de
Lyon ; le projet de loi tendant à accordai- des
décorations aux militaires des armées de terre
et dé mer qui ont pris part aux opérations du
Maroc ; le projet de loi portant ouverture rte
crédits spéciaux d'exercices clos et d'exercices
périmés.
LES DP.Ê3ÏT3 SUPPLEMENTAIRES
M. Poincaré, rapporteur général. — L'en-
semble des crédits demandes par le gouver-
nement s'élevait à 30.942.000 francs. La Ciram-
bre a été saisie des cahiers où ils figurent du
6 au £0 mai, et ne tes a votés que jeudi, en
les réduisant à 28.674.000 francs. Notre com-
mission n'a eu quo les journées de vendredi
et de samedi pour les examiner. Le Sénat
comprendra tous les inconvénients d'une eeni-
blabie méthode de travail. (Très bieil ! très
bien !)
Jamais son attentive intervention dans l'exa-
men dos crédits n'a été plus nécessaire. En
effet-, les demandes du gouvernement attestent
qu'il règne dans certains ministères de singu-
fflères habitudes et même un véritable désor-
dre. Ce qui s'est passé pour la reconstruction
de l'Imprimerie Nationale est à cet égard si-
gnificatif. Le Sénat n'apprendra pas sans sur-
prise comment a été conduite celte -étrange
o-pé-ration.
Le département de la marine donne d'éton-
narots exemples de son peu de respect pour les
règles budgétaires. Les crédits demandés pour
l'Iéna, pour la télégraphie sans fil, pour les
approvisionnement», ont été sévèirement cri-
tiqués par la Chambre. 11 s'agit là de dépen-
ses qui non seulement ont été engagées sans
ressources votées, mais qui, on peut le dire,
ont été entièrement effectuées sans que per-
sonne en fût prévenu.
Un crédit spécial demandé par le ministre
de la guerre soulève une très grave question.
C'est celui qui a fait -l'objet d'un rapport de
M. Waddiiagton et qui a pour but d'améliorer
la situation du personnel d'exploitation des
établissements maiitaires. La commission vous
soumet à cette occasion des réflexions don*
vous apprécierez l'importance. Le nombre des
ouvriers «ftctuattement em,Tvk>yés par l'Etat est
do 81.000. I/es diverses tractions de co per-
sonnel sont soumises aux régimes les plus
divers ; quant à la durée de la journée de
travail et, à l'avancement, il n'existe aucun
règiteiment général. Chaque administration
gouverne son personnel à sa guise. De temps
on temps, l'une d'elfes accorde une améliora-
tion, une satisfaction aux ouvriers ; alors
ceux des .autres services la réclament, et ainsi
on est conduit à uns série de dépenses que
vien n'a permis d'envisager dans son ensem-
ble et dont rien ne permet d'entrevoir la réper-
cussion : c'est le système de l'incohérence.
( VtiDB applaud i ssemerris. )
Nous pensons que l'on doit y mettre fin le
plus tôt pos-iiHie en régiementant d'une ma-
nière générale et dans une mesure possible et
uiwtoroie la sctention de tous les personnels
d'ouvriers de l'Etat. (Nouveaux applaudisse-
ments.) Ii ttovéeut cliaque jour plus apparent
qu'il est nécessaire do renforcer l'organisa-
ffloa du contrCvJe des dépensas engagés» sur
déjà tant de services, mais qui reste encore
*tteace en bien des cas.
Nous demain-lions que le gouvernement nous
ajpmorte à ja>t ogard des pvopt>sM.ten» précises
cruà troiiveront ptoce dans le budget do W09.
(Vi'iFs anulinii tik-seiTwmts. )
M. Anteitte Perriar, rapporteur spécial. —
Je m'associe aux observatkms de M. Poincaré
au sujet de l'ian-priruerio Nationale. la reeons-
titution de cet étobi'.issement avait, été pré-
senl>6e aux Chan-brea, à l'origine, comme une,
cipifroition qui avoir 6K- ,ngeuu .m Nova, Ue A router, rte Charpiot.j3o
, «To«."ors no paraient jm**
A rie,i heures, on no signalait pas d'accident
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tSSnmSx il major Taylor M ^««"g."^
% n-ims où 11 était engage, ni dans les amreo
^ où il avait des rencontres sensationnelles assu-
rées,
Paris, 13 juillet.
La session ordinaire de 1908 vient de se
clore. Quel en est le bilan ? Une. fois do plus,
on no peut passer en revue, sans un sentiment
profond de" tristesse et d'inquiétude, l'œuvre
accomplie dans cette période de six mois.
Œuvre de vanité, œuvre do néant, c'est un dé-
puté radical qui en convient avec nous, si
l'on considère les promesses faites à son avè-
nement au pouvoir par le cabinet Clemenceau
et le pian de réformes annoncé à grand frac-as
dans la déclaration ministérielle.
A ce point de vue, la majorité doit être mé-
diocrement flère du labeur accompli et de son
œuvre.
M. Pelletan se chargeait d'en faire lui-même
la plus amôre critique, il y a trois jours, en
demandant la prolongation de la session.
« Prenez garde, disait-il en substance, qu'on
ne vous accuse de n'avoir trouvé de temps
que pour voter l'augmentation de l'indemnité
parlementaire. »
U n'y a rien à ajouter à la rigueur de ce ju-
gement et à l'éloquence de ce témoignage, mais
ce n'est là que le côté parlementaire da la
question. Pour marcher a pas de tortue, la
Chambre n'en avance pas moins à coun sûr,
nous dit un de nos amis, dans la voie funeste
où elle entraîne le pays: Le même esprit de
haine et de persécution inspire et domine tou-
jours l'action gouvernementale. La po'itique
de violence continue sous toutes ses formes et
les attentats se multiplient : attentats contre la
liberté de conscience avec les projets Dounier-
ue dirigés contre les pères de famille, atten-
tats contre la propriété, contre les fortunes
privées et contre la fortune publique avec l'im-
pôt sur le revenu et te rachat de l'Ouest, at-
tentat sacrilège entre tous par la spoliation
des biens de l'Eglise.
Ce n'est même plus le programme radical
dont l'exécution se poursuit, mais le program-
me collectiviste. M. Clemenceau se croit le
maître vie la situation, mais les événements
sont plus forts que 'ui. Il cède à la pente sur
laquelle glisse fatalement toute démocratie.
M. Clemenceau gouverne, mais ce sont les
idées de M. Jaurès qui sont au pouvoir.
Au point de vue extérieur, on- peut dire que,
depuis six mois, te gouvernement ne nous a
épargné aucune humiliation. L'entreprise du
Maroc so dessine de plus en plus nettemen'
comme une faillite, un désastre national, sous
le rapport moral d'abord parce que la France
en sort amoindrie et convaincue d'impuissan-
ce et d'avilissement devant l'Allemagne ; au
point de vue financier, la situation n'est pas
plus brillante. Les demandes de crédits se suc-
cèdent sans qu'on entrevoie quand et par quel
moyen ce nouveau gouffre ouvert pourra être
fermé.
L'impôt r.ur le revenu et le Maroc, telles sent
les deux attractions principales qui ont tenu
l'affiche pendant toute -la durée de la session.
Ajoutons quelques débats scandaleux tels
que la réintégration de M. Joseph Reinach
dans l'armée, lo transfert de Zola au Pan
lhéon. et nous aurons établi lo bilan à peu
près complet, un bilan, on le voit, dont les
bons Français n'ont pas lieu d'ètro fiers.
^tÉF N^jfc
Les employés das bateaux parisiens
Paris, 13 juillet.
M, Lajeunie, secrétaire du syndicat des em-
ployés des bateaux parisiens, accompagné de
quatre grévistes; s'est présenté ce matin au
cabinet du ministre des travaux publics. M.
Barthou étant absent, ils ont pris rendez-vous
pour cet après-midi. M. Lajeunie espère en
l'intervention du ministre pour amener la
Compagnie à faire des concessions. Cepen-
dant ceJJle-ci se dispose à faire afficher dans
tous tes bureaux- un appel aux ouvriers et
employés.
Tous ceux qui ne se seront pas présentés
dans les vingt-quatre heures sewbt considérés
ajourna démissionnaires.
La grève continue. M. Barthou a reçu cet
après-midi la délégation des employés en
rêve des bateaux parisiens. Après avoir ex-
primé ses regrets qu'une grève si préjudicia-
ble à la population parisienne ait été décla-
rée d'une façon si brusque, le ministre, bien
que les questions soulevées ne relèvent pas
directement de son administration, a accepté
de s'employer auprès do la Compagnie pour
ettre fin à te grève.
Il a conféré dans es but avec M. Renault,
président du conseil d'administration des ba-
teaux parisiens.
M. Renault, au nom du conseil d'adminis-
tration et malgré les instances de M. Barthou,
a allégué la situation financière de la Compa-
gnie pour refuser absolument toute réduction
des heures de travail qui ne serait pas ac-
compagnée- d'une diminution équivalente des
salaires.
Cette réponse a mis fin aux pourparlers. La
délégation s'est déclarée résolue à poursuivre
la grève pour obtenir satisfaction.
A la Bourse du Travail
Paris, 13 juillet.
Une certaine agitation règne cet après-midi
la Bourse du Travail, agitation qui fait
prévoir que «tes manifestations pourraient
bien se produire demain, à l'occasion de la-
fôte nationale.
A la suite d'une réunion tenue ce matin,
las ouvriers démolisseurs ont décidé de conti-
nuer 3a grève jusqu'à ce que complète satis-
faction leur soit dortnée, et ils ont voté un
ordre du jour dont nous extrayons te passage
suivant :
« la secîJon engage les camarades à se
joindre à tous les camarades grévistes jour
manifester ia 14 juillet contre le gouvernement
du premier flic de France et contre les pa-
trons allumeurs qui s'acharnent après nous
pour nous réduu'e par la famine. »
iiilitain •
ECOLE D'APMÏNISTï'.-VnOM MILITAIRE
Paris, 13 juillet.
Dans la liste des sous-officiers autorisés
prendre -m en 1908 aux examens oraux d'ad-
cttsetOB à l'école d'administration' mMaire,
nous relevons les noms suivants :
16' cor|« d'armée. — Achille Parât, sergent,
Iti" seotion de commis et ouvriers inililaires
d'à dm mi «ration.
V,» corps d'armée. — Jacques Laval, sergent
major au 14° régiment, -d'infanterie: ; Gabriel
sierc, gerjjjâat au 20° régimant d'inrarvterie -
Léon Vilteg-rr, ma-réchoit des logis à la
compagnie rt'onvrt rs rt'a-itWierie.
18" aorpa «l'armée. — Jean Kscoubès, sergent
.i.u 18" lëgUiM'iH d'i-iiifanterlc ; Xavier liioo
sergionit an Jsi» régiment- d'infanterie, ; Bea'
uardm • niu-iart, sergent à la 18" section «le
eomm.is et Ouvrters milil-ain-s d'ad.iaimM' ra-
tion ; Aflfred MonnlcT, serpent A la 18° section
• ta fomiuU et ouMiors miiiUii-res d'adm.in
trahom.
Perftsli«,ti9ns oi,e;, d!>3 capucins
Des penfrtteittetii o»*."**
•fcuis tins iir.'ijiisims ut.,,:,,,),,
Nantes, 13 jo.U.W
Ofl«-i*es., à, i^a'i:
sigitallio in, piVsumiaj uo t^vu-uai». M i'ou mj
Le 14 Juillet à Caaabianoa
Casablanca, 13 juillet.
On dément l'information suivant laquelle
Abd el Aziz, venant de Rabat, assisterait à la
revue des troupes fraaicaises, qui aura lieu
demain à Casablanca, à l'occasion de la fête
du 14 juillet.
La fête sera célébrée à Casablanca de la
laçon suivante :
A la différence des années précédentes, c'est
le général d'Amade et non le consul de
France qui représentera le gouvernement. Le
titulaire de notre consulat, M. Mailpertuy, est
d'ailleurs, actuellement ,en congé.
La revue des troupes sera p.assée paï le gé-
néral d'Amade, assisté du colonel comman-
dant le contingent espagnol. La légation de
France à Tanger sera représentée par M. De-
larue de Beaumarchais, secrétaire d'ambassa-
de, qui est parti pour Casablanca avec cet ob-
jet spécial.
Les doux sultans
Rabat, 13 juillet.
Le sultan est parti dimanche matin, à dix
heures, avec le rnaghzen pour Tamara, au
sud da Rabat-, à destination de Marrakech.
Encore Abd el Malsk
Tanger, 13 juillet.
Des nouvelles arrivées aujourd'hui disent
qu'à la suite des démarches faites auprès de
Moulai, ce dernier a donné des ordres pour
qu'Abd el Malek soit traité d'une façon conve-
nable et que les feas lui soient enlevés.
Les obsèques d'un brava
Saint-Brieuc, 13 juillet.
Ce matin ont eu lieu, à la cathédrale, les
obsèçrues du soldat Pont, tué au Maroc.
Aérontation
LE DIRIGEABLE «t ZEPPELIN »
Mannhcim U juillet.
I* danart du comte Zeppelin a bord cte son d;rl-
•neabtepour son ascension do longue durê-o aura lieu
aimant trajet total a M calculé d façon à co
quo l'ascension puisse s© -poursuivre égale ninp.aricuaiit à cette race de petits
tyranneaux de viitejw que 1A vanité gonfle ot
qui sont prêts à so livrer aux manœuvres
^ectornJes tes plus iiontcu-w» pour conserver
leur éenarpe «le maire.
III vivait en paix à Thézaiii, se rengorgeajit
comme un jeune diadomtewi parce Qu'il était
reçu à la sous-préfecture ot quo te valet ga-
lonné qui L'occupe lui offniit un fauteuil en
même temps qu'une poignée de ma lus protec.
trioe.
Il exlst.pi .ainsi, rte par le monde, des iutelloc.
tualités plutôt, moyetines, pour les; 3 ' l m

M.rdi 14 Juillrt 1908
,J
avant dîner \jrn ou T>»XJ3!C
position exolunlvouient vôrjétale).
nnnw-iioii. 1' ' Ilui .t;:i LU. VICHY 5
recevra, mercredi 15 courant, un
convoi de vaches laili-res de plu-
sieurs races.
Toujours : 63, Avenue des
Minimes, Gît, TOULOUSU.
que n'est pas fuit pour ces gens-hi. Malheu-
ireusrmien.t, les choristes menacèrent de re
.;>'.",;.aire à qui- de- drotkt. comment parer le
coup ? Avec une hoblilioté qui fait, le plus
grand 'honneur au proviseur et le îecomman-
;-s('tir a l'écale nor-
male de Mbntauban ; Sagols, professeur au
ry ; aée de Carvnasonne ; Sc.hurr, nrotes-eur au
lycée d'Agen ; Sudre, professeur à Toulouse ;
I u de Viltefion, professeur à Carcassonne;
\ eTentin, di-recteur d'école à_M"i. ,: s;>o ; Verges,
directeur d'éeoïe à Perrngnan.
VENTE AUX ENCHERES
A SUITE DE PAlCLITli
Le Jeudi Î6 juillet 1303. à 2 heures du soir,
à Toulouse, boutfevard de la Gare, n° 14, ea
présence de M. te Syndic,
D'UN MATERIEL POUR FABRIQUE
DE LIMONADE
comprenant : saturateur et sa cloche, ma-
chines à bouclions, couronne, cinq broyeurs*
un mélangeur, un éCévateur; producteur mo-
teur à gaz 10 chevaux tangye, siphons, bou-
teilles de Iimorcade, harnais, deux forts ca-
mions, deux charrettes suspendues, un cha-
riot suspendu, un chariot à bras, pulpes da
blé.
Au comptant â % en sus
( 'ja GlÏM:Sn.\t.3
i éosê D'ALI M SM CA ri
ne livra dans ses succursales que des mar-
chandises de premier choix, saines et garai-'
ties contre toute falsification.
, " iques
M imo
s'.iu.pa
nie de lui. dire
te. [,'abbé BU
isuer si facile-
il ptirn iitmtdi'.
... 10, r. nous
le iieiv nitre et.
eue le ttiioind
(Suites sur l'cxac.
Or, il paraît que
laisser faire. Pouv
m mis attendre :i lu
'uours. ai
preist-tr-
I >us |e ;
qui est ;
. I! u
lUi/in
w les /1
M
Mi*.
•m* |>)Ui
«' initie que non»
»'U 'O, , K) lltHttltf '
M, Vidal Non., no
HuKiuiiM-l . iv n e.tt
e .1. Hoir» \«intei» Il
temps ouf. la tel U il e r de son inlassaldo de-
Ce, i ,1,1. | .ion. un pou des maestros et
des toros.
\,... , ,.,„,,„ ,- T.,r , par : M toros. qui I OUI
i., , au initiale «la suc, ou de
' TZl'îT itJe'lun 7"iT'.'t te l'avais (IcUré
,n e .'r in.to contl LU ,'«' dans le Slt
" '. o, 1,1ml ,-'. .p.' M.»iiu.-.!n* iK cl.io'ol ont-
' ,'',, ' ' , ,', I .. .-t d'une .rraiulit
'1 •' iioitr lu tn-mado -.le 'n Kcrrtl, cri.
f'..'!:'. 1.. .1 .... a. : ,. 1 ,i.r«.r .!••>. moi eu eiiiiit loin
trvis iM-minie a :'p 1
ilhnil itnru'.M •!«Minier. Et, Ml
qu'.ll n'auraiit. pas tien M ie p
v ii.Mi.cn tes trrdf-qiinrtt pour
!•' soutenir.
Wwis aviv. beau, nionsienr le nie ire, crier :
« < ni>.;-.h" a VOUS ! » te s»«it,ion ne bOUM MJ ''1.
mailgiin'' vous, nous gariteavuis, notire i «ré.
PITOPU r et l'Aspoot;.
IKUnKT. - Ilior, vivra trois heure* du l'a-
prôs-.|TiMli. lui , lolcnt. orage :i e. ta.lo sur notre
To'ni eei c. x , m . phi e ont. fait rnge ; on a
i o . que qui
l,p * o.nmimii.
C Loumet . lié'
rue Ue ti ttepuliliqu»-
o., s aite, IM Mme Suiivt
ii .'M«i-flaj,ing
MHtr-Gubruil Wtoiv>tte, rue dus
AVI3 DE DSO£3
Les familles PEYRE, ROQUES, DOUARRE.
FOXSAGRIVES, MAS, CLAVElîiE. DUFFAUT
et LEBON ont l'honneur de faim- part à leurs
amis et connaissances de la perte douloureuse
qu'elles viennent de faire en la personne da
Madame veuve Antoinette DlirîANO
Née PEYRE
décédée le 13 juillet 1908. munie des sacre-
ments de l'Eglise, et les prient d'asaister aux
obsèques qui auront lieu le mardi 14 juillet
1908, sur la paroisse Suint-Jérôme, à 10 heures
du matin.
Le convoi partira de la maison mortuaire
rue du Musée. 11. ...
Les personnes qui, par erreur ou omission,
n'auraient pas reçu de lettres de faire part,
sont priées de considérer le présent avis com-'
nie en tenant lieu.
Foires etMarel és
MARCIIfi I>E LA V1LLETTH
Du 13 juillet.
Amenés, 3,746 ; vendus, SB* i 53, 1 3S,
Amenées, 1,130 ; rendues, 911 ; 1 65,
— Amenés, 324 ; vendus, 3M ; 1 40, l 39,
AlJL G O TOL CTO
Détachement massaeré au Congo
Anvers, Il juillet.
La malle congolaise de Léor^oidvilte est ar-
rivée hier matin du Congo français. On rap-
porte, mois ce bruit demande «onlir.nut.iou,
quo les soldais sénégalais formant, l'eworte
d'une extpédiiiou partie pour faire la percep-
tion de iimfpol. auraient été atlacpiés.
Une partie d'entre eux aui aicut «Éé massa-
cres. L'aie expédition de trois c uis hommes,
avant à leur tête un o flic ter/sera il. .partie pour
pari lier le pays.
i '.n con i in ne l'incendie de la factorerie de la
Société de commerce de colonisation».
Bœufs.
1 35.
Vaeties. —
1 50. 1 30.
Taureaux-
1 Veaux. — Amenés, 1,737 ; vendus, 1,5.57 ; 1 90, 1 70,
1 Moutons. — Amenés, 17,603 ; vendus. 13,008 ; 1 50,
S 1 66
' Porcs-. — Amenés, 3.46S ; vendus, 3,408 ; 1 75, 1 70,
1 Peaux. — Demi-laine, S i i ; rasés. 1 50 à 8.
MARCHE DE BORDEAUX
Du 13 jipUeL
Blés — Cours plus termes. On cote par 100 lOios:
M,, ,in pays -.'i 010 Uu centre de 17 JO à n 50
rbeclolitre. , , , .. _
Farines — Calmes On cote ; farines de première»
fleurs 31 50: suix-ri-'uivs eu haut pays 31 25. •
Sons c* reposses. — Marché actif. On cote ; sons
gros Oisixmible et livrable 15; ordinaire, 15; repas-
ses, ordinaires, 14.
siaïs — Tendance ferme. On cote : mais rouï
Pl.ita li 50; Ciiniuantini, 10 - r >0 lofîe.
Avoines. — Grises Poitou. 16 S0-. lirctagne, 17.
Spltrles — Calmes. On cote : tO a 16 50.
Otees- Afr.iir.-s nulles. Pays. 17 ,'J; Algérie, la 50,
HAUTE GARONNR
Toulouso. 1.1 jnille"..
réréato" --' Btadrtte, blfts sunerteurs, tes 80 MU
17 50 à 17 75: benne qualité, 17 à 17 85; blés mltadlns
fins 16 50: ordinaires, 16; seigle pnys, les 75 (11., 19
» î» 50 ; orge, le» 60 kilos, a 50 à 11 ; avoine,
&
11»!' i-' rnéme «.xp'.rit, «miiui-
OOfl IttUT a été f-Kie «l'avoir ;t
plVUuliv. oliootiii un ne q.w le
eMWWil M. an BMSSÏM Mit M
.'du qui-.-. ,ie l - onli":se, (tint, le
dd*U de (IjMix mois i (»«iipUJ-
dudit exploit, te liés inscriptions)-
d'hypothèque légale un'iu ay»
.-.iMXi.ot, savoir : iodil MoiieieiU
IMierïj dans l'intérôt du nu,<
neur Mtiiiriao-Verncuil.et Mon-
iteur te procureur de ta Rt^piP
l.i'iafue. dans lioloie do louleC
r.Menie;. ma f. 'c• sou! teeonntis des arque»
peurs, 'a présente imeriion, «stl
Pa.ie. «xmf on u.-nu: ni a l'avis du
eonsefl il'litat du !l tuai 1809 «
pour purger t'tt mirwWc VOTUU
d'e t(Vl,;.e,l h; P .!.i|!V|Oc'i U-gtll/»*
• m Icoriqne ,' du clief ta«U
V; idoo , . ,| ce ,lc pruvé.lte'ltf,
proor.i. tairas, qui "sont :
1. :%K vmtoi' l'AUtrry. n*R»>^
ûirvst) «l HtlSltnii Aire- MOBj
i*.,. s-i" prui.-m.imu >«n
étxi ilmieVilIflu e»i.KseiMl »f
'l'otiJwii* :
M Jcslfl C l 111. 1 II M""""*
MÙ. ; «'I* I Ma i-e v
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Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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Station de TOURISME et de CHASSE du SIDOBRE
Par BURLAT8 (ïorn)
A cinq minute?

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IE NUMERO 5CENTIMES
Orfana qiic tldULen 4« Pétoffu re ttoeiale et Rell^ietLse
'ION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
II NUMERO 5 CENTIMES
MOTE-OAnOIttlS «T 6fcPAMKMENTS LUUTROl-UKS . . , . «fc. M fe M*»
|8J>ÀnTEMKNTS NON I.1MITH0PHKS , ; , y „ 4g _ £g .
ItnUNGKK (Union poaUk) _ £Q . _
y«« Abonnements partent des «•> atee de ebaque mots et sont psynbles Arv&nc»
g'ouK tiaunMMa d« aAanc«»waU dW- cuc «(ou; dire «WKHïuwflnia. «t M «fi>tt"in
ÉDITIONS RÉGIONALES
Lof, Aveyron, Corràzc, Cantal
H^-Py rénées, Basses-Pyrénées, Landes
TâTij-et-GïU'aQnç» Lot-af-Garonne
Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
Haute-Garonne, Ariège
Edition du matin spéciale a Toulouse
JJOIONCFR (4. pc^ .
ÉCUMES —
IDCALES
• • • * * 9 .
t» «g» Ofr 8»
- 4 - SO
- 2 - »
• - S - »
tas Annonces et Réclames so»t reçues dans
nos Bureaux, rue Boqueuune, 25. A Toulouse, et oliaz tous nos Correspondante»
FIL TELEGRAPHIQUE SPECIAL Mardi 14 Juillet 1908. - 18' Année - N° 5,731
Les Faits du Jout
Lo décret de clôture de la session parlemen-
taire a été lu hier matin a la Chambre et au
Béiiat.
Nous donnons plu6 loin les promotions dans
la Légion d'honneur pour les ministères de la
justice et des affaires étrangères. M. Cambon,
ambassadeur do France a Berlin, est promu
grand-croix do la Légion d'honneur.
On mande de Téhéran quo le bombardement
commencé à Tauris.
La Turquie a mobilisé trente mille hommes
•n vue des opérations de Macédoine.
Le roi de Suède a visité à Malmoe les bies-
,tés du navire « Almathea ».
—:—
L'Etna est en éruption ; un violent tremble-
ment de terre s'est produit aux environs du
volcan.
Dos perquisitions ont été opérées à Nanfee
dans des malsons particulières où l'on avait
itigoalé la présence de Capucins.
Dons la nuit de dimanche à lundi, sont par-
tis de la place de la Concorde pour Roufeaia,
but de leur première étape, les concurrents
du Tour de Franco cycliste.
Lir£ la dernière heure à la y page.
À la Caserne !
Chambre, dans sa séance dn 8 juil-
let, sanctionnait l'interpellation de M.
Auriol et les observations de M. Lasies
en votant l'ordre du jour suivant qu'il est
bon de rappeler :
« La Chambre, confiante dans le gou-
vernement pour fixer la date des convo-
cations des réservistes et des territoriaux
à dos époques autres que celles des
grands travaux agricoles et en tenant
compte de tous les intérêts régionaux,
passe à l'ordre du jour, a
Cette motion, ne l'oublions pas, a
féuni l'unanimité, soit 532 votants
Quand vous avez lu ce texte, vous vous
êtes dit : « Eh bien ! c'est une affaire en-
tendue ; les réservistes ne seront pas ap-
pelés le 27 juillet. »
Ce en quoi vous vous trompiez car les
réservistes, si les populations ne se sou-
lèvent pas en masse pour faire triom-
oher le vote de la Chambre, seront appe-
lés à la date antérieurement fixée
Et cela pour une raison bien simple,
à savoir que M. le préfet de la Haute-
Garonne, dont l'amour-propre bureau
ïxalique a été piqué au vif par l'exécu-
tion dont il a été l'objet de la part de M
lAuriol, a résolu de faire maintenir coûte
flue coûte l'ordre d'appel primitif.
Déjà ce préfet avait trompé le ministre
tfo la guerre en affirmant que le travail
de la moisson serait terminé le 27 juillet
Et, grâce à ce mensonge, il avait une pre-
mière fois réussi à empftcher M. Pic-
quart d'ajourner aux mois d'automne
l'accomplissement des périodes d'exer-
cice.
11 a fait mieux. Après la décision im-
pérative prise par la Chambre, il a per-
sisté dans son système ; il a de nouveau
prétendu que les grands travaux agrico-
les seraient achevés dans quinze jours
-Tant et si bien que le ministre de la
guerre s'est adressé à son collègue do
l'agriculture et lui a demandé que pen
acr des déclarations du préfet.
Ici, jo dois en prévenir nos lecteurs,
noas entrons en pleine extravagance. Le
ministre de l'agriculture se nomme M.
Ruau. M. P.uau est député de la seconde
circonscription de Saint-Gaudens, c'est-
à-dire d'un pays montagneux où la ré
colfo est amassée plus tardivement que
Km* ton antres points du département.
Et M. Ruau qui, en sa qualité de mi
nistre de l'agriculture, est i>ayé pour sa-
voir à quelle époque exacte on fane, on
fauche, on dépique, on engrange, dans
les divei'ses régions do la France ;
, M. Ruau qui, en sa qualité de député
de la Haute-Garonne et spécialement
de représentant de la 2° circonscription
d© Saint-Gaudens, ne peut ignorer qu'il
BUREAUX A PARIS : 2Ê, BUE FEYDEAU
faut encore dix ou douze jours à nos cul-
tivateurs pour terminer la fauebaison ,
Qu'il leur faudra ensuite trois sonini
nos on un mois pour opérer l'enlèvement,
dos perbes, la mise en meules et la dôpi
qu a Lion
Qu'ils devront s'occuper COOcurrem
mont de la coupe dos regains do foin,
parliculièiwnent abondants cotto année'
pu in du transport de ces regains dans les
Krcjiiors, puis de l'étélage (pardon do Ofl
"*ejr»sme) des maïs, travail oxtrême-
4 „.'n, '"Wil- «-"' à (|iM'llo ép»|i'e
nuCdl i
l\.rif.
!,< mi
r| RoàtMfQft est ne
pourra cnrii Inr un
u VU pur un i
ra tout lo nwr.i
A L'EXPOSITION DE TOULOUSE
PRODUITS ACR 1COLKS ET MÉNAGERS
Il est vraiment regrettable qu'après deux
mois d'ouverture l'on n'ait pas encore de
catalogue. J'envie mon collègue M- de I,a-
hondès. Chargé du mobilier ©t des objets
d'art, il n'a qu'à se promener, examiner,
décrire si cela en vaut la peine, donner son
avis, toujours aussi intéressant qu'instruc-
tif, et le public est satisfait.
L'on m'a laissé une partie ingrate et plei-
ne d'obscurités.
A un grand nombre de machines, il me
faut deviner à quoi cela peut servir (comme
usage utilitaire), et pour les produits l'on
passe devant une vitrine ou un étalage
quelconque dans lesquels se voient des fla-
cons, des bocaux, etc., avec des noms
quelquefois énigmatiques ou bien un sim-
ple titre d'exposant- Sais-je si ce qui est là
est bon ou médiocre ?
3'approuve fort ceux qui détaillent des
échantillons ; vous achetez, cinq sous, dix
sous, vous goûtez, vous êtes fixé. Mais dons
une vitrine ? Notez quo des correspondants
me demandent des détails, des prix, des ex-
plications, ©te. La moitié du temps je n'en:
sais rien. Il me faut attendre le catalogue.
Il est cependant tels articles que mes cour-
ses m'ont appris à connaître et dont je puis
parler avec profit pour mes lecteurs.
Ainsi dans le hall de la grande allée, je
vois une série de bouteilles de tomates con-
servées en purée, avec c© titre : « SocUté
Agricole Coopérative de Brain (Aude). »
Rien qu© cette Société soit, très étendue ©t
cultive un peu de tout, ©Ho no montre là
qu'un de ses produits.
L'an passé, la commission des vignes du
Syndicat de la Haute-Garonne se trouvant
dans ces parages, nous eûmes la curiosité
d'aller visiter cela. C© n'est, pas au reste la
seule fabrique, d© conserves d© tomates de
nos régions. Plusieurs fonctionnent dans le
Sud-Ouest- le mode d'opérer est à peu pi es
le même et il n'est pas de ménagère qui ne
sache faire la conserve de tomates si utile
pour les Huures. Seulement, ici, l'on corn
prendra quel soin l'on y apporte sur cette
.seule remarque.
L'on n'y emploie pas la tomate vulgaire
avec ses gross©» cotes et sa masse de grai-
nes. Non. C'est la tomate lisse, dénommée
la reine des- halles (ou gloire des marchés;
on est large dans îos qualificatif»), et la to-
mate cerise. Cette dernière n'est pas plus
grosse qu'un au! de pigeon et se fond lente
en jus. L'avantage te»t, pour cor. doux espè-
ces, la douceur du soiit. d'abord ot la ra-
reté des graines. C© dernier point a de l'im
porlancn pour éviter l'apteté. Comme il
faut coinmencer par faire bouillir l'ensem
bl© dans un autoclave avant d'en passer le
jus au tamis, la rareté des graines es! un
grand avantage. Kssayez d© faire fermen-
ter votre vin blanc avec ou sans pellicules
et pépins ©t vous verrez la différence. Coe
conserves sont d'un prix très modéré.
Tout à OOté, so voient beaucoup de Lui!* s
©n fer blanc avec r»U© éliqu itt© : « Chain
pignons pour garnit lires, fabrique à Curai
son ». itieu que tivi banal, von -, me AI
roz, tOU les é.piei

THfardi 14 Juillet 1008
MINrSTETŒ DES AFFAIRES l'rTRAKGÈRKS
Sur la proposition An ministre des affaires
fltraaffèree, sont promus ou nommés dans la
Légion d'honneur :
Au grade de grand-croix, M. Iules Oarnbon,
Bimbassadeur à Berlin ; le gouvernement a
voulu, déclare-t-on, lui marquer ainsi sa sa-
tisfaction pour la fermeté courtoise avec la-
quelle il détend à Berlin los Intérêts français.
Au grade de graiid-oîtlcter, M. Bompard,
ancien ambassadeur à Saûit-Pétersbourg.
Au grude de commandeur, M. Louis Re-
nault, membre de l'Institut, ministre plénipo-
tentiaire honoraire, délégué à la conférence
de I^a Haye.
Au grade d'officier, MM. Lefa.ivre, ministre
plénipotentiaire à la Havane; Godard-Dccrais,
ministre plénipotentiaire ; Wiener, ministre
plénipotentiaire ; ('.lia ta in, consul général ;
Bertrand, consul général -à -la- Camée ; Re-
gard, consul général à Shanghaï -.
Parmi les chevaliers, nous relevons MM.
ïligoreau, consul à Saint-Jean-de-Terre-Ncuve;
Naiggiar, consul au Harrar ; Kouri, consul à
Mogador : do Clercq, consul déioeJié à, Mo-
«ador ; René Plnon, publiciste français, 7.2
81.3
64.5
61.5
20.8
5.3
1.6
22.;
21.0
O.N.O. f. t. n.
S.O. viol. bro.
N'.O. f. brouil.
E.S.E. c. beau
O.S.O. ru. nua
Bil.ti lit. «>
UT'ill) [i nilit
13.6 21.8
4.1 11.4
- 4.1 6.2
1/.2 30. t
15.1 23.7
POSTES ET TÉLÉGRAPHES
iisirèa en avoir perdn tant d autres, afin d a»
mirer pins tard la élection de M. Albert Sar.
raut, l'ancien souts-seiaétalx© d'Etat. Et, dès
lors" les pires Infamies
sieur Ovide, buraliste dans un village voisin,
et cousin-germain du maire Delhourg, avait
fait du tapage dans la mairie. Le coup était
prémédité. Cet Ovide n'est pas électeur a
Thézan. En montant l'escalier d© la mairie,
il a fait partir un pétard. Vous voyez d'ici cet
homme de quarante ans s'arnusant, comme
urt gamin, à faire partir un pétard, dans un
escalier qui est gardé, en bas, par vingt gen-
darmes, et par cinq ou six en haut I
A ce bruit, qu'il attendait, le maire donna
l'ordre d'évacuer la salle de vote. Les deux
•gendarmes qui s'y trouvaient font sortir deux
électeurs et le scrutateur appartenant à la lis-
te socialisto d© Camille Fcrran. Et les deux
©endarmes restent environ cinq minutes dans
1© couloir, derrière la porte d© la salle qui a
été fermée. C'est alors que se serait opérée la
substitution de l'urne par une autre, qu'un
compère garnissait depuis ie matin avec des
bulletins Deibourg, dans uno pièce voisine, au
fur et à mesure qu'il entendait émarger dans
la salle du vote. Le coup est classique.
C'est alors quïl fut résolu que l'on répon»
drait à la fraude par un coup d© force. Tout
était organisé pour faire sauter l'unis par la
fenêtre, et les moyens employés paraissaient .
devoir être infaillibles. Mais un brave et cou-
rageux électeur, qui n'était pas-dans le secret,
a devancé les amis qui s'étaient chargés d'ac-
complir l'œuvre d© justice.
U suivre.) j. L.
LA PERSECUTION
Perquisitions die* rit» Capucina
llmi n»r,t..!. ii!„ MÉBteBs 13 illHtet.
wes, per.putdiiorui oiu «r
A Je vous al ad«r«é. MTT^ ,jl,i i
disert;,-» ret.ita,,! !e,. ,,;,-,,,,,„ ', ; <
produite au cours d©. reieotio amKj ''
j© m'élate rrtndu a Th4,m ViAu 1 ll! '
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Cassan, Esiéveny, Ferrié, Fourni er, Froiland,
Gatirnel, Larroque, Marc, Niel, Pauthe, Baoul
Pouch, Pradel, Régi, Rouquette, Tbéron.
Auch : MM. Aubian, Bouquet, Dupont, Mo-
rera, Séoail, de Valicourt.
Cahors : MM. Astaux, Brugeas. Couzy, IXisu
que, Desbanrats, Laurent, Lavayi&ière, LeveL
Sudrie, Tassain, ValaL
Foix : MM. Berger, GabaTrou, Lafont, Soui
quet
Montauban : MM. Fauré, Mazèrcs, Moliniéi.
Monta gnac, Peyriîhe, SalerB.
Rodez : MM. Bernard, Bessodcs, Cambouis
naïc, Carrère, Çairrièrc-MoTitjosieu, dausre,
Compeyron, Dolbreil, Duthu, Girou, Niel, OÏL
vie, Perrin, Poujol, Verdié.
Tarbes : MM. Abadie, Baduel, Bouzet, Bu-
tor, Cabaret, Carrère, Caze, Fontan, de Lafor-<
oa.de, Lavedan, Marquette, Peytret, Porterie
Latin-langues. — Albi : MM. Bresse H es Oa»
rayou, Loborde, Séguier.
Auch : MM. Daurensan, Duplantler, Favrc;
Lcyguo, Noua ins.
Ctihors : MiM. Babucl-Peyrissac, Couyba,
Tailliade, Verinee.
Foix : MM. Burguière. Fourcade, Lntottr.
Mtcliea, Pa rrou tel," PétiKsier. "
Moditaubon : MM. Bort, Combes, d© Tourna-
dre.
Rodez : MM. Bourjnde, Cabanes, Dcscoina-
>uly, Lagarde, Poatel, Pueoh, Sarrat.
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Cabors : ViM. Balet, Barde, Oa"Tiac (Virte
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llile ou M. Paui Gardelle, 111a-
t) au moment des décrets,
durée enleva au lianvau umJou-
f rç'J? B o^*ô«"talent lui avait rapidement conquit
* ,1 des uromioK-s places.
V' IKKII est u> 11,1s de, 1'«minent directeur
_f*i M 'i de la Compagnie des conduites d'eau a
fit"''' ' .1 inm lisi.it. originaire du Tarn, qui. par
1,' - ul," intelligence et sa science industrielle a
en nelitiqiie et a rfttranger, une situation
5*2 oîi'i I iirald.-im-iit connues.
â** 1 .„,. hrni -tix d'offrir aux deux (amitiés
n tia'és nos félicitations et nus vœux de bon-
L'Élection au Conseil d'Arrondissement
Voici les résultats proclamés hier olflciei
ton a\
6 heur®
naix teur peut-il on poursuivre le re-
couvrament sans un titra dé perception ?
Nous no le pensons pas et nous estimons
qu'un'.- apposition A un c©n_naiid«ment serait
accueillie en justice.
Espérons qu'après l'incident de la Chambre,
îe gouvernement prendra des mesures, car les
contribuables de Toulouse ne seront pas ae-
wwnadante au point de provoquer l'étonne-
' du ministre des finances lui-même...
H. de R.
L'Union des Propriétaires
Nous recevons la note suivante ':
i jL'Pitio» des Propriétaires de la Haute-
Garonne. 12. boulevard de Strasbourg, après
avoir pris 1 avis de la commission de législa-
tion, aivait eu soin de signaler, par la voie de
3a presse, l'illégalité de la mise en recouvre-
ment de 0 ir. 0364 destinés à gager les em-
prunts, non autorisés, du groupe scolaire et
«lu pont des Amidonneirs.
a * Cette Association engageait les contribua-
bles à se rendre en ses bureaux, avant le 12
juillet, pour faire une demande en dégrève-
ment de-ces centimes aidilitlonnels.
» Bon nombre se sont empressés do répon-
dre à cet appel, et leurs justes réclamations
^nt été transmises à M. le préfet en temps op-
» D'autres n'ont pas jugé utile de suivre le
conseil ah.- ùumenl déslntéreeeié qui kur était
i Dans teus les cas, les contribuables qui
tiennent à être réellement convaincus de leurs
droits n'ont qu'à lire, dans le Journal Officiel
du samedi il juillet dernier, la discussion à
la ambra des dépotés, du 10 juillet, du
projet, de loi relatif aux contributions direc-
tes et aux taxes assimilées. p«ge 1677, 2* et 3"
colonnes,
» La. parole .autorisée de M. le ministre des
finances corrobore V illégal Hé flagrante de la
mise eu îvcouvrement des 0 fr. 0364 et l'ef-
tic i ie i (discutable des réclamations.
» UNION DES pnopniÉT.urtES.
» (Commission de Législation.) »
i'.yi>loai«n de globee-tonriTles sur la Garon-
ie (nouveauté.).
Pramièr© partie. — Grande mêlée de feux
miuatiqitea (sqq pievos VJUTH'HSM évoluant sur
, ,7, : ,: -vP" H, ''.tmards, gerlms, ohaïudelle,. r-
"••ninin-s du lien/;., le. etc.). Les Cor-
thuine "" utl ' ,,lLVS - I 'a bataille de fleurs vénl-
l!n„,,,ne,| do 100 tourbillons pyriques.
, '"•*' "' >• Une . art nouveau » tirées
une a un© dans l'ordre suivant : t. Bayons
.„ r . : T ilayo"s d'argent ; 3. Palpitions ; 4.
i lui© de (leurs (bombe napolitaine) ; 5. Ser-
penteaux fulgurants ; 0. Tresses d© Diana ; 7.
Melno-ras ipbosph a 36 n.i
fèves, les 65 lUics. de 12 50 à 13; tssces noires, les \i
trii«1C "fl
Pifirii^ et issues. — Mlnot fle-ir. Ifs 122 kllna
40 fr • mlnot, extra ou premières, les 133 kilo».
38 fr.'; R- O., T©» 100 kilos, 17 S0 à 18; repasses, 15 i
16, los ICO kilo» ; sons. 13 60 à 14, les 100 kilos.
erÛMé fourragères. — Trèfle, 1C3 100 kilos, I5S
S 1"S vr. ; luzerne (sainfoin du pays), do 120 a l3o fr.
Fourcrw. — Foin vieux, 4 50; sainfoin Ire couixi
(rouvc;itt), 3 95; 2* et 3" coupes. 3 50; trèlle, 3; pailla
_K. S lo tout les 50 kltos.
Foin, 3 à 3 50; sainfoin. Ire coupe, nouveau,
4 20 ù 4 70 ; 2' et 3* coupes, 2 70 à 3 20. : trèfle-
2 80 à 3 30 ; paitte blé. 2 50 à 80 ; avoine, 2 à
2 30 tes 50 Kilos.
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,','ent hui-l. % ilouMsitreia (ipfln.ttK'cmein,
afrr-anelii de toute hypothèquo
d,c ci tte nnl-ttre.
Et couuiie tous ceux «tu ch©|
ctaequete il pourrait èlre pria
Inscription d'hypothèque lega.
de sont, inconnus des acqûè»
reurs, la présente Insertion ©si
faite, rxintormément à l'avis d«
conseil d'Etat du U mal 1807,
pour purger llmmetiblo vendu
on tontes hypoihècruee legaiee
quoteniiques tlu chef tant d«i
vc-ndiMir .-i «|ir» des pi eeédcnll
iiTeqiTiétaircs, qui sont :
L M. André Félejpry, în'-goi
ciftWti- 9t Madame Aniie Mini-
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et- MM0>ftme Ma'giwitc Mariy,
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19 Feuilleton du 14 juillet. 1908
PAR LB
C«mtmai)t«!:ai!ii OKIANT
ICttpitalm Danrif)
CHAPITRE Y
Dans l'Ecluse
r A : moins que, dans tous les au&fes com-
'partimenfe envahis par la mer, les globes
lumineux ne continuassent à brûler
dan 3 l'eau : constitués à bord des sousmarins
par du verre relativement épais,
peu échauffés par l'incandescence du
platine, ces ampoules avaient pu résister
à rînvasion de l'eau. Dans«ce cas, ils ab-
Bcrrbaieut le plus clair de rapprovisionnoment
dos accumulateurs.
L«a pensée qu'à tout moment, la lumière
qui conservait la vie et lo mouvement
dans notre prison pouvait s'éteindre*
soudain, me donnait des accès d'agitation
fébrile.
— Vite, Yvomioc, no perdons pas de
temps : t'y rctrouves-tu ?
— Voilà le robinet d'air comprimé, capitaino
; voyez le manomètre a côté ': on
pont aller ici jusqu'à 5 atmosphères.
— Et sans doute on n'y va jomaia.
— Le second a un jour essayé jusqu
* peur voir si nous supppne ions bien
fa : il n'a paBdépasse 4.
— Et tu as bien supporté l'épreuve ?
— Moi, oui.
— Alors, ouvre vite.
Le quartier-maître eut un instant d'hésitation.
— 'Il faut d'abord fermer hewnétiquement
la porte... Seulement, avez-vous
bien réfléchi, capitaine î Restez-vous
avec moi ?
— Pourquoi pas ?
— Parce que, s'il faut aller cette fois
jusqu'à 5, il y a des tempéraments, ceux
qui ont des maladies de cœur par exemple,
qui ne peuvent supporter ça...
— J'ai lo cœur solide... et puis, si je
reste dans le puits pendant que tu seras
dans l'écluse, je ne saurai pas ce que tu
deviens.
— Si, parce qu'il y a là dans la porte
un gros verre que vous n'avez nas remarqué
: tenez, le voilà ; grâce à lui, vous
pourrez suivre du dehors tout ce qui se
passera dans l'écluse.
Il me montrait, solidement enchâssé
dans l'épaisseur de l'acier, un petit hublot
de- verre très épais, de 4 à 5 centimètres
de diamètre.
— Que swt de voir, si on ne peut porter
secours ù ceux qui y tomberaient sans
connaissance ?
— On le peut : du dehors, l'officier qui
surveille le service des BCaphandriera
petit tourner un robinet spécial et faire
baisser la pression dans l'écluse. Je vais
vous lo montrer : si vous me voyez tom-
ber, vous donnerez un tour de mani-
velle
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