PARIS - MERCREDI 20 JUIN 2007 - ESPACE TAJAN
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<strong>PARIS</strong> - <strong>MERCREDI</strong> <strong>20</strong> <strong>JUIN</strong> <strong>20</strong>07 - <strong>ESPACE</strong> <strong>TAJAN</strong>
TABLEAUX ANCIENS ET DU XIX E SIÈCLE<br />
Mercredi <strong>20</strong> juin <strong>20</strong>07 à 19 h<br />
Espace Tajan<br />
37 rue des Mathurins 75008 Paris<br />
Exposition Espace Tajan<br />
Directeur Thaddée Prate<br />
du Département T. +33 1 53 30 30 47<br />
prate-t@tajan.com<br />
37 rue des Mathurins 75008 Paris - T. +33 1 53 30 30 30<br />
Le vendredi 15 juin de 9 h à 18 h<br />
Les samedi 16 et dimanche 17 juin de 11 h à 18 h<br />
Les lundi 18 et mardi 19 juin de 9 h à 18 h<br />
Le mercredi <strong>20</strong> juin de 9 h à 12 h 30<br />
Spécialistes Frédérique Sené Barbara Dembinski-Morane<br />
T. +33 1 53 30 30 48 T. +33 1 53 30 31 04<br />
sene-f@tajan.com dembinski-b@tajan.com<br />
Fax +33 1 53 30 30 46<br />
Experts Cabinet Éric Turquin - Chantal Mauduit - Pierre Étienne - Hubert Duchemin<br />
69 rue Sainte-Anne 75002 Paris<br />
T. +33 1 47 03 48 78 Fax +33 1 42 60 59 32<br />
eric.turquin@turquin.fr<br />
chantal.mauduit@turquin.fr<br />
pierre.etienne@turquin.fr<br />
hubert.duchemin@turquin.fr<br />
www.turquin.fr<br />
Commissaire-Priseur habilité Wilfrid Cazo<br />
La vente est soumise aux conditions générales imprimées en fin de catalogue.<br />
<strong>TAJAN</strong> S.A. Société de Ventes Volontaires de meubles aux enchères publiques - Société Anonyme agréée en date du 7 novembre <strong>20</strong>01 sous le n°<strong>20</strong>01-006. N° RCS Paris B 398 182 295
1<br />
ATTRIBUÉ À PAOLO DE MATTEIS (1662-1728)<br />
SAINTE MARIE L’ÉGYPTIENNE<br />
Toile<br />
173,5 x 124 cm<br />
Petits manques<br />
Sans cadre<br />
12 000 / 15 000 €<br />
5
6<br />
2<br />
FEDERICO BAROCCI (URBINO VERS 1530-1612)<br />
PORTRAIT DE GENTILHOMME À LA FRAISE<br />
Toile<br />
45 x 35,5 cm<br />
90 000 / 1<strong>20</strong> 000 €<br />
Arrière petit-fils du sculpteur Ambrogio Barocci da Milano et fils d’un fabricant réputé d’instruments scientifiques,<br />
spécialité familiale depuis plusieurs générations, Federico Barocci naît dans un milieu éduqué et savant au service des<br />
ducs d’Urbino. Conforté dans sa volonté de devenir peintre par sa rencontre avec Francesco Menzocchi da Forti,<br />
Barocci reçoit d’abord des leçons de dessin au sein du cercle familial, puis auprès de Battisto Franco, disciple vénitien<br />
de Michel-Ange. À l’âge de vingt ans, il quitte Urbino pour Rome afin de continuer son apprentissage au contact des<br />
œuvres de Raphaël.<br />
À Rome, Federico Barocci travaille avec Taddeo Zuccaro, et bénéficie de son premier soutien important en<br />
la personne du cardinal Giulio della Rovere, qui lui commande un ensemble d’œuvres, dont son portrait. Il rentre à<br />
Urbino peu après. Il y découvre les œuvres du Corrège qui lui laisseront une impression forte, visible dans son art tout<br />
au long de sa vie. De retour à Rome dans les années 1560-1565, Barocci déjà célèbre, travaille avec Federico<br />
Zuccaro aux fresques du Vatican et à la décoration du Palazzo del Bosco du Belvédère pour Pie IV. Victime d’une<br />
tentative d’empoisonnement par des rivaux jaloux, il est condamné à rentrer à Urbino où, malade, il ne peut peindre<br />
pendant quatre ans.<br />
Remis de ses troubles, Barocci reprend le chemin de son atelier où, dorénavant, il livre aux plus prestigieux<br />
commanditaires d’Italie de grands tableaux d’autel, œuvres qui ont beaucoup contribué à sa réputation.<br />
Les portraits de Barocci sont à part dans sa production. En effet, à l’exception de quelques portraits que l’on pourrait<br />
qualifier “d’apparat” ou “d’officiel”, tels que ceux de Francesco Maria della Rovere, vers 1571 (toile, 113 x 93 cm,<br />
Florence, Galleria degli Uffizi) ou de Monsignor Giuliano della Rovere, vers 1595 (toile, 117 x 97,5 cm, Vienne,<br />
Kunsthistoriches Museum, Gemälder galerie), Barocci s’aventure peu dans ce type de représentation. Les portraits<br />
d’hommes présentant uniquement la tête et les épaules du modèle se détachant sur un fond sombre, presque noir,<br />
sont en minorité dans l’ensemble des portraits du peintre. A part quelques exemples isolés, tels que le portrait passé<br />
en vente chez Christie’s (Londres, 3 décembre 1997, n° 75, toile, 54,3 x 42,5 cm), ou celui conservé à Rome (toile,<br />
44 x 35 cm, Galleria Nazionale, Palazzo Barberini), cette typologie de portraits est d’abord celle des autoportraits du<br />
maître (deux autoportraits sur carton, 31 x 23 cm et 41 x 31 cm, Florence, Galleria degli Uffizi, et le troisième, sur<br />
carton aussi, 39,5 x 33,5 cm, Salzbourg, Residenzgalerie) à la morphologie proche du modèle du portrait que nous<br />
présentons ici. En outre, le coloris de notre tableau, l’utilisation d’un rose clair typique dans la carnation des paupières<br />
ou des joues, la douceur des traits et de l’expression du modèle, ainsi que l’exécution très enlevée de la fraise<br />
rattachent sans aucun doute cette œuvre aux autres portraits de Barocci. En raison de ces rapprochements, on<br />
pourra proposer de dater celle-ci entre 1570 et 1590, époque de grande activité pour le maître d’Urbino.
8<br />
3<br />
JUAN DE ARELLANO (SANTORCA 1614 - MADRID 1676)<br />
NATURE MORTE AU BOUQUET DE TULIPES, JONQUILLES ET PIVOINES<br />
DANS UN VASE EN VERRE SUR UN ENTABLEMENT<br />
Sur sa toile d’origine<br />
55 x 44 cm<br />
Provenance :<br />
Collection privée auvergnate.<br />
15 000 / <strong>20</strong> 000 €<br />
Élève de Juan da Solis, sans doute à Ségovie, Arellano s’inspire tout d’abord d’œuvres de Mario Nuzzi dit Mario dei<br />
Fiori. Aux alentours de 1646, il est suffisamment réputé pour avoir son propre atelier. Il s’investit dans la peinture de<br />
natures mortes, de fleurs et fruits, complétées quelquefois par des insectes et des oiseaux. Son nom devient, à<br />
travers une abondante production, synonyme d’un style. Bien avant sa mort en 1676, Arellano connaît une gloire<br />
immense. Les tableaux conservés au Prado, entre autres, Florero (toile, 60 x 45 cm), attestent de la qualité et de<br />
l’accomplissement de son art.<br />
Sur notre composition, tulipes bicolores, iris, jonquilles, roses et autres fleurs aux couleurs flamboyantes sont<br />
disposées d’une manière naturelle avec des couleurs pures et contrastées. La composition simple et pleine de<br />
sensibilité rappelle les œuvres de Mario dei Fiori. Le pendant du tableau que nous présentons, signé, fut exposé à<br />
Riom au musée Mandet (voir Collections privées d’Auvergne, cat. exp., Riom, musée Mandet, 1970, n° 26 repr.).
10<br />
4<br />
ANTONIO ZANCHI (ESTE 1631- VENISE 1722)<br />
TIRÉSIAS AVEUGLÉ PAR HÉRA ET RENDU DEVIN PAR ZEUS<br />
Toile<br />
172 x 308,5 cm<br />
Provenance :<br />
Collection privée suédoise, Stockholm, depuis les années 1930.<br />
100 000 / 1<strong>20</strong> 000 €<br />
Peintre d’histoire biblique ou mythologique, Antonio Zanchi arrive à Venise dès les premières années de sa jeunesse et<br />
se forme dans les ateliers ; dont les influences et les courants, auxquels il est très sensible, reflètent l’art vénitien de<br />
l’époque. C’est ainsi que lors de son séjour dans l’atelier de Matteo Ponzone vers 1650, il se rapproche de la tradition<br />
néotintoresque. Le jeune élève bénéficie aussi du travail et de l’appréciation de son maître dont le travail est caractérisé<br />
par une touche libre et des pâtes sombres auxquelles Zanchi ne semble pas avoir été indifférent.<br />
C’est après quelques années de production que Zanchi donne à sa peinture les deux caractéristiques qui forment son<br />
originalité : la solidité des compositions et des clairs-obscurs mais surtout le naturalisme. Ses particularités lui permettent<br />
de faire partie des quelques artistes vénitiens majeurs de l’époque appelés les “tenebrosi”. La période de production<br />
durant laquelle Zanchi réalise les œuvres obéissant à ces caractéristiques se situe dans les années 1660-1680.<br />
Notre tableau illustre parfaitement la robustesse de ses compositions et sa maîtrise du naturalisme, adouci par une<br />
gamme chromatique rosée très personnelle au peintre. L’importante présence des corps modelés par la lumière<br />
suggère la tension de l’événement décrit. Cet usage de la lumière se retrouve dans d’autres compositions de Zanchi<br />
comme La Naissance de Marie (toile, 285 x 164 cm, Paladina, Santuario della Nativita di Maria). Les couleurs sont<br />
typiques du style vénitien : très épaisses, elles sont suffisamment travaillées pour construire le dessin. Le visage de<br />
Héra et certains tons comme ceux de son drapé rappellent le Tintoret découvert à Venise et que nous retrouvons<br />
dans le décor de l’escalier monumental de la Scuola San Rocco de Venise menant à une pièce entièrement décorée<br />
par le grand maître. Collaborateur à la Scuola, Pietro Negri use de carnations similaires et dessine des compositions<br />
aussi solides que celles de Zanchi.<br />
Notre tableau représente une scène tirée de l’histoire de Tirésias, le grand devin thébain : Zeus et Héra se disputaient<br />
à propos du plaisir que l’homme ou la femme peut avoir dans l’amour. Ils décidèrent de faire appel à Tirésias, seul<br />
capable de les éclairer, ayant été femme pendant une période de sa vie. En effet, Héra avait affirmé que les hommes<br />
avaient l’avantage sur les femmes; aussi, lorsque Tirésias déclara l’inverse, la déesse, de rage, frappa le jeune homme<br />
de cécité. Ne pouvant revenir en arrière, Zeus décida de lui offrir le don de rendre des prophéties infaillibles et de<br />
comprendre le langage des oiseaux. Ici, le peintre nous présente la scène au moment crucial de l’histoire, lorsque<br />
Tirésias vient d’être frappé du sort de la déesse. Nous le voyons qui se met les mains sur les yeux comme pour mieux<br />
réaliser ce qui se passe. Pendant ce temps, Zeus semble vouloir calmer les ardeurs de Héra avant de faire son don<br />
à l’aveugle. L’accent de la scène est tourné vers la surprise et la douleur de l’aveuglement de Tirésias qui est au<br />
premier plan alors que les dieux sont plus au fond avec des gestes clairs mais discrets.<br />
Ce tableau est présenté en collaboration avec la maison de vente Stockholms Auktionsverk<br />
(Nybrogatyan 32 - 10246 Stockholm).
12<br />
5<br />
ANTONIO FRANCESCO PERUZZINI (ANCÔNE 1668 - ?)<br />
ET ALESSANDRO MAGNASCO DIT IL LISSANDRINO (GÊNES 1667-1749)<br />
PAYSAGES BOISÉS AVEC DES SAINTS FRANCISCAINS DANS DES OVALES PEINTS<br />
Paire de toiles<br />
135 x 98,5 cm<br />
Sans cadre<br />
40 000 / 50 000 € la paire
14<br />
6<br />
CRISTOFORO MUNARI (REGGIO 1648 ou 1667 - PISE 17<strong>20</strong> ou 1730)<br />
NATURE MORTE AUX PIÈCES DE CUIVRE, POISSONS ET CHAMPIGNONS<br />
Toile<br />
113 x 88 cm<br />
Griffures<br />
<strong>20</strong> 000 / 30 000 €<br />
Spécialisé dans les natures mortes, Cristoforo Munari est l’un des plus grands peintres de son époque. Il travaille à<br />
Rome, en Toscane, à Pise et en Emilie-Romagne. Ses natures mortes se composent généralement de fruits, légumes<br />
ou fleurs, parfois agrémentés d’instruments de musique ou de géométrie. Elles se caractérisent par une sorte de<br />
ténébrisme feutré mettant en évidence les objets dans leur réelle épaisseur et consistance. Très influencé par la<br />
peinture flamande, et en particulier par celle de Christian Berentz, il pousse parfois l’observation jusqu’à donner l’effet<br />
d’un trompe-l’œil. C’est ce qui fait la particularité de son œuvre : un mélange de précision presque précieuse, alliée<br />
à une sorte de robustesse créée par les forts contrastes d’ombre et de matière, qui devient parfois très épaisse<br />
(voir Pastèque, calice, plateau de fruits, plat de langoustes sur une base de pierre, au premier plan une glacière, une<br />
cuvette en étain et un chien couché, toile, 134 x 97 cm, conservée à Kansas City, au Spencer Museum of Art, The<br />
University of Lawrence).<br />
Dans notre toile, ces aspects sont tout à fait présents, de même que certains éléments récurrents dans son œuvre,<br />
comme le récipient en terre cuite ou le piédestal sur lequel est posé un vase en osier. Cependant le motif des<br />
champignons est très rare dans sa peinture même s’il se retrouve dans Champignons et citrons verts sur une base,<br />
au premier plan grenades et coings (toile, 70 x 48,8 cm, conservée dans une collection privée). La composition en<br />
cascade permet, comme il le fait fréquemment, de diffuser la lumière chaude et discrète sur l’ensemble des objets<br />
tout en préservant des réserves d’ombres très profondes.<br />
Madame Francesca Baldassari a confirmé oralement l’attribution de notre tableau à Cristoforo Munari après examen<br />
d’une photographie.
16<br />
7<br />
JAN VAN DE VENNE DIT LE PSEUDO VAN DE VENNE<br />
(MALINES AVANT 1600 - BRUXELLES VERS 1650)<br />
HÉRACLITE ET DÉMOCRITE<br />
Panneau de chêne, une planche, non parqueté<br />
23,5 x 32,5 cm<br />
Au dos, une étiquette ancienne portant le numéro 17<br />
5 000 / 6 000 €<br />
Notre tableau est à rapprocher d’un groupe d’œuvres données à un maître anonyme : le Pseudo Van de Venne, ainsi<br />
nommé en raison des rapprochements stylistiques possibles avec Adriaen Pietersz Van de Venne. En 1978, Jacques<br />
Foucart l’identifie à Jan Van de Venne 1 : selon ce même article, né en 1600, le pseudo Van de Venne commence<br />
sa carrière avant 1616 ; bien que certaines de ses œuvres portent la marque de la Gilde d’Anvers, ses relations avec<br />
plusieurs grands noms bruxellois ont permis de déterminer son origine bruxelloise. Peintre de sujets religieux mais<br />
aussi doreur de moulure et peut-être peintre-marbreur de cadres et retables, son répertoire flamand a laissé croire<br />
qu’il aurait été un élève de David Téniers.<br />
Notre toile représente les deux philosophes, deux modèles de tempérament : “Sitôt le pied en dehors du logis,<br />
l’un riait, et l’autre pleurait” (Juvénal, Satires, X, 28). Démocrite est accompagné de son attribut, le globe terrestre,<br />
ainsi que d’un verre, symbolisant peut-être sa bonhomie ; face à lui, pleurant, se trouve Héraclite d’Ephèse, dit<br />
l’Obscur, accompagné d’un crâne, symbolisant la compassion qu’il éprouvait à l’égard de la vanité et du ridicule de<br />
la condition humaine.<br />
1 Jacques Foucart, “Une fausse énigme : le pseudo et le véritable Van de Venne”, in Revue de l’art, n° 42 / 1978, pp. 53-62.
8<br />
ATTRIBUÉ À HANS ROTTENHAMMER (1564-1625)<br />
LOTH ET SES FILLES<br />
Ardoise<br />
25,5 x 42 cm<br />
Petits manques<br />
15 000 / <strong>20</strong> 000 €<br />
Le thème de Loth et ses filles, tiré de la Genèse (19 : 30-38), apparaît vers 1510 dans le Nord et se développe en<br />
Italie à partir de 1530, parallèle intéressant puisque l’on sait que Rottenhammer a voyagé en Italie. Loth et ses filles,<br />
sauvés de la punition divine frappant Sodome se réfugient dans une grotte. Les filles de Loth, de crainte d’être seules<br />
sur terre, décident, pour préserver la race humaine, de faire boire leur père jusqu’à l’inconscience afin d’avoir<br />
des relations sexuelles avec lui.<br />
Notre tableau a un double intérêt : d’une part, il met en scène, par le biais de Sodome et Gomorrhe en flamme,<br />
les paysages chers aux peintres du Nord. Ce paysage en flamme et la femme de Loth transformée en statue de sel<br />
se retrouvent dans d’autres œuvres, c’est le cas notamment chez Le Guerchin (toile, 175 x 190 cm, Escorial, Madrid).<br />
D’autre part, il met en scène un couple mal assorti : deux très jeunes femmes avec un homme âgé, sujet également<br />
cher aux peintres du Nord. Enfin, le choix de ce sujet licencieux par un artiste allemand à l’époque de la Réforme<br />
permettait de critiquer la religion de l’Italie septentrionale.<br />
Nous proposons de rapprocher notre tableau de l’œuvre Loth et ses filles de Hans Rottenhammer, ardoise, 60 x 31 cm,<br />
conservée à Milan, collection particulière (voir Pietra dipinta, tesori nascosti del’ 500 e del ‘600 da una collezione<br />
privata milanese, cat. exp., Milan, Palazzo Reale, <strong>20</strong>00, cat. 41, repr. en couleurs).<br />
17
18<br />
9<br />
ÉCOLE FLAMANDE VERS 1580, ENTOURAGE DE MARTIN VAN CLÈVE<br />
ALLÉGORIE DES MOIS DE DÉCEMBRE ET JANVIER<br />
Panneau de chêne, une planche, parqueté<br />
25 x 33,5 cm<br />
Restaurations<br />
Au revers une marque de pannelier<br />
8 000 / 10 000 €
10<br />
ATTRIBUÉ À JAN BRUEGHEL LE JEUNE (1601-1678)<br />
LE REPOS PENDANT LA FUITE EN ÉGYPTE<br />
Cuivre<br />
39,5 x 60 cm<br />
Au revers, la marque du fabricant de cuivre, Pieter Stas, et une marque au poinçon représentant une main<br />
(la main d’Anvers)<br />
50 000 / 70 000 €<br />
19
<strong>20</strong><br />
11<br />
ÉCOLE FLAMANDE DU XVII e SIÈCLE, SUIVEUR DE PIETER BRUEGHEL L’ANCIEN<br />
LE PAYS DE COCAGNE<br />
Panneau de chêne parqueté<br />
37 x 60,5 cm<br />
10 000 / 15 000 €<br />
Notre tableau est la reprise avec quelques variantes de la composition de Pieter Brueghel, panneau, 52 x 78 cm,<br />
conservée à Munich, à la Alte Pinakothek.
22<br />
12<br />
HENDRICK TER BRUGGHEN (DEVENTER 1588 - UTRECHT 1629)<br />
LE RENIEMENT DE SAINT PIERRE<br />
Toile<br />
288 x 190 cm<br />
Manques<br />
Provenance :<br />
Probablement dans la collection du duc de Bordeaux en 1880.<br />
2 000 000 / 2 500 000 €<br />
Notre tableau, inédit, constitue une découverte importante pour l’art caravagesque européen du début du XVII e siècle.<br />
Son format imposant, son sujet caractéristique, mais également sa facture et son support renvoient à un pan de<br />
l’histoire de l’art encore peu connu, l’activité des artistes caravagesques du nord, en Italie au début du XVII e siècle et<br />
plus particulièrement de Hendrick Ter Brugghen, attribution que nous proposons.<br />
L’observation du support nous amène à une conclusion de datation similaire : notre toile de lin, rustique et ancienne<br />
de type pavimenteux 1 est caractéristique des toiles romaines ou napolitaines des années 1610.<br />
Nous proposons de rapprocher notre tableau d’une composition d’Hendrick Ter Brugghen qui ne peut plus être,<br />
désormais, comprise sans notre toile : Le reniement de saint Pierre 2 , (toile, 130 x 176 cm, conservée à l’Art Institute<br />
de Chicago). Le reniement de Chicago réinterprète la composition de notre tableau dans un format en longueur en<br />
le citant littéralement. Il en reprend avec quelques variantes la figure de la servante, celle des deux soldats assis<br />
devant le feu et la présence du Christ à droite. Par son écriture plus déliée et sa gestuelle plus narrative, l’œuvre de<br />
Chicago est assurément postérieure à notre tableau, qui, lui, campe la pensée de la composition, dans son état<br />
instinctif, archaïque et sincère. Le hiératisme de la figure de la servante est le meilleur indice de l’antériorité de<br />
notre œuvre et permet de la placer parmi les œuvres de jeunesse d’un peintre dans l’entourage immédiat de<br />
Caravage, en l’occurrence, celles d’Hendrick Ter Brugghen vers 1610.<br />
© The Art Institute of Chicago<br />
1 Toile de structure large à travers laquelle passe la peinture et visible à l’œil nu.<br />
2 Benedict Nicolson, Caravaggism in Europe, Turin, 1989, Vol. III, n° 1178, reproduit.
24<br />
Si la mise en page est un signe de la précocité de notre toile, la facture nous donne des éléments d’analyse allant<br />
aussi dans ce sens. La rapidité du pinceau illustre la volonté du peintre d’aller directement à l’essentiel. La manière<br />
enlevée, efficace, démontre la grande assurance du maître mais renforce aussi l’aspect rustique et instinctif. L’étude<br />
réalisée en 1988 par Johannes Nieuwstraten 3 tend à montrer que la maturité artistique d’Hendrick Ter Brugghen<br />
n’arrive que très tardivement. Il note en effet que certains archaïsmes et “incongruités” persistent dans son œuvre<br />
jusque dans les années 1625. Cette immaturité, que J. Nieuwstraten pourrait interpréter comme un défaut, peut aussi<br />
être révélatrice de la jeunesse d’un artiste en formation. Par sa facture vigoureuse et spontanée, notre<br />
Reniement de saint Pierre nous semble une belle illustration de l’interprétation d’un jeune maître étranger face à<br />
l’inventivité caravagesque.<br />
Ainsi notre tableau semble être un apport fondamental à la connaissance de l’œuvre italienne d’Hendrick Ter<br />
Brugghen. Si son activité à Utrecht à partir de 1614 est plutôt bien documentée, son voyage en Italie, qui nous est<br />
rapporté par Arnold Houbraken 4 , bien attesté par ailleurs, reste peu connu. Nous savons que l’artiste est le premier<br />
de sa génération à entreprendre le voyage dans la péninsule. Le début de son séjour à Rome peut être daté après le<br />
23 avril 1607 : à cette date, les archives d’Utrecht 5 mentionnent un certain “Hendrick Ter Brugghe (sic)” comme soldat<br />
à Utrecht et Cornelis de Bie rapporte que notre peintre rencontre Rubens à Rome avant l’automne 1608 6 . Houbraken<br />
rapporte 7 aussi que le peintre a réalisé à Naples un grand tableau d’autel non signé 8 . Plus tard, sa présence est<br />
attestée à Milan durant l’été 1614 en compagnie du peintre d’Utrecht Thijman van Galen 9 . Ils font ensemble une partie<br />
du voyage de retour en Hollande où il arrive vers le 1 er octobre. Ainsi, il est théoriquement possible qu’il ait rencontré<br />
Caravage à Naples (1606-1607 et octobre 1609), à Malte (1607-1608) ou en Sicile (1608-1609), même si cette<br />
hypothèse n’est pas retenue par les auteurs du catalogue de l’exposition de Milan de <strong>20</strong>05-<strong>20</strong>06 10 . La culture<br />
picturale italienne rentre en profond contraste avec les premiers enseignements du peintre reçus dans l’atelier<br />
d’Abraham Bloemaert. Aucune œuvre d’apprentissage ne nous est parvenue mais son premier tableau daté avec<br />
certitude, L’Adoration des Mages (1619) nous révèle un artiste au réalisme empreint de l’enseignement du Caravage.<br />
Stylistiquement, notre tableau annonce aisément le corpus des premières œuvres connues de Ter Brugghen, dont la<br />
chronologie est toujours aujourd’hui discutée :<br />
3 Johannes Nieuwstraten, “Some remarks on Ter Brugghen”, dans Hendrick ter Brugghen und die Nachfolger Caravaggios<br />
in Holland : Beiträge eines Symposions im Herzog Anton Ulrich-Museum Braunschweig, Braunschweig, 1988, p. 99.<br />
4 Arnold Houbraken, De groote schouburgh der Nederlantsche konstschilders en schilderessen, Amsterdam, 1718-1721, volume I,<br />
p. 133.<br />
5 Gemeentearchief Utrecht (GAU), UOO3aO17.<br />
6 Cornelis de Bie, Den spiegel van de verdrayde werelt, Anvers, 1708, p. 277.<br />
7 Houbraken, op. cit., vol. I, pp. 133-134.<br />
© Rijksmuseum, Amsterdam<br />
8 Cornelis Hofstede de Groot dans Arnold Houbraken und seine “Groote Schouburgh” kritisch beleuchtet, La Haye, 1893, p. 105,<br />
n. 1, avance que cela pourrait être la Cathédrale de San Gennaro.<br />
9 Marten Jan Bok, “Biographies”, dans Masters of Light, Dutch Painters in Utrecht during the Golden Age, The National Gallery,<br />
Londres, The Walters Art Gallery, Baltimore, Fine Arts Museums of San Francisco, 1997, p. 379.<br />
10 Caravaggio e l’Europa, da Caravaggio a Mattia Preti, cat. exp., Milan, Palazzo Reale, <strong>20</strong>05, voir en particulier le chapitre “Il carattere<br />
olandese del caravaggismo di Utrecht” par Liesbeth M. Helmus, pp. 87-97.
© Museum of Art, Toledo © Central Museum, Utrecht / Ernst Moritz, <strong>20</strong>04<br />
- L’Adoration des Mages, 1619, toile, 134 x 160 cm, signée et datée, conservée au Rijksmuseum d’Amsterdam.<br />
- Le Christ à Emmaüs, 1616 ?, toile, 160 x 188 cm, conservée au Museum of Art de Toledo.<br />
- La Rédemption de saint Pierre, 1616, toile, 67,5 x 85,5 cm, traces de signature et de date, conservée au Central<br />
Museum d’Utrecht.<br />
Comme sur le nôtre, ce groupe de tableaux présente des compositions solides aux personnages robustes coiffés<br />
parfois d’entrelacs de linge blanc. La manière de rendre les plis en touches larges, denses et généreuses, mais aussi<br />
le traitement des pieds et des mains charpentés et fermes sont très visibles sur notre tableau. A son retour,<br />
Ter Brugghen mêlera aux leçons du Caravage les modèles habituels d’Utrecht, en l’occurrence Dürer, dont<br />
les réminiscences sont encore complètement absentes de notre composition.<br />
Le thème du reniement de saint Pierre connaît une grande fortune au tout début du XVII e siècle dans le milieu proche<br />
du Caravage (voir pour exemple fondateur Le reniement de saint Pierre du Caravage, 1610, toile, 94 x 125 cm,<br />
conservée au Museum Metropolitan of Art de New York 11 ) car il est prétexte à une scène de genre nocturne : au cœur<br />
de la nuit du Jeudi Saint, le soir de l’arrestation du Christ, avant que l’aube ne se soit levée et que le coq n’ait chanté,<br />
l’apôtre Pierre renie par trois fois son lien avec Jésus, comme ce dernier le lui avait prédit “Cette nuit même, avant<br />
que le coq chante, tu m’auras renié trois fois” (Mt., 26, 34). C’est en effet le moment où Pierre réalise qu’il a renié trois<br />
fois le Christ qui est ici illustré : Et aussitôt un coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite :<br />
“Avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois.” Et sortant dehors, il pleura amèrement. (Mt., 26, 74-75).<br />
Rappelant au spectateur le reniement de Pierre, à l’arrière-plan à droite, la présence du Christ nous introduit dans<br />
la scène suivante - le jour s’est levé - annonçant ainsi, indirectement, la rédemption : Le matin étant arrivé, tous<br />
les grands prêtres et les anciens du peuple tinrent un conseil contre Jésus, en sorte de le faire mourir. Et, après l’avoir<br />
ligoté, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate le gouverneur. (Mt., 27, 1-2).<br />
Notre tableau serait donc la première œuvre connue du peintre, italienne par sa structure, caravagesque par son style,<br />
et constituerait le point de départ fondateur de ce qui sera la future école caravagesque d’Utrecht dont Hendrick Ter<br />
Brugghen est l’initiateur, immédiatement suivi par Dirck van Baburen et Gerrit van Honthorst. Ils vivront l’expérience<br />
italienne et renforceront la ville d’Utrecht comme centre original et créatif. Bien que portant les marques d’une main<br />
fort différente, notre tableau présente quelques parentés avec les œuvres précoces de Baburen ou Honthorst.<br />
L’examen du tableau de Dirck Van Baburen, L’arrestation du Christ avec l’épisode de Malchus (toile, 93,5 x 121 cm,<br />
Florence, Collection Longhi 12 , daté vers 1615 par Leonard Slatkes 13 ) œuvre de jeunesse de l’artiste nous permet<br />
quelques rapprochements liés à leur jeunesse et leur origine nordique : le cadrage serré, l’empilement des<br />
personnages, la perspective bouleversée au profit de la narration, la lourdeur des membres - encore plus remarquable<br />
dans notre composition - sont autant d’éléments qui montrent l’influence déterminante de Ter Brugghen sur Baburen.<br />
11 Voir aussi les tableaux du Pensionnaire de Saraceni, toile, 99 x 124 cm, Paris, collection particulière, et de Bartolomeo Manfredi,<br />
toile, 166 x 232 cm, Braunschweig, Herzog Anton Ulrich Museum.<br />
12 Nicolson, op.cit., vol. III, n° 1035.<br />
13 Voir Dirck Van Baburen (c. 1595 - 1624) a dutch painter in Utrecht and Rome, Utrecht, 1965, A1, p. 101, repr. fig. 9.<br />
25
(taille réelle)<br />
13<br />
ATTRIBUÉ À WILHEM-CORNELIS DUYSTER (1599-1635)<br />
JEUNE GARÇON TENANT UNE CHANDELLE<br />
Panneau de chêne, une planche, non parqueté<br />
12,5 x 11 cm<br />
12 000 / 15 000 €<br />
Nous proposons de rapprocher notre tableau d’une œuvre de Wilhem Duyster, Soldats derrière un feu de camp,<br />
panneau, 45 x 34 cm, conservée à Schwerin au Staatliches Museum (voir Bob Haak, The Golden Age, Dutch painters<br />
of the seventeenth century, Londres, 1984, fig. 639).<br />
27
28<br />
14<br />
JAN-PHILIPP VAN THIELEN (MALINES 1618-1667) ET ERASMUS QUELLINUS (ANVERS 1607-1678)<br />
LA VIERGE À L’ENFANT ENTOURÉE D’UNE GUIRLANDE DE FLEURS<br />
Toile<br />
73 x 60,5 cm<br />
Signée et datée en bas à gauche : .I. P. Van Thielen. P.Ano.1656<br />
25 000 / 30 000 €<br />
Provenance :<br />
Vente anonyme, Paris, Palais Galliera (Maîtres Rheims, Laurin, Rheims), 13 juin 1969, n° 163 repr.<br />
Acquis à cette vente par l’actuel propriétaire.
15<br />
ATTRIBUÉ À CÉSAR BOETIUS VAN EVERDINGEN (1617-1678)<br />
PANDORE<br />
Toile<br />
113,5 x 102 cm<br />
Traces de signature et de date en bas à gauche sur le muret : 1676<br />
25 000 / 35 000 €<br />
Associée à la légende de la “boîte”, Pandore parfois appelée Anésidora “celle qui fait sortir les trésors des<br />
profondeurs”. Créée sur ordre de Zeus qui voulait se venger des hommes ayant volé le feu, Pandore est façonnée<br />
dans de l’argile par Héphaïstos, Athéna lui donne la vie, Aphrodite, la beauté, Apollon, le talent musical et Hermès,<br />
le mensonge et l’art de la persuasion. Après qu’elle a épousé Epiméthée, frère de Prométhée, Zeus lui remet une boîte<br />
contenant les maux de l’humanité ainsi que l’espérance, enfermés par Prométhée pour protéger les hommes et<br />
qu’elle ne peut s’empêcher d’ouvrir. Représentée comme une belle femme tenant un vase orné, elle fait partie<br />
des sujets courants au XVIIe siècle.<br />
La pièce d’orfèvrerie spectaculaire représentée dans notre tableau est à mettre en rapport avec la production d’Adam<br />
van Vianen, notamment une aiguière de 1614 en argent plaqué, 25,5 x 13 x 11 cm, conservée à Amsterdam au<br />
Rijksmuseum (voir Dawn of the Golden Age, cat. exp., Amsterdam, 1993, cat. 112, repr. en couleurs p. 246).<br />
29
30<br />
16<br />
JAN VAN KESSEL II LE JEUNE (ANVERS 1654 - MADRID 1708)<br />
NATURE MORTE AUX PLAT DE HOMARD, COUPE DE RAISINS ET POISSONS<br />
Cuivre renforcé<br />
25 x 33 cm<br />
10 000 / 12 000 €
17<br />
ATTRIBUÉ À JOHANNES HANNOT (ACTIF VERS 1650 À 1683)<br />
NATURE MORTE AUX PÊCHES, RAISINS ET CERISES DANS UNE NICHE<br />
Panneau de chêne, une planche, non parqueté, agrandi d’une bande d’un centimètre dans la partie gauche<br />
58 x 44,5 cm<br />
Porte une signature : I. HEEM<br />
Restaurations<br />
30 000 / 40 000 €<br />
31
32<br />
18<br />
HENDRICK-JACOBSZ DUBBELS (AMSTERDAM 16<strong>20</strong> ou 1621-1676)<br />
BATEAU PRIS DANS LA TEMPÊTE LE LONG D’UNE CÔTE ROCHEUSE<br />
Panneau de chêne, trois planches, non parqueté<br />
66 x 116 cm<br />
7 000 / 9 000 €<br />
Peintre de marine et élève de Abraham de Verwer (1600-1650), Hendrick Jacobsz Dubbels a comme élève à partir<br />
des années 1650 Ludolf Backhuyzen (1631-1708), avec lequel il travaille jusqu’au milieu des années 1660. Ils sont<br />
tous deux membres de la Guilde d’Amsterdam.<br />
Notre tableau peut être comparé avec une autre œuvre de Hendrick Dubbels, Naufrage sur une côte rocheuse<br />
(panneau, 122 x 175 cm, Stockholm, National Museum 1 ), datant des années 1657-1660, où l’on retrouve<br />
sensiblement la même composition. Ici, le navire secoué par la mer agitée est au centre de deux sources de lumière,<br />
et il se dirige vers les rochers où un autre bateau est déjà dans une situation critique. Mais le danger s’écarte, les<br />
mouettes autour du bateau introduisent un élément plus calme dans la composition, la scène est moins agitée que<br />
dans le tableau de Stockholm où le bateau paraît sombrer alors que les hommes cherchent à gagner le rivage.<br />
Bien que semblables par la composition et le sujet, un navire pris par la tempête, ces deux tableaux diffèrent<br />
subtilement quant à leur atmosphère et montrent la variété du talent de Dubbels, qui sait mettre dans ses marines un<br />
sentiment particulier éloignant ainsi l’uniformité de son œuvre.<br />
1 Voir Ulrike Middendorf, Hendrick J. Dubbels (1621-1707), Freren, 1989, cat. 125, repr. en couleurs, fig. 12.
19<br />
CHRISTOFFEL JACOBSZ VAN DER LAMEN (ANVERS VERS 1606 - VERS 1651 ou 1652)<br />
ÉLÉGANTE COMPAGNIE BUVANT ET CONVERSANT SUR LA TERRASSE D’UN PARC<br />
Cuivre parqueté<br />
74 x 102 cm<br />
Au revers, une ancienne étiquette de vente anglaise portant le n° 419 et une ancienne attribution<br />
30 000 / 40 000 €<br />
Provenance :<br />
Collection William Graham, 4 Carlton Terrace, Rathmines, comme prêt à l’exposition Exhibition Palace, Dublin,<br />
sans date, (Gonzales Coques) ;<br />
Collection Charles K. Anderson, 1870 ;<br />
Acquis par Charles Maurice, 1952.<br />
Exposition :<br />
Exhibition Palace, Dublin, sans date (prêt de William Graham).<br />
33
34<br />
<strong>20</strong>
(taille réelle) 21<br />
<strong>20</strong><br />
GONZALES COQUES (ANVERS 1614-1684)<br />
HOMME PRISANT<br />
Panneau de chêne, une planche, non parqueté<br />
25 x <strong>20</strong> cm<br />
15 000 / <strong>20</strong> 000 €<br />
Provenance :<br />
Ancienne collection Max Freiherr Goldschmidt-Rothschild à Francfort, n° 464 de l’inventaire ;<br />
Vente anonyme, Paris, Espace Tajan, étude Tajan, 9 décembre 1999, n° 55, repr. en couleurs (95 000 francs) ;<br />
Acquis à la vente par l’actuel propriétaire.<br />
Exposition :<br />
Städelsches Kunstinstitut und Städtische Galerie, Francfort, 1938-1948, n° 838.<br />
21<br />
GONZALES COQUES (ANVERS 1614-1684)<br />
PORTRAIT D’HOMME À LA LAVALLIÈRE BRODÉE<br />
Cuivre ovale<br />
7 x 5,5 cm<br />
Dans un cadre en bronze doré<br />
2 000 / 3 000 €<br />
35
36<br />
22<br />
CONSTANTIN NETSCHER (LA HAYE 1668-1723)<br />
PORTRAIT DU BARON WILLEM VAN ZONDELANDE<br />
Toile ovale<br />
54 x 43 cm<br />
Sans cadre<br />
Signée en bas à droite : Const. Netscher / 1714<br />
6 000 / 8 000 €<br />
22<br />
23<br />
CONSTANTIN NETSCHER (LA HAYE 1668-1723)<br />
PORTRAIT D’HOMME ACCOUDÉ<br />
PORTRAIT DE DAME PRÈS D’UNE FONTAINE<br />
Paire de toiles ovales<br />
52 x 44 cm<br />
Le premier, signé et daté en haut à gauche :<br />
Const : Netscher. / 1721<br />
Le second, signé et daté au milieu à gauche :<br />
Const : Netscher / 1721<br />
15 000 / <strong>20</strong> 000 € la paire
23<br />
23<br />
37
38<br />
détail<br />
24<br />
PIETER BOEL (ANVERS 1622- <strong>PARIS</strong> 1674)<br />
NATURE MORTE AUX COLVERTS, PERDREAUX RAMIERS ET LIÈVRE DANS UN PAYSAGE PANORAMIQUE<br />
Toile<br />
146 x 118 cm<br />
40 000 / 50 000 €
40<br />
25<br />
ATTRIBUÉ À SÉBASTIEN BOURDON (1616-1671)<br />
LA VIERGE À L’ENFANT AVEC SAINT JEAN-BAPTISTE ET UN ANGE<br />
Sur sa toile d’origine, fragment, circulaire<br />
Diamètre : 109 cm<br />
Sans cadre<br />
<strong>20</strong> 000 / 30 000 €
42<br />
26<br />
ANTOINE WATTEAU (VALENCIENNES 1684 - <strong>PARIS</strong> 1721)<br />
L’ACCORDÉE DU VILLAGE<br />
Toile<br />
60,5 x 84,5 cm<br />
Restaurations anciennes<br />
<strong>20</strong>0 000 / 300 000 €<br />
Provenance :<br />
Probablement dans la collection de Lord Battersea jusqu’en 18<strong>20</strong> ;<br />
Collection Henry Broadwood avant 1899 ;<br />
Sa vente, Christie’s, Londres, 25 mars 1899, n° 58 (acquis par Gibbs pour la galerie Agnew’s) ;<br />
Galerie Agnew’s, Londres jusqu’en 1900 ;<br />
Collection T. Humphrey Ward (1845-1926) jusqu’en 1901 ;<br />
Collection Ernest Crosnier jusqu’en 1903 ;<br />
Collection René Gimpel de 1903 à 1919 ;<br />
Collection de Mrs Francis F. Prentiss, Cleveland, probablement vers 1919 jusqu’en 1944 ;<br />
Cleveland Museum of Art de 1944 à 1964 ;<br />
Vendu par le Cleveland Museum of Art en 1964 ;<br />
Galerie Hirschl & Adler, New York (Selon Selby Whittingham, voir son article “Watteaus and “Watteaus” in Britain c.<br />
1750 - 1851”, in Antoine Watteau, op. infr.) ;<br />
Collection Robert Loughridge (Selon Selby Whittingham, idem) ;<br />
Vente Sotheby Parke Bernet, New York, <strong>20</strong> janvier 1983, n° 2 (Bonaventure de Bar) ;<br />
Acquis à cette vente par la galerie Harari & Johns, Londres, 1984.<br />
Exposition :<br />
Exhibition of the Elisabeth Severance Prentiss collection, Bequest of Elisabeth Severance Prentiss, Cleveland<br />
Museum of Art, 1944, n° 16 (Antoine Watteau).<br />
Bibliographie :<br />
Catalogue of the Elisabeth Severance Prentiss collection, Bequest of Elisabeth Severance Prentiss, cat. exp.,<br />
Cleveland Museum of Art, Cleveland, 1944, p. 15, p. 29, pl. X repr. (A. Watteau) ;<br />
Hélène Adhémar, Watteau, sa vie, son œuvre, Paris, 1950, p. 217 (A. Watteau) ;<br />
René Gimpel, Journal d’un collectionneur, marchand de tableaux, Paris, 1963, pp. 111, 236, 309-310 (A. Watteau) ;<br />
Pierre Rosenberg et Ettore Camesasca, Tout l’œuvre peint de Watteau, Paris, 1982, p. 107, n° 127 A (A. Watteau) ;<br />
Watteau 1684-1721, cat. exp., Paris, 1984, p. 270 (A. Watteau) ;<br />
Selby Whittingham, “Watteaus and “Watteaus” in Britain c. 1750 - 1851”, in Antoine Watteau (1684 - 1721), le peintre,<br />
son temps et sa légende, ouvrage collectif, Paris-Genève, 1987, p. 273, p. 274 repr. (A. Watteau).<br />
Après avoir fréquenté l’atelier du peintre Jacques-Albert Gérin à Valenciennes, Antoine Watteau devient l’élève de Gillot,<br />
sans doute rencontré par l’intermédiaire de Pierre Mariette. De 1703 à 1707 ou 1708, Watteau complète ou copie des<br />
sujets de la Comédie-Italienne, se constituant ainsi un répertoire des thèmes populaires et théâtraux qui marque<br />
durablement son œuvre. Accueilli ensuite par Claude III Audran vers 1708-1709, concierge du palais du Luxembourg,<br />
Watteau découvre la galerie Médicis de Rubens tout en aidant son hôte dans ses commandes de décors notamment<br />
au château de la Muette. Après un bref retour à Valenciennes, Watteau s’installe chez le beau-père de Gersaint, Sirois<br />
et se consacre aux mascarades dans le genre de Gillot. Protégé par de La Fosse, il est rapidement agréé à l’Académie.<br />
Sa rencontre avec Pierre Crozat lui permet de compléter sa connaissance des peintres flamands, notamment Van Dyck,<br />
et de perfectionner sa synthèse entre l’art vénitien et l’art rubénien. Reçu en 1717 avec Le Pèlerinage à Cythère, comme<br />
peintre des Fêtes Galantes dont il crée à cette occasion le genre à l’Académie, Watteau produit alors abondamment<br />
une œuvre aujourd’hui perdue, mais connue par les gravures de Julienne, et se fixe à Nogent-sur-Marne. Il fréquente<br />
assidûment le milieu du marchand Gersaint et du peintre Pater avant de mourir prématurément.<br />
Par le choix de son sujet et son style, notre tableau illustre parfaitement l’originalité de l’œuvre de Watteau. Entre fête<br />
galante et scène champêtre, l’Accordée de Village s’inscrit dans le thème des fêtes de plein air apparu dès la fin du<br />
XVII e siècle. Cependant, Watteau aborde le genre avec un esprit différent, tout en finesse et virtuosité : à la reine de<br />
la fête audacieusement décentrée vers la gauche - sa présence est ainsi paradoxalement amoindrie et soulignée -,<br />
Watteau ajoute une foule occupée à elle-même, à jouer, danser ou converser, fidèle ainsi à la tradition brueghelienne.<br />
A cette iconographie flamande, il mêle un raffinement des attitudes et un traitement mordoré des tissus issu de la<br />
grande tradition picturale vénitienne, créant ainsi un monde énigmatique et empreint de poésie. Le thème de<br />
l’Accordée de Village est récurrent chez Watteau. Trois autres versions autographes sont aujourd’hui recensées, le<br />
tableau du John Soane’s Museum à Londres (toile, 63 x 92 cm), celui conservé à Berlin au Château de<br />
Charlottenbourg (toile, 65 x 92 cm) présentant de nombreuses variantes et enfin, un tableau conservé autrefois dans<br />
les collections d’Alfred de Rothschild, aujourd’hui non localisé, parfois considéré comme une copie. Comme dans le<br />
tableau conservé à Londres, Watteau reprend la composition du Contrat (toile, 47 x 55 cm, conservée au Prado à<br />
Madrid) en l’élargissant considérablement en particulier à gauche et en remplaçant les arbres du fond par un groupe<br />
de maisons. La construction de notre scène est bordée avec rigueur par deux hommes à droite et deux enfants à<br />
gauche. Ce thème traité ainsi chez Watteau a bénéficié d’un grand succès, popularisé par d’innombrables copies de<br />
ses modèles.
44<br />
détail<br />
27<br />
LOUIS-JEAN-FRANÇOIS LAGRENÉE (<strong>PARIS</strong> 1725-1805)<br />
HERCULE ET OMPHALE<br />
Toile<br />
69 x 55 cm<br />
Signée en bas à droite : L. Lagrenée.<br />
Restaurations<br />
30 000 / 40 000 €<br />
Dans le catalogue raisonné de l’artiste, Marc Sandoz mentionne plusieurs versions de ce sujet mythologique sans<br />
qu’aucune ne semble correspondre à celle-ci (voir Marc Sandoz, Les Lagrenée, I - Louis Lagrenée 1725-1805, Paris, 1983).<br />
Élève de Carle van Loo, Louis Lagrenée suit les traces de son maître en s’inspirant de l’école bolonaise du XVII e siècle.<br />
Il séjourne à Rome de 1751 à 1754 puis est reçu à l’Académie dès l’année suivante où il fait une belle carrière.<br />
De 1760 à 1762, il est à la cour de Russie à Saint-Pétersbourg.<br />
Peintre d’histoire, il travaille pour les églises et surtout pour le roi ; il participe à la décoration des châteaux de Choisy,<br />
de Bellevue ou de Trianon. Le meilleur de sa production est ses tableaux de mythologie galante de petit format<br />
réalisés avec des couleurs fraîches, un métier lisse et crémeux.<br />
Fille d’Iardanos, reine de Lydie et veuve du roi Tmolos, Omphale acheta Hercule vendu comme esclave par Hermès.<br />
Pour elle, il accomplit de nombreux exploits : il tue le brigand Sylée, extermine un serpent monstrueux et détruit la cité<br />
des Itones. Selon certaines légendes, fou d’amour, Hercule portait des vêtements d’Omphale et apprit à filer. Selon<br />
d’autres sources, au contraire Omphale devint sa femme et lui donna un fils, Lamos.
46<br />
28<br />
ATTRIBUÉ À HENRI-NICOLAS VAN GORP (1756-1819)<br />
PORTRAIT D’UNE JEUNE FEMME ÉCRIVANT UNE LETTRE<br />
Panneau de chêne, une planche, non parqueté<br />
50 x 40 cm<br />
Porte une signature en bas à droite : P. Prudhon<br />
7 000 / 9 000 €<br />
29<br />
NICOLAS-GUY BRÉNET (<strong>PARIS</strong> 1728-1792)<br />
SAINT LOUIS RECEVANT L’AMBASSADEUR DU ROI DE TARTARIE (SIC)<br />
Panneau, une planche, non parqueté<br />
43 x 31,5 cm<br />
Signé en bas à droite : Brenet 1773<br />
Au revers, une étiquette : Nicolas Guy Brenet / Saint Louis recevant à / Ptolémaïs les envoyés / du<br />
Vieux de la / Montagne / 1773.<br />
Et un tampon : Ordre Militaire et Hospitalier de Saint Lazare de Jérusalem<br />
12 000 / 15 000 €<br />
Provenance :<br />
Probablement vente après décès Brénet, Paris, 16 avril 1792 (Maître Levasseur), n° 12<br />
28<br />
Bibliographie :<br />
Marc Sandoz, Nicolas-Guy Brénet (1728-1792), Paris, 1979, p. 98.<br />
Notre tableau est l’esquisse préparatoire à la grande composition de Brénet, aujourd’hui conservée à la Chapelle de<br />
l’École Militaire et appartenant à un cycle de la vie de saint Louis, “Saint Louis recevant l’Ambassadeur de Tartarie”<br />
(sic), toile, 292,5 x 210 cm.<br />
Il s’agit ici d’un épisode de la vie de saint Louis dont le titre a été vraisemblablement mal compris : à l’origine, deux<br />
tableaux avaient été commandés. Dans le premier, saint Louis recevait en 1238 des ambassadeurs du prince des<br />
Assassins venus demander de l’aide suite à l’irruption des Tartares dans leur région. Le second tableau devait<br />
commémorer le pardon accordé par saint Louis à deux bandits envoyés par le même prince des Assassins pour tuer<br />
le Roi. Au dernier moment, ayant entendu le récit des vertus de saint Louis, le prince aurait rétracté son arrêt de mort,<br />
et aurait prévenu le roi du complot qui se préparait. Saint Louis aurait pardonné aux deux envoyés entre-temps<br />
arrêtés. Finalement, un seul tableau a été conçu et sans doute la présence des deux ambassadeurs évoque-elle aussi<br />
celle des deux tueurs.
29<br />
47
48<br />
30<br />
ANNE VALLAYER-COSTER (<strong>PARIS</strong> 1744-1818)<br />
NATURE MORTE AU TROPHÉE DE CHASSE AUX COLVERT, SARCELLE ET LIÈVRE SUR UN ENTABLEMENT<br />
Toile<br />
74,5 x 60,5 cm<br />
Signée et datée en bas à droite : M elle Vallayer-Coster / 1785<br />
Restaurations<br />
30 000 / 40 000 €
31<br />
JEAN-BAPTISTE CHARLES CLAUDOT DIT CLAUDOT DE NANCY<br />
(BADONVILLER 1733 - NANCY 1805)<br />
BOUQUET DE FLEURS SUR UN ENTABLEMENT DE MARBRE<br />
Sur sa toile d’origine<br />
56 x 49,5 cm<br />
Signée et datée à l’arrière de sa toile : Peint par Mr Claudot de Nancy en 1804<br />
8 000 / 12 000 €<br />
Peintre de paysages, de fleurs et de décorations Jean-Baptiste Claudot fait toute sa carrière à Nancy et en Lorraine.<br />
Élève de Girardet puis de Charles Joly, il termine son apprentissage en partant pendant trois ans (entre 1765 et 1768)<br />
à Paris où il entre dans l’atelier de Joseph Vernet. De son éducation auprès du grand peintre de marine, Claudot<br />
retient le motif d’architectures antiques placées en bord de mer dans des paysages italianisants, thème qu’il poursuit<br />
toute sa vie. À Vernet, Claudot emprunte aussi l’utilisation de personnages vaquant à leurs activités quotidiennes au<br />
premier plan de ses compositions, généralement des bergers et leurs troupeaux ou des lavandières.<br />
Un autre pan de la production de l’artiste est occupé par des ensembles décoratifs (par exemple pour le château de<br />
Malgrange ou pour les décorations de la salle de concert de l’Hôtel de l’Intendance de Nancy en 1779), religieux (un<br />
autel pour l’église Sainte-Elizabeth de Nancy en 1777, aujourd’hui disparu) mais aussi commémoratifs (projets de<br />
catafalques pour les funérailles du duc Stanislas en 1766 puis pour celui de Louis XV en 1774).<br />
Les tableaux de fleurs sont, quant à eux, une rareté dans l’œuvre de Jean-Baptiste Claudot. Cependant, notre tableau<br />
est à rapprocher de celui conservé au musée des Beaux-arts de Nancy (Fleurs, toile, 125 x 106 cm) et surtout de<br />
celui détenu par le musée des Beaux-arts de Rennes (Fleurs, toile, 68,5 x 48,5 cm) de format et surtout de<br />
composition très proche du nôtre. On remarque en particulier les similitudes entre les deux vases en bronze ornés de<br />
bas-reliefs présentant des putti, ainsi que le choix sensiblement identique des espèces de fleurs qui garnissent ce<br />
vase. On note enfin que le coloris si typique du peintre, ce rose-violacé que l’on retrouve dans nombre de tableaux,<br />
et qui est, en somme, une de ses signatures, est dans notre toile pleinement présent, confirmant encore l’attribution<br />
déjà justifiée par la signature au peintre nancéen.<br />
49
50<br />
32<br />
JEAN-BAPTISTE CHARLES CLAUDOT DIT CLAUDOT DE NANCY (BADONVILLER 1733 - NANCY 1805)<br />
PAYSAGE ANIMÉ AU LEVER DU SOLEIL<br />
Toile<br />
55,5 x 87 cm<br />
15 000 / <strong>20</strong> 000 €
33<br />
MICHAEL WUTKY (KREMS 1739 - VIENNE 1823)<br />
LA CASCADE DE TIVOLI<br />
Toile<br />
138 x 121 cm<br />
Restaurations<br />
15 000 / <strong>20</strong> 000 €<br />
Paysagiste et peintre d’histoire, Michael Wutky commence ses études en 1759 à l’Académie de Vienne, dont il<br />
devient membre, puis séjourne en Italie de 1781 à 1787. Comme en témoigne notre tableau, il peint notamment à<br />
Rome de nombreux paysages et “vedute”. Il peint plusieurs vues nocturnes de volcan en éruption (voir pour exemple,<br />
Une éruption du Stromboli, toile, 77 x 102 cm, vente Christie’s, Londres, 7 juillet <strong>20</strong>00, n° 177). Il retourne à Vienne<br />
où il est quelque temps professeur avant de repartir en Italie en 1805.<br />
Nous connaissons une autre version de notre tableau, aux dimensions similaires, conservée à Florence, Galleria d’Arte<br />
Moderna di Palazzo Pitti (voir Il Neoclassicismo in Italia da Tiepolo a Canova, cat. exp., Milan, Palazzo Reale, <strong>20</strong>02,<br />
cat. II 9, repr. en couleurs).<br />
51
52<br />
34<br />
ANTOINE VESTIER (AVALLON 1740 - <strong>PARIS</strong> 1824)<br />
LA DÉCLARATION DE TARTUFFE<br />
Toile<br />
118 x 81 cm<br />
Signée et datée en bas à gauche : Vestier pinxit 1784<br />
<strong>20</strong> 000 / 30 000 €<br />
Provenance :<br />
Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 28 mai 1885 (Maître Chevallier), n° 37, acquis par Monsieur Moreau-Chaslon ;<br />
Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 7 mars 1925 (Maître Baudoin), n° 119 ;<br />
Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 7 novembre 1934 (Maître Ader), n° 179 ;<br />
Vente anonyme, Paris, Palais Galliera, 29 novembre 1969 (Maître Delorme), n° 33, acquis par le président André Marie ;<br />
Collection Madame André Marie, Rouen.<br />
Bibliographie :<br />
André Foulon de Vaulx, “Antoine Vestier, 1740 - 1824, notes et renseignements”, Le Carnet historique et littéraire,<br />
t. VII, mars 1901, p. 402 ;<br />
Anne-Marie Passez, Antoine Vestier, Paris, 1989, n° 39, p. 130, p. 131, repr.<br />
Élève de Jean-Baptiste Pierre, Antoine Vestier est reçu à l’Académie en 1786 sur la présentation des portraits de<br />
Gabriel-François Doyen (toile, 130 x 97 cm, Paris, musée du Louvre) et de Nicolas-Guy Brénet (toile, 130 x 97 cm,<br />
Versailles, musée national du Château de Versailles) puis se consacre exclusivement au genre du portrait. Sensible au<br />
début de sa carrière à l’héritage de Nicolas Largillierre et de Hyacinthe Rigaud en matière de portrait d’apparat, dans<br />
sa maturité il s’intéresse de plus en plus à la physionomie de ses personnages et à leur individualité.<br />
Le tableau que nous présentons se distingue de sa production habituelle par son sujet. Il s’agit en effet du seul<br />
exemple connu d’une scène de théâtre dans l’œuvre de Vestier. Selon Anne-Marie Passez 1 , l’action représentée est<br />
extraite de l’Acte IV scène 5 du Tartuffe de Molière : Elmire vient d’accepter les avances de Tartuffe afin de convaincre<br />
son mari Orgon, caché sous la table de sa perfidie. Vestier représente ici précisément l’instant de la déclaration de<br />
Tartuffe :<br />
“C’est sans doute, Madame, une douceur extrême<br />
Que d’entendre ces mots d’une bouche qu’on aime,<br />
Leur miel, dans tous mes sens, fait couler à longs traits<br />
Une suavité qu’on ne goûta jamais.<br />
Le bonheur de vous plaire est ma suprême étude,<br />
Et mon cœur, de vos vœux, fait sa béatitude…”<br />
Orgon le poing levé est prêt à intervenir pour le dénouement.<br />
Grâce au dépouillement des registres conservés à la bibliothèque de la Comédie-Française, Anne-Marie Passez 2 a<br />
identifié les comédiens représentés. Jouée neuf fois entre 1783 et 1784, la pièce a sans doute été vue par Vestier :<br />
Charles-Joseph Vanhove jouait le rôle de Tartuffe, Madame Préville, le rôle d’Elmire et Courville, le rôle d’Orgon.<br />
1 Anne-Marie Passez, p. 130.<br />
2 Idem.
54<br />
détail<br />
35<br />
ÉCOLE FRANÇAISE DU XIX e SIÈCLE, SUIVEUR DE ALEXANDRE-FRANÇOIS DESPORTES<br />
NATURE MORTE DE GIBIER, PIÈCES D’ORFÈVRERIE ET BAS-RELIEFS<br />
Toile<br />
267 x 187 cm<br />
<strong>20</strong> 000 / 30 000 €<br />
Notre tableau est une reprise de la composition d’Alexandre-François Desportes conservée au musée international<br />
de la chasse de Gien (toile, 230 x 174 cm).
56<br />
36<br />
ÉCOLE FRANÇAISE VERS 1760<br />
UN SOLDAT GREC<br />
Toile<br />
99 x 136 cm<br />
Sur le châssis, un numéro : n° 266 du C.<br />
12 000 / 15 000 €
37<br />
ATTRIBUÉ À MARIE-VICTOIRE LEMOINE (1754-18<strong>20</strong>)<br />
PORTRAIT DE FAMILLE<br />
Sur sa toile d’origine<br />
116 x 89,5 cm<br />
Au revers une étiquette : M et Mme X et leur / fille, / grd père, grand-mère, / mère de Frédéric / FLOTART<br />
Manques et accidents<br />
8 000 / 10 000 €<br />
57
58<br />
38<br />
HENRI-PIERRE DANLOUX (<strong>PARIS</strong> 1753-1809)<br />
PORTRAIT DU COMTE D’ARTOIS<br />
Toile marouflée sur carton<br />
24,5 x 19,5 cm<br />
Signée et datée à droite : P : H : Danloux / 1798<br />
38<br />
5 000 / 6 000 €<br />
En exil en Angleterre, Henri-Pierre Danloux brosse le portrait du comte d’Artois, lieutenant général de France, futur<br />
Charles X, alors exilé au château de Hollyrood à Edimbourg. D’après le baron Roger Portalis, Danloux compose en 1796<br />
un portrait du comte (Baron Roger Portalis, Henry-Pierre Danloux, peintre de portraits et son journal durant l’émigration,<br />
Paris, 1910, p. 334) et deux répliques : l’une donnée en gage d’amitié au comte de Vaudreuil (non localisée) et l’autre,<br />
au comte François des Cars (op. cit., pp. 335-336). La version offerte au comte des Cars (op. cit, p. 337 repr.) qui se<br />
trouvait encore dans la collection familiale du duc des Cars en 1910, est très proche de notre tableau.<br />
Deux autres versions de notre tableau existent : l’une, mentionnée par Portalis (op. cit., p. 34 repr.), à l’aquarelle et gouache,<br />
de format ovale (21 x 15 cm) est conservée à Chantilly, l’autre, apparemment inconnue alors, ou peut-être assimilée au<br />
portrait original de Danloux, est conservée au Musée National du Château de Versailles (panneau, 27 x 22 cm).<br />
D’après la réplique donnée au comte François des Cars, deux gravures ont vraisemblablement été émises (op. cit.,<br />
p. 333), une par Andréa Freschi (op. cit., p. 338 bis repr.), une autre par Audinet en 1799 (selon Portalis, op. cit.,<br />
p. 333 repr.), cette dernière, ovale, a sans doute été gravée d’après le tableau de Chantilly.<br />
Dans ce contexte, notre tableau est soit la réplique donnée au comte de Vaudreuil, soit le tableau original commandé<br />
par le comte d’Artois, soit une réplique inconnue jusqu’alors.<br />
39<br />
MADAME DESPERRIÈRES (<strong>PARIS</strong> 1787 - ?)<br />
PORTRAIT EN PIED DE MADAME ROYALE, NÉE MARIE-THÉRÈSE DE BOURBON, DUCHESSE D’ANGOULÊME,<br />
DÉSIGNANT UN PLAN DU DÉPARTEMENT DE L’EURE<br />
Toile<br />
213,5 x 148,5 cm<br />
Sans cadre<br />
15 000 / <strong>20</strong> 000 €
39<br />
Fille du roi Louis XVI et de Marie-Antoinette, Madame Royale fut la seule survivante de sa famille après la révolution<br />
française. Considérée par Napoléon comme “le seul homme de la famille”, elle eut une grande influence lors de la<br />
restauration sur Louis XVIII et Charles X. Elle entreprit à cette époque une visite des départements français. Elle<br />
épousa son cousin germain, le duc d’Angoulême, fils aîné de Charles X qui ne fut jamais roi ; ils n’eurent jamais<br />
d’enfant.<br />
Notre tableau est à rapprocher du Portrait de la duchesse d’Angoulême par Madame Desperrières, conservé au<br />
musée des Beaux-arts, à Bordeaux (toile, 2<strong>20</strong> x 150 cm, signée et datée 1818).<br />
59
TABLEAUX PROVENANT D’UNE COLLECTION PRIVÉE EUROPÉENNE<br />
(DU N° 40 AU N° 65)<br />
Cette collection est constituée de tableaux vénitiens et plus particulièrement d’un ensemble important de<br />
vedute du XVIII e et du XIX e siècles. Venise connaît au XVIII e siècle une grande liberté créatrice qui en fait<br />
la capitale italienne de la peinture et l’étape obligatoire des voyageurs européens. A côté des grands<br />
ensembles décoratifs rococo réalisés par des artistes tels que Ricci, Piazzetta ou Tiepolo, les portraits,<br />
les paysages et les scènes de genre acquièrent une importance déterminante dans la production<br />
picturale de l’époque.<br />
Au XVIII e siècle, apparaît dans l’histoire du paysage, le goût de la scénographie qui connaît un double<br />
développement : le courant ruiniste qui, de Magnasco et Pannini à Piranèse et Hubert Robert, cherche<br />
dans les vestiges du passé l’aliment d’un romantisme latent et le courant vedutiste qui, préparé à Rome<br />
par van Wittel, chaînon entre la Hollande et l’Italie, et à Venise par la précision encore graphique<br />
d’un Carlevarijs, est illustré par Canaletto et Guardi qui savent grâce à la transparence lumineuse revêtir<br />
de poésie l’exactitude topographique.<br />
Au-delà de l’apparente objectivité de ses vues panoramiques, Canaletto capte les moindres vibrations de<br />
la lumière, la transparence de l’atmosphère grâce à des teintes délicates et une touche sensible.<br />
L’influence de Canaletto est déterminante pour toute une génération de vedutistes comme Michele<br />
Marieschi dont les œuvres se distinguent par une vision presque dépouillée de l’espace, par<br />
des silhouettes allongées des figures et par une matière picturale mate que l’artiste utilise afin de rendre<br />
la surface humide et poreuse des façades. L’influence de Canaletto est encore visible dans les œuvres<br />
de Francesco Albotto et de Francisco Tironi.<br />
Francesco Guardi n’abandonne pas l’esprit rococo du capriccio et tend à dissoudre l’espace dans<br />
la lumière. Il offre ainsi une vision féérique et déjà romantique des monuments et de la splendeur des fêtes<br />
de la république vénitienne que n’a plus de sérénissime que le nom.<br />
Au XIX e siècle, l’influence de Canaletto est toujours sensible à travers l’œuvre de Giovanni Migliara et<br />
des Grubacs, dynastie d’artistes qui perpétue la mode des vedute sollicitées comme souvenir de voyage<br />
par des touristes de plus en plus nombreux.<br />
61
62<br />
40<br />
ATTRIBUÉ À GIOVAN FRANCESCO CAROTO (VERS 1480-1555)<br />
ABRAHAM ET LES TROIS ANGES<br />
Panneau, une planche, non parqueté<br />
35,5 x 141 cm<br />
12 000 / 15 000 €<br />
Le professeur Ugo Ruggeri identifie notre tableau comme une œuvre de Giovan Francesco Caroto et le rapproche de<br />
La Naissance de Marie (32 x 63 cm), L’Adoration des Mages (32 x 63 cm), Le Massacre des Innocents (32 x 63 cm)<br />
et le jugement de Salomon (25 x 38 cm), panneaux, conservés à l’Académie Carrare de Bergame (voir M. T. Franco<br />
Fiori, Giovan Francesco Caroto, Verona, 1971, pp. 78-80, fig. 35-38).<br />
Une lettre du professeur Ugo Ruggieri décrivant le tableau comme de Giovan Francesco Caroto sera remise à<br />
l’acquéreur.
41<br />
ATTRIBUÉ À GIOVANNI-BATTISTA PITTONI (1687-1767)<br />
LA PRÉDICATION DE SAINT JEAN-BAPTISTE<br />
Papier marouflé sur toile<br />
70 x 102,5 cm<br />
12 000 / 15 000 €<br />
Le professeur Ugo Ruggeri identifie notre tableau comme une œuvre de Giovanni-Battista Pittoni et le rapproche<br />
d’une autre Prédication de saint Jean-Baptiste, toile ovale, 73 x 93 cm, conservée à Ottobeuren, au Klostermuseum<br />
(voir Franca Zava Boccazzi, Pittoni, Venise, 1979, repr. n° 100, cat. 135).<br />
Une lettre du professeur Ugo Ruggieri décrivant le tableau comme de Giovanni-Battista Pittoni sera remise<br />
à l’acquéreur.<br />
63
64<br />
42<br />
ALESSANDRO GHERARDINI (FLORENCE 1655 - LIVOURNE 1723)<br />
L’ADORATION DES MAGES<br />
Toile<br />
127 x 156,5 cm<br />
30 000 / 40 000 €<br />
Élève d’Alessandro Rossi, Alessandro Gherardini est un peintre d’origine florentine dont la carrière le mène à travers<br />
toute l’Italie septentrionale afin d’élargir son environnement artistique et de multiplier les ensembles décoratifs dans<br />
des endroits où la peinture florentine n’est pas représentée comme à Parme, Gênes ou Milan.<br />
Ces pérégrinations le mettent, en particulier, en contact avec l’art énergique de Luca Giordano, lui donnant<br />
une identité picturale plus éclectique. Cette différence est augmentée par sa capacité à imiter presque tous les styles<br />
de ses contemporains et à s’en inspirer pour en livrer une vision plus personnelle, notamment grâce à son sens<br />
exacerbé de la couleur.<br />
Particulièrement réputé pour ses fresques, Gherardini, est employé à réaliser plusieurs ensembles dans sa ville natale,<br />
travaillant successivement pour les Corsini ou les Orlandini (Scène de la vie d’Alexandre le Grand). Il travaille en outre<br />
pour les Médicis, notamment à l’occasion du mariage du Grand Prince Ferdinand pour qui il réalise des décorations<br />
en collaboration avec Antonio Giusti mais aussi un ensemble de fresques dans un camerino du palais Pitti ; enfin,<br />
il travaille à la décoration de la villa de Lappeggi du cardinal Francesco Maria de Médicis.<br />
Plusieurs toiles de cet artiste sont conservées dans des musées européens, tels que Esther devant Assuérus<br />
(toile, 108 x 133,5 cm, Aschaffenburg, Bayerische Staatsgëmaldesammlungen) ou L’Ascension de la Vierge (toile,<br />
241 x 182 cm, Prato, Conservatorio di San Niccolo) ; ces différentes œuvres, tout comme celle que nous présentons<br />
aujourd’hui, sont typiques du chromatisme puissant et franc de Gherardini. De même, les draperies des personnages,<br />
le clair-obscur marqué et les formes enveloppantes sont indissociables de ce peintre.<br />
Un certificat du professeur Ugo Ruggeri sera remis à l’acquéreur.
66<br />
43<br />
ATTRIBUÉ À GIOVANNI-BATTISTA PITTONI (1687-1767)<br />
LE SACRIFICE DE POLYXÈNE<br />
Toile<br />
72 x 55,5 cm<br />
Griffure<br />
15 000 / <strong>20</strong> 000 €<br />
Le professeur Dario Succi suggère l’attribution à Giovanni-Battista Pittoni et rapproche notre tableau de<br />
la composition de Pittoni, Diane et les nymphes, toile, 149 x <strong>20</strong>0 cm, conservée à Vicenze, au museo civico<br />
(voir Franca Zava Boccazzi, Pittoni, Venise, 1979, repr. n° 67, cat. 242).<br />
Notre tableau est une réplique de la composition de Giovanni-Battista Pittoni conservée à Stoccarda, à la<br />
Staatsgalerie (toile, 71 x 49,5cm, voir op. cit., repr n° 234, cat. 186) dont il existe de nombreuses versions.<br />
Une lettre du professeur Dario Succi décrivant le tableau comme de Giovanni-Battista Pittoni sera remise à l’acquéreur.
44<br />
ATTRIBUÉ À GIANDOMENICO TIEPOLO (1727-1804)<br />
LA VIERGE LISANT<br />
Toile<br />
47 x 37,5 cm<br />
30 000 / 40 000 €<br />
Notre tableau est à rapprocher de La Vierge de Giandomenico Tiepolo, conservée à New York dans la collection<br />
F. Mont (en 1949) (toile, 56 x 32 cm, voir Adriano Mariuz, Giandomenico Tiepolo, Venise, 1971, p. 130, fig. 291).<br />
Le professeur Egidio Martini propose de rapprocher notre tableau de l’œuvre de Jacopo Amigoni, notamment de<br />
Vénus et Adonis, toile, 54 x 75 cm, conservée à Venise, à la Gallerie dell’Accademia (Voir Leslie Griffin Hennessey,<br />
Jacopo Amigoni (c. 1685-1752) an artistic biography with a catalogue of his venetian painting, thèse Ph. D.,<br />
New York, 1983, vol. 1 cat. 25, vol. 2 repr. fig. 50-51).<br />
Une lettre du professeur Egidio Martini décrivant le tableau comme de Jacopo Amigoni sera remise à l’acquéreur.<br />
67
68<br />
45<br />
45<br />
ATTRIBUÉ À JAN MARTSZEN II (VERS 1609 - APRÈS 1647)<br />
SCÈNE DE BATAILLE<br />
Toile<br />
92 x 133 cm<br />
Sans cadre<br />
8 000 / 10 000 €<br />
Dans un courrier daté du 15 décembre <strong>20</strong>04 et qui sera donné à l’acquéreur, le professeur Giancarlo Sestieri suggère<br />
d’attribuer notre tableau à Jan Martszen II.<br />
46<br />
ATTRIBUÉ AU PSEUDO-GUARDI (ACTIF DANS LA SECONDE MOITIÉ DU XVIII e SIÈCLE)<br />
NATURES MORTES AUX FLEURS<br />
Paire de toiles<br />
51 x 64 cm<br />
Sans cadre<br />
6 000 / 8 000 € la paire
46<br />
46<br />
69
70<br />
ƒ 47<br />
BARTOLOMEO-ESTEBAN MURILLO (SÉVILLE 1618-1682)<br />
AUTOPORTRAIT<br />
Toile<br />
53 x 43 cm<br />
Provenance :<br />
Vente Standish, Londres, Christie’s, 30 mai 1853, lot 232 (acquis par Graves) ;<br />
Collection de Sir William Harvey, Langley Park, Slough ;<br />
Galerie Harari & Johns, Londres.<br />
180 000 / <strong>20</strong>0 000 €<br />
Exposition :<br />
Exposicion pinturas de antiguos maestros, Mexico, musée de San Carlo, 28 avril - 9 mai 1993, et Monterrey, musée<br />
de Monterrey, 13-23 mai 1993.<br />
Bibliographie :<br />
Harari & Johns Ltd, Exposicion pinturas de antiguos maestros, cat. exp., Mexico, 1993, reproduit p. 9.<br />
Élève de Juan del Castillo, peintre italianisant, qui lui apprend son métier, puis influencé par les œuvres de Zurbaran<br />
et de Ribera, Bartolomeo Murillo compose alors des tableaux de genre, où se révèle déjà une vision amère de la réalité<br />
quotidienne et une conception presque médiévale de la religion, où vérité objective et miracle se mêlent avec<br />
ingénuité. Durant ses premières années, le style de Murillo évolue suivant le courant ténébriste. Avec la maturité, il<br />
gagne en fluidité, souplesse et légèreté. La sûreté de la composition, la lumière diffuse répandue, le coloris de plus<br />
en plus riche attestent d’une connaissance des modèles vénitiens et flamands, en particulier de Van Dyck, mais aussi<br />
d’une peinture génoise imprégnée d’influence flamande, qu’il a l’occasion d’apprécier à Séville. En 1658, Murillo se<br />
trouve à Madrid, ce qui doit lui permettre d’étudier les riches collections royales et d’entrer en contact avec Vélasquez.<br />
A côté des séries monastiques, Murillo, artiste extrêmement fécond, a laissé de nombreux tableaux religieux, qui lui<br />
valent une immense renommée dès le XVI e siècle et restent très admirés aux XVIII e et XIX e siècles.<br />
Bien que ses portraits soient rares, ses autoportraits le sont plus encore : notre tableau doit être mis en rapport avec<br />
deux autoportraits (toile, 76 x 61 cm, collection particulière, Etats-Unis et toile, 119 x 107 cm, Londres, National<br />
Gallery). Plus proche du deuxième, œuvre de très haute qualité des dernières années du maître, notre tableau en<br />
reprend le visage. L’artiste nous apparaît comme l’heureux disciple de Van Dyck, dont il possède l’élégance raffinée,<br />
bien que plus sobre et plus “hispanique”, faite d’un coloris sévère où les noirs et les blancs fortement contrastés se<br />
nuancent de fragiles carnations.
BERNARDO CANAL<br />
Père du grand vedutiste Canaletto, Bernardo Canal est connu en son temps comme peintre membre de<br />
la corporation des peintres vénitiens, plus particulièrement en tant que décorateur de théâtre et d’opéra<br />
notamment pour des représentations de Vivaldi et Chelleri qui le rendent célèbre. Il semble que Cristoforo<br />
(frère ou fils de Bernardo Canal) et son fils Antonio collaborent à son travail de scénographe. Le caractère<br />
par nature éphémère de ses décors et le succès de son fils expliquent l’oubli de son œuvre jusqu’à une<br />
première publication notable en 1947 à l’occasion d’une exposition de vedute vénitiennes (Pittura Veneta,<br />
Venise, 1947). Les vedute qu’il réalise dans les années 1730 révèlent tout à la fois l’influence stylistique<br />
de Johann Anton Richter et Carlevarijs mais aussi son approche particulière de décorateur de théâtre,<br />
mettant en scène des personnages comme des ébauches en utilisant perspective et trompe-l’œil, leçon<br />
que son fils Canaletto n’a certainement pas manqué d’apprendre lors de ses débuts à ses côtés.<br />
Bibliographie en rapport :<br />
Dario Succi, “Bernardo Canal y el Canaletto de la ‘prima maniera’”, in Canaletto. Una Venecia imaginaria, cat. exp.,<br />
Madrid, Museo Thyssen-Bornemisza, <strong>20</strong>01, pp. 55-62.<br />
Dario Succi, “Bernardo Canal : scenografo e vedutista” in Da Canaletto a Zucarelli. Il paesaggio Veneto del<br />
Settecento, cat. exp., Udine, Villa Manin di Passariano, <strong>20</strong>03, pp. 168-173.<br />
73
74<br />
48<br />
BERNARDO CANAL (VENISE 1674-1744)<br />
VUE DU QUAI DE SAN MARCO<br />
Toile<br />
71 x 113,5 cm<br />
80 000 / 1<strong>20</strong> 000 €<br />
Notre tableau est une dérivation d’une gravure de Bernard Vogel d’après une œuvre de Johann Richter, Le quai du<br />
bassin San Marco, (toile, 113 x 161 cm, collection particulière).<br />
Un certificat du professeur Annalia Delneri daté d’août <strong>20</strong>06 sera remis à l’acquéreur.<br />
Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.
76<br />
détail<br />
49<br />
BERNARDO CANAL (VENISE 1670-1744)<br />
VENISE : VUE DE LA PIAZZA SAN MARCO VERS LA BASILIQUE<br />
VENISE : VUE DE LA PIAZZETTA VERS LA TORRE DELL’OROLOGIO<br />
Paire de toiles<br />
96 x 132,5 cm<br />
94 x 128,5 cm<br />
Un certificat du professeur Annalia Delneri sera remis à l’acquéreur.<br />
Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.<br />
150 000 / <strong>20</strong>0 000 € la paire
78<br />
ƒ 50<br />
MICHELE MARIESCHI (VENISE 1710-1743)<br />
VENISE : L’ÎLE DE SAN GIORGIO À LA POINTE DE LA GIUDECCA<br />
Toile<br />
55,5 x 83,5 cm<br />
Provenance :<br />
Collection du marquis de Lothian, Dalkeith House, Ecosse ;<br />
Galerie Harari & Johns, Londres, 1991.<br />
300 000 / 350 000 €<br />
Bibliographie :<br />
Dario Succi, Marieschi tra Canaletto e Guardi, cat. exp., Gorizia, Castello di Gorizia, 1989, p. 126, fig. 137 repr.<br />
Federico Montecuccoli degli Erri, Filippo Pedrocco, Michele Marieschi, la vita, l’ambiente, l’opera, Milan, 1999, p. 244,<br />
cat. 25, repr.<br />
Peintre d’architecture, de perspective et aquafortiste, Michele Marieschi est un des plus fameux vedutistes de Venise.<br />
Après un passage dans l’atelier de Gaspare Diziani, il part quelques années à la cour de Saxe où ses œuvres sont<br />
très estimées. Il se consacre essentiellement aux dessins de décor de théâtre, développant ainsi son goût pour la<br />
perspective. Cette formation explique la qualité théâtrale de ses vues. Il retourne à Venise vers 1735, date à laquelle<br />
il est inscrit à la Guilde des Peintres, et cela jusqu’en 1741. Il commence sa carrière de vedutiste auprès de Marco<br />
Ricci et Luca Carlevarijs. Mais c’est au contact d’Antonio Canaletto qu’il se met à exceller dans ce genre. Par ailleurs,<br />
certaines de ses œuvres ont longtemps été confondues avec celles de Canaletto, avant de lui être attribuées.<br />
En 1741, il publie ses vingt-et-une vues gravées de Venise. Son œuvre comprend essentiellement des vues de Venise,<br />
conformes ou non à la réalité, oscillant entre le genre de la veduta et du capriccio et présentant comme des scènes<br />
de théâtre des palais, des ruines ou de modestes habitations.<br />
Son corpus important présente souvent différentes versions d’un même lieu : ainsi notre toile est à rapprocher de l’un<br />
des quatre tableaux provenant de Castle Howard dans le Yorkshire, résidence du comte de Carlisle, aujourd’hui dispersés.<br />
En effet à ce groupe de quatre vues de Venise de dimensions et de style semblables, appartient une vue tout<br />
à fait proche de la nôtre, avec quelques variantes (toile, 54,5 x 84 cm, Montecuccoli et Pedrocco, p. 243, cat. 21,<br />
repr. en couleurs). Dans les deux compositions, barques et gondoles animent le plan d’eau devant San Giorgio<br />
Maggiore. Le bleu léger et lumineux du ciel, les reflets de l’eau, la virtuosité de l’architecture, la sensibilité des surfaces,<br />
sont autant de caractéristiques de la technique de Marieschi.<br />
Un certificat du professeur Ralph Toledano daté du 5 novembre <strong>20</strong>06 sera remis à l’acquéreur.<br />
Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.
détail
80<br />
51<br />
ANTONIO STOM (VENISE 1688-1734)<br />
VUE IMAGINAIRE DE LA LAGUNE VÉNITIENNE<br />
Toile<br />
59,5 x 74,5 cm<br />
Dans un cadre en bois sculpté et redoré, travail anglais du XVIII e siècle<br />
Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.<br />
15 000 / <strong>20</strong> 000 €
52<br />
FRANCESCO ALBOTTO (VENISE 1723-1758)<br />
CAPRICE FLUVIAL AVEC RUINES<br />
Toile<br />
38 x 44 cm<br />
Au revers, une inscription : Francesco Guardi / Bagutti<br />
<strong>20</strong> 000 / 25 000 €<br />
Contemporain de Bellotto, de Guardi et de Tiepolo, Francesco Albotto est l'élève de Marieschi dont il épouse<br />
la veuve. Il imite la manière de son maître à tel point que Mariette le définit comme un second Marieschi. Il crée des<br />
vues de Venise et des paysages en mêlant des éléments réels avec des ruines classiques ou des éléments d'architecture<br />
fantaisistes, passant de la veduta au capriccio.<br />
Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.
82<br />
53<br />
FRANCESCO GUARDI (VENISE 1712-1793)<br />
CAPRICE AVEC RUINES AU BORD D’UN LAC<br />
Toile<br />
41 x 55 cm<br />
Provenance :<br />
Galerie Harari & Johns, Londres, 1991.<br />
Exposition :<br />
Views from the Grand Tour, New York, Colnaghi, 1983, n° 15, repr.<br />
<strong>20</strong>0 000 / 250 000 €<br />
Avec Canaletto, Francesco Guardi est le peintre du XVIII e siècle qui sut le mieux représenter Venise et rendre hommage<br />
aussi bien à l’architecture unique du lieu qu’à la lumière changeante et argentée de la lagune vénitienne.<br />
La toile que nous présentons n’est pas à proprement parler une vue d’un endroit déterminé de Venise mais un capriccio,<br />
une vision idéalisée et poétique d’une région déjà abondamment peinte par l’artiste. Le thème ici développé, une<br />
arche en ruine, couverte de végétation et bordant la lagune qui se déploie à gauche, est connu dans cinq autres<br />
œuvres du maître : celle conservée au Musée Poldi Pezzoli à Milan (toile, 60 x 75 cm), celle présentée dans la même<br />
ville au sein de la collection Mornigliano (toile, 29, 5 x 35 cm), une autre dans une collection particulière new-yorkaise<br />
(toile, 47 x 34,5 cm), une à Milan dans la collection du Castello Sforzesco (toile, 37 x 29 cm) et la dernière dans la<br />
collection Linden à Paris (toile, 19 x 15 cm) 1 .<br />
Toutes ces vues ont en commun l’architecture d’inspiration romaine d’arches en ruine soutenues de colonnes corinthiennes<br />
couronnées d’un morceau d’entablement qui dépasse au-dessus du vide, laissant sentir le précaire équilibre<br />
de l’ensemble. Sur la gauche du tableau, au premier plan, des pêcheurs et des habitants de la lagune s’activent<br />
à leurs tâches quotidiennes pendant que les voiles des embarcations des pêcheurs de l’Adriatique marquent l’horizon.<br />
Cependant, notre tableau se démarque légèrement des autres versions connues par l’architecture couronnée<br />
d’un fronton et surmontée d’une tour en ruine qui occupe le dernier plan.<br />
La maîtrise évidente du pinceau, la qualité de la lumière, des figures ainsi que l’atmosphère légèrement mélancolique de<br />
l’ensemble peuvent laisser penser que cette toile est à dater de la dernière période d’activité du maître vers 1775-1780.<br />
Le tableau, qui n’a jamais été publié, même dans le catalogue raisonné d’Antonio Morassi, sera inclus dans le nouveau<br />
catalogue raisonné de l’œuvre de Francesco Guardi actuellement en préparation par le professeur Dario Succi.<br />
Un certificat du professeur Egidio Martini daté du 25 juin <strong>20</strong>04 sera remis à l’acquéreur.<br />
Un certificat du professeur Dario Succi daté du 27 juillet <strong>20</strong>04 sera remis à l’acquéreur.<br />
1 Les cinq tableaux sont publiés dans l’ouvrage d’Antonio Morassi, Guardi, Venise, 1973, n os 675, 673, 665, 666 et 667.
détail
84<br />
détail<br />
54<br />
ATTRIBUÉ À ANTONIO VISENTINI (1688-1782)<br />
CAPRICE ARCHITECTURAL<br />
Toile<br />
109,5 x 151 cm<br />
Un certificat du professeur Giancarlo Sestieri daté du 26 juin <strong>20</strong>04 sera remis à l’acquéreur.<br />
Un certificat du professeur Ferdinando Arisi sera remis à l’acquéreur.<br />
80 000 / 1<strong>20</strong> 000 €
86<br />
détail<br />
55<br />
FRANCESCO TIRONI (VENISE 1745-1797)<br />
LE QUAI DU GRAND CANAL AVEC LE PALAIS DUCAL, VU DEPUIS LA LAGUNE<br />
Toile<br />
54,5 x 71,5 cm<br />
60 000 / 80 000 €<br />
Vraisemblablement prêtre et issu d'une famille vénitienne, Francesco Tironi a longtemps été méconnu avant d'être<br />
redécouvert grâce aux gravures d'Antonio Sandi réalisées vers 1785 d’après ses dessins. Les rares informations,<br />
le concernant, proviennent des écrits de Giannantonio Moschini dans son Della letteratura veneziana del secolo XVIII<br />
fino a'nostri giorni (Venise, 1806, tome III, p 78). Dario Succi nous a permis de redécouvrir son œuvre dans sa<br />
monographie publiée en <strong>20</strong>04 (Francesco Tironi. Ultimo vedutista del Settecento veneziano, s.l., <strong>20</strong>04) en le classant<br />
dans la lignée de Canaletto, Marieschi, Bellotto.<br />
Notre tableau peut être rapproché de deux œuvres de même sujet : une toile, 58 x 75 cm, conservée dans une<br />
collection particulière (op. cit., pp. 40-41 repr. en couleurs) et une autre, de dimensions inconnues, conservée aussi<br />
dans une collection particulière (op. cit., pp. 24-25 repr. en couleurs). Dans ces trois tableaux, les points de vue sont<br />
quasiment identiques, seules quelques variations sont introduites dans les embarcations et les personnages animant<br />
la scène.<br />
Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.
88<br />
56<br />
GIACOMO GUARDI (VENISE 1764-1835)<br />
LE LÂCHER DE MONTGOLFIÈRE<br />
Sur sa toile d’origine<br />
30,5 x 38 cm<br />
Dans un cadre en bois sculpté et doré, travail italien du début du XVIII e siècle<br />
30 000 / 40 000 €<br />
Fils de Francesco Guardi, le célèbre vedutiste vénitien, Giacomo Guardi est aussi son plus proche collaborateur<br />
pendant les dernières années d’activité de son père, dont il est non seulement l’héritier artistique mais aussi l’épigone.<br />
Le tableau que nous présentons ici est une variante faite par Giacomo Guardi d’un tableau de son père<br />
commémorant le décollage d’un ballon aérostatique au milieu de la lagune de Venise. Le 15 avril 1784, à l’exemple<br />
des expériences des frères Montgolfier à Paris, le procuratore Francesco Pesaro fait construire par les frères Zanchi<br />
un ballon d’un diamètre de vingt pieds qui est piloté par le comte Giovanni Zambeccari et qui s’envole au-dessus de<br />
la lagune depuis une estrade construite au milieu de l’eau.<br />
L’œuvre initiale (toile, 66 x 51 cm, conservée à Berlin, au Staatliche Museen), de format vertical, est assez éloignée<br />
de la version peinte par Giacomo quelque temps plus tard. Tout d’abord le cadrage adopté par Francesco ne<br />
s’éloigne pas de la mise en scène qu’il emploie souvent de montrer un sujet à travers l’ouverture d’un porche ou d’un<br />
portique, créant ainsi une zone d’ombre encadrant le sujet principal situé au centre, qui est, lui, en pleine lumière.<br />
Cette disposition, si elle apporte à un sujet tel que l’envol d’une montgolfière un aspect irréel, l’empêche cependant<br />
de donner à l’événement une dimension historique en le contenant dans l’anecdotique.<br />
A l’inverse, le parti pris par Giacomo de dégager la composition en éliminant le portique, de passer au format<br />
horizontal, crée un vide autour du ballon qui accentue la fragilité du dispositif aérien et augmente le contraste entre la<br />
petite sphère suspendue en l’air et l’immensité du ciel, et multiplie la dimension aventureuse de l’expérience<br />
aérostatique propre à émerveiller et dans un même temps à inquiéter le spectateur.<br />
Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.<br />
Dans sa lettre, le professeur Dario Succi date le tableau des dernières années du XVIII e siècle, mais une datation plus<br />
tardive vers 1830 a été suggérée.
90<br />
détail<br />
57<br />
GIOVANNI MIGLIARA (ALEXANDRIE 1785 - MILAN 1837)<br />
VUE DU CAMPO SAN GIOVANNI E PAOLO AVEC LA FAÇADE DE LA SCUOLA SAN MARCO<br />
Toile<br />
40,5 x 57,5 cm<br />
40 000 / 60 000 €<br />
Notre tableau reprend la composition de Canaletto, toile, 125 x 165 cm, conservée à Dresde, à la Gemäldegalerie<br />
(voir Lionello Puppi, Canaletto, Paris, 1975, n° 18 repr.).<br />
La Scuola di San Marco maintenant l’Hôpital civil, est l’une des six plus grandes Scuole de Venise, construite en 1260<br />
à des fins religieuses et humanitaires consacrées à saint Marc. Suite à un incendie en 1485, elle est reconstruite sous<br />
la direction de Pietro Lombardo. Le bâtiment est ensuite agrandi entre 1533 et 1543 par Jacopo Sansovino. Accolée<br />
à la Scuola, l’église San Giovanni e Paolo abrite les tombes de Doges. Devant ces deux bâtiments, trône la célèbre<br />
statue équestre de Bartolomeo Colleoni par le sculpteur florentin Andrea Verrochio (vers 1489). Tous ces éléments<br />
font de ce campo l’un des plus importants de Venise autant par son témoignage artistique que par sa fonction dans<br />
l’histoire de la ville.<br />
Un certificat du professeur Egidio Martini sera remis à l’acquéreur.
92<br />
58<br />
FRANCESCO TIRONI (VENISE 1745-1797)<br />
L’ÎLE DE SAN CLEMENTE SUR LA LAGUNE DE VENISE<br />
Toile<br />
51 x 63,5 cm<br />
Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.<br />
40 000 / 60 000 €
96<br />
LA FAMILLE GRUBACS<br />
Originaire de Perasto (Golfe de Cattaro, Montenegro), la famille Grubacs s’installe à Venise dans la seconde<br />
moitié du XVIII e siècle. Fils d’un capitaine de la marine marchande, Carlo Grubacs (Venise 1802-1878) est<br />
le premier de la famille à s’exercer aux vedute après un passage à l’académie des Beaux-arts de la ville<br />
entre 1818 et 1822. Ses fils Giovanni (Venise 1829 ou 1830 - Pola 1919) et Marco (Venise 1838-1910)<br />
suivent l’exemple de leur père revisitant le genre, entre autres, par un usage nouveau de la lumière.<br />
Etudiant à l’académie des Beaux-arts de Venise de 1851 à 1852, Giovanni participe à de nombreuses<br />
expositions de peinture contemporaine.<br />
60<br />
GIOVANNI GRUBACS (VENISE 1830 - POLA 1919)<br />
LE GRAND CANAL<br />
Toile<br />
60 x 99 cm<br />
30 000 / 50 000 €<br />
Notre tableau est la reprise avec variantes d’une célèbre composition de Canaletto, Le grand Canal : vue entre<br />
le Palais Bembo et le Palais Vendramin-Calergi, toile, 47 x 80 cm, Woburn Abbey, collection du Duc de Bedford<br />
(voir Lionello Puppi, Canaletto, Paris, 1975, repr. n° 97).<br />
Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.
détail
96<br />
LA FAMILLE GRUBACS<br />
Originaire de Perasto (Golfe de Cattaro, Montenegro), la famille Grubacs s’installe à Venise dans la seconde<br />
moitié du XVIII e siècle. Fils d’un capitaine de la marine marchande, Carlo Grubacs (Venise 1802-1878) est<br />
le premier de la famille à s’exercer aux vedute après un passage à l’académie des Beaux-arts de la ville<br />
entre 1818 et 1822. Ses fils Giovanni (Venise 1829 ou 1830 - Pola 1919) et Marco (Venise 1838-1910)<br />
suivent l’exemple de leur père revisitant le genre, entre autres, par un usage nouveau de la lumière.<br />
Etudiant à l’académie des Beaux-arts de Venise de 1851 à 1852, Giovanni participe à de nombreuses<br />
expositions de peinture contemporaine.<br />
60<br />
GIOVANNI GRUBACS (VENISE 1830 - POLA 1919)<br />
LE GRAND CANAL<br />
Toile<br />
60 x 99 cm<br />
30 000 / 50 000 €<br />
Notre tableau est la reprise avec variantes d’une célèbre composition de Canaletto, Le grand Canal : vue entre<br />
le Palais Bembo et le Palais Vendramin-Calergi, toile, 47 x 80 cm, Woburn Abbey, collection du Duc de Bedford<br />
(voir Lionello Puppi, Canaletto, Paris, 1975, repr. n° 97).<br />
Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.
98<br />
61<br />
GIOVANNI GRUBACS (VENISE 1830 - POLA 1919)<br />
VUE DU RIO DEI MENDICANTI ET DE LA SCUOLA SAN MARCO<br />
Toile<br />
40 x 60,5 cm<br />
15 000 / <strong>20</strong> 000 €<br />
Notre tableau est la reprise avec variantes d’une composition de Bernardo Belloto (toile, 42 x 60 cm, conservée à<br />
Venise, à la Gallerie dell’Accademia).<br />
Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.
62<br />
MARCO GRUBACS (VENISE 1838-1910)<br />
VUE DU CAMPO SANTA MARIA ZOBENIGO<br />
Toile<br />
100 x 140 cm<br />
Restaurations<br />
<strong>20</strong> 000 / 30 000 €<br />
Notre tableau est la reprise avec quelques variantes d’une composition connue par Bernardo Bellotto (toile,<br />
135,5 x 232,5 cm, conservée à Los Angeles, au J. Paul Getty Museum).<br />
Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.<br />
99
100<br />
63<br />
GIOVANNI GRUBACS (VENISE 1830 - POLA 1919)<br />
CAPRICE ARCHITECTURAL<br />
Toile<br />
64 x 46 cm<br />
15 000 / <strong>20</strong> 000 €<br />
Notre tableau est la reprise d’une célèbre composition de Canaletto intitulée Caprice architectural, toile, 131 x 93 cm,<br />
conservée à Venise, à la Gallerie dell’Accademia (voir Lionello Puppi, Canaletto, Paris, 1975, repr. n° 355)<br />
Un certificat du professeur Dario Succi sera remis à l’acquéreur.
64<br />
LUCIA PONGA (VENISE 1887 - VITTORIO VENETO 1966)<br />
LE GRAND CANAL VU DU CAMPO SAN VIO<br />
Toile<br />
63 x 84 cm<br />
8 000 / 12 000 €<br />
Notre tableau est la reprise avec variantes de la composition de<br />
Canaletto, toile, 47,5 x 77,5 cm, conservée à Milan dans une<br />
collection particulière (voir Lionello Puppi, Canaletto, Paris, 1975,<br />
n° 112A repr.)<br />
Un certificat du professeur Ugo Ruggeri sera remis à l’acquéreur.<br />
64<br />
65<br />
65<br />
LUCIA PONGA (VENISE 1887 - VITTORIO VENETO 1966)<br />
LAGUNE DE VENISE : MALAMOCCO<br />
Toile<br />
53,5 x 71 cm<br />
Monogrammée en bas à droite : LP<br />
4 000 / 6 000 €<br />
Un certificat du professeur Egidio Martini sera remis à l’acquéreur.<br />
101
102<br />
A divers amateurs<br />
66<br />
JEAN-VICTOR BERTIN (<strong>PARIS</strong> 1767-1842)<br />
VUE D’UN VILLAGE EN BORD DE RIVIÈRE<br />
Sur sa toile d’origine<br />
35 x 47 cm<br />
Restaurations<br />
4 000 / 6 000 €
67<br />
ERNEST FERDINAND OEHME (DRESDE 1797-1855)<br />
VUE D’UN SOUS-BOIS<br />
Toile<br />
27,5 x 35,5 cm<br />
Petits manques<br />
5 000 / 7 000 €<br />
Nous remercions le professeur Helmut Börsch-Supan qui nous a suggéré par courrier l’attribution après examen<br />
d’une photographie.<br />
103
104<br />
68<br />
PHILIPPE ROUSSEAU (<strong>PARIS</strong> 1816 - ACQUIGNY 1887)<br />
NATURE MORTE AUX BOUQUET D’IRIS, CHAPEAU DE PAILLE ET ARROSOIR,<br />
SUR UNE TABLE EN MARBRE DANS UN JARDIN D’HIVER<br />
Panneau de chêne, une planche, non parqueté<br />
33 x 24,5 cm<br />
Signé en bas à gauche : . Rousseau<br />
Etiquette en bas à gauche portant le n° 27<br />
Au revers, un cachet de cire rouge : Philippe Rousseau<br />
5 000 / 7 000 €
69<br />
GEORGIUS-JACOBUS-JOHANNES VAN OS (LA HAYE 1782 - <strong>PARIS</strong> 1861)<br />
NATURE MORTE AUX POIVRON, PÊCHE ET NOIX SUR UN ENTABLEMENT<br />
Panneau, une planche, non parqueté<br />
21,5 x 18 cm<br />
Signé et daté en bas à droite : GJJVanOs. ec / 1843<br />
8 000 / 10 000 €<br />
105
106<br />
70<br />
ÉCOLE FLAMANDE VERS 1800<br />
LA FEMME SÉDUITE<br />
Sur sa toile d’origine<br />
226 x 140 cm<br />
Accidents<br />
Sans cadre<br />
12 000 / 15 000 €
71<br />
PIERRE-ADRIEN CHABAL DIT CHABAL-DUSSURGEY (CHARLIEU 1819 - NICE 1902)<br />
JETÉ DE FLEURS<br />
Gouache<br />
71 x 55,5 cm<br />
Signée en bas à droite : Chabal Dussurgey<br />
6 000 / 8 000 €<br />
107
108<br />
72<br />
WILLIAM DUFFIELD (BATHEN 1816 - LONDRES 1863)<br />
NATURE MORTE AUX COQ DE BRUYÈRE ET GROUSE<br />
Toile<br />
60,5 x 92 cm<br />
Signée et datée en bas à droite : W. Duffield 1863<br />
Exposition :<br />
Wildenstein Arte, Buenos Aires, 19 mars 1964, d’après une étiquette au revers.<br />
4 000 / 6 000 €
73<br />
ANDREAS SCHELFHOUT (LA HAYE 1787-1870)<br />
PAYSAN ET SON TROUPEAU DANS LA CAMPAGNE HOLLANDAISE<br />
Panneau de chêne, une planche, non parqueté<br />
17,5 x 23,5 cm<br />
Signé et daté en bas à gauche : A. Schelfhout 40<br />
Provenance :<br />
Resté par descendance dans la famille de l’artiste jusqu’à ce jour.<br />
18 000 / <strong>20</strong> 000 €<br />
109
110<br />
74<br />
GIOVANNI FATTORI (LIVOURNE 1825 - FLORENCE 1908)<br />
SOLDAT DU RÉGIMENT DES DRAGONS FAISANT LE GUET<br />
Sur sa toile d’origine<br />
30 x 45 cm<br />
Signée en bas à gauche : Gio. Fattori<br />
12 000 / 15 000 €<br />
Giovanni Fattori est le principal représentant des “macchiailoi” (tachistes, de “macchia”: tache), groupe italien assimilé<br />
aux impressionnistes. D’origine populaire, Giovanni n’adhère pas spontanément au macchiaiolisme et reste<br />
longtemps fidèle à une conception traditionnelle de la composition et du sujet. Notre tableau traduit cette double<br />
inspiration d’une peinture en taches vives mais néanmoins composées.<br />
Peintre de genre mais aussi peintre d’histoire, Giovanni Fattori représente de nombreux sujets militaires : manœuvres,<br />
charges d’artilleries mais aussi campements et soldats solitaires. Ici, est mis en scène un cavalier, vraisemblablement<br />
un lancier. Tourné vers l’horizon il semble attendre son compère. Nul héroïsme dans cette scène, seul le sentiment de<br />
solitude prévaut.<br />
Un certificat du professeur Andrea Baboni daté du 19 février <strong>20</strong>07 sera remis à l’acquéreur.
111
112<br />
75<br />
RENÉ PRINCETEAU (LIBOURNE 1843-1914)<br />
CHEVAL DE COURSE ET JOCKEY PORTANT SANS DOUTE LES COULEURS CHÉDEVILLE<br />
Toile<br />
97,5 x 130 cm<br />
Signée en bas à droite : Princeteau<br />
Une ancienne inscription à la craie au dos du châssis, Libourne et un n° 93.<br />
Sans cadre<br />
<strong>20</strong> 000 / 30 000 €<br />
Provenance :<br />
Atelier de l’artiste jusqu’en 1963 ;<br />
Vente “24 peintures par René Princeteau (1844-1914) provenant de l’atelier de l’artiste…”, Paris, Hôtel Drouot,<br />
17 juin 1963 (Maître Boscher), n° 5 repr. (Cheval au galop à l’entraînement).<br />
Élève à l’École des Beaux-arts de Paris de deux sculpteurs, Jean-Baptiste Deloye et Augustin Dumont, René<br />
Princeteau s’oriente finalement vers la peinture et expose au Salon dès 1868, outre des bustes, des tableaux de<br />
genre. Récompensé maintes fois, distingué par une mention honorable en 1881, médaillé de troisième classe en 1883<br />
et de deuxième classe en 1885, il est nommé sociétaire en 1887 avant de recevoir une médaille de bronze en 1900<br />
à l’occasion de l’Exposition Universelle.<br />
Fréquentant le bois de Boulogne, les courses d’Auteuil et de Longchamp et ne manquant aucun grand événement<br />
hippique, comme nombreux artistes de sa génération, Princeteau se passionne pour la représentation de chevaux au<br />
point d’en faire une spécialité, dans le domaine de la chasse comme celui de la course. Son œuvre semble autant<br />
influencée par la peinture anglaise, notamment celle de John Stubbs, que par le travail de Géricault. A ses côtés, sur<br />
les champs de courses comme dans les musées, se trouve souvent le jeune Henri de Toulouse-Lautrec.<br />
En effet, travaillant en atelier, Princeteau est le professeur de Toulouse-Lautrec dès 1878, ce dernier a alors 14 ans.<br />
Entre les deux hommes, que 21 années séparent pourtant, se trame une solide amitié fondée sur leur prédilection<br />
pour les chevaux mais peut-être aussi scellée par l’épreuve de leur handicap respectif qui leur donne une<br />
appréhension du monde différente : si l’un est sourd-muet de naissance, l’autre est atteint d’une maladie affectant<br />
le développement des os. Personne à l’influence déterminante dans la carrière de Toulouse-Lautrec, Princeteau lui<br />
transmet son sens du mouvement et sa liberté de représentation.<br />
A son art de peindre, notamment son aptitude à saisir le mouvement dans sa justesse et son naturel, Princeteau<br />
ajoute comme originalité sa pratique talentueuse de l’art équestre et ainsi que sa grande familiarité avec l’animal. Ces<br />
qualités lui permettent d’accentuer l’effet visuel lié au mouvement et à l’effort du cheval notamment dans les sujets<br />
de course hippique.<br />
A cet égard, notre tableau illustre parfaitement le style personnel de Princeteau : au choix du sujet, typique dans<br />
son corpus, s’ajoute ici le traitement de l’anatomie du cheval, proche de la torsion ou de l’allongement, suggérant avec<br />
justesse la puissance physique et la rapidité de l’animal, quitte à se départir d’un souci de réalisme. Nous pouvons<br />
rapprocher notre tableau d’un cavalier, présentant les mêmes caractéristiques, figurant sur une autre œuvre de<br />
Princeteau, Le saut de la rivière, toile, 213 x 245 cm, musée de Libourne (voir Robert et Manuel Schmit, René Princeteau<br />
1843 – 1914 “Chevaux et cavaliers” catalogue raisonné, Paris, 1994, n° 224 repr.). Sollicité par les propriétaires de<br />
grandes écuries de courses tels que le duc de Castries ou le baron de Schickler, Princeteau a sans doute représenté ici<br />
un jockey portant les couleurs de la famille Chédeville qui étaient, avant 1900, casaque gris fer et toque rouge.
114<br />
76<br />
JOSEPH GARIBALDI (MARSEILLE 1863-1941)<br />
VUE DE L’ENTRÉE DU PORT DE MARSEILLE<br />
Sur sa toile d’origine<br />
90,5 x 1<strong>20</strong>,5 cm<br />
Signée et datée en bas à gauche : J. Garibaldi 83<br />
60 000 / 80 000 €<br />
Élève d’Antoine Vollon à Paris, Joseph Garibaldi retourne définitivement en Provence pour y travailler. Il réalise<br />
des vues pittoresques de villes et de ports, des paysages de la campagne au-dessus de Cassis ou de Bandol, ainsi<br />
que des marines. Il y observe les architectures comme les vues en restituant leur lumière et leur atmosphère.<br />
A partir de 1884, il envoie ses peintures au Salon des artistes français. Il y expose des vues de Cassis, Marseille, ou<br />
des paysages de l’arrière-pays et des architectures comme Le Vieux Port (Salon de 1904, musée Calvet, Avignon).<br />
Il participe à de nombreuses expositions régionales, notamment au Salon des artistes marseillais, à la Société des<br />
artistes provençaux, au Salon rhodanien et au Salon d’Allauch. Il fait également partie d’un noyau d’artistes avec lesquels<br />
il échange ses expériences. Parmi ceux-là, figurent Casile, Mathieu Verdilhan. Au Salon des artistes français, en<br />
1887, il obtient une mention favorable et en 1897 une médaille de deuxième classe pour La Porte d’Aude, Cité de<br />
Carcassone (musée d’Aix-en-Provence) et Quai de la Prudhomerie, Cassis. C’est également cette année-là<br />
qu’il devient sociétaire du Salon.<br />
Notre tableau représente l’entrée du port de Marseille, ville natale du peintre qu’il a de nombreuses fois représentée.<br />
Il s’agit ici d’une toile réalisée très jeune, remarquable par un travail plus soigné que certaines de ses œuvres plus tardives.<br />
Il allie à la fois les voiles des bateaux amarrés sur le port et une vue lointaine de la ville permettant au peintre<br />
de jouer des différentes lumières qui se posent sur les voiles, l’eau ou les pierres des architectures.
détail
116<br />
77<br />
ATTRIBUÉ À JULES BASTIEN-LEPAGE (1848-1884)<br />
PORTRAIT DE JEUNE FEMME À L’ÉVENTAIL<br />
Toile<br />
21,5 x 16 cm<br />
Soulèvements et petits manques<br />
6 000 / 8 000 €
78<br />
FÉLIX-HENRY GIACOMOTTI (QUINGEY 1828 - BESANÇON 1909)<br />
ÉLÉGANTE ITALIENNE SE COIFFANT<br />
Sur sa toile d’origine<br />
147 x 101 cm<br />
Signée en bas à droite : Giacomotti.<br />
Soulèvements et manques<br />
Dans son cadre d’origine<br />
8 000 / 10 000 €<br />
117
118<br />
79<br />
ADRIEN MOREAU (TROYES 1843 - <strong>PARIS</strong> 1906)<br />
JEUNE FEMME AUX PIGEONS<br />
Sur sa toile d’origine<br />
65 x 38 cm<br />
Signée en bas à gauche : ADRIEN. MOREAU.<br />
6 000 / 8 000 €
80<br />
ÉCOLE FRANÇAISE VERS 1903, F. NUSTIN***<br />
VUE DU JARDIN DU LUXEMBOURG UN JOUR D’AUTOMNE<br />
Sur sa toile d’origine<br />
51 x 61,5 cm<br />
Signée et datée en bas à droite : F. Nustin / 1903<br />
3 000 / 4 000 €<br />
119
INDEX<br />
ALBOTTO Francesco 52<br />
ARELLANO Juan de 3<br />
BAROCCI Federico 2<br />
BASTIEN-LEPAGE Jules (attribué à) 77<br />
BERTIN Jean-Victor 66<br />
BOEL Pieter 24<br />
BOURDON Sébastien (attribué à) 25<br />
BRÉNET Nicolas-Guy 29<br />
BRUGGHEN Hendrick Ter 12<br />
BRUEGHEL LE JEUNE Jan (attribué à) 10<br />
CANAL Bernardo 48-49<br />
CAROTO Giovan Francesco (attribué à) 40<br />
CHABAL Pierre-Adrien dit Chabal-Dussurgey 71<br />
CLAUDOT Jean-Baptiste Charles<br />
dit Claudot de Nancy 31-32<br />
COQUES Gonzales <strong>20</strong>-21<br />
DANLOUX Henri-Pierre 38<br />
DESPERRIÈRES Madame 39<br />
DE VENNE Jan van dit Le Pseudo van de Venne 7<br />
DUBBELS Hendrick-Jacobsz 18<br />
DUFFIELD William 72<br />
DUYSTER Wilhem-Cornelis (attribué à) 13<br />
ECOLE FLAMANDE VERS 1580,<br />
entourage de Martin van Clève 9<br />
ECOLE FLAMANDE DU XVII e SIÈCLE,<br />
suiveur de Pieter Brueghel l’Ancien 11<br />
ECOLE FLAMANDE VERS 1800 70<br />
ECOLE FRANÇAISE VERS 1760 36<br />
ECOLE FRANÇAISE DU XIX e SIÈCLE,<br />
suiveur de Alexandre-François Desportes 35<br />
ECOLE FRANÇAISE VERS 1903, F. NUSTIN*** 80<br />
EVERDINGEN César Boetius (attribué à) 15<br />
FATTORI Giovanni 74<br />
GARIBALDI Joseph 76<br />
GHERARDINI Alessandro 42<br />
GIACOMOTTI Félix-Henry 78<br />
GORP Henri-Nicolas van (attribué à) 28<br />
GRUBACS Giovanni 60-61-63<br />
GRUBACS Marco 62<br />
GUARDI Francesco 53<br />
GUARDI Giacomo 56<br />
AVIS<br />
Le lot 59 est représenté en 1 re et 4 e pages de couverture<br />
Le lot 11 est représenté en 2 e page de couverture<br />
Le lot 76 est représenté en 3 e page de couverture<br />
HANNOT Johannes (attribué à) 17<br />
KESSEL II LE JEUNE Jan van 16<br />
LAGRENÉE Louis-Jean-François 27<br />
LAMEN Christoffel Jacobsz van der 19<br />
LEMOINE Marie-Victoire (attribué à) 37<br />
MAGNASCO Alessandro dit Il Lissandrino 5<br />
MARIESCHI Michele 50<br />
MARLOW William 59<br />
MARTSZEN II Jan (attribué à) 45<br />
MATTEIS Paolo de (attribué à) 1<br />
MIGLIARA Giovanni 57<br />
MOREAU Adrien 79<br />
MUNARI Cristoforo 6<br />
MURILLO Bartoloméo-Esteban 47<br />
NETSCHER Constantin 22-23<br />
OEHME Ernest Ferdinand 67<br />
OS Georgius-Jacobus-Johannes van 69<br />
PERUZZINI Antonio Francesco 5<br />
PITTONI Giovanni-Battista (attribué à) 41-43<br />
PONGA Lucia 64-65<br />
PRINCETEAU René 75<br />
PSEUDO-GUARDI (attribué au) 46<br />
QUELLINUS Erasmus 14<br />
ROTTENHAMMER Hans (attribué à) 8<br />
ROUSSEAU Philippe 68<br />
SCHELFHOUT Andreas 73<br />
STOM Antonio 51<br />
THIELEN Jan-Philipp van 14<br />
TIEPOLO Giandomenico (attribué à) 44<br />
TIRONI Francesco 55-58<br />
VALLAYER-COSTER Anne 30<br />
VESTIER Antoine 34<br />
VISENTINI Antonio (attribué à) 54<br />
WATTEAU Antoine 26<br />
WUTKY Michael 33<br />
ZANCHI Antonio 4
Sylvie Boulte<br />
Secrétaire Général<br />
Nicolas de Moustier<br />
Directeur Générall<br />
Jean-Jacques Wattel<br />
Directeur des Départements d’Art<br />
COMMISSAIRES-PRISEURS HABILITÉS<br />
Elsa Kozlowski<br />
Wilfrid Cazo<br />
Matthias Jakobowicz<br />
Emmanuel-Alexis Tajan<br />
CONTACTS<br />
ART CONTEMPORAIN<br />
Tzila Krugier<br />
Directeur du Développement<br />
T. +33 1 53 30 30 63 - krugier-t@tajan.com<br />
Julie Ralli<br />
Directeur<br />
T. +33 1 53 30 30 55 - ralli-j@tajan.com<br />
Paul-Arnaud Parsy<br />
T. +33 1 53 30 30 32 - parsy-pa@tajan.com<br />
ART IMPRESSIONNISTE ET MODERNE<br />
Tzila Krugier<br />
Directeur du Développement<br />
Bruno Jansem<br />
Directeur<br />
T. +33 1 53 30 30 53 - jansem-b@tajan.com<br />
Constance Lemasson<br />
T. +33 1 53 30 31 07 - lemasson-c@tajan.com<br />
Caroline Cohn<br />
T. +33 1 53 30 30 54 - cohn-c@tajan.com<br />
Anne Perret<br />
T. +33 1 53 30 31 06 - perret-a@tajan.com<br />
ARTS DÉCORATIFS DU XXE SIÈCLE ET DESIGN<br />
Catherine Chabrillat<br />
Directeur<br />
T. +33 1 53 30 30 52 - chabrillat-c@tajan.com<br />
Lorraine Aubert<br />
Spécialiste<br />
T. +33 1 53 30 30 86 - aubert-l@tajan.com<br />
Marie-Cécile Michel<br />
Spécialiste<br />
T. +33 1 53 30 30 64 - michel-mc@tajan.com<br />
Jean-Jacques Wattel<br />
Expert<br />
T. +33 1 53 30 30 58 - wattel-jj@tajan.com<br />
TABLEAUX ANCIENS ET DU XIXE SIÈCLE<br />
DESSINS ET ESTAMPES<br />
Thaddée Prate<br />
Directeur<br />
T. +33 1 53 30 30 47 - prate-t@tajan.com<br />
Barbara Dembinski-Morane<br />
Spécialiste<br />
T. +33 1 53 30 31 04 - dembinski-b@tajan.com<br />
Frédérique Sené<br />
Spécialiste Estampes<br />
T. +33 1 53 30 30 48 - sene-f@tajan.com<br />
Wilfrid Cazo<br />
Directeur<br />
T. +33 1 53 30 30 21 - cazo-w@tajan.com<br />
Caroline Besson<br />
T. +33 1 53 30 30 60 - besson-c@tajan.com<br />
Sandrine Crochat<br />
Spécialiste Céramique et Haute Époque<br />
T. +33 1 53 30 30 84 - crochat-s@tajan.com<br />
Tatiana Barysheva<br />
Spécialiste Art Russe<br />
T. +33 1 53 30 30 85 - barysheva-t@tajan.com<br />
ARTS D’ORIENT, TABLEAUX ORIENTALISTES<br />
ARTS D’ASIE<br />
ARCHÉOLOGIE, ART PRIMITIF ET JUDAÏCA<br />
Déborah Teboul<br />
Directeur<br />
T. +33 1 53 30 30 57 - teboul-d@tajan.com<br />
Anne Masse<br />
Spécialiste Archéologie<br />
T. +33 1 53 30 30 56 - masse-a@tajan.com<br />
Lucien Arcache<br />
Expert Arts d’Orient, Tableaux Orientalistes<br />
T. +33 1 53 30 30 07<br />
BIJOUX ET MONTRES<br />
Gabrielle Moral<br />
Directeur<br />
T. +33 1 53 30 30 51 - moral-g@tajan.com<br />
Géraldine Richard<br />
T. +33 1 53 30 30 50 - richard-g@tajan.com<br />
Chantal Beauvois<br />
Expert Bijoux<br />
T. +33 1 53 30 30 29<br />
Geoffroy Ader<br />
Expert Montres<br />
T. +33 1 53 30 30 66 - ader-g@tajan.com<br />
LIVRES ET PHOTOGRAPHIES<br />
Eric Masquelier<br />
Directeur<br />
T. +33 1 53 30 30 79 - masquelier-e@tajan.com<br />
Bernadette Abécassis<br />
T. +33 1 53 30 30 22 - abecassis-a@tajan.com<br />
BANDES DESSINÉES<br />
Caroline Cohn<br />
Spécialiste<br />
T. +33 1 53 30 30 54 - cohn-c@tajan.com<br />
VINS ET SPIRITUEUX<br />
Ariane Brissart-Lallier<br />
Spécialiste<br />
T. +33 1 53 30 30 26 - brissart-a@tajan.com<br />
ARMES ET SOUVENIRS HISTORIQUES<br />
Patrick d’Harcourt<br />
Spécialiste<br />
T. +33 1 53 30 30 03 - dharcourt-p@tajan.com<br />
VENTES NON CATALOGUÉES<br />
Matthias Jakobowicz<br />
Directeur<br />
T. +33 1 53 30 30 83 - jakobowicz-m@tajan.com<br />
INVENTAIRES<br />
Elsa Kozlowski<br />
Directeur<br />
T. +33 1 53 30 30 39 - kozlowski-e@tajan.com<br />
Murielle Corbières<br />
T. +33 1 53 30 30 16 - corbieres-m@tajan.com<br />
ORGANISATION DES VENTES<br />
Loïc Robin-Champigneul<br />
Directeur<br />
T. +33 1 53 30 30 08/91 - robinchampigneul-l@tajan<br />
COMMUNICATION - PRESSE<br />
Mathilde Jacquemet<br />
T. +33 1 53 30 30 88 - jacquement-m@tajan.com<br />
Romain Monteaux-Sarmiento<br />
T. +33 1 53 30 30 68 - monteauxsarmiento-r@tajan<br />
RELATIONS CLIENTS<br />
Christine Freeland<br />
T. +33 1 53 30 30 61 - freeland-c@tajan.com<br />
SHIPPING<br />
Indiana Raffaelli<br />
T. +33 1 53 30 30 87 - raffaelli-i@tajan.com<br />
CAISSE<br />
T. +33 1 53 30 30 33<br />
T. +33 1 53 30 30 81<br />
MAGASIN<br />
T. +33 1 53 30 30 04<br />
T. +33 1 53 30 30 03<br />
37 rue des Mathurins<br />
75008 Paris<br />
T. +33 1 53 30 30 30<br />
www.tajan.com
CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE<br />
Tajan est une société de ventes volontaires de meubles aux enchères<br />
publiques régie par la loi n°<strong>20</strong>00-642 du 10 juillet <strong>20</strong>00.<br />
Tajan agit comme mandataire du vendeur. Le Commissaire-priseur n’est<br />
pas partie au contrat de vente qui unit exclusivement le vendeur et<br />
l’adjudicataire.<br />
GÉNÉRALITÉS<br />
Les présentes conditions générales de vente, la vente et tout ce qui s’y<br />
rapporte sont régies par le droit français ; Les vendeurs, les acheteurs<br />
ainsi que les mandataires de ceux-ci acceptent que toute action judiciaire<br />
relève de la compétence exclusive des tribunaux du ressort de Paris<br />
(France).<br />
Les dispositions des présentes conditions générales sont indépendantes<br />
les unes des autres.<br />
La vente est faite au comptant et les prix s’expriment en euros (€).<br />
GARANTIES<br />
Le vendeur garantit à Tajan et à l’acheteur qu’il est le propriétaire non<br />
contesté, ou qu’il est dûment mandaté par le propriétaire non contesté,<br />
des biens mis en vente, lesquels ne subissent aucune réclamation,<br />
contestation ou saisie, ni aucune réserve ou nantissement et qu’il peut<br />
transférer la propriété desdits biens valablement.<br />
Les indications figurant au catalogue sont établies par Tajan et l’Expert,<br />
qui l’assiste le cas échéant, avec toute la diligence requise par une SVV<br />
de meubles aux enchères publiques, sous réserve des notifications,<br />
déclarations, rectifications, annoncées au moment de la présentation de<br />
l’objet et portées au procès-verbal de la vente.<br />
Ces informations, y compris les indications de dimension figurant dans le<br />
catalogue sont fournies pour faciliter l’inspection de l’acquéreur potentiel<br />
et restent soumises à son appréciation personnelle.<br />
L’absence d’indication d’une restauration d’usage, d’accidents,<br />
retouches ou de tout autre incident dans le catalogue, sur des rapports<br />
de condition ou des étiquettes, ou encore lors d’annonce verbale<br />
n’implique nullement qu’un bien soit exempt de défaut.<br />
Aucune réclamation ne sera admise une fois l’adjudication prononcée,<br />
une exposition préalable ayant permis aux acquéreurs l’examen des<br />
œuvres présentées.<br />
Pour les objets dont le montant de l’estimation basse dépasse 1 000 €<br />
figurant dans le catalogue de vente, un rapport de condition sur l’état de<br />
conservation des lots pourra être communiqué sur demande. Les<br />
informations y figurant sont fournies gracieusement et à titre indicatif<br />
uniquement. Celles-ci ne sauraient engager en aucune manière la<br />
responsabilité de Tajan.<br />
En cas de contestations notamment sur l’authenticité ou l’origine des<br />
objets vendus, Tajan est tenu par une obligation de moyens ; Sa<br />
responsabilité éventuelle ne peut être engagée qu’à la condition expresse<br />
qu’une faute personnelle et prouvée soit démontrée à son encontre.<br />
RAPPEL DE DÉFINITIONS<br />
Attribué à : signifie que l’œuvre a été exécutée pendant la période de<br />
production de l’artiste mentionné et que des présomptions désignent<br />
celui-ci comme l’auteur vraisemblable ou possible sans certitude.<br />
Entourage de : le tableau est l’œuvre d’un artiste contemporain du<br />
peintre mentionné qui s’est montré très influencé par l’œuvre du Maître.<br />
Atelier de : sorti de l’atelier de l’artiste, mais réalisé par des élèves sous<br />
sa direction.<br />
Dans le goût de : l’œuvre n’est plus d’époque<br />
Suiveur de : l’œuvre a été exécutée jusqu’à cinquante années après la<br />
mort de l’artiste mentionné qui a influencé l’auteur.<br />
ESTIMATIONS ET PRIX DE RÉSERVE<br />
Le prix de vente estimé figure à côté de chaque lot dans le catalogue, il<br />
ne comprend ni les frais à la charge de l’acheteur, ni la TVA.<br />
Le prix de réserve est le prix minimum confidentiel arrêté avec le vendeur<br />
au-dessous duquel le bien ne sera pas vendu.<br />
Le prix de réserve ne peut être supérieur à l’estimation basse figurant<br />
dans le catalogue ou annoncée publiquement par le commissaire-priseur<br />
habilité et consignée au procès-verbal.<br />
Dans le cas où un bien ne comporterait pas de prix de réserve, la<br />
responsabilité de Tajan ne serait pas engagée vis-à-vis du vendeur en cas<br />
de vente du bien concerné à un prix inférieur à l’estimation basse publiée<br />
dans le catalogue de vente.<br />
ORDRES D’ACHAT ET ENCHÈRES PAR TÉLÉPHONE<br />
Les ordres d’achat se font par écrit à l’aide du formulaire prévu à cet effet<br />
en fin de catalogue.<br />
Ce formulaire doit être adressé à Tajan au plus tard 2 jours ouvrés avant<br />
la vente, accompagné d’un RIB bancaire précisant les coordonnées de<br />
l’établissement bancaire et d’une copie de pièce d’identité de<br />
l’enchérisseur. Pour les achats importants, il pourra être demandé une<br />
lettre accréditive de la Banque.<br />
Dans le cas de plusieurs ordres d’achat identiques, le premier arrivé aura<br />
la préférence.<br />
Les enchères par téléphone sont admises pour les clients qui ne peuvent<br />
se déplacer. A cet effet, le client retournera à Tajan le formulaire susvisé<br />
dans les mêmes conditions. Les enchères par téléphone ne sont<br />
recevables que pour les lots dont l’estimation basse est supérieure à<br />
<strong>20</strong>0 €.<br />
Le nombre de lignes téléphoniques étant limité, il est nécessaire de<br />
prendre des dispositions 2 jours ouvrés au moins avant la vente.<br />
Dans les deux cas, il s’agit d’un service gracieux rendu au client.<br />
Tajan, ses agents ou ses préposés ne porteront aucune responsabilité en<br />
cas d’erreur ou omission dans l’exécution des ordres reçus, comme en<br />
cas de non exécution de ceux-ci.<br />
ENCHÈRES<br />
Pour une bonne organisation des ventes, les enchérisseurs sont invités à<br />
se faire connaître auprès de Tajan avant la vente, afin de permettre<br />
l’enregistrement de leurs données personnelles. Les acquéreurs<br />
potentiels devront justifier de leur identité et de leurs références<br />
bancaires.<br />
Toute personne s’étant fait enregistrer auprès de Tajan dispose d’un droit<br />
d’accès et de rectification aux données nominatives fournies à Tajan dans<br />
les conditions de la loi informatique et Liberté du 6 janvier 1978 modifiée<br />
par la loi du 6 août <strong>20</strong>04.<br />
Les enchères suivent l’ordre des numéros au catalogue. Tajan est libre de<br />
fixer l’ordre de progression des enchères et les enchérisseurs sont tenus<br />
de s’y conformer. Le plus offrant et dernier enchérisseur sera<br />
l’adjudicataire.<br />
En cas de contestation au moment des adjudications, c’est-à-dire s’il est<br />
établi que deux ou plusieurs enchérisseurs ont simultanément porté une<br />
enchère équivalente, soit à haute voix, soit par signe, et réclament en<br />
même temps cet objet après le prononcé du mot « adjugé », le dit objet<br />
sera immédiatement remis en vente au prix proposé par les<br />
enchérisseurs et tous les amateurs présents pourront concourir à cette<br />
deuxième mise en adjudication.<br />
Toute personne qui enchérit durant la vente est réputée le faire à titre<br />
personnel et agir en son nom propre ; il en assume la pleine<br />
responsabilité, à moins d’avoir préalablement fait enregistrer par Tajan un<br />
mandat régulier précisant que l’enchère est réalisée au profit d’un tiers<br />
identifié.<br />
Dans l’hypothèse où un prix de réserve aurait été stipulé par le vendeur,<br />
Tajan se réserve le droit de porter des enchères pour le compte du<br />
vendeur jusqu’à ce que le prix de réserve soit atteint.
CONVERSION DE DEVISES<br />
La vente a lieu en euros. Un panneau convertisseur de devises est mis en<br />
place lors de certaines ventes à la disposition des enchérisseurs. Les<br />
informations y figurant sont fournies à titre indicatif seulement. Des<br />
erreurs peuvent survenir dans l’utilisation de ce système et Tajan ne<br />
pourra en aucun cas être tenu responsable pour des erreurs de<br />
conversion de devises. Seules les informations fournies par le<br />
commissaire-priseur habilité en euros font foi.<br />
FRAIS À LA CHARGE DE L’ACHETEUR<br />
L’acheteur paiera au profit de Tajan, en sus du prix d’adjudication<br />
« prix marteau », une commission d’achat de 19,5% HT du prix<br />
d’adjudication sur une première tranche jusqu’à 150 000 € et de 12% HT<br />
sur la tranche supérieure à 150 000 €, la TVA au taux de 19,6% (5,5%<br />
pour les livres) étant en sus.<br />
Les biens en admission temporaire en provenance d’un pays tiers à<br />
l’Union Européenne seront signalés par le symbole f et ff.<br />
f : Des frais additionnels de 5,5% HT (soit 5,802 TTC pour les livres,<br />
6,578% TTC pour les autres lots) seront prélevés en sus des frais<br />
habituels à la charge de l’acheteur.<br />
ff : Des frais additionnels de 19,6% HT (soit 23,44% TTC) seront prélevés<br />
en sus des frais habituels à la charge de l’acheteur.<br />
Dans certains cas, ces frais additionnels peuvent faire l’objet d’un<br />
remboursement à l’acheteur. Pour plus amples renseignements, nous<br />
vous remercions de bien vouloir contacter notre service Caisse au<br />
+33 1 53 30 30 33 ou +33 1 53 30 30 36.<br />
PAIEMENT<br />
Le paiement doit être effectué immédiatement après la vente.<br />
Dans l’hypothèse où l’adjudicataire ne se sera pas fait enregistrer avant<br />
la vente, il devra justifier précisément de son identité ainsi que de ses<br />
références bancaires.<br />
L’adjudicataire pourra s’acquitter par les moyens suivants :<br />
- Par virement bancaire en €<br />
- Par carte bancaire Visa ou MasterCard sur présentation d’un justificatif<br />
d’identité. L’identité du porteur de la carte devra être celle de l’acheteur.<br />
- En espèces en € pour les particuliers jusqu’à un montant égal ou<br />
inférieur à 3 000 € frais et taxes compris par vente,<br />
- En espèces en € pour les commerçants jusqu’à un montant égal ou<br />
inférieur à 750 € frais et taxes compris par vente.<br />
- Par chèque bancaire certifié en € avec présentation obligatoire d’une<br />
pièce d’identité en cours de validité.<br />
Les chèques tirés sur une banque étrangère ne seront pas acceptés.<br />
Les chèques et virements bancaires seront libellés en euros à l’ordre de<br />
Tajan SA ;<br />
BANQUE NEUFLIZE OBC<br />
3, avenue Hoche, 75008 Paris, France<br />
Compte : 01140950001 39<br />
Code banque : 14978<br />
Code guichet : 00100<br />
Code SWIFT : NSMEFRPPXXX<br />
IBAN : FR76 14978001000114095000139<br />
La caisse de la Société Tajan est ouverte aux jours ouvrables de 9h00 à<br />
12h30 et de 14h00 à 17h30.<br />
T. +33 1 53 30 30 33 ou +33 1 53 30 30 36.<br />
L’acheteur ne devient propriétaire du bien adjugé qu’à compter du<br />
règlement intégral et effectif à Tajan du prix, des commissions et des frais<br />
afférents.<br />
Dès l’adjudication prononcée, les objets adjugés sont placés sous<br />
l’entière responsabilité de l’acquéreur.<br />
Il lui appartiendra de faire assurer les lots dès l’adjudication.<br />
DÉFAUT DE PAIEMENT<br />
Conformément à l’article 14 de la loi n° <strong>20</strong>00-642 du 10 juillet <strong>20</strong>00, à<br />
défaut de paiement par l’adjudicataire, après mise en demeure restée<br />
infructueuse, le bien est remis en vente à la demande du vendeur sur folle<br />
enchère de l’adjudicataire défaillant ; si le vendeur ne formule pas cette<br />
demande dans un délai d’un mois à compter de l’adjudication, la vente<br />
est résolue de plein droit, sans préjudice de dommages et intérêts dus<br />
par l’adjudicataire défaillant.<br />
Tajan se réserve de réclamer à l’adjudicataire défaillant :<br />
- des intérêts aux taux légal,<br />
- le remboursement des coûts supplémentaires engagés par sa défaillance,<br />
- le paiement du prix d’adjudication ou :<br />
- la différence entre ce prix et le prix d’adjudication en cas de revente<br />
s’il est inférieur, ainsi que les coûts générés par les nouvelles enchères.<br />
- la différence entre ce prix et le prix d’adjudication sur folle enchère s’il<br />
est inférieur, ainsi que les coûts générés par les nouvelles enchères.<br />
Tajan se réserve également le droit de procéder à toute compensation<br />
avec les sommes dues par l’adjudicataire défaillant.<br />
Tajan se réserve la possibilité d’exclure de ses ventes futures tout<br />
adjudicataire qui n’aurait pas respecté les présentes conditions générales<br />
de vente et d’achat de Tajan.<br />
DROIT DE PRÉEMPTION DE L’ÉTAT FRANÇAIS<br />
L’Etat français dispose d’un droit de préemption sur certaines œuvres<br />
d’art mises en vente publique. L’exercice de ce droit au cours de la vente<br />
est confirmé dans un délai de quinze jours à compter de la vente. Dans<br />
ce cas, l’Etat se substitue au dernier enchérisseur.<br />
EXPORTATION ET IMPORTATION<br />
L’exportation de tout bien de France, et l’importation dans un autre pays,<br />
peuvent être sujettes à autorisations (certificats d’exportation,<br />
autorisations douanières). Il est de la responsabilité de l’acheteur de<br />
vérifier les autorisations requises.<br />
Pour toute information complémentaire, il conviendra de contacter<br />
<strong>TAJAN</strong> SA au +33 1 53 30 30 33.<br />
ENLÈVEMENT DES ACHATS<br />
Aucun lot ne sera délivré à l’acquéreur avant acquittement de l’intégralité<br />
des sommes dues.<br />
En cas de paiement par chèque ou par virement, la délivrance des objets<br />
pourra être différée jusqu’à l’encaissement.<br />
Les frais de dépôt sont, en ce cas, à la charge de l’adjudicataire.<br />
Le dépôt n’entraîne pas la responsabilité de Tajan, de quelque manière<br />
que ce soit.<br />
ENLÈVEMENT DES OBJETS NON VENDUS<br />
Les lots non vendus doivent être retirés dans les meilleurs délais par le<br />
vendeur, au plus tard dans les 14 jours suivant la vente publique.<br />
A défaut, les frais de dépôt des objets invendus seront supportés par le<br />
vendeur, au tarif habituel en pareille matière.<br />
Tajan ne sera tenue d’aucune garantie à l’égard du vendeur concernant<br />
ce dépôt.
GENERAL TERMS AND CONDITIONS OF SALE<br />
<strong>TAJAN</strong> is an auction house specialised in moveable property governed by<br />
French Act no. <strong>20</strong>00-642 of July 10 th <strong>20</strong>00.<br />
Tajan acts as the seller’s agent. The auctioneer is not a party to the sale<br />
agreement, which is solely binding on the seller and the successful<br />
bidder.<br />
GENERAL TERMS<br />
These general terms and conditions of sale, the sale and all matters<br />
relating thereto are governed by French law; the sellers, buyers and their<br />
agents accept that the courts of Paris (France) alone shall have<br />
jurisdiction over any legal action.<br />
These general terms and conditions are independent.<br />
Purchases must be made in cash and prices are stated in euros (€).<br />
WARRANTIES<br />
The seller warrants to Tajan and to the buyer that he/she is the<br />
undisputed owner of the items offered for sale or that he/she has been<br />
authorised by the undisputed owner, that the said items are not<br />
encumbered by any claim, dispute, attachment, reservation or pledge<br />
and that he/she can legally transfer ownership of these items.<br />
The information included in the catalogue is prepared by Tajan with the<br />
assistance of the Expert, if necessary, with the care required for public<br />
auctions, subject to the notices, declarations and amendments<br />
announced upon presentation of the item and noted in the record of sale.<br />
This information, including the dimensions set out in the catalogue, is<br />
provided to help the potential buyer inspect items and must be assessed<br />
personally by him/her. If no information on restoration, an accident,<br />
retouching or any other incident is provided in the catalogue, the<br />
condition reports or labels or during a verbal announcement, this does<br />
not mean that the item is void of defects.<br />
Inasmuch as buyers are given the opportunity to examine works<br />
displayed prior to the sale, no claim may be made after the sale is<br />
complete.<br />
Buyers may obtain a condition report on items included in the catalogue<br />
that are estimated at more than €1000 upon request. The information<br />
contained in such reports is provided free of charge and solely to serve<br />
as an indication. It shall by no means incur the liability of Tajan.<br />
In the event of a dispute concerning inter alia the authenticity or origin of<br />
items sold, Tajan is bound by a best endeavours obligation; its liability<br />
may only be incurred if evidence is provided that it committed a<br />
wrongdoing.<br />
SUMMARY OF DEFINITIONS<br />
Attributed to: means that the work mentioned was created during the<br />
artist’s period of production and that it is highly likely or possible (though<br />
not certain) that he/she is the artist.<br />
Influenced by: the work is the painting of a contemporary artist of the<br />
artist mentioned who was highly influenced by the master’s work.<br />
Artist’s studio: the work was produced in the artist’s studio, but by<br />
students under his/her supervision.<br />
In the style of: the work is no longer a period work.<br />
Follower of: the work was executed up to 50 years after the death of the<br />
mentioned artist who greatly influenced the author.<br />
ESTIMATES AND RESERVE PRICES<br />
The estimated sale price appears beside each lot included in the<br />
catalogue. It does not include the buyer’s premium or VAT.<br />
The reserve price is the minimum confidential price agreed with the seller.<br />
If the reserve price is not met, the item will not be sold. The reserve price<br />
may not exceed the lowest estimate set out in the catalogue or<br />
announced publicly by the accredited auctioneer and noted in the auction<br />
house’s files.<br />
If no reserve price is set, Tajan shall not incur any liability vis-à-vis the<br />
seller if the item concerned is sold at a price lower than the lowest<br />
estimate published in the sale catalogue.<br />
ABSENTEE BID FORMS AND TELEPHONE BIDS<br />
Absentee bid forms may be submitted using the special form provided at<br />
the end of the catalogue.<br />
This form must be sent to Tajan no later than two working days before the<br />
sale, together with a bank account identification slip (“RIB”) and a copy of<br />
the bidder’s proof of identity. For significant purchases, a buyer may be<br />
asked to provide a bank letter of credit.<br />
If several absentee bid forms are submitted for the same item, the first<br />
order received will take priority.<br />
Telephone bids may be placed by clients who cannot attend the auction.<br />
To this end, the client must return the above-mentioned form to Tajan<br />
under the same conditions. Telephone bidding can only be arranged for<br />
lots with sale estimates over €<strong>20</strong>0.<br />
As there are only a limited number of telephone lines, the necessary<br />
arrangements must be made at least two working days before the<br />
auction.<br />
In both cases, this is a service graciously provided free of charge to the<br />
client.<br />
Tajan, its employees, agents and representatives shall not incur any<br />
liability in the event of an error or omission in the execution of orders<br />
received or the non execution of orders.<br />
BIDS<br />
For the sake of the smooth conduct of auctions, bidders are asked to<br />
present themselves to Tajan prior to the sale in order to register their<br />
personal data. Potential buyers must provide proof of their identity and<br />
bank references.<br />
All individuals who register with Tajan shall have the right to access and<br />
rectify the personal data they provide to Tajan in accordance with the<br />
French Data Protection Act of 6 January 1978, as amended by the Act of<br />
6 August <strong>20</strong>04.<br />
Auctions will be carried out following the order of the lot numbers as they<br />
appear in the catalogue. Tajan is free to set the increment of each bid and<br />
all bidders must adhere to this process. The highest and last bidder will<br />
be the successful bidder.<br />
In the event of a dispute during the bidding process, that is, if two or more<br />
bidders simultaneously place the same bid, either orally or by a signal,<br />
and each claim the item concerned when the auctioneer has declared the<br />
item “sold”, the said item will be re-auctioned immediately at the price<br />
offered by the bidders and all those present may take part in this second<br />
auction.<br />
Any individual who makes a bid during the sale shall be deemed to be<br />
doing so in his/her own name; he/she shall assume full responsibility for<br />
his/her bid, unless he/she registered him/herself as an agent with Tajan<br />
and stipulated that the bid was being made for a designated third party.<br />
In the event the seller sets a reserve price, Tajan reserves the right to<br />
propose bids on the seller’s behalf until such time as the reserve is met.<br />
CURRENCY CONVERSION<br />
Sales are carried out in euros. A currency conversion panel will be<br />
displayed at certain auctions. The currency rates shown are provided for<br />
information purposes only. Tajan shall under no circumstances be held<br />
liable for any errors that occur in the conversion of currencies. Information<br />
provided in euros by the accredited auctioneer alone shall be valid.<br />
AMOUNTS PAYABLE BY THE BUYER<br />
The buyer must pay Tajan, in addition to the “hammer price”, commission<br />
of 19.5% excl. tax of the sale price for the portion up to €150 000 and<br />
12% excl. tax for the portion above €150 000.<br />
In addition, VAT shall be charged at the rate of 19.6% (5.5% for books).<br />
Items originating from a country outside the European Union shall be<br />
marked with the symbol f and ff.<br />
f: In addition to the regular buyer’s premium, a commission of 5.5% (i.e.,
5.802% inclusive of VAT for books, 6.578% incl. VAT for the other lots) will<br />
be charged to the buyer.<br />
ff: In addition to the regular buyer’s premium, a commission of 19.6%<br />
(i.e.23.44% incl. VAT) will be charged to the buyer.<br />
These additional costs may, in certain cases, be reimbursed to the buyer.<br />
For more information, please contact our payment department on<br />
+33 1 53 30 30 33.<br />
PAYMENT<br />
Payment must be made immediately after the sale.<br />
If the successful bidder did not register before the sale, he/she must<br />
provide proof of identity and bank references.<br />
Payments may be made by one of the following methods:<br />
- Bank transfer in euros,<br />
- Visa card or Master Card (subject to the presentation of valid proof of<br />
identity).<br />
- Individuals may pay up to €3 000 inclusive of costs and taxes<br />
per sale in cash.<br />
- Trade clients may pay up to €750 inclusive of costs and taxes<br />
per sale in cash.<br />
- Certified banker’s draft in euros subject to the presentation of valid<br />
proof of identity.<br />
Cheques drawn on a foreign bank will not be accepted.<br />
Cheques and bank transfers must be denominated in euros and made<br />
out to the order of Tajan SA;<br />
BANQUE NEUFLIZE OBC<br />
3, avenue Hoche, 75008 Paris, France<br />
Account: 01140950001 39<br />
Bank code: 14978<br />
Sort code: 00100<br />
SWIFT code: NSMEFRPPXXX<br />
IBAN: FR76 14978001000114095000139<br />
Tajan’s payment department is open every working day from 9:00 AM to<br />
12:30 PM and from 2:00 PM to 5:30 PM.<br />
T. +33 1 53 30 30 33, or +33 1 53 30 30 36.<br />
Buyers may only take possession of items sold after Tajan has received<br />
full payment of the sale price and the related commission and costs.<br />
As soon as an item is pronounced “sold”, it shall be placed under the<br />
sole responsibility of the buyer.<br />
It shall be the buyer’s responsibility to insure the item purchased<br />
immediately.<br />
NON-PAYMENT<br />
In accordance with Article 14 of French Act no. <strong>20</strong>00-642 of July 10 th <strong>20</strong>00,<br />
if the successful bidder fails to pay for an item after the issuance of a formal<br />
demand that remains without effect, the item shall be re-auctioned at the<br />
seller’s request. If the price of the new bid is lower than the original false<br />
bidder’s price, the false bidder shall pay the difference. If the seller does<br />
not make such a request within one month of the auction, the sale shall<br />
be cancelled by operation of law, without prejudice to the damages<br />
payable by the false bidder.<br />
Tajan reserves the right to claim the following from the false bidder:<br />
- interest at the statutory rate,<br />
- the reimbursement of the additional costs incurred by reason<br />
of his/her default,<br />
- payment of the sale price or:<br />
- the difference between this price and the resale price if the latter<br />
is lower, as well as the costs incurred in relation with the re-auction.<br />
- the difference between this price and the original false bidder’s<br />
price if the latter is lower, as well as the costs incurred by the re-auction.<br />
Tajan also reserves the right to offset any amounts which the false bidder<br />
owes to it.<br />
Tajan reserves the right to ban any bidder who fails to comply with its<br />
general terms and conditions of sale from attending any future auction.<br />
FRENCH STATE’S RIGHT OF PRE-EMPTION<br />
The French State has a right of pre-emption in respect of certain works<br />
of art offered at auction. If the State wishes to exercise this right in respect<br />
of a sale, it must express its intention to do so within 15 days of the sale.<br />
In this case, the State shall be substituted for the last highest bidder.<br />
IMPORT AND EXPORT<br />
The import and export of goods may be subject to authorisation (export<br />
certificates, customs authorisations). It is the buyer’s responsibility to<br />
check which authorisations are required.<br />
COLLECTION OF ITEMS PURCHASED<br />
The buyer may not take receipt of any lot until such time as he/she has<br />
paid all amounts due in full delivery of the goods.<br />
In the event of a payment by cheque or bank transfer, delivery of the<br />
goods may be deferred until such time as the payment has cleared.<br />
In this case, storage costs shall be borne by the buyer and Tajan shall<br />
incur no liability whatsoever in this respect.<br />
COLLECTION OF UNSOLD ITEMS<br />
The seller must collect any unsold items as soon as possible and in any<br />
case within 14 days of the auction.<br />
If the unsold items are not collected, the cost of storage shall be paid by<br />
the seller at the usual rate applicable in such matters.<br />
Tajan shall not be bound by any warranty vis-à-vis the seller in respect of<br />
such storage.
ESTIMATIONS ET EXPERTISES<br />
Tajan effectue des inventaires à Paris, en province et à l’étranger,<br />
pour assurance, succession, partage, dation ou vente.<br />
Elsa Kozlowski<br />
Directeur du Département Inventaires<br />
Commissaire-Priseur habilité<br />
T. +33 1 53 30 30 39<br />
kozlowski-e@tajan.com<br />
Renseignements : Murielle Corbières<br />
T. +33 1 53 30 30 16<br />
corbieres-m@tajan.com<br />
<strong>PARIS</strong><br />
Estimations gratuites et confidentielles tous les jeudis<br />
ou sur rendez-vous à l’Espace Tajan.<br />
37 rue des Mathurins<br />
75008 Paris<br />
Renseignements : Murielle Corbières<br />
T. +33 1 53 30 30 16<br />
corbieres-m@tajan.com<br />
RÉGIONS<br />
Estimations gratuites et confidentielles suivant le calendrier consultable<br />
en ligne sur www.tajan.com ou sur rendez-vous.<br />
BRETAGNE<br />
Grégoire Courtois<br />
2 boulevard Sébastopol<br />
35000 Rennes<br />
T. +33 2 23 42 04 78<br />
gregoirecourtois@hotmail.com<br />
SUD-OUEST<br />
Alexis Maréchal<br />
Galerie l’Ami des Lettres<br />
5 rue Jean-Jacques Bel<br />
33000 Bordeaux<br />
T. +33 5 56 79 15 34<br />
alexismarechal@hotmail.com<br />
CHAMPAGNE-ARDENNE<br />
Ariane Brissart<br />
22 cours Langlet<br />
51100 Reims<br />
T. +33 6 23 75 84 48<br />
brissart-a@tajan.com<br />
EST<br />
Frédéric Gasser<br />
6 rue de Thal<br />
67<strong>20</strong>0 Strasbourg<br />
T. +33 3 88 30 53 77<br />
frederic.gasser@wanadoo.fr<br />
RHÔNE ALPES<br />
François David<br />
T. +33 6 74 66 50 98<br />
david-f@tajan.com<br />
CÔTE D’AZUR<br />
Galerie des Docks<br />
11 quai des Deux Emmanuel<br />
06300 Nice<br />
Contact : Murielle Corbières<br />
T. +33 1 53 30 30 16<br />
corbieres-m@tajan.com<br />
MONTE-CARLO<br />
Art Monaco S.A.<br />
Le Vallespir<br />
25 boulevard du Larvotto<br />
98000 Monaco<br />
Contact : Murielle Corbières<br />
T. +33 1 53 30 30 16<br />
corbieres-m@tajan.com
✄<br />
ORDRE D’ACHAT / ABSENTEE BID FORM *<br />
ENCHÈRES PAR TÉLÉPHONE / TELEPHONE BID FORM *<br />
Téléphone pendant la vente / Telephone during the auction<br />
TABLEAUX ANCIENS ET DU XIX e SIÈCLE<br />
Espace Tajan - Mercredi <strong>20</strong> juin à 19 h<br />
N° CLIENT <strong>TAJAN</strong> / <strong>TAJAN</strong> CUSTOMER NUMBER<br />
NOM ET PRÉNOM / NAME AND FIRST NAME<br />
ADRESSE / ADDRESS<br />
ADRESSE DE FACTURATION / ADDRESS FOR INVOICING<br />
TÉL / PHONE<br />
EMAIL<br />
Nous serions heureux de vous informer de nos ventes futures, accepteriez vous de recevoir des informations par email ? oui non<br />
LOT N O<br />
DESCRIPTION DU LOT / LOT DESCRIPTION<br />
ENCHÈRES / BIDS<br />
LIMITE EN € / TOP LIMIT OF BID IN € **<br />
Les enchères par téléphone ne sont recevables que pour les lots dont l’estimation basse est supérieure à <strong>20</strong>0 €.<br />
Merci de joindre au formulaire d’ordre d’achat : un Relevé d’Identité Bancaire, et copie d’une pièce d’identité (carte d’identité, passeport...) ou un extrait d’immatriculation au R.C.S.<br />
Après avoir pris connaissance des conditions de vente, je déclare les accepter et vous prie d’enregistrer à mon nom les ordres d’achat ci-dessus aux limites indiquées en €.<br />
Ces ordres d’achat seront exécutés au mieux de mes intérêts en fonction des enchères portées lors de la vente.<br />
Telephone bidding can only be arranged for lots with sale estimates of over €<strong>20</strong>0.<br />
Please sign and attach this form to a document indicating the bidder’s bank details (IBAN number or swift account number) and a photocopy of the bidder’s government issued<br />
identity card. (Companies may send a photocopy of their registration number.)<br />
I have read the terms of sale, and grant you permission to purchase on my behalf the following items within the limits indicated in €.<br />
Formulaire à nous faire parvenir au plus tard deux jours avant la vente.<br />
This absentee bid form should be received by us no later than two days before the sale.<br />
Date<br />
* Champs requis / Mandatory fields<br />
PORTABLE / MOBILE<br />
** Les limites ne comprenant pas les frais légaux / These limits do not include fees and taxes<br />
Signature obligatoire / Required signature<br />
INFORMATIONS CLIENT / CUSTOMER DETAILS<br />
FAX<br />
Faxer à / Please fax to +33 1 53 30 30 46
MODALITÉS DE STOCKAGE ET D’ENLÈVEMENT<br />
Les meubles, tableaux et objets volumineux adjugés qui n’auront pas<br />
été retirés à l’issue de la vente, seront entreposés dans les locaux<br />
gardiennés des Transports MONIN.<br />
191 boulevard Mac Donald - 75019 Paris<br />
Pour toute information :<br />
MONIN : M. Victor Jaques<br />
T. +33 1 44 65 86 10/08<br />
F. +33 1 44 65 83 40<br />
email : v.jaques@globalartmanagement.com<br />
Les achats peuvent être retirés du lundi au vendredi de 9h à 17h, dès<br />
le surlendemain de la vente (48 heures ouvrées après la vente), sur<br />
présentation du bordereau d’adjudication acquitté.<br />
L’assurance transport et le stockage sont couverts gracieusement par<br />
<strong>TAJAN</strong> pendant 14 jours suivant la vente.<br />
Passé ce délai et à partir du 15 e jour, l’assurance, les frais de stockage<br />
et des frais fixes vous seront facturés directement par les Transports<br />
MONIN, aux conditions suivantes :<br />
Par lot et<br />
par jour calendaire<br />
Frais de Stockage<br />
Frais fixes<br />
de transfert<br />
Par lot<br />
Frais fixes<br />
de manutention<br />
3,8€ HT ➀ 50€ HT ➁ 15€ HT<br />
➀ Hors prime d’assurance stockage au taux de 0,6% de la valeur du lot.<br />
➁ Dans la limite de 150€ HT<br />
Sur simple demande de votre part, les Transports MONIN<br />
peuvent vous établir des devis pour l’expédition de vos lots.<br />
Les frais de stockage seront arrêtés à compter du jour où le devis est<br />
accepté par vos soins.<br />
STORAGE<br />
design by Telliez / photographies (D.R.) Christian Baraja - Philippe Sébert - Louis-Michel Lauprète<br />
imprimé par Telliez<br />
In order to improve our storage conditions, sold furniture and<br />
encumbering objects that have not been claimed after the auction will<br />
be stocked in our guarded premises at Transports MONIN.<br />
191 boulevard Mac Donald - 75019 Paris<br />
For further information, please contact:<br />
MONIN: M. Victor Jaques<br />
T. +33 1 44 65 86 10/08<br />
F. +33 1 44 65 83 40<br />
email: v.jaques@globalartmanagement.com<br />
You may claim your objects Monday - Friday from 9:00 AM to 5:00 PM,<br />
after 2 days following the auction, upon presentation of your Purchase<br />
Auction Invoice.<br />
Transport insurance and storage are covered by Tajan for up to 14<br />
days.<br />
Beyond this delay, starting on the 15 th day, insurance, storage fees and<br />
a standard fee will be billed directly to you by Transports Monin:<br />
By lot and<br />
by calendar day<br />
Storage fee<br />
Fixed<br />
transport fee<br />
By lot<br />
Fixed<br />
handling fee<br />
3,8€ HT ➀ 50€ HT ➁ 15€ HT<br />
➀ Insurance premium of 0.6% of the value<br />
➁ Limited to 150€ HT<br />
Transports Monin may assist buyers with quotation for handling,<br />
packing and shipping in France or abroad.<br />
A quotation can be sent upon request. Storage fees will cease the day<br />
that the estimate is accepted.
✄<br />
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1 ENREGISTREMENT / REGISTRATION<br />
EMAIL<br />
TITRE / TITLE<br />
PRÉNOM / SURNAME<br />
ADRESSE / ADDRESS<br />
TÉL / PHONE<br />
ARCHÉOLOGIE, ARTS PREMIERS - ARCHAEOLOGY, PRIMITIVE ARTS<br />
ARMES ET SOUVENIRS HISTORIQUES - WEAPONS AND HISTORICAL SOUVENIRS<br />
ART CONTEMPORAIN - CONTEMPORARY ART<br />
ARTS DÉCORATIFS DU <strong>20</strong><br />
ARTS D’ASIE - ASIAN ART<br />
ARTS D’ORIENT, TABLEAUX ORIENTALISTES - ISLAMIC ART, ORIENTALIST PAINTINGS<br />
ART RUSSE - RUSSIAN ART<br />
BIJOUX - JEWELLERY<br />
ESTAMPES, AFFICHES - OLD AND MODERN PRINTS, POSTERS<br />
JOUETS - TOYS<br />
E SIÈCLE, DESIGN - <strong>20</strong>TH CENTURY DECORATIVE ARTS, DESIGN<br />
BANDES DESSINÉES - COMIC BOOKS<br />
DESSINS 1500-1900 - 16TH TO 19TH CENTURY DRAWINGS<br />
HAUTE ÉPOQUE - MEDIEVAL AND RENAISSANCE ART<br />
JUDAÏCA - JUDAICA<br />
LIVRES ANCIENS ET MODERNES, MANUSCRITS ET AUTOGRAPHES - BOOKS, MANUSCRIPTS AND AUTOGRAPHS<br />
MEUBLES ET OBJETS D’ART DES 18<br />
MONTRES - WATCHES<br />
PHOTOGRAPHIE - PHOTOGRAPHS<br />
TABLEAUX ANCIENS - OLD MASTER PAINTINGS<br />
VINS ET SPIRITUEUX - WINES AND SPIRITS<br />
E ET 19E SIÈCLES, CADRES - 18TH AND 19TH CENTURY DECORATIVE ARTS, FRAMES<br />
ORFÈVRERIE, MINIATURES, OBJETS DE VITRINE ET DE CURIOSITÉ - SILVER, PORTRAITS MINIATURES<br />
PORCELAINES, CÉRAMIQUES EUROPÉENNES - CERAMICS<br />
TABLEAUX ET SCULPTURES DES 19E ET <strong>20</strong>E SIÈCLES - 19TH AND <strong>20</strong>TH CENTURY PAINTINGS AND SCULPTURES<br />
VENTES NON CATALOGUÉES - NON-CATALOGUED SALE<br />
TOUTES LES SPÉCIALITÉS - ALL CATEGORIES<br />
NOM / FIRST NAME<br />
FAX<br />
2 VOS CENTRES D’INTÉRÊT / YOUR INTERESTS<br />
SOCIÉTÉ / COMPANY<br />
3 PRÉCISIONS (OBJETS, ARTISTES) / PRECISIONS (ITEMS, ARTISTS)<br />
Les conditions d’utilisation des données enregistrées sont à votre disposition sur / Terms and conditions are available on www.tajan.com
IMPORTANTS BIJOUX ET MONTRES DE COLLECTION<br />
MONTE-CARLO<br />
Samedi 28 et dimanche 29 juillet <strong>20</strong>07<br />
Gabrielle Moral +33 1 53 30 30 50/51 - moral-g@tajan.com<br />
Expert Bijoux : Chantal Beauvois - Expert Montres : Geoffroy Ader<br />
VEVER<br />
Rare pendentif à transformation en platine et diamants<br />
Signé Vever<br />
Dans son écrin d’origine<br />
Vers 1900
TABLEAUX ANCIENS<br />
ET<br />
DU XIX E SIECLE<br />
Prochaines ventes<br />
Mardi 23 octobre <strong>20</strong>07<br />
15h - Hôtel Drouot<br />
Vendredi 14 décembre <strong>20</strong>07<br />
15h - Hôtel Drouot<br />
Mercredi 19 décembre <strong>20</strong>07<br />
19h - Espace Tajan<br />
Thaddée Prate<br />
+33 1 53 30 30 47<br />
prate-t@tajan.com
37 rue des Mathurins<br />
75008 Paris<br />
T. +33 1 53 30 30 30<br />
www.tajan.com