gids van de schone auto - FOD Volksgezondheid, Veiligheid van de ...

NEDERLANDS DEUTSCH FRANÇAIS
LES CONSÉQUENCES POUR LA QUALITÉ DE
L’AIR... ET NOTRE SANTÉ
L’accroissement du trafic automobile n’a pas seulement un effet
négatif sur le réchauffement climatique. Il aggrave également la
pollution atmosphérique. Diverses études le confirment: le trafic
automobile est responsable d’au moins la moitié de la pollution
atmosphérique. Ceci n’est pas étonnant, parce que les voitures
émettent, en plus du CO 2, du CO (monoxyde de carbone) des oxydes
d’azote (NO x) et des composés organiques volatiles (COV, tels que
le toluène et le xylène). Ces substances peuvent, à leur tour, être à
la base de la production d’ozone troposphérique et provoquer des
problèmes de santé.
Ainsi, la pollution de l’air déclenche des asthmes, des allergies
diverses et d’autres maladies respiratoires qui s’avèrent parfois
mortelles. La revue scientifique internationale LANCET fait écho à
une recherche menée en France, Autriche et Suisse. Dans ces trois
pays, souligne LANCET, la pollution de l’air tue 40.000 personnes par
an, dont la moitié à cause du trafic automobile. Selon l’Organisation
mondiale de la santé (OMS), la pollution atmosphérique causée par
le transport routier entraîne plus de morts que les accidents de la
route, davantage médiatisés !
Pourtant, les innovations au niveau des moteurs, des pots catalytiques
et des carburants "propres" permettent de diminuer considérablement
les émissions de polluants atmosphériques (autres que
le CO 2 surtout – c’est-à-dire les COV, CO, No x et les particules (PM)).
Sachant que la pollution de l’air ne s’arrête pas aux frontières
et qu’une solution ne peut être que globale et européenne,
La Commission européenne et les Etats membres ont introduit la
norme EURO qui réglemente les niveaux maximums de ces polluants
atmosphériques. Aujourd’hui la norme EURO 4 est entrée
en vigueur et sera obligatoire pour tout nouveau véhicule (dont
la masse est inférieure à 2,5t) vendu en Europe dès le 1 er janvier
2006. Les véhicules dont la masse est supérieure à 2,5t ne devront
respecter la norme EURO 4 qu’à partir du 1er janvier 2007. De plus,
la Belgique a demandé à la Commission européenne, conjointement
avec d’autres Etats membres, d’accélérer le processus d’introduction
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