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26 Janvier 1909 - Presse régionale - Mairie de Toulouse

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LE Kra5CEMTMES<br />

Organe «fiiotitflften ôe I>êîe^se Hociaie ©t Religieuse<br />

RÉDACTION ET M3MINISTRATÏOW s <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

AVl-IWiÀRONKK ET RfiFARTBMWm UÎMWtt»rM«» . ... « b. 4t *> flO*-<br />

»Kt>iRih Mr .Nis mon LlMrrao*"HKS 7- O- 2M~<br />

«THANUKH (Un.oa ^««j,,) - tt& - *Q -<br />

AXM Aho.-.nemcnt; partent dus *• •* *• ** etites<br />

étrenne?.<br />

C'est eous la forme d'une augmentation<br />

<strong>de</strong>- l'impôt sur tes valeurs mobilières que<br />

ces étreintes leur sont venues. Mais comme<br />

l'opération «'est faite avec la célérité accoutumée<br />

<strong>de</strong>s votes 'importants et avec la<br />

discrétion peut-être excessive <strong>de</strong>sdonateurs;<br />

Û y a sans doute plus d'un contribuable<br />

intéressé qui ignore ie ca<strong>de</strong>au qu'on lui à<br />

lait.<br />

Pour permettre à, chacun <strong>de</strong>. s'en rendra<br />

compte, nous voudrions rappeler en quelques<br />

mots le système fiscal qui frappe en<br />

France les valeurs mobilières.<br />

Les valeurs mobilières sont frappées en<br />

France <strong>de</strong> trois impôts<br />

: l'impôt sur le re»<br />

venu, le droit <strong>de</strong> timbre et le droit <strong>de</strong> transmission.<br />

Ces impôts, dont sont exemptés<br />

seulement les fonds d'Etats, nationaux ou<br />

étranger?, reposent sur <strong>de</strong>s -bases diffé<br />

rentes.<br />

L'impôt sur le revenu, établi par ln loi<br />

du 29 juin 1872 et aggravé par la loi du ?6<br />

décembre 1890, atteint les intérêts ou divi<br />

<strong>de</strong>n-<strong>de</strong>s distribués aux obligataires ou aux<br />

actionnaires. Il est <strong>de</strong> 4 %. Les lots, proveilant<br />

<strong>de</strong>s vakurs qui comportent cet avantage;'<br />

sowt frappes plus toursteswjit, jm»-<br />

un© loi spécia'e, du 25 février 1901. d'un<br />

impôt do-8 %.<br />

IJP droit <strong>de</strong> timbre, régi par la loi du<br />

.") juin 1850, peut être pnyé a« moment <strong>de</strong><br />

la création <strong>de</strong>s titres, mais donne lieu, en<br />

fait, dans la plupart, <strong>de</strong>s cas, â tin abonnement<br />

qui a pour effet d'ajouter un second<br />

•impôt à ila charge <strong>de</strong>s possesseurs <strong>de</strong> valeurs<br />

mobilières. ]/impôt du timbre est basé<br />

sur la valeur en capital du litre. Il s'élève<br />

à 6 centimes par 100 francs du capital nominal<br />

<strong>de</strong> l'action, et du montant du titre<br />

s'il s'agit d'une obligation. Les sociétés en<br />

liquidation, les sociétés considérées commo<br />

improductives, c'est-à-dire qui n'ont payé<br />

pendant. 1rs <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières années ni divi<br />

<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s ni intérêts à leurs actionnaires, sont<br />

dispensées du droit <strong>de</strong> timbre, mais sur les<br />

actions seulement.<br />

Le droit <strong>de</strong> transmission, créé par la loi<br />

du 23 juin 1857, est celui que la loi <strong>de</strong>s fman-<br />

OependéiH. le cœur fait exception ; i.l ne ces-<br />

1 ces du 20 décembre 1908 est venue aggrase<br />

<strong>de</strong> 6'aooroîtTe avec J'Age. Chez ie« vieàiti'rwla,<br />

I ver. I! y a lieu <strong>de</strong> distinguer, pour son àp.<br />

il pèse environ 100 grammes <strong>de</strong> plw que otoez plication, suivant que le titre est nominatif<br />

les aéuntes. : -'--»— c* j... ,-„."4f i<br />

H3M. FlaSsffi^res islf,-Jto'iiHèl nous ^.flri 1! ii^<br />

comprendra la, cri «uprÇme ^AIWI Pèllst,<br />

au moinent d'ètré conché f*irr<br />

plfo^vche dp<br />

la goyMïne : « Vive la Sociaile<br />

A has<br />

j calothis ! » ï«s ea*oit5ns, en effet, réserveiA<br />

! teor pitié aux vietîmae* -et. Ieiaiwn.t aux éoeïa»<br />

ation très «enslMIe pour les litres se eapi<br />

•lisant à un revenu élevé. Si nous supposons<br />

ne vo'eur, cotée en moyenne 500 francs<br />

et produisant un divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> <strong>de</strong> 25 franc»,<br />

'impôt payé par le porteur <strong>de</strong> cette valeur<br />

ié écran élevé <strong>de</strong> 2 1)0 à 2 80. L'augmentation<br />

aurait été <strong>de</strong> 2 %.<br />

Du projet ministériel, le Parlement n'a<br />

, as retenu la forme-, c'est-à-dire la simplification<br />

qu'il apportai), à notre tioéoaiiisine<br />

jPteûaj'. .Mais il en a retenu le fond, c'est-àdire<br />

l'accroissement <strong>de</strong> charges qui <strong>de</strong>vait<br />

en résulter pour le contribuable.<br />

Cet accroissement a été réalisé <strong>de</strong> la façon,<br />

la plus- simple du mon<strong>de</strong>. Au lieu <strong>de</strong><br />

transformer la taxe, <strong>de</strong> transmission, on<br />

s'est tout simplement contenté <strong>de</strong> l'élever.<br />

On l'a portée <strong>de</strong> 0 20 centimes à 0 25 centimes<br />

pour cent.<br />

Ce n'est donc pas. fournie dans le projet<br />

mtalstértei, lm-a catégorie <strong>de</strong> contribuablt-s<br />

qui voit acs charges s'accroître : tous ceux<br />

qui sont porteurs <strong>de</strong> valeurs immobilières<br />

partagept le sort commun.<br />

L'augmentation est facile à<br />

ton i<br />

calculer.<br />

UN COLONEL D'AUTREFOIS<br />

Je feuilletais 'l'autre jour un die ces ineptes<br />

manuels scolaires qui s«xit aujourd'hui<br />

la pMure in-lellectuelle à peu près unique<br />

<strong>de</strong>s eniants du peuple, lit, à côté <strong>de</strong> com-<br />

• mentahvs «HUgrenus sur les armées « mercenaires<br />

» <strong>de</strong> l'ancienne mojiaicbfe, ou <strong>de</strong><br />

réftesions btiroques (lénotant cbey. le niagister<br />

coupable <strong>de</strong> telles àneries une ignorance<br />

<strong>de</strong>s choses militaires au moins égaie<br />

à son outrecuidance, je trouvai la phrase<br />

suivante, jetée comme une conclusion décisive<br />

sur les malheurs que Louis XIV subit<br />

à son déclin :<br />

,,.! do position «t passa sa<br />

jandtc droite sur l'encolure. Quelques secondas<br />

après, un boulet <strong>de</strong> canon emportait<br />

son étrtor avec l'ot.rivière et les <strong>de</strong>ux jam-<br />

Jjes «h»«kirrière «<strong>de</strong> son cheval. I/e lend-maùi<br />

môme, a-yant pris part à une reconnaissance<br />

dont 39 maîtres seulemeait revinrent<br />

sur 150, i! s'aperçut tout à coup que sa mon-:<br />

tune faiblissait. Croyant que c'était <strong>de</strong> fatigue,<br />

il essaya <strong>de</strong> la relover. Mais elle brou-,<br />

ctia <strong>de</strong> nouveau et tomba moite. On mi;<br />

trouva onze coups <strong>de</strong> feu dans<br />

I corps.<br />

L'aimée suivante, l'armée <strong>de</strong> Villars. à!<br />

laquelle il appartenait, s'enfonça en Ai';"-'<br />

magne, bal aillant presqiee chaque jour avec 1<br />

cette du prince <strong>de</strong> Ra<strong>de</strong>. Il se trouva ainsi)<br />

à la brillante journée dHoclistaadt, îa première,<br />

celle qui fut une victoire éclatante,<br />

où l'ennemi perdit 7.000 hommes, dont 4.00'!<br />

prtsonniers, 33 pièces, qui constituaient!<br />

presque toute son artillerie, son équipage <strong>de</strong><br />

pont et ses bagages. 11 prit part égalemeinti<br />

a la secon<strong>de</strong>, dont l'incapacité <strong>de</strong> Martin,<br />

fit un dé.sastiie, qui ferma la route <strong>de</strong> Vienne!<br />

à nos armées. Du moins s'y montra-t-i! levaleut'eux<br />

soldat qu'il était toujours et lei<br />

soli<strong>de</strong> capitaine-dont les mérites, dit Saiut-1<br />

Simon, étaient connus <strong>de</strong> toutes les troupes!<br />

et augmentaient chaque jour sa réputation.!<br />

Il y reçut même un furieux coup <strong>de</strong> sabre à'<br />

l'épaule, dont il souffrit longtemps, et eut]<br />

encore là, pour la troisième- fois, un cheval'<br />

tué sous lui.<br />

C'est seulement après ces trois sanglantes,<br />

et pénibles campagnes, où il avait ai bravement<br />

payé <strong>de</strong> sa personne, que le Roi l'autorisa<br />

à acheter un régiment <strong>de</strong> dragons. i<br />

Ses vingt et un ans faisaient <strong>de</strong> lui im oclonel<br />

bien jeune, il est vrai. Mais combien!<br />

d'autres plus âgés n'avaient pas acquis autant<br />

d'expérience, <strong>de</strong> sang-frokt, ni <strong>de</strong> coup'<br />

d'œii<br />

! La guerre, à celte- épociue, était ix>ui<br />

scientifique. Elle <strong>de</strong>mandait surtout du couard.<br />

Le rein <strong>de</strong> lViatOte pèse 170 Rramines et<br />

100 seaïei uent chez le vieiiitaxl. 11 en est <strong>de</strong><br />

même <strong>de</strong> la raite, dont le poàtie diminue <strong>de</strong><br />

moiitisè<br />

: 200 gi-aanmes chez l'adulte, 100 caiez<br />

le ViieiJIaird<br />

—®— Dernier éclio <strong>de</strong>s élections sénatorias.<br />

nsaire d'une petite commune du Midi<br />

vo.iiki it à tout .p*Âx être nommé dotégué sénari>al.<br />

(jn s'Crutiitta<br />

: i.l er.it 5 voix contre 5 données<br />

i son concurrent.<br />

Oue faire ? M. le Ma, ! ire n'héai*a pas ; frciieinent,<br />

W ajouta un buJfietin âane l'urne et<br />

fyroeflema le réauÛtat : votants, 10 ; le maire,<br />

t, voix ; l'autre, 5.<br />

Pats, fort d'mn texte cfti/i déclare que lomjue<br />

le nombre <strong>de</strong>s bu.iilel.iiis dépasse retcù désémtuT-<br />

MOents, il faut retrancher<br />

à. chaque candidat<br />

autant <strong>de</strong> voix qu'il a été trouve <strong>de</strong> WùHo<br />

tins en trop, U rectlha le vote et se déclara ébi,<br />

ÎKi.r 5 voix contre -1.<br />

tement. Bien entettdU, la conversion inverse<br />

reste soumise ou droit.<br />

Cette disposition nouvelle, qui .se justifie<br />

par <strong>de</strong> bonnes raisons, n'a été introduite<br />

dans la loi que dans un intérêt fiscal<br />

: elle<br />

fait partie <strong>de</strong> la eampagna «ntvspri**! par<br />

le fisc, Cailloux régnante, pour empêcher<br />

lès porteurs <strong>de</strong> valeurs mobilières <strong>de</strong> se dissimuler<br />

ou <strong>de</strong> s'éva<strong>de</strong>r.<br />

M. V.<br />

AMES SENSIBLES<br />

S DEUX BOURGEOISIES<br />

Ce qui a toujours fait la force <strong>de</strong>s aventurier»<br />

politiciens qui ont embrumé la car<br />

rière du socialisme, c'est que leur unique<br />

critérium s'adapte à une admirable conception<br />

<strong>de</strong> la bêtise humaine.<br />

Tout, ceux qui s'adonnent à la culture <strong>de</strong><br />

M vaete ••bamp son! <strong>de</strong>s bourgeois, et leurs<br />

qiipas ne sont iu.itre chose cpte <strong>de</strong>s éttti<br />

imbéciles al tachés à la glèlx; <strong>de</strong> l'ignorance<br />

et <strong>de</strong> l'abrutissement,<br />

Dans ces conditions, il est permis aux<br />

nui tins, aux exploiteurs <strong>de</strong> cet immense do<br />

maine <strong>de</strong> pousser l'audace cl l'effronterie<br />

Jusqu'à la plus impu<strong>de</strong>nte extravagance.<br />

Ainsi, ces jours-ci, Viviani. l'opulent ministre<br />

du travail, l'un <strong>de</strong>s plus huppés pai<br />

venus<br />

il< riiidu .-tïie. prolétarienne, présidant<br />

le banqtiéi <strong>de</strong><br />

.ie dont le catéchisme<br />

Vie M finiaot sclt la e'iale lot •morale.<br />

• jadis,<br />

,> lu ,rct cou ne<br />

icri<br />

c'est uftr «MSapM Maoprol»<br />

lan< mies<br />

tabou, comme<br />

ou au porteur. Si le titre est 'nominatif]<br />

toute mutation dans ce titre entraîne la<br />

parement d'une taxe qui était fixée jusqu'à<br />

ce jour à 50 centimes pour 100 francs <strong>de</strong> la,<br />

valeur calculée d'après 3e <strong>de</strong>rnier cours<br />

moyen <strong>de</strong> la Dourse. Si le titre est au por-i<br />

teur, les mutations échappant, par définition<br />

â la connaissance du lise, une taxe on»<br />

nuelle, fixée jusqu'à ce jour à 20 centimes<br />

par 1.00 francs <strong>de</strong> la valeur, calculée d'à<br />

près le. cours moyen <strong>de</strong> l'année précé<strong>de</strong>nte^:<br />

est perçue par l'administration, ies .sociétés<br />

en <strong>de</strong>vant faire l'avance.- comme pour le<br />

autres taxes, sauf à l'a retenir au moment<br />

<strong>de</strong> la répartition.<br />

En définitive, le porteur d'une obligation<br />

<strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer 3 %. qui aurait dû recevoir<br />

15 francs en. 1008, s'est vu retenir sur ses<br />

coupons :<br />

1° -i % sur le revenu <strong>de</strong> 15 francs, sait<br />

0 60 centimes ;<br />

2" 0 06 % sur le montant du titre, soit<br />

0 30 centimes ;<br />

3" 0 20 % sur la valeur du titre, calculé* ,<br />

d'après le cours moyen d" l'année précé<strong>de</strong>nte.<br />

— cours légèrement variable suivant<br />

les différentes Compagniejj et qui a oscillé<br />

aux environs <strong>de</strong> i iO francs, — soit 0 88 centimes.<br />

Ces trois taxes représentaient en 1908 environ<br />

1.78 pour un coupon brut, <strong>de</strong> 15 fr.,<br />

soit près <strong>de</strong> 12 %<br />

Ce système- fiscal est vraiment fort eonv<br />

pii.i.ié. et l'on ne s'étonnera point qu'il soit<br />

venu à ridé- <strong>de</strong> l'administration d'y apporter<br />

qiialque sinipliflcatipn, i# projet <strong>de</strong> l.a<strong>de</strong>t<br />

établi par k Diiuistre «tes finances pour<br />

l'a iinée lt'UO marquai; une première étape<br />

ver-- l'unification <strong>de</strong>s taxes sur tes vale u-s<br />

mobfti&ros.<br />

D'aiirfs ci: projet , en effet, la taxe annuelle<br />

et obligatoire étalJie • I rt s litres<br />

au porteur, à raison <strong>de</strong> 20 oenù • pouï<br />

100 francs, taxe ayant pour objet <strong>de</strong> compenser<br />

la. porte qui résulte pour ie<br />

l'résqr<br />

<strong>de</strong> ce que les mutations <strong>de</strong>s tilivs au<br />

teur sont insaisissables, cotte taxe etit été<br />

supprimée. Kilo <strong>de</strong>vait être remplacée pai|<br />

uno taxe basée sur le revenu, taxe idi niique<br />

quant à -on assiette à l'impôt <strong>de</strong> 4 % sur Je<br />

revenu doi:i existrmt, jnais plus élevée<br />

quant à .son chiffre, puisqu'o<strong>de</strong> aurait été<br />

fixée à 6<br />

si ce projet avait été accepté, le portdtir<br />

<strong>de</strong> l'obligation do chemin dv; fol', dont nous<br />

parlions il y n un instant, aurait eu à aapj<br />

portol" '.'ne retenue <strong>de</strong><br />

1° 10 % sur son revenu <strong>de</strong> 15 francs, soit<br />

1 50 ;<br />

2" 0 00 % sur le montant <strong>de</strong> son (i(ro<br />

soit 0 30.<br />

Au total<br />

1 80, nui représente, à peu <strong>de</strong><br />

chose près, l'impôt établi sur le. an. jeunes<br />

bases.<br />

dn aurai! tort cependant d'infénr <strong>de</strong> cet<br />

exemple que la léforme proposée pa.<br />

!,.. ni;.<br />

trislre <strong>de</strong>s nuances dans son p"ojet <strong>de</strong> I.IIi) <strong>de</strong><br />

De M. Paul Matliicix :<br />

La sensibilité viendrait-elle à disparaître<br />

du reste du inon<strong>de</strong> qu'on la retrouverait<br />

dans fàtes d'un socialiste. Les révolutionnaires<br />

sont les êtres les plus compatissants<br />

qu'on puisse imaginer. Seulement, its ne<br />

«s'attendrissent quW faveur <strong>de</strong>s coquins et<br />

ils réservent pour les seuls bandits les trésors<br />

<strong>de</strong> pitié qu'ils portent en eux-mêmes.<br />

Us gémissent sur le sort <strong>de</strong>s condamnés<br />

à mort et poussent <strong>de</strong>s cris d'horreur à la<br />

pensée qu'on se déci<strong>de</strong> enfin à laisser M.<br />

Deibler opérer quelques scélérats. Le jour<br />

même où cet excellent fonctionnaire procédait<br />

à -ta. décapitation <strong>de</strong>s Poftét et <strong>de</strong> leurs<br />

acolytes, le journal .<strong>de</strong> M. Jaurès annonçait<br />

l'événement à ses lecteurs sous ce titre :<br />

» Honte nationaie ; on doit tuer quatre<br />

hommes c« matin. » Et le rédacteur qualifiait<br />

<strong>de</strong> » crime » cet acte <strong>de</strong> justice et s'efforçait<br />

<strong>de</strong> faire partager par ses lecteurs<br />

» l'émotion indignée » qu'il éprouvait en<br />

songeant que quatre criminels allaient être<br />

« assassinés <strong>de</strong> sang-froid. u.<br />

Tous les journaux ont longuement relaté<br />

les massacres adores commis par ces 'tortionnaires,<br />

dont l'exécution a causé une<br />

joie délirante dans les régions du Nord<br />

qu'ils avaient pendant si longtemps 1orrorisées.<br />

Ils n'en ont pas moins mérité <strong>de</strong><br />

faire ouvrir l'écluse aux métaphores <strong>de</strong> M.<br />

Jaurès<br />

; celui-ci défaillait à la pensée <strong>de</strong>s<br />

angoisses subies par ec« gradins.,<br />

x Mais il sut lit <strong>de</strong> leuilleter la collection <strong>de</strong><br />

son journal pour constater que d'autres<br />

» exécutions » ont, au contraire, obtenu<br />

toute son approbation. Ce sont celles <strong>de</strong>s<br />

hauts personnages russes, grands-ducs,<br />

gouverneurs et généraux du tsar, qui tombèrent<br />

déchiquetés par les -bombes <strong>de</strong>s nihilistes,<br />

sous îc.h baltes ou le poignard 'dos<br />

révolutionnaires.<br />

Ces hommes n'avaient<br />

commis d'autre crime que celui d'être fidèles<br />

et dévoués au souverain qu'ils servaient,<br />

d'observer pieusement le serment qu'ils<br />

avaient prêté, d'avoir fait scrupuleusement<br />

leur <strong>de</strong>voir<br />

: ils méritaient donc la. mort<br />

aux yeux <strong>de</strong> M. Jaurès, et quand le télégraphe<br />

apportait la nouvt'We <strong>de</strong> leur fin tragique,<br />

M. Jaurès trouvait, pour exprimer son<br />

allégresse, <strong>de</strong>s phrases d'une envolée lyrique.<br />

I,e même homme, dans son Histoire soeinlitte,<br />

ne déplore les massacres <strong>de</strong> Septembre<br />

que 'parce qu'ils ont « soulevé <strong>de</strong>s révoltes<br />

<strong>de</strong> pitié grossière » ; c'est ainsi qu'il juge la<br />

tttarl« bestiale à laquelle se livrèrent <strong>de</strong>s<br />

îor<strong>de</strong>s do misérables<br />

; et l'effroyable ago<br />

nie <strong>de</strong>s vii :''nr:ls, <strong>de</strong>s femmes et <strong>de</strong>s adolescents<br />

ne saurait émouvoir l'unie géné<br />

cée dp* positions.<br />

C'était là im avancement fort rapi<strong>de</strong>,<br />

dira-t-on sans doute. Mais, pour l'expliquer,<br />

il faut se reporter à 'la hiérarchie du temps.<br />

Elle ne comportait guère que <strong>de</strong>ux gra<strong>de</strong>s,<br />

capitaine et colonel, caT les lieutenanees<br />

étaient réservées aux officiers <strong>de</strong> fortune<br />

— ainsi nommés, a-t-on dît plaisamment,<br />

parce qu'ils n'en avaient pas -— et quant<br />

aux fonctions <strong>de</strong> major et <strong>de</strong> lieutenant*<br />

colonel, elles étaient exercées par <strong>de</strong>s capi<br />

taines agissant en vertu <strong>de</strong> simples commissions.<br />

Le colonel lui-môme n'était que<br />

•le premier <strong>de</strong>s capitaines, puisqu'il avait<br />

une compagnie dont l'unique privilège était<br />

<strong>de</strong> prendra rang avant les autres, parce<br />

qu'à elle était confié le drapeau blanc.<br />

Cet exemple suffirait à prouver combl-en<br />

est ipeu exacte l'assertipn du pédagogue<br />

dont je citais plus haut le jugement téméraire.<br />

Mais je veux en montrer un autre<br />

plus concluant encore, et qui est donné par<br />

iin <strong>de</strong>s militaires les plus illustres <strong>de</strong> J'ancieune<br />

monarchie. Il s'agit du maréchal <strong>de</strong><br />

Betle-Isîe. Je négociateur <strong>de</strong> l'élection impériale<br />

<strong>de</strong> 17-41 et celui <strong>de</strong> nos ministres <strong>de</strong> la<br />

guerre qui après Lou'vois a laissé <strong>de</strong>- son<br />

.passage aux affaires .la trace .la plus éclatante<br />

et le souvenir le plus justement honoré.<br />

,M ,-:e <strong>de</strong> M. Jaurès ; il sait seulem. "t pleurer<br />

SUT le sort «Ion Soleilland et d'un<br />

Pollet.<br />

Ûlj autre politicien <strong>de</strong> son groupe, le citoyen<br />

Fiai-ssiôres - qui, las d'être biack<br />

boulé por<br />

luffrage universel, a <strong>de</strong>mandé<br />

nu suffrage restreint <strong>de</strong> l'envoyer ou Sénat<br />

que jadis<br />

|-s socialistes' voulaient détruire<br />

et ou ils VOIKII nient tous en lier a ajoura hui<br />

; citoyen Elaissièros passe son temps<br />

à faire <strong>de</strong>s démarches eu faveur d'un car<br />

liihi C.amajore que M. Fallières vient <strong>de</strong><br />

gracier. M. Flafssières a senti son<br />

coOUl<br />

so fendre à l'idée que re sympathique indi<br />

vidu aurait nu être guillotiné. Le sénateur<br />

i-'lnissièrcs s'est, institué, sans qu'un aa'cfts<br />

pourquoi, ie délen-'.Mjr bénévole <strong>de</strong> l'assassin<br />

Camajoie.<br />

S'il n'eût été qu'un ouvrier honnètr et labo-<br />

'i'i 'S. j.' :n.,;s celui-ci n'eût mérité d'aliirrr<br />

l'attenflori dti père-conscrit : il h tué un<br />

.vieiiiiii.it avec une férocité <strong>de</strong> brute, et uusstlôl<br />

ii gagus toate la sympathie du cita<br />

va» t'iai.-.oièi e.s, qui, pour un peu, partager<br />

lit av. ic lui le q'-iiue mille Iran (.'a qu'il<br />

nots.s Cioitc par an.<br />

J'ai, pour éclaircir certains, points d'histoire<br />

qui m'intéressaient, suivi sa carrière<br />

pas à pas, et j'y ai constaté que si, en- ces<br />

temps assez mol jugés' puisque mal connus,<br />

il était assurément plus facile aux uns<br />

<strong>de</strong> gravir tes échelons militaires qu'à d'autres,<br />

dont l'exclusion n'était pas pour cela<br />

««si complète qu'on a bien voulu le dire,<br />

les premiers avaient dû, tout comme les seconds,<br />

payer les faveurs dont ils furent<br />

comblés du mépris <strong>de</strong> leur conservation personnelle-<br />

qui paraîtrait nevit-ètre aujourd'hui<br />

fort dur à bien <strong>de</strong>s gens. Po.r plus<br />

d'un côté, l'existence militaire <strong>de</strong>s grands<br />

soldats <strong>de</strong> l'ancien régime se rapproche <strong>de</strong><br />

celle <strong>de</strong>s héros <strong>de</strong> l'épopée. Jl est juste d'en<br />

établir le parallèle, et. <strong>de</strong> rappeler que ceux<br />

dont le monarque honorait Jes service» par<br />

<strong>de</strong>s gra<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s dignités et. dos grâces enviées,<br />

n'auraient point été déplacés, du<br />

moins pour la plupart, dans Ja brillante<br />

pléia<strong>de</strong> dos jeûnas maréchaux qui, après<br />

une course à pou près aussi rapi<strong>de</strong>, ont<br />

entouré plus t.a'"d le trône <strong>de</strong> Napoléon.<br />

I.e comte <strong>de</strong> Rolle-lsle, né en 168t. était le<br />

petit-fils du fameux surintendant Fouquet,<br />

qui avait entraîné sa famille tout entière<br />

dans la catastrophe où<br />

Le précipita son<br />

weuglo impru<strong>de</strong>nce^ Que les griefs <strong>de</strong><br />

Louis XIV aient été fondés, cela n'est plus<br />

douteux pour personne- aujourd'hui. Ils<br />

étaient faits <strong>de</strong> justes ressentiments contre<br />

un serviteur infidèle et prévaricateur, <strong>de</strong><br />

graves blessures d'amour propre et d'indignation<br />

légitime à l'égard d'un sujet orgueilleux<br />

qui ne craignait pas d'étaler <strong>de</strong>vant<br />

son maître un luxe du uniquement à<br />

ses larcins. Mais combien cruoicment ils<br />

furent vengés 1<br />

Sans parler <strong>de</strong> l'uniqttti aggravation <strong>de</strong><br />

peins qui révolta l'àme droite <strong>de</strong>s grands<br />

magistrats d'alors, le Roi aie craignit pas <strong>de</strong><br />

frapper sans mesure ni .merci les innocents<br />

en même temps que le coupable. -Tout ce<br />

qui, <strong>de</strong> près ou <strong>de</strong> loin, touchait au surintendant,<br />

fut avec lui précipité, dans l'abîme.<br />

Sa famille, dispersée, dut prendre le<br />

olkeoiin do l'exil. I>e tous ses biens, rigoureusement<br />

confisqués, A' ne Testa à la veuve<br />

que ce qu'elle put revendiquer pour ses reprises,<br />

cl la nom même, <strong>de</strong> Fouquet, nue<br />

p. i sonne à Ja Dour n'osait plus prononcer,<br />

semble <strong>de</strong>voir être enseveli dans mi oubli<br />

i ; HT tel. Les sombres murailles <strong>de</strong> Pignorai,<br />

fermées par la ru<strong>de</strong> main <strong>de</strong> f'olhrrt, formi<br />

.'eut comme un linceul à cette renommée<br />

naguère encore si éblouissante él sur elle<br />

.-'étendit bientôt un «Pence <strong>de</strong> mort.<br />

Un SOUl, parmi tant <strong>de</strong> proscrite, possédait<br />

encore quelques ressources, c'était l'évêque<br />

d'Agile, quatrième frère du smintenourii.<br />

ïi recueillit son unique neveu, qui<br />

avait épousé, 'ans argent, une rite <strong>de</strong> f.vali<strong>de</strong><br />

noblesse, Mlle <strong>de</strong> Cbarlus. Il promena le<br />

ménage dans sa vie errant* «1 an lit élever<br />

les <strong>de</strong>ux fils, dont iainé <strong>de</strong>vait un jour reh'ver<br />

si brillamment, le nom réprouvé.<br />

Quand le jeune homme mil atteint |'àg,. rte<br />

quinze uns et, <strong>de</strong>mi, U outra, connue <strong>de</strong><br />

aux nions pie!.-,ire, grâce 8 ,\ r 1)u j fl .<br />

nies amitiés restées Idèhv un n..,';, ,„<br />

connu d'autres. Eux aussi commandaient à'-<br />

<strong>de</strong>s miniers d'hommes, à un àgs que leurst<br />

exploits, fruits du plus ru do apprentissage,,<br />

ont toujours fait justement oublier.<br />

Dès l'année 1705, BaUe-Iste allait avec,<br />

son régiment rejoindre en Italie l'armée du<br />

due <strong>de</strong> Vendôme, ce général nonchalant et]<br />

primesautier qui savait transformer en victoires<br />

les batailles les plus compromises,]<br />

par <strong>de</strong>s inspirations subites et <strong>de</strong>s coups,;<br />

inattendus. Il chargea comme un furieux!<br />

à Ca-lcina'to et à Cassano, où, suivant la<br />

prxpre expresîi*n <strong>de</strong> son général, « il fit 1<br />

<strong>de</strong>s merveilles ». En 1706, pendant le<br />

malheureux siège <strong>de</strong> Turin, il fut constamment<br />

sur la broche, et mena chaque jouri<br />

ses dragons à la tranchée, comme un co!o-;<br />

nel d'infanterie y eût mené sas fantassins.:<br />

En 1707, nous îe retrouvons en Allemagne,<br />

avec V'ilars encore ; puis en Flandre,,<br />

à ce fameux siège <strong>de</strong> Lille, qui fut un <strong>de</strong>»<br />

plus acharnés, <strong>de</strong>s plus sanglants, mais<br />

aussi <strong>de</strong>s plus glorieux dont l'histoire fassemention.<br />

Là, ses actions d'éclat se comptent,<br />

par les journées mêmes ik. lutte. A l'atta-:<br />

que du chemin couvert, où il était colone"<br />

<strong>de</strong> tranchée, on Se voit, se mettre à la tète<br />

<strong>de</strong>s grenadiers, franchir Je glacis et venir<br />

prendre à revers l'assaillant dont il bous-)<br />

cule los travaux et -met en fuite les troupes!<br />

serrées. U reçoit là, en pleine poitrine, use!<br />

grena<strong>de</strong> dont il cracha le sang pèndanti<br />

plusieurs mois. Cependant, huit jours;<br />

après, il est <strong>de</strong> nouveau su» la brèche, EU<br />

tellte est la gloire dont, il couvre son nom,<br />

qu'au moment <strong>de</strong> la capitulation, le maréchal<br />

<strong>de</strong> Boufflers le désigne comms l'un <strong>de</strong>s1<br />

otages chargés <strong>de</strong> répondre <strong>de</strong>vant le prince<br />

Eugène <strong>de</strong> l'exécution du contrat. Mission<br />

honorable entre, tontes, à cette époque- <strong>de</strong><br />

guerres chevaleresques, et qui détermine<br />

Louis XIV à donner à ce serviteur héroïque;<br />

Je gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> bri '/ii.d'e.r.<br />

Relle-Isle'a fait plus tard une magnifique]<br />

carrière, que je ne peux entreprendre ici.<br />

<strong>de</strong> raconter.<br />

11 a été ambassa<strong>de</strong>ur, n.iartclwl,<br />

.nibastre, duc. pair et cor. Ion bleu.;<br />

Inutile <strong>de</strong> l'accompagner dans cette \.>ie<br />

triomphale. Tout ce que j'ai enteudà faire<br />

ici, afin <strong>de</strong> détruire une légen<strong>de</strong> absurd-".<br />

qite la mauvaise foi s'évertue u propager,<br />

c'est, montrer par les débuts <strong>de</strong><br />

C-3 so'dai,<br />

illustre combien était sévère, au temps <strong>de</strong><br />

Louis XIV, l'accès du métisr <strong>de</strong>s anhes, < t<br />

qu'avant d'arriver aux grad- êl<br />

•..' -. i! fallait<br />

passer par <strong>de</strong>s épreuves pénibles c! multipliées.<br />

S'il est vrai que- la naissance tut,<br />

alors un adjuvant puissant pour l'accession<br />

«les honneurs, elle ne suffisait pas cependant<br />

à compenser le mérite ni h courage.<br />

A.cette époque <strong>de</strong> guerres presque iniu! r-<br />

rompucs, la jeune noblesse <strong>de</strong>vait cômijh n-<br />

ce» - par payer <strong>de</strong> sa personne, avant <strong>de</strong> pré»<br />

tendre aux récompenses, et, comme on disait,<br />

a aux grâces du Roi ». Et. en somme,<br />

bien <strong>de</strong>s hommes <strong>de</strong> guerre célèbres d'alors<br />

ont. mis' plus <strong>de</strong> temps pour do venir chefs<br />

do corps que les généraux <strong>de</strong> la révolution<br />

à gagner les étoiles. Avaient-ils pour ceJ.-i,<br />

moins combattu, moins souïf^rt, moins<br />

versé do sang ? Il suffit <strong>de</strong> suivre J."ITI. l'.il''. w'.JS |HW"T le Ton , .;<br />

Uc.|. .t s nommés seOfttÉUBi toCl du<br />

i<br />

lemcnt


Mardi <strong>26</strong>' <strong>Janvier</strong> îM<br />

Y<br />

?i la Otia«A>TO, par au-tte «*u poa«*a «Putn rfSgaï<br />

iv.jiusaer les augmeflatattes <strong>de</strong> saj<br />

linotypisî-es.<br />

Paris, 23 janvier,<br />

la séance est ouver-te à 2 lieures, sous îa<br />

rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Krisson.<br />

Lo prési<strong>de</strong>nt prontmee 8'éloge <strong>de</strong> M. Pierre<br />

•ofesbn ^député d'Ozès, décéda hier.<br />

La Chambre adopte, après urgence déclarée,<br />

ï proposition <strong>de</strong> joi<br />

rs Ki.:é que<br />

^a , 'lC3>^'',..^;,V:'''<br />

,!,) ' ^uu^csition ^ri'n -s<br />

10 tevi'Kj-r li»7, le miuista» <strong>de</strong>s finanças<br />

uiamte,<br />

L'histoire <strong>de</strong> l'impôt nie îa capitation en<br />

France nmntne l'imiKiptiilarité constante<br />

<strong>de</strong><br />

fouit un système inquisitoriail dans'uorre pavs<br />

aussi, en pareil cas, a-t-on toujours pratiïpié<br />

la (ii.KSirmiiatfon, nota. MHkffiSMMt dans ies Ré<br />

publiques do l'antlatuité, mais encore<br />

en<br />

Lrance, même pendiaâit, ta .Révctluliion. quoi<br />

«l'en dtiso<br />

M. Beauquier ; l'Angleterre, ï<br />

Etats-Unis, la Belgique ignorent Sa déclara<br />

trou globale<br />

; rAlfemagne n'a pas osé l'intro<br />

duire en Alsace-Lorratinie.<br />

M. CaâMaux, en 1S99, déclarai-t qu'on sy<br />

me di'ffiîUornent applicable .en (<strong>Presse</strong> et dans<br />

taa pays <strong>de</strong> raoe alleman<strong>de</strong> ne pouvait être<br />

introduit en France, où l'esprit est eseenitiollement<br />

contratt» à liinquiiaiitioa fiscato ; il<br />

ajoutait que c'était pour cela que la Révolution<br />

avait établi un impôt basé'sur tes signes<br />

extérieu i s . < App ta udisssments. )<br />

Je propose <strong>de</strong> fixer à 1.250 francs le minimum<br />

imposable, sans attacher à ce chiffra<br />

une importance absolue : l'impôt complémentaire<br />

joue, en effet, à partir do 1.250 francs le<br />

rôle d'un impôt glaneur, en ce qui concanue<br />

les petits revenus, il -ne doit jamais y avoir<br />

superp&sition. (Très bien ! Très bien !)<br />

Examinons maintenant la question <strong>de</strong> l'assiette<br />

<strong>de</strong> l'impôt. .<br />

L'impôt doit être assis sur le revenu est imatif<br />

du. een.tribu,arile<br />

; ce revenu s'obtient en<br />

principe en multipliant la dépense ostensible<br />

du contribuable par un coefficient variable,<br />

importance <strong>de</strong> la ville ou <strong>de</strong> la commune<br />

"bù il -rési<strong>de</strong>.<br />

La dépense ostensible s'obtient en additionnant<br />

tes sommes censées annuellement dépensées<br />

par lui peur son habitation, peur sen<br />

.mobilier, pour les domestiques attachés à sa<br />

parsoimo, pour ses chevaux -et voitures ; c'est<br />

d'une bonne métho<strong>de</strong>, d'une bonne politique,<br />

<strong>de</strong> iiiutiter l'enquête sur la situation "du contribuable.<br />

(Très bten ! Très bien 1)<br />

TeS que je te propose, l'impôt est très sensiblement<br />

supérieur à -celui du gouvernement<br />

et. <strong>de</strong> la commission ; iil répartit plus équitablememt<br />

les charges, il donnera davantage,<br />

il comporte le minimum <strong>de</strong> tracas pour ie<br />

contribuable et d'inquisition pour le fisc.<br />

Les classes aisées ne <strong>de</strong>mandc-t-ettes aussi<br />

qu'à payer leur part, toute leur part <strong>de</strong> l'impôt<br />

; mais elles ne veulent ni arbitraire,<br />

&i<br />

inquisition. (Très bien !)<br />

En présentant mon coutTe-projet. j'ai cru<br />

faire œuvre <strong>de</strong> justice sociale, do paix sociale;<br />

j'ai -fait mon dévoir, je suis convaincu que la<br />

Chambre voudra faire le sien en le votant. »<br />

( Ap paaud issemen-ts . )<br />

La suite do la discussion est renvoyée a<br />

<strong>de</strong>main S heures *, la séance est levée à 6<br />

heures.<br />

[oufsiée parlementaire<br />

AU F AT» A.IS<br />

L'organisation municipale<br />

Paaâs, 25 janvier.<br />

Plusieurs déwutés <strong>de</strong> Sa droite viennent <strong>de</strong><br />

déeoser une prôiposition <strong>de</strong> toi modifiant l'organisation<br />

annuk-ipaile en soustirayaut au pouvoir<br />

d'autoiBisatien du préfet les délibérations<br />

<strong>de</strong>s conseils municipaux .portant sur certain es<br />

matsàmes, en limitant le droit d'a,mi;u;!« : tioii<br />

<strong>de</strong>s arrêts municipaux au seul cas d'excès <strong>de</strong><br />

pouvoir, vi (Station <strong>de</strong> la loi, d'un règlement, assiiintfé<br />

ou d'un arrêté ou d'an décret légalement<br />

fait et en un mot en libérant Largement<br />

l'organisation muniolpaéc <strong>de</strong> la tutelle adiminiiîilraUve<br />

du préfet.<br />

Le chemin «le fer <strong>de</strong> l'Etat<br />

Le go.uveauement a déposé aujourd'hui un<br />

projet <strong>de</strong> loi domaudant im crédit »npp :vin aune<br />

Vl7^^kl dont est doté-.encore notre<br />

iiureau méîéorcilogùgne sera mis au<br />

wwicaK<br />

; ce n'est vraiment point «rop tôt»<br />

Hait s Divers<br />

La peste<br />

Guyaquil, 2é janvier. .<br />

Il S 'est produit quinze cas d» peste- bnbmuoue<br />

dont cinq sont mortels, <strong>de</strong>puis to lot jan<br />

-vter^ Guyaqttil ; dans te viMagoand-*n *<br />

-CoH-o, il v a eu trente-<strong>de</strong>ux cas dont vingt décès,<br />

<strong>de</strong>puis la même date, ^^^^<br />

Nouvelle collision en mer<br />

LonidN>s, 25 janvier.<br />

Le ïAej-dWseDi* or» détpéche <strong>de</strong> Yokoiha-ii^,<br />

éidstte du 25 janvier, disant qu'une coJittSicn<br />

B'esl nroduite dans ia baie <strong>de</strong> Tokio «nil-ivlnavire<br />

ja,peuai s Hmirmaru et te paquebot<br />

français .St/to-f}/.<br />

, Le navire jaiponais m eoutié: te Sg«a*w<br />

dueltîue-s «nartes<br />

; réiqulpag* du Wwn-Amu<br />

'h?t sain et sauf.<br />

L'affaire Jeanne Gilbert<br />

Bourges, 25 janvier.<br />

Aujourd'hui est venue <strong>de</strong>vant îa Cour d'assises'<br />

Oni tftitr l'aDMtre Jeanne Gi'îbert, l'em-<br />

«ciisomiense do Seiul.-'Amaud.<br />

La sa.ll» <strong>de</strong>s assisas, qui peut à peine conte<br />

nir une centaitee <strong>de</strong> peaBonnes, est arcliteonv<br />

Ml lorsque, à finidi, le pséskleut ouvfa Taudken-oe.<br />

, _<br />

t L'avocat général Run-lz occupe le su»gc du<br />

Tni-nistcire pûtili-c.<br />

M« Jesaph Méssma, du tiarrecu tte Paras, 'est<br />

aiti baue. <strong>de</strong> la détSense.<br />

Une cinquantaine <strong>de</strong> témoins, tant à c i i«.iiii<<br />

ronieusa<br />

Puy-Bôma,<br />

Pic-rtn Midi<br />

Peïpijaan.<br />

UtnUeauï..<br />

8S.2<br />

«8.0<br />

«d.ll<br />

B8.2<br />

0.0<br />

-11. ï<br />

1.0<br />

0.J<br />

cftlnio nel;{.<br />

R.N.K.a.f. B,<br />

n.iiKHl .nui'H-<br />

N. e*h n'^f- 15 "<br />

- -<br />

«2*«<br />

(1.7<br />

-2 .4<br />

-n.n<br />

ta. 7<br />

POSTES ET TELÈGRAPliK-S<br />

Par arrêté du 24 dCT-ambir<br />

1906., 1e sous-fflB<br />

qrélaere .i'Ktat «les pertes et «^*a«0<br />

nom (lies fraits <strong>de</strong> lu t^ArX-nm : ïrni-c-II.<br />

'£a Patrie .- Madiisat-III. Clarcnee-III.<br />

feurie V-eiï- Picard, écruia Iïomanet, G rill-Eoom,<br />

F"-c:ul rn-e,<br />

SHTie.<br />

i. •tritransi gconl .- riosy^.etly. Clarence-î<br />

Sesi-l'icaiU<br />

Olivier. M!vdcaKifô«-Uc-AmiiU-2,<br />

est<br />

-, I,a. nipcè6a.<br />

Football Rugby<br />

SUS TîENCONrar; «UËn^unoNAiR<br />

Parc <strong>de</strong>s Princes, après une manva i?s<br />

pai<br />

EU écossais, la SlaCo français a tvJomjilié.<br />

péi te, Unix essais, ira but, du t-iam Bfe i :i<br />

No shWKftSBMSn, (£Ui ie. 11 H4i feulement<br />

0 l a. jieitvnHe 'formation stadisïs pnr?it ce<br />

pa:<br />

tonné les -résuUats «u'ou en al teiMtait.<br />

LE CIllSIPIOfiS.lT DE PABI8<br />

ACTIONS<br />

...CP!<br />

..uns<br />

BaPijes <strong>de</strong> France<br />

Itnnque « ci s-ï-yoti-Mod i teri-aneo<br />

»!(


Mardi 2ti <strong>Janvier</strong><br />

LE BUBASM VIOLET<br />

Seuil nommés oliviers d'Académie : MM.<br />

idi du \ elo-Clob, il Rodée ;<br />

c. i i'ii'i lu-tisii) :,U'.\, prési<strong>de</strong>nt à Loetoure<br />

; docteur<br />

te'P, adjoint, au maino <strong>de</strong> Sa.liosdu-Sa.iat (Hteuurnuno)<br />

; Chabrerte, entrepreneur il Agen ;<br />

i.lian.ison. percepteur dos eonirilml ion;-; direem<br />

a Tarasccœ [Ail&aj<br />

; doctoup Ctatotait, ooo-<br />

('1er rniuii.eipa.l k Loutres-Ba rousse (Hautes-<br />

PyrôOéaa) ; Ctaveiio, a Ludion ; Corbin. pul.ltristo<br />

à lon'ouse<br />

; Croux, vérificateur <strong>de</strong>s poids<br />

M maiMIWli .'i Patmioas.<br />

na.ri.aimj, a iui.a-rthe (llaula-tiaroBne); Danroi.<br />

c .nif-i.i-.-iu- :, Narijoirit-e<br />

; Mlle lleb.ut PonrV"^<br />

n. " ,,s,i ' : Dei)mt*. a Aoc.h ; Dolteze, à<br />

• i<br />

'-'OKruve. tiMatcciu il Gagnasse<br />

A«W . Ualtonei;!. a tj»,;-.-i, o ,,tt<br />

; Denizot.<br />

i'* 0 : . i: '', K VUte-nouve-suUnt ; Denjcnn.<br />

I-M n.<br />

1Al-ll "t«<br />

; Bosseaux, inspeei ur<br />

fe r ••«J'-'Mir a, « :wrtercss.<br />

La voilure .ytteHéc do trois chevaux et conduiUa<br />

(par M. ileluel, arrivait en vue du barrage<br />

ipraqua les ohiavaux pris aijtit fi vive a-tlure. Malhoureuintat<br />

contre le ibarrasu le cheval<br />

ta du ipoitroil une -plemche en<br />

snttouêtres et gp fit une btessuns<br />

ba tricrt au bout cte <strong>de</strong>ux ou<br />

nitolaç-ê. %lU<br />

se- li.e.-a 1 mu V<br />

<strong>de</strong> atonie fn<br />

ra Dilie <strong>de</strong> di;<br />

teV.e qu'il t<br />

triais pas.<br />

^<br />

rc.e.as cassé<br />

îone*-<br />

it quitta<br />

botrtolMie<br />

s pas fa-<br />

Î suis faliOUS<br />

Tl»?<br />

***** no du. (vi;à ;,e :,;i,r';),;v;j';:<br />

l«o i'^-^l'Hlwte ;'..,..., ml lui duiVdiuvî!!<br />

r-:i veutiou<br />

m^thS^^^1^ -S, feunu<br />

tttsfdges, s'adcomft à la .boisson «te<<br />

téirr, a ; î <strong>de</strong> plus -aa plias violent<br />

Le 10 jatïTil ir, vtny l heure du soir,<br />

Son travail, vinl -à m maison , but une<br />

dis a' ci ©t. Mit ù sa femme : « Tu n'e<br />

ttguée <strong>de</strong> 'vivre, toi ! Ouantf a moi, j-<br />

tigué <strong>de</strong><br />

l'iexistertiCe. Mairitctn-iiut que<br />

pommas que nous doux, TOUS <strong>de</strong>vrions nous<br />

ru or ! •<br />

l 1 sortit ensuite et. revint à-non travail.<br />

V ers les si-x heures du soir, il niMitno<strong>de</strong> nou<br />

v-etau à la maison, ava-lo coup sur coup .plusieurs<br />

iront cilles <strong>de</strong> ¥iu, eherciic qinMÉw À aa<br />

I,'., -;,- :-; s'aia:.' d'une, -ciiai^e pour la ii-ayper.<br />

Leur fille .aînée Lca, figée <strong>de</strong> 19 ans, Intervint.<br />

Gtiristml lui dit :<br />

- llisJo ,,rs. ;i l'nnliso Saiuj C.érômc. Il no sera pa*<br />

envoyé «t- tel lac <strong>de</strong> luiio-yjarl, lo présent avis<br />

en tan nul lieu.<br />

Bibliothèque municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


Mardi 1b <strong>Janvier</strong> <strong>1909</strong><br />

MttÊmtu<br />

Bulletin Fimneier<br />

REVUE FINANCIERE<br />

SOMMAIRE. — La semaine) financière. — Le<br />

marasme <strong>de</strong>s affaires continue à Londres,<br />

Berlin et Paris. Ses causés à Londres et a<br />

Berlin. — Une intervention malliAureuse <strong>de</strong><br />

l'Etat allemand. — A Paris : l'Emprunt russe<br />

à la Bourse cl à la Chambre. — M. caillamv<br />

défenseur <strong>de</strong>, l'épargne française, parle trop<br />

cl risque <strong>de</strong> se mettre sur la paille. — Revue<br />

du Marché.<br />

Pa.ris, 24 janvier.<br />

Marasme à Paris, marasme a -Barlin, marasme<br />

à Lomdirèa : voilà, tonte m être semaine<br />

ftuaueiètfe. Ni li'eimélioraition «lie notre Kitu.atioai .<br />

extérieure, ni l'Emprunt russe n'ont réussi à<br />

provouuiu' île niownrtlitf) .mouvnment d'affaires.<br />

Pourquoi ? Gefla tient à <strong>de</strong>s causes d'ordre «énéral<br />

d'une part et d oivlre (particulier d'autre<br />

part,<br />

las premières peuvent se résumer en <strong>de</strong>ux<br />

mots<br />

: la situation extérieure s'est'améliorée,<br />

«Se mm l'est pas encore délinitivennent ; l'Emprunt<br />

russe si immobilisé d'énormes diaponibiïttés<br />

et il n a pats réussi à provoquer un mouvement<br />

d'enthoueiasme parée que,<br />

iprécisémertt,<br />

l'atmosphère n'était (pas encore sttffiftaimiment<br />

rassérénée.<br />

Enfin, l'émigration <strong>de</strong><br />

î'er en France dans les caisses <strong>de</strong> moire Banque<br />

a quelque peu ému le mainclué anglais.<br />

l,p.?i .secon<strong>de</strong>» Relèvent <strong>de</strong> >lta situation économique<br />

<strong>de</strong> chaque place.<br />

. Ja. situation" extérieure est incontestablement<br />

imeiile>ane. L'accord aastro-boogirols a<br />

dj-seàpé bien <strong>de</strong>s causlîs d'iuqniétu<strong>de</strong> et facilité<br />

Bingiu*ière.ment ta tâche <strong>de</strong> la diplomatie européerane.<br />

Les camunentaires <strong>de</strong> la presse viennoise<br />

à cet égand sertit typteiutss. Mais .le public,<br />

qui est mal remis <strong>de</strong> ses angoisses, n'est<br />

pas encore oomplètemeot traruquilfle. On sent<br />

SUT le marché malwré a'oetianiame habituel,<br />

le désir, le besoin d'une solution définitive<br />

qui. puisse dissiper à jamais oe rêve d'Orient<br />

par trop i-.inebnnwiwwqu© qui nous laisse enl'ore<br />

entrevoir quieéquets .fantômes désagréables<br />

«tir tes frontières serbes, monténégrines<br />

lut bulgare-, A un manient même, on a craint<br />

île se réveiller avec . une question Cretoise sur<br />

les bras. Les <strong>de</strong>ux Georges, Georges <strong>de</strong>, Grèce<br />

et Georges 1" tte. France — c'est Clemenceau<br />

que nous voulons dire — s'étaient si .bien compris<br />

qulo -la Triple Entente s'est émue et s'est<br />

poliment, mais nettement, refusée à les auiwe.<br />

La.p.! us gran<strong>de</strong> Grèce a vécu. Il n'y a,plus<br />

<strong>de</strong> qnesjt.iom. cnettoiise. .Mais, en iméme temips, la<br />

iruestion petnsaaiè provoquait oijaktues tiraiUanients<br />

entre Saint-Péteraboung et Londres, le<br />

aatbinét .ru PUS «e refusant é jouer à Téhéran te<br />

rôle <strong>de</strong> mentor cousitltutioiiiniell. Et .puis, Quelques<br />

©omipenisiaftione îtanbas ne seraient .pas .mal<br />

venues. Tout ceîa inquiète. Ce sont <strong>de</strong>s nuagets<br />

légère, sains doute, niais ce n'est pas ieueo.re.le<br />

«aime après ta tempête. En fait, le point vérttatblermetnit<br />

intéressant pour, le mainché financier<br />

est celui-ci :<br />

« Où en sommes-mious avec<br />

KAJlemagnis '? En coquetterie, c'est indéniable.<br />

Deux couiamts se <strong>de</strong>ssinant <strong>de</strong>puis quelques<br />

jours dans notre .mon<strong>de</strong> po.iiiiique<br />

: l'un — il.<br />

n'est pas cteinenciste — voit dans un rapp.roebesneot<br />

sérieux ia seo2è vraie solution <strong>de</strong> la<br />

ifinestioin d'Orient et une évi<strong>de</strong>nte garantie <strong>de</strong><br />

paix<br />

; l'autre reste les yeux fixés sur Londres<br />

avec Gltemeinieèau. M. Piehom est perplexe ;<br />

son. cœur veut et ne veut .pas. Cependant, certaines'<br />

tridise râlions laissaient' entendre que<br />

M. RegnauH «importait dans sa poche ila clé<br />

du rapprochement. M. Pichan.slest empressé<br />

M 3e démentir dams te Temps <strong>de</strong> vendredi,<br />

avant mémo qu'on ait précisé<br />

; donc, il y a<br />

*jùdtque chose. Et c'est oe quei'.iqne chose qu'on<br />

souipçOnni?. qui a été l'un <strong>de</strong>s plus fermes soutiens<br />

<strong>de</strong> lia Rente, en dépit <strong>de</strong>© arbitrages 'provoqués<br />

par .l'Emprunt russe, et aussi <strong>de</strong>s inquiétu<strong>de</strong>s<br />

souteveas par In. discussion <strong>de</strong><br />

1 impôt<br />

.oomfplémenteire à la Chambre.<br />

Bref, eemac qui sont hiirtii nedsetenés votent<br />

te situation. extérieure peut-être sous un mmleur<br />

jour que le gros publie, matlgré la possibilité<br />

d'une crise miiotetérielteen France.<br />

Par a-ilieurs. l'abaorption continue du métal<br />

jaune sur le marché <strong>de</strong> Londres par la Banque<br />

<strong>de</strong> France — 3.375.000 livres sterling pour<br />

le seul mois <strong>de</strong> décembre — d'une part, et <strong>de</strong><br />

["•autre l'imiinobitisatian <strong>de</strong> disponibilités considéra<br />

btee en vue <strong>de</strong> l'Bmpapunt ruse» en France<br />

ont provoqué à Londres un légea* resserremenit<br />

monétaire, à Paris un relèvement assez<br />

sensiiite ado prix do rangent. Londres a dû,<br />

pour ivumeher un peu d'or, élever le taux <strong>de</strong><br />

son escompte înarawitanépicnt. La Statut espère<br />

qao cotte, mesure suffira. A Paris, le mouvement<br />

sera <strong>de</strong> courte, durée, les prochaines<br />

opérations anuoncées ne comportant pas une<br />

grasse absorption <strong>de</strong> disponible.<br />

Ces facteurs d'oçdstes divers n'ont pas été<br />

étrangers au peu d'importance <strong>de</strong>s oipérai ious<br />

qui, cette fois, ont aoeompagné l'émission <strong>de</strong><br />

l'Emiprunt russe. A Loodree, il a été réparti<br />

45 % à la souscription, coutnaireiinent u. ce<br />

qu'on avait <strong>de</strong> prime abord annoncé. Etant<br />

donné .le peu d'importance die la, tranche anglaise,<br />

c'est un échec qui s'est traduit par<br />

une baisse momentanée <strong>de</strong> 3/8 sorte pair. Ceci<br />

n'étant [pas fait .pour encourager kl spéculation<br />

à Paris.<br />

En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ces causles d'ordre général, nos<br />

tans .grau<strong>de</strong>s places ont 'eu. é souffrir <strong>de</strong> causes<br />

secondaires moindres, mais non méprisables,<br />

h êtes 1<br />

A lyondres. la publication <strong>de</strong>s statistiques<br />

économiques cause unis impression die malaise<br />

réel. L'année a été mauvaise pour le commence<br />

extérieur, mauvaise peur l'industrie métallurgique,<br />

.mauvaise aussi pour l'industrie du<br />

coton, la réduction même <strong>de</strong> la production<br />

n'ayant pas réussi à aimél.iorter les prix, et<br />

l'exportation sur les filés <strong>de</strong> canton et tes tissus<br />

étant en feinte diminution.<br />

A Berlin, les 'valeurs métallurgiques sent<br />

mieux, mais les chartMxnnage» sont médiocres.<br />

On est mal impressionné<br />

par ia situation<br />

financière <strong>de</strong> l'Empliie, qui s'aggrave chaque<br />

jour, et par le conflit économitriue 'qui vient<br />

d'écBater avec la Suisse. Ce conflit est un<br />

exempte tyipique <strong>de</strong> l'irréductibilité <strong>de</strong>s phénomènes<br />

économiques. La, SuLsste, itl'ésireuse <strong>de</strong><br />

protéger ses farines nationales, avait frappé<br />

d'un droit d'entrée élevé les farines étrangères.<br />

L'Atlilemagne y avait répondu, pour détendre<br />

ses minotiers, par une '.pnkrniî à l'exiportation<br />

sur tes farines. Oïlère <strong>de</strong>s Suisses, qui se<br />

mettant à boycotter comme <strong>de</strong>s Turcs toutes<br />

te» céréates aililetmar.idies.<br />

A Parts on s'attendait, malgré tout, à une<br />

traieUDeurre semaine. Font <strong>de</strong>s eoqpériences précédantes,<br />

on estimait que l'emprunit provoquerait<br />

un certain courant d'affaires, mais à part<br />

quelques arbitiraiges peu imiporïantts dans l'ensembOe,<br />

on n'a .riten fait. Ce vi<strong>de</strong> <strong>de</strong> teantstucitionis<br />

en un ipaineffl. moment a surpris fies plus<br />

^pessimiste* et lincpuieté Cfiiélqiues-w.ns. B'ancwis<br />

même y ont vu une manœuvre inqualifiaiCte<br />

et iFinitm'entiom successive à la tritbu.nie <strong>de</strong> la<br />

Chtambre <strong>de</strong> M. Pichon et <strong>de</strong> M. Gaiiliaux a<br />

qiud.'lque ;peu surpris. Nous ne patrtageons pas<br />

tes idées <strong>de</strong> M. Rauanet, même sur tes fonds<br />

Busses, et mous trouvons son intervention par-<br />

•tiiCMiViareBnetnt dgntaoée<br />

à la veille <strong>de</strong> l'emprunt,<br />

miais iles rélpoïises qu'elle a provoquées<br />

désarment notre rigueur d'autant plus facilemenî<br />

que. l'opétmtien s'est heureusement termànée,<br />

que les gros portefeuilles se sont largement<br />

ouverts (nous pourrions en citer), et<br />

qu'çïlies confirment ' pleinement ce que nous<br />

écrtrvions Jutndi <strong>de</strong>rnier, à jsdvoir<br />

: que nos étattCteementa.<strong>de</strong><br />

ctrédtt ont rendu un fier sorvfce<br />

au ip««VKtrnunwviit. Ceci- m, d" H nous sottep» I f<br />

unis <strong>de</strong> féiteiiter en passant nos <strong>de</strong>ux LxceiuaB» i •<br />

ces. M. Pichon, dans .sa réplique pleine <strong>de</strong> d.lginiiité<br />

a pesé un nouveau principe nnainiciw<br />

que nous seidtmaStons un:: nȎqiitations <strong>de</strong> M.<br />

Ijetroy-Beiiuiiliieu<br />

: Se vote d'un empaunl pur une<br />

CiPruhiiice <strong>de</strong> dléjaiités est une gnwnltie suff*<br />

eante itn crédit' d'Une notion ! Quant à M.<br />

Oaiililaux, ié a clé nu lieu superiie et généreux 1 .<br />

D'or geste magnanime,<br />

PI a convié te petite<br />

épargne au banquet <strong>de</strong> l'emprunt tout, en affirunsint,<br />

i-nns sa. proipre respouiialiibté,<br />

« ipieliL'O<br />

n'était pas coimipiumise ». Avec notre sage confrère<br />

du. Journal <strong>de</strong>s Débats nous pensons que<br />

sa parole a dépassé sa pensée. Le pauvre hom*.<br />

mie risque, tt la moindre baisse du nouveau<br />

nictse, <strong>de</strong> se voir sur la pa tille <strong>de</strong>vaiht les revenilii-a.tioins<br />

<strong>de</strong> La .pe*.ite êjjflrgne<br />

! Mais ce qui<br />

est plus grave, c'est qu'une intervention personnelle<br />

aussi vive tendrait à prouver que le<br />

ci mit. nie Ja. Ruisste avait besoin d'être. défendu,<br />

ce qui va à rencontre du but poursuivi, par<br />

notre ministre. En tout cas/M. Cailloux, qui<br />

guette à chaque coin <strong>de</strong> sou- ruii«ieux projet<br />

d'iimpot,<br />

sur le revenu l'épargne française,<br />

était-il bien l'homme déisiigné pour le rassuré»!<br />

Enfin, aihuettia-t-on qu'un giand empire comme<br />

la Russie<br />

mit besoin «Péire couvert d'un<br />

simjple nianiiteau inSinisibéiniol ? Non. C'est une<br />

mala/iiresse et un précé<strong>de</strong>nt dangereux...<br />

Soyons ind'.ti.'gents : c'est un lapsus « Wnguœ<br />

», ms.1s il Citso l'intempérance<br />

! N'eût-li'<br />

pas été prias eimpfie. plus loyal et pFus sur, d«<br />

convier l'épargne française à l'emiprant en lui<br />

disant porjmqnoi et conïment la Bussic avait<br />

ëonsarvé la confiance <strong>de</strong> notre haute finance ?<br />

News ne doutons pas que cette <strong>de</strong>rnière n'ait<br />

éttiuidtié sérietisement la question avant d'ossa-.<br />

m er la responsabilité d'une pareiillîe opératiouf<br />

NO.HR nous félicitons <strong>de</strong> son heureuse tesroey<br />

mets le succès n'eût-a'l pas été pJtus franc, m<br />

l'opiinten puhJcque avait été saisi» <strong>de</strong> foutes.<br />

Des pièces dlu procès<br />

•? L'avenir du n.ouveaiu<br />

mardbê (put va s'éliabîir sur ces titres n'en eûtil<br />

pas été par avance mieux assuré ? Et pour<br />

term iner, est-il bien digne <strong>de</strong> nos ministres <strong>de</strong><br />

voir utiillsea' en rSfîame dans <strong>de</strong>s journaux<br />

sérieux comme le Temps, sous <strong>de</strong>s rubriques<br />

« ad hoc ». à titre d'attestations, dies morceaux<br />

db leurs discours à la Oiiamtoo française î<br />

S'èst-'lâ pas quelque peu<br />

« Ttteane <strong>de</strong>s Shnkers<br />

» î Ce n'est, ce nous semib'ie, digne ni <strong>de</strong><br />

nos ministres, ni. <strong>de</strong> la presse. Nous Ja croyons<br />

eppeCée à un rôle moins commercial dans <strong>de</strong>s<br />

opératioius <strong>de</strong> ce genre qui s'adressent aux.<br />

ressources vives <strong>de</strong> la France<br />

! Sou intervention<br />

n'en sera que plus intelligente et, partant,.<br />

pUnis utiite aussi bien pour nos étabtfeeementSr<br />

financiers que . pcmr le public qui a te droit<br />

d'être largement éclairé. -<br />

MU animes. La BuJ.ga.nie se montre io><br />

tnait d» dis.ttribttL.ti- un supplcttniJiut <strong>de</strong><br />

,1 lu M<br />

nyir iM tiosi. lionne tenue éga/lement <strong>de</strong> n<br />

Compagnie Générale îles Tramways et <strong>de</strong> la<br />

ComSagnie Parisienne, <strong>de</strong> Tramways. Pour ce<br />

qui est <strong>de</strong> la Thomson.-timi.ston., elle lustlfte<br />

sa. fetuneWi ipar les bons lésul'ita*; <strong>de</strong> ses li li â-<br />

tes qui -accusent pour 1908 une augmentation<br />

<strong>de</strong> 'ireceltes <strong>de</strong> 2.188.430 francs.<br />

NAVIUA'IION<br />

A l'eapçeption. <strong>de</strong>s Charg«ùrs Réunis qui pend<br />

8 francs, toutes les Sociétés <strong>de</strong>. transports ansir.itimes<br />

enrugJstrcid d'iissez sensibles plus-values.<br />

La Compagnie <strong>de</strong>s Messageries Maritimes<br />

en (particulier est favorablement impressionnée<br />

p.ar les coniclliusions adoptées par le<br />

rafjcwrtenr yo,rw.<br />

nous les IXHUT. iiviiMMitaM-cnt d eux .mémo.<br />

L'avenir île rvvU' affaire nous nemOlv brilteiu'<br />

ce serait donc île moimsin <strong>de</strong> mettre ce tUi e<br />

en pi m te f eut! le.<br />

I.RS lUNDS llt'MSr.H<br />

Une repris.:, qniOMiua Iras mo<strong>de</strong>ste. ...',.«( q,-^<br />

Bjntée cotte semaine sur les lm:* Eu;* ptnf*s tiu<br />

1) btific-ynins soin dro fernimU digestifs retirés tte*<br />

frian<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s ar.iuianx. Êiles sont Indiquées cuaU'c toiiles k-s affections ov l'eslyiuac el <strong>de</strong><br />

ni]t< s!in, dyspepsies, gaslritcs, gasli algits, ôitautwns d'esiomae, ÉUiwiles simple el nftaeomembiaiiense,<br />

aigreurs, brûtiirés,<br />

- rendis, bailonnements, ulcères d'efetmnac, d : a^r!^ée«<br />

rebelles.' J'eii\uie franco domicile ta <strong>de</strong>nlî-boîle d'EnpejHases «onn» 3 fr. 25, b gran<strong>de</strong><br />

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<strong>Toulouse</strong>, 36, me <strong>de</strong> Metz.<br />

Pu iwir PitrrVr sentant anx poumons une gêne,<br />

Bien vile s'appliqua la Ouate Tliermogène,<br />

l-'efftt fui surprenant, et notre ami Pierrot<br />

Vit <strong>de</strong>s gerbes <strong>de</strong> feu jaillir dt son goulot.<br />

A VENDRE<br />

Le jeudi 11 février 1S09, à midi<br />

et <strong>de</strong>mi précis<br />

Au tribunal civil <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />

Divers<br />

Immeubles, situés à<br />

<strong>Toulouse</strong>, divisés en six lots,<br />

avec faculté dn réunion pour<br />

les <strong>de</strong>ux premiers lots seulement.<br />

PREMIER LOT<br />

Un immeuble avec ses dépendances,<br />

allée Saint-Agne,<br />

n* 1.<br />

ise ù prix<br />

3.000 fr.<br />

DEUXIÈME LOT<br />

Doux maisons, allée<br />

Saint*<br />

Agne, n° 1 bis et n° 3.<br />

Mise à prix ....<br />

3.000 fr.<br />

TROISIÈME LOT<br />

Une parceilo <strong>de</strong> terre,<br />

au<br />

lieu dit « Pech-David ».<br />

Mise ù prix<br />

500 îr.<br />

QUATRIÈME LOT<br />

Une maison,<br />

rue<br />

n» 17.<br />

Mise à prix<br />

100 fr.<br />

CINQUIÈME LOT<br />

Un terrain à bâtir, rue Jean-<br />

Franc et boulevard <strong>de</strong>s Recollets.<br />

Mise à prix ....<br />

g.OOO fr.<br />

SIXIEME LOT<br />

Un autre terrain a bâtir, rue<br />

Jean-Franc,<br />

Mise à prix<br />

300 fr.<br />

Pour tous<br />

raneeifrnements,<br />

s'adresser à M* Mord, avoué,<br />

poursuivant.<br />

Etu<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> M» Lduia GELl.Y.<br />

avoué il <strong>Toulouse</strong>, rue Sninl-<br />

Romo, n» 28 ; M 0 GU&tavti<br />

GHABBAI,. avoue à Tonlousa<br />

rue <strong>de</strong> Metz, n° 1/ ; M" Raymond<br />

FOURCABE,<br />

avoué à<br />

<strong>Toulouse</strong>,<br />

place Rouaix,<br />

n» 2.<br />

A VENDRE<br />

Aux enchères puliliques<br />

Le jeudi 28 janvier <strong>1909</strong>, à<br />

une heure du soir<br />

PREMIER LOT<br />

Une maison avec, cour,<br />

jardin,<br />

gran<strong>de</strong> p«rehérie et autres<br />

dépendauces. «tuée à <strong>Toulouse</strong>,<br />

avenue<br />

.<strong>de</strong> Lombez, conte- j<br />

nonce 8 ares :J8 centimes<br />

CN|<br />

viron. ;<br />

Mise ù prix .... 2.O00 ; r.<br />

DEUXIÈME LOT<br />

Une propriété, située dans<br />

les communes <strong>de</strong><br />

Savignac-<br />

Mona, canton <strong>de</strong>. Samatan, aironriiôÊement<strong>de</strong><br />

Loihhez (Gers),<br />

et do Sabonèrcs, canton <strong>de</strong>.<br />

, Rieumcs, arrondissement <strong>de</strong><br />

Maran, Muret, (Hautn-Ga.Tonne),<br />

avec<br />

'immeubles par<br />

<strong>de</strong>stination,<br />

contenance 23 hectares 19 are"<br />

Vt centiares.<br />

Mise à prix<br />

2.000 fr.<br />

Pour extrait :<br />

L. GELLV. avoué, stgnA,<br />

E TUDES et GREFFES à cé<strong>de</strong>a>.<br />

s'adresser P. MOPLS.<br />

rue Alsace-Lorraine,<br />

36. <strong>Toulouse</strong>.<br />

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Garaud. S'adr. iHl. Dancauss-3,<br />

Jardin-Royal, <strong>Toulouse</strong>.<br />

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pend. lois.on" la veillée Trav.<br />

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rue d'Enghien, Paris.<br />

engendra la chaleur et guérit en une nuit<br />

TOUX, IlililflfiVnSiftES, PQifITS<br />

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DE COTÉ, LUMBAGOS, etc.<br />

C'est un remè<strong>de</strong> faciSa t\ pisptg, m Hm^rM mm habitu<strong>de</strong>.<br />

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Le gérant : Amédée BESSON.<br />

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S'adresser bureau <strong>de</strong> 1' « Express<br />

du Midi ».<br />

ETUDES et GREFFES<br />

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tuo Neuve S*-Aubin, <strong>Toulouse</strong>!<br />

55 Feuilleton du 2G janvier <strong>1909</strong><br />

PAR<br />

^eoï'g'cs PRAPEL<br />

Les<br />

PREMIÈRE PARTIE<br />

lillions <strong>de</strong> lord Richemond<br />

XII<br />

Lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> se rendre plusieurs<br />

jours <strong>de</strong> suite à. Paris courir leo magasins<br />

et Ses étalages eût été une cruauté<br />

i'éeUff.<br />

11 fut décidé quo toute la famille quitterait<br />

les Charmes pendant cinq ou six<br />

•ours el s'installerait confortablement à<br />

[Hôtel Continental.<br />

Do la, Mine d'AÎreimpe pourrait évo><br />

ïuer dans Paris sans trop d'efforts et<br />

nom trop <strong>de</strong> désagréments.<br />

L'adniinislration <strong>de</strong> l'hôtel prévenue,<br />

rapipartement retenu et préparé, les do<br />

DU'.-ttique.s essentiels expédiés à l'avance,<br />

.tous les hôtes <strong>de</strong>s Charmes quitteraient<br />

la villa, après le dîner, pour ne pas avoir<br />

h subir la chaleur du jour et arriveraient<br />

à Paris vers les dix heures.<br />

Au jour dit, sitôt le café servi, les gens<br />

amenèrent <strong>de</strong>vant lo perron un grand<br />

landau découvert, attelé do <strong>de</strong>ux<br />

bras duquel piaffait un trotteur <strong>de</strong> premier<br />

ordre.<br />

C'était Henri d'AIreimpe qui conduisait<br />

le dog-car pour éclairer la route.<br />

Au moment où il allait mettre le pied<br />

sur le marche-pied, il se sentit tiré par<br />

un pan <strong>de</strong> son veston.<br />

C'était Brien.<br />

— Monsieur Henri, dit-il au jeune<br />

créole, veuillez bien me faire une petite<br />

place. Pas vrai ? Faut pas que je laisse<br />

mon capitaine tout seul. Vous savez bien<br />

que, loin <strong>de</strong> lui, je ne me ferais pas une<br />

once <strong>de</strong> bon sang. Et je vous promets<br />

d'être convenable <strong>de</strong> toutes les façons.<br />

Vous allez dans « une » hôtel, ainsi que<br />

m cm ca.piki.ine<br />

; pour « lorss », je renonce<br />

à « Juliette » et à d'autres petits<br />

agréments qui ont bien leur charme.<br />

Et ce disant, bien à regret, Yves-Marie<br />

Brien envoya, promener le pruneau que,<br />

<strong>de</strong>puis le matin, il avait à poste fixe.<br />

Obligé <strong>de</strong> constater ces importants sacrifices,<br />

Henri d'AIreimpe ne fit point<br />

d'objections à la pétition du vieux matelot.<br />

'<br />

Il l'aimait beaucoup, d'ailleurs, le<br />

vieux dur-à-cuire, ainsi qu'il le nommait<br />

dans ses moments do belle humeur.<br />

Donnant l'ordre à son domestirpie qui<br />

<strong>de</strong>vait ramener le dog-car d'occuper lo<br />

siège <strong>de</strong> <strong>de</strong>rrière, il mit Brien à côté <strong>de</strong><br />

lui<br />

; et, baissant les rênes, le trotteur<br />

partit à gran<strong>de</strong> allure, tandis que Brien,<br />

tout joyeux, disait au complaisant<br />

créole :<br />

— Et puis, voyez-vous, monsieur Henri,<br />

je veux être là, parce que si <strong>de</strong>s jaunes<br />

ou <strong>de</strong>s blancs veulent regar<strong>de</strong>r <strong>de</strong><br />

trop pics <strong>de</strong> quelle couleur bous avons<br />

les yeux, ils trouveront le père Brien qui<br />

n'est pas trop moisi, et c'est pas pour<br />

dire, mais jo suis convaincu que vous<br />

compliment, lorsque vous l'aurez vu se |<br />

La route serpente en faisant diverses dau dont il apercevait les lanternes, qui<br />

courtes ; et le danger était terrible si un zigzaguaient pareilles à un homme ivre,<br />

cheval emporte ne suivait pas les sirrao* , Dans une seule étreinte, recornartansttés<br />

du chemin. Il se précipiterait du<br />

j dant leurs âmes à Dieu, Mme S'Alreim-<br />

Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> M« A. GU1I.MI.N.<br />

avoué a. <strong>Toulouse</strong>, roe Alsace-Lorraine,<br />

n» 43.<br />

A VENDRE<br />

Au tribunal, civil <strong>de</strong> Touiount<br />

Le jeudi 11 février 13S9, à midi<br />

et <strong>de</strong>mi<br />

Une petite propriClé dit* j<br />

» Villa Margueritte », sise a<br />

<strong>Toulouse</strong>,quartier Montandran<br />

local <strong>de</strong> la Béarnaise comrun<br />

sée <strong>de</strong> maison d'habitation,<br />

jardin, vigne, verger et [>e»e.<br />

d'une contenance do 6s tirea<br />

61 centiares environ.<br />

Mise à prix<br />

5.000 fr.<br />

Pour extrait :<br />

! GUII.M1N, avoué, si^nc.<br />

PLUS DE FRAIS A R!»<br />

UNION JUDICIAIRE. M), ht*<br />

Alsace-Lorrain*, m, TOUTOU-<br />

SE. Prend à ses (rei.s<br />

créances,<br />

etc.. etc.<br />

proti?ï,<br />

succession,<br />

liilce.<br />

superix»<br />

carrossiers, ot un dog-car dans les i serez le premier à lui<br />

adresser volré<br />

patiner sous les basses voile<br />

Les <strong>de</strong>rniers préparatifs terminés,<br />

Mme d'AIreimpe, poussant un .profond<br />

soupir, se décida à monter en voiture.<br />

— Ah ! chère petite, dit-elle à Nïama,<br />

c'est bien pour toi que je quitte mes<br />

chères habitu<strong>de</strong>s, c'est une bien gran<strong>de</strong><br />

preuve d'affection.<br />

Les chevaux partaient, franchissant la<br />

grille, et s'avançaient au grand trot sous<br />

les allées feuillues du parc.<br />

Nathalie était assise à côté <strong>de</strong> sa mère,<br />

tout auprès <strong>de</strong> Nïama ; Raoul occupait<br />

le siège <strong>de</strong> <strong>de</strong>vant.<br />

L'aiielage semblait singulièrement<br />

surexcité ce soir-là. Selon te style consacré,<br />

le cocher en avait plein les mains.<br />

A chaque instant un cheval pointait,<br />

rompant son allure, mordant son mors,<br />

couvrant son poitrail d'écume.<br />

— Mais qu'ont donc ces bêtes ? <strong>de</strong>manda<br />

Mme d'AIreimpe au cocher.<br />

— Je ne sais pas, madame, les chevaux<br />

sont affolés. J'ai, à tout moment,<br />

pe.uv qu'ils ne me gagnent la main et ne<br />

s'emballent. Ils ont cependant mangé et<br />

bu comme d'habitu<strong>de</strong>. Je n'y ecnrpioids<br />

rien.<br />

— Voulez-vous que nous retournions,<br />

madame ? <strong>de</strong>manda Raoul, car lui-même<br />

commençait à concevoir une secrète inquiétu<strong>de</strong>.<br />

Mmo d'AIreimpe hésita pendant l'espace<br />

do quelques secon<strong>de</strong>s.<br />

— C'est impossible, répond it-clle,.<br />

Henri qui nous <strong>de</strong>vance it la première<br />

station twait trop inquiet. Continuez,<br />

Joseph, seulement, allez aussi doucemeiM<br />

que possible. Je n'y convpiviiuls i qu'il était obligé, <strong>de</strong> fa,irë"7a bête "déTàrien,<br />

<strong>de</strong>ux bêles si sages d'ordinaire ! cha une telle rua<strong>de</strong> qu'elle l'envoya roit-<br />

A cet instant, on afcivàit à la hauteur<br />

, 1er SUl. ia route,<br />

qui domine, la Seine et toutes les pentes H se releva tout meurtri, les mains t u-<br />

qui dévalent jusqu'à Port-Marly.<br />

1 sanglantées, courant éperdu après le lauhaut<br />

<strong>de</strong>s rochers et se broierait cent fois<br />

avant d'arriver ù la berge.<br />

La nuit étant venue,<br />

les voyageurs<br />

apercevaient les lumières do Port-Marly.<br />

Tout à coup, <strong>de</strong>s détonations partirent<br />

à droite et à gauche dans le taillis bordant<br />

la route, Des fusées, <strong>de</strong>s feux <strong>de</strong><br />

bengale s'allumaient avec <strong>de</strong> violents<br />

éclats.<br />

Les chevaux se dressèrent en poussant<br />

un renâcleiment d'effroi, le coeher, impuissant<br />

à les maintenir, fut précipité à<br />

bas <strong>de</strong> son siège et l'attelage emporté<br />

roula comme un torrent sans entraves le<br />

long <strong>de</strong> la corniche avec <strong>de</strong>s heurts et<br />

<strong>de</strong>s chocs terrifiants.<br />

M. do Rlignae se cramponnait, gagnait<br />

e siège <strong>de</strong> <strong>de</strong>vant, ù la place où le malheureux<br />

cocher venait d'être jeté sur la<br />

route, et s essayait <strong>de</strong> ressaisir les «ui<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>s chevaux.<br />

Vains efforts, elles leur bat! nient les<br />

flancs.<br />

Nïama n'avait pas dit un mot pour le<br />

retenir. Elle avait pris les mains <strong>de</strong> Mme<br />

d'AIreimpe plus morte que vive<br />

Nalha.lie, affolée elle-même, répétait<br />

seulement : « Oh ! mon Dieu ! oh ! mon<br />

Dieu ! »<br />

Raoul, voyant la course <strong>de</strong>s bêtes furieuses<br />

ci affolées augmenter encore <strong>de</strong><br />

vitesse, tenta un effort désespéré.<br />

' Il s'élança à corps perdu, essayant <strong>de</strong><br />

sauter en selle sur lo porteur. Mais bien<br />

qu'il eût calculé avec précisioo le bond<br />

pe enlaçait ses <strong>de</strong>ux filles.<br />

Elles comprenaient que toutes les trois<br />

elles étaient perdues sains ressources.<br />

Les chevaux aveuglés filaient droit.<br />

Quelques instants encore et ils arrivaient<br />

à la crête, la roule faisant à cet endroit<br />

un cou<strong>de</strong> aigu.<br />

Là, tout l'attelage <strong>de</strong>vait se précipiter<br />

dans le vi<strong>de</strong> et se broyer sur les roches.<br />

Une main nerveuse saisit les chevaux<br />

par le mors.<br />

Cet homme surveillait l'arrivée <strong>de</strong> la<br />

voiture <strong>de</strong>puis quelques instants.<br />

11 avait entendu les détonations.<br />

Alors il avait retroussé ses manches.<br />

Il s'était arc-lxnitô sur ses jarrets, et,<br />

bondissant comme lancé par tm puissant<br />

, ressort, il s'accrochait aux mous, aux<br />

gourmettes, tordant les naseaux du porteur.<br />

Les <strong>de</strong>ux chevaux, saisis et arrêté* au<br />

milieu <strong>de</strong> leur élan, se cabfèrent et s'abatlirent,<br />

tandis quo la flèche et le timon,<br />

craquant sur place, obligeaient la<br />

voiture a verser.<br />

Les trois malheureuses femmes icisaient<br />

sur la route.<br />

Par bonheur,<br />

elles avaient plus <strong>de</strong><br />

peur que <strong>de</strong> mal. Quelques contusions<br />

sans gravite. Seule,<br />

Nlajfha <strong>de</strong>meurait<br />

sans connaissance<br />

: sa tête avait porte<br />

contre un tronc d'arbre.<br />

L'inconnu s'était avancé vers elle et la<br />

soulevait dans ses bras avec une pcécaution<br />

infinie.<br />

Des mots inarticulés sortaient <strong>de</strong> B48<br />

lèvres, tandis que do sa poitrine B'échappai!,<br />

un rùle.<br />

Celui qui venait d'accomplir cet acte<br />

Sit d^L^' ,rê ] l,e el d '° v 'S»eui r snperba<br />

était cependant un vieillard<br />

,r ,l!, et wi<br />

mis d ?î n,M un bûcheron, vêui<br />

m\ \ J le viM,w «Bsimulé soûl<br />

un large chapeau <strong>de</strong> feutre<br />

iv!e^!nï aa '<br />

, U ^ait Parler à Nïanw<br />

a\ec une mtonaluon suppliante et douloureuse.<br />

Mme d'AIreimpe o<br />

N ' tha e<br />

ren^rciaient av.r <strong>de</strong>s larmes dÏÏ 3<br />

v^. 1 . h


LE [UMÉROOCEimilES<br />

Crgane eîems« Sociale et<br />

iTION ET ADMINISTRATK>f


m<br />

"h.<br />

,1-<br />

4<br />

i<br />

IQI<br />

T<br />

il<br />

k MI fJhniirthr». par au*to «L «P 1<br />

mit avec .son fit-, mottrot w V;; 1 ., ;" . ; ';.<br />

bien -.orliuite ; la \We, t, ,.,<br />

.culiiiemeut, <strong>de</strong> violïMits v«l«<br />

* etfl«W<br />

.soif ar<strong>de</strong>nte, sign-e/i cor-un is d. un einpoi»oa__<br />

ment par ramscoAc<br />

Mlle avait sueoombe ©nnne nu t.<br />

Las exiporls ont trouvé <strong>de</strong><br />

1 ai we, ne, i.LM£, mm<br />

les rats,<br />

«ion est lixô à 93 %. eent *f./~ f^^<br />

tlUSS'i9<br />

L'aftaira Azeff<br />

Paa-Ts, 25 janvier.<br />

On assure que Philippe Azelï, que traquent<br />

en ce moment les terroristes russes, qui l'accusent<br />

d'avoir joué près d'eux lo rôle d'agent<br />

provocateur et <strong>de</strong> les avoir trahis, était, il y a<br />

quelques jours, à Paris, où so trouve encore<br />

sa femme, et qu'il est .encore à Fhëure actuelle<br />

quelque part sur les roules <strong>de</strong> France.<br />

La Question d'Orlsnt<br />

. La mobilisation bulgare<br />

Philippopoli, 25 janvier.<br />

On annonce que la mobilisation <strong>de</strong>s divisions<br />

<strong>de</strong> Siivno et <strong>de</strong> Dou-pn-itza est imminente^,;<br />

la population accueille avec enthousiasme<br />

dos mesuras qu'ello considère comme dictées<br />

en vue <strong>de</strong> la sûrelé <strong>de</strong> la Bulgarie.<br />

Sofia, 25 janvier.<br />

La 8* division, déjà .mobilisée, a reçu l'ordre<br />

<strong>de</strong> .se concentrer sur la frontière turque, près<br />

<strong>de</strong> Hebitschewo, un <strong>de</strong>s points où l'on craint<br />

une attaque <strong>de</strong>s troupes ottomanes.<br />

Aujourd'hui commencera la mobilisation <strong>de</strong><br />

la 2' division.<br />

Paris, 25 janvier.<br />

À la légation <strong>de</strong> Bulgarie, on déclare n'avoir<br />

reçu, en ce qui concerne la mobilisation <strong>de</strong>s<br />

troupes bulgares, aucune dépêche officielle <strong>de</strong><br />

Sofia.<br />

Dans ces conditions, a-t-on ajouté, il n'est<br />

pas possible à M. Stancioff <strong>de</strong> confirmer ou <strong>de</strong><br />

démentir les nouvelles dont il s'agit.<br />

Le ministre les croit cependant quelque ]>eu<br />

exagérées ; pour lui, îa situation, dans la péninsule<br />

balkanique, ne s'e-st nullement aggravée<br />

; elle est ce qu'elle était au commencement<br />

<strong>de</strong> la crise<br />

; au surplus, il n'est pas dans<br />

les intentions <strong>de</strong> la Bulgarie do vouloir troubler<br />

la paix du mon<strong>de</strong>.<br />

Le roi Ferdinand a&dicjueraii<br />

Saint-Péter.sbourg, 25 janvier.<br />

Le gouvernement russe aurait reçu <strong>de</strong> Sofia<br />

la nouvelle que le roi Ferdinand aurait l'intention<br />

d'abdiquer, à Tirnovo, au cours <strong>de</strong><br />

l'été prochain, la couronne <strong>de</strong> tsar <strong>de</strong> Bulgarie.<br />

*<br />

Le Snfflsp UaîvarsBl ea ilMagj<br />

Berlin. Sô- iû.nvjiiPï»-;-<br />

Des manifestations en faveur du suffrage<br />

universel ont eu lieu, aujourd'hui, dans les<br />

environs <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong>s députés.<br />

La police a pu di-sipanser les manifestants et<br />

aucun inci<strong>de</strong>nt grave ne s'est produit.<br />

<strong>de</strong> galette aux pi<br />

\ef hc, 1 nme S \gô l! <strong>de</strong> Cl ans, bien porl,,l<br />

mouL^lml^d'un mal<br />

tous Les symptômes <strong>de</strong><br />

1 e,inpoiiiSOii.ne.in.(.nT,<br />

Ce décfy l'oit bientôt aUâvl d» ..n;r no à examiner 1* projet tel<br />

im d se présente actueltement et si on no cher<br />

etto jms les Tépercueslrnis qu'il aura sur les<br />

.outlgete iocawj^ on oe«re,ï)r«imi une œuvro au*<br />

Ujfvst [«t»<br />

.WOTHS la sénnee d'aujourd'hui en co qui<br />

concerne son animation ',. ''>; Obliga lions \>m v .v /,\o 73. obUKid<br />

tioiv» 1904 'i 4 %. i*m ; Vile do ManseUte 1877 a Xk<br />

614 75. *<br />

Valeurs franraises. — Ranqnn do rarl» ot <strong>de</strong>»<br />

l'ays-Has, ex-coup. 7î, 1515; Obligations commune<br />

les 1S70 î ce r,. 483-, Obligation» foneiéws 1879 3 'li<br />

W» 50; Obligations ciimraiin«.lft<br />

gâtions communales<br />

189-J i lio %, 445- OMlàationt<br />

comniuiiales<br />

UK)(1 3 %, mi 75; Crédtt 'lyonnais es!<br />

c.»r''S '-".u i>ewtns estainp), sw 1)5; japon<br />

'. % IlOI<br />

fil 50; Japon 3 % 191)7, 10U 70, (tusw r, PL US», R-2 7a.<br />

Basa» a % mm, 99 M.<br />

Valeuii «ivangérr*. — BàtUtUè<br />

tnvnérlalo ottrt<br />

mati:-e); coup. r.


t,.,mrf fin ÎOPCO. ex-COUP. !>.710;<br />

MIT1C» do Car-<br />

}01; MlnrtJ «1» (a-mpaximc. 247; Grands C-tCH, CX.<br />

l^viîiflUP» 4lV0»M (-bllKatloi»). — Société touidu-<br />

«calno il'eloc.trlclto '> " tOIW, «0: S'KtlftO loitUiu-<br />

-duo it'M«"irlHtf> li l»oo (K> BO; Société ton Uni-<br />

I-uuo «rt-i.-cii'ii-.itft r, 1/4 %. M»; Société inydro-Aiectrtîîitn<br />

rounï-illimnalso 5 %.<br />

4SI): Sorlété méridionale<br />

«ansport force t i, V6; Chemin <strong>de</strong> for art<br />

. au siège <strong>de</strong> Strasbourg, fut fait prisonnier le<br />

-20 septembre 18KI, et il pesta interné à Kosel<br />

• Le) j usqu'au 22 mat 1871.<br />

BnérS à l'Ecole <strong>de</strong> Saint-Cyr en février 1872,<br />

M. do Guibert en sortit le 1" octobre 1873, avec<br />

le gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> soiK-licutanatrat. et, en cotte qualité,<br />

servit au 9' chasseurs à cheval, au 3"<br />

chasseurs d'Afrique, au 1" spahis. Nommé<br />

• lieutenant le 11 juillet 1878, il passe, eu 5* lius-<br />

Leards. puis à la 5' compagnie <strong>de</strong>s cavaliers <strong>de</strong><br />

remonte, é Saumur.<br />

f Nommé capitaine en mars 1889. et envoyé à<br />

ce titre au 17' régiment <strong>de</strong> dragons, à Carcaslonnc,<br />

il vint ù Tarbes en sejrtonToro lS'Jl.comfee<br />

capitaine acheteur au dépôt <strong>de</strong> remonte,<br />

ï r>ù il resta, jusqu'en avril 1900, date à laquclûe<br />

j i fut nommé chef d'escadrons au 21 e chasseurs<br />

|i A cheval à Limoges, qu'il quittait bientôt<br />

«près pour prendre aa retpaéte et se fixer à<br />

5t Taubes, ou l'appelaient <strong>de</strong> nombreux amis.<br />

R M. le coin mandant <strong>de</strong> Guibert avait à son<br />

I Bcllf la. campa.gne d'AMemawne 1870-1871, et la<br />

F.tampagino d'Algérie 1874-1880.<br />

; Il fut fait chevalier <strong>de</strong> la Légion d'honneur<br />

Bl mai 1891, officier dfe l'oivlre du Liljé.ratsur<br />

l (Vcneauela) en 1895. et chevalier du Mérite<br />

agricole eu juillet 1902.<br />

M. lo commandant <strong>de</strong> Guibert était une<br />

(tgure bien connue et bien sympathique. Il<br />

tonnait son concours à toutes les œuvres qui<br />

lui pi rai «salent pouvoir contribuer à faire<br />

ïttelrfue bien.<br />

Plusieurs couvres d'intérêt patriotique ou<br />

ioca! naquirent <strong>de</strong> son initiative ou obtinrent<br />

.ion concours.<br />

On : • ! .ira à TarbJs le souvenir <strong>de</strong> cet homge<br />

aimable, accueillant, qui pratiquait eouraveu-euMB*<br />

sa foi, et qui. sans bruit, exerçait<br />

fénéreufifiment la charité.<br />

Nous prions Mme <strong>de</strong> Guibert d'agréer nos<br />

"cspoftta&uses et bien sincères condoléances.<br />

|WH!liril!!!ïH!Hïl.ire du jouir ; or. v'vi-l pnvr.u'!-<br />

in.;Mit ht ;NV1I;1UI.TI royaliste <strong>de</strong> la quk'jilion ouvrière<br />

qait .seta. exirioaôt! diiiriHiualiu.<br />

La neige. — IA naige a fait sa première<br />

«IEH»nritii«i dans ta journée <strong>de</strong> dlniiancho :<br />

MB-taBt la nuit dm dimanche a limudi, olte est<br />

Tombée cm plu.s gmads .KtiomPuu-r.<br />

Uatns la patine, e_la f ond aussitôt à tonne ;<br />

mais unie ooucilio assc/ âpaisse couvre la<br />

MCHa montagaouse <strong>de</strong> l'Aibtwott.<br />

La veillée bretonne ties Kernevel. — Nous<br />

g.'iwlewons lonjgtamipK te jneffieur flotwenir et<br />

ta ipliiH douce S»nipne«ftion <strong>de</strong> cette soirée tfleniliaiie<br />

a laqueMo nous eOimes la Joie d^asatater.<br />

éiné.vrtU 0M q^u'H<br />

S'aCtesalt du tMmmmum cas tnot» flÉM-H JÏiialheuireux<br />

d'ectoiiir* 7<br />

'l'ui.t si drl.'.i iiariii tout K'««t dielmt ; V:n «![«jétiîft»<br />

BQOI îinciBùiM.vî* et le» «mMiteux sont<br />

tmontés sa Ce/p-ltei:*?.. Et maintenant, gémistsiez,<br />

i-eAbccotcux riverain» du Sor. Voua avez comme<br />

news fait la c-nitile éelielllft..aux voyageurs<br />

cet ttaéeoêtt ou bon-MAi - vous poitivez vous<br />

tc-t.ir satiatatita Oss intéré'ia <strong>de</strong>s ambitt.teuat<br />

sont octp.BOlkléa. Las votre*. iM aeni»s justes,<br />

an et aenoni ticnjouirB mmotUttêB.<br />

Vwis aoiÉtiiai. chez ItBBMBBt MM| une<br />

oa«»e abeolumant Juste c* éauMsthUe.<br />

Noms<br />

il î BU'se d'huile sur ta feu notre con-<br />

, , r}- ''j.Mathfl. du Mtdt Socialiste, jette<br />

F» J 'i Polémique :<br />

?» tlilSi?'-- Ainsi donc, lo divorce<br />

mauTîe na^^ «*>*' » organe m-<br />

utiii é S'WI H Ù<br />

1 ,^ia^te eibhjeoia. socialiste<br />

«'bette iuîx àutre^' "" Ul «»»»-> *<br />

» Comni» "<br />

La Dèpêch<br />

. tourne le dit si bien te corne N pondaui «8<br />

an,t va lacrmulie u l'eau, qu'à<br />

Aoavriers sr»««'t dira qu'elle est<br />

Wrfe tA. l<br />

U M^.* u »? ^ Pioclie ; a nous <strong>de</strong><br />

•»« ratwvo.rte emo ,i, e " ls,li ' , - il I'-"' '' nue les<br />

'<br />

<strong>de</strong>ts radicaux - °, lw f avions avec la .majo-<br />

"'««. ne SOTn ,Vu ,' :i!,,lK< '^ " ,v " ^ ''e nuv le ,,v,,r1i soeial,L<br />

'lue 'i 0,: * ) s " aétK>-r.> do |.;, |>,'7.,v/w . il<br />

POtes ,.-'. , Cfis * '« nenule qui riouime les tlé-<br />

7; »nv» \ DUS ave/, fait retentir dtiniB vos honi.lKt.rn'i<br />

./ que l'an revoir prou ha m<br />

! L'aoouell<br />

nue ntoiïs vous avons témoiffite dimnneh» »OW<br />

tiens voudrions vous le ti'iniolfmer à ntouive i u I<br />

Allez porter A travers la France vos chants<br />

et' vos paroles du catholiuiK 1 * articula lleve-<br />

Q«Z-nous bientôt, nous avons hftte <strong>de</strong> vous antaiidite<br />

eneotio une foi*.<br />

Mu-ri pour ces quatre heures agi .tables que<br />

voul4 avez l'ail nassitr à iws lennon, a<br />

« es- Abu<br />

oeoP-eset Alibifferri* Ps vous oui .moixtrô nuasi<br />

bletti' .innir teur* mppl .udlssements que par If ara<br />

voix et surloul leur.entrain, combien vous les<br />

aviez. i.inléna*v('.s. Il nous plaît d ajouter : voua<br />

nous ave/, non seutememit intéressés, ma.ls sur<br />

tout instruits. Morei ! merci t.<br />

Albert. GI ITTARD.<br />

CASTRES.<br />

• La neige. — Ce matin, ('astres<br />

el -tes cm irons Au ici il couverts d'une couche<br />

tout lilcuiehe <strong>de</strong> neigo.<br />

Vu inoiiueni. du diNtvirt <strong>de</strong> noire courrier. 1<br />

nalge onaitinuo .t wntiief ti «K-tits Ihcoais w<br />

ré i. L'hiver n'a pas mineure dit son <strong>de</strong>rnier<br />

.mot<br />

la ii,M"e se f'MVtl a înesure,<br />

rues et butilevanls en lioua'<br />

UaBdéiagUiableutaiit.<br />

battorlo3 d'ariilîerle. — On<br />

SAIHT-AMANS-SOULT. — Election complémentaire.<br />

— La retraite <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong> Bourro-<br />

Mègrô. — On nous écriit :<br />

• M Henri DutfouT, antlMiOcnrd. a ete élu damanohe<br />

conseiiHer municipal <strong>de</strong> la section <strong>de</strong>s<br />

Esiiabants (commune d'e Sain.t-Amans-SoiMt ,<br />

par 56 voix contre 4C à M. Bairt'hélémy Calivel,<br />

WÔrâttiL Cette Ôlooiiion, qui' avait lieu en rempQaeonréînt<br />

<strong>de</strong> M. Baithe, premier adjoint radtoal,<br />

dàctédé, eiiipruntc une portée consiidara-<br />

Mie à ce ou'ëàe mawrue une victoire pow le<br />

nanti <strong>de</strong> M. le baron Reiiille et à ce qu efllfe donne<br />

la meeume exacte <strong>de</strong> l'opinion <strong>de</strong>s electeuTB<br />

sur l'effam-e <strong>de</strong> la Métairie-Haute.<br />

Le 3 moi tes conseirters élus dans la section<br />

<strong>de</strong>s EBfcrabàntis, appartenaient au bloc et battaient<br />

les candidats libéraux <strong>de</strong> quelques voix;<br />

tel était te résultat immédiat <strong>de</strong> la manœuvre<br />

<strong>de</strong> la Métairie -Haute. ,„ .<br />

Depuis le 3 mai , les électeurs s étaient ressaàaia<br />

et au sorutln du 17 janvier, M. B tueur<br />

It 40 voix, <strong>de</strong> même que M. Calvel. Le<br />

ige-tut *>sofeiarnié.<br />

iwkomain avait llem la désormais VTIV<br />

datre confrontation <strong>de</strong> la Métal rie-Haute ;<br />

Quefiqu.es tours «.près, le candidat<br />

! i .-re.i. en<br />

àwn <strong>de</strong> qui le baron Xavier Boitte avait fa.it<br />

une campagne personnalle, obtenait 50 voix,<br />

taudis que le représentant dtu bloc n en obtenait<br />

que 46.<br />

Ce résultat n'est pas dû à <strong>de</strong>s cons!.<strong>de</strong>trajsiions<br />

étirangères aux inci<strong>de</strong>nts cjnii <strong>de</strong>puis longtorr*©<br />

défraient la chronique et la preuve en<br />

est que, dans une affiche émanant du candidat<br />

libéral, la munlcilpalité biocar<strong>de</strong> était nettement<br />

accusée d'avoir donné 100 francs au<br />

gar<strong>de</strong> Donnet, non pas en ré<strong>de</strong>mnense <strong>de</strong> services<br />

rendus à la comninine, mais sous prétexte<br />

<strong>de</strong> services exceptionnel», cn récompense<br />

<strong>de</strong>s services par lui rendus au parti du bloc:<br />

<strong>de</strong> nius, M. le baron Xavier Reîffle avait fait<br />

en faveur <strong>de</strong> M. Dufour une campagne personnelie,d.e<br />

telle sortie que les électeurs étaient<br />

bien appâtes é juger, non pas entre <strong>de</strong>ux hommes<br />

mate entre <strong>de</strong>ux pollUqucs, colle <strong>de</strong> M.<br />

le baron Reilîe et ceîHe <strong>de</strong> Donnet et <strong>de</strong> ses<br />

cpénéireux bienfaiteurs.<br />

Les blocards ne s'étaient dtu reste pas trempés<br />

sur ie caractère <strong>de</strong> l'élection et. tout avait<br />

été mis en œuvre pour assurer lo succès <strong>de</strong><br />

teur candidat. Non eetulement M. Albert,, maure<br />

et conseiller d'arrondissement, blocard, avait<br />

marco-uru la section <strong>de</strong>s Bstrafcants, recrutant<br />

les électeurs <strong>de</strong> porte en porte — mais encore<br />

les blocards <strong>de</strong> maarque, tels oue MM. Esôan<strong>de</strong>,<br />

Baynaud. etc., etc., étaient chargés <strong>de</strong> reehaurfer<br />

le zéte attiédi <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong>s Estrabaindis.<br />

.,, . . .<br />

Enfin, M. Bourro-Négre, conseiller municipal<br />

Moçaid, qwi.doit ce surnom au beau noir<br />

<strong>de</strong> son syatéime-pilciux, avait été envoyé dans<br />

le Bas-Languiedioc avec mission <strong>de</strong>. namgner<br />

i ,:i , ié.i-e-ban <strong>de</strong>s troupes,<br />

c'esl-ad.ire trois<br />

électeurs acquis au bloc. .<br />

nuiront toute l'aprèstm.idi,<br />

on attendit _M.<br />

Bowrro-Négiré et ses renforta<br />

; à chaque ions<br />

qu'un point noir surgissait au, loin pur la route,<br />

nos blocards aux aguets s'écnaient : « Cette<br />

fois c'est Bourre-Neigré aa'oc 1rs autres<br />

1 » Et<br />

çà' n'était jamais Bouiwo-Négré.<br />

\ quatee heures — an moment <strong>de</strong> fermer -le<br />

surutin — M. Ravnaud proposa pa'isïblement<br />

d'attendre un noû pour voir si quelqu'un venait<br />

Soûl M. Ksoaan<strong>de</strong> vint, puis M. Barthélémy<br />

Gatoeri, avec l'air <strong>de</strong> quelqu'un qui a,nrajit<br />

inventé la scie ù ruban ; puis divers curieux ;<br />

mais Bourro-Négre ot ses troupes <strong>de</strong>meuraient<br />

invisibles.<br />

auraient été vendue* jyar la femme c... à un<br />

épicier <strong>de</strong> netlro ville et à un pi-ix bien au<strong>de</strong>ssous<br />

do leur valeur réelle.<br />

' Le len<strong>de</strong>main, <strong>de</strong>ux din<strong>de</strong>s furent également<br />

volées à M. P..., propriétaire à. Gammes.<br />

Sa femme aperçut la nommée C... caressant<br />

le troupeau, à 1.200 mètres environ<br />

<strong>de</strong> rihab'itation ; <strong>de</strong> plus, il est également<br />

prouvé que l'inculpée les aurait vendues à<br />

un charcutier <strong>de</strong> la. place Thiers.<br />

Dimanche matin, se voyant suivie par les<br />

agents Barète» et Brouchet, elle fut se cacher<br />

dans les cabinets d3 la maison M..., où<br />

are ne tarda pas à être déoouveote.<br />

Conduite au commissariat <strong>de</strong>' poiioe, elle<br />

semait en -route <strong>de</strong>s oiseaux qu'eilie cachait<br />

dans son panier. Les asrents s'en tgpereurent<br />

vite, et contraiveution lui a été dressée pour<br />

col.prvrtaige <strong>de</strong> gibier prohibé<br />

La femme C... nie énergiqueiment les vols<br />

<strong>de</strong> diin<strong>de</strong>.s et paétend avoir acheté au marchéi<br />

coiles qu'elle a vendues à l'épicier et au ohari<br />

cutter imais comme eiie a déjà .eu une quinzaine<br />

<strong>de</strong> condamnatioais pour vols, on n'a<br />

guère fol on ses paroles,<br />

line enquête est ouverte.<br />

Qui casse le verre le tiaie.<br />

Pour tes assises<br />

La Chambre <strong>de</strong>s ZtriBn eu occuEetten <strong>de</strong> la<br />

Oour uTWPtft tl> MmKpoWni:. a ranwji* <strong>de</strong>vant<br />

SB «roctiadines asisiK» <strong>de</strong> l'Antle k; nomnié<br />

natale SaSwtter, H ana, «é et dUinUBM à Otucisîan,<br />

cu-t-woteiiiir, ti• vgats et nmmueux. i^ts «teniius,<br />

Moualeur Fahro. vottt ont fait <strong>de</strong>s promesse»,<br />

Avis au public. — Le commandant <strong>de</strong> la<br />

Compagnie <strong>de</strong> l'Au<strong>de</strong> a l'hontiieur d'iiweinner<br />

Iles propriétaires et maindliands <strong>de</strong> ciievaux que<br />

l'it commiitiion <strong>de</strong> îemonte <strong>de</strong> la genda«marie<br />

se lunuiiu ie samedi 13 février l3oy, à dix heures<br />

da me lia, p o ur l'acbat <strong>de</strong> trois chevaux,<br />

nouvelle caséine <strong>de</strong> gemciarmeiie do Garcas-<br />

StOUliC.<br />

Caisse d'épargne. — Séances <strong>de</strong>s 23 et 24 janvier<br />

1809. —- Versements, 24,110 tt, ; reinbo/uirsie<br />

monte, 43,218 te. 58.<br />

Etat civil du 23 au 25 janvier <strong>1909</strong>. — Nais<br />

e an ces : 2 garçons, 2 fines.<br />

Décès<br />

: Françoise GaîîîaKl, '3 ans, veuve<br />

lamines, ruo Goainteja-re, 6 ; Manie Jean, 78<br />

ans, veuvé Escuxlié, h Maqutens.<br />

Piiblioaîlons do mariages : Adolphe Angla<strong>de</strong>,<br />

employé <strong>de</strong> eommetres nie du Quatre-Saptembre,<br />

63, et Marie Jaumes, boulevard Omar-Sar<br />

raut ; Pierre Dandine, oanonnter à bord du<br />

« Ga-uloàs ». à Tonton, et <strong>Mairie</strong> Seguelas<br />

Garcasson-ne ; Joseph Vidal, bomlanger, à Carca«oinne,<br />

et Eugénie Péjanoard, couturière h<br />

Ti-èles ; Alphonse Tokm, garçon llmonadior,<br />

rue du P-ont-Vioux, 40 ; Etienne Co-mbâlàran,<br />

conuwis <strong>de</strong>s postes à Parts, et Marte Escot,<br />

TiPivalite, 107 ; Bernard Séverin Lagar<strong>de</strong>, lieutenant<br />

au 83 e d'infanterie, à <strong>Toulouse</strong>, et Rosi<br />

Scjjtours, place Carnet, 17 ; Baymond Soum<br />

domestique à Esp.'es, et Anne Bouaix, ména<br />

gètre, rue <strong>de</strong> l'Estagnôl, 11 ; Marius Cabot, tait<br />

ilemtr d'babiîs, it Pad'iès, et Justine Giorcy, couturlèie,<br />

boiuïevaid du GanaJ, "4.<br />

NAR30NNE. — La neige. — Dans la nuit <strong>de</strong><br />

dimanche i lundi la couche <strong>de</strong> neige s<br />

épaissie considéi ablement. Depuis l'hiver 1899-<br />

1900 oa n'avait vu autant <strong>de</strong> neige à N'ai bonne.<br />

Au moment où nous écrivons ces lignes, ellie<br />

continue à tomber.<br />

La ctktdutatten Cr:t interrompue dans les rues<br />

ot sur les boiï'ova.rds. La muirjkiiipaiité vient<br />

.il , 'Qm!fc3iU!Cihar plusieurs équipes d'ouyriers en<br />

ohômjage pour ramasser la neige ot assurer ia<br />

etrouSatioa.<br />

Gare aux par<strong>de</strong>ssus. — 11 fait froid et les<br />

par<strong>de</strong>ssus trouvent dos amateurs. Dimanche<br />

au soir, M. Gau Marius. domscilié avenue da<br />

Mareorignan, était au bal Liazzi.<br />

11 avait<br />

quitté sou par<strong>de</strong>ssus et quand il voulut le<br />

neprandre, ee daniiaar avait dispatru.<br />

Etat civil du 2-1 janvier. — Naissances : Henri-Jean<br />

Courtil.<br />

Décès: Geang'as-Lcuis-Léon PMSrfîeflfiSe, 8 ans.<br />

Photo-Club Narhosnais. — Le bureau <strong>de</strong> ceste<br />

••l'été est ainsi formé pour l'année <strong>1909</strong>.<br />

Prési<strong>de</strong>nt, M. O. Gaubiac<br />

; vice-îwési<strong>de</strong>nts,<br />

MM. J. Gamme et Vignoboul ; secirétairc, M. P.<br />

Lalfont ; goorétaire-adjotat, M. A. Touize ;<br />

teéeaeiter, M. S. Nègre<br />

; trésorier-adjoint, AL<br />

A. Amado ; membres du comité : MM. J-wtBii-a,<br />

Seignîiiwio, Bittes non*, Duviala<br />

Rètm-ion ce soir à 8 h. i au siège.<br />

L'ordre du jour étant très important, les sociétaires<br />

sont tinetamirnent priés d'y assister.<br />

La Société <strong>de</strong> gymnastique<br />

« La Narbonnedse<br />

ayant- Plmtention do participer au oonecurs<br />

<strong>de</strong> .gymirraiabique qui aura lieu à Sétlif<br />

(Algérie), les 24. 85, <strong>26</strong>, 27 et 28 juin prochain<br />

les "membres actifs sont iiutormés que les répôtÊbions<br />

auront, lieu régulièrement les mercredi<br />

et, vendredi <strong>de</strong> ahaqtue semaine sous la. d,irec<br />

tien <strong>de</strong> M. Beau, professeur <strong>de</strong> g.vmnastiqtue.<br />

Tous les lundi, répétition fpéciailie pour les<br />

concurrente du ohampionnat artistique et du<br />

eli'nnpionniat oCiynuiiique.<br />

Cette société offrira une soirée it ses mom<br />

ibres honoa-uitres avant son ddparL'<br />

Las pURSOUXtea quii désirent s'inscrire comme<br />

nœmbrcs honoraires ou gymnastes<br />

tlevrnut<br />

s'adresser à M. Filbo-l, boucher, rue Mosaïque,<br />

ou à M. Megadoux, quai <strong>de</strong> Lorraine.<br />

ELNAUDARY. —<br />

Cambrioiage d'une<br />

— Dans la nuit <strong>de</strong> verainedti à samedi<br />

<strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong>s malfaiteurs ineoninus ont pénétré<br />

dans l'église paroiefii'olo <strong>de</strong>s Grozés, petit<br />

hameau voilai n do Gaston aaxla.r y. cn fra-atuitantt<br />

Ja gran<strong>de</strong> porto qui donne accès dans l'édifice.<br />

Us ont fait sauter la serrure du tabern-uote<br />

qui renfermait un petit, ciboire en ver<br />

niais n'ont touché ni au vase sacré, M<br />

aux hosties qu'il contenait.<br />

Ils se sont bornés, en so retirant, ù emporter<br />

kw oloLs <strong>de</strong>s portes et <strong>de</strong>s divers meubles<br />

<strong>de</strong> l'église qu'ils ont trouvées dans la sacristie.<br />

— Le len<strong>de</strong>main do cette même nuit, Mme<br />

vsuve Akiiux, voisine dm viHhuM, a constate<br />

citez eiùe la Stapatritton d'eu c__tte <strong>de</strong> ohaa<br />

i .•..<br />

et. «le doux éeJwHk'S ni<br />

•> :>•••, .-.mis un hangar<br />

Suivant l'invariia.ljle foronuie,<br />

une cuqut'te<br />

Jirra><br />

phes, que les directeurs <strong>de</strong>s djiverecB nnu&ona<br />

<strong>de</strong> Boris ovâ impriment les jouitiewc on» i-ris<br />

la décision que nous avons indiquée au sujetî<br />

<strong>de</strong>s réctlannaiious présumées par tes. limuiiyplstes.<br />

Ceux-ci, entre autres choses, dfsnnndîiionî<br />

que teur salaire <strong>de</strong> nuit fût porta, troiis -6<br />

heures do traivall, <strong>de</strong> 12 à 14 frairacs<br />

; les rnaîtres<br />

inaprimeurs n'ont paa ciu <strong>de</strong>voir aixwcte*<br />

cette <strong>de</strong>tman<strong>de</strong> exogiétrée.<br />

Devant- le refus <strong>de</strong>s patrons <strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r ata<br />

véiii taiblio ultimatum que leur adircseaàenti sr»<br />

et '-. "-.as, ceux-ci ont décidé do cesser tetar<br />

tsaraait, et la grève, qu'en s'accordait à considtérer<br />

cousme imminente, a éclaté dans la*<br />

soirée.<br />

Les directeurs d'imprime-ries sont nnsmim-as<br />

à affirtm-etr qwse lews précautions sont prises<br />

et que tes Journaux qu'Us impriimcnt tua rat*<br />

trout ce EOtâtÉn, malgré la grève.<br />

La Question d'<br />

ni<br />

La tension turco-hulgars<br />

Sofia. <strong>26</strong> janvier.<br />

La Sobranié a diisouté l'interniielllation aur<br />

la mobilisation <strong>de</strong> la 8° division..<br />

Le Iteutenrtnt général Papi-iteoff,<br />

mânistw<br />

«les affaires étrangères, a répondu que la mobilisation<br />

n'existe pas, mais seulement un apneJl<br />

<strong>de</strong> réservistes dnns<br />

1© but <strong>de</strong> renforcés<br />

la dliv,ision en me d'un exercice.<br />

« Le gou vernement, a-t-iil dit, ne se dépaiitte<br />

sant pas <strong>de</strong> sa politique <strong>de</strong> réglemont amiable,<br />

estime que la mesuro pïiee est uno shunta<br />

pinécautlon. »<br />

La ûliatmbre, par acctemnt.ien, a. voté un or.<br />

dira du jour <strong>de</strong> confiance au gouvernement.<br />

CAS!<br />

CAUX BICA«BQNATEES SODIQUES FORÏS3I<br />

te» teules Ce e.etie nature aans tes l'urentsi<br />

fOllEUlSSEUn DES MIKISIÈBES<br />

<strong>de</strong> la fiiierre. do la Marine et dos Colonie»<br />

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Mardi 20 <strong>Janvier</strong> £939<br />

vssmss^maBstK:<br />

'<br />

'Bulletin Financier<br />

REVUE FINANCIERE<br />

flOMiMAIRE. — La semaine financière, — Le<br />

marasme <strong>de</strong>s affaires continue à Londres,<br />

Berlin et Paris. Ses causes à Londres et à<br />

Berlin. — une intervention malheureuse d&<br />

l'Etat allemand. — A Paris : l'Emprunt russe<br />

ù laJBoursc el à la Chambre. — M. caillaïuc<br />

défenseur <strong>de</strong> l'épargne française, parle trop<br />

et rUquiï <strong>de</strong> se mettra sur la pallie. — Revue<br />

du Marché.<br />

Paris, 24 janvier.<br />

Marasme à Paris, marasme à Berlin, marasme<br />

,à Loniuires : voilà tourte notre semaine<br />

financière. Niil'améQ.ioration. die notre situation<br />

extérieure., ni t'Bruprunt russe n'ont réussi a<br />

provoquer île motindlite mouvement d'affaires.<br />

Pourquoi ? Céda.tient a <strong>de</strong>s causes d'ordre -général<br />

d'une .part et d'ordre particulier d'autre<br />

part.<br />

Les premières peuvent se résumer en <strong>de</strong>ux<br />

mots<br />

: la situation extérieure s'est améliorée,<br />

elle nie l'est pas encore déiinittveument ; l'Emprunt<br />

russe a immobilisé d'énormes disponibi-<br />

Jites et il n a pas réussi à.provoquer un mouvenncnt<br />

d'enthousiasme parce que,<br />

précisément,<br />

l'atmosphère n'était pas erucere suffisaimiment<br />

rassérénée.<br />

Enfin, l'émigration <strong>de</strong><br />

Ter en France dans les caisses <strong>de</strong> notre Baroque<br />

a quelque peu ému le mairehiô anglais.<br />

Ces secon<strong>de</strong>s trtalèvent <strong>de</strong> rtia. situation économique<br />

<strong>de</strong> chaque place.<br />

thaï situaUon"extérieure est incontestablement<br />

meilleure. L'accord austro-hongrois a<br />

dissipé bien <strong>de</strong>s-causlîs d'inquiétu<strong>de</strong> et facilité<br />

singulièrement la tâche <strong>de</strong> ta diplomatie eurronésnne.<br />

Les camimentaires <strong>de</strong> la presse viennoise<br />

à cet égard sont typiques. Mais le public,<br />

qui est mai remis <strong>de</strong> ses angoisses, n'est<br />

pas encore complètement transquiiGe. On sent<br />

sur 13 marché malgré l'optimisme habituai,<br />

le désir, le -besoin d'une solution définitive<br />

qut puisse dissiper à jamais ce rêve d'Orient<br />

par trop caudiemaresque qui nous laisse encore<br />

entrevoir quelques fantômes désagréables<br />

sur les frontières serbes, monténégrines<br />

et bulgares. A un .moment même, on a craint<br />

<strong>de</strong> se réveiller avec une question crétoise sur<br />

les bras. Les <strong>de</strong>ux Georges, Georges <strong>de</strong> Grèce<br />

et Georges I" <strong>de</strong> France —- c'est Clemenceau<br />

que nous vouions dire — s'étaient si .hien compris<br />

qulo la Triple Entente s'est émue et s'est<br />

POlimaiït, mais -nettement, refusée à les suivie.<br />

La plus gran<strong>de</strong> Grèce a vécu. U n'y a plus<br />

<strong>de</strong> quest ion, crétoise. Mais, en même temps, la<br />

question, persane provoquait quelques tiraillements<br />

entre Saint-Pétersboung et Londres, te<br />

safliinet russe .se refusant A jouer à Téhéran lo<br />

rdle <strong>de</strong> meratar cônstitutdKHwitell. Et ,puis, quel-<br />

• nues compensations te-ibas ne seraient pas mail<br />

. venues. Tout ce'lia inquiète. Ce sont dos nuages<br />

légers, sans doute, mais ce n'est .p>asiemcore. !e<br />

oataie après ,1a tempête. En fait, le point véritabilarnient<br />

intétressant pour ie maœcfaé financier<br />

est celui-ci :<br />

« Où en sommes-tnious avec<br />

l'Allèmagme ? En coquetterte. c'est indéniable.<br />

Peux courants se <strong>de</strong>ssinent <strong>de</strong>puis quteikpi'Cis<br />

jours dans notre mon<strong>de</strong> pç!à*_que : l'un — il<br />

n'est pas cleimenciste — voit dans un rapprochement<br />

sérieux ,1a seutte vraie solution <strong>de</strong> ]a<br />

question d'Orient et une évi<strong>de</strong>nte garantie <strong>de</strong><br />

paix ; l'entre .retste les yeux fixés sur Londres<br />

avec Gliamemçeau. M. Pichon est perplexe ;<br />

(5on cœur veut et ne veut .pas. Cependant, certaines<br />

inlcuscrétions laissaient entendre que<br />

M. Regnauflt emportait dans sa .poche la clé<br />

du rapprochement. M. Pichon slest emipressé<br />

tte Je démentir dans le Temps <strong>de</strong> vendredi,<br />

avant même qu'on ait précisé ; donc, il y a<br />

quoique chose. Et c'est ce quelque chose qu'on<br />

soupçonné, qui a été l'un <strong>de</strong>s plus fermes sou-<br />

Poires et Marchés<br />

MAHCHE DE PARIS<br />

Du 25 janvier.<br />

Tartoes. — Courant, 29 75; prochain, 39 75; marsavril,<br />

20 90; k lie mars, 30 25; 4 <strong>de</strong> mai, 30 60; tendance<br />

calme; ctreulation, 300; consommation, 51.<br />

Blés. — Courant, 22 95; prochain, 23 05; ma,rsavrtl,<br />

23 35; i dé mars, 23 75 4 <strong>de</strong> mai, 23 70; tentbmice<br />

calme.<br />

Seigles. — Courant, 10 40; prochain, -10 63; marsavril,<br />

10 65; i <strong>de</strong> mars, 10 90; 4 do mai, 16 90; teaitanco<br />

calme.<br />

Suifs. — Paris, 72 so ; province, 72 SO.<br />

Avoines. — Courant, 18 15; prochain, 18 30; marsavril,<br />

«.50; 4 <strong>de</strong> mars, l 865; 4 <strong>de</strong> mai, 18 65; tendance<br />

calme. ' ' - • '<br />

Lin. — DinponiMe en cuves à nu, 53; courant, 53;<br />

prochain, 52 50; s premiers, 52; 4 <strong>de</strong> mal, 51 25;<br />

tendance cailme.<br />

Colza. — Disponible en cuves à nu, 04 50; courant,<br />

64 75; prochain, 6-1 25; 4 premiers, 04 15; s <strong>de</strong> mal,<br />

i*3; tendance ferme.<br />

- Alcools. — • Disponible, 37 50; courant, 37 25; prochain,<br />

37 50; mars-avril,- 37 50 ; 4 premiers, 38; 4 <strong>de</strong><br />

mai, 39 25; tendance contenue; stock, 30 325; circulation,<br />

72s.<br />

Sacres. — Courant, 30 50; prochain, 30 50; 4 premiers,<br />

30 625 ; 4 <strong>de</strong> mars, 31; 4 <strong>de</strong> mal, 31 50; tendance<br />

soutenue; roux cuites, 27 25; autres jets,<br />

87 25; raffinés, 61. •<br />

MARCHE DE LA VILLETTE<br />

Du 25 janvier.<br />

Amenés, 2.941; vendus, 2.443; 1 66, 1 60,<br />

- Amenées, 1.284; vendues, 1.132;. 1 64,<br />

tietis <strong>de</strong> lia Rente, en dépit <strong>de</strong>s arbitrages provomués<br />

par l'Emprunt russe, et aussi <strong>de</strong>s inquiétu<strong>de</strong>s<br />

soulevées pair la discussion <strong>de</strong> i impôt<br />

complémentaire à la Cltemhre,<br />

Bref, ceux qui sont hien renseignés voient<br />

ia situation extérieure peut-être sous un


Vf-.'.<br />

fci'.- .•.•:i»ùii'4Mi«id<br />

e<br />

die l>«éïesftse Sociale et ïteli&rletise<br />

o -JL «•» — ''^"«-^""^«Ï » ^»_^a/ j».i*,'«-^j«.ajç^«.ti»ia.;a>—<br />

Lo<br />

procès <strong>de</strong> Jeanne Cilbert, l'empoisonneuse<br />

<strong>de</strong> Sanu'-iU'ians, a commencé <strong>de</strong>vant la<br />

Etuis- d'as3ues du Cher.<br />

Dans une collision, en vue <strong>de</strong> Tokio, le paquebot<br />

français ,. Sydney » a coulé le navire<br />

japonais « Houri-Maru ».<br />

La 8e division bulgare, complètement mobilisée,<br />

a été concentrée sur la frontière<br />

tur-<br />

«ue.<br />

Voir par ailleurs les nouvelles qui nom<br />

W*f parvenues à la <strong>de</strong>rnière heurt.<br />

ckientellomemt daux époux ; mais il doit<br />

être assuré <strong>de</strong> la façon la plus satisfaisante<br />

rmiscpio la loi,critérium do l'intérôt<br />

général dans lequel so confon<strong>de</strong>nt tous<br />

les intérêts •particuliers, non seulement<br />

favorise le divorce, mais encore l'ordonne<br />

au besoin.<br />

— Alors, reprendra lo caporal, si le divorce<br />

est civique et moral, le curé commet<br />

un acte d'incivisme et d'immoralité<br />

quand il se met en travers <strong>de</strong> mes fantaisies<br />

matrimoniales. J'ai donc bien fait<br />

<strong>de</strong> le supprimer.<br />

Mais mon <strong>de</strong>voir, continuera-t-il, n'est<br />

pas encore rempli. Vous me condamnez<br />

pour un acte méritoire et républicain,<br />

pour avoir accompli la mission que<br />

vous, pouvoir judiciaire,<br />

n'avez pas<br />

voulu ou pas osé assumer. Vous <strong>de</strong>vez<br />

frapper tout enseignement contraire à<br />

l'ordre moral. Or, l'union libre, avec ou<br />

sans tempérament, étant, à vous entendre,<br />

la perfection dut genre, vous contrevenez<br />

gravement à vos obligations les<br />

plus sacrées en ne fermant pas-la bouche<br />

à ses détracteurs...<br />

Et le caporal, armant pour la secon<strong>de</strong><br />

fois son revolver, supprimera lo magistrat.<br />

. Yves €RIBRG^T.<br />

curautl, avec son rayon do rubans il l'nsage<br />

<strong>de</strong>s Kalui, <strong>de</strong>s Lévy, <strong>de</strong>s Jacob, <strong>de</strong>s Isaati,<br />

<strong>de</strong>s Bloeh ot <strong>de</strong>s Gutb <strong>de</strong> la Bourse et du<br />

Sent ici - .<br />

Ah<br />

! ceux-là ne pratiquent pas le catéchisme<br />

glacé <strong>de</strong> Guizot.<br />

L'autre bourgeois, c'est le conservateur!<br />

le catholique, le tradit : oiHia.liste, celui qui<br />

vote mal et n'étant ni dupe, ni complice, ni<br />

stupL<strong>de</strong>, n'envoie pas <strong>de</strong> vulgaire aventur<br />

riers, <strong>de</strong> purs chenapans, ou d'effrontés^<br />

Robert Macaire grossir, à la Chambre , oa<br />

au Sénat, la meute radicale <strong>de</strong>s affameurs<br />

et <strong>de</strong>s exploiteurs du peuple.<br />

Il y a <strong>de</strong>ux bourgeoisies, la rouge et l'an»<br />

tre ; mais, au regard <strong>de</strong>s socialistes repué;<br />

et débordant <strong>de</strong> graisse, la seule bonnei<br />

c'est la rouge.<br />

J<br />

Celle-ci est spécialement recommandée"<br />

aux poires du prolétariat.<br />

Certaines gens ont une mentalité bien<br />

étrange. Vous avez lu l'histoire <strong>de</strong> ce ca<br />

poral armurier qui tira <strong>de</strong>ux coups <strong>de</strong> revolver<br />

— à blanc, discns-le bien vite —<br />

sutr Mgr l'évêque <strong>de</strong> Grenoble. Quel est<br />

le motif <strong>de</strong> cette manifestation ? Le prélat<br />

a refusé l'autorisation <strong>de</strong> marier<br />

â'église une femme divorcée.<br />

Tel est lo détraquement universel : on<br />

proteste en 1 toutes circonstances contre la<br />

religion catholique, — si belle et si simple,<br />

cependant, pour qui veut se donner<br />

'<br />

la peine do l'étudier. On déblatère contre<br />

'l'Eglise, contre lo Pape, les évêques et le<br />

clergé. 11 ne faut plus <strong>de</strong> curés, c'est bien<br />

entendu. • •<br />

Seulement, dès qu'il s'agit d'accomplir<br />

quelque grand acte <strong>de</strong> la vio intime ot<br />

^jiersonnelle, on court chez l'ecclésiastique<br />

le plus voisin, on lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

consacrer, par son ministère, les situations<br />

les plus baroques ou les plus irrégulières,<br />

d'accor<strong>de</strong>r les antinomies les<br />

plus inconciliables, <strong>de</strong> réunir sous une<br />

même bénédiction ce nue la religion recomman<strong>de</strong><br />

et ce que la -même religion<br />

interdit.<br />

Puis on est déconcerté, stupéfait et furieux,<br />

quand lo prêtre vous répond que<br />

cela ne se peut pas.<br />

11 est évi<strong>de</strong>nt que le caporal armurier<br />

<strong>de</strong> Grenoble s'est cru lésé dans ses droits<br />

les mieux établis. Avec la can<strong>de</strong>ur d'une<br />

âme simpliste, il s'est dit que les solutions<br />

légales sont nécessairement <strong>de</strong>s solirtiorer<br />

licites.<br />

Le divorce est autorisé par l'Etat, donc<br />

le divorce est conforme ù la loi sociale et<br />

à la loi <strong>de</strong> la conscience.il pourra se trouver,<br />

<strong>de</strong>main ou le jour suivant, une majorité<br />

pour instituer la polygamie. Le caporal<br />

en conclura qu'il est permis, au<br />

regard d8 la morale familiale, <strong>de</strong> possé<strong>de</strong>r<br />

une <strong>de</strong>mi-douzaine d'épouses légitimes.<br />

Il célébrera ses accordailles, amènera<br />

son bataillon <strong>de</strong> conjointes à l'é-<br />

' glise et ne comprendra jamais pourquoi<br />

le curé reconduit sans lui conférer le sacrement.<br />

Alors il s'insurgera, chargera <strong>de</strong> nouveau<br />

son revolver, ot, cette fois, ce ne<br />

fiera peut-être plus à blanc. On appellera<br />

3es gendarmes, on le conduira <strong>de</strong>vant 'es<br />

îjuges et sa stupeur ira croissant quand<br />

on lo coir.duira du tribunal à la prison<br />

E n'y a, en effet, qu'une seule moral?,<br />

connmune à la loi divine et aux lois hu<br />

iftaines qui <strong>de</strong>vraient toujours Être les<br />

émanations do celle-ci. Et il est assez difficile<br />

<strong>de</strong> faire ©ntendro à <strong>de</strong>s intelligi n-<br />

ces frustes, dams lesquelles nulle inslruc<br />

«on religieuse n'est peut-être tombée, la<br />

/raison pour larptello la loi <strong>de</strong> Dieu et la<br />

toi du gouvernement ne concor<strong>de</strong>nt pas<br />

Jo ne vois par, du tout le magistrat en<br />

tarnant une discussion théologiquo avec<br />

le prévenu et lui expliquant la différence<br />

£?-f ontr o l'astreinte <strong>de</strong> la consci<br />

•« tes tolérances du co<strong>de</strong> civil,<br />

«ri or n<br />

d,V(ïrcc > dira le caporal armu<br />

"do se ,' 0rnWlt a qui no perd pa<br />

; son temps<br />

Er>n<br />

?mr huit ou dix fois au cours <strong>de</strong><br />

1<br />

'<br />

11<br />

««vient à l'union libre amendée<br />

bo!'i qUOlqi,es form alitca sans autre imi<br />

. Uln ee. Pourquoi le curé me refusej<br />

1<br />

sa bénédiction ? Serait-ce qu'il y a<br />

dus la nipturé du pacte conjugal quel-<br />

^<br />

0 rhosn d'incmuDalililo ave, la dignité<br />

wrsonneiue ou la solidité du foyer doniesticrue<br />

?<br />

rf~ I>a " S f ' u r ôpendra le juge. Le<br />

flivorcn, ot, par conséquent, la liberté<br />

, "'nions Ruocossivwi, sont un dus plus<br />

"nobles pm-nsi ««ilisés par la Rrpiildiquo.<br />

Plus on s'ost dénia rie, plus on s'est<br />

'remarié, plus on est importable, puis-<br />

*Tuon a plus souvent affirmé l'amour<br />

"qu'on éprouve a l'ondiroif. <strong>de</strong>s institutions<br />

^épublioainos. Quant à l'imérAf, do la famillo,<br />

j'avoue n'y pas réfléchir quand<br />

Je bfiso le lion <strong>de</strong> rencontre unissant ao<br />

Jjes enfants.<br />

De TEcho <strong>de</strong> Paris .<br />

« A Chia.ion-.srdr-SaOne. un jeune homme tîe<br />

vtiaigt ans tire nia coup <strong>de</strong> revoitver sur son pè<br />

•re^Mtrce que « œilius-oi l'eiubôtait ».<br />

« A Roclie (Iisère), un autre tire trois coups<br />

die-revolver su.r sa mèae.<br />

« A^MaiiiseiïMie, <strong>de</strong>s enfants se suici<strong>de</strong>nt ponr<br />

<strong>de</strong>s danseuses <strong>de</strong> gigaeis. L'autre jour, un gevain<br />

<strong>de</strong> dix-sept -ans ot mie gamine <strong>de</strong> seize<br />

ans quittent tenns parents et vont.se promener<br />

dame les befe <strong>de</strong> Saint-Glond. 11 s'agissait d'urne<br />

fugue, d'une simple fugue, linfin lrieir, à Cbaehton,<br />

une «mette <strong>de</strong> quinze ans quitte lé <strong>de</strong>.<br />

miicile paternel ponr suivre 6on « nmii » qui a<br />

le inêilie âge qu'elle. Su.r ie -point d'être prise<br />

pair les agents chargés <strong>de</strong> la ramener à son<br />

pèse, ia fîùette. ee jette dans la.Seine. TMc cn<br />

est quitte ayeo un bain qui, espérons-ùe, lui<br />

aura rafroîépi les ktoes. »<br />

Tous ces faits-divers ne vous émeuvent-ils<br />

î>38 ?<br />

H y a là, peur les moralistes, matière ù nui<br />

doter.<br />

Poaj- nous, nous nous <strong>de</strong>mandons «pi<br />

- ! 'e<br />

étrange géné-ration l'enseignement gratuit, laïque<br />

et obligatoire est en tirain <strong>de</strong> nous prrépa<br />

rea".<br />

—©— La légèreté, <strong>de</strong>s viei-lEes gens.<br />

Nous savons déjà que les vieillards rapetissent<br />

et qu'à l'âge <strong>de</strong> soixante-quinze tins<br />

taille d'un homme a diminué d'environ 75 mil<br />

îimètres. .Mais voici qu'un savant noue ap<br />

prend qu'avec la vietïtesse le poids du ceirîjs<br />

diniiiniue sensiblement.<br />

Les ans nous ren<strong>de</strong>nt légers, qui l'eût cru ?<br />

Le foie, dont, le poids normal est <strong>de</strong> 1,500<br />

gimnimes environ dtte'z l'adiiute, ne pèee plus<br />

que 8 ù 900 grammes chez lo vieUilord. 1^ cerveau<br />

perd 150 grammes en moyenne : il pèse<br />

1,165 girammes chez l'adulte, 990 chez le vieillard.<br />

Le rein <strong>de</strong> l'aduiîte pèse 170 grammes et<br />

100 seulement chez le vieiiCiard. Il cn est <strong>de</strong><br />

même <strong>de</strong> la raite, <strong>de</strong>nt le poids diminue <strong>de</strong><br />

moitié<br />

: 200 grammes oliez l'adulte, 100 chez<br />

le vieillard.<br />

Gependant. le cœur faiit exeeption ; it ne cesse<br />

<strong>de</strong> s'ooeroitre avec l'âge. tJhez les vieiïsairdis,<br />

il p'èse environ 100 grammes <strong>de</strong> pins que ohez<br />

les admîtes.<br />

—©— Dernier écho <strong>de</strong>s élections sénatoriales.<br />

Le mètre d'nne petite commune du Midi<br />

voulait à tout patiix. èlre nommé Utjiiégué sénariel.<br />

On scrutiina ; il etut 5 voix contre 5 données<br />

a son concurrent.<br />

Que faire ? M. le Maire n'hésita pas ; froi<strong>de</strong>ment,<br />

il ajouta un bulletin dons l'urne et<br />

pi-oatama le résufttat : votants, 10 ; le maire,<br />

6 voix ; l'autre, 5.<br />

Puis, font, d'uMi texte qui déclare que .loreque<br />

le nombre <strong>de</strong>s bulletins dépai&e celuii <strong>de</strong>séinarr<br />

gements, il faut retrancher à chaque candidat<br />

autant <strong>de</strong> voix qu'il a été trouve <strong>de</strong> bulletins<br />

en trop, i.V rectifia le vote et se déclara élu<br />

>Irar 5 voix contre 4.<br />

"«ST^-<br />

•îcnce<br />

Ce qui a toujours fait la force <strong>de</strong>s aventuriers<br />

politiciens qui ont erabrassà la carrière<br />

du socialisme, c'est que leur unique<br />

critérium s'adapte à une admirable conception<br />

<strong>de</strong> la bêtise humaine.<br />

Tout ceux qui s'adonnent à, îa culture <strong>de</strong><br />

ce vaste champ sont <strong>de</strong>s bourgeois, et leurs<br />

dupes ne sont autre Chose que <strong>de</strong>s serfs<br />

imbéciles attachés à. la glèbe <strong>de</strong> l'ignorance<br />

et <strong>de</strong> l'abrutissement.<br />

Dans ces conditions, il est permis aux<br />

niàlins. aux exploiteurs <strong>de</strong> cet inuneii.se domaine<br />

do pousser l'otidnce et. l'effronterie<br />

I jusqu'à In plus impu<strong>de</strong>nte extravagance.<br />

Ainsi, ces jours-ci, Viviani, l'opulent mi<br />

nistre du travail, d'un <strong>de</strong>s plus huppés par<br />

venus <strong>de</strong> l'industrie prolétarienne, prdsi<br />

dant lo banquet <strong>de</strong> « lu Chambre consultative<br />

<strong>de</strong>s chambres ouvrières<br />

<strong>de</strong> production<br />

», tenait ce langage à son auditoire,<br />

qui Je savourait au <strong>de</strong>ssert avec <strong>de</strong>s larme.*<br />

d'atten.iri'iswmient tombant goutte ù goutte<br />

dans les oounes ù Champagne :<br />

Moine si .10 pouvoir politique appartient ù<br />

d'nutires, i! a intérêt à voir on f.nce <strong>de</strong> lui un*<br />

bouiigeoteié ginéreu*e au lieu d'une bourgeoisic<br />

égoïste, une .bourgeoisie Idéaliste et noble<br />

aiu 1WU d'une bourgeoisie dont le catéclnsme<br />

ïtaéS <strong>de</strong> M. Gliizèl BCHt la .seule loi morale<br />

N isard avait, on le sait, soutenu jadis<br />

mm «ans «Vint d'ailleurs, la thèse <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

morales. De même quand les soc m ! i-u.es arrivent<br />

au pouvoir, il y u <strong>de</strong>ux bourgeoisies,<br />

mile îles ronbla nls. don! ils font partie, qui<br />

triturent en négociants retors et «njuçw<br />

lateUM ambitieux la matière fiocialtsto et<br />

celle <strong>de</strong>s vrais bourgeois, gens simples, honnêtes,<br />

ayant conquis l'aisance la plus légb<br />

lime et la plus lionornble par le tm . U<br />

l'é.purc.w<br />

Pour ceux ci. ht seule politique<br />

e constaté à toainteiair ù leur pays la pros<br />

périté et. le crédit, oui ne sont plus aujouTd'iiui<br />

que les seul-; fleurons <strong>de</strong> son «bWJ<br />

coùronne, et c'e«t pour cela prtçisénwint<br />

qu'ils .seront hué . conspués, exploites et<br />

opprimés par les nuire.-..<br />

Pour !r<br />

un \ iviani, •«•.nehsle politi<br />

cien arrivé et nanti, le bourg, m<br />

. généreux<br />

et Idéaliste, oeljll que les i>eve.ndlcatn>ns<br />

prol.'larirnnes doivent considérer comme<br />

tabou, comme .sacré, c'est JMU:**"<br />

L'AuomcEtauon <strong>de</strong> rimpot<br />

sur les Valeur,, Mobilières<br />

<strong>Janvier</strong> touche ù sa fin. Mais il n'est pas<br />

trop tard pour parler <strong>de</strong>s étreiuies. Car,<br />

comme à l'ordinaire, les contribuables ont<br />

eu cette année, du Parlement, leurs petites<br />

étrennes. .- ,. .<br />

C'est sous la forme d'une augmentation<br />

<strong>de</strong> l'impôt sur les valeurs mobilières que<br />

ces étrennes leur sont venues. Mais comme<br />

l'opération s'est faite avec la célérité accoutumée<br />

<strong>de</strong>s voies importants et avec ladiscrétion<br />

peut-être excessive <strong>de</strong>s donateurs,<br />

il y a sans doute plus d'un contribuable<br />

intéressé qui ignore le ca<strong>de</strong>au qu'on lui a<br />

fait.<br />

Pour permettre ù chacun <strong>de</strong> s'en rendre<br />

compte, nous voudrions rappeler en quelques<br />

anots le système fiscal qui frappe en<br />

France les valeurs mobilières.<br />

Les valeurs mobilières sont frappées cd<br />

France <strong>de</strong> trois impôts<br />

: l'impôt sur lo revenu,<br />

)e droit <strong>de</strong> timbre et le droit <strong>de</strong> transe<br />

mission. Ces impôts, dont sont exemptés<br />

seulement lus fonds d'Etats, nationaux. ou<br />

étrangers, reposent sur <strong>de</strong>s bases<br />

différentes.<br />

L'impôt sur le revenu, établi par la loi<br />

du L'9 juin 1872 et aggravé par la loi du <strong>26</strong><br />

décembre 1890, atteint les intérêts ou divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s<br />

distribués aux obligataires ou aux<br />

»eU.uiaiii.iv... Il<br />

- -'. d-.-! 'i ".. [>es lots, prove<br />

riaiit. <strong>de</strong>* vaïe'urs qui comportent cet nvat».<br />

tage, sont frappés plus lour<strong>de</strong>ment, par<br />

une loi spéciale, du 25 lévrier 1901, d'un<br />

impôt <strong>de</strong> 8 %.'<br />

Lo droit <strong>de</strong> timbre, régi par la loi du<br />

5 juin 18o0, peut être payé au moment <strong>de</strong><br />

la création <strong>de</strong>s titres, mais donne lieu, en<br />

fait, dans la- plupart <strong>de</strong>s cas, à un abonnement<br />

qui a pour effet d'ajouter un second<br />

impôt ù Ja charge <strong>de</strong>s possesseurs <strong>de</strong> valeurs<br />

mobilières. L'impôt du timbre est basé<br />

sur la valeur en capital du titre. Il s'élève<br />

à 6 centimes par 100 francs du capital nominal<br />

<strong>de</strong> l'action, et du montant du titre<br />

s'il s'agit d'une obligation. Iyes sociétés en<br />

liquidation, les sociétés considérées comme<br />

improductives, c'est-à-dire qui n'ont payé<br />

pendant les <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières années ni divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s<br />

ni intérêts à leurs actionnaires, sont<br />

dispensées du droit <strong>de</strong> timbre, mais sur les<br />

actions seulement.<br />

Le droit <strong>de</strong> transmission, créé par îa loi<br />

du 23 juin 1857, est celui que la loi <strong>de</strong>s finances<br />

du <strong>26</strong> décembre 1908 est venue aggraver.<br />

Il y a lieu <strong>de</strong> distinguer, pour son application,<br />

suivant que le titre est nominatif<br />

ou au porteur. Si le titre est nominatif,<br />

toute mutation dans ce titre entraîne le<br />

paiement d'une taxe qui était fixée jusqu'à<br />

ce jour à 50 centimes pour 100 francs <strong>de</strong> la<br />

valeur calculée d'après îe <strong>de</strong>rnier cours<br />

moyen <strong>de</strong> la Bourse. Si le titre est au porteur,<br />

les mutations échappant par définition<br />

à la. connaissance du fisc, une taxe' annuelle,<br />

fixée, jusqu'à ce jour à 20 centimes<br />

par 100 francs <strong>de</strong> la valeur, calculée d'après<br />

le cours moyen <strong>de</strong> l'année précé<strong>de</strong>nte,<br />

est perçue par l'administration, les sociétés<br />

en <strong>de</strong>vant faire l'avance comme pour Ie3<br />

autres taxes, sauf à la retenir au monien|<br />

<strong>de</strong> la répartition.<br />

En définitive, le porteur d'une obligati<br />

<strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer 3 %, qui aurait du reeevoi<br />

15 francs en 190$, s'est vu retenir sur se.<br />

coupons : .<br />

. '<br />

1° 4 % sur le revenu <strong>de</strong> 15 francs, soi<br />

0 60 centimes ; '<br />

0 06 % sur le moulant du titre, soiï<br />

0 30 centimes ;<br />

3° 0 20 % sur. la valeur du' titre, calculée<br />

d'après le cours moyen <strong>de</strong> l'année précé-i<br />

<strong>de</strong>nte, — cours légèrement variable suivant<br />

les différentes Compagnies et qui a oscillé<br />

aux environs <strong>de</strong> 440 francs, — soit 0 88 cen*<br />

times.<br />

Ces trois taxes représentaient en 190!! environ<br />

1.78 pour un coupon brut <strong>de</strong> 13 fr.,<br />

it près do 12 %.<br />

Ce système fiscal est vraiment fort compliqué<br />

et l'on ne s'étonnera point qu'il soif<br />

venu à l'idée <strong>de</strong> l'administration d'y apporter<br />

quelque simplification. Le projet <strong>de</strong> buefy<br />

get établi par'le ministre <strong>de</strong>s finances pnur<br />

l'année <strong>1909</strong> manquait une première élnpq<br />

vers l'unification <strong>de</strong>s taxes sur tes valeurs<br />

jnobllM res.<br />

D'après ce projet, en effet, la (axe annuélle<br />

et obligatoire établie sur les titre»<br />

au porteur, à raison <strong>de</strong> 20 centimes pour<br />

100 francs, taxe ayant pour objet <strong>de</strong> rompensèr<br />

la perte qui résulte pour le 'J i,' -nr<br />

<strong>de</strong> ce que les mutations <strong>de</strong>s liln - , u ,,,„••<br />

tour sont insaisissables, cette taxe ont été<br />

supprimée. Elle <strong>de</strong>vait être remplacée pat<br />

une taxe basée sur le revenu, taxe. (dcnticfU*<br />

quant ù son assiette à l'impôt <strong>de</strong> 4 % sue Je<br />

revenu déjà existent, mais plus élevé*<br />

quant à son chiffre, puisqu'elle aurait été<br />

fixé* à 6 %.<br />

Si ce projet avait été accepté, le portent<br />

<strong>de</strong> roWlgatïon <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> î.-r. dont nous'<br />

parlions il y a un instant, aurait eu ù Supi<br />

porter nue reienue do<br />

1° 10 % sur son revenu <strong>de</strong> 15 francs, soii<br />

1 50 ;<br />

2° 0 06 % sur le montant <strong>de</strong> son tilro,<br />

soit 0 30. , . i<br />

Au total 1 80, qui représente, a peu da<br />

chose près, l'impôt établi sur les ancienne-»<br />

ba-ses<br />

Qo aurait tort, cependant d'inférer <strong>de</strong> cet<br />

exemple une la ré fer nu; proposée par le ministre<br />

<strong>de</strong> - finances dans son projet <strong>de</strong> hud-<br />

,r,e eisil simplement une mesure<br />

«l'nidre,<br />

modifiant l'assiette <strong>de</strong> l'impôt sans en nmdb<br />

fl,.r le chiffre. Pu minislri» é<br />

fit nuées, qui<br />

filerait pas d'une transtormat.wqi <strong>de</strong><br />

l'impôt ÇJOUT «n accroître le produit, manquerait,<br />

siiMxn à tous ses <strong>de</strong>voirs, du moins<br />

à toutes les traditions.<br />

La vérité est que, si la réforma ministérielle<br />

-n'aggravait pas la situation, quand<br />

il s'agit do titres à faible revenu (comme<br />

c'est le cas <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong><br />

for), elle constituait au contraire une aggravation<br />

très sensible pour Ses titres se capilisant<br />

à un revenu élevé. Si nous supposons<br />

une valeur, cotéo en moyenne 500 francs<br />

et produisant un divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> <strong>de</strong> 25 francs,<br />

l'impôt payé par le porteur <strong>de</strong> cotte valeur<br />

so serait élevé <strong>de</strong> 2 30 à 2 80. L'augmentation<br />

aurait été <strong>de</strong> 2 ,<br />

Du projet ministériel, le Parlement na<br />

pas retenu la forme, c'est-à-dire la simplification<br />

qu'il apportait à notre mécanisme<br />

ftscai!. Mais il cn a. retenu lo fond, c'est-àdire<br />

F accroissement <strong>de</strong> charges qui <strong>de</strong>vait<br />

en. résulter pour le .contribuable.<br />

Cet accroissement a été réalise <strong>de</strong> la façon<br />

la plus simple du mon<strong>de</strong>. Au lieu <strong>de</strong><br />

transformer la taxe <strong>de</strong> transmission, on<br />

s'est tout simplement contenté <strong>de</strong> l'élever.<br />

On l'a portée <strong>de</strong> 0 20 centimes à 0 25 centimes<br />

pour cent<br />

Ce n'est donc pas, comme dans le projet<br />

ministériel, uno catégorie <strong>de</strong> contribuables<br />

qui voit ses charges s'accroître : tous ceux<br />

qui sont porteurs <strong>de</strong> valeurs immobilières<br />

partagent lo sort commun.<br />

L'augmentation est facile<br />

à calculer.<br />

Elle est <strong>de</strong> 0 25 centimes pour cent francs,<br />

calculée sur la valeur du titre d'après le<br />

cours moven <strong>de</strong> l'année précé<strong>de</strong>nte. Le porteur<br />

<strong>de</strong> l'obligation <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer que<br />

nous avons prise pour type recevra désormais,<br />

en supposant le cours moyen <strong>de</strong> 448<br />

francs, 22 centimes <strong>de</strong> moins que précé<strong>de</strong>mment.<br />

Il lui sera -retenu, par ordre du fisc,<br />

2 francs sur 15 francs, soit 13 33 pour cent<br />

<strong>de</strong> Son revenu !<br />

Les titulaires <strong>de</strong> valeurs nominatives<br />

n'ont pas été oubliés. I^e droit dé transmission,<br />

droit perçu à l'occasion <strong>de</strong> toute mutation<br />

<strong>de</strong> ces valeurs, a été porté <strong>de</strong> 0 50<br />

centimes à 0 75 centimes pour cent francs<br />

<strong>de</strong> capital, estimé d'après le <strong>de</strong>rnier cours<br />

moyen. Il est vrai qu'une faveur nouvelle<br />

est -accordée dans la loi à leur objet : la<br />

conversion <strong>de</strong>s actions et obligations au<br />

porteur en actions et obligations nominatives,<br />

jusqu'à ce jour assujettie au droit <strong>de</strong><br />

mutation, pourra désormais se faire gratuitement.<br />

Bien entendu, la conversion inverse<br />

reste soumise au droit.<br />

Cette disposition nouvelle, qui se justifie<br />

par <strong>de</strong> bonnes raisons, n'a été introduite<br />

•dans la loi que dans un intérêt fiscal î éîie<br />

fait partie <strong>de</strong> la campagne entreprise par<br />

le fisc, Caillaux régnante, pour empêcher<br />

, les porteurs <strong>de</strong> valeurs mobilières da se dissimuler<br />

ou <strong>de</strong> s'éva<strong>de</strong>r.<br />

M. V.<br />

MM. Klrissiï?rnes «tft Jaurès mous alWenl h i<br />

comprendra le cri suprême d'Abed Poll^t,<br />

au moment d'Être couché fsur la planche d?<br />

la guillotine : »< Vivo la Sociale -3 A bas .les<br />

calolisig 3 »> Les caïotkts, en effet, réservent<br />

leur pitié «DJ victimes «jt laissent aux socialistes<br />

la spécialité <strong>de</strong> s'apitoyer surfe triste<br />

eori <strong>de</strong>s assassins...<br />

——-»<br />

MES SENS<br />

De M. Pool Mathicix :<br />

La sensibilité viendrait-elle à disparaître<br />

du reste du mon<strong>de</strong> qu'on la retrouverait<br />

dans Pâme d'un socialiste. Les révolutionnaires<br />

sont les êtres les plus compatissants<br />

qu'on puisse imaginer. Seulement, ils ne<br />

«'attendrissent qu'en faveur <strong>de</strong>s coquins et<br />

ils réservent pour les seuls bandits les trésors<br />

<strong>de</strong> pitié qu'ils portent en eux-mêmes.<br />

Ils gémissent sur le sort <strong>de</strong>s condamnés<br />

à mort et poussent <strong>de</strong>s cris d'horreur à la<br />

pensée qu'on se déci<strong>de</strong> enfin à laisser M.<br />

Deibler opérer quelques scélérats. Le jour<br />

même où eet excellent fonctionnaire procédait<br />

à la décapitation <strong>de</strong>s Poilet et <strong>de</strong> leurs<br />

acolytes, le journal <strong>de</strong> M. Jaurès annonçait<br />

l'événement à ses lecteurs sous ce titre :<br />

Honte nationaîe<br />

; on doit tuer quatre<br />

hommes ce matin. » Et le rédacteur qualifiait<br />

<strong>de</strong> « crime » cet acte <strong>de</strong> justice et s'efforçait<br />

<strong>de</strong> faire partager par ses lecteurs<br />

« l'émotion indignés u qu'il éprouvait cn<br />

songeant que quatre criminels allaient être<br />

« assassinés <strong>de</strong> sang-froid ».<br />

Tous les journaux ont longuement relaté<br />

les - massacres artoces 'commis par ces tortionnaires,<br />

dont l'exécution a causé une<br />

joie délirante dans les régions du Nord<br />

qu'ils- avaient pendant si longtemps terrorisées.-<br />

lis n'eu ont pas moins mérité <strong>de</strong><br />

faire ouvrir d'écluse aux métaphores <strong>de</strong> M.<br />

Jaurès ; celui-ci défaillait à la pensée <strong>de</strong>s<br />

angoisses subies par ces gredins.<br />

Mais 11 suffit <strong>de</strong> feuilleter la collection <strong>de</strong><br />

son journal pour constater que d'autres<br />

e sénateur<br />

Flaissières s'e,-t institué, sans qn on ?ncne<br />

pourquoi, le défenseur bénévole do<br />

1 assas-<br />

«in Camajore. , .<br />

S'il n'eût été qu'un ouvrir honnête et Jabot<br />

rieux jamais celui-ci n'eût mérité d attirer<br />

Patient ion du père-conscrit : il a tué <<br />

mate par on<br />

naiguère encore si éblouissante et sur ePe<br />

s'étendit bientôt un .silence <strong>de</strong> mort.<br />

Un seul, parmi tant <strong>de</strong> proscrits, possédait<br />

encore quelques ressources, c'était, ievèque<br />

.l'A"do, quatrième frère du snrmtennnrit<br />

ïi recueillit son unique neveu, qui<br />

avait épousé, sans argent, une fille <strong>de</strong> gran<strong>de</strong><br />

noblesse, Mlle <strong>de</strong> Char!us. Il promena le<br />

ménage dans sa vie errante et en fit. élever<br />

les doux (Us, dont l'aîné <strong>de</strong>vait un jour relever<br />

«i brillamment le nom réprouvé.<br />

Quand le jeune homme ont atteint, l'âge <strong>de</strong><br />

quinze ans et <strong>de</strong>mi, il entra, comme do<br />

règle nux mousquetaires, grâce à tte puisse.<br />

V. tes amitiés restées fidèles au malheur.<br />

Ht, un an plus tard, ces mêmes protecteurs<br />

belliqueuse existence pour juger mi'ils méritaient<br />

à un <strong>de</strong>gré égal notre admiration<br />

entière, parce qu'ils ne marchandaient ni<br />

plus ni moins à. la France leur santé, Lau*<br />

ar<strong>de</strong>ur el leur :ani; RÔin''reur,<br />

L teuton ail l-colonej ROTJSSKT.<br />

par fil Spécial<br />

ÉPÊC<br />

Prochaines Elections<br />

Le remplacement <strong>de</strong>a députés élus sénateur*<br />

Reims, 25 janvier.<br />

M Clemenceau a décidé, en principe, d»<br />

talN procé<strong>de</strong>r en trois séries successive* nux;<br />

Station*» pai lieues pow le mnpJecemen* <strong>de</strong>a<br />

Ktès nommés senotoure ton» du retiouv*<br />

tement (lit " janvier <strong>de</strong>rnier.<br />

On sait qu'il y a Vingt-quatre sièges vacant»,<br />

Bibliothèque municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


W)U»JIMMWMI«WI'M<br />

f*T<br />

6 .Ta CrKvmiire.. par suite «ta aéssB«B d'un é$?aï 1<br />

nombre do députes un Sénat<br />

: ot» vtnguïuetre<br />

BlOgies seront r«n>airti ,<br />

Patachon (G. Parfroment), Gril'i-Iloom (Cliapman).<br />

Prix dn Var<br />

: Silvie fW.Head), Dancing-Girl (Motv<br />

nat). La-Iiiixipéo (Cirot), Pensliaw (Max Leias). Coitbrntc-H<br />

(J. Uartiioiomcw), Muscadiae (Ilawitins),<br />

Géraida (Miller).<br />

Proyioslics<br />

paris-Sport : Eosy-Ixitty, Clarence-III, écurie V.<br />

Picard, Ollvtt». M^i<strong>de</strong>moisedie-Aininte. Griil-Uoom,<br />

Silvie, Copernic-II.<br />

Jockey<br />

: écurie Veil-Picard, rhilomène, Mad-;motseUe-Aminte,<br />

J. Keila.<br />

Les Débats : Olarenco-III. Pour-Toujours, Saint-<br />

Cara<strong>de</strong>c, l'iiilomène, GriU-lloom, Epine-Vinctte, Copernlc-If,<br />

Muscadine.<br />

La Liberté : Rosy-Petty, CJarcnce-ïII. écurie Veil-<br />

Picard, Olivier, Mattemoiseae-Amin.te. GriH-Room,<br />

Si!vie, Copernic-II.<br />

La Pairie ; Ma.driga,l-III, Clarence-III, I^rinette,<br />

écurie VeU-Picard, écurie<br />

Kocuinet, arUl-Rotan,<br />

Muscadine, SUvie.<br />

Vintransigeant ; Eosy-Letty, Clarence-IIT, écurie<br />

VeU-Picard. Oltrie-r. Ma<strong>de</strong>motseite-Aminte, E-pinc-ViiKjîte,<br />

SUvie, La-IUpopée.<br />

Football Rugby<br />

VUS RENCONTRE INrEKMTIONAr.E<br />

Paris, 25 janvier.<br />

Hier, an Pare <strong>de</strong>s Princes, après une mauvaise<br />

partie <strong>de</strong> jeu écossais, le Sta<strong>de</strong> français a triomiihé<br />

par 8 points, <strong>de</strong>ux essais, un but, du team <strong>de</strong> la<br />

Nortl!ern-Univcr.sité-Union, qui marqua seulemera<br />

0 points. La nouvelle formation stadiste parait ne<br />

pas avoir donné les résultats qu'on cn attendait.<br />

Il eaiMMonHM DE r.ims<br />

Parts, » janvier.<br />

A Colombes, le S^mrlinsr-Ctnb universitaire do<br />

France a battu l'Association sportive française )iar<br />

8 points (<strong>de</strong>ux essais, un bul) contre 7 (iin essai,<br />

un drop-goail).<br />

A BagateUe, après une partie «froacenque, lo naeing-Club<br />

do France a battu le Cercle amical par<br />

1S points à 3.<br />

OBLIGATIONS<br />

Ville <strong>de</strong> Paris IS65 4<br />

— 18G9 3 % '..<br />

— 1S71 3 %<br />

— 1875 4 %<br />

— 1876 4 %<br />

— 1S92 2 1/2 % ,<br />

— 1394-1833 2 1/9 %...,<br />

— 1S!>9 2%<br />

— 1904 2 1/2 % ,<br />

— 1905 2 3/4 %<br />

Communales isrs<br />

— îiSO<br />

1S91<br />

— ISO?<br />

— 1SS9<br />

Foncières<br />

1S73<br />

1SS3<br />

1885<br />

1893<br />

1900<br />

nône-Guelma<br />

Est-Algérien "<br />

3 % ancienne<br />

Midi 3 % ancienne<br />

Nord 3 % ancienne<br />

Oriéaus 3 % ancienne<br />

Ouest 3 % ancienne<br />

Ouest-Algérien<br />

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne]<br />

Panama lots libérés<br />

Suc:-. 5 %<br />

Autrichien 3 %, v hypothéque'. '.<br />

'. '.<br />

Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais<br />

Sarago5se<br />

APP.ÈS BOURSE<br />

De beers i[ "<br />

East ixaiKi<br />

'<br />

Kand Mtees<br />

Mal d'AtagoaS M .^. C !: E .. EN<br />

Iiuanchaca<br />

Briar.si;<br />

Do Bccrs.<br />

Tharsis<br />

Val d'Ar,r.i<br />

''"<br />

Syndicat Minier....<br />

May<br />

Cape Cupper<br />

Ctiartered<br />

East Uind<br />

Goidflclda ..»..*"<br />

Itobinsan ttold<br />

nanti Mines<br />

3 % dont 50 ,<br />

3 % dont lo<br />

Extér. dont 50...<br />

B.uiij. oltom. d. 3<br />

(Ua dont lu ,<br />

OG :<br />

1825<br />

.'dont 25,<br />

, J<br />

.idont 25.....<br />

'<br />

• Idont 2 tr. 50..<br />

515 25<br />

500 2i<br />

403 .. 40t ..<br />

554 .. 550 ..<br />

m .. 550 .,<br />

3& 75 364 74<br />

SOI 75<br />

VSi •«<br />

405 .. »0i 7»<br />

440 .. - 3s ..<br />

S90 50 98 ..<br />

4S3 .. ..<br />

&03 50 50» .<br />

400 .. 400 ..<br />

445 . . tt» ..<br />

457 50 (Si .<br />

502 J» 502 7j<br />

K3, .. 423 7à<br />

458 .. 45:. 75<br />

404 .. 4 4 ..<br />

503 .. 503 ..<br />

437 50 437 ..<br />

427 .. m TS<br />

4>-i 75 4,18 ..<br />

414 . . ta<br />

4i • 50 44 . W<br />

43» 50 41) ..<br />

«4 .. 133 5-J<br />

4.5 50 432 ..<br />

410 25 4,t ..<br />

107 .. J0T 'A<br />

830 .. 593 ..<br />

422 75 422 :«<br />

t'i 50 tn ..<br />

335 .. | 38 j 53<br />

3:48 ..<br />

33H ..<br />

302 73 1 aoû<br />

98 40 i 9tl d<br />

281 50 i 2-19 50<br />

tl:! .. 1 Ht 51<br />

I3l 50<br />

E<br />

i<br />

1JG i,U<br />

400 .. 400 li<br />

Si 25 82 75<br />

270 .. 20.) ..<br />

2SS 50 289 ..<br />

i 45 50 1H> .,<br />

tu ..<br />

*3S<br />

191 .. 1:0 ..<br />

20 50 20 n<br />

ltl 50 m ..<br />

117 5C 118 . .<br />

257 .. 283 5U<br />

133 ..<br />

1<br />

193 50<br />

M tl<br />

Idont 5 ,<br />

BOURSE DTî LONDRES<br />

Bnlletmjimmieï<br />

, . . Paris. 25 janvier.<br />

. Il lie faut pas ch.c,reber.irmiiso.ns-nou,s la mi.<br />

son <strong>de</strong> U lour<strong>de</strong>ur du marolié d'atdoW'hui<br />

dans tes bruits <strong>de</strong> mobilisation en TuroîS»<br />

lu-uits auxquels d'aiKeuns personne n'attoJ<br />

chait gron<strong>de</strong> Imiioufanca ; on ételt au contrat<br />

re fort btem Hmpressionné du côté <strong>de</strong> la politique<br />

extérieure par les commentaires do la<br />

Consolidé anglais 88 .ti2. i Italien<br />

3 Vu français BG ..... suèz<br />

Basa, ottomane, is .ljt.j Egypte".".'.'.)"'.*.<br />

112 t;t<br />

va .i.<br />

102 314<br />

tendre»<br />

Londres icUèfiues).<br />

Allemagne<br />

Rspajoie (c-.mrt)...<br />

Espagne (long)....<br />

Uueaos-Ayi'es (ot).<br />

CHANGE<br />

latûricure<br />

BOURSE DE MADRID<br />

1» M .1-<br />

25 17 .!<br />

l:>t<br />

O.W<br />

4i« .3,4.<br />

4VI ,8l*.<br />

1272 2...<br />

... S* Î5<br />

MailieuK^useroent, rien tue .peut en ce me»<br />

ment faire sentir te çJierjtùlo <strong>de</strong> son extrême<br />

réserve et lu spoeukii.lou se sentant tout à tait<br />

livrée â ellc-imamo ttevicait choune jour plus<br />

craintive.<br />

On peut d'ailleurs donner «Tun mot ta .nlivsionomle<br />


«fardi 20 <strong>Janvier</strong> 1008<br />

.'.'. . i ... . J '. j iu_- . : •< •--••v 1 „ ,, t . tfi .<br />

tnn.|«n-t<br />

Ao fOK», «'Vroup. 0.710: Ml Bip» do Carmaux<br />

en MMIM . •**>: Mlw* d'AlUI. ex-coup, î.<br />

JI/V Mine« do Cauipaitnac. '.'17; Grands Calé», excoup.<br />

n. 6».<br />

\ • mi diverses (nliiUndlons). — Horlété loulou-<br />

*-ativ d'éloclruîlK) 5 "' '000, 4S0; SociAlA toulou-<br />

«aine (l'iJeCtrlClté 5 If. 1000 1/5, 05 M; .Société tcwlOttwilno<br />

d'électricité 5 l/.'i "/...<br />

!(>:>; Société liydro éleetrl-<br />

•nie ronwlll'irinalso 5<br />

«;,',, w. Société méridional<br />

ii ;ni'i|iorl torro 4 !. W.; Chemin <strong>de</strong> 1er «lu Sud Ouest<br />

« %. 191 ; Chemin <strong>de</strong> ter a voie étroite du Tarn<br />

; ' H'i; Tramways l'ons 4 ",{„ 480.<br />

Chauvi ; . Hspaçno, les 100 pesetas, 80 75; Lotlîl<br />

56.11 à 16.14! Ilertln, 122 7/l« a lït 11/10.<br />

i<br />

mm'-<br />

Du 25 janvier.<br />

il on lotnlia 18 millimétrés il'eatt a <strong>Toulouse</strong>, et<br />

t a l'erpiftiiau.<br />

L'aiiUcyctnnn<br />

' fS l'Otwst<br />

; la pression t>.irn couibat<br />

; «t, connu:- tes pr--ux CfteTatiW m» aa><br />

côfeHes, il a ét-, :i •amtnièro mais auswi bien<br />

quHeux, le v«:i-l'i,v.ait soîdut du Ctinlat : « Bonus<br />

miles Christ! ».<br />

Voiifà, trop mfi'Wemcnt résumés, ses titres<br />

a notre •reeeri.naiiissHU'e.<br />

Oiia:od on laisse <strong>de</strong>rrière' soi un teû. passé,<br />

«tua teilo œuvre accomipiie, la nwit peu! v-enir.<br />

Elle M BUKMMBd pas le juisto eu tiaiin<br />

<strong>de</strong> ramiplir ea tache «t qui. d'uiHteuirs. a ta<br />

conscftaJtion <strong>de</strong> laisser, dans sa propre maison,<br />

«tes MtitMtÎMeWM éleivés à son école et<br />

dipnies <strong>de</strong> wrarcher dmius les mêmes voies.<br />

S inainienanl, vous tons qui mécoutoz. les<br />

veux inleins <strong>de</strong> lanmes, enfante <strong>de</strong> Mootiiéjeau,<br />

habitants du Coiimiinges, ne plénum<br />

liius !<br />

BelLisea; au fronton <strong>de</strong> ce monument cette<br />

vieillie et glorieuse <strong>de</strong>vise qui eat en mitoié<br />

I<br />

ps une prière sublime : « Bicv <strong>de</strong> L«$SVM,<br />

lone-noas la sus ! »<br />

Celui oui régule «larjs les ciottx, après avoir<br />

«li-ipud-s t-ïntrUn nr, déjà béni la <strong>de</strong>vise, vient<br />

centafeiemeiu d'exancéir OUCOTC uno fois la<br />

prièie. Du haut du ciel, Be-rtrand do Lnssus<br />

protège toujours son pays <strong>de</strong> Coanmiinges.<br />

L'IS!..E EN-DO&GN. — La COBCiiia. — Pin au<br />

olse., 31 janvier, eetUt) Maiiffliac, aura lieu te<br />

<strong>de</strong>.ax/u'.'ino concert artistwjue donné jwr la ciboi-ate<br />

.la CœcMia. directeur Octave Ixi-ubens, ia;uoéat<br />

<strong>de</strong> l'Académie <strong>de</strong>.-; Trouvères et Troubadours<br />

<strong>de</strong> France.<br />

Pj'Ognamime. — Première partie. — t. L'Orphéon,<br />

c'est le peupto, chœur ISatotts}, l'Orphéon<br />

; 2. Projet d'un paysan revenant <strong>de</strong><br />

Parts, monologue comique avec chant, par<br />

M. J. Pellegrin ; 3. Le passeur du prantemps,<br />

b m-/,u (fibu-Wier), .par M. Laliforgue ; 4. Tout<br />

sinipiomienit, ronm-hco (Ilclmieit), pa.r M. F.<br />

iKtau<br />

; 5. La noce à Mii."Jonflé, mor.-o.togue co-<br />

'iniq.uc avec «atant (Cirammet). par M. Ai<strong>de</strong>r -,<br />

C. La lettré ù grand-papa, romance (J. Va*<br />

xtT), par M. Laxrozé<br />

; 7. On ne se corma.it<br />

pas, scène mlîataire (J. Lessarre), par M. Bureau<br />

; 8. Deux Frères, drame en un acte, <strong>de</strong><br />

LOtxs Noe'.<br />

pectacks-Coiîcfllj dcTouIousê 2^(^"*S)WïW^<br />

* . 2. Les pruneaasr, monologue comiqu-o (X), par<br />

Du 50 janvier<br />

THIUTRI.; IAFAÏET'1'i:. — A 8 h<br />

<strong>de</strong> Sladamc. Le litiisscuii.<br />

Les Caprices<br />

CINEMA NATIONAL PATHE CI. me I,apevrous"• vont que, d'à-<br />

Toute, s»n Un IOns dn M'i'r rVrrln-téquo<br />

# *r*a tone , ?n »» PPc"o In très belle<br />

H,, c l 1 « LUI te,(re écrit - nu len<strong>de</strong>main<br />

;;:;> ^S^â^ ,,,,,H,>:< "•"<br />

V-r;;,'^;<br />

«te îrueti<br />

Vente <strong>de</strong> Charité<br />

La Société <strong>de</strong> Saint-Vincent <strong>de</strong> Paul<br />

organise,<br />

pour te jeudi 28 courant, à la salle<br />

du Jardin-Royal, rue Laviguerie, sa kermesse<br />

annuelle. Nos lecteurs se feront un véritable<br />

<strong>de</strong>voir d'apporter leur généreuse obolo à une<br />

vente qui est la ressource principale <strong>de</strong> la<br />

meilleure œuvre charitable <strong>de</strong> notre ville.<br />

L'entrée sera libre «3t gratuite <strong>de</strong> une heure<br />

à sept heures après-midi.<br />

Un seul jour <strong>de</strong> vente.<br />

Comptoirs. — 1° Bazar : vicomtesse <strong>de</strong> l'Estelle,<br />

place Saint-Etienne, 4.<br />

2° Buffet : Mme Castres Saint-Martin, 15, rue<br />

d'Alsace-Lorraine.<br />

3° Epicerie : Mme Puntous, 13, rue Peyras.<br />

4° Mercerie, ouvrages : Baronne do Felzlns,<br />

28, rue <strong>de</strong> la Dalba<strong>de</strong>.<br />

5» Plantes et fleurs : Mlles Théron. 30, rue<br />

du Languedoc.<br />

6° Papeterie : Mme do Waroquier, 17, rue<br />

Pharaon.<br />

7° Roulette : Mme Bressolles, 17, rue <strong>de</strong><br />

Metz.<br />

Le Marché Arnaud-SQrnard<br />

Le Syndicat e.grieolo <strong>de</strong>s maraîchers do la<br />

ville die <strong>Toulouse</strong> et <strong>de</strong>s communes envkxwi<br />

•mantes, réunis on assemblée générale le H<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>1909</strong>, salle du Conservatoire, a voté à<br />

i'iuiauimite l'ordre du jour suivant :<br />

Considérant 1°<br />

«pin l'arrêté «le M. le maire<br />

<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> concernant Ho muirché Amaud-<br />

Ber.nard a értô pris dans te but «te faciliter lu<br />

vente directe «tu producteur au consommateur;<br />

que ce but cfit loin d'fttro atteint, les producteurs<br />

<strong>de</strong>vant évacuer la. place à 7 heures et <strong>de</strong>mie<br />

cm hiver, et (i heures ot <strong>de</strong>mie en été<br />

qu'au surplus, les intérêts <strong>de</strong>s producteurs<br />

aant profoiidément, liés par ce fuit que oe n'ost<br />

' léralement qu'à partir <strong>de</strong> ces heures-là que<br />

consommateurs pounra<strong>de</strong>ut aclieter directe<br />

nt aux producteurs ;<br />

» Que l'heure do l'enlèvement <strong>de</strong> la marchandise<br />

étant fixée trop tôt, les producteurs<br />

sont à. la merci «tes reven<strong>de</strong>urs, qui oftemt<br />

au <strong>de</strong>rnier moment <strong>de</strong>s prix dérisoires, sachant<br />

bien que souvent le produrteur nbnn<br />

donnera ses produits plutôt que tte revenir lo<br />

lon<strong>de</strong>main.<br />

En eonséqueineo, h'S soussigné* <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt<br />

1° Que 'la place Arawncl-Bernaird soit exclusi-<br />

\ enÙMiil réservée aux producteurs :<br />

î° Que tes pKMtoCtmm «nient libres d'ocou<br />

por là nte ce pi-qu'à te. lin do hntr vente ;<br />

3» Quo l'anriMé en ce (fui concerne tes rovon<strong>de</strong>iufes<br />

soit<br />

étenulu an marché aux lumi<br />

mes «le teiro, établi sur 1e boulevard, entre la<br />

rue <strong>de</strong>s Près et la ruo <strong>de</strong> Toul.<br />

] 'a.s.* nitilée gciiéirale veto à 1 unanmiilé. îles<br />

félloitatlonfl aux producteur» marafehers nl-mte <strong>de</strong>s<br />

Jeux F.l


Mardi 20 <strong>Janvier</strong> 1930<br />

Bulletin FimiiGier<br />

REVUE FINANCIERE<br />

SOMMAIRE. — La semaine, financière. — Le<br />

marasme <strong>de</strong>s affaires continue à Londres,<br />

Berlin et Paris. Ses cotises a Londres et à<br />

Berlin. — vue intervention malheureuse d/><br />

l'Etat allemand. — A Paris : l'Emprunt russe<br />

à la Bourse el d la Chambre.. — M. caillaux<br />

défenseur <strong>de</strong> Vépargne française, parle trop<br />

et risqué <strong>de</strong> se meure sur. la paille. — Revue<br />

du Marché.<br />

Paris, 24 janvier.<br />

Marasme A Paris, marasme 4 Berlin,. marasme<br />

à Loirudires : voilà, tourte notre semaine<br />

financière. Ni 11 "amélioration <strong>de</strong> notre situation<br />

extérieure, ui l'Emprunt russe n'ont réussi a<br />

provoquer *o molndlito mouvement d'affaires.<br />

Pourquoi ? Cet!a tient ù <strong>de</strong>s causes d'ordre général<br />

d'une .part et d'ordre (particulier d'autre<br />

part.<br />

Les pneenfèrea peuvent se résumer en <strong>de</strong>ux<br />

mois : la situation extérieure s'est améliorée,<br />

«Me mie l'est pais encore définitivement ; l'Emprunt<br />

russe u immobilisé d'énormes disponibilités<br />

et il n a ipais réussi à. provoquer un mouvement<br />

d'enthousiasme parce que,<br />

précisément,<br />

l'atmosphère n'était (pas enicore sufflfeaimmient<br />

rassérénée.<br />

Enfin, l'émigration <strong>de</strong><br />

Ter en France dans les caisses <strong>de</strong> notre Banque<br />

a quelque peu ému le mairché anglais.<br />

Les secon<strong>de</strong>s relèvent <strong>de</strong> fe situation économique<br />

<strong>de</strong> chaque (place.<br />

lai situation" extérieure est incontestalblemwnt<br />

meilleure. L'accord austro-hongrois a<br />

dissipé bien <strong>de</strong>s caustes d'inquiétu<strong>de</strong> et facilité<br />

fdngùiièrement la tâche <strong>de</strong> ta diplomatie européenne,<br />

les cotmanentalres <strong>de</strong> la presse viennoise<br />

à cet égard sont typiques. Mais le publie,,<br />

qui.est mal remis <strong>de</strong> ses angoisses, n'est<br />

pas encore oom.plèteiment tranquille. On sent<br />

sur le marché malgré tt'ciptimSsme habituel,<br />

le désir, le 'besoin d'une solution définitive<br />

qui rouisse dissiper à jamais ce rêve d'Orient<br />

par trop caueliamaresqu© oui nous laisse encore<br />

entrevoir quelque® fantômes désagréables<br />

'«ur lies fronitières serbes, monténégrines<br />

et 'bulgares. A un moment même, on a craint<br />

<strong>de</strong> se réveiller avec une question crétoise sur<br />

les bras. Los <strong>de</strong>ux Ce orgies, Georgies <strong>de</strong> Grèce<br />

et Georges 1" <strong>de</strong> France T- c'est Clemenceau<br />

que nous voulons dire — s'étaient si bien compris<br />

quia ia Triple Entente .s'est émue et s'est<br />

ïfplimeihit, niais (nettement, refusée à les. suivre.<br />

'La plus gran<strong>de</strong> Grèce a vécu. U n'y a plus<br />

<strong>de</strong> question, cbéttOîsë. Mais, «n même temps, la<br />

question peirsano provoquait quelques tiraillements<br />

entre Saint-Pétensbourg et Londres, le<br />

c-aibinet russe se refusant à jouer à Téihéran J©<br />

rôle <strong>de</strong> mentor const.itutiowniefL Et .puis, quelques<br />

.ce inipenisa.tions là-ibas ne seraient pas mai<br />

Venues. Tout, cela, inquiète. Ce sont <strong>de</strong>s nuages<br />

légers, sans doute, mais ce n'est pas leracore-le<br />

©aime après .la tempête; En fait, le'point véritablement<br />

.jntéros-sant ipour le marethé . financier<br />

est celui-ci : « Où en samanes-iaous avec<br />

VASlemagOB ? En coquetterie, c'est indéniable.<br />

Deux courants se <strong>de</strong>ssinent <strong>de</strong>puis quielques<br />

jours dons notre mon<strong>de</strong> politique : l'un — il<br />

n'est pas olamenciste — voltjftans un. lajxproaheiment<br />

sérieux ,1a seuils vraie solution <strong>de</strong> la.<br />

question d'Orient et une évi<strong>de</strong>nte garantie <strong>de</strong><br />

paix ; 're ntre .reste les veux fixés sur Londres<br />

avec Cllameneeau. M. Pichon est' perplexe ;<br />

son cœur veut et ne veut pas. Capendant, corfaines<br />

inlïiscrétions laissaient entendre que<br />

M. Regnauilt emportait dans sa pèche Ja clé<br />

tin rapprochement. M. Pichon, stest empressé<br />

<strong>de</strong> ie démentir dans le Temps <strong>de</strong> vendredi<br />

avant même qu'on ait précisé ; donc, il y a<br />

linéique chose. Et c'est ce quelque chose qu'on<br />

Soutpçonîiiî, qui a été l'un <strong>de</strong>s plus fermes soutiens<br />

<strong>de</strong> V» Bente, endfâpit <strong>de</strong>s aUbitrage» provonnés<br />

par<br />

l'Emprunt russe-, et aussi<br />

quiétu<strong>de</strong>s «ouAnvées par la discuBsian <strong>de</strong> i impôt<br />

comipléimentaire à la Chambre.<br />

Bref ceux qui sont bien, nenseignês voient<br />

ta situation extérieure -peut ê tre sous un mie* -<br />

leur jour que le gros «public, mailgré la possibilité<br />

d'une crise ministérielle en France.<br />

Pair auteurs l'absorption continue du métal<br />

jaune sur le marché <strong>de</strong> Ixmdres par la Banque<br />

<strong>de</strong> France — 3.370,000 livres sterling poulie<br />

seul mois <strong>de</strong> décembre — d'une part, et <strong>de</strong><br />

IVttitme l'immobilisation <strong>de</strong> disponibilités consiidrérahlas<br />

en vue <strong>de</strong> l'Emprunt rusas en i rance<br />

ont provoqué à Londres un léger resserrement<br />

monétaire, à Paris un relèvement assez<br />

sensi.Mo du prix <strong>de</strong> l'argent, Londres a du,<br />

pour ramener un peu. d'or, élever le taux <strong>de</strong><br />

son escompte momentanément. Le Statist espère<br />

que -cette, mesure suffira. A Paris, le (mouvement<br />

sera <strong>de</strong> courte durée, les prochaines<br />

opérations annoncées ne comportant pas une<br />

grosse absorption <strong>de</strong> disponible.<br />

Ces facteurs d'otfdnes divers n'ont pas été<br />

étrangers au peu d'importance <strong>de</strong>s opérations<br />

qui, cotte fols, ont aoceimpagné l'émission <strong>de</strong><br />

l'Emipriuit msse. A Londres, il a été réparti<br />

45 % è lia souscription, contrairement à ce<br />

qu'on avait <strong>de</strong> prime abord annoncé. Etant<br />

donné le peu d'importance die la tronche anglaise,<br />

c'est un échec qui s'est traduit par<br />

une baisse momentanée <strong>de</strong> 3/8 sur te pair. Ceci<br />

n'était pas fait .pour encourager la spéculation<br />

à Pari'9.<br />

En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> oes causes d'ordre général, nos<br />

trois grandies places ont eu à souffrir <strong>de</strong> causes<br />

secondaires moindres, mais non méprisables,<br />

hâtes 1 '<br />

A Jjondres, la publication <strong>de</strong>s statistiques<br />

économiques cause une impression die malaise<br />

réel. L'année a été mauvaise .pour le commerce<br />

extérieur, mauvaise pour l'industrie métal<br />

lntrgique, mauvaise aussi pour l'industrie du<br />

coton, la -réduction mémo <strong>de</strong> la production<br />

n'ayant pas réussi à amélioiier les prix, et<br />

i'expoirtotinini sur les fiïés <strong>de</strong> conton et ies tissus<br />

étant en forte diminution.<br />

A Berlin, les 'valeurs métallurgiques sont<br />

mieux, «nais [es charbonnages sont médiocres.<br />

On est mal impressionné<br />

par ia situation<br />

financière do l'Bmrjpdït», qui s'aggra.ve .chaque<br />

•<br />

jour, et par le conflit économique qui vient<br />

d'éjcîiater avec la Suisse. Ce conflit est un<br />

exemple typique <strong>de</strong> l'irréductibilité <strong>de</strong>s phénomènes<br />

économiques. La. Suisse, désireuse <strong>de</strong><br />

protéger ses farines nationales, avait frappé<br />

d'un droit d'entrée élevé les farines étrangères.<br />

L'Ailieimagne y avait répondu, pour défendre<br />

ses minotiers, par une prante à l'exportation<br />

sur tes farines. CCtlére <strong>de</strong>s Suisses, qui se<br />

mettent à boycotter comme <strong>de</strong>s Turcs toutes<br />

les céréales aiiitemandieis.<br />

A Paris on s'attendait, malgré tout, à uno<br />

arasHteurre semaine. Font <strong>de</strong>s expériences préoé<strong>de</strong>nifcee,<br />

on estimait que l'emprunt provoquerait<br />

un cemtJitn courant d'afTSatres, mais à part<br />

quelques arbitrages peu importants dans Pensemœe,<br />

on n'a rien fait. Ce vi<strong>de</strong> <strong>de</strong> ttensactions<br />

on un pareil moment a surpris (les pins<br />

pessimiistes et inquiété quelques-uns. D'aucuns<br />

même y ont vu une mianceurvre inqualifiable<br />

et ftfiMterrantàon suocesBive à la tribune <strong>de</strong> ia<br />

Càiaiiribre <strong>de</strong> M. Piolion et <strong>de</strong> M. Caillaux a<br />

quelique peu surpais.. Nous ne pairitageons pas<br />

lies iïîées die M. Rouanet, même sur tes fonds<br />

misses, et nous trouvons son tatervention partàeulSi'&nenïeaiit<br />

déplacée<br />

à la veille <strong>de</strong> l'emprunt,<br />

mais les répo-nses qu'elle a provoquées<br />

désarment notre rigueur d'autant plus facilement<br />

que l'opiétratiion s'est heureusement terimdinée,<br />

que .les gros pomtefeuXlles se sont larg^nieuit<br />

ouverts (nous pourrions en citer) et<br />

qu'éiites confirment pleinement ce que nous<br />

««rivions .lundi <strong>de</strong>rnier, à savoir : que ,nos établissements<br />

<strong>de</strong> crédit ont rendu un fier service .<br />

BiasBHsasnsssKïSKaasati^<br />

t gofuwemement, Ceci dit, qu'il,Ç^^£|££<br />

,n .gotiivioriiioiu*»". «suri», — --- - .,<br />

an,;,s cocher en avait plein les mains.<br />

A charme instant un cheval pointait,<br />

rompant son allure, mordant, son mors,<br />

couvrant, son poitrail d'écume.<br />

— Mais qu'ont donc ces bâtes ? <strong>de</strong>manda<br />

Mme d'AIreimpe au cocher.<br />

— Je ne sais pas, madame, les chevaux<br />

sont affolés. J'ai, à tout moment,<br />

peur qu'ils ne me gagnent la main et ne<br />

s'emballent. Ils ont cependant mangé et<br />

bu comme d'habitu<strong>de</strong>. Je n'y comprends<br />

rien.<br />

— Voulez-vous que nous retournions,<br />

madame ? <strong>de</strong>manda Raoul, car lui-même<br />

commençait à concevoir une seercto inquiétu<strong>de</strong>.<br />

Mme d'AIreimpe hésita pendant l'espace<br />

<strong>de</strong> quelques secon<strong>de</strong>s.<br />

— C'est impossible, répondit-elle,<br />

Henri qui nous <strong>de</strong>vance à la première<br />

station serait trop inquiet. Continuez,<br />

Joseph,<br />

seulement., allez aussi doticement<br />

que possible. Je n'y comprenids<br />

rien, <strong>de</strong>ux bêtes si sages d'ordinaire I<br />

'<br />

A cet instant, on arrivait à la hauteur<br />

qui domine la Seine et toutes les pentes<br />

qui dévalent iusqu'à Port-Marly.<br />

haut <strong>de</strong>s rochers et se broierait cent fois<br />

avant d'arriver à la berge.<br />

La nuit étant venue,<br />

les voyageurs<br />

apercevaient les lumières <strong>de</strong> Port-Marly.<br />

Tout à coup, <strong>de</strong>s détonations partirent<br />

à droite et à gauche dans le taillis bordant<br />

la route. Des fusées, <strong>de</strong>s feux <strong>de</strong><br />

bengale s'allumaient avec <strong>de</strong> violents<br />

éclata.<br />

Les chevaux sa dressèrent en poussant<br />

un renâcleiment d'effroi, le cocher, impuissant<br />

à les maintenir, fut précipité à<br />

bas <strong>de</strong> son siège et l'attelage emporté<br />

roula comme un torrent sans entraves le<br />

long <strong>de</strong> la corniche avec <strong>de</strong>s heurts et<br />

<strong>de</strong>a chocs terrifiants.<br />

M. <strong>de</strong> Blignac se cramponnait, gagnait<br />

pe enlaçait ses <strong>de</strong>ux filles.<br />

Elles comprenaient que toutes-les trois<br />

elles étaient perdues sans ressources.<br />

Les chevaux aveuglés filaient droit.<br />

Quelques instants encore et ils arrivaient<br />

à la crête, la route faisant à cet endroit<br />

un cou<strong>de</strong> aigu.<br />

Là, tout l'attelage <strong>de</strong>vait se précipiter<br />

dans le vi<strong>de</strong> et so broyer sur les roches.<br />

Une main nerveuse saisit les chevaux<br />

par le mors.<br />

Cet homme surveillait l'arrivée <strong>de</strong> la<br />

voiture <strong>de</strong>puis quelques instants.<br />

Il avait entendu les détonations.<br />

Alors il avait retroussé ses manches.<br />

Il s'était arc-bouté sur ses jarrets, et,<br />

le siège <strong>de</strong> <strong>de</strong>vant, à la place où le mal-<br />

1 bo,rw »' ssank >o lance par un puissant,<br />

heureux cocher venait d'être jeté sur la ! msso ' rt ' il s'accrochait aux more, aux<br />

route, et s'essayait <strong>de</strong> ressaisir les gui<br />

#oiurmettes, tordant les naseaux du por<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>s chevaux. :— » les gui- j<br />

flaneï 3<br />

^ ^ balki t les<br />

Nïama n'avait, pa,s dit un mot pour le<br />

retenu;. Elle avait pris les mains <strong>de</strong> Mme<br />

cl Alreimpe plurt morte quo vive<br />

Nathalie, affolée elle-même, ' rénétait<br />

seulement : « Oh ! mon Dieu 1 oh ! mon<br />

Djeu ! »<br />

Raoul, voyant la course <strong>de</strong>s bêtes furieuses<br />

et affolées augmenter encore <strong>de</strong><br />

•vitesse, tenta un effort désespéré.<br />

Il s'élança à corps perdu, essayant <strong>de</strong><br />

sauter en selle sur lo porteur. Mais bien<br />

qu'il eût calculé avec précision le bond<br />

qu'il était obligé <strong>de</strong> faire, la bête détacha<br />

une telle ruado qu'elle l'envoya rouler<br />

sur la route.<br />

11 so releva tout meurtri, les mains ensangîantées,<br />

courant éperdu après le lan-<br />

Les <strong>de</strong>ux chevaux, saisis et arrêtés au<br />

milieu do leur élan, se cabrèrent et, s'aballiront,<br />

tandis quo la flèche et le timon,<br />

craquant sur place, obligeaient la<br />

voiture à verser.<br />

Les trois malheureuses femmes gisaient<br />

sur la routé,<br />

Par bonheur,<br />

elles avaient ping do<br />

peur que <strong>de</strong> mal. Quelques contusions<br />

sans gravité. Soulo, Nïama <strong>de</strong>meurait<br />

sans connaissance<br />

: sa tête avait, porté<br />

contre un tronc d'arbre.<br />

L'inconnu s'était avancé vers ello et la<br />

soulevait dans ses bras avec une précaution<br />

infinie.<br />

Des mots inarticulés sortaient <strong>de</strong> ses<br />

lèvres, tandis quo do sa poitrino s'échappait<br />

t un ràlo.<br />

Celui qui venait d'accomplir cet acte<br />

d'audace extrême et <strong>de</strong> vigueur suix-rlxi<br />

était cependant un yieilla.rd.<br />

11 était mis comme un bûcheron, vêtu<br />

d une blouse, le visage dissimule sous<br />

un large chapeau <strong>de</strong> feutre.<br />

Tout bas, il semblait parler à Nïama<br />

avec une intonation suppliante et douloureuse.<br />

Mme d'Alreimne et Nathalie<br />

remerciaient avec dés larmes dans la<br />

voix l'homme qui s'était dévoué pour les<br />

arracher à une mort affreuse.<br />

Mais il ne s'occupait que <strong>de</strong> Nïama, il<br />

ne leur répondit pas.<br />

Un cri partit dans la nuit, et le brvïl<br />

dune course effrénée so fit entendre.<br />

C'était M. <strong>de</strong> Blignac qui arrivait, fou<br />

do douleur ot d'angoisso.<br />

L'étranger avait déposé la jeune filifi<br />

sur le bord du talus do la rouie.<br />

Mme d'AIreimpe e', Nathalie l'eartoTïrnitMit,.<br />

Elle ouvrit les yeux et axi prix d'urt<br />

effort, put prononcer une parole.<br />

— Raoul, dit-elle, jo vif, mon bitWaimé,<br />

ce n'est, rien !<br />

— Oh 1 l'ingrate, s'écria Mme d'AIreimpe<br />

en riant, ot pleurant à la fois, oh<br />

l'ingrate, son premier mot a été 'oou*<br />

lui<br />

Nathalie et elle couvraient. !a jeune<br />

flllo <strong>de</strong> caresses, M. do Alignas se laisait,<br />

les battements <strong>de</strong> son tœur IV m pochaient<br />

do parlor.<br />

Quant, à Nïama, elle répétait :<br />

—- Ce n'est rien. Je n'ai rien. Je ne<br />

sonl'iie pas. Une simple meurtrissure, e*<br />

jo mo suis évanouie coimne une sotie..<br />

Et-, gràco à son énergie, elle put se remettre<br />

sur pied.<br />

Alors on s'occupa du r-auveur, pour lui<br />

procurer <strong>de</strong>s renkivienicn's qui 1*<br />

étaient bien dus.<br />

11 avait disparu,<br />

^1 suivre.)<br />

Bibliothèque municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


E NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

Organe quotidien <strong>de</strong> I>éfei&se Sociale et Religieiise<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION s <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMERO 5 CENTIMES<br />

gttOTMAnoîmi sr BtPAimaiœm LHUTROHU».... s tr. M<br />

*êrARTE!utîrr9 NON uKrrnoPHKS y - 43 -<br />

ÉnuNaiLR (Union poiUlu) 40 - -<br />

M * -<br />

«o -<br />

£» AbefJi«meH1s partent dsa 1» «t «S da ehequ» n<br />

FIL TELEGRAPHIQUE SPECIAL Mardi <strong>26</strong> <strong>Janvier</strong> <strong>1909</strong>. -- 19' Année - N° 5,925 REAUX g PARIS : <strong>26</strong>, RUE FEYDEAÙ<br />

2£u—"- . - - ' ,*m—Knygf.*»z «-T!:-. „ ...... ULÏ.V-iii<br />

Les Faits du Jour<br />

La Chambre a continué<br />

l'impCt sur io revenu.<br />

la discussion tte<br />

H. Clemenceau a décidé <strong>de</strong> faire procé<strong>de</strong>r<br />

aux élections législatives, pour les sièges vacante<br />

à ta Chambre, cn treio séries ; selon toute<br />

j probabilités, les élections auraient lieu le<br />

m février, ie 7 et lo 21 mars.<br />

D"tns une rixe entre coloniaux et civils,<br />

à<br />

Brest, plusieurs tîe ceux-ci-ont été blessés.<br />

—C—<br />

te<br />

procès <strong>de</strong> Jeanne Cîlhsrt, l'empoisonneuse<br />

do SainU&tnans, a commencé (levant la<br />

fcour d'assises Ou Cher.<br />

dans une collision, en vue <strong>de</strong> Tokïo, le paquebot<br />

français<br />

« Sydney a a coulé te navire<br />

Japonais t Houri-Maru ».<br />

La S» division bulgare, oompictemont mobilisée,<br />

a été concentrée »ur la frontière<br />

turttue.<br />

Vofr par ailleurs les nouvelles qu\ nous<br />

toî: t parvenues à la "<strong>de</strong>rnière fleure.<br />

ci<strong>de</strong>ntellem'Onit doux époux ; mais il doit '<br />

ôti-o assuré <strong>de</strong> la façon la plœ satisfaisasato<br />

inri,sqne la loi,critérium do l'intérêt<br />

général dans lequel so confondons tous<br />

ies intérêts 'particuliers, non souloment<br />

favorise lo^divoiroe, maiis encore l'ordonnc<br />

au besoin.<br />

— Alors, reprendra lo caporal, si lo divorce<br />

est civique ot moral, le curé commet<br />

im acte d incivisme et d'immoralité<br />

quand il se met on travers <strong>de</strong> mes fantaisies<br />

matrimoniales. J'ai donc bien fait<br />

<strong>de</strong> le supprimer.<br />

Mais mon <strong>de</strong>voir, continuera-t-il, n'est<br />

pas encore rempli. Vous me condamnez<br />

pour un acte méritoire et républicain,<br />

pour avoir accompli la mission<br />

que<br />

vous, pouvoir judiciaire,<br />

n'avez pas<br />

voulu ou -pas osé assumer. Vous <strong>de</strong>vez<br />

frapper tout enseignement contraire a<br />

'l'ordre moral. Or, l'union libre, avec ou<br />

sans tentpérament, étante à vous entendre,<br />

la perfection dui genre, vous contrevenez<br />

gravement à vos obligations les<br />

plus sacrées en ne fermant pas-la bouche<br />

à ses détracteurs...<br />

Et le caporal, armant pour la secon<strong>de</strong><br />

fois son revolver, supprimera le magistrat.<br />

«t.<br />

curaud, avec son rayon <strong>de</strong> rubans h l'usage<br />

<strong>de</strong>a Kahn, <strong>de</strong>s Lévy, <strong>de</strong>s Jacob, <strong>de</strong>s Isaac,<br />

<strong>de</strong>s Bloeh et <strong>de</strong>s Guth <strong>de</strong> la Bourse et du<br />

Sentier.<br />

Ah<br />

! ceux-là ne pratiquent pas le catéchisme<br />

glacé <strong>de</strong> Guizot.<br />

L'autre bourgeois, c'est le conservateur,<br />

le catholique, le tradit'ouîiaiiste, celui qui<br />

vota ma! et n'étant ni chipe, ni complice, ni<br />

stupi<strong>de</strong>, n'envoie pas <strong>de</strong> vulgaire aveutuiers,<br />

<strong>de</strong> purs chenapans, ou d'effrontés,<br />

Robert Macaire grossir, à la Chambre ou<br />

au Sénat, la meute radicale <strong>de</strong>s affameurs<br />

et <strong>de</strong>s exploiteurs du peuple.<br />

U y a <strong>de</strong>ux bourgeoisies, la rougo et, l'antre<br />

; mais, au regard <strong>de</strong>s socialistes repus<br />

et débordant <strong>de</strong> graisse, la seule bonne,<br />

c'est Ja rouge.<br />

Celle-ci est spécialement recommandée<br />

aux poires du prolétariat. ' .<br />

Yves GRHKSàe<br />

Certaines gens ont uno mentalité bien<br />

fetrange. Voue avez lu l'histoire <strong>de</strong> ce caporal<br />

armurier qui tire doux coups <strong>de</strong> re-<br />

•volver — à blanc, disons-le bien vite —<br />

sur Mgr l'évêque <strong>de</strong> Grenoble. Quel est<br />

' le motif <strong>de</strong> cette manifestation ? Le prélai<br />

a refusé l'autorisation <strong>de</strong> marier à<br />

t'église une femme divorcée.<br />

Tel est le détraquement universel : on<br />

proteste en toutes circonstances contre la<br />

religion catholique, — si belle et si sim<br />

pie, cependant, pour qui veut se donner<br />

la pain© <strong>de</strong> l'étudier. On déblatère contre<br />

.l'Eglise, contre le Pape, les évêques et le<br />

clergé. Il ne faut plus <strong>de</strong> curés, c'est bien<br />

entendu.<br />

Seulement, dès qu'il s'agit d'accomplir<br />

quelque grand acte <strong>de</strong> la vie intime et<br />

personnelle, on court chez l'ecclésiastique<br />

le plus voisin, on lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

consacrer, par son ministère, les situations<br />

les plus baroques ou les plus irrégulières,<br />

eTaccor<strong>de</strong>r les antinomies les<br />

plus inconciliables, <strong>de</strong> réunir sous une<br />

même bénédiction ee que la religion recomman<strong>de</strong><br />

et ce que la même religion<br />

interdit.<br />

Puis on est déconcerté, stupéfait et furieux,<br />

quand le prêtre vous répond que<br />

cela ne se peut pas.<br />

11 est évi<strong>de</strong>nt que le caporal armurier<br />

<strong>de</strong> Grenoble s'est cru lésé dans ses droits<br />

les mieux établis. Avec la can<strong>de</strong>ur d'une<br />

âme simpliste, il s'est dit que les solutions<br />

légales sont nécessairement <strong>de</strong>s solutions<br />

licites.<br />

1*3 divorce est autorisé par l'Etat, donc<br />

le divorce est conforme à la loi sociale ot<br />

à la loi <strong>de</strong> la consoience.il pourra se trouver,<br />

<strong>de</strong>main ou le jour suivant, une majorité<br />

pour instituer la polygamie. Le caporal<br />

en conclura qu'il est permis, au<br />

regard <strong>de</strong> la morale familiale, <strong>de</strong> possé<strong>de</strong>r<br />

une <strong>de</strong>mi-douzaino d'épouses légitimes.<br />

Il célébrera ses aocordailles, amè<br />

nera son bataillon <strong>de</strong> conjointes à l'é-<br />

. glise et, ne comprendra jamais pourquoi<br />

le curé réconduit sans lui conférer le sacrement.<br />

Alors il s'insurgera, chargera <strong>de</strong> nou<br />

veau son revolver, ot, cette fois, ce ne<br />

bèra peut-être plus à blanc. On appellera<br />

Ses gendarmes, ont le conduira <strong>de</strong>vant 'es<br />

Suges et sa stupeur ira croissant quaivl<br />

on le conduira du tribunal à la prison.<br />

Il n'y a, en effet, qu'une seule moral?,<br />

commune à la loi divine et aux lois humaines<br />

qui dovraiont toujours être les<br />

émanations: <strong>de</strong> œllo-ci. Et il est assez difficile<br />

do faine entendre l't <strong>de</strong>s intolligen<br />

ces frustes, dans lesquelles nulle instruc<br />

tion religieuse n'est peut-être tombée, lo<br />

Mtson pour laquelle la loi <strong>de</strong> Dieu et la<br />

toi du gouvernerai ne concor<strong>de</strong>nt pas<br />

Un! "? VO '' S |WS du 101x1 le magistrat en<br />

'amant une discussion théologiquo avec<br />

oviT V T meL lui expliquant la différence<br />

BtWt i°- nip ° Crante do la conscience<br />

_<br />

T tok jances du co<strong>de</strong> civil.<br />

irfor rwW-**'<br />

dira 10 oapor ' 11 amiu<br />

flS (lu ' 0,ut, r6 P m & r *' ^c juge, h<br />

ri !Ionî( ?" ol < Par conséquent, la liberté<br />

« unions successives, sont un <strong>de</strong>s ph<br />

oblos Progrès réalisés par la République.<br />

Plug im g'of,) démarlé, plus on s'est<br />

?«wiari6, plus on est resniwtable, pujf<br />

J]*00 a I»1IIK souvent affirmé l'amour<br />

^on éprouve A l'endroit dos institutions<br />

1 *'T«iihlina,ines. Quant ft l'irrtérAl, <strong>de</strong> la fa-<br />

,! nil K j'avoue n'y pas réfléchir quand<br />

J« bnso le lion <strong>de</strong> rencontre unissant ac-<br />

'Âir<br />

Ues enfenits.<br />

De VBcho <strong>de</strong> Paris :<br />

« A Chiaion-,siur-So&ne; un jeune homme <strong>de</strong><br />

vingt ans tire un coup <strong>de</strong> revoflver sur son pè<br />

re (parce que € oe&m-cà l'embêtait «.<br />

« A ïtoclue '(Ifière), on autre tire trois coups<br />

die revolver sur sn mere.<br />

« A'MaffseôWe, <strong>de</strong>s enfante se suici<strong>de</strong>nt pour<br />

<strong>de</strong>s danseuses <strong>de</strong> gigues. L'autre jour, un ça<br />

niiiin <strong>de</strong> dix-sept ans ot une gamine <strong>de</strong> seize<br />

ans quittent ifeîufij parents et vont.se promener<br />

danr, les bois <strong>de</strong> Saint-Cloud. Il s'agissait d'une<br />

fugnisè. d'usie simple fugue. .Pinfîn hier, à Cîiarentoai,<br />

une flïlette <strong>de</strong> quinze ans quitte -le domiicile<br />

pateimel ponr suivre son<br />

« ami » qui a<br />

même âge qu'elle. Sur le point d'être priée<br />

par les agents chargés <strong>de</strong> la ramener à son<br />

père, ta fliiette ee jette dans la. Seine. Bille en<br />

est quitte avoc un bain qui, espérons-ie, lui<br />

aiura rafipaielù les idées. »<br />

Tous ces faits-divers ne voue émeavent-ils<br />

pas ?<br />

M y a là, pour les moralistes, matière à méditer.<br />

Pour nous, none nons <strong>de</strong>mandons tpseiSe<br />

étrange g»«nération l'enseignement gratuit, laïque<br />

et obligatoire est en train <strong>de</strong> nous préparer.<br />

—O— La légèreté <strong>de</strong>s vieiiibes gens.<br />

Nous savons déjà que les vieillards rapetissait<br />

et qu'à l'Age <strong>de</strong> soixante-quinze eus la<br />

taii!e d'en homme a diminué d'environ 75 mai!<br />

Ji-mètires. Mais voici qu'un savant nous ap<br />

pirend qu'avec la v-ieifitesse le poids du corps<br />

diinimne sensibitement.<br />

Les aais nous ren<strong>de</strong>nt Kgens, qui l'eût cru<br />

Le foie, dont le (poiids normal est <strong>de</strong> 1,500<br />

grannimies environ ;e annuelle<br />

ot obligatoire établie sur los titres<br />

au porteur, à raison <strong>de</strong> 20 oonlinîea pour<br />

100 francs, taxe ayant pour objet <strong>de</strong> conw<br />

penser la perle qui résulte pour t: lY, -.or<br />

<strong>de</strong> ce que les mutations <strong>de</strong>s Ut i es au porteur<br />

sont insaisissables, .cette taxe eut été<br />

supprimée. Elle <strong>de</strong>vait être remplacée par<br />

mu* i axe basée sur le revenu, taxe I<strong>de</strong>ntiffÛJ<br />

quant à Min assiette à l'impôt <strong>de</strong> 4 % sur M<br />

revenu déjà exista ni, mais- plus élevée<br />

qua.nl, à .son chiffre,' puisqu'elle aurait été<br />

fixée à 6 %.<br />

Si co projet. a.vait, été accepté, le porteur<br />

<strong>de</strong> l'obligation <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer, dont nous<br />

parlions il y a un instunt, aurait eu ù sin><br />

porter nne retenue <strong>de</strong><br />

1° 10 % sur son revenu do 15 francs, soit<br />

1 50 ;<br />

2" 0 06 % sur le montant <strong>de</strong> son titre,<br />

soil. 0 30.<br />

Au total 1 80, qui représente, à peu <strong>de</strong><br />

chose près, l'impôt établi sur les anciennes<br />

bases.<br />

On aurait tort, cependant, d'inférer <strong>de</strong> cet<br />

exemple que la réforme, proposée par le ministre<br />

<strong>de</strong>s linances dans son projet <strong>de</strong> budget<br />

était simplement une mesure d'ordr»,<br />

modifiant l'assiette <strong>de</strong> l'impôt .sans cn modlr<br />

le chiffre. Un «ninistm <strong>de</strong>s finances, qui<br />

impôt pour -en accroître le produit, manquerait;<br />

sinon à tous ses <strong>de</strong>voirs, du moins<br />

à toutes les traditions.<br />

La vérité est que, si la réforme ministérielle<br />

n'aggravait pas la situation, quand<br />

il s'agit do titres à faible revenu (comme<br />

'est le cas <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong><br />

fer), elle constituait au enntraire une aggravation<br />

très sensible pour îe3 titres s© capi-<br />

•lisant à un revenu élevé. Si nous supposons<br />

une valeur, cotée en moyenne 500 francs<br />

et produisant un divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> <strong>de</strong> 25 francs,<br />

impôt payé par le porteur <strong>de</strong> cette valeur<br />

s serait élevé '<strong>de</strong> 2 30 à 2 80. L'augmentatîôn<br />

aurait été <strong>de</strong> 2 %.<br />

Du projet ministériel, le Parlement na<br />

pas retenu la forme, c'est-à-dire la simplifie:',;<br />

ou qu'il apportait à notre mécanisme<br />

fujcaO. Mais il en a retenu le fond, c'est-àdire<br />

l'accroissement <strong>de</strong> charges qui <strong>de</strong>vait<br />

en résulter pour le contribuable.<br />

Cet accroissement a été réalisé <strong>de</strong> la façon<br />

la plus simple du mon<strong>de</strong>. Au lien <strong>de</strong><br />

transformer la taxe <strong>de</strong> transmission, on<br />

iLt tout simplement contenté <strong>de</strong> 1 élever.<br />

On ia portée <strong>de</strong> 0 20 centimes a 0 25 centimes<br />

pour cent. „<br />

(ie n'est donc pus, comme dans le projet<br />

ministériel, uiva catégorie <strong>de</strong>. contribuables<br />

qui volt ses charges s'accroître : tous ceux<br />

qui sont porteurs <strong>de</strong> vaieuTS immobilières<br />

partagent le sort commun.<br />

L'augmentation est facile à calculer.<br />

Elle est <strong>de</strong> 0 25 centimes pour cent francs,<br />

calculée sur la valeur du titre d'après le<br />

cours moyen <strong>de</strong> l'année précé<strong>de</strong>nte. I.e porteur<br />

<strong>de</strong> l'obligation <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> 1er _ que<br />

nous avons prise pour typa recevra désormais,<br />

cn supposant le cours moyen <strong>de</strong> 440<br />

francs, 22 centimes <strong>de</strong> moins que précé<strong>de</strong>mment,<br />

Il lui sera retenu, par ordre du fisc,<br />

2 francs sur 15 francs, soit 13 33 pour cent<br />

<strong>de</strong> son revenu !<br />

Les titulaires<br />

<strong>de</strong> valeurs nominatives<br />

n'ont pas été oubliés. Le droit <strong>de</strong> transmission,<br />

droit perçu à l'occasion <strong>de</strong> toute mutation<br />

<strong>de</strong> ces valeurs, a été porté <strong>de</strong> C 50<br />

centimes à 0 75 centimes pour cent francs<br />

<strong>de</strong> .capital, estimé d'après le <strong>de</strong>rnier cours<br />

moyen. Il est vrai qu'une faveur nouvelle<br />

est accordée dans la loi à leur objet<br />

: la<br />

conversion <strong>de</strong>s actions et obligations au<br />

porteur en actions et obligations nominatives,<br />

jusqu'à ce jour assujettie au droit <strong>de</strong><br />

mutation, pourra désormais .se faire gratuitement.<br />

Bien entendu, la conversion inverse<br />

reste soumise au droit.<br />

Cette disposition nouvelle, qui se justifie<br />

par <strong>de</strong> bonnes raisons, n'a été introduite<br />

dans la loi que dans un intérêt fiscal : elle<br />

fait partie <strong>de</strong> la campagne entreprise par<br />

le fisc, Caillaux régnante, pour empêcher<br />

ries porteurs <strong>de</strong>. valeurs mobilières <strong>de</strong> se dissimuler<br />

ou <strong>de</strong> 6'évad-er.<br />

M. V.<br />

MML T^aïssà^ries «Ht Jtmrès aioas ni* flou! 3t-|<br />

comprendre le crï suprême id'Ahal Poil il,<br />

au moment -d'Être eonehé sur ïa iplancbe <strong>de</strong><br />

îa guillotine : «c Yivo la Socîaile 1 A boa les<br />

calolins î » Les cakitins, en effet, réaarveid<br />

leur pitié aux vietwues et laissent aux socialistes<br />

la epêcinltté <strong>de</strong> s'apitoyer sarietriete<br />

sort <strong>de</strong>s assassins...<br />

. ©g>© -*<br />

De M. Paul Methieix<br />

no profiterait pas d'uno transiormnficn <strong>de</strong><br />

La sensibilité viendrait-elle à disparaître<br />

du reste du mon<strong>de</strong> qu'on la retrouverait<br />

dans l'Ame d'un socialiste. Les révolutionnaires<br />

sont les êtres les plus compatissants<br />

qu'on puisse imaginer. Seulement, ils ne<br />

s'attendrissent qu'en faveur <strong>de</strong>s coquins et<br />

ils réservent pour les seuls bandits les trésors<br />

<strong>de</strong> pitié qu'ils portent én"eux-mêmes.<br />

Ils gémissent sur ie sort <strong>de</strong>s condamnés<br />

à mort et poussent <strong>de</strong>s cris d'horreur à la<br />

pensée qu'on se déci<strong>de</strong> enfin à laisser M.<br />

Deibler opérer quelques scélérats. Le jour<br />

même où cet excellent fonctionnaire procédait<br />

à iu décapitation <strong>de</strong>s Pollct et <strong>de</strong> leurs<br />

acolytes, le journal <strong>de</strong> M. Jaurès -annonçait<br />

l'événement à ses lecteurs sous ce titre<br />

« Honte nationaile ; on doit tuer quatre<br />

hommes ce matin. » Et le rédacteur quali<br />

fiait <strong>de</strong> « crime » cet acte <strong>de</strong> j-Ustice et s'ef<br />

forçait <strong>de</strong> faire partager par ses lecteurs<br />

« rémotion indignée » qu'il éprouvait en<br />

f.ongeant'que quatre criminels allaient être<br />

« assassinés <strong>de</strong> sang-froid ».<br />

Tous les journaux ont longuement relaté<br />

les massacres artoees commis par ces toi-'<br />

lionne ires, dont l'exécution a ca usé une<br />

joie délirante dans Jes régions du Nord<br />

qu'ils- avaient pendant si longtemps terrorisées.<br />

Ils n'en ont pas moins mérité <strong>de</strong><br />

faire ouvrir il'ôciuse aux métaphores <strong>de</strong> M.<br />

Jaurès ; celui-ci défaillait à la pensée <strong>de</strong>s<br />

angoisses subies par ces gredins.<br />

Mais il suffit


Mardi 28 <strong>Janvier</strong> !W,<br />

!.. II. IJ lin. IlLULil'Il Uni ' I—IMIll'IllWWlIMU 1 T<br />

à m, Chamtoro, par 8«i!itâ «a pasî9n«B «toi égal<br />

nonribro <strong>de</strong> députe» «u Sénat ; oe» viogt-qiia- .<br />

Ire sii«es waront répartis a lieu prêts egattt»<br />

taeinit en trois .^ rtes.<br />

Les élections seront, seJioii toutes prohabilttés,<br />

fixées respectivement au 21 février, au<br />

7 mars et au iil mei«j ; Us ballottages <strong>de</strong> 3a<br />

première série, s'il son produit, coïnci<strong>de</strong>ront<br />

avec les alertions <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième série et les<br />

ballottages tUi expUioaitian no.u.volilo provoque <strong>de</strong> wom<br />

bnenix iniiin'iniuros.<br />

N iton; encore que 1» d•ffl"*^.,^^"<br />

<strong>de</strong>squelles va se trouver M. Ckmçnc«»u a propos<br />

<strong>de</strong>.îmtorpenatlon sur ^ disgrâce <strong>de</strong>s officiers<br />

<strong>de</strong> Laon et à propos <strong>de</strong> Unin» passent<br />

pour être une <strong>de</strong>s causes ^J^Mf.^,<br />

tenue <strong>de</strong>s combislcs ; 11 ÇOTV*CT* d '^r'^e<br />

la première réunion <strong>de</strong> la délégation <strong>de</strong>s gam<br />

chis pour être fixé sur le sérieux do nouveaux<br />

complots.<br />

AU LUXEMBOURG<br />

l es retraites ouvrières<br />

La commission sénatorialo <strong>de</strong>s retraites ouvrières<br />

a examiné cet après-midi les divergences<br />

qui existent entre son texte et celui du<br />

gouvernement.<br />

Aucune décision ne sera priso avant 1 audition<br />

du. gouvernement qui aura lieu mercredi.<br />

Ney¥6iSes<br />

ÉÎAX-M1JOR GÉ-NÉliAI, DE L'ARMÉE<br />

Paaàs, 25 janvier.<br />

MM. les généraux :<br />

Baloz, disponible, est ncmimé gouverneur <strong>de</strong><br />

Grenoble.<br />

. J<br />

Farinaux, d-ispon-lble, est nommé adjoint au<br />

préfet maritime, gouverneur <strong>de</strong> ta place ee<br />

Rochefort.<br />

Be<br />

0041110, relevé <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> gouverneur<br />

<strong>de</strong> Marseille, est nommé au commanidifr<br />

ment <strong>de</strong> la 57' briga<strong>de</strong> d'infanterie, à Nice.<br />

Vau'iar. commandant la 62' briga<strong>de</strong> d'infanterie,<br />

a été nommé par intérim au conmian<strong>de</strong>ment<br />

do la 4' division d'infanterie, à Gampiègne.<br />

Cliailley, commandant la 65" briga<strong>de</strong> d'Infanterie,<br />

est nommé au comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la<br />

briga<strong>de</strong> <strong>de</strong> cavalerie <strong>de</strong> Tunisie.<br />

Sont nommés par intérim, MM. les colonels<br />

:<br />

Contiirjau, commandant le 8' dragons, commandant<br />

do la 10* briga<strong>de</strong> <strong>de</strong> chasseurs, â<br />

Bôle.<br />

Terme, commandant le 132' d'infanterie, au<br />

comimand-enient <strong>de</strong> la 48" briga<strong>de</strong> d'infanterie,<br />

à Tulle.<br />

Galopin, comandant le 4" génie, au cormmattV<br />

dément du génie <strong>de</strong> la 14e région, à Lyon.<br />

Foucault, commandant le i" cuirassiers, au<br />

comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la briga<strong>de</strong> <strong>de</strong> cavalerie du<br />

1" corps d'armée, à Lille.<br />

MUTATIONS<br />

Service d'état-major. — Les officiers dont les<br />

noms suivent ont reçu les affieictations cieprôs<br />

:<br />

Balaye, lieutenant-colonel d'artillerie, souschef<br />

d'état-major du 16' corps, est nommé chef<br />

d'état-major du même corps ;<br />

Sauzey, lieutenant-colonel .<strong>de</strong> cavalerie, che|<br />

d'état-major <strong>de</strong> la 6' division <strong>de</strong> cavalerie, est<br />

nommé sous-chef d'état-major du 16* corps.<br />

Artillerie, officiers d'administration. — Les<br />

officiers d'administration dont les noms suivent<br />

ont reçu les affectations suivantes :<br />

MM. Pelletier, du dépôt <strong>de</strong> matériel <strong>de</strong> Castres,<br />

classé à l'état-major <strong>de</strong> l'artillerie du 16'<br />

corps<br />

; Bragard, <strong>de</strong> PhitippeviJile, classé au<br />

dépôt <strong>de</strong> matériel d'artillerie <strong>de</strong> Cas tres<br />

; Sordères,<br />

du dépôt <strong>de</strong> matériel <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, c'assô<br />

à l'état-major <strong>de</strong> l'artillerie du 17' corps.<br />

Infanterie. — MM. <strong>de</strong> Oliaunac <strong>de</strong> Lanzac,<br />

chef <strong>de</strong> toataiffion au 86'. passe au 75" ; Florentin,<br />

chef <strong>de</strong> (bataillon au 152', passe au 11' ;<br />

Parquïn, du 161* passe au 18" ; Laliron, capitaine<br />

au 3" tirailleurs, passé au 122' ; Rivât <strong>de</strong><br />

Lay, capitaine au 53' passe au 9'<br />

; Ghivot,<br />

capitaine breveté hors cadres à l'état-major<br />

du 17* corps, est réintégré au 122' régiment ;<br />

Chevalier, lieutenant au 8' bataillon <strong>de</strong> chasseurs,<br />

passe au 12" d'Infanterie<br />

; <strong>de</strong> Froment<br />

<strong>de</strong> Bouaille, lieutenant, passe au 41'<br />

; Liron,<br />

lieutenant tut 12C, passe au 48'<br />

; Pey, lieutenant,<br />

au 130', passe au G3".<br />

A l'instruction<br />

Paris, 25 janvier.<br />

M. André a entendu cet après-midi d'ntooro<br />

M. Brun, artiste peintre à lîry-smr-Morne, qu»<br />

coitaibora avec M. Steihhe+1 au « Dloraroa <strong>de</strong>s<br />

tVîpes » qui figura à l'exposition <strong>de</strong> 1900.<br />

Au premier plan, se trouvait un alpiniste<br />

porteur d'une canna sambtaiUle à colle trouvée<br />

à côté du cadavre du malhouireu.x peintre.<br />

Il a entendu ensuite M. Berttiuàon au sujet <strong>de</strong><br />

remipreinte d'une main relevée sur la pendulette<br />

saisie impasse Bonsin el M. Bor<strong>de</strong>», commissaire<br />

do polieo <strong>de</strong> Javol, au sujet <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

cas do ligotage simulé.<br />

LESAFFAIRISOJ Mi<br />

La ce ulre ban <strong>de</strong> <strong>de</strong>s armes<br />

Paris, 25 janvier.<br />

On télégratnhio <strong>de</strong> Madrid que les gouverne<br />

monts français et espagnol effectuent actueiffiemoat<br />

<strong>de</strong>s démarches auprès <strong>de</strong>s puissances signataires<br />

do l'acte d'Algésâtros pour obtenir<br />

tenir adhésion à la -prorogation pendant un an<br />

du régime institué en vue <strong>de</strong> ta répression do<br />

îia contreban<strong>de</strong> <strong>de</strong>s armes sur les côtes marocaines.<br />

Voyages <strong>de</strong> Souverains<br />

Le tsar à Rome<br />

Sa-i.nit-Pétersbourg, 25 janvier.<br />

Contrairement à une information publiée<br />

par los journaux étrangers, on déclare dans<br />

Jes cercles officieux <strong>de</strong> Saint-Pétersbourg ne<br />

rien savoir d'un voyage du tsar à Rome.<br />

mit ar<strong>de</strong>nte, aâ»ne* cettoins au» empoisonne<br />

ment par l'airseiwe. .,<br />

El le avait guecombé en une nui r.<br />

Les e.xiports ont trouvé <strong>de</strong><br />

ni^fônS<br />

corps 5<br />

or, le 15 novembre précjdnnt, lu foin<br />

me Gilbert avatt aelmié, sotjffl le ^**J&<br />

taïusse adresse <strong>de</strong> Mme Guibert, 4 \f ;. !:<br />

ginanniuos d'arsenic sous pTOtexto <strong>de</strong> <strong>de</strong>tnu.o<br />

Le a d1innnche 9 septemhre 1906, Clau<strong>de</strong> Rei<br />

,- , i,i incliangés, sauf 1^<br />

:K1 ; gisaiKte cluoibles<br />

; chemin»,<br />

î p affile a 334 m<br />

11<br />

L'affaire Azeîi<br />

Paris, 25 janvier.<br />

On assure que Philippe Azeff, que traquent<br />

en ce mom ont les terroristes russes, qui l'accusent<br />

d'avoir joué près d'eux le rôle d'agent<br />

provocateur ot <strong>de</strong> les avoir trahis, était, il y a<br />

quelques jours, à Paris, où se trouve encore<br />

sa feinmo, et qu'il est encore à l'heure actuelle<br />

quelque part sur les routes <strong>de</strong> France.<br />

Question<br />

Û 7 OÎ<br />

La nioïîilisaîion bulgare<br />

i©nî<br />

Philippopoli, 25 janvier.<br />

On annonce que la mobilisation <strong>de</strong>s divisions<br />

do Slivno et <strong>de</strong> Boupriitza est imminente<br />

; ia population accueille avec enthousias<br />

•me <strong>de</strong>s mesures qu'elle considère comme dictées<br />

en vue <strong>de</strong> la sûreté <strong>de</strong> la Bulgarie.<br />

Sofia, 25 janvier.<br />

La 8* division, déjà mobilisée, a reçu l'ordre<br />

<strong>de</strong> se concentrer sur la frontière turque, près<br />

<strong>de</strong> Hobitschewo, tm <strong>de</strong>s points où l'on craint<br />

une attaque <strong>de</strong>s troupes ottomanes.<br />

Aujourd'hui commencera la mobilisation <strong>de</strong><br />

la 2' division.<br />

Paris, 25 janvier.<br />

A la légation <strong>de</strong> Bulgarie, on déclare n'avoir<br />

reçu, en ce qui concerne la mobilisation <strong>de</strong>s<br />

troupes bulgares, aucune dépêche officielle <strong>de</strong><br />

Sofia.<br />

Bans ces conditions, a-t-on ajouté, il n'est<br />

pas possible à M. Stancioff <strong>de</strong> confirmer ou <strong>de</strong><br />

démentir les nouvelles dont il s'agit.<br />

Lo ministre les croit cependant quelque peu<br />

exagérées ; pour lui, la situation, dans la péninsule<br />

balkanique, ne s'est nullement aggra<br />

vée ; elle est ce qu'elle était au commencement<br />

<strong>de</strong> la crise ; au surplus, i! n'est pas dans<br />

les intentions <strong>de</strong> la Bulgarie <strong>de</strong> vouloir troubler<br />

la paix du mon<strong>de</strong>.<br />

Le roi Ferdinand abdiquerait<br />

Saint-Pétersbourg, 25 janvier.<br />

Le gouvernement Tusse aurait reçu <strong>de</strong> Sofia<br />

la nouvelle que le roi Ferdinand aurait l'intention<br />

d'abdiquer, à Tirnovo, au cours <strong>de</strong><br />

l'été prochain, la couronne <strong>de</strong> tsar <strong>de</strong> Bulgarie.<br />

Le Sifîrap Miml en Mempe<br />

Berlin, 25 janvier.<br />

Bes manifestations en faveur du suffrage<br />

universel ont su Itou, aujourd'hui, dans les<br />

environs <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong>s députés.<br />

La police a pu disperser, les,man'iîieetants;et<br />

aucun inci<strong>de</strong>nt grave ne s'est prétruiS.' "<br />

nauilt, nère <strong>de</strong> l'accusée, qui <strong>de</strong>murait aux varennes,<br />

quartier <strong>de</strong> Saint-An m m , fut pm«<br />

vomissements après l'ingestion dm morceau<br />

<strong>de</strong> galetto aux prunes qui lut avait été envoyé<br />

ia veiiilie par sa fUSe. _ . m.<br />

Cet homme, âgé <strong>de</strong> 01 ans bien PjrtB*<br />

mourut le même jour d'un mal subit qt ' avait<br />

tous les symptômes <strong>de</strong> l'oiiipo^onn^uiit<br />

Co décès fut bientôt smiuvi dto celui <strong>de</strong>là îem<br />

me Renault que l'expertise i*V ^<br />

être dû ù un empo'Konnement par arsente.<br />

A propos <strong>de</strong> ces morts suMwsuvea *t «t»; .<br />

biU^s le préai<strong>de</strong>nt fa» observer que le père, et<br />

l a mère <strong>de</strong> r accusée étatent en core la veille | -<br />

do leur décès on parfaite santé. _ , .<br />

On par.=e ensuite à l'audition <strong>de</strong>s témoins ,<br />

on entend Mine Paleau, qui mangea du tru<br />

maino-Vinette, Copernic-H,<br />

Muscadine.<br />

La Liberté : Rosy-Letty, Clarence-III, écurie Veil-<br />

Picard, Olivier, Ma<strong>de</strong>molseUe-Aminte, GrUl-Uoom,<br />

Silvie, Copernic-II.<br />

La Pairie : Madrigal-III, Clarence-III, Laripette.<br />

écurlo VeU-Picard, écurie Romanet, Grill-Room,<br />

Muscadine, Silvie.<br />

L'Intransigeant : Rosy-Letty. Clarence-III, écurie<br />

Veil-Picard, Olivier, Ma<strong>de</strong>niolsellc-Amintc Bpine-Vinette,<br />

SUvie, La-Rlpopée.<br />

Footïian Rugby<br />

CMS RENCONTRE INTERM'l'IONAU!<br />

Paris, 23 janvier.<br />

Hier, au Parc <strong>de</strong>s Princes, après une mauvaise<br />

partie <strong>de</strong> jeu écossais, ie Sta<strong>de</strong> français a triomphé<br />

par 8 points, <strong>de</strong>ux essais, un but, du team <strong>de</strong> la<br />

Nortliern-Unlversité-Union, qui maroua seulement<br />

B points. La nouvelle formation stacliste parrit ne<br />

pas avoir donné ies résultats qu'on en attendait,<br />

LE CIUMNONXAT DE PAIU3<br />

."M:,.. 1 :- ; , Paris. 25 <strong>Janvier</strong>.<br />

A Colombes, le Sport ing-C!ub universitaire <strong>de</strong><br />

France a battu l'Association sportive française par<br />

8 points (<strong>de</strong>ux essais, un but) contre 7 (un essai<br />

un drop-goal).<br />

A Bagatelle, «prêt une partie queîeonque le Raçlng<br />

Club <strong>de</strong> France a battu lo Cercle amical par<br />

IS points à 3.<br />

1<br />

naneme U« France -<br />

11.-UIQ.IO Ue France<br />

Banque Paris<br />

Comptoir d'Escompte....<br />

Crédit Foncier<br />

Crédit Lyonnais<br />

Crédit Lyonnais....<br />

Société Générale<br />

Banque ottomane ».<br />

Banque ottomane<br />

Bfme-Guelma<br />

Bône-Guelma<br />

Est-Algérien<br />

Est-Algérien<br />

Est<br />

Est<br />

•'<br />

Parls-tyon-Médlterranée<br />

Paris Lyon-Méditerranée<br />

Midi<br />

Midi<br />

Nord -i -<br />

Nord , -<br />

Orléans<br />

Ouest<br />

Ouest-Algérien<br />

Autrichien<br />

Lombards<br />

Nord-Espagne<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais -<br />

Saragosse<br />

Saragosse<br />

Charb. Sosnowice...<br />

irb. Sosnowice<br />

Société d'électricité do Paris.<br />

Compagnie Transatlantique. .<br />

Messageries maiiUme»<br />

Métropolitain -<br />

Rio Tir.to<br />

Suez (Canal matit.)<br />

Thomson-llouston<br />

Charbonnage Laviana<br />

Carmaux<br />

OBLIGATIONS<br />

Ville <strong>de</strong> Paris 1S85 i % ,<br />

— 1868 3 %<br />

~ 1S71 3 % ,<br />

— 1S75 4 %<br />

— 187-3 4 %<br />

— 189Î 2 1/2 % ,<br />

— 1891-1898 2 UI %....<br />

— 1899 2 %<br />

— 1904 2 1/2 % ,<br />

— 1905 2 3/4 % ,<br />

Communales 1879<br />

— îsso<br />

— 1S91<br />

— 1892<br />

— 1S99<br />

Foncières<br />

1S73<br />

— 1SS3<br />

— 1S35<br />

— 1895<br />

— 1903 ' '"<br />

Bône-Guelma<br />

Est-Algérien ..."<br />

3 % ancienne.......<br />

Midi 3 % ancienne<br />

Nord 3 % ancienne<br />

Orléans 3 % ancienne<br />

Ouest 3 % ancienne<br />

Ouest-Algérien "<br />

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)..^<br />

...cf.|<br />

.. .cpt i<br />

..tme 1<br />

—cpt! '-t*-<br />

.. tm« 1 !) nl s <strong>de</strong><br />

.<strong>de</strong> crédit et leurs sucotu-salcs ; teTrlx u m '•'<br />

SI JT<br />

BOURSE DK TOULOUSE<br />

l'oticli d Etat français. — 3 % au porteur, 90 30 1<br />

3 ", nominatif, 96 »; 3 % amortissable, 07 S».<br />

Fonds garantis par le gouvernement Irançab». —<br />

OWIgai Ions Mada gascar S i % 1897 . 80 60; Obligation*<br />

Afrique ocri.ienla.lo française. 1903 1907. 455.<br />

Emprunts <strong>de</strong>s colonie.-». -- Olvlin'.ilions Algérie» 3 Oj<br />

1903, 44e re: OMtadionfl Imlo-Cliln» 3 4 % lsii» iflfO,<br />

40'c ObUgauons Tunisien 3 % lww, 440.<br />

Emprunts <strong>de</strong> villes. — Obligations 180, 4 % 5'^, 55J<br />

Oblin.ittore) 1871 8 %, iu»; otiUgatloni is9'. I89


BÉÉ "v-" '""-' rrr Mardi 2f> ftwrftr<br />

çr ui iiort<br />

7. 189»: Mine: d'AJM, ox-otaip. 9,<br />

19.', Aimes (le caiapaxuac. -W; Graiula Cate,<br />

«utcoup.<br />

17. 510.<br />

VuSeut» divcfwa (obligation^. — fiocléto touloutàtae<br />

d'Atectrtette 5 îaoo, 1TO; Société, tniiiou-<br />

«ma d'Mccirlolté 5 % 1900 1/6, 05 50; Société tttulOUfiine<br />

'électricité 5 1/4 %. to»; Société hyd.o c!.-. tri<br />

tiuc roiiasllliai unira 6 our la location, .s'adresser maison Rouget et AU CAPIT0LR<br />

Lï ItliSÉtTtai DES SlîUSlllÉ UALlEMâ<br />

..... ṂB Ma. lin.<br />

(Coiiimiiiitiiiié.)<br />

Thôàîra Laîa/uh<br />

A<br />

11 <strong>de</strong>niamle générale une <strong>de</strong>rnière représentalion<br />

.l.t Rtriueau. <strong>de</strong> Pierre W-.K. >He eu ihéAtre du Oatfiltota, en «u-i>it<br />

dos ri-guenr» du la t..,..ipéca*».<br />

j,,a iioputation Inidtm-xikne itvnit-ollo tenu a<br />

mainil'ester sa «vurpiiHiic aux victimes du cai<br />

w-'vinie do<br />

t'i,'i''ri!tire, ou 'bien simplement<br />

Malt-ce l'attrait d'Alwrez et da Mile i'iu-, è-.e<br />

Vis qui n va mit fait «le très bonne heure se<br />

garnir la feuiMe do locution ? Coneillons les<br />

<strong>de</strong>ux hypoUièses pour constater si.uiiitl't'.in^.it,<br />

que la. saClle était une «tes plus toeJM


Mardi 20 <strong>Janvier</strong><br />

aai—É—<br />

•Bulletin Financier<br />

REVUE FINANCIERE<br />

SOMMAIRE. — ta sP7rwJiJi« financière. — Le<br />

marasme <strong>de</strong>s affaires continue à Londres,<br />

Berlin et. Paris. Ses couses à Londres ei a<br />

Berlin. — une intervention malheureuse <strong>de</strong>><br />

l'Etat allemand. — A Paris : l'Emprunt russe<br />

à la Bourse al à la Chambre. — M. Caillaux<br />

défenseur <strong>de</strong> l'épargne française, parle trop<br />

et ri.squ-6 <strong>de</strong> se meitre sur la paille. — Revue<br />

du Marché.<br />

Pa.ris, 24 janvier.<br />

Marasme à Paris, niarastmo à licrl Ui,. marasme<br />

à Loodircs :<br />

voilià toute (notro semaine<br />

ftnan-ci&re. Ni il'amiM.i «ration die notre situatioai<br />

«steriettre, ni l'Emprunt russe n'Ont réussi à<br />

provoquer dio moindlHô ornouvement d'alïairos.<br />

Pourquoi ? Céda tient à <strong>de</strong>s causas d'ordre «eïtéral<br />

d'uno .p-axt ot d'ordre tuurticuiier d'autre<br />

part.<br />

Ees oneculère» peuvent se résuimop en <strong>de</strong>ux<br />

mots<br />

: la situation extârteère s'est améliorée,<br />

«Jûe iras l'est -pas ©meure définitiveiunent ; l'Emprunt<br />

russe a immobilisé d'énormes disponibilités<br />

et il n a pais réussi à., .provoquer un mouvoniiMiit'<br />

d'enthO'usLisme -•parce que,<br />

iprécisétoeaït,<br />

l'atmosphère n'était (pas emico.ro srafflfeaimimeiit<br />

.rassérénée.<br />

Enfin, i'émig.ratioiri <strong>de</strong><br />

Ï'OT en France dans les caisses <strong>de</strong> noire Bamfpuo<br />

a quelque peu ému le momchtè anglais.<br />

Ijes secondtes lialèvent <strong>de</strong> >la situation écono-<br />

Di.iique miirs<br />

dont ,1'ensemb'le <strong>de</strong>s recettes s'est élevé<br />

'en 1908 à 1.688 millions, conte© 1.652 millions<br />

M^ili!3,uire tenue <strong>de</strong>s Chemins espagnols, et<br />

en particulier du Saragosse. et du Nord-Espagne:<br />

En ce oui concerne ce <strong>de</strong>rnier, nous<br />

' croyons savoir 'que son prochain divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong><br />

sera supérieur à celui <strong>de</strong> l'aninés <strong>de</strong>rnière.<br />

UAmlalous est plus 'touni, bien que les irecet-<br />

'* tes <strong>de</strong> cette Camipagnie pour la première déca<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> ianviisr soient supérieures <strong>de</strong> 7.188<br />

" pesetas à'celles <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>rnière. Ijes Cl^<br />

fmins Portugais sont Snehangés. On signale ce-<br />

;' pendant une augmentation <strong>de</strong> 30 contos dans<br />

' les riîcettes <strong>de</strong> l'exercice 1908.<br />

Méridionaux et les Lombards sont «tofi<br />

falotes et erToo qui «raton* cette àoimldn<br />

Com^'gniefon -parle dto<br />

«n croimo toi A/*uc Frète <strong>Presse</strong> t» vniic, "<br />

avec les norteurs <strong>de</strong> t*X*W»<br />

222St noSé, juwju'au printemps pour pea--<br />

du gouveraicanent rcBatils a léiévatiou oius vi<br />

rifs.<br />

IIUCTIOS<br />

Ijes fleurs<br />

ce groupe ^g*«gSgS<br />

tnaitees cette somaiue et s ii)sariveii.t U/uU*«ii<br />

avec une plUfrvdMtfXte 11 V^sJSRJZr**<br />

sont en. augimeiUaiiuu dmpuis te A «<br />

raninée, et on ostimo <strong>de</strong> P* us<br />

^?L"<br />

patrnio «fit d'ores ot déjà assurée <strong>de</strong>, a «oweT du fléchlswmiont Aos ci.uin; wi,r I.<br />

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