PARIS - MERCREDI 20 JUIN 2007 - ESPACE TAJAN

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ATTRIBUÉ À HENRI-NICOLAS VAN GORP (1756-1819)
PORTRAIT D’UNE JEUNE FEMME ÉCRIVANT UNE LETTRE
Panneau de chêne, une planche, non parqueté
50 x 40 cm
Porte une signature en bas à droite : P. Prudhon
7 000 / 9 000 €
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NICOLAS-GUY BRÉNET (PARIS 1728-1792)
SAINT LOUIS RECEVANT L’AMBASSADEUR DU ROI DE TARTARIE (SIC)
Panneau, une planche, non parqueté
43 x 31,5 cm
Signé en bas à droite : Brenet 1773
Au revers, une étiquette : Nicolas Guy Brenet / Saint Louis recevant à / Ptolémaïs les envoyés / du
Vieux de la / Montagne / 1773.
Et un tampon : Ordre Militaire et Hospitalier de Saint Lazare de Jérusalem
12 000 / 15 000 €
Provenance :
Probablement vente après décès Brénet, Paris, 16 avril 1792 (Maître Levasseur), n° 12
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Bibliographie :
Marc Sandoz, Nicolas-Guy Brénet (1728-1792), Paris, 1979, p. 98.
Notre tableau est l’esquisse préparatoire à la grande composition de Brénet, aujourd’hui conservée à la Chapelle de
l’École Militaire et appartenant à un cycle de la vie de saint Louis, “Saint Louis recevant l’Ambassadeur de Tartarie”
(sic), toile, 292,5 x 210 cm.
Il s’agit ici d’un épisode de la vie de saint Louis dont le titre a été vraisemblablement mal compris : à l’origine, deux
tableaux avaient été commandés. Dans le premier, saint Louis recevait en 1238 des ambassadeurs du prince des
Assassins venus demander de l’aide suite à l’irruption des Tartares dans leur région. Le second tableau devait
commémorer le pardon accordé par saint Louis à deux bandits envoyés par le même prince des Assassins pour tuer
le Roi. Au dernier moment, ayant entendu le récit des vertus de saint Louis, le prince aurait rétracté son arrêt de mort,
et aurait prévenu le roi du complot qui se préparait. Saint Louis aurait pardonné aux deux envoyés entre-temps
arrêtés. Finalement, un seul tableau a été conçu et sans doute la présence des deux ambassadeurs évoque-elle aussi
celle des deux tueurs.