LES RUINES ROMAINES DE TIMGAD (Suite) - Presse régionale

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Le Voyage Présidentiel i en Bretagne L'ARRIVÉE A PARIS Pt.ris. 6 avril. M. Gaston Poumergue, de retour de son voyage officiel à Nantes et à Saint- Nazaire, est arrivé hier soir, à Paris, à 23 h. 30, par la gare d'Orsay. A la Mémoire de M slral Cannes, 6 avril. Les fêtes latines de Cannes se sont poursuivies ce matin par l'inauguration d'une statue élevée à la mémoire de Mistral, chantre de la Provence. La cérémonii avait réuni une affluence fort nombreuse fcioUpée autour des représentants du gouvernement. Différents orateurs ont pris la parole. M. Lautier. sous-secrétaire d'Etat aux' Deaux-arts, notamment, a étudie le triple aspect dp l'oeuvre de Mistral, poète à la fois provençal, français et latin Les exploits d'une crim ne' e de 12 ans Sarrcorûck, 6 wril. La ville de Sarrebriick était, depuis une semaine, le théâtre de méfaits dont étaient victimes de jeunes infants. C'efct ain«-i que te 31 mars les promeneurs trouvaient dans une prairk, près du vieux cimetière le cadavre d'une petit:! fille de 3 ans 1/2. L'enquête, établit que Tentant avait été étranglée, après avoir été sauvage ment frappée. Quelques jours après, quatre enfants disparaissaient l'un aprèé l'autre. L'un d'entre eux, une petite fille de 4 anc, nommée Hoff, fut découverte par des ouvriers dans une rue fort éloignée du domicile de ses parents. Elle semblait complètement désemparée et portait des marques de doigts sur le cou et des ecchymoses aux paupières. t'n autre enfant parvint à retrouver lui-même le chemin de sa maison, après plusieurs heure* d'absence. Il T'icont-' qu'il avait été emmené par une jeune dame, qui l'avait jeté sur ie eol, JTHWS de coups tt er.terrt dans le sable. Deux autres enfants qui louaient dans un faubourg fuient de même em menés et revinrent chez leurs parents portant de* blessures au viease- Après une enquête extrêmement serrée, la police a réussi à s'emparer aujourd'hui de la criminelle, qui est une jeune fille âgée de douze ans. Elle a fait des aveux complets, mais n'a na^ su expli< t er à quels mobiles elle a obéi. La jeune criminelle a été confiée a un hospice. Savon Caduiti {Vigoureusement aeutre. t» Savon (lacturr, u'irritt pas ta oeau. '..ouserve iougtemns après s* lafcriciation inc que toute ;ract d'humidité cuisse s'éliminer, il est parfaite» meut sec et durt deux lois plus due itt savons ordinaires Il à existt put au inonde un savon meilleur rjour ia toilette que te Savon Cadum. Après les Inondations TRAVAUX DE DÉBLAIEMENT Admission des ~ntrepreneur« aux marchés de art à ûiè passés en exécution de l'article 18. § 10. du décret du 18 noi-embre 1882. modifié par celui du 2 avril 1027. I Demande d'admission Les entrepreneurs, qui désirent présenter des offres pour le déblaiement des décombres dans les départements inondés du Midi, sont priés d'affirmer leurs demande d'admission avant ,e lr avril 1930, à 17 heures, ternie de rt- K utur ' par lettre recommandée adressée à M. Crescent, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, directeur des services techniques de reconstitution des départements inondés, 10. Port Samt-Etienne, à Tou.ouse, en joignant .1 leur demande des références permettant d'apprécier leurs capacités techniques et financières, savoir : Pour les concurrents autres que les Sociétés d'ouvriers français : 1 J Une déclaration indiquant leur intention de soumissionner et faisant cornaitre les noms, prénoms, quai té et domicile du candidat : 2" Une note indiquant le lieu, la date, la nature et l'importance des travaux exécutés par le candidat ou à l'exécution desquels il a concouru, l'emploi qu'il occupait dans chacune des entreposes auxquelles il a collaboré ainsi qu> les noms, qualités et domiciles des hommes de l'art, sous la direction desquels ces travaux ont été exécutés. Les certificats délivrés par ces honaies de l'art pourront être joints à la note. Pour les Sociétés d'ouvriers fran çuis : 1" La liste nominative de leurs membre 1 - noms, prénoms .domiciles, dat-s et lieux de naissance) ; 2" Leur acte de Société : 3 e L'engagement d'employer effectivt-ment aux travaux pendant toute leur dt rée un nombre minimum de sociétaires qu elles fixeront : 4 1 » Un acte en bonne et due forme désignant le délégué chargé de les représenter et définissant ses pouvoirs comme :1 est prescrit ci-après : 5° Une déclaration de ce délégué indiquant son intpntion de soumissionner et faisant connaîire ses noms, prénc: qualité et domicile : 6 Une note de ce délégué indfmiant le lieu, la date. la nature et l'importance des travaux que la Société a exécutés ou à l'exécution desauels elle a corcouru, ainsi que les noms, oualités "l domiciles des nommes dp l'art sons la direction dpsonels ces travaux ont été executés Les certificats délivrés P^r ces hommes de l'art pourront être feints à ia note. U instruction des demandes Les travaux seront exécutés sir vaut les prescriptions d'un eahipr dPs charerrs qup les entre-preneurs adm's devront consulter aux lipux et heures qui leur seront ultérieurement indimiês. SOUSCRIPTION DE LA CROIX-ROUGE LES DONS Paris, 6 avril. On nous communique la note suivante • Dien que la Banque de France ait j depuis quelques jours déjà arrêté la souscription publique ouverte en faveur des victime* des inondations du Midi, la Croix-Rouge Française continue à recevoir à son siège 21, nie François-Ier. et pour 13 même cause, de nombreux dons, tant en espèces qu'en nature. C'est ainsi que lui a été remis tout récemment un chèque de 225.000 francs Ce chèque provenait de l'Union des commerçants de la rue de la Paix et de la place Vendôme, que préside M. Maurice Mellerio. L'appel que ce groupement avait adressé a tes adhérents a été entendu non senlPtnent nar les grandes firmes, mais aussi par les ouvriers et employés des établissements. Contre Ses Maux de Rein EVIAN UNE OPERATION OH1RURQIOALE DÉLICATE Leipzig, 6 avril. Un docteur de Leipzig vient de réussir une opération sans précédent Un lion appartenant à un cirque de passage avait eu l'œil endommagé au cours d'un combat avec un tigre, son voisin do cage. L'examen de l'œil blessé, infecté, montra que la vie de l'animal était en d>aa?er. On plaça le lion dans uns cage spéciale, où il fut attaché, puis anesthésié en une demi-heure. Il fallut une heure au chirurgien et à son assistant pour enlever l'œil ma iadc de la bête féroce, mais l'opération rêUtsit très bien et on pense que d'ici quelquec jours le lion, borgne il est vrai, pourra reprendre stt place dans l'arène. UN AÉROLITHE DANS LE DOUBS Dijon, 6 avril Par suite de la chute d'un aérolithe dans le Doubs, à Colommier-Chatelot, une quantité iniombratle de poissons lut aperçue descendant au fil de l'eau le ventre en l'air Les riverains constatant la bonne aualité de ces poissons, en firent une pèche miraculeuse. ARRESTATION DE VOLEURS D'AUTOS Saint-Gaudens, 6 avril. Dans la nuit du 3 au 4 courant, place du Capitole, à Toulouse, une superbe conduite intérieure Citroën en stationnement a été dérobée et mise en marche dans la, direction des Pyrénées. S5ur plainte du propriétaire, M. Salamiac, de Balma, toutes les brigades de gendarmerie de la région étaient alertées par les soins de la police mobile et quelques heures plus tard, entre Saint- Martory et Saint-Gaudens. les gendarmes, dont l'activité et la vigilance sont dignes d'éloge.5. découvraient sur la route l'auto signalée et sommaient les occupants de s'arrêter. Ceux-ci étaient au nombre de six. Tous des jeunes gens de 17 à 20 ans. Cinq d'entre eux purent être appréhendés, tandis que le sixième, le conducteur, s'enfuyaient à toutes jambes vers Boussens pour disparaître dans les bois, où on le recherche activement. Conduits devant M ie procureur de la République de notre ville, ils ont été interrogés, déférés à l'instruction et écroués à la maison d'arrêt. Us étaient tous sans argent. Les cinq prisonniers qui se disent msnneuvres sont de Toulouse. Ce sont les nommés : Paul Grazide. Joseph Jordv, Jean Montels. Henri Garcia et Roger Maupé. Le fugitif. Emile Gilmet, égalpment de Toulouse, exerce le même métier que ses compagnons. Ce serait l'auteur principal du vol. UN TRAIN HEURTE UN AUTOBUS Wellington, 6 avril Hier, dans la soirée, un train est entré en coli.sion a un passage à niveau avec un autobus près de Whangarpi Six personnes ont été tuées et cinq blessées dont une mortellement. DECOUVERTE D'UN CADAVRE Carcassonne, 6 avril. Un cadavre méconnaissable et en cr.mplet état de putréfaction a été trouvé, hiers, vers 18 heures, dans une propriété, sur la rive gauche de l'Orb'el, près de Villalier. La gendarmerie de conques, informée, se rendit sur les lieux. Le cadavre est celui d'une femme qui porte lin collier en or. On suppose que c'est le corps de Mme Benêt, femme d'un gendarme de Mas rahnrdés, pmportée par les eaux au cours des dernières U. ondations. LUNDI 7 AVRIL 1930 iHlIetia Mértâîona LA TEMPÉRATURE DU 6 AVRIL La dépression dont le centre se trouvait sur les îles Britanniques se déilaoe vers le Sud-Est et l'aire des tories pressions qui couvre depuis piuk eurs jours le voisinage des Açores, tend à envahir le continent. Le vent est très fort de l'Ouest ou de Sud-Ouest sur nos côtes de l'Océan et de la Manche, du Nord Ouest en Méditerranée. Les pluies ont continué abondantes sur tous le pays. La température se maintient stationpaire dans toute notre région avec ciel nuageux et pluvieux. A Toulouse : Temps nuageux et pluvieux. Pression barométrique a midi : "57. Temp. a midi : + 8°. Temp. minima + 6*. Temp maxima : + 9*. Vent à midi : Ouest, modéré. Soleil : Lever 5 h. 24; coucher : 18 h. 24. Lune : Pleine 13 13. Probabilités. - Temps à éclairctes et a averses Abaissement de la température. BULLETIN METEOROLOGIQUE DE LA TOUR EIFFEL MASSIF CENTRAL et RÉGION SUD- OUEST. — Brumeux le matin, puis r-uagr-ux avec belles éclaircies; rares averses, vent variable 5 à 6 m.; minir* um sans changement sur celui de la veille. Dans les Ponts et Chaussées Ont été nommés ingénieurs adjoints des T. P. de l'Etat, de i' classe, Pontset-Chaussées, et ont reçu les affectations ci-après les aspirants Ingénieurs adjoints des T. P. de 1 Etat, du 2« échelon les candidats qui ont subi avec succès les épreuves du concours ouvert en 1929, ainsi que les adjoints techniques qui ont subi avec succès les épreuves de l'exament professionnel de 1929 : Savoir : M. Fnlalbert (Gers), service ordinaire bureau de l'arrondissement d'Auch. en remplacement de M. Lheureux appelé à d'autres fonctions ; M. Ventre (Gers), subdivision de Miélan, en remplacement de M. A. Lapone, retraité • M. Castellan (B.-P-). subdivision de Saiht-Etienne-de-Baigôry, maintenu dans le département : H Sévène (Gers), subdivision de Masseube ; M. Vergé (Hte-Gne). canaux du Midi et Latérol à la Garonne, bureau de l'irigénieur en chef à Toulouse, maintenu remplacera M. Chauveî, admis à la retraite le jour où cet agent cessera définitivement ses fonctions (trésor) : M. Bprnard (Hte-Gne), subdivision de Lurhon, en remplacement de M. Sors; M. C. Audron (Gers;, subdivision de Mauvezin en remplacement de M Petit • M. Escurevx (Lot), subdivision de Catus ; M Hargous adioinl technique de ¥ classe, nommé ingénieur adioint des T. P. de l'Etat, et affecté d'ms le département de la Gironde (Port autonome de Bordeaux. ernière Heure 3 "PI Une Grande Manifestation à Nancy UN DISCOURS DE M. LOUIS MARIN Nancy, 6 avril. L'Union républicaine démocratique de Meurthe-et-Moselle a ottsit aujourd'hui un banquet de cinq Cents couverts en l'honneur des deux nouveaux élus de l'U. H. D. a la Chambre Uct. députes, MM. fUeder, remplaçant dans le Haut-Hhin le docteur t j fîeger, et M Roulleau-Uugage, élu députe de l'Orne en remplacement de son frère. Après que M. Camille Blaisot et M. Edouard de Warren eurent salué leurs collègues de Normandie et d'Alsace, M. Louis Mann, président de la Férié ration, prit la parole il rappela tout d'abord que la Fédération a toujours, éans répit ni défaillance, réclamé et Soutenu la proportionnelle, système électoral équitable, efficace, pour ob tenir la stabilité des pouvoirs publics, la oaix sociale et stimuler le progrès. M. L. Marin préconise i'union immédiate de tous les proportionnalistes : « Mes amis, dit-H, oublieront que, pour les mieux frapper, en 1928, les socialistes ont alors nettement renié leurs doctrines, qu'ils ont, une fois de plus, rejeté le vote des femmes que nous avions alors proposé, qu'ils ont pour la première fois reieté la proportionnelle qui avait été un des articles fondamentaux de leur programme C'est a eux que M. Blaisot, à la deuxiè me séance du 5 juillet 1927, disait . « C'est vous seuls, socialistes, qui port tez en ce moment et qui porterez « demain devant le pays la responsa- « bilité d'avoir fait échouer la R P. » « Mes amis oublieront dans cette coopération, que la politique française a été, depuis 30 ans, empoisonnée iar le virus socialiste, que la plupart des maux qui ont accablé le pays viennent de l'action collectiviste et surtout de son emprise sur les partis politiques dits de gaixhe. que depuis 30 ans 1» parti socialiste s'est toujours trompé notamment en politique extérieure à toutes les occasions. Mes amis ne perdront pas de vue que leurs propres principes dont ils entendent assurer le triomphe, sont en contradiction absolue avec le marxisme. Leurs efforts doivent tendre notamment à le combattre visoureusement dans tous les domaine*. Mais ils pensent que quand une chose est juste et féconde, les efforts de tous les partis doivent lovalement s'associer et que c'est la iustement l'appl'cation d'un des principes efficaces de la proportionnelle, nue cle réformes vivifiantes pourraient être ainsi réalisées. » E ed'on Csn'ona'e AU CONSEIL GENERAL Tulle, 7 avril. Canton de Salnt-Privat, votantu 1404. \ obtenu : M. de Jouvenri, sénateur de la Corrèz^, 1.248 voix, éiu. U s'agissait de remplacer M- Mons, démissionnaire. /.U CONSEIL D'ARRONDISSEMENT Clertnont-Ferrand, 6 avril. Voici les rési itats de l'élection au rxt seil d'arrondissement qui a eu lifU ai'ourd'hji dans le canton de La Tourd'Auvergne. MM. Gay lier radical-socialiste, 892 v. toi) ; Docteur Paul Godonesay, républicain, 891 voix. Il s'agissait dendant que Chiron semble perdre un peu de terrain à chaque tour. Quelques tours seulement restent à effectuer. Dreyfus est toujours en tête, suivi ft 2' par Chiron, Bouriat, Zaneili et Zeenrler. Puis c'est te dernier tour. René Dreyfus, follement applaudi, franchit la li» gne d'arrivée quelques soconles avant Chiron : il a paené en très grand champion; ayant conduit beaucoup plus avec S"H cerveau qu'avec sa voiture. Cette belle victoire confirme sa classe. en 3 h,- ; 2 Louis «*•*" i 3\ Le classement t René Dreyfus sur Bugattt, 41' 2" 3'5, moyenne 86 kil. 317 Cliiroa" sur Bugattl. en 3 h 4P Ronriait, sur Busrattl • 4Y Zanellt, «ur Rugatti ; 5*, Zehenoler, sur Busrattl, Pari mutuel : Rapports : Dreyfus, gagnant, 74 fr.: placé, 21 fr.; Chiron, 3S fr.S Iiouriat, 46 fr. Feui eton Scien' tique de 1' « Express du Midi» Une nouvelle planète découverte par delà « Neptune recule de cinq milliards de ki'omètres les limites attribuées à L'EMPiRE DU SOLEIL » S'il est exact qu'une neuvième 1 très se trouvent, par rapport au sofliusse planète ait été repérée dans ; leil, en ligne droae, autrement dit le* profondeurs du ciel, à quelque 1 ' Cinq milliards de kilomètre» de la Peu d'astronomes supposaient qu'Un pareil tour de force pût être renouvelé ; et pourtant, si la découverte qu'on nous annonce est définitivement vérifiée et reconnue exacte, ce 6ëra bien une seconde preuve de la puissance dù calcul puisqu'on devra cette découverte aux recherches entreprises pour expliquer les perturbations dont on s'est aperçu que Neptune était à son tour l'objet. Cette découverte dont on parle n'a donc, en vérité, causé aucune surprise extrême dans les milieux astronomiques. Son importance es' néanmoins considérable puisqu'ainsi se trouve reculé jusqu'à, des limites insoupçonnées et presque insoupçonnables, l'empire de notre Soleil. C'est, en effet, Neptune qui détenait jusqu'à ce jour le peu enviable plus éloignée jusqu'à présent connue, il n'y a pas lieu de s'étonner outre mesure. Il y a longtemps qu'on soupçonnait l'existence de ce monde supplémentaire sans qu'on fût jamais parvenu a l'identifier. La découverte de Neptune par Le Verrier, en lîS46, devait fatalement conduire les t.bservateurs et surtout les calculateurs à fouiller les espaces et à se demander si vraiment le système solaire s'arrêtait aux limites imposées à l'homme rar la précarité de ses moyens d'investigation ? De même que la découverte de Neptune était due à des perturbations observées sur Uranus, la recherche de la nouvelle planète était justifiée par des perturbations analogues observées sur Neptune. Les autres, en effet, exercent, les un sur les autres, une action perturbatrice qui provient de leur force d'attraction et il va de soi que cette force d'attraction s'exerce plus manifestemen' lorsque ces astres se renconttent dans 'es mêmes parages. Or, les planètes tournent sans cesse autour du soleil qui est leur maître, mais elles tournent suivant dés orbites différentes, de plus en plus éloignées, et naturellement dans des temps qui correspondent aux distances. Cependant, il arrive qu'à un moment donné quelques-uns de ces asqu'ils peuvent, au cours de leurs pérégrinations, se trouver côte à côte. C'est alors qu ils rubissent les effets j record de la distance en tant que d'une attraction à laquelle il leur i planète. Ce monde, 78 fois plus voest impossible de se ; soustraire et leur marche normale s'en trouve plus ou moins modifiée. Inutile d'ajouter que les retards ou détours imposés à la translation d'un astre lorsqu'il en croise un autre ou qu'il passe dans ses environs sont d'un ordre infinitésimal et ne sauraient être remarqués des simples curieux. Il faut, pour les noter et en mesurer l'importnnce, toute l'attention des Astronomes vigilants et toute la précision des instruments dont ils se servent. C'est en calculant les origines et les causes de ce genre de perturbations 6ubies par Uranus que Le Verrier parvint à préciser le volume et ln distance de la planèt» qui devait lumineux que la Terre, circule silencieusement à quatre milliards cinq millions de kilomètres d3 notre Soleil qui est aussi le sien. Il lui faut 164 de nos années et deux cents de nos jours pour faire le tour complet de l'Astre de lumière ; ou, si vous préférez, la Terre fait cent soixante-cinq fois le tour du Soleil pendant que Neptune arrive péniblement à boucler son circuit. Il ne doit pas en être plds fier pour ça. Tandis que nous bénéficions d'un Soleil magnifique et toujours bienfaisant, Neptune ne l'aperçoit que comme un petit disque lumineux mélaneé aux étoiles du ciel... Ce petit disnue lumineux est cenendant assez ouïssant pour envoyer sa lumière d'un globe de feu situé à une distance telle qu'aucun d'entre eux ne pourrait le voir à l'œil nu ! C'est bien ainsi, pourtant, que les choses se passeraient s'il était possible qu'il y eût des habitants à la surface de ce monde. Rassurez-vous, la vie n'est pas allée nicher si loin. A l'exemple de ses congénères de ces parages, la planète en question n'est qu'une gigantesque boule de matériaux incandescents emprisonnés dans une épaisse enveloppe de gaz et de vapeurs surchauffés. Les planètes de ce genre 6ont incapables d'héberger la moindre trace de vie et n'ont même pas l'espoir compensateur d'un avenir plus hospitalier. La découverte qu'on vient de faire est trop récente pour qu'il ait été possible de réunir des indications précises. On nous dit simplement (et c'est déjà beaucoup) que le diamètre de l'astre trans-neptunien serait d'environ trente-deux mille kilomètres. Il s'agirait donc d'une planète moins grosse que Neptune, lequel possède un d in mètre de 55.000 kilo mètres ; mais il s'agirait aussi d'une planète beaucoup plus grosse que là Terre, dont le diamètre ne dépasse pas 12.750 kilomètres. C'est en somme un astre d'une très réelle Importance qui vient augmenter d'une appréciable unité lâ grande famille planétaire dont nous faisons partie. senté par douze de nos années. On ] lui connaît neuf satellites. Saturne vient ensuite et peut prétendre au grade de Lieutenant-Colonel. Son volume est 475 fois celui de la Terre ; sa distance moyenne du Soleil est de 1 milliard 500 millions de kilomètres. Elle met un peu plus de vingt-neuf de nos années pour accomplir son voyage autour du Soleil ; dix satellites l'accompagner' et un superbe anneau d'astéroïdes complète la majestueuse splendeur de ses paysages nocturnes. Uranus et Neptune, respectivement 03 et 78 fois plus gros que la Terre, peuvent être considérés comme des Commandants issus de la même promotion. Uranus fait un tour complet autour du Soleil en 84 ans et Neptune, comme nous l'a- 1 vons dit plus haut, a besoin de 1G5 an c pour terminer cet exercice. On connaît quatre satellites à Uranus tandis qu'un seul a pû être repéré autour de Neptune. La nouvelle planète peut légitimement se voir attribuer le grade de Capitaine. Avec la Terre et: Vénus, nous tombons dans les grades de début. lieutenant à ce pauvre Mars, sept foi.? plus petit que nous et pourtant bien prétentieux puisqu'il voudrait nous faire croire qu'il est haWté et que ses habitants nous sont bien supérieurs I Enfin, ne refusons pas le grade d'Adjudant-chef â Mercure, vingt fois plus miniscule que la Terre et tout juste deux fois plus gros que notre lune. Mercure possède l'avangorique que M. l'abbé Moreux, le savant directeur de l'Observatoira de Bourges. Dans son grand ouvrage. « Le ciel et l'univers », paru en 1928, l'abbe Moreux avait fourni des précisions remarquablement exactes sur l'astre évei.r iel. Envisageant la distance à laquelle un te! corps céleste devait forcément! se irouver, il indiquait le chiffre do tage (si c'en est un) d'être le plus . 47 unités astronomiques, soit 7 rapproché du soleil dont, à certaines époques, il n'est séparée que par 50 millions de kilomètres. Sur la face exposée aux rayons de l'astre du jour, les marchands de fourrures ne doivent pas faire fortune ' Passons aux Troupes maintenant. Un millier de planètes les constituent : un millier de planètes qualifiées de télescopiques parce que le secours de puissants instruments e.-t indispensable pour le.= apercevoir. Elles défilent continuellement, en ordre dispersé mais stratégique, dans l'intervalle qui sépare Mars de Jupiter, les plus grosses ont des diamètres de 4O0. 350, 270 et 200 kilomètres. Ce sont des géants par rapport à celles qui les accompagnent C'est tout juste si ces deux planètes,' puisqu'un certain nombre de ce.= derles occasionner et la précision de ses j Hisqu'à cette distance et projeter suri t Si vous voulez posséder une image calculs était telle qu'il put même in-ila surface de la olanète lointaine diquer l'endroit du ciel où on était I l'éclairage qui nous permet de l'obsûr de h trouver... A quoi servirait de répéter que ce fut là une des plus belles découvertes dn calcul astronomique. La planète en question se trouvait, en effet, à l'endroit indiqué : c'est Galle qui, le 23 septembre 1846, l'aperçut pour la première fois à l'observatoire de Berlin, en dirigeant son télescope sur le point du ciel que vingt jours auparavant Le Verrier avait signalé à l'Académie des sciénces 1 «erver. Or. la nouvelle planète est infiniment plus éloignée. Selon toutes les probabilités, c'est à une dizaine de milliards de kilomètres du Soleil qu'elle circule et c'est encore la puissance radiante de ce Soleil oui l'illumine au point de la rendre visible... Imaginez l'ahurissement des Etres auî poiirrnfpnt vivre là s'ils apprenaient par leurs Savants que lâ pâle lumière dont ils bénéficient provient frappante de cette famille, il suffit de la comparer à un régiment possédant un Etat-major et des Troupes. L'Etat-major est constitué par les grosses planètes dont voici la hiérarchie, si nous leur attribuons des grades correspondant à leur volume : C'est incontestablement Jupiter qui mérite le grade de Colonel Jupiter est 1.205 fois plus volumineux que la Terre : U est situé à une distance moyenne de 77? millions de kilomètre du Soleil, aulonr duquel il tourne en un laps de temps repréqui sont de grosseur à peu près iden tique et d'âge probablement égal, méritent de figurer en qualité de lieutenants dans le régiment qui manœuvre autour du Soleil. Vénus et la Terre sont deux sœurs jumelles séparées par une distance d'à peine 41 millions de kilomètres ; Vénus, il est vrai, se chauffe plus que nous puisqu'elle est plus pies du Soleil, dont elle est éloignée seulement de 10^ millions de kilomètres, tandis que nous sommes à 149" millions et 500 mille. Les partisans de la pluralité des mondes habités pourraient, avec quelque logique, :ituer des habitants a la surface de notre proche voisine qui présente tant de frappantes analogies avec notre slobe privilégié. .. De cette question nous reparlerons peut-être un lour pour la satisfaction des esprits curieux que trouble cette énigme. Terminons notre distribution de grades en accordant le titre de Sousmiiliards de kilomètres. Or, c'est bien à cette distance du soleil que la nouvelle planète promène sa splendido et froide sérénité Mais voici qui est encore plus remarquable • l'abbé Moreux écrit : « Tout compte fait, la planète hypothétique serait actuellement dans la constellation des Gémeaux ! > C'est bien dans les Gémeaux, en effet, ou plus exactement dans la perspective de cette constellation, que brille (si on peut dire) la planète en question Enfin, le savant directeur de l'observatoire de Bourges ajoute que l'astre à découvrir doit être repré- ' senté par une étoile invisible à IMStl n'i de onzième ou treizième grandeur et que sa masse doit être d'environ deux fois celle de la Terre. Ici encore, tout semble confirmer les prévisions de l'abbé Nloreux. nières n'ont pas un diamètre supérieur à 25 kilomètres ! La marche régulière et la bonne tenue d'un tel assemblage d'astres ! C'est bien l'apparence d'une étoile de gros et petits nécessite un contrôle permanent et sévère. Ce sont certainement les Comètes qui en sont chargées. Astres essentiellement vagnbonds, toujours en campagne, les comètes parcourent les espaces infer-planétaires en tous ?ens et sans arrêt, probablement pour s'asturer que tout va bien... En dehors de cet emploi et du soin qu'on leur laisse de nous approvisionner en étoiles filantes, on ne leur connaît aucune autre destination. * * Pour en revenir à l'astre nouveau et terminer par là. il est à la fois jUSte et intéressant de signaler uue si de nombreux astronomes avaient envisagé la possible existence d'une Planète trans-neptunienne. aucun n'avait été plus précis ni plus catéquatorziètne grandeur (ait lieu de treize) que revêt la pianète transneptunienne. Pour ce qui est de sa masse, il faut attendre de plus amples renseignements, mais, d'ores et déjà, elle est considérée, ainsi que nous l'avons dit plus haut, comme intermédiaire entre celle de la Terro et celle de Xeptune, ce qui correspond assez exactement à la proportion indiquée par l'abbé Moreux. Ne nous hâtons pas trop, cependant, d'enregistrer de t.ellss précisions car I astre est étudié on ce moment avec le plus grand soin et d
LUNDI 7 AVRIL 1930 ÏÎ1 PORTIVE W^T: «GS- TO CAMEL Jeune, du T. 0. E. C, qui a lu! aussi joué Carcassonne. S?, TANDIS QUE LES CHAMPIONNATS CHOMAIENT... La France écrase l'Allemagne par 3i à 0 Championnat ie Frase DIVISION D'EXCELLENCE Les Poules de Trois A LIMOGES A. s. carcassonne bat C. A. Villeneuve j ^Xmpsrt' par 13 points (2 essais, 2 buts, un fout sur coup franc* a 3 (un essai) berlin, 6 avril. Le match France-Allemagne s'est disputé aujourd'hui à Charlottenbourg par un temps couvert, mais très favorable au jeu. A 16 h 30 les deux équipes pénètrent sur le terrain, les joueurs se présentant deux Par deux. L'assistance écoute debout et découverte la Marseillaise, tandis qu'un petit dirigaable survole très bas le terrain. On lance le ballon qui servira au match Le coup d'envoi est pour l'équipe allemande. Après quelques minutes de jeu, sur remise en jeu à la touche, les troisauarts français so lancent à l'attaque ; une feinte de Bailiette, une passe à. Taillantou et celui-ci marque un essai non transformé. France, 3 points ; Allemagne, zéro. Les Français dominent nettement; ils trouvent une touche à 10 mètres de la ligne de but adverse et nos avants marquent en force un essai transformé France, 8 Doints • Allemagne, zéro. Ensuite survient une incursion aile , mande dans le camp français, puis une Cette rencontre avait attire un ires série d8 p asses entre Galia, Serin et nombreux public et l'on vit du joli jeu MaieruS( qm conduit celui-ci à l'essai, entré ces deux belles équipes | Ambert transforme : France 13 points. D'entrée Carcassonne réussit un but ; Allelï!afrne 0 . sur coup franc par Domec yiheneuye , La tie con{ , nue toujours à l'avan n'est pas désempare et reste longtemps { d français. dans le camp adverse j f Le jeu va d im camp à 1 autre et sur BIOUSSA La troisième ligne Internationale de l'Equipe do France GALLIA RI3ERE mêlée aux 22 de Villeneuve Bastié. de i ~ tarcassonné. évitant plusieurs adver- 1 SV__ saires va marquer le premier essai < gauvcnt. Des 50 mètres, Théodoly près des poteaux. Domec transforme. Carcassonne : S points. Des coups francs sont distribués de comme de » "tre, il apparut qu'il man* quait à la r '.vision d'attaque le fini sans quoi tes défensives les mieux part et d'autre sans résultat. Rouzié, t coriçues SOnt t ouées à. l'insuccès, de Villeneuve tente le drop qm est ; Bort, s'affolant devant les buts, manqué et Carcassonne arrive sur les 'manqua niusieu -3 occasions, tandis buts de Villeneuve. Sur sortie de me-; Saint.ciaud'e éc'iouait pfes de la lée la balle passe entre tous les trois quarts et Domec marque et transforme. Carcassonne : 13 points. Villeneuve • 0. A la reprise, un bon coup de collier Villeneuve, mais par manque de décision de belles cttaques échouent «près des voyages camp à l'autre. ligne bip.-u he quelques nrnutes après dans des co.imtions à peu près analogues. La physionomie du jeu ne se modifia pas au cours des prolongations et il fa.lut à Bort l'imervention de son de la balle d un | arr ière à un moment où la fatigue commençait à se* faire sentir chez les Villeneuve a le ballon; à la sortie aulres loueurs pour que la finale Bortd'une melée e tsur attaque des trois- ; saint-Claude ne se rejoue pas. fluarts Azaïs marque en coin sauvant Dans t-enseirible, s'il eut plus de l'honneur Villeneuvois car la fm est f01. gue , une action plus soutenue du eifflée peu après. côté de Bort, où Orthaix, Levêque, A Villeneuve, Azaïs, Montade, Rous- Castet se distinguèrent en avants et Sié sont à signaler. ; _ Mignard, Maigrin, Jonquet en lignes A Carcassonne, Domec le meilleur i arr j eres gaint-Caude donna l'impresdes trente, Bastié, Pons, Mas sien d'un meilleur jeu ; les échappées Arbitrage impeccable de M. Jasmin. dp R0zier en avants, les contre-atta- DOUDET. MATCH DE CLASSEMENT A NARBONNE Vienne bat Saint-Girons par 10 à zéro (sieux essais tsansiormés) MaJgre ie soieii, peu de monde . sur Je terrain. Avant la partie, Saintt> us ..i uey -ooi LU*-t ùL-t-'vix/c geii-re du jieurs naturelles au pied du stèle éibVé, sur ie terrain, aux morts du R.-C Narbounàis. Ce geste est fort applaudi. C'ei* M. Bewxaji, du Langueduc, qui va arbitrer la partie. Saint- Oirons de présente en blanc et noir ; (Vienne en b.eu. Dès les premières minutes, Vienne fovorisé par ie veut, va marquer un jibperoe ossai qui est traiisiorinô. .'. la repr-se, fcaini-Gu-uus, supérieur (Pli iitéiee ai en touene, va imposer soin, jeu à l'adversaire et ia nu-iemps est siïf&e sans qu'il arrive a pouvoir conclure. La deuxième mi-temps a été une déception pour ie puuiic sportif. Alors qu'on s'attendait a une bei^e partie de âaini-Gii'oiis, ce club défaille. A la sortie de la mèiee, ie ballon va constamment à Vienne, qui en profite pour lancer ses trois-quarts, mais la déiense ne laisse rien passer. Quelques minutes avant la fin, un Viennois s'échappe et va marquer entr> les poteaux un nouvel essai qui £85 transforme. La fin est peu après sifflée. Malgré que Vienne au gagné, les deux équipes se valent ; il manquait à Saint- (Qirdns beaucoup d'entraînement. L'arbitrage de M. Beltraa tut correct. %s AUDOUY. DIVISION D'HONNEUR ques de Livan en trois-quarts ou encore les départs de l'aile droite ne manquèrent pas d'allure et il leur manquait peu de chose pour qu'elles aie missent. Peut, après une bonne première mi-temps, fut assez inégal ; l'arrière de Saint-Claude, de son côté, fut souvent maladrvit. — GRELET. DIVISION DE PROMOTION A CLERM ONT-FER R AND A. S. bonuise bat F. C. Samt-Claude par 5 a 0 Depuis la gianue tmaie A, S. Montïeiru.iiud,ise-x-.iaiiiiz, uuiit les spoi'IUs towueitiio giiiueiuiit longtemps le sou- Veuir, i Uinixie |ju,iae pu LU te- titre de division u uouuuui u a. guère mente JnieuA. que l ejjiuiele û bunurable. i-ia liadie qui ujjjjobuit au autue Mu mciuai ue Cie>iu'utu l'A. £J. Bonuise au i. c. ue s>iiiiH-uiauuu est restée aans cette noimete uauiuon. cette rencontre
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Page 5 and 6: LTJNDI 7 AVRIL 1936 PORT (Suite de

LES RUINES ROMAINES DE TIMGAD (Suite) - Presse régionale

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