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Biomanipulation du meunier noir (Catostomus commersoni)

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indigènes et non-indigènes sont liées ensemble de façon écologique et évolutive<br />

(Venneij 1996).<br />

Mécanismes d'invasion<br />

Plusieurs auteurs s'entendent pour dire que si les circonstances sont favorables,<br />

toute espèce peut envahir un nouveau milieu et tout milieu peut être envahi (Moyle et<br />

Light 1996). Ces énoncés ne sont cependant pas très utiles, particulièrement lorsqu'il<br />

s', agit de développer des stratégies de gestion pour empêcher ou limiter les invasions<br />

d'espèces non-indigènes (Marchetti et al. 2004). Il est donc important de connaître les<br />

différents facteurs pouvant influencer le succès <strong>du</strong> processus d'invasion et ce, pour<br />

chacune des étapes le composant.<br />

À cet effet, les étapes <strong>du</strong> transport et de la dispersion peuvent être regroupées<br />

ensemble puisque les facteurs influençant ces dernières sont généralement les mêmes. Il<br />

est possible de classer en deux catégories les différents moyens utilisés par les espèces<br />

non-indigènes pour se déplacer d'un endroit à un autre. La première catégorie regroupe<br />

les vecteurs naturels de dispersion. Les courants marins, le vent et la dispersion par les<br />

animaux font partie de cette catégorie (Venneij 1996; Center for Research on Intro<strong>du</strong>ced<br />

Marine Pests (CRIMP) 2000). On y retrouve aussi des moyens comme la locomotion<br />

active (la marche, la nage ou le vol) à travers des barrières disparues ou désuètes ainsi<br />

que des événements accidentels, tel que l'attachement d'un organisme à un objet qui<br />

dérive (Venneij 1996). D'un autre côté, plusieurs activités humaines favorisent aussi la<br />

dispersion des espèces non-indigènes. Le transport de pro<strong>du</strong>its agricoles et de récoltes,<br />

de gibier, de terre, de laine, ainsi que de plantes et d'animaux destinés à l'alimentation<br />

sont des moyens de dispersion relativement communs. De plus, la construction de<br />

structures flottantes ou pennanentes, comme des bateaux, des avions ou des plate-fonnes<br />

de forage en mer, peut faciliter la dispersion des espèces en leur fournissant des refuges<br />

et en favorisant leur recrutement (Venneij 1996). Si on considère plus spécifiquement<br />

les organismes aquatiques, le transport d'eau de lest (Angl. : ballast water) d'un port à<br />

l'autre constitue un des principaux vecteurs de dispersion des espèces non-indigènes<br />

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