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Le secteur industriel des déchets a besoin d'une approche durable!

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N° 9 - Juillet 2007<br />

FEGEfocus<br />

L A D Y N A M I Q U E D E S E N T R E P R I S E S D E L ’ E N V I R O N N E M E N T<br />

<strong>Le</strong> <strong>secteur</strong> <strong>industriel</strong><br />

<strong>des</strong> <strong>déchets</strong> a <strong>besoin</strong><br />

d’une <strong>approche</strong> <strong>durable</strong>!<br />

La FEGE écrit son mémorandum<br />

au Gouvernement Fédéral<br />

Deuxième Congrès <strong>des</strong> <strong>déchets</strong><br />

Sous la loupe: De Bree Solutions<br />

Portrait: Roger Fontaine


<strong>Le</strong> logiciel ExESS signifi e<br />

inventorier<br />

rapporter<br />

gérer et décider<br />

vos <strong>besoin</strong>s en environnement, santé et sécurité (EH&S) de<br />

manière effi cace et simple.<br />

INVENTARISATION DES MOYENS DE TRAVAIL ET DES PROCESSUS<br />

FACILITY MANAGEMENT<br />

PRODUITS (DECHETS) DANGEREUX<br />

SYSTEME DE SURVEILLANSE DE POSTES DE TRAVAIL ET D’ANALYSE DE RISQUES<br />

- SYSTEMES ISO/OHSAS<br />

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contenu<br />

La FEGE demande au Gouvernement<br />

Fédéral de collaborer au<br />

développement d’un <strong>secteur</strong> <strong>des</strong><br />

<strong>déchets</strong> tourné vers l’avenir<br />

Deuxième Congrès <strong>des</strong> <strong>déchets</strong>:<br />

en plein dans le mille!<br />

Comparaison <strong>des</strong> résultats aux<br />

objectifs fixés par le Plan Wallon<br />

<strong>des</strong> Déchets – Horizon 2010<br />

<strong>Le</strong> Groupe de travail Communication<br />

Un procès verbal est toujours un échec!<br />

De Bree Solutions: Flexibilité et<br />

Diversité dans l’offre de services<br />

Valorfrit<br />

VOLVO FE, le nouvel atout de VOLVO<br />

Roger Fontaine: La tête dans les étoiles<br />

… et les pieds dans les <strong>déchets</strong><br />

<strong>Le</strong> recyclage <strong>des</strong> langes: une réalité!<br />

Collecte sélective<br />

Liste <strong>des</strong> membres<br />

FEGE focus<br />

L A D Y N A M I Q U E D E S E N T R E P R I S E S D E L ’ E N V I R O N N E M E N T<br />

juillet 2007<br />

FEGE Focus est un bulletin d’information périodique<br />

de la Fédération <strong>des</strong> Entreprises de Gestion de<br />

l’Environnement.<br />

Adresse: FEGE - Fédération <strong>des</strong> Entreprises pour la<br />

Gestion de l’Environnement<br />

Rue du Pavillon 9 - 1030 Bruxelles<br />

Tél. 02 757 91 70 - Fax 02 757 91 12<br />

E-mail info@febem-fege.be<br />

Website www.febem-fege.be<br />

Rédaction: Werner Annaert, Anita Cosaert, Cédric<br />

Slegers, Baudouin Ska et Peter Segers.<br />

Réalisation: 2Mpact<br />

Editeur responsable: Werner Annaert<br />

Vous pouvez vous abonner au Focus via notre site<br />

Web www.febem-fege.be.<br />

Ce FEGE Focus est imprimé sur du papier 100%<br />

recyclé et sans chlore.<br />

Nederlandstalige editie op eenvoudig verzoek<br />

verkrijgbaar.<br />

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30<br />

<strong>Le</strong> programme électoral de la FEGE!<br />

Lorsque vous lirez cette introduction, les électeurs belges auront redistribué<br />

les cartes pour désigner un nouveau Gouvernement Fédéral. La FEGE a<br />

depuis plusieurs mois préparé ce moment. Si les Régions sont en effet<br />

compétentes pour une majorité de nos dossiers, il est clair que de<br />

nombreux débats concernent l’autorité fédérale. Nous sommes en effet un<br />

<strong>secteur</strong> <strong>industriel</strong> et dans ce cadre, de nombreux débats fiscaux, sociaux ou<br />

économiques doivent être menés pour que notre profession se développe<br />

encore.<br />

L’utilité du mémorandum que nous avons établi vise donc avant tout à<br />

bénéficier d’un document pour rencontrer les nouveaux Ministres fédéraux.<br />

Ces contacts, que nous allons établir rapidement, doivent venir renforcer<br />

encore le <strong>secteur</strong> <strong>industriel</strong> de l’environnement. Ces rencontres officielles<br />

viennent en complément de nombreux évènements que nous organisons.<br />

Vous aurez ainsi dans cette édition un large compte-rendu du deuxième<br />

congrès flamand sur les <strong>déchets</strong> ou encore une synthèse de la visite de la<br />

Ministre flamande de l’économie Moerman dans un centre d’assainissement<br />

<strong>des</strong> sols et chez un récupérateur de papiers. Une place est aussi réservée<br />

à nos interlocuteurs publics à Bruxelles et en Wallonie grâce à deux articles<br />

sur d’une part Roger Fontaine, l’Inspecteur général de l’Office Wallon <strong>des</strong><br />

<strong>déchets</strong> et d’autre par sur une rencontre très intéressante avec les dirigeants<br />

<strong>des</strong> inspections environnementales bruxelloise et wallonne.<br />

Votre FOCUS se veut aussi le porte-parole de plusieurs travaux orchestrés<br />

au sein même de la Fédération. Cette fois-ci, c’est le groupe de travail<br />

communication qui sera mis en exergue. Et comme chaque fois, un membre<br />

sera présenté. Il s’agit cette fois de l’entreprise DE BREE SOLUTIONS.<br />

Après l’OVAM dans notre dernier numéro, nous vous présenterons également<br />

le bilan plus qu’encourageant du Plan Wallon <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> horizon 2010. <strong>Le</strong>s<br />

chiffres sont là pour souligner de belles performances au Sud du Pays mais<br />

qui n’atteignent toutefois pas le niveau escompté.<br />

Enfin, vous découvrirez, dans un dossier séparé, le rapport annuel 2006-<br />

2007 de la FEGE. Il est pour nous fondamental de présenter les travaux que<br />

nous avons réalisé tout au long de l’année grâce à et pour nos membres.<br />

Nous vous souhaitons un bon repos estival et espérons vous revoir en pleine<br />

forme pour le second semestre 2007.<br />

Bonne lecture!<br />

Werner Annaert<br />

Directeur Général FEGE<br />

fege focus - juillet 2007


fege focus - juillet 2007<br />

2<br />

La FEGE demande au Gouverneme<br />

developpement d’un <strong>secteur</strong> de<br />

Si la stratégie en matière de gestion <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> est une compétence de chaque ré-<br />

gion belge, cela n’empêche pas que le <strong>secteur</strong> <strong>industriel</strong> <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> et de l’assainisse-<br />

ment <strong>des</strong> sols est confronté dans de multiples dossiers à <strong>des</strong> aspects de compétence<br />

fédérale, comme la fiscalité et la protection sociale. Par son memorandum, la FEGE<br />

souhaite attirer l’attention du Gouvernement Fédéral sur un certain nombre de points<br />

qui devraient donner la chance à notre <strong>secteur</strong> de se développer en un <strong>secteur</strong> éco-<br />

nomique à part entière, axé sur l’avenir et <strong>durable</strong>.<br />

<strong>Le</strong> <strong>secteur</strong> belge <strong>des</strong> entreprises actives dans le domaine<br />

de l’environnement est axé sur l’avenir et souhaite<br />

coopérer au développement <strong>durable</strong> de notre économie.<br />

Pour ce faire, le <strong>secteur</strong> doit toutefois disposer d’instruments<br />

complémentaires et la Fédération demande dès<br />

lors au futur gouvernement de s’y atteler avec elle. Nos<br />

deman<strong>des</strong> prioritaires ont trait à quatre aspects. Ceuxci<br />

devraient aboutir à <strong>des</strong> changements structurels du<br />

<strong>secteur</strong>, qui, à terme se révéleront payants pour les entreprises<br />

belges concernées.<br />

Un statut socio-économique à part entière<br />

<strong>Le</strong> <strong>secteur</strong> est confronté aujourd’hui à une législation sociale<br />

particulièrement fragmentée. <strong>Le</strong>s entreprises ressortent pour<br />

leurs ouvriers de différents comités paritaires, pouvant aller<br />

jusque sept! <strong>Le</strong> <strong>secteur</strong> <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> est désormais un <strong>secteur</strong><br />

adulte et autonome. La constitution d’un seul comité paritaire<br />

pour le <strong>secteur</strong> <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> doit dès lors être étudiée d’urgence.<br />

Ceci permettrait au <strong>secteur</strong> de prendre <strong>des</strong> initiatives<br />

plus cohérentes en matière de formation du personnel, de la<br />

sécurité au travail, de la protection sociale, etc.<br />

Une fiscalité mûrement réfléchie<br />

<strong>Le</strong>s entreprises privées du <strong>secteur</strong> <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> sont confrontées<br />

à toute une série d’imprécisions et parfois même d’aberrations<br />

dans le cadre du traitement fiscal par les différentes<br />

autorités du pays. C’est ainsi que nos services sont toujours<br />

soumis à une TVA de 21%, ce qui constitue une situation exceptionnelle<br />

sur le plan européen. Une TVA de 6% est recommandée,<br />

tant dans le souci d’une harmonisation européenne<br />

qu’en vue de placer ces entreprises sur un pied d’égalité<br />

avec les organismes publics de traitement <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> (level<br />

playing field, concurrence égale à moyens égaux). <strong>Le</strong>s entreprises<br />

privées aux Pays-Bas par exemple, sont exemptées de<br />

TVA pour la collecte <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> ménagers! La FEGE plaide<br />

aussi pour une exonération de TVA sur les taxations régionales<br />

dont sont frappés les <strong>déchets</strong> et souhaiterait que ces<br />

taxations régionales sur les <strong>déchets</strong> puissent à nouveau faire<br />

l’objet d’une déduction fiscale. En vue de soutenir la politique<br />

régionale de recyclage, nous insistons sur l’instauration d’un<br />

tarif nul pour la TVA sur l’utilisation de tous les matériaux recyclés.<br />

Nous demandons enfin au Gouvernement Fédéral de<br />

veiller à ce que les taxes communales sur les <strong>déchets</strong> ne perturbent<br />

plus la concurrence entre les différentes entreprises<br />

(et soient supprimées par le biais d’un pacte fiscal avec les<br />

administrations communales) et que les taxes régionales sur<br />

les <strong>déchets</strong> soient davantage uniformisées (afin de créer un<br />

terrain d’opération égal entre les régions).


nt Fédéral de collaborer au<br />

s <strong>déchets</strong> tourné vers l’avenir<br />

Simplification administrative favorisant la<br />

clarté et la sécurité<br />

En ce qui concerne la législation en matière de transports, nos<br />

entreprises sont confrontées à <strong>des</strong> procédures très lour<strong>des</strong><br />

et à <strong>des</strong> taxes qui compliquent singulièrement la récupération<br />

de <strong>déchets</strong>. La Fédération demande de pouvoir regrouper les<br />

nombreux formulaires demandés par les autorités fédérales<br />

et régionales en un seul et même document. La FEGE souhaiterait<br />

pouvoir obtenir l’exonération de la taxe de circulation<br />

et de l’eurovignette pour tous les véhicules utilisés dans le<br />

cadre <strong>des</strong> collectes de <strong>déchets</strong> ménagers (lorsque l’opérateur<br />

privé collecte les <strong>déchets</strong> pour le compte d’une administration<br />

communale ou d’une intercommunale). Cette mesure créerait<br />

davantage d’égalité entre les entreprises publiques et privées<br />

du <strong>secteur</strong> <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> et offrirait aux administrations communales<br />

davantage de liberté dans leur choix d’assumer elles-mêmes<br />

ou non <strong>des</strong> tâches liées aux <strong>déchets</strong>. En vue de<br />

soutenir le recyclage, nous demandons que ces exonérations<br />

soient également appliquées aux collectes de <strong>déchets</strong> <strong>industriel</strong>s<br />

lorsque celles-ci sont effectuées de façon sélective en<br />

vue d’un recyclage et en vue d’un tri.<br />

Nous remarquons que plusieurs contradictions entre diverses<br />

législations nous empêchent aujourd’hui d’assurer la protection<br />

optimale de nos ouvriers qui collectent les <strong>déchets</strong>. Nous<br />

demandons dès lors la modification de plusieurs législations,<br />

en particulier du code de la route, afin de permettre l’introduction<br />

de nouveaux dispositifs de visibilité/techniques au niveau<br />

de nos véhicules. Conjointement à cette mesure, nous souhaiterions<br />

également le lancement d’une campagne organisée<br />

en concertation avec les pouvoirs publics fédéraux et visant<br />

une amplification de la sécurité dans le <strong>secteur</strong> <strong>des</strong> <strong>déchets</strong><br />

en demandant par exemple une attention accrue pour la tâche<br />

difficile du personnel de collecte <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> et davantage de<br />

respect pour ces travailleurs.<br />

Nous attirons enfin l’attention sur le fait qu’une révision du<br />

contrôle <strong>des</strong> prix s’impose. <strong>Le</strong> contrôle exercé sur les prix<br />

dans le <strong>secteur</strong> <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> ne correspond plus aux exigences<br />

de notre époque actuelle (et ne fait d’ailleurs de facto<br />

plus l’objet d’une application approfondie). Nous demandons<br />

l’instauration d’un contrôle <strong>des</strong> prix auprès <strong>des</strong> organismes de<br />

gestion fondés dans le cadre <strong>des</strong> obligations de reprise (dans<br />

les cas où ce sont eux qui attribuent les marchés ou dans les<br />

cas où un prix unitaire est imposé à tous les opérateurs). Il serait<br />

aussi utile que le Conseil de la Concurrence étudie la façon<br />

dont sont organisés le marché et le mode de détermination de<br />

la contribution facturée au consommateur en couverture du<br />

financement de l’obligation de reprise légalement prescrite.<br />

Une <strong>approche</strong> cohérente <strong>des</strong> différents ni-<br />

veaux politiques<br />

La politique en matière de <strong>déchets</strong> concerne tant les autorités<br />

régionales que les pouvoirs publics fédéraux. Nous demandons<br />

une meilleure concertation entre ces différents niveaux<br />

lorsqu’il est question de la gestion <strong>des</strong> <strong>déchets</strong>. Nos entreprises<br />

sont aujourd’hui trop souvent victimes d’une connaissance<br />

insuffisante de la politique régionale dans le chef <strong>des</strong> autorités<br />

fédérales et vice versa (par exemple en matière de <strong>déchets</strong><br />

radioactifs, de sous-produits,…). Spécifiquement en fonction<br />

de la future directive-cadre européenne sur les <strong>déchets</strong>, nous<br />

demandons que les SPF de l’Environnement et de l’Economie<br />

constituent un groupe de travail commun (comptant <strong>des</strong> représentants<br />

de la FEGE) afin de définir dès maintenant <strong>des</strong><br />

normes couplées à ces différents <strong>déchets</strong>, pour que nous<br />

puissions rapidement appliquer cette législation en Belgique<br />

dès que l’Europe aura clôturé ses travaux. Dans ce cadre,<br />

il conviendra de vérifier si <strong>des</strong> réglementations telles que<br />

REACH n’empêcheraient pas d’accorder le statut de produits<br />

à certains <strong>déchets</strong> et s’il ne serait pas préférable de parler de<br />

“matières premières secondaires”.<br />

<strong>Le</strong> mémorandum intégral de la FEGE est disponible au<br />

secrétariat de la FEGE pour ses membres.<br />

fege focus - juillet 2007


fege focus - juillet 2007<br />

Fin Mars, la FEGE et INTERAFVAL ont or-<br />

ganisé le deuxième congrès flamand <strong>des</strong><br />

<strong>déchets</strong>. Plus de 200 personnes avaient<br />

participé à la première édition en 2005<br />

dans les caves de Cureghem à Ander-<br />

lecht mais cette année, les organisateurs<br />

ont compté près de 300 participants –<br />

un succès dès le départ! Quiconque avait<br />

un intérêt dans la gestion <strong>des</strong> <strong>déchets</strong><br />

en Flandre ou était intéressé par le sujet<br />

(nous avons pu apprécier la participation<br />

de plusieurs francophones!) étaient pré-<br />

sents dans les établissements LAMOT à<br />

Malines.<br />

Deuxième<br />

Congrès <strong>des</strong><br />

<strong>déchets</strong>: en<br />

plein dans<br />

le mille!<br />

La formule était assez dynamique dans la mesure où le matin,<br />

c’était une séance plénière alors que l’après-midi les participants<br />

avaient le choix entre 5 ateliers traitant de différents sujets.<br />

<strong>Le</strong> congrès s’est terminé par une partie plus ludique afin<br />

de détendre l’atmosphère consciencieuse puisqu’un humoriste<br />

flamand fort connu au Nord du Pays – Bert Kruysmans – est<br />

venu expliquer sa vision du monde <strong>des</strong> <strong>déchets</strong>. Décapant!<br />

Comme chaque évènement de la FEGE, la journée s’est clôturée<br />

par un repas où plus de 100 convives ont pu converser<br />

en toute simplicité.<br />

<strong>Le</strong> sujet – l’utilité <strong>des</strong> collectes sélectives - était tout à fait<br />

d’actualité. On a pu en juger par l’attention que la presse y a<br />

accordée: la VRT, VTM et les télévisions locales y ont consacré<br />

chacune un reportage.<br />

<strong>Le</strong> congrès s’est ouvert par une intervention de Rudy Meeus<br />

qui a surtout souligné l’importance d’évaluer les collectes sélectives<br />

au moyen de différents critères socio-économiques.<br />

La séparation <strong>des</strong> fractions n’est pas un sport en soi, elle doit<br />

avant tout avoir un objectif environnemental mais il est clair<br />

que d’autres analyses doivent être prises en compte dans un<br />

contexte d’environnement <strong>durable</strong>. Dans ce cadre, l’OVAM a<br />

développé un modèle d’évaluation.


Ce fut ensuite le tour de la présentation d’une vision totalement<br />

différente (dans le pur esprit de la FEGE d’ouvrir ses<br />

débats à <strong>des</strong> personnes qui défendent d’autres points de vue!).<br />

Henk Pleijzier, un consultant indépendant hollandais et expert<br />

auprès de l’industrie de l’emballage aux Pays-Bas a plaidé<br />

pour une séparation <strong>des</strong> flux, post-collecte. Il défend en effet<br />

l’idée que cette pratique est plus simple pour le citoyen, plus<br />

avantageux pour les entreprises et que cela produit <strong>des</strong> matières<br />

premières secondaires d’aussi bonne qualité.<br />

Dieter Grimmelprez (Président du Groupe de travail Déchets<br />

non dangereux de la FEGE) et Jacques Soenens (Président<br />

d’INTERAFVAL) ont insisté lors d’une table ronde sur l’importance<br />

d’une continuité dans les services aux citoyens et aux<br />

entreprises. Ils ont rejeté l’idée de recettes miracles mais<br />

Dieter a souligné l’importance d’être toujours à la recherche<br />

d’opportunités mais toujours avec un esprit averti. William<br />

Vermeir (Directeur Général Adjoint & Directeur Projets Fost<br />

Plus) est resté perplexe par rapport à la vision de son collègue<br />

hollandais. Au vu <strong>des</strong> résultats exceptionnels de Fost Plus et<br />

de la qualité <strong>des</strong> matières, on peut effectivement se poser la<br />

question! Esmeralda Borgo du Bond Beter <strong>Le</strong>efmilieu (Inter<br />

Environnement Flandre) a insisté sur le fait que les collectes<br />

sélectives ne doivent pas occulter la nécessité de mettre en<br />

œuvre une série de mesures en matière de prévention.<br />

L’atelier “La collecte <strong>des</strong> détritus”<br />

Lors de l’atelier “la collecte <strong>des</strong> détritus” quatre intervenants<br />

sont venus expliquer leurs expériences quotidiennes dans la<br />

collecte sélective <strong>des</strong> <strong>déchets</strong>, à savoir Sam Gijbels (IVA-<br />

REM), Katrijn Van Riet (Shanks, Présidente du GT Papier/<br />

Plastique à la FEGE), Margot Van den Berghe (Ivo Van den<br />

Bosch, Présidente du GT Déchets de Construction en Flandre<br />

de la FEGE) et enfin Raf Vanswartenbrouck (GRL, Président<br />

du GT Verre de la FEGE). <strong>Le</strong>s débats étaient animés par Mik<br />

Van Gaever (Directeur Recyclage chez Fost Plus),<br />

<strong>Le</strong> premier intervenant est venu expliquer son expérience<br />

dans les collectes organisées dans les parcs à conteneurs.<br />

<strong>Le</strong>s autres intervenants n’ont pas manqué de la comparer<br />

avec leurs visions. Un point important concerne ainsi le fait<br />

que les producteurs de <strong>déchets</strong> (tant les ménages que les<br />

entreprises) sont prêts à les trier à la source. C’est d’ailleurs<br />

un point fondamental pour que l’organisation du recyclage par<br />

après puisse être optimale. Des exemples concrets mettant<br />

un frein au recyclage ont ainsi été cités comme la présence<br />

de céramique ou de pyrex dans les bulles à verre, les plastiques<br />

dans les papiers ou encore les détritus dans les <strong>déchets</strong><br />

de construction. <strong>Le</strong> <strong>secteur</strong> <strong>industriel</strong> a toutefois souligné sa<br />

capacité de pouvoir trier les différentes fractions afin de les<br />

rendre au maximum réutilisables, mais tout à un prix! <strong>Le</strong>s nouveaux<br />

produits fabriqués sont ainsi souvent en concurrence<br />

avec <strong>des</strong> produits issus de matières premières vierges et cela<br />

met régulièrement toute la filière sous pression. Un message<br />

a également été adressé aux autorités en souhaitant qu’elles<br />

mettent plus l’accent sur la qualité <strong>des</strong> fractions collectées<br />

sélectivement plutôt que de toujours parler de tonnages.<br />

Werner Annaert (Directeur Général FEGE) mis sur la sellette par VTM. Gestuelle: « Buste en<br />

avant: Vous allez de l’avant, vous cherchez à convaincre ou à mieux écouter »<br />

Christof Delatter (Coordinateur d’INTERAFVAL) questionné par la chaîne locale . Gestuelle «<br />

Buste droit: vous écoutez avant d’agir et garder une position claire»<br />

Bert Kruysmans, humoriste flamand très connu, a clôturé le spectacle de façon originale!<br />

La réception toujours aussi conviviale: de gauche à droite. Margot Vandenbergh (Ivo Van<br />

den Bosch, Président du groupe de travail FEGE-Déchets de construction), Echevin Van<br />

Haaren (commune de Kapellen), Katia Van den Bosch (Ivo Van den Bosch) et Mark Van<br />

Ouytsel (Bollegraaf)<br />

fege focus - juillet 2007


fege focus - juillet 2007<br />

L’atelier “Technologies du traitement <strong>des</strong><br />

<strong>déchets</strong>”<br />

L’atelier sur les technologies du traitement <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> fut organisé<br />

en collaboration avec le MIP, la Plateforme (de la Région<br />

flamande) d’innovation sur les technologies de l’environnement<br />

et de l’énergie. Voici quelques années, on parlait beaucoup de<br />

nouvelles techniques qui permettraient de mieux valoriser les<br />

<strong>déchets</strong>. L’atelier permit à 4 orateurs de donner chacun selon<br />

sa propre vision, un aperçu de la situation actuelle en matière<br />

de technologies environnementales. <strong>Le</strong> premier orateur (Jos<br />

Boeckx d’Ivarem) partagea son expérience sur la plateforme<br />

de pré-conditionnement mécano-biologique de Geel, en la situant<br />

dans le contexte européen. L’installation a bien connu<br />

quelques maladies de jeunesse, mais actuellement tout rentre<br />

dans l’ordre et évolue positivement. Ailleurs en Europe aussi,<br />

et particulièrement en Allemagne, de telles installations voient<br />

le jour. Filip Moyaers, du groupe Machiels, nous présenta<br />

leur nouvelle installation de Lommel, qui accepte <strong>des</strong> <strong>déchets</strong><br />

de biomasse comme source d’énergie (tels que <strong>des</strong> <strong>déchets</strong><br />

de pommes de terre du fabricant local de frites Farm Frites).<br />

C’est une <strong>approche</strong> plus globale que choisit Eddy Grauwels<br />

d’Indaver pour parler de « Waste to Energy ». Il insista sur le<br />

fait qu’un four à grille est aussi une solution et garde un bel<br />

avenir. <strong>Le</strong>s derniers orateurs nous sont venus <strong>des</strong> Pays-Bas<br />

pour présenter la technologie de pyrolyse d’ATM. Ils utilisent<br />

cette technique pour le traitement de <strong>déchets</strong> dangereux (et<br />

de terres contaminées). Tous les orateurs convinrent que les<br />

techniques présentées étaient tant opérationnelles qu’innovantes,<br />

chacune à sa manière, mais qu’on pouvait encore acquérir<br />

beaucoup de connaissances à leur propos.<br />

L’atelier “Europe”<br />

C’est Jacques Hoffenberg (Conseiller aux affaires européennes<br />

de Waste Denmark et du conseil <strong>des</strong> municipalités et régions<br />

de l’Europe) qui assura la coordination de cette session,<br />

qu’il lança en présentant rapidement la stratégie thématique<br />

européenne sur la prévention et le recyclage <strong>des</strong> <strong>déchets</strong>.<br />

Doreen Fedrigo, du Bureau Européen de l’Environnement<br />

(BEE) exposa avec conviction et clarté la vision du <strong>secteur</strong><br />

environnementaliste non marchand: le débat « end of waste »<br />

est un combat d’arrière –garde! Il est bien plus important de<br />

s’attacher à l’origine du déchet. Son programme tient en trois<br />

points: (1) utiliser rationnellement les ressources naturelles,<br />

(2)développer <strong>des</strong> produits dont le <strong>des</strong>ign intègre la génération<br />

de <strong>déchets</strong> connexes et leur transformation en déchet en<br />

fin de vie et (3) développer un comportement de consommation<br />

responsable, dès la mise en place <strong>des</strong> circuits de distribution.<br />

Pour chacun de ces points, elle fournit une liste d’actions<br />

concrètes pour réaliser une « Low Waste Europe ».<br />

Michiel Westerhoff du bureau Deloitte Consulting bv présenta<br />

ensuite les résultats de deux étu<strong>des</strong> du marché néerlandais<br />

<strong>des</strong> <strong>déchets</strong> municipaux: malgré les acquisitions médiatisées<br />

d’AVR et de Van Gansewinkel par les mêmes investisseurs privés,<br />

la collecte <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> ménagers reste et restera, selon<br />

les opinions recueillies par ces étu<strong>des</strong>, essentiellement une<br />

activité du <strong>secteur</strong> public au Pays-Bas.<br />

Résultats semblables, quoique plus nuancés pour leur traite-<br />

ment: depuis l’interdiction de mettre <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> organiques<br />

en décharge en Allemagne, la grande majorité <strong>des</strong> <strong>déchets</strong><br />

ménagers sont incinérés aux Pays-Bas. <strong>Le</strong>s installations sont<br />

elles aussi majoritairement aux mains du <strong>secteur</strong> public, qui<br />

envisage à terme une ouverture possible aux capitaux privés<br />

pour la construction de nouvelles unités, ou la modernisation<br />

<strong>des</strong> installations existantes.<br />

Nadine De Greef, Secrétaire générale de la FEAD clôtura<br />

les présentations par un résumé concis <strong>des</strong> changements en<br />

cours dans la législation européenne depuis 2006. Elle fit ensuite<br />

part la position de la FEAD sur les principaux enjeux de la<br />

directive cadre sur les <strong>déchets</strong>, en cours de révision: prudence<br />

sur une définition de sous-produits, soutien de la démarche<br />

« end of waste » si le passage se fait dans un cadre légal bien<br />

strict, soutien également pour le statut de valorisation <strong>des</strong> installations<br />

d’incinération de <strong>déchets</strong> ménagers, à condition ici<br />

aussi que les critères soient clairs, exigeants, mais surtout<br />

applicables du nord au sud de l’Europe.<br />

L’intérêt <strong>des</strong> participants fut tel que J. Hoffenberg n’eut qu’un<br />

seul problème lors du débat: arrêter à temps pour rejoindre la<br />

session plénière de clôture.<br />

L’atelier “Collecte sélective: les opportu-<br />

nités et les menaces”<br />

L’atelier avait pour objectif de définir les limites <strong>des</strong> collectes<br />

sélectives organisées pour les <strong>déchets</strong> ménagers et les <strong>déchets</strong><br />

<strong>industriel</strong>s. Il a souligné, comme l’atelier 1, que lorsque<br />

les messages de tri sont clairs, les détenteurs de <strong>déchets</strong><br />

n’ont aucun problème pour trier convenablement leurs fractions.<br />

Lorsqu’il existe un marché potentiel pour les recycler, de<br />

nombreuses fractions peuvent être collectées d’une manière<br />

tout à fait volontaire. On peut penser notamment aux langes,<br />

pots de fleurs ou encore les films plastiques … qui ont un<br />

succès grandissant dans plusieurs communes.<br />

La mise en œuvre du principe “pollueur = payeur” a permis en<br />

Flandre une augmentation significative du tri. Depuis plusieurs<br />

années, on constate ainsi que la logistique de tri a fortement<br />

évolué. Plusieurs dossiers nécessitent toutefois une série<br />

de réflexions, comme par exemple, les collectes de nuit, les<br />

bouchons engendrés par les multiples camions, la pureté <strong>des</strong><br />

fractions collectées, …<br />

Pour les <strong>déchets</strong> <strong>industriel</strong>s, le contexte est différent dans la<br />

mesure où la notion de coût a de l’importance. <strong>Le</strong>s pouvoirs<br />

publics peuvent également organiser ce type de collecte mais<br />

à condition que tous les coûts de collecte et de traitement<br />

soient facturés aux entreprises, comme c’est le cas pour les<br />

opérateurs privés. Il faut en fait considérer qu’il existe toujours<br />

une solution pour tous les flux ou toutes les deman<strong>des</strong> mais<br />

c’est surtout le coût qui pose problème! <strong>Le</strong>s communes qui<br />

ne facturent pas correctement ces services seront dans un<br />

proche avenir contrôlées par l’OVAM.<br />

Dans les villes, plusieurs mesures spécifiques sont nécessaires.<br />

Ainsi, la collecte sélective dans certains quartiers posant<br />

problème à Anvers, ils ont créé un projet-pilote d’une sorte de<br />

mini-parcs à conteneurs souterrains. Cela a nécessité énormément<br />

de préparation, notamment pour définir les lieux d’implantation,<br />

le type et le volume <strong>des</strong> conteneurs, l’enregistrement<br />

<strong>des</strong> utilisateurs, la facturation, …


Christof Delatter (coordinateur d’Interafval) remercie Jacques Soenens (Président d’Interafval)<br />

de tout l’investissement réalisé au cours de sa Présidence<br />

Jan Echelpoel (actuellement Plastic Omnium), William van der Elst (actuellement SERACC)<br />

et Jan Clyncke (vétéran de Van Gansewinkel) partagent certainement les bons moments<br />

vécus ensemble<br />

De gauche à droite Katrijn Van Riet (Shanks, Présidente du groupe de travail papier-plastique),<br />

Anita Cosaert (FEGE) et Ans Verachtert (Shanks)<br />

Anne Vandeputte (OVAM) et Geert <strong>Le</strong>ver (Essent Milieu) discutent de l’étude actuellement<br />

finalisée en Région flamande sur les pistes pour promouvoir le recyclage<br />

De gauche à droite Jan De Vocht (Conelso), Eric Goddaert (Indaver) et Koen Smets (Van<br />

Gansewinkel) profitent de l’atmosphère propice au dialogue du colloque<br />

Martin Ocket (à gauche, Indaver) et Steven <strong>Le</strong>enaerts (Clean Mat) attentifs aux propos de<br />

leurs voisins lors du repas<br />

fege focus - juillet 2007 7


fege focus - juillet 2007<br />

Il était en tout cas clair pendant le débat que le temps de<br />

l’amateurisme pour la collecte <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> était révoqué. A<br />

titre d’exemple, les collectes réalisées par les mouvements de<br />

jeunesse sont désormais révolues en raison <strong>des</strong> problèmes de<br />

sécurité qu’elles occasionnent.<br />

(avec nos remerciements à Dany Wille, OVAM)<br />

L’atelier “PPP”<br />

L’atelier 5 concernait les partenariats public et privé et la question<br />

essentielle « le faire soi-même ou le faire faire? ». Une<br />

cinquantaine de personnes y ont participé dans une ambiance<br />

parfois très humoristique. C’est Marc Bauwens de VVSG qui<br />

était le modérateur de l’atelier.<br />

L’honneur d’ouvrir les débats fut pour Steven Van Garsse,<br />

qui est Directeur du Centre de Connaissance mise en place<br />

par le Gouvernement Flamand pour développer les PPP. Il a expliqué<br />

notamment les différentes métho<strong>des</strong> par lesquelles les<br />

Communes remplissent leurs compétences en matière de collecte<br />

<strong>des</strong> <strong>déchets</strong>. Ainsi, on a appris que 36 % <strong>des</strong> communes<br />

(ou 25% d’habitants) font appel aux services du <strong>secteur</strong> privé<br />

pour la collecte <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> bruts et <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> organiques<br />

(GFT). Il a également souligné l’importance de la législation<br />

sur les marchés publics dans ce domaine pour attribuer les<br />

marchés entre les différentes entités.<br />

Ce fut ensuite André Meyfroots (Van Gansewinkel) qui par son<br />

expérience professionnelle tant dans le public que le privé a<br />

apporté sa vision <strong>des</strong> partenariats. Il a présenté et commenté<br />

différentes formes de PPP dans le domaine <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> mais<br />

a surtout souligné qu’on était encore fort frileux de fréquenter<br />

« l’autre ».<br />

Paul Macken, Vice-Président d’Interafval et Directeur général<br />

d’IOK a rappelé le contexte dans lequel la question devait se<br />

poser et les enjeux qui apparaissaient pour chacun <strong>des</strong> partenaires.<br />

Il a commenté ainsi notamment les chiffres avancés<br />

par Fost Plus <strong>des</strong> marchés attribués au privé ou en régie d’intercommunales.<br />

Etonnement d’ailleurs, lorsqu’il a souligné qu’il<br />

y a plus de collecteurs privés en Wallonie pour le marché Fost<br />

Plus. Il a conclu en soulignant que le PPP permettait notamment<br />

un contrôle réciproque.<br />

Enfin, Herman Jonckheere, Président de l’Intercommunale<br />

mixte IVIO, a souligné l’importance d’une analyse de départ<br />

concordante <strong>des</strong> partenaires et d’établir une structure souple:<br />

le <strong>secteur</strong> évolue! Il a retracé l’ensemble de son expérience<br />

dans le domaine avec beaucoup de pragmatisme. Son exposé<br />

ressemblait fort à un éloge funèbre dans la mesure où IVIO devra<br />

trouver pour 2018 une autre formule entièrement publique<br />

désormais à l’organisation de l’intercommunale. Il espère que<br />

la FEGE et INTERAFVAL trouveront un remède!<br />

la capacité de la salle (300 places) était bien nécessaire!<br />

Rudi Meeus explique la vision de l’OVAM sur les collectes sélectives <strong>des</strong> <strong>déchets</strong><br />

Henk Pleyzier tente de convaincre l’assemblée d’un tri après la collecte … sans grand résultat<br />

toutefois!<br />

les participants à la table-ronde: William Vermeir (Fost Plus), Esmeralda Borgo (BBL), Jacques<br />

Soenens (Président Interafval) et Dieter Grimmelprez (Président du groupe de travail FEGE<br />

Déchets non-dangereux)


Comparaison <strong>des</strong><br />

résultats aux<br />

objectifs fixés par<br />

le Plan Wallon <strong>des</strong><br />

Déchets – Horizon 2010<br />

Étude réalisée pour la DGRNE de la<br />

Région wallonne<br />

<strong>Le</strong>s résultats ont été comparés aux objectifs fixés par le Plan wallon <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> – Horizon<br />

2010 en matière de prévention, de collectes sélectives, de valorisation et d’élimination <strong>des</strong><br />

<strong>déchets</strong> ménagers (DM). Autant que possible, ces résultats sont expliqués sur base d’une<br />

analyse détaillée <strong>des</strong> données disponibles.<br />

Martine Gillet<br />

Etude commandée à RDC Environnement<br />

par la DGRNE, Office Wallon<br />

<strong>des</strong> <strong>déchets</strong><br />

Martine Gillet est adjointe à l’Inspecteur<br />

Général et dirige la Division<br />

Déchets Ménagers. C’est elle qui a<br />

coordonné l’étude.<br />

La quantité de <strong>déchets</strong> ménagers<br />

Il apparaît qu’un élément clé du Plan est le prélèvement-sanction<br />

(et sa conséquence directe la plus courante, le sac payant<br />

ou le conteneur à puce), mis en œuvre en 1999 conformément<br />

au scénario volontariste. <strong>Le</strong> prélèvement-sanction a eu<br />

<strong>des</strong> effets par anticipation dès avant 1999 et a permis de<br />

poursuivre jusqu’en 2000-2001 la diminution de la quantité de<br />

DM totaux. Ainsi, en 2004, 92,5% <strong>des</strong> communes wallonnes<br />

appliquaient une tarification incitative.<br />

Mais depuis 2000, les quantités de DM collectés s’écartent<br />

<strong>des</strong> quantités visées par le scénario volontariste et se r<strong>approche</strong>nt<br />

de celles prévues par le scénario “au fil de l’eau”.<br />

En 2005, les quantités dépassent l’objectif volontariste de<br />

près de 70 kg (546 vs. 477 kg/hab.an). Pour atteindre l’objec-<br />

tif fixé pour 2010 de 445 kg/hab.an, il faudrait réduire les DM<br />

de 100 kg/hab.an en 5 ans. Cela paraît d’autant plus inaccessible<br />

que de 2000 à 2005, les DM ont connu chaque année<br />

une augmentation d’environ 8 kg/hab.an.<br />

De 2000 à 2004, les communes ont beaucoup modifié leur<br />

stratégie de gestion <strong>des</strong> DM en réaction à la politique régionale,<br />

principalement le prélèvement-sanction mais aussi le système<br />

de subvention qui l’accompagne (en particulier pour faire<br />

démarrer les collectes sélectives de papiers et cartons).<br />

Ces leviers visent à diminuer les quantités collectées non<br />

sélectivement, notamment en promouvant les collectes sélectives<br />

en PàP et en PàC . Ils ont été efficaces puisque les<br />

résultats sont bons pour les ordures ménagères brutes (non<br />

triées). Par contre, les fractions grossières (verts, inertes et<br />

encombrants), collectées principalement dans les PàC, ont<br />

augmenté (notamment parce qu’entre 2000 et 2004, 30 nouveaux<br />

PàC ont été ouverts).<br />

Cependant, l’augmentation <strong>des</strong> quantités <strong>des</strong> fractions grossières<br />

ne signifie pas forcément une gestion peu efficace de<br />

ces <strong>déchets</strong>. Il est possible, voire probable, que cette augmentation<br />

traduise une meilleure captation d’un gisement existant<br />

et pas une augmentation de la production. En effet,<br />

- <strong>Le</strong>s <strong>déchets</strong> verts peuvent être traités chez les particuliers<br />

ou être abandonnés dans la nature mais la quantité produite<br />

reste vraisemblablement fort stable d’une année à l’autre.<br />

- <strong>Le</strong>s inertes résultent de travaux de construction/démolition.<br />

Un paramètre clé est la façon d’enregistrer les inertes <strong>des</strong><br />

professionnels (qui sont de gros producteurs). Si ceux-ci ont<br />

fege focus - juillet 2007


fege focus - juillet 2007<br />

0<br />

plus facilement accès à <strong>des</strong> PàC ou s’ils prévoient dans leurs<br />

contrats que les particuliers doivent évacuer eux-mêmes les<br />

inertes, la production et le traitement sont inchangés mais<br />

les statistiques “ménagères” sont fortement influencées.<br />

- La quantité d’encombrants collectés dépend beaucoup de<br />

la fréquence de collecte. Si la fréquence diminue, il y a un<br />

phénomène d’accumulation, éventuellement jusqu’à un déménagement<br />

où les <strong>déchets</strong> sont collectés par <strong>des</strong> professionnels.<br />

Il y a aussi un effet (limité) de diminution lié au<br />

démarrage de Recupel et de la collecte sélective du bois.<br />

<strong>Le</strong>s variations d’une année à l’autre devraient donc plutôt<br />

être un indice de déstockage, d’accumulation ou de transfert<br />

(vers <strong>des</strong> statistiques de <strong>déchets</strong> professionnels) qu’un<br />

indice d’efficacité d’une politique de prévention.<br />

Collectes sélectives<br />

<strong>Le</strong>s analyses de composition <strong>des</strong> poubelles réalisées par la<br />

Région wallonne entre 2001 et 2004 ont permis de déterminer<br />

la quantité totale <strong>des</strong> différents gisements et d’en déduire<br />

le taux de collecte sélective.<br />

En 2000, les quantités de DM collectés sélectivement en RW<br />

correspondent aux objectifs volontaristes du PWD. En outre,<br />

la proportion de DM collectés sélectivement est plus élevée<br />

de 7 %.<br />

En 2004, malgré que les quantités de DM collectés soient<br />

plus élevées que ce qui était prévu par le PWD dans ses objectifs<br />

volontaristes, le taux de collecte sélective a quand même<br />

continué à augmenter. On observe cependant de fortes disparités<br />

par flux. <strong>Le</strong>s objectifs ont été atteints pour tous les<br />

flux sauf pour les textiles et les matières organiques (et les<br />

métaux):<br />

- Textiles: <strong>Le</strong>s bulles <strong>des</strong> PàC de la plupart <strong>des</strong> IC (à l’exception<br />

de l’IBW) ont été retirées en cours d’année 2004 parce<br />

que la qualité <strong>des</strong> vêtements qui y sont collectés est trop<br />

mauvaise pour les réutiliser<br />

- Matières organiques: <strong>Le</strong> déficit en matière organique est<br />

compensé par le surplus de <strong>déchets</strong> verts<br />

- Métaux: <strong>Le</strong>s chiffres sont trompeurs. Sur base <strong>des</strong> données<br />

officielles, les taux visés ne sont pas atteints mais en fait il<br />

y a beaucoup d’opérations de recyclage qui échappent aux<br />

statistiques: les métaux issus <strong>des</strong> mâchefers d’incinération,<br />

du tri/broyage <strong>des</strong> encombrants, du tri <strong>des</strong> OMB ou de valorisation<br />

<strong>des</strong> <strong>déchets</strong> inertes.<br />

<strong>Le</strong> taux de DM collectés sélectivement dépasse les objectifs<br />

du plan. L’extension géographique <strong>des</strong> collectes sélectives<br />

(sous l’impulsion notamment <strong>des</strong> obligations de reprise) et la<br />

mise en œuvre du prélèvement-sanction en 1999 ont engendré<br />

une nette amélioration du taux de collecte sélective. De<br />

plus, l’arrêté subventions est entré en vigueur en même temps<br />

que le prélèvement-sanction et a contribué à l’essor <strong>durable</strong><br />

<strong>des</strong> collectes sélectives en PàP ainsi que <strong>des</strong> PàC. En 2005,<br />

on dépasse l’objectif de 5 %.<br />

L’extension géographique <strong>des</strong> collectes sélectives est maintenant<br />

quasiment terminée mais quelques PàC doivent encore<br />

ouvrir. <strong>Le</strong> taux de collecte sélective ne devrait donc plus guère<br />

changer dans les prochaines années. Comme l’objectif global<br />

pour 2010 a déjà été atteint, on peut raisonnablement penser<br />

que les résultats seront légèrement meilleurs que les objectifs.<br />

Valorisation matière<br />

En 2000, le taux de valorisation matière <strong>approche</strong> le taux visé<br />

(37 % vs. 40 %). On observe une disparité entre IC qui s’explique<br />

en grande partie par le mode de traitement <strong>des</strong> inertes.<br />

En 2004, le taux de valorisation matière dépasse légèrement<br />

le taux visé (50 % vs. 48 %), ce qui représente une amélioration<br />

substantielle par rapport à 2000.<br />

<strong>Le</strong> traitement <strong>des</strong> EMB a par ailleurs fortement évolué entre<br />

2000 et 2004 puisqu’en 2004, les DEEE et le bois sont collectés<br />

séparément <strong>des</strong> EMB.<br />

<strong>Le</strong> taux de valorisation matière de 54 % fixé par le PWD pour<br />

2010 a déjà été approché en 2005 (52%) avec la valorisation<br />

<strong>des</strong> <strong>déchets</strong> inertes collectés dans les PàC d’IDELUX. Il devrait<br />

donc être atteint sans action nouvelle vu le succès croissant<br />

<strong>des</strong> collectes sélectives de matières organiques.


Valorisation énergétique<br />

La proportion de <strong>déchets</strong> qui suivent une voie de valorisation<br />

énergétique en cimenterie ou sont incinérés diminue légèrement<br />

(de 15 à 14 %) grâce à la montée de la valorisation<br />

matière.<br />

Mise en CET<br />

La part <strong>des</strong> DM enfouis en CET est passée de 45 % en 2000<br />

à 35 % en 2004 et 32% en 2005. Cette diminution résulte<br />

On voit que:<br />

- prévention: <strong>Le</strong>s quantités indiquées (en orange) correspondent à la différence de tonnage entre les quantités collectées et les<br />

quantités prévues par le scénario au fil de l’eau. En 2000, l’écart était plus important (138 000 t) qu’en 2004 (103 000 t).<br />

- collectes sélectives: Malgré l’augmentation (+158 000 t) <strong>des</strong> quantités totales de DM entre 2000 et 2004, on note une<br />

baisse (-53 000 t) <strong>des</strong> OMB grâce aux collectes sélectives (+211.000 t).<br />

- valorisation matière et organique: L’augmentation de valorisation matière de 47% entre 2000 et 2004 est essentiellement<br />

due à la généralisation du recyclage <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> inertes (toutes les IC sauf IDELUX (jusqu’en 2004) et INTERSUD).<br />

L’augmentation de 49% de la valorisation organique est essentiellement liée au développement <strong>des</strong> collectes <strong>des</strong> <strong>déchets</strong><br />

organiques en PàP.<br />

- valorisation énergétique et incinération: <strong>Le</strong>s quantités incinérées ont augmenté de 6% entre 2000 et 2004. <strong>Le</strong>s quantités<br />

valorisées en cimenterie ont diminué au profit <strong>des</strong> quantités incinérées. Par ailleurs, la proportion <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> incinérés<br />

qui le sont avec récupération d’énergie a augmenté (de 35 % en 2000 à 51 % en 2004).<br />

- élimination en CET: Elle a diminué de 13 % entre 2000 et 2004.<br />

Bernard De Caevel<br />

Catherine Lambert<br />

également essentiellement de l’augmentation de la part de<br />

la valorisation matière (de 37 à 50 %). Toutefois, on reste<br />

nettement au-<strong>des</strong>sus de l’objectif du PWD (9 % en 2005).<br />

Il apparaît dès lors très peu probable que l’objectif de 5 % en<br />

2010 puisse être atteint.<br />

Synoptique<br />

La Figure ci-après résume les chiffres clés en matière de<br />

gestion <strong>des</strong> DM en Région wallonne.<br />

Depuis 1992, RDC-Environnement s’est spécialisé dans la réalisation d’étu<strong>des</strong> complexes, nécessitant<br />

une <strong>approche</strong> réfléchie dont l’objectif est la résolution de problèmes environnementaux et la mise<br />

en place de stratégies de développement <strong>durable</strong>. Progressivement, RDC s’est imposé par la qualité<br />

de son travail dans les trois Régions belges, en France et auprès de la Commission Européenne,<br />

comme un bureau d’étu<strong>des</strong> indépendant dans les domaines suivants: Analyses de cycle de vie et<br />

bilans carbone, Analyses coûts-bénéfices, Étu<strong>des</strong> stratégiques de gestion <strong>des</strong> <strong>déchets</strong>, Étu<strong>des</strong><br />

d’incidences, Assistance à maîtrise d’ouvrage pour les opérations de Haute Qualité Environnementale<br />

(H.Q.E.) et Système de gestion de l’environnement (EMAS et écodynamiques).<br />

fege focus - juillet 2007


fege focus - juillet 2007<br />

2<br />

<strong>Le</strong> Groupe de travail<br />

Communication<br />

Une communication bien huilé pour encore améliorer l’image du <strong>secteur</strong> <strong>des</strong> <strong>déchets</strong><br />

La FEGE a toujours revendiqué sa volonté de transparence, tant en interne qu’en externe et nous<br />

menons dans ce cadre une politique cohérente, notamment par le fait que tous nos membres<br />

ont accès à toutes les infos ou par le fait que nos prises de position sont publiées sur notre site<br />

internet. Afin d’encadrer et de conseiller toutes ces initiatives, le Conseil d’Administration a décidé<br />

au milieu de l’année 2005 de créer un groupe de travail communication. Malgré le caractère très<br />

spécifique de son objet, un noyau dur d’experts a trouvé son rythme de croisière … et il prouve<br />

aujourd’hui toute son utilité!<br />

C’est Jos ARTOIS, le Directeur Communication du groupe INDAVER qui a été nommé comme Pré-<br />

sident et Véronique DELMOTTE, Responsable Communication de chez SITA qui en assure la vice-<br />

présidence. Ce groupe se réunit généralement quatre fois par an.<br />

L’image du <strong>secteur</strong><br />

Une <strong>des</strong> premières initiatives menées par le groupe fut de suivre<br />

une étude commandée par la FEGE sur l’image du <strong>secteur</strong><br />

et de la fédération. La première partie de l’étude a ainsi été<br />

consacrée à une enquête en Flandre. <strong>Le</strong> groupe de travail a<br />

défini le cahier <strong>des</strong> charges auquel devait répondre le bureau<br />

SOUS LA LOUPE<br />

d’étu<strong>des</strong>, notamment sur le timing, le questionnaire ou encore<br />

la forme du rapport à fournir. L’objectif était tout clairement<br />

une enquête ciblée et un contact direct avec <strong>des</strong> interlocuteurs<br />

préalablement définis.<br />

Cette enquête, donc <strong>des</strong> résultats furent présentés à l’assemblée<br />

générale de 2006, sert encore de base pour prendre une


FEBEM-FEGE site web<br />

FEBEM-FEGE Focus<br />

série d’initiatives afin de renforcer encore les excellents résultats<br />

enregistrés. Ainsi un point essentiel constitue à prendre<br />

une série d’initiatives personnalisées pour faire connaître le<br />

<strong>secteur</strong> à <strong>des</strong> groupes cibles, qu’il s’agisse d’administrations,<br />

<strong>des</strong> journalistes ou d’autres fédérations-sœurs.<br />

<strong>Le</strong> succès du groupe de travail<br />

Un groupe de travail communication ne peut être efficace que<br />

si il est associé d’une manière continue aux travaux de la Fédération.<br />

<strong>Le</strong> groupe analyse ainsi régulièrement si les résultats<br />

obtenus dans les priorités définies par le Conseil d’Administration<br />

sont correctement communiqués à l’extérieur. <strong>Le</strong> groupe<br />

adopte également plusieurs points de vue concernant certaines<br />

deman<strong>des</strong> adressées à tout le <strong>secteur</strong> (participation à <strong>des</strong><br />

congrès, salons ou autres évènements). C’est en tout cas un<br />

lieu privilegié pour l’échange d’informations et d’expériences<br />

entre les membres et décider ensemble quelle est la meilleure<br />

stratégie pour défendre et améliorer l’image du <strong>secteur</strong>. Cela<br />

permet également aux membres de mieux coordonner leurs<br />

actions respectives; espace où on peut penser notamment à<br />

un échange d’informations sur <strong>des</strong> journées portes-ouvertes<br />

ou <strong>des</strong> inaugurations.<br />

Coordination avec d’autres acteurs<br />

<strong>Le</strong> groupe de travail a également invité plusieurs organismes<br />

Jos Artois, Président du groupe de travail Communication<br />

à venir partager leurs expériences de la communication en<br />

matière d’environnement et plus particulièrement <strong>des</strong> <strong>déchets</strong>.<br />

L’OVAM, FOST PLUS ou encore VALIPAC sont ainsi venus expliciter<br />

leur <strong>approche</strong>. L’objectif est de continuer cet échange de<br />

vue et <strong>des</strong> rencontres régulières sont prévues.<br />

Communication externe<br />

C’est naturellement le travail le plus difficile et qui nécessite<br />

un encadrement de spécialistes! La FEGE compte ainsi sur<br />

les membres du groupe de travail pour mieux cadrer les<br />

initiatives menées envers la presse, les autorités politiques<br />

ou encore <strong>des</strong> groupes cibles précis. <strong>Le</strong> secrétariat de la<br />

FEGE lui soumet ainsi ses publications (FOCUS, NEWSFLASH)<br />

afin qu’elles puissent être améliorées continuellement. Des<br />

enquêtes de qualité sont exigées par le groupe et analysées<br />

pour se remettre en question et continuellement s’améliorer.<br />

La nouvelle présentation du FOCUS est ainsi le fruit d’une réflexion<br />

du groupe. Mais la Fédération, comme vous le savez,<br />

organise également de nombreux évènements et le groupe<br />

offre son expertise pour élaborer le programme, les invitations<br />

ou encore l’organisation même de la journée.<br />

Assurément un groupe d’experts, nécessaire à l’efficacité de<br />

la FEGE.<br />

fege focus - juillet 2007


fege focus - juillet 2007<br />

Un procès verbal est<br />

toujours un échec!<br />

La première partie de la rencontre avait<br />

pour objectif de mieux clarifier le rôle de<br />

chacun <strong>des</strong> services régionaux et de voir<br />

les interactions avec le Service Public Fé-<br />

déral Environnement ou encore la Police<br />

Fédérale.<br />

Serge Godfroid nous précise ainsi la différence entre la Police<br />

Administrative spécialisée qu’est la DPE par rapport aux officiers<br />

de Police Judiciaire. La DPE a l’avantage d’avoir le droit<br />

de pénétrer sans mandat sur <strong>des</strong> installations, d’arrêter les<br />

installations ou même de retirer un permis d’environnement.<br />

Par contre, ils ne peuvent pas, à titre d’exemples, saisir le<br />

gsm d’un chauffeur pour en analyser la carte SIM, ou encore<br />

le priver de liberté. Jean-Pierre Janssens considère toutefois<br />

qu’une police administrative a nettement plus d’avantages.<br />

Concernant le SPF Environnement, ils ont seulement une compétence<br />

en matière de transit de <strong>déchets</strong>. Au niveau de la<br />

police fédérale, 5 agents y sont spécialisés en environnement.<br />

Ils disposent toutefois <strong>des</strong> réserves générales pour mener <strong>des</strong><br />

actions sur le terrain.<br />

Rencontre avec les<br />

fonctionnaires dirigeants <strong>des</strong><br />

Inspections Environnementales<br />

à Bruxelles et en Wallonie<br />

Serge Godfroid (gauche) est Inspecteur Général de la Police<br />

de l’Environnement depuis 1992 au sein de la DGRNE. Ce licencié<br />

en droit dirige ce service et gère ainsi 90 personnes<br />

dont 65 sont sur le terrain, répartis en 4 directions régionales<br />

(Mons, Namur, Charleroi et Liège) et une direction centrale.<br />

Jean-Pierre Janssens (droite) est le Responsable de la Division<br />

Inspection et Sols de l’IBGE. Il est également membre du<br />

Comité de Direction de l’Institut Bruxellois. Ingénieur Industriel<br />

de formation, spécialisé en sciences nucléaires, cela fait 17<br />

ans qu’il assure cette fonction. Il dirige aujourd’hui près de 70<br />

personnes dont 45 sont attachées aux inspections environnementales<br />

à Bruxelles.<br />

Chacune <strong>des</strong> autorités régionales établit un plan régional annuel<br />

avec une série d’actions à entreprendre, en concertation<br />

avec le Ministre responsable. L’IBGE a la particularité toutefois<br />

d’articuler sur le terrain ses activités avec les 19 Communes<br />

bruxelloises, qui disposent en effet de la même compétence<br />

de contrôle. La volonté est très clairement d’être complémentaire,<br />

de travailler ensemble et de coopérer avec un maximum<br />

d’efficacité. Dans ce cadre, 10 conventions sont déjà signées<br />

avec les autorités communales qui précisent bien les rôles de<br />

chacun. A noter que l’Agence Bruxelles Propreté dispose également<br />

de fonctionnaires pouvant constater certaines infractions,<br />

par exemple <strong>des</strong> dépôts clan<strong>des</strong>tins. Au niveau wallon,<br />

la DPE dispose d’une compétence exclusive depuis 1992. Une<br />

coopération existe entre les différents services de la DGRNE,


afin d’établir <strong>des</strong> priorités, mais n’atteint pas l’<strong>approche</strong> totalement<br />

intégrée de l’IBGE. Avantages ou Inconvénients … il y a<br />

« à boire et à manger » …<br />

Après une partie « présentation », la FEGE s’est intéressée à<br />

l’efficacité sur le terrain. Jean-Pierre Janssens a directement<br />

précisé « notre volonté est avant tout une <strong>approche</strong> constructive.<br />

A titre d’exemples, nous n’établissons plus directement<br />

un procès verbal mais bien un avertissement. Nos <strong>approche</strong>s<br />

sectorielles de contrôle permettent également de directement<br />

mesurer un problème général et de pouvoir agir en conséquence,<br />

notamment par le biais de séances d’informations<br />

ou de notre brochure électronique envoyée à près de 6000<br />

contacts si un problème apparaissait comme régulier au sein<br />

de plusieurs entreprises d’un même <strong>secteur</strong> ». Serge Godfroid<br />

poursuivit directement « votre question parle de répressif ou<br />

constructif, je parlerai plus vite de répressif ou préventif. Certaines<br />

actions ont véritablement un objectif préventif mais il est<br />

clair que plusieurs dossiers sont répressifs, on peut penser<br />

notamment à la nécessaire gestion <strong>des</strong> nombreuses plaintes<br />

que nous recevons annuellement » (pour info, le rapport 2006<br />

de la DPE stipule 2344 plaintes qui ont abouti notamment à<br />

270 procès-verbaux, 29 ordres d’arrêt d’activités ou encore<br />

24 poses de scellées).<br />

La FEGE a voulu savoir si les contrôles sur le terrain étaient<br />

réalisés en fonction d’une procédure clairement établie, permettant<br />

d’objectiver l’analyse. « notre volonté est avant tout de<br />

clairement d’abord définir, via un logiciel que nous avons mis<br />

au point, les entreprises à contrôler, en fonction de critères<br />

définis » précisa le responsable de la cellule Bruxelloise. <strong>Le</strong><br />

patron de la DPE embraya pour la suite pour confirmer l’objectivation<br />

<strong>des</strong> contrôles « nous devons absolument limiter la<br />

subjectivité <strong>des</strong> agents. C’est notamment le cas par la mise<br />

au point de procédures ISO pour définir la manière dont le<br />

contrôle doit s’opérer. Nous disposons également d’un écodiagnostic<br />

qui permet de mesurer l’impact de l’infraction sur<br />

l’environnement. En fonction du résultat, le contrôleur sait directement<br />

comment agir ».<br />

L’agrément n’est pas un diplôme!<br />

La FEGE a également fait le relais d’un sentiment général de<br />

nos membres, que ce soit au Nord, au Centre ou au Sud du<br />

Pays que ce sont toujours les mêmes entreprises, généralement<br />

celles qui ont « pignon sur rue » qui sont l’objet de<br />

contrôles et que peu d’efforts sont fait sur d’autres activités<br />

illégales. Jean-Pierre Janssens a réfuté cette affirmation « elle<br />

était peut-être valable voici plusieurs années mais sûrement<br />

plus maintenant » alors que Serge Godfroid la nuance: « Il est<br />

clair qu’aujourd’hui, il reste une série d’entreprises marginales.<br />

Entre les contrôles sur les dépôts clan<strong>des</strong>tins et les inspections<br />

<strong>des</strong> entreprises bien connues, il existe donc une multitude<br />

d’entreprises qui recueillent une attention qui doit être<br />

renforcée. C’est une <strong>des</strong> raisons pour laquelle la Région met<br />

en place aujourd’hui une unité spéciale (voir encadré). Si on<br />

regarde le <strong>secteur</strong> <strong>des</strong> <strong>déchets</strong>, on peut toutefois clairement<br />

constater une évolution positive mais il faudra du temps pour<br />

se débarrasser d’une réputation. » Plusieurs éléments sont développés<br />

par nos interlocuteurs pour expliquer cette évolution<br />

de l’industrie et notamment les processus d’autocontrôles mis<br />

en place grâce aux certifications environnementales ou qualité<br />

ou encore les renouvellements de nombreux permis qui<br />

permettent de mieux encadrer l’activité. <strong>Le</strong> nouveau Décret<br />

Wallon en matière de répression environnementale sera également<br />

un excellent outil. Toutefois, « <strong>Le</strong>s autorisations ou les<br />

agréments ne sont pas un diplôme, nous devons donc souvent<br />

continuer pour certaines entreprises à garder une attention<br />

soutenue » explique Jean-Pierre Janssens.<br />

Tous les deux s’accordent en tout cas pour dire que la matière<br />

environnementale est très complexe et que les métiers qui y<br />

sont associés (mais également l’administration de contrôle)<br />

doivent être composés de gens spécialisés – ce que bon nombre<br />

de sociétés, notamment les PME, ne peuvent toutefois<br />

s’offrir. <strong>Le</strong>s récents débats européens pour définir quand une<br />

matière n’est pas déchet ou quand un déchet devient produit<br />

vont certainement compliquer encore les notions à analyser et<br />

donc le contrôle. Sur ce point, même si la FEGE souligne l’importance<br />

de ce débat pour certains flux, la Fédération reste<br />

extrêmement soucieuse que les opérateurs sur le terrain traitant<br />

les mêmes matières (<strong>déchets</strong> d’un coté … ou produits<br />

pour d’autres … et ce déjà actuellement!) soient soumis aux<br />

mêmes contraintes. Sur ce point, nous avons totalement le<br />

soutien de la DPE et de l’IBGE que nous remercions de ce<br />

dialogue.<br />

URP ou L’Unité de Répression <strong>des</strong> Pollutions a été<br />

décidée en 2006 par le Gouvernement Wallon. Elle<br />

sera composée à terme de 16 personnes dont 10<br />

sont déjà aujourd’hui en formation. Opérationnelle au<br />

1er septembre 2007, l’unité sera coordonnée par un<br />

officier de la police fédérale mais toujours sous l’autorité<br />

de la DPE. Ils auront tous le statut d’officiers de police<br />

judiciaire et leurs objectifs seront <strong>des</strong> actions dans<br />

le domaine <strong>des</strong> transferts transfrontaliers de <strong>déchets</strong>,<br />

<strong>des</strong> filières d’élimination de <strong>déchets</strong> ou <strong>des</strong> flagrants<br />

délits de pollution grave.<br />

A noter qu’une Cellule de Coordination <strong>des</strong> missions de<br />

Police a également été mise en place en avril 2006 en<br />

Région Wallonne, elle est rattachée à la DGRNE. L’objectif<br />

est de mettre en place une banque de données<br />

avec une série de sources différentes (notamment IN-<br />

TERPOL) afin de mieux détecter la criminalité organisée.<br />

Elle est aussi coordonnée par un Policier Fédéral<br />

détaché à cet effet.<br />

L’Inspection Environnementale flamande<br />

Nous avons naturellement aussi invité LNE à participer<br />

à cette rencontre très intéressante. Un premier<br />

contact, renouvelé suite à l’acceptation <strong>des</strong> deux autres<br />

Régions, n’a toutefois enregistré que deux réponses<br />

négatives du Comité de Direction, sans raison.<br />

fege focus - juillet 2007


fege focus - juillet 2007<br />

De Bree Solutions: Flexib<br />

Diversité dans l’offre de<br />

La société née en 1984 proposait à<br />

l’époque un service de vidange <strong>des</strong> fos-<br />

ses septiques mais aussi de nettoyage<br />

d’égouts. Aujourd’hui, le service proposé<br />

s’est étendu très fortement et DE BREE<br />

SOLUTIONS dispose de nombreuses divi-<br />

sions qui en font une entreprise active sur<br />

plusieurs segments de l’environnement:<br />

1) Division nettoyage (égouts, citernes,<br />

balayeuses de route, nettoyage à haute<br />

pression, nettoyage après incendie ou<br />

inondation, …)<br />

2) Division compostage, avec 4 installa-<br />

tions dont 3 en Flandre (Maldegem, Os-<br />

tende et Eke) et une aux Pays-Bas,<br />

3) Assainissement de sols (un centre à<br />

Maldegem et deux centres de transfert à<br />

Maldegem et Ostende)<br />

4) Division Gestion <strong>des</strong> <strong>déchets</strong>: aussi<br />

bien pour les <strong>déchets</strong> dangereux que<br />

non dangereux avec trente camions ac-<br />

tifs tous les jours.<br />

L’entreprise est toujours familiale dans la mesure où c’est<br />

Robert DE BREE et son épouse Marie-Rose Goethals qui la<br />

gèrent. <strong>Le</strong> Comité de Direction s’étend également à Bernard<br />

Dossche. Chaque division dispose d’un responsable qui d’une<br />

manière continue et précise met en œuvre les stratégies définies<br />

par la Direction. Près de 80 personnes contribuent ainsi à<br />

un chiffre d’affaires annuel d’environ 15 millions €.<br />

Un point central de cette stratégie est naturellement axé sur<br />

le client et sa satisfaction. La société met un point d’honneur<br />

à de lui proposer une solution adéquate, tant au niveau du service<br />

que <strong>des</strong> prix proposés. <strong>Le</strong> respect de la législation est en<br />

tout cas un maître mot chez DE BREE SOLUTIONS et celui-ci<br />

est mis en œuvre par <strong>des</strong> solutions adaptées qui combinent<br />

flexibilité, prix compétitif, service optimal et rendement. <strong>Le</strong>s<br />

clients ne s’y trompent pas puisque la firme dispose d’un panel<br />

fidèle, ce qui s’entretient notamment par <strong>des</strong> contacts réguliers<br />

mais aussi pour sa capacité à comprendre et répondre<br />

rapidement à de nouvelles exigences.<br />

Concernant les prix pratiqués dans le <strong>secteur</strong>, l’entreprise<br />

regrette de constater qu’il existe encore trop souvent <strong>des</strong><br />

producteurs de <strong>déchets</strong> qui acceptent <strong>des</strong> prix trop bas ne<br />

correspondant nullement à la réalité d’une gestion <strong>durable</strong>.<br />

C’est intenable à long terme! La société constate ainsi que<br />

dans certains marchés publics, certaines sociétés proposent


ilité et<br />

services<br />

la moitié du prix <strong>des</strong> autres. Ce n’est évidement pas possible<br />

et certains décideurs se voilent la face!<br />

La société doit en tout cas relever les défis importants du<br />

<strong>secteur</strong> de l’environnement: les exigences justifiées de ses<br />

clients et l’évolution constante de la législation. Et l’adage “Ne<br />

pas avancer, c’est reculer” est un principe qu’il faut acquérir,<br />

d’où l’intérêt de développer <strong>des</strong> nouveaux services et dans le<br />

cas de DE BREE SOLUTIONS, d’assurer une complémentarité<br />

entre les divisions.<br />

L’évolution de la législation est en effet considérable et le<br />

membre de la FEGE, comme sa Fédération d’ailleurs, souligne<br />

que ces nouvelles contraintes sont nécessaires mais que les<br />

textes sont souvent trop imprécis. <strong>Le</strong>s administrations sont<br />

encore ainsi trop théoriques et très loin de la réalité du terrain.<br />

D’où l’intérêt pour DE BREE SOLUTIONS d’avoir une fédération<br />

forte qui clarifie et discute d’une manière continue sur ces<br />

sujets. <strong>Le</strong> membre souligne en tout cas la nécessité d’être<br />

adhérant à la FEGE surtout que celle-ci rejoint dans son <strong>approche</strong><br />

<strong>des</strong> éléments essentiels de la politique de l’entreprise<br />

familiale, comme une réponse pragmatique et rapide à <strong>des</strong><br />

exigences de plus en plus gran<strong>des</strong>.<br />

<strong>Le</strong>s dirigeants de l’entreprise constatent en tout cas que le<br />

<strong>secteur</strong> <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> vit une concentration importante avec un<br />

L’entreprise<br />

familiale de<br />

Maldegem<br />

s’est fortement<br />

dévéloppée depuis<br />

20 ans<br />

renforcement d’acteurs qui étaient déjà très importants . <strong>Le</strong>s<br />

entreprises de taille moyenne disposent toutefois de l’atout<br />

fondamental qu’est la flexibilité. C’est d’ailleurs un point essentiel<br />

pour la clientèle et DE BREE SOLUTIONS l’a bien compris.<br />

La FEGE a le mérite de définir une position sectorielle et un<br />

point de vue commun entre tous les membres, parfois fort<br />

différents. C’est naturellement une très grande plus value et<br />

un défi permanent, auxquels DE BREE SOLUTIONS adhère et<br />

apporte sa pierre à l’édifice, mais c’est nécessaire dans un<br />

<strong>secteur</strong> florissant et continuellement en mouvement.<br />

fege focus - juillet 2007 7


fege focus - juillet 2007<br />

Journée VALORFRIT pour le<br />

récupérateurs d’huiles et<br />

et signature de la charte<br />

C’est le 9 août 2006 que fut publiée dans<br />

le moniteur belge la convention environ-<br />

nementale sur les huiles et graisses de<br />

friture usagées (HGFU), plus exactement<br />

« la convention environnementale relative<br />

à l’exécution de l’obligation de reprise<br />

en matière d’huiles et graisses comes-<br />

tibles pouvant être utilisées lors de la<br />

friture de denrées alimentaires. Elle fut<br />

approuvée en Flandre par toutes les<br />

parties concernées le 13 juillet 2006 et<br />

le 27 mars 2007 en Wallonie. Dans le<br />

cadre de cette mise en application de la<br />

convention collective, l’OVAM a entrepris<br />

fin 2006 une action de suivi de sa mise<br />

en application.<br />

Il ressort de ce contrôle<br />

que tant les collecteurs<br />

agréés que les récupérateurs<br />

ne sont pas totalement<br />

au courant de<br />

toutes les obligations qui leur sont imposées par la loi.<br />

C’est pourquoi Valorfrit prit l’initiative d’organiser le 26 avril<br />

2007 une journée nationale pour tous les acteurs du circuit<br />

de collecte <strong>des</strong> huiles et graisses de friture usagées (HGFU)<br />

en Flandre, Wallonie et Bruxelles. <strong>Le</strong> programme débuta par<br />

une présentation <strong>des</strong> objectifs de la convention collective en<br />

général, puis plus spécifiquement pour les HGFU par l’OWD<br />

(Martine Gillet). L’OVAM (Peter De Bruyne) exposa ensuite en<br />

détail tous les éléments de la législation en relation avec la<br />

collecte, le stockage et le traitement <strong>des</strong> HGFU en Flandre,<br />

Wallonie et Bruxelles. Enfin, Valorfrit présenta son plan d’actions<br />

opérationnelles et sa charte.<br />

La FEGE nous a demandé à l’occasion de la publication de ce<br />

numéro du Focus, de rappeler ces références légales.<br />

Tant la réglementation régionale (décret sur les <strong>déchets</strong>,<br />

VLAREA,…) que la réglementation européenne (Règlement<br />

1774/2002 sur les sous-produits animaux, Règlement<br />

1013/2006 sur les transferts transfrontaliers de <strong>déchets</strong>,…)<br />

sont d’application pour les huiles et graisses usagées.<br />

Selon leur origine, on distingue 3 catégories d’HGFU:<br />

· <strong>Le</strong>s HGFU d’origine domestique. Elles sont collectées via les<br />

parcs à conteneurs (PAC) ou en collecte porte à porte. En<br />

Flandre, mais pas en Wallonie, ces <strong>déchets</strong> sont repris dans<br />

les KGA (Klein Gevaarlijk Afval, soit les DSM, <strong>déchets</strong> spéciaux<br />

<strong>des</strong> ménages). NB: bien que « KGA » ces <strong>déchets</strong> ne<br />

sont pas classifiés en Flandre comme « dangereux », mais<br />

bien « spéciaux ». <strong>Le</strong>s collecteurs qui souhaitent collecter ces<br />

HGFU doivent posséder un agrément en tant que tel pour collecter<br />

les HGFU d’origine domestique, sous le code européen<br />

<strong>des</strong> <strong>déchets</strong> 20.01.25, et en Flandre le code KGA 2A.<br />

· <strong>Le</strong>s HGFU d’origine professionnelle sont issues <strong>des</strong> restaurants,<br />

fritures et autres établissements de l’Horeca. Pour<br />

les collecter, il est nécessaire de disposer d’un agrément en<br />

tant que collecteur pour les HGFU d’origine professionnelle,<br />

avec le code européen 20.01.25.<br />

· <strong>Le</strong>s HGFU de l’industrie alimentaire proviennent <strong>des</strong> fabriques<br />

de chips, de la friture <strong>industriel</strong>le de denrées alimentaires,<br />

etc… . Ce flux ne tombe pas sous le champ d’application<br />

du système Valorfrit. Pour leur transport, le collecteur<br />

devra également disposer d’un agrément comme collecteur<br />

<strong>des</strong> HGFU de l’industrie alimentaire, avec comme code européen<br />

02.02.99 (provenant de la préparation/du traitement<br />

de vian<strong>des</strong>, poissons et autres denrées alimentaires d’origine<br />

animale) ou le code européen 02.03.99 (provenant de la<br />

préparation/du traitement de produits alimentaires d’origine<br />

autre qu’animale).<br />

Pour chaque transport de <strong>déchets</strong>, un formulaire d’identification<br />

est requis. Sa forme n’est pas définie par la loi, mais bien<br />

son contenu: adresse complète, <strong>des</strong>cription correcte <strong>des</strong> <strong>déchets</strong><br />

avec le code européen, et si nécessaire le code KGA ;<br />

le code de traitement (R), la date de collecte, la signature par<br />

le donneur d’ordre et le collecteur. Un CMR peut faire office de<br />

formulaire d’identification, si tous les renseignements requis<br />

y figurent.<br />

<strong>Le</strong>s formulaires d’identification ne sont pas obligatoires pour<br />

ce qu’on appelle les « tournées du laitier », où plusieurs points<br />

de production d’HGFU sont visités en une seule tournée. Dans<br />

ce cas, il faut utiliser un accusé de réception (bon de collecte)<br />

à chaque point d’enlèvement. <strong>Le</strong> contenu d’un tel bon est lui<br />

aussi défini par la loi, mais pas sa forme: adresse complète<br />

du collecteur et/ou transporteur, <strong>des</strong>cription correcte <strong>des</strong> <strong>déchets</strong><br />

avec le code européen, et si nécessaire le code KGA;


s opérateurs et<br />

graisses de friture,<br />

Valorfrit<br />

le code de traitement (R), la quantité de <strong>déchets</strong>, la date de<br />

collecte, la signature par le donneur d’ordre et le collecteur.<br />

Valorfrit a développé, en concertation avec l’OVAM, un modèle<br />

de bon d’enlèvement qui pourra être téléchargé sur son site.<br />

En plus du contenu de ce bon fixé par la loi, le Règlement<br />

européen 1772/2002 sur les sous-produits animaux impose<br />

d’y mentionner: « catégorie 3, non <strong>des</strong>tinée à la consommation<br />

humaine ».<br />

En cas de transfert transfrontalier, il faut à la fois tenir compte<br />

de ce Règlement 1772/2002 sur les sous-produits animaux,<br />

et le Règlement sur le transfert <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> 1013/2006 qui<br />

entrera en vigueur le 12 juillet 2007. La législation réellement<br />

applicable est à la fois fonction du type d’HGFU et de la <strong>des</strong>tination.<br />

· Si les HGFU sont d’origine domestique ou Horeca et qu’ils<br />

sont <strong>des</strong>tinés à une application technique (oleochimie, industrie<br />

<strong>des</strong> agglomérés de bois, production de biodiesel),<br />

c’est le Règlement transfrontalier qui est d’application. Ces<br />

<strong>déchets</strong> peuvent être transférés sous la liste verte, à partir<br />

du 1er juillet 2007 en Flandre, et à partir du 12 juillet pour<br />

toute l’Europe. <strong>Le</strong>s exigences spécifiques à la liste verte<br />

pour le Règlement sont les suivantes: le donneur d’ordre<br />

fournit un document d’accompagnement (annexe VII du Règlement)<br />

pour le transport, qui est signé par le donneur d’ordre<br />

et le receveur.<br />

· Si les HGFU proviennent de particuliers ou de l’Horeca mais<br />

sont <strong>des</strong>tinées au compostage et/ou à la fermentation (situation<br />

très rare), ou si les HGFU sont issues de l’industrie<br />

alimentaire, ces <strong>déchets</strong> tombent sous la définition du Règlement<br />

sur les sous-produits animaux. Dans ce cas, le Règlement<br />

transfrontalier n’est pas d’application, mais bien le<br />

Règlement 1772/2002. Ce dernier exige que le transport<br />

soit accompagné d’un document commercial pour garantir<br />

sa traçabilité.<br />

<strong>Le</strong>s collecteurs et traiteurs qui stockent les HGFU sur leur terrain<br />

doivent disposer d’un permis d’environnement. En sont<br />

exemptés les collecteurs qui collectent les HGFU lors de la<br />

livraison d’huiles et graisses de friture neuves (ce qu’on appelle<br />

le « reverse logistics »). Mais cette exception n’est pas<br />

valable en Wallonie. Lorsqu’un tel collecteur dans sa tournée<br />

visite également <strong>des</strong> points de collecte d’HGFU où il ne livre<br />

pas de marchandise neuve, alors il lui est aussi imposé d’avoir<br />

un permis d’environnement pour leur stockage intermédiaire<br />

sur son terrain.<br />

<strong>Le</strong>s producteurs d’HGFU (tenanciers de friteries,…) n’ont pas<br />

<strong>besoin</strong> de permis d’environnement pour le stockage <strong>des</strong> <strong>déchets</strong>,<br />

mais leur enlèvement correct et régulier est obligatoire<br />

(en Wallonie, le stockage est limité à 30 tonnes).<br />

Chaque producteur de <strong>déchets</strong> <strong>industriel</strong>s doit tenir un registre<br />

<strong>des</strong> <strong>déchets</strong> (friteries, horeca,…). <strong>Le</strong>s collecteurs et traiteurs<br />

doivent eux aussi tenir un tel registre. Un bon d’enlèvement ou<br />

formulaire d’identification correctement rempli et portant une<br />

double signature peut servir de base à ce registre. En cas de<br />

permis d’environnement, d’autres informations doivent en plus<br />

être reprises au registre.<br />

<strong>Le</strong>s <strong>des</strong>tinations possibles de HGFU sont essentiellement <strong>des</strong><br />

valorisations techniques (oleochimie, production de biodiesel,<br />

industrie <strong>des</strong> agglomérés de bois). <strong>Le</strong>s HGFU issues de l’industrie<br />

alimentaire exclusivement végétales et directement acheminées<br />

du lieu de production au centre de traitement, peuvent<br />

être utilisées par l’industrie <strong>des</strong> aliments pour animaux. <strong>Le</strong>s<br />

HGFU collectées sélectivement en vue de leur recyclage ne<br />

peuvent être incinérées, sauf si les HGFU sont exclusivement<br />

d’origine végétale et issues de l’industrie alimentaire. Ici la situation<br />

varie selon la Région: une exemption peut exceptionnellement<br />

être accordée par le Ministre flamand en charge de<br />

l’environnement.<br />

Pour la mise en oeuvre de la convention environnementale,<br />

on a résolument opté pour l’utilisation maximale <strong>des</strong> circuits<br />

existants de collecte et traitement. <strong>Le</strong>s autorités et Valorfrit<br />

ont prévu un soutien et une informatisation qu’ils ont présenté<br />

à la journée (plan d’action opérationnel de Valorfrit pour 2007).<br />

C’est maintenant au tour <strong>des</strong> opérateurs sur le terrain de le<br />

réaliser. S’il y a une bonne collaboration entre le <strong>secteur</strong>, les<br />

autorités et Valorfrit, c’est réalisable.<br />

Pour clôturer en beauté la journée, tous les collecteurs et récupérateurs<br />

présents ont signé une charte avec Valorfrit. Par<br />

celle-ci, ils s’engagent à faire tous leurs efforts pour respecter<br />

les lois et règlements décrits ci-<strong>des</strong>sus, et pour garantir un<br />

travail optimal et transparent. Cette signature est le gage de<br />

la bonne volonté du <strong>secteur</strong>, et favorisera incontestablement<br />

l’atteinte <strong>des</strong> objectifs repris dans l’accord de collaboration<br />

environnementale.<br />

L’utilité de la convention environnementale sur les<br />

HGFU et le système Valorfrit n’auront pleinement produit<br />

leurs effets que lorsqu’on aura une traçabilité et<br />

une même bonne volonté de tous les acteurs. En finalité,<br />

tout le <strong>secteur</strong> y gagnera.<br />

fege focus - juillet 2007


GZ-Zone 8, Oosterring 23, B-3600 Genk<br />

Telefoon 089 - 623830 / Fax089 - 623829<br />

E-mail: info@terbergmatec.be<br />

www.terbergmachines.nl


VOLVO Trucks, un<br />

partenaire de la FEGE,<br />

lance un nouveau<br />

véhicule de collecte<br />

de <strong>déchets</strong>: VOLVO FE,<br />

le nouvel atout de<br />

VOLVO<br />

Volvo a récemment livré son premier “Camion de collecte FE”. La série FE a été introduite<br />

en 2006 et, avec un poids total en charge situé entre 18 et 27 tonnes, elle se positionne<br />

entre les autres modèles FL et FM de VOLVO.<br />

Clean Mat Trucks, un autre partenaire de la FEGE spécialisé<br />

dans la mise à disposition de véhicules prêts à l’emploi, a mis<br />

le premier camion Volvo FE 6x2 en service. <strong>Le</strong> véhicule équipé<br />

d’un essieu tiré directionnel sera utilisé pour les collectes de<br />

<strong>déchets</strong> <strong>industriel</strong>s. Clean Mat Trucks loue journellement entre<br />

150 et 200 véhicules en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne.<br />

Cette récente acquisition vient renforcer la flotte sous<br />

la forme d’un moteur Euro-5 de 320 ch, combiné avec une<br />

boîte de vitesses manuelle. La version Volvo FE est également<br />

disponible avec un moteur de 240 ou 280 ch ou avec une<br />

boîte automatique AIIison. Selon Clean Mat Trucks, une boîte<br />

manuelle offre une valeur de reprise plus élevée lorsque le<br />

véhicule est exporté après quatre ans.<br />

Volvo a conçu le modèle FE pour <strong>des</strong> conditions de service<br />

très lour<strong>des</strong>. Grâce à son essieu tiré directionnel, ce camion<br />

à presse est tout aussi maniable que la version à double essieu.<br />

<strong>Le</strong> modèle à trois essieux permet toutefois l’installation<br />

d’une grande superstructure. Grâce aux possibilités de chargement<br />

multifonctionnelles, ce véhicule est à même de vider<br />

<strong>des</strong> conteneurs de 120 à 5.000 litres.<br />

Clean Mat Trucks a opté pour la cabine “Confort” afin d’offrir<br />

un espace supplémentaire à l’équipage derrière les sièges,<br />

pour ranger <strong>des</strong> tenues de pluie ou <strong>des</strong> sacs, par exemple.<br />

Dans sa version pour deux personnes, le Volvo FE dispose<br />

d’un compartiment à documents sur le tunnel du moteur et<br />

d’un espace important pour les bouteilles (ou les thermos!). La<br />

version Volvo FE est par ailleurs aussi disponible avec un troisième<br />

siège en lieu et place du compartiment de rangement<br />

sur le tunnel du moteur. Ce choix peut s’avérer pratique en cas<br />

de collectes assurées par un équipage de trois personnes.<br />

Un marchepied bas, une excellente visibilité et un faible niveau<br />

sonore dans la cabine font de ce châssis une solution particulièrement<br />

appropriée pour les transports ruraux ou urbains.<br />

La cabine est même disponible avec une vitre supplémentaire<br />

dans le bas de la portière du convoyeur et/ou derrière<br />

le montant de la cabine. Il va de soi que la cabine FE répond<br />

également aux normes de sécurité sévères de Volvo. Bref, un<br />

véhicule bas, maniable et sûr, entraîné par un moteur Euro-5<br />

souple, silencieux et propre.<br />

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter<br />

erik.borrey@volvo.com<br />

fege focus - juillet 2007 2


fege focus - juillet 2007<br />

22<br />

Roger Fontaine:<br />

La tête dans<br />

les étoiles …<br />

et les pieds<br />

dans les<br />

<strong>déchets</strong><br />

Il entre en réunion tel un professeur; vêtu<br />

de son manteau, serviette en main, il<br />

vient calmement prendre sa place. Son<br />

grand bonjour, son sourire, sa stature<br />

ne lui permettent toutefois pas de pas-<br />

ser inaperçu. Bien qu’il prenne place<br />

avec discrétion lorsqu’il ne préside pas la<br />

séance, on ressent toujours sa présence,<br />

son écoute intéressée, le sentiment qu’il<br />

souhaite intervenir mais que sa réserve<br />

professionnelle l’empêche de s’exprimer.<br />

Roger Fontaine prendra sa retraite au<br />

tout début 2008 puisqu’il atteindra l’âge<br />

de 65 ans le 25 janvier prochain, l’occa-<br />

sion pour la FEGE de saluer le patron de<br />

l’Office wallon <strong>des</strong> Déchets.<br />

Il entre en réunion tel un professeur; vêtu de son manteau, serviette<br />

en main, il vient calmement prendre sa place. Son grand<br />

bonjour, son sourire, sa stature ne lui permettent toutefois<br />

pas de passer inaperçu. Bien qu’il prenne place avec discrétion<br />

lorsqu’il ne préside pas la séance, on ressent toujours sa<br />

présence, son écoute intéressée, le sentiment qu’il souhaite<br />

intervenir mais que sa réserve professionnelle l’empêche de<br />

s’exprimer. Roger Fontaine prendra sa retraite au tout début<br />

2008 puisqu’il atteindra l’âge de 65 ans le 25 janvier prochain,<br />

l’occasion pour la FEGE de saluer le patron de l’Office wallon<br />

<strong>des</strong> Déchets.


Ce namurois d’adoption, né à Marchovelette mais qui a passé<br />

sa jeunesse à <strong>Le</strong>uze ( Eghezée) est titulaire du diplôme de<br />

Docteur en sciences-groupe <strong>des</strong> sciences chimiques- et a débuté<br />

sa carrière professionnelle en qualité de chercheur à l’<br />

U.C.L. En 1975, la Société de Développement régional pour la<br />

Wallonie (S.D.R.W.) - première décentralisation de l’économie<br />

belge - se met en place et recrute du personnel pour sa “Cellule<br />

Déchets”. Il est engagé et on lui confie la réalisation d’enquêtes<br />

sur la gestion <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> ménagers d’abord, sur la<br />

gestion <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> <strong>industriel</strong>s ensuite. A ce titre, il aura l’opportunité<br />

d’approfondir divers <strong>secteur</strong>s <strong>industriel</strong>s dont tout<br />

particulièrement ceux de la viande et du lait. A cette époque,<br />

lors de ses rencontres avec la G.O.M. anversoise -organisme<br />

sensiblement équivalent pour la Flandre- il aura l’occasion de<br />

faire connaissance avec un certain Roger De Boeck. Un nom<br />

qui résonne encore aujourd’hui en Belgique!<br />

L’un <strong>des</strong> premiers grands chantiers confiés à la S.D.R.W. fut,<br />

en matière de <strong>déchets</strong> ménagers, l’élaboration d’un projet de<br />

plan de gestion <strong>des</strong> <strong>déchets</strong>, lequel conclut en la nécessité<br />

d’une restructuration géographique <strong>des</strong> aires d’influence <strong>des</strong><br />

intercommunales spécialisées. Ce projet n’aboutit pas et il est<br />

par ailleurs étonnant de l’entendre parler <strong>des</strong> propositions/discussions<br />

de l’époque qui ressemblent à s’y méprendre à celles<br />

que nous connaissons aujourd’hui ...les idées se transmettent<br />

entre générations ... au sein même de certains acteurs! Amusant<br />

...<br />

C’est en 1980 que Roger Fontaine est nommé dans le cadre<br />

du personnel de la S.D.R.W. en qualité de Conseiller. En<br />

application <strong>des</strong> premières lois de réformes institutionnelles,<br />

le Ministère de la Région wallonne se met en place dès le<br />

1er juillet 1983. Il est affecté au Service de la Gestion <strong>des</strong><br />

Déchets relevant de l’Inspection générale de l’Environnement<br />

et <strong>des</strong> Forêts, Direction générale <strong>des</strong> Ressources naturelles<br />

et de l’ Environnement (D.G.R.N.E.) placée sous l’autorité de<br />

Claude Delbeuck. La mission du Conseiller Fontaine, mis en<br />

première ligne de l’institution suite au départ, en 1987, de<br />

Michel Jurisse alors Inspecteur général et actuellement Directeur<br />

général de l’ Agence Bruxelles Propreté et de l’arrivée<br />

quelques mois plus tard de Claude Delbeuck au Cabinet de<br />

G. Lutgen, fut d’organiser les missions relevant généralement<br />

d’une administration et de mener une série de réflexions à<br />

propos <strong>des</strong> options à prendre dans le cadre de la législation<br />

en vigueur à l’époque.<br />

En 1985, soit quatre ans après la Flandre, la Wallonie adopta<br />

un premier décret sur les <strong>déchets</strong>, suivi deux ans plus tard par<br />

un arrêté de l’Exécutif réglementant l’implantation et l’exploitation<br />

<strong>des</strong> décharges contrôlées. Au tout début de la décennie<br />

90, le Service de la Gestion <strong>des</strong> Déchets fut érigé en Division<br />

<strong>des</strong> Déchets ou Office wallon <strong>des</strong> Déchets dont Roger Fontaine,<br />

promu au grade d’Inspecteur général, assume depuis<br />

lors la direction. Au cours de cette même période, l’Office<br />

acquiert les compétences du fonctionnaire technique, entre<br />

autres, pour l’instruction <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> de permis d’exploiter<br />

les décharges contrôlées. Ce fut l’occasion pour lui de renforcer<br />

considérablement les contraintes techniques applicables<br />

à ce type d’installations, contraintes qui peuvent se comparer<br />

sans rougir à celles imposées tant en Flandres qu’à l’étranger.<br />

Il eut d’ailleurs l’occasion d’en faire part aux membres de la<br />

Commission d’enquête parlementaire sur les problèmes posés<br />

par la gestion <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> en Région wallonne instaurée par<br />

le Parlement en 1992.<br />

L’une de ses gran<strong>des</strong> fiertés fut l’élaboration du Plan wallon<br />

<strong>des</strong> <strong>déchets</strong> Horizon 2010, établi en parfaite concertation<br />

avec le Cabinet, s’empresse-t-il d’ajouter. La qualité de ce document,<br />

que d’aucuns qualifient de “Bible”, fut reconnue par<br />

tous, y compris par la Commission européenne. Un regret<br />

néanmoins? Oui précise-t-il: « il est dommage que les autorités<br />

publiques appartenant aux différents niveaux de pouvoir<br />

ne se réfèrent pas davantage au Plan avant la prise de toute<br />

décision; peut-être l’absence de toute hiérarchie parmi les mesures<br />

préconisées a-t-elle contribué à un certain désintéressement<br />

de ce dernier ».<br />

“ <strong>Le</strong> <strong>secteur</strong> privé s’est professionnalisé<br />

mais les projets<br />

<strong>industriel</strong>s ont toujours<br />

manqué.<br />

”<br />

Roger Fontaine a toujours clairement défendu la stricte limite<br />

du rôle joué par l’administration. Cette dernière n’a pas pour<br />

vocation d’interpréter les textes législatifs mais bien de les appliquer<br />

ou de les faire appliquer et, si nécessaire, de suggérer<br />

à l’autorité politique les améliorations qui s’imposent. Il insiste<br />

sur le renforcement considérable qu’a connu la protection de<br />

l’environnement au cours de ces vingt dernières années mais<br />

se montre aussi très critique vis-à-vis de l’évolution constante<br />

de la législation, les textes à peine adoptés étant déjà en voie<br />

de modification. Sait-on à ce sujet que le décret du 27 juin<br />

1996 relatif aux <strong>déchets</strong> a déjà subi <strong>des</strong> modifications à quinze<br />

reprises? Cette situation porte incontestablement préjudice<br />

aux acteurs quels qu’ils soient qui oeuvrent sur le terrain et<br />

pour lesquels la sécurité juridique constitue un élément indispensable<br />

à l’exercice de leurs activités. Ceci ne constitue toutefois<br />

pas l’argument qu’il avance pour constater une certaine<br />

“tiédeur” du <strong>secteur</strong> <strong>industriel</strong> qui ne s’est guère montré proactif<br />

dans la mise en place de projets d’envergure en Wallonie.<br />

En cela, il rejoint les critiques de Roger Croughs, Président<br />

de la COPIDEC. Il ne manque pas d’évoquer à chaque occasion<br />

les flux de <strong>déchets</strong> qui quittent le territoire alors que <strong>des</strong><br />

opportunités de traitement pourraient être créées en Région<br />

wallonne. L’administration, en effet, pour ce haut fonctionnaire<br />

se doit de garder constamment à l’esprit qu’elle exerce une<br />

mission de service public, c’est-à-dire de service au public. Si<br />

elle demeure le garant de l’application <strong>des</strong> textes législatifs<br />

et de leur contrôle, il lui revient d’être présente pour encadrer<br />

un contexte économique et social propre au développement<br />

<strong>durable</strong>.<br />

A noter que la régionalisation <strong>des</strong> compétences en matière de<br />

<strong>déchets</strong> n’a pas posé de problèmes majeurs pour l’Inspecteur<br />

fege focus - juillet 2007 2


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général mais il regrette néanmoins que la coopération entre<br />

les Régions, et singulièrement avec la Flandre, ne se déroule<br />

bien souvent qu’à sens unique ...<br />

“ Absence d’une réelle volonté<br />

politique de doter la<br />

Région d’une administration<br />

performante.<br />

”<br />

Ce fut au cours de notre entretien la seule connotation négative<br />

évoquée à propos du métier qu’il exerce avec passion depuis<br />

de nombreuses années. Alors que l’ OVAM dispose depuis sa<br />

mise place d’un personnel nombreux voire pléthorique, l’Office<br />

wallon <strong>des</strong> Déchets et d’une manière générale les services qui<br />

l’ont précédé dans cette fonction ont toujours souffert d’une<br />

absence de volonté politique de disposer d’une administration<br />

performante, dotée de moyens humains en adéquation<br />

avec les missions qui lui sont confiées. A titre anecdotique,<br />

il ne peut s’empêcher de rappeler qu’à l’époque où la sinistre<br />

décharge de Mellery était encore en activité, le contrôle <strong>des</strong><br />

décharges du Brabant wallon était assuré par un tout jeune<br />

agent, chômeur mis au travail ...<br />

Si les effectifs de l’Office ont été quelque peu renforcés ces<br />

dernières années, chacun reconnaît néanmoins qu’ils sont<br />

encore très largement insuffisants pour rendre au citoyen le<br />

service qu’il est en droit d’attendre. De surcroît, force est de<br />

constater qu’en 2007 les débats quant à l’avenir de l’institution<br />

sont plus que jamais d’actualité. Néanmoins, Roger Fontaine<br />

se veut optimiste et fonde beaucoup d’espoir dans la restructuration<br />

de l’administration en cours ; en outre, les moyens<br />

nouveaux dont disposeront les futurs mandataires- secrétaire<br />

général et directeurs généraux- seront de nature à donner un<br />

nouveau souffle à la fonction administrative. “ Je regrette que<br />

mon départ dans quelques mois ne me permettra pas d’accompagner<br />

jusqu’à son terme cette réforme mais place aux<br />

jeunes et il y a encore une vie après la vie professionnelle<br />

...”. Il pourra désormais consacrer tout son temps à ses trois<br />

petits-enfants, à sa passion pour l’ astronomie- il est membre<br />

de la Société astronomique de Liège-, sans oublier l’entretien<br />

de ses pelouses et parterres qui lui permettront sans aucun<br />

doute de garder la forme!<br />

Réaction de la FEGE<br />

Un monde économique fort avec une administration<br />

forte<br />

Lors d’une récente réunion récemment avec<br />

d’autres fédérations, la FEGE a un jour posé la<br />

question de savoir quelle était leur position envers<br />

la force de l’administration. Quelques uns<br />

ont hurlé … d’autres sont restés dubitatifs.<br />

<strong>Le</strong> <strong>secteur</strong> <strong>industriel</strong> <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> ne peut en effet<br />

que constater qu’en Wallonie il y a un déficit structurel<br />

de l’administration en charge <strong>des</strong> <strong>déchets</strong>.<br />

Il est clair que notre position dénote quelque peu<br />

mais nous restons convaincu que si on veut garantir<br />

une professionnalisation, un contexte de<br />

développement ou encore garantir un juste équilibre<br />

entre le public et le privé il est fondamental<br />

d’avoir une administration performante. Force<br />

est en tout cas de constater qu’on n’a pas de<br />

soutiens <strong>des</strong> intercommunales wallonnes dans<br />

ce débat. Elles défendent peu l’administration et<br />

sûrement pas un renforcement de sa gestion.<br />

<strong>Le</strong> dossier de l’Office reste en suspens depuis<br />

plusieurs années. L’audit de l’institution n’est toujours<br />

pas lancé a l’heure de rédiger cet article.<br />

<strong>Le</strong> problème est sûrement du ressort du Ministre<br />

de la fonction publique mais y a-t-il une réelle volonté<br />

d’une seule famille politique? <strong>Le</strong> fait qu’on<br />

est incapable de dire qui est le successeur de<br />

Roger Fontaine six mois avant sa retraite en est<br />

une preuve. Qui oserait faire cela dans le privé?<br />

Enfin, une administration forte ne signifie pas<br />

uniquement un renforcement de personnel mais<br />

aussi une mentalité positive, dynamique et ouverte,<br />

comme le disait Roger Fontaine « au service<br />

du public ». Certains fonctionnaires de l’OWD ont<br />

intégré cette <strong>approche</strong> mais elle manque encore<br />

dans la philosophie même de l’institution.<br />

fege focus - juillet 2007 2


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<strong>Le</strong> recyclage <strong>des</strong> langes:<br />

une réalité!<br />

<strong>Le</strong> recyclage <strong>des</strong> langes suscite de nom-<br />

breuses questions dans notre Pays. Si la<br />

Flandre mène une série de projets pilo-<br />

tes depuis plusieurs années et détermine<br />

aujourd’hui une position pour généraliser<br />

ou non ce type de collecte sélective, on<br />

constate que la Wallonie s’y intéresse<br />

également mais sans véritable stratégie<br />

ou réflexion organisée.<br />

<strong>Le</strong>s langes toutefois ne sont pas une quantité négligeable <strong>des</strong><br />

<strong>déchets</strong> ménagers. Ils représentent près de 30% de la poubelle<br />

d’une famille avec enfants en bas âge et en moyenne 4<br />

% de la poubelle brute (« sac gris ») de tous les ménages belges.<br />

Un enfant produit environ 1,2 tonne de langes, à raison<br />

de 120.000 naissances par an en Belgique, cela fait environ<br />

150.000 tonnes rien que pour les enfants! Vous pouvez en<br />

effet y rajouter près de 50.000 tonnes pour les langes provenant<br />

<strong>des</strong> maisons de repos et de soins ainsi que les hôpitaux<br />

et vous imaginez combien cette fraction mériterait une attention<br />

particulière.<br />

Plus de 30 % de ce lange est composé de fractions potentiellement<br />

recyclables. Mais existe-t-il une opportunité? Bien sûr<br />

que oui!<br />

L’équipe de la FEGE s’est rendue à l’usine KNOWASTE de Arnhem<br />

aux Pays-Bas. Ce groupe <strong>industriel</strong> canadien est né en<br />

1989 et dispose d’un brevet pour traiter les langes et proposer<br />

de la pulpe de papier et <strong>des</strong> plastiques pour la fabrication<br />

de nouveaux produits.<br />

La première usine-pilote fut construite en 1991 et celle que<br />

nous avons visitée a été réalisée en 1999 et constitue le fleuron<br />

du groupe. Sita et Van Gansewinkel y sont partenaires alors<br />

que SGS développe la technologie en Australie. Aujourd’hui, il<br />

existe <strong>des</strong> usines aux Etats-Unis, au Canada, en Corée et au<br />

Japon.<br />

Visite de l’usine<br />

Ce qui frappe avant toute chose, c’est la propreté mais surtout<br />

qu’aucune odeur pestilentielle ne vient vous frapper. Etonnant<br />

mais vrai! Il y règne également une chaleur importante nécessaire<br />

aux processus de traitement <strong>des</strong> 70.000 tonnes de <strong>déchets</strong><br />

annuels. Tout y est automatisé et l’usine traite environ<br />

50.000 langes par heure. <strong>Le</strong> principe est d’abord de déchiqueter<br />

les langes et ensuite, via différents types de traitements<br />

(pulpeur, tamis, sécheur, granuleur, presse, ..) de séparer les<br />

plastiques, les absorbants et la pulpe de papier. L’ensemble<br />

<strong>des</strong> eaux est assaini dans une station d’épuration et la fraction<br />

organique est <strong>des</strong>tinée au compostage.<br />

L’avantage de la pulpe est qu’il n’y a aucune présence d’encres.<br />

Il est donc assez aisé de trouver <strong>des</strong> usines intéressées,<br />

essentiellement celles actives dans la fabrication <strong>des</strong> papierspeints.<br />

<strong>Le</strong>s plastiques quant à eux sont utilisés dans le domaine<br />

de la construction.<br />

fege focus - juillet 2007 27


fege focus - juillet 2007<br />

2<br />

La force du compost<br />

<strong>Le</strong> compost est le produit fini d’un processus contrôlé par<br />

lequel, en présence d’oxygène, et grâce à une dégradation<br />

microbienne exothermique, du matériel organo-biologique est<br />

transformé en un produit stabilisé, hygiénisé et homogénéisé.<br />

<strong>Le</strong> compostage se produit dans la nature (pensons aux plantes<br />

mortes, aux feuilles <strong>des</strong> arbres qui tombent, et se décomposent<br />

lentement en une couche d’humus nourricier) mais qui<br />

est ici conduit de telle sorte qu’il s’opère de façon accélérée,<br />

contrôlée, optimale.<br />

Ce n’est pas n’importe quel type de matériel qui peut ainsi être<br />

composté. <strong>Le</strong>s <strong>déchets</strong> organo-biologiques utilisés doivent<br />

être aussi exempts que possible de contaminations visuelles<br />

(plastique, verre,…), avoir une valeur agricole et doivent répondre<br />

aux paramètres environnementaux définis par la législation<br />

sur les <strong>déchets</strong>. <strong>Le</strong> compost vert est produit à partir<br />

de <strong>déchets</strong> verts. <strong>Le</strong> compost « GFT » est issu <strong>des</strong> <strong>déchets</strong><br />

de légumes, fruits et jardins, soit la fraction organo-biologique<br />

<strong>des</strong> <strong>déchets</strong> ménagers collectée sélectivement. D’autres sortes<br />

de compost sont issues <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> organo-biologiques<br />

<strong>des</strong> industries (comme les <strong>déchets</strong> de l’industrie alimentaire<br />

tels que fruits, légumes, épluchures de pommes de terres,<br />

<strong>déchets</strong> de l’horeca,…), qu’ils soient ou non combinés à du<br />

fumier animal.<br />

<strong>Le</strong> compost mûr est un excellent amendement, a l’odeur<br />

agréable d’un sol forestier, exempt de semences de mauvaises<br />

herbes et de germes pathogènes, a une teneur élevée en<br />

matière organique stable, répond à <strong>des</strong> normes sévères de<br />

composition, et est présenté en sacs ou en vrac pour de nombreuses<br />

applications. L’usage du compost améliore la structure<br />

du sol, améliore son bilan hydrique, rendant l’eau mieux<br />

disponible pour les plantes en cas de sécheresse, et permettant<br />

une meilleure évacuation en cas d’excès de pluie. Une<br />

meilleure structure du sol signifie également une diminution<br />

de l’érosion. <strong>Le</strong> compost favorise une vie microbienne active<br />

dans le sol, ce qui renforce les mécanismes naturels de lutte<br />

contre les maladies du sol. <strong>Le</strong>s nutriments présents dans le<br />

compost sont lentement libérés pour les racines <strong>des</strong> plantes,<br />

ce qui restreint les risques de lessivage, apr exemple <strong>des</strong> nitrates<br />

en cas de surplus hydrique. <strong>Le</strong> compost est également<br />

un moyen efficace de lutte contre l’acidification naturelle <strong>des</strong><br />

COLLECTE SELECTIVE<br />

sols. En introduisant par le compost une quantité stable de<br />

matière organique dans le sol (qui ne sera dégradée qu’après<br />

plusieurs décennies), on augmente la fixation du carbone, de<br />

sorte que cette fraction ne se retrouve pas sous forme de<br />

CO2 dans l’atmosphère. Ceci constitue une contribution active<br />

au freinage de l’effet de serre.<br />

Il est important d’utiliser un compost de qualité. La procédure<br />

d’acceptation du matériau de base en compostage est contrôlée<br />

afin d’obtenir les conditions optimales au procès (assez<br />

de matériau structurel, pas trop de matériel mouillé tel que<br />

gazon), et d’obtenir un produit fini pur et équilibré. C’est le<br />

rôle en Flandre de VLACO asbl (L’organisation flamande de<br />

compostage) de veiller, comme le prévoit le VLAREA, au traitement<br />

hautement qualitatif <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> organo-biologiques<br />

en compost. VLACO asbl effectue chaque année <strong>des</strong> visites<br />

de contrôle auprès <strong>des</strong> centres de compostage de <strong>déchets</strong><br />

organo-biologiques. Des échantillons sont prélevés afin de<br />

contrôlé en continu la qualité du compost produit. Afin d’ouvrir<br />

<strong>des</strong> débouchés, et augmenter la confiance dans le compost,<br />

il a été créé un label de qualité supplémentaire pour les composts<br />

verts et GFT. <strong>Le</strong>s producteurs sont ici libres d’y adhérer.<br />

Des exigences supplémentaires sont liées à ce label pour la<br />

teneur en matière organique, pour le contrôle du procès, pour<br />

la traçabilité, etc,…<br />

Malgré tous ces atouts, le compost doit souvent faire face à<br />

<strong>des</strong> préjugés ou à <strong>des</strong> obstacles qui freinent sa diffusion<br />

Source: VLACO asbl<br />

Réforme de la FEAD: simplification et pouvoir<br />

accru <strong>des</strong> quatre grands<br />

La réforme lancée l’an passé au sein de la FEAD est en passe<br />

d’achèvement.<br />

La FEAD (Fédération Européenne <strong>des</strong> Activités du Déchet et de<br />

l’Environnement) est une fédération de fédérations nationales<br />

(maximum une par pays) qui défend nos intérêts au niveau<br />

européen. Elle compte actuellement 15 membres effectifs et<br />

4 membres associés. Résultat? Simplification, concentration,<br />

mais aussi mainmise <strong>des</strong> 4 gran<strong>des</strong> fédérations nationales à<br />

tous les niveaux.<br />

<strong>Le</strong>s groupes de travail (au nombre de 8) et les task forces (au<br />

nombre de 9) ont été supprimés et remplacés par 6 comités.<br />

Tout au plus, certains d’entre eux comprendront un sous-comité,<br />

comme indiqué dans le tableau ci-<strong>des</strong>sous:


Comité Domaine d’activités<br />

Comité 1 Market & <strong>Le</strong>gal<br />

Comité 2 Technical Standards & Collection<br />

Comité 3 Hazardous Waste & Shipment<br />

Comité 4 Material Recovery<br />

Sub-Committee: Biological Treatment<br />

Comité 5 Energy Recovery<br />

Sub-Committee: Climate Change<br />

Comité 6 Landfill<br />

Mainmise <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> fédérations: les « Big Four » à savoir<br />

l’Allemagne, la France, l’Italie et le Royaume uni, ont veillé à obtenir<br />

un maximum tant de pouvoir de décision que d’influence<br />

dans les comités. Jugez plutôt:<br />

- La Présidence, comprend 6 personnes de pays différents,<br />

exerçant une fonction de direction dans une entreprise. <strong>Le</strong>s<br />

4 membres susmentionnés sont toujours présents, tandis<br />

que les petits pays désignent pour un an les deux autres<br />

représentants. <strong>Le</strong> Président Michael Averill est du Royaume<br />

Uni (Shanks) et le Vice-Président (et donc futur Président) est<br />

Pierre Rellet de France (Veolia).<br />

- <strong>Le</strong> Comité de Direction comprend 8 personnes exerçant<br />

une fonction de cadre au sein <strong>des</strong> fédérations. A nouveau 4<br />

membres sont issus <strong>des</strong> 4 gran<strong>des</strong> fédérations, les 4 autres<br />

sont désignés par les petits membres. <strong>Le</strong> Président est Stephan<br />

Harmening d’Allemagne (BDE).<br />

- Pour gérer les 6 comités, les 4 grands pays disposent de 4<br />

présidents et 2 vice-présidents, laissant aux petits membres<br />

2 présidents et 4 vice-présidents.<br />

Adriaan Visser (Sita Flandre et Pays-Bas) est à la présidence<br />

pour la VA (Nederland), tandis que Baudouin Ska Directeur adjoint<br />

de la FEGE est au Comité Directeur pour la Belgique (avec<br />

procuration pour l’Irlande, le Luxembourg et les Pays-Bas). Il<br />

assurera en outre la présidence du Comité 3 Hazardous Waste<br />

& Shipment. La FEGE et VA doivent encore s’entendre pour<br />

désigner les présidents et vice-présidents du Comité 2, ainsi<br />

que le vice-président du Comité 6.<br />

Une chose est sûre, les petits pays ont compris que pour<br />

faire passer leurs idées, ils devaient oser les défendre, et se<br />

concerter. Par ailleurs, les grands pays ne pourront, pour <strong>des</strong><br />

points essentiels, ignorer les autres membres. Osons espérer<br />

La “FEBEM” au Brésil!<br />

La FEGE représente les entreprises privées actives<br />

en Belgique dans la gestion <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> (la collecte,<br />

le tri, le recyclage et traitement final <strong>des</strong> <strong>déchets</strong>) et<br />

dans l’assainissement <strong>des</strong> sols pollués.<br />

qu’en finalité, la FEAD y gagnera en dynamisme et en efficacité.<br />

C’est un petit clin d’œil dans votre FOCUS mais qui est dramatique.<br />

Quand vous tapez FEBEM (FEGE en néerlandais) sur un<br />

moteur de recherche, vous vous rendez compte qu’il existe un<br />

autre site internet FEBEM dans le monde. FEBEM (Fundação<br />

do Bem-Estar do Menor, Fondation brésilienne pour la protection<br />

<strong>des</strong> mineurs) est en effet une structure mise en place par<br />

les autorités brésiliennes pour héberger <strong>des</strong> adolescents dont<br />

le juge de la jeunesse a décidé d’un placement.<br />

Née dans les années 1970, la Fondation, qui accueille les<br />

adolescents de 12 à 18 ans « en conflit avec la loi », selon<br />

la terminologie officielle, est depuis <strong>des</strong> années sous le feu<br />

<strong>des</strong> attaques d’associations qui dénoncent les mauvais traitements,<br />

la torture et l’éducation inexistante. Ce que la loi<br />

avait conçu comme un centre de rééducation est devenu un<br />

enfer, une prison souffrant <strong>des</strong> mêmes maux que le reste du<br />

système carcéral brésilien. Au fil <strong>des</strong> années, la Febem s’est<br />

transformée en école du crime. <strong>Le</strong>s petits délinquants entrés<br />

pour un vol à la tire en sortent en professionnels du braquage,<br />

de l’enlèvement et du meurtre.<br />

fege focus - juillet 2007 2


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L’Ecosourcing® est la nouvelle dénomination commune de tous les services proposés par Plastic Omnium<br />

aux collectivités et entreprises locales. L’Ecosourcing® comprend trois solutions: Adaptis® pour les<br />

activités de services traditionnelles, Equalis® pour les activités de services gérées sur la base de la<br />

gestion de données et Service Premier® pour éviter l’apparition de <strong>déchets</strong> non ramassés.<br />

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<strong>des</strong> poubelles, le volume et le type de<br />

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mettons même à la disposition <strong>des</strong><br />

communes un numéro de service 0800<br />

qui leur permet de communiquer <strong>des</strong><br />

informations concernant les poubelles<br />

(vol, dégâts, …). Consultez les possibilités<br />

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étant passée automatiquement en revue,<br />

vous pouvez voir directement, via<br />

Internet par exemple, quelle quantité<br />

de <strong>déchets</strong> une personne a apporté et<br />

comment elle a trié ces <strong>déchets</strong>. Nous<br />

examinons par ailleurs avec vous les<br />

possibilités de réduction de <strong>déchets</strong><br />

et d’amélioration de tri. Chaque mois,<br />

nous discutons avec vous du rapport<br />

de suivi dans lequel nous comparons<br />

les résultats avec les objectifs fi xés.<br />

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GESTION DES DECHETS - Plus d’info sur notre site web!<br />

A.B.R. (1850 Grimbergen); Accurec (3980 Tessenderlo); A.C. Van Dyck (2660 Hoboken); Adams Massenhoven (2240 Massenhoven, www.<br />

adams-massenhoven.be); Aerts Jan Containerdienst (2160 Wommelgem, www.aerts-containers.be); Alfamet (9200 Dendermonde); André<br />

Celis Containers & Recyclage (3210 Lubbeek, www.celis.be); Apparec (2830 Tisselt-Willebroek, www.apparec.be); AVR België (2400 Mol,<br />

www.avr-belgie.be); Bionerga (3740 Bilzen / 3630 Maasmechelen, www.bionerga.be); BLC-group (9600 Ronse, www.containerdienst-bert.be);<br />

BOS (2030 Antwerpen); Bruco Containers (2030 Antwerpen, www.bruco.containers.com); BST (2830 Willebroek); Buchen Industrial Services<br />

(7170 Manage, www.buchen.net); Campine Recycling (2340 Beerse, www.campine.be); CETB (7141 Carnières, www.sita.be); Cimenteries CBR<br />

(1170 Brussel, www.cbr.be); Cintras (2300 Turnhout, www.leysen.org); CNA Containers (9300 Aalst, www.leysen.org); Cogal (9100 St.-Niklaas,<br />

www.cogal.be of www.dehon.com); Cogetrina (7522 Marquain, www.dufour.be); Comet Tyre Recycling (6200 Chatelet, www.cometsambre.be);<br />

Conelso (2840 Reet, www.fransdevocht.be); Corvers (3583 Beringen, www.corvers.be); De Bree Solutions (9990 Maldegem, www.debree.be);<br />

De Coninck (3020 Veltem, www.de-coninck.be); De Coster Dominique (3530 Houthalen-Helchteren, www.decosternv.be); De Dijcker Recycling<br />

(2860 Puurs, www.ddrecycling.be); De Kock E. (3090 Overijse, www.dekock.info); Demets Containers (1120 Brussel, www.sita.be); De Meuter<br />

Containers (1000 Brussel, www.sita.be); De Neef Chemical Recycling (2220 Heist-op-den-Berg, www.deneef.net); Depovan (8800 Roeselare,<br />

www.vanheede.com); De Sutter (9900 Eeklo, www.afvalbeheer-<strong>des</strong>utter.be); Ecomac (3990 Linde-Peer, www.machielsgroup.be); Ecosmart (2870<br />

Puurs, www.vangansewinkel.com); Edelweiss Smet Jet (8400 Oostende, www.edelweissnv.be); Ekol (3530 Houthalen-Helchteren, www.ekol.<br />

be); Electrawinds (8400 Oostende, www.electrawinds.be); Essent Milieu (2800 Mechelen); Eurofat (8552 Zwevegem-Moen); Eurowaste (2000<br />

Antwerpen, www.eurowaste.be); Frimpex (3370 Boutersem); Garwig (8650 Houthulst, www.garwig.be); Geldof (8560 Wevelgem, www.geldof-<br />

recycling.be); Gemini Corporation (2050 Antwerpen, www.geminicorp.be); Geocycle (7181 Seneffe, www.holcim.be); Geo-Milieu (2480 Dessel,<br />

www.geo-groep.com); Gielen Container Service (3600 Genk, www.gielen-recyclage.be); Govaerts Recycling (3570 Alken, www.govaplast.com);<br />

GRL (3560 Lummen, www.grl.be); GRV (8800 Roeselare, www.vanheede.com); GV & T Kruishoutem (9770 Kruishoutem, www.gvtkruishoutem.<br />

be); HCI (2950 Kapellen, www.hci.be); Henri Containerdienst (3300 Tienen, www.henricontainerdienst.be); Holcim Belgique (7034 Obourg,<br />

www.holcim.be); Hoslet (1325 Chaumont-Gistoux, www.sita.be); Inafzo (8980 Zonnebeke); Indaver (2800 Mechelen, www.indaver.be); Ivo Van<br />

den Bosch Containerdienst (2520 Ranst); Kayak Maritime Services (2000 Antwerpen); Kempisch Recyclage Bedrijf (2340 Beerse, www.<br />

krb-glasscollecting.be); Lammertyn.net (9070 Destelbergen, www.lammertyn.net); Lavatra (8930 Lauwe); <strong>Le</strong>ysen (2300 Turnhout, www.leysen.<br />

org); Liekens (2030 Antwerpen, www.liekens.be); MAC (2030 Antwerpen); Machiels (3590 Diepenbeek, www.machielsgroup.be); Maltha (3950<br />

Bocholt, www.maltha.nl); Marpobel (2030 Antwerpen); Marpos (8380 Dudzele); Matco (8790 Waregem, www.matco.be); Matco Glas (8710<br />

Wielsbeke); MCR (2627 Schelle); Milieu en <strong>Le</strong>ven (2250 Olen, www.milieuenleven.be); Minérale (6042 Lodelinsart); Mirec (9100 Sint-Niklaas,<br />

www.sims-mirec.com); MTD (2270 Herenthout, www.mtd-etec.com); Nicollin Belgium (1370 Jodoigne, www.groupenicollin.com); Norland (5300<br />

Andenne, www.sita.be); OCS - ATM (2170 Antwerpen, www.atmmoerdijk.nl); Oostvlaams Milieubeheer OVMB (9042 Gent, www.ovmb.be);<br />

Orinso (2800 Mechelen, www.indaver.be); Papnam (5060 Auvelais); Oriental Recycling (2300 Turnhout, www.orientalrecycling.com); Pieck<br />

Containers (3290 Tessenderlo, www.pieck.be); Pirobouw (2900 Schoten, www.pirobouw.com); Ravago (2370 Arendonk, www.ravago.be); R.D.<br />

Recycling (3530 Houthalen, www.rdrecycling.be); Recup-Oil (8770 Ingelmunster); Recyc-Oil (8710 Wielsbeke, www.recyc-oil.be); Recydel (4020<br />

Wandre, www.vangansewinkel.com); Recyfuel (4480 Engis, www.recyfuel.be); Recygom (4821 Andrimont, www.sita.be); Recyper (9100 Sint-<br />

Niklaas, www.sita.be); Remo Milieubeheer (3530 Houthalen, www.machielsgroup.be); Remondis (3210 Lubbeek, www.remondis.be); Rendac<br />

(9470 Denderleeuw, www.rendac.com); Reputec (3800 Sint-Truiden, www.isola.be); Re-Tyre (3920 Lommel); Revatech (4480 Engis, www.<br />

revatech.be); Romarco (9240 Zele, www.romarco.be); Rulo (7742 Hérinnes-les-Pecq, www.rulo.be); SAF Recyclage (9990 Maldegem); SGS<br />

Ewacs (9120 Beveren-Melsele, www.be.sgs.com); SHANKS sa (1435 Mont-St-Guibert, www.shanks.be); SHANKS Vlaanderen (8800 Roeselare,<br />

www.shanks.be); SITA Recycling Services (2340 Beerse, www.sita.be); SITA Treatment (1180 Brussel, www.sita.be); SITA Wallonie (4460<br />

Grâce-Hollogne, www.sita.be); Smurfit Kappa (2170 Merksem, www.smurfitkappa.com); Soborel (3550 Heusden-Zolder, www.vangansewinkel.<br />

com); Sodecom (7040 Quévy, www.vanheede.com); Sodever (1420 Braine l’Alleud); Soret (1560 Hoeilaart); SO.TRA.EX (4700 Eupen, www.<br />

sotraex.com); Spanin (8780 Oostrozebeke, www.indaver.be); Stallaert Recycling (1800 Vilvoorde, www.stallaert.be); Stevan (8860 <strong>Le</strong>ndelede,<br />

www.stevan.be); Stok&Co (3530 Houthalen-Helchteren, www.leysen.org); Stora Enso Langerbrugge (9000 Gent, www.storaenso.com); Stuer<br />

Containerdienst (9150 Kruibeke, www.stuercontainers.be); SVK (9100 Sint-Niklaas, www.svk.be); TWZ (9940 Evergem, www.twz.be); Transcoma<br />

(3600 Genk, www.transcoma.be); Tyre Plan Europe (2920 Kalmthout, www.tyreplan.be); Vaco Containerdienst (2950 Kapellen, www.leysen.<br />

org); Valomac (1850 Grimbergen, www.sita.be); Van Gansewinkel (2870 Puurs, www.vangansewinkel.com); Vanheede Environmental Logistics<br />

(8940 Wervik, www.vanheede.com); Van Moer H & Zn (9120 Melsele, www.vanmoerh.be); Van Roy (9470 Denderleeuw, www.van-roy.be); Veolia<br />

Environmental Services (1800 Vilvoorde, www.veolia-es.be); Verpola (8000 Brugge); West Waste Treatment (8600 Diksmuide, www.wwt.be);<br />

WOS (3600 Genk, www.wos-genk.be); Wubben Aflaatolie (2910 Essen);<br />

LISTE DES MEMBRES<br />

CENTRE D’ASSAINISSEMENT DES SOLS - Plus d’info sur notre site web!<br />

Aclagro (9032 Wondelgem, www.aclagro.be); AWS (2860 Sint Katelijne Waver, www.aws-stp.be); Bioterra (3660 Opglabbeek, www.bioterra.<br />

be); Bosatec (3500 Hasselt, www.machielsgroup.be); Bremcon (2070 Zwijndrecht, www.bremcon.be); BSV (8530 Harelbeke, www.bsv-nv.be);<br />

De Bree Solutions (9990 Maldegem, www.debree.be); Envisan (9308 Hofstade-Aalst, www.envisan.com); GRC-Kallo (9130 Kallo, www.decnv.<br />

com); Grondreinigingscentrum Limburg (3560 Lummen, www.carmans.be); SHANKS Vlaanderen (9042 Gent, www.shanks.be); OCS - ATM<br />

(2170 Antwerpen, www.atmmoerdijk.nl); SITA Remediation (1850 Grimbergen, www.sitaremediation.be); Stadsbader-Flamand (8530 Harelbeke,<br />

www.stadsbader.com);<br />

fege focus - juillet 2007


fege focus - juillet 2007<br />

2<br />

Publications: les positions 2006-2007<br />

Réaction de la FEGE sur le projet de plan sur les Déchets ménagers (approuvée par le Conseil d’Administration du 19.04.07)<br />

Accord de collaboration entre la FEGE et FEREDECO pour une synergie sur les <strong>déchets</strong> de construction et démolition en Région<br />

Wallonne (14 février 2007)Standpunt over de problematiek van de marktorganisatie bij de aanvaardingsplichten door FEBEM en<br />

FEDIS (19 december 2006)<br />

Points de convergence entre la FEGE et INTERENVIRONNEMENT WALLONIE sur l’avant-projet du Gouvernement wallon sur les<br />

conditions sectorielles <strong>des</strong> installations de compostage (25 janvier 2007)<br />

Position sur la problématique de l’organisation <strong>des</strong> obligations de reprise par la FEGE et FEDIS (19 décembre 2006)<br />

Avis commun de la FEGE et FERAB sur l’avant-projet du Gouvernement wallon sur les conditions sectorielles <strong>des</strong> installations de<br />

compostage (15 décembre 2006)<br />

<strong>Le</strong> position paper commun de la FEGE et de FEDIS concernant la simplification administrative dans le cadre de l’exécution <strong>des</strong><br />

obligations de reprises (7 décembre 2006)<br />

Réflexions de la FEGE en vue d’améliorer la collecte et le recyclage du papier (1er décembre 2006)<br />

Position de la FEGE sur le plan d’exécution sectoriel Flamand “Usage environnementalement responsable <strong>des</strong> matériaux et gestion<br />

<strong>des</strong> <strong>déchets</strong> dans le <strong>secteur</strong> de la construction” (14 octobre 2006)<br />

Position de la FEGE sur l’Avant Projet d’Arrêté Wallon concernant la valorisation du compost et <strong>des</strong> digestats (25 septembre<br />

2006)<br />

Proposition de la FEGE vers les communes sur le permis et control <strong>des</strong> stockages temporaires <strong>des</strong> sols (19 septembre 2006)<br />

Propositions de la FEGE défendues en Commission <strong>des</strong> Déchets le 29 juin 2006 concernant le projet d’Arrêté Wallon pour les<br />

subsi<strong>des</strong> aux grosses infrastructures (30 juin 2006)<br />

Propositions de la FEGE défendues en Commission <strong>des</strong> Déchets le 29 juin 2006 concernant le projet d’Arrêté Wallon pour les<br />

subsi<strong>des</strong> aux Communes (30 juin 2006)<br />

Position sur le nouveau décret Flamand assainissements de sols - présentation dans le parlement Flamand (29 juin 2006)<br />

Propositions/réflexions de la FEGE défendues en Commission <strong>des</strong> Déchets le 22 juin 2006 concernant le projet de Décret Wallon<br />

Fiscal (29 juin 2006)<br />

Dossiers<br />

2<br />

7<br />

Mémoranda pour les nouveaux Gouvernements régionaux<br />

De impact van het nieuwe VLAREA op de milieusector en de Vlaamse ondernemingen<br />

Rapport annuel de la FEGE 2004 - 2005<br />

Analyse van de nieuwe acceptatiecriteria op Vlaamse stortplaatsen<br />

Rapport annuel de la FEGE 2005 - 2006<br />

MEMORANDUM aux nouveau conseis communaux<br />

Rapport annuel de la FEGE 2006 - 2007<br />

Mai 200<br />

Novembre 200<br />

Mai 200<br />

Juin 200<br />

Juin 200<br />

Janvier 2007<br />

Juin 2007


LE NOUVEAU<br />

VOLVO FE<br />

DE DAVID<br />

David travaille à la préservation de notre monde et à son propre<br />

cadre de vie en récoltant et recyclant les <strong>déchets</strong> de sa commune.<br />

Il a <strong>besoin</strong>, pour y parvenir, d’un camion conçu pour les applica-<br />

tions «stop and start» typique à sa tournée quotidienne et la con-<br />

duite dans la jungle urbaine. <strong>Le</strong> meilleur ami de David n’est autre que son nou-<br />

veau Volvo FE de 26 tonnes et 280 Cv. Son exceptionnelle maniabilité, sa par-<br />

faite visibilité, sa faible consommation de carburant et sa fiabilité légendaire ont<br />

tout pour lui plaire. David a un autre ami sur qui compter : son concessionnaire<br />

Volvo, toujours à ses côtés pour entretenir son véhicule. Car<br />

seul Volvo sait comment bien le faire et lui garantir une<br />

Performance Totale, jour après jour et pour longtemps. Vous<br />

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Pour un contrôle direct <strong>des</strong> flux de <strong>déchets</strong>...<br />

...il faut un système informatique intégré<br />

Frank Berende, directeur financier de Bowie Afvalstoffen Recycling B.V.<br />

“Nous devons pouvoir contrôler et effectuer immédiatement <strong>des</strong> rapports sur la provenance, la<br />

composition et le lieu de stockage <strong>des</strong> flux de <strong>déchets</strong> dans la filière logistique. C’est pourquoi nous<br />

avons finalement choisi Q-WMR, le système de gestion <strong>des</strong> <strong>déchets</strong> et de recyclage de Qurius basé sur<br />

Microsoft-Navision.<br />

<strong>Le</strong> soutien d’une solution informatique intégrée ayant une fonctionnalité complète en matière<br />

d’environnement présente de nombreux avantages. Dans la mesure où Q-WMR rassemble toutes<br />

les fonctions de l’entreprise, nous pouvons consulter plus rapidement les résultats <strong>des</strong> pesées, les<br />

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efficacement nos clients et de conserver notre avance sur le marché.”<br />

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