01.10.2013 Views

Voyez le PDF

Voyez le PDF

Voyez le PDF

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

FEGE focus<br />

Nr. 17 - Mars 2010<br />

L A D Y N A M I Q U E D E S E N T R E P R I S E S D E L ’ E N V I R O N N E M E N T<br />

“Vert” une politique des<br />

matières<br />

• La FEGE au Par<strong>le</strong>ment<br />

• Incendies dans <strong>le</strong>s entreprises<br />

• Congrès des Sols<br />

• MTD pour la combustion de<br />

combustib<strong>le</strong>s renouvelab<strong>le</strong>s


FEGE focus<br />

L A D Y N A M I Q U E D E S E N T R E P R I S E S D E L ’ E N V I R O N N E M E N T<br />

mars 2010<br />

contenu<br />

A l’heure des choix<br />

• La FEGE détermine ses priorités pour la gestion<br />

des déchets en Flandre<br />

• La FEGE auditionnée au Par<strong>le</strong>ment<br />

flamand<br />

• End-of-Waste utopie ou réel changement de<br />

mentalité?<br />

• Les déchets peuvent sauver <strong>le</strong> monde<br />

• Les entreprises familia<strong>le</strong>s du secteur de la<br />

gestion de la gestion de l’environnement visent<br />

la f<strong>le</strong>xibilité.<br />

• Congrès des Sols du 25 novembre 2009 ‘Vers<br />

une gestion dynamique et durab<strong>le</strong> des sols’<br />

• La Ministre Schauvliege visite <strong>le</strong> secteur des<br />

déchets et de l’assainissement des sols<br />

• Soirées d’information consacrées<br />

aux incendies dans <strong>le</strong>s entreprises<br />

• Membre sous <strong>le</strong>s feux des projecteurs:<br />

Recoval valorise <strong>le</strong>s laitiers d’aciérie<br />

• Analyse des marchés de la col<strong>le</strong>cte et du<br />

traitement des déchets ménagers en Région<br />

flamande<br />

• Déchets assimilés : un des grands enjeux du<br />

nouveau Plan Wallon des Déchets<br />

• Analyse du marché de la col<strong>le</strong>cte des déchets<br />

ménagers en Région wallonne<br />

• Meil<strong>le</strong>ures techniques disponib<strong>le</strong>s (MTD) pour la<br />

combustion de combustib<strong>le</strong>s renouvelab<strong>le</strong>s<br />

• FEGE et Qurius un partenariat où une prestation<br />

de services qualitatifs occupe une place centra<strong>le</strong><br />

• Le Guide des subsides de l’Union européenne<br />

votre clé d’accès aux subsides européens<br />

• Les défis du recyclage des déchets inertes en<br />

Région wallonne<br />

• Groupe de travail sous <strong>le</strong>s feux des projecteurs:<br />

Déchets de construction et de démolition<br />

• La Commission européenne surveil<strong>le</strong> <strong>le</strong>s contrats<br />

publics concernant <strong>le</strong>s déchets<br />

• Col<strong>le</strong>cte sé<strong>le</strong>ctive<br />

• Liste des membres<br />

• Code deontologique<br />

FEGE Focus est un bul<strong>le</strong>tin d’information périodique<br />

de la Fédération des Entreprises de Gestion de<br />

l’Environnement.<br />

Adresse: FEGE - Fédération des Entreprises de Gestion<br />

de l’Environnement<br />

Rue du Pavillon 9 - 1030 Bruxel<strong>le</strong>s<br />

Tél. 02 757 91 70 - Fax 02 757 91 12<br />

E-mail info@febem-fege.be<br />

Website www.febem-fege.be<br />

Rédaction: Werner Annaert, Anita Cosaert, Cédric<br />

S<strong>le</strong>gers, Baudouin Ska et Mireil<strong>le</strong> Verboven<br />

Réalisation: 2Mpact<br />

Editeur responsab<strong>le</strong>: Werner Annaert<br />

Vous pouvez vous abonner au Focus via notre site Web<br />

www.febem-fege.be.<br />

Ce FEGE Focus est imprimé sur du papier 100%<br />

recyclé et sans chlore.<br />

Nederlandstalige editie op eenvoudig verzoek<br />

verkrijgbaar.<br />

2<br />

4<br />

6<br />

9<br />

10<br />

12<br />

15<br />

16<br />

19<br />

21<br />

25<br />

26<br />

28<br />

31<br />

32<br />

33<br />

35<br />

39<br />

40<br />

41<br />

43<br />

La crise économique et socia<strong>le</strong> nous incite à la<br />

réf<strong>le</strong>xion, que ce soit au niveau individuel ou au<br />

niveau du management de nos entreprises. El<strong>le</strong><br />

mène éga<strong>le</strong>ment à des choix stratégiques. Et<br />

choisir, c’est toujours renoncer. Dans notre<br />

secteur, on assiste pour l’instant à une ouverture<br />

du marché. Ceci pose la question de la place des<br />

outils belges dans l’organisation des filières. Comment réagir ?<br />

Nous partons du principe que pour être meil<strong>le</strong>ur, il faut avant tout continuer<br />

à investir dans des technologies de pointe. Mais nous invitons aussi <strong>le</strong>s<br />

décideurs politiques à se poser la question, une nouvel<strong>le</strong> fois, de savoir<br />

pourquoi <strong>le</strong>s entreprises craignent pour <strong>le</strong>ur avenir alors que <strong>le</strong> marché de<br />

l’environnement devrait être en p<strong>le</strong>in développement. Nous sommes en<br />

effet actifs dans un domaine que tout <strong>le</strong> monde s’accorde à qualifier d’enjeu<br />

planétaire. Notre volonté n’est pas de protéger nos entreprises mais bien<br />

d’éliminer <strong>le</strong>s désavantages concurrentiels. Nous attendons des signes<br />

clairs pour relancer notre développement.<br />

A titre d’exemp<strong>le</strong>, malgré <strong>le</strong>s chantiers importants de la SPAQuE, nous<br />

attendons ainsi toujours l’application des textes dans <strong>le</strong> domaine de la<br />

gestion des sols ou des terres excavées en Wallonie. Ils devraient enfin<br />

permettre au secteur de pouvoir investir durab<strong>le</strong>ment dans l’assainissement<br />

des sols. Parallè<strong>le</strong>ment, on s’accorde à privilégier <strong>le</strong> recyclage des déchets,<br />

à considérer <strong>le</strong>s résidus comme des nouvel<strong>le</strong>s matières premières. Pourtant,<br />

au-delà d’une pression vers <strong>le</strong> recyclage, il serait intéressant de « tirer » <strong>le</strong><br />

recyclage, en mettant en place des mesures pour favoriser <strong>le</strong>s produits<br />

recyclés. Or, dans <strong>le</strong> domaine des déchets inertes, surtout en Wallonie,<br />

c’est tout <strong>le</strong> contraire qui se passe ! FEREDECO en par<strong>le</strong> d’ail<strong>le</strong>urs dans<br />

son artic<strong>le</strong> dans ce FOCUS. En contrepartie, la crise énergétique pousse à<br />

considérer <strong>le</strong> déchet comme un potentiel énergétique. Cette recherche de<br />

nouvel<strong>le</strong> énergie fait apparaître des nouveaux acteurs dans un marché limité<br />

et pose la question du respect de la hiérarchie de Lansink.<br />

Le nouveau Décret déchets en Flandre et <strong>le</strong> futur Plan Wallon des déchets<br />

seront l’occasion à nouveau de se demander si nous souhaitons continuer<br />

à être des pionniers de la gestion des déchets. Dans <strong>le</strong>s mois qui viennent,<br />

nous allons donc avoir l’occasion de tracer <strong>le</strong>s lignes d’une nouvel<strong>le</strong> politique<br />

dont nous pourrons cueillir <strong>le</strong>s fruits pendant <strong>le</strong>s 20 années à venir. La FEGE<br />

se positionne comme un interlocuteur pour établir <strong>le</strong>s conditions de réussite<br />

de ce défi.<br />

Je vous souhaite une bonne <strong>le</strong>cture.<br />

Werner Annaert<br />

Directeur général FEGE<br />

FEGE focus - mars 2010 1


La FEGE détermine ses priorités pour<br />

la gestion des déchets en Flandre<br />

Werner Annaert, Directeur général FEGE<br />

et Cedric S<strong>le</strong>gers, Directeur adjoint FEGE<br />

Le paysage flamand des déchets s’est con-<br />

sidérab<strong>le</strong>ment modifié au cours des décen-<br />

nies précédentes. De nombreux outils de<br />

col<strong>le</strong>ctes sé<strong>le</strong>ctives et de traitement ont<br />

ainsi été mis en place. A l’heure d’une nou-<br />

vel<strong>le</strong> vision européenne de la gestion des<br />

déchets et de l’ouverture du marché, la<br />

FEGE a établi sa vision d’une politique dura-<br />

b<strong>le</strong> du secteur en Flandre.<br />

Nous constatons ainsi que <strong>le</strong>s déchets produits en Flandre<br />

ne sont plus traités exclusivement au nord du pays. Cette<br />

évolution s’accentuera encore avec l’entrée en vigueur de<br />

la nouvel<strong>le</strong> directive-cadre sur <strong>le</strong>s déchets et <strong>le</strong> fait que de<br />

nombreux outils obtiendront ou non <strong>le</strong> statut de valorisation<br />

plutôt que d’élimination. Cela signifie que <strong>le</strong>s autorités<br />

flamandes disposeront de moyens de régulation nettement<br />

moindres. La Flandre a pourtant acquis au fil des années une<br />

expertise en matière de traitement des déchets pour atteindre<br />

dans de nombreux domaines des performances parmi <strong>le</strong>s<br />

meil<strong>le</strong>ures au monde. Il ne faut pas recu<strong>le</strong>r et rester un<br />

pionnier dans ce domaine. Si la Flandre veut conserver cette<br />

activité, el<strong>le</strong> devra mettre en place une série de mesures pour<br />

rester compétitif.<br />

“ Si la Flandre veut conserver cette<br />

activité, el<strong>le</strong> devra mettre en place une<br />

série de mesures pour rester compétitif. “<br />

En ce qui concerne <strong>le</strong>s entreprises de<br />

recyclage<br />

Le risque est qu’une surcapacité d’incinération, vu l’ouverture<br />

des frontières, fasse que certains déchets potentiel<strong>le</strong>ment


ecyclab<strong>le</strong>s soient réorientés vers des capacités de<br />

valorisation énergétique devenues disponib<strong>le</strong>s.<br />

Nous devons donc absolument continuer l’application du<br />

principe « crad<strong>le</strong>-to-crad<strong>le</strong> ». Il faut mettre en place ainsi une<br />

série de mesures pour favoriser et développer <strong>le</strong>s filières de<br />

produits recyclés :<br />

• L’établissement d’un plan pour supprimer <strong>le</strong>s obstac<strong>le</strong>s à<br />

la création de circuits de recyclage fermés et à l’utilisation<br />

des produits recyclés (compost, déchets inertes, matières<br />

plastiques, déchets de papiers …).<br />

• Le développement du principe du « crad<strong>le</strong>-to-crad<strong>le</strong> » au<br />

sein de l’industrie.<br />

• Le développement d’une politique d’achat durab<strong>le</strong> dans<br />

<strong>le</strong> chef des pouvoirs publics et de l’industrie. Ils doivent<br />

montrer l’exemp<strong>le</strong>.<br />

En ce qui concerne l’approche<br />

« waste-to-energy »<br />

La quantité de déchets ultimes à traiter se réduit alors que<br />

la capacité flamande de traitement reste stab<strong>le</strong> ou s’accroît<br />

légèrement. On a donc constaté depuis deux ans que l’OVAM<br />

supprime <strong>le</strong>s dérogations de mise en décharge de certains<br />

déchets. L’objectif est ainsi que <strong>le</strong> flux soit orienté vers<br />

des incinérateurs plutôt que des centres d’enfouissement<br />

technique.<br />

“ Les alternatives pour <strong>le</strong> traitement<br />

et la valorisation des mâchefers des<br />

installations d’incinération feront l’objet<br />

d’une politique d’appui favorisant <strong>le</strong>ur mise<br />

en œuvre maxima<strong>le</strong>. “<br />

Toutefois, la suppression de ces dérogations ne suffit plus pour<br />

assurer une utilisation intégra<strong>le</strong> de la capacité d’incinération<br />

disponib<strong>le</strong> en Flandre. La cause est une exportation de plus<br />

en plus fréquente de déchets produits en Flandre.<br />

Nous souhaitons qu’on optimalise la récupération d’énergie :<br />

• Augmenter la part du courant vert produite par <strong>le</strong>s<br />

installations énergétiques afin que ces outils se<br />

positionnent comme un des acteurs de l’énergie verte,<br />

• Les alternatives pour <strong>le</strong> traitement et la valorisation des<br />

mâchefers des installations d’incinération feront l’objet<br />

d’une politique d’appui favorisant <strong>le</strong>ur mise en œuvre<br />

maxima<strong>le</strong>.<br />

• La volonté de miser sur un usage optimal de l’énergie<br />

libérée lors des (nouvel<strong>le</strong>s) autorisations délivrées pour<br />

des capacités d’incinération.<br />

En ce qui concerne <strong>le</strong>s décharges<br />

Les interdictions de mise en décharge sont appliquées de plus<br />

en plus fréquemment. Cette évolution prouve <strong>le</strong> succès de la<br />

politique flamande de gestion de déchets, qui perçoit la mise<br />

en décharge comme étant l’ultime possibilité.<br />

Ces interdictions étaient basées jusqu’à présent<br />

essentiel<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong>s déchets ménagers et assimilés. La<br />

vision politique de la Ministre flamande de l’Environnement<br />

serait d’étendre ce principe aux déchets industriels. Toutefois,<br />

la Région devrait s’assurer de l’exploitation d’un nombre limité<br />

de décharges, indispensab<strong>le</strong>s en tant que fi<strong>le</strong>t de sécurité.<br />

“ la Région devrait s’assurer de<br />

l’exploitation d’un nombre limité de<br />

décharges, indispensab<strong>le</strong>s en tant que fi<strong>le</strong>t<br />

de sécurité. “<br />

Pour ces différentes raisons, nous souhaitons qu’on puisse<br />

établir un plan de gestion durab<strong>le</strong> des décharges flamandes,<br />

basé sur :<br />

• Une clarification du gisement des déchets ultimes et des<br />

besoins à long terme,<br />

• Une assurance de la viabilité technologique et économique<br />

des décharges nécessaires sur <strong>le</strong> long terme.<br />

En plus des décharges en activité, la Flandre dispose de<br />

plus de 2.000 anciennes décharges. Cette réserve d’énergie<br />

et de matériaux constitue une opportunité intéressante. La<br />

technologie et <strong>le</strong>s connaissances sont pratiquement à portée<br />

de main pour entamer à relativement court terme une réf<strong>le</strong>xion<br />

en vue de récupérer <strong>le</strong>s matières et l’énergie contenues dans<br />

<strong>le</strong>s déchets enfouis.<br />

FEGE focus - mars 2010 3


FEGE focus - mars 2010<br />

4<br />

La FEGE auditionnée au Par<strong>le</strong>ment<br />

flamand<br />

Werner Annaert, Directeur général FEGE<br />

La Fédération a eu l’occasion de répondre<br />

à une vision fort négative du marché des<br />

déchets dépeinte par l’association des<br />

intercommuna<strong>le</strong>s flamandes - Interafval.<br />

C’est devant une assemblée nombreuse, que la FEGE a<br />

eu l’occasion <strong>le</strong> 19 janvier 2010 d’exposer sa vision sur<br />

l’opportunité de créer ou non des capacités de traitement<br />

supplémentaires d’incinération en Flandre. Interafval, ainsi que<br />

l’administration flamande des déchets - OVAM et la coupo<strong>le</strong><br />

des associations environnementa<strong>le</strong>s – BBL – ont éga<strong>le</strong>ment<br />

eu l’occasion de présenter <strong>le</strong>ur position. On a pu regretter<br />

avant tout que l’OVAM n’ait pas modifié sa position depuis<br />

20 ans, alors que <strong>le</strong> contexte européen a subi une évolution<br />

considérab<strong>le</strong> et que <strong>le</strong>s frontières s’ouvrent de plus en plus<br />

pour la gestion des déchets industriels.<br />

Werner Annaert a attiré l’attention de l’assemblée sur l’évolution<br />

du cadre juridique européen et son influence sur l’ouverture<br />

du marché. La question de la régulation se pose donc et<br />

d’une manière sous-jacente au niveau flamand, si il ne faut pas<br />

limiter <strong>le</strong>s capacités d’incinération, compte tenu des capacités<br />

existantes mais surtout de la nécessité de garantir des projets<br />

ambitieux pour <strong>le</strong> recyclage. La FEGE a plaidé pour ne pas<br />

restreindre <strong>le</strong>s investissements en matière d’incinération mais<br />

au contraire de se focaliser sur <strong>le</strong>s résultats environnementaux<br />

des outils sur <strong>le</strong> terrain (efficacité énergétique, purification des<br />

gaz de fumée).<br />

Parallè<strong>le</strong>ment, comme exposé dans la vision stratégique, la<br />

FEGE a insisté longuement sur la nécessité de soutenir la<br />

commercialisation des matériaux recyclés et l’importance de<br />

fermer <strong>le</strong> circuit des matériaux recyclés (crad<strong>le</strong> to crad<strong>le</strong>).<br />

Les entreprises de gestion de l’environnement deviennent de<br />

plus en plus des fournisseurs de nouvel<strong>le</strong>s matières premières<br />

et il est temps que <strong>le</strong>s pouvoirs publics misent p<strong>le</strong>inement<br />

sur <strong>le</strong> développement d’une politique de stimulation de la<br />

commercialisation des matériaux recyclés.<br />

La FEGE a éga<strong>le</strong>ment souligné qu’il n’est pas judicieux de<br />

limiter <strong>le</strong> débat à une opposition entre acteurs publics et<br />

privés. Il est ainsi clair que l’ouverture des frontières pour<br />

<strong>le</strong> traitement des déchets amplifiera la concurrence entre<br />

<strong>le</strong>s installations d’incinération, quel<strong>le</strong>s que soient <strong>le</strong>urs<br />

structures ! La notion de <strong>le</strong>vel Playing field aura toute son<br />

importance afin qu’on puisse mieux comprendre <strong>le</strong>s avantages<br />

sociaux, environnementaux ou économiques des structures


concurrentes. Les autorités flamandes doivent avant tout<br />

établir el<strong>le</strong>s-aussi un contexte économique, environnemental<br />

et social propice aux développements des entreprises sur <strong>le</strong>ur<br />

territoire.<br />

“ Lors de cette audition, la Fédération a<br />

retenu que, pour BBL, l’incinération de<br />

déchets dans <strong>le</strong> respect des conditions<br />

environnementa<strong>le</strong>s ne constitue plus un<br />

problème. “<br />

Lors de cette audition, la Fédération a retenu que, pour BBL,<br />

l’incinération de déchets dans <strong>le</strong> respect des conditions<br />

environnementa<strong>le</strong>s ne constitue plus un problème. Le<br />

mouvement environnemental plaide cependant encore pour<br />

une capacité restreinte. Si la FEGE peut suivre ce raisonnement<br />

dans <strong>le</strong> cadre d’un marché fermé, il est clair qu’il est dépassé<br />

aujourd’hui, comme nous l’avons déjà souligné.<br />

L’association INTERAFVAL suit cette même piste et a même<br />

carrément demandé un moratoire pour d’éventuel<strong>le</strong>s capacités<br />

d’incinération complémentaires. Il est clair toutefois que cette<br />

vision est exclusivement inspirée par la volonté de protéger<br />

ses propres installations publiques d’incinération, alors que<br />

cet organisme ne perçoit apparemment pas <strong>le</strong>s entreprises<br />

de traitement étrangères comme une menace ou un problème<br />

! Raisonnement étrange pour <strong>le</strong>s représentants des pouvoirs<br />

publics locaux flamands, qui devraient pourtant se soucier<br />

aussi d’une économie durab<strong>le</strong> dans notre pays.<br />

Même si l’incinération de déchets vient après <strong>le</strong> recyclage<br />

de matériaux, il n’en reste pas moins que la création d’une<br />

capacité d’incinération génère des emplois supplémentaires,<br />

des innovations, une va<strong>le</strong>ur ajoutée, etc… mais surtout à<br />

chaque fois des techniques de plus en plus performantes. Il<br />

nous arrive aussi d’oublier que, si la Flandre veut réaliser ses<br />

objectifs en matière d’énergie verte, el<strong>le</strong> aura impérativement<br />

besoin de l’énergie puisée dans <strong>le</strong>s déchets (l’énergie verte<br />

puisée dans <strong>le</strong>s déchets représentait déjà en 2008 plus de<br />

30% de la production tota<strong>le</strong> de courant vert dans notre pays !).<br />

L’incinération de déchets est ainsi transformée de plus en plus<br />

en production d’énergie. Allons-nous éga<strong>le</strong>ment abandonner<br />

ce secteur à l’étranger, comme c’est déjà <strong>le</strong> cas pour <strong>le</strong><br />

développement de panneaux solaires et des éoliennes ?<br />

FEGE focus - mars 2010 5


FEGE focus - mars 2010<br />

6<br />

End-of-Waste<br />

Utopie ou réel changement de mentalité?<br />

Baudouin Ska, Directeur adjoint de la FEGE<br />

La nouvel<strong>le</strong> directive cadre sur <strong>le</strong>s déchets<br />

(2008/98/CE) publiée fin 2008 doit être<br />

transposée en droit national pour <strong>le</strong> 12<br />

décembre 2010. Un des sujets qui a <strong>le</strong><br />

plus fait par<strong>le</strong>r de cette directive est <strong>le</strong><br />

statut de fin du déchet : un déchet qui, par<br />

recyclage, est transformé en un matériau<br />

d’une tel<strong>le</strong> qualité qu’il perd son statut de<br />

déchet pour recouvrer celui de matière.<br />

La Directive el<strong>le</strong>-même définit <strong>le</strong>s flux de déchets prioritaires<br />

susceptib<strong>le</strong>s d’obtenir ce fameux statut : <strong>le</strong>s granulats, <strong>le</strong><br />

papier, <strong>le</strong> verre, <strong>le</strong> métal, <strong>le</strong>s pneumatiques et <strong>le</strong>s texti<strong>le</strong>s.<br />

L’artic<strong>le</strong> 6 définit en outre 4 critères à respecter simultanément:<br />

1. la substance ou l’objet est couramment utilisé à des fins<br />

spécifiques;<br />

2. il existe un marché ou une demande pour une tel<strong>le</strong><br />

substance ou un tel objet;<br />

3. la substance ou l’objet remplit <strong>le</strong>s exigences techniques<br />

aux fins spécifiques et respecte la législation et <strong>le</strong>s<br />

normes applicab<strong>le</strong>s aux produits; et<br />

4. l’utilisation de la substance ou de l’objet n’aura pas<br />

d’effets globaux nocifs pour l’environnement ou la santé<br />

humaine.<br />

Enfin, <strong>le</strong> texte prévoit la définition de critères spécifiques<br />

européens par flux, en l’attente desquels <strong>le</strong>s états membres<br />

peuvent instaurer un tel statut de fin du déchet au niveau<br />

national pour <strong>le</strong>s flux de <strong>le</strong>ur choix, moyennant notification à<br />

la Commission.<br />

Voilà <strong>le</strong> cadre tracé, mais c’est à partir de là que <strong>le</strong>s choses<br />

se compliquent : la détermination des fameux critères<br />

techniques spécifiques par la procédure de comitologie, a fait<br />

appel aux services du Joint Research Center (JRC) de Sévil<strong>le</strong>.<br />

Celui-ci a publié un premier rapport au printemps 2009 sur


une méthodologie généra<strong>le</strong>, en prenant comme flux test <strong>le</strong>s<br />

ferrail<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s granulats et <strong>le</strong> compost. Après validation de<br />

la méthode de travail par <strong>le</strong>s états membres (via <strong>le</strong> TAC,<br />

Technical Adaptation Committee), <strong>le</strong> JRC s’est attelé aux flux<br />

suivants : déchets métalliques ferreux, d’aluminium et de<br />

cuivre, papier, et enfin <strong>le</strong> verre. Actuel<strong>le</strong>ment, c’est pour <strong>le</strong>s<br />

déchets d’aluminium que <strong>le</strong>s travaux sont <strong>le</strong>s plus avancés,<br />

et <strong>le</strong>s résultats des travaux nous laissent présager de ce que<br />

sera et ne sera pas ce statut.<br />

Au niveau de la composition du flux, il ne peut contenir de<br />

déchets dangereux et doit être exempt de radioactivité. Le<br />

taux de composés étrangers doit être inférieur à 5%, et <strong>le</strong><br />

PVC absent, <strong>le</strong>s hui<strong>le</strong>s et émulsions réduites à des traces.<br />

“ On peut conclure que <strong>le</strong>s exigences<br />

européennes à rencontrer pour EOW sont<br />

d’un très haut niveau. “<br />

De même, <strong>le</strong>s récipients sous pression (comme <strong>le</strong>s aérosols)<br />

sont exclus.<br />

Le processus de recyclage lui-même doit éga<strong>le</strong>ment répondre<br />

à de strictes exigences : <strong>le</strong>s flux ont été séparés à la source<br />

ou lors de la col<strong>le</strong>cte, et maintenus séparés ; toutes <strong>le</strong>s<br />

opérations intermédiaires de coupe, broyage, granulation, tri,<br />

nettoyage et dépollution doivent être à <strong>le</strong>ur terme.<br />

Le respect de toutes ces exigences doit être garanti par un<br />

système de qualité certifié par un organisme agréé extérieur<br />

et indépendant identifiab<strong>le</strong>. L’absence de radioactivité doit el<strong>le</strong><br />

aussi avoir été attestée par un organisme agréé.<br />

On peut conclure que <strong>le</strong>s exigences européennes à rencontrer<br />

pour EOW sont d’un très haut niveau, ne privilégiant vraiment<br />

que <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>urs flux. C’est en soi une bonne chose pour notre<br />

secteur. La crainte existait en effet d’une certaine banalisation,<br />

permettant d’échapper à la législation sur <strong>le</strong>s déchets à<br />

moindre frais. En plus, n’oublions pas que, une fois sorti du<br />

statut de déchet, <strong>le</strong> matériau doit se conformer au Règ<strong>le</strong>ment<br />

REACH. Bien que ce second « garde fou » ne soit pas sans<br />

fail<strong>le</strong>s (plusieurs flux sont exemptés, tout comme <strong>le</strong>s artic<strong>le</strong>s),<br />

il n’en constitue pas moins de façon généra<strong>le</strong> un sérieux frein<br />

à toute tentative non sérieuse de sortie du statut du déchet.<br />

Ces hautes exigences européennes limiteront peut-être aussi<br />

<strong>le</strong>s initiatives nationa<strong>le</strong>s, qui ne feraient que compliquer<br />

la situation: un déchet cesserait de l’être dans un pays, <strong>le</strong><br />

redeviendrait en passant la frontière, au risque de revenir<br />

plus tard dans son pays d’origine, à nouveau sous <strong>le</strong> statut<br />

de produit. De plus, <strong>le</strong>s pays ayant pris de tel<strong>le</strong>s initiatives<br />

exerceraient des pressions en sens divers sur <strong>le</strong> processus de<br />

“ Une fois de plus, notre secteur plaide<br />

pour des règ<strong>le</strong>s claires et homogènes pour<br />

toute l’Europe. “<br />

déclassification européen, qui mettrait d’autant plus de temps<br />

à aboutir.<br />

Une fois de plus, notre secteur plaide pour des règ<strong>le</strong>s claires<br />

et homogènes pour toute l’Europe. Il souhaite un statut<br />

garanti par ces critères exigeants. Le recyclage a vécu des<br />

décennies sans ce statut de fin du déchet, il pourra encore,<br />

pour une multitude de flux, continuer à très bien fonctionner<br />

de la sorte. Par contre, <strong>le</strong>s entreprises de recyclage qui font<br />

des efforts remarquab<strong>le</strong>s méritent d’accéder à de nouveaux<br />

marchés, c’est cette perspective qu’offrira très bientôt* la<br />

nouvel<strong>le</strong> directive.<br />

* La Commission compte bien publier pour <strong>le</strong> 12 décembre 2010 un<br />

Règ<strong>le</strong>ment avec <strong>le</strong>s critères Fin du Déchet pour <strong>le</strong>s déchets de fer,<br />

d’aluminium et de cuivre.<br />

FEGE focus - mars 2010 7


Avec senTRAL<br />

vous avez<br />

toutes <strong>le</strong>s infos<br />

sous la main!<br />

www.senTRAL.be:<br />

<strong>le</strong> site web pour la<br />

sécurité, l’environnement<br />

et la médecine du travail<br />

Elaboré en collaboration et avec l’expérience pratique de<br />

conseil<strong>le</strong>rs en prévention, de conseil<strong>le</strong>rs en environnement<br />

et de médecins du travail.<br />

Le seul site internet en Belgique comprenant:<br />

• la législation<br />

• des commentaires législatifs<br />

• la jurisprudence commentée<br />

• l’exécution pratique de la législation<br />

• des documents de travail pratiques et<br />

interactifs<br />

• des normes NBN<br />

• des news<br />

pour <strong>le</strong>s trois domaines.<br />

Kluwer • Waterloo Office Park • Drève Richel<strong>le</strong> 161 L • 1410 Waterloo<br />

Envie d’obtenir des informations complémentaires ou une démo sur mesure ? Appe<strong>le</strong>z-nous au 0800 40 320.


Les déchets peuvent sauver <strong>le</strong> monde<br />

Werner Annaert, Directeur général FEGE<br />

A un moment où <strong>le</strong>s chefs d’état et de gouvernement se<br />

torturent <strong>le</strong> cerveau pour découvrir d’autres possibilités de<br />

réduire <strong>le</strong>s émissions de CO 2, peu de gens semb<strong>le</strong>nt s’arrêter<br />

à cet énorme potentiel qu’offre la montagne de déchets. Nous<br />

pourrions en effet économiser de nombreux millions de tonnes<br />

de CO 2 en recyclant ces déchets et en évitant ainsi la mise<br />

en œuvre de nouvel<strong>le</strong>s matières premières. Les entreprises<br />

belges du secteur des déchets assurent d’ores et déjà une<br />

réduction de quelque 3 millions de tonnes de CO 2 et nous<br />

pouvons faire mieux encore.<br />

Les Belges produisent ensemb<strong>le</strong> quelque 5 millions de<br />

tonnes de déchets ménagers. La production annuel<strong>le</strong> de<br />

déchets industriels représente neuf fois cette quantité. Nous<br />

disposons d’un secteur professionnel capab<strong>le</strong> de transformer<br />

tous ces déchets en nouveaux matériaux ou en combustib<strong>le</strong>s.<br />

Ce secteur représente ainsi un maillon crucial de la lutte<br />

contre <strong>le</strong>s émissions de CO 2 et <strong>le</strong> réchauffement de la planète.<br />

Le secteur constitue toutefois aussi un auxiliaire hautement<br />

appréciab<strong>le</strong> de notre lutte contre la pénurie de matières<br />

premières. Nos déchets peuvent être considérés sans<br />

aucune forme d’exagération comme la matière première par<br />

excel<strong>le</strong>nce de notre petit pays très peuplé et industrialisé. Une<br />

matière première que nous avons intérêt à mettre en va<strong>le</strong>ur<br />

de façon optima<strong>le</strong>.<br />

Déjà aujourd’hui, <strong>le</strong> secteur des déchets en Belgique parvient<br />

à réaliser une réduction de quelque 3 millions de tonnes de<br />

CO 2. Ce chiffre est de 4 millions de tonnes pour <strong>le</strong>s Pays-<br />

Bas. Le tout grâce à un transport efficace des déchets, la<br />

mise en œuvre de véhicu<strong>le</strong>s propres, <strong>le</strong>s transports par voies<br />

navigab<strong>le</strong>s et la présence de centra<strong>le</strong>s modernes chargées<br />

de puiser de l’énergie dans <strong>le</strong>s déchets. Ces efforts sont<br />

aussi possib<strong>le</strong>s grâce au recyclage et en veillant à ce que <strong>le</strong>s<br />

matières premières naturel<strong>le</strong>s puissent être conservées dans<br />

l’environnement. Le recyclage de produits résiduels et <strong>le</strong>ur<br />

transformation en nouvel<strong>le</strong>s matières premières débouchent<br />

sur une réduction de CO 2 dans pratiquement tous <strong>le</strong>s cas.<br />

Nous nous attaquons ainsi à la pénurie des matières premières<br />

et au problème du CO 2.<br />

“ Déjà aujourd’hui, <strong>le</strong> secteur des déchets<br />

en Belgique parvient à réaliser une<br />

réduction de quelque 3 millions de tonnes<br />

de CO2.“<br />

Nous demandons dès lors de miser p<strong>le</strong>inement sur une<br />

économie de recyclage tant européenne qu’internationa<strong>le</strong>.<br />

Le concept « Crad<strong>le</strong>-to-Crad<strong>le</strong> » est désormais suffisamment<br />

connu. Dès la création d’un produit, son fabricant intègre la<br />

simplification de son recyclage ultérieur. Les pouvoirs publics<br />

doivent développer des initiatives stimulant la création de<br />

produits pouvant être intégra<strong>le</strong>ment recyclés. C’est la seu<strong>le</strong><br />

façon de parvenir à des circuits de recyclage dûment fermés.<br />

Les entreprises belges du secteur de la gestion des déchets<br />

peuvent mettre <strong>le</strong>ur savoir-faire à disposition dans <strong>le</strong> cadre<br />

de cette démarche, car el<strong>le</strong>s connaissent parfaitement <strong>le</strong>s<br />

aspects primordiaux dont il convient de tenir compte en vue<br />

d’un recyclage aisé et intégral.<br />

FEGE focus - mars 2010 9


Les entreprises familia<strong>le</strong>s du secteur de la<br />

gestion de l’environnement visent la f<strong>le</strong>xibilité.<br />

Werner Annaert, Directeur général FEGE<br />

Le secteur belge des entreprises environne-<br />

menta<strong>le</strong>s se caractérise par la présence de<br />

plusieurs grands acteurs et une série de peti-<br />

tes et moyennes entreprises. Ce groupe comp-<br />

te de nombreuses entreprises familia<strong>le</strong>s. Nous<br />

sommes allés à la rencontre de cel<strong>le</strong>s-ci. Nous<br />

<strong>le</strong>s avons interrogées à propos de <strong>le</strong>urs moti-<br />

vations et de <strong>le</strong>ur vision de l’avenir. Nous avons<br />

donc choisi une entreprise de chaque côté de<br />

la frontière linguistique : la société CONELSO<br />

en Flandre et la société wallonne COGETRINA.<br />

Chez COGETRINA à Tournai, nous avons été reçus par Philippe<br />

Dufour, un des administrateurs de l’entreprise familia<strong>le</strong>. Le<br />

groupe Dufour déploie de nombreuses activités, notamment<br />

dans <strong>le</strong> domaine des transports ou de la location de grues<br />

de toutes tail<strong>le</strong>s et capacités de <strong>le</strong>vage (il est entre autres <strong>le</strong><br />

<strong>le</strong>ader du marché de construction des éoliennes). Il dispose<br />

aussi d’une division active dans <strong>le</strong> secteur des déchets:<br />

« Cogetrina ». Cette entreprise a été fondée en 1959 et<br />

s’occupe du transport, de l’enlèvement et du tri de déchets<br />

dangereux et non dangereux. El<strong>le</strong> travail<strong>le</strong> avec des conteneurs<br />

de 240 à 5000 litres et de 10m³ à 40m³. Le groupe a investi<br />

dernièrement dans une chaîne de tri de grande dimension<br />

capab<strong>le</strong> de traiter <strong>le</strong>s déchets industriels bruts.<br />

“ Philippe Dufour attache une grande<br />

importance aux relations personnel<strong>le</strong>s<br />

avec <strong>le</strong>s salariés et <strong>le</strong>s clients. “<br />

L’avantage d’une structure familia<strong>le</strong> est pour la société avant<br />

tout la garantie d’une f<strong>le</strong>xibilité maxima<strong>le</strong>. Cela permet<br />

notamment une rapidité d’action, permettant de concurrencer<br />

<strong>le</strong>s autres entreprises actives dans <strong>le</strong> marché. Philippe Dufour<br />

attache une grande importance aux relations personnel<strong>le</strong>s<br />

avec <strong>le</strong>s salariés et <strong>le</strong>s clients. Le contact humain est<br />

primordial. Ce type de structure d’entreprise présente<br />

toutefois aussi quelques inconvénients. En toute franchise, il<br />

souligne ainsi « Il est clair que nous avons nos limites, tant en<br />

termes de personnel qu’au niveau technique par rapport à des<br />

grandes multinationa<strong>le</strong>s. Cette situation nous oblige à limiter<br />

notre terrain d’action. Il nous est ainsi impossib<strong>le</strong> de concourir<br />

pour des contrats nationaux. »


Philippe Dufour adopte une attitude positive lorsque nous<br />

abordons la question de son avenir. Il part du principe que<br />

<strong>le</strong>s grandes sociétés maintiendront <strong>le</strong>ur politique de rachat,<br />

mais il discerne néanmoins une place permanente pour <strong>le</strong>s<br />

entreprises de tail<strong>le</strong> modeste dans <strong>le</strong> secteur. Des entreprises<br />

disparaîtront, mais d’autres apparaîtront. En ce qui concerne<br />

sa propre entreprise, il veut étendre encore <strong>le</strong>s synergies<br />

internes et développer de nouvel<strong>le</strong>s activités.<br />

Il souhaite que la FEGE maintienne <strong>le</strong> cap et souligne sa<br />

satisfaction du travail de la Fédération. Les collaborateurs de<br />

Cogetrina participent ainsi activement à des groupes de travail<br />

de la FEGE et aux évènements organisés par la Fédération.<br />

Notre prochain arrêt est réservé à CONELSO dans la localité<br />

anversoise de Reet. Le chef d’entreprise et propriétaire Jan<br />

De Vocht est un membre actif du groupe de travail Déchets de<br />

construction de la FEGE.<br />

Jan : « La SPRL Containers De Vocht est une entreprise familia<strong>le</strong><br />

qui a évolué du statut de négociant en combustib<strong>le</strong>s vers celui<br />

de société de location de conteneurs et de traitement des<br />

déchets. Nous utilisons nos conteneurs pour col<strong>le</strong>cter des<br />

déchets de construction mixtes, des déchets encombrants,<br />

des déchets de jardin, des déchets d’emballages et des<br />

déchets industriels. Tant <strong>le</strong>s entreprises que <strong>le</strong>s particuliers<br />

ont recours à nos services ».<br />

“ Nous pouvons nous profi<strong>le</strong>r ainsi comme<br />

une seu<strong>le</strong> équipe (étroitement soudée),<br />

où <strong>le</strong>s mouvements de personnel sont<br />

pratiquement inexistants. “<br />

L’entreprise s’est surtout développée dans <strong>le</strong> domaine de<br />

la construction et de la rénovation où el<strong>le</strong> peut exercer une<br />

parfaite f<strong>le</strong>xibilité et un contact personnel. Par l’intermédiaire<br />

de la S.A. Conelso, l’entreprise trie <strong>le</strong>s déchets dans une<br />

installation moderne afin de permettre ainsi un recyclage et<br />

une réutilisation optima<strong>le</strong>. « 50% des déchets à trier par la<br />

S.A. Conelso sont fournis par l’intermédiaire des conteneurs<br />

de l’entreprise De Vocht. Le solde est fourni par d’autres<br />

entreprises de col<strong>le</strong>cte de déchets, voire par <strong>le</strong>s producteurs<br />

mêmes des déchets. » précise <strong>le</strong> propriétaire.<br />

Le secteur des déchets est connu pour être un secteur dur sujet<br />

à une concurrence aussi nombreuse qu’âpre. Les entreprises<br />

de tail<strong>le</strong> modeste doivent parfois engager la concurrence avec<br />

des sociétés multinationa<strong>le</strong>s. Notre question était simp<strong>le</strong>:<br />

comment la société CONELSO parvient-el<strong>le</strong> à mener cette<br />

démarche à bien ?<br />

Jan De Vocht est très clair : « Les entreprises modestes<br />

peuvent survivre à condition de parvenir à garantir un service<br />

plus rapide et plus qualitatif grâce à <strong>le</strong>ur f<strong>le</strong>xibilité. C’est un<br />

travail de tous <strong>le</strong>s jours, mais aussi la clé de notre succès. Les<br />

grandes entreprises disposent de meil<strong>le</strong>ures connaissances<br />

en matière de marchés d’écou<strong>le</strong>ment et de traitement final,<br />

par exemp<strong>le</strong>, sans oublier une maîtrise approfondie des<br />

différentes législations. Grâce à <strong>le</strong>urs volumes nettement<br />

plus importants, el<strong>le</strong>s peuvent négocier des conditions plus<br />

favorab<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong> traitement final. »<br />

Une entreprise tel<strong>le</strong> que CONELSO a-t-el<strong>le</strong> encore un avenir<br />

dans ce cas ? Cela ne fait aucun doute aux yeux de Jan :<br />

« Absolument. Il y aura toujours une place pour <strong>le</strong>s petites<br />

entreprises. Cel<strong>le</strong>s-ci peuvent compenser <strong>le</strong>ur traitement<br />

final plus coûteux par des frais fixes moins é<strong>le</strong>vés afin de se<br />

rendre « indispensab<strong>le</strong>s » pour un certain segment du marché<br />

grâce à <strong>le</strong>ur relation directe avec <strong>le</strong> client et <strong>le</strong>ur service<br />

efficace. » Jan se pose par contre des questions en ce qui<br />

concerne la politique menée par <strong>le</strong>s pouvoirs publics. « Une<br />

simplification administrative, s.v.p. ! Pourquoi tant compliquer<br />

certaines procédures, comme c’est par exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong> cas pour<br />

<strong>le</strong>s demandes de subsides, <strong>le</strong>s chèques de formation, <strong>le</strong>s<br />

accises… ? Il faut s’enregistrer et payer <strong>le</strong> tarif p<strong>le</strong>in, pour<br />

ensuite récupérer quelque chose en s’acquittant de toute une<br />

série de démarches administratives. Pourquoi ne pas prévoir<br />

une unification des conditions d’installation des conteneurs<br />

sur la voie publique, qui diffèrent aujourd’hui d’une commune<br />

à l’autre en Flandre ? Certaines communes exigent aujourd’hui<br />

une « surtaxe » de 15 euros par jour. On ne peut pas vraiment<br />

par<strong>le</strong>r d’un encouragement à la rénovation ! »<br />

Jan estime que l’affiliation à la FEGE est un must en tant que<br />

source d’informations concernant toutes <strong>le</strong>s législations et<br />

rég<strong>le</strong>mentations possib<strong>le</strong>s. En tant que petit acteur, el<strong>le</strong> nous<br />

permet aussi de générer un réseau intéressant de contacts.<br />

La fédération œuvre pour de bonnes relations entre <strong>le</strong>s petites<br />

et grandes entreprises. Ces deux catégories tirent des <strong>le</strong>çons<br />

de ces relations, é<strong>le</strong>vant ainsi <strong>le</strong> niveau général du secteur.<br />

Jan De Vocht a parfaitement conscience de l’importance<br />

crucia<strong>le</strong> d’un bon contact journalier avec tous <strong>le</strong>s collaborateurs.<br />

« Nous pouvons nous profi<strong>le</strong>r ainsi comme une seu<strong>le</strong> équipe<br />

(étroitement soudée), où <strong>le</strong>s mouvements de personnel sont<br />

pratiquement inexistants. »<br />

FEGE focus - mars 2010 11


Congrès des Sols<br />

‘Vers une gestion dynamique et durab<strong>le</strong> des sols’<br />

Mireil<strong>le</strong> Verboven, Conseil<strong>le</strong>r FEGE<br />

C’est <strong>le</strong> 25/11/2009 que la FEGE a<br />

organisé <strong>le</strong> 2ème Congrès flamand des<br />

Sols en concertation avec <strong>le</strong>s organismes<br />

OVB*, VEB* et VCB* et en collaboration<br />

avec l’OVAM. L’événement s’est déroulé<br />

dans la sal<strong>le</strong> Technopolis à Malines.<br />

* OVB: Ondernemersvereniging Bodemsaneerders<br />

VEB: Vereniging van erkende Bodemsaneringsdeskundigen<br />

VCB: Vlaamse Confederatie Bouw<br />

Les quelques 150 participants représentaient l’ensemb<strong>le</strong> du<br />

secteur de l’assainissement des sols et de l’épuration<br />

Geert Ide (OVB) a clairement mis <strong>le</strong> doigt sur la plaie dans<br />

son discours inaugural : <strong>le</strong> sol est un bien précieux qu’il<br />

faut impérativement préserver. Les entreprises engagées<br />

journel<strong>le</strong>ment dans cette démarche ont besoin d’un marché<br />

intérieur (en p<strong>le</strong>ine croissance) pour réaliser <strong>le</strong>ur rô<strong>le</strong> de<br />

pionnier au sein de l’Europe. La capacité financière joue un<br />

rô<strong>le</strong> extrêmement important dans ce contexte.<br />

Hugo Geerts est intervenu en qualité de représentant de<br />

la Ministre de l’Environnement Joke Schauvliege. Dans son<br />

discours, il a commenté la politique de la Ministre, qui est<br />

axée sur une plus-value socia<strong>le</strong> et économique. Dans ce cadre,<br />

l’attention portera avant tout sur <strong>le</strong>s « brownfields » et <strong>le</strong>s<br />

terrains présentant tant des risques é<strong>le</strong>vés qu’une grande<br />

importance socia<strong>le</strong>, comme ceux des éco<strong>le</strong>s, des hôpitaux<br />

et des maisons de repos. La Flandre a l’ambition de toujours<br />

jouer dans 10 ans un rô<strong>le</strong> d’exemp<strong>le</strong> en matière de gestion<br />

des sols !<br />

“ La Flandre a l’ambition de toujours jouer<br />

dans 10 ans un rô<strong>le</strong> d’exemp<strong>le</strong> en matière<br />

de gestion des sols! “<br />

Hugo Geerts - Cabinet Schauvliege<br />

L’exposé de Monsieur Eddy Van Dyck (OVAM) était<br />

consacré à la directive-cadre européenne en matière de<br />

sols. Ce projet aborde 7 phénomènes qui menacent <strong>le</strong> sol :<br />

couverture, compactage, salinisation, glissements de terrain,<br />

érosion, perte de matières organiques et pollution. En ce<br />

qui concerne ce dernier sujet, <strong>le</strong>s points importants sont la<br />

définition d’un site pollué, ainsi que l’obligation de tenue d’un<br />

registre et d’établissement d’un inventaire des sites pollués.<br />

Ces obligations sont d’ores et déjà en vigueur dans <strong>le</strong> cadre<br />

de la législation flamande en matière de sols. 7 pays sur 27


disposent déjà d’une législation en matière de sols au sein<br />

de l’Union européenne. Lorsque cette directive-cadre aura<br />

été approuvée, <strong>le</strong>s « nouveaux » pays de l’Union européenne<br />

accorderont éga<strong>le</strong>ment la priorité requise à la gestion des<br />

sols. A ce jour, <strong>le</strong>s grands points de discussion subsistants<br />

“ Un expert en assainissement doit<br />

avant tout puiser dans ses propres<br />

connaissances et ne pas rédiger trop de<br />

rapports en « pilotage automatique ». “<br />

Eddy Van Dyck - OVAM<br />

concernent <strong>le</strong> « Soil Status Report » (la crainte de coûts<br />

d’analyse é<strong>le</strong>vés), la question de savoir s’il faut tenir compte de<br />

l’utilisation actuel<strong>le</strong>/future des terrains et certaines techniques<br />

d’assainissement, comme l’érosion naturel<strong>le</strong>.<br />

Wouter Gevaert (VEB) a jeté un coup d’œil au-delà des<br />

frontières. En guise de conclusion, nous pouvons dire que<br />

la Flandre ne doit surtout pas se reposer sur ses lauriers et<br />

doit poursuivre l’extension de son centre de connaissances.<br />

Dans ce contexte, el<strong>le</strong> devra être attentive aux pièges de la<br />

« protocolite » : un expert en assainissement doit avant tout<br />

puiser dans ses propres connaissances et ne pas rédiger trop<br />

de rapports en « pilotage automatique ». La norme de qualité<br />

récemment établie par l’organisme VEB offre une garantie<br />

importante dans ce contexte.<br />

Ces allocutions ont été suivies de 5 débats animés:<br />

1. Entreprises durab<strong>le</strong>s et<br />

assainissements durab<strong>le</strong>s :<br />

main dans la main ?<br />

Werner Annaert (FEGE) a précisé que <strong>le</strong> secteur de<br />

l’assainissement des sols est demandeur d’une législation<br />

sévère, mais dépend d’autre part de la viabilité des entreprises<br />

assujetties à une obligation d’assainissement. Peter Leyman<br />

(VOKA) était d’avis que la politique doit être axée avant tout<br />

sur la prévention et <strong>le</strong> futur usage des terrains. Il est important<br />

que <strong>le</strong> stock existant de « brownfields » potentiels puisse être<br />

mis en service sans faire face à un gouffre financier. Nous<br />

allégerons ainsi la pression exercée sur <strong>le</strong>s « greenfields ».<br />

L’image de marque du secteur de l’assainissement des sols doit<br />

être re<strong>le</strong>vée d’urgence grâce à une meil<strong>le</strong>ure communication.<br />

L’opinion publique est trop fréquemment confrontée à l’aspect<br />

négatif de l’assainissement des sols.<br />

2. Contrô<strong>le</strong>s ou manque de contrô<strong>le</strong>s<br />

“ Nous sommes confrontés à une trop<br />

grande dispersion des compétences et<br />

personne ne sait précisément qui contrô<strong>le</strong><br />

quoi. “<br />

Dirk Ponnet - GRC<br />

Peter De Smedt, avocat au bureau LDR et membre du<br />

Conseil supérieur flamand pour <strong>le</strong>s contrô<strong>le</strong>s environnementaux<br />

a donné d’emblée <strong>le</strong> ton en soutenant qu’il n’y a pas de<br />

contrô<strong>le</strong>s ! Dirk Ponnet, <strong>le</strong> président du groupe de travail<br />

Centres d’assainissement de la FEGE, a répondu que la<br />

rég<strong>le</strong>mentation sévère qui régit <strong>le</strong>s travaux de terrassement<br />

est une bonne chose, mais que <strong>le</strong> système présente trop<br />

de fuites en l’absence d’agents chargés des contrô<strong>le</strong>s.<br />

Nous sommes confrontés à une trop grande dispersion des<br />

compétences et personne ne sait précisément qui contrô<strong>le</strong><br />

quoi. Les Pays-Bas parviennent apparemment à appliquer une<br />

démarche bien coordonnée en matière de contrô<strong>le</strong>s.<br />

2 remarques importantes ont été formulées par <strong>le</strong> public dans<br />

la sal<strong>le</strong> :<br />

• En cas d’échec du système des contrô<strong>le</strong>s, la FEGE pourrait<br />

envisager d’obtenir une requête en cessation auprès du<br />

tribunal de commerce en cas de constatation de pratiques<br />

illéga<strong>le</strong>s.<br />

• Les contrô<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> cadre des opérations<br />

d’assainissement sont du ressort de l’OVAM, une attention<br />

particulière devant impérativement être accordée aux<br />

mises en demeure en matière d’obligation d’études du<br />

sol. Les pouvoirs publics doivent jouer un rô<strong>le</strong> d’exemp<strong>le</strong><br />

dans cette démarche. Les travaux de terrassement vont<br />

souvent de pair avec <strong>le</strong>s transports de déchets et un<br />

manque évident de contrô<strong>le</strong>s caractérise ce secteur.<br />

FEGE focus - mars 2010 13


FEGE focus - mars 2010<br />

14<br />

3. Financement des assainissements<br />

de sols<br />

“ Nous sommes confrontés à une trop<br />

grande dispersion des compétences et<br />

personne ne sait précisément qui contrô<strong>le</strong><br />

quoi. “<br />

Tim Bruyninckx - Altius<br />

Tim Bruyninckx (avocat au bureau Altius) et Johan<br />

Ceenaeme (OVAM) ont engagé un débat concernant <strong>le</strong> cofinancement<br />

et la capacité financière, pour <strong>le</strong>squels aucun<br />

arrêté d’application n’est prévu à ce jour. Quand 1/3 des<br />

budgets d’assainissement provenait des pouvoirs publics dans<br />

<strong>le</strong> passé, la crise a eu pour conséquence un alourdissement<br />

de la contribution des autorités. En lieu et place d’une image<br />

nette en noir ou blanc, <strong>le</strong> financement se colorera davantage<br />

en gris dans <strong>le</strong> cas de projets mixtes des secteurs public et<br />

privé. Tim Bruyninckx a cependant tiré la sonnette d’alarme<br />

en ce qui concerne plusieurs règ<strong>le</strong>s d’attribution d’une aide<br />

gouvernementa<strong>le</strong>. Il est par exemp<strong>le</strong> impensab<strong>le</strong> que <strong>le</strong> pollueur<br />

bénéficie d’une assistance. L’appui doit toujours intervenir au<br />

bénéfice de l’environnement et être modéré et proportionnel.<br />

Il a éga<strong>le</strong>ment mis <strong>le</strong> doigt sur un point douloureux de notre<br />

rég<strong>le</strong>mentation : <strong>le</strong> propriétaire innocent doit démontrer ce<br />

fait auprès de l’OVAM et l’OVAM est donc juge et partie. Johan<br />

Ceename a réfuté cette critique en indiquant que <strong>le</strong>s critères<br />

sont objectivés dans <strong>le</strong> cadre de ce processus décisionnel.<br />

Il a éga<strong>le</strong>ment plaidé pour la stimulation de fonds sectoriels<br />

tels que BOFAS et VLABOTEX. Secteurs, faites entendre votre<br />

voix !<br />

4. Qualité des études et assainissements<br />

des sols : pouvons-nous faire mieux ?<br />

“ La qualité et <strong>le</strong> coût vont de pair. “<br />

Erik Sweevers - SITA remediation<br />

Dirk Loontjens (Bofas) a souligné que la qualité des<br />

assainissements des sols n’est toujours pas garantie, malgré<br />

<strong>le</strong> protoco<strong>le</strong> Achil<strong>le</strong>. La principa<strong>le</strong> question de l’audit, à savoir<br />

« l’installation fonctionne-t-el<strong>le</strong> efficacement ? », est en effet<br />

manquante. Les agréments et certificats ne sont que des<br />

critères minimums à ses yeux et n’offrent aucune garantie.<br />

Erik Sweevers (OVB-FEGE) a défendu <strong>le</strong> secteur de<br />

l’assainissement des sols en indiquant que la qualité et <strong>le</strong> coût<br />

vont de pair, mais que c’est souvent là que <strong>le</strong> bât b<strong>le</strong>sse. Il<br />

y a en outre une interpénétration d’intérêts entre <strong>le</strong> maître<br />

d’ouvrage et l’expert agréé en matière d’assainissements,<br />

la priorité étant donnée de plus en plus fréquemment à une<br />

approche basée sur <strong>le</strong>s risques.<br />

Mark Van Straaten (VEB) a rejeté cette critique suggérant<br />

que <strong>le</strong>s experts agréés en matière d’assainissement « occultent<br />

» <strong>le</strong>s risques. Leur rô<strong>le</strong> principal consiste en effet à conseil<strong>le</strong>r<br />

<strong>le</strong> propriétaire assujetti à une obligation d’assainissement<br />

dans <strong>le</strong> cadre d’une démarche visant une destination durab<strong>le</strong><br />

du terrain et l’utilisation la plus efficace possib<strong>le</strong> des moyens<br />

disponib<strong>le</strong>s.<br />

5. Portance socia<strong>le</strong> : assainissements<br />

des sols, aucun problème pour <strong>le</strong>s<br />

acteurs politiques, la vie économique et<br />

<strong>le</strong>s citoyens ?<br />

“ Une limitation des risques ne manquera pas<br />

de stimu<strong>le</strong>r <strong>le</strong> secteur de la construction. “<br />

Erik Grietens - BBL<br />

Erik Grietens (Bond Beter Leefmilieu) a plaidé pour une<br />

révision du plan d’aménagement du territoire en Flandre. Il<br />

existe encore trop de « greenfields » et <strong>le</strong> secteur économique<br />

serait donc insuffisamment stimulé à faire un usage optimal<br />

des terrains industriels existants. Les pouvoirs publics<br />

devraient mener une politique de pénurie dans ce domaine.<br />

Mark Dil<strong>le</strong>n (VCB) a soutenu que la solution devrait naître<br />

avant tout de projets de collaboration entre <strong>le</strong>s secteurs privé<br />

et public. Une plus grande transparence est en outre requise<br />

pour mieux assortir la demande et l’offre. Il est important<br />

d’évaluer correctement <strong>le</strong> coût d’assainissement dans <strong>le</strong> cadre<br />

d’une transaction immobilière. Saninvest peut apporter son<br />

aide dans ce domaine. Une limitation des risques ne manquera<br />

pas de stimu<strong>le</strong>r <strong>le</strong> secteur de la construction. Werner Annaert<br />

a posé la question de savoir si <strong>le</strong>s budgets pour <strong>le</strong>s travaux<br />

routiers et <strong>le</strong>s égouts pourraient éventuel<strong>le</strong>ment être déplacés<br />

vers <strong>le</strong>s assainissements. Mark Dil<strong>le</strong>n a réagi en précisant<br />

qu’il ne s’agit pas d’une question « OU-OU » mais bien d’une<br />

approche « ET-ET ». Vingt pour cent des emplois dans <strong>le</strong><br />

secteur de la construction sont « verts ». La confédération a<br />

tout intérêt à générer une accélération de la procédure, par<br />

exemp<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> cadre de projets de rénovation municipaux.<br />

Les débats ont été animés par Griet De Craen, journaliste<br />

de la VRT. La soirée s’est clôturée par un buffet ambulatoire.


La Ministre Schauvliege visite<br />

<strong>le</strong> secteur des déchets et de<br />

l’assainissement des sols<br />

Werner Annaert, Directeur général FEGE<br />

En sa qualité de Ministre flamande, Joke<br />

Schauvliege a entre autres la charge du<br />

dossier environnemental. El<strong>le</strong> est donc<br />

une interlocutrice importante pour <strong>le</strong>s<br />

entreprises de traitement des déchets<br />

et <strong>le</strong>s centres d’assainissement des sols.<br />

C’est pour l’informer <strong>le</strong> mieux possib<strong>le</strong><br />

des possibilités qu’offre ce secteur que la<br />

FEGE a organisé une après-midi thématique<br />

pour la Ministre. El<strong>le</strong> en a profité pour<br />

visiter <strong>le</strong> centre d’assainissement des sols<br />

d’ACLAGRO et la nouvel<strong>le</strong> installation de tri<br />

des conteneurs de déchets résiduels mixtes<br />

de SHANKS, toutes deux installées à Gand.<br />

Nous avons proposé à la Ministre un bel aperçu récapitulatif<br />

des débats actuel<strong>le</strong>ment en cours dans <strong>le</strong> secteur et grâce<br />

à l’esprit d’ouverture des entreprises visitées, la Ministre a<br />

pu se rendre compte dans la réalité des solutions que <strong>le</strong>s<br />

entreprises proposent jour après jour pour <strong>le</strong>s terres polluées<br />

et <strong>le</strong>s déchets. Il est clair qu’el<strong>le</strong> a été convaincue par ce<br />

qu’el<strong>le</strong> a vu et el<strong>le</strong> s’est engagée à œuvrer pour des contrô<strong>le</strong>s<br />

plus efficaces et un meil<strong>le</strong>ur climat d’investissement.<br />

La FEGE a attiré l’attention de la Ministre sur <strong>le</strong> fait que <strong>le</strong><br />

secteur de l’assainissement des sols a plus que jamais<br />

besoin d’investissements publics, ceci dans l’intérêt du<br />

développement réservé à des terrains pollués dans de<br />

nouveaux zonings industriels ou zones résidentiel<strong>le</strong>s. En ce qui<br />

concerne <strong>le</strong> secteur des déchets, la fédération a plaidé pour<br />

une adaptation des visions en Flandre : <strong>le</strong> secteur des déchets<br />

s’organise de plus en plus à un niveau européen, <strong>le</strong>s déchets<br />

franchissent plus faci<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s frontières et nos entreprises<br />

doivent dès lors pouvoir entrer en concurrence avec <strong>le</strong>s<br />

installations de traitement étrangères. Les investissements<br />

dans l’incinération des déchets restent donc indispensab<strong>le</strong>s.<br />

Le tout ne peut évidemment pas compromettre <strong>le</strong> recyclage<br />

et c’est la raison pour laquel<strong>le</strong> la FEGE a demandé l’appui de<br />

la Ministre pour une meil<strong>le</strong>ure politique de commercialisation<br />

des matériaux recyclés. Plus l’usage de ces matériaux sera<br />

soutenu, plus il sera intéressant pour <strong>le</strong> secteur de trier<br />

effectivement ces matériaux.<br />

Sven Mol<strong>le</strong>t,<br />

Shanks<br />

Jean-Marie De Buck,<br />

Aclagro<br />

FEGE focus - mars 2010 15


Soirées d’information consacrées<br />

aux incendies dans <strong>le</strong>s entreprises<br />

Mireil<strong>le</strong> Verboven, Conseil<strong>le</strong>r FEGE<br />

et Professeur Alfons Buekens<br />

La FEGE a profité de la période du Nouvel<br />

An pour organiser 2 soirées d’information<br />

consacrées aux incendies dans <strong>le</strong>s entreprises.<br />

Nos membres néerlandophones étaient invités<br />

<strong>le</strong> 7 décembre 2009 dans <strong>le</strong> Trademart sur <strong>le</strong><br />

plateau du Heysel, tandis que la soirée pour<br />

<strong>le</strong>s membres francophones s’est déroulée <strong>le</strong><br />

21 janvier 2010 dans la sal<strong>le</strong> de formation de<br />

l’ANPI à Louvain-la-Neuve.<br />

Soirée d’information « INCENDIES », or-<br />

ganisée en collaboration avec Interafval :<br />

quelques discours enflammés<br />

Johan BONNIER (Directeur IMOG – Pompier volontaire des<br />

services d’incendie de Wervik) a ouvert <strong>le</strong> bal en proposant<br />

un sommaire des causes d’incendie, de même que quelques<br />

mesures techniques et organisationnel<strong>le</strong>s ciblées.<br />

A quel moment l’attention des gestionnaires se porte-t-el<strong>le</strong> sur<br />

l’aspect de l’incendie ? C’est entre autres <strong>le</strong> cas à l’occasion<br />

d’une demande de permis (avis des services d’incendie),<br />

après une plainte d’un voisin, après une visite de l’inspection<br />

du travail, de l’inspection environnementa<strong>le</strong>, d’un fonctionnaire<br />

environnemental ou d’un conseil<strong>le</strong>r de la compagnie<br />

d’assurances et - last but not <strong>le</strong>ast – après un sinistre ! Le<br />

message est donc clair: n’attendez pas qu’il soit trop tard !<br />

Ont été abordés dans <strong>le</strong> cadre du sommaire de quelques<br />

causes possib<strong>le</strong>s: <strong>le</strong> vandalisme, l’incendie volontaire,<br />

l’autocombustion, la surchauffe suite à la présence de<br />

poussière sur <strong>le</strong>s moteurs, <strong>le</strong> tuyau d’échappement d’un<br />

véhicu<strong>le</strong>, une cigarette mal éteinte, des travaux de toiture, <strong>le</strong><br />

court-circuit, des travaux exécutés par des tierces parties...<br />

En ce qui concerne <strong>le</strong>s mesures de prévention, <strong>le</strong> conférencier<br />

a cité l’ordre et la propreté, <strong>le</strong>s inspections régulières, <strong>le</strong>s<br />

“ Les exercices organisés dans des<br />

circonstances réalistes et <strong>le</strong>s inspections<br />

périodiques constituent un must. “<br />

Johan Bonnier - IMOG<br />

contrô<strong>le</strong>s à l’aide de caméras infrarouges, <strong>le</strong>s inspections<br />

des installations é<strong>le</strong>ctriques… et <strong>le</strong>s exercices des propres<br />

services d’incendie de l’entreprise. En guise d’exemp<strong>le</strong><br />

pratique, il a commenté son expérience de l’extinction d’un<br />

incendie couvant dans une décharge (par étouffement) et la<br />

mise en œuvre d’une extinction par de la mousse. Sur base<br />

de sa doub<strong>le</strong> expérience, il a conclu par un bon conseil : « Les<br />

exercices organisés dans des circonstances réalistes et <strong>le</strong>s<br />

inspections périodiques constituent un must ».<br />

Joris MAREELS (Van Gansewinkel – Responsab<strong>le</strong> QESH)<br />

s’est limité à un exposé bref mais percutant, agrémenté<br />

de photos impressionnantes en guise d’illustration de<br />

petits et grands sinistres. Selon lui, l’incendie est souvent


la conséquence de livraisons non conformes de déchets<br />

ou d’un traitement inapproprié, comme la compression de<br />

bidons ayant contenu des substances inflammab<strong>le</strong>s. Voici<br />

<strong>le</strong>s mesures qu’il a proposées : limiter <strong>le</strong>s quantités de<br />

déchets (<strong>le</strong> week-end, <strong>le</strong>s jours fériés), constituer des équipes<br />

d’intervention, organiser des formations et des entraînements<br />

réguliers avec <strong>le</strong>s services d’incendie locaux, appliquer <strong>le</strong><br />

principe FIFO (First In First Out) et interdire la manipulation de<br />

déchets au moyen de chargeurs sur pneus une demi-heure<br />

avant la fin de la journée de travail. La plupart des incendies<br />

catastrophiques ne commencent en effet qu’après la fin de la<br />

journée de travail. La détection d’incendie avec transmission<br />

directe aux services d’incendie représente donc souvent un<br />

investissement particulièrement uti<strong>le</strong> !<br />

Le point de vue des pompiers a été présenté par Guy VAN<br />

“ La plupart des incendies catastrophiques<br />

ne commencent en effet qu’après la fin de<br />

la journée de travail. “<br />

Joris Mareels - Van Gansewinkel<br />

DE GAER (directeur des services d’incendie de Flandre).<br />

De très nombreux aspects divers ont été abordés dans<br />

<strong>le</strong> cadre de son exposé : la perception de la sécurité antiincendie<br />

(comme étant très coûteuse), l’organisation nationa<strong>le</strong><br />

et provincia<strong>le</strong> des services d’incendie (aujourd’hui et à l’avenir),<br />

<strong>le</strong>s (nombreuses) tâches et compétences et <strong>le</strong>s moyens<br />

(limités) des services d’incendie, la prévention d’incendie,<br />

l’analyse des risques, <strong>le</strong>s interventions (avec <strong>le</strong>s aspects de<br />

l’accessibilité, de l’évacuation et des moyens d’extinction).<br />

Il a présenté <strong>le</strong>s 6 conditions essentiel<strong>le</strong>s que la directive<br />

89/106/CEE du 21/12/1988 impose à un bâtiment, ainsi<br />

que <strong>le</strong>ur interprétation. Son avis concret est <strong>le</strong> suivant : «<br />

Concertez-vous de temps à autre avec <strong>le</strong>s services d’incendie<br />

afin d’apprendre à mieux se comprendre et d’éviter que <strong>le</strong>s<br />

services d’incendie se retrouvent devant la mauvaise porte<br />

fermée en cas d’intervention ».<br />

“ Concertez-vous de temps à autre avec<br />

<strong>le</strong>s services d’incendie afin d’apprendre<br />

à mieux se comprendre et d’éviter que<br />

<strong>le</strong>s services d’incendie se retrouvent<br />

devant la mauvaise porte fermée en cas<br />

d’intervention. “<br />

Guy Van De Gaer - Brandweer Vlaanderen<br />

Le thème suivant a été « La communication en cas d’incendie ».<br />

Jos ARTOIS (porte-paro<strong>le</strong> d’Indaver) a commenté, au moyen<br />

d’une série de coupures de journaux, l’extrême importance<br />

d’une préparation adéquate avant de s’adresser à la presse.<br />

Une bonne communication est vita<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> cadre d’une bonne<br />

perception du secteur des déchets. Les incidents et incendies<br />

surviennent généra<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> soir, la nuit ou pendant <strong>le</strong> weekend.<br />

La presse est toujours rapidement sur place. Vous<br />

avez alors besoin d’un plan d’urgence clair et préalab<strong>le</strong>ment<br />

établi : signaux d’alarme, actions en réponse aux signaux<br />

d’alarme, centres de crise, lieux de rassemb<strong>le</strong>ment, équipes<br />

d’intervention, numéros de téléphone uti<strong>le</strong>s,… Les conditions<br />

sont défavorab<strong>le</strong>s en cours d’incendie et il est donc préférab<strong>le</strong><br />

de déterminer à l’avance qui s’adressera à la presse. L’accent<br />

doit alors être mis sur l’empathie à l’égard des victimes<br />

éventuel<strong>le</strong>s. Les dégâts matériels ne viennent qu’en deuxième<br />

lieu ! De plus amp<strong>le</strong>s informations concernant par exemp<strong>le</strong><br />

<strong>le</strong>s actions entreprises en vue d’éviter <strong>le</strong>s incidents peuvent<br />

être fournies après l’incendie. Ne manquez jamais d’informer<br />

toutes <strong>le</strong>s parties intéressées !<br />

Qui va payer ? Les réponses possib<strong>le</strong>s à cette question<br />

crucia<strong>le</strong> ont été commentées par Hilde JANSSENS et<br />

Erik VERSTRAETEN (Vanbreda Risk & Benefits).<br />

Première question : « Quels éléments assure-t-on et avec<br />

quel<strong>le</strong>s modalités ? ». Dans ce contexte, on peut penser aux<br />

dégâts matériels, mais aussi aux dommages d’exploitation.<br />

L’assurance contre <strong>le</strong>s dégâts matériels est un classique,<br />

mais <strong>le</strong>s actifs assurés sont souvent insuffisants. Attention,<br />

car la règ<strong>le</strong> de proportionnalité est d’application en cas de<br />

sous-assurance. Et qu’en est-il de la base d’indemnisation :<br />

est-on assuré à la va<strong>le</strong>ur du neuf ou à la va<strong>le</strong>ur réel<strong>le</strong> (après<br />

amortissement) ? Vous pouvez aussi conclure une assurance<br />

couvrant <strong>le</strong>s dommages d’exploitation. Le bénéfice et <strong>le</strong>s<br />

frais fixes sont alors couverts après un désastre afin de<br />

“ Les conditions sont défavorab<strong>le</strong>s en<br />

cours d’incendie et il est donc préférab<strong>le</strong><br />

de déterminer à l’avance qui s’adressera à<br />

la presse. “<br />

Vanbreda - Risk & Benefits<br />

maintenir <strong>le</strong> résultat d’exploitation à niveau. La situation<br />

peut parfois déboucher sur des litiges : <strong>le</strong>s déchets peuvent<br />

être considérés comme étant des marchandises et une<br />

détermination de la va<strong>le</strong>ur peut être requise en cas de dégâts.<br />

Les frais liés à l’extinction donnent parfois aussi lieu à des<br />

conflits. La notion d’incendie peut fina<strong>le</strong>ment aussi donner<br />

lieu à des interprétations différentes. Un incendie implique en<br />

effet des flammes ! Attention donc, car l’autocombustion et un<br />

incendie couvant ne cadrent pas dans « l’assurance incendie».<br />

Conseil : prenez une photo des flammes !<br />

Le dernier conférencier a été Jan DELAYE (A & E Security).<br />

Celui-ci a proposé un sommaire des innombrab<strong>le</strong>s domaines<br />

d’application des caméras infrarouges. Les caméras de<br />

surveillance sont par exemp<strong>le</strong> d’une très grande utilité<br />

dans <strong>le</strong> cadre de la prévention d’incendie et de la détection<br />

précoce, ces caméras pouvant être programmées pour faire<br />

la distinction entre une source de cha<strong>le</strong>ur « norma<strong>le</strong> » (comme<br />

un véhicu<strong>le</strong>) d’une source potentiel<strong>le</strong>ment catastrophique<br />

(l’échauffement par fermentation dans un bunker). De tels<br />

dispositifs sont déjà appliqués dans la pratique à l’étranger.<br />

FEGE focus - mars 2010 17


FEGE focus - mars 2010<br />

18<br />

Soirée d’information « INCENDIES »,<br />

organisée en collaboration avec Copidec:<br />

la FEGE tout feu, tout flamme<br />

Le premier conférencier, Monsieur Michel DELRUELLE<br />

(ANPI), nous a entraînés dans un voyage dans <strong>le</strong> passé:<br />

l’incendie de l’Innovation en 1967 a en effet été l’élément<br />

déc<strong>le</strong>ncheur de la prévention d’incendie organisée en<br />

Belgique. Les erreurs <strong>le</strong>s plus fréquentes dans <strong>le</strong> domaine<br />

“ Une alimentation non connectée ou une<br />

vanne fermée constitue souvent la cause de<br />

la défaillance de l’installation d’extinction. “<br />

Michiel Delruel<strong>le</strong> - ANPI<br />

du compartimentage ont ensuite été illustrées à l’aide de<br />

nombreuses photos. Les coupab<strong>le</strong>s sont légion dans ce<br />

contexte : ouvertures dans <strong>le</strong>s murs, divers passages de<br />

canalisations et câblages, faux plafonds, … Le respect des<br />

distances de sécurité est un autre point important, ainsi que<br />

l’adaptation des directives de sécurité en cas de changement<br />

des conditions d’exploitation. Une centra<strong>le</strong> d’incendie conforme<br />

et certifiée peut ainsi ne plus s’avérer conforme du jour au<br />

<strong>le</strong>ndemain. Il a conclu en soulignant qu’une alimentation non<br />

connectée ou une vanne fermée constitue souvent la cause de<br />

la défaillance de l’installation d’extinction.<br />

Fredericq PEIGNEUX (Comet-Sambre) a rendu compte<br />

du désastre du 3 août 2008, quand la foudre est tombée<br />

sur un stock de l’entreprise de recyclage de métaux ferreux<br />

à Châte<strong>le</strong>t. Il n’y a heureusement eu aucun b<strong>le</strong>ssé, mais <strong>le</strong>s<br />

“ La vigilance des entreprises par rapport à<br />

la communication est souvent insuffisante,<br />

voire inexistante. “<br />

Fredericq Peigneux - Comet-Sambre<br />

conséquences ont été importantes: un énorme panache de<br />

fumée, l’annulation de la braderie loca<strong>le</strong>, une interdiction<br />

de pêche dans la Sambre sur de nombreux kilomètres, des<br />

moyens d’extinction très importants… Les photos de ce<br />

sinistre se sont avérées particulièrement éloquentes. Sur base<br />

de cette expérience pratique, notre conférencier a conclu par<br />

une série de conseils concernant la gestion avant, pendant et<br />

après l’incendie. Il a surtout souligné, avec beaucoup d’humour,<br />

la manière dont la presse ou <strong>le</strong>s autorités administratives ont<br />

couvert ou géré <strong>le</strong> sinistre et parfois fortement exagéré sur<br />

<strong>le</strong>s conséquences et la gestion du sinistre. Il a notamment<br />

souligné l’importance d’occuper <strong>le</strong> terrain et de rectifier<br />

régulièrement <strong>le</strong>s informations transmises.<br />

Anne-Catherine LAHAYE (Copidec) a parfaitement opéré<br />

la soudure avec <strong>le</strong> conférencier précédent. Son thème était<br />

en effet « Comment communiquer en temps de crise ? ». La<br />

communication est très professionnalisée de nos jours et el<strong>le</strong><br />

est reconnue pour son efficacité. Pourtant, el<strong>le</strong> n’a jamais été<br />

aussi menacée. La vigilance des entreprises par rapport à<br />

la communication est souvent insuffisante, voire inexistante.<br />

Voici quelques conseils importants : soyez sur place, faites une<br />

bonne première impression (malgré <strong>le</strong>s circonstances souvent<br />

très diffici<strong>le</strong>s), faites preuve d’empathie et limitez-vous à un<br />

récit concis des faits. Répétez régulièrement <strong>le</strong>s informations<br />

plutôt que de dire qu’il n’y a aucune nouveauté. Profi<strong>le</strong>z-vous<br />

comme l’interlocuteur officiel. Comme partout ail<strong>le</strong>urs, cette<br />

démarche exige une bonne préparation. N’attendez pas que<br />

votre entreprise soit en feu pour vous exercer !<br />

Quel<strong>le</strong> formu<strong>le</strong> choisir pour assurer <strong>le</strong>s incendies impliquant<br />

des déchets ? Dans ce cadre, Hilde JANSSENS (Vanbreda<br />

Risk & Benefits) a proposé un exposé similaire à celui de la<br />

soirée d’information pour <strong>le</strong>s membres néerlandophones.<br />

Marc UBAGHS (A First) a pris la paro<strong>le</strong> en dernier. Après<br />

une introduction concernant la naissance d’A First en 2006<br />

- organisme issu du centre de formation de l’ANPI -, nous<br />

avons pu assister à une démonstration de l’éco<strong>le</strong> du feu.<br />

Nos spectateurs ont eu chaud en voyant une friteuse en feu,<br />

un incendie couvant dans une pi<strong>le</strong> de carton ou encore un<br />

retour de flamme produit par un gaz inflammab<strong>le</strong>. Le tout a<br />

heureusement été éteint grâce à la technique adéquate et aux<br />

moyens d’extinction appropriés, avec chaque fois une bel<strong>le</strong><br />

explication. Une séance de rafraîchissement de la formation<br />

de base en matière de petits moyens d’extinction a ainsi été<br />

présentée aux participants.<br />

Les deux soirées d’informations ont été clôturées par une<br />

réception autour du verre de l’amitié et de savoureux en-cas.<br />

Vous trouverez <strong>le</strong>s présentations des conférenciers sur <strong>le</strong> site<br />

web de la FEGE www.febem-fege.be et celui de la COPIDEC<br />

www.copidec.be.


Recoval<br />

valorise <strong>le</strong>s laitiers d’aciérie<br />

Cédric S<strong>le</strong>gers, FEGE<br />

La société RECOVAL a été créée en 2005<br />

pour valoriser <strong>le</strong>s scories de l’aciérie de<br />

CARINOX (groupe Arcelor-Mittal) à Châte<strong>le</strong>t.<br />

L’obtention de ce marché a pu être obtenue<br />

grâce à l’expérience de sa société sœur<br />

RECMIX, active dans <strong>le</strong> Limbourg.<br />

CARINOX est une aciérie é<strong>le</strong>ctrique, el<strong>le</strong> constitue l’étape préalab<strong>le</strong><br />

au laminoir afin de produire des tô<strong>le</strong>s destinées notamment<br />

à l’industrie mécanique, l’agroalimentaire, la chimie ou la<br />

médecine. Contrairement à l’acier carbone, l’acier inoxydab<strong>le</strong><br />

a la particularité de ne pas rouil<strong>le</strong>r. Par contre, <strong>le</strong>s résidus de<br />

la production nécessitent un traitement approprié, notamment<br />

en raison de la présence de métaux lourds. On peut estimer<br />

que près de 30% de scories sont produites par tonne d’acier.<br />

De l’acier est toutefois toujours présent dans ces résidus (+/-<br />

8%), ce qui nécessite une démétallisation, avant une valorisation.<br />

RECOVAL est donc actif à la fois sur <strong>le</strong> site de CARINOX mais<br />

éga<strong>le</strong>ment depuis peu sur 21 hectares de la nouvel<strong>le</strong> zone<br />

environnementa<strong>le</strong> de Farciennes. Outre ces terrains, la soci-<br />

MEMBRE SOUS LES FEUX DES PROJECTEURS<br />

été y occupe un hall de 5000 m² et un ensemb<strong>le</strong> de bureaux.<br />

L’objectif est de désenclaver ainsi l’espace de CARINOX, en<br />

transportant par bateau <strong>le</strong>s scories et de pouvoir ainsi <strong>le</strong>s<br />

traiter (notamment par du criblage) afin de <strong>le</strong>s valoriser en<br />

technique routière, sous forme de granulats pour l’asphalte ou<br />

pour <strong>le</strong> béton. Cette matière est très recherchée, notamment<br />

en raison de ses caractéristiques physiques et mécaniques.<br />

La crise économique frappe naturel<strong>le</strong>ment durement <strong>le</strong>s industries<br />

actives dans l’acier. RECOVAL a donc investi durab<strong>le</strong>ment<br />

dans la recherche et développement. C’est ainsi qu’el<strong>le</strong><br />

s’est inscrite, dans <strong>le</strong> cadre du pô<strong>le</strong> MECATECH, à l’appel à<br />

projet lancé dans <strong>le</strong> cadre du plan Marshal I. L’objectif est<br />

de développer, à partir de scories diffici<strong>le</strong>ment valorisab<strong>le</strong>s,<br />

de nouveaux types de matériaux à usage du BTP (Bâtiments<br />

et Travaux publics) par un procédé original de carbonatation.<br />

Pour ce projet, près de 9 millions d’euros de R&D et de mise<br />

au point d’une installation pilote ont été dégagés. Près de<br />

60% de subsides pourront être obtenus.<br />

Pour une société de 15 personnes comme RECOVAL, où chaque<br />

heure est réinvestie dans l’activité même de la société,<br />

la FEGE est une source précieuse en termes d’informations,<br />

notamment pour <strong>le</strong> suivi avec des enjeux, comme <strong>le</strong>s critères<br />

de END-OF-WASTE ou <strong>le</strong>s CO-PRODUITS.<br />

FEGE focus - mars 2010 19


FEGE focus - mars 2010<br />

20<br />

GZ-Zone 8, Oosterring 23, B-3600 Genk<br />

Te<strong>le</strong>foon 089 - 623830 / Fax089 - 623829<br />

E-mail: info@terbergmatec.be<br />

www.terbergmachines.nl


Analyse des marchés de la col<strong>le</strong>cte et<br />

du traitement des déchets ménagers<br />

en Région flamande<br />

Werner Annaert, FEGE et Wim Van Breusegem, EMS-consulting<br />

1. Col<strong>le</strong>ctes<br />

1.1. Part du marché du secteur privé en<br />

comparaison au secteur public<br />

Au cours de la période 2000-2008, la part du marché du<br />

secteur privé est passée de 42,9 % en 2000 à 45,7 % en<br />

2008. L’augmentation annuel<strong>le</strong> moyenne pour la période<br />

2000-2008 est de 0,8 %, mais el<strong>le</strong> est variab<strong>le</strong>. Nous avons<br />

par exemp<strong>le</strong> assisté à un recul de la part du marché en 2006<br />

et 2007. La Figure 1 propose un récapitulatif en la matière.<br />

Le secteur public a gagné du terrain entre 2000 et 2008<br />

pour <strong>le</strong>s déchets de construction, <strong>le</strong>s déchets ménagers et<br />

<strong>le</strong> verre. Le secteur privé a pour sa part gagné du terrain<br />

dans <strong>le</strong>s classes des résidus de tri, du papier & carton, des<br />

petits déchets dangereux, des déchets encombrants et des<br />

déchets de légumes, fruits & jardin (GFT). Les évolutions pour<br />

2008 en comparaison à 2007 sont en ligne avec la tendance<br />

2000-2008, à l’exception des déchets de construction et de<br />

démolition, où <strong>le</strong> secteur public a dû céder 2 points.<br />

Il est en outre important de constater que <strong>le</strong> secteur public<br />

a consolidé sa position en matière de col<strong>le</strong>ctes des déchets<br />

4,00 %<br />

3,00 %<br />

2,00 %<br />

1,00 %<br />

0,00 %<br />

- 1,00 %<br />

- 2,00 %<br />

- 3,00 %<br />

- 4,00 %<br />

Figure 1 : Croissance annuel<strong>le</strong> de la part du marché en pourcentage<br />

2005 (*)<br />

2006 2007 2008<br />

Privé Public<br />

ménagers et l’a même légèrement renforcée de 58,6 % à 60,9<br />

% sur la période 2000-2008. Le secteur privé a encore perdu<br />

une petite part du marché en 2008, à savoir 0,6 point de<br />

base.<br />

FEGE focus - mars 2010 21


FEGE focus - mars 2010<br />

22<br />

tonnes de déchets traités<br />

Tab<strong>le</strong>au 1: Part relative du marché au sein du secteur privé<br />

secteur privé<br />

1.2 Part du marché des différentes entreprises du<br />

secteur privé<br />

Le Top 5 est resté stab<strong>le</strong> durant la période 2000-2008, sauf<br />

pour l’entreprise Dekeyser qui est passée en 2005 de la<br />

cinquième á la troisième place.<br />

La part du marché du Top 5 a chuté de 62 % à 58,2 % depuis<br />

2000. La concentration du marché semb<strong>le</strong> donc être moindre,<br />

mais il convient de tenir compte du fait que nous avons<br />

procédé à une consolidation rétroactive pour <strong>le</strong>s chiffres de<br />

2000 et 2005 sur base de la consolidation des entreprises<br />

en août 2008.<br />

SITA et Van Gansewinkel gardent une large avance en tant que<br />

numéros 1 et 2 et représentent ensemb<strong>le</strong> 41,2 % du marché.<br />

SITA, <strong>le</strong> numéro 1, col<strong>le</strong>cte quelque 50% de plus que <strong>le</strong> numéro<br />

2, Van Gansewinkel, et 3,8 fois <strong>le</strong>s quantités du troisième.<br />

2. Traitement<br />

2.1. Part du marché du secteur privé en<br />

comparaison au secteur public<br />

Comme <strong>le</strong> démontre <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au 2, la part du marché du secteur<br />

privé a augmenté de 4,95 % en 2008 en comparaison à 2000,<br />

mais <strong>le</strong>s parts sont pratiquement stab<strong>le</strong>s depuis 2005.<br />

Année<br />

2000 2005 2006 2007 2008<br />

SITA 28,51% 24,16% 24,06% 24,67% 24,92%<br />

VAN GANSEWINKEL 14,49% 16,56% 17,66% 17,28% 16,29%<br />

DEKEYSER 7,71% 5,94% 6,72% 6,80% 6,48%<br />

VEOLIA ES 5,89% 6,87% 5,44% 5,18% 5,29%<br />

SHANKS 7,71% 6,28% 4,05% 3,97% 5,19%<br />

2.000.000<br />

1.800.000<br />

1.600.000<br />

1.400.000<br />

1.200.000<br />

1.000.000<br />

800.000<br />

600.000<br />

400.000<br />

200.000<br />

0<br />

Privé<br />

Le tab<strong>le</strong>au 3 représente <strong>le</strong>s quantités absolues respectivement<br />

traitées par année et par opérateur.<br />

Les principa<strong>le</strong>s constatations sont que la part du secteur privé<br />

a considérab<strong>le</strong>ment augmenté dans la période 2000-2005,<br />

tant pour <strong>le</strong>s déchets encombrants que pour <strong>le</strong>s déchets<br />

ménagers, ceci au détriment du secteur public, mais que<br />

cette tendance ascendante s’est interrompue depuis 2006<br />

pour <strong>le</strong>s déchets ménagers, alors qu’el<strong>le</strong> s’est maintenue pour<br />

<strong>le</strong>s déchets encombrants. Nous constatons aussi la part du<br />

Tab<strong>le</strong>au 2: Part du marché par classe de traitement<br />

Année Privé Public Total<br />

2000 56,26% 43,74% 100,00%<br />

2005 58,82% 41,18% 100,00%<br />

2006 56,04% 43,96% 100,00%<br />

2007 58,80% 41,20% 100,00%<br />

2008 59,04% 40,96% 100,00%<br />

Tab<strong>le</strong>au 3: Quantité de déchets traités par an et par classe de traitement<br />

2000<br />

1.664.403<br />

2005<br />

1.749.391<br />

2006<br />

1.709.450<br />

2007<br />

1.874.037<br />

2008<br />

1.866.393<br />

Public Privé<br />

1.294.221<br />

1.224.613<br />

1.340.717<br />

1.312.973<br />

1.294.662<br />

Public


marché en forte croissance du secteur privé dans <strong>le</strong> segment<br />

des résidus de tri.<br />

La part du secteur public est pratiquement négligeab<strong>le</strong> pour<br />

<strong>le</strong>s flux de déchets suivants : déchets de construction, <strong>le</strong><br />

verre, <strong>le</strong>s petits déchets dangereux, <strong>le</strong>s matières plastiques,<br />

<strong>le</strong> papier & carton, <strong>le</strong>s emballages. Il n’y a que dans <strong>le</strong> segment<br />

des déchets encombrants que <strong>le</strong>s deux secteurs détiennent<br />

une part équiva<strong>le</strong>nte.<br />

1.3 Part du marché des entreprises du secteur<br />

privé<br />

Le Top 5 pour 2007 et 2008 est identique, à l’exception de<br />

l’entreprise Eurocompost qui est passée de la cinquième à<br />

la quatrième place en 2008. Dans ce contexte, il convient<br />

cependant de noter que la société Eurocompost ne traite<br />

que des déchets verts. La part du Top 5 était de 30 % en<br />

2000. Cette part s’est é<strong>le</strong>vée à environ 42 % en 2005 et s’est<br />

pratiquement stabilisée à ce niveau depuis lors.<br />

Tab<strong>le</strong>au 4<br />

Entreprise de<br />

traitement<br />

2000 2005 2006 2007 2008<br />

INDAVER 6,63% 12,59% 14,49% 13,92% 14,06%<br />

SITA 8,18% 12,30% 12,66% 11,31% 11,27%<br />

VLAR 9,46% 9,42% 8,62% 8,67% 8,77%<br />

VAN GANSEWINKEL 3,61% 4,23% 4,51% 3,53% 4,23%<br />

EUROCOMPOST<br />

GROENRECYCLING<br />

0,71% 4,11% 3,97% 4,40% 3,35%<br />

FEGE focus - mars 2010 23


FEGE focus - mars 2010<br />

24<br />

SGS IS THE WORLD’S LEADING INSPECTION, VERIFICATION,<br />

TESTING AND CERTIFICATION COMPANY<br />

be.environment@sgs.com<br />

www.sgs.com<br />

• LABORATOIRES<br />

• MESURES D'AIR<br />

• REACH & SDS<br />

• CONSEILS ENVIRONNEMENTAUX<br />

• ÉTUDES DE SÉCURITÉ<br />

• ESSAIS GÉOTECHNIQUES<br />

• ACOUSTIQUE & VIBRATIONS<br />

WHEN YOU NEED TO BE SURE<br />

adv SGS-febem_3.indd 1 30/04/09 12:24


Déchets assimilés :<br />

un des grands enjeux du nouveau<br />

Plan Wallon des Déchets<br />

Cédric S<strong>le</strong>gers, Directeur adjoint FEGE<br />

La gestion des déchets a toujours été<br />

présentée sous un doub<strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au : d’un coté<br />

<strong>le</strong>s déchets ménagers et de l’autre <strong>le</strong>s déchets<br />

industriels. Rare sont <strong>le</strong>s interlocuteurs avertis<br />

qui se rendent compte que cette frontière n’est<br />

pas clairement établie et qu’entre <strong>le</strong>s deux se<br />

situe en effet toute une série de producteurs<br />

qui, suivant <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>ments communaux, <strong>le</strong>s<br />

pratiques, <strong>le</strong>s facilités ou <strong>le</strong>s opportunités,<br />

adhèrent soit au service proposé aux ménages,<br />

soit à celui développé dans <strong>le</strong> cadre d’un<br />

contrat commercial par <strong>le</strong> secteur privé des<br />

déchets.<br />

Ce secteur, dit de la « zone grise », est composé d’activités<br />

économiques, comme <strong>le</strong>s hôtels, <strong>le</strong>s cafés, <strong>le</strong>s restaurants, <strong>le</strong>s<br />

campings, <strong>le</strong>s parcs de loisirs, <strong>le</strong>s commerces, <strong>le</strong>s garages,<br />

<strong>le</strong>s PME, <strong>le</strong>s maisons de repos et de soins, <strong>le</strong>s maisons<br />

médica<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s indépendants, <strong>le</strong>s professions libéra<strong>le</strong>s mais<br />

éga<strong>le</strong>ment des activités comme <strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s hôpitaux, <strong>le</strong>s<br />

maisons d’arrêt ou <strong>le</strong>s milieux d’accueil de la petite enfance.<br />

La FEGE estime que <strong>le</strong> gisement doit se situer aux a<strong>le</strong>ntours<br />

de 500.000 tonnes, dont une partie se retrouve dans <strong>le</strong><br />

1,7 millions de tonnes de déchets ménagers wallons et une<br />

autre dans <strong>le</strong>s 6,4 millions de tonnes de déchets industriels.<br />

D’après certaines données, on peut estimer que <strong>le</strong>s déchets<br />

ménagers sont composés à près de 20 ou 30% de déchets<br />

d’activités économiques.<br />

Les obligations liés à ces déchets, généra<strong>le</strong>ment des classes<br />

moyennes, ne sont pas clairement établies.<br />

Mais quel est fina<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> problème?<br />

Pour ces producteurs, aucune logique généra<strong>le</strong> n’est appliquée<br />

pour la couverture des frais liés à la gestion de <strong>le</strong>urs déchets.<br />

En premier lieu, l’Union des Classes moyennes et la FEGE ont<br />

ainsi dénoncé dernièrement auprès de la Région wallonne<br />

que certaines activités économiques sont taxées, comme <strong>le</strong>s<br />

ménages, pour la gestion de <strong>le</strong>urs déchets par <strong>le</strong>s Communes<br />

mais ne peuvent pas toujours se faire rembourser ou même<br />

annu<strong>le</strong>r <strong>le</strong>ur taxe si el<strong>le</strong>s ont choisi un service commercial, en<br />

dehors donc de la col<strong>le</strong>cte organisée par <strong>le</strong>s ménages. Mieux,<br />

<strong>le</strong> coût-vérité des déchets, et donc la taxe qui est appliquée,<br />

n’a pas été défini comme <strong>le</strong>ur étant applicab<strong>le</strong>. Malgré <strong>le</strong>s<br />

demandes de la FEGE, l’arrêté du 5 mars 2008 est en effet<br />

resté muet sur <strong>le</strong> calcul que <strong>le</strong>s Communes devaient opérer<br />

pour calcu<strong>le</strong>r la taxe à appliquer aux producteurs autres que<br />

<strong>le</strong>s ménages. Il est donc clair, quand on sait que <strong>le</strong> tonnage<br />

col<strong>le</strong>cté peut al<strong>le</strong>r jusqu’à 30%, que <strong>le</strong> coût-vérité des ménages<br />

est un <strong>le</strong>urre : <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s continuent sans doute à payer une<br />

partie de la gestion des déchets d’activités économiques.<br />

A l’instar de notre débat en Flandre ou à Bruxel<strong>le</strong>s (ce problème<br />

n’est pas unique en Wallonie !), nous souhaitons plus que<br />

jamais qu’on puisse établir des règ<strong>le</strong>s pour gérer ce flux. Tant<br />

en terme financier que pour la manière de gérer <strong>le</strong>s déchets.<br />

Au niveau financier, il serait ainsi uti<strong>le</strong> de réfléchir à la nécessité<br />

d’un contrat commercial. L’objectif serait ainsi de clairement<br />

identifier <strong>le</strong> producteur, <strong>le</strong>s quantités et <strong>le</strong>s modalités de<br />

gestion. Même si <strong>le</strong>s activités économiques sont gérées par<br />

une logique de marché, nous n’excluons pas <strong>le</strong> fait que des<br />

acteurs publics puissent proposer un contrat commercial mais<br />

à condition qu’ils soient soumis aux mêmes contraintes que <strong>le</strong><br />

secteur privé.<br />

En deuxième lieu, il faut réfléchir à développer <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctes<br />

sé<strong>le</strong>ctives dans ce secteur. L’option d’une obligation généra<strong>le</strong><br />

de tri comme en Flandre est toutefois diffici<strong>le</strong>ment applicab<strong>le</strong><br />

mais surtout contrôlab<strong>le</strong> (quels sont <strong>le</strong>s flux visés ? jusqu’à<br />

quel<strong>le</strong>s quantités est-il intéressant économiquement de trier?).<br />

La FEGE défend une approche par secteur NACEBEL, avec<br />

une définition de seuil lié à l’activité à partir de laquel<strong>le</strong> un<br />

tri de certaines fractions serait imposé. A titre d’exemp<strong>le</strong>,<br />

une activité de bureau, avec plus de 12 employés, devrait<br />

obligatoirement avoir une col<strong>le</strong>cte sé<strong>le</strong>ctive des papiers/<br />

cartons.<br />

La FEGE souligne donc qu’on verra à court terme si une réel<strong>le</strong><br />

volonté de l’autorité régiona<strong>le</strong> existe de mieux clarifier ce<br />

gisement, tant en terme de règ<strong>le</strong>s financières à appliquer que<br />

d’obligation de gestion. Nous refuserons en tout cas qu’on<br />

renforce <strong>le</strong>s contraintes liées à la gestion de ce flux par <strong>le</strong>s<br />

acteurs privés, sans discuter des véritab<strong>le</strong>s options à prendre<br />

pour tous <strong>le</strong>s acteurs économiques de cette « zone grise ».<br />

FEGE focus - mars 2010 25


Analyse du marché de la col<strong>le</strong>cte<br />

des déchets ménagers en Région<br />

wallonne<br />

Cédric S<strong>le</strong>gers, Directeur adjoint FEGE<br />

Wim Van Breusegem-EMS Consulting<br />

Depuis deux ans, la FEGE analyse <strong>le</strong> marché<br />

de la col<strong>le</strong>cte et du traitement des déchets<br />

ménagers en Flandre. L’objectif est non<br />

seu<strong>le</strong>ment de positionner <strong>le</strong> secteur privé dans<br />

ce secteur important mais éga<strong>le</strong>ment d’avoir<br />

une vision des parts de marché des différents<br />

acteurs présents.<br />

Les données en Wallonie sont disponib<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> site internet de<br />

l’Office Wallon des déchets. Ces données ont été analysées.<br />

Répartition des tonnages col<strong>le</strong>ctés<br />

En 2007, 32% du tonnage était composé de déchets<br />

résiduels en Wallonie alors qu’il était de 25% en Flandre.<br />

Le développement des col<strong>le</strong>ctes sé<strong>le</strong>ctives de déchets<br />

organiques en provinces de Namur et de Liège depuis deux<br />

ans devrait naturel<strong>le</strong>ment encore améliorer cette donnée. En<br />

Flandre, 50% du tonnage est col<strong>le</strong>cté en porte à porte alors<br />

qu’il est de 46% en Wallonie où <strong>le</strong>s parcs à conteneurs jouent<br />

un rô<strong>le</strong> attractif plus important.<br />

Tab<strong>le</strong>au 1: Répartition des tonnages col<strong>le</strong>ctés<br />

Quantité Pourcentage<br />

Ordure ménagère résiduel<strong>le</strong>s 592.926 32%<br />

Col<strong>le</strong>cte sé<strong>le</strong>ctive en porte à porte 259.912 14%<br />

Bul<strong>le</strong>s 80.750 4%<br />

Parcs à conteneurs 916.582 50%<br />

Total 1.850.170<br />

Part du marché des secteurs privé et public<br />

Sur base du tonnage col<strong>le</strong>cté en porte à porte et via <strong>le</strong>s bul<strong>le</strong>s<br />

à verre (et donc en dehors des parcs à conteneurs), soit 49,5%<br />

du tonnage wallon, <strong>le</strong>s opérateurs privés ont été choisis pour<br />

la col<strong>le</strong>cte de 50,39% du tonnage. Le reste est donc fait par<br />

des régies communa<strong>le</strong>s ou <strong>le</strong>s services des intercommuna<strong>le</strong>s.<br />

A noter qu’en Flandre, <strong>le</strong> secteur privé a une part de marché<br />

de 45%. Pour la col<strong>le</strong>cte des déchets ménagers, <strong>le</strong> secteur<br />

privé est donc plus actif en Wallonie. Les données relatives<br />

aux parcs à conteneurs devraient renforcer la part privée<br />

dans la mesure où certaines intercommuna<strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctent<br />

effectivement el<strong>le</strong>s-mêmes en porte à porte mais font appel<br />

au privé pour la gestion des parcs à conteneurs (Province de<br />

Namur par exemp<strong>le</strong>).


A noter que <strong>le</strong>s entreprises d’économie socia<strong>le</strong> sont reprises<br />

dans <strong>le</strong>s données des acteurs publics (y compris dans la<br />

comparaison en Flandre). El<strong>le</strong>s représentent 2,5% du tonnage<br />

col<strong>le</strong>cté en porte à porte et via <strong>le</strong>s bul<strong>le</strong>s.<br />

“ Pour la col<strong>le</strong>cte des déchets ménagers,<br />

<strong>le</strong> secteur privé est donc plus actif en<br />

Wallonie. “<br />

Le Tab<strong>le</strong>au 2 présente, respectivement par déchet, <strong>le</strong>s flux<br />

absolus par classe d’entreprises de col<strong>le</strong>cte, ainsi que la part<br />

relative du marché par flux de déchets.<br />

Tab<strong>le</strong>au 2: Part du marché des secteurs privé et public<br />

Flux de déchets Flandre Wallonie<br />

privé public privé public<br />

Déchets verts 42% 58% 64% 36%<br />

Déchets encombrants 46% 54% 56% 44%<br />

Déchets ménagers 14% 86% 50% 50%<br />

Papier et carton 94% 6% 42% 58%<br />

Déchets PMC 94% 6% 53% 47%<br />

Texti<strong>le</strong> 0% 100% 0% 100%<br />

Verre 98% 2% 58% 42%<br />

Le secteur privé vient en tête pour <strong>le</strong>s déchets organiques, <strong>le</strong><br />

verre blanc, <strong>le</strong> verre coloré et, dans une moindre mesure, pour<br />

<strong>le</strong>s déchets encombrants mixtes et <strong>le</strong>s déchets PMC.<br />

Le secteur public est davantage représenté dans <strong>le</strong>s domaines<br />

des déchets verts, du verre mixte (blanc + coloré), ainsi que<br />

du papier et du carton.<br />

Tous <strong>le</strong>s déchets texti<strong>le</strong>s sont col<strong>le</strong>ctés par <strong>le</strong> secteur public,<br />

plus précisément par <strong>le</strong>s acteurs de l’économie socia<strong>le</strong>.<br />

Part du marché du secteur privé<br />

Les col<strong>le</strong>ctes de déchets en porte à porte et via <strong>le</strong>s bul<strong>le</strong>s par<br />

<strong>le</strong> secteur privé sont très concentrées en Région wallonne. Le<br />

Top 3 des col<strong>le</strong>ctes de déchets par <strong>le</strong> secteur privé couvre<br />

“ Les col<strong>le</strong>ctes de déchets en porte à porte<br />

et via <strong>le</strong>s bul<strong>le</strong>s par <strong>le</strong> secteur privé sont<br />

très concentrées en Région wallonne. “<br />

pratiquement 75% des flux, alors que cette part n’est que<br />

d’environ 50% en Flandre. Même si Sita est <strong>le</strong>ader du marché<br />

dans <strong>le</strong>s deux parties du pays, cette société a une part du<br />

marché d’environ 25% en Flandre contre 43% dans la Région<br />

wallonne. Les numéros 2 et 3 de la Région Wallonne, à savoir<br />

Shanks et Veolia ES, figurent éga<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong> Top 5 en<br />

Flandre, mais avec un pourcentage sensib<strong>le</strong>ment inférieur<br />

pour Shanks, à savoir 4% contre quelque 25% en Wallonie.<br />

La FEGE continuera à analyser l’évolution de ces données, en<br />

tenant d’avoir une vision éga<strong>le</strong>ment de la part de marché dans<br />

<strong>le</strong>s parcs à conteneurs. Les données pour <strong>le</strong> traitement sont<br />

éga<strong>le</strong>ment disponib<strong>le</strong>s en Wallonie mais doivent être vérifiées.<br />

Le site Internet de l’Office Wallon des déchets<br />

De nombreuses données sont disponib<strong>le</strong>s en<br />

téléchargement sur <strong>le</strong> site internet de l’Office Wallon des<br />

déchets. On peut notamment mettre en avant l’ensemb<strong>le</strong><br />

des entreprises enregistrées, agréés ou autorisées<br />

pour la gestion des déchets, réparties suivant <strong>le</strong>s flux.<br />

L’autorité régiona<strong>le</strong> propose éga<strong>le</strong>ment l’ensemb<strong>le</strong><br />

des textes légaux coordonnés. Au niveau des déchets<br />

ménagers, toutes <strong>le</strong>s statistiques par commune ou<br />

par intercommuna<strong>le</strong> sont éga<strong>le</strong>ment disponib<strong>le</strong>s. Les<br />

rapports de toutes <strong>le</strong>s études réalisées sont éga<strong>le</strong>ment<br />

téléchargeab<strong>le</strong>s. Depuis la mise en œuvre du coût-vérité<br />

des déchets, de nombreuses statistiques au niveau<br />

financier sont aussi présentées en toute transparence.<br />

http://environnement.wallonie.be<br />

Tab<strong>le</strong>au 3: Part du marché du secteur privé<br />

Col<strong>le</strong>cteur Total<br />

SITA Wallonië SA 43,26%<br />

SHANKS 25,39%<br />

Veolia ES 5,14%<br />

Nicollin Belgium SA 4,51%<br />

Cemepre SPRL 3,89%<br />

CTL SCRL 3,41%<br />

Minera<strong>le</strong> SA 2,53%<br />

Van Gansewinkel SA 2,51%<br />

Cogetrina SA 2,38%<br />

Dekeyser SA 2,10%<br />

Eco-Lys SPRL 1,82%<br />

Vanheede 1,30%<br />

O.V.S. SPRL 1,23%<br />

Bel Fibres SA 0,29%<br />

Demuynck & Fils SPRL 0,23%<br />

Devil<strong>le</strong> 0,00%<br />

Grand total 100,00%<br />

FEGE focus - mars 2010 27


FEGE focus - mars 2010<br />

28<br />

Meil<strong>le</strong>ures techniques disponib<strong>le</strong>s<br />

(MTD) pour la combustion de<br />

combustib<strong>le</strong>s renouvelab<strong>le</strong>s<br />

Liesbet Goovaerts, Ann Van der Linden et Karl Vrancken - VITO, Mol<br />

Situation<br />

Les objectifs ambitieux en matière d’énergies renouvelab<strong>le</strong>s<br />

génèrent un grand intérêt pour la combustion de combustib<strong>le</strong>s<br />

renouvelab<strong>le</strong>s, comme <strong>le</strong> bois, <strong>le</strong>s farines anima<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s<br />

boues, <strong>le</strong>s graisses de friture ou <strong>le</strong> biogaz. La législation<br />

environnementa<strong>le</strong> pour de tel<strong>le</strong>s installations est toutefois<br />

encore incomplète et peu précise. Les pouvoirs publics<br />

flamands doivent dès lors impérativement affiner <strong>le</strong>s données<br />

politiques en la matière. A ce jour, seuls <strong>le</strong>s combustib<strong>le</strong>s<br />

renouvelab<strong>le</strong>s solides sont clairement repris dans <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment<br />

VLAREM, une large part des sources d’énergie renouvelab<strong>le</strong>s<br />

étant dès lors pas ou mal définie et insuffisamment régie.<br />

Des va<strong>le</strong>urs limites sévères en matière d’émissions sont<br />

imposées pour la combustion de certaines fractions de<br />

biomasse ressortissant de la directive européenne en matière<br />

de déchets, va<strong>le</strong>urs limites spécifiquement élaborées pour <strong>le</strong>s<br />

déchets. Ces va<strong>le</strong>urs limites ne peuvent pas être simp<strong>le</strong>ment<br />

appliquées à tous <strong>le</strong>s combustib<strong>le</strong>s renouvelab<strong>le</strong>s. Les<br />

combustib<strong>le</strong>s renouvelab<strong>le</strong>s ne sont en effet pas tous brûlés<br />

de façon identique (autres installations, autres puissances,<br />

autres régimes). Ces données se traduisent par un impact<br />

environnemental différent et éventuel<strong>le</strong>ment par d’autres<br />

techniques possib<strong>le</strong>s de réduction des émissions (tant<br />

sur <strong>le</strong> plan technique qu’au niveau économique). Le centre<br />

de connaissances MTD a étudié <strong>le</strong>s possibilités et dressé<br />

l’inventaire des MTD pour la combustion de combustib<strong>le</strong>s<br />

renouvelab<strong>le</strong>s.<br />

Objectif et approche<br />

Le but de l’étude MTD consiste à dresser l’inventaire des<br />

informations disponib<strong>le</strong>s concernant l’impact environnemental<br />

de la combustion de combustib<strong>le</strong>s renouvelab<strong>le</strong>s et à cerner<br />

<strong>le</strong>s niveaux d’émission réalisab<strong>le</strong>s. L’attention se focalise sur<br />

la réduction des émissions de NOx, de SO2 et de poussière.<br />

Une étude MTD implique une évaluation intégra<strong>le</strong> de toutes<br />

<strong>le</strong>s techniques écologiques disponib<strong>le</strong>s. Cette évaluation ne<br />

permet pas seu<strong>le</strong>ment de déterminer l’impact environnemental<br />

d’une technique, mais aussi sa faisabilité technique et<br />

économique.<br />

Pour obtenir un tab<strong>le</strong>au clair et comp<strong>le</strong>t des émissions<br />

potentiel<strong>le</strong>s produites par la combustion de la biomasse, on<br />

calcu<strong>le</strong> d’une part <strong>le</strong>s émissions de gaz de fumée sur base de<br />

la composition du combustib<strong>le</strong> et des facteurs de distribution<br />

correspondants et on <strong>le</strong>s évalue d’autre part sur base des<br />

va<strong>le</strong>urs de garantie offertes par <strong>le</strong>s fournisseurs.


Un critère-clé dans <strong>le</strong> cadre de l’évaluation des MTD est la<br />

faisabilité économique d’une mesure environnementa<strong>le</strong>.<br />

L’efficacité économique d’une mesure environnementa<strong>le</strong> est<br />

indiquée pour vérifier si <strong>le</strong> coût de la mesure environnementa<strong>le</strong><br />

est encore proportionnel au résultat environnemental obtenu.<br />

Cette efficacité économique est <strong>le</strong> coût par tonne d’émissions<br />

que la mesure permet d’éviter. Cette efficacité économique<br />

est alors comparée aux va<strong>le</strong>urs de référence indicatives<br />

dérivées des coûts consentis pour la réalisation de réductions<br />

d’émissions en Flandre et aux Pays-Bas.<br />

Une technique n’est considérée comme étant une MTD que si<br />

el<strong>le</strong> est techniquement et économiquement faisab<strong>le</strong> et entraîne<br />

un avantage environnement global.<br />

Conclusions généra<strong>le</strong>s<br />

La composition des combustib<strong>le</strong>s renouvelab<strong>le</strong>s est très<br />

variée. C’est la raison pour laquel<strong>le</strong> l’estimation des émissions<br />

atmosphériques (émissions de NOx, SO2 et poussière) se<br />

traduit par de très larges plages, avec des pics souvent<br />

extrêmement é<strong>le</strong>vés.<br />

La formulation des conclusions d’une étude MTD tient compte<br />

de cette donnée. C’est la raison pour laquel<strong>le</strong> on fait <strong>le</strong>s<br />

distinctions sur base du type d’installation (la technique de<br />

combustion, la question de savoir s’il s’agit d’une nouvel<strong>le</strong><br />

installation ou d’une installation existante et nombre d’heures<br />

de service), mais aussi sur base de la composition du<br />

combustib<strong>le</strong>.<br />

Pour certaines combinaisons combustib<strong>le</strong>/installation,<br />

il s’avère que la délimitation de la MTD sur base de son<br />

efficacité économique se traduit par des niveaux d’émissions<br />

très é<strong>le</strong>vés, qui déboucheraient dans la pratique sur un impact<br />

é<strong>le</strong>vé sur l’environnement ou la santé. L’objectif général d’une<br />

MTD consiste à limiter l’impact environnemental dans son<br />

ensemb<strong>le</strong>. C’est la raison pour laquel<strong>le</strong> une limite supérieure<br />

a été imposée en termes d’émissions, limite déterminée à<br />

un niveau maximal acceptab<strong>le</strong>. La délimitation de ce niveau<br />

acceptab<strong>le</strong> (et donc la limite supérieure maxima<strong>le</strong> du niveau<br />

d’émissions lié à la MTD) est intervenue sur base de la législation<br />

existante, d’une comparaison avec d’autres secteurs et d’une<br />

concertation avec <strong>le</strong> comité d’accompagnement.<br />

En règ<strong>le</strong> généra<strong>le</strong>, cette approche a pour conséquence que<br />

<strong>le</strong>s combustib<strong>le</strong>s à > 1 % de cendres, > 0,3 % de S et > 3-4<br />

% de N sont en principe exclus de toute possibilité d’utilisation<br />

dans des installations < 5MWth ou des installations sujettes à<br />

un nombre limité d’heures de service (< 4000 heures par an).<br />

Dans ces cas, l’exploitant peut opter pour l’usage d’un autre<br />

combustib<strong>le</strong> ou choisir d’al<strong>le</strong>r au-delà de la MTD (à savoir la<br />

mise en œuvre de mesures non économiquement rentab<strong>le</strong>s).<br />

Des mesures poussées sont requises dans <strong>le</strong> cadre de<br />

l’utilisation, selon <strong>le</strong>s préceptes de la MTD , de combustib<strong>le</strong>s<br />

tels que <strong>le</strong> bois traité, <strong>le</strong>s graminées, <strong>le</strong>s farines anima<strong>le</strong>s,<br />

<strong>le</strong>s boues et <strong>le</strong> lisier, mais aussi <strong>le</strong>s graisses anima<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s<br />

graisses de fritures recyclées, à savoir :<br />

• la mise en œuvre ultérieure de filtres en tissu ou d’un<br />

processus de précipitation é<strong>le</strong>ctrostatique en vue de la<br />

réduction des émissions de poussière;<br />

• la mise en œuvre ultérieure d’un système d’injection d’un<br />

sorbant sec ou, pour une installation > 20MWth, un lavage<br />

humide en vue de la réduction des émissions de SO2;<br />

• la mise en œuvre ultérieure d’une réduction non catalytique<br />

sé<strong>le</strong>ctive (SNCR) ou d’une réduction catalytique sé<strong>le</strong>ctive<br />

(SCR) pour limiter <strong>le</strong>s émissions de NOx à un niveau<br />

acceptab<strong>le</strong>.<br />

Pour la description complète de l’approche appliquée, la<br />

méthode d’évaluation des MTD et <strong>le</strong> sommaire détaillé des<br />

conclusions de l’étude MTD et des niveaux d’émissions<br />

réalisab<strong>le</strong>s, nous faisons référence au site web EMIS où<br />

l’étude peut être téléchargée : http://www.emis.vito.be/sites/<br />

default/fi<strong>le</strong>s/pagina/bbt_rapport_verbr_hern_brandstoffen_<br />

eindrapport%20-%20EMIS%20nieuw.pdf<br />

FEGE focus - mars 2010 29


Info commercia<strong>le</strong><br />

Un meil<strong>le</strong>ur contrô<strong>le</strong><br />

des déchets sauvages<br />

Les déchets sauvages constituent un défi de tail<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s communes, vil<strong>le</strong>s et provinces. Ils<br />

sont souvent diffi ci<strong>le</strong>s à maîtriser, certainement dans <strong>le</strong>s centres urbains et <strong>le</strong>s sites touristiques.<br />

C’est pour s’attaquer concrètement à ce problème que Plastic Omnium a développé une<br />

prestation de services absolument unique. Un projet pilote dans la Commune de Mol vient<br />

confi rmer <strong>le</strong>s avantages de ce service. Le client acquiert une vision précise des besoins en<br />

récipients pouvant accueillir <strong>le</strong>s déchets, exerce un contrô<strong>le</strong> plus effi cace et peut corriger la<br />

démarche en permanence. Le client peut ainsi optimaliser sa gestion des détritus sauvages<br />

et contribuer à un environnement plus propre.<br />

L’amélioration commence<br />

par un inventaire<br />

Une bonne compréhension de la situation<br />

existante est essentiel<strong>le</strong> pour améliorer la<br />

gestion des déchets sauvages. C’est la<br />

raison pour laquel<strong>le</strong> Plastic Omnium dresse<br />

en première instance un inventaire détaillé.<br />

Combien de poubel<strong>le</strong>s compte un territoire<br />

déterminé, dans quel état sont-el<strong>le</strong>s et<br />

dans quel<strong>le</strong> mesure se remplissent-el<strong>le</strong>s ?<br />

Plastic Omnium rédige un rapport comp<strong>le</strong>t,<br />

un cliché clair et précis de la situation.<br />

Celui-ci situe par exemp<strong>le</strong> clairement <strong>le</strong>s<br />

zones où un remplacement des poubel<strong>le</strong>s<br />

s’impose, <strong>le</strong>s sites nécessitant plus ou<br />

moins de poubel<strong>le</strong>s, voire d’autres types<br />

de récipients, etc. C’est sur base de cet<br />

inventaire que Plastic Omnium formu<strong>le</strong><br />

ses recommandations quant à la façon<br />

d’améliorer la gestion des déchets en<br />

collaboration avec <strong>le</strong>s services de col<strong>le</strong>cte.<br />

Adapter et optimaliser<br />

en permanence<br />

Plastic Omnium peut assister <strong>le</strong> client dans<br />

<strong>le</strong> processus d’optimalisation de la gestion<br />

des déchets sauvages. Dans ce cadre,<br />

Plastic Omnium équipe <strong>le</strong>s poubel<strong>le</strong>s d’une<br />

puce permettant d’enregistrer la fréquence<br />

de vidange, <strong>le</strong> niveau de remplissage<br />

et <strong>le</strong> poids des déchets. Plastic Omnium<br />

organise en outre un numéro 0800<br />

gratuit où <strong>le</strong>s citoyens peuvent signa<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s<br />

poubel<strong>le</strong>s sa<strong>le</strong>s ou p<strong>le</strong>ines. Ces appels<br />

sont enregistrés par Plastic Omnium qui<br />

avertit à son tour <strong>le</strong>s services d’enlèvement.<br />

Les poubel<strong>le</strong>s sont en outre intégra<strong>le</strong>ment<br />

nettoyées et, si nécessaire, réparées ou<br />

remplacées par Plastic Omnium dans<br />

<strong>le</strong> cadre d’une planifi cation convenue.<br />

Plastic Omnium traite toutes <strong>le</strong>s données<br />

concernant la vidange, <strong>le</strong>s interventions,<br />

<strong>le</strong>s notifi cations,… dans <strong>le</strong> cadre d’un<br />

rapport mensuel afi n que <strong>le</strong> client puisse<br />

suivre la situation de près et corriger la<br />

gestion en fonction des besoins.<br />

Dans la pratique :<br />

<strong>le</strong> projet pilote à Mol<br />

L’un des objectifs politiques de la Commune<br />

de Mol (Province d’Anvers) consiste à être<br />

une commune propre. Un bon entretien du<br />

domaine public est une mission importante<br />

dans ce contexte. Compte tenu des<br />

demandes récurrentes de ses citoyens<br />

pour des poubel<strong>le</strong>s supplémentaires,<br />

ainsi que des réclamations concernant la<br />

propreté des récipients, l’administration<br />

communa<strong>le</strong> de Mol a décidé de dresser un<br />

inventaire précis de cette problématique.<br />

Cette démarche a permis entre autres de<br />

constater que personne ne connaissait<br />

<strong>le</strong> nombre de poubel<strong>le</strong>s dont disposait<br />

la commune et qu’aucun contrô<strong>le</strong> des<br />

fréquences de vidange et des quantités<br />

de déchets n’était exercé. L’impression<br />

généra<strong>le</strong> était déplorab<strong>le</strong> parce que la<br />

plupart des poubel<strong>le</strong>s étaient p<strong>le</strong>ines et<br />

que <strong>le</strong>s détritus sauvages s’accumulaient<br />

autour des sites. En 2008, la commune<br />

a donc décidé de lancer un projet pilote<br />

basé sur <strong>le</strong>s services de Plastic Omnium en<br />

concertation avec l’OVAM, l’administration<br />

fl amande des déchets. L’objectif : une<br />

situation où <strong>le</strong>s poubel<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> territoire<br />

de Mol soient toujours propres, avec une<br />

fréquence optima<strong>le</strong> de vidange et de<br />

nettoyage par récipient.<br />

Le résultat :<br />

une commune plus propre<br />

Selon Leo Lodewyckx, <strong>le</strong> fonctionnaire<br />

chargé de l’environnement à Mol, <strong>le</strong><br />

système de Plastic Omnium s’est soldé<br />

par des résultats importants pour la<br />

commune de Mol : « En concertation avec<br />

Plastic Omnium, nous sommes parvenus<br />

à uniformiser l’installation, <strong>le</strong> volume et<br />

la fréquence de vidange des poubel<strong>le</strong>s<br />

publiques. Des récipients ont été ajoutés<br />

dans <strong>le</strong> centre, des poubel<strong>le</strong>s plus grandes<br />

ont été prévues dans <strong>le</strong>s zones touristiques,<br />

comme l’Abbaye de Postel. Nous avons<br />

éga<strong>le</strong>ment redisposé <strong>le</strong>s poubel<strong>le</strong>s<br />

existantes afi n qu’el<strong>le</strong>s soient désormais<br />

installées dans <strong>le</strong>s zones où <strong>le</strong>ur présence<br />

est réel<strong>le</strong>ment nécessaire. Grâce au<br />

système d’enregistrement, nous contrôlons<br />

en outre <strong>le</strong> nombre de vidanges et <strong>le</strong><br />

degré de pollution. L’objectif est de 1800<br />

vidanges par mois. Les rapports nous<br />

signa<strong>le</strong>nt immédiatement si ce nombre a<br />

été atteint ou non, afi n que nous puissions<br />

prendre <strong>le</strong>s mesures correctrices. Il s’agit<br />

d’un excel<strong>le</strong>nt système, plus effi cace qu’un<br />

bon chef d’équipe, en tant qu’instrument<br />

de contrô<strong>le</strong>. Cela nous a même permis de<br />

mieux organiser nos services de col<strong>le</strong>cte.<br />

La prestation de services de Plastic<br />

Omnium contribue sans aucun doute à<br />

l’objectif de l’administration communa<strong>le</strong><br />

qui est de veil<strong>le</strong>r à ce que Mol soit une<br />

commune propre. Il a dès lors été décidé<br />

de prolonger <strong>le</strong> projet en 2010. »<br />

« Les services de<br />

Plastic Omnium<br />

contribuent sans aucun<br />

doute à la volonté<br />

de Mol d’être une<br />

commune propre. »<br />

Leo Lodewyckx,<br />

fonctionnaire en charge<br />

de l’environnement à Mol<br />

Plastic Omnium offre des solutions sur mesure pour<br />

chaque besoin : conteneurs de 240 l, récipients<br />

pour déjections canines, poubel<strong>le</strong>s classiques, etc.<br />

La fréquence de vidange et <strong>le</strong> degré de remplissage<br />

font l’objet d’un suivi précis grâce à la puce dont sont<br />

équipées <strong>le</strong>s poubel<strong>le</strong>s. Une correction permanente<br />

est ainsi possib<strong>le</strong>.<br />

De plus amp<strong>le</strong>s informations<br />

concernant ce service<br />

de gestion des détritus<br />

sauvages ?<br />

Prenez contact avec :<br />

Plastic Omnium NV<br />

Ring Oost 14<br />

B-9400 Ninove<br />

Tél. + 32 (0) 54 31 31 31<br />

Fax + 32 (0) 54 31 31 30<br />

ssuls@plasticomnium.com<br />

www.plasticomnium.be


FEGE et Qurius<br />

un partenariat où une prestation de services<br />

qualitatifs occupe une place centra<strong>le</strong><br />

Anthony Deprez, Marketing Manager, Qurius Belgium<br />

Qui est Qurius ?<br />

Qurius Belgium est une entreprise belge qui fait partie d’un<br />

groupe néerlandais coté en bourse. Qurius est actif dans sept<br />

pays et emploie quelque 1.000 collaborateurs. Un certain<br />

nombre de départements commerciaux opèrent au sein de<br />

l’entreprise.<br />

Le premier focalise son attention sur l’implémentation de<br />

Microsoft Dynamics, la suite ERP de Microsoft. Dans ce cadre,<br />

Qurius s’adresse à un certain nombre d’industries spécifiques<br />

en <strong>le</strong>ur proposant :<br />

• Dynamics AX : pour <strong>le</strong>s entreprises techniques et<br />

prestataires de services avec service après vente<br />

• Dynamics NAV : pour <strong>le</strong> secteur environnemental, l’industrie<br />

chimique, l’industrie pharmaceutique et <strong>le</strong> secteur de<br />

l’alimentation<br />

• Dynamics CRM : pour <strong>le</strong>s organisations à multip<strong>le</strong>s<br />

membres, comme <strong>le</strong>s fédérations, <strong>le</strong>s unions, <strong>le</strong>s<br />

associations, <strong>le</strong>s partis politiques, etc...<br />

Le département Infrastructural Solutions étudie <strong>le</strong>s besoins<br />

des clients en termes d’infrastructures et implémente <strong>le</strong>s<br />

solutions. Grâce à nos Managed<br />

Services, nous offrons une<br />

réponse efficace aux demandes<br />

« one-stop-shop » de nos clients,<br />

réponse qui permet la gestion<br />

simultanée de l’application et de<br />

l’infrastructure.<br />

Qurius et <strong>le</strong> secteur des<br />

déchets<br />

Les entreprises qui col<strong>le</strong>ctent,<br />

traitent, entreposent et/ou<br />

recyc<strong>le</strong>nt des déchets ne sont pas seu<strong>le</strong>ment confrontées à<br />

des questions de planning, d’enregistrement, de facturation<br />

et de notification devant répondre à des rég<strong>le</strong>mentations<br />

sévères, mais ont aussi besoin d’une administration financière<br />

solide.<br />

Qurius a axé la plate-forme Microsoft Dynamics NAV sur <strong>le</strong><br />

secteur des déchets (sous <strong>le</strong> nom enwis) et l’a enrichie de<br />

vastes fonctionnalités comme l’intégration d’un pont-bascu<strong>le</strong>,<br />

<strong>le</strong> bilan massique, la gestion des col<strong>le</strong>ctes, <strong>le</strong> planning, la<br />

gestion des conteneurs, la gestion du système Diftar et<br />

des différentes rég<strong>le</strong>mentations et législations, allant même<br />

jusqu’aux interfaces avec des applications de tierces parties,<br />

comme <strong>le</strong>s ordinateurs de bord et <strong>le</strong>s conteneurs souterrains.<br />

Grâce aux vastes possibilités d’analyse et de rapportage,<br />

l’utilisateur peut disposer rapidement des données correctes,<br />

ce qui constitue un must pour offrir une prestation de services<br />

de haut niveau.<br />

Le système enwis permet de regrouper toutes ces activités<br />

dans un seul système couvrant l’ensemb<strong>le</strong> de l’entreprise. Le<br />

système enwis est certifié par Microsoft en tant que modu<strong>le</strong><br />

standard de la ligne de produits Microsoft Dynamics et est<br />

mis en œuvre dans des entreprises de gestion des déchets<br />

du monde entier.<br />

FEGE et Qurius<br />

Grâce aux vastes possibilités<br />

d’analyse et de rapportage,<br />

l’utilisateur peut disposer<br />

rapidement des données correctes,<br />

ce qui constitue un must pour offrir<br />

une prestation de services de haut<br />

niveau.<br />

La FEGE et Qurius Belgium étendent encore <strong>le</strong>ur collaboration<br />

grâce à l’acquisition d’un système CRM à part entière pour la<br />

gestion des membres (Q-MembeR).<br />

Le système Microsoft Dynamics<br />

CRM, spécifiquement adapté par<br />

Qurius pour <strong>le</strong>s organisations<br />

à multip<strong>le</strong>s membres, comme<br />

<strong>le</strong>s fédérations, est la solution<br />

idéa<strong>le</strong> pour l’optimalisation<br />

et la professionnalisation de<br />

l’administration des membres de<br />

la FEGE. La solution Q-MembeR<br />

est en outre tota<strong>le</strong>ment intégrée<br />

à d’autres applications Microsoft,<br />

tel<strong>le</strong>s que Microsoft Office et<br />

Microsoft Exchange (Outlook),<br />

optimalisant ainsi <strong>le</strong>s échanges<br />

d’informations et <strong>le</strong>s couplages avec d’autres produits.<br />

Grâce à CRM, la FEGE dispose entre autres d’une plate-forme<br />

centra<strong>le</strong> avec base de données pour la gestion intégra<strong>le</strong> des<br />

relations, une coordination efficace et <strong>le</strong> suivi parfait de ses<br />

membres (potentiels), groupes de travail et autres parties<br />

intéressées.<br />

FEGE focus - mars 2010 31


FEGE focus - mars 2010<br />

32<br />

Le Guide des subsides de l’Union européenne<br />

votre clé d’accès aux subsides européens<br />

Ariane Decramer et Joke Hofmans, VLEVA<br />

L’agence de liaison entre la Flandre et l’Europe (VLEVA) a lancé<br />

récemment <strong>le</strong> guide des subsides de l’Union européenne, une<br />

base de données en ligne consacrée aux appels de participation,<br />

coordonnées, programmes de subventionnement et<br />

événements apparentés.<br />

Guide des subsides de l’Union européenne<br />

C’est pour abaisser <strong>le</strong> seuil d’accès pour la participation<br />

flamande aux programmes européens que VLEVA a lancé <strong>le</strong> 1<br />

janvier ce guide des subsides de l’Union européenne. Il s’agit de<br />

la base de données la plus exhaustive et intégra<strong>le</strong> regroupant<br />

tous <strong>le</strong>s appels de participation de toutes <strong>le</strong>s instances<br />

européennes par thèmes. Les appels sont classés par ordre<br />

chronologique sur base de la date d’enregistrement. Lorsque<br />

la date limite est dépassée, <strong>le</strong> message est archivé sous la<br />

rubrique des appels clôturés. Les coordonnées des points<br />

de contact nationaux, <strong>le</strong>s programmes de subventionnement,<br />

<strong>le</strong>s appels de partenariats et <strong>le</strong>s références aux réseaux<br />

d’information correspondants sont désormais aussi regroupés<br />

sous une seu<strong>le</strong> adresse : www.v<strong>le</strong>va.eu/subsidiewijzer. L’outil<br />

est gratuitement disponib<strong>le</strong> pour tous.<br />

C’est en collaboration étroite avec ses membres actifs et <strong>le</strong>s<br />

points de contact nationaux que l’équipe de VLEVA en charge<br />

des subventionnements offre une assistance de première<br />

ligne pour des dossiers spécifiques et <strong>le</strong>s transmet aux<br />

interlocuteurs privilégiés pour l’assistance techniques et <strong>le</strong><br />

traitement détaillé du dossier.<br />

Le guide des subsides de l’Union européenne est appelé à<br />

déboucher à terme sur un tab<strong>le</strong>au récapitulatif concret de<br />

la participation flamande à tous <strong>le</strong>s programmes européens<br />

et du retour flamand de ces programmes, ainsi que sur une<br />

influence proactive flamande dans <strong>le</strong> cadre de l’élaboration<br />

de la politique et des programmes de financement de l’Union<br />

européenne.<br />

Vous pouvez vous abonner aux avis de subventionnement<br />

grâce à la fonction « Tenez-moi informé ». La demande d’un<br />

Informations et contact<br />

http://www.v<strong>le</strong>va.eu/subsidiewijzer<br />

Joke Hofmans, 02 737 14 33<br />

Ariane Decramer, 02 737 14 35<br />

subsidieteam@v<strong>le</strong>va.eu<br />

nom d’utilisateur et d’un mot de passe peut s’opérer sur la<br />

page d’accueil du site de VLEVA, www.v<strong>le</strong>va.eu.<br />

Appels de participation en préparation<br />

En octobre 2009, la Commission européenne a approuvé <strong>le</strong><br />

financement de 196 nouveaux projets dans <strong>le</strong> cadre de la seconde<br />

phase du programme LIFE+ (2007-2013). Un montant<br />

de 19,9 millions d’euros a été attribué à des projets belges. Le<br />

nouvel appel de participation LIFE+ sera lancé <strong>le</strong> 5 mai 2010.<br />

Eco-innovation, un nouveau programme d’innovations écologiques,<br />

sera lancé en avril avec un budget de 77,7 millions<br />

“ Eco-innovation, un nouveau programme<br />

d’innovations écologiques, sera lancé<br />

en avril avec un budget de 77,7 millions<br />

d’euros. “<br />

d’euros. Dans <strong>le</strong> cadre de ce programme, la Commission<br />

européenne part à la recherche de PME imaginant des produits,<br />

services et technologies innovants permettant de faire<br />

un usage plus efficace des sources naturel<strong>le</strong>s et de réduire<br />

l’empreinte écologique de l’Europe.<br />

En plus de LIFE+ et Eco-innovation, <strong>le</strong> programme Apprentissage<br />

durant toute la vie fait éga<strong>le</strong>ment partie des possibilités.<br />

Ne manquez pas de surveil<strong>le</strong>r <strong>le</strong> guide des subsides de l’Union<br />

européenne de très près !


Les défis du recyclage des déchets<br />

inertes en Région wallonne<br />

Thibault Mariage, FEREDECO<br />

L’asbl FEREDECO est l’association professionnel<strong>le</strong> des recyc<strong>le</strong>urs de déchets de construction<br />

et de démolition en Région wallonne, el<strong>le</strong> fêtera cette année ses 10 ans d’existence. Présidée<br />

depuis 2009 par Jean-Jacques NONET (Nonet sa, Hub<strong>le</strong>t sprl) el<strong>le</strong> regroupe 23 membres,<br />

tous professionnels du recyclage des déchets inertes. Sur <strong>le</strong>s quelques 4,25 millions de<br />

tonnes de déchets inertes générés chaque année en Région wallonne, <strong>le</strong>s membres de<br />

FEREDECO en recyc<strong>le</strong>nt plus de la moitié. Outre l’accompagnement permanent des membres<br />

dans <strong>le</strong>s matières techniques et administratives (Laboratoire interne, Marquage CE, Permis<br />

d’environnement, conformité aux cahiers des charges, …), la fédération représente <strong>le</strong>s<br />

recyc<strong>le</strong>urs aux divers conseils consultatifs du secteur (Fediex, Copro, …) ainsi qu’auprès des<br />

Instances Administratives et Politiques Wallonnes.<br />

Evolution et outils mis en place<br />

Depuis <strong>le</strong>s premiers balbutiements du début des années<br />

90, <strong>le</strong> recyclage des déchets à titre professionnel a connu<br />

une évolution impressionnante et ce, tant du point de vue<br />

quantitatif que qualitatif. A l’heure actuel<strong>le</strong>, on peut considérer<br />

que l’ensemb<strong>le</strong> des outils nécessaires à un recyclage<br />

efficace et pragmatique des déchets de construction et de<br />

démolition sont en place en Région wallonne. Près de 150<br />

autorisations relatives à des centres fixes ont été accordées<br />

par l’administration , l’indispensab<strong>le</strong> maillage géographique<br />

des centres de recyclage est donc effectif (pour rappel, on<br />

estime <strong>le</strong> ‘rayon d’action’ d’un centre de recyclage d’inertes<br />

à environ 20 km). La Région peut d’ail<strong>le</strong>urs à ce titre être<br />

considérée comme un excel<strong>le</strong>nt élève au niveau européen.<br />

D’importants progrès ont éga<strong>le</strong>ment été réalisés dans <strong>le</strong><br />

domaine de la qualité des granulats recyclés mis sur <strong>le</strong><br />

marché. L’investissement dans des installations de tri de plus<br />

en plus performantes n’est certainement pas étranger à cela.<br />

FEGE focus - mars 2010 33


FEGE focus - mars 2010<br />

34<br />

En effet, depuis l’interdiction de mise en CET des déchets<br />

inertes en janvier 2006, <strong>le</strong>s centres de recyclage (et c’est<br />

encore davantage <strong>le</strong> cas pour ceux qui recyc<strong>le</strong>nt des déchets<br />

issus des col<strong>le</strong>ctes publiques) réceptionnent très souvent<br />

de grandes quantités de mélanges mixtes et relèvent avec<br />

succès <strong>le</strong> défi d’en faire des granulats de qualité conformes<br />

à l’ensemb<strong>le</strong> des rég<strong>le</strong>mentations tant européennes (NBN EN<br />

13242) que régiona<strong>le</strong>s (CCT-RW99).<br />

Cette marche en avant vers la qualité nécessite avant tout des<br />

outils de contrô<strong>le</strong>s performants. C’est dans cette optique que<br />

la Fédération a créé et mis à la disposition de ses membres<br />

un laboratoire interne destiné à réaliser à moindre coût <strong>le</strong>s<br />

essais techniques sur <strong>le</strong>s granulats recyclés (granulométrie,<br />

identification, MDE, LA, etc.). La mise en commun des<br />

moyens et du savoir-faire du secteur favorise une approche<br />

pragmatique et efficace des essais à réaliser. Davantage<br />

qu’un simp<strong>le</strong> rapport d’essais, <strong>le</strong>s documents fournis par <strong>le</strong><br />

laboratoire interne comprennent une interprétation concrète<br />

des résultats d’essais ainsi qu’une fiche technique complète<br />

des produits, support idéal à la commercialisation des<br />

granulats recyclés.<br />

Défis à venir dans <strong>le</strong> secteur du recyclage<br />

La spectaculaire évolution décrite ci-devant ne doit cependant<br />

pas masquer <strong>le</strong>s défis encore à venir dans <strong>le</strong> domaine du<br />

recyclage des inertes. Au jour d’aujourd’hui, la Fédération se<br />

voit confrontée à deux chal<strong>le</strong>nges de tail<strong>le</strong>.<br />

Premièrement, dans <strong>le</strong> cadre du marquage CE des granulats<br />

recyclés, il s’agit de gérer au mieux la transition du niveau<br />

4 vers <strong>le</strong> niveau 2+. En effet, alors que la quasi totalité des<br />

membres de la Fédération répondent à <strong>le</strong>urs obligations de<br />

marquage CE en appliquant un niveau 4 (autocontrô<strong>le</strong> via<br />

<strong>le</strong> laboratoire interne), <strong>le</strong> passage à un niveau supérieur de<br />

contrô<strong>le</strong> va prochainement être exigé par l’Administration<br />

wallonne (dans <strong>le</strong> cadre de la nouvel<strong>le</strong> version du cahier des<br />

charges type RW99 actuel<strong>le</strong>ment en révision). Cette étape<br />

implique l’intervention d’un ‘contrô<strong>le</strong>ur externe’ amené à<br />

vérifier la maîtrise effective de la production de chaque centre<br />

de recyclage. Une nouvel<strong>le</strong> fois c’est grâce au concours de<br />

la Fédération, que <strong>le</strong>s recyc<strong>le</strong>urs vont pouvoir passer ce cap<br />

sans trop de mal ; un manuel qualité ‘de base’ a été mis au<br />

point par cel<strong>le</strong>-ci et sera adopté en fonction des spécificités<br />

de chaque membre, de même, <strong>le</strong>s centres de recyclage qui <strong>le</strong><br />

souhaitent seront accompagnés pas à pas dans <strong>le</strong>urs contacts<br />

avec l’organisme externe.<br />

Le second défi est autrement plus délicat et tient d’un<br />

paradoxe qui touche au cœur même de la philosophie du<br />

recyclage dans <strong>le</strong>s chantiers publics wallons. En effet,<br />

toujours dans <strong>le</strong> cadre des modifications en projet du RW99,<br />

et contradictoirement à une longue tradition d’ouverture aux<br />

matériaux recyclés qui s’était perpétuée au fil des ans dans<br />

<strong>le</strong>s cahiers des charges type successifs, on constate un<br />

changement net d’attitude de la DG01 (ex-MET) dans la version<br />

actuel<strong>le</strong>ment à l’étude. D’une part, la tendance à exiger des<br />

performances techniques de très haut niveau (dans certaines<br />

applications courantes comme <strong>le</strong>s sous-fondations) pour <strong>le</strong>s<br />

granulats recyclés est tel<strong>le</strong> qu’el<strong>le</strong> élimine ‘de facto’ certains<br />

d’entre eux sans que ceci ne soit aucunement justifié par des<br />

études scientifiques avérées. D’autre part, ces dispositions ne<br />

semb<strong>le</strong>nt trouver une justification que dans la déficience du<br />

contrô<strong>le</strong> de la provenance des granulats. Ces caractéristiques<br />

ne remplaceront par ail<strong>le</strong>urs jamais la qualité de l’exécution et<br />

de la mise en œuvre.<br />

“ La spectaculaire évolution décrite ci-<br />

devant ne doit cependant pas masquer <strong>le</strong>s<br />

défis encore à venir dans <strong>le</strong> domaine du<br />

recyclage des inertes. “<br />

Cette évolution négative est, de plus, pratiquée tout à fait<br />

à contre courant de ce qui se fait dans <strong>le</strong>s cahiers des<br />

charges publics des Régions et pays limitrophes. Le cahier<br />

des charges type SB250 flamand pour ne prendre que cet<br />

exemp<strong>le</strong> est beaucoup plus ouvert aux granulats recyclés dans<br />

de multip<strong>le</strong>s applications. Cette situation est très paradoxa<strong>le</strong>,<br />

en effet, si <strong>le</strong>s centres de recyclage de déchets inertes<br />

autorisés sont amenés à accepter une quantité importante de<br />

déchets d’origine publique, ils risquent à l’avenir de ne plus<br />

être autorisés à écou<strong>le</strong>r <strong>le</strong>ur production de granulats recyclés<br />

dans ces mêmes chantiers !<br />

FEREDECO relayée en cela par la FEGE a a<strong>le</strong>rté <strong>le</strong> Ministre<br />

Lutgen sur cette problématique. El<strong>le</strong> revendique <strong>le</strong> respect<br />

des dispositions généra<strong>le</strong>s en matière de certification des<br />

produits, notamment l’utilisation exclusive sur chantiers, de<br />

granulats CE2+, quel<strong>le</strong> que soit <strong>le</strong>ur origine. Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong><br />

Comité technique de l’Accord de branche qui comporte en<br />

son sein des représentants des Cabinets Ministériels et de<br />

l’Administration se penchera prochainement sur ces questions<br />

fondamenta<strong>le</strong>s pour l’avenir du secteur.<br />

On l’aura compris, <strong>le</strong> secteur du recyclage des déchets inertes<br />

a encore du pain sur la planche avant de pouvoir envisager<br />

<strong>le</strong> futur sereinement. Cependant, avec pour seul mot d’ordre<br />

l’augmentation du niveau de qualité des granulats recyclés mis<br />

sur <strong>le</strong> marché wallon, <strong>le</strong>s recyc<strong>le</strong>urs membres de FEREDECO<br />

s’inscrivent clairement dans une optique de durabilité propre à<br />

conférer à la profession ses <strong>le</strong>ttres de nob<strong>le</strong>sse.<br />

FEGE et FEREDECO<br />

Depuis 2008, <strong>le</strong>s deux fédérations ont signé un accord<br />

de collaboration visant à mieux collaborer dans plusieurs<br />

dossiers communs. Plusieurs membres de la FEGE font<br />

en effet partie de FEREDECO. La participation croisée aux<br />

réunions de chacune des fédérations permet éga<strong>le</strong>ment à<br />

chacun d’être parfaitement au courant des dossiers suivis par<br />

chaque instance. La FEGE anime en effet un groupe de travail<br />

en Flandre sur <strong>le</strong>s déchets de construction et de démolition et<br />

la participation aux réunions FEREDECO permet notamment<br />

d’enrichir <strong>le</strong>s réf<strong>le</strong>xions du secteur. L’année 2010 devrait<br />

encore renforcer cette synergie puisque de nombreuses<br />

réf<strong>le</strong>xions devront animer la rédaction du Plan Wallon des<br />

déchets 2020.


Mireil<strong>le</strong> Verboven, FEGE<br />

GROUPE DE TRAVAIL EN POINT DE MIRE<br />

Groupe de travail sous <strong>le</strong>s feux des projecteurs:<br />

Déchets de construction et de démolition<br />

Les déchets de construction et de démolition comptent parmi<br />

<strong>le</strong>s plus importants flux de déchets du pays, si l’on considère<br />

<strong>le</strong>s tonnages mis en jeu. En Flandre, une quantité annuel<strong>le</strong><br />

minima<strong>le</strong> de 11 millions de tonnes de déchets est produite<br />

dans <strong>le</strong> cadre de travaux de construction, de rénovation ou de<br />

démolition de bâtiments ou de la démolition de revêtements<br />

routiers asphaltés. A titre de comparaison : la grande pyramide<br />

de Gizeh avec ses 230 m de côté et haute de 146 m<br />

représente quelque 5,3 millions de tonnes de pierre calcaire.<br />

La plus grande fraction (pouvant atteindre 80%) des déchets<br />

de construction et de démolition est composée de matériaux<br />

pierreux inertes : gravats de béton,<br />

gravats de maçonnerie, céramique<br />

et pierre naturel<strong>le</strong>. Les<br />

gravats d’asphalte constituent<br />

éga<strong>le</strong>ment une fraction importante<br />

des déchets de construction et de jamais.<br />

démolition. En fonction de l’origine<br />

(<strong>le</strong>s déchets de construction et <strong>le</strong>s<br />

déchets mixtes en conteneurs sont <strong>le</strong>s deux extrêmes), ce flux<br />

de déchets comprend plus ou moins de déchets résiduels non<br />

pierreux. Il s’agit alors de déchets de bois, de matières plastiques,<br />

de métaux, de matériaux bitumineux comme <strong>le</strong>s couvertures<br />

de toit,… Deux techniques/installations principa<strong>le</strong>s<br />

entrent dès lors en ligne de compte pour ce groupe de travail<br />

: <strong>le</strong> tri des flux partiels et la broyage de la fraction pierreuse.<br />

Environ 90% des déchets de construction et de démolition<br />

sont recyclés.<br />

Margot Van den Berghe est la présidente du groupe de<br />

travail. El<strong>le</strong> est responsab<strong>le</strong> de l’exploitation de l’entreprise<br />

familia<strong>le</strong> Ivo Van Den Bosch à Oe<strong>le</strong>gem. El<strong>le</strong> est une ardente<br />

partisane de l’approche directe, tant sur <strong>le</strong> terrain que dans la<br />

La qualité des granulats de gravats<br />

doit en effet être garantie plus que<br />

sal<strong>le</strong> de réunion. Nous lui donnons la paro<strong>le</strong> dans cet artic<strong>le</strong>.<br />

Margot Van den Berghe : Nous travaillons cette année sur<br />

l’important dossier du règ<strong>le</strong>ment unitaire et du système de<br />

maîtrise de la chaîne pour <strong>le</strong>s granulats recyclés. La qualité<br />

des granulats de gravats doit en effet être garantie plus que<br />

jamais. La teneur en amiante, mais aussi d’autres paramètres<br />

environnementaux, devront être mesurés à une fréquence<br />

définie en fonction du risque potentiel. Pour parvenir à une<br />

qualité optima<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s responsabilités doivent être assumées <strong>le</strong><br />

plus tôt possib<strong>le</strong> dans la chaîne. Nous plaidons dès lors pour<br />

une généralisation de l’obligation de démolition sé<strong>le</strong>ctive et<br />

d’établissement d’un inventaire de<br />

l’amiante. Il est en outre primordial<br />

de clarifier l’épineuse question<br />

de la terre contenant des pierres<br />

(Vlarebo) et des pierres à teneur<br />

en terre (Vlarea) . Les contrô<strong>le</strong>s<br />

restent très importants, tant sur <strong>le</strong><br />

plan des col<strong>le</strong>ctes qu’au niveau du<br />

traitement, afin de créer un terrain de jeu égal dans notre secteur.<br />

Nous devons continuer d’insister sur ce point.<br />

FEGE : L’Europe exerce-t-el<strong>le</strong> une grande influence sur <strong>le</strong> fonctionnement<br />

des entreprises de tri et de broyage flamandes ?<br />

Margot Van den Berghe : Il va de soi que <strong>le</strong> groupe de travail<br />

Déchets de construction et de démolition suit de près <strong>le</strong>s conséquences<br />

de la transposition de la nouvel<strong>le</strong> directive-cadre<br />

européenne sur <strong>le</strong>s déchets. Nous serons avant tout concernés<br />

par la transposition des critères « End-of-Waste » dans <strong>le</strong><br />

nouveau décret et l’arrêté d’application. A quel moment <strong>le</strong>s<br />

matériaux recyclés perdront-ils <strong>le</strong> statut de déchets ? Et quel<strong>le</strong>s<br />

seront <strong>le</strong>s conséquences en ce qui concerne <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment<br />

FEGE focus - mars 2010 35


FEGE focus - mars 2010<br />

36<br />

REACH ? Nous sommes conscients du risque de voir émerger<br />

différents statuts pour un même flux partiel déterminé dans<br />

différents pays voisins. Evidemment avec toutes <strong>le</strong>s conséquences<br />

qui en décou<strong>le</strong>raient au niveau des transports transfrontaliers<br />

et la concurrence dans <strong>le</strong> cadre du traitement. Dans<br />

ce contexte, nous pensons par exemp<strong>le</strong> au béton cellulaire, au<br />

gypse, aux déchets résiduels,…<br />

Tous ces thèmes figurent sur la liste des priorités de notre<br />

groupe de travail. 5 réunions sont planifiées cette année et<br />

nous ne manquerons pas de nous pencher sur ces sujets à<br />

chacune d’el<strong>le</strong>s. Une soirée d’information « Matériaux inertes »<br />

est éga<strong>le</strong>ment planifiée pour <strong>le</strong> 21 avril. D’autres informations<br />

suivront à ce propos.<br />

FEGE : Quels défis concrets percevez-vous pour <strong>le</strong> secteur ?<br />

Margot Van den Berghe : Le problème de l’amiante reste<br />

un sujet très brûlant. Il sera important d’élaborer une solution<br />

pratique bien ancrée dans la législation afin d’éliminer toute<br />

incertitude juridique . L’élaboration d’un test d’identification<br />

répondant tant aux normes flamandes qu’aux exigences européennes<br />

et qui soit en outre pratiquement réalisab<strong>le</strong> exigera<br />

aussi toute l’attention requise. L’amplification des contrô<strong>le</strong>s environnementaux<br />

sur <strong>le</strong>s granulats secondaires - de préférence<br />

avec un système où <strong>le</strong>s bons résultats seraient récompensés<br />

d’un abaissement de la fréquence des tests - constituera éga<strong>le</strong>ment<br />

un défi important.<br />

La FEGE suivra ces évolutions avec la plus grande vigilance et<br />

attirera l’attention des acteurs politiques sur <strong>le</strong>s implications<br />

pratiques de <strong>le</strong>urs propositions.<br />

Construire l’avenir (témoignage)<br />

Le groupe de travail Déchets de construction et de démolition<br />

a accueilli récemment un certain nombre de nouveaux membres.<br />

Nous avons repris <strong>le</strong> témoignage ci-dessous de Paul<br />

Lanckriet de l’entreprise Despriet Gebroeders à Harelbeke,<br />

membre observateur depuis octobre 2009. L’entreprise focalise<br />

son attention sur 4 activités : la vente de matériaux de<br />

construction avec une centra<strong>le</strong> à béton, un chantier de broyage,<br />

son propre service de conteneurs et <strong>le</strong> chargement/<br />

déchargement de navires sur son propre quai <strong>le</strong> long du canal<br />

Courtrai-Bossuyt.<br />

La défi<br />

« Nous opérons dans un secteur où <strong>le</strong>s législations et rég<strong>le</strong>mentations<br />

évoluent très rapidement, pas seu<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong><br />

plan de l’environnement, mais aussi dans <strong>le</strong> domaine du transport,<br />

comme par exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong>s temps de conduite et de repos,<br />

l’arrimage de la cargaison,... Les autorités régiona<strong>le</strong>s, fédéra<strong>le</strong>s<br />

et européennes diffusent de nouvel<strong>le</strong>s informations à tout<br />

bout de champ. En tant que petite PME, vous ne disposez pas<br />

toujours du temps et des effectifs nécessaires pour consulter<br />

ces changements, <strong>le</strong>s interpréter et <strong>le</strong>s implémenter. Nous<br />

avons besoin d’une source fiab<strong>le</strong> qui nous permet de rester<br />

informés et impliqués, sans pour autant surcharger un collaborateur<br />

à temps p<strong>le</strong>in. »<br />

La solution<br />

Le choix a été vite fait pour Paul Lanckriet. « Nous avons appris<br />

par l’intermédiaire de Peter Geldof (Geldof Recyclage du<br />

Bois) que la FEGE est une fédération dynamique qui accorde<br />

une attention particulière à l’information de ses membres. Il<br />

nous semblait en outre important qu’el<strong>le</strong> ne se limite pas aux<br />

seuls déchets de construction et de démolition, mais représente<br />

aussi <strong>le</strong> secteur avec la même verve pour <strong>le</strong>s autres flux<br />

de déchets. La FEGE nous informe régulièrement de toutes <strong>le</strong>s<br />

nouvel<strong>le</strong>s lois et rég<strong>le</strong>mentations, ainsi que des points importants<br />

dont nous devons impérativement tenir compte.<br />

J’essaie de participer aux réunions du groupe de travail et aux<br />

soirées d’information, parce qu’el<strong>le</strong>s constituent une excel<strong>le</strong>nte<br />

plate-forme de contact pour échanger des idées avec<br />

<strong>le</strong>s « concullègues ». Il y règne une atmosphère constructive<br />

qui exerce un effet enrichissant. J’attends toujours avec impatience<br />

<strong>le</strong> flash d’information qui regorge d’informations précieuses.<br />

»<br />

Lorsqu’il a rejoint l’assemblée en qualité de membre observateur,<br />

Paul Lanckriet a été reçu par Margot Van den Berghe, la<br />

présidente du groupe de travail, afin de découvrir plus en détail<br />

<strong>le</strong>s différentes facettes du fonctionnement de la fédération.<br />

« J’ai en outre compris très rapidement que <strong>le</strong>s questions que<br />

je pose au secrétariat de la FEGE sont toujours prises à cœur.<br />

Ce n’est pas <strong>le</strong> cas de toutes <strong>le</strong>s fédérations ! ».<br />

Le résultat<br />

« Nous sommes convaincus aujourd’hui que l’affiliation à la<br />

FEGE constitue <strong>le</strong> choix approprié si nous voulons œuvrer de<br />

façon proactive pour l’avenir de notre entreprise. Nous nous<br />

sommes rendus compte que <strong>le</strong> secrétariat de la FEGE nous<br />

décharge de toutes <strong>le</strong>s questions liées aux nouvel<strong>le</strong>s lois et<br />

rég<strong>le</strong>mentations. Nous pouvons ainsi focaliser notre attention<br />

sur la gestion journalière de notre entreprise, sans avoir à<br />

nous soucier des textes de loi (toujours rébarbatifs). »


Le ref<strong>le</strong>t de la qualité<br />

driven by quality<br />

DAF Trucks Belgique • Tél.: 03/710.14.11 • Fax: 03/710.14.02 • www.daf.be • Donnez priorité à la securité!


FEGE focus - mars 2010<br />

38<br />

votre spécialiste en<br />

comptabilité et fiscalité qui<br />

offre un service comp<strong>le</strong>t aux<br />

PME et asbl.<br />

Brusselsesteenweg 128- 1980 Zemst<br />

Contact : bert.pardon@paraccount.be<br />

015 / 61 65 58<br />

www.paraccount.be<br />

Une division de M-Tech<br />

Permis unique – Permis d’environnement<br />

Etudes d’incidence<br />

Stations-service<br />

Etudes de réhabilitation<br />

Etudes de sol et eaux souterraines<br />

Etudes de col<strong>le</strong>ctes des déchets<br />

Rég<strong>le</strong>mentation SEVESO<br />

Etudes d’énergie<br />

Résidence ‘Richelieu’, Avenue Comte de Sme<br />

T. 081/22 60 82 • F. 081/22 99 22 • irco@sky<br />

Bureau d’études Irco sprl<br />

Av. Compte de Smet de Nayer, 2 Bte 28 – 5000 Namur – Tel. 081/22.60.82<br />

www.irco.be<br />

Ici votre pub?<br />

Contactez anita.cosaert@febem-fege.be<br />

www.febem-fege.be


La Commission européenne surveil<strong>le</strong> <strong>le</strong>s<br />

contrats publics concernant <strong>le</strong>s déchets<br />

Tom Malfait, Avocat au bureau LDR<br />

La Commission européenne a lancé<br />

récemment une procédure d’infraction en<br />

matière de marchés publics à l’encontre<br />

de l’Al<strong>le</strong>magne et de la France.<br />

L’affaire intentée contre l’Al<strong>le</strong>magne se rapporte à un contrat<br />

pour la mise en décharge de déchets qui a été attribué par la vil<strong>le</strong><br />

de Rostock. Ce contrat a été conclu en 1998 pour une période<br />

de 25 ans et pour un montant total d‘environ 150 millions €.<br />

Le contrat a été étendu en 2004. Un autre contrat de 2007<br />

pour la col<strong>le</strong>cte, <strong>le</strong> traitement, <strong>le</strong> recyclage et l’enlèvement<br />

de déchets pour un montant de 10,8 millions € par an fait<br />

éga<strong>le</strong>ment l’objet de cette procédure. Tous <strong>le</strong>s contrats ont<br />

été attribués sans adjudication publique et systématiquement<br />

à des entreprises dans <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s la vil<strong>le</strong> de Rostock a une<br />

participation, mais dont des actions sont éga<strong>le</strong>ment détenues<br />

par des partenaires privés. La Commission a donc décidé<br />

de porter l’affaire devant <strong>le</strong> Cour européenne de Justice à<br />

Luxembourg. La Cour n’a pas encore rendu son verdict, mais<br />

a néanmoins déjà estimé antérieurement qu’une adjudication<br />

publique est indispensab<strong>le</strong> dans de tels cas parce que sinon<br />

<strong>le</strong>s actionnaires privés bénéficient d’un avantage illégitime visà-vis<br />

de <strong>le</strong>urs concurrents (arrêt de la Cour de Justice du 11<br />

janvier 2005 dans l’affaire C-26/03, vil<strong>le</strong> de Hal<strong>le</strong>).<br />

A l’origine de l’affaire française se trouve la « Loi Sapin » sur<br />

base de laquel<strong>le</strong> certaines concessions ont été attribuées<br />

directement à des organes publics. La Commission a fina<strong>le</strong>ment<br />

décidé de mettre fin à la procédure d’infraction contre la<br />

France dans ce dossier. La Loi Sapin (loi n°. 93-122 du 29<br />

janvier 1993) permet à des autorités publiques d’attribuer des<br />

contrats de concession (entre autres en matière de déchets)<br />

à des institutions publiques sans notification ou adjudication<br />

publique. La Commission avait demandé à la France d’éclaircir<br />

la loi parce que cel<strong>le</strong>-ci semblait vio<strong>le</strong>r <strong>le</strong> principe d’égalité de<br />

traitement de tous <strong>le</strong>s acteurs économiques intéressés par <strong>le</strong><br />

contrat. L’attribution directe d’une concession par une autorité<br />

publique à un organe public ne se justifie que si l’autorité en<br />

question exerce un contrô<strong>le</strong> sur l’organe, contrô<strong>le</strong> comparab<strong>le</strong><br />

à celui qu’el<strong>le</strong> exerce sur ses propres départements, et<br />

si l’organe en question exerce la plupart de ses activités<br />

conjointement avec l’autorité concernée (principe connu<br />

sous la dénomination de «in-house providing» ). La législation<br />

en matière d’adjudications publiques n’est pas d’application<br />

s’il est satisfait à ces conditions. En effet, <strong>le</strong> contrat est<br />

alors attribué à un organe qui n’est pas perçu comme étant<br />

fonctionnel<strong>le</strong>ment séparé de cette autorité, même s’il est<br />

juridiquement séparé de cel<strong>le</strong>-ci. Les pouvoirs publics français<br />

ont précisé que c’était <strong>le</strong> cas dans ce dossier et la Commission<br />

a dès lors mis fin à la procédure d’infraction.<br />

Tom Malfait<br />

Avocat au bureau LDR<br />

(www.ldr.be – tom.malfait@ldr.be)<br />

Assistant de l’Unité de recherche Droit<br />

public de l’Université catholique de<br />

Louvain, département de Courtrai<br />

Collaborateur scientifique du Centre<br />

pour <strong>le</strong> Droit environnemental de<br />

l’Université de Gand<br />

FEGE focus - mars 2010 39


FEGE focus - mars 2010<br />

40<br />

COLLECTE SÉLECTIVE<br />

Les entreprises européennes de recyclage du<br />

plastique veu<strong>le</strong>nt encore se renforcer<br />

Presque 25 millions de tonnes de déchets plastiques ont été<br />

produits en Europe en 2008. 51% de cette quantité ont été récupérés,<br />

mais de nouveaux efforts sont cependant nécessaires<br />

pour utiliser p<strong>le</strong>inement <strong>le</strong> potentiel de ces résidus.<br />

Le recyclage des déchets plastiques post-consommation est<br />

un défi qui compte de nombreuses facettes et pour <strong>le</strong>quel de<br />

nombreuses solutions existent, comme <strong>le</strong> recyclage mécanique.<br />

C’est la raison pour laquel<strong>le</strong> l’association professionnel<strong>le</strong> «<br />

European Plastics Recyc<strong>le</strong>rs (EuPR) » a publié un document stratégique<br />

portant <strong>le</strong> titre « How to Increase Plastics Recycling ».<br />

Ce document fournit d’abord une analyse du profil de l’industrie<br />

des matières plastiques. Vient ensuite un sommaire des activités<br />

actuel<strong>le</strong>s en matière de recyclage des matières plastiques<br />

post-consommation qui souligne <strong>le</strong>s avantages du recyclage<br />

mécanique.<br />

Pour conclure, l’organisme recommande 10 actions essentiel<strong>le</strong>s<br />

permettant d’amplifier <strong>le</strong> recyclage de déchets plastiques<br />

post-consommation :<br />

1. Assurer un suivi détaillé des systèmes de col<strong>le</strong>cte<br />

nationaux et œuvrer pour une meil<strong>le</strong>ure harmonisation des<br />

différents systèmes au niveau européen;<br />

2. Mettre fin à l’utilisation de technologies non durab<strong>le</strong>s<br />

pour <strong>le</strong>s matières plastiques (matières bioplastiques et<br />

substances oxodégradab<strong>le</strong>s). Les systèmes de col<strong>le</strong>cte<br />

devraient créer des flux séparés pour ces nouveaux<br />

matériaux;<br />

3. Introduire des objectifs de recyclage spécifiques pour<br />

<strong>le</strong> recyclage mécanique dans <strong>le</strong> contexte de la directivecadre<br />

en matière de déchets;<br />

4. Limiter <strong>le</strong>s exportations de déchets plastiques pour<br />

garantir l’approvisionnement des entreprises de recyclage<br />

européennes;<br />

5. Introduire un régime fiscal favorab<strong>le</strong> pour l’industrie de<br />

recyclage européenne;<br />

6. Offrir une solution efficace aux entreprises de recyclage de<br />

matières plastiques en vue de répondre à la rég<strong>le</strong>mentation<br />

REACH. Toutes <strong>le</strong>s parties intéressées devraient soutenir<br />

<strong>le</strong>s entreprises de recyclage dans la création de fiches de<br />

sécurité répondant aux normes REACH;<br />

7. Supprimer <strong>le</strong>s législations ou normes discriminatoires qui<br />

interdisent l’utilisation de produits recyclés;<br />

8. Amplifier considérab<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> nombre de marchés publics<br />

« verts » et imposer une quantité minima<strong>le</strong> de substances<br />

recyclées pour l’obtention des écolabels;<br />

9. Introduire des instruments économiques destinés à<br />

promouvoir <strong>le</strong>s produits recyclés;<br />

10. 10. Améliorer la communication et la collaboration avec<br />

l’ensemb<strong>le</strong> de la chaîne de valorisation des matières<br />

plastiques.<br />

Al<strong>le</strong>magne : Le secteur des déchets apporte<br />

sa pierre à l’édifice du climat !<br />

En 1990, la pollution faisant suite aux activités du secteur des<br />

déchets représentait encore environ l’équiva<strong>le</strong>nt de 38 millions<br />

de tonnes de CO2 en Al<strong>le</strong>magne. En 2006, cette pollution<br />

représentait moins de la moitié, à savoir quelque 18 millions<br />

de tonnes. Dans <strong>le</strong> monde entier, la réduction des émissions<br />

de gaz polluants se chiffre à environ 56 millions de tonnes de<br />

CO2 et ceci principa<strong>le</strong>ment grâce à l’interdiction de mise en<br />

décharge de déchets non traités.<br />

Ces résultats figurent dans une étude récente publiée sous <strong>le</strong><br />

titre « Klimaschutzpotenzia<strong>le</strong> der Abfallwirtschaft » [Potentiel<br />

de protection du climat de l’industrie des déchets] par Peter<br />

Kurth (BDE) et Jochen Flasbarth (UBA ou Agence fédéra<strong>le</strong> de<br />

l’Environnement). Ce rapport étudie, tant pour l’Al<strong>le</strong>magne que<br />

pour l’Union européenne, <strong>le</strong>s efforts environnementaux fournis<br />

depuis 1990, ainsi qu’un planning jusqu’en 2020. D’ici là, nous<br />

pourrons encore économiser 10 millions de tonnes de CO2<br />

grâce à une amplification de la réutilisation de matériaux, à<br />

un meil<strong>le</strong>ur recyclage et à une valorisation plus efficace des<br />

déchets ménagers et du bois dans <strong>le</strong> cadre de la production<br />

d’énergie. L’étude démontre que <strong>le</strong> secteur des déchets en<br />

Al<strong>le</strong>magne pourra contribuer à raison de 14 % à la réalisation<br />

des objectifs de CO2 pour 2020. L’Al<strong>le</strong>magne a d’ores et déjà<br />

réalisé un grand progrès en cessant la mise en décharge de<br />

déchets non traités. Cet effort fournit une large contribution à<br />

la réduction des émissions de gaz à effet de serre.<br />

Vous trouverez un résumé de cette étude sur<br />

http://www.umweltbundesamt.de/uba-info-medien/mysql_medien.php?anfrage=Kennummer&Suchwort=3893<br />

La FEGE conclut un partenariat fort avec<br />

DAF Trucks<br />

Werner Annaert (à droite, Directeur général FEGE) conclut un<br />

partenariat fort avec Guy Vanhuffel, Directeur général DAF<br />

Trucks Belux (au milieu) et Luc Serrien (Directeur Commercial<br />

DAF Trucks Belux)


GESTION DES DECHETS<br />

Plus d’info sur notre site web!<br />

4Biofuels (1070 Brussel, www.4energyinvest.com)<br />

A.B.R. (1850 Grimbergen, www.demeuter.be)<br />

Accurec (3980 Tessenderlo)<br />

Adams Massenhoven (2240 Massenhoven, www.adams-<br />

massenhoven.be)<br />

Aerts Jan Containerdienst (2160 Wommelgem, www.aerts-<br />

containers.be)<br />

Alfamet (9200 Dendermonde, www.alfamet.be)<br />

Amacro (1654 Huizingen, www.amacro.be)<br />

André Celis Containers & Recyclage (3210 Lubbeek, www.celis.<br />

be)<br />

Antwerp Tank C<strong>le</strong>aning ATC (2030 Antwerpen, www.vanloon.be)<br />

Apparec (2830 Tisselt-Wil<strong>le</strong>broek, www.apparec.be)<br />

Atravet (9200 Dendermonde)<br />

Attero (2800 Meche<strong>le</strong>n)<br />

AVR België (2400 Mol, www.avr-belgie.be)<br />

Belgras (2235 Hulshout, www.belgras.be)<br />

Bionerga (3740 Bilzen / 3630 Maasmeche<strong>le</strong>n, www.bionerga.be)<br />

Bio Oil Exploitation (3980 Tessenderlo, www.bio-oil-holding.eu)<br />

Bio Oil Recycling (8200 Brugge, www.allvet.be)<br />

BLC-group (9600 Ronse, www.containerdienst-bert.be)<br />

BOS (2030 Antwerpen)<br />

Broeckx Plastic Recycling (NL-5085 ET Esbeek, www.broekcx.nl)<br />

Bruco Containers (2030 Antwerpen, www.bruco.containers.com)<br />

BST (2830 Wil<strong>le</strong>broek, www.belgianscrap.com)<br />

Buchen Industrial Services (7170 Manage, www.buchen.net)<br />

Campine Recycling (2340 Beerse, www.campine.be)<br />

CETB (7141 Carnières, www.sita.be)<br />

Cimenteries CBR (1170 Brussel, www.cbr.be)<br />

Cintras (2300 Turnhout, www.<strong>le</strong>ysen.org)<br />

CNA Containers (9300 Aalst, www.<strong>le</strong>ysen.org)<br />

Cogal (9100 St.-Niklaas, www.cogal.be of www.dehon.com)<br />

Cogetrina (7522 Marquain, www.dufour.be)<br />

Comet Tyre Recycling (6200 Chate<strong>le</strong>t, www.cometsambre.be)<br />

Conelso (2840 Reet, www.fransdevocht.be)<br />

Corvers (3583 Beringen, www.sita.be)<br />

Despriet Gebroeders (8530 Harelbeke, www.desprietgebroeders.<br />

be)<br />

De Bree Solutions (9990 Maldegem, www.debree.be)<br />

De Coninck (3020 Veltem, www.de-coninck.be)<br />

De Coster Dominique (3530 Houtha<strong>le</strong>n-Helchteren, www.<br />

decosternv.be)<br />

De Dijcker Recycling (2860 Puurs, www.ddrecycling.be)<br />

De Kock E. (3090 Overijse, www.dekock.info)<br />

Demets Containers (1120 Brussel, www.sita.be)<br />

De Meuter Containers (1000 Brussel, www.sita.be)<br />

De Neef Chemical Processing (2220 Heist-op-den-Berg, www.<br />

deneef.net)<br />

Depovan (8800 Roeselare, www.vanheede.com)<br />

De Sutter (9900 Eeklo, www.afvalbeheer-desutter.be)<br />

Dilissen Transport (3900 Overpelt, www.dilissen-transport.com)<br />

Doopa (8800 Roeselare, www.doopa.be)<br />

Duferco Diversification (7100 La Louvière, www.duferco.be)<br />

LISTE DES MEMBRES<br />

Ecomac (3990 Linde-Peer, www.groupmachiels.com)<br />

Ecosmart (2870 Puurs, www.vangansewinkel.com)<br />

Ekol (3530 Houtha<strong>le</strong>n-Helchteren, www.ekol.be)<br />

E<strong>le</strong>ctrawinds (8400 Oostende, www.e<strong>le</strong>ctrawinds.be)<br />

Eurocompost (3530 Houtha<strong>le</strong>n, www.eurocompost.be)<br />

Eurofat (8552 Zwevegem-Moen)<br />

Eurowaste (2000 Antwerpen, www.eurowaste.be)<br />

Fim P&R (2260 Westerlo,<br />

www.fim.be)<br />

Foronex (8710 Wielsbeke, www.foronex.com)<br />

Frimpex (3370 Boutersem)<br />

Garwig (8650 Houthulst, www.garwig.be)<br />

Geldof (8560 Wevelgem, www.geldof-recycling.be)<br />

Gemini Corporation (2050 Antwerpen, www.geminicorp.be)<br />

General Plastics International (D-24558 Henstedt-Ulzburg,<br />

gpigmbh.blogspot.com)<br />

Geocyc<strong>le</strong> (7181 Seneffe, www.geocyc<strong>le</strong>.be)<br />

Geo-Milieu (2480 Dessel, www.geo-groep.com)<br />

Gie<strong>le</strong>n Container Service (3600 Genk, www.gie<strong>le</strong>n-recyclage.be)<br />

Govaerts Recycling (3570 Alken, www.govaplast.com)<br />

GRL (3560 Lummen, www.grl.be)<br />

GRV (8800 Roeselare, www.vanheede.com)<br />

HCI (2950 Kapel<strong>le</strong>n, www.hci.be)<br />

Henri Containerdienst (3300 Tienen, www.henricontainerdienst.be)<br />

Holcim Belgique (7034 Obourg, www.holcim.be)<br />

Hos<strong>le</strong>t (1325 Chaumont-Gistoux, www.sita.be)<br />

IEH Recycling (2310 Rijkevorsel, www.iehrecyclingbelgium.com)<br />

Inafzo (8980 Zonnebeke)<br />

Indaver (2800 Meche<strong>le</strong>n, www.indaver.be)<br />

Ivo Van den Bosch Containerdienst (2520 Ranst, www.<br />

ivovandenbosch.be)<br />

Kargro Group (2920 Kalmthout, www.tyreplan.be)<br />

Kayak Maritime Services (2000 Antwerpen)<br />

Kempisch Recyclage Bedrijf (2340 Beerse, www.krb-<br />

glasscol<strong>le</strong>cting.be)<br />

K<strong>le</strong>rk’s Plastic Recycling (KPR) (2320 Hoogstraten, www.hyplast.<br />

be)<br />

Lammertyn.net (9070 Destelbergen, www.lammertyn.net)<br />

Lavatra (8930 Lauwe)<br />

Leysen (2300 Turnhout, www.<strong>le</strong>ysen.org)<br />

Liekens (2030 Antwerpen, www.liekens.be)<br />

MAC (2030 Antwerpen)<br />

Machiels (3500 Hasselt, www.groupmachiels.com)<br />

Maintenance Industriel<strong>le</strong> Walonne (7971 Basèc<strong>le</strong>s)<br />

Maltha (3920 Lommel, www.maltha.nl)<br />

Marpobel (2030 Antwerpen)<br />

Marpos (8380 Dudze<strong>le</strong>)<br />

Matco (8790 Waregem, www.matco.be)<br />

Matco Glas (8710 Wielsbeke)<br />

M.C.A. Recycling (1190 Vorst, www.mca-recycling.com)<br />

MCR (2627 Schel<strong>le</strong>)<br />

Milieu en Leven (2250 O<strong>le</strong>n, www.milieuen<strong>le</strong>ven.be)<br />

Minéra<strong>le</strong> (6042 Lodelinsart)<br />

Molok (3530 Houtha<strong>le</strong>n, www.molok.-benlux.com)<br />

MTD Milieutechnieken (2270 Herenthout, www.mtd-etec.com)<br />

New West Gypsum Recycling (9130 Kallo, www.nwgypsum.com)<br />

FEGE focus - mars 2010 41


FEGE focus - mars 2010<br />

42<br />

Norland (5300 Andenne, www.sita.be)<br />

OCS - ATM (2170 Antwerpen, www.atmmoerdijk.nl)<br />

Oostvlaams Milieubeheer OVMB (9042 Gent , www.ovmb.be)<br />

Orinso (2800 Meche<strong>le</strong>n, www.indaver.be)<br />

Oriental Recycling (2230 Oevel, www.orientalrecycling.com)<br />

Out of Use (2840 Putte, www.outofuse.com)<br />

Pack2pack (8800 Rumbeke, www.pack2pack.com)<br />

Papnam (5060 Auvelais)<br />

Pieck Containers (3290 Tessenderlo, www.sita.be)<br />

Pirobouw (2900 Schoten, www.pirobouw.com)<br />

Plasticol<strong>le</strong>ct (F-59250 Halluin, www.plasticol<strong>le</strong>ct.com)<br />

Plastics Latinne-Neyens (3583 Paal, www.pln-latinne.com)<br />

Plastirec (2330 Merksplas, www.plastirec.be)<br />

Protelux (6880 Bertrix)<br />

Put Boudewijn & zoon (3582 Beringen, www.putboudewijn.be)<br />

Ravago Production (2370 Arendonk , www.ravago.be)<br />

RCMD (9870 Zulte, www.rcmd.be)<br />

R.D. Recycling (3530 Houtha<strong>le</strong>n, www.rdrecycling.be)<br />

Recoval Belgium (6182 Souvret, www.trcnv.be)<br />

Recup-Oil (8770 Ingelmunster)<br />

Recyc-Oil (8710 Wielsbeke, www.recyc-oil.be)<br />

Recydel (4020 Wandre, www.vangansewinkel.com)<br />

Recyfin International (2980 Hal<strong>le</strong>-Zoersel)<br />

Recyfood (3560 Lummen, www.recyfood.be)<br />

Recyfuel (4480 Engis, www.recyfuel.be)<br />

Recygom (4821 Andrimont, www.sita.be)<br />

Recyper (9100 Sint-Niklaas, www.sita.be)<br />

Remo Milieubeheer (3530 Houtha<strong>le</strong>n, www.groupmachiels.com)<br />

REMONDIS (3210 Lubbeek, www.remondis.be)<br />

Rendac (9470 Dender<strong>le</strong>euw, www.rendac.com)<br />

Re-Tyre (3920 Lommel)<br />

Revatech (4480 Engis, www.revatech.be)<br />

Rik’s Plastics (3600 Genk, www.riksplastics.com)<br />

Romarco (9240 Ze<strong>le</strong>, www.romarco.be)<br />

Rulo (7742 Hérinnes-<strong>le</strong>z-Pecq, www.rulo.be)<br />

Rumstrecycling (2840 Rumst)<br />

Rymoplast (3920 Lommel, www.morssinkhofplastics.nl)<br />

SAF Recyclage (9990 Maldegem)<br />

SEOS Plastic Recycling (4600 Verviers)<br />

SGS Ewacs (9120 Beveren-Melse<strong>le</strong>, www.be.sgs.com)<br />

SHANKS sa (1435 Mont-St-Guibert, www.shanks.be)<br />

SHANKS Vlaanderen (8800 Roeselare, www.shanks.be)<br />

Silvamo (8800 Roeselare)<br />

SIMS Recycling Solutions (9100 Sint-Niklaas, www.sims-group.<br />

com)<br />

SITA Recycling Services (2340 Beerse, www.sita.be)<br />

SITA Treatment (1180 Brussel, www.sita.be)<br />

SITA Wallonie (4460 Grâce-Hollogne, www.sita.be)<br />

Smet Jet (8400 Oostende, www.edelweissnv.be)<br />

Smurfit Kappa (2170 Merksem, www.smurfitkappa.com)<br />

Soborel (3550 Heusden-Zolder, www.vangansewinkel.com)<br />

Socaplast (1840 Londerzeel, www.socaplast.be)<br />

Sodecom (7040 Quévy, www.vanheede.com)<br />

Sodever (1420 Braine l’Al<strong>le</strong>ud)<br />

Soraf (2840 Rumst, www.ljanssens.be)<br />

Soret (1560 Hoeilaart)<br />

SO.TRA.EX (4700 Eupen, www.sotraex.com)<br />

Spanin (8780 Oostrozebeke, www.indaver.be)<br />

Stallaert Recycling (1800 Vilvoorde, www.stallaert.be)<br />

Stevan (8860 Lende<strong>le</strong>de, www.stevan.be)<br />

Stok&Co (3530 Houtha<strong>le</strong>n-Helchteren, www.<strong>le</strong>ysen.org)<br />

Stora Enso Langerbrugge (9000 Gent, www.storaenso.com)<br />

SVK (9100 Sint-Niklaas, www.svk.be)<br />

Tellgnosis (2860 Sint-Katelijne-Waver)<br />

Thenergo (2018 Antwerpen, www.thenergo.be)<br />

Track International (8790 Waregem, www.track-international.com)<br />

Transcoma (3600 Genk, www.transcoma.be)<br />

TWZ (9940 Evergem, www.twz.be)<br />

Umicore Recycling Solutions (2250 O<strong>le</strong>n, www.umicore.com)<br />

Vaco Containerdienst (2950 Kapel<strong>le</strong>n, www.<strong>le</strong>ysen.org)<br />

Valomac (1850 Grimbergen, www.sita.be)<br />

Vandewie<strong>le</strong> Recycling (8470 Gistel, www.houtmo<strong>le</strong>n.be)<br />

Van Gansewinkel (2870 Puurs, www.vangansewinkel.com)<br />

Vanheede Environment Group (8940 Wervik, www.vanheede.com)<br />

Van Moer H & Zn (9120 Melse<strong>le</strong>, www.vanmoerh.be)<br />

Van Pelt Containerbedrijf (2900 Schoten, www;vanpelt-nv.be)<br />

Van Puijfelik (NL 4815 CD Breda, www.vanpuijfelik.nl)<br />

Van Roy (9470 Dender<strong>le</strong>euw, www.van-roy.be)<br />

Veolia ES (1800 Vilvoorde, www.veolia-es.be)<br />

Verpola (8000 Brugge, www.verpola.be)<br />

Vetboerke (8750 Wingene)<br />

Vosselaarse Oud Papier Centra<strong>le</strong> (2330 Merksplas, www.vopc.<br />

be)<br />

Vulsteke & Verbeke (8970 Poperinge, www.vulsteke-verbeke.be)<br />

West Waste Treatment (8600 Diksmuide, www.wwt.be)<br />

WOS (3600 Genk, www.wos-genk.be)<br />

Wubben Aflaatolie (2910 Essen)<br />

CENTRES D’ASSAINISSEMENT DES SOLS<br />

Plus d’info sur notre site web!<br />

Aclagro (9032 Wondelgem, www.aclagro.be)<br />

AWS (2860 Sint-Katelijne-Waver, www.aws.eu)<br />

Bioterra (3660 Opglabbeek, www.bioterra.be)<br />

Bosatec (3600 Genk, www.groupmachiels.com)<br />

Bremcon (2070 Zwijndrecht, www.bremcon.be)<br />

BSV (8530 Harelbeke, www.bsv-nv.be)<br />

De Bree Solutions (9990 Maldegem, www.debree.be)<br />

Envisan (9308 Hofstade-Aalst, www.envisan.com)<br />

GRC-Kallo (9130 Kallo, www.decnv.com)<br />

Grondreinigingscentrum Limburg (3560 Lummen, www.carmans.<br />

be)<br />

GV & T Kruishoutem (9770 Kruishoutem, www.gvtkruishoutem.be)<br />

OCS - ATM (2170 Antwerpen, www.atmmoerdijk.nl)<br />

SHANKS Vlaanderen (9042 Gent, www.shanks.be)<br />

SITA Remediation (1850 Grimbergen, www.sitaremediation.be)<br />

Stadsbader-Flamand (8530 Harelbeke, www.stadsbader.com)


CODE DEONTOLOGIQUE<br />

Lorsqu’une entreprise exprime <strong>le</strong> souhait de devenir membre<br />

de la FEGE, el<strong>le</strong> doit s’engager à respecter <strong>le</strong> code déontologique<br />

de la Fédération. Ce code décrit plusieurs engagements<br />

clairs en termes de respect de la législation mais éga<strong>le</strong>ment<br />

de comportements envers la Fédération, notamment en<br />

termes de collégialité.<br />

Pour la FEGE, il s’agit d’un minimum que chaque membre doit<br />

respecter. Nos statuts prévoient dès lors une procédure s’il<br />

nous est signalé que l’un de nos membres ne respecte pas<br />

cette déontologie. Cette procédure a déjà été activée à plusieurs<br />

reprises, chaque intervention s’étant soldée à ce jour par<br />

une clarification des situations. Le code assure donc aussi un<br />

climat constructif au sein du secteur.<br />

Ce code a éga<strong>le</strong>ment servi de base à d’autres initiatives.<br />

Citons <strong>le</strong> code de bonnes pratiques pour <strong>le</strong> traitement des<br />

déchets d’amiante, et celui relatif à l’acceptation des déchets<br />

dans <strong>le</strong>s décharges en Flandre ou encore la réf<strong>le</strong>xion sur <strong>le</strong><br />

problème de la dilution des déchets. Le but final consiste à<br />

transformer ces codes en une rég<strong>le</strong>mentation régiona<strong>le</strong> mais<br />

nos membres doivent d’ores et déjà <strong>le</strong>s respecter.<br />

La FEGE contribue ainsi à la professionnalisation du secteur,<br />

tout en améliorant la situation sur <strong>le</strong> terrain. L’affiliation à la<br />

FEGE est donc clairement aussi un label de qualité..<br />

Fédération des Entreprises de Gestion de l’Environnement<br />

«La FEGE, la dynamique des entreprises de l’Environnement»<br />

CHARTE ETHIQUE ET DEONTOLOGIQUE DE LA FEDERATI<br />

ENTREPRISES DE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT<br />

LES MEMBRES DE LA FEGE POURSUIVENT LE BUT D’ASSURER UN SERVICE PERFORMANT ET<br />

SOIT PROFITABLE A L’ETRE HUMAIN, A L’ENVIRONNEMENT ET A LA SOCIETE. LE SUCCES DE<br />

LIE A LA CONFIANCE QUE SES MEMBRES PEUVENT AVOIR EN SON TRAVAIL.<br />

LES PRIORITES DE LA FEGE ET DE SES MEMBRES SONT<br />

- <strong>le</strong> professionnalisme: un travail professionnel, accordant une attention à la qualité et un service<br />

eindre des résultats probants;<br />

iat: un fonctionnement ouvert à la collaboration, où <strong>le</strong>s discussions sont menées<br />

uvées en tenant compte de l’attention et du respect de chaque point de vu<br />

GE et ses membres constituent une équipe et interviennent vis-àuit<br />

la création de va<strong>le</strong>ur ajoutée pour <strong>le</strong> secteur en<br />

mbres œuvrent quotidiennement e<br />

tures;<br />

la démocratie et ne<br />

pour <strong>le</strong> bie<br />

FEGE focus - mars 2010 43


FEGE focus - mars 2010<br />

44<br />

Publications: <strong>le</strong>s positions 2009 - 2010<br />

• reactie FEBEM op nota OVAM over verwerking (15.02.2010)<br />

• reactie FEBEM op het vernieuwde afvalstoffendecreet (materia<strong>le</strong>ndecreet) (08.02.2010)<br />

• réaction de la FEGE sur l’avant-projet des conditions sectoriel<strong>le</strong>s et intégra<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>s centres de tri de déchets non-dangereux<br />

(12.11.2009)<br />

• réaction de la FEGE sur l’avant-projet d’arrêté sur l’artic<strong>le</strong> 5 ter du Décret (transmission d’informations aux clients) (12.11.2009)<br />

• AVIS de la FEGE sur la proposition du Ministre fédéral de l’économie de supprimer <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> des prix sur <strong>le</strong> traitement des<br />

déchets (12.10.2009)<br />

• Point de vue du Conseil d’Administration concernant <strong>le</strong> Traitement responsab<strong>le</strong> (11.06.2009)<br />

• Point de vue du Conseil d’Administration concernant <strong>le</strong> bois et Val-I-Pac (11.06.2009)<br />

• Avis de la FEGE sur l’avant-projet (1ère <strong>le</strong>cture) de l’arrêté visant à transposer notamment la décision européenne sur <strong>le</strong>s procédures<br />

et critères d’acceptation pour <strong>le</strong>s CET (28.05.2009)<br />

• Avis de la FEGE sur <strong>le</strong> projet (2ème <strong>le</strong>cture) de l’arrêté sur <strong>le</strong>s terres excavées (17.04.2009)<br />

• Avis de la FEGE sur l’avant-projet (dossier non encore déposé au GW) d’arrêté visant des nouvel<strong>le</strong>s interdictions de mises en<br />

CET (09.04.2009)<br />

• Deux Avis de la FEGE sur l’avant-projet (1ère <strong>le</strong>cture) d’arrêté visant à modifier <strong>le</strong> catalogue des déchets (définition du déchet<br />

organique biodégradab<strong>le</strong>) (09.04.2009)<br />

• Avis de la FEGE sur l’étude réalisée par l’OWD sur la traçabilité des déchets (27.04.2009)<br />

• Avis de la FEGE (2ème <strong>le</strong>cture) sur <strong>le</strong> projet d’arrêté visant à définir <strong>le</strong>s conditions de valorisation du compost et des digestats<br />

(11.05.2009)<br />

• Avis de la FEGE (3ème <strong>le</strong>cture) sur <strong>le</strong> projet d’arrêté visant à définir <strong>le</strong>s conditions sectoriel<strong>le</strong>s d’installations de compostage<br />

(18.05.2009)<br />

• Avis de la FEGE et FERAB sur <strong>le</strong> projet de conditions sectoriel<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>s installations de compostage (10.03.2009)<br />

• Position Bioplastics (05.02.2009)<br />

• Mémorandum de la FEGE aux Gouvernements régionaux 2009-2014 (27.02.2009)<br />

• Avis de la FEGE sur l’avant-projet d’arrêté sur la gestion des terres excavées (20.01.2009)<br />

Visitez notre site internet<br />

Fédération des Entreprises de Gestion de l’Environnement asbl<br />

Rue du Pavillon 9 - 1030 Bruxel<strong>le</strong>s<br />

Tél. 02 757 91 70 - Fax 02 757 91 12<br />

info@febem-fege.be - www.febem-fege.be<br />

www.febem-fege.be


K W A L I T E I T O P W E G<br />

E N R O U T E P O U R L A Q U A L I T E<br />

hoogkwalitatieve machines<br />

bedrijfszekerheid<br />

service 24/24 u.<br />

wisselstukkenbeheer<br />

onderhoud<br />

klantvriendelijkheid<br />

Geen loze woorden<br />

maar bij ons een<br />

dagdagelijkse opdracht.<br />

www.schmidt-belgium.be<br />

machines de haut qualité<br />

fi abilité<br />

service 24/24h.<br />

gestion de pièces de rechange<br />

entretien<br />

acceuil clientè<strong>le</strong><br />

Ne sont pas<br />

des vaines paro<strong>le</strong>s mais<br />

notre mission journalière.<br />

www.schmidt-belgique.be<br />

SCHMIDT BELGIUM Boomsesteenweg 74 - B 2630 Aartselaar Tel.: +32(0)3 458 15 85 Fax: +32(0)3 458 18 25 e-mail: info@schmidt-belgium.be<br />

SCHMIDT BELGIQUE Route de Wavre 110 - B 4280 Hannut Tel.: +32(0)19 65 76 32 Fax: +32(0)19 65 76 33 e-mail: info@schmidt-belgique.be<br />

FEGE focus - mars 2010 45


FEGE focus - mars 2010<br />

46

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!