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PARIS - MERCREDI 20 JUIN 2007 - ESPACE TAJAN

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<strong>PARIS</strong> - <strong>MERCREDI</strong> <strong>20</strong> <strong>JUIN</strong> <strong>20</strong>07 - <strong>ESPACE</strong> <strong>TAJAN</strong>


TABLEAUX ANCIENS ET DU XIX E SIÈCLE<br />

Mercredi <strong>20</strong> juin <strong>20</strong>07 à 19 h<br />

Espace Tajan<br />

37 rue des Mathurins 75008 Paris<br />

Exposition Espace Tajan<br />

Directeur Thaddée Prate<br />

du Département T. +33 1 53 30 30 47<br />

prate-t@tajan.com<br />

37 rue des Mathurins 75008 Paris - T. +33 1 53 30 30 30<br />

Le vendredi 15 juin de 9 h à 18 h<br />

Les samedi 16 et dimanche 17 juin de 11 h à 18 h<br />

Les lundi 18 et mardi 19 juin de 9 h à 18 h<br />

Le mercredi <strong>20</strong> juin de 9 h à 12 h 30<br />

Spécialistes Frédérique Sené Barbara Dembinski-Morane<br />

T. +33 1 53 30 30 48 T. +33 1 53 30 31 04<br />

sene-f@tajan.com dembinski-b@tajan.com<br />

Fax +33 1 53 30 30 46<br />

Experts Cabinet Éric Turquin - Chantal Mauduit - Pierre Étienne - Hubert Duchemin<br />

69 rue Sainte-Anne 75002 Paris<br />

T. +33 1 47 03 48 78 Fax +33 1 42 60 59 32<br />

eric.turquin@turquin.fr<br />

chantal.mauduit@turquin.fr<br />

pierre.etienne@turquin.fr<br />

hubert.duchemin@turquin.fr<br />

www.turquin.fr<br />

Commissaire-Priseur habilité Wilfrid Cazo<br />

La vente est soumise aux conditions générales imprimées en fin de catalogue.<br />

<strong>TAJAN</strong> S.A. Société de Ventes Volontaires de meubles aux enchères publiques - Société Anonyme agréée en date du 7 novembre <strong>20</strong>01 sous le n°<strong>20</strong>01-006. N° RCS Paris B 398 182 295


1<br />

ATTRIBUÉ À PAOLO DE MATTEIS (1662-1728)<br />

SAINTE MARIE L’ÉGYPTIENNE<br />

Toile<br />

173,5 x 124 cm<br />

Petits manques<br />

Sans cadre<br />

12 000 / 15 000 €<br />

5


6<br />

2<br />

FEDERICO BAROCCI (URBINO VERS 1530-1612)<br />

PORTRAIT DE GENTILHOMME À LA FRAISE<br />

Toile<br />

45 x 35,5 cm<br />

90 000 / 1<strong>20</strong> 000 €<br />

Arrière petit-fils du sculpteur Ambrogio Barocci da Milano et fils d’un fabricant réputé d’instruments scientifiques,<br />

spécialité familiale depuis plusieurs générations, Federico Barocci naît dans un milieu éduqué et savant au service des<br />

ducs d’Urbino. Conforté dans sa volonté de devenir peintre par sa rencontre avec Francesco Menzocchi da Forti,<br />

Barocci reçoit d’abord des leçons de dessin au sein du cercle familial, puis auprès de Battisto Franco, disciple vénitien<br />

de Michel-Ange. À l’âge de vingt ans, il quitte Urbino pour Rome afin de continuer son apprentissage au contact des<br />

œuvres de Raphaël.<br />

À Rome, Federico Barocci travaille avec Taddeo Zuccaro, et bénéficie de son premier soutien important en<br />

la personne du cardinal Giulio della Rovere, qui lui commande un ensemble d’œuvres, dont son portrait. Il rentre à<br />

Urbino peu après. Il y découvre les œuvres du Corrège qui lui laisseront une impression forte, visible dans son art tout<br />

au long de sa vie. De retour à Rome dans les années 1560-1565, Barocci déjà célèbre, travaille avec Federico<br />

Zuccaro aux fresques du Vatican et à la décoration du Palazzo del Bosco du Belvédère pour Pie IV. Victime d’une<br />

tentative d’empoisonnement par des rivaux jaloux, il est condamné à rentrer à Urbino où, malade, il ne peut peindre<br />

pendant quatre ans.<br />

Remis de ses troubles, Barocci reprend le chemin de son atelier où, dorénavant, il livre aux plus prestigieux<br />

commanditaires d’Italie de grands tableaux d’autel, œuvres qui ont beaucoup contribué à sa réputation.<br />

Les portraits de Barocci sont à part dans sa production. En effet, à l’exception de quelques portraits que l’on pourrait<br />

qualifier “d’apparat” ou “d’officiel”, tels que ceux de Francesco Maria della Rovere, vers 1571 (toile, 113 x 93 cm,<br />

Florence, Galleria degli Uffizi) ou de Monsignor Giuliano della Rovere, vers 1595 (toile, 117 x 97,5 cm, Vienne,<br />

Kunsthistoriches Museum, Gemälder galerie), Barocci s’aventure peu dans ce type de représentation. Les portraits<br />

d’hommes présentant uniquement la tête et les épaules du modèle se détachant sur un fond sombre, presque noir,<br />

sont en minorité dans l’ensemble des portraits du peintre. A part quelques exemples isolés, tels que le portrait passé<br />

en vente chez Christie’s (Londres, 3 décembre 1997, n° 75, toile, 54,3 x 42,5 cm), ou celui conservé à Rome (toile,<br />

44 x 35 cm, Galleria Nazionale, Palazzo Barberini), cette typologie de portraits est d’abord celle des autoportraits du<br />

maître (deux autoportraits sur carton, 31 x 23 cm et 41 x 31 cm, Florence, Galleria degli Uffizi, et le troisième, sur<br />

carton aussi, 39,5 x 33,5 cm, Salzbourg, Residenzgalerie) à la morphologie proche du modèle du portrait que nous<br />

présentons ici. En outre, le coloris de notre tableau, l’utilisation d’un rose clair typique dans la carnation des paupières<br />

ou des joues, la douceur des traits et de l’expression du modèle, ainsi que l’exécution très enlevée de la fraise<br />

rattachent sans aucun doute cette œuvre aux autres portraits de Barocci. En raison de ces rapprochements, on<br />

pourra proposer de dater celle-ci entre 1570 et 1590, époque de grande activité pour le maître d’Urbino.


8<br />

3<br />

JUAN DE ARELLANO (SANTORCA 1614 - MADRID 1676)<br />

NATURE MORTE AU BOUQUET DE TULIPES, JONQUILLES ET PIVOINES<br />

DANS UN VASE EN VERRE SUR UN ENTABLEMENT<br />

Sur sa toile d’origine<br />

55 x 44 cm<br />

Provenance :<br />

Collection privée auvergnate.<br />

15 000 / <strong>20</strong> 000 €<br />

Élève de Juan da Solis, sans doute à Ségovie, Arellano s’inspire tout d’abord d’œuvres de Mario Nuzzi dit Mario dei<br />

Fiori. Aux alentours de 1646, il est suffisamment réputé pour avoir son propre atelier. Il s’investit dans la peinture de<br />

natures mortes, de fleurs et fruits, complétées quelquefois par des insectes et des oiseaux. Son nom devient, à<br />

travers une abondante production, synonyme d’un style. Bien avant sa mort en 1676, Arellano connaît une gloire<br />

immense. Les tableaux conservés au Prado, entre autres, Florero (toile, 60 x 45 cm), attestent de la qualité et de<br />

l’accomplissement de son art.<br />

Sur notre composition, tulipes bicolores, iris, jonquilles, roses et autres fleurs aux couleurs flamboyantes sont<br />

disposées d’une manière naturelle avec des couleurs pures et contrastées. La composition simple et pleine de<br />

sensibilité rappelle les œuvres de Mario dei Fiori. Le pendant du tableau que nous présentons, signé, fut exposé à<br />

Riom au musée Mandet (voir Collections privées d’Auvergne, cat. exp., Riom, musée Mandet, 1970, n° 26 repr.).


10<br />

4<br />

ANTONIO ZANCHI (ESTE 1631- VENISE 1722)<br />

TIRÉSIAS AVEUGLÉ PAR HÉRA ET RENDU DEVIN PAR ZEUS<br />

Toile<br />

172 x 308,5 cm<br />

Provenance :<br />

Collection privée suédoise, Stockholm, depuis les années 1930.<br />

100 000 / 1<strong>20</strong> 000 €<br />

Peintre d’histoire biblique ou mythologique, Antonio Zanchi arrive à Venise dès les premières années de sa jeunesse et<br />

se forme dans les ateliers ; dont les influences et les courants, auxquels il est très sensible, reflètent l’art vénitien de<br />

l’époque. C’est ainsi que lors de son séjour dans l’atelier de Matteo Ponzone vers 1650, il se rapproche de la tradition<br />

néotintoresque. Le jeune élève bénéficie aussi du travail et de l’appréciation de son maître dont le travail est caractérisé<br />

par une touche libre et des pâtes sombres auxquelles Zanchi ne semble pas avoir été indifférent.<br />

C’est après quelques années de production que Zanchi donne à sa peinture les deux caractéristiques qui forment son<br />

originalité : la solidité des compositions et des clairs-obscurs mais surtout le naturalisme. Ses particularités lui permettent<br />

de faire partie des quelques artistes vénitiens majeurs de l’époque appelés les “tenebrosi”. La période de production<br />

durant laquelle Zanchi réalise les œuvres obéissant à ces caractéristiques se situe dans les années 1660-1680.<br />

Notre tableau illustre parfaitement la robustesse de ses compositions et sa maîtrise du naturalisme, adouci par une<br />

gamme chromatique rosée très personnelle au peintre. L’importante présence des corps modelés par la lumière<br />

suggère la tension de l’événement décrit. Cet usage de la lumière se retrouve dans d’autres compositions de Zanchi<br />

comme La Naissance de Marie (toile, 285 x 164 cm, Paladina, Santuario della Nativita di Maria). Les couleurs sont<br />

typiques du style vénitien : très épaisses, elles sont suffisamment travaillées pour construire le dessin. Le visage de<br />

Héra et certains tons comme ceux de son drapé rappellent le Tintoret découvert à Venise et que nous retrouvons<br />

dans le décor de l’escalier monumental de la Scuola San Rocco de Venise menant à une pièce entièrement décorée<br />

par le grand maître. Collaborateur à la Scuola, Pietro Negri use de carnations similaires et dessine des compositions<br />

aussi solides que celles de Zanchi.<br />

Notre tableau représente une scène tirée de l’histoire de Tirésias, le grand devin thébain : Zeus et Héra se disputaient<br />

à propos du plaisir que l’homme ou la femme peut avoir dans l’amour. Ils décidèrent de faire appel à Tirésias, seul<br />

capable de les éclairer, ayant été femme pendant une période de sa vie. En effet, Héra avait affirmé que les hommes<br />

avaient l’avantage sur les femmes; aussi, lorsque Tirésias déclara l’inverse, la déesse, de rage, frappa le jeune homme<br />

de cécité. Ne pouvant revenir en arrière, Zeus décida de lui offrir le don de rendre des prophéties infaillibles et de<br />

comprendre le langage des oiseaux. Ici, le peintre nous présente la scène au moment crucial de l’histoire, lorsque<br />

Tirésias vient d’être frappé du sort de la déesse. Nous le voyons qui se met les mains sur les yeux comme pour mieux<br />

réaliser ce qui se passe. Pendant ce temps, Zeus semble vouloir calmer les ardeurs de Héra avant de faire son don<br />

à l’aveugle. L’accent de la scène est tourné vers la surprise et la douleur de l’aveuglement de Tirésias qui est au<br />

premier plan alors que les dieux sont plus au fond avec des gestes clairs mais discrets.<br />

Ce tableau est présenté en collaboration avec la maison de vente Stockholms Auktionsverk<br />

(Nybrogatyan 32 - 10246 Stockholm).


12<br />

5<br />

ANTONIO FRANCESCO PERUZZINI (ANCÔNE 1668 - ?)<br />

ET ALESSANDRO MAGNASCO DIT IL LISSANDRINO (GÊNES 1667-1749)<br />

PAYSAGES BOISÉS AVEC DES SAINTS FRANCISCAINS DANS DES OVALES PEINTS<br />

Paire de toiles<br />

135 x 98,5 cm<br />

Sans cadre<br />

40 000 / 50 000 € la paire


14<br />

6<br />

CRISTOFORO MUNARI (REGGIO 1648 ou 1667 - PISE 17<strong>20</strong> ou 1730)<br />

NATURE MORTE AUX PIÈCES DE CUIVRE, POISSONS ET CHAMPIGNONS<br />

Toile<br />

113 x 88 cm<br />

Griffures<br />

<strong>20</strong> 000 / 30 000 €<br />

Spécialisé dans les natures mortes, Cristoforo Munari est l’un des plus grands peintres de son époque. Il travaille à<br />

Rome, en Toscane, à Pise et en Emilie-Romagne. Ses natures mortes se composent généralement de fruits, légumes<br />

ou fleurs, parfois agrémentés d’instruments de musique ou de géométrie. Elles se caractérisent par une sorte de<br />

ténébrisme feutré mettant en évidence les objets dans leur réelle épaisseur et consistance. Très influencé par la<br />

peinture flamande, et en particulier par celle de Christian Berentz, il pousse parfois l’observation jusqu’à donner l’effet<br />

d’un trompe-l’œil. C’est ce qui fait la particularité de son œuvre : un mélange de précision presque précieuse, alliée<br />

à une sorte de robustesse créée par les forts contrastes d’ombre et de matière, qui devient parfois très épaisse<br />

(voir Pastèque, calice, plateau de fruits, plat de langoustes sur une base de pierre, au premier plan une glacière, une<br />

cuvette en étain et un chien couché, toile, 134 x 97 cm, conservée à Kansas City, au Spencer Museum of Art, The<br />

University of Lawrence).<br />

Dans notre toile, ces aspects sont tout à fait présents, de même que certains éléments récurrents dans son œuvre,<br />

comme le récipient en terre cuite ou le piédestal sur lequel est posé un vase en osier. Cependant le motif des<br />

champignons est très rare dans sa peinture même s’il se retrouve dans Champignons et citrons verts sur une base,<br />

au premier plan grenades et coings (toile, 70 x 48,8 cm, conservée dans une collection privée). La composition en<br />

cascade permet, comme il le fait fréquemment, de diffuser la lumière chaude et discrète sur l’ensemble des objets<br />

tout en préservant des réserves d’ombres très profondes.<br />

Madame Francesca Baldassari a confirmé oralement l’attribution de notre tableau à Cristoforo Munari après examen<br />

d’une photographie.


16<br />

7<br />

JAN VAN DE VENNE DIT LE PSEUDO VAN DE VENNE<br />

(MALINES AVANT 1600 - BRUXELLES VERS 1650)<br />

HÉRACLITE ET DÉMOCRITE<br />

Panneau de chêne, une planche, non parqueté<br />

23,5 x 32,5 cm<br />

Au dos, une étiquette ancienne portant le numéro 17<br />

5 000 / 6 000 €<br />

Notre tableau est à rapprocher d’un groupe d’œuvres données à un maître anonyme : le Pseudo Van de Venne, ainsi<br />

nommé en raison des rapprochements stylistiques possibles avec Adriaen Pietersz Van de Venne. En 1978, Jacques<br />

Foucart l’identifie à Jan Van de Venne 1 : selon ce même article, né en 1600, le pseudo Van de Venne commence<br />

sa carrière avant 1616 ; bien que certaines de ses œuvres portent la marque de la Gilde d’Anvers, ses relations avec<br />

plusieurs grands noms bruxellois ont permis de déterminer son origine bruxelloise. Peintre de sujets religieux mais<br />

aussi doreur de moulure et peut-être peintre-marbreur de cadres et retables, son répertoire flamand a laissé croire<br />

qu’il aurait été un élève de David Téniers.<br />

Notre toile représente les deux philosophes, deux modèles de tempérament : “Sitôt le pied en dehors du logis,<br />

l’un riait, et l’autre pleurait” (Juvénal, Satires, X, 28). Démocrite est accompagné de son attribut, le globe terrestre,<br />

ainsi que d’un verre, symbolisant peut-être sa bonhomie ; face à lui, pleurant, se trouve Héraclite d’Ephèse, dit<br />

l’Obscur, accompagné d’un crâne, symbolisant la compassion qu’il éprouvait à l’égard de la vanité et du ridicule de<br />

la condition humaine.<br />

1 Jacques Foucart, “Une fausse énigme : le pseudo et le véritable Van de Venne”, in Revue de l’art, n° 42 / 1978, pp. 53-62.


8<br />

ATTRIBUÉ À HANS ROTTENHAMMER (1564-1625)<br />

LOTH ET SES FILLES<br />

Ardoise<br />

25,5 x 42 cm<br />

Petits manques<br />

15 000 / <strong>20</strong> 000 €<br />

Le thème de Loth et ses filles, tiré de la Genèse (19 : 30-38), apparaît vers 1510 dans le Nord et se développe en<br />

Italie à partir de 1530, parallèle intéressant puisque l’on sait que Rottenhammer a voyagé en Italie. Loth et ses filles,<br />

sauvés de la punition divine frappant Sodome se réfugient dans une grotte. Les filles de Loth, de crainte d’être seules<br />

sur terre, décident, pour préserver la race humaine, de faire boire leur père jusqu’à l’inconscience afin d’avoir<br />

des relations sexuelles avec lui.<br />

Notre tableau a un double intérêt : d’une part, il met en scène, par le biais de Sodome et Gomorrhe en flamme,<br />

les paysages chers aux peintres du Nord. Ce paysage en flamme et la femme de Loth transformée en statue de sel<br />

se retrouvent dans d’autres œuvres, c’est le cas notamment chez Le Guerchin (toile, 175 x 190 cm, Escorial, Madrid).<br />

D’autre part, il met en scène un couple mal assorti : deux très jeunes femmes avec un homme âgé, sujet également<br />

cher aux peintres du Nord. Enfin, le choix de ce sujet licencieux par un artiste allemand à l’époque de la Réforme<br />

permettait de critiquer la religion de l’Italie septentrionale.<br />

Nous proposons de rapprocher notre tableau de l’œuvre Loth et ses filles de Hans Rottenhammer, ardoise, 60 x 31 cm,<br />

conservée à Milan, collection particulière (voir Pietra dipinta, tesori nascosti del’ 500 e del ‘600 da una collezione<br />

privata milanese, cat. exp., Milan, Palazzo Reale, <strong>20</strong>00, cat. 41, repr. en couleurs).<br />

17


18<br />

9<br />

ÉCOLE FLAMANDE VERS 1580, ENTOURAGE DE MARTIN VAN CLÈVE<br />

ALLÉGORIE DES MOIS DE DÉCEMBRE ET JANVIER<br />

Panneau de chêne, une planche, parqueté<br />

25 x 33,5 cm<br />

Restaurations<br />

Au revers une marque de pannelier<br />

8 000 / 10 000 €


10<br />

ATTRIBUÉ À JAN BRUEGHEL LE JEUNE (1601-1678)<br />

LE REPOS PENDANT LA FUITE EN ÉGYPTE<br />

Cuivre<br />

39,5 x 60 cm<br />

Au revers, la marque du fabricant de cuivre, Pieter Stas, et une marque au poinçon représentant une main<br />

(la main d’Anvers)<br />

50 000 / 70 000 €<br />

19


<strong>20</strong><br />

11<br />

ÉCOLE FLAMANDE DU XVII e SIÈCLE, SUIVEUR DE PIETER BRUEGHEL L’ANCIEN<br />

LE PAYS DE COCAGNE<br />

Panneau de chêne parqueté<br />

37 x 60,5 cm<br />

10 000 / 15 000 €<br />

Notre tableau est la reprise avec quelques variantes de la composition de Pieter Brueghel, panneau, 52 x 78 cm,<br />

conservée à Munich, à la Alte Pinakothek.


22<br />

12<br />

HENDRICK TER BRUGGHEN (DEVENTER 1588 - UTRECHT 1629)<br />

LE RENIEMENT DE SAINT PIERRE<br />

Toile<br />

288 x 190 cm<br />

Manques<br />

Provenance :<br />

Probablement dans la collection du duc de Bordeaux en 1880.<br />

2 000 000 / 2 500 000 €<br />

Notre tableau, inédit, constitue une découverte importante pour l’art caravagesque européen du début du XVII e siècle.<br />

Son format imposant, son sujet caractéristique, mais également sa facture et son support renvoient à un pan de<br />

l’histoire de l’art encore peu connu, l’activité des artistes caravagesques du nord, en Italie au début du XVII e siècle et<br />

plus particulièrement de Hendrick Ter Brugghen, attribution que nous proposons.<br />

L’observation du support nous amène à une conclusion de datation similaire : notre toile de lin, rustique et ancienne<br />

de type pavimenteux 1 est caractéristique des toiles romaines ou napolitaines des années 1610.<br />

Nous proposons de rapprocher notre tableau d’une composition d’Hendrick Ter Brugghen qui ne peut plus être,<br />

désormais, comprise sans notre toile : Le reniement de saint Pierre 2 , (toile, 130 x 176 cm, conservée à l’Art Institute<br />

de Chicago). Le reniement de Chicago réinterprète la composition de notre tableau dans un format en longueur en<br />

le citant littéralement. Il en reprend avec quelques variantes la figure de la servante, celle des deux soldats assis<br />

devant le feu et la présence du Christ à droite. Par son écriture plus déliée et sa gestuelle plus narrative, l’œuvre de<br />

Chicago est assurément postérieure à notre tableau, qui, lui, campe la pensée de la composition, dans son état<br />

instinctif, archaïque et sincère. Le hiératisme de la figure de la servante est le meilleur indice de l’antériorité de<br />

notre œuvre et permet de la placer parmi les œuvres de jeunesse d’un peintre dans l’entourage immédiat de<br />

Caravage, en l’occurrence, celles d’Hendrick Ter Brugghen vers 1610.<br />

© The Art Institute of Chicago<br />

1 Toile de structure large à travers laquelle passe la peinture et visible à l’œil nu.<br />

2 Benedict Nicolson, Caravaggism in Europe, Turin, 1989, Vol. III, n° 1178, reproduit.


24<br />

Si la mise en page est un signe de la précocité de notre toile, la facture nous donne des éléments d’analyse allant<br />

aussi dans ce sens. La rapidité du pinceau illustre la volonté du peintre d’aller directement à l’essentiel. La manière<br />

enlevée, efficace, démontre la grande assurance du maître mais renforce aussi l’aspect rustique et instinctif. L’étude<br />

réalisée en 1988 par Johannes Nieuwstraten 3 tend à montrer que la maturité artistique d’Hendrick Ter Brugghen<br />

n’arrive que très tardivement. Il note en effet que certains archaïsmes et “incongruités” persistent dans son œuvre<br />

jusque dans les années 1625. Cette immaturité, que J. Nieuwstraten pourrait interpréter comme un défaut, peut aussi<br />

être révélatrice de la jeunesse d’un artiste en formation. Par sa facture vigoureuse et spontanée, notre<br />

Reniement de saint Pierre nous semble une belle illustration de l’interprétation d’un jeune maître étranger face à<br />

l’inventivité caravagesque.<br />

Ainsi notre tableau semble être un apport fondamental à la connaissance de l’œuvre italienne d’Hendrick Ter<br />

Brugghen. Si son activité à Utrecht à partir de 1614 est plutôt bien documentée, son voyage en Italie, qui nous est<br />

rapporté par Arnold Houbraken 4 , bien attesté par ailleurs, reste peu connu. Nous savons que l’artiste est le premier<br />

de sa génération à entreprendre le voyage dans la péninsule. Le début de son séjour à Rome peut être daté après le<br />

23 avril 1607 : à cette date, les archives d’Utrecht 5 mentionnent un certain “Hendrick Ter Brugghe (sic)” comme soldat<br />

à Utrecht et Cornelis de Bie rapporte que notre peintre rencontre Rubens à Rome avant l’automne 1608 6 . Houbraken<br />

rapporte 7 aussi que le peintre a réalisé à Naples un grand tableau d’autel non signé 8 . Plus tard, sa présence est<br />

attestée à Milan durant l’été 1614 en compagnie du peintre d’Utrecht Thijman van Galen 9 . Ils font ensemble une partie<br />

du voyage de retour en Hollande où il arrive vers le 1 er octobre. Ainsi, il est théoriquement possible qu’il ait rencontré<br />

Caravage à Naples (1606-1607 et octobre 1609), à Malte (1607-1608) ou en Sicile (1608-1609), même si cette<br />

hypothèse n’est pas retenue par les auteurs du catalogue de l’exposition de Milan de <strong>20</strong>05-<strong>20</strong>06 10 . La culture<br />

picturale italienne rentre en profond contraste avec les premiers enseignements du peintre reçus dans l’atelier<br />

d’Abraham Bloemaert. Aucune œuvre d’apprentissage ne nous est parvenue mais son premier tableau daté avec<br />

certitude, L’Adoration des Mages (1619) nous révèle un artiste au réalisme empreint de l’enseignement du Caravage.<br />

Stylistiquement, notre tableau annonce aisément le corpus des premières œuvres connues de Ter Brugghen, dont la<br />

chronologie est toujours aujourd’hui discutée :<br />

3 Johannes Nieuwstraten, “Some remarks on Ter Brugghen”, dans Hendrick ter Brugghen und die Nachfolger Caravaggios<br />

in Holland : Beiträge eines Symposions im Herzog Anton Ulrich-Museum Braunschweig, Braunschweig, 1988, p. 99.<br />

4 Arnold Houbraken, De groote schouburgh der Nederlantsche konstschilders en schilderessen, Amsterdam, 1718-1721, volume I,<br />

p. 133.<br />

5 Gemeentearchief Utrecht (GAU), UOO3aO17.<br />

6 Cornelis de Bie, Den spiegel van de verdrayde werelt, Anvers, 1708, p. 277.<br />

7 Houbraken, op. cit., vol. I, pp. 133-134.<br />

© Rijksmuseum, Amsterdam<br />

8 Cornelis Hofstede de Groot dans Arnold Houbraken und seine “Groote Schouburgh” kritisch beleuchtet, La Haye, 1893, p. 105,<br />

n. 1, avance que cela pourrait être la Cathédrale de San Gennaro.<br />

9 Marten Jan Bok, “Biographies”, dans Masters of Light, Dutch Painters in Utrecht during the Golden Age, The National Gallery,<br />

Londres, The Walters Art Gallery, Baltimore, Fine Arts Museums of San Francisco, 1997, p. 379.<br />

10 Caravaggio e l’Europa, da Caravaggio a Mattia Preti, cat. exp., Milan, Palazzo Reale, <strong>20</strong>05, voir en particulier le chapitre “Il carattere<br />

olandese del caravaggismo di Utrecht” par Liesbeth M. Helmus, pp. 87-97.


© Museum of Art, Toledo © Central Museum, Utrecht / Ernst Moritz, <strong>20</strong>04<br />

- L’Adoration des Mages, 1619, toile, 134 x 160 cm, signée et datée, conservée au Rijksmuseum d’Amsterdam.<br />

- Le Christ à Emmaüs, 1616 ?, toile, 160 x 188 cm, conservée au Museum of Art de Toledo.<br />

- La Rédemption de saint Pierre, 1616, toile, 67,5 x 85,5 cm, traces de signature et de date, conservée au Central<br />

Museum d’Utrecht.<br />

Comme sur le nôtre, ce groupe de tableaux présente des compositions solides aux personnages robustes coiffés<br />

parfois d’entrelacs de linge blanc. La manière de rendre les plis en touches larges, denses et généreuses, mais aussi<br />

le traitement des pieds et des mains charpentés et fermes sont très visibles sur notre tableau. A son retour,<br />

Ter Brugghen mêlera aux leçons du Caravage les modèles habituels d’Utrecht, en l’occurrence Dürer, dont<br />

les réminiscences sont encore complètement absentes de notre composition.<br />

Le thème du reniement de saint Pierre connaît une grande fortune au tout début du XVII e siècle dans le milieu proche<br />

du Caravage (voir pour exemple fondateur Le reniement de saint Pierre du Caravage, 1610, toile, 94 x 125 cm,<br />

conservée au Museum Metropolitan of Art de New York 11 ) car il est prétexte à une scène de genre nocturne : au cœur<br />

de la nuit du Jeudi Saint, le soir de l’arrestation du Christ, avant que l’aube ne se soit levée et que le coq n’ait chanté,<br />

l’apôtre Pierre renie par trois fois son lien avec Jésus, comme ce dernier le lui avait prédit “Cette nuit même, avant<br />

que le coq chante, tu m’auras renié trois fois” (Mt., 26, 34). C’est en effet le moment où Pierre réalise qu’il a renié trois<br />

fois le Christ qui est ici illustré : Et aussitôt un coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite :<br />

“Avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois.” Et sortant dehors, il pleura amèrement. (Mt., 26, 74-75).<br />

Rappelant au spectateur le reniement de Pierre, à l’arrière-plan à droite, la présence du Christ nous introduit dans<br />

la scène suivante - le jour s’est levé - annonçant ainsi, indirectement, la rédemption : Le matin étant arrivé, tous<br />

les grands prêtres et les anciens du peuple tinrent un conseil contre Jésus, en sorte de le faire mourir. Et, après l’avoir<br />

ligoté, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate le gouverneur. (Mt., 27, 1-2).<br />

Notre tableau serait donc la première œuvre connue du peintre, italienne par sa structure, caravagesque par son style,<br />

et constituerait le point de départ fondateur de ce qui sera la future école caravagesque d’Utrecht dont Hendrick Ter<br />

Brugghen est l’initiateur, immédiatement suivi par Dirck van Baburen et Gerrit van Honthorst. Ils vivront l’expérience<br />

italienne et renforceront la ville d’Utrecht comme centre original et créatif. Bien que portant les marques d’une main<br />

fort différente, notre tableau présente quelques parentés avec les œuvres précoces de Baburen ou Honthorst.<br />

L’examen du tableau de Dirck Van Baburen, L’arrestation du Christ avec l’épisode de Malchus (toile, 93,5 x 121 cm,<br />

Florence, Collection Longhi 12 , daté vers 1615 par Leonard Slatkes 13 ) œuvre de jeunesse de l’artiste nous permet<br />

quelques rapprochements liés à leur jeunesse et leur origine nordique : le cadrage serré, l’empilement des<br />

personnages, la perspective bouleversée au profit de la narration, la lourdeur des membres - encore plus remarquable<br />

dans notre composition - sont autant d’éléments qui montrent l’influence déterminante de Ter Brugghen sur Baburen.<br />

11 Voir aussi les tableaux du Pensionnaire de Saraceni, toile, 99 x 124 cm, Paris, collection particulière, et de Bartolomeo Manfredi,<br />

toile, 166 x 232 cm, Braunschweig, Herzog Anton Ulrich Museum.<br />

12 Nicolson, op.cit., vol. III, n° 1035.<br />

13 Voir Dirck Van Baburen (c. 1595 - 1624) a dutch painter in Utrecht and Rome, Utrecht, 1965, A1, p. 101, repr. fig. 9.<br />

25


(taille réelle)<br />

13<br />

ATTRIBUÉ À WILHEM-CORNELIS DUYSTER (1599-1635)<br />

JEUNE GARÇON TENANT UNE CHANDELLE<br />

Panneau de chêne, une planche, non parqueté<br />

12,5 x 11 cm<br />

12 000 / 15 000 €<br />

Nous proposons de rapprocher notre tableau d’une œuvre de Wilhem Duyster, Soldats derrière un feu de camp,<br />

panneau, 45 x 34 cm, conservée à Schwerin au Staatliches Museum (voir Bob Haak, The Golden Age, Dutch painters<br />

of the seventeenth century, Londres, 1984, fig. 639).<br />

27


28<br />

14<br />

JAN-PHILIPP VAN THIELEN (MALINES 1618-1667) ET ERASMUS QUELLINUS (ANVERS 1607-1678)<br />

LA VIERGE À L’ENFANT ENTOURÉE D’UNE GUIRLANDE DE FLEURS<br />

Toile<br />

73 x 60,5 cm<br />

Signée et datée en bas à gauche : .I. P. Van Thielen. P.Ano.1656<br />

25 000 / 30 000 €<br />

Provenance :<br />

Vente anonyme, Paris, Palais Galliera (Maîtres Rheims, Laurin, Rheims), 13 juin 1969, n° 163 repr.<br />

Acquis à cette vente par l’actuel propriétaire.


15<br />

ATTRIBUÉ À CÉSAR BOETIUS VAN EVERDINGEN (1617-1678)<br />

PANDORE<br />

Toile<br />

113,5 x 102 cm<br />

Traces de signature et de date en bas à gauche sur le muret : 1676<br />

25 000 / 35 000 €<br />

Associée à la légende de la “boîte”, Pandore parfois appelée Anésidora “celle qui fait sortir les trésors des<br />

profondeurs”. Créée sur ordre de Zeus qui voulait se venger des hommes ayant volé le feu, Pandore est façonnée<br />

dans de l’argile par Héphaïstos, Athéna lui donne la vie, Aphrodite, la beauté, Apollon, le talent musical et Hermès,<br />

le mensonge et l’art de la persuasion. Après qu’elle a épousé Epiméthée, frère de Prométhée, Zeus lui remet une boîte<br />

contenant les maux de l’humanité ainsi que l’espérance, enfermés par Prométhée pour protéger les hommes et<br />

qu’elle ne peut s’empêcher d’ouvrir. Représentée comme une belle femme tenant un vase orné, elle fait partie<br />

des sujets courants au XVIIe siècle.<br />

La pièce d’orfèvrerie spectaculaire représentée dans notre tableau est à mettre en rapport avec la production d’Adam<br />

van Vianen, notamment une aiguière de 1614 en argent plaqué, 25,5 x 13 x 11 cm, conservée à Amsterdam au<br />

Rijksmuseum (voir Dawn of the Golden Age, cat. exp., Amsterdam, 1993, cat. 112, repr. en couleurs p. 246).<br />

29


30<br />

16<br />

JAN VAN KESSEL II LE JEUNE (ANVERS 1654 - MADRID 1708)<br />

NATURE MORTE AUX PLAT DE HOMARD, COUPE DE RAISINS ET POISSONS<br />

Cuivre renforcé<br />

25 x 33 cm<br />

10 000 / 12 000 €


17<br />

ATTRIBUÉ À JOHANNES HANNOT (ACTIF VERS 1650 À 1683)<br />

NATURE MORTE AUX PÊCHES, RAISINS ET CERISES DANS UNE NICHE<br />

Panneau de chêne, une planche, non parqueté, agrandi d’une bande d’un centimètre dans la partie gauche<br />

58 x 44,5 cm<br />

Porte une signature : I. HEEM<br />

Restaurations<br />

30 000 / 40 000 €<br />

31


32<br />

18<br />

HENDRICK-JACOBSZ DUBBELS (AMSTERDAM 16<strong>20</strong> ou 1621-1676)<br />

BATEAU PRIS DANS LA TEMPÊTE LE LONG D’UNE CÔTE ROCHEUSE<br />

Panneau de chêne, trois planches, non parqueté<br />

66 x 116 cm<br />

7 000 / 9 000 €<br />

Peintre de marine et élève de Abraham de Verwer (1600-1650), Hendrick Jacobsz Dubbels a comme élève à partir<br />

des années 1650 Ludolf Backhuyzen (1631-1708), avec lequel il travaille jusqu’au milieu des années 1660. Ils sont<br />

tous deux membres de la Guilde d’Amsterdam.<br />

Notre tableau peut être comparé avec une autre œuvre de Hendrick Dubbels, Naufrage sur une côte rocheuse<br />

(panneau, 122 x 175 cm, Stockholm, National Museum 1 ), datant des années 1657-1660, où l’on retrouve<br />

sensiblement la même composition. Ici, le navire secoué par la mer agitée est au centre de deux sources de lumière,<br />

et il se dirige vers les rochers où un autre bateau est déjà dans une situation critique. Mais le danger s’écarte, les<br />

mouettes autour du bateau introduisent un élément plus calme dans la composition, la scène est moins agitée que<br />

dans le tableau de Stockholm où le bateau paraît sombrer alors que les hommes cherchent à gagner le rivage.<br />

Bien que semblables par la composition et le sujet, un navire pris par la tempête, ces deux tableaux diffèrent<br />

subtilement quant à leur atmosphère et montrent la variété du talent de Dubbels, qui sait mettre dans ses marines un<br />

sentiment particulier éloignant ainsi l’uniformité de son œuvre.<br />

1 Voir Ulrike Middendorf, Hendrick J. Dubbels (1621-1707), Freren, 1989, cat. 125, repr. en couleurs, fig. 12.


19<br />

CHRISTOFFEL JACOBSZ VAN DER LAMEN (ANVERS VERS 1606 - VERS 1651 ou 1652)<br />

ÉLÉGANTE COMPAGNIE BUVANT ET CONVERSANT SUR LA TERRASSE D’UN PARC<br />

Cuivre parqueté<br />

74 x 102 cm<br />

Au revers, une ancienne étiquette de vente anglaise portant le n° 419 et une ancienne attribution<br />

30 000 / 40 000 €<br />

Provenance :<br />

Collection William Graham, 4 Carlton Terrace, Rathmines, comme prêt à l’exposition Exhibition Palace, Dublin,<br />

sans date, (Gonzales Coques) ;<br />

Collection Charles K. Anderson, 1870 ;<br />

Acquis par Charles Maurice, 1952.<br />

Exposition :<br />

Exhibition Palace, Dublin, sans date (prêt de William Graham).<br />

33


34<br />

<strong>20</strong>


(taille réelle) 21<br />

<strong>20</strong><br />

GONZALES COQUES (ANVERS 1614-1684)<br />

HOMME PRISANT<br />

Panneau de chêne, une planche, non parqueté<br />

25 x <strong>20</strong> cm<br />

15 000 / <strong>20</strong> 000 €<br />

Provenance :<br />

Ancienne collection Max Freiherr Goldschmidt-Rothschild à Francfort, n° 464 de l’inventaire ;<br />

Vente anonyme, Paris, Espace Tajan, étude Tajan, 9 décembre 1999, n° 55, repr. en couleurs (95 000 francs) ;<br />

Acquis à la vente par l’actuel propriétaire.<br />

Exposition :<br />

Städelsches Kunstinstitut und Städtische Galerie, Francfort, 1938-1948, n° 838.<br />

21<br />

GONZALES COQUES (ANVERS 1614-1684)<br />

PORTRAIT D’HOMME À LA LAVALLIÈRE BRODÉE<br />

Cuivre ovale<br />

7 x 5,5 cm<br />

Dans un cadre en bronze doré<br />

2 000 / 3 000 €<br />

35


36<br />

22<br />

CONSTANTIN NETSCHER (LA HAYE 1668-1723)<br />

PORTRAIT DU BARON WILLEM VAN ZONDELANDE<br />

Toile ovale<br />

54 x 43 cm<br />

Sans cadre<br />

Signée en bas à droite : Const. Netscher / 1714<br />

6 000 / 8 000 €<br />

22<br />

23<br />

CONSTANTIN NETSCHER (LA HAYE 1668-1723)<br />

PORTRAIT D’HOMME ACCOUDÉ<br />

PORTRAIT DE DAME PRÈS D’UNE FONTAINE<br />

Paire de toiles ovales<br />

52 x 44 cm<br />

Le premier, signé et daté en haut à gauche :<br />

Const : Netscher. / 1721<br />

Le second, signé et daté au milieu à gauche :<br />

Const : Netscher / 1721<br />

15 000 / <strong>20</strong> 000 € la paire


23<br />

23<br />

37


38<br />

détail<br />

24<br />

PIETER BOEL (ANVERS 1622- <strong>PARIS</strong> 1674)<br />

NATURE MORTE AUX COLVERTS, PERDREAUX RAMIERS ET LIÈVRE DANS UN PAYSAGE PANORAMIQUE<br />

Toile<br />

146 x 118 cm<br />

40 000 / 50 000 €


40<br />

25<br />

ATTRIBUÉ À SÉBASTIEN BOURDON (1616-1671)<br />

LA VIERGE À L’ENFANT AVEC SAINT JEAN-BAPTISTE ET UN ANGE<br />

Sur sa toile d’origine, fragment, circulaire<br />

Diamètre : 109 cm<br />

Sans cadre<br />

<strong>20</strong> 000 / 30 000 €


42<br />

26<br />

ANTOINE WATTEAU (VALENCIENNES 1684 - <strong>PARIS</strong> 1721)<br />

L’ACCORDÉE DU VILLAGE<br />

Toile<br />

60,5 x 84,5 cm<br />

Restaurations anciennes<br />

<strong>20</strong>0 000 / 300 000 €<br />

Provenance :<br />

Probablement dans la collection de Lord Battersea jusqu’en 18<strong>20</strong> ;<br />

Collection Henry Broadwood avant 1899 ;<br />

Sa vente, Christie’s, Londres, 25 mars 1899, n° 58 (acquis par Gibbs pour la galerie Agnew’s) ;<br />

Galerie Agnew’s, Londres jusqu’en 1900 ;<br />

Collection T. Humphrey Ward (1845-1926) jusqu’en 1901 ;<br />

Collection Ernest Crosnier jusqu’en 1903 ;<br />

Collection René Gimpel de 1903 à 1919 ;<br />

Collection de Mrs Francis F. Prentiss, Cleveland, probablement vers 1919 jusqu’en 1944 ;<br />

Cleveland Museum of Art de 1944 à 1964 ;<br />

Vendu par le Cleveland Museum of Art en 1964 ;<br />

Galerie Hirschl & Adler, New York (Selon Selby Whittingham, voir son article “Watteaus and “Watteaus” in Britain c.<br />

1750 - 1851”, in Antoine Watteau, op. infr.) ;<br />

Collection Robert Loughridge (Selon Selby Whittingham, idem) ;<br />

Vente Sotheby Parke Bernet, New York, <strong>20</strong> janvier 1983, n° 2 (Bonaventure de Bar) ;<br />

Acquis à cette vente par la galerie Harari & Johns, Londres, 1984.<br />

Exposition :<br />

Exhibition of the Elisabeth Severance Prentiss collection, Bequest of Elisabeth Severance Prentiss, Cleveland<br />

Museum of Art, 1944, n° 16 (Antoine Watteau).<br />

Bibliographie :<br />

Catalogue of the Elisabeth Severance Prentiss collection, Bequest of Elisabeth Severance Prentiss, cat. exp.,<br />

Cleveland Museum of Art, Cleveland, 1944, p. 15, p. 29, pl. X repr. (A. Watteau) ;<br />

Hélène Adhémar, Watteau, sa vie, son œuvre, Paris, 1950, p. 217 (A. Watteau) ;<br />

René Gimpel, Journal d’un collectionneur, marchand de tableaux, Paris, 1963, pp. 111, 236, 309-310 (A. Watteau) ;<br />

Pierre Rosenberg et Ettore Camesasca, Tout l’œuvre peint de Watteau, Paris, 1982, p. 107, n° 127 A (A. Watteau) ;<br />

Watteau 1684-1721, cat. exp., Paris, 1984, p. 270 (A. Watteau) ;<br />

Selby Whittingham, “Watteaus and “Watteaus” in Britain c. 1750 - 1851”, in Antoine Watteau (1684 - 1721), le peintre,<br />

son temps et sa légende, ouvrage collectif, Paris-Genève, 1987, p. 273, p. 274 repr. (A. Watteau).<br />

Après avoir fréquenté l’atelier du peintre Jacques-Albert Gérin à Valenciennes, Antoine Watteau devient l’élève de Gillot,<br />

sans doute rencontré par l’intermédiaire de Pierre Mariette. De 1703 à 1707 ou 1708, Watteau complète ou copie des<br />

sujets de la Comédie-Italienne, se constituant ainsi un répertoire des thèmes populaires et théâtraux qui marque<br />

durablement son œuvre. Accueilli ensuite par Claude III Audran vers 1708-1709, concierge du palais du Luxembourg,<br />

Watteau découvre la galerie Médicis de Rubens tout en aidant son hôte dans ses commandes de décors notamment<br />

au château de la Muette. Après un bref retour à Valenciennes, Watteau s’installe chez le beau-père de Gersaint, Sirois<br />

et se consacre aux mascarades dans le genre de Gillot. Protégé par de La Fosse, il est rapidement agréé à l’Académie.<br />

Sa rencontre avec Pierre Crozat lui permet de compléter sa connaissance des peintres flamands, notamment Van Dyck,<br />

et de perfectionner sa synthèse entre l’art vénitien et l’art rubénien. Reçu en 1717 avec Le Pèlerinage à Cythère, comme<br />

peintre des Fêtes Galantes dont il crée à cette occasion le genre à l’Académie, Watteau produit alors abondamment<br />

une œuvre aujourd’hui perdue, mais connue par les gravures de Julienne, et se fixe à Nogent-sur-Marne. Il fréquente<br />

assidûment le milieu du marchand Gersaint et du peintre Pater avant de mourir prématurément.<br />

Par le choix de son sujet et son style, notre tableau illustre parfaitement l’originalité de l’œuvre de Watteau. Entre fête<br />

galante et scène champêtre, l’Accordée de Village s’inscrit dans le thème des fêtes de plein air apparu dès la fin du<br />

XVII e siècle. Cependant, Watteau aborde le genre avec un esprit différent, tout en finesse et virtuosité : à la reine de<br />

la fête audacieusement décentrée vers la gauche - sa présence est ainsi paradoxalement amoindrie et soulignée -,<br />

Watteau ajoute une foule occupée à elle-même, à jouer, danser ou converser, fidèle ainsi à la tradition brueghelienne.<br />

A cette iconographie flamande, il mêle un raffinement des attitudes et un traitement mordoré des tissus issu de la<br />

grande tradition picturale vénitienne, créant ainsi un monde énigmatique et empreint de poésie. Le thème de<br />

l’Accordée de Village est récurrent chez Watteau. Trois autres versions autographes sont aujourd’hui recensées, le<br />

tableau du John Soane’s Museum à Londres (toile, 63 x 92 cm), celui conservé à Berlin au Château de<br />

Charlottenbourg (toile, 65 x 92 cm) présentant de nombreuses variantes et enfin, un tableau conservé autrefois dans<br />

les collections d’Alfred de Rothschild, aujourd’hui non localisé, parfois considéré comme une copie. Comme dans le<br />

tableau conservé à Londres, Watteau reprend la composition du Contrat (toile, 47 x 55 cm, conservée au Prado à<br />

Madrid) en l’élargissant considérablement en particulier à gauche et en remplaçant les arbres du fond par un groupe<br />

de maisons. La construction de notre scène est bordée avec rigueur par deux hommes à droite et deux enfants à<br />

gauche. Ce thème traité ainsi chez Watteau a bénéficié d’un grand succès, popularisé par d’innombrables copies de<br />

ses modèles.


44<br />

détail<br />

27<br />

LOUIS-JEAN-FRANÇOIS LAGRENÉE (<strong>PARIS</strong> 1725-1805)<br />

HERCULE ET OMPHALE<br />

Toile<br />

69 x 55 cm<br />

Signée en bas à droite : L. Lagrenée.<br />

Restaurations<br />

30 000 / 40 000 €<br />

Dans le catalogue raisonné de l’artiste, Marc Sandoz mentionne plusieurs versions de ce sujet mythologique sans<br />

qu’aucune ne semble correspondre à celle-ci (voir Marc Sandoz, Les Lagrenée, I - Louis Lagrenée 1725-1805, Paris, 1983).<br />

Élève de Carle van Loo, Louis Lagrenée suit les traces de son maître en s’inspirant de l’école bolonaise du XVII e siècle.<br />

Il séjourne à Rome de 1751 à 1754 puis est reçu à l’Académie dès l’année suivante où il fait une belle carrière.<br />

De 1760 à 1762, il est à la cour de Russie à Saint-Pétersbourg.<br />

Peintre d’histoire, il travaille pour les églises et surtout pour le roi ; il participe à la décoration des châteaux de Choisy,<br />

de Bellevue ou de Trianon. Le meilleur de sa production est ses tableaux de mythologie galante de petit format<br />

réalisés avec des couleurs fraîches, un métier lisse et crémeux.<br />

Fille d’Iardanos, reine de Lydie et veuve du roi Tmolos, Omphale acheta Hercule vendu comme esclave par Hermès.<br />

Pour elle, il accomplit de nombreux exploits : il tue le brigand Sylée, extermine un serpent monstrueux et détruit la cité<br />

des Itones. Selon certaines légendes, fou d’amour, Hercule portait des vêtements d’Omphale et apprit à filer. Selon<br />

d’autres sources, au contraire Omphale devint sa femme et lui donna un fils, Lamos.


46<br />

28<br />

ATTRIBUÉ À HENRI-NICOLAS VAN GORP (1756-1819)<br />

PORTRAIT D’UNE JEUNE FEMME ÉCRIVANT UNE LETTRE<br />

Panneau de chêne, une planche, non parqueté<br />

50 x 40 cm<br />

Porte une signature en bas à droite : P. Prudhon<br />

7 000 / 9 000 €<br />

29<br />

NICOLAS-GUY BRÉNET (<strong>PARIS</strong> 1728-1792)<br />

SAINT LOUIS RECEVANT L’AMBASSADEUR DU ROI DE TARTARIE (SIC)<br />

Panneau, une planche, non parqueté<br />

43 x 31,5 cm<br />

Signé en bas à droite : Brenet 1773<br />

Au revers, une étiquette : Nicolas Guy Brenet / Saint Louis recevant à / Ptolémaïs les envoyés / du<br />

Vieux de la / Montagne / 1773.<br />

Et un tampon : Ordre Militaire et Hospitalier de Saint Lazare de Jérusalem<br />

12 000 / 15 000 €<br />

Provenance :<br />

Probablement vente après décès Brénet, Paris, 16 avril 1792 (Maître Levasseur), n° 12<br />

28<br />

Bibliographie :<br />

Marc Sandoz, Nicolas-Guy Brénet (1728-1792), Paris, 1979, p. 98.<br />

Notre tableau est l’esquisse préparatoire à la grande composition de Brénet, aujourd’hui conservée à la Chapelle de<br />

l’École Militaire et appartenant à un cycle de la vie de saint Louis, “Saint Louis recevant l’Ambassadeur de Tartarie”<br />

(sic), toile, 292,5 x 210 cm.<br />

Il s’agit ici d’un épisode de la vie de saint Louis dont le titre a été vraisemblablement mal compris : à l’origine, deux<br />

tableaux avaient été commandés. Dans le premier, saint Louis recevait en 1238 des ambassadeurs du prince des<br />

Assassins venus demander de l’aide suite à l’irruption des Tartares dans leur région. Le second tableau devait<br />

commémorer le pardon accordé par saint Louis à deux bandits envoyés par le même prince des Assassins pour tuer<br />

le Roi. Au dernier moment, ayant entendu le récit des vertus de saint Louis, le prince aurait rétracté son arrêt de mort,<br />

et aurait prévenu le roi du complot qui se préparait. Saint Louis aurait pardonné aux deux envoyés entre-temps<br />

arrêtés. Finalement, un seul tableau a été conçu et sans doute la présence des deux ambassadeurs évoque-elle aussi<br />

celle des deux tueurs.


29<br />

47


48<br />

30<br />

ANNE VALLAYER-COSTER (<strong>PARIS</strong> 1744-1818)<br />

NATURE MORTE AU TROPHÉE DE CHASSE AUX COLVERT, SARCELLE ET LIÈVRE SUR UN ENTABLEMENT<br />

Toile<br />

74,5 x 60,5 cm<br />

Signée et datée en bas à droite : M elle Vallayer-Coster / 1785<br />

Restaurations<br />

30 000 / 40 000 €


31<br />

JEAN-BAPTISTE CHARLES CLAUDOT DIT CLAUDOT DE NANCY<br />

(BADONVILLER 1733 - NANCY 1805)<br />

BOUQUET DE FLEURS SUR UN ENTABLEMENT DE MARBRE<br />

Sur sa toile d’origine<br />

56 x 49,5 cm<br />

Signée et datée à l’arrière de sa toile : Peint par Mr Claudot de Nancy en 1804<br />

8 000 / 12 000 €<br />

Peintre de paysages, de fleurs et de décorations Jean-Baptiste Claudot fait toute sa carrière à Nancy et en Lorraine.<br />

Élève de Girardet puis de Charles Joly, il termine son apprentissage en partant pendant trois ans (entre 1765 et 1768)<br />

à Paris où il entre dans l’atelier de Joseph Vernet. De son éducation auprès du grand peintre de marine, Claudot<br />

retient le motif d’architectures antiques placées en bord de mer dans des paysages italianisants, thème qu’il poursuit<br />

toute sa vie. À Vernet, Claudot emprunte aussi l’utilisation de personnages vaquant à leurs activités quotidiennes au<br />

premier plan de ses compositions, généralement des bergers et leurs troupeaux ou des lavandières.<br />

Un autre pan de la production de l’artiste est occupé par des ensembles décoratifs (par exemple pour le château de<br />

Malgrange ou pour les décorations de la salle de concert de l’Hôtel de l’Intendance de Nancy en 1779), religieux (un<br />

autel pour l’église Sainte-Elizabeth de Nancy en 1777, aujourd’hui disparu) mais aussi commémoratifs (projets de<br />

catafalques pour les funérailles du duc Stanislas en 1766 puis pour celui de Louis XV en 1774).<br />

Les tableaux de fleurs sont, quant à eux, une rareté dans l’œuvre de Jean-Baptiste Claudot. Cependant, notre tableau<br />

est à rapprocher de celui conservé au musée des Beaux-arts de Nancy (Fleurs, toile, 125 x 106 cm) et surtout de<br />

celui détenu par le musée des Beaux-arts de Rennes (Fleurs, toile, 68,5 x 48,5 cm) de format et surtout de<br />

composition très proche du nôtre. On remarque en particulier les similitudes entre les deux vases en bronze ornés de<br />

bas-reliefs présentant des putti, ainsi que le choix sensiblement identique des espèces de fleurs qui garnissent ce<br />

vase. On note enfin que le coloris si typique du peintre, ce rose-violacé que l’on retrouve dans nombre de tableaux,<br />

et qui est, en somme, une de ses signatures, est dans notre toile pleinement présent, confirmant encore l’attribution<br />

déjà justifiée par la signature au peintre nancéen.<br />

49


50<br />

32<br />

JEAN-BAPTISTE CHARLES CLAUDOT DIT CLAUDOT DE NANCY (BADONVILLER 1733 - NANCY 1805)<br />

PAYSAGE ANIMÉ AU LEVER DU SOLEIL<br />

Toile<br />

55,5 x 87 cm<br />

15 000 / <strong>20</strong> 000 €


33<br />

MICHAEL WUTKY (KREMS 1739 - VIENNE 1823)<br />

LA CASCADE DE TIVOLI<br />

Toile<br />

138 x 121 cm<br />

Restaurations<br />

15 000 / <strong>20</strong> 000 €<br />

Paysagiste et peintre d’histoire, Michael Wutky commence ses études en 1759 à l’Académie de Vienne, dont il<br />

devient membre, puis séjourne en Italie de 1781 à 1787. Comme en témoigne notre tableau, il peint notamment à<br />

Rome de nombreux paysages et “vedute”. Il peint plusieurs vues nocturnes de volcan en éruption (voir pour exemple,<br />

Une éruption du Stromboli, toile, 77 x 102 cm, vente Christie’s, Londres, 7 juillet <strong>20</strong>00, n° 177). Il retourne à Vienne<br />

où il est quelque temps professeur avant de repartir en Italie en 1805.<br />

Nous connaissons une autre version de notre tableau, aux dimensions similaires, conservée à Florence, Galleria d’Arte<br />

Moderna di Palazzo Pitti (voir Il Neoclassicismo in Italia da Tiepolo a Canova, cat. exp., Milan, Palazzo Reale, <strong>20</strong>02,<br />

cat. II 9, repr. en couleurs).<br />

51


52<br />

34<br />

ANTOINE VESTIER (AVALLON 1740 - <strong>PARIS</strong> 1824)<br />

LA DÉCLARATION DE TARTUFFE<br />

Toile<br />

118 x 81 cm<br />

Signée et datée en bas à gauche : Vestier pinxit 1784<br />

<strong>20</strong> 000 / 30 000 €<br />

Provenance :<br />

Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 28 mai 1885 (Maître Chevallier), n° 37, acquis par Monsieur Moreau-Chaslon ;<br />

Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 7 mars 1925 (Maître Baudoin), n° 119 ;<br />

Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 7 novembre 1934 (Maître Ader), n° 179 ;<br />

Vente anonyme, Paris, Palais Galliera, 29 novembre 1969 (Maître Delorme), n° 33, acquis par le président André Marie ;<br />

Collection Madame André Marie, Rouen.<br />

Bibliographie :<br />

André Foulon de Vaulx, “Antoine Vestier, 1740 - 1824, notes et renseignements”, Le Carnet historique et littéraire,<br />

t. VII, mars 1901, p. 402 ;<br />

Anne-Marie Passez, Antoine Vestier, Paris, 1989, n° 39, p. 130, p. 131, repr.<br />

Élève de Jean-Baptiste Pierre, Antoine Vestier est reçu à l’Académie en 1786 sur la présentation des portraits de<br />

Gabriel-François Doyen (toile, 130 x 97 cm, Paris, musée du Louvre) et de Nicolas-Guy Brénet (toile, 130 x 97 cm,<br />

Versailles, musée national du Château de Versailles) puis se consacre exclusivement au genre du portrait. Sensible au<br />

début de sa carrière à l’héritage de Nicolas Largillierre et de Hyacinthe Rigaud en matière de portrait d’apparat, dans<br />

sa maturité il s’intéresse de plus en plus à la physionomie de ses personnages et à leur individualité.<br />

Le tableau que nous présentons se distingue de sa production habituelle par son sujet. Il s’agit en effet du seul<br />

exemple connu d’une scène de théâtre dans l’œuvre de Vestier. Selon Anne-Marie Passez 1 , l’action représentée est<br />

extraite de l’Acte IV scène 5 du Tartuffe de Molière : Elmire vient d’accepter les avances de Tartuffe afin de convaincre<br />

son mari Orgon, caché sous la table de sa perfidie. Vestier représente ici précisément l’instant de la déclaration de<br />

Tartuffe :<br />

“C’est sans doute, Madame, une douceur extrême<br />

Que d’entendre ces mots d’une bouche qu’on aime,<br />

Leur miel, dans tous mes sens, fait couler à longs traits<br />

Une suavité qu’on ne goûta jamais.<br />

Le bonheur de vous plaire est ma suprême étude,<br />

Et mon cœur, de vos vœux, fait sa béatitude…”<br />

Orgon le poing levé est prêt à intervenir pour le dénouement.<br />

Grâce au dépouillement des registres conservés à la bibliothèque de la Comédie-Française, Anne-Marie Passez 2 a<br />

identifié les comédiens représentés. Jouée neuf fois entre 1783 et 1784, la pièce a sans doute été vue par Vestier :<br />

Charles-Joseph Vanhove jouait le rôle de Tartuffe, Madame Préville, le rôle d’Elmire et Courville, le rôle d’Orgon.<br />

1 Anne-Marie Passez, p. 130.<br />

2 Idem.


54<br />

détail<br />

35<br />

ÉCOLE FRANÇAISE DU XIX e SIÈCLE, SUIVEUR DE ALEXANDRE-FRANÇOIS DESPORTES<br />

NATURE MORTE DE GIBIER, PIÈCES D’ORFÈVRERIE ET BAS-RELIEFS<br />

Toile<br />

267 x 187 cm<br />

<strong>20</strong> 000 / 30 000 €<br />

Notre tableau est une reprise de la composition d’Alexandre-François Desportes conservée au musée international<br />

de la chasse de Gien (toile, 230 x 174 cm).


56<br />

36<br />

ÉCOLE FRANÇAISE VERS 1760<br />

UN SOLDAT GREC<br />

Toile<br />

99 x 136 cm<br />

Sur le châssis, un numéro : n° 266 du C.<br />

12 000 / 15 000 €


37<br />

ATTRIBUÉ À MARIE-VICTOIRE LEMOINE (1754-18<strong>20</strong>)<br />

PORTRAIT DE FAMILLE<br />

Sur sa toile d’origine<br />

116 x 89,5 cm<br />

Au revers une étiquette : M et Mme X et leur / fille, / grd père, grand-mère, / mère de Frédéric / FLOTART<br />

Manques et accidents<br />

8 000 / 10 000 €<br />

57


58<br />

38<br />

HENRI-PIERRE DANLOUX (<strong>PARIS</strong> 1753-1809)<br />

PORTRAIT DU COMTE D’ARTOIS<br />

Toile marouflée sur carton<br />

24,5 x 19,5 cm<br />

Signée et datée à droite : P : H : Danloux / 1798<br />

38<br />

5 000 / 6 000 €<br />

En exil en Angleterre, Henri-Pierre Danloux brosse le portrait du comte d’Artois, lieutenant général de France, futur<br />

Charles X, alors exilé au château de Hollyrood à Edimbourg. D’après le baron Roger Portalis, Danloux compose en 1796<br />

un portrait du comte (Baron Roger Portalis, Henry-Pierre Danloux, peintre de portraits et son journal durant l’émigration,<br />

Paris, 1910, p. 334) et deux répliques : l’une donnée en gage d’amitié au comte de Vaudreuil (non localisée) et l’autre,<br />

au comte François des Cars (op. cit., pp. 335-336). La version offerte au comte des Cars (op. cit, p. 337 repr.) qui se<br />

trouvait encore dans la collection familiale du duc des Cars en 1910, est très proche de notre tableau.<br />

Deux autres versions de notre tableau existent : l’une, mentionnée par Portalis (op. cit., p. 34 repr.), à l’aquarelle et gouache,<br />

de format ovale (21 x 15 cm) est conservée à Chantilly, l’autre, apparemment inconnue alors, ou peut-être assimilée au<br />

portrait original de Danloux, est conservée au Musée National du Château de Versailles (panneau, 27 x 22 cm).<br />

D’après la réplique donnée au comte François des Cars, deux gravures ont vraisemblablement été émises (op. cit.,<br />

p. 333), une par Andréa Freschi (op. cit., p. 338 bis repr.), une autre par Audinet en 1799 (selon Portalis, op. cit.,<br />

p. 333 repr.), cette dernière, ovale, a sans doute été gravée d’après le tableau de Chantilly.<br />

Dans ce contexte, notre tableau est soit la réplique donnée au comte de Vaudreuil, soit le tableau original commandé<br />

par le comte d’Artois, soit une réplique inconnue jusqu’alors.<br />

39<br />

MADAME DESPERRIÈRES (<strong>PARIS</strong> 1787 - ?)<br />

PORTRAIT EN PIED DE MADAME ROYALE, NÉE MARIE-THÉRÈSE DE BOURBON, DUCHESSE D’ANGOULÊME,<br />

DÉSIGNANT UN PLAN DU DÉPARTEMENT DE L’EURE<br />

Toile<br />

213,5 x 148,5 cm<br />

Sans cadre<br />

15 000 / <strong>20</strong> 000 €


39<br />

Fille du roi Louis XVI et de Marie-Antoinette, Madame Royale fut la seule survivante de sa famille après la révolution<br />

française. Considérée par Napoléon comme “le seul homme de la famille”, elle eut une grande influence lors de la<br />

restauration sur Louis XVIII et Charles X. Elle entreprit à cette époque une visite des départements français. Elle<br />

épousa son cousin germain, le duc d’Angoulême, fils aîné de Charles X qui ne fut jamais roi ; ils n’eurent jamais<br />

d’enfant.<br />

Notre tableau est à rapprocher du Portrait de la duchesse d’Angoulême par Madame Desperrières, conservé au<br />

musée des Beaux-arts, à Bordeaux (toile, 2<strong>20</strong> x 150 cm, signée et datée 1818).<br />

59


TABLEAUX PROVENANT D’UNE COLLECTION PRIVÉE EUROPÉENNE<br />

(DU N° 40 AU N° 65)<br />

Cette collection est constituée de tableaux vénitiens et plus particulièrement d’un ensemble important de<br />

vedute du XVIII e et du XIX e siècles. Venise connaît au XVIII e siècle une grande liberté créatrice qui en fait<br />

la capitale italienne de la peinture et l’étape obligatoire des voyageurs européens. A côté des grands<br />

ensembles décoratifs rococo réalisés par des artistes tels que Ricci, Piazzetta ou Tiepolo, les portraits,<br />

les paysages et les scènes de genre acquièrent une importance déterminante dans la production<br />

picturale de l’époque.<br />

Au XVIII e siècle, apparaît dans l’histoire du paysage, le goût de la scénographie qui connaît un double<br />

développement : le courant ruiniste qui, de Magnasco et Pannini à Piranèse et Hubert Robert, cherche<br />

dans les vestiges du passé l’aliment d’un romantisme latent et le courant vedutiste qui, préparé à Rome<br />

par van Wittel, chaînon entre la Hollande et l’Italie, et à Venise par la précision encore graphique<br />

d’un Carlevarijs, est illustré par Canaletto et Guardi qui savent grâce à la transparence lumineuse revêtir<br />

de poésie l’exactitude topographique.<br />

Au-delà de l’apparente objectivité de ses vues panoramiques, Canaletto capte les moindres vibrations de<br />

la lumière, la transparence de l’atmosphère grâce à des teintes délicates et une touche sensible.<br />

L’influence de Canaletto est déterminante pour toute une génération de vedutistes comme Michele<br />

Marieschi dont les œuvres se distinguent par une vision presque dépouillée de l’espace, par<br />

des silhouettes allongées des figures et par une matière picturale mate que l’artiste utilise afin de rendre<br />

la surface humide et poreuse des façades. L’influence de Canaletto est encore visible dans les œuvres<br />

de Francesco Albotto et de Francisco Tironi.<br />

Francesco Guardi n’abandonne pas l’esprit rococo du capriccio et tend à dissoudre l’espace dans<br />

la lumière. Il offre ainsi une vision féérique et déjà romantique des monuments et de la splendeur des fêtes<br />

de la république vénitienne que n’a plus de sérénissime que le nom.<br />

Au XIX e siècle, l’influence de Canaletto est toujours sensible à travers l’œuvre de Giovanni Migliara et<br />

des Grubacs, dynastie d’artistes qui perpétue la mode des vedute sollicitées comme souvenir de voyage<br />

par des touristes de plus en plus nombreux.<br />

61


62<br />

40<br />

ATTRIBUÉ À GIOVAN FRANCESCO CAROTO (VERS 1480-1555)<br />

ABRAHAM ET LES TROIS ANGES<br />

Panneau, une planche, non parqueté<br />

35,5 x 141 cm<br />

12 000 / 15 000 €<br />

Le professeur Ugo Ruggeri identifie notre tableau comme une œuvre de Giovan Francesco Caroto et le rapproche de<br />

La Naissance de Marie (32 x 63 cm), L’Adoration des Mages (32 x 63 cm), Le Massacre des Innocents (32 x 63 cm)<br />

et le jugement de Salomon (25 x 38 cm), panneaux, conservés à l’Académie Carrare de Bergame (voir M. T. Franco<br />

Fiori, Giovan Francesco Caroto, Verona, 1971, pp. 78-80, fig. 35-38).<br />

Une lettre du professeur Ugo Ruggieri décrivant le tableau comme de Giovan Francesco Caroto sera remise à<br />

l’acquéreur.


41<br />

ATTRIBUÉ À GIOVANNI-BATTISTA PITTONI (1687-1767)<br />

LA PRÉDICATION DE SAINT JEAN-BAPTISTE<br />

Papier marouflé sur toile<br />

70 x 102,5 cm<br />

12 000 / 15 000 €<br />

Le professeur Ugo Ruggeri identifie notre tableau comme une œuvre de Giovanni-Battista Pittoni et le rapproche<br />

d’une autre Prédication de saint Jean-Baptiste, toile ovale, 73 x 93 cm, conservée à Ottobeuren, au Klostermuseum<br />

(voir Franca Zava Boccazzi, Pittoni, Venise, 1979, repr. n° 100, cat. 135).<br />

Une lettre du professeur Ugo Ruggieri décrivant le tableau comme de Giovanni-Battista Pittoni sera remise<br />

à l’acquéreur.<br />

63


64<br />

42<br />

ALESSANDRO GHERARDINI (FLORENCE 1655 - LIVOURNE 1723)<br />

L’ADORATION DES MAGES<br />

Toile<br />

127 x 156,5 cm<br />

30 000 / 40 000 €<br />

Élève d’Alessandro Rossi, Alessandro Gherardini est un peintre d’origine florentine dont la carrière le mène à travers<br />

toute l’Italie septentrionale afin d’élargir son environnement artistique et de multiplier les ensembles décoratifs dans<br />

des endroits où la peinture florentine n’est pas représentée comme à Parme, Gênes ou Milan.<br />

Ces pérégrinations le mettent, en particulier, en contact avec l’art énergique de Luca Giordano, lui donnant<br />

une identité picturale plus éclectique. Cette différence est augmentée par sa capacité à imiter presque tous les styles<br />

de ses contemporains et à s’en inspirer pour en livrer une vision plus personnelle, notamment grâce à son sens<br />

exacerbé de la couleur.<br />

Particulièrement réputé pour ses fresques, Gherardini, est employé à réaliser plusieurs ensembles dans sa ville natale,<br />

travaillant successivement pour les Corsini ou les Orlandini (Scène de la vie d’Alexandre le Grand). Il travaille en outre<br />

pour les Médicis, notamment à l’occasion du mariage du Grand Prince Ferdinand pour qui il réalise des décorations<br />

en collaboration avec Antonio Giusti mais aussi un ensemble de fresques dans un camerino du palais Pitti ; enfin,<br />

il travaille à la décoration de la villa de Lappeggi du cardinal Francesco Maria de Médicis.<br />

Plusieurs toiles de cet artiste sont conservées dans des musées européens, tels que Esther devant Assuérus<br />

(toile, 108 x 133,5 cm, Aschaffenburg, Bayerische Staatsgëmaldesammlungen) ou L’Ascension de la Vierge (toile,<br />

241 x 182 cm, Prato, Conservatorio di San Niccolo) ; ces différentes œuvres, tout comme celle que nous présentons<br />

aujourd’hui, sont typiques du chromatisme puissant et franc de Gherardini. De même, les draperies des personnages,<br />

le clair-obscur marqué et les formes enveloppantes sont indissociables de ce peintre.<br />

Un certificat du professeur Ugo Ruggeri sera remis à l’acquéreur.


66<br />

43<br />

ATTRIBUÉ À GIOVANNI-BATTISTA PITTONI (1687-1767)<br />

LE SACRIFICE DE POLYXÈNE<br />

Toile<br />

72 x 55,5 cm<br />

Griffure<br />

15 000 / <strong>20</strong> 000 €<br />

Le professeur Dario Succi suggère l’attribution à Giovanni-Battista Pittoni et rapproche notre tableau de<br />

la composition de Pittoni, Diane et les nymphes, toile, 149 x <strong>20</strong>0 cm, conservée à Vicenze, au museo civico<br />

(voir Franca Zava Boccazzi, Pittoni, Venise, 1979, repr. n° 67, cat. 242).<br />

Notre tableau est une réplique de la composition de Giovanni-Battista Pittoni conservée à Stoccarda, à la<br />

Staatsgalerie (toile, 71 x 49,5cm, voir op. cit., repr n° 234, cat. 186) dont il existe de nombreuses versions.<br />

Une lettre du professeur Dario Succi décrivant le tableau comme de Giovanni-Battista Pittoni sera remise à l’acquéreur.


44<br />

ATTRIBUÉ À GIANDOMENICO TIEPOLO (1727-1804)<br />

LA VIERGE LISANT<br />

Toile<br />

47 x 37,5 cm<br />

30 000 / 40 000 €<br />

Notre tableau est à rapprocher de La Vierge de Giandomenico Tiepolo, conservée à New York dans la collection<br />

F. Mont (en 1949) (toile, 56 x 32 cm, voir Adriano Mariuz, Giandomenico Tiepolo, Venise, 1971, p. 130, fig. 291).<br />

Le professeur Egidio Martini propose de rapprocher notre tableau de l’œuvre de Jacopo Amigoni, notamment de<br />

Vénus et Adonis, toile, 54 x 75 cm, conservée à Venise, à la Gallerie dell’Accademia (Voir Leslie Griffin Hennessey,<br />

Jacopo Amigoni (c. 1685-1752) an artistic biography with a catalogue of his venetian painting, thèse Ph. D.,<br />

New York, 1983, vol. 1 cat. 25, vol. 2 repr. fig. 50-51).<br />

Une lettre du professeur Egidio Martini décrivant le tableau comme de Jacopo Amigoni sera remise à l’acquéreur.<br />

67


68<br />

45<br />

45<br />

ATTRIBUÉ À JAN MARTSZEN II (VERS 1609 - APRÈS 1647)<br />

SCÈNE DE BATAILLE<br />

Toile<br />

92 x 133 cm<br />

Sans cadre<br />

8 000 / 10 000 €<br />

Dans un courrier daté du 15 décembre <strong>20</strong>04 et qui sera donné à l’acquéreur, le professeur Giancarlo Sestieri suggère<br />

d’attribuer notre tableau à Jan Martszen II.<br />

46<br />

ATTRIBUÉ AU PSEUDO-GUARDI (ACTIF DANS LA SECONDE MOITIÉ DU XVIII e SIÈCLE)<br />

NATURES MORTES AUX FLEURS<br />

Paire de toiles<br />

51 x 64 cm<br />

Sans cadre<br />

6 000 / 8 000 € la paire


46<br />

46<br />

69


70<br />

ƒ 47<br />

BARTOLOMEO-ESTEBAN MURILLO (SÉVILLE 1618-1682)<br />

AUTOPORTRAIT<br />

Toile<br />

53 x 43 cm<br />

Provenance :<br />

Vente Standish, Londres, Christie’s, 30 mai 1853, lot 232 (acquis par Graves) ;<br />

Collection de Sir William Harvey, Langley Park, Slough ;<br />

Galerie Harari & Johns, Londres.<br />

180 000 / <strong>20</strong>0 000 €<br />

Exposition :<br />

Exposicion pinturas de antiguos maestros, Mexico, musée de San Carlo, 28 avril - 9 mai 1993, et Monterrey, musée<br />

de Monterrey, 13-23 mai 1993.<br />

Bibliographie :<br />

Harari & Johns Ltd, Exposicion pinturas de antiguos maestros, cat. exp., Mexico, 1993, reproduit p. 9.<br />

Élève de Juan del Castillo, peintre italianisant, qui lui apprend son métier, puis influencé par les œuvres de Zurbaran<br />

et de Ribera, Bartolomeo Murillo compose alors des tableaux de genre, où se révèle déjà une vision amère de la réalité<br />

quotidienne et une conception presque médiévale de la religion, où vérité objective et miracle se mêlent avec<br />

ingénuité. Durant ses premières années, le style de Murillo évolue suivant le courant ténébriste. Avec la maturité, il<br />

gagne en fluidité, souplesse et légèreté. La sûreté de la composition, la lumière diffuse répandue, le coloris de plus<br />

en plus riche attestent d’une connaissance des modèles vénitiens et flamands, en particulier de Van Dyck, mais aussi<br />

d’une peinture génoise imprégnée d’influence flamande, qu’il a l’occasion d’apprécier à Séville. En 1658, Murillo se<br />

trouve à Madrid, ce qui doit lui permettre d’étudier les riches collections royales et d’entrer en contact avec Vélasquez.<br />

A côté des séries monastiques, Murillo, artiste extrêmement fécond, a laissé de nombreux tableaux religieux, qui lui<br />

valent une immense renommée dès le XVI e siècle et restent très admirés aux XVIII e et XIX e siècles.<br />

Bien que ses portraits soient rares, ses autoportraits le sont plus encore : notre tableau doit être mis en rapport avec<br />

deux autoportraits (toile, 76 x 61 cm, collection particulière, Etats-Unis et toile, 119 x 107 cm, Londres, National<br />

Gallery). Plus proche du deuxième, œuvre de très haute qualité des dernières années du maître, notre tableau en<br />

reprend le visage. L’artiste nous apparaît comme l’heureux disciple de Van Dyck, dont il possède l’élégance raffinée,<br />

bien que plus sobre et plus “hispanique”, faite d’un coloris sévère où les noirs et les blancs fortement contrastés se<br />

nuancent de fragiles carnations.


BERNARDO CANAL<br />

Père du grand vedutiste Canaletto, Bernardo Canal est connu en son temps comme peintre membre de<br />

la corporation des peintres vénitiens, plus particulièrement en tant que décorateur de théâtre et d’opéra<br />

notamment pour des représentations de Vivaldi et Chelleri qui le rendent célèbre. Il semble que Cristoforo<br />

(frère ou fils de Bernardo Canal) et son fils Antonio collaborent à son travail de scénographe. Le caractère<br />

par nature éphémère de ses décors et le succès de son fils expliquent l’oubli de son œuvre jusqu’à une<br />

première publication notable en 1947 à l’occasion d’une exposition de vedute vénitiennes (Pittura Veneta,<br />

Venise, 1947). Les vedute qu’il réalise dans les années 1730 révèlent tout à la fois l’influence stylistique<br />

de Johann Anton Richter et Carlevarijs mais aussi son approche particulière de décorateur de théâtre,<br />

mettant en scène des personnages comme des ébauches en utilisant perspective et trompe-l’œil, leçon<br />

que son fils Canaletto n’a certainement pas manqué d’apprendre lors de ses débuts à ses côtés.<br />

Bibliographie en rapport :<br />

Dario Succi, “Bernardo Canal y el Canaletto de la ‘prima maniera’”, in Canaletto. Una Venecia imaginaria, cat. exp.,<br />

Madrid, Museo Thyssen-Bornemisza, <strong>20</strong>01, pp. 55-62.<br />

Dario Succi, “Bernardo Canal : scenografo e vedutista” in Da Canaletto a Zucarelli. Il paesaggio Veneto del<br />

Settecento, cat. exp., Udine, Villa Manin di Passariano, <strong>20</strong>03, pp. 168-173.<br />

73


74<br />

48<br />

BERNARDO CANAL (VENISE 1674-1744)<br />

VUE DU QUAI DE SAN MARCO<br />

Toile<br />

71 x 113,5 cm<br />

80 000 / 1<strong>20</strong> 000 €<br />

Notre tableau est une dérivation d’une gravure de Bernard Vogel d’après une œuvre de Johann Richter, Le quai du<br />

bassin San Marco, (toile, 113 x 161 cm, collection particulière).<br />

Un certificat du professeur Annalia Delneri daté d’août <strong>20</strong>06 sera remis à l’acquéreur.<br />

Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.


76<br />

détail<br />

49<br />

BERNARDO CANAL (VENISE 1670-1744)<br />

VENISE : VUE DE LA PIAZZA SAN MARCO VERS LA BASILIQUE<br />

VENISE : VUE DE LA PIAZZETTA VERS LA TORRE DELL’OROLOGIO<br />

Paire de toiles<br />

96 x 132,5 cm<br />

94 x 128,5 cm<br />

Un certificat du professeur Annalia Delneri sera remis à l’acquéreur.<br />

Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.<br />

150 000 / <strong>20</strong>0 000 € la paire


78<br />

ƒ 50<br />

MICHELE MARIESCHI (VENISE 1710-1743)<br />

VENISE : L’ÎLE DE SAN GIORGIO À LA POINTE DE LA GIUDECCA<br />

Toile<br />

55,5 x 83,5 cm<br />

Provenance :<br />

Collection du marquis de Lothian, Dalkeith House, Ecosse ;<br />

Galerie Harari & Johns, Londres, 1991.<br />

300 000 / 350 000 €<br />

Bibliographie :<br />

Dario Succi, Marieschi tra Canaletto e Guardi, cat. exp., Gorizia, Castello di Gorizia, 1989, p. 126, fig. 137 repr.<br />

Federico Montecuccoli degli Erri, Filippo Pedrocco, Michele Marieschi, la vita, l’ambiente, l’opera, Milan, 1999, p. 244,<br />

cat. 25, repr.<br />

Peintre d’architecture, de perspective et aquafortiste, Michele Marieschi est un des plus fameux vedutistes de Venise.<br />

Après un passage dans l’atelier de Gaspare Diziani, il part quelques années à la cour de Saxe où ses œuvres sont<br />

très estimées. Il se consacre essentiellement aux dessins de décor de théâtre, développant ainsi son goût pour la<br />

perspective. Cette formation explique la qualité théâtrale de ses vues. Il retourne à Venise vers 1735, date à laquelle<br />

il est inscrit à la Guilde des Peintres, et cela jusqu’en 1741. Il commence sa carrière de vedutiste auprès de Marco<br />

Ricci et Luca Carlevarijs. Mais c’est au contact d’Antonio Canaletto qu’il se met à exceller dans ce genre. Par ailleurs,<br />

certaines de ses œuvres ont longtemps été confondues avec celles de Canaletto, avant de lui être attribuées.<br />

En 1741, il publie ses vingt-et-une vues gravées de Venise. Son œuvre comprend essentiellement des vues de Venise,<br />

conformes ou non à la réalité, oscillant entre le genre de la veduta et du capriccio et présentant comme des scènes<br />

de théâtre des palais, des ruines ou de modestes habitations.<br />

Son corpus important présente souvent différentes versions d’un même lieu : ainsi notre toile est à rapprocher de l’un<br />

des quatre tableaux provenant de Castle Howard dans le Yorkshire, résidence du comte de Carlisle, aujourd’hui dispersés.<br />

En effet à ce groupe de quatre vues de Venise de dimensions et de style semblables, appartient une vue tout<br />

à fait proche de la nôtre, avec quelques variantes (toile, 54,5 x 84 cm, Montecuccoli et Pedrocco, p. 243, cat. 21,<br />

repr. en couleurs). Dans les deux compositions, barques et gondoles animent le plan d’eau devant San Giorgio<br />

Maggiore. Le bleu léger et lumineux du ciel, les reflets de l’eau, la virtuosité de l’architecture, la sensibilité des surfaces,<br />

sont autant de caractéristiques de la technique de Marieschi.<br />

Un certificat du professeur Ralph Toledano daté du 5 novembre <strong>20</strong>06 sera remis à l’acquéreur.<br />

Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.


détail


80<br />

51<br />

ANTONIO STOM (VENISE 1688-1734)<br />

VUE IMAGINAIRE DE LA LAGUNE VÉNITIENNE<br />

Toile<br />

59,5 x 74,5 cm<br />

Dans un cadre en bois sculpté et redoré, travail anglais du XVIII e siècle<br />

Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.<br />

15 000 / <strong>20</strong> 000 €


52<br />

FRANCESCO ALBOTTO (VENISE 1723-1758)<br />

CAPRICE FLUVIAL AVEC RUINES<br />

Toile<br />

38 x 44 cm<br />

Au revers, une inscription : Francesco Guardi / Bagutti<br />

<strong>20</strong> 000 / 25 000 €<br />

Contemporain de Bellotto, de Guardi et de Tiepolo, Francesco Albotto est l'élève de Marieschi dont il épouse<br />

la veuve. Il imite la manière de son maître à tel point que Mariette le définit comme un second Marieschi. Il crée des<br />

vues de Venise et des paysages en mêlant des éléments réels avec des ruines classiques ou des éléments d'architecture<br />

fantaisistes, passant de la veduta au capriccio.<br />

Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.


82<br />

53<br />

FRANCESCO GUARDI (VENISE 1712-1793)<br />

CAPRICE AVEC RUINES AU BORD D’UN LAC<br />

Toile<br />

41 x 55 cm<br />

Provenance :<br />

Galerie Harari & Johns, Londres, 1991.<br />

Exposition :<br />

Views from the Grand Tour, New York, Colnaghi, 1983, n° 15, repr.<br />

<strong>20</strong>0 000 / 250 000 €<br />

Avec Canaletto, Francesco Guardi est le peintre du XVIII e siècle qui sut le mieux représenter Venise et rendre hommage<br />

aussi bien à l’architecture unique du lieu qu’à la lumière changeante et argentée de la lagune vénitienne.<br />

La toile que nous présentons n’est pas à proprement parler une vue d’un endroit déterminé de Venise mais un capriccio,<br />

une vision idéalisée et poétique d’une région déjà abondamment peinte par l’artiste. Le thème ici développé, une<br />

arche en ruine, couverte de végétation et bordant la lagune qui se déploie à gauche, est connu dans cinq autres<br />

œuvres du maître : celle conservée au Musée Poldi Pezzoli à Milan (toile, 60 x 75 cm), celle présentée dans la même<br />

ville au sein de la collection Mornigliano (toile, 29, 5 x 35 cm), une autre dans une collection particulière new-yorkaise<br />

(toile, 47 x 34,5 cm), une à Milan dans la collection du Castello Sforzesco (toile, 37 x 29 cm) et la dernière dans la<br />

collection Linden à Paris (toile, 19 x 15 cm) 1 .<br />

Toutes ces vues ont en commun l’architecture d’inspiration romaine d’arches en ruine soutenues de colonnes corinthiennes<br />

couronnées d’un morceau d’entablement qui dépasse au-dessus du vide, laissant sentir le précaire équilibre<br />

de l’ensemble. Sur la gauche du tableau, au premier plan, des pêcheurs et des habitants de la lagune s’activent<br />

à leurs tâches quotidiennes pendant que les voiles des embarcations des pêcheurs de l’Adriatique marquent l’horizon.<br />

Cependant, notre tableau se démarque légèrement des autres versions connues par l’architecture couronnée<br />

d’un fronton et surmontée d’une tour en ruine qui occupe le dernier plan.<br />

La maîtrise évidente du pinceau, la qualité de la lumière, des figures ainsi que l’atmosphère légèrement mélancolique de<br />

l’ensemble peuvent laisser penser que cette toile est à dater de la dernière période d’activité du maître vers 1775-1780.<br />

Le tableau, qui n’a jamais été publié, même dans le catalogue raisonné d’Antonio Morassi, sera inclus dans le nouveau<br />

catalogue raisonné de l’œuvre de Francesco Guardi actuellement en préparation par le professeur Dario Succi.<br />

Un certificat du professeur Egidio Martini daté du 25 juin <strong>20</strong>04 sera remis à l’acquéreur.<br />

Un certificat du professeur Dario Succi daté du 27 juillet <strong>20</strong>04 sera remis à l’acquéreur.<br />

1 Les cinq tableaux sont publiés dans l’ouvrage d’Antonio Morassi, Guardi, Venise, 1973, n os 675, 673, 665, 666 et 667.


détail


84<br />

détail<br />

54<br />

ATTRIBUÉ À ANTONIO VISENTINI (1688-1782)<br />

CAPRICE ARCHITECTURAL<br />

Toile<br />

109,5 x 151 cm<br />

Un certificat du professeur Giancarlo Sestieri daté du 26 juin <strong>20</strong>04 sera remis à l’acquéreur.<br />

Un certificat du professeur Ferdinando Arisi sera remis à l’acquéreur.<br />

80 000 / 1<strong>20</strong> 000 €


86<br />

détail<br />

55<br />

FRANCESCO TIRONI (VENISE 1745-1797)<br />

LE QUAI DU GRAND CANAL AVEC LE PALAIS DUCAL, VU DEPUIS LA LAGUNE<br />

Toile<br />

54,5 x 71,5 cm<br />

60 000 / 80 000 €<br />

Vraisemblablement prêtre et issu d'une famille vénitienne, Francesco Tironi a longtemps été méconnu avant d'être<br />

redécouvert grâce aux gravures d'Antonio Sandi réalisées vers 1785 d’après ses dessins. Les rares informations,<br />

le concernant, proviennent des écrits de Giannantonio Moschini dans son Della letteratura veneziana del secolo XVIII<br />

fino a'nostri giorni (Venise, 1806, tome III, p 78). Dario Succi nous a permis de redécouvrir son œuvre dans sa<br />

monographie publiée en <strong>20</strong>04 (Francesco Tironi. Ultimo vedutista del Settecento veneziano, s.l., <strong>20</strong>04) en le classant<br />

dans la lignée de Canaletto, Marieschi, Bellotto.<br />

Notre tableau peut être rapproché de deux œuvres de même sujet : une toile, 58 x 75 cm, conservée dans une<br />

collection particulière (op. cit., pp. 40-41 repr. en couleurs) et une autre, de dimensions inconnues, conservée aussi<br />

dans une collection particulière (op. cit., pp. 24-25 repr. en couleurs). Dans ces trois tableaux, les points de vue sont<br />

quasiment identiques, seules quelques variations sont introduites dans les embarcations et les personnages animant<br />

la scène.<br />

Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.


88<br />

56<br />

GIACOMO GUARDI (VENISE 1764-1835)<br />

LE LÂCHER DE MONTGOLFIÈRE<br />

Sur sa toile d’origine<br />

30,5 x 38 cm<br />

Dans un cadre en bois sculpté et doré, travail italien du début du XVIII e siècle<br />

30 000 / 40 000 €<br />

Fils de Francesco Guardi, le célèbre vedutiste vénitien, Giacomo Guardi est aussi son plus proche collaborateur<br />

pendant les dernières années d’activité de son père, dont il est non seulement l’héritier artistique mais aussi l’épigone.<br />

Le tableau que nous présentons ici est une variante faite par Giacomo Guardi d’un tableau de son père<br />

commémorant le décollage d’un ballon aérostatique au milieu de la lagune de Venise. Le 15 avril 1784, à l’exemple<br />

des expériences des frères Montgolfier à Paris, le procuratore Francesco Pesaro fait construire par les frères Zanchi<br />

un ballon d’un diamètre de vingt pieds qui est piloté par le comte Giovanni Zambeccari et qui s’envole au-dessus de<br />

la lagune depuis une estrade construite au milieu de l’eau.<br />

L’œuvre initiale (toile, 66 x 51 cm, conservée à Berlin, au Staatliche Museen), de format vertical, est assez éloignée<br />

de la version peinte par Giacomo quelque temps plus tard. Tout d’abord le cadrage adopté par Francesco ne<br />

s’éloigne pas de la mise en scène qu’il emploie souvent de montrer un sujet à travers l’ouverture d’un porche ou d’un<br />

portique, créant ainsi une zone d’ombre encadrant le sujet principal situé au centre, qui est, lui, en pleine lumière.<br />

Cette disposition, si elle apporte à un sujet tel que l’envol d’une montgolfière un aspect irréel, l’empêche cependant<br />

de donner à l’événement une dimension historique en le contenant dans l’anecdotique.<br />

A l’inverse, le parti pris par Giacomo de dégager la composition en éliminant le portique, de passer au format<br />

horizontal, crée un vide autour du ballon qui accentue la fragilité du dispositif aérien et augmente le contraste entre la<br />

petite sphère suspendue en l’air et l’immensité du ciel, et multiplie la dimension aventureuse de l’expérience<br />

aérostatique propre à émerveiller et dans un même temps à inquiéter le spectateur.<br />

Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.<br />

Dans sa lettre, le professeur Dario Succi date le tableau des dernières années du XVIII e siècle, mais une datation plus<br />

tardive vers 1830 a été suggérée.


90<br />

détail<br />

57<br />

GIOVANNI MIGLIARA (ALEXANDRIE 1785 - MILAN 1837)<br />

VUE DU CAMPO SAN GIOVANNI E PAOLO AVEC LA FAÇADE DE LA SCUOLA SAN MARCO<br />

Toile<br />

40,5 x 57,5 cm<br />

40 000 / 60 000 €<br />

Notre tableau reprend la composition de Canaletto, toile, 125 x 165 cm, conservée à Dresde, à la Gemäldegalerie<br />

(voir Lionello Puppi, Canaletto, Paris, 1975, n° 18 repr.).<br />

La Scuola di San Marco maintenant l’Hôpital civil, est l’une des six plus grandes Scuole de Venise, construite en 1260<br />

à des fins religieuses et humanitaires consacrées à saint Marc. Suite à un incendie en 1485, elle est reconstruite sous<br />

la direction de Pietro Lombardo. Le bâtiment est ensuite agrandi entre 1533 et 1543 par Jacopo Sansovino. Accolée<br />

à la Scuola, l’église San Giovanni e Paolo abrite les tombes de Doges. Devant ces deux bâtiments, trône la célèbre<br />

statue équestre de Bartolomeo Colleoni par le sculpteur florentin Andrea Verrochio (vers 1489). Tous ces éléments<br />

font de ce campo l’un des plus importants de Venise autant par son témoignage artistique que par sa fonction dans<br />

l’histoire de la ville.<br />

Un certificat du professeur Egidio Martini sera remis à l’acquéreur.


92<br />

58<br />

FRANCESCO TIRONI (VENISE 1745-1797)<br />

L’ÎLE DE SAN CLEMENTE SUR LA LAGUNE DE VENISE<br />

Toile<br />

51 x 63,5 cm<br />

Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.<br />

40 000 / 60 000 €


96<br />

LA FAMILLE GRUBACS<br />

Originaire de Perasto (Golfe de Cattaro, Montenegro), la famille Grubacs s’installe à Venise dans la seconde<br />

moitié du XVIII e siècle. Fils d’un capitaine de la marine marchande, Carlo Grubacs (Venise 1802-1878) est<br />

le premier de la famille à s’exercer aux vedute après un passage à l’académie des Beaux-arts de la ville<br />

entre 1818 et 1822. Ses fils Giovanni (Venise 1829 ou 1830 - Pola 1919) et Marco (Venise 1838-1910)<br />

suivent l’exemple de leur père revisitant le genre, entre autres, par un usage nouveau de la lumière.<br />

Etudiant à l’académie des Beaux-arts de Venise de 1851 à 1852, Giovanni participe à de nombreuses<br />

expositions de peinture contemporaine.<br />

60<br />

GIOVANNI GRUBACS (VENISE 1830 - POLA 1919)<br />

LE GRAND CANAL<br />

Toile<br />

60 x 99 cm<br />

30 000 / 50 000 €<br />

Notre tableau est la reprise avec variantes d’une célèbre composition de Canaletto, Le grand Canal : vue entre<br />

le Palais Bembo et le Palais Vendramin-Calergi, toile, 47 x 80 cm, Woburn Abbey, collection du Duc de Bedford<br />

(voir Lionello Puppi, Canaletto, Paris, 1975, repr. n° 97).<br />

Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.


détail


96<br />

LA FAMILLE GRUBACS<br />

Originaire de Perasto (Golfe de Cattaro, Montenegro), la famille Grubacs s’installe à Venise dans la seconde<br />

moitié du XVIII e siècle. Fils d’un capitaine de la marine marchande, Carlo Grubacs (Venise 1802-1878) est<br />

le premier de la famille à s’exercer aux vedute après un passage à l’académie des Beaux-arts de la ville<br />

entre 1818 et 1822. Ses fils Giovanni (Venise 1829 ou 1830 - Pola 1919) et Marco (Venise 1838-1910)<br />

suivent l’exemple de leur père revisitant le genre, entre autres, par un usage nouveau de la lumière.<br />

Etudiant à l’académie des Beaux-arts de Venise de 1851 à 1852, Giovanni participe à de nombreuses<br />

expositions de peinture contemporaine.<br />

60<br />

GIOVANNI GRUBACS (VENISE 1830 - POLA 1919)<br />

LE GRAND CANAL<br />

Toile<br />

60 x 99 cm<br />

30 000 / 50 000 €<br />

Notre tableau est la reprise avec variantes d’une célèbre composition de Canaletto, Le grand Canal : vue entre<br />

le Palais Bembo et le Palais Vendramin-Calergi, toile, 47 x 80 cm, Woburn Abbey, collection du Duc de Bedford<br />

(voir Lionello Puppi, Canaletto, Paris, 1975, repr. n° 97).<br />

Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.


98<br />

61<br />

GIOVANNI GRUBACS (VENISE 1830 - POLA 1919)<br />

VUE DU RIO DEI MENDICANTI ET DE LA SCUOLA SAN MARCO<br />

Toile<br />

40 x 60,5 cm<br />

15 000 / <strong>20</strong> 000 €<br />

Notre tableau est la reprise avec variantes d’une composition de Bernardo Belloto (toile, 42 x 60 cm, conservée à<br />

Venise, à la Gallerie dell’Accademia).<br />

Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.


62<br />

MARCO GRUBACS (VENISE 1838-1910)<br />

VUE DU CAMPO SANTA MARIA ZOBENIGO<br />

Toile<br />

100 x 140 cm<br />

Restaurations<br />

<strong>20</strong> 000 / 30 000 €<br />

Notre tableau est la reprise avec quelques variantes d’une composition connue par Bernardo Bellotto (toile,<br />

135,5 x 232,5 cm, conservée à Los Angeles, au J. Paul Getty Museum).<br />

Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.<br />

99


100<br />

63<br />

GIOVANNI GRUBACS (VENISE 1830 - POLA 1919)<br />

CAPRICE ARCHITECTURAL<br />

Toile<br />

64 x 46 cm<br />

15 000 / <strong>20</strong> 000 €<br />

Notre tableau est la reprise d’une célèbre composition de Canaletto intitulée Caprice architectural, toile, 131 x 93 cm,<br />

conservée à Venise, à la Gallerie dell’Accademia (voir Lionello Puppi, Canaletto, Paris, 1975, repr. n° 355)<br />

Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.


64<br />

LUCIA PONGA (VENISE 1887 - VITTORIO VENETO 1966)<br />

LE GRAND CANAL VU DU CAMPO SAN VIO<br />

Toile<br />

63 x 84 cm<br />

8 000 / 12 000 €<br />

Notre tableau est la reprise avec variantes de la composition de<br />

Canaletto, toile, 47,5 x 77,5 cm, conservée à Milan dans une<br />

collection particulière (voir Lionello Puppi, Canaletto, Paris, 1975,<br />

n° 112A repr.)<br />

Un certificat du professeur Ugo Ruggeri sera remis à l’acquéreur.<br />

64<br />

65<br />

65<br />

LUCIA PONGA (VENISE 1887 - VITTORIO VENETO 1966)<br />

LAGUNE DE VENISE : MALAMOCCO<br />

Toile<br />

53,5 x 71 cm<br />

Monogrammée en bas à droite : LP<br />

4 000 / 6 000 €<br />

Un certificat du professeur Egidio Martini sera remis à l’acquéreur.<br />

101


102<br />

A divers amateurs<br />

66<br />

JEAN-VICTOR BERTIN (<strong>PARIS</strong> 1767-1842)<br />

VUE D’UN VILLAGE EN BORD DE RIVIÈRE<br />

Sur sa toile d’origine<br />

35 x 47 cm<br />

Restaurations<br />

4 000 / 6 000 €


67<br />

ERNEST FERDINAND OEHME (DRESDE 1797-1855)<br />

VUE D’UN SOUS-BOIS<br />

Toile<br />

27,5 x 35,5 cm<br />

Petits manques<br />

5 000 / 7 000 €<br />

Nous remercions le professeur Helmut Börsch-Supan qui nous a suggéré par courrier l’attribution après examen<br />

d’une photographie.<br />

103


104<br />

68<br />

PHILIPPE ROUSSEAU (<strong>PARIS</strong> 1816 - ACQUIGNY 1887)<br />

NATURE MORTE AUX BOUQUET D’IRIS, CHAPEAU DE PAILLE ET ARROSOIR,<br />

SUR UNE TABLE EN MARBRE DANS UN JARDIN D’HIVER<br />

Panneau de chêne, une planche, non parqueté<br />

33 x 24,5 cm<br />

Signé en bas à gauche : . Rousseau<br />

Etiquette en bas à gauche portant le n° 27<br />

Au revers, un cachet de cire rouge : Philippe Rousseau<br />

5 000 / 7 000 €


69<br />

GEORGIUS-JACOBUS-JOHANNES VAN OS (LA HAYE 1782 - <strong>PARIS</strong> 1861)<br />

NATURE MORTE AUX POIVRON, PÊCHE ET NOIX SUR UN ENTABLEMENT<br />

Panneau, une planche, non parqueté<br />

21,5 x 18 cm<br />

Signé et daté en bas à droite : GJJVanOs. ec / 1843<br />

8 000 / 10 000 €<br />

105


106<br />

70<br />

ÉCOLE FLAMANDE VERS 1800<br />

LA FEMME SÉDUITE<br />

Sur sa toile d’origine<br />

226 x 140 cm<br />

Accidents<br />

Sans cadre<br />

12 000 / 15 000 €


71<br />

PIERRE-ADRIEN CHABAL DIT CHABAL-DUSSURGEY (CHARLIEU 1819 - NICE 1902)<br />

JETÉ DE FLEURS<br />

Gouache<br />

71 x 55,5 cm<br />

Signée en bas à droite : Chabal Dussurgey<br />

6 000 / 8 000 €<br />

107


108<br />

72<br />

WILLIAM DUFFIELD (BATHEN 1816 - LONDRES 1863)<br />

NATURE MORTE AUX COQ DE BRUYÈRE ET GROUSE<br />

Toile<br />

60,5 x 92 cm<br />

Signée et datée en bas à droite : W. Duffield 1863<br />

Exposition :<br />

Wildenstein Arte, Buenos Aires, 19 mars 1964, d’après une étiquette au revers.<br />

4 000 / 6 000 €


73<br />

ANDREAS SCHELFHOUT (LA HAYE 1787-1870)<br />

PAYSAN ET SON TROUPEAU DANS LA CAMPAGNE HOLLANDAISE<br />

Panneau de chêne, une planche, non parqueté<br />

17,5 x 23,5 cm<br />

Signé et daté en bas à gauche : A. Schelfhout 40<br />

Provenance :<br />

Resté par descendance dans la famille de l’artiste jusqu’à ce jour.<br />

18 000 / <strong>20</strong> 000 €<br />

109


110<br />

74<br />

GIOVANNI FATTORI (LIVOURNE 1825 - FLORENCE 1908)<br />

SOLDAT DU RÉGIMENT DES DRAGONS FAISANT LE GUET<br />

Sur sa toile d’origine<br />

30 x 45 cm<br />

Signée en bas à gauche : Gio. Fattori<br />

12 000 / 15 000 €<br />

Giovanni Fattori est le principal représentant des “macchiailoi” (tachistes, de “macchia”: tache), groupe italien assimilé<br />

aux impressionnistes. D’origine populaire, Giovanni n’adhère pas spontanément au macchiaiolisme et reste<br />

longtemps fidèle à une conception traditionnelle de la composition et du sujet. Notre tableau traduit cette double<br />

inspiration d’une peinture en taches vives mais néanmoins composées.<br />

Peintre de genre mais aussi peintre d’histoire, Giovanni Fattori représente de nombreux sujets militaires : manœuvres,<br />

charges d’artilleries mais aussi campements et soldats solitaires. Ici, est mis en scène un cavalier, vraisemblablement<br />

un lancier. Tourné vers l’horizon il semble attendre son compère. Nul héroïsme dans cette scène, seul le sentiment de<br />

solitude prévaut.<br />

Un certificat du professeur Andrea Baboni daté du 19 février <strong>20</strong>07 sera remis à l’acquéreur.


111


112<br />

75<br />

RENÉ PRINCETEAU (LIBOURNE 1843-1914)<br />

CHEVAL DE COURSE ET JOCKEY PORTANT SANS DOUTE LES COULEURS CHÉDEVILLE<br />

Toile<br />

97,5 x 130 cm<br />

Signée en bas à droite : Princeteau<br />

Une ancienne inscription à la craie au dos du châssis, Libourne et un n° 93.<br />

Sans cadre<br />

<strong>20</strong> 000 / 30 000 €<br />

Provenance :<br />

Atelier de l’artiste jusqu’en 1963 ;<br />

Vente “24 peintures par René Princeteau (1844-1914) provenant de l’atelier de l’artiste…”, Paris, Hôtel Drouot,<br />

17 juin 1963 (Maître Boscher), n° 5 repr. (Cheval au galop à l’entraînement).<br />

Élève à l’École des Beaux-arts de Paris de deux sculpteurs, Jean-Baptiste Deloye et Augustin Dumont, René<br />

Princeteau s’oriente finalement vers la peinture et expose au Salon dès 1868, outre des bustes, des tableaux de<br />

genre. Récompensé maintes fois, distingué par une mention honorable en 1881, médaillé de troisième classe en 1883<br />

et de deuxième classe en 1885, il est nommé sociétaire en 1887 avant de recevoir une médaille de bronze en 1900<br />

à l’occasion de l’Exposition Universelle.<br />

Fréquentant le bois de Boulogne, les courses d’Auteuil et de Longchamp et ne manquant aucun grand événement<br />

hippique, comme nombreux artistes de sa génération, Princeteau se passionne pour la représentation de chevaux au<br />

point d’en faire une spécialité, dans le domaine de la chasse comme celui de la course. Son œuvre semble autant<br />

influencée par la peinture anglaise, notamment celle de John Stubbs, que par le travail de Géricault. A ses côtés, sur<br />

les champs de courses comme dans les musées, se trouve souvent le jeune Henri de Toulouse-Lautrec.<br />

En effet, travaillant en atelier, Princeteau est le professeur de Toulouse-Lautrec dès 1878, ce dernier a alors 14 ans.<br />

Entre les deux hommes, que 21 années séparent pourtant, se trame une solide amitié fondée sur leur prédilection<br />

pour les chevaux mais peut-être aussi scellée par l’épreuve de leur handicap respectif qui leur donne une<br />

appréhension du monde différente : si l’un est sourd-muet de naissance, l’autre est atteint d’une maladie affectant<br />

le développement des os. Personne à l’influence déterminante dans la carrière de Toulouse-Lautrec, Princeteau lui<br />

transmet son sens du mouvement et sa liberté de représentation.<br />

A son art de peindre, notamment son aptitude à saisir le mouvement dans sa justesse et son naturel, Princeteau<br />

ajoute comme originalité sa pratique talentueuse de l’art équestre et ainsi que sa grande familiarité avec l’animal. Ces<br />

qualités lui permettent d’accentuer l’effet visuel lié au mouvement et à l’effort du cheval notamment dans les sujets<br />

de course hippique.<br />

A cet égard, notre tableau illustre parfaitement le style personnel de Princeteau : au choix du sujet, typique dans<br />

son corpus, s’ajoute ici le traitement de l’anatomie du cheval, proche de la torsion ou de l’allongement, suggérant avec<br />

justesse la puissance physique et la rapidité de l’animal, quitte à se départir d’un souci de réalisme. Nous pouvons<br />

rapprocher notre tableau d’un cavalier, présentant les mêmes caractéristiques, figurant sur une autre œuvre de<br />

Princeteau, Le saut de la rivière, toile, 213 x 245 cm, musée de Libourne (voir Robert et Manuel Schmit, René Princeteau<br />

1843 – 1914 “Chevaux et cavaliers” catalogue raisonné, Paris, 1994, n° 224 repr.). Sollicité par les propriétaires de<br />

grandes écuries de courses tels que le duc de Castries ou le baron de Schickler, Princeteau a sans doute représenté ici<br />

un jockey portant les couleurs de la famille Chédeville qui étaient, avant 1900, casaque gris fer et toque rouge.


114<br />

76<br />

JOSEPH GARIBALDI (MARSEILLE 1863-1941)<br />

VUE DE L’ENTRÉE DU PORT DE MARSEILLE<br />

Sur sa toile d’origine<br />

90,5 x 1<strong>20</strong>,5 cm<br />

Signée et datée en bas à gauche : J. Garibaldi 83<br />

60 000 / 80 000 €<br />

Élève d’Antoine Vollon à Paris, Joseph Garibaldi retourne définitivement en Provence pour y travailler. Il réalise<br />

des vues pittoresques de villes et de ports, des paysages de la campagne au-dessus de Cassis ou de Bandol, ainsi<br />

que des marines. Il y observe les architectures comme les vues en restituant leur lumière et leur atmosphère.<br />

A partir de 1884, il envoie ses peintures au Salon des artistes français. Il y expose des vues de Cassis, Marseille, ou<br />

des paysages de l’arrière-pays et des architectures comme Le Vieux Port (Salon de 1904, musée Calvet, Avignon).<br />

Il participe à de nombreuses expositions régionales, notamment au Salon des artistes marseillais, à la Société des<br />

artistes provençaux, au Salon rhodanien et au Salon d’Allauch. Il fait également partie d’un noyau d’artistes avec lesquels<br />

il échange ses expériences. Parmi ceux-là, figurent Casile, Mathieu Verdilhan. Au Salon des artistes français, en<br />

1887, il obtient une mention favorable et en 1897 une médaille de deuxième classe pour La Porte d’Aude, Cité de<br />

Carcassone (musée d’Aix-en-Provence) et Quai de la Prudhomerie, Cassis. C’est également cette année-là<br />

qu’il devient sociétaire du Salon.<br />

Notre tableau représente l’entrée du port de Marseille, ville natale du peintre qu’il a de nombreuses fois représentée.<br />

Il s’agit ici d’une toile réalisée très jeune, remarquable par un travail plus soigné que certaines de ses œuvres plus tardives.<br />

Il allie à la fois les voiles des bateaux amarrés sur le port et une vue lointaine de la ville permettant au peintre<br />

de jouer des différentes lumières qui se posent sur les voiles, l’eau ou les pierres des architectures.


détail


116<br />

77<br />

ATTRIBUÉ À JULES BASTIEN-LEPAGE (1848-1884)<br />

PORTRAIT DE JEUNE FEMME À L’ÉVENTAIL<br />

Toile<br />

21,5 x 16 cm<br />

Soulèvements et petits manques<br />

6 000 / 8 000 €


78<br />

FÉLIX-HENRY GIACOMOTTI (QUINGEY 1828 - BESANÇON 1909)<br />

ÉLÉGANTE ITALIENNE SE COIFFANT<br />

Sur sa toile d’origine<br />

147 x 101 cm<br />

Signée en bas à droite : Giacomotti.<br />

Soulèvements et manques<br />

Dans son cadre d’origine<br />

8 000 / 10 000 €<br />

117


118<br />

79<br />

ADRIEN MOREAU (TROYES 1843 - <strong>PARIS</strong> 1906)<br />

JEUNE FEMME AUX PIGEONS<br />

Sur sa toile d’origine<br />

65 x 38 cm<br />

Signée en bas à gauche : ADRIEN. MOREAU.<br />

6 000 / 8 000 €


80<br />

ÉCOLE FRANÇAISE VERS 1903, F. NUSTIN***<br />

VUE DU JARDIN DU LUXEMBOURG UN JOUR D’AUTOMNE<br />

Sur sa toile d’origine<br />

51 x 61,5 cm<br />

Signée et datée en bas à droite : F. Nustin / 1903<br />

3 000 / 4 000 €<br />

119


INDEX<br />

ALBOTTO Francesco 52<br />

ARELLANO Juan de 3<br />

BAROCCI Federico 2<br />

BASTIEN-LEPAGE Jules (attribué à) 77<br />

BERTIN Jean-Victor 66<br />

BOEL Pieter 24<br />

BOURDON Sébastien (attribué à) 25<br />

BRÉNET Nicolas-Guy 29<br />

BRUGGHEN Hendrick Ter 12<br />

BRUEGHEL LE JEUNE Jan (attribué à) 10<br />

CANAL Bernardo 48-49<br />

CAROTO Giovan Francesco (attribué à) 40<br />

CHABAL Pierre-Adrien dit Chabal-Dussurgey 71<br />

CLAUDOT Jean-Baptiste Charles<br />

dit Claudot de Nancy 31-32<br />

COQUES Gonzales <strong>20</strong>-21<br />

DANLOUX Henri-Pierre 38<br />

DESPERRIÈRES Madame 39<br />

DE VENNE Jan van dit Le Pseudo van de Venne 7<br />

DUBBELS Hendrick-Jacobsz 18<br />

DUFFIELD William 72<br />

DUYSTER Wilhem-Cornelis (attribué à) 13<br />

ECOLE FLAMANDE VERS 1580,<br />

entourage de Martin van Clève 9<br />

ECOLE FLAMANDE DU XVII e SIÈCLE,<br />

suiveur de Pieter Brueghel l’Ancien 11<br />

ECOLE FLAMANDE VERS 1800 70<br />

ECOLE FRANÇAISE VERS 1760 36<br />

ECOLE FRANÇAISE DU XIX e SIÈCLE,<br />

suiveur de Alexandre-François Desportes 35<br />

ECOLE FRANÇAISE VERS 1903, F. NUSTIN*** 80<br />

EVERDINGEN César Boetius (attribué à) 15<br />

FATTORI Giovanni 74<br />

GARIBALDI Joseph 76<br />

GHERARDINI Alessandro 42<br />

GIACOMOTTI Félix-Henry 78<br />

GORP Henri-Nicolas van (attribué à) 28<br />

GRUBACS Giovanni 60-61-63<br />

GRUBACS Marco 62<br />

GUARDI Francesco 53<br />

GUARDI Giacomo 56<br />

AVIS<br />

Le lot 59 est représenté en 1 re et 4 e pages de couverture<br />

Le lot 11 est représenté en 2 e page de couverture<br />

Le lot 76 est représenté en 3 e page de couverture<br />

HANNOT Johannes (attribué à) 17<br />

KESSEL II LE JEUNE Jan van 16<br />

LAGRENÉE Louis-Jean-François 27<br />

LAMEN Christoffel Jacobsz van der 19<br />

LEMOINE Marie-Victoire (attribué à) 37<br />

MAGNASCO Alessandro dit Il Lissandrino 5<br />

MARIESCHI Michele 50<br />

MARLOW William 59<br />

MARTSZEN II Jan (attribué à) 45<br />

MATTEIS Paolo de (attribué à) 1<br />

MIGLIARA Giovanni 57<br />

MOREAU Adrien 79<br />

MUNARI Cristoforo 6<br />

MURILLO Bartoloméo-Esteban 47<br />

NETSCHER Constantin 22-23<br />

OEHME Ernest Ferdinand 67<br />

OS Georgius-Jacobus-Johannes van 69<br />

PERUZZINI Antonio Francesco 5<br />

PITTONI Giovanni-Battista (attribué à) 41-43<br />

PONGA Lucia 64-65<br />

PRINCETEAU René 75<br />

PSEUDO-GUARDI (attribué au) 46<br />

QUELLINUS Erasmus 14<br />

ROTTENHAMMER Hans (attribué à) 8<br />

ROUSSEAU Philippe 68<br />

SCHELFHOUT Andreas 73<br />

STOM Antonio 51<br />

THIELEN Jan-Philipp van 14<br />

TIEPOLO Giandomenico (attribué à) 44<br />

TIRONI Francesco 55-58<br />

VALLAYER-COSTER Anne 30<br />

VESTIER Antoine 34<br />

VISENTINI Antonio (attribué à) 54<br />

WATTEAU Antoine 26<br />

WUTKY Michael 33<br />

ZANCHI Antonio 4


Sylvie Boulte<br />

Secrétaire Général<br />

Nicolas de Moustier<br />

Directeur Générall<br />

Jean-Jacques Wattel<br />

Directeur des Départements d’Art<br />

COMMISSAIRES-PRISEURS HABILITÉS<br />

Elsa Kozlowski<br />

Wilfrid Cazo<br />

Matthias Jakobowicz<br />

Emmanuel-Alexis Tajan<br />

CONTACTS<br />

ART CONTEMPORAIN<br />

Tzila Krugier<br />

Directeur du Développement<br />

T. +33 1 53 30 30 63 - krugier-t@tajan.com<br />

Julie Ralli<br />

Directeur<br />

T. +33 1 53 30 30 55 - ralli-j@tajan.com<br />

Paul-Arnaud Parsy<br />

T. +33 1 53 30 30 32 - parsy-pa@tajan.com<br />

ART IMPRESSIONNISTE ET MODERNE<br />

Tzila Krugier<br />

Directeur du Développement<br />

Bruno Jansem<br />

Directeur<br />

T. +33 1 53 30 30 53 - jansem-b@tajan.com<br />

Constance Lemasson<br />

T. +33 1 53 30 31 07 - lemasson-c@tajan.com<br />

Caroline Cohn<br />

T. +33 1 53 30 30 54 - cohn-c@tajan.com<br />

Anne Perret<br />

T. +33 1 53 30 31 06 - perret-a@tajan.com<br />

ARTS DÉCORATIFS DU XXE SIÈCLE ET DESIGN<br />

Catherine Chabrillat<br />

Directeur<br />

T. +33 1 53 30 30 52 - chabrillat-c@tajan.com<br />

Lorraine Aubert<br />

Spécialiste<br />

T. +33 1 53 30 30 86 - aubert-l@tajan.com<br />

Marie-Cécile Michel<br />

Spécialiste<br />

T. +33 1 53 30 30 64 - michel-mc@tajan.com<br />

Jean-Jacques Wattel<br />

Expert<br />

T. +33 1 53 30 30 58 - wattel-jj@tajan.com<br />

TABLEAUX ANCIENS ET DU XIXE SIÈCLE<br />

DESSINS ET ESTAMPES<br />

Thaddée Prate<br />

Directeur<br />

T. +33 1 53 30 30 47 - prate-t@tajan.com<br />

Barbara Dembinski-Morane<br />

Spécialiste<br />

T. +33 1 53 30 31 04 - dembinski-b@tajan.com<br />

Frédérique Sené<br />

Spécialiste Estampes<br />

T. +33 1 53 30 30 48 - sene-f@tajan.com<br />

Wilfrid Cazo<br />

Directeur<br />

T. +33 1 53 30 30 21 - cazo-w@tajan.com<br />

Caroline Besson<br />

T. +33 1 53 30 30 60 - besson-c@tajan.com<br />

Sandrine Crochat<br />

Spécialiste Céramique et Haute Époque<br />

T. +33 1 53 30 30 84 - crochat-s@tajan.com<br />

Tatiana Barysheva<br />

Spécialiste Art Russe<br />

T. +33 1 53 30 30 85 - barysheva-t@tajan.com<br />

ARTS D’ORIENT, TABLEAUX ORIENTALISTES<br />

ARTS D’ASIE<br />

ARCHÉOLOGIE, ART PRIMITIF ET JUDAÏCA<br />

Déborah Teboul<br />

Directeur<br />

T. +33 1 53 30 30 57 - teboul-d@tajan.com<br />

Anne Masse<br />

Spécialiste Archéologie<br />

T. +33 1 53 30 30 56 - masse-a@tajan.com<br />

Lucien Arcache<br />

Expert Arts d’Orient, Tableaux Orientalistes<br />

T. +33 1 53 30 30 07<br />

BIJOUX ET MONTRES<br />

Gabrielle Moral<br />

Directeur<br />

T. +33 1 53 30 30 51 - moral-g@tajan.com<br />

Géraldine Richard<br />

T. +33 1 53 30 30 50 - richard-g@tajan.com<br />

Chantal Beauvois<br />

Expert Bijoux<br />

T. +33 1 53 30 30 29<br />

Geoffroy Ader<br />

Expert Montres<br />

T. +33 1 53 30 30 66 - ader-g@tajan.com<br />

LIVRES ET PHOTOGRAPHIES<br />

Eric Masquelier<br />

Directeur<br />

T. +33 1 53 30 30 79 - masquelier-e@tajan.com<br />

Bernadette Abécassis<br />

T. +33 1 53 30 30 22 - abecassis-a@tajan.com<br />

BANDES DESSINÉES<br />

Caroline Cohn<br />

Spécialiste<br />

T. +33 1 53 30 30 54 - cohn-c@tajan.com<br />

VINS ET SPIRITUEUX<br />

Ariane Brissart-Lallier<br />

Spécialiste<br />

T. +33 1 53 30 30 26 - brissart-a@tajan.com<br />

ARMES ET SOUVENIRS HISTORIQUES<br />

Patrick d’Harcourt<br />

Spécialiste<br />

T. +33 1 53 30 30 03 - dharcourt-p@tajan.com<br />

VENTES NON CATALOGUÉES<br />

Matthias Jakobowicz<br />

Directeur<br />

T. +33 1 53 30 30 83 - jakobowicz-m@tajan.com<br />

INVENTAIRES<br />

Elsa Kozlowski<br />

Directeur<br />

T. +33 1 53 30 30 39 - kozlowski-e@tajan.com<br />

Murielle Corbières<br />

T. +33 1 53 30 30 16 - corbieres-m@tajan.com<br />

ORGANISATION DES VENTES<br />

Loïc Robin-Champigneul<br />

Directeur<br />

T. +33 1 53 30 30 08/91 - robinchampigneul-l@tajan<br />

COMMUNICATION - PRESSE<br />

Mathilde Jacquemet<br />

T. +33 1 53 30 30 88 - jacquement-m@tajan.com<br />

Romain Monteaux-Sarmiento<br />

T. +33 1 53 30 30 68 - monteauxsarmiento-r@tajan<br />

RELATIONS CLIENTS<br />

Christine Freeland<br />

T. +33 1 53 30 30 61 - freeland-c@tajan.com<br />

SHIPPING<br />

Indiana Raffaelli<br />

T. +33 1 53 30 30 87 - raffaelli-i@tajan.com<br />

CAISSE<br />

T. +33 1 53 30 30 33<br />

T. +33 1 53 30 30 81<br />

MAGASIN<br />

T. +33 1 53 30 30 04<br />

T. +33 1 53 30 30 03<br />

37 rue des Mathurins<br />

75008 Paris<br />

T. +33 1 53 30 30 30<br />

www.tajan.com


CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE<br />

Tajan est une société de ventes volontaires de meubles aux enchères<br />

publiques régie par la loi n°<strong>20</strong>00-642 du 10 juillet <strong>20</strong>00.<br />

Tajan agit comme mandataire du vendeur. Le Commissaire-priseur n’est<br />

pas partie au contrat de vente qui unit exclusivement le vendeur et<br />

l’adjudicataire.<br />

GÉNÉRALITÉS<br />

Les présentes conditions générales de vente, la vente et tout ce qui s’y<br />

rapporte sont régies par le droit français ; Les vendeurs, les acheteurs<br />

ainsi que les mandataires de ceux-ci acceptent que toute action judiciaire<br />

relève de la compétence exclusive des tribunaux du ressort de Paris<br />

(France).<br />

Les dispositions des présentes conditions générales sont indépendantes<br />

les unes des autres.<br />

La vente est faite au comptant et les prix s’expriment en euros (€).<br />

GARANTIES<br />

Le vendeur garantit à Tajan et à l’acheteur qu’il est le propriétaire non<br />

contesté, ou qu’il est dûment mandaté par le propriétaire non contesté,<br />

des biens mis en vente, lesquels ne subissent aucune réclamation,<br />

contestation ou saisie, ni aucune réserve ou nantissement et qu’il peut<br />

transférer la propriété desdits biens valablement.<br />

Les indications figurant au catalogue sont établies par Tajan et l’Expert,<br />

qui l’assiste le cas échéant, avec toute la diligence requise par une SVV<br />

de meubles aux enchères publiques, sous réserve des notifications,<br />

déclarations, rectifications, annoncées au moment de la présentation de<br />

l’objet et portées au procès-verbal de la vente.<br />

Ces informations, y compris les indications de dimension figurant dans le<br />

catalogue sont fournies pour faciliter l’inspection de l’acquéreur potentiel<br />

et restent soumises à son appréciation personnelle.<br />

L’absence d’indication d’une restauration d’usage, d’accidents,<br />

retouches ou de tout autre incident dans le catalogue, sur des rapports<br />

de condition ou des étiquettes, ou encore lors d’annonce verbale<br />

n’implique nullement qu’un bien soit exempt de défaut.<br />

Aucune réclamation ne sera admise une fois l’adjudication prononcée,<br />

une exposition préalable ayant permis aux acquéreurs l’examen des<br />

œuvres présentées.<br />

Pour les objets dont le montant de l’estimation basse dépasse 1 000 €<br />

figurant dans le catalogue de vente, un rapport de condition sur l’état de<br />

conservation des lots pourra être communiqué sur demande. Les<br />

informations y figurant sont fournies gracieusement et à titre indicatif<br />

uniquement. Celles-ci ne sauraient engager en aucune manière la<br />

responsabilité de Tajan.<br />

En cas de contestations notamment sur l’authenticité ou l’origine des<br />

objets vendus, Tajan est tenu par une obligation de moyens ; Sa<br />

responsabilité éventuelle ne peut être engagée qu’à la condition expresse<br />

qu’une faute personnelle et prouvée soit démontrée à son encontre.<br />

RAPPEL DE DÉFINITIONS<br />

Attribué à : signifie que l’œuvre a été exécutée pendant la période de<br />

production de l’artiste mentionné et que des présomptions désignent<br />

celui-ci comme l’auteur vraisemblable ou possible sans certitude.<br />

Entourage de : le tableau est l’œuvre d’un artiste contemporain du<br />

peintre mentionné qui s’est montré très influencé par l’œuvre du Maître.<br />

Atelier de : sorti de l’atelier de l’artiste, mais réalisé par des élèves sous<br />

sa direction.<br />

Dans le goût de : l’œuvre n’est plus d’époque<br />

Suiveur de : l’œuvre a été exécutée jusqu’à cinquante années après la<br />

mort de l’artiste mentionné qui a influencé l’auteur.<br />

ESTIMATIONS ET PRIX DE RÉSERVE<br />

Le prix de vente estimé figure à côté de chaque lot dans le catalogue, il<br />

ne comprend ni les frais à la charge de l’acheteur, ni la TVA.<br />

Le prix de réserve est le prix minimum confidentiel arrêté avec le vendeur<br />

au-dessous duquel le bien ne sera pas vendu.<br />

Le prix de réserve ne peut être supérieur à l’estimation basse figurant<br />

dans le catalogue ou annoncée publiquement par le commissaire-priseur<br />

habilité et consignée au procès-verbal.<br />

Dans le cas où un bien ne comporterait pas de prix de réserve, la<br />

responsabilité de Tajan ne serait pas engagée vis-à-vis du vendeur en cas<br />

de vente du bien concerné à un prix inférieur à l’estimation basse publiée<br />

dans le catalogue de vente.<br />

ORDRES D’ACHAT ET ENCHÈRES PAR TÉLÉPHONE<br />

Les ordres d’achat se font par écrit à l’aide du formulaire prévu à cet effet<br />

en fin de catalogue.<br />

Ce formulaire doit être adressé à Tajan au plus tard 2 jours ouvrés avant<br />

la vente, accompagné d’un RIB bancaire précisant les coordonnées de<br />

l’établissement bancaire et d’une copie de pièce d’identité de<br />

l’enchérisseur. Pour les achats importants, il pourra être demandé une<br />

lettre accréditive de la Banque.<br />

Dans le cas de plusieurs ordres d’achat identiques, le premier arrivé aura<br />

la préférence.<br />

Les enchères par téléphone sont admises pour les clients qui ne peuvent<br />

se déplacer. A cet effet, le client retournera à Tajan le formulaire susvisé<br />

dans les mêmes conditions. Les enchères par téléphone ne sont<br />

recevables que pour les lots dont l’estimation basse est supérieure à<br />

<strong>20</strong>0 €.<br />

Le nombre de lignes téléphoniques étant limité, il est nécessaire de<br />

prendre des dispositions 2 jours ouvrés au moins avant la vente.<br />

Dans les deux cas, il s’agit d’un service gracieux rendu au client.<br />

Tajan, ses agents ou ses préposés ne porteront aucune responsabilité en<br />

cas d’erreur ou omission dans l’exécution des ordres reçus, comme en<br />

cas de non exécution de ceux-ci.<br />

ENCHÈRES<br />

Pour une bonne organisation des ventes, les enchérisseurs sont invités à<br />

se faire connaître auprès de Tajan avant la vente, afin de permettre<br />

l’enregistrement de leurs données personnelles. Les acquéreurs<br />

potentiels devront justifier de leur identité et de leurs références<br />

bancaires.<br />

Toute personne s’étant fait enregistrer auprès de Tajan dispose d’un droit<br />

d’accès et de rectification aux données nominatives fournies à Tajan dans<br />

les conditions de la loi informatique et Liberté du 6 janvier 1978 modifiée<br />

par la loi du 6 août <strong>20</strong>04.<br />

Les enchères suivent l’ordre des numéros au catalogue. Tajan est libre de<br />

fixer l’ordre de progression des enchères et les enchérisseurs sont tenus<br />

de s’y conformer. Le plus offrant et dernier enchérisseur sera<br />

l’adjudicataire.<br />

En cas de contestation au moment des adjudications, c’est-à-dire s’il est<br />

établi que deux ou plusieurs enchérisseurs ont simultanément porté une<br />

enchère équivalente, soit à haute voix, soit par signe, et réclament en<br />

même temps cet objet après le prononcé du mot « adjugé », le dit objet<br />

sera immédiatement remis en vente au prix proposé par les<br />

enchérisseurs et tous les amateurs présents pourront concourir à cette<br />

deuxième mise en adjudication.<br />

Toute personne qui enchérit durant la vente est réputée le faire à titre<br />

personnel et agir en son nom propre ; il en assume la pleine<br />

responsabilité, à moins d’avoir préalablement fait enregistrer par Tajan un<br />

mandat régulier précisant que l’enchère est réalisée au profit d’un tiers<br />

identifié.<br />

Dans l’hypothèse où un prix de réserve aurait été stipulé par le vendeur,<br />

Tajan se réserve le droit de porter des enchères pour le compte du<br />

vendeur jusqu’à ce que le prix de réserve soit atteint.


CONVERSION DE DEVISES<br />

La vente a lieu en euros. Un panneau convertisseur de devises est mis en<br />

place lors de certaines ventes à la disposition des enchérisseurs. Les<br />

informations y figurant sont fournies à titre indicatif seulement. Des<br />

erreurs peuvent survenir dans l’utilisation de ce système et Tajan ne<br />

pourra en aucun cas être tenu responsable pour des erreurs de<br />

conversion de devises. Seules les informations fournies par le<br />

commissaire-priseur habilité en euros font foi.<br />

FRAIS À LA CHARGE DE L’ACHETEUR<br />

L’acheteur paiera au profit de Tajan, en sus du prix d’adjudication<br />

« prix marteau », une commission d’achat de 19,5% HT du prix<br />

d’adjudication sur une première tranche jusqu’à 150 000 € et de 12% HT<br />

sur la tranche supérieure à 150 000 €, la TVA au taux de 19,6% (5,5%<br />

pour les livres) étant en sus.<br />

Les biens en admission temporaire en provenance d’un pays tiers à<br />

l’Union Européenne seront signalés par le symbole f et ff.<br />

f : Des frais additionnels de 5,5% HT (soit 5,802 TTC pour les livres,<br />

6,578% TTC pour les autres lots) seront prélevés en sus des frais<br />

habituels à la charge de l’acheteur.<br />

ff : Des frais additionnels de 19,6% HT (soit 23,44% TTC) seront prélevés<br />

en sus des frais habituels à la charge de l’acheteur.<br />

Dans certains cas, ces frais additionnels peuvent faire l’objet d’un<br />

remboursement à l’acheteur. Pour plus amples renseignements, nous<br />

vous remercions de bien vouloir contacter notre service Caisse au<br />

+33 1 53 30 30 33 ou +33 1 53 30 30 36.<br />

PAIEMENT<br />

Le paiement doit être effectué immédiatement après la vente.<br />

Dans l’hypothèse où l’adjudicataire ne se sera pas fait enregistrer avant<br />

la vente, il devra justifier précisément de son identité ainsi que de ses<br />

références bancaires.<br />

L’adjudicataire pourra s’acquitter par les moyens suivants :<br />

- Par virement bancaire en €<br />

- Par carte bancaire Visa ou MasterCard sur présentation d’un justificatif<br />

d’identité. L’identité du porteur de la carte devra être celle de l’acheteur.<br />

- En espèces en € pour les particuliers jusqu’à un montant égal ou<br />

inférieur à 3 000 € frais et taxes compris par vente,<br />

- En espèces en € pour les commerçants jusqu’à un montant égal ou<br />

inférieur à 750 € frais et taxes compris par vente.<br />

- Par chèque bancaire certifié en € avec présentation obligatoire d’une<br />

pièce d’identité en cours de validité.<br />

Les chèques tirés sur une banque étrangère ne seront pas acceptés.<br />

Les chèques et virements bancaires seront libellés en euros à l’ordre de<br />

Tajan SA ;<br />

BANQUE NEUFLIZE OBC<br />

3, avenue Hoche, 75008 Paris, France<br />

Compte : 01140950001 39<br />

Code banque : 14978<br />

Code guichet : 00100<br />

Code SWIFT : NSMEFRPPXXX<br />

IBAN : FR76 14978001000114095000139<br />

La caisse de la Société Tajan est ouverte aux jours ouvrables de 9h00 à<br />

12h30 et de 14h00 à 17h30.<br />

T. +33 1 53 30 30 33 ou +33 1 53 30 30 36.<br />

L’acheteur ne devient propriétaire du bien adjugé qu’à compter du<br />

règlement intégral et effectif à Tajan du prix, des commissions et des frais<br />

afférents.<br />

Dès l’adjudication prononcée, les objets adjugés sont placés sous<br />

l’entière responsabilité de l’acquéreur.<br />

Il lui appartiendra de faire assurer les lots dès l’adjudication.<br />

DÉFAUT DE PAIEMENT<br />

Conformément à l’article 14 de la loi n° <strong>20</strong>00-642 du 10 juillet <strong>20</strong>00, à<br />

défaut de paiement par l’adjudicataire, après mise en demeure restée<br />

infructueuse, le bien est remis en vente à la demande du vendeur sur folle<br />

enchère de l’adjudicataire défaillant ; si le vendeur ne formule pas cette<br />

demande dans un délai d’un mois à compter de l’adjudication, la vente<br />

est résolue de plein droit, sans préjudice de dommages et intérêts dus<br />

par l’adjudicataire défaillant.<br />

Tajan se réserve de réclamer à l’adjudicataire défaillant :<br />

- des intérêts aux taux légal,<br />

- le remboursement des coûts supplémentaires engagés par sa défaillance,<br />

- le paiement du prix d’adjudication ou :<br />

- la différence entre ce prix et le prix d’adjudication en cas de revente<br />

s’il est inférieur, ainsi que les coûts générés par les nouvelles enchères.<br />

- la différence entre ce prix et le prix d’adjudication sur folle enchère s’il<br />

est inférieur, ainsi que les coûts générés par les nouvelles enchères.<br />

Tajan se réserve également le droit de procéder à toute compensation<br />

avec les sommes dues par l’adjudicataire défaillant.<br />

Tajan se réserve la possibilité d’exclure de ses ventes futures tout<br />

adjudicataire qui n’aurait pas respecté les présentes conditions générales<br />

de vente et d’achat de Tajan.<br />

DROIT DE PRÉEMPTION DE L’ÉTAT FRANÇAIS<br />

L’Etat français dispose d’un droit de préemption sur certaines œuvres<br />

d’art mises en vente publique. L’exercice de ce droit au cours de la vente<br />

est confirmé dans un délai de quinze jours à compter de la vente. Dans<br />

ce cas, l’Etat se substitue au dernier enchérisseur.<br />

EXPORTATION ET IMPORTATION<br />

L’exportation de tout bien de France, et l’importation dans un autre pays,<br />

peuvent être sujettes à autorisations (certificats d’exportation,<br />

autorisations douanières). Il est de la responsabilité de l’acheteur de<br />

vérifier les autorisations requises.<br />

Pour toute information complémentaire, il conviendra de contacter<br />

<strong>TAJAN</strong> SA au +33 1 53 30 30 33.<br />

ENLÈVEMENT DES ACHATS<br />

Aucun lot ne sera délivré à l’acquéreur avant acquittement de l’intégralité<br />

des sommes dues.<br />

En cas de paiement par chèque ou par virement, la délivrance des objets<br />

pourra être différée jusqu’à l’encaissement.<br />

Les frais de dépôt sont, en ce cas, à la charge de l’adjudicataire.<br />

Le dépôt n’entraîne pas la responsabilité de Tajan, de quelque manière<br />

que ce soit.<br />

ENLÈVEMENT DES OBJETS NON VENDUS<br />

Les lots non vendus doivent être retirés dans les meilleurs délais par le<br />

vendeur, au plus tard dans les 14 jours suivant la vente publique.<br />

A défaut, les frais de dépôt des objets invendus seront supportés par le<br />

vendeur, au tarif habituel en pareille matière.<br />

Tajan ne sera tenue d’aucune garantie à l’égard du vendeur concernant<br />

ce dépôt.


GENERAL TERMS AND CONDITIONS OF SALE<br />

<strong>TAJAN</strong> is an auction house specialised in moveable property governed by<br />

French Act no. <strong>20</strong>00-642 of July 10 th <strong>20</strong>00.<br />

Tajan acts as the seller’s agent. The auctioneer is not a party to the sale<br />

agreement, which is solely binding on the seller and the successful<br />

bidder.<br />

GENERAL TERMS<br />

These general terms and conditions of sale, the sale and all matters<br />

relating thereto are governed by French law; the sellers, buyers and their<br />

agents accept that the courts of Paris (France) alone shall have<br />

jurisdiction over any legal action.<br />

These general terms and conditions are independent.<br />

Purchases must be made in cash and prices are stated in euros (€).<br />

WARRANTIES<br />

The seller warrants to Tajan and to the buyer that he/she is the<br />

undisputed owner of the items offered for sale or that he/she has been<br />

authorised by the undisputed owner, that the said items are not<br />

encumbered by any claim, dispute, attachment, reservation or pledge<br />

and that he/she can legally transfer ownership of these items.<br />

The information included in the catalogue is prepared by Tajan with the<br />

assistance of the Expert, if necessary, with the care required for public<br />

auctions, subject to the notices, declarations and amendments<br />

announced upon presentation of the item and noted in the record of sale.<br />

This information, including the dimensions set out in the catalogue, is<br />

provided to help the potential buyer inspect items and must be assessed<br />

personally by him/her. If no information on restoration, an accident,<br />

retouching or any other incident is provided in the catalogue, the<br />

condition reports or labels or during a verbal announcement, this does<br />

not mean that the item is void of defects.<br />

Inasmuch as buyers are given the opportunity to examine works<br />

displayed prior to the sale, no claim may be made after the sale is<br />

complete.<br />

Buyers may obtain a condition report on items included in the catalogue<br />

that are estimated at more than €1000 upon request. The information<br />

contained in such reports is provided free of charge and solely to serve<br />

as an indication. It shall by no means incur the liability of Tajan.<br />

In the event of a dispute concerning inter alia the authenticity or origin of<br />

items sold, Tajan is bound by a best endeavours obligation; its liability<br />

may only be incurred if evidence is provided that it committed a<br />

wrongdoing.<br />

SUMMARY OF DEFINITIONS<br />

Attributed to: means that the work mentioned was created during the<br />

artist’s period of production and that it is highly likely or possible (though<br />

not certain) that he/she is the artist.<br />

Influenced by: the work is the painting of a contemporary artist of the<br />

artist mentioned who was highly influenced by the master’s work.<br />

Artist’s studio: the work was produced in the artist’s studio, but by<br />

students under his/her supervision.<br />

In the style of: the work is no longer a period work.<br />

Follower of: the work was executed up to 50 years after the death of the<br />

mentioned artist who greatly influenced the author.<br />

ESTIMATES AND RESERVE PRICES<br />

The estimated sale price appears beside each lot included in the<br />

catalogue. It does not include the buyer’s premium or VAT.<br />

The reserve price is the minimum confidential price agreed with the seller.<br />

If the reserve price is not met, the item will not be sold. The reserve price<br />

may not exceed the lowest estimate set out in the catalogue or<br />

announced publicly by the accredited auctioneer and noted in the auction<br />

house’s files.<br />

If no reserve price is set, Tajan shall not incur any liability vis-à-vis the<br />

seller if the item concerned is sold at a price lower than the lowest<br />

estimate published in the sale catalogue.<br />

ABSENTEE BID FORMS AND TELEPHONE BIDS<br />

Absentee bid forms may be submitted using the special form provided at<br />

the end of the catalogue.<br />

This form must be sent to Tajan no later than two working days before the<br />

sale, together with a bank account identification slip (“RIB”) and a copy of<br />

the bidder’s proof of identity. For significant purchases, a buyer may be<br />

asked to provide a bank letter of credit.<br />

If several absentee bid forms are submitted for the same item, the first<br />

order received will take priority.<br />

Telephone bids may be placed by clients who cannot attend the auction.<br />

To this end, the client must return the above-mentioned form to Tajan<br />

under the same conditions. Telephone bidding can only be arranged for<br />

lots with sale estimates over €<strong>20</strong>0.<br />

As there are only a limited number of telephone lines, the necessary<br />

arrangements must be made at least two working days before the<br />

auction.<br />

In both cases, this is a service graciously provided free of charge to the<br />

client.<br />

Tajan, its employees, agents and representatives shall not incur any<br />

liability in the event of an error or omission in the execution of orders<br />

received or the non execution of orders.<br />

BIDS<br />

For the sake of the smooth conduct of auctions, bidders are asked to<br />

present themselves to Tajan prior to the sale in order to register their<br />

personal data. Potential buyers must provide proof of their identity and<br />

bank references.<br />

All individuals who register with Tajan shall have the right to access and<br />

rectify the personal data they provide to Tajan in accordance with the<br />

French Data Protection Act of 6 January 1978, as amended by the Act of<br />

6 August <strong>20</strong>04.<br />

Auctions will be carried out following the order of the lot numbers as they<br />

appear in the catalogue. Tajan is free to set the increment of each bid and<br />

all bidders must adhere to this process. The highest and last bidder will<br />

be the successful bidder.<br />

In the event of a dispute during the bidding process, that is, if two or more<br />

bidders simultaneously place the same bid, either orally or by a signal,<br />

and each claim the item concerned when the auctioneer has declared the<br />

item “sold”, the said item will be re-auctioned immediately at the price<br />

offered by the bidders and all those present may take part in this second<br />

auction.<br />

Any individual who makes a bid during the sale shall be deemed to be<br />

doing so in his/her own name; he/she shall assume full responsibility for<br />

his/her bid, unless he/she registered him/herself as an agent with Tajan<br />

and stipulated that the bid was being made for a designated third party.<br />

In the event the seller sets a reserve price, Tajan reserves the right to<br />

propose bids on the seller’s behalf until such time as the reserve is met.<br />

CURRENCY CONVERSION<br />

Sales are carried out in euros. A currency conversion panel will be<br />

displayed at certain auctions. The currency rates shown are provided for<br />

information purposes only. Tajan shall under no circumstances be held<br />

liable for any errors that occur in the conversion of currencies. Information<br />

provided in euros by the accredited auctioneer alone shall be valid.<br />

AMOUNTS PAYABLE BY THE BUYER<br />

The buyer must pay Tajan, in addition to the “hammer price”, commission<br />

of 19.5% excl. tax of the sale price for the portion up to €150 000 and<br />

12% excl. tax for the portion above €150 000.<br />

In addition, VAT shall be charged at the rate of 19.6% (5.5% for books).<br />

Items originating from a country outside the European Union shall be<br />

marked with the symbol f and ff.<br />

f: In addition to the regular buyer’s premium, a commission of 5.5% (i.e.,


5.802% inclusive of VAT for books, 6.578% incl. VAT for the other lots) will<br />

be charged to the buyer.<br />

ff: In addition to the regular buyer’s premium, a commission of 19.6%<br />

(i.e.23.44% incl. VAT) will be charged to the buyer.<br />

These additional costs may, in certain cases, be reimbursed to the buyer.<br />

For more information, please contact our payment department on<br />

+33 1 53 30 30 33.<br />

PAYMENT<br />

Payment must be made immediately after the sale.<br />

If the successful bidder did not register before the sale, he/she must<br />

provide proof of identity and bank references.<br />

Payments may be made by one of the following methods:<br />

- Bank transfer in euros,<br />

- Visa card or Master Card (subject to the presentation of valid proof of<br />

identity).<br />

- Individuals may pay up to €3 000 inclusive of costs and taxes<br />

per sale in cash.<br />

- Trade clients may pay up to €750 inclusive of costs and taxes<br />

per sale in cash.<br />

- Certified banker’s draft in euros subject to the presentation of valid<br />

proof of identity.<br />

Cheques drawn on a foreign bank will not be accepted.<br />

Cheques and bank transfers must be denominated in euros and made<br />

out to the order of Tajan SA;<br />

BANQUE NEUFLIZE OBC<br />

3, avenue Hoche, 75008 Paris, France<br />

Account: 01140950001 39<br />

Bank code: 14978<br />

Sort code: 00100<br />

SWIFT code: NSMEFRPPXXX<br />

IBAN: FR76 14978001000114095000139<br />

Tajan’s payment department is open every working day from 9:00 AM to<br />

12:30 PM and from 2:00 PM to 5:30 PM.<br />

T. +33 1 53 30 30 33, or +33 1 53 30 30 36.<br />

Buyers may only take possession of items sold after Tajan has received<br />

full payment of the sale price and the related commission and costs.<br />

As soon as an item is pronounced “sold”, it shall be placed under the<br />

sole responsibility of the buyer.<br />

It shall be the buyer’s responsibility to insure the item purchased<br />

immediately.<br />

NON-PAYMENT<br />

In accordance with Article 14 of French Act no. <strong>20</strong>00-642 of July 10 th <strong>20</strong>00,<br />

if the successful bidder fails to pay for an item after the issuance of a formal<br />

demand that remains without effect, the item shall be re-auctioned at the<br />

seller’s request. If the price of the new bid is lower than the original false<br />

bidder’s price, the false bidder shall pay the difference. If the seller does<br />

not make such a request within one month of the auction, the sale shall<br />

be cancelled by operation of law, without prejudice to the damages<br />

payable by the false bidder.<br />

Tajan reserves the right to claim the following from the false bidder:<br />

- interest at the statutory rate,<br />

- the reimbursement of the additional costs incurred by reason<br />

of his/her default,<br />

- payment of the sale price or:<br />

- the difference between this price and the resale price if the latter<br />

is lower, as well as the costs incurred in relation with the re-auction.<br />

- the difference between this price and the original false bidder’s<br />

price if the latter is lower, as well as the costs incurred by the re-auction.<br />

Tajan also reserves the right to offset any amounts which the false bidder<br />

owes to it.<br />

Tajan reserves the right to ban any bidder who fails to comply with its<br />

general terms and conditions of sale from attending any future auction.<br />

FRENCH STATE’S RIGHT OF PRE-EMPTION<br />

The French State has a right of pre-emption in respect of certain works<br />

of art offered at auction. If the State wishes to exercise this right in respect<br />

of a sale, it must express its intention to do so within 15 days of the sale.<br />

In this case, the State shall be substituted for the last highest bidder.<br />

IMPORT AND EXPORT<br />

The import and export of goods may be subject to authorisation (export<br />

certificates, customs authorisations). It is the buyer’s responsibility to<br />

check which authorisations are required.<br />

COLLECTION OF ITEMS PURCHASED<br />

The buyer may not take receipt of any lot until such time as he/she has<br />

paid all amounts due in full delivery of the goods.<br />

In the event of a payment by cheque or bank transfer, delivery of the<br />

goods may be deferred until such time as the payment has cleared.<br />

In this case, storage costs shall be borne by the buyer and Tajan shall<br />

incur no liability whatsoever in this respect.<br />

COLLECTION OF UNSOLD ITEMS<br />

The seller must collect any unsold items as soon as possible and in any<br />

case within 14 days of the auction.<br />

If the unsold items are not collected, the cost of storage shall be paid by<br />

the seller at the usual rate applicable in such matters.<br />

Tajan shall not be bound by any warranty vis-à-vis the seller in respect of<br />

such storage.


ESTIMATIONS ET EXPERTISES<br />

Tajan effectue des inventaires à Paris, en province et à l’étranger,<br />

pour assurance, succession, partage, dation ou vente.<br />

Elsa Kozlowski<br />

Directeur du Département Inventaires<br />

Commissaire-Priseur habilité<br />

T. +33 1 53 30 30 39<br />

kozlowski-e@tajan.com<br />

Renseignements : Murielle Corbières<br />

T. +33 1 53 30 30 16<br />

corbieres-m@tajan.com<br />

<strong>PARIS</strong><br />

Estimations gratuites et confidentielles tous les jeudis<br />

ou sur rendez-vous à l’Espace Tajan.<br />

37 rue des Mathurins<br />

75008 Paris<br />

Renseignements : Murielle Corbières<br />

T. +33 1 53 30 30 16<br />

corbieres-m@tajan.com<br />

RÉGIONS<br />

Estimations gratuites et confidentielles suivant le calendrier consultable<br />

en ligne sur www.tajan.com ou sur rendez-vous.<br />

BRETAGNE<br />

Grégoire Courtois<br />

2 boulevard Sébastopol<br />

35000 Rennes<br />

T. +33 2 23 42 04 78<br />

gregoirecourtois@hotmail.com<br />

SUD-OUEST<br />

Alexis Maréchal<br />

Galerie l’Ami des Lettres<br />

5 rue Jean-Jacques Bel<br />

33000 Bordeaux<br />

T. +33 5 56 79 15 34<br />

alexismarechal@hotmail.com<br />

CHAMPAGNE-ARDENNE<br />

Ariane Brissart<br />

22 cours Langlet<br />

51100 Reims<br />

T. +33 6 23 75 84 48<br />

brissart-a@tajan.com<br />

EST<br />

Frédéric Gasser<br />

6 rue de Thal<br />

67<strong>20</strong>0 Strasbourg<br />

T. +33 3 88 30 53 77<br />

frederic.gasser@wanadoo.fr<br />

RHÔNE ALPES<br />

François David<br />

T. +33 6 74 66 50 98<br />

david-f@tajan.com<br />

CÔTE D’AZUR<br />

Galerie des Docks<br />

11 quai des Deux Emmanuel<br />

06300 Nice<br />

Contact : Murielle Corbières<br />

T. +33 1 53 30 30 16<br />

corbieres-m@tajan.com<br />

MONTE-CARLO<br />

Art Monaco S.A.<br />

Le Vallespir<br />

25 boulevard du Larvotto<br />

98000 Monaco<br />

Contact : Murielle Corbières<br />

T. +33 1 53 30 30 16<br />

corbieres-m@tajan.com


✄<br />

ORDRE D’ACHAT / ABSENTEE BID FORM *<br />

ENCHÈRES PAR TÉLÉPHONE / TELEPHONE BID FORM *<br />

Téléphone pendant la vente / Telephone during the auction<br />

TABLEAUX ANCIENS ET DU XIX e SIÈCLE<br />

Espace Tajan - Mercredi <strong>20</strong> juin à 19 h<br />

N° CLIENT <strong>TAJAN</strong> / <strong>TAJAN</strong> CUSTOMER NUMBER<br />

NOM ET PRÉNOM / NAME AND FIRST NAME<br />

ADRESSE / ADDRESS<br />

ADRESSE DE FACTURATION / ADDRESS FOR INVOICING<br />

TÉL / PHONE<br />

EMAIL<br />

Nous serions heureux de vous informer de nos ventes futures, accepteriez vous de recevoir des informations par email ? oui non<br />

LOT N O<br />

DESCRIPTION DU LOT / LOT DESCRIPTION<br />

ENCHÈRES / BIDS<br />

LIMITE EN € / TOP LIMIT OF BID IN € **<br />

Les enchères par téléphone ne sont recevables que pour les lots dont l’estimation basse est supérieure à <strong>20</strong>0 €.<br />

Merci de joindre au formulaire d’ordre d’achat : un Relevé d’Identité Bancaire, et copie d’une pièce d’identité (carte d’identité, passeport...) ou un extrait d’immatriculation au R.C.S.<br />

Après avoir pris connaissance des conditions de vente, je déclare les accepter et vous prie d’enregistrer à mon nom les ordres d’achat ci-dessus aux limites indiquées en €.<br />

Ces ordres d’achat seront exécutés au mieux de mes intérêts en fonction des enchères portées lors de la vente.<br />

Telephone bidding can only be arranged for lots with sale estimates of over €<strong>20</strong>0.<br />

Please sign and attach this form to a document indicating the bidder’s bank details (IBAN number or swift account number) and a photocopy of the bidder’s government issued<br />

identity card. (Companies may send a photocopy of their registration number.)<br />

I have read the terms of sale, and grant you permission to purchase on my behalf the following items within the limits indicated in €.<br />

Formulaire à nous faire parvenir au plus tard deux jours avant la vente.<br />

This absentee bid form should be received by us no later than two days before the sale.<br />

Date<br />

* Champs requis / Mandatory fields<br />

PORTABLE / MOBILE<br />

** Les limites ne comprenant pas les frais légaux / These limits do not include fees and taxes<br />

Signature obligatoire / Required signature<br />

INFORMATIONS CLIENT / CUSTOMER DETAILS<br />

FAX<br />

Faxer à / Please fax to +33 1 53 30 30 46


MODALITÉS DE STOCKAGE ET D’ENLÈVEMENT<br />

Les meubles, tableaux et objets volumineux adjugés qui n’auront pas<br />

été retirés à l’issue de la vente, seront entreposés dans les locaux<br />

gardiennés des Transports MONIN.<br />

191 boulevard Mac Donald - 75019 Paris<br />

Pour toute information :<br />

MONIN : M. Victor Jaques<br />

T. +33 1 44 65 86 10/08<br />

F. +33 1 44 65 83 40<br />

email : v.jaques@globalartmanagement.com<br />

Les achats peuvent être retirés du lundi au vendredi de 9h à 17h, dès<br />

le surlendemain de la vente (48 heures ouvrées après la vente), sur<br />

présentation du bordereau d’adjudication acquitté.<br />

L’assurance transport et le stockage sont couverts gracieusement par<br />

<strong>TAJAN</strong> pendant 14 jours suivant la vente.<br />

Passé ce délai et à partir du 15 e jour, l’assurance, les frais de stockage<br />

et des frais fixes vous seront facturés directement par les Transports<br />

MONIN, aux conditions suivantes :<br />

Par lot et<br />

par jour calendaire<br />

Frais de Stockage<br />

Frais fixes<br />

de transfert<br />

Par lot<br />

Frais fixes<br />

de manutention<br />

3,8€ HT ➀ 50€ HT ➁ 15€ HT<br />

➀ Hors prime d’assurance stockage au taux de 0,6% de la valeur du lot.<br />

➁ Dans la limite de 150€ HT<br />

Sur simple demande de votre part, les Transports MONIN<br />

peuvent vous établir des devis pour l’expédition de vos lots.<br />

Les frais de stockage seront arrêtés à compter du jour où le devis est<br />

accepté par vos soins.<br />

STORAGE<br />

design by Telliez / photographies (D.R.) Christian Baraja - Philippe Sébert - Louis-Michel Lauprète<br />

imprimé par Telliez<br />

In order to improve our storage conditions, sold furniture and<br />

encumbering objects that have not been claimed after the auction will<br />

be stocked in our guarded premises at Transports MONIN.<br />

191 boulevard Mac Donald - 75019 Paris<br />

For further information, please contact:<br />

MONIN: M. Victor Jaques<br />

T. +33 1 44 65 86 10/08<br />

F. +33 1 44 65 83 40<br />

email: v.jaques@globalartmanagement.com<br />

You may claim your objects Monday - Friday from 9:00 AM to 5:00 PM,<br />

after 2 days following the auction, upon presentation of your Purchase<br />

Auction Invoice.<br />

Transport insurance and storage are covered by Tajan for up to 14<br />

days.<br />

Beyond this delay, starting on the 15 th day, insurance, storage fees and<br />

a standard fee will be billed directly to you by Transports Monin:<br />

By lot and<br />

by calendar day<br />

Storage fee<br />

Fixed<br />

transport fee<br />

By lot<br />

Fixed<br />

handling fee<br />

3,8€ HT ➀ 50€ HT ➁ 15€ HT<br />

➀ Insurance premium of 0.6% of the value<br />

➁ Limited to 150€ HT<br />

Transports Monin may assist buyers with quotation for handling,<br />

packing and shipping in France or abroad.<br />

A quotation can be sent upon request. Storage fees will cease the day<br />

that the estimate is accepted.


✄<br />

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1 ENREGISTREMENT / REGISTRATION<br />

EMAIL<br />

TITRE / TITLE<br />

PRÉNOM / SURNAME<br />

ADRESSE / ADDRESS<br />

TÉL / PHONE<br />

ARCHÉOLOGIE, ARTS PREMIERS - ARCHAEOLOGY, PRIMITIVE ARTS<br />

ARMES ET SOUVENIRS HISTORIQUES - WEAPONS AND HISTORICAL SOUVENIRS<br />

ART CONTEMPORAIN - CONTEMPORARY ART<br />

ARTS DÉCORATIFS DU <strong>20</strong><br />

ARTS D’ASIE - ASIAN ART<br />

ARTS D’ORIENT, TABLEAUX ORIENTALISTES - ISLAMIC ART, ORIENTALIST PAINTINGS<br />

ART RUSSE - RUSSIAN ART<br />

BIJOUX - JEWELLERY<br />

ESTAMPES, AFFICHES - OLD AND MODERN PRINTS, POSTERS<br />

JOUETS - TOYS<br />

E SIÈCLE, DESIGN - <strong>20</strong>TH CENTURY DECORATIVE ARTS, DESIGN<br />

BANDES DESSINÉES - COMIC BOOKS<br />

DESSINS 1500-1900 - 16TH TO 19TH CENTURY DRAWINGS<br />

HAUTE ÉPOQUE - MEDIEVAL AND RENAISSANCE ART<br />

JUDAÏCA - JUDAICA<br />

LIVRES ANCIENS ET MODERNES, MANUSCRITS ET AUTOGRAPHES - BOOKS, MANUSCRIPTS AND AUTOGRAPHS<br />

MEUBLES ET OBJETS D’ART DES 18<br />

MONTRES - WATCHES<br />

PHOTOGRAPHIE - PHOTOGRAPHS<br />

TABLEAUX ANCIENS - OLD MASTER PAINTINGS<br />

VINS ET SPIRITUEUX - WINES AND SPIRITS<br />

E ET 19E SIÈCLES, CADRES - 18TH AND 19TH CENTURY DECORATIVE ARTS, FRAMES<br />

ORFÈVRERIE, MINIATURES, OBJETS DE VITRINE ET DE CURIOSITÉ - SILVER, PORTRAITS MINIATURES<br />

PORCELAINES, CÉRAMIQUES EUROPÉENNES - CERAMICS<br />

TABLEAUX ET SCULPTURES DES 19E ET <strong>20</strong>E SIÈCLES - 19TH AND <strong>20</strong>TH CENTURY PAINTINGS AND SCULPTURES<br />

VENTES NON CATALOGUÉES - NON-CATALOGUED SALE<br />

TOUTES LES SPÉCIALITÉS - ALL CATEGORIES<br />

NOM / FIRST NAME<br />

FAX<br />

2 VOS CENTRES D’INTÉRÊT / YOUR INTERESTS<br />

SOCIÉTÉ / COMPANY<br />

3 PRÉCISIONS (OBJETS, ARTISTES) / PRECISIONS (ITEMS, ARTISTS)<br />

Les conditions d’utilisation des données enregistrées sont à votre disposition sur / Terms and conditions are available on www.tajan.com


IMPORTANTS BIJOUX ET MONTRES DE COLLECTION<br />

MONTE-CARLO<br />

Samedi 28 et dimanche 29 juillet <strong>20</strong>07<br />

Gabrielle Moral +33 1 53 30 30 50/51 - moral-g@tajan.com<br />

Expert Bijoux : Chantal Beauvois - Expert Montres : Geoffroy Ader<br />

VEVER<br />

Rare pendentif à transformation en platine et diamants<br />

Signé Vever<br />

Dans son écrin d’origine<br />

Vers 1900


TABLEAUX ANCIENS<br />

ET<br />

DU XIX E SIECLE<br />

Prochaines ventes<br />

Mardi 23 octobre <strong>20</strong>07<br />

15h - Hôtel Drouot<br />

Vendredi 14 décembre <strong>20</strong>07<br />

15h - Hôtel Drouot<br />

Mercredi 19 décembre <strong>20</strong>07<br />

19h - Espace Tajan<br />

Thaddée Prate<br />

+33 1 53 30 30 47<br />

prate-t@tajan.com


37 rue des Mathurins<br />

75008 Paris<br />

T. +33 1 53 30 30 30<br />

www.tajan.com

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