ITVDD "C^QlCî La triste mtm iil iteê se prit L'examen du Budget des ...

S7fc ANNÉE - N° 12.976
iSclitioii de loulouae
ITVDD "C^QlCî
LE CRI D ALARME
ABONNEMEM'iS
S mois 'mol» tan
France et Colonies 22 i. 43 t. 82 i.
Etranger 35 f. 7o f. I40f.
pour notre Natalité
La statistique démographique de
la France, durant le second trimes-
J de 1928, marque un très sensible
recul sur la période correspondante
rte 1927 : l'excédent des naissances
cafde 22.001 unités contre 32.400 en
1927. Au cours du premier trimestre,
les berceaux l'avaient emporté sur
les tombes de 7-733 unités. Par contre
le nombre des mariages, pour ce
'nrèmier semestre, passe de 183.885 en
1927 au chiffre de 168.381 en 1928.
Notre nuptialité est en hausse,
y a .t-il lieu de ee réjouir pleinement
de cette aimable révélation des
chiffres ? Non. Il faut attendre.
Pour tant de jeunes couples,
hélas 1 le mariage n'est autre qu'une
association d'intérêts, provisoire et
stérile ! N'oublions pas,.d'autre part,
que la France a le triste privilège
de détenir le record de la mortalité
infantile : 14.997 décès de moins
d'un an en 1-927 (second trimestre),
15. «48 en 1928 ! Habitants des villes,
consultez régulièrement, chaque semaine,
l'état civil de votre cité respective
et vous serez effrayé: de la
fréquence des enterrements d'enfants.
L'alcoolisme, la tuberculose, la
syphilis et le cancer conduisent lentement
à la tombe la patrie des
Laënnec, des Vuillemin, des Pasteur,
des Foumier, des Budin, sans
que les Pouvoirs publics s'émeuvent
suffisamment. Même s'il arrivait
que le record de la vitesse, en avion
ou sur les routes, appartînt à notre
nation, on conviendra que la compensation
serait insuffisante. Nous
avons un ministère de l'air, tout
flambant neuf ; quand aurons-nous
un ministère de la santé ? La Scandinavie,
pays de neige, garde ses
bébés ; la France, pays du soleil,
perd les siens. Quelle honte 1
Avant la guerre, la France était
une nation riche d'épargnes accumulées,
composée en majeure partie
d'agriculteurs, de petits propriétaires,
de rentiers et de citoyens à revenu
fixe- Les ruines de la guerre
i'abord, puis la crise monétaire, ont
nodifié cette' constitution sociale
«ans que le mot d'ordre changeât.
Il est toujours : « Pas d'enfants ».
La dénatalité est . le fait d'un, état
d'esprit. Lee « nouveaux riches », làdessus,
ressemblent aux anciens.
— Bah ! diront les esprits légers,
a quoi bon se préoccuper de la repopulation,
maintenant qu'à Genève
une tablée d'hommes d'Etat a mis
solennellement la guerre hors la loi !
Plus de guerre, plus de canons, donc
plus besoin de chair à canon 1 Plus
de casernes à remplir; à quoi bon,
dès lors, remplir la maison d'enfants
?
— Mais la guerre fût-elle morte et
"enterrée — ce qui, hélas ! n'est pas
encore — que les raisons de multiplier
demeureraient, pour nous,
Français, toutes et entières.
C'est une vérité d'évidence qu'une
Sation a besoin d'hommes pour les
œuvres de paix autant que pour les
couvres de guerre. « Il n'est de richesse
que d'hommes » et l'axiome
vaut surtout pour la France, institutrice
'des nations, pour la France,
détentrice, dans ses domaines d'AfrL
que et d'Asie, de richesses incalculables.
Vous pouvez interdire la guerre
des canons, mais la guerre économique,
la mettrez-vous hors la loi ?
Tant qu'on n'aura pas blanchi les
nègres, démoli le Babel des langues,
décrété sur toute la surface du globe
l'identité des goûts et des besoins,
c'est-à-dire démontré la quadrature
du cercle, il y aura des rivalités
nationales. La guerre terrassée
laisse subsister, avec la vertu de
l'émulation, le vice de l'envie.
On disait hier : « Le marchand
suit le soldat ». Lee champs de bataille
économique ont, eux aussi,
leurs blessés et leurs morts. Comment
une nation exsangue s'y prendra-t-elle
pour entretenir des avantgardes
économiques dans ses colonies
d'exploitation ? Pour s'assurer
des débouchés, pour mettre la main
sur des lieux de production ? Comment
la France, nation de 100 millions
d'habitants, soutiendra-t-elle
son effort colonial si elle n'a pafi
de fils à « exporter » ? Bref, par
quel artifice conservera-t-elle, notre
France, son indépendance économique
si sa dépopulation croissante
l'oblige à se recroqueviller dans 6a
coquille ? Elle deviendra fatalement
et de bonne heure la tributaire des
peuples vigoureux, de ceux qui auront
conservé leur virilité.
Même sous le régime de la paix
perpétuelle, la dénatalité est pour
un peuple l'avant-coureur fatal de
la déchéance et de l'asservissement-
On disait hier : « Les grandes familles
assurent la paix; les petites
familles préparent la guerre. Tout
homme a le devoir de contribuer à
la défense du pays ». Nous continuerons
de dire aujourd'hui : « Tout
homme a le devoir de contribuer à
la perpétuité du pays et de la civilisation
».
Il faut faire attention que les
autres peuples, tous les autres peuples,
ceux qui nous jalousent comme
ceux qui nous aiment, sont en
position de nous reprocher notre
dénatalité et de nous tenir le langage
suivant : « Pour vous, France,
nation d'avant-garde, peuple guide,
peuple riche, et donc chargé de responsabilités,
n'avoir pas d'enfants,
c'est vous condamner à l'inaction,
c'est livrer à l'infécondité les terres
que vous détenez, c'est manquer à
votre destin. Noblesse oblige. Il y a
une interdépendance des nations.
Si vous déposez votre sceptre, si
vraiment vous agonisez, laissez la
place à d'autres ! »
Donc, après comme avant le pacte
Kellogg, le souci de la grandeur
française, le sentiment de la fierté
nationale, notre dessein, enfin, de
servir l'Humanité, tout cela conjugué,
nous commande d'avoir, toujours,
plus d'enfants. Déjà les Italiens,
le portemonnaie ou la serpe
en main, envahissent lés terres retombées
en friches de notre Gascogne.
De nation colonisatrice, descendrons-nous,
ô honte, au rang de
nation colonisée ?
Oui, la baisse de la natalité reste
la « grande question », la seule question,
suivant le mot du professeur
Bichet. Il ne faut pourtant pas
qu'on dise un jour de la France,
comme de la jument de Boland :
« Elle a toutes les qualités, mais
un seul défaut : elle est morte 1 ».
René LANVOLON.
M. CHÉRON, LE NOUVEAU MINISTRE DU COMMERCE,
INAUGURE LA SEMAINE DU CUIR
EN CHINE
SACRE D'UN NOUVEL EVEQUE
FRANÇAIS
Le sacre * Shanghaï, 3 octobre,
du Kiancr e ^au nouvel évêque français
&uioii7Yi'fi, î ? li ' Mf?r Kaquiseo, a eu lieu
de di „1 , à Shanghaï, en présence
-aires Pt ji- s . et dys KS autorités consuet
chinoises.
SOIXANTE BRIGANDS BAPTISÉS
L'Os
Rome, 3 octobre.
-'Piano signale de
^ÇU ïë'hBTSi 60 ""Rands chinois ont
baptême avant d'être décapités.
Mort de Mgr Gouraud
Evêque de Vannes
Vannes, 3 octobre.
Mgr Gouraud, évoque de Vannes est
décédé ce matin. Il était âgé de ?i ans.
Mgr Gouraud était né à Vieillevigne
Loire-Inférieure). Ancien supérieur de
l'externat des Enfants Nantais, il avait
été sacré â la Basilique Saint-Pierre, a
Rome, par le Pape Pie X, le 20 février
1906, en même temps que quatorze évêques
français Sa santé était chancelante
depuis quelque temps et un auxl
liaire, Mgr Picaud, lui avait été adjoint.
Organe Régional Je Redressement National, de Défense Religieuse et de Progrès Soc'A
DIRECTION : 25, Rue Roquelame, TOULOUSE -Téléphone : 2-1 2, Chèque Postal; 4.936
i La mode en 1950
vue par les Américains
A New-York vient d'avoir lieu une
exposition de modes telles qu'on
les prévoit pour l'an 1950. Ce costume
d'aviatrice, garni de velours,
a obtenu beaucoup de succès
(Photo wm-World),
Comme Enoch Àrden...
La triste mtm
iil iteê se prit
Londres, 3 octobre.
En février 1017, près du mont Kermel,
un soldat du 2e régiment de Gloucester,
nommé Charles Peacey, était blesse à
la tête d'un éclat d'obus, tombé sur le
tank dans lequel il se trouvait. Il avait
perdu la mémoire à la suite de cette
blessure. Soigné pendant plusieurs
mois dans un hôpital, puis renvoyé
dans- ses foyers avec pension, il s'engagea
comme soutier à bord du vapeur
Vlavia. de la Cunard Line.
Un jour, il descendit à terre,, à Portland
(Maine), mais ne regagna pas son
bord. Après avoir erré pendant quelque
temos en Amérique, il fut recueilli
dans un hôpital de la Nouvelle-Orléans,
où son cas était considéré comme
désespéré. Finalement, après une opération
dans le nez, la mémoire lui
revint.
La Ligue américaine des anciens
combattants le fit rapatrier. En arrivant
à Gloucester, après plus de dix
ans d'absence, il apprit que se6 parents
étaient morts, que sa femme
s'était remariée et avait déjà eu quatre
enfants de son second mari.
En le revoyant, son frère, qui était
à demi sourd-muet, eut un tel saisissement
qu'il recouvra l'usage de l'ouïe
et de la parole.
Au Jour le Jour
LE BERET, FOLIE DU JOUR...
Le sipirituel anonyme qui osa imaginer
cette mode qui va faire fureur par la
France, est, à sa manière, un grand
philosophe.
Son côté admirable est que — pour la
première fois — on a trouvé moyen de
réussir, dans une même formule d'élégance,
le léninisme et le masculinisme.
Comme on ne pouvait cependant pis
mettre les dames en pantalon et les messieurs
en jupe, même courte, on a
trouvé que, par la coiffure, les uns et les
autres pouvaient trouver un terrain d'entente,
à une époque où — vous ne l'ignorez
pas — les sexes sont trop mêlés et se
prennent volontiers l'un pour l'autre, tout
au moins dans leurs silhouettes.
Alors, on imagina un couvre-chef bien
choisi, d'allure très française, et conve
nant aussi bien à la coquetterie de mon
sieur qu'à la coquetterie de madame.
C'est le béret qu'on a trouvé, ce béret
qui se posera pareillement sur les épaisses
torsades, sur les coupes à la garçonne et
sur les calvities.
La forme de ce béret va être classique.
Tout au plus, la teinte en variera-t-e!le.
Seul le pompon pourra différer. Il sera
épanoui, magnifique, formidable, ou léger,
fanfreluché, tel une houppette. Il sera solide,
comme un pompon de marin, encom»
brant cqmme un pompon de mule ou
même comme un pompon de tambour de
basque.
Bref, voici la coiffure — la mode, joliment
lancée, qu'on verra adoptéee par tous
et par toutes, avant qu'il soit longtemps.
Théoriquement, ce devrait être la coiffure
à bon marché, triomphatrice de la
vie chère, béret à !a mode des matelots
ou des petits alpins, en beau drap de
France, peu coûteux.
Allons donc ! Ce ne serait plus une
affaire. Le grand chic, ce sera de porter
des bérets, que l'on achètera à des prix
fous. — Henry de FORGE.
Bureaux de Publicité à PAF1S, 13. Boulevard des Italiens
MUSIQUE MILITAIRE
Ee 25 e bataillon de chasseurs alpins, en
garnison à Menton (la reine de la Côted'Azur,
à proximité de Monte-Carlo, centre
artistique de tout premier ordre) accepte
les ieunes musiciens soit par engagement
de 2 ans et plus, soit par devancement
d'appel et tous ceux titulaires du
B. P. M. E. désireux de servir à la fanfare.
Très nombreux avantages.
Ecrire au chef de fanfare : L. TH1E
MONCE.
La Politique Etrangère
Le désordre en Autriche
n'est-il pas un prétexte
l'AnsGhluss ?
L'Autriche n'a pas fini de faire
parler d'elle. Il est même surprenant,
il n'est pas normal qu'il se
passe tant de choses dans ce petit
pays et qu'il y ait d'autres préoccupations
que d'assurer sa subsistance
puisqu'on ne cesse de répéter que la
vie y est difficile. Pourquoi des gens
dont le pain quotidien devrait être
le principal souci songent-ils à se
battre et pourquoi les manifestations
musicales elles - mêmes , comme le
festival de Schubert, n'adoucissentelles
pas leurs mœurs? On craint,
en effet, que le sang coule à Vienne
dimanche prochain.
Ce jour-là, les Heimatwehren annoncent
une grande démonstration
dans les rues de la capitale,' le cortège
partant de Wiener-Neustadt,
qui est le faubourg le plus rouge de
Vienne. Qu'est_c& que les Heimatwehren?
Une organisation qui s'est
formée pour réagir contre le socialisme,
lequel a prouvé, il y a peu
de temps, qu'il était dangereusement
révolutionnaire en brûlant, au cours
de tumultes et d'émeutes, plusieurs
monuments publics de la grande
cité- Les démagogues bolchevisants
qui occupent l'hôtel de ville viennois
sont inquiets ou affectent de l'être.
Ils prétendent que les Heimatwehren
sont des formations fascistes
qui méditent un co-ép d'Etat et une
dictature. Et ils annoncent leur intention
de résister par la violence,
l.e 7 octobre, â ce qu'ils appellent
une provocation.
Déjà les ménagères font leurs provisions
et les habitants paisibles
quittent la ville comme si elle allait
encore être mise à feu et à sang. On
se demande, dans tout cela, ce que
fait le gouvernement chargé d'assurer
l'ordre public: On se demande si
une « journée », dont les suites sont
redoutables et qui est annoncée
aussi longtemps d'avance ne pourrait
pas être évitée par une entente
des partis. On se demande enfin s'il
n'y a pas une certaine complaisance
d laisser naître et se renouveler
sans cesse le grabuge.
Ne serait-il pas regardé comme favorable
à i'Anschluss? Ballottées entre
la révolution et la réaction, menacées
de désordres éternels, privées
de légalité, les populations autrichiennes,
par besoin de repos, se jetteraient
à la fin entre les bras de
l'AUemagne. Elles en viendraient à
penser, selon le mot célèbre de Bismarck,
que a si le gilet de flanelle
prussien gratte, il tient chaud ». La
journée du 7 ocfo&re avancerait les
affaires de la fusion, plus encore
que la fête mélodieuse de Schubert,
avec une aupre musique et par d'autres
moyens.
Car la presse allemande ne manque
pas de faire sentir à l'Autriche
combien elle serait plus heureuse si
elle vivait sous le régime allemand.
Qui sait même si l'Allemagne n'aspire
pas au mandat de rétablir l'ordre
dans la République voisine T
Elle serait enchantée d'une occasion
qui lui permettrait d'intervenir, à
l'appel des Autrichiens eux-mêmes,
avec le consentement des puissances.
Cette hypothèse se présente naturellement
à l'esprit quand on voit
l'imperturbable assurance avec laquelle,
les unes après les autres, les
autorités du Reich prophétisent que
i'Anschluss s'accomplira- Il y a quatre
jours encore, c'était le docteur
Koeh, démocrate et garde des sceaux
du ministère Hermann Millier, qui
répétait que la réunion de l'Autriche
â l'Allemagne était inscrite au livre
de la destinée. Cependant, la réunion
ne se fera pas toute seule. Pour
franchir le dernier pas, il faudra
des circonstances et un prétexte.
C'est pourquoi on peut supposer que
Berlin ne prendrait pas le deuil si,
le 7 octobre, il y avait, â Vienne, des
morts et des incendies. -,
Jacques BAINVILLE.
Dans Tattente de l'émeute à Vienne
Vienne, 3 octobre.
La nouvelle Presse Libre évalue à
4.500 hommes les forces que le gouvernement
concentrera à Wiener-Neustadt
le 7 octobre. La police de Gratz a
arrêté un journaliste communiste. Au
cours des pourparlers d'hier, les socialistes
ont suggéré un désarmement
intérieur général. Les autorités ont
estimé que cette question ne pourra
être discutée qu'après le 7 octobre.
Le monoplan de M, Lœienstein
Londres, 3 octobre.
Le monoplan, de tragique mémoire,
duquel M. Lcewenstein tomba, est devenu
la propriété d'un Anglais, M.
Kidston, chasseur émérite, qui sa rendra
prochainement, à bord du monoplan,
dans le Kéria, pour la chasse
aux fauves qn'U organise tous les ans.
En vue de son expédition, le nouveau
propriétaire de l'avion s'^st assuré les
services mêmes de l'ancien pilote de
M. Lcewenstein, M. Drew.
Pour sauver l'équipage
de sous-marins angloutis
M, Simon Lake a imaginé un compartiment
de plongée sous la proue
du navire permettant au scaphandrier
de travailler au tlanc du
sous-marin coulé.
(Photo Wide-World).
Un Procès Curieux
La paoïnère,
le Plaire... et i
Paris, 3 octobre.
Depuis dix-huit mois, l'Isfe-Adam
possède' une panthère baptisée du nom
belliqueux de Cartouche. Enorme matou
de 5 ans, au pelage, tacheté, à la
mâchoire imposante, ce félin, capture
en Guinée, fut donné par M. Berthollet,
zoologiste et explorateur, à l'une
de ses amies, Mme Renée fener, qui
adore les notes et habite une avenue
tranquille de lTsle-Adam. Une demidouzaine
de singes, eernopithèques,
raangabays et autres mandriès, corn-'
plétaient cet original cadeau.
Mais si les singes trouvèrent : grâce
auprès des l'Islois, il n'en fut. pas de
même de Cartouche. On s'avisa un
jour qu'il était dangereux, qu'il pourrait
s'échapper de sa cage pourtant
massive et pourvue d'épais barreaux,
et qu'en tout cas ses miaulements troublaient
la tranquillité nocturne.
Le, maire de rlsle-Adam, M. Olivier,
entra en guerre contre Mme Tener. Il
prit un arrêté ordonnant l'expulsion du
fauve en raison des dangers qu'il offrait.
Mme Tener refusa d'obtempérer.
Sur elle plurent contraventions et procès-.verbaux,
et vendredi prochain, le
juge de paix aura à statuer sur ce peu
banal conflit
s C'est un abus de pouvoir, déclare
Mme Tener en présentant sa panthère
en train de déguster, toutes dents dehors,
un lapin de garenne ; Cartouche
n'est pas dangereuse, ne peut s'échapper,
ne répand aucune mauvaise
odeur et ses miaulements soin assez
ouatés pour ne point empêcher mes
voisins de dormir Puisque M. le maire
a tant de, sollicitude pour la vie de ses
administrés, que n'empèche-t-il • les
avions de survoler la ville, les autos
de rouler â toute vitesse ? Que ne
fait-il enlever les conduites de gaz et
les lignes électriques, puisque avions,
autos, gaz et électricité sont facteurs
de mort et plus dangereux que ma
panthère ? »
Evidemment • mais, sans doute, M.
le maire n'apprécie-t-il vraiment les
panthères que sous la forme de descentes
de lit I
tes ravages du itydoije
à ia Guadeloupe
Paris, 3 octobre.
l,e premier courrier parvenu à Paris
de la Guadeloupe depuis le terrible
cyclone qui a dévasté les Antilles,
nous apporte sur cette catastrophe Jes
détails suivants :
t New-York nous avait avisé qu'un
cyclone d'une rare violence passerait
vraisemblablement sur la Guadeloupe,
dans ia matinée du 12 déccnîbre. Dès
10 heures du matin. lés arbres étaient
fortement secoués. A 13 heures, le centre
du cyclone passait sur la Pointe,
aspirant littéralement la ville jusqu'à
16 heures. L'ouragan dura jusqu'à minuit
Le baromètre enregistra C98.
t Aucun cyclone, d'après les souvenirs
des plus vieux habitants, n'eut
cette violence et cette durée. Toutes les
habitations rurales sont en ruines.
Dans certaines bourgades, il ne reste
qu'une ou deux maisons deb,out A
Pointe-à-Pitre, tous les faubourgs ouvriers
sont rasés. Dans la ville même,
10 % des maisons sont à terre ; 90 %
n'ont plus de toiture. ,
• Un grand nombre die familles
étaient en villégiature aux Ilets (petites
îles de la rade) ; le raz-de-marée a tout
emporté. Dans une effroyable proportion,
les deux îles voisines do Marie-
Galante et de la Désirade ont été également
ravagées.
« On compte déjà ici plus de daux
cents morts : dans la campagne, où les
habitations sent en général*très légèrement
construites, la proportion des
victimes est considérable. Les pylônes
de la T. S F. ont été renverses
« L'usine d'Arbonier. la plus importante
de la colonie, n'est 'plus qu'un
monceau d» décombres.' Toutes les adirés
ne pourront être repiises en service
cette année. Basse Terre, le cheflieu,
a également beaucoup souffert,
mais moins que Pointe-à-Piîre.
« Les récoltes et les bestiaux sont
réduits à néant. >
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8 8 centirnet
A la Commission des Finances
L'examen du Budget
des Colonies
Paris, 3 octobre.
La commission des finances a examiné,
Ce matin, le budget de la manne
marchande, rapporté par M. Bellanger.
Ce dernier a présenté des observations
sur divers services de ,a marine
marchande, ainsi que sur les subventions
accordées aux compagnies de navigation,
La commission a adopté égalemem
le budget annexe des invalidés de la
marine.
En ce qui concerne le budget des colonies,
sur la proposition de M. Ar
chimbaud rapporteur, la commission
a réservé jes crédits applicables aux
dépenses militaires en conséquence de
la constitution du ministère de l'air
M. Robert Serot a demandé que des
mesures soient prises par l'administra
lion en vue de regrouper l'ensemble
des services du ministère des colonies
M. Auguste Brsnet, délégué de la
commission des colonies, a indiqué
qu'il y aurait lieu de construire un pa
lais des colonies
MM. Ernest Lafont, Brunet et de Lasteyrië
ont signalé la situation admi
nistrattve de l'Agence généraie des co
loniris qui, n'étant pas dotée de,la per
sormalité civile, reçbit des dons et
legs.
Le chapitre 18, relatif à l'encouragement
pour l'élevage du mouton en AI
tfë fe, colonies et protectorats (5 milliousi,
a été. après observations de
MM. de Monicault, Ernest Latont et
Archimbaud, réservé, sur la proposi
tion de M Malvy, en vue d'étudier un
texte qui envisage également l'attribution
de subventions pour l'encouragement
à l'élevage du mouton en France.
JEUDI 4 OCTOBRE 1928
Les Catastrophes
U montagne ousiroe
la Valise ùnm
Bellinzona, 3 octobre.
Les éboulements du mont d'.-Ubedo
ont continué cette nuit. Les de-gais,
selon les premières estimations, atteindraient,
un demi-million de francs Environ
deux millions et demi de mètres
carrés de forêts et de pâturages ont
été dévastés. Il se confirme qu'il n'v a
aucune victime, la réfaon étant complètement
désertée.
Les montâ de la Monta, de Cru ara et
de Ruscada ont complètement disparu.
La route de Gesero construite il y a
quinze ans est détruite sur une distance
de deux kilomètres L'énorme
quantité de Matériaux, évaluée â trente
millions de mètres cubes, s'est arrêtée
près d'Orbello, vers le milieu de la
vallée d'Arbedo et a formé une digue
qui barre entièrement la vallée.
L'aspect de la montatrne pst complètement
changé. Les *réo!osrnee et les
hydrolosm.es se demandent avec
anxiété «i cette digue pourra résister
à la pression des eaux 11? estiment,
cependant que ce rempart naturel à
toute la puissance et la résistance
d'une disme construite par l'homme.
Les ingénieurs devront se mettre
immédiatement à l'étude du nrnWéme.
Aucun danser ne menace actueTTemerg
la commune d'Arhedo. ni la ligne

libres, dan» laquelle les syndicats
auraient la prédominance Le fascis
me qui est né précisément pour su-
bordonner l'action des syndicats à
l'Etat ne pouvait évidemment pas
taire sienne une pareille théorie ;
mais il a pris au syndicai'stne de
Sore! ce qui lui paraissait compati-
ble avec son Etatisme et son auto-
ritarisme Et, dès lors, on peut dire
que le fascisme est un compromis en-
tre le socialisme d'Etat, le libéralis
me et le syndicalisme.
Au socialisme d'Etat, le fascisme
a emprunté ln réglementation, 1«
contrôle et l'organisation national»
de la production. Dans la Charte du
Travail du 2t avril 1927, on peut lire
quelques propositions qui peuven*
être ainsi résumées et qui seraipm
dignes d? figurer dans une prnfes
sion de foi socialiste réformiste
l'organisateur d'une entreprise pri
vée n'est pas un propriétaire rruirl
taire ayant des droits, mais un
foncttinnnirc ayant des responsabi-
lités envers l'Etat.
L'Etat fasciste maintient la pro
priété privée, ce qui n'est pas con
traire au socialisme d'Etat qui ne
s'occupe que de production et non
de répartition, mais le fascisme a
pour base — sur ce point i) esi plei
neinent en accord avec le libéralis
me — l'initiative privée et l'Etat ne
doit s'y substituer qu'en ca*i de né
cessiW et par voie d'exception. Mai«
l'on comprend bien que le fascisme,
avec son contrôle permanent de Fin
dus» rie privée, est plus pnvhe d'un
régime socialiste réformiste que du
libéralisme, et même dans le do
maine de la répartition, il rtoit avoii
tendance h faire prédominer les
droits de l'Bla-t ou de la collectivité
dur ceux de l'individu.
Air syndicalisme le fascisme a em
prunté la conception de l'Etat cor
porutif Les syndicats ou misux las
corpnratioBs, moyens die fusion en
tre les syndicats, sont organe*
d'Etat et non pas seulement cwmme
dans les autres pays des associations
vivant en dehors de l'Etat. La cor
porattan ne s'occupe pas teulatnem
d'intérêts privés, mais c'est un vé
ritnble service public qui a prinoi
paiement pour mission l'orgnnisa
tion et l'intensification de la pro-
duction. Le système corpuratiî doit
exclure les luttes de classes, puisque
la corporation ne représente aucune
classe, mais simplement ton < les fac
teurs de la production. L'Etat sera
d'aiiljiirs toujours là pour mainte
nir strictement la corporation dans
ce domaine.
Le fascisme est donc une doctrine
cohér3ite qui s'efforce de réveille;
et d exalter toutes les forces nées de
la nation et les coordonne, tes disci-
pline .par le conal de la corporation
dont l'Etat serait pour ainsi dire
ï'éclusier. Mais depuis que le fascis-
me est une doctrine politique et sur
tout économique, sociale et nv.rale
et non plus un simple fait qui ne
Valait que pour l'Italie, il est per-
mis .de se demander s'il ne convien
(Jrnît pas à d'autres pays. C'est une
question qu'il convient seulement de
poser ici et non pas de résoudre.
Charles HÉRISSON.
la Foflûatioa Tiiisrs
Paris, 3 octobre.
Les cinq Jeunes gens admis à la Fon-
dation Thlsrs à partir du 1G octobre
prochain, pour s'y livrer, pendant une
durée qui p*ut être de trois annt'es
consécutives, à des éludes scientifiques,
«ont : ,
MM. Dpléage, ancien élève de la
Faculté ries leities de Strasbourg, can-
didat au doctorat es kttres (géogra-
phie économique) ; Gttyon, anc.en
élève de l'Ecole normale supérieure
professeur agrégé au Lvcée français à
Rome, candidat es lettres (littérature
française modèrne) ; Péguy, ancien
élève de l'Ecole normaie supérieure,
agrégé des lettres, cafidida. ès lettres
(histoire de la pensée religieuse la-
tine): Vieillefond. ancien élevé fie la
Faculté des lettres de Toulouse, pro-
fesseur agrégé au lycée de Cahore
candidat au doctorat ès lettres (littéra-
ture gmeque) ; Vigneux, ancien élève
de l'Ecole normale supérieure et de
l'Ecole des hautes études, candidat ès
lettres (philosophie médiévnle), a été
Cdmis pour pourvoir à une vacance
dans la promotion précédente ; M. La-
dite, ancien élève de la Faculté de
droit d'Alx, receveur de l'enregistre-
ment en disponibilité, candidat à
l'agrégation des facultés de droit
féeonomie politique).
lia Situatioq politique
eq Etpape
Madrid, S octobre.
On communique l'information sui-
vante :
« Des agents peu scrupuleux ont
répandu dernièrement des bruits
d'après lesquels des dilticultés politi-
ques Esteraient en Espagne, surpre-
nant ainsi la bonne foi d'une parti©
do la pressa étrangère qui les a
accueillis parce qu elle oubliait qu'en
Espagne, grâce au régime spécial éta-
bli avec l'approbation générale du
pays, ee qu'un entend par politique
proprement dite n'existe actuellement
pas Le dernier bruit répandu est plus
absurde, car il représente le roi comme
étant en désaccord avec son gouverne-
ment et refusant à ce dernier la signa-
ture du décret révoquant des autorités
peu dévouées au régime.
• Nous sommes ej mesure de pou-
voir afflrmir (pie rien de cela n'est
vrai. Le roi, en effet, exprime journel-
lement son estime et sa confiance au
gouvernement et jamais de pareils
décrets n'ont existé. Leur existence, au
surplus, serail injustifiée parce qu'il
ne se passe rien et il ne petit rien se
passer en Espagne. L'atmosphère pro-
pice fait déraut pour n'importe quel
conflit public qu'on voudrait soule-
ver, étant donnée l'adhésion cénérale
de tous les éléments sociaux au r*gime
actuïl clairement démontrée au cours
des dernières cérémonies pukliques
qui ont eu lieu a Madrid, a Barcelone
fi Guemyra Les rares éléments sus-
ceptibles de créer quelque* difficultés
manquent des moyens nécessaires
pour mener à bon terme leurs des-
seins. »
Les grandes v lies
Américaines
Pour les futurs automobilistes
Le nouveau System
d'immatriculation
des auteraobi
JEUDI 4 OCTOBRE 1028
taîros de voitures immatriculées n'ont
aucune démarche nouvelle à effectuer
et qu'il n'est nullement question de
changer toutes les cartes grises La
nouvelle Immatriculation ne s'applique
qu'aux voitures qui seront déclarées
après le 1" octobre et immatriculées à
la même date. ,
ai{$ Dites
NEW-YORK. EST EN TÊTE
SUIVI DE CHICAGO
Washington, 3 octobre.
Des statistiques que l'on vient de
punlier. il ressort que Chicago possède
à l'heure actuelle une population de
S 157 400 habitants. La ville de New
York est toujours la première aux
Etats-Unis avec le total énorme de
6.957.500 habimnts, aiors que Philadel
phie »n compte 2.064.200 et Détroit
l 378.900
Le« autres grandes villes américai-
nes sont : Cleveiand, avec 1013,000 :
Saint-LotiK 818.100; Baltimore 830.400.
Boston, 709.200 • Pittsburg, (537.800, San-
Francisco, 535.300; Washington, 532,000
M Milwaukee, 544 200.
Découvertes Archéologiques
Jérusalem, 3 octobre.
Le docteur Gar-tang, professeur d'ar-
chéologie de l'Université de Liverpool,
chargé de diriger les fouilles prati-
quées à fîazor, au nord de la Galilée,
vient de publier un bulletin annonçant
que les anciennes murailles d'Haï, la
cite royale de Chanaan, ainsi que le
lieu où Josué massacra les Chananêens
après la victoire de Jéricho, viennent
d'être découverts.
IL EST APPLIQUÉ
DEPUIS AVANT-WEB
Paris. 3 octobre.
Depuis avant-hier, le régime d'imma-
.nculaiion des automobiles est cora
plèlement transformé.
La « carte grise », qui est le certi-
ficat d'immatriculation, est délivrée
non plus par le service des mines,
mais par celui des préfectures : en
outre, elle porte des ind'eations com-
plémentaires — notamment le numéro
et 1-e type du moteur — destinées à
iridentifler avec plus de précision le
véhicule immatriculé et, par vole de
conséquence, d'en rendre plus difficile
la revente en cas de vol.
Ces mesures, prises en exécution
d'une circulaire ministérielle en date
du 30 avril dernier, ne sont pas les
seules nécessitées por le développement
formidable de la locomotion automo-
bile.
A l'origine, le numéro matricule
comprit un nombre suivi d'une lettre ;
puis tl a fallu recourir a l'adjonction
d'un seoond nombre à la suite de la
lettre.
Etant donné la quantité sans cesse
croissante de voitures mises on cir-
culation, ce système apparaît comnm
dfivant eire insuffisant diwis un avenir
très prêche, aussi a-t-il fallu trouver
un autre système, qui sera celui-ci :
A chaque département seront affectés
un certain nombre de groupes de
dvux lettres, dent la répartition a été
effectuée comme suit :
Ain : AB, AC, AD, AE. — Aisne :
A F, A«, AH, AJ, AK, AM. — Allier :
AN, AP AQ. — Basses-Alpes : AR. —
Hautes-Alpes : AS. — ArJèche : AT,
AU. - Ardennes : AV, AX, AY. —
Ariège : AZ. — Alpes-Maritimes : BA,
UC, BD, BE, BF, BH, BJ, BK, BL, BM.
- Aube : UN, BP, BQ, BS. - Aud« :
BT, BU, BV. — Aveyron : BX, BY, —
Befert : BZ. — Bouelies-du-Rhône :
CA, CB, CD, CE. CF. CG, CJ, Gri, CL,
CM, CN, CP. CB. - Calvados : CT, CV.
CX, CY. - Cantal : CZ. - Charente :
DB, DC, DE, DE.- Charenl-lnférieure :
DG, DH, Dl, DL, DM. - Char : DN,
DP, DQ. _ Corrèze : DR, DS. — Corse :
DT. - Cote-d'Or : DU, DV, DX, DY,
HZ. - Côtes-du-Nor : EA, EB, EC. —
Creuse ; ED, EF.
Dordogne : EG, EH, EJ. — Doubs :
EK, EL, EM, EN, EP, ER. - Eure :
ES, EU, EV, EX, EP, EZ. — Dréme :
FA, FB, FC, FD. — Eure-et-Loir : EE,
FG, FH. - Finistère : ¥}, FK, FL. —
Gard. - FN, FP, FQ, FR. — Haute-
Garonne : FS, FT. EU. FV, FX. -
Gers : FY, FZ. — Gironde : GA, GC,
GD, GE, GF, GJ, GK, GL. GM, GN. —
Hérault : GP, GQ, GS, GT, GU. —
Ille-ét-Vilaine : GV, GX, GY, GZ. —
Indre : A, HB, HC. — Indre-et-Loire :
HD, HE, HF, HG, H!. — Isère : BK,
HL, HM, UN, HP, HQ. — Jura i HR.
HS, HT.
L'heure rormale sera rétabl'e
dans la nuit du 8 au 7 ocobre
Paris, 3 octobre.
Conformément au décret du 21 mars
1928, pris par application de la loi du
2» mai 1923, l'heure normale sera réta-
blie dans la nuit du 6 au 7 octobre, à
24 heures.
Il faudra donc samedi prochain, à
minuit, retarder les horloges d'une
heure.
Pas i coinpioi SE Me
Tirana, 3 octobre.
Le Bureau de Presse albanais télé-
graphie l'information suivante :
t Las nouvelles publiées oar un jour-
nal de Belgrade, selon lesquelles un
complot contre le roi aurait été décou-
vert, la loi martiale promulguée et plu-
sieurs personnes exécutées, sont com-
plètement fausses et tendancieuses. »
. lis»'
L'Anniversaire lu roiSoris
Sofia, 3 octobre.
Le double anniversaire de l'avene-
ment au trône du roi Boris et de la
proclamation ne l'indépendance bul-
para. a été 'célébré par un Te Deum so-
lennel qui a été chante dans la cathé-
drale, en préssnje du roi, des mem-
bres du corns diplomatique et d'un
nombreux public .
l/e service religieux a été suivi dun
défilé des troupes Le souverain a été
longuement acclame par la foule.
la Mmm Travaîiilste
Birmingham, 3 octobre.
La Conférence travailliste a discuté
aujourd'hui le programme du parti
aux prochaines élections générales.
M. Mac Donald, qui ne se pique pas
d'originalité, a rédigé un manifeste,
préconisant la nationalisation des mi-
nes. M. Maxton a rétorqué que c'était
'a une thèse et. non un programme.
Que voulait donc dire M. Maxton ?
Après quoi, le même Maxton invita les
travailliste? à prendre le capitalisme à
la gorge et l'on se sépara dans le
tumulte.
XJme int.ei*pçllat.iora
SUR LE PACTE NAVAL
Paris, 3 octobre.
Le groupe socialiste de la Chambre
a chargé deux de ses membres, M. Eu-
gène Frot et M. Grumbach, de déposer
une demande d'Interpellation sur le
projet de ©acte franco-anglais.
Landes : HU, HV. — Loir-et-Cher :
HX, HY, HZ. — Loire : JA, JB, JC, JD,
IE, JF. — Haute-Loire : JG. — Loire-
Inférieure : JH, JK, JL, JM, JN. - Loi-
ret : JP, JQ, JR, JS. — Lot : JT, JU. —
Lot-et-Garonne : JV, JX, JY. — Lozère :
JZ. — Maine-et-Loire : KA. KB, KC,
KD, KE. — Manche : KF, KG, KH. -
Marne : KJ, KL, KM, KN, KP. — Haute-
Marne : KO. KB. — Mayenne : KS. KT.
— Meurte-et-Moselle : KU, KV, KX, KY,
KZ. — Meuse : LA. LB, LC, LD. —
Morbiîhan : LE, LF, LG. — Moselle :
LH, LJ, UC, LM, LN.
Nièvre : LP. LQ. — Oise : LS, LU,
LV, LX, LY. LZ. - Nord : MB. MD,
ME. MF, MG, MH, MJ. MK, ML, MX,
MP, MO MR, MS. MT, MU, MV. -
Orne :,MX, MY, MZ. — Pas-de-Ca; \'s :
NA. NB, NC, NO. NE, NF. NG. - Puy-
de-Dôme : NH, NJ, NIL — Basses-Pyré-
nées : NM. NP, NO. NR. - Hautes-
Pyrénées : NS. — Pfrénées-Orîentnles :
NT, NU. — Bas-Rhin : NV, NX, NY. NZ:
- Haut-Rhin : PB, PC. FD. - Rhône :
PF, PQ, PH, PJ, PK, PL, PM. PN,
PO, PS, PT, PU, PY. PX, PZ. —
Haute-Saône : QA, OB, OC. — Snéne-
«t-Loire : QD, QE, QF, QG, QH. —
Sarthe : QJ, OK. OL, QM. - Savoie :
QN. OP. - Haute-Savoie : QR, OS, OT.
-* Seine-et-Marne : OU, QV, QX, QY, QZ.
Seine : RB, RD, RF. RG, RJ, RK, RL,
RM, RN, RO, RS, RT, RU, RV, RX, RY,
RZ, SB, SC, SO, SG, SH, SJ, SK, SL,
SN, SP, SO, SR, ST. SV, SX, SY, SZ,
TA, TB, TC. TD, TE, TF, TG, TH, TJ,
TK, TL, TM, TN, TP, TQ, TS, TV, TX,
TY, TZ, UA, UB, UC, UD, UE, UF, UG,
UH, UJ, UK, UL, UM. UN, UP, UQ, UR,
UT, UV, UX. UY, UZ, VA, VB, VC, VD,
VE, VF, VG, VH, VJ, VK, VL, VM, VN,
VP, VQ, VR, VS, VT, VU. VX, VY, VZ.
Seine-Inférieure : XA, XB, XC, XD, XE,
XF, XG, XH, XJ, XK. - Deux-Sèvres :
XL, XM, XN. — Somme : XP, XO, XR,
XS, XT, XU. — Tarn : XV, XY, XZ.
Seine-et-Oise : YA. YB, YC, YD, YE,
VF. YG. YH, YJ, YK, YL, YM, YN, YP.
YO, YR. — Tani-et-Garonrue : YS, YT.
- Var : YU, YV, YX, YZ, — Vaucluse :
ZA, ZB. ZC, ZD. — Vendée : ZE. ZF,
ZG. — Vienne : ZH, ZJ, ZK. — Hauto-
Vîenne : ZL, ZM, ZN, ZP. — Vosges :
ZQ, ZR, ZS, ZT. — Yonne : ZU, ZV,
ZX, ZY.
Algérie : AL. — Tunisie : TU. —
Maroc : MA. — Etablissements fran-
çais de l'Indu : IF.
En outre, chaque groupe de lettres
pourra être suivi d'un chiffre, ce qui
sera donc susceptible de donner, pour
chacun d'eux, près de 100.000 numéros.
Evidemment, quand chaque Français
aura sa voiture, il restera encore dis-
ponible... un certain nombre de numé-
ros. C'est dire que le nouveau mode
d'immatriculation ne risque pas de
subir de nouvelles modifications d'ici
bien longtemps.
Enfin ajourons que ces mesures
seront complétées par la tenue, dans
chaque préfecture, d'un registre qui
portera les mutations successives du
véhicule et permettra l'identification
Immédiate de son propriétaire.
Nous devons préciser que les proprié-
APRÊS AVOIR TENTÉ D'ASSOMMER
SON HOTESSE UN SEPTUAGÉNAIRE
SE NOYE
Villefranche-de-Rouergue, 3 octobre.
Dans l'après-midi de dimanche, un
vieillard, de ?2 ans, Louis Buu>ssou,
propriétaire, a Lamothe-SaJvignaè. a.
porté un coup de Darre de fer sur la
tète de Mme Coustaux. chez qui il
habitait. Fort heureusement Mme
Coustaux ne fut blessée qu'au bras.
Bouyssou effrave par les appels de
sa victime s'empressa de fuir "et après
avoir erré longtemps dans la campa-
gne environnante alla se noyer dans
la mare qu village
Depuis déjà longtemps la discorde
régnait entre les époux Coustaux et
Bouyssou et l'on suppose que ce dra-
me a eu l'intérêt comme motif.
\
ANTIMILITARISTE CONDAMNÉ
Saint-Etienne 3 octobre.
La tribunal correctionnel a condam-
né à divhuit jours do prison pour
distribution de tracts Invitant les ré-
servistes à la désobéissance, les frères
Fulchiron et Louis Vannier.
MORT D'UNE CENTENAIRE
Bordeaux, 3 octobre.
Coars d'Albret vient de mourir Mme
veuve Madeleine Walherbe. nui passait
pour la doyenne des femmes françai-
ses Mme Malherbe ctuit entrée, le
28 juin dernier, dans sa t04ra* an né»
Détail curieux sa mère était égale-
ment morte à 104 ans.
Jusqu'au demier moment, elle a con-
servé IOU'^J sa lucidité .
Par son mari. Mme Malherbe était
apparenté à la famille de M L. Bar-
thou. sénateur, ministre de la Justice.
VAPEUR EN DÉTRESSE
New-York. 3 octqbre.
Le pairuebot « America », oui se tr vi-
vait ii un millier' .d» milles à l'est 6f
Terro-Neuve rartiotJlé'STat>hie qu'il se
fwd au secours du vapeur hollandais
« Cleaeno ». qui est en détresse et en
train de sombrer dans une tenpête du
nord-est.
D'après le lloyâ le * Celamo » est
un batc'r.ti dp 3 544 tonnes, apparte-
nant à une oomipagnia de Rotterdam.
Un malfaiteur dérobe 7.C00 fa-
dans la sacoche d'une b:cyc!eîîe
Montpellier. 3 octobre.
M X..., propriétaire à Lattes, a été
victime, hier, d'un malfaiteur aussi
habile qu'audacieux Bien qu'âgé de 74
ans, M X... est très alerte et c'est à
bicyclette qu'l vint à Montpellier pour
retirer, à la Société Générale, une som-
me de 8.000 francs destinée à payer les
vendangeurs.
M. X... plaça dans la sacoche de sa
bicyclette les liass.es de billets de 100
francs qu'il venait de toucher, ainsi
que quelques papiers.
En rentrant à Lattes, il s'arrêta dans
une pâtisserie, rue de Verdun, ainsi
qu'à la coopérative de distillation « La
Grappe », chemin des Sept-Camps,
laissant chaque fois sa machine de-
vant la porte. •
Arrivé à sa propriété, quelle ne fut
pas sa surprise de constater que la
sacoche ne contenait plus que 1.000
francs. Dans quelles circonstances
avaient disparu les 7.000 francs man-
quant î M. X... l'ignore, mais il sup-
pose qu'iis furent soustraits alors
qu'il se trouvait à, la pâtisserie ou à
la coopérative.
M. X... se rendit ara 3« arrondisse-
ment, où tl déposa une plainte entre
les mains de M. Fabre; commissaire
de police, qui procède à une enquête.
RAID HIPPIQUE DU COMMINGES
Le Classement de la 3« Etape
1 (16) Liqueur Gerçoise, en 1 heu-
re 30 m 15 s. ; 2» ex-œquo : (8) Anis
Alouette, en I h 37 m. 3ï s ; (9i Tour-
nayaise, en 1 h. 37 m. 32 s. ; 4« (17)
Aline, en 1 h. 38 m. la s. ; 5» fit) Rei-
ne du Comminges, an 1 h. 38 m. 12 s.;
6° (7«) Reine des Plages, en 1 heure
42 m. 34 s. ; 7» (5) ApêiTtal III. èn 1 heu-
re 42 m. 37 s. ;. 8« (G) Pente Bourquai-
se, en 1 h 47 m. 24 s. ; 9» < 19 . Ouragan
en 1 h. 45 m. 2 s. : 11« (21) Montréjeau-
laise. en 1 h. 47 m. 24 s ; 12» (131 Ap-
prenti, en i h. 47 m. 31 s. : 13» (15)
Anis Carlos II, en 1 h. 48 m 5 s ; H«
122) Espérance, en 1 h. 49 m 8 s. : 15e
'D Lutin, en 1 h. 53 m. 28 s. ; 16« (20)
Trompeur, en 1 h. 55 m. 11 s. ; 17« (10)
Roquefort ai se, en 1 h. 58 m 20 s. ; 18»
'4) Sucette, en I h. 59 m, 4 s. : 19» (13)
Liqueur Bouin, en 1 h. 59 m. 1-4 s.
A SdN T-CLOUD
Paris. 3 octobre.
Demain, courses à Saiiu-Clouu.
Partants et montes probables :
PRIX DE CUAMBOURCY
Famélique fMaglnot), Umewood (Semblât),
Vallée-Heureuse .Galaurclii). La Mouise
(Vates), Sahib (Vincent), D. S. O. (Jouvln),
Naroissus (Roueille), Zéphlrln (Hervé), Ma
Cbéria (Turner), Pom-Dapy (Slbbrltt), Pe-
tite-Momo (Rosso), MistinKuett (Bartolo-
BOXE-
POUR TROUVER UN SUCCESSEun
A ÏUNNEV
New-ïork, 3 octoore.
tnew), Philosophie (Metals), Pérlstyl (LéveW j t-omme champion du monde des
La premièy d'une série de Brmi
loticonues éliminatoires, en «, 63
trouver te successeur a Gêne l U u n cte
Le Classement général
Le classement général- après cette
troisième étape si intéressante, s'éta-
blit de la façon suivante :
1. Anis Alouette, en 5 h 7 m. ; 2.
Tournayaise, en 5 h. 7' 31" ; 3 Liqueur
Gerçoise, en 5 h. 11 m. 40 s. ; 4 Aline,
en 5 h. 11 m 52 s. ; 5. Reine des Pla-
ges, en 5 h 13 m. 24 s. : 6. Petite Bour-
quaiss, en 5 h. 16 m. 59 s. ; 7. Reine
au Lomminges en 5 h. 21 m. 33 s. ;
8 Aperital III, en 5 h. 22 m 25 s. ;
9 Anis Carlos II, en 5 h. 24 m 45 s. ;
10. Apprenti, en 5 h. 3' 45" ; U Fau-
vette du Moulin, en 5 h 44 m. 15 s. ;
12. MontPéieaulise, en 5 h. 44 m. 33 s. ,
13. Ouragan, en 5 h. 45 m. 3 s : 14.
Espérance, en 5 h 46 m 59 ; 15 Trom-
peur, en 5 h. 50 m. 1 s. : 16 Sucette,
en 5 h. 53 m. 45 s. : 17 Liqueur Bouin,
en 5 h 55 m 55 s. ; 18 Lutin, en 5 h.
50 m. 15 s : 19 Roquefort-aise, en 5 h.
59 m. 51 secondes.
Partant douteux : Cadlire IX.)
PRIX DES VILLARMAINS
Seymour (Lister), Kincampoix (Hochent^
Petlt-Poucet-II (Str.brilt). Llbertin-VH (X),
San-Mateo (Wolf), Glarawood (Garner).
Yarmoutii (Semblât). Ilaratcb (Br?thes),
Faraday (Vatard). La Tartine (Palmer).
PRIX, DE DREUX
Jacfc-Yves (Ge.-mond). Motllat (Garner)
Action (Semblât), Dollar-King (Salgan) La
Lizaine (Diez), Lavande (Dalre), La Lau-
verjat (Lewis). Orange-Drops (Jennings)
Mécano (X), Courteul! (Slbbrltt). î'inos
(Chancelier). Mitsouko (Bartholomew). Ll-
liane-IIl (Hoare), La Fugue M. Lee) Go n .
dole (Qoldln). Gadames (Duforcz). Targulst
(Dupuit), Agrlpplna (Majtdelatne). Jumela
(Vincent), Roche-Chèvre (Vatard). Nageoire
(Turner).
Partant douteux : Fanny-HlU (M. Q Le»
vegue).
PRIX DE SAINT-JACQUES
Danseur-de-Corda (Semblât). Cistercien
(Mac Gée), Hôsione (Vatard). Smttb (Es-
ling), Tôthys (Frigoul). Portina-U (Toi-te-
rolo), Peira-Cava (Toussaint). Harrnione-ll
(Bontemps), Mo* ou (Habbe). Nectar (Sih-
brltt), Plixbourg (Gotdin). -lack-û'Lanthern
(Beguirtstaln), A Paru» (Roohetti). Kerker
(Dupuit),
PRIX DU PONT DE PIERRE
Don-Çoursan (Naudin), Tnocrito (Bartho-
iomew), Chanterelle (Bonaventure) Wlnnl
1*8 (Mac Gée), Hellotaure lEsling) Ma,
gnum III (Jenûlngs), Btg-Boy iRocnettl), Mal-
voisine (Chancelier), Coetane Tremeau) Pi
' Palmor), L'Exarque (Vatard). Dragueur
lourds, aura * lieu, le T' novemb,!: 01 ^
Madisun-bquare a New-York ' à
Le match qui comprendra dix ro , lriJ
mettra aux prises le basque PaïTi; s
61 Otto Vanporat. de Chicago
m °
Le *Comle Z ppeim*
a survo e » erre
AU TREMBLAY
Paris, 3 octobre.
PRIX DU PLANT CHAMPICNY
7.000 fr, 1.100 m.
(R, Montaron)
lou
71 50
22 »» !
16 50 i
t. Olivier VI (R. Montaron) G
à M P. Zivi P
2. La Biche III (Patiner) à
M. Franck Carter P
3. In Partihus (Salgan) à
M. Lignon P
Non placés : Marchenoir, Prince
Béarnais, Never Laîe, Kapok, Avant
Coureur, Alicorn, Combien. St-3acques,
Petit Quînquin, Mari Oueen, Aleyone,
Halmv, Dakar, Gaud, Fridolin, Iernis,
Tricoche.
Olivier V! (Ronbon-Rose Lies), en
traîna par J. Ginzbourg.
PRIX « COLOMBES »
15.000 francs ; 2.300 mètres
1. RACAHOUT (Galaurchi) G 16 5C
au baron de N'exon .... P 7 •»
2. Kerka (Laumain). au ba-
ron E. de Rothschild P 8 »»
3. Saport (Taylor), à M. Du-
vernoy P 11 ».
Non placés : Sucrier. Hotchkiss,
Cara-Sucla, rn-iilante-H, Chambellan,
Lassay. Sang-Bleu, Rryme-Minlster,
Grabuge, Gauleguay. Valeureuse, Ma-
igeien.
Racahout Cannobie - Racagnolîe),
entraîné par Ch. Bariller,
PRIX « ACHÊRES »
10.000 francs ; 1 000 mètres
HIGHTIDE (Garner) à M. G
(Rabbe), Beauvallon Cornut). Xantlppe-ll
'Sibhritt). Recoure (Gotdin), Louise Malily
(BellsrtRer), Carte-Grise (Vincent), L'rgalo
(Morel). partant douteux : BIac*-Bess (PbJ-
Hpps), Saole (XJ.
PRIX DU VAL D'ENFER
Aliboirfier (Clay). Mirage-ll JPhllîpsl,
ArAab moueUlei, BHght Morn (Bontemps)
Royal Banjo (Torterolo), Fanfan-Ul (R. Bre-
thes), Itour (Cooke), Jersey (Vincent), Ru-
ban-Bleu (Tremean). La Pige n'urner) Flé-
icheue 'Shnrpo), Zostére (Wieket), Farakara-
22 50 i badd (Sauvai).
Pronostics
VExpress âu Midi. _ Limerwood et Philo-
sophie — Seymour et Petlt-Poueet-H — Pè-
Urln-II et La-Lizaine — Cistercien et Jaci-
au-Lant.hern — Wlnnlplg et Big-Boy —
Brtght-Morn et Faraka-bad.
Paris-Sport. — Famélique et Llmewood —
Faraday et Seyinoun — Motilal et Actéon —
Dan?eur-de-Oorde et Portia-II — Wlnnipeg
et Btg-Boy — Fanfan-HI et Roj-al-Banjo.
le fockey. — Fa.me.Hque et Limevrood —
Seyinour ot Petit-Poucet-II - Ecurie Mar-
tlnez et De Hoz-Motital — Danseur-de-Cor-
de et Portta-n — Winnlpeg et Btg-Boy »•
Fanfan-HI et Royal-Banjo.
la reine. — Ma-Chérte et t?oueat — Fa-
rad et Yarmonth — Motilal et Pèlerin —
PJIxhoijrg et Port1a-Il — Ecurie CoJia et
wtnmljpeg — Fanfan-Ul «t Jersey.
Ca matin, les radlo^^'J,^^;
du Uuiyetuue « uou»«î.4,cl>yeiitJ .
iiiss«»n tes mdican'j Le mariant entre
champiJn du monde de boje, et *"
Lauder a été célébré aujourd'hui- _
48
Feuilleton du 4 octobre 1928
BLACKSHIRÏ
Pas encore convaincu, Sniffy se gratta , et c'est sept ans eme vous attraperez pour
(Chemise noire)
ffiffi P»* BRUCE GRAEll ^ Adapté de i'Anglais par Lnce GRITTE @®
SIXIEME EPISODE
LES FILS ENTREMELES
D'abord, mettez-vous bien dans la
tête que vous êtes complètement dans l'er.
reur et que je ne comprends rien à la
sotte histoire que vous venez de me racon-
ter. Qu'est-ce que c'est que ce BlacKshirt,
et qu ai-je à faire avec lui î Je m appelle
Verrell 1
_ Vous n'êtes pae Blackshirt î... Allone
donc L..
L'esprit obtus du misérable ne pouvait
pas évoluer assez vite pour saisir a ».
SS. 1 héritait-. L'instant dnvant. il était
pourtant sûr qu'il se trouvait er, fac i de
£hornme qu'il supposait 1 avo"Jr»hi et «
s'étonnait de ne pas le voir trembler et de-
mander grâce.
L'entendre rire et le menacer, alors
qu'il était le plus faible, dépassait la com-
préhension de ce bas criminel, et il com-
mença à se dire qu'il s'était peut-être
trompé... Ainsi qu'il en arrive souvent
avec des êtres bornés de cette espèce, il
fléchissait à la première opposition faite
avec audace.
— Si vous n'êtes pas Balckshirt, où dia-
ble avez-vous été chercher toutes ces brû-
lures ?
— il me semble que cela ne voue regar-
de pas. Je suppose qu'il n'y a pas que vo-
tre Blaetehirt ou Biackcop - n'importe
comment il vous plaît de l appeler - sus-
ceptible d'être brûlé occasionnellement. Je
ne sais donc pourquoi je prends la peine
de vous dire, comme un chacun pourra
l'affirmer, que l'ai reçu toutes mes blessu-
res dane un accident d'automobile..
la tête; puis la rage le reprenant avec plus
de force :
— Je ne vous crois pas, sale bavard 1
Vos belles paroles ne me mettront pas de-
dans; vous ête6 Blackshirt, et je vais vous
faire votre affaire..-
En même temps, il se jetait SUT sa vic-
time et, malgré la résistance de celui-ci,
lui enserrait déjà la gorge de ses deux
mains.
Verrell se sentit perdu... Il avait joué :
la fortune le trahissait. ,
Le contact de la peau blanche et douce
du malade sembla décupler la soif de
meurtre du bandit, car il serra de plus
en plus fort et le souffle commençait à
manquer à sa victime, lorsqu'une brusque
sonnerie retentissant presque aux oreilles
du meurtrier lui fit lâcher prise.
— Par le diable I s'écria-t-il, qu'est-ce
que c'est que ça r...
Verrell le vit hagard, craintif à son tour,
et se rendit compte de son avantage.
— Vite I laissez-moi répondre, murmura,
t-il en tenant la main pour prendre l'ap-
pareil
— Sûrement non !... grogna Tompkins.
— Je vous ai dit que je n'étais pas seul
dans la maison; si je ne réponds pas im-
médiatement, il va venir du monde, vous
n'aurez plus le. temps dfi vous échapper,
tentative de meurtre !
Tompkins retira ses mains.
Verrell saieit l'éclair de crainte qui
passa dans les yeux du misérable et sui-
vit la direction de ses regards allant vers
la porte. Notre héros se sentit sauvé; il
prit l'appareil, non 6ans difficulté, en
s'efforçant toutefois de dissimuler le mal
que cela lui faisait, pour cacher sa fai-
blesse à la brute qui l'avait assailli.
— Allô, cria-t-il.
Tompkins fit un mouvement pour se re-
jeter sur lui, mais l'autre continua à haute
voix devant l'appareil : « Trop tard,
Tompkins », et celui-ci comprit que ce se-
rait se passer lui-même la corde au cou
que d'assouvir sa rage meurtrière.
„ Monsieur Veriell, lui demandait-on,
cet homme vous a-t-il touché ?
Celui-ci resta un moment bouche bée de-
vant l'appareil : c'était la voix de « sa
« Dame » qui venait de lui poser cette
question.
Mais elle, d'un accent angoissé, repre-
nait :
p. Allô I allô I répondez : vous a-t-il
blessé ? maltraité ?
Elle, c'était elle ! Comment pouvait-elle
«avoir ce qui se passait chez lui, à cetta
heure '/ Le mystère dépassait toute com-
préhension. 11 était stupéfait, mais il fal-
lait le cacher à gon agresseur. Aussi,
tranquillement que possible, il répondit :
— Non, je suis tout à fait indemne,
merci.
— Ecoutez, dit-ella vivement- Laissez-
moi parler a cet homme.
— Lui parler, répéta-t-il, au comble de
l'étonnement.
— Oui, oui, vite I
Venel se tourna vers Sniffy Tomp-
kins :
— L'appel est pour vous, lui dit-il.
— Pour moi ? demanda l'autre ahuri.
— Oui, pour vous. Vous ne vouliez pas
me croire lorsque je vou6 disais que j'é-
tais gardé et défendu. Assurez-vous-en
vous-même.
— Il tendit l'appareil à Tompkins, qui
le regardait comme s'il n'était, pas certain
d'être lui-même sur sa tête ou sur ses
pieds.
— Dieu me bénisse ! Je ne venx
parler avec cette chose-là I..-
— Allone, prenez ça ; dépêchez-vous I...
ordonna Verrell avec un éclair de violence
qui n'échappa pas à Tompkins.
En marmottant quelque chose d'inintel-
ligible, celui-ci se résigna à obéir, et il
écouta.
Ce que lui dit la Dame du Téléphone,
Verrell ne le sut pas; ii suivit seulement
les différentes expressions qui se succé.
daient sur la face du voleur. La conversa-
tion terminée, le drôle était mâta.
Lentenient il rendit l'appareil à Verrelli
qui aussitôt appela :
— Allô I allô I allô I
Pas de réponse.
— Allô l
Un bourdonnement indistinct, puis :
— Quel numéro demandez-vous ?
Je causais, on a coupé..- .y
Un autre bruit confus, et une
étrangère qui demanda :
— Est-ce à miss Jeanne Mac Tavish qu*
je parle ?
Un nouveau silence et, peu après,
conventionnelle excuse : ,
— Je suie fâchée de vous avoir dérang »
puis plus rien.
Lorsque Verrell détourna son attentio 0
du téléphone, Tompkine avait disparu.
même moment, il entendit la porte tain 9
pas
dehors qui se refermait avec une cer
précaution.
Etait-ce une coïncidence ?
s'étaient-ils entremêlés, ou
été remis en communication avec
Dame », pendant une
cette seconde •vait.ellf suffi à
Les
bien « vait
fils
il
Sa
et
brève seconde,
révéler
l'identité de celle ci ? Sa Oorne du r ^
phone était-elle vraiment Jeanne Mac
vish ï
& suivre.)
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Dernière Heure
jj, îeaise^s ia Franse
L'ENTENTE
Greco-Yougoslave
Paris, 4 octobre.
, vpnizelos a quitté Paris hier
M- J % meures 30, se rendant en
5°ir' t où il compte passer quelques
S«15 avant de regagner l'Orient. La
jours. * étape de son retour sera
çreW ie ' 0Ù ii compte signer le nou- , ci
Bel£ r ., a \té d'amitié avec la Yougos- 1M
veau
Javi8' communiqué publié hier soir
b 8 à entendre que, dans leur
d° n lime entrevue, celle d'hier, M.
deU-^„!"= et M. Marlnltovitch
\ emendu par la Commission
Finances os la Giamsre
Un exposé du Président du Conseil
sur ia situation financière
sont
veniJnus en effet à jeter les bases d'un
parnrd entre les deux pays. Sur la
8 ire de cet accord, voici ce qu'on
"-ait hier soir dans les cercles diplo-
^fl'^Yougoslavie n'a pas réussi à
htenir le traité d'alliance quelle dési-
t et qu'avait consenti à signer, en
îtf>fi le gouvernement Pangalos. Elle
vait pourtant, offert d'abandonner
nt4 ses revendications do propriété
fhiolue sur le chemin de fer Guergueli-
cïïnnique, revendications qui por-
faiont atteinte, dans une certaine me-
-ure, â la souveraineté grecque M
Paris, 4 octobre.
La commission des nuance» de la
Chambre a entendu hier après midi
Poincaré, presiUeni dû conseil, sur
les divers points du questionnaire
qu'elle avait dressé mardi à son in-
tention.
M. Poincaré, dans les réponses qu il
a apportées a ia commission s'est atta
eue tout d'abord a justifier i'incorpo
ration dans le budget du milliard de
recettes provenant du plan Oawes et
il a produit, a l'appui de sa thèse, un
certain nombre de documents dont il
a donne lecture à la commission
Puis, il s'est explique sur ia ques-
tion des abattements a la base et, plus
particulièrement, en ce qui concerne
les bénéfices industriels et commer-
ciaux où i! a montre que, tandis que
lé rendement de l'impôt sur les traite-
ments et salaires accusait un^ pro-
gression constante, H n'en était pas de
même de l'impôt cédulaire sur les ne
des finances se proposait de nommer
JEUDI 4 OCTOBRE 198g " ~\
Informations
Commerciales
Bulletin Sltiatacier
Pans. 3 octobre.
Lee réalisatipns se poursuivent, et
c'est la lourdeur nui a domine le mar-
ché. On clôture fait>le.. Nos rentes sont
offertes et perdent de nouvelles frac-
tions : 3 %. 64.15 : 4 % ?W 77,25 ; 5 %
19i5. 92,60 • 5 % 1920. 110.10.
Le groupe des banques est largement
entame : Banque de H'ai'ce. 22.275 .
Banque de Pans. 4.btw : Union pari-,
sienne, 2.810 Foncier. 4 915 ; Lyon-
nais 3.830 . Comptoir. 2150 : Générale,
1.800 la Générale tonciùre fléchit
à 1 156. . ,
Les valeurs internationales sont tou-
chées : le Suez finit à 21.495, le Foncigr
d EtfvnU* à 4 615, la Centra] Mining à
2:355. le Rio à 6 875. 1 Azote à 2.460.
Santa-Fê n 2.380. On note par contre
une vive reprise rie la de Beers à 1.698,
après 1.720 au plue haut. La Golflelds
est ferme a 4"U. ainsi que la Hand
DANS NOS MONTAGNES
'JiniVelos a très adroitement expliqué néfices commerciaux et industriels qui
ues Bxicmwpa -~ t TnmBVaal à 291, Union
une sous-commissiun pour étudier ia = ns à 585
question. U a demandé à M. Poincaré | Corporations a^w.
si cette sous-commission se trouverait
en présence d'un projet du gouverne-
ment.
M. Poincaré a répondu que la ques-
tion intéressait également te ministre
de l'intérieur, qu'elle était délicate,
qu'il l'avait étudiée et qu'il examine-
rait dans quelles mesures une réforme
pourrait être proposée dans le cadre
de la loi d'avril 1884.
M. Robert Serot a signalé ce que
cette question avait de particulière-
ment délicat en Alsace et en Lorraine.
M Poincaré a répondu qu'il examine-
rait ce dernier point tout particulière-
ment.
LES PENSIONS
Nogaro a demandé si la disponi
la conclusion d'une alliance sur
V
^priant en pleine crise Halo-yougoslave
îie manquerait pas de paraître comme
JjjLfrée contre l'Italie. Mais, il a con-
senti à signer un acte d'amitié rigou-
reusement semblable à celui conclu
Lee l'Ialie et même entre les deux
navs M. Venizelos est d'ailleurs un
nartisari de l'alliance greco-yougoslave
hu'il a remiss en vigueur pendant la
cuerre, alors que le roi Constantin re-
fusait a l'appliquer. Ces dispositions,
Hen connues des Yougoslaves, et. sans
doute, d'autres assurances verbales,
les ont amenés à se contenter du pacte
d'amitié qui leur était offert.
reste stationnaire et il a indiqué qu'on
en pouvait inférer que la fraude s'exer-
ce dans cette catégorie de contribua-
bles et que. dans ces conditions, l'abat-
tement à la base réclamé par eux sem-
blait peu justifié.
Une assez longue discussion s'est en-
gagée sur ce point et, finalement, le
président du conseil a donné à enten-
dre ou'il engagerait le cas échéant la.
responsabilité du gouvernement sur
cette question
L'ALLÉGEMENT DES CHARGES
FISCALES
M. Poincaré a fait également connaî-
tre son point de vue sur quelques-unes
des suggestions envisagées mardi par
les membres de la commission en vue
de l'allégement des charges fiscales, et
la commission, en attendant qu'elle dé-
ii'bère sur ces déclarations, a été favo-
rablement impressionnée par leur pré-
cision et leur netteté.
M Poincaré a répondu ensuite aux
diverses questions qui lui ont été. po
sées et un débat s'est institué sur di-
verses propositions,
L'ABATTEMENT A LA BASE
M. Borinefous a développé un amen-
dement tendant à modifier le calcul de
l'abattement à la base en distinguan'
j entre la cédule des salaires et celle des
Bénéfices commerciaux. ,
M. de Tinguy du Pouet a critiqué le
mode d'assiette de l'impôt sur les bé
au suj.t des manifestations prévues , ^l^^T^^Tet^onS:
pour le. 7 octobre, a Wiener-Neustadt. ; gft^SK qut les maison . H£
Mgr Seipel. chancelier fédéral, a dé- j claies multiples et des grand maga
sins n'ont pas vu relevée la taxe spo-
ETAT-MAJOH GENERAL DE L ARMÉE
Du 4 octobre.
le général de brigade Diitour. comman-
dant le 1" groupe de subdivisions de la
ir région, a été placé dans la section
de réserve.
M. .
bilité de 340 millions inscrite dans le
budget de 1929 avait un caractère acci-
dentel. M. Poincaré a répondu que ce
chiffre était celui qui pouvait être con-
sidéré plus ou moins normal.
M Champetier 'de Ribes a demandé
quelle était la situation des mutilés
du Levant et du Maroc qui n'ont droit
quau barème nrévu de 1919. M. Poin-
caré a répondu qu'il ne pouvait que
s'en tenir à ce barème.
Le groupe des pétrolifères cède à
1 ambiance Royal. 45 350 : Shell. 690
Mexiean Eagle, 18.150 : Wyoming, 605
Malopolfetta. 635. Par contre, le Crédit
Général des Pétroles s'avance encore
à 2.050.
Caoutchoutières négligées : Caout-
choucs de rindochine 1 MO : Finan-
cier 299 Equateur. 240 • Padang, 839 :
Terres Bouges. 550.
Aux valeurs diverses : fermeté de
la Citroën â 1 705. de la Part Siégé]
a 3.900 de l'Afrique Enuatmiale à 680.
de la Minière et Financière à 1650.
L'action Construction de Routes s'a-
vance encore k 720.
Sociitê (Tftvutei et tntormattom
FWwteret
1». rut Vivienne. Paris (f).
Le Gisement des Pltosplates des Iront
De noire envoyé spécial : 1 sits magnifiques de la Maladetta. No-
tre uicerone, agriculteur doublé de
Saint-Béat. 2 octobre. | poète, presque géologue, nous a rap-
Nos lecteurs n'ont certainement pas 1 pelé les parieurs ue Virgilt-. Tome ectti
oublié les déconvenues qui ont accum
pagnô ta prétendue découverte du gise-
ment d'onyx dan* nos montagnes !...
A'issi avons nous tenu a nous rendre
sur piaoe urir seconde lois, en l'absence
des ingénieurs, et a visiter pas a pas,
a travers la montagne, l'étendue du
gisement de phosphates qui nous avait
ete mdirjue aux Arjrut.
Barthélémy Redonnet, agr.culteur
d'Aigut-Dessus, qui connaît sa mon-
tagne, nous a servi de guide. Et c'est
en sa compagnie que nous avons at-
teint, a 1.100 mètres le plateau do Si-
plasso, où commence le gisement, qui
vallée, aux inoubliables foUvenus ro
mains, s'étendait a nus pieds, alors que
le vieux paire nous expliquait ies tré-
sors et les tvauiès de sa montagne.
Les Argut, qui, par leur racine
« Ar • signifient, en Pélagique : « Blé »,
nous rappellent les Argonauts et la
Toison d'Or, nous font oublier Virgile
et nous font songer aux eimes du
Pellfum
La montagne dans toute sa beauté, à
certains moments nous fait presque ou-
blier notre mission, mais le brave Re-
donnet est là pour nous ramener au
sens des réalités II extrait avec
nord-ouest du continent et de faibleç
pressions couvrent l est de l'Europe.
La température doune 28" a >Jice. 26*
à Toulouse. Perpignan. 21"

IA JCVRNÊF
DU 4 OCTOBRE 1928
Saint du jour
feise.
Saint François d'Ae-
Fête à souhaiter Saint Placide.
LES ÉLECTIONS
SÉNATORIALES
EN VOICI TOUJOURS UN
Nous recevons la lettre suivante i
Monsieur le Directeur,
Je lis que le Parti socialiste organise
pour jeudi 4 octobre prochain à
Saint-Gaudens et le samedi suivant
m Toulouse, une grande réunion en
[vue de l'élection sénatoriale du 7
(ioourant-
J'ai l'honneur de vous prier de
iyouloir bien porter à la connaissante
de MM. les délégués sénatoriaux
que, candidat à cette élection, je se
arai présent à ces deux réunions
j|wur expliquer mon attitude et mon
| programme.
Recevez, Monsieur, mes salutations
(distinguées.
François de PUYBUSQUE,
Officier de la léQian d'honneur
Décoré de ta Fmix de Quem.
Maire de Saint Svlpicesut Lèze
Vemtire du bureau de l'Association
des maires de fronce,
r f ÎVoici la: profession de, foi de M.
'de Puybueque :
I Messieurs les délégués sénatoriaux,
' Ce n'est pas par ambition personifielle
que je viens solliciter vos suffrages.
Je viens vous dire : si vous
Itaroyez que je suis celui qui peut détfendre
au Sénat, avec énergie, ténajfcité
et compétence les intérêts des
municipalités et des agriculteurs. Je
\p.e me dérobe pas à ce devoir.
! Je ne suis l'homme d'aucun parti
,j»litique. Les électeurs de nos villes
"et de nos campagnes ont manifestement
répudié, aux dernières éleeitions,
les étiquettes. Ils ont pris les
hommes. Et le bon sens, repoussant
les coteries désuètes, a porté au pouvoir
ceux qui ont été jugés les plus
capables. Voilà encore, messieurs,
comment il faut agir aujourd'hui.
Croyez-vous vraiment que ce 60it
nne manifestation politique qu'il est
nécessaire de faire par le vote du ?
octobre prochain ? Non, il faut choisir
un bon Français courageux, solide,
eapable de lutter pour la défense
de vos intérêts, connaissant à
fond les questions agricoles et comtanunales-
Vous savez mieux que personne
dans quelle détresse financière
!se trouvent les agriculteurs et les
['budgets communaux,
j Comme la plus grande partie des
citoyens, j'ai fait la guerre. Je crois
avoir bien servi mon pays, dans les
rangs, pour la plus grande partie au
'4° régiment de zouaves. J'ai reçu
cinq blessures, sept citations et la
-rosette d'officier de la Légion d'honineur
bien qu'étant parti territorial
et dans la troupe. Je suis de ceux qui
;en ont assez vu pour désirer la paix
| et jurer aujourd'hui que tous nos
éfîorts doivent tendre à ce que nos
enfants ne soient pas destinés à de
pareils carnages. Mais ceci, il ne
faut pas seulement le dire, il ne faut
.pas ee borner à écouter les beaux
discours d'hommes politiqnes avant,
pendant et après de bons dîners. Il
faut agir et préparer plus énergiquement
les hommes, tous les hommes
pour qu'on ne puisse, à l'avenir, les
dresser les uns contre les autres. Les
femmes ne mettent pas les enfants
au monde pour qu'ils paient de leur
j sang la cupidité et les intérêts de la
I finance internationale.
La guerre finie, j'ai rejoint ma
propriété, de Saint-Sulpice-sur-Lèze,
commune dont j'ai l'honneur d'être
maire depuis neuf ans et, titre plus
Cher encore à mon cœur, premier
conseiller municipal. Je me suis don
né tout entier à ma tâche. J'ai appris
les difficultés constantes auxquelles
les maires doivent faire face, J
le travail écrasant qui nous est im- '
posé aujourd'hui. Membre du Bureau
de l'Association nationale des
jmaires de France, me rendant réguilièrement
tous les mois aux réunions
!de ce Conseil d'administration, j'ai
été chargé des questions concernant
Ile blé, la farine et le pain. J'ai mis
jjttr pied un projet complet de warrantage
des céréales, simple et pratique,
sans paperasseries, dont le*
: formalités demandent une heure à
peine pour l'opération, et l'encaissement
de In somme en résultant Mon
(projet a été adopté à l'unanimité et
' soumis au Gouvernement. — Il faut
qu 'il aboutisse. — Ainsi on n'achètera
plus en août le blé aux agriculteurs
au prix de 80 francs l'hecto,
alors qu'en avril ils en auraient retiré
100, s'ils avaient pu attendre,
comme cela s'est passé il y a trois
TOULOUS
munes les ressources nécessaires
pour les nombreux travaux d'édilité
devenus indispensables après cinq
an-1 de guerre.
Au bout de six ans d'appels désespérés
de notre part, le Gouvernement
a proposé une Caisse d'avarices aux
communes dotée annuellement de
120 millions et encore prenait-il cet
argent à celui à qui H devait le prê
ter ensuite. En effet, ces 120 millions
doivent être prélevés sur la partie
des tonds communs qui sont déjà la
propriété des communes.
120 millions par an pour 38.000
communes V\
Mon projet demande d'inscrire
dans un budget national de plus de
40 milliards une allocation de 120
millions pendant 30 ans devant ser.
vir à payer la moitié des intérêts
des emprunts communaux. Ainsi,
tout de suite, 3 milliards pourraient
être mie à la disposition des communes
aux taux, pour leur part, de 1%
amortissement compris en 30 ans.
Ce projet a été aussi adopté, à l'unanimité,
en l'Hôtel de Ville de Paris,
par le Congrès au mois de décembre
dernier-
Enfin savez-vous qu'à cette heure
19.000 communes en France n'ont
pas encore l'électricité, O faut les
aider, il faut leur donner le moyen
de bénéficier des progrès modernes.
C'est pour défendre ces projets que
je pose ma candidature.
Pas de politique i Des actes I
J'ai fait mon devoir pendant la
guerre. Je crois le faire depuis la
paix en me consacrant tout entier
aux intérêts des travailleurs et à la
gestion des affaires communales.
Je suis père de quatre enfants dont
j'espère faire de bons Français.
Je n'ai reculé devant aucun des
sacrifices pas plus que des devoirs
que la collectivité est en droit d'attendre
de ceux qui peuvent les lui
rendre.
Quand on me connaît, on sait que
je ne recule pas.
Si vous me croyez digne de vous
représenter dans la plus haute assemblée,
Messieurs les Délégués sénatoriaux,
dites-le moi par votre
bulletin de voie. Vous pourrez compter
sur. mon, absolu dévouement.
•
LE SCRUTIN
Note de îa PrCftetur$ .-
L'assemblée Rectorale appelée à êlirç
un sénateur de la Haute-Gai orme se
tiendra dimaneba 7 octrbre a la Préfecture,
salle du Conssil général. I^s
scrutin sera ouvert à huit heures du
matin
Il est rarps'é à MM les délégués
qu'ils son tenus, s'ils ne peuvent se
rendre au scrutin d'en aviser immédiatement
la Préfecture ei les suppléants.
Ces derniers recevront aussitôt
ieur lettre de convocation oui leur permettra
de prendre part au scrutin
Dans le cas où il ne serait pas nossible
de leur faire parvenir cette pièce, élit?
leur sera df livrée le iour de l'élecion,
à la Préfecture, sur iust'.flcatian de
leur identité et contre remise de la lettre
du. titulaire.
Des mesures exceptionnelles ont été
prises. & l'occasion de l'élection sénatoriale,
pour facilitpr au^i deléirués le
voyage aller et retour de leur résidence
à Toulouse
Indépendamment des horaires ordinaires,
la Compagnie des chemins de
fer du Sud-Ouest m-îttra en circulation,
sur la liane de Toulouse à Lêvi
gnac : la samedi 6 octobre un train
spécial qui partira de Lévignac à
17 heures 24 et arrivera à Toulous» à
13 heures 40
D'autre part, au cas ou 11 y auntt
lieu à un deuxième ou troisième tours
de Scrutin, la Compagnie d'Orléans
fera ajouter, le 7 octobre au train de
messageries n' 547f>, qui part a 23 heures
la, -m direction de Tessonnières,
une voiture à voyageur? pour desservir
les paies de Montrabe. Gragnasue
et Montsstruc.
De plus, la Compagnie du Midi a
décidé, mais seulement dans l'éventualité
d'un deuxième ou troisième
tours de scrutin, que le train n* 120
partant de Toulouse à 0 h. 31 en direction
de Montauban s'arrêterait, dans la
nuit de dimanche 7 ù lundi a octobre,
aux cares de l.acourt-msourt. Saint-
Jirv et Ca.-'telnaii-d'Estrétefnnds.
De même le triin n* 1«7. pnrtint de
Toulouse à O h. 26 vers Castelnaudarv.
desservira, durant la nuit des 7 et 8 octobre
toutes les «rares de Toulouse fV
•\vitmonc-t inclusivement (Escalquens
Montlaur, Rnziè?e Villenouvelle. Vlpefrvurho-do-Liurae-ais
et Avlrnonetî.
Enfin. In «Tompatmie du Midi mettra
en circulation, sur la liffne Toulouse a
Ravinne. un triin spécial oui partira
de T nilmise lundi nruin. vers t h. 15.
et arrivera à Monfêieaii ft 3ti 45, après
avoi" desservi toutes les «rares et station*
du parcours.
En outre, dans 1P cis où les délègues
sénatoriaux des localités desservies oar
les «rares de la Mime de Moniréieau a
l uchon rentreraient dans leur" communes
le dimanche soir, la Compagnie
du M;di mettrait en marche, au dénart
de Montréieau. à 21 h. 33. le train
n* M9. oui s'arrêorait dans totttes leî
gares du rarcours.
Faits Oi.vcrs
LES ACCIDENTS DE LA CIRCULATION
Mercredi manu, vers 10 a. lô, a ia
uaui*u.r >iu u bS du boulevard de la
Gare, M. Jean Lu»un. demeurant â
Montrabe iHaute-uaroimej conduisan
sou camion autoinouiie n* 4ÔU4-I-*
lOio-uue, par suiie d un accroenage,
M. Alpiionse liiouia». âgé de S4 ans.
uabitant £t, rue Paiaprat. fut violemment
orojete sur le soi.
Voici dans quelles circonetances se
oroduisit l'accident.
M Jeun Lussan venait de la gare
vlataoïau se dirigeant véns 1 avenue de
Lyon lorsqu'il se trouva cêné par un
ainion a cheval roulant en sens
inverse de lui. Ce camion était conduit
par M Adrien Cessai, demeurant, rue
ies Jumeaux, 22.
M. l.ussan se srara le plus à droite
possible, mais dans cette manœuvre il
accrocha le cauiion de M Thomas, au
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ans.
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complètement a sa droite.
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i]e travailleur doit avoir comme défiioti aussi l'ambulance municipale le
ramena â son domicile.
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acharné à sa besogne, un homme gua «e? soins au blefsé: M- Thoma?
Hennin qui n'abandonne son œuvre norte une Dlale au cuir chevelu Inn
que lorsqu'il a reçu satisfaction.
ressent la résrion occipitale, et. en
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très élevé. La 10CV 4 cylindres,
type C-4 et la 14 CV
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résultent d'une conception
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Le châssis et la carrosserie
Tout-Acier, assemblés plus
intimement, étudiés dans
lèurs actions réciproques»
forment un ensemble ration»
nel parfaitement équilibré.
La voiture désormais homogène,
indéformable, possède
une stabilité et une tenue de
route inégalables, même aux
allures les plus rapides et
sur les chemins les plus
mauvais.
La voie est sensiblement augmentée.
Les carrosseries soigneusement
profilées, sont
élargies et surbaissées, sans
que la hauteur intérieure
aitétédiminuée. Un nouveau
capot allongé relie harmonieusement
le radiateur plus
élancé à la carrosserie et
donne à la voiture une ligne
particulièrement élégante.
Le silence a été obtenu pat*
la suppression complète des
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