26 Janvier 1909 - Presse régionale - Mairie de Toulouse
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LE Kra5CEMTMES<br />
Organe «fiiotitflften ôe I>êîe^se Hociaie ©t Religieuse<br />
RÉDACTION ET M3MINISTRATÏOW s <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />
LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />
AVl-IWiÀRONKK ET RfiFARTBMWm UÎMWtt»rM«» . ... « b. 4t *> flO*-<br />
»Kt>iRih Mr .Nis mon LlMrrao*"HKS 7- O- 2M~<br />
«THANUKH (Un.oa ^««j,,) - tt& - *Q -<br />
AXM Aho.-.nemcnt; partent dus *• •* *• ** etites<br />
étrenne?.<br />
C'est eous la forme d'une augmentation<br />
<strong>de</strong>- l'impôt sur tes valeurs mobilières que<br />
ces étreintes leur sont venues. Mais comme<br />
l'opération «'est faite avec la célérité accoutumée<br />
<strong>de</strong>s votes 'importants et avec la<br />
discrétion peut-être excessive <strong>de</strong>sdonateurs;<br />
Û y a sans doute plus d'un contribuable<br />
intéressé qui ignore ie ca<strong>de</strong>au qu'on lui à<br />
lait.<br />
Pour permettre à, chacun <strong>de</strong>. s'en rendra<br />
compte, nous voudrions rappeler en quelques<br />
mots le système fiscal qui frappe en<br />
France les valeurs mobilières.<br />
Les valeurs mobilières sont frappées en<br />
France <strong>de</strong> trois impôts<br />
: l'impôt sur le re»<br />
venu, le droit <strong>de</strong> timbre et le droit <strong>de</strong> transmission.<br />
Ces impôts, dont sont exemptés<br />
seulement les fonds d'Etats, nationaux ou<br />
étranger?, reposent sur <strong>de</strong>s -bases diffé<br />
rentes.<br />
L'impôt sur le revenu, établi par ln loi<br />
du 29 juin 1872 et aggravé par la loi du ?6<br />
décembre 1890, atteint les intérêts ou divi<br />
<strong>de</strong>n-<strong>de</strong>s distribués aux obligataires ou aux<br />
actionnaires. Il est <strong>de</strong> 4 %. Les lots, proveilant<br />
<strong>de</strong>s vakurs qui comportent cet avantage;'<br />
sowt frappes plus toursteswjit, jm»-<br />
un© loi spécia'e, du 25 février 1901. d'un<br />
impôt do-8 %.<br />
IJP droit <strong>de</strong> timbre, régi par la loi du<br />
.") juin 1850, peut être pnyé a« moment <strong>de</strong><br />
la création <strong>de</strong>s titres, mais donne lieu, en<br />
fait, dans la plupart, <strong>de</strong>s cas, â tin abonnement<br />
qui a pour effet d'ajouter un second<br />
•impôt à ila charge <strong>de</strong>s possesseurs <strong>de</strong> valeurs<br />
mobilières. ]/impôt du timbre est basé<br />
sur la valeur en capital du litre. Il s'élève<br />
à 6 centimes par 100 francs du capital nominal<br />
<strong>de</strong> l'action, et du montant du titre<br />
s'il s'agit d'une obligation. Les sociétés en<br />
liquidation, les sociétés considérées commo<br />
improductives, c'est-à-dire qui n'ont payé<br />
pendant. 1rs <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières années ni divi<br />
<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s ni intérêts à leurs actionnaires, sont<br />
dispensées du droit <strong>de</strong> timbre, mais sur les<br />
actions seulement.<br />
Le droit <strong>de</strong> transmission, créé par la loi<br />
du 23 juin 1857, est celui que la loi <strong>de</strong>s fman-<br />
OependéiH. le cœur fait exception ; i.l ne ces-<br />
1 ces du 20 décembre 1908 est venue aggrase<br />
<strong>de</strong> 6'aooroîtTe avec J'Age. Chez ie« vieàiti'rwla,<br />
I ver. I! y a lieu <strong>de</strong> distinguer, pour son àp.<br />
il pèse environ 100 grammes <strong>de</strong> plw que otoez plication, suivant que le titre est nominatif<br />
les aéuntes. : -'--»— c* j... ,-„."4f i<br />
H3M. FlaSsffi^res islf,-Jto'iiHèl nous ^.flri 1! ii^<br />
comprendra la, cri «uprÇme ^AIWI Pèllst,<br />
au moinent d'ètré conché f*irr<br />
plfo^vche dp<br />
la goyMïne : « Vive la Sociaile<br />
A has<br />
j calothis ! » ï«s ea*oit5ns, en effet, réserveiA<br />
! teor pitié aux vietîmae* -et. Ieiaiwn.t aux éoeïa»<br />
ation très «enslMIe pour les litres se eapi<br />
•lisant à un revenu élevé. Si nous supposons<br />
ne vo'eur, cotée en moyenne 500 francs<br />
et produisant un divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> <strong>de</strong> 25 franc»,<br />
'impôt payé par le porteur <strong>de</strong> cette valeur<br />
ié écran élevé <strong>de</strong> 2 1)0 à 2 80. L'augmentation<br />
aurait été <strong>de</strong> 2 %.<br />
Du projet ministériel, le Parlement n'a<br />
, as retenu la forme-, c'est-à-dire la simplification<br />
qu'il apportai), à notre tioéoaiiisine<br />
jPteûaj'. .Mais il en a retenu le fond, c'est-àdire<br />
l'accroissement <strong>de</strong> charges qui <strong>de</strong>vait<br />
en résulter pour le contribuable.<br />
Cet accroissement a été réalisé <strong>de</strong> la façon,<br />
la plus- simple du mon<strong>de</strong>. Au lieu <strong>de</strong><br />
transformer la taxe, <strong>de</strong> transmission, on<br />
s'est tout simplement contenté <strong>de</strong> l'élever.<br />
On l'a portée <strong>de</strong> 0 20 centimes à 0 25 centimes<br />
pour cent.<br />
Ce n'est donc pas. fournie dans le projet<br />
mtalstértei, lm-a catégorie <strong>de</strong> contribuablt-s<br />
qui voit acs charges s'accroître : tous ceux<br />
qui sont porteurs <strong>de</strong> valeurs immobilières<br />
partagept le sort commun.<br />
L'augmentation est facile à<br />
ton i<br />
calculer.<br />
UN COLONEL D'AUTREFOIS<br />
Je feuilletais 'l'autre jour un die ces ineptes<br />
manuels scolaires qui s«xit aujourd'hui<br />
la pMure in-lellectuelle à peu près unique<br />
<strong>de</strong>s eniants du peuple, lit, à côté <strong>de</strong> com-<br />
• mentahvs «HUgrenus sur les armées « mercenaires<br />
» <strong>de</strong> l'ancienne mojiaicbfe, ou <strong>de</strong><br />
réftesions btiroques (lénotant cbey. le niagister<br />
coupable <strong>de</strong> telles àneries une ignorance<br />
<strong>de</strong>s choses militaires au moins égaie<br />
à son outrecuidance, je trouvai la phrase<br />
suivante, jetée comme une conclusion décisive<br />
sur les malheurs que Louis XIV subit<br />
à son déclin :<br />
,,.! do position «t passa sa<br />
jandtc droite sur l'encolure. Quelques secondas<br />
après, un boulet <strong>de</strong> canon emportait<br />
son étrtor avec l'ot.rivière et les <strong>de</strong>ux jam-<br />
Jjes «h»«kirrière «<strong>de</strong> son cheval. I/e lend-maùi<br />
môme, a-yant pris part à une reconnaissance<br />
dont 39 maîtres seulemeait revinrent<br />
sur 150, i! s'aperçut tout à coup que sa mon-:<br />
tune faiblissait. Croyant que c'était <strong>de</strong> fatigue,<br />
il essaya <strong>de</strong> la relover. Mais elle brou-,<br />
ctia <strong>de</strong> nouveau et tomba moite. On mi;<br />
trouva onze coups <strong>de</strong> feu dans<br />
I corps.<br />
L'aimée suivante, l'armée <strong>de</strong> Villars. à!<br />
laquelle il appartenait, s'enfonça en Ai';"-'<br />
magne, bal aillant presqiee chaque jour avec 1<br />
cette du prince <strong>de</strong> Ra<strong>de</strong>. Il se trouva ainsi)<br />
à la brillante journée dHoclistaadt, îa première,<br />
celle qui fut une victoire éclatante,<br />
où l'ennemi perdit 7.000 hommes, dont 4.00'!<br />
prtsonniers, 33 pièces, qui constituaient!<br />
presque toute son artillerie, son équipage <strong>de</strong><br />
pont et ses bagages. 11 prit part égalemeinti<br />
a la secon<strong>de</strong>, dont l'incapacité <strong>de</strong> Martin,<br />
fit un dé.sastiie, qui ferma la route <strong>de</strong> Vienne!<br />
à nos armées. Du moins s'y montra-t-i! levaleut'eux<br />
soldat qu'il était toujours et lei<br />
soli<strong>de</strong> capitaine-dont les mérites, dit Saiut-1<br />
Simon, étaient connus <strong>de</strong> toutes les troupes!<br />
et augmentaient chaque jour sa réputation.!<br />
Il y reçut même un furieux coup <strong>de</strong> sabre à'<br />
l'épaule, dont il souffrit longtemps, et eut]<br />
encore là, pour la troisième- fois, un cheval'<br />
tué sous lui.<br />
C'est seulement après ces trois sanglantes,<br />
et pénibles campagnes, où il avait ai bravement<br />
payé <strong>de</strong> sa personne, que le Roi l'autorisa<br />
à acheter un régiment <strong>de</strong> dragons. i<br />
Ses vingt et un ans faisaient <strong>de</strong> lui im oclonel<br />
bien jeune, il est vrai. Mais combien!<br />
d'autres plus âgés n'avaient pas acquis autant<br />
d'expérience, <strong>de</strong> sang-frokt, ni <strong>de</strong> coup'<br />
d'œii<br />
! La guerre, à celte- épociue, était ix>ui<br />
scientifique. Elle <strong>de</strong>mandait surtout du couard.<br />
Le rein <strong>de</strong> lViatOte pèse 170 Rramines et<br />
100 seaïei uent chez le vieiiitaxl. 11 en est <strong>de</strong><br />
même <strong>de</strong> la raite, dont le poàtie diminue <strong>de</strong><br />
moiitisè<br />
: 200 gi-aanmes chez l'adulte, 100 caiez<br />
le ViieiJIaird<br />
—®— Dernier éclio <strong>de</strong>s élections sénatorias.<br />
nsaire d'une petite commune du Midi<br />
vo.iiki it à tout .p*Âx être nommé dotégué sénari>al.<br />
(jn s'Crutiitta<br />
: i.l er.it 5 voix contre 5 données<br />
i son concurrent.<br />
Oue faire ? M. le Ma, ! ire n'héai*a pas ; frciieinent,<br />
W ajouta un buJfietin âane l'urne et<br />
fyroeflema le réauÛtat : votants, 10 ; le maire,<br />
t, voix ; l'autre, 5.<br />
Pats, fort d'mn texte cfti/i déclare que lomjue<br />
le nombre <strong>de</strong>s bu.iilel.iiis dépasse retcù désémtuT-<br />
MOents, il faut retrancher<br />
à. chaque candidat<br />
autant <strong>de</strong> voix qu'il a été trouve <strong>de</strong> WùHo<br />
tins en trop, U rectlha le vote et se déclara ébi,<br />
ÎKi.r 5 voix contre -1.<br />
tement. Bien entettdU, la conversion inverse<br />
reste soumise ou droit.<br />
Cette disposition nouvelle, qui .se justifie<br />
par <strong>de</strong> bonnes raisons, n'a été introduite<br />
dans la loi que dans un intérêt fiscal<br />
: elle<br />
fait partie <strong>de</strong> la eampagna «ntvspri**! par<br />
le fisc, Cailloux régnante, pour empêcher<br />
lès porteurs <strong>de</strong> valeurs mobilières <strong>de</strong> se dissimuler<br />
ou <strong>de</strong> s'éva<strong>de</strong>r.<br />
M. V.<br />
AMES SENSIBLES<br />
S DEUX BOURGEOISIES<br />
Ce qui a toujours fait la force <strong>de</strong>s aventurier»<br />
politiciens qui ont embrumé la car<br />
rière du socialisme, c'est que leur unique<br />
critérium s'adapte à une admirable conception<br />
<strong>de</strong> la bêtise humaine.<br />
Tout, ceux qui s'adonnent à la culture <strong>de</strong><br />
M vaete ••bamp son! <strong>de</strong>s bourgeois, et leurs<br />
qiipas ne sont iu.itre chose cpte <strong>de</strong>s éttti<br />
imbéciles al tachés à la glèlx; <strong>de</strong> l'ignorance<br />
et <strong>de</strong> l'abrutissement,<br />
Dans ces conditions, il est permis aux<br />
nui tins, aux exploiteurs <strong>de</strong> cet immense do<br />
maine <strong>de</strong> pousser l'audace cl l'effronterie<br />
Jusqu'à la plus impu<strong>de</strong>nte extravagance.<br />
Ainsi, ces jours-ci, Viviani. l'opulent ministre<br />
du travail, l'un <strong>de</strong>s plus huppés pai<br />
venus<br />
il< riiidu .-tïie. prolétarienne, présidant<br />
le banqtiéi <strong>de</strong><br />
.ie dont le catéchisme<br />
Vie M finiaot sclt la e'iale lot •morale.<br />
• jadis,<br />
,> lu ,rct cou ne<br />
icri<br />
c'est uftr «MSapM Maoprol»<br />
lan< mies<br />
tabou, comme<br />
ou au porteur. Si le titre est 'nominatif]<br />
toute mutation dans ce titre entraîne la<br />
parement d'une taxe qui était fixée jusqu'à<br />
ce jour à 50 centimes pour 100 francs <strong>de</strong> la,<br />
valeur calculée d'après 3e <strong>de</strong>rnier cours<br />
moyen <strong>de</strong> la Dourse. Si le titre est au por-i<br />
teur, les mutations échappant, par définition<br />
â la connaissance du lise, une taxe on»<br />
nuelle, fixée jusqu'à ce jour à 20 centimes<br />
par 1.00 francs <strong>de</strong> la valeur, calculée d'à<br />
près le. cours moyen <strong>de</strong> l'année précé<strong>de</strong>nte^:<br />
est perçue par l'administration, ies .sociétés<br />
en <strong>de</strong>vant faire l'avance.- comme pour le<br />
autres taxes, sauf à l'a retenir au moment<br />
<strong>de</strong> la répartition.<br />
En définitive, le porteur d'une obligation<br />
<strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer 3 %. qui aurait dû recevoir<br />
15 francs en. 1008, s'est vu retenir sur ses<br />
coupons :<br />
1° -i % sur le revenu <strong>de</strong> 15 francs, sait<br />
0 60 centimes ;<br />
2" 0 06 % sur le montant du titre, soit<br />
0 30 centimes ;<br />
3" 0 20 % sur la valeur du titre, calculé* ,<br />
d'après le cours moyen d" l'année précé<strong>de</strong>nte.<br />
— cours légèrement variable suivant<br />
les différentes Compagniejj et qui a oscillé<br />
aux environs <strong>de</strong> i iO francs, — soit 0 88 centimes.<br />
Ces trois taxes représentaient en 1908 environ<br />
1.78 pour un coupon brut, <strong>de</strong> 15 fr.,<br />
soit près <strong>de</strong> 12 %<br />
Ce système- fiscal est vraiment fort eonv<br />
pii.i.ié. et l'on ne s'étonnera point qu'il soit<br />
venu à ridé- <strong>de</strong> l'administration d'y apporter<br />
qiialque sinipliflcatipn, i# projet <strong>de</strong> l.a<strong>de</strong>t<br />
établi par k Diiuistre «tes finances pour<br />
l'a iinée lt'UO marquai; une première étape<br />
ver-- l'unification <strong>de</strong>s taxes sur tes vale u-s<br />
mobfti&ros.<br />
D'aiirfs ci: projet , en effet, la taxe annuelle<br />
et obligatoire étalJie • I rt s litres<br />
au porteur, à raison <strong>de</strong> 20 oenù • pouï<br />
100 francs, taxe ayant pour objet <strong>de</strong> compenser<br />
la. porte qui résulte pour ie<br />
l'résqr<br />
<strong>de</strong> ce que les mutations <strong>de</strong>s tilivs au<br />
teur sont insaisissables, cotte taxe etit été<br />
supprimée. Kilo <strong>de</strong>vait être remplacée pai|<br />
uno taxe basée sur le revenu, taxe idi niique<br />
quant à -on assiette à l'impôt <strong>de</strong> 4 % sur Je<br />
revenu doi:i existrmt, jnais plus élevée<br />
quant à .son chiffre, puisqu'o<strong>de</strong> aurait été<br />
fixée à 6<br />
si ce projet avait été accepté, le portdtir<br />
<strong>de</strong> l'obligation do chemin dv; fol', dont nous<br />
parlions il y n un instant, aurait eu à aapj<br />
portol" '.'ne retenue <strong>de</strong><br />
1° 10 % sur son revenu <strong>de</strong> 15 francs, soit<br />
1 50 ;<br />
2" 0 00 % sur le montant <strong>de</strong> son (i(ro<br />
soit 0 30.<br />
Au total<br />
1 80, nui représente, à peu <strong>de</strong><br />
chose près, l'impôt établi sur le. an. jeunes<br />
bases.<br />
dn aurai! tort cependant d'infénr <strong>de</strong> cet<br />
exemple que la léforme proposée pa.<br />
!,.. ni;.<br />
trislre <strong>de</strong>s nuances dans son p"ojet <strong>de</strong> I.IIi) <strong>de</strong><br />
De M. Paul Matliicix :<br />
La sensibilité viendrait-elle à disparaître<br />
du reste du inon<strong>de</strong> qu'on la retrouverait<br />
dans fàtes d'un socialiste. Les révolutionnaires<br />
sont les êtres les plus compatissants<br />
qu'on puisse imaginer. Seulement, its ne<br />
«s'attendrissent quW faveur <strong>de</strong>s coquins et<br />
ils réservent pour les seuls bandits les trésors<br />
<strong>de</strong> pitié qu'ils portent en eux-mêmes.<br />
Us gémissent sur le sort <strong>de</strong>s condamnés<br />
à mort et poussent <strong>de</strong>s cris d'horreur à la<br />
pensée qu'on se déci<strong>de</strong> enfin à laisser M.<br />
Deibler opérer quelques scélérats. Le jour<br />
même où cet excellent fonctionnaire procédait<br />
à -ta. décapitation <strong>de</strong>s Poftét et <strong>de</strong> leurs<br />
acolytes, le journal .<strong>de</strong> M. Jaurès annonçait<br />
l'événement à ses lecteurs sous ce titre :<br />
» Honte nationaie ; on doit tuer quatre<br />
hommes c« matin. » Et le rédacteur qualifiait<br />
<strong>de</strong> » crime » cet acte <strong>de</strong> justice et s'efforçait<br />
<strong>de</strong> faire partager par ses lecteurs<br />
» l'émotion indignée » qu'il éprouvait en<br />
songeant que quatre criminels allaient être<br />
« assassinés <strong>de</strong> sang-froid. u.<br />
Tous les journaux ont longuement relaté<br />
les massacres adores commis par ces 'tortionnaires,<br />
dont l'exécution a causé une<br />
joie délirante dans les régions du Nord<br />
qu'ils avaient pendant si longtemps 1orrorisées.<br />
Ils n'en ont pas moins mérité <strong>de</strong><br />
faire ouvrir l'écluse aux métaphores <strong>de</strong> M.<br />
Jaurès<br />
; celui-ci défaillait à la pensée <strong>de</strong>s<br />
angoisses subies par ec« gradins.,<br />
x Mais il sut lit <strong>de</strong> leuilleter la collection <strong>de</strong><br />
son journal pour constater que d'autres<br />
» exécutions » ont, au contraire, obtenu<br />
toute son approbation. Ce sont celles <strong>de</strong>s<br />
hauts personnages russes, grands-ducs,<br />
gouverneurs et généraux du tsar, qui tombèrent<br />
déchiquetés par les -bombes <strong>de</strong>s nihilistes,<br />
sous îc.h baltes ou le poignard 'dos<br />
révolutionnaires.<br />
Ces hommes n'avaient<br />
commis d'autre crime que celui d'être fidèles<br />
et dévoués au souverain qu'ils servaient,<br />
d'observer pieusement le serment qu'ils<br />
avaient prêté, d'avoir fait scrupuleusement<br />
leur <strong>de</strong>voir<br />
: ils méritaient donc la. mort<br />
aux yeux <strong>de</strong> M. Jaurès, et quand le télégraphe<br />
apportait la nouvt'We <strong>de</strong> leur fin tragique,<br />
M. Jaurès trouvait, pour exprimer son<br />
allégresse, <strong>de</strong>s phrases d'une envolée lyrique.<br />
I,e même homme, dans son Histoire soeinlitte,<br />
ne déplore les massacres <strong>de</strong> Septembre<br />
que 'parce qu'ils ont « soulevé <strong>de</strong>s révoltes<br />
<strong>de</strong> pitié grossière » ; c'est ainsi qu'il juge la<br />
tttarl« bestiale à laquelle se livrèrent <strong>de</strong>s<br />
îor<strong>de</strong>s do misérables<br />
; et l'effroyable ago<br />
nie <strong>de</strong>s vii :''nr:ls, <strong>de</strong>s femmes et <strong>de</strong>s adolescents<br />
ne saurait émouvoir l'unie géné<br />
cée dp* positions.<br />
C'était là im avancement fort rapi<strong>de</strong>,<br />
dira-t-on sans doute. Mais, pour l'expliquer,<br />
il faut se reporter à 'la hiérarchie du temps.<br />
Elle ne comportait guère que <strong>de</strong>ux gra<strong>de</strong>s,<br />
capitaine et colonel, caT les lieutenanees<br />
étaient réservées aux officiers <strong>de</strong> fortune<br />
— ainsi nommés, a-t-on dît plaisamment,<br />
parce qu'ils n'en avaient pas -— et quant<br />
aux fonctions <strong>de</strong> major et <strong>de</strong> lieutenant*<br />
colonel, elles étaient exercées par <strong>de</strong>s capi<br />
taines agissant en vertu <strong>de</strong> simples commissions.<br />
Le colonel lui-môme n'était que<br />
•le premier <strong>de</strong>s capitaines, puisqu'il avait<br />
une compagnie dont l'unique privilège était<br />
<strong>de</strong> prendra rang avant les autres, parce<br />
qu'à elle était confié le drapeau blanc.<br />
Cet exemple suffirait à prouver combl-en<br />
est ipeu exacte l'assertipn du pédagogue<br />
dont je citais plus haut le jugement téméraire.<br />
Mais je veux en montrer un autre<br />
plus concluant encore, et qui est donné par<br />
iin <strong>de</strong>s militaires les plus illustres <strong>de</strong> J'ancieune<br />
monarchie. Il s'agit du maréchal <strong>de</strong><br />
Betle-Isîe. Je négociateur <strong>de</strong> l'élection impériale<br />
<strong>de</strong> 17-41 et celui <strong>de</strong> nos ministres <strong>de</strong> la<br />
guerre qui après Lou'vois a laissé <strong>de</strong>- son<br />
.passage aux affaires .la trace .la plus éclatante<br />
et le souvenir le plus justement honoré.<br />
,M ,-:e <strong>de</strong> M. Jaurès ; il sait seulem. "t pleurer<br />
SUT le sort «Ion Soleilland et d'un<br />
Pollet.<br />
Ûlj autre politicien <strong>de</strong> son groupe, le citoyen<br />
Fiai-ssiôres - qui, las d'être biack<br />
boulé por<br />
luffrage universel, a <strong>de</strong>mandé<br />
nu suffrage restreint <strong>de</strong> l'envoyer ou Sénat<br />
que jadis<br />
|-s socialistes' voulaient détruire<br />
et ou ils VOIKII nient tous en lier a ajoura hui<br />
; citoyen Elaissièros passe son temps<br />
à faire <strong>de</strong>s démarches eu faveur d'un car<br />
liihi C.amajore que M. Fallières vient <strong>de</strong><br />
gracier. M. Flafssières a senti son<br />
coOUl<br />
so fendre à l'idée que re sympathique indi<br />
vidu aurait nu être guillotiné. Le sénateur<br />
i-'lnissièrcs s'est, institué, sans qu'un aa'cfts<br />
pourquoi, ie délen-'.Mjr bénévole <strong>de</strong> l'assassin<br />
Camajoie.<br />
S'il n'eût été qu'un ouvrier honnètr et labo-<br />
'i'i 'S. j.' :n.,;s celui-ci n'eût mérité d'aliirrr<br />
l'attenflori dti père-conscrit : il h tué un<br />
.vieiiiiii.it avec une férocité <strong>de</strong> brute, et uusstlôl<br />
ii gagus toate la sympathie du cita<br />
va» t'iai.-.oièi e.s, qui, pour un peu, partager<br />
lit av. ic lui le q'-iiue mille Iran (.'a qu'il<br />
nots.s Cioitc par an.<br />
J'ai, pour éclaircir certains, points d'histoire<br />
qui m'intéressaient, suivi sa carrière<br />
pas à pas, et j'y ai constaté que si, en- ces<br />
temps assez mol jugés' puisque mal connus,<br />
il était assurément plus facile aux uns<br />
<strong>de</strong> gravir tes échelons militaires qu'à d'autres,<br />
dont l'exclusion n'était pas pour cela<br />
««si complète qu'on a bien voulu le dire,<br />
les premiers avaient dû, tout comme les seconds,<br />
payer les faveurs dont ils furent<br />
comblés du mépris <strong>de</strong> leur conservation personnelle-<br />
qui paraîtrait nevit-ètre aujourd'hui<br />
fort dur à bien <strong>de</strong>s gens. Po.r plus<br />
d'un côté, l'existence militaire <strong>de</strong>s grands<br />
soldats <strong>de</strong> l'ancien régime se rapproche <strong>de</strong><br />
celle <strong>de</strong>s héros <strong>de</strong> l'épopée. Jl est juste d'en<br />
établir le parallèle, et. <strong>de</strong> rappeler que ceux<br />
dont le monarque honorait Jes service» par<br />
<strong>de</strong>s gra<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s dignités et. dos grâces enviées,<br />
n'auraient point été déplacés, du<br />
moins pour la plupart, dans Ja brillante<br />
pléia<strong>de</strong> dos jeûnas maréchaux qui, après<br />
une course à pou près aussi rapi<strong>de</strong>, ont<br />
entouré plus t.a'"d le trône <strong>de</strong> Napoléon.<br />
I.e comte <strong>de</strong> Rolle-lsle, né en 168t. était le<br />
petit-fils du fameux surintendant Fouquet,<br />
qui avait entraîné sa famille tout entière<br />
dans la catastrophe où<br />
Le précipita son<br />
weuglo impru<strong>de</strong>nce^ Que les griefs <strong>de</strong><br />
Louis XIV aient été fondés, cela n'est plus<br />
douteux pour personne- aujourd'hui. Ils<br />
étaient faits <strong>de</strong> justes ressentiments contre<br />
un serviteur infidèle et prévaricateur, <strong>de</strong><br />
graves blessures d'amour propre et d'indignation<br />
légitime à l'égard d'un sujet orgueilleux<br />
qui ne craignait pas d'étaler <strong>de</strong>vant<br />
son maître un luxe du uniquement à<br />
ses larcins. Mais combien cruoicment ils<br />
furent vengés 1<br />
Sans parler <strong>de</strong> l'uniqttti aggravation <strong>de</strong><br />
peins qui révolta l'àme droite <strong>de</strong>s grands<br />
magistrats d'alors, le Roi aie craignit pas <strong>de</strong><br />
frapper sans mesure ni .merci les innocents<br />
en même temps que le coupable. -Tout ce<br />
qui, <strong>de</strong> près ou <strong>de</strong> loin, touchait au surintendant,<br />
fut avec lui précipité, dans l'abîme.<br />
Sa famille, dispersée, dut prendre le<br />
olkeoiin do l'exil. I>e tous ses biens, rigoureusement<br />
confisqués, A' ne Testa à la veuve<br />
que ce qu'elle put revendiquer pour ses reprises,<br />
cl la nom même, <strong>de</strong> Fouquet, nue<br />
p. i sonne à Ja Dour n'osait plus prononcer,<br />
semble <strong>de</strong>voir être enseveli dans mi oubli<br />
i ; HT tel. Les sombres murailles <strong>de</strong> Pignorai,<br />
fermées par la ru<strong>de</strong> main <strong>de</strong> f'olhrrt, formi<br />
.'eut comme un linceul à cette renommée<br />
naguère encore si éblouissante él sur elle<br />
.-'étendit bientôt un «Pence <strong>de</strong> mort.<br />
Un SOUl, parmi tant <strong>de</strong> proscrite, possédait<br />
encore quelques ressources, c'était l'évêque<br />
d'Agile, quatrième frère du smintenourii.<br />
ïi recueillit son unique neveu, qui<br />
avait épousé, 'ans argent, une rite <strong>de</strong> f.vali<strong>de</strong><br />
noblesse, Mlle <strong>de</strong> Cbarlus. Il promena le<br />
ménage dans sa vie errant* «1 an lit élever<br />
les <strong>de</strong>ux fils, dont iainé <strong>de</strong>vait un jour reh'ver<br />
si brillamment, le nom réprouvé.<br />
Quand le jeune homme mil atteint |'àg,. rte<br />
quinze uns et, <strong>de</strong>mi, U outra, connue <strong>de</strong><br />
aux nions pie!.-,ire, grâce 8 ,\ r 1)u j fl .<br />
nies amitiés restées Idèhv un n..,';, ,„<br />
connu d'autres. Eux aussi commandaient à'-<br />
<strong>de</strong>s miniers d'hommes, à un àgs que leurst<br />
exploits, fruits du plus ru do apprentissage,,<br />
ont toujours fait justement oublier.<br />
Dès l'année 1705, BaUe-Iste allait avec,<br />
son régiment rejoindre en Italie l'armée du<br />
due <strong>de</strong> Vendôme, ce général nonchalant et]<br />
primesautier qui savait transformer en victoires<br />
les batailles les plus compromises,]<br />
par <strong>de</strong>s inspirations subites et <strong>de</strong>s coups,;<br />
inattendus. Il chargea comme un furieux!<br />
à Ca-lcina'to et à Cassano, où, suivant la<br />
prxpre expresîi*n <strong>de</strong> son général, « il fit 1<br />
<strong>de</strong>s merveilles ». En 1706, pendant le<br />
malheureux siège <strong>de</strong> Turin, il fut constamment<br />
sur la broche, et mena chaque jouri<br />
ses dragons à la tranchée, comme un co!o-;<br />
nel d'infanterie y eût mené sas fantassins.:<br />
En 1707, nous îe retrouvons en Allemagne,<br />
avec V'ilars encore ; puis en Flandre,,<br />
à ce fameux siège <strong>de</strong> Lille, qui fut un <strong>de</strong>»<br />
plus acharnés, <strong>de</strong>s plus sanglants, mais<br />
aussi <strong>de</strong>s plus glorieux dont l'histoire fassemention.<br />
Là, ses actions d'éclat se comptent,<br />
par les journées mêmes ik. lutte. A l'atta-:<br />
que du chemin couvert, où il était colone"<br />
<strong>de</strong> tranchée, on Se voit, se mettre à la tète<br />
<strong>de</strong>s grenadiers, franchir Je glacis et venir<br />
prendre à revers l'assaillant dont il bous-)<br />
cule los travaux et -met en fuite les troupes!<br />
serrées. U reçoit là, en pleine poitrine, use!<br />
grena<strong>de</strong> dont il cracha le sang pèndanti<br />
plusieurs mois. Cependant, huit jours;<br />
après, il est <strong>de</strong> nouveau su» la brèche, EU<br />
tellte est la gloire dont, il couvre son nom,<br />
qu'au moment <strong>de</strong> la capitulation, le maréchal<br />
<strong>de</strong> Boufflers le désigne comms l'un <strong>de</strong>s1<br />
otages chargés <strong>de</strong> répondre <strong>de</strong>vant le prince<br />
Eugène <strong>de</strong> l'exécution du contrat. Mission<br />
honorable entre, tontes, à cette époque- <strong>de</strong><br />
guerres chevaleresques, et qui détermine<br />
Louis XIV à donner à ce serviteur héroïque;<br />
Je gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> bri '/ii.d'e.r.<br />
Relle-Isle'a fait plus tard une magnifique]<br />
carrière, que je ne peux entreprendre ici.<br />
<strong>de</strong> raconter.<br />
11 a été ambassa<strong>de</strong>ur, n.iartclwl,<br />
.nibastre, duc. pair et cor. Ion bleu.;<br />
Inutile <strong>de</strong> l'accompagner dans cette \.>ie<br />
triomphale. Tout ce que j'ai enteudà faire<br />
ici, afin <strong>de</strong> détruire une légen<strong>de</strong> absurd-".<br />
qite la mauvaise foi s'évertue u propager,<br />
c'est, montrer par les débuts <strong>de</strong><br />
C-3 so'dai,<br />
illustre combien était sévère, au temps <strong>de</strong><br />
Louis XIV, l'accès du métisr <strong>de</strong>s anhes, < t<br />
qu'avant d'arriver aux grad- êl<br />
•..' -. i! fallait<br />
passer par <strong>de</strong>s épreuves pénibles c! multipliées.<br />
S'il est vrai que- la naissance tut,<br />
alors un adjuvant puissant pour l'accession<br />
«les honneurs, elle ne suffisait pas cependant<br />
à compenser le mérite ni h courage.<br />
A.cette époque <strong>de</strong> guerres presque iniu! r-<br />
rompucs, la jeune noblesse <strong>de</strong>vait cômijh n-<br />
ce» - par payer <strong>de</strong> sa personne, avant <strong>de</strong> pré»<br />
tendre aux récompenses, et, comme on disait,<br />
a aux grâces du Roi ». Et. en somme,<br />
bien <strong>de</strong>s hommes <strong>de</strong> guerre célèbres d'alors<br />
ont. mis' plus <strong>de</strong> temps pour do venir chefs<br />
do corps que les généraux <strong>de</strong> la révolution<br />
à gagner les étoiles. Avaient-ils pour ceJ.-i,<br />
moins combattu, moins souïf^rt, moins<br />
versé do sang ? Il suffit <strong>de</strong> suivre J."ITI. l'.il''. w'.JS |HW"T le Ton , .;<br />
Uc.|. .t s nommés seOfttÉUBi toCl du<br />
i<br />
lemcnt
Mardi <strong>26</strong>' <strong>Janvier</strong> îM<br />
Y<br />
?i la Otia«A>TO, par au-tte «*u poa«*a «Putn rfSgaï<br />
iv.jiusaer les augmeflatattes <strong>de</strong> saj<br />
linotypisî-es.<br />
Paris, 23 janvier,<br />
la séance est ouver-te à 2 lieures, sous îa<br />
rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Krisson.<br />
Lo prési<strong>de</strong>nt prontmee 8'éloge <strong>de</strong> M. Pierre<br />
•ofesbn ^député d'Ozès, décéda hier.<br />
La Chambre adopte, après urgence déclarée,<br />
ï proposition <strong>de</strong> joi<br />
rs Ki.:é que<br />
^a , 'lC3>^'',..^;,V:'''<br />
,!,) ' ^uu^csition ^ri'n -s<br />
10 tevi'Kj-r li»7, le miuista» <strong>de</strong>s finanças<br />
uiamte,<br />
L'histoire <strong>de</strong> l'impôt nie îa capitation en<br />
France nmntne l'imiKiptiilarité constante<br />
<strong>de</strong><br />
fouit un système inquisitoriail dans'uorre pavs<br />
aussi, en pareil cas, a-t-on toujours pratiïpié<br />
la (ii.KSirmiiatfon, nota. MHkffiSMMt dans ies Ré<br />
publiques do l'antlatuité, mais encore<br />
en<br />
Lrance, même pendiaâit, ta .Révctluliion. quoi<br />
«l'en dtiso<br />
M. Beauquier ; l'Angleterre, ï<br />
Etats-Unis, la Belgique ignorent Sa déclara<br />
trou globale<br />
; rAlfemagne n'a pas osé l'intro<br />
duire en Alsace-Lorratinie.<br />
M. CaâMaux, en 1S99, déclarai-t qu'on sy<br />
me di'ffiîUornent applicable .en (<strong>Presse</strong> et dans<br />
taa pays <strong>de</strong> raoe alleman<strong>de</strong> ne pouvait être<br />
introduit en France, où l'esprit est eseenitiollement<br />
contratt» à liinquiiaiitioa fiscato ; il<br />
ajoutait que c'était pour cela que la Révolution<br />
avait établi un impôt basé'sur tes signes<br />
extérieu i s . < App ta udisssments. )<br />
Je propose <strong>de</strong> fixer à 1.250 francs le minimum<br />
imposable, sans attacher à ce chiffra<br />
une importance absolue : l'impôt complémentaire<br />
joue, en effet, à partir do 1.250 francs le<br />
rôle d'un impôt glaneur, en ce qui concanue<br />
les petits revenus, il -ne doit jamais y avoir<br />
superp&sition. (Très bien ! Très bien !)<br />
Examinons maintenant la question <strong>de</strong> l'assiette<br />
<strong>de</strong> l'impôt. .<br />
L'impôt doit être assis sur le revenu est imatif<br />
du. een.tribu,arile<br />
; ce revenu s'obtient en<br />
principe en multipliant la dépense ostensible<br />
du contribuable par un coefficient variable,<br />
importance <strong>de</strong> la ville ou <strong>de</strong> la commune<br />
"bù il -rési<strong>de</strong>.<br />
La dépense ostensible s'obtient en additionnant<br />
tes sommes censées annuellement dépensées<br />
par lui peur son habitation, peur sen<br />
.mobilier, pour les domestiques attachés à sa<br />
parsoimo, pour ses chevaux -et voitures ; c'est<br />
d'une bonne métho<strong>de</strong>, d'une bonne politique,<br />
<strong>de</strong> iiiutiter l'enquête sur la situation "du contribuable.<br />
(Très bten ! Très bien 1)<br />
TeS que je te propose, l'impôt est très sensiblement<br />
supérieur à -celui du gouvernement<br />
et. <strong>de</strong> la commission ; iil répartit plus équitablememt<br />
les charges, il donnera davantage,<br />
il comporte le minimum <strong>de</strong> tracas pour ie<br />
contribuable et d'inquisition pour le fisc.<br />
Les classes aisées ne <strong>de</strong>mandc-t-ettes aussi<br />
qu'à payer leur part, toute leur part <strong>de</strong> l'impôt<br />
; mais elles ne veulent ni arbitraire,<br />
&i<br />
inquisition. (Très bien !)<br />
En présentant mon coutTe-projet. j'ai cru<br />
faire œuvre <strong>de</strong> justice sociale, do paix sociale;<br />
j'ai -fait mon dévoir, je suis convaincu que la<br />
Chambre voudra faire le sien en le votant. »<br />
( Ap paaud issemen-ts . )<br />
La suite do la discussion est renvoyée a<br />
<strong>de</strong>main S heures *, la séance est levée à 6<br />
heures.<br />
[oufsiée parlementaire<br />
AU F AT» A.IS<br />
L'organisation municipale<br />
Paaâs, 25 janvier.<br />
Plusieurs déwutés <strong>de</strong> Sa droite viennent <strong>de</strong><br />
déeoser une prôiposition <strong>de</strong> toi modifiant l'organisation<br />
annuk-ipaile en soustirayaut au pouvoir<br />
d'autoiBisatien du préfet les délibérations<br />
<strong>de</strong>s conseils municipaux .portant sur certain es<br />
matsàmes, en limitant le droit d'a,mi;u;!« : tioii<br />
<strong>de</strong>s arrêts municipaux au seul cas d'excès <strong>de</strong><br />
pouvoir, vi (Station <strong>de</strong> la loi, d'un règlement, assiiintfé<br />
ou d'un arrêté ou d'an décret légalement<br />
fait et en un mot en libérant Largement<br />
l'organisation muniolpaéc <strong>de</strong> la tutelle adiminiiîilraUve<br />
du préfet.<br />
Le chemin «le fer <strong>de</strong> l'Etat<br />
Le go.uveauement a déposé aujourd'hui un<br />
projet <strong>de</strong> loi domaudant im crédit »npp :vin aune<br />
Vl7^^kl dont est doté-.encore notre<br />
iiureau méîéorcilogùgne sera mis au<br />
wwicaK<br />
; ce n'est vraiment point «rop tôt»<br />
Hait s Divers<br />
La peste<br />
Guyaquil, 2é janvier. .<br />
Il S 'est produit quinze cas d» peste- bnbmuoue<br />
dont cinq sont mortels, <strong>de</strong>puis to lot jan<br />
-vter^ Guyaqttil ; dans te viMagoand-*n *<br />
-CoH-o, il v a eu trente-<strong>de</strong>ux cas dont vingt décès,<br />
<strong>de</strong>puis la même date, ^^^^<br />
Nouvelle collision en mer<br />
LonidN>s, 25 janvier.<br />
Le ïAej-dWseDi* or» détpéche <strong>de</strong> Yokoiha-ii^,<br />
éidstte du 25 janvier, disant qu'une coJittSicn<br />
B'esl nroduite dans ia baie <strong>de</strong> Tokio «nil-ivlnavire<br />
ja,peuai s Hmirmaru et te paquebot<br />
français .St/to-f}/.<br />
, Le navire jaiponais m eoutié: te Sg«a*w<br />
dueltîue-s «nartes<br />
; réiqulpag* du Wwn-Amu<br />
'h?t sain et sauf.<br />
L'affaire Jeanne Gilbert<br />
Bourges, 25 janvier.<br />
Aujourd'hui est venue <strong>de</strong>vant îa Cour d'assises'<br />
Oni tftitr l'aDMtre Jeanne Gi'îbert, l'em-<br />
«ciisomiense do Seiul.-'Amaud.<br />
La sa.ll» <strong>de</strong>s assisas, qui peut à peine conte<br />
nir une centaitee <strong>de</strong> peaBonnes, est arcliteonv<br />
Ml lorsque, à finidi, le pséskleut ouvfa Taudken-oe.<br />
, _<br />
t L'avocat général Run-lz occupe le su»gc du<br />
Tni-nistcire pûtili-c.<br />
M« Jesaph Méssma, du tiarrecu tte Paras, 'est<br />
aiti baue. <strong>de</strong> la détSense.<br />
Une cinquantaine <strong>de</strong> témoins, tant à c i i«.iiii<<br />
ronieusa<br />
Puy-Bôma,<br />
Pic-rtn Midi<br />
Peïpijaan.<br />
UtnUeauï..<br />
8S.2<br />
«8.0<br />
«d.ll<br />
B8.2<br />
0.0<br />
-11. ï<br />
1.0<br />
0.J<br />
cftlnio nel;{.<br />
R.N.K.a.f. B,<br />
n.iiKHl .nui'H-<br />
N. e*h n'^f- 15 "<br />
- -<br />
«2*«<br />
(1.7<br />
-2 .4<br />
-n.n<br />
ta. 7<br />
POSTES ET TELÈGRAPliK-S<br />
Par arrêté du 24 dCT-ambir<br />
1906., 1e sous-fflB<br />
qrélaere .i'Ktat «les pertes et «^*a«0<br />
nom (lies fraits <strong>de</strong> lu t^ArX-nm : ïrni-c-II.<br />
'£a Patrie .- Madiisat-III. Clarcnee-III.<br />
feurie V-eiï- Picard, écruia Iïomanet, G rill-Eoom,<br />
F"-c:ul rn-e,<br />
SHTie.<br />
i. •tritransi gconl .- riosy^.etly. Clarence-î<br />
Sesi-l'icaiU<br />
Olivier. M!vdcaKifô«-Uc-AmiiU-2,<br />
est<br />
-, I,a. nipcè6a.<br />
Football Rugby<br />
SUS TîENCONrar; «UËn^unoNAiR<br />
Parc <strong>de</strong>s Princes, après une manva i?s<br />
pai<br />
EU écossais, la SlaCo français a tvJomjilié.<br />
péi te, Unix essais, ira but, du t-iam Bfe i :i<br />
No shWKftSBMSn, (£Ui ie. 11 H4i feulement<br />
0 l a. jieitvnHe 'formation stadisïs pnr?it ce<br />
pa:<br />
tonné les -résuUats «u'ou en al teiMtait.<br />
LE CIllSIPIOfiS.lT DE PABI8<br />
ACTIONS<br />
...CP!<br />
..uns<br />
BaPijes <strong>de</strong> France<br />
Itnnque « ci s-ï-yoti-Mod i teri-aneo<br />
»!(
Mardi 2ti <strong>Janvier</strong><br />
LE BUBASM VIOLET<br />
Seuil nommés oliviers d'Académie : MM.<br />
idi du \ elo-Clob, il Rodée ;<br />
c. i i'ii'i lu-tisii) :,U'.\, prési<strong>de</strong>nt à Loetoure<br />
; docteur<br />
te'P, adjoint, au maino <strong>de</strong> Sa.liosdu-Sa.iat (Hteuurnuno)<br />
; Chabrerte, entrepreneur il Agen ;<br />
i.lian.ison. percepteur dos eonirilml ion;-; direem<br />
a Tarasccœ [Ail&aj<br />
; doctoup Ctatotait, ooo-<br />
('1er rniuii.eipa.l k Loutres-Ba rousse (Hautes-<br />
PyrôOéaa) ; Ctaveiio, a Ludion ; Corbin. pul.ltristo<br />
à lon'ouse<br />
; Croux, vérificateur <strong>de</strong>s poids<br />
M maiMIWli .'i Patmioas.<br />
na.ri.aimj, a iui.a-rthe (llaula-tiaroBne); Danroi.<br />
c .nif-i.i-.-iu- :, Narijoirit-e<br />
; Mlle lleb.ut PonrV"^<br />
n. " ,,s,i ' : Dei)mt*. a Aoc.h ; Dolteze, à<br />
• i<br />
'-'OKruve. tiMatcciu il Gagnasse<br />
A«W . Ualtonei;!. a tj»,;-.-i, o ,,tt<br />
; Denizot.<br />
i'* 0 : . i: '', K VUte-nouve-suUnt ; Denjcnn.<br />
I-M n.<br />
1Al-ll "t«<br />
; Bosseaux, inspeei ur<br />
fe r ••«J'-'Mir a, « :wrtercss.<br />
La voilure .ytteHéc do trois chevaux et conduiUa<br />
(par M. ileluel, arrivait en vue du barrage<br />
ipraqua les ohiavaux pris aijtit fi vive a-tlure. Malhoureuintat<br />
contre le ibarrasu le cheval<br />
ta du ipoitroil une -plemche en<br />
snttouêtres et gp fit une btessuns<br />
ba tricrt au bout cte <strong>de</strong>ux ou<br />
nitolaç-ê. %lU<br />
se- li.e.-a 1 mu V<br />
<strong>de</strong> atonie fn<br />
ra Dilie <strong>de</strong> di;<br />
teV.e qu'il t<br />
triais pas.<br />
^<br />
rc.e.as cassé<br />
îone*-<br />
it quitta<br />
botrtolMie<br />
s pas fa-<br />
Î suis faliOUS<br />
Tl»?<br />
***** no du. (vi;à ;,e :,;i,r';),;v;j';:<br />
l«o i'^-^l'Hlwte ;'..,..., ml lui duiVdiuvî!!<br />
r-:i veutiou<br />
m^thS^^^1^ -S, feunu<br />
tttsfdges, s'adcomft à la .boisson «te<<br />
téirr, a ; î <strong>de</strong> plus -aa plias violent<br />
Le 10 jatïTil ir, vtny l heure du soir,<br />
Son travail, vinl -à m maison , but une<br />
dis a' ci ©t. Mit ù sa femme : « Tu n'e<br />
ttguée <strong>de</strong> 'vivre, toi ! Ouantf a moi, j-<br />
tigué <strong>de</strong><br />
l'iexistertiCe. Mairitctn-iiut que<br />
pommas que nous doux, TOUS <strong>de</strong>vrions nous<br />
ru or ! •<br />
l 1 sortit ensuite et. revint à-non travail.<br />
V ers les si-x heures du soir, il niMitno<strong>de</strong> nou<br />
v-etau à la maison, ava-lo coup sur coup .plusieurs<br />
iront cilles <strong>de</strong> ¥iu, eherciic qinMÉw À aa<br />
I,'., -;,- :-; s'aia:.' d'une, -ciiai^e pour la ii-ayper.<br />
Leur fille .aînée Lca, figée <strong>de</strong> 19 ans, Intervint.<br />
Gtiristml lui dit :<br />
- llisJo ,,rs. ;i l'nnliso Saiuj C.érômc. Il no sera pa*<br />
envoyé «t- tel lac <strong>de</strong> luiio-yjarl, lo présent avis<br />
en tan nul lieu.<br />
Bibliothèque municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
Mardi 1b <strong>Janvier</strong> <strong>1909</strong><br />
MttÊmtu<br />
Bulletin Fimneier<br />
REVUE FINANCIERE<br />
SOMMAIRE. — La semaine) financière. — Le<br />
marasme <strong>de</strong>s affaires continue à Londres,<br />
Berlin et Paris. Ses causés à Londres et a<br />
Berlin. — Une intervention malliAureuse <strong>de</strong><br />
l'Etat allemand. — A Paris : l'Emprunt russe<br />
à la Bourse cl à la Chambre. — M. caillamv<br />
défenseur <strong>de</strong>, l'épargne française, parle trop<br />
cl risque <strong>de</strong> se mettre sur la paille. — Revue<br />
du Marché.<br />
Pa.ris, 24 janvier.<br />
Marasme à Paris, marasme a -Barlin, marasme<br />
à Lomdirèa : voilà, tonte m être semaine<br />
ftuaueiètfe. Ni li'eimélioraition «lie notre Kitu.atioai .<br />
extérieure, ni l'Emprunt russe n'ont réussi à<br />
provouuiu' île niownrtlitf) .mouvnment d'affaires.<br />
Pourquoi ? Gefla tient à <strong>de</strong>s causes d'ordre «énéral<br />
d'une part et d oivlre (particulier d'autre<br />
part,<br />
las premières peuvent se résumer en <strong>de</strong>ux<br />
mots<br />
: la situation extérieure s'est'améliorée,<br />
«Se mm l'est pas encore délinitivennent ; l'Emprunt<br />
russe si immobilisé d'énormes diaponibiïttés<br />
et il n a pats réussi à provoquer un mouvement<br />
d'enthoueiasme parée que,<br />
iprécisémertt,<br />
l'atmosphère n'était (pas encore sttffiftaimiment<br />
rassérénée.<br />
Enfin, l'émigration <strong>de</strong><br />
î'er en France dans les caisses <strong>de</strong> moire Banque<br />
a quelque peu ému le mainclué anglais.<br />
l,p.?i .secon<strong>de</strong>» Relèvent <strong>de</strong> >lta situation économique<br />
<strong>de</strong> chaque place.<br />
. Ja. situation" extérieure est incontestablement<br />
imeiile>ane. L'accord aastro-boogirols a<br />
dj-seàpé bien <strong>de</strong>s causlîs d'iuqniétu<strong>de</strong> et facilité<br />
Bingiu*ière.ment ta tâche <strong>de</strong> la diplomatie européerane.<br />
Les camunentaires <strong>de</strong> la presse viennoise<br />
à cet égand sertit typteiutss. Mais .le public,<br />
qui est mal remis <strong>de</strong> ses angoisses, n'est<br />
pas encore oomplètemeot traruquilfle. On sent<br />
SUT le marché malwré a'oetianiame habituel,<br />
le désir, le besoin d'une solution définitive<br />
qui. puisse dissiper à jamais oe rêve d'Orient<br />
par trop i-.inebnnwiwwqu© qui nous laisse enl'ore<br />
entrevoir quieéquets .fantômes désagréables<br />
«tir tes frontières serbes, monténégrines<br />
lut bulgare-, A un manient même, on a craint<br />
île se réveiller avec . une question Cretoise sur<br />
les bras. Les <strong>de</strong>ux Georges, Georges <strong>de</strong>, Grèce<br />
et Georges 1" tte. France — c'est Clemenceau<br />
que nous voulons dire — s'étaient si .bien compris<br />
qulo -la Triple Entente s'est émue et s'est<br />
poliment, mais nettement, refusée à les auiwe.<br />
La.p.! us gran<strong>de</strong> Grèce a vécu. Il n'y a,plus<br />
<strong>de</strong> qnesjt.iom. cnettoiise. .Mais, en iméme temips, la<br />
iruestion petnsaaiè provoquait oijaktues tiraiUanients<br />
entre Saint-Péteraboung et Londres, le<br />
aatbinét .ru PUS «e refusant é jouer à Téhéran te<br />
rôle <strong>de</strong> mentor cousitltutioiiiniell. Et .puis, Quelques<br />
©omipenisiaftione îtanbas ne seraient .pas .mal<br />
venues. Tout ceîa inquiète. Ce sont <strong>de</strong>s nuagets<br />
légère, sains doute, niais ce n'est pas ieueo.re.le<br />
«aime après ta tempête. En fait, le point vérttatblermetnit<br />
intéressant pour, le mainché financier<br />
est celui-ci :<br />
« Où en sommes-mious avec<br />
KAJlemagnis '? En coquetterie, c'est indéniable.<br />
Deux couiamts se <strong>de</strong>ssinant <strong>de</strong>puis quelques<br />
jours dans notre .mon<strong>de</strong> po.iiiiique<br />
: l'un — il.<br />
n'est pas cteinenciste — voit dans un rapp.roebesneot<br />
sérieux ia seo2è vraie solution <strong>de</strong> la<br />
ifinestioin d'Orient et une évi<strong>de</strong>nte garantie <strong>de</strong><br />
paix<br />
; l'autre reste les yeux fixés sur Londres<br />
avec Gltemeinieèau. M. Piehom est perplexe ;<br />
son. cœur veut et ne veut .pas. Cependant, certaines'<br />
tridise râlions laissaient' entendre que<br />
M. RegnauH «importait dans sa poche ila clé<br />
du rapprochement. M. Pichan.slest empressé<br />
M 3e démentir dams te Temps <strong>de</strong> vendredi,<br />
avant mémo qu'on ait précisé<br />
; donc, il y a<br />
*jùdtque chose. Et c'est oe quei'.iqne chose qu'on<br />
souipçOnni?. qui a été l'un <strong>de</strong>s plus fermes soutiens<br />
<strong>de</strong> lia Rente, en dépit <strong>de</strong>© arbitrages 'provoqués<br />
par .l'Emprunt russe, et aussi <strong>de</strong>s inquiétu<strong>de</strong>s<br />
souteveas par In. discussion <strong>de</strong><br />
1 impôt<br />
.oomfplémenteire à la Chambre.<br />
Bref, eemac qui sont hiirtii nedsetenés votent<br />
te situation. extérieure peut-être sous un mmleur<br />
jour que le gros publie, matlgré la possibilité<br />
d'une crise miiotetérielteen France.<br />
Par a-ilieurs. l'abaorption continue du métal<br />
jaune sur le marché <strong>de</strong> Londres par la Banque<br />
<strong>de</strong> France — 3.375.000 livres sterling pour<br />
le seul mois <strong>de</strong> décembre — d'une part, et <strong>de</strong><br />
["•autre l'imiinobitisatian <strong>de</strong> disponibilités considéra<br />
btee en vue <strong>de</strong> l'Bmpapunt ruse» en France<br />
ont provoqué à Londres un légea* resserremenit<br />
monétaire, à Paris un relèvement assez<br />
sensiiite ado prix do rangent. Londres a dû,<br />
pour ivumeher un peu d'or, élever le taux <strong>de</strong><br />
son escompte înarawitanépicnt. La Statut espère<br />
qao cotte, mesure suffira. A Paris, le mouvement<br />
sera <strong>de</strong> courte, durée, les prochaines<br />
opérations anuoncées ne comportant pas une<br />
grasse absorption <strong>de</strong> disponible.<br />
Ces facteurs d'oçdstes divers n'ont pas été<br />
étrangers au peu d'importance <strong>de</strong>s oipérai ious<br />
qui, cette fois, ont aoeompagné l'émission <strong>de</strong><br />
l'Emiprunt russe. A Loodree, il a été réparti<br />
45 % à la souscription, coutnaireiinent u. ce<br />
qu'on avait <strong>de</strong> prime abord annoncé. Etant<br />
donné .le peu d'importance die la, tranche anglaise,<br />
c'est un échec qui s'est traduit par<br />
une baisse momentanée <strong>de</strong> 3/8 sorte pair. Ceci<br />
n'étant [pas fait .pour encourager kl spéculation<br />
à Paris.<br />
En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ces causles d'ordre général, nos<br />
tans .grau<strong>de</strong>s places ont 'eu. é souffrir <strong>de</strong> causes<br />
secondaires moindres, mais non méprisables,<br />
h êtes 1<br />
A lyondres. la publication <strong>de</strong>s statistiques<br />
économiques cause unis impression die malaise<br />
réel. L'année a été mauvaise pour le commence<br />
extérieur, mauvaise peur l'industrie métallurgique,<br />
.mauvaise aussi pour l'industrie du<br />
coton, la réduction même <strong>de</strong> la production<br />
n'ayant pas réussi à aimél.iorter les prix, et<br />
l'exportation sur les filés <strong>de</strong> canton et tes tissus<br />
étant en feinte diminution.<br />
A Berlin, les 'valeurs métallurgiques sent<br />
mieux, mais les chartMxnnage» sont médiocres.<br />
On est mal impressionné<br />
par ia situation<br />
financière <strong>de</strong> l'Empliie, qui s'aggrave chaque<br />
jour, et par le conflit économitriue 'qui vient<br />
d'écBater avec la Suisse. Ce conflit est un<br />
exempte tyipique <strong>de</strong> l'irréductibilité <strong>de</strong>s phénomènes<br />
économiques. La, SuLsste, itl'ésireuse <strong>de</strong><br />
protéger ses farines nationales, avait frappé<br />
d'un droit d'entrée élevé les farines étrangères.<br />
L'Atlilemagne y avait répondu, pour détendre<br />
ses minotiers, par une '.pnkrniî à l'exiportation<br />
sur tes farines. Oïlère <strong>de</strong>s Suisses, qui se<br />
mettant à boycotter comme <strong>de</strong>s Turcs toutes<br />
te» céréates aililetmar.idies.<br />
A Parts on s'attendait, malgré tout, à une<br />
traieUDeurre semaine. Font <strong>de</strong>s eoqpériences précédantes,<br />
on estimait que l'emprunit provoquerait<br />
un certain courant d'affaires, mais à part<br />
quelques arbitiraiges peu imiporïantts dans l'ensembOe,<br />
on n'a .riten fait. Ce vi<strong>de</strong> <strong>de</strong> teantstucitionis<br />
en un ipaineffl. moment a surpris fies plus<br />
^pessimiste* et lincpuieté Cfiiélqiues-w.ns. B'ancwis<br />
même y ont vu une manœuvre inqualifiaiCte<br />
et iFinitm'entiom successive à la tritbu.nie <strong>de</strong> la<br />
Chtambre <strong>de</strong> M. Pichon et <strong>de</strong> M. Gaiiliaux a<br />
qiud.'lque ;peu surpris. Nous ne patrtageons pas<br />
tes idées <strong>de</strong> M. Rauanet, même sur tes fonds<br />
Busses, et mous trouvons son intervention par-<br />
•tiiCMiViareBnetnt dgntaoée<br />
à la veille <strong>de</strong> l'emprunt,<br />
miais iles rélpoïises qu'elle a provoquées<br />
désarment notre rigueur d'autant plus facilemenî<br />
que. l'opétmtien s'est heureusement termànée,<br />
que les gros portefeuilles se sont largement<br />
ouverts (nous pourrions en citer), et<br />
qu'çïlies confirment ' pleinement ce que nous<br />
écrtrvions Jutndi <strong>de</strong>rnier, à jsdvoir<br />
: que nos étattCteementa.<strong>de</strong><br />
ctrédtt ont rendu un fier sorvfce<br />
au ip««VKtrnunwviit. Ceci- m, d" H nous sottep» I f<br />
unis <strong>de</strong> féiteiiter en passant nos <strong>de</strong>ux LxceiuaB» i •<br />
ces. M. Pichon, dans .sa réplique pleine <strong>de</strong> d.lginiiité<br />
a pesé un nouveau principe nnainiciw<br />
que nous seidtmaStons un:: nȎqiitations <strong>de</strong> M.<br />
Ijetroy-Beiiuiiliieu<br />
: Se vote d'un empaunl pur une<br />
CiPruhiiice <strong>de</strong> dléjaiités est une gnwnltie suff*<br />
eante itn crédit' d'Une notion ! Quant à M.<br />
Oaiililaux, ié a clé nu lieu superiie et généreux 1 .<br />
D'or geste magnanime,<br />
PI a convié te petite<br />
épargne au banquet <strong>de</strong> l'emprunt tout, en affirunsint,<br />
i-nns sa. proipre respouiialiibté,<br />
« ipieliL'O<br />
n'était pas coimipiumise ». Avec notre sage confrère<br />
du. Journal <strong>de</strong>s Débats nous pensons que<br />
sa parole a dépassé sa pensée. Le pauvre hom*.<br />
mie risque, tt la moindre baisse du nouveau<br />
nictse, <strong>de</strong> se voir sur la pa tille <strong>de</strong>vaiht les revenilii-a.tioins<br />
<strong>de</strong> La .pe*.ite êjjflrgne<br />
! Mais ce qui<br />
est plus grave, c'est qu'une intervention personnelle<br />
aussi vive tendrait à prouver que le<br />
ci mit. nie Ja. Ruisste avait besoin d'être. défendu,<br />
ce qui va à rencontre du but poursuivi, par<br />
notre ministre. En tout cas/M. Cailloux, qui<br />
guette à chaque coin <strong>de</strong> sou- ruii«ieux projet<br />
d'iimpot,<br />
sur le revenu l'épargne française,<br />
était-il bien l'homme déisiigné pour le rassuré»!<br />
Enfin, aihuettia-t-on qu'un giand empire comme<br />
la Russie<br />
mit besoin «Péire couvert d'un<br />
simjple nianiiteau inSinisibéiniol ? Non. C'est une<br />
mala/iiresse et un précé<strong>de</strong>nt dangereux...<br />
Soyons ind'.ti.'gents : c'est un lapsus « Wnguœ<br />
», ms.1s il Citso l'intempérance<br />
! N'eût-li'<br />
pas été prias eimpfie. plus loyal et pFus sur, d«<br />
convier l'épargne française à l'emiprant en lui<br />
disant porjmqnoi et conïment la Bussic avait<br />
ëonsarvé la confiance <strong>de</strong> notre haute finance ?<br />
News ne doutons pas que cette <strong>de</strong>rnière n'ait<br />
éttiuidtié sérietisement la question avant d'ossa-.<br />
m er la responsabilité d'une pareiillîe opératiouf<br />
NO.HR nous félicitons <strong>de</strong> son heureuse tesroey<br />
mets le succès n'eût-a'l pas été pJtus franc, m<br />
l'opiinten puhJcque avait été saisi» <strong>de</strong> foutes.<br />
Des pièces dlu procès<br />
•? L'avenir du n.ouveaiu<br />
mardbê (put va s'éliabîir sur ces titres n'en eûtil<br />
pas été par avance mieux assuré ? Et pour<br />
term iner, est-il bien digne <strong>de</strong> nos ministres <strong>de</strong><br />
voir utiillsea' en rSfîame dans <strong>de</strong>s journaux<br />
sérieux comme le Temps, sous <strong>de</strong>s rubriques<br />
« ad hoc ». à titre d'attestations, dies morceaux<br />
db leurs discours à la Oiiamtoo française î<br />
S'èst-'lâ pas quelque peu<br />
« Ttteane <strong>de</strong>s Shnkers<br />
» î Ce n'est, ce nous semib'ie, digne ni <strong>de</strong><br />
nos ministres, ni. <strong>de</strong> la presse. Nous Ja croyons<br />
eppeCée à un rôle moins commercial dans <strong>de</strong>s<br />
opératioius <strong>de</strong> ce genre qui s'adressent aux.<br />
ressources vives <strong>de</strong> la France<br />
! Sou intervention<br />
n'en sera que plus intelligente et, partant,.<br />
pUnis utiite aussi bien pour nos étabtfeeementSr<br />
financiers que . pcmr le public qui a te droit<br />
d'être largement éclairé. -<br />
MU animes. La BuJ.ga.nie se montre io><br />
tnait d» dis.ttribttL.ti- un supplcttniJiut <strong>de</strong><br />
,1 lu M<br />
nyir iM tiosi. lionne tenue éga/lement <strong>de</strong> n<br />
Compagnie Générale îles Tramways et <strong>de</strong> la<br />
ComSagnie Parisienne, <strong>de</strong> Tramways. Pour ce<br />
qui est <strong>de</strong> la Thomson.-timi.ston., elle lustlfte<br />
sa. fetuneWi ipar les bons lésul'ita*; <strong>de</strong> ses li li â-<br />
tes qui -accusent pour 1908 une augmentation<br />
<strong>de</strong> 'ireceltes <strong>de</strong> 2.188.430 francs.<br />
NAVIUA'IION<br />
A l'eapçeption. <strong>de</strong>s Charg«ùrs Réunis qui pend<br />
8 francs, toutes les Sociétés <strong>de</strong>. transports ansir.itimes<br />
enrugJstrcid d'iissez sensibles plus-values.<br />
La Compagnie <strong>de</strong>s Messageries Maritimes<br />
en (particulier est favorablement impressionnée<br />
p.ar les coniclliusions adoptées par le<br />
rafjcwrtenr yo,rw.<br />
nous les IXHUT. iiviiMMitaM-cnt d eux .mémo.<br />
L'avenir île rvvU' affaire nous nemOlv brilteiu'<br />
ce serait donc île moimsin <strong>de</strong> mettre ce tUi e<br />
en pi m te f eut! le.<br />
I.RS lUNDS llt'MSr.H<br />
Une repris.:, qniOMiua Iras mo<strong>de</strong>ste. ...',.«( q,-^<br />
Bjntée cotte semaine sur les lm:* Eu;* ptnf*s tiu<br />
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Le jeudi 11 février 1S09, à midi<br />
et <strong>de</strong>mi précis<br />
Au tribunal civil <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />
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Immeubles, situés à<br />
<strong>Toulouse</strong>, divisés en six lots,<br />
avec faculté dn réunion pour<br />
les <strong>de</strong>ux premiers lots seulement.<br />
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Un immeuble avec ses dépendances,<br />
allée Saint-Agne,<br />
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3.000 fr.<br />
DEUXIÈME LOT<br />
Doux maisons, allée<br />
Saint*<br />
Agne, n° 1 bis et n° 3.<br />
Mise à prix ....<br />
3.000 fr.<br />
TROISIÈME LOT<br />
Une parceilo <strong>de</strong> terre,<br />
au<br />
lieu dit « Pech-David ».<br />
Mise ù prix<br />
500 îr.<br />
QUATRIÈME LOT<br />
Une maison,<br />
rue<br />
n» 17.<br />
Mise à prix<br />
100 fr.<br />
CINQUIÈME LOT<br />
Un terrain à bâtir, rue Jean-<br />
Franc et boulevard <strong>de</strong>s Recollets.<br />
Mise à prix ....<br />
g.OOO fr.<br />
SIXIEME LOT<br />
Un autre terrain a bâtir, rue<br />
Jean-Franc,<br />
Mise à prix<br />
300 fr.<br />
Pour tous<br />
raneeifrnements,<br />
s'adresser à M* Mord, avoué,<br />
poursuivant.<br />
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<strong>de</strong> M» Lduia GELl.Y.<br />
avoué il <strong>Toulouse</strong>, rue Sninl-<br />
Romo, n» 28 ; M 0 GU&tavti<br />
GHABBAI,. avoue à Tonlousa<br />
rue <strong>de</strong> Metz, n° 1/ ; M" Raymond<br />
FOURCABE,<br />
avoué à<br />
<strong>Toulouse</strong>,<br />
place Rouaix,<br />
n» 2.<br />
A VENDRE<br />
Aux enchères puliliques<br />
Le jeudi 28 janvier <strong>1909</strong>, à<br />
une heure du soir<br />
PREMIER LOT<br />
Une maison avec, cour,<br />
jardin,<br />
gran<strong>de</strong> p«rehérie et autres<br />
dépendauces. «tuée à <strong>Toulouse</strong>,<br />
avenue<br />
.<strong>de</strong> Lombez, conte- j<br />
nonce 8 ares :J8 centimes<br />
CN|<br />
viron. ;<br />
Mise ù prix .... 2.O00 ; r.<br />
DEUXIÈME LOT<br />
Une propriété, située dans<br />
les communes <strong>de</strong><br />
Savignac-<br />
Mona, canton <strong>de</strong>. Samatan, aironriiôÊement<strong>de</strong><br />
Loihhez (Gers),<br />
et do Sabonèrcs, canton <strong>de</strong>.<br />
, Rieumcs, arrondissement <strong>de</strong><br />
Maran, Muret, (Hautn-Ga.Tonne),<br />
avec<br />
'immeubles par<br />
<strong>de</strong>stination,<br />
contenance 23 hectares 19 are"<br />
Vt centiares.<br />
Mise à prix<br />
2.000 fr.<br />
Pour extrait :<br />
L. GELLV. avoué, stgnA,<br />
E TUDES et GREFFES à cé<strong>de</strong>a>.<br />
s'adresser P. MOPLS.<br />
rue Alsace-Lorraine,<br />
36. <strong>Toulouse</strong>.<br />
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tuo Neuve S*-Aubin, <strong>Toulouse</strong>!<br />
55 Feuilleton du 2G janvier <strong>1909</strong><br />
PAR<br />
^eoï'g'cs PRAPEL<br />
Les<br />
PREMIÈRE PARTIE<br />
lillions <strong>de</strong> lord Richemond<br />
XII<br />
Lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> se rendre plusieurs<br />
jours <strong>de</strong> suite à. Paris courir leo magasins<br />
et Ses étalages eût été une cruauté<br />
i'éeUff.<br />
11 fut décidé quo toute la famille quitterait<br />
les Charmes pendant cinq ou six<br />
•ours el s'installerait confortablement à<br />
[Hôtel Continental.<br />
Do la, Mine d'AÎreimpe pourrait évo><br />
ïuer dans Paris sans trop d'efforts et<br />
nom trop <strong>de</strong> désagréments.<br />
L'adniinislration <strong>de</strong> l'hôtel prévenue,<br />
rapipartement retenu et préparé, les do<br />
DU'.-ttique.s essentiels expédiés à l'avance,<br />
.tous les hôtes <strong>de</strong>s Charmes quitteraient<br />
la villa, après le dîner, pour ne pas avoir<br />
h subir la chaleur du jour et arriveraient<br />
à Paris vers les dix heures.<br />
Au jour dit, sitôt le café servi, les gens<br />
amenèrent <strong>de</strong>vant lo perron un grand<br />
landau découvert, attelé do <strong>de</strong>ux<br />
bras duquel piaffait un trotteur <strong>de</strong> premier<br />
ordre.<br />
C'était Henri d'AIreimpe qui conduisait<br />
le dog-car pour éclairer la route.<br />
Au moment où il allait mettre le pied<br />
sur le marche-pied, il se sentit tiré par<br />
un pan <strong>de</strong> son veston.<br />
C'était Brien.<br />
— Monsieur Henri, dit-il au jeune<br />
créole, veuillez bien me faire une petite<br />
place. Pas vrai ? Faut pas que je laisse<br />
mon capitaine tout seul. Vous savez bien<br />
que, loin <strong>de</strong> lui, je ne me ferais pas une<br />
once <strong>de</strong> bon sang. Et je vous promets<br />
d'être convenable <strong>de</strong> toutes les façons.<br />
Vous allez dans « une » hôtel, ainsi que<br />
m cm ca.piki.ine<br />
; pour « lorss », je renonce<br />
à « Juliette » et à d'autres petits<br />
agréments qui ont bien leur charme.<br />
Et ce disant, bien à regret, Yves-Marie<br />
Brien envoya, promener le pruneau que,<br />
<strong>de</strong>puis le matin, il avait à poste fixe.<br />
Obligé <strong>de</strong> constater ces importants sacrifices,<br />
Henri d'AIreimpe ne fit point<br />
d'objections à la pétition du vieux matelot.<br />
'<br />
Il l'aimait beaucoup, d'ailleurs, le<br />
vieux dur-à-cuire, ainsi qu'il le nommait<br />
dans ses moments do belle humeur.<br />
Donnant l'ordre à son domestirpie qui<br />
<strong>de</strong>vait ramener le dog-car d'occuper lo<br />
siège <strong>de</strong> <strong>de</strong>rrière, il mit Brien à côté <strong>de</strong><br />
lui<br />
; et, baissant les rênes, le trotteur<br />
partit à gran<strong>de</strong> allure, tandis que Brien,<br />
tout joyeux, disait au complaisant<br />
créole :<br />
— Et puis, voyez-vous, monsieur Henri,<br />
je veux être là, parce que si <strong>de</strong>s jaunes<br />
ou <strong>de</strong>s blancs veulent regar<strong>de</strong>r <strong>de</strong><br />
trop pics <strong>de</strong> quelle couleur bous avons<br />
les yeux, ils trouveront le père Brien qui<br />
n'est pas trop moisi, et c'est pas pour<br />
dire, mais jo suis convaincu que vous<br />
compliment, lorsque vous l'aurez vu se |<br />
La route serpente en faisant diverses dau dont il apercevait les lanternes, qui<br />
courtes ; et le danger était terrible si un zigzaguaient pareilles à un homme ivre,<br />
cheval emporte ne suivait pas les sirrao* , Dans une seule étreinte, recornartansttés<br />
du chemin. Il se précipiterait du<br />
j dant leurs âmes à Dieu, Mme S'Alreim-<br />
Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> M« A. GU1I.MI.N.<br />
avoué a. <strong>Toulouse</strong>, roe Alsace-Lorraine,<br />
n» 43.<br />
A VENDRE<br />
Au tribunal, civil <strong>de</strong> Touiount<br />
Le jeudi 11 février 13S9, à midi<br />
et <strong>de</strong>mi<br />
Une petite propriClé dit* j<br />
» Villa Margueritte », sise a<br />
<strong>Toulouse</strong>,quartier Montandran<br />
local <strong>de</strong> la Béarnaise comrun<br />
sée <strong>de</strong> maison d'habitation,<br />
jardin, vigne, verger et [>e»e.<br />
d'une contenance do 6s tirea<br />
61 centiares environ.<br />
Mise à prix<br />
5.000 fr.<br />
Pour extrait :<br />
! GUII.M1N, avoué, si^nc.<br />
PLUS DE FRAIS A R!»<br />
UNION JUDICIAIRE. M), ht*<br />
Alsace-Lorrain*, m, TOUTOU-<br />
SE. Prend à ses (rei.s<br />
créances,<br />
etc.. etc.<br />
proti?ï,<br />
succession,<br />
liilce.<br />
superix»<br />
carrossiers, ot un dog-car dans les i serez le premier à lui<br />
adresser volré<br />
patiner sous les basses voile<br />
Les <strong>de</strong>rniers préparatifs terminés,<br />
Mme d'AIreimpe, poussant un .profond<br />
soupir, se décida à monter en voiture.<br />
— Ah ! chère petite, dit-elle à Nïama,<br />
c'est bien pour toi que je quitte mes<br />
chères habitu<strong>de</strong>s, c'est une bien gran<strong>de</strong><br />
preuve d'affection.<br />
Les chevaux partaient, franchissant la<br />
grille, et s'avançaient au grand trot sous<br />
les allées feuillues du parc.<br />
Nathalie était assise à côté <strong>de</strong> sa mère,<br />
tout auprès <strong>de</strong> Nïama ; Raoul occupait<br />
le siège <strong>de</strong> <strong>de</strong>vant.<br />
L'aiielage semblait singulièrement<br />
surexcité ce soir-là. Selon te style consacré,<br />
le cocher en avait plein les mains.<br />
A chaque instant un cheval pointait,<br />
rompant son allure, mordant son mors,<br />
couvrant son poitrail d'écume.<br />
— Mais qu'ont donc ces bêtes ? <strong>de</strong>manda<br />
Mme d'AIreimpe au cocher.<br />
— Je ne sais pas, madame, les chevaux<br />
sont affolés. J'ai, à tout moment,<br />
pe.uv qu'ils ne me gagnent la main et ne<br />
s'emballent. Ils ont cependant mangé et<br />
bu comme d'habitu<strong>de</strong>. Je n'y ecnrpioids<br />
rien.<br />
— Voulez-vous que nous retournions,<br />
madame ? <strong>de</strong>manda Raoul, car lui-même<br />
commençait à concevoir une secrète inquiétu<strong>de</strong>.<br />
Mmo d'AIreimpe hésita pendant l'espace<br />
do quelques secon<strong>de</strong>s.<br />
— C'est impossible, répond it-clle,.<br />
Henri qui nous <strong>de</strong>vance it la première<br />
station twait trop inquiet. Continuez,<br />
Joseph, seulement, allez aussi doucemeiM<br />
que possible. Je n'y convpiviiuls i qu'il était obligé, <strong>de</strong> fa,irë"7a bête "déTàrien,<br />
<strong>de</strong>ux bêles si sages d'ordinaire ! cha une telle rua<strong>de</strong> qu'elle l'envoya roit-<br />
A cet instant, on afcivàit à la hauteur<br />
, 1er SUl. ia route,<br />
qui domine, la Seine et toutes les pentes H se releva tout meurtri, les mains t u-<br />
qui dévalent jusqu'à Port-Marly.<br />
1 sanglantées, courant éperdu après le lauhaut<br />
<strong>de</strong>s rochers et se broierait cent fois<br />
avant d'arriver ù la berge.<br />
La nuit étant venue,<br />
les voyageurs<br />
apercevaient les lumières do Port-Marly.<br />
Tout à coup, <strong>de</strong>s détonations partirent<br />
à droite et à gauche dans le taillis bordant<br />
la route, Des fusées, <strong>de</strong>s feux <strong>de</strong><br />
bengale s'allumaient avec <strong>de</strong> violents<br />
éclats.<br />
Les chevaux se dressèrent en poussant<br />
un renâcleiment d'effroi, le coeher, impuissant<br />
à les maintenir, fut précipité à<br />
bas <strong>de</strong> son siège et l'attelage emporté<br />
roula comme un torrent sans entraves le<br />
long <strong>de</strong> la corniche avec <strong>de</strong>s heurts et<br />
<strong>de</strong>s chocs terrifiants.<br />
M. do Rlignae se cramponnait, gagnait<br />
e siège <strong>de</strong> <strong>de</strong>vant, ù la place où le malheureux<br />
cocher venait d'être jeté sur la<br />
route, et s essayait <strong>de</strong> ressaisir les «ui<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong>s chevaux.<br />
Vains efforts, elles leur bat! nient les<br />
flancs.<br />
Nïama n'avait pas dit un mot pour le<br />
retenir. Elle avait pris les mains <strong>de</strong> Mme<br />
d'AIreimpe plus morte que vive<br />
Nalha.lie, affolée elle-même, répétait<br />
seulement : « Oh ! mon Dieu ! oh ! mon<br />
Dieu ! »<br />
Raoul, voyant la course <strong>de</strong>s bêtes furieuses<br />
ci affolées augmenter encore <strong>de</strong><br />
vitesse, tenta un effort désespéré.<br />
' Il s'élança à corps perdu, essayant <strong>de</strong><br />
sauter en selle sur lo porteur. Mais bien<br />
qu'il eût calculé avec précisioo le bond<br />
pe enlaçait ses <strong>de</strong>ux filles.<br />
Elles comprenaient que toutes les trois<br />
elles étaient perdues sains ressources.<br />
Les chevaux aveuglés filaient droit.<br />
Quelques instants encore et ils arrivaient<br />
à la crête, la roule faisant à cet endroit<br />
un cou<strong>de</strong> aigu.<br />
Là, tout l'attelage <strong>de</strong>vait se précipiter<br />
dans le vi<strong>de</strong> et se broyer sur les roches.<br />
Une main nerveuse saisit les chevaux<br />
par le mors.<br />
Cet homme surveillait l'arrivée <strong>de</strong> la<br />
voiture <strong>de</strong>puis quelques instants.<br />
11 avait entendu les détonations.<br />
Alors il avait retroussé ses manches.<br />
Il s'était arc-lxnitô sur ses jarrets, et,<br />
bondissant comme lancé par tm puissant<br />
, ressort, il s'accrochait aux mous, aux<br />
gourmettes, tordant les naseaux du porteur.<br />
Les <strong>de</strong>ux chevaux, saisis et arrêté* au<br />
milieu <strong>de</strong> leur élan, se cabfèrent et s'abatlirent,<br />
tandis quo la flèche et le timon,<br />
craquant sur place, obligeaient la<br />
voiture a verser.<br />
Les trois malheureuses femmes icisaient<br />
sur la route.<br />
Par bonheur,<br />
elles avaient plus <strong>de</strong><br />
peur que <strong>de</strong> mal. Quelques contusions<br />
sans gravite. Seule,<br />
Nlajfha <strong>de</strong>meurait<br />
sans connaissance<br />
: sa tête avait porte<br />
contre un tronc d'arbre.<br />
L'inconnu s'était avancé vers elle et la<br />
soulevait dans ses bras avec une pcécaution<br />
infinie.<br />
Des mots inarticulés sortaient <strong>de</strong> B48<br />
lèvres, tandis que do sa poitrine B'échappai!,<br />
un rùle.<br />
Celui qui venait d'accomplir cet acte<br />
Sit d^L^' ,rê ] l,e el d '° v 'S»eui r snperba<br />
était cependant un vieillard<br />
,r ,l!, et wi<br />
mis d ?î n,M un bûcheron, vêui<br />
m\ \ J le viM,w «Bsimulé soûl<br />
un large chapeau <strong>de</strong> feutre<br />
iv!e^!nï aa '<br />
, U ^ait Parler à Nïanw<br />
a\ec une mtonaluon suppliante et douloureuse.<br />
Mme d'AIreimpe o<br />
N ' tha e<br />
ren^rciaient av.r <strong>de</strong>s larmes dÏÏ 3<br />
v^. 1 . h
LE [UMÉROOCEimilES<br />
Crgane eîems« Sociale et<br />
iTION ET ADMINISTRATK>f
m<br />
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k MI fJhniirthr». par au*to «L «P 1<br />
mit avec .son fit-, mottrot w V;; 1 ., ;" . ; ';.<br />
bien -.orliuite ; la \We, t, ,.,<br />
.culiiiemeut, <strong>de</strong> violïMits v«l«<br />
* etfl«W<br />
.soif ar<strong>de</strong>nte, sign-e/i cor-un is d. un einpoi»oa__<br />
ment par ramscoAc<br />
Mlle avait sueoombe ©nnne nu t.<br />
Las exiporls ont trouvé <strong>de</strong><br />
1 ai we, ne, i.LM£, mm<br />
les rats,<br />
«ion est lixô à 93 %. eent *f./~ f^^<br />
tlUSS'i9<br />
L'aftaira Azeff<br />
Paa-Ts, 25 janvier.<br />
On assure que Philippe Azelï, que traquent<br />
en ce moment les terroristes russes, qui l'accusent<br />
d'avoir joué près d'eux lo rôle d'agent<br />
provocateur et <strong>de</strong> les avoir trahis, était, il y a<br />
quelques jours, à Paris, où so trouve encore<br />
sa femme, et qu'il est .encore à Fhëure actuelle<br />
quelque part sur les roules <strong>de</strong> France.<br />
La Question d'Orlsnt<br />
. La mobilisation bulgare<br />
Philippopoli, 25 janvier.<br />
On annonce que la mobilisation <strong>de</strong>s divisions<br />
<strong>de</strong> Siivno et <strong>de</strong> Dou-pn-itza est imminente^,;<br />
la population accueille avec enthousiasme<br />
dos mesuras qu'ello considère comme dictées<br />
en vue <strong>de</strong> la sûrelé <strong>de</strong> la Bulgarie.<br />
Sofia, 25 janvier.<br />
La 8* division, déjà .mobilisée, a reçu l'ordre<br />
<strong>de</strong> .se concentrer sur la frontière turque, près<br />
<strong>de</strong> Hebitschewo, un <strong>de</strong>s points où l'on craint<br />
une attaque <strong>de</strong>s troupes ottomanes.<br />
Aujourd'hui commencera la mobilisation <strong>de</strong><br />
la 2' division.<br />
Paris, 25 janvier.<br />
À la légation <strong>de</strong> Bulgarie, on déclare n'avoir<br />
reçu, en ce qui concerne la mobilisation <strong>de</strong>s<br />
troupes bulgares, aucune dépêche officielle <strong>de</strong><br />
Sofia.<br />
Dans ces conditions, a-t-on ajouté, il n'est<br />
pas possible à M. Stancioff <strong>de</strong> confirmer ou <strong>de</strong><br />
démentir les nouvelles dont il s'agit.<br />
Le ministre les croit cependant quelque ]>eu<br />
exagérées ; pour lui, îa situation, dans la péninsule<br />
balkanique, ne s'e-st nullement aggravée<br />
; elle est ce qu'elle était au commencement<br />
<strong>de</strong> la crise<br />
; au surplus, il n'est pas dans<br />
les intentions <strong>de</strong> la Bulgarie do vouloir troubler<br />
la paix du mon<strong>de</strong>.<br />
Le roi Ferdinand a&dicjueraii<br />
Saint-Péter.sbourg, 25 janvier.<br />
Le gouvernement russe aurait reçu <strong>de</strong> Sofia<br />
la nouvelle que le roi Ferdinand aurait l'intention<br />
d'abdiquer, à Tirnovo, au cours <strong>de</strong><br />
l'été prochain, la couronne <strong>de</strong> tsar <strong>de</strong> Bulgarie.<br />
*<br />
Le Snfflsp UaîvarsBl ea ilMagj<br />
Berlin. Sô- iû.nvjiiPï»-;-<br />
Des manifestations en faveur du suffrage<br />
universel ont eu lieu, aujourd'hui, dans les<br />
environs <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong>s députés.<br />
La police a pu di-sipanser les manifestants et<br />
aucun inci<strong>de</strong>nt grave ne s'est produit.<br />
<strong>de</strong> galette aux pi<br />
\ef hc, 1 nme S \gô l! <strong>de</strong> Cl ans, bien porl,,l<br />
mouL^lml^d'un mal<br />
tous Les symptômes <strong>de</strong><br />
1 e,inpoiiiSOii.ne.in.(.nT,<br />
Ce décfy l'oit bientôt aUâvl d» ..n;r no à examiner 1* projet tel<br />
im d se présente actueltement et si on no cher<br />
etto jms les Tépercueslrnis qu'il aura sur les<br />
.outlgete iocawj^ on oe«re,ï)r«imi une œuvro au*<br />
Ujfvst [«t»<br />
.WOTHS la sénnee d'aujourd'hui en co qui<br />
concerne son animation ',. ''>; Obliga lions \>m v .v /,\o 73. obUKid<br />
tioiv» 1904 'i 4 %. i*m ; Vile do ManseUte 1877 a Xk<br />
614 75. *<br />
Valeurs franraises. — Ranqnn do rarl» ot <strong>de</strong>»<br />
l'ays-Has, ex-coup. 7î, 1515; Obligations commune<br />
les 1S70 î ce r,. 483-, Obligation» foneiéws 1879 3 'li<br />
W» 50; Obligations ciimraiin«.lft<br />
gâtions communales<br />
189-J i lio %, 445- OMlàationt<br />
comniuiiales<br />
UK)(1 3 %, mi 75; Crédtt 'lyonnais es!<br />
c.»r''S '-".u i>ewtns estainp), sw 1)5; japon<br />
'. % IlOI<br />
fil 50; Japon 3 % 191)7, 10U 70, (tusw r, PL US», R-2 7a.<br />
Basa» a % mm, 99 M.<br />
Valeuii «ivangérr*. — BàtUtUè<br />
tnvnérlalo ottrt<br />
mati:-e); coup. r.
t,.,mrf fin ÎOPCO. ex-COUP. !>.710;<br />
MIT1C» do Car-<br />
}01; MlnrtJ «1» (a-mpaximc. 247; Grands C-tCH, CX.<br />
l^viîiflUP» 4lV0»M (-bllKatloi»). — Société touidu-<br />
«calno il'eloc.trlclto '> " tOIW, «0: S'KtlftO loitUiu-<br />
-duo it'M«"irlHtf> li l»oo (K> BO; Société ton Uni-<br />
I-uuo «rt-i.-cii'ii-.itft r, 1/4 %. M»; Société inydro-Aiectrtîîitn<br />
rounï-illimnalso 5 %.<br />
4SI): Sorlété méridionale<br />
«ansport force t i, V6; Chemin <strong>de</strong> for art<br />
. au siège <strong>de</strong> Strasbourg, fut fait prisonnier le<br />
-20 septembre 18KI, et il pesta interné à Kosel<br />
• Le) j usqu'au 22 mat 1871.<br />
BnérS à l'Ecole <strong>de</strong> Saint-Cyr en février 1872,<br />
M. do Guibert en sortit le 1" octobre 1873, avec<br />
le gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> soiK-licutanatrat. et, en cotte qualité,<br />
servit au 9' chasseurs à cheval, au 3"<br />
chasseurs d'Afrique, au 1" spahis. Nommé<br />
• lieutenant le 11 juillet 1878, il passe, eu 5* lius-<br />
Leards. puis à la 5' compagnie <strong>de</strong>s cavaliers <strong>de</strong><br />
remonte, é Saumur.<br />
f Nommé capitaine en mars 1889. et envoyé à<br />
ce titre au 17' régiment <strong>de</strong> dragons, à Carcaslonnc,<br />
il vint ù Tarbes en sejrtonToro lS'Jl.comfee<br />
capitaine acheteur au dépôt <strong>de</strong> remonte,<br />
ï r>ù il resta, jusqu'en avril 1900, date à laquclûe<br />
j i fut nommé chef d'escadrons au 21 e chasseurs<br />
|i A cheval à Limoges, qu'il quittait bientôt<br />
«près pour prendre aa retpaéte et se fixer à<br />
5t Taubes, ou l'appelaient <strong>de</strong> nombreux amis.<br />
R M. le coin mandant <strong>de</strong> Guibert avait à son<br />
I Bcllf la. campa.gne d'AMemawne 1870-1871, et la<br />
F.tampagino d'Algérie 1874-1880.<br />
; Il fut fait chevalier <strong>de</strong> la Légion d'honneur<br />
Bl mai 1891, officier dfe l'oivlre du Liljé.ratsur<br />
l (Vcneauela) en 1895. et chevalier du Mérite<br />
agricole eu juillet 1902.<br />
M. lo commandant <strong>de</strong> Guibert était une<br />
(tgure bien connue et bien sympathique. Il<br />
tonnait son concours à toutes les œuvres qui<br />
lui pi rai «salent pouvoir contribuer à faire<br />
ïttelrfue bien.<br />
Plusieurs couvres d'intérêt patriotique ou<br />
ioca! naquirent <strong>de</strong> son initiative ou obtinrent<br />
.ion concours.<br />
On : • ! .ira à TarbJs le souvenir <strong>de</strong> cet homge<br />
aimable, accueillant, qui pratiquait eouraveu-euMB*<br />
sa foi, et qui. sans bruit, exerçait<br />
fénéreufifiment la charité.<br />
Nous prions Mme <strong>de</strong> Guibert d'agréer nos<br />
"cspoftta&uses et bien sincères condoléances.<br />
|WH!liril!!!ïH!Hïl.ire du jouir ; or. v'vi-l pnvr.u'!-<br />
in.;Mit ht ;NV1I;1UI.TI royaliste <strong>de</strong> la quk'jilion ouvrière<br />
qait .seta. exirioaôt! diiiriHiualiu.<br />
La neige. — IA naige a fait sa première<br />
«IEH»nritii«i dans ta journée <strong>de</strong> dlniiancho :<br />
MB-taBt la nuit dm dimanche a limudi, olte est<br />
Tombée cm plu.s gmads .KtiomPuu-r.<br />
Uatns la patine, e_la f ond aussitôt à tonne ;<br />
mais unie ooucilio assc/ âpaisse couvre la<br />
MCHa montagaouse <strong>de</strong> l'Aibtwott.<br />
La veillée bretonne ties Kernevel. — Nous<br />
g.'iwlewons lonjgtamipK te jneffieur flotwenir et<br />
ta ipliiH douce S»nipne«ftion <strong>de</strong> cette soirée tfleniliaiie<br />
a laqueMo nous eOimes la Joie d^asatater.<br />
éiné.vrtU 0M q^u'H<br />
S'aCtesalt du tMmmmum cas tnot» flÉM-H JÏiialheuireux<br />
d'ectoiiir* 7<br />
'l'ui.t si drl.'.i iiariii tout K'««t dielmt ; V:n «![«jétiîft»<br />
BQOI îinciBùiM.vî* et le» «mMiteux sont<br />
tmontés sa Ce/p-ltei:*?.. Et maintenant, gémistsiez,<br />
i-eAbccotcux riverain» du Sor. Voua avez comme<br />
news fait la c-nitile éelielllft..aux voyageurs<br />
cet ttaéeoêtt ou bon-MAi - vous poitivez vous<br />
tc-t.ir satiatatita Oss intéré'ia <strong>de</strong>s ambitt.teuat<br />
sont octp.BOlkléa. Las votre*. iM aeni»s justes,<br />
an et aenoni ticnjouirB mmotUttêB.<br />
Vwis aoiÉtiiai. chez ItBBMBBt MM| une<br />
oa«»e abeolumant Juste c* éauMsthUe.<br />
Noms<br />
il î BU'se d'huile sur ta feu notre con-<br />
, , r}- ''j.Mathfl. du Mtdt Socialiste, jette<br />
F» J 'i Polémique :<br />
?» tlilSi?'-- Ainsi donc, lo divorce<br />
mauTîe na^^ «*>*' » organe m-<br />
utiii é S'WI H Ù<br />
1 ,^ia^te eibhjeoia. socialiste<br />
«'bette iuîx àutre^' "" Ul «»»»-> *<br />
» Comni» "<br />
La Dèpêch<br />
. tourne le dit si bien te corne N pondaui «8<br />
an,t va lacrmulie u l'eau, qu'à<br />
Aoavriers sr»««'t dira qu'elle est<br />
Wrfe tA. l<br />
U M^.* u »? ^ Pioclie ; a nous <strong>de</strong><br />
•»« ratwvo.rte emo ,i, e " ls,li ' , - il I'-"' '' nue les<br />
'<br />
<strong>de</strong>ts radicaux - °, lw f avions avec la .majo-<br />
"'««. ne SOTn ,Vu ,' :i!,,lK< '^ " ,v " ^ ''e nuv le ,,v,,r1i soeial,L<br />
'lue 'i 0,: * ) s " aétK>-r.> do |.;, |>,'7.,v/w . il<br />
POtes ,.-'. , Cfis * '« nenule qui riouime les tlé-<br />
7; »nv» \ DUS ave/, fait retentir dtiniB vos honi.lKt.rn'i<br />
./ que l'an revoir prou ha m<br />
! L'aoouell<br />
nue ntoiïs vous avons témoiffite dimnneh» »OW<br />
tiens voudrions vous le ti'iniolfmer à ntouive i u I<br />
Allez porter A travers la France vos chants<br />
et' vos paroles du catholiuiK 1 * articula lleve-<br />
Q«Z-nous bientôt, nous avons hftte <strong>de</strong> vous antaiidite<br />
eneotio une foi*.<br />
Mu-ri pour ces quatre heures agi .tables que<br />
voul4 avez l'ail nassitr à iws lennon, a<br />
« es- Abu<br />
oeoP-eset Alibifferri* Ps vous oui .moixtrô nuasi<br />
bletti' .innir teur* mppl .udlssements que par If ara<br />
voix et surloul leur.entrain, combien vous les<br />
aviez. i.inléna*v('.s. Il nous plaît d ajouter : voua<br />
nous ave/, non seutememit intéressés, ma.ls sur<br />
tout instruits. Morei ! merci t.<br />
Albert. GI ITTARD.<br />
CASTRES.<br />
• La neige. — Ce matin, ('astres<br />
el -tes cm irons Au ici il couverts d'une couche<br />
tout lilcuiehe <strong>de</strong> neigo.<br />
Vu inoiiueni. du diNtvirt <strong>de</strong> noire courrier. 1<br />
nalge onaitinuo .t wntiief ti «K-tits Ihcoais w<br />
ré i. L'hiver n'a pas mineure dit son <strong>de</strong>rnier<br />
.mot<br />
la ii,M"e se f'MVtl a înesure,<br />
rues et butilevanls en lioua'<br />
UaBdéiagUiableutaiit.<br />
battorlo3 d'ariilîerle. — On<br />
SAIHT-AMANS-SOULT. — Election complémentaire.<br />
— La retraite <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong> Bourro-<br />
Mègrô. — On nous écriit :<br />
• M Henri DutfouT, antlMiOcnrd. a ete élu damanohe<br />
conseiiHer municipal <strong>de</strong> la section <strong>de</strong>s<br />
Esiiabants (commune d'e Sain.t-Amans-SoiMt ,<br />
par 56 voix contre 4C à M. Bairt'hélémy Calivel,<br />
WÔrâttiL Cette Ôlooiiion, qui' avait lieu en rempQaeonréînt<br />
<strong>de</strong> M. Baithe, premier adjoint radtoal,<br />
dàctédé, eiiipruntc une portée consiidara-<br />
Mie à ce ou'ëàe mawrue une victoire pow le<br />
nanti <strong>de</strong> M. le baron Reiiille et à ce qu efllfe donne<br />
la meeume exacte <strong>de</strong> l'opinion <strong>de</strong>s electeuTB<br />
sur l'effam-e <strong>de</strong> la Métairie-Haute.<br />
Le 3 moi tes conseirters élus dans la section<br />
<strong>de</strong>s EBfcrabàntis, appartenaient au bloc et battaient<br />
les candidats libéraux <strong>de</strong> quelques voix;<br />
tel était te résultat immédiat <strong>de</strong> la manœuvre<br />
<strong>de</strong> la Métairie -Haute. ,„ .<br />
Depuis le 3 mai , les électeurs s étaient ressaàaia<br />
et au sorutln du 17 janvier, M. B tueur<br />
It 40 voix, <strong>de</strong> même que M. Calvel. Le<br />
ige-tut *>sofeiarnié.<br />
iwkomain avait llem la désormais VTIV<br />
datre confrontation <strong>de</strong> la Métal rie-Haute ;<br />
Quefiqu.es tours «.près, le candidat<br />
! i .-re.i. en<br />
àwn <strong>de</strong> qui le baron Xavier Boitte avait fa.it<br />
une campagne personnalle, obtenait 50 voix,<br />
taudis que le représentant dtu bloc n en obtenait<br />
que 46.<br />
Ce résultat n'est pas dû à <strong>de</strong>s cons!.<strong>de</strong>trajsiions<br />
étirangères aux inci<strong>de</strong>nts cjnii <strong>de</strong>puis longtorr*©<br />
défraient la chronique et la preuve en<br />
est que, dans une affiche émanant du candidat<br />
libéral, la munlcilpalité biocar<strong>de</strong> était nettement<br />
accusée d'avoir donné 100 francs au<br />
gar<strong>de</strong> Donnet, non pas en ré<strong>de</strong>mnense <strong>de</strong> services<br />
rendus à la comninine, mais sous prétexte<br />
<strong>de</strong> services exceptionnel», cn récompense<br />
<strong>de</strong>s services par lui rendus au parti du bloc:<br />
<strong>de</strong> nius, M. le baron Xavier Reîffle avait fait<br />
en faveur <strong>de</strong> M. Dufour une campagne personnelie,d.e<br />
telle sortie que les électeurs étaient<br />
bien appâtes é juger, non pas entre <strong>de</strong>ux hommes<br />
mate entre <strong>de</strong>ux pollUqucs, colle <strong>de</strong> M.<br />
le baron Reilîe et ceîHe <strong>de</strong> Donnet et <strong>de</strong> ses<br />
cpénéireux bienfaiteurs.<br />
Les blocards ne s'étaient dtu reste pas trempés<br />
sur ie caractère <strong>de</strong> l'élection et. tout avait<br />
été mis en œuvre pour assurer lo succès <strong>de</strong><br />
teur candidat. Non eetulement M. Albert,, maure<br />
et conseiller d'arrondissement, blocard, avait<br />
marco-uru la section <strong>de</strong>s Bstrafcants, recrutant<br />
les électeurs <strong>de</strong> porte en porte — mais encore<br />
les blocards <strong>de</strong> maarque, tels oue MM. Esôan<strong>de</strong>,<br />
Baynaud. etc., etc., étaient chargés <strong>de</strong> reehaurfer<br />
le zéte attiédi <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong>s Estrabaindis.<br />
.,, . . .<br />
Enfin, M. Bourro-Négre, conseiller municipal<br />
Moçaid, qwi.doit ce surnom au beau noir<br />
<strong>de</strong> son syatéime-pilciux, avait été envoyé dans<br />
le Bas-Languiedioc avec mission <strong>de</strong>. namgner<br />
i ,:i , ié.i-e-ban <strong>de</strong>s troupes,<br />
c'esl-ad.ire trois<br />
électeurs acquis au bloc. .<br />
nuiront toute l'aprèstm.idi,<br />
on attendit _M.<br />
Bowrro-Négiré et ses renforta<br />
; à chaque ions<br />
qu'un point noir surgissait au, loin pur la route,<br />
nos blocards aux aguets s'écnaient : « Cette<br />
fois c'est Bourre-Neigré aa'oc 1rs autres<br />
1 » Et<br />
çà' n'était jamais Bouiwo-Négré.<br />
\ quatee heures — an moment <strong>de</strong> fermer -le<br />
surutin — M. Ravnaud proposa pa'isïblement<br />
d'attendre un noû pour voir si quelqu'un venait<br />
Soûl M. Ksoaan<strong>de</strong> vint, puis M. Barthélémy<br />
Gatoeri, avec l'air <strong>de</strong> quelqu'un qui a,nrajit<br />
inventé la scie ù ruban ; puis divers curieux ;<br />
mais Bourro-Négre ot ses troupes <strong>de</strong>meuraient<br />
invisibles.<br />
auraient été vendue* jyar la femme c... à un<br />
épicier <strong>de</strong> netlro ville et à un pi-ix bien au<strong>de</strong>ssous<br />
do leur valeur réelle.<br />
' Le len<strong>de</strong>main, <strong>de</strong>ux din<strong>de</strong>s furent également<br />
volées à M. P..., propriétaire à. Gammes.<br />
Sa femme aperçut la nommée C... caressant<br />
le troupeau, à 1.200 mètres environ<br />
<strong>de</strong> rihab'itation ; <strong>de</strong> plus, il est également<br />
prouvé que l'inculpée les aurait vendues à<br />
un charcutier <strong>de</strong> la. place Thiers.<br />
Dimanche matin, se voyant suivie par les<br />
agents Barète» et Brouchet, elle fut se cacher<br />
dans les cabinets d3 la maison M..., où<br />
are ne tarda pas à être déoouveote.<br />
Conduite au commissariat <strong>de</strong>' poiioe, elle<br />
semait en -route <strong>de</strong>s oiseaux qu'eilie cachait<br />
dans son panier. Les asrents s'en tgpereurent<br />
vite, et contraiveution lui a été dressée pour<br />
col.prvrtaige <strong>de</strong> gibier prohibé<br />
La femme C... nie énergiqueiment les vols<br />
<strong>de</strong> diin<strong>de</strong>.s et paétend avoir acheté au marchéi<br />
coiles qu'elle a vendues à l'épicier et au ohari<br />
cutter imais comme eiie a déjà .eu une quinzaine<br />
<strong>de</strong> condamnatioais pour vols, on n'a<br />
guère fol on ses paroles,<br />
line enquête est ouverte.<br />
Qui casse le verre le tiaie.<br />
Pour tes assises<br />
La Chambre <strong>de</strong>s ZtriBn eu occuEetten <strong>de</strong> la<br />
Oour uTWPtft tl> MmKpoWni:. a ranwji* <strong>de</strong>vant<br />
SB «roctiadines asisiK» <strong>de</strong> l'Antle k; nomnié<br />
natale SaSwtter, H ana, «é et dUinUBM à Otucisîan,<br />
cu-t-woteiiiir, ti• vgats et nmmueux. i^ts «teniius,<br />
Moualeur Fahro. vottt ont fait <strong>de</strong>s promesse»,<br />
Avis au public. — Le commandant <strong>de</strong> la<br />
Compagnie <strong>de</strong> l'Au<strong>de</strong> a l'hontiieur d'iiweinner<br />
Iles propriétaires et maindliands <strong>de</strong> ciievaux que<br />
l'it commiitiion <strong>de</strong> îemonte <strong>de</strong> la genda«marie<br />
se lunuiiu ie samedi 13 février l3oy, à dix heures<br />
da me lia, p o ur l'acbat <strong>de</strong> trois chevaux,<br />
nouvelle caséine <strong>de</strong> gemciarmeiie do Garcas-<br />
StOUliC.<br />
Caisse d'épargne. — Séances <strong>de</strong>s 23 et 24 janvier<br />
1809. —- Versements, 24,110 tt, ; reinbo/uirsie<br />
monte, 43,218 te. 58.<br />
Etat civil du 23 au 25 janvier <strong>1909</strong>. — Nais<br />
e an ces : 2 garçons, 2 fines.<br />
Décès<br />
: Françoise GaîîîaKl, '3 ans, veuve<br />
lamines, ruo Goainteja-re, 6 ; Manie Jean, 78<br />
ans, veuvé Escuxlié, h Maqutens.<br />
Piiblioaîlons do mariages : Adolphe Angla<strong>de</strong>,<br />
employé <strong>de</strong> eommetres nie du Quatre-Saptembre,<br />
63, et Marie Jaumes, boulevard Omar-Sar<br />
raut ; Pierre Dandine, oanonnter à bord du<br />
« Ga-uloàs ». à Tonton, et <strong>Mairie</strong> Seguelas<br />
Garcasson-ne ; Joseph Vidal, bomlanger, à Carca«oinne,<br />
et Eugénie Péjanoard, couturière h<br />
Ti-èles ; Alphonse Tokm, garçon llmonadior,<br />
rue du P-ont-Vioux, 40 ; Etienne Co-mbâlàran,<br />
conuwis <strong>de</strong>s postes à Parts, et Marte Escot,<br />
TiPivalite, 107 ; Bernard Séverin Lagar<strong>de</strong>, lieutenant<br />
au 83 e d'infanterie, à <strong>Toulouse</strong>, et Rosi<br />
Scjjtours, place Carnet, 17 ; Baymond Soum<br />
domestique à Esp.'es, et Anne Bouaix, ména<br />
gètre, rue <strong>de</strong> l'Estagnôl, 11 ; Marius Cabot, tait<br />
ilemtr d'babiîs, it Pad'iès, et Justine Giorcy, couturlèie,<br />
boiuïevaid du GanaJ, "4.<br />
NAR30NNE. — La neige. — Dans la nuit <strong>de</strong><br />
dimanche i lundi la couche <strong>de</strong> neige s<br />
épaissie considéi ablement. Depuis l'hiver 1899-<br />
1900 oa n'avait vu autant <strong>de</strong> neige à N'ai bonne.<br />
Au moment où nous écrivons ces lignes, ellie<br />
continue à tomber.<br />
La ctktdutatten Cr:t interrompue dans les rues<br />
ot sur les boiï'ova.rds. La muirjkiiipaiité vient<br />
.il , 'Qm!fc3iU!Cihar plusieurs équipes d'ouyriers en<br />
ohômjage pour ramasser la neige ot assurer ia<br />
etrouSatioa.<br />
Gare aux par<strong>de</strong>ssus. — 11 fait froid et les<br />
par<strong>de</strong>ssus trouvent dos amateurs. Dimanche<br />
au soir, M. Gau Marius. domscilié avenue da<br />
Mareorignan, était au bal Liazzi.<br />
11 avait<br />
quitté sou par<strong>de</strong>ssus et quand il voulut le<br />
neprandre, ee daniiaar avait dispatru.<br />
Etat civil du 2-1 janvier. — Naissances : Henri-Jean<br />
Courtil.<br />
Décès: Geang'as-Lcuis-Léon PMSrfîeflfiSe, 8 ans.<br />
Photo-Club Narhosnais. — Le bureau <strong>de</strong> ceste<br />
••l'été est ainsi formé pour l'année <strong>1909</strong>.<br />
Prési<strong>de</strong>nt, M. O. Gaubiac<br />
; vice-îwési<strong>de</strong>nts,<br />
MM. J. Gamme et Vignoboul ; secirétairc, M. P.<br />
Lalfont ; goorétaire-adjotat, M. A. Touize ;<br />
teéeaeiter, M. S. Nègre<br />
; trésorier-adjoint, AL<br />
A. Amado ; membres du comité : MM. J-wtBii-a,<br />
Seignîiiwio, Bittes non*, Duviala<br />
Rètm-ion ce soir à 8 h. i au siège.<br />
L'ordre du jour étant très important, les sociétaires<br />
sont tinetamirnent priés d'y assister.<br />
La Société <strong>de</strong> gymnastique<br />
« La Narbonnedse<br />
ayant- Plmtention do participer au oonecurs<br />
<strong>de</strong> .gymirraiabique qui aura lieu à Sétlif<br />
(Algérie), les 24. 85, <strong>26</strong>, 27 et 28 juin prochain<br />
les "membres actifs sont iiutormés que les répôtÊbions<br />
auront, lieu régulièrement les mercredi<br />
et, vendredi <strong>de</strong> ahaqtue semaine sous la. d,irec<br />
tien <strong>de</strong> M. Beau, professeur <strong>de</strong> g.vmnastiqtue.<br />
Tous les lundi, répétition fpéciailie pour les<br />
concurrente du ohampionnat artistique et du<br />
eli'nnpionniat oCiynuiiique.<br />
Cette société offrira une soirée it ses mom<br />
ibres honoa-uitres avant son ddparL'<br />
Las pURSOUXtea quii désirent s'inscrire comme<br />
nœmbrcs honoraires ou gymnastes<br />
tlevrnut<br />
s'adresser à M. Filbo-l, boucher, rue Mosaïque,<br />
ou à M. Megadoux, quai <strong>de</strong> Lorraine.<br />
ELNAUDARY. —<br />
Cambrioiage d'une<br />
— Dans la nuit <strong>de</strong> verainedti à samedi<br />
<strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong>s malfaiteurs ineoninus ont pénétré<br />
dans l'église paroiefii'olo <strong>de</strong>s Grozés, petit<br />
hameau voilai n do Gaston aaxla.r y. cn fra-atuitantt<br />
Ja gran<strong>de</strong> porto qui donne accès dans l'édifice.<br />
Us ont fait sauter la serrure du tabern-uote<br />
qui renfermait un petit, ciboire en ver<br />
niais n'ont touché ni au vase sacré, M<br />
aux hosties qu'il contenait.<br />
Ils se sont bornés, en so retirant, ù emporter<br />
kw oloLs <strong>de</strong>s portes et <strong>de</strong>s divers meubles<br />
<strong>de</strong> l'église qu'ils ont trouvées dans la sacristie.<br />
— Le len<strong>de</strong>main do cette même nuit, Mme<br />
vsuve Akiiux, voisine dm viHhuM, a constate<br />
citez eiùe la Stapatritton d'eu c__tte <strong>de</strong> ohaa<br />
i .•..<br />
et. «le doux éeJwHk'S ni<br />
•> :>•••, .-.mis un hangar<br />
Suivant l'invariia.ljle foronuie,<br />
une cuqut'te<br />
Jirra><br />
phes, que les directeurs <strong>de</strong>s djiverecB nnu&ona<br />
<strong>de</strong> Boris ovâ impriment les jouitiewc on» i-ris<br />
la décision que nous avons indiquée au sujetî<br />
<strong>de</strong>s réctlannaiious présumées par tes. limuiiyplstes.<br />
Ceux-ci, entre autres choses, dfsnnndîiionî<br />
que teur salaire <strong>de</strong> nuit fût porta, troiis -6<br />
heures do traivall, <strong>de</strong> 12 à 14 frairacs<br />
; les rnaîtres<br />
inaprimeurs n'ont paa ciu <strong>de</strong>voir aixwcte*<br />
cette <strong>de</strong>tman<strong>de</strong> exogiétrée.<br />
Devant- le refus <strong>de</strong>s patrons <strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r ata<br />
véiii taiblio ultimatum que leur adircseaàenti sr»<br />
et '-. "-.as, ceux-ci ont décidé do cesser tetar<br />
tsaraait, et la grève, qu'en s'accordait à considtérer<br />
cousme imminente, a éclaté dans la*<br />
soirée.<br />
Les directeurs d'imprime-ries sont nnsmim-as<br />
à affirtm-etr qwse lews précautions sont prises<br />
et que tes Journaux qu'Us impriimcnt tua rat*<br />
trout ce EOtâtÉn, malgré la grève.<br />
La Question d'<br />
ni<br />
La tension turco-hulgars<br />
Sofia. <strong>26</strong> janvier.<br />
La Sobranié a diisouté l'interniielllation aur<br />
la mobilisation <strong>de</strong> la 8° division..<br />
Le Iteutenrtnt général Papi-iteoff,<br />
mânistw<br />
«les affaires étrangères, a répondu que la mobilisation<br />
n'existe pas, mais seulement un apneJl<br />
<strong>de</strong> réservistes dnns<br />
1© but <strong>de</strong> renforcés<br />
la dliv,ision en me d'un exercice.<br />
« Le gou vernement, a-t-iil dit, ne se dépaiitte<br />
sant pas <strong>de</strong> sa politique <strong>de</strong> réglemont amiable,<br />
estime que la mesuro pïiee est uno shunta<br />
pinécautlon. »<br />
La ûliatmbre, par acctemnt.ien, a. voté un or.<br />
dira du jour <strong>de</strong> confiance au gouvernement.<br />
CAS!<br />
CAUX BICA«BQNATEES SODIQUES FORÏS3I<br />
te» teules Ce e.etie nature aans tes l'urentsi<br />
fOllEUlSSEUn DES MIKISIÈBES<br />
<strong>de</strong> la fiiierre. do la Marine et dos Colonie»<br />
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vssmss^maBstK:<br />
'<br />
'Bulletin Financier<br />
REVUE FINANCIERE<br />
flOMiMAIRE. — La semaine financière, — Le<br />
marasme <strong>de</strong>s affaires continue à Londres,<br />
Berlin et Paris. Ses causes à Londres et à<br />
Berlin. — une intervention malheureuse d&<br />
l'Etat allemand. — A Paris : l'Emprunt russe<br />
ù laJBoursc el à la Chambre. — M. caillaïuc<br />
défenseur <strong>de</strong> l'épargne française, parle trop<br />
et rUquiï <strong>de</strong> se mettra sur la pallie. — Revue<br />
du Marché.<br />
Paris, 24 janvier.<br />
Marasme à Paris, marasme à Berlin, marasme<br />
,à Loniuires : voilà tourte notre semaine<br />
financière. Niil'améQ.ioration. die notre situation<br />
extérieure., ni t'Bruprunt russe n'ont réussi a<br />
provoquer île motindlite mouvement d'affaires.<br />
Pourquoi ? Céda.tient a <strong>de</strong>s causes d'ordre -général<br />
d'une .part et d'ordre particulier d'autre<br />
part.<br />
Les premières peuvent se résumer en <strong>de</strong>ux<br />
mots<br />
: la situation extérieure s'est améliorée,<br />
elle nie l'est pas encore déiinittveument ; l'Emprunt<br />
russe a immobilisé d'énormes disponibi-<br />
Jites et il n a pas réussi à.provoquer un mouvenncnt<br />
d'enthousiasme parce que,<br />
précisément,<br />
l'atmosphère n'était pas erucere suffisaimiment<br />
rassérénée.<br />
Enfin, l'émigration <strong>de</strong><br />
Ter en France dans les caisses <strong>de</strong> notre Baroque<br />
a quelque peu ému le mairehiô anglais.<br />
Ces secon<strong>de</strong>s trtalèvent <strong>de</strong> rtia. situation économique<br />
<strong>de</strong> chaque place.<br />
thaï situaUon"extérieure est incontestablement<br />
meilleure. L'accord austro-hongrois a<br />
dissipé bien <strong>de</strong>s-causlîs d'inquiétu<strong>de</strong> et facilité<br />
singulièrement la tâche <strong>de</strong> ta diplomatie eurronésnne.<br />
Les camimentaires <strong>de</strong> la presse viennoise<br />
à cet égard sont typiques. Mais le public,<br />
qui est mai remis <strong>de</strong> ses angoisses, n'est<br />
pas encore complètement transquiiGe. On sent<br />
sur 13 marché malgré l'optimisme habituai,<br />
le désir, le -besoin d'une solution définitive<br />
qut puisse dissiper à jamais ce rêve d'Orient<br />
par trop caudiemaresque qui nous laisse encore<br />
entrevoir quelques fantômes désagréables<br />
sur les frontières serbes, monténégrines<br />
et bulgares. A un .moment même, on a craint<br />
<strong>de</strong> se réveiller avec une question crétoise sur<br />
les bras. Les <strong>de</strong>ux Georges, Georges <strong>de</strong> Grèce<br />
et Georges I" <strong>de</strong> France —- c'est Clemenceau<br />
que nous vouions dire — s'étaient si .hien compris<br />
qulo la Triple Entente s'est émue et s'est<br />
POlimaiït, mais -nettement, refusée à les suivie.<br />
La plus gran<strong>de</strong> Grèce a vécu. U n'y a plus<br />
<strong>de</strong> quest ion, crétoise. Mais, en même temps, la<br />
question, persane provoquait quelques tiraillements<br />
entre Saint-Pétersboung et Londres, te<br />
safliinet russe .se refusant A jouer à Téhéran lo<br />
rdle <strong>de</strong> meratar cônstitutdKHwitell. Et ,puis, quel-<br />
• nues compensations te-ibas ne seraient pas mail<br />
. venues. Tout ce'lia inquiète. Ce sont dos nuages<br />
légers, sans doute, mais ce n'est .p>asiemcore. !e<br />
oataie après ,1a tempête. En fait, le point véritabilarnient<br />
intétressant pour ie maœcfaé financier<br />
est celui-ci :<br />
« Où en sommes-tnious avec<br />
l'Allèmagme ? En coquetterte. c'est indéniable.<br />
Peux courants se <strong>de</strong>ssinent <strong>de</strong>puis quteikpi'Cis<br />
jours dans notre mon<strong>de</strong> pç!à*_que : l'un — il<br />
n'est pas cleimenciste — voit dans un rapprochement<br />
sérieux ,1a seutte vraie solution <strong>de</strong> ]a<br />
question d'Orient et une évi<strong>de</strong>nte garantie <strong>de</strong><br />
paix ; l'entre .retste les yeux fixés sur Londres<br />
avec Gliamemçeau. M. Pichon est perplexe ;<br />
(5on cœur veut et ne veut .pas. Cependant, certaines<br />
inlcuscrétions laissaient entendre que<br />
M. Regnauflt emportait dans sa .poche la clé<br />
du rapprochement. M. Pichon slest emipressé<br />
tte Je démentir dans le Temps <strong>de</strong> vendredi,<br />
avant même qu'on ait précisé ; donc, il y a<br />
quoique chose. Et c'est ce quelque chose qu'on<br />
soupçonné, qui a été l'un <strong>de</strong>s plus fermes sou-<br />
Poires et Marchés<br />
MAHCHE DE PARIS<br />
Du 25 janvier.<br />
Tartoes. — Courant, 29 75; prochain, 39 75; marsavril,<br />
20 90; k lie mars, 30 25; 4 <strong>de</strong> mai, 30 60; tendance<br />
calme; ctreulation, 300; consommation, 51.<br />
Blés. — Courant, 22 95; prochain, 23 05; ma,rsavrtl,<br />
23 35; i dé mars, 23 75 4 <strong>de</strong> mai, 23 70; tentbmice<br />
calme.<br />
Seigles. — Courant, 10 40; prochain, -10 63; marsavril,<br />
10 65; i <strong>de</strong> mars, 10 90; 4 do mai, 16 90; teaitanco<br />
calme.<br />
Suifs. — Paris, 72 so ; province, 72 SO.<br />
Avoines. — Courant, 18 15; prochain, 18 30; marsavril,<br />
«.50; 4 <strong>de</strong> mars, l 865; 4 <strong>de</strong> mai, 18 65; tendance<br />
calme. ' ' - • '<br />
Lin. — DinponiMe en cuves à nu, 53; courant, 53;<br />
prochain, 52 50; s premiers, 52; 4 <strong>de</strong> mal, 51 25;<br />
tendance cailme.<br />
Colza. — Disponible en cuves à nu, 04 50; courant,<br />
64 75; prochain, 6-1 25; 4 premiers, 04 15; s <strong>de</strong> mal,<br />
i*3; tendance ferme.<br />
- Alcools. — • Disponible, 37 50; courant, 37 25; prochain,<br />
37 50; mars-avril,- 37 50 ; 4 premiers, 38; 4 <strong>de</strong><br />
mai, 39 25; tendance contenue; stock, 30 325; circulation,<br />
72s.<br />
Sacres. — Courant, 30 50; prochain, 30 50; 4 premiers,<br />
30 625 ; 4 <strong>de</strong> mars, 31; 4 <strong>de</strong> mal, 31 50; tendance<br />
soutenue; roux cuites, 27 25; autres jets,<br />
87 25; raffinés, 61. •<br />
MARCHE DE LA VILLETTE<br />
Du 25 janvier.<br />
Amenés, 2.941; vendus, 2.443; 1 66, 1 60,<br />
- Amenées, 1.284; vendues, 1.132;. 1 64,<br />
tietis <strong>de</strong> lia Rente, en dépit <strong>de</strong>s arbitrages provomués<br />
par l'Emprunt russe, et aussi <strong>de</strong>s inquiétu<strong>de</strong>s<br />
soulevées pair la discussion <strong>de</strong> i impôt<br />
complémentaire à la Cltemhre,<br />
Bref, ceux qui sont hien renseignés voient<br />
ia situation extérieure peut-être sous un
Vf-.'.<br />
fci'.- .•.•:i»ùii'4Mi«id<br />
e<br />
die l>«éïesftse Sociale et ïteli&rletise<br />
o -JL «•» — ''^"«-^""^«Ï » ^»_^a/ j».i*,'«-^j«.ajç^«.ti»ia.;a>—<br />
Lo<br />
procès <strong>de</strong> Jeanne Cilbert, l'empoisonneuse<br />
<strong>de</strong> Sanu'-iU'ians, a commencé <strong>de</strong>vant la<br />
Etuis- d'as3ues du Cher.<br />
Dans une collision, en vue <strong>de</strong> Tokio, le paquebot<br />
français ,. Sydney » a coulé le navire<br />
japonais « Houri-Maru ».<br />
La 8e division bulgare, complètement mobilisée,<br />
a été concentrée sur la frontière<br />
tur-<br />
«ue.<br />
Voir par ailleurs les nouvelles qui nom<br />
W*f parvenues à la <strong>de</strong>rnière heurt.<br />
ckientellomemt daux époux ; mais il doit<br />
être assuré <strong>de</strong> la façon la plus satisfaisante<br />
rmiscpio la loi,critérium do l'intérôt<br />
général dans lequel so confon<strong>de</strong>nt tous<br />
les intérêts •particuliers, non seulement<br />
favorise le divorce, mais encore l'ordonne<br />
au besoin.<br />
— Alors, reprendra lo caporal, si le divorce<br />
est civique et moral, le curé commet<br />
un acte d'incivisme et d'immoralité<br />
quand il se met en travers <strong>de</strong> mes fantaisies<br />
matrimoniales. J'ai donc bien fait<br />
<strong>de</strong> le supprimer.<br />
Mais mon <strong>de</strong>voir, continuera-t-il, n'est<br />
pas encore rempli. Vous me condamnez<br />
pour un acte méritoire et républicain,<br />
pour avoir accompli la mission que<br />
vous, pouvoir judiciaire,<br />
n'avez pas<br />
voulu ou pas osé assumer. Vous <strong>de</strong>vez<br />
frapper tout enseignement contraire à<br />
l'ordre moral. Or, l'union libre, avec ou<br />
sans tempérament, étant, à vous entendre,<br />
la perfection dut genre, vous contrevenez<br />
gravement à vos obligations les<br />
plus sacrées en ne fermant pas-la bouche<br />
à ses détracteurs...<br />
Et le caporal, armant pour la secon<strong>de</strong><br />
fois son revolver, supprimera lo magistrat.<br />
. Yves €RIBRG^T.<br />
curautl, avec son rayon do rubans il l'nsage<br />
<strong>de</strong>s Kalui, <strong>de</strong>s Lévy, <strong>de</strong>s Jacob, <strong>de</strong>s Isaati,<br />
<strong>de</strong>s Bloeh ot <strong>de</strong>s Gutb <strong>de</strong> la Bourse et du<br />
Sent ici - .<br />
Ah<br />
! ceux-là ne pratiquent pas le catéchisme<br />
glacé <strong>de</strong> Guizot.<br />
L'autre bourgeois, c'est le conservateur!<br />
le catholique, le tradit : oiHia.liste, celui qui<br />
vote mal et n'étant ni dupe, ni complice, ni<br />
stupL<strong>de</strong>, n'envoie pas <strong>de</strong> vulgaire aventur<br />
riers, <strong>de</strong> purs chenapans, ou d'effrontés^<br />
Robert Macaire grossir, à la Chambre , oa<br />
au Sénat, la meute radicale <strong>de</strong>s affameurs<br />
et <strong>de</strong>s exploiteurs du peuple.<br />
Il y a <strong>de</strong>ux bourgeoisies, la rouge et l'an»<br />
tre ; mais, au regard <strong>de</strong>s socialistes repué;<br />
et débordant <strong>de</strong> graisse, la seule bonnei<br />
c'est la rouge.<br />
J<br />
Celle-ci est spécialement recommandée"<br />
aux poires du prolétariat.<br />
Certaines gens ont une mentalité bien<br />
étrange. Vous avez lu l'histoire <strong>de</strong> ce ca<br />
poral armurier qui tira <strong>de</strong>ux coups <strong>de</strong> revolver<br />
— à blanc, discns-le bien vite —<br />
sutr Mgr l'évêque <strong>de</strong> Grenoble. Quel est<br />
le motif <strong>de</strong> cette manifestation ? Le prélat<br />
a refusé l'autorisation <strong>de</strong> marier<br />
â'église une femme divorcée.<br />
Tel est lo détraquement universel : on<br />
proteste en 1 toutes circonstances contre la<br />
religion catholique, — si belle et si simple,<br />
cependant, pour qui veut se donner<br />
'<br />
la peine do l'étudier. On déblatère contre<br />
'l'Eglise, contre lo Pape, les évêques et le<br />
clergé. 11 ne faut plus <strong>de</strong> curés, c'est bien<br />
entendu. • •<br />
Seulement, dès qu'il s'agit d'accomplir<br />
quelque grand acte <strong>de</strong> la vio intime ot<br />
^jiersonnelle, on court chez l'ecclésiastique<br />
le plus voisin, on lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
consacrer, par son ministère, les situations<br />
les plus baroques ou les plus irrégulières,<br />
d'accor<strong>de</strong>r les antinomies les<br />
plus inconciliables, <strong>de</strong> réunir sous une<br />
même bénédiction ce nue la religion recomman<strong>de</strong><br />
et ce que la -même religion<br />
interdit.<br />
Puis on est déconcerté, stupéfait et furieux,<br />
quand lo prêtre vous répond que<br />
cela ne se peut pas.<br />
11 est évi<strong>de</strong>nt que le caporal armurier<br />
<strong>de</strong> Grenoble s'est cru lésé dans ses droits<br />
les mieux établis. Avec la can<strong>de</strong>ur d'une<br />
âme simpliste, il s'est dit que les solutions<br />
légales sont nécessairement <strong>de</strong>s solirtiorer<br />
licites.<br />
Le divorce est autorisé par l'Etat, donc<br />
le divorce est conforme ù la loi sociale et<br />
à la loi <strong>de</strong> la conscience.il pourra se trouver,<br />
<strong>de</strong>main ou le jour suivant, une majorité<br />
pour instituer la polygamie. Le caporal<br />
en conclura qu'il est permis, au<br />
regard d8 la morale familiale, <strong>de</strong> possé<strong>de</strong>r<br />
une <strong>de</strong>mi-douzaine d'épouses légitimes.<br />
Il célébrera ses accordailles, amènera<br />
son bataillon <strong>de</strong> conjointes à l'é-<br />
' glise et ne comprendra jamais pourquoi<br />
le curé reconduit sans lui conférer le sacrement.<br />
Alors il s'insurgera, chargera <strong>de</strong> nouveau<br />
son revolver, ot, cette fois, ce ne<br />
fiera peut-être plus à blanc. On appellera<br />
3es gendarmes, on le conduira <strong>de</strong>vant 'es<br />
îjuges et sa stupeur ira croissant quand<br />
on lo coir.duira du tribunal à la prison<br />
E n'y a, en effet, qu'une seule moral?,<br />
connmune à la loi divine et aux lois hu<br />
iftaines qui <strong>de</strong>vraient toujours Être les<br />
émanations do celle-ci. Et il est assez difficile<br />
<strong>de</strong> faire ©ntendro à <strong>de</strong>s intelligi n-<br />
ces frustes, dams lesquelles nulle inslruc<br />
«on religieuse n'est peut-être tombée, la<br />
/raison pour larptello la loi <strong>de</strong> Dieu et la<br />
toi du gouvernement ne concor<strong>de</strong>nt pas<br />
Jo ne vois par, du tout le magistrat en<br />
tarnant une discussion théologiquo avec<br />
le prévenu et lui expliquant la différence<br />
£?-f ontr o l'astreinte <strong>de</strong> la consci<br />
•« tes tolérances du co<strong>de</strong> civil,<br />
«ri or n<br />
d,V(ïrcc > dira le caporal armu<br />
"do se ,' 0rnWlt a qui no perd pa<br />
; son temps<br />
Er>n<br />
?mr huit ou dix fois au cours <strong>de</strong><br />
1<br />
'<br />
11<br />
««vient à l'union libre amendée<br />
bo!'i qUOlqi,es form alitca sans autre imi<br />
. Uln ee. Pourquoi le curé me refusej<br />
1<br />
sa bénédiction ? Serait-ce qu'il y a<br />
dus la nipturé du pacte conjugal quel-<br />
^<br />
0 rhosn d'incmuDalililo ave, la dignité<br />
wrsonneiue ou la solidité du foyer doniesticrue<br />
?<br />
rf~ I>a " S f ' u r ôpendra le juge. Le<br />
flivorcn, ot, par conséquent, la liberté<br />
, "'nions Ruocossivwi, sont un dus plus<br />
"nobles pm-nsi ««ilisés par la Rrpiildiquo.<br />
Plus on s'ost dénia rie, plus on s'est<br />
'remarié, plus on est importable, puis-<br />
*Tuon a plus souvent affirmé l'amour<br />
"qu'on éprouve a l'ondiroif. <strong>de</strong>s institutions<br />
^épublioainos. Quant à l'imérAf, do la famillo,<br />
j'avoue n'y pas réfléchir quand<br />
Je bfiso le lion <strong>de</strong> rencontre unissant ao<br />
Jjes enfants.<br />
De TEcho <strong>de</strong> Paris .<br />
« A Chia.ion-.srdr-SaOne. un jeune homme tîe<br />
vtiaigt ans tire nia coup <strong>de</strong> revoitver sur son pè<br />
•re^Mtrce que « œilius-oi l'eiubôtait ».<br />
« A Roclie (Iisère), un autre tire trois coups<br />
die-revolver su.r sa mèae.<br />
« A^MaiiiseiïMie, <strong>de</strong>s enfants se suici<strong>de</strong>nt ponr<br />
<strong>de</strong>s danseuses <strong>de</strong> gigaeis. L'autre jour, un gevain<br />
<strong>de</strong> dix-sept -ans ot mie gamine <strong>de</strong> seize<br />
ans quittent tenns parents et vont.se promener<br />
dame les befe <strong>de</strong> Saint-Glond. 11 s'agissait d'urne<br />
fugue, d'une simple fugue, linfin lrieir, à Cbaehton,<br />
une «mette <strong>de</strong> quinze ans quitte lé <strong>de</strong>.<br />
miicile paternel ponr suivre 6on « nmii » qui a<br />
le inêilie âge qu'elle. Su.r ie -point d'être prise<br />
pair les agents chargés <strong>de</strong> la ramener à son<br />
pèse, ia fîùette. ee jette dans la.Seine. TMc cn<br />
est quitte ayeo un bain qui, espérons-ùe, lui<br />
aura rafroîépi les ktoes. »<br />
Tous ces faits-divers ne vous émeuvent-ils<br />
î>38 ?<br />
H y a là, peur les moralistes, matière ù nui<br />
doter.<br />
Poaj- nous, nous nous <strong>de</strong>mandons «pi<br />
- ! 'e<br />
étrange géné-ration l'enseignement gratuit, laïque<br />
et obligatoire est en tirain <strong>de</strong> nous prrépa<br />
rea".<br />
—©— La légèreté, <strong>de</strong>s viei-lEes gens.<br />
Nous savons déjà que les vieillards rapetissent<br />
et qu'à l'âge <strong>de</strong> soixante-quinze tins<br />
taille d'un homme a diminué d'environ 75 mil<br />
îimètres. .Mais voici qu'un savant noue ap<br />
prend qu'avec la vietïtesse le poids du ceirîjs<br />
diniiiniue sensiblement.<br />
Les ans nous ren<strong>de</strong>nt légers, qui l'eût cru ?<br />
Le foie, dont, le poids normal est <strong>de</strong> 1,500<br />
gimnimes environ dtte'z l'adiiute, ne pèee plus<br />
que 8 ù 900 grammes chez lo vieUilord. 1^ cerveau<br />
perd 150 grammes en moyenne : il pèse<br />
1,165 girammes chez l'adulte, 990 chez le vieillard.<br />
Le rein <strong>de</strong> l'aduiîte pèse 170 grammes et<br />
100 seulement chez le vieiiCiard. Il cn est <strong>de</strong><br />
même <strong>de</strong> la raite, <strong>de</strong>nt le poids diminue <strong>de</strong><br />
moitié<br />
: 200 grammes oliez l'adulte, 100 chez<br />
le vieillard.<br />
Gependant. le cœur faiit exeeption ; it ne cesse<br />
<strong>de</strong> s'ooeroitre avec l'âge. tJhez les vieiïsairdis,<br />
il p'èse environ 100 grammes <strong>de</strong> pins que ohez<br />
les admîtes.<br />
—©— Dernier écho <strong>de</strong>s élections sénatoriales.<br />
Le mètre d'nne petite commune du Midi<br />
voulait à tout patiix. èlre nommé Utjiiégué sénariel.<br />
On scrutiina ; il etut 5 voix contre 5 données<br />
a son concurrent.<br />
Que faire ? M. le Maire n'hésita pas ; froi<strong>de</strong>ment,<br />
il ajouta un bulletin dons l'urne et<br />
pi-oatama le résufttat : votants, 10 ; le maire,<br />
6 voix ; l'autre, 5.<br />
Puis, font, d'uMi texte qui déclare que .loreque<br />
le nombre <strong>de</strong>s bulletins dépai&e celuii <strong>de</strong>séinarr<br />
gements, il faut retrancher à chaque candidat<br />
autant <strong>de</strong> voix qu'il a été trouve <strong>de</strong> bulletins<br />
en trop, i.V rectifia le vote et se déclara élu<br />
>Irar 5 voix contre 4.<br />
"«ST^-<br />
•îcnce<br />
Ce qui a toujours fait la force <strong>de</strong>s aventuriers<br />
politiciens qui ont erabrassà la carrière<br />
du socialisme, c'est que leur unique<br />
critérium s'adapte à une admirable conception<br />
<strong>de</strong> la bêtise humaine.<br />
Tout ceux qui s'adonnent à, îa culture <strong>de</strong><br />
ce vaste champ sont <strong>de</strong>s bourgeois, et leurs<br />
dupes ne sont autre Chose que <strong>de</strong>s serfs<br />
imbéciles attachés à. la glèbe <strong>de</strong> l'ignorance<br />
et <strong>de</strong> l'abrutissement.<br />
Dans ces conditions, il est permis aux<br />
niàlins. aux exploiteurs <strong>de</strong> cet inuneii.se domaine<br />
do pousser l'otidnce et. l'effronterie<br />
I jusqu'à In plus impu<strong>de</strong>nte extravagance.<br />
Ainsi, ces jours-ci, Viviani, l'opulent mi<br />
nistre du travail, d'un <strong>de</strong>s plus huppés par<br />
venus <strong>de</strong> l'industrie prolétarienne, prdsi<br />
dant lo banquet <strong>de</strong> « lu Chambre consultative<br />
<strong>de</strong>s chambres ouvrières<br />
<strong>de</strong> production<br />
», tenait ce langage à son auditoire,<br />
qui Je savourait au <strong>de</strong>ssert avec <strong>de</strong>s larme.*<br />
d'atten.iri'iswmient tombant goutte ù goutte<br />
dans les oounes ù Champagne :<br />
Moine si .10 pouvoir politique appartient ù<br />
d'nutires, i! a intérêt à voir on f.nce <strong>de</strong> lui un*<br />
bouiigeoteié ginéreu*e au lieu d'une bourgeoisic<br />
égoïste, une .bourgeoisie Idéaliste et noble<br />
aiu 1WU d'une bourgeoisie dont le catéclnsme<br />
ïtaéS <strong>de</strong> M. Gliizèl BCHt la .seule loi morale<br />
N isard avait, on le sait, soutenu jadis<br />
mm «ans «Vint d'ailleurs, la thèse <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />
morales. De même quand les soc m ! i-u.es arrivent<br />
au pouvoir, il y u <strong>de</strong>ux bourgeoisies,<br />
mile îles ronbla nls. don! ils font partie, qui<br />
triturent en négociants retors et «njuçw<br />
lateUM ambitieux la matière fiocialtsto et<br />
celle <strong>de</strong>s vrais bourgeois, gens simples, honnêtes,<br />
ayant conquis l'aisance la plus légb<br />
lime et la plus lionornble par le tm . U<br />
l'é.purc.w<br />
Pour ceux ci. ht seule politique<br />
e constaté à toainteiair ù leur pays la pros<br />
périté et. le crédit, oui ne sont plus aujouTd'iiui<br />
que les seul-; fleurons <strong>de</strong> son «bWJ<br />
coùronne, et c'e«t pour cela prtçisénwint<br />
qu'ils .seront hué . conspués, exploites et<br />
opprimés par les nuire.-..<br />
Pour !r<br />
un \ iviani, •«•.nehsle politi<br />
cien arrivé et nanti, le bourg, m<br />
. généreux<br />
et Idéaliste, oeljll que les i>eve.ndlcatn>ns<br />
prol.'larirnnes doivent considérer comme<br />
tabou, comme .sacré, c'est JMU:**"<br />
L'AuomcEtauon <strong>de</strong> rimpot<br />
sur les Valeur,, Mobilières<br />
<strong>Janvier</strong> touche ù sa fin. Mais il n'est pas<br />
trop tard pour parler <strong>de</strong>s étreiuies. Car,<br />
comme à l'ordinaire, les contribuables ont<br />
eu cette année, du Parlement, leurs petites<br />
étrennes. .- ,. .<br />
C'est sous la forme d'une augmentation<br />
<strong>de</strong> l'impôt sur les valeurs mobilières que<br />
ces étrennes leur sont venues. Mais comme<br />
l'opération s'est faite avec la célérité accoutumée<br />
<strong>de</strong>s voies importants et avec ladiscrétion<br />
peut-être excessive <strong>de</strong>s donateurs,<br />
il y a sans doute plus d'un contribuable<br />
intéressé qui ignore le ca<strong>de</strong>au qu'on lui a<br />
fait.<br />
Pour permettre ù chacun <strong>de</strong> s'en rendre<br />
compte, nous voudrions rappeler en quelques<br />
anots le système fiscal qui frappe en<br />
France les valeurs mobilières.<br />
Les valeurs mobilières sont frappées cd<br />
France <strong>de</strong> trois impôts<br />
: l'impôt sur lo revenu,<br />
)e droit <strong>de</strong> timbre et le droit <strong>de</strong> transe<br />
mission. Ces impôts, dont sont exemptés<br />
seulement lus fonds d'Etats, nationaux. ou<br />
étrangers, reposent sur <strong>de</strong>s bases<br />
différentes.<br />
L'impôt sur le revenu, établi par la loi<br />
du L'9 juin 1872 et aggravé par la loi du <strong>26</strong><br />
décembre 1890, atteint les intérêts ou divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s<br />
distribués aux obligataires ou aux<br />
»eU.uiaiii.iv... Il<br />
- -'. d-.-! 'i ".. [>es lots, prove<br />
riaiit. <strong>de</strong>* vaïe'urs qui comportent cet nvat».<br />
tage, sont frappés plus lour<strong>de</strong>ment, par<br />
une loi spéciale, du 25 lévrier 1901, d'un<br />
impôt <strong>de</strong> 8 %.'<br />
Lo droit <strong>de</strong> timbre, régi par la loi du<br />
5 juin 18o0, peut être payé au moment <strong>de</strong><br />
la création <strong>de</strong>s titres, mais donne lieu, en<br />
fait, dans la- plupart <strong>de</strong>s cas, à un abonnement<br />
qui a pour effet d'ajouter un second<br />
impôt ù Ja charge <strong>de</strong>s possesseurs <strong>de</strong> valeurs<br />
mobilières. L'impôt du timbre est basé<br />
sur la valeur en capital du titre. Il s'élève<br />
à 6 centimes par 100 francs du capital nominal<br />
<strong>de</strong> l'action, et du montant du titre<br />
s'il s'agit d'une obligation. Iyes sociétés en<br />
liquidation, les sociétés considérées comme<br />
improductives, c'est-à-dire qui n'ont payé<br />
pendant les <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières années ni divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s<br />
ni intérêts à leurs actionnaires, sont<br />
dispensées du droit <strong>de</strong> timbre, mais sur les<br />
actions seulement.<br />
Le droit <strong>de</strong> transmission, créé par îa loi<br />
du 23 juin 1857, est celui que la loi <strong>de</strong>s finances<br />
du <strong>26</strong> décembre 1908 est venue aggraver.<br />
Il y a lieu <strong>de</strong> distinguer, pour son application,<br />
suivant que le titre est nominatif<br />
ou au porteur. Si le titre est nominatif,<br />
toute mutation dans ce titre entraîne le<br />
paiement d'une taxe qui était fixée jusqu'à<br />
ce jour à 50 centimes pour 100 francs <strong>de</strong> la<br />
valeur calculée d'après îe <strong>de</strong>rnier cours<br />
moyen <strong>de</strong> la Bourse. Si le titre est au porteur,<br />
les mutations échappant par définition<br />
à la. connaissance du fisc, une taxe' annuelle,<br />
fixée, jusqu'à ce jour à 20 centimes<br />
par 100 francs <strong>de</strong> la valeur, calculée d'après<br />
le cours moyen <strong>de</strong> l'année précé<strong>de</strong>nte,<br />
est perçue par l'administration, les sociétés<br />
en <strong>de</strong>vant faire l'avance comme pour Ie3<br />
autres taxes, sauf à la retenir au monien|<br />
<strong>de</strong> la répartition.<br />
En définitive, le porteur d'une obligati<br />
<strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer 3 %, qui aurait du reeevoi<br />
15 francs en 190$, s'est vu retenir sur se.<br />
coupons : .<br />
. '<br />
1° 4 % sur le revenu <strong>de</strong> 15 francs, soi<br />
0 60 centimes ; '<br />
0 06 % sur le moulant du titre, soiï<br />
0 30 centimes ;<br />
3° 0 20 % sur. la valeur du' titre, calculée<br />
d'après le cours moyen <strong>de</strong> l'année précé-i<br />
<strong>de</strong>nte, — cours légèrement variable suivant<br />
les différentes Compagnies et qui a oscillé<br />
aux environs <strong>de</strong> 440 francs, — soit 0 88 cen*<br />
times.<br />
Ces trois taxes représentaient en 190!! environ<br />
1.78 pour un coupon brut <strong>de</strong> 13 fr.,<br />
it près do 12 %.<br />
Ce système fiscal est vraiment fort compliqué<br />
et l'on ne s'étonnera point qu'il soif<br />
venu à l'idée <strong>de</strong> l'administration d'y apporter<br />
quelque simplification. Le projet <strong>de</strong> buefy<br />
get établi par'le ministre <strong>de</strong>s finances pnur<br />
l'année <strong>1909</strong> manquait une première élnpq<br />
vers l'unification <strong>de</strong>s taxes sur tes valeurs<br />
jnobllM res.<br />
D'après ce projet, en effet, la (axe annuélle<br />
et obligatoire établie sur les titre»<br />
au porteur, à raison <strong>de</strong> 20 centimes pour<br />
100 francs, taxe ayant pour objet <strong>de</strong> rompensèr<br />
la perte qui résulte pour le 'J i,' -nr<br />
<strong>de</strong> ce que les mutations <strong>de</strong>s liln - , u ,,,„••<br />
tour sont insaisissables, cette taxe ont été<br />
supprimée. Elle <strong>de</strong>vait être remplacée pat<br />
une taxe basée sur le revenu, taxe. (dcnticfU*<br />
quant ù son assiette à l'impôt <strong>de</strong> 4 % sue Je<br />
revenu déjà existent, mais plus élevé*<br />
quant à son chiffre, puisqu'elle aurait été<br />
fixé* à 6 %.<br />
Si ce projet avait été accepté, le portent<br />
<strong>de</strong> roWlgatïon <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> î.-r. dont nous'<br />
parlions il y a un instant, aurait eu ù Supi<br />
porter nue reienue do<br />
1° 10 % sur son revenu <strong>de</strong> 15 francs, soii<br />
1 50 ;<br />
2° 0 06 % sur le montant <strong>de</strong> son tilro,<br />
soit 0 30. , . i<br />
Au total 1 80, qui représente, a peu da<br />
chose près, l'impôt établi sur les ancienne-»<br />
ba-ses<br />
Qo aurait tort, cependant d'inférer <strong>de</strong> cet<br />
exemple une la ré fer nu; proposée par le ministre<br />
<strong>de</strong> - finances dans son projet <strong>de</strong> hud-<br />
,r,e eisil simplement une mesure<br />
«l'nidre,<br />
modifiant l'assiette <strong>de</strong> l'impôt sans en nmdb<br />
fl,.r le chiffre. Pu minislri» é<br />
fit nuées, qui<br />
filerait pas d'une transtormat.wqi <strong>de</strong><br />
l'impôt ÇJOUT «n accroître le produit, manquerait,<br />
siiMxn à tous ses <strong>de</strong>voirs, du moins<br />
à toutes les traditions.<br />
La vérité est que, si la réforma ministérielle<br />
-n'aggravait pas la situation, quand<br />
il s'agit do titres à faible revenu (comme<br />
c'est le cas <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong><br />
for), elle constituait au contraire une aggravation<br />
très sensible pour Ses titres se capilisant<br />
à un revenu élevé. Si nous supposons<br />
une valeur, cotéo en moyenne 500 francs<br />
et produisant un divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> <strong>de</strong> 25 francs,<br />
l'impôt payé par le porteur <strong>de</strong> cotte valeur<br />
so serait élevé <strong>de</strong> 2 30 à 2 80. L'augmentation<br />
aurait été <strong>de</strong> 2 ,<br />
Du projet ministériel, le Parlement na<br />
pas retenu la forme, c'est-à-dire la simplification<br />
qu'il apportait à notre mécanisme<br />
ftscai!. Mais il cn a. retenu lo fond, c'est-àdire<br />
F accroissement <strong>de</strong> charges qui <strong>de</strong>vait<br />
en. résulter pour le .contribuable.<br />
Cet accroissement a été réalise <strong>de</strong> la façon<br />
la plus simple du mon<strong>de</strong>. Au lieu <strong>de</strong><br />
transformer la taxe <strong>de</strong> transmission, on<br />
s'est tout simplement contenté <strong>de</strong> l'élever.<br />
On l'a portée <strong>de</strong> 0 20 centimes à 0 25 centimes<br />
pour cent<br />
Ce n'est donc pas, comme dans le projet<br />
ministériel, uno catégorie <strong>de</strong> contribuables<br />
qui voit ses charges s'accroître : tous ceux<br />
qui sont porteurs <strong>de</strong> valeurs immobilières<br />
partagent lo sort commun.<br />
L'augmentation est facile<br />
à calculer.<br />
Elle est <strong>de</strong> 0 25 centimes pour cent francs,<br />
calculée sur la valeur du titre d'après le<br />
cours moven <strong>de</strong> l'année précé<strong>de</strong>nte. Le porteur<br />
<strong>de</strong> l'obligation <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer que<br />
nous avons prise pour type recevra désormais,<br />
en supposant le cours moyen <strong>de</strong> 448<br />
francs, 22 centimes <strong>de</strong> moins que précé<strong>de</strong>mment.<br />
Il lui sera -retenu, par ordre du fisc,<br />
2 francs sur 15 francs, soit 13 33 pour cent<br />
<strong>de</strong> Son revenu !<br />
Les titulaires <strong>de</strong> valeurs nominatives<br />
n'ont pas été oubliés. I^e droit dé transmission,<br />
droit perçu à l'occasion <strong>de</strong> toute mutation<br />
<strong>de</strong> ces valeurs, a été porté <strong>de</strong> 0 50<br />
centimes à 0 75 centimes pour cent francs<br />
<strong>de</strong> capital, estimé d'après le <strong>de</strong>rnier cours<br />
moyen. Il est vrai qu'une faveur nouvelle<br />
est -accordée dans la loi à leur objet : la<br />
conversion <strong>de</strong>s actions et obligations au<br />
porteur en actions et obligations nominatives,<br />
jusqu'à ce jour assujettie au droit <strong>de</strong><br />
mutation, pourra désormais se faire gratuitement.<br />
Bien entendu, la conversion inverse<br />
reste soumise au droit.<br />
Cette disposition nouvelle, qui se justifie<br />
par <strong>de</strong> bonnes raisons, n'a été introduite<br />
•dans la loi que dans un intérêt fiscal î éîie<br />
fait partie <strong>de</strong> la campagne entreprise par<br />
le fisc, Caillaux régnante, pour empêcher<br />
, les porteurs <strong>de</strong> valeurs mobilières da se dissimuler<br />
ou <strong>de</strong> s'éva<strong>de</strong>r.<br />
M. V.<br />
MM. Klrissiï?rnes «tft Jaurès mous alWenl h i<br />
comprendra le cri suprême d'Abed Poll^t,<br />
au moment d'Être couché fsur la planche d?<br />
la guillotine : »< Vivo la Sociale -3 A bas .les<br />
calolisig 3 »> Les caïotkts, en effet, réservent<br />
leur pitié «DJ victimes «jt laissent aux socialistes<br />
la spécialité <strong>de</strong> s'apitoyer surfe triste<br />
eori <strong>de</strong>s assassins...<br />
——-»<br />
MES SENS<br />
De M. Pool Mathicix :<br />
La sensibilité viendrait-elle à disparaître<br />
du reste du mon<strong>de</strong> qu'on la retrouverait<br />
dans Pâme d'un socialiste. Les révolutionnaires<br />
sont les êtres les plus compatissants<br />
qu'on puisse imaginer. Seulement, ils ne<br />
«'attendrissent qu'en faveur <strong>de</strong>s coquins et<br />
ils réservent pour les seuls bandits les trésors<br />
<strong>de</strong> pitié qu'ils portent en eux-mêmes.<br />
Ils gémissent sur le sort <strong>de</strong>s condamnés<br />
à mort et poussent <strong>de</strong>s cris d'horreur à la<br />
pensée qu'on se déci<strong>de</strong> enfin à laisser M.<br />
Deibler opérer quelques scélérats. Le jour<br />
même où eet excellent fonctionnaire procédait<br />
à la décapitation <strong>de</strong>s Poilet et <strong>de</strong> leurs<br />
acolytes, le journal <strong>de</strong> M. Jaurès annonçait<br />
l'événement à ses lecteurs sous ce titre :<br />
Honte nationaîe<br />
; on doit tuer quatre<br />
hommes ce matin. » Et le rédacteur qualifiait<br />
<strong>de</strong> « crime » cet acte <strong>de</strong> justice et s'efforçait<br />
<strong>de</strong> faire partager par ses lecteurs<br />
« l'émotion indignés u qu'il éprouvait cn<br />
songeant que quatre criminels allaient être<br />
« assassinés <strong>de</strong> sang-froid ».<br />
Tous les journaux ont longuement relaté<br />
les - massacres artoces 'commis par ces tortionnaires,<br />
dont l'exécution a causé une<br />
joie délirante dans les régions du Nord<br />
qu'ils- avaient pendant si longtemps terrorisées.-<br />
lis n'eu ont pas moins mérité <strong>de</strong><br />
faire ouvrir d'écluse aux métaphores <strong>de</strong> M.<br />
Jaurès ; celui-ci défaillait à la pensée <strong>de</strong>s<br />
angoisses subies par ces gredins.<br />
Mais 11 suffit <strong>de</strong> feuilleter la collection <strong>de</strong><br />
son journal pour constater que d'autres<br />
e sénateur<br />
Flaissières s'e,-t institué, sans qn on ?ncne<br />
pourquoi, le défenseur bénévole do<br />
1 assas-<br />
«in Camajore. , .<br />
S'il n'eût été qu'un ouvrir honnête et Jabot<br />
rieux jamais celui-ci n'eût mérité d attirer<br />
Patient ion du père-conscrit : il a tué <<br />
mate par on<br />
naiguère encore si éblouissante et sur ePe<br />
s'étendit bientôt un .silence <strong>de</strong> mort.<br />
Un seul, parmi tant <strong>de</strong> proscrits, possédait<br />
encore quelques ressources, c'était, ievèque<br />
.l'A"do, quatrième frère du snrmtennnrit<br />
ïi recueillit son unique neveu, qui<br />
avait épousé, sans argent, une fille <strong>de</strong> gran<strong>de</strong><br />
noblesse, Mlle <strong>de</strong> Char!us. Il promena le<br />
ménage dans sa vie errante et en fit. élever<br />
les doux (Us, dont l'aîné <strong>de</strong>vait un jour relever<br />
«i brillamment le nom réprouvé.<br />
Quand le jeune homme ont atteint, l'âge <strong>de</strong><br />
quinze ans et <strong>de</strong>mi, il entra, comme do<br />
règle nux mousquetaires, grâce à tte puisse.<br />
V. tes amitiés restées fidèles au malheur.<br />
Ht, un an plus tard, ces mêmes protecteurs<br />
belliqueuse existence pour juger mi'ils méritaient<br />
à un <strong>de</strong>gré égal notre admiration<br />
entière, parce qu'ils ne marchandaient ni<br />
plus ni moins à. la France leur santé, Lau*<br />
ar<strong>de</strong>ur el leur :ani; RÔin''reur,<br />
L teuton ail l-colonej ROTJSSKT.<br />
par fil Spécial<br />
ÉPÊC<br />
Prochaines Elections<br />
Le remplacement <strong>de</strong>a députés élus sénateur*<br />
Reims, 25 janvier.<br />
M Clemenceau a décidé, en principe, d»<br />
talN procé<strong>de</strong>r en trois séries successive* nux;<br />
Station*» pai lieues pow le mnpJecemen* <strong>de</strong>a<br />
Ktès nommés senotoure ton» du retiouv*<br />
tement (lit " janvier <strong>de</strong>rnier.<br />
On sait qu'il y a Vingt-quatre sièges vacant»,<br />
Bibliothèque municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
W)U»JIMMWMI«WI'M<br />
f*T<br />
6 .Ta CrKvmiire.. par suite «ta aéssB«B d'un é$?aï 1<br />
nombre do députes un Sénat<br />
: ot» vtnguïuetre<br />
BlOgies seront r«n>airti ,<br />
Patachon (G. Parfroment), Gril'i-Iloom (Cliapman).<br />
Prix dn Var<br />
: Silvie fW.Head), Dancing-Girl (Motv<br />
nat). La-Iiiixipéo (Cirot), Pensliaw (Max Leias). Coitbrntc-H<br />
(J. Uartiioiomcw), Muscadiae (Ilawitins),<br />
Géraida (Miller).<br />
Proyioslics<br />
paris-Sport : Eosy-Ixitty, Clarence-III, écurie V.<br />
Picard, Ollvtt». M^i<strong>de</strong>moisedie-Aininte. Griil-Uoom,<br />
Silvie, Copernic-II.<br />
Jockey<br />
: écurie Veil-Picard, rhilomène, Mad-;motseUe-Aminte,<br />
J. Keila.<br />
Les Débats : Olarenco-III. Pour-Toujours, Saint-<br />
Cara<strong>de</strong>c, l'iiilomène, GriU-lloom, Epine-Vinctte, Copernlc-If,<br />
Muscadine.<br />
La Liberté : Rosy-Petty, CJarcnce-ïII. écurie Veil-<br />
Picard, Olivier, Mattemoiseae-Amin.te. GriH-Room,<br />
Si!vie, Copernic-II.<br />
La Pairie ; Ma.driga,l-III, Clarence-III, I^rinette,<br />
écurie VeU-Picard, écurie<br />
Kocuinet, arUl-Rotan,<br />
Muscadine, SUvie.<br />
Vintransigeant ; Eosy-Letty, Clarence-IIT, écurie<br />
VeU-Picard. Oltrie-r. Ma<strong>de</strong>motseite-Aminte, E-pinc-ViiKjîte,<br />
SUvie, La-IUpopée.<br />
Football Rugby<br />
VUS RENCONTRE INrEKMTIONAr.E<br />
Paris, 25 janvier.<br />
Hier, an Pare <strong>de</strong>s Princes, après une mauvaise<br />
partie <strong>de</strong> jeu écossais, le Sta<strong>de</strong> français a triomiihé<br />
par 8 points, <strong>de</strong>ux essais, un but, du team <strong>de</strong> la<br />
Nortl!ern-Univcr.sité-Union, qui marqua seulemera<br />
0 points. La nouvelle formation stadiste parait ne<br />
pas avoir donné les résultats qu'on cn attendait.<br />
Il eaiMMonHM DE r.ims<br />
Parts, » janvier.<br />
A Colombes, le S^mrlinsr-Ctnb universitaire do<br />
France a battu l'Association sportive française )iar<br />
8 points (<strong>de</strong>ux essais, un bul) contre 7 (iin essai,<br />
un drop-goail).<br />
A BagateUe, après une partie «froacenque, lo naeing-Club<br />
do France a battu le Cercle amical par<br />
1S points à 3.<br />
OBLIGATIONS<br />
Ville <strong>de</strong> Paris IS65 4<br />
— 18G9 3 % '..<br />
— 1S71 3 %<br />
— 1875 4 %<br />
— 1876 4 %<br />
— 1S92 2 1/2 % ,<br />
— 1394-1833 2 1/9 %...,<br />
— 1S!>9 2%<br />
— 1904 2 1/2 % ,<br />
— 1905 2 3/4 %<br />
Communales isrs<br />
— îiSO<br />
1S91<br />
— ISO?<br />
— 1SS9<br />
Foncières<br />
1S73<br />
1SS3<br />
1885<br />
1893<br />
1900<br />
nône-Guelma<br />
Est-Algérien "<br />
3 % ancienne<br />
Midi 3 % ancienne<br />
Nord 3 % ancienne<br />
Oriéaus 3 % ancienne<br />
Ouest 3 % ancienne<br />
Ouest-Algérien<br />
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne]<br />
Panama lots libérés<br />
Suc:-. 5 %<br />
Autrichien 3 %, v hypothéque'. '.<br />
'. '.<br />
Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />
Nord-Espagne<br />
Portugais<br />
Sarago5se<br />
APP.ÈS BOURSE<br />
De beers i[ "<br />
East ixaiKi<br />
'<br />
Kand Mtees<br />
Mal d'AtagoaS M .^. C !: E .. EN<br />
Iiuanchaca<br />
Briar.si;<br />
Do Bccrs.<br />
Tharsis<br />
Val d'Ar,r.i<br />
''"<br />
Syndicat Minier....<br />
May<br />
Cape Cupper<br />
Ctiartered<br />
East Uind<br />
Goidflclda ..»..*"<br />
Itobinsan ttold<br />
nanti Mines<br />
3 % dont 50 ,<br />
3 % dont lo<br />
Extér. dont 50...<br />
B.uiij. oltom. d. 3<br />
(Ua dont lu ,<br />
OG :<br />
1825<br />
.'dont 25,<br />
, J<br />
.idont 25.....<br />
'<br />
• Idont 2 tr. 50..<br />
515 25<br />
500 2i<br />
403 .. 40t ..<br />
554 .. 550 ..<br />
m .. 550 .,<br />
3& 75 364 74<br />
SOI 75<br />
VSi •«<br />
405 .. »0i 7»<br />
440 .. - 3s ..<br />
S90 50 98 ..<br />
4S3 .. ..<br />
&03 50 50» .<br />
400 .. 400 ..<br />
445 . . tt» ..<br />
457 50 (Si .<br />
502 J» 502 7j<br />
K3, .. 423 7à<br />
458 .. 45:. 75<br />
404 .. 4 4 ..<br />
503 .. 503 ..<br />
437 50 437 ..<br />
427 .. m TS<br />
4>-i 75 4,18 ..<br />
414 . . ta<br />
4i • 50 44 . W<br />
43» 50 41) ..<br />
«4 .. 133 5-J<br />
4.5 50 432 ..<br />
410 25 4,t ..<br />
107 .. J0T 'A<br />
830 .. 593 ..<br />
422 75 422 :«<br />
t'i 50 tn ..<br />
335 .. | 38 j 53<br />
3:48 ..<br />
33H ..<br />
302 73 1 aoû<br />
98 40 i 9tl d<br />
281 50 i 2-19 50<br />
tl:! .. 1 Ht 51<br />
I3l 50<br />
E<br />
i<br />
1JG i,U<br />
400 .. 400 li<br />
Si 25 82 75<br />
270 .. 20.) ..<br />
2SS 50 289 ..<br />
i 45 50 1H> .,<br />
tu ..<br />
*3S<br />
191 .. 1:0 ..<br />
20 50 20 n<br />
ltl 50 m ..<br />
117 5C 118 . .<br />
257 .. 283 5U<br />
133 ..<br />
1<br />
193 50<br />
M tl<br />
Idont 5 ,<br />
BOURSE DTî LONDRES<br />
Bnlletmjimmieï<br />
, . . Paris. 25 janvier.<br />
. Il lie faut pas ch.c,reber.irmiiso.ns-nou,s la mi.<br />
son <strong>de</strong> U lour<strong>de</strong>ur du marolié d'atdoW'hui<br />
dans tes bruits <strong>de</strong> mobilisation en TuroîS»<br />
lu-uits auxquels d'aiKeuns personne n'attoJ<br />
chait gron<strong>de</strong> Imiioufanca ; on ételt au contrat<br />
re fort btem Hmpressionné du côté <strong>de</strong> la politique<br />
extérieure par les commentaires do la<br />
Consolidé anglais 88 .ti2. i Italien<br />
3 Vu français BG ..... suèz<br />
Basa, ottomane, is .ljt.j Egypte".".'.'.)"'.*.<br />
112 t;t<br />
va .i.<br />
102 314<br />
tendre»<br />
Londres icUèfiues).<br />
Allemagne<br />
Rspajoie (c-.mrt)...<br />
Espagne (long)....<br />
Uueaos-Ayi'es (ot).<br />
CHANGE<br />
latûricure<br />
BOURSE DE MADRID<br />
1» M .1-<br />
25 17 .!<br />
l:>t<br />
O.W<br />
4i« .3,4.<br />
4VI ,8l*.<br />
1272 2...<br />
... S* Î5<br />
MailieuK^useroent, rien tue .peut en ce me»<br />
ment faire sentir te çJierjtùlo <strong>de</strong> son extrême<br />
réserve et lu spoeukii.lou se sentant tout à tait<br />
livrée â ellc-imamo ttevicait choune jour plus<br />
craintive.<br />
On peut d'ailleurs donner «Tun mot ta .nlivsionomle<br />
«fardi 20 <strong>Janvier</strong> 1008<br />
.'.'. . i ... . J '. j iu_- . : •< •--••v 1 „ ,, t . tfi .<br />
tnn.|«n-t<br />
Ao fOK», «'Vroup. 0.710: Ml Bip» do Carmaux<br />
en MMIM . •**>: Mlw* d'AlUI. ex-coup, î.<br />
JI/V Mine« do Cauipaitnac. '.'17; Grands Calé», excoup.<br />
n. 6».<br />
\ • mi diverses (nliiUndlons). — Horlété loulou-<br />
*-ativ d'éloclruîlK) 5 "' '000, 4S0; SociAlA toulou-<br />
«aine (l'iJeCtrlClté 5 If. 1000 1/5, 05 M; .Société tcwlOttwilno<br />
d'électricité 5 l/.'i "/...<br />
!(>:>; Société liydro éleetrl-<br />
•nie ronwlll'irinalso 5<br />
«;,',, w. Société méridional<br />
ii ;ni'i|iorl torro 4 !. W.; Chemin <strong>de</strong> 1er «lu Sud Ouest<br />
« %. 191 ; Chemin <strong>de</strong> ter a voie étroite du Tarn<br />
; ' H'i; Tramways l'ons 4 ",{„ 480.<br />
Chauvi ; . Hspaçno, les 100 pesetas, 80 75; Lotlîl<br />
56.11 à 16.14! Ilertln, 122 7/l« a lït 11/10.<br />
i<br />
mm'-<br />
Du 25 janvier.<br />
il on lotnlia 18 millimétrés il'eatt a <strong>Toulouse</strong>, et<br />
t a l'erpiftiiau.<br />
L'aiiUcyctnnn<br />
' fS l'Otwst<br />
; la pression t>.irn couibat<br />
; «t, connu:- tes pr--ux CfteTatiW m» aa><br />
côfeHes, il a ét-, :i •amtnièro mais auswi bien<br />
quHeux, le v«:i-l'i,v.ait soîdut du Ctinlat : « Bonus<br />
miles Christ! ».<br />
Voiifà, trop mfi'Wemcnt résumés, ses titres<br />
a notre •reeeri.naiiissHU'e.<br />
Oiia:od on laisse <strong>de</strong>rrière' soi un teû. passé,<br />
«tua teilo œuvre accomipiie, la nwit peu! v-enir.<br />
Elle M BUKMMBd pas le juisto eu tiaiin<br />
<strong>de</strong> ramiplir ea tache «t qui. d'uiHteuirs. a ta<br />
conscftaJtion <strong>de</strong> laisser, dans sa propre maison,<br />
«tes MtitMtÎMeWM éleivés à son école et<br />
dipnies <strong>de</strong> wrarcher dmius les mêmes voies.<br />
S inainienanl, vous tons qui mécoutoz. les<br />
veux inleins <strong>de</strong> lanmes, enfante <strong>de</strong> Mootiiéjeau,<br />
habitants du Coiimiinges, ne plénum<br />
liius !<br />
BelLisea; au fronton <strong>de</strong> ce monument cette<br />
vieillie et glorieuse <strong>de</strong>vise qui eat en mitoié<br />
I<br />
ps une prière sublime : « Bicv <strong>de</strong> L«$SVM,<br />
lone-noas la sus ! »<br />
Celui oui régule «larjs les ciottx, après avoir<br />
«li-ipud-s t-ïntrUn nr, déjà béni la <strong>de</strong>vise, vient<br />
centafeiemeiu d'exancéir OUCOTC uno fois la<br />
prièie. Du haut du ciel, Be-rtrand do Lnssus<br />
protège toujours son pays <strong>de</strong> Coanmiinges.<br />
L'IS!..E EN-DO&GN. — La COBCiiia. — Pin au<br />
olse., 31 janvier, eetUt) Maiiffliac, aura lieu te<br />
<strong>de</strong>.ax/u'.'ino concert artistwjue donné jwr la ciboi-ate<br />
.la CœcMia. directeur Octave Ixi-ubens, ia;uoéat<br />
<strong>de</strong> l'Académie <strong>de</strong>.-; Trouvères et Troubadours<br />
<strong>de</strong> France.<br />
Pj'Ognamime. — Première partie. — t. L'Orphéon,<br />
c'est le peupto, chœur ISatotts}, l'Orphéon<br />
; 2. Projet d'un paysan revenant <strong>de</strong><br />
Parts, monologue comique avec chant, par<br />
M. J. Pellegrin ; 3. Le passeur du prantemps,<br />
b m-/,u (fibu-Wier), .par M. Laliforgue ; 4. Tout<br />
sinipiomienit, ronm-hco (Ilclmieit), pa.r M. F.<br />
iKtau<br />
; 5. La noce à Mii."Jonflé, mor.-o.togue co-<br />
'iniq.uc avec «atant (Cirammet). par M. Ai<strong>de</strong>r -,<br />
C. La lettré ù grand-papa, romance (J. Va*<br />
xtT), par M. Laxrozé<br />
; 7. On ne se corma.it<br />
pas, scène mlîataire (J. Lessarre), par M. Bureau<br />
; 8. Deux Frères, drame en un acte, <strong>de</strong><br />
LOtxs Noe'.<br />
pectacks-Coiîcfllj dcTouIousê 2^(^"*S)WïW^<br />
* . 2. Les pruneaasr, monologue comiqu-o (X), par<br />
Du 50 janvier<br />
THIUTRI.; IAFAÏET'1'i:. — A 8 h<br />
<strong>de</strong> Sladamc. Le litiisscuii.<br />
Les Caprices<br />
CINEMA NATIONAL PATHE CI. me I,apevrous"• vont que, d'à-<br />
Toute, s»n Un IOns dn M'i'r rVrrln-téquo<br />
# *r*a tone , ?n »» PPc"o In très belle<br />
H,, c l 1 « LUI te,(re écrit - nu len<strong>de</strong>main<br />
;;:;> ^S^â^ ,,,,,H,>:< "•"<br />
V-r;;,'^;<br />
«te îrueti<br />
Vente <strong>de</strong> Charité<br />
La Société <strong>de</strong> Saint-Vincent <strong>de</strong> Paul<br />
organise,<br />
pour te jeudi 28 courant, à la salle<br />
du Jardin-Royal, rue Laviguerie, sa kermesse<br />
annuelle. Nos lecteurs se feront un véritable<br />
<strong>de</strong>voir d'apporter leur généreuse obolo à une<br />
vente qui est la ressource principale <strong>de</strong> la<br />
meilleure œuvre charitable <strong>de</strong> notre ville.<br />
L'entrée sera libre «3t gratuite <strong>de</strong> une heure<br />
à sept heures après-midi.<br />
Un seul jour <strong>de</strong> vente.<br />
Comptoirs. — 1° Bazar : vicomtesse <strong>de</strong> l'Estelle,<br />
place Saint-Etienne, 4.<br />
2° Buffet : Mme Castres Saint-Martin, 15, rue<br />
d'Alsace-Lorraine.<br />
3° Epicerie : Mme Puntous, 13, rue Peyras.<br />
4° Mercerie, ouvrages : Baronne do Felzlns,<br />
28, rue <strong>de</strong> la Dalba<strong>de</strong>.<br />
5» Plantes et fleurs : Mlles Théron. 30, rue<br />
du Languedoc.<br />
6° Papeterie : Mme do Waroquier, 17, rue<br />
Pharaon.<br />
7° Roulette : Mme Bressolles, 17, rue <strong>de</strong><br />
Metz.<br />
Le Marché Arnaud-SQrnard<br />
Le Syndicat e.grieolo <strong>de</strong>s maraîchers do la<br />
ville die <strong>Toulouse</strong> et <strong>de</strong>s communes envkxwi<br />
•mantes, réunis on assemblée générale le H<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>1909</strong>, salle du Conservatoire, a voté à<br />
i'iuiauimite l'ordre du jour suivant :<br />
Considérant 1°<br />
«pin l'arrêté «le M. le maire<br />
<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> concernant Ho muirché Amaud-<br />
Ber.nard a értô pris dans te but «te faciliter lu<br />
vente directe «tu producteur au consommateur;<br />
que ce but cfit loin d'fttro atteint, les producteurs<br />
<strong>de</strong>vant évacuer la. place à 7 heures et <strong>de</strong>mie<br />
cm hiver, et (i heures ot <strong>de</strong>mie en été<br />
qu'au surplus, les intérêts <strong>de</strong>s producteurs<br />
aant profoiidément, liés par ce fuit que oe n'ost<br />
' léralement qu'à partir <strong>de</strong> ces heures-là que<br />
consommateurs pounra<strong>de</strong>ut aclieter directe<br />
nt aux producteurs ;<br />
» Que l'heure do l'enlèvement <strong>de</strong> la marchandise<br />
étant fixée trop tôt, les producteurs<br />
sont à. la merci «tes reven<strong>de</strong>urs, qui oftemt<br />
au <strong>de</strong>rnier moment <strong>de</strong>s prix dérisoires, sachant<br />
bien que souvent le produrteur nbnn<br />
donnera ses produits plutôt que tte revenir lo<br />
lon<strong>de</strong>main.<br />
En eonséqueineo, h'S soussigné* <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt<br />
1° Que 'la place Arawncl-Bernaird soit exclusi-<br />
\ enÙMiil réservée aux producteurs :<br />
î° Que tes pKMtoCtmm «nient libres d'ocou<br />
por là nte ce pi-qu'à te. lin do hntr vente ;<br />
3» Quo l'anriMé en ce (fui concerne tes rovon<strong>de</strong>iufes<br />
soit<br />
étenulu an marché aux lumi<br />
mes «le teiro, établi sur 1e boulevard, entre la<br />
rue <strong>de</strong>s Près et la ruo <strong>de</strong> Toul.<br />
] 'a.s.* nitilée gciiéirale veto à 1 unanmiilé. îles<br />
félloitatlonfl aux producteur» marafehers nl-mte <strong>de</strong>s<br />
Jeux F.l
Mardi 20 <strong>Janvier</strong> 1930<br />
Bulletin FimiiGier<br />
REVUE FINANCIERE<br />
SOMMAIRE. — La semaine, financière. — Le<br />
marasme <strong>de</strong>s affaires continue à Londres,<br />
Berlin et Paris. Ses cotises a Londres et à<br />
Berlin. — vue intervention malheureuse d/><br />
l'Etat allemand. — A Paris : l'Emprunt russe<br />
à la Bourse el d la Chambre.. — M. caillaux<br />
défenseur <strong>de</strong> Vépargne française, parle trop<br />
et risqué <strong>de</strong> se meure sur. la paille. — Revue<br />
du Marché.<br />
Paris, 24 janvier.<br />
Marasme A Paris, marasme 4 Berlin,. marasme<br />
à Loirudires : voilà, tourte notre semaine<br />
financière. Ni 11 "amélioration <strong>de</strong> notre situation<br />
extérieure, ui l'Emprunt russe n'ont réussi a<br />
provoquer *o molndlito mouvement d'affaires.<br />
Pourquoi ? Cet!a tient ù <strong>de</strong>s causes d'ordre général<br />
d'une .part et d'ordre (particulier d'autre<br />
part.<br />
Les pneenfèrea peuvent se résumer en <strong>de</strong>ux<br />
mois : la situation extérieure s'est améliorée,<br />
«Me mie l'est pais encore définitivement ; l'Emprunt<br />
russe u immobilisé d'énormes disponibilités<br />
et il n a ipais réussi à. provoquer un mouvement<br />
d'enthousiasme parce que,<br />
précisément,<br />
l'atmosphère n'était (pas enicore sufflfeaimmient<br />
rassérénée.<br />
Enfin, l'émigration <strong>de</strong><br />
Ter en France dans les caisses <strong>de</strong> notre Banque<br />
a quelque peu ému le mairché anglais.<br />
Les secon<strong>de</strong>s relèvent <strong>de</strong> fe situation économique<br />
<strong>de</strong> chaque (place.<br />
lai situation" extérieure est incontestalblemwnt<br />
meilleure. L'accord austro-hongrois a<br />
dissipé bien <strong>de</strong>s caustes d'inquiétu<strong>de</strong> et facilité<br />
fdngùiièrement la tâche <strong>de</strong> ta diplomatie européenne,<br />
les cotmanentalres <strong>de</strong> la presse viennoise<br />
à cet égard sont typiques. Mais le publie,,<br />
qui.est mal remis <strong>de</strong> ses angoisses, n'est<br />
pas encore oom.plèteiment tranquille. On sent<br />
sur le marché malgré tt'ciptimSsme habituel,<br />
le désir, le 'besoin d'une solution définitive<br />
qui rouisse dissiper à jamais ce rêve d'Orient<br />
par trop caueliamaresqu© oui nous laisse encore<br />
entrevoir quelque® fantômes désagréables<br />
'«ur lies fronitières serbes, monténégrines<br />
et 'bulgares. A un moment même, on a craint<br />
<strong>de</strong> se réveiller avec une question crétoise sur<br />
les bras. Los <strong>de</strong>ux Ce orgies, Georgies <strong>de</strong> Grèce<br />
et Georges 1" <strong>de</strong> France T- c'est Clemenceau<br />
que nous voulons dire — s'étaient si bien compris<br />
quia ia Triple Entente .s'est émue et s'est<br />
ïfplimeihit, niais (nettement, refusée à les. suivre.<br />
'La plus gran<strong>de</strong> Grèce a vécu. U n'y a plus<br />
<strong>de</strong> question, cbéttOîsë. Mais, «n même temps, la<br />
question peirsano provoquait quelques tiraillements<br />
entre Saint-Pétensbourg et Londres, le<br />
c-aibinet russe se refusant à jouer à Téihéran J©<br />
rôle <strong>de</strong> mentor const.itutiowniefL Et .puis, quelques<br />
.ce inipenisa.tions là-ibas ne seraient pas mai<br />
Venues. Tout, cela, inquiète. Ce sont <strong>de</strong>s nuages<br />
légers, sans doute, mais ce n'est pas leracore-le<br />
©aime après .la tempête; En fait, le'point véritablement<br />
.jntéros-sant ipour le marethé . financier<br />
est celui-ci : « Où en samanes-iaous avec<br />
VASlemagOB ? En coquetterie, c'est indéniable.<br />
Deux courants se <strong>de</strong>ssinent <strong>de</strong>puis quielques<br />
jours dons notre mon<strong>de</strong> politique : l'un — il<br />
n'est pas olamenciste — voltjftans un. lajxproaheiment<br />
sérieux ,1a seuils vraie solution <strong>de</strong> la.<br />
question d'Orient et une évi<strong>de</strong>nte garantie <strong>de</strong><br />
paix ; 're ntre .reste les veux fixés sur Londres<br />
avec Cllameneeau. M. Pichon est' perplexe ;<br />
son cœur veut et ne veut pas. Capendant, corfaines<br />
inlïiscrétions laissaient entendre que<br />
M. Regnauilt emportait dans sa pèche Ja clé<br />
tin rapprochement. M. Pichon, stest empressé<br />
<strong>de</strong> ie démentir dans le Temps <strong>de</strong> vendredi<br />
avant même qu'on ait précisé ; donc, il y a<br />
linéique chose. Et c'est ce quelque chose qu'on<br />
Soutpçonîiiî, qui a été l'un <strong>de</strong>s plus fermes soutiens<br />
<strong>de</strong> V» Bente, endfâpit <strong>de</strong>s aUbitrage» provonnés<br />
par<br />
l'Emprunt russe-, et aussi<br />
quiétu<strong>de</strong>s «ouAnvées par la discuBsian <strong>de</strong> i impôt<br />
comipléimentaire à la Chambre.<br />
Bref ceux qui sont bien, nenseignês voient<br />
ta situation extérieure -peut ê tre sous un mie* -<br />
leur jour que le gros «public, mailgré la possibilité<br />
d'une crise ministérielle en France.<br />
Pair auteurs l'absorption continue du métal<br />
jaune sur le marché <strong>de</strong> Ixmdres par la Banque<br />
<strong>de</strong> France — 3.370,000 livres sterling poulie<br />
seul mois <strong>de</strong> décembre — d'une part, et <strong>de</strong><br />
IVttitme l'immobilisation <strong>de</strong> disponibilités consiidrérahlas<br />
en vue <strong>de</strong> l'Emprunt rusas en i rance<br />
ont provoqué à Londres un léger resserrement<br />
monétaire, à Paris un relèvement assez<br />
sensi.Mo du prix <strong>de</strong> l'argent, Londres a du,<br />
pour ramener un peu. d'or, élever le taux <strong>de</strong><br />
son escompte momentanément. Le Statist espère<br />
que -cette, mesure suffira. A Paris, le (mouvement<br />
sera <strong>de</strong> courte durée, les prochaines<br />
opérations annoncées ne comportant pas une<br />
grosse absorption <strong>de</strong> disponible.<br />
Ces facteurs d'otfdnes divers n'ont pas été<br />
étrangers au peu d'importance <strong>de</strong>s opérations<br />
qui, cotte fols, ont aoceimpagné l'émission <strong>de</strong><br />
l'Emipriuit msse. A Londres, il a été réparti<br />
45 % è lia souscription, contrairement à ce<br />
qu'on avait <strong>de</strong> prime abord annoncé. Etant<br />
donné le peu d'importance die la tronche anglaise,<br />
c'est un échec qui s'est traduit par<br />
une baisse momentanée <strong>de</strong> 3/8 sur te pair. Ceci<br />
n'était pas fait .pour encourager la spéculation<br />
à Pari'9.<br />
En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> oes causes d'ordre général, nos<br />
trois grandies places ont eu à souffrir <strong>de</strong> causes<br />
secondaires moindres, mais non méprisables,<br />
hâtes 1 '<br />
A Jjondres, la publication <strong>de</strong>s statistiques<br />
économiques cause une impression die malaise<br />
réel. L'année a été mauvaise .pour le commerce<br />
extérieur, mauvaise pour l'industrie métal<br />
lntrgique, mauvaise aussi pour l'industrie du<br />
coton, la -réduction mémo <strong>de</strong> la production<br />
n'ayant pas réussi à amélioiier les prix, et<br />
i'expoirtotinini sur les fiïés <strong>de</strong> conton et ies tissus<br />
étant en forte diminution.<br />
A Berlin, les 'valeurs métallurgiques sont<br />
mieux, «nais [es charbonnages sont médiocres.<br />
On est mal impressionné<br />
par ia situation<br />
financière do l'Bmrjpdït», qui s'aggra.ve .chaque<br />
•<br />
jour, et par le conflit économique qui vient<br />
d'éjcîiater avec la Suisse. Ce conflit est un<br />
exemple typique <strong>de</strong> l'irréductibilité <strong>de</strong>s phénomènes<br />
économiques. La. Suisse, désireuse <strong>de</strong><br />
protéger ses farines nationales, avait frappé<br />
d'un droit d'entrée élevé les farines étrangères.<br />
L'Ailieimagne y avait répondu, pour défendre<br />
ses minotiers, par une prante à l'exportation<br />
sur tes farines. CCtlére <strong>de</strong>s Suisses, qui se<br />
mettent à boycotter comme <strong>de</strong>s Turcs toutes<br />
les céréales aiiitemandieis.<br />
A Paris on s'attendait, malgré tout, à uno<br />
arasHteurre semaine. Font <strong>de</strong>s expériences préoé<strong>de</strong>nifcee,<br />
on estimait que l'emprunt provoquerait<br />
un cemtJitn courant d'afTSatres, mais à part<br />
quelques arbitrages peu importants dans Pensemœe,<br />
on n'a rien fait. Ce vi<strong>de</strong> <strong>de</strong> ttensactions<br />
on un pareil moment a surpris (les pins<br />
pessimiistes et inquiété quelques-uns. D'aucuns<br />
même y ont vu une mianceurvre inqualifiable<br />
et ftfiMterrantàon suocesBive à la tribune <strong>de</strong> ia<br />
Càiaiiribre <strong>de</strong> M. Piolion et <strong>de</strong> M. Caillaux a<br />
quelique peu surpais.. Nous ne pairitageons pas<br />
lies iïîées die M. Rouanet, même sur tes fonds<br />
misses, et nous trouvons son tatervention partàeulSi'&nenïeaiit<br />
déplacée<br />
à la veille <strong>de</strong> l'emprunt,<br />
mais les répo-nses qu'elle a provoquées<br />
désarment notre rigueur d'autant plus facilement<br />
que l'opiétratiion s'est heureusement terimdinée,<br />
que .les gros pomtefeuXlles se sont larg^nieuit<br />
ouverts (nous pourrions en citer) et<br />
qu'éiites confirment pleinement ce que nous<br />
««rivions .lundi <strong>de</strong>rnier, à savoir : que ,nos établissements<br />
<strong>de</strong> crédit ont rendu un fier service .<br />
BiasBHsasnsssKïSKaasati^<br />
t gofuwemement, Ceci dit, qu'il,Ç^^£|££<br />
,n .gotiivioriiioiu*»". «suri», — --- - .,<br />
an,;,s cocher en avait plein les mains.<br />
A charme instant un cheval pointait,<br />
rompant son allure, mordant, son mors,<br />
couvrant, son poitrail d'écume.<br />
— Mais qu'ont donc ces bâtes ? <strong>de</strong>manda<br />
Mme d'AIreimpe au cocher.<br />
— Je ne sais pas, madame, les chevaux<br />
sont affolés. J'ai, à tout moment,<br />
peur qu'ils ne me gagnent la main et ne<br />
s'emballent. Ils ont cependant mangé et<br />
bu comme d'habitu<strong>de</strong>. Je n'y comprends<br />
rien.<br />
— Voulez-vous que nous retournions,<br />
madame ? <strong>de</strong>manda Raoul, car lui-même<br />
commençait à concevoir une seercto inquiétu<strong>de</strong>.<br />
Mme d'AIreimpe hésita pendant l'espace<br />
<strong>de</strong> quelques secon<strong>de</strong>s.<br />
— C'est impossible, répondit-elle,<br />
Henri qui nous <strong>de</strong>vance à la première<br />
station serait trop inquiet. Continuez,<br />
Joseph,<br />
seulement., allez aussi doticement<br />
que possible. Je n'y comprenids<br />
rien, <strong>de</strong>ux bêtes si sages d'ordinaire I<br />
'<br />
A cet instant, on arrivait à la hauteur<br />
qui domine la Seine et toutes les pentes<br />
qui dévalent iusqu'à Port-Marly.<br />
haut <strong>de</strong>s rochers et se broierait cent fois<br />
avant d'arriver à la berge.<br />
La nuit étant venue,<br />
les voyageurs<br />
apercevaient les lumières <strong>de</strong> Port-Marly.<br />
Tout à coup, <strong>de</strong>s détonations partirent<br />
à droite et à gauche dans le taillis bordant<br />
la route. Des fusées, <strong>de</strong>s feux <strong>de</strong><br />
bengale s'allumaient avec <strong>de</strong> violents<br />
éclata.<br />
Les chevaux sa dressèrent en poussant<br />
un renâcleiment d'effroi, le cocher, impuissant<br />
à les maintenir, fut précipité à<br />
bas <strong>de</strong> son siège et l'attelage emporté<br />
roula comme un torrent sans entraves le<br />
long <strong>de</strong> la corniche avec <strong>de</strong>s heurts et<br />
<strong>de</strong>a chocs terrifiants.<br />
M. <strong>de</strong> Blignac se cramponnait, gagnait<br />
pe enlaçait ses <strong>de</strong>ux filles.<br />
Elles comprenaient que toutes-les trois<br />
elles étaient perdues sans ressources.<br />
Les chevaux aveuglés filaient droit.<br />
Quelques instants encore et ils arrivaient<br />
à la crête, la route faisant à cet endroit<br />
un cou<strong>de</strong> aigu.<br />
Là, tout l'attelage <strong>de</strong>vait se précipiter<br />
dans le vi<strong>de</strong> et so broyer sur les roches.<br />
Une main nerveuse saisit les chevaux<br />
par le mors.<br />
Cet homme surveillait l'arrivée <strong>de</strong> la<br />
voiture <strong>de</strong>puis quelques instants.<br />
Il avait entendu les détonations.<br />
Alors il avait retroussé ses manches.<br />
Il s'était arc-bouté sur ses jarrets, et,<br />
le siège <strong>de</strong> <strong>de</strong>vant, à la place où le mal-<br />
1 bo,rw »' ssank >o lance par un puissant,<br />
heureux cocher venait d'être jeté sur la ! msso ' rt ' il s'accrochait aux more, aux<br />
route, et s'essayait <strong>de</strong> ressaisir les gui<br />
#oiurmettes, tordant les naseaux du por<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong>s chevaux. :— » les gui- j<br />
flaneï 3<br />
^ ^ balki t les<br />
Nïama n'avait, pa,s dit un mot pour le<br />
retenu;. Elle avait pris les mains <strong>de</strong> Mme<br />
cl Alreimpe plurt morte quo vive<br />
Nathalie, affolée elle-même, ' rénétait<br />
seulement : « Oh ! mon Dieu 1 oh ! mon<br />
Djeu ! »<br />
Raoul, voyant la course <strong>de</strong>s bêtes furieuses<br />
et affolées augmenter encore <strong>de</strong><br />
•vitesse, tenta un effort désespéré.<br />
Il s'élança à corps perdu, essayant <strong>de</strong><br />
sauter en selle sur lo porteur. Mais bien<br />
qu'il eût calculé avec précision le bond<br />
qu'il était obligé <strong>de</strong> faire, la bête détacha<br />
une telle ruado qu'elle l'envoya rouler<br />
sur la route.<br />
11 so releva tout meurtri, les mains ensangîantées,<br />
courant éperdu après le lan-<br />
Les <strong>de</strong>ux chevaux, saisis et arrêtés au<br />
milieu do leur élan, se cabrèrent et, s'aballiront,<br />
tandis quo la flèche et le timon,<br />
craquant sur place, obligeaient la<br />
voiture à verser.<br />
Les trois malheureuses femmes gisaient<br />
sur la routé,<br />
Par bonheur,<br />
elles avaient ping do<br />
peur que <strong>de</strong> mal. Quelques contusions<br />
sans gravité. Soulo, Nïama <strong>de</strong>meurait<br />
sans connaissance<br />
: sa tête avait, porté<br />
contre un tronc d'arbre.<br />
L'inconnu s'était avancé vers ello et la<br />
soulevait dans ses bras avec une précaution<br />
infinie.<br />
Des mots inarticulés sortaient <strong>de</strong> ses<br />
lèvres, tandis quo do sa poitrino s'échappait<br />
t un ràlo.<br />
Celui qui venait d'accomplir cet acte<br />
d'audace extrême et <strong>de</strong> vigueur suix-rlxi<br />
était cependant un yieilla.rd.<br />
11 était mis comme un bûcheron, vêtu<br />
d une blouse, le visage dissimule sous<br />
un large chapeau <strong>de</strong> feutre.<br />
Tout bas, il semblait parler à Nïama<br />
avec une intonation suppliante et douloureuse.<br />
Mme d'Alreimne et Nathalie<br />
remerciaient avec dés larmes dans la<br />
voix l'homme qui s'était dévoué pour les<br />
arracher à une mort affreuse.<br />
Mais il ne s'occupait que <strong>de</strong> Nïama, il<br />
ne leur répondit pas.<br />
Un cri partit dans la nuit, et le brvïl<br />
dune course effrénée so fit entendre.<br />
C'était M. <strong>de</strong> Blignac qui arrivait, fou<br />
do douleur ot d'angoisso.<br />
L'étranger avait déposé la jeune filifi<br />
sur le bord du talus do la rouie.<br />
Mme d'AIreimpe e', Nathalie l'eartoTïrnitMit,.<br />
Elle ouvrit les yeux et axi prix d'urt<br />
effort, put prononcer une parole.<br />
— Raoul, dit-elle, jo vif, mon bitWaimé,<br />
ce n'est, rien !<br />
— Oh 1 l'ingrate, s'écria Mme d'AIreimpe<br />
en riant, ot pleurant à la fois, oh<br />
l'ingrate, son premier mot a été 'oou*<br />
lui<br />
Nathalie et elle couvraient. !a jeune<br />
flllo <strong>de</strong> caresses, M. do Alignas se laisait,<br />
les battements <strong>de</strong> son tœur IV m pochaient<br />
do parlor.<br />
Quant, à Nïama, elle répétait :<br />
—- Ce n'est rien. Je n'ai rien. Je ne<br />
sonl'iie pas. Une simple meurtrissure, e*<br />
jo mo suis évanouie coimne une sotie..<br />
Et-, gràco à son énergie, elle put se remettre<br />
sur pied.<br />
Alors on s'occupa du r-auveur, pour lui<br />
procurer <strong>de</strong>s renkivienicn's qui 1*<br />
étaient bien dus.<br />
11 avait disparu,<br />
^1 suivre.)<br />
Bibliothèque municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
E NUMÉRO 5 CENTIMES<br />
Organe quotidien <strong>de</strong> I>éfei&se Sociale et Religieiise<br />
RÉDACTION ET ADMINISTRATION s <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />
LE NUMERO 5 CENTIMES<br />
gttOTMAnoîmi sr BtPAimaiœm LHUTROHU».... s tr. M<br />
*êrARTE!utîrr9 NON uKrrnoPHKS y - 43 -<br />
ÉnuNaiLR (Union poiUlu) 40 - -<br />
M * -<br />
«o -<br />
£» AbefJi«meH1s partent dsa 1» «t «S da ehequ» n<br />
FIL TELEGRAPHIQUE SPECIAL Mardi <strong>26</strong> <strong>Janvier</strong> <strong>1909</strong>. -- 19' Année - N° 5,925 REAUX g PARIS : <strong>26</strong>, RUE FEYDEAÙ<br />
2£u—"- . - - ' ,*m—Knygf.*»z «-T!:-. „ ...... ULÏ.V-iii<br />
Les Faits du Jour<br />
La Chambre a continué<br />
l'impCt sur io revenu.<br />
la discussion tte<br />
H. Clemenceau a décidé <strong>de</strong> faire procé<strong>de</strong>r<br />
aux élections législatives, pour les sièges vacante<br />
à ta Chambre, cn treio séries ; selon toute<br />
j probabilités, les élections auraient lieu le<br />
m février, ie 7 et lo 21 mars.<br />
D"tns une rixe entre coloniaux et civils,<br />
à<br />
Brest, plusieurs tîe ceux-ci-ont été blessés.<br />
—C—<br />
te<br />
procès <strong>de</strong> Jeanne Cîlhsrt, l'empoisonneuse<br />
do SainU&tnans, a commencé (levant la<br />
fcour d'assises Ou Cher.<br />
dans une collision, en vue <strong>de</strong> Tokïo, le paquebot<br />
français<br />
« Sydney a a coulé te navire<br />
Japonais t Houri-Maru ».<br />
La S» division bulgare, oompictemont mobilisée,<br />
a été concentrée »ur la frontière<br />
turttue.<br />
Vofr par ailleurs les nouvelles qu\ nous<br />
toî: t parvenues à la "<strong>de</strong>rnière fleure.<br />
ci<strong>de</strong>ntellem'Onit doux époux ; mais il doit '<br />
ôti-o assuré <strong>de</strong> la façon la plœ satisfaisasato<br />
inri,sqne la loi,critérium do l'intérêt<br />
général dans lequel so confondons tous<br />
ies intérêts 'particuliers, non souloment<br />
favorise lo^divoiroe, maiis encore l'ordonnc<br />
au besoin.<br />
— Alors, reprendra lo caporal, si lo divorce<br />
est civique ot moral, le curé commet<br />
im acte d incivisme et d'immoralité<br />
quand il se met on travers <strong>de</strong> mes fantaisies<br />
matrimoniales. J'ai donc bien fait<br />
<strong>de</strong> le supprimer.<br />
Mais mon <strong>de</strong>voir, continuera-t-il, n'est<br />
pas encore rempli. Vous me condamnez<br />
pour un acte méritoire et républicain,<br />
pour avoir accompli la mission<br />
que<br />
vous, pouvoir judiciaire,<br />
n'avez pas<br />
voulu ou -pas osé assumer. Vous <strong>de</strong>vez<br />
frapper tout enseignement contraire a<br />
'l'ordre moral. Or, l'union libre, avec ou<br />
sans tentpérament, étante à vous entendre,<br />
la perfection dui genre, vous contrevenez<br />
gravement à vos obligations les<br />
plus sacrées en ne fermant pas-la bouche<br />
à ses détracteurs...<br />
Et le caporal, armant pour la secon<strong>de</strong><br />
fois son revolver, supprimera le magistrat.<br />
«t.<br />
curaud, avec son rayon <strong>de</strong> rubans h l'usage<br />
<strong>de</strong>a Kahn, <strong>de</strong>s Lévy, <strong>de</strong>s Jacob, <strong>de</strong>s Isaac,<br />
<strong>de</strong>s Bloeh et <strong>de</strong>s Guth <strong>de</strong> la Bourse et du<br />
Sentier.<br />
Ah<br />
! ceux-là ne pratiquent pas le catéchisme<br />
glacé <strong>de</strong> Guizot.<br />
L'autre bourgeois, c'est le conservateur,<br />
le catholique, le tradit'ouîiaiiste, celui qui<br />
vota ma! et n'étant ni chipe, ni complice, ni<br />
stupi<strong>de</strong>, n'envoie pas <strong>de</strong> vulgaire aveutuiers,<br />
<strong>de</strong> purs chenapans, ou d'effrontés,<br />
Robert Macaire grossir, à la Chambre ou<br />
au Sénat, la meute radicale <strong>de</strong>s affameurs<br />
et <strong>de</strong>s exploiteurs du peuple.<br />
U y a <strong>de</strong>ux bourgeoisies, la rougo et, l'antre<br />
; mais, au regard <strong>de</strong>s socialistes repus<br />
et débordant <strong>de</strong> graisse, la seule bonne,<br />
c'est Ja rouge.<br />
Celle-ci est spécialement recommandée<br />
aux poires du prolétariat. ' .<br />
Yves GRHKSàe<br />
Certaines gens ont uno mentalité bien<br />
fetrange. Voue avez lu l'histoire <strong>de</strong> ce caporal<br />
armurier qui tire doux coups <strong>de</strong> re-<br />
•volver — à blanc, disons-le bien vite —<br />
sur Mgr l'évêque <strong>de</strong> Grenoble. Quel est<br />
' le motif <strong>de</strong> cette manifestation ? Le prélai<br />
a refusé l'autorisation <strong>de</strong> marier à<br />
t'église une femme divorcée.<br />
Tel est le détraquement universel : on<br />
proteste en toutes circonstances contre la<br />
religion catholique, — si belle et si sim<br />
pie, cependant, pour qui veut se donner<br />
la pain© <strong>de</strong> l'étudier. On déblatère contre<br />
.l'Eglise, contre le Pape, les évêques et le<br />
clergé. Il ne faut plus <strong>de</strong> curés, c'est bien<br />
entendu.<br />
Seulement, dès qu'il s'agit d'accomplir<br />
quelque grand acte <strong>de</strong> la vie intime et<br />
personnelle, on court chez l'ecclésiastique<br />
le plus voisin, on lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
consacrer, par son ministère, les situations<br />
les plus baroques ou les plus irrégulières,<br />
eTaccor<strong>de</strong>r les antinomies les<br />
plus inconciliables, <strong>de</strong> réunir sous une<br />
même bénédiction ee que la religion recomman<strong>de</strong><br />
et ce que la même religion<br />
interdit.<br />
Puis on est déconcerté, stupéfait et furieux,<br />
quand le prêtre vous répond que<br />
cela ne se peut pas.<br />
11 est évi<strong>de</strong>nt que le caporal armurier<br />
<strong>de</strong> Grenoble s'est cru lésé dans ses droits<br />
les mieux établis. Avec la can<strong>de</strong>ur d'une<br />
âme simpliste, il s'est dit que les solutions<br />
légales sont nécessairement <strong>de</strong>s solutions<br />
licites.<br />
1*3 divorce est autorisé par l'Etat, donc<br />
le divorce est conforme à la loi sociale ot<br />
à la loi <strong>de</strong> la consoience.il pourra se trouver,<br />
<strong>de</strong>main ou le jour suivant, une majorité<br />
pour instituer la polygamie. Le caporal<br />
en conclura qu'il est permis, au<br />
regard <strong>de</strong> la morale familiale, <strong>de</strong> possé<strong>de</strong>r<br />
une <strong>de</strong>mi-douzaino d'épouses légitimes.<br />
Il célébrera ses aocordailles, amè<br />
nera son bataillon <strong>de</strong> conjointes à l'é-<br />
. glise et, ne comprendra jamais pourquoi<br />
le curé réconduit sans lui conférer le sacrement.<br />
Alors il s'insurgera, chargera <strong>de</strong> nou<br />
veau son revolver, ot, cette fois, ce ne<br />
bèra peut-être plus à blanc. On appellera<br />
Ses gendarmes, ont le conduira <strong>de</strong>vant 'es<br />
Suges et sa stupeur ira croissant quaivl<br />
on le conduira du tribunal à la prison.<br />
Il n'y a, en effet, qu'une seule moral?,<br />
commune à la loi divine et aux lois humaines<br />
qui dovraiont toujours être les<br />
émanations: <strong>de</strong> œllo-ci. Et il est assez difficile<br />
do faine entendre l't <strong>de</strong>s intolligen<br />
ces frustes, dans lesquelles nulle instruc<br />
tion religieuse n'est peut-être tombée, lo<br />
Mtson pour laquelle la loi <strong>de</strong> Dieu et la<br />
toi du gouvernerai ne concor<strong>de</strong>nt pas<br />
Un! "? VO '' S |WS du 101x1 le magistrat en<br />
'amant une discussion théologiquo avec<br />
oviT V T meL lui expliquant la différence<br />
BtWt i°- nip ° Crante do la conscience<br />
_<br />
T tok jances du co<strong>de</strong> civil.<br />
irfor rwW-**'<br />
dira 10 oapor ' 11 amiu<br />
flS (lu ' 0,ut, r6 P m & r *' ^c juge, h<br />
ri !Ionî( ?" ol < Par conséquent, la liberté<br />
« unions successives, sont un <strong>de</strong>s ph<br />
oblos Progrès réalisés par la République.<br />
Plug im g'of,) démarlé, plus on s'est<br />
?«wiari6, plus on est resniwtable, pujf<br />
J]*00 a I»1IIK souvent affirmé l'amour<br />
^on éprouve A l'endroit dos institutions<br />
1 *'T«iihlina,ines. Quant ft l'irrtérAl, <strong>de</strong> la fa-<br />
,! nil K j'avoue n'y pas réfléchir quand<br />
J« bnso le lion <strong>de</strong> rencontre unissant ac-<br />
'Âir<br />
Ues enfenits.<br />
De VBcho <strong>de</strong> Paris :<br />
« A Chiaion-,siur-So≠ un jeune homme <strong>de</strong><br />
vingt ans tire un coup <strong>de</strong> revoflver sur son pè<br />
re (parce que € oe&m-cà l'embêtait «.<br />
« A ïtoclue '(Ifière), on autre tire trois coups<br />
die revolver sur sn mere.<br />
« A'MaffseôWe, <strong>de</strong>s enfante se suici<strong>de</strong>nt pour<br />
<strong>de</strong>s danseuses <strong>de</strong> gigues. L'autre jour, un ça<br />
niiiin <strong>de</strong> dix-sept ans ot une gamine <strong>de</strong> seize<br />
ans quittent ifeîufij parents et vont.se promener<br />
danr, les bois <strong>de</strong> Saint-Cloud. Il s'agissait d'une<br />
fugnisè. d'usie simple fugue. .Pinfîn hier, à Cîiarentoai,<br />
une flïlette <strong>de</strong> quinze ans quitte -le domiicile<br />
pateimel ponr suivre son<br />
« ami » qui a<br />
même âge qu'elle. Sur le point d'être priée<br />
par les agents chargés <strong>de</strong> la ramener à son<br />
père, ta fliiette ee jette dans la. Seine. Bille en<br />
est quitte avoc un bain qui, espérons-ie, lui<br />
aiura rafipaielù les idées. »<br />
Tous ces faits-divers ne voue émeavent-ils<br />
pas ?<br />
M y a là, pour les moralistes, matière à méditer.<br />
Pour nous, none nons <strong>de</strong>mandons tpseiSe<br />
étrange g»«nération l'enseignement gratuit, laïque<br />
et obligatoire est en train <strong>de</strong> nous préparer.<br />
—O— La légèreté <strong>de</strong>s vieiiibes gens.<br />
Nous savons déjà que les vieillards rapetissait<br />
et qu'à l'Age <strong>de</strong> soixante-quinze eus la<br />
taii!e d'en homme a diminué d'environ 75 mai!<br />
Ji-mètires. Mais voici qu'un savant nous ap<br />
pirend qu'avec la v-ieifitesse le poids du corps<br />
diinimne sensibitement.<br />
Les aais nous ren<strong>de</strong>nt Kgens, qui l'eût cru<br />
Le foie, dont le (poiids normal est <strong>de</strong> 1,500<br />
grannimies environ ;e annuelle<br />
ot obligatoire établie sur los titres<br />
au porteur, à raison <strong>de</strong> 20 oonlinîea pour<br />
100 francs, taxe ayant pour objet <strong>de</strong> conw<br />
penser la perle qui résulte pour t: lY, -.or<br />
<strong>de</strong> ce que les mutations <strong>de</strong>s Ut i es au porteur<br />
sont insaisissables, .cette taxe eut été<br />
supprimée. Elle <strong>de</strong>vait être remplacée par<br />
mu* i axe basée sur le revenu, taxe I<strong>de</strong>ntiffÛJ<br />
quant à Min assiette à l'impôt <strong>de</strong> 4 % sur M<br />
revenu déjà exista ni, mais- plus élevée<br />
qua.nl, à .son chiffre,' puisqu'elle aurait été<br />
fixée à 6 %.<br />
Si co projet. a.vait, été accepté, le porteur<br />
<strong>de</strong> l'obligation <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer, dont nous<br />
parlions il y a un instunt, aurait eu ù sin><br />
porter nne retenue <strong>de</strong><br />
1° 10 % sur son revenu do 15 francs, soit<br />
1 50 ;<br />
2" 0 06 % sur le montant <strong>de</strong> son titre,<br />
soil. 0 30.<br />
Au total 1 80, qui représente, à peu <strong>de</strong><br />
chose près, l'impôt établi sur les anciennes<br />
bases.<br />
On aurait tort, cependant, d'inférer <strong>de</strong> cet<br />
exemple que la réforme, proposée par le ministre<br />
<strong>de</strong>s linances dans son projet <strong>de</strong> budget<br />
était simplement une mesure d'ordr»,<br />
modifiant l'assiette <strong>de</strong> l'impôt .sans cn modlr<br />
le chiffre. Un «ninistm <strong>de</strong>s finances, qui<br />
impôt pour -en accroître le produit, manquerait;<br />
sinon à tous ses <strong>de</strong>voirs, du moins<br />
à toutes les traditions.<br />
La vérité est que, si la réforme ministérielle<br />
n'aggravait pas la situation, quand<br />
il s'agit do titres à faible revenu (comme<br />
'est le cas <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong><br />
fer), elle constituait au enntraire une aggravation<br />
très sensible pour îe3 titres s© capi-<br />
•lisant à un revenu élevé. Si nous supposons<br />
une valeur, cotée en moyenne 500 francs<br />
et produisant un divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> <strong>de</strong> 25 francs,<br />
impôt payé par le porteur <strong>de</strong> cette valeur<br />
s serait élevé '<strong>de</strong> 2 30 à 2 80. L'augmentatîôn<br />
aurait été <strong>de</strong> 2 %.<br />
Du projet ministériel, le Parlement na<br />
pas retenu la forme, c'est-à-dire la simplifie:',;<br />
ou qu'il apportait à notre mécanisme<br />
fujcaO. Mais il en a retenu le fond, c'est-àdire<br />
l'accroissement <strong>de</strong> charges qui <strong>de</strong>vait<br />
en résulter pour le contribuable.<br />
Cet accroissement a été réalisé <strong>de</strong> la façon<br />
la plus simple du mon<strong>de</strong>. Au lien <strong>de</strong><br />
transformer la taxe <strong>de</strong> transmission, on<br />
iLt tout simplement contenté <strong>de</strong> 1 élever.<br />
On ia portée <strong>de</strong> 0 20 centimes a 0 25 centimes<br />
pour cent. „<br />
(ie n'est donc pus, comme dans le projet<br />
ministériel, uiva catégorie <strong>de</strong>. contribuables<br />
qui volt ses charges s'accroître : tous ceux<br />
qui sont porteurs <strong>de</strong> vaieuTS immobilières<br />
partagent le sort commun.<br />
L'augmentation est facile à calculer.<br />
Elle est <strong>de</strong> 0 25 centimes pour cent francs,<br />
calculée sur la valeur du titre d'après le<br />
cours moyen <strong>de</strong> l'année précé<strong>de</strong>nte. I.e porteur<br />
<strong>de</strong> l'obligation <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> 1er _ que<br />
nous avons prise pour typa recevra désormais,<br />
cn supposant le cours moyen <strong>de</strong> 440<br />
francs, 22 centimes <strong>de</strong> moins que précé<strong>de</strong>mment,<br />
Il lui sera retenu, par ordre du fisc,<br />
2 francs sur 15 francs, soit 13 33 pour cent<br />
<strong>de</strong> son revenu !<br />
Les titulaires<br />
<strong>de</strong> valeurs nominatives<br />
n'ont pas été oubliés. Le droit <strong>de</strong> transmission,<br />
droit perçu à l'occasion <strong>de</strong> toute mutation<br />
<strong>de</strong> ces valeurs, a été porté <strong>de</strong> C 50<br />
centimes à 0 75 centimes pour cent francs<br />
<strong>de</strong> .capital, estimé d'après le <strong>de</strong>rnier cours<br />
moyen. Il est vrai qu'une faveur nouvelle<br />
est accordée dans la loi à leur objet<br />
: la<br />
conversion <strong>de</strong>s actions et obligations au<br />
porteur en actions et obligations nominatives,<br />
jusqu'à ce jour assujettie au droit <strong>de</strong><br />
mutation, pourra désormais .se faire gratuitement.<br />
Bien entendu, la conversion inverse<br />
reste soumise au droit.<br />
Cette disposition nouvelle, qui se justifie<br />
par <strong>de</strong> bonnes raisons, n'a été introduite<br />
dans la loi que dans un intérêt fiscal : elle<br />
fait partie <strong>de</strong> la campagne entreprise par<br />
le fisc, Caillaux régnante, pour empêcher<br />
ries porteurs <strong>de</strong>. valeurs mobilières <strong>de</strong> se dissimuler<br />
ou <strong>de</strong> 6'évad-er.<br />
M. V.<br />
MML T^aïssà^ries «Ht Jtmrès aioas ni* flou! 3t-|<br />
comprendre le crï suprême id'Ahal Poil il,<br />
au moment -d'Être eonehé sur ïa iplancbe <strong>de</strong><br />
îa guillotine : «c Yivo la Socîaile 1 A boa les<br />
calolins î » Les cakitins, en effet, réaarveid<br />
leur pitié aux vietwues et laissent aux socialistes<br />
la epêcinltté <strong>de</strong> s'apitoyer sarietriete<br />
sort <strong>de</strong>s assassins...<br />
. ©g>© -*<br />
De M. Paul Methieix<br />
no profiterait pas d'uno transiormnficn <strong>de</strong><br />
La sensibilité viendrait-elle à disparaître<br />
du reste du mon<strong>de</strong> qu'on la retrouverait<br />
dans l'Ame d'un socialiste. Les révolutionnaires<br />
sont les êtres les plus compatissants<br />
qu'on puisse imaginer. Seulement, ils ne<br />
s'attendrissent qu'en faveur <strong>de</strong>s coquins et<br />
ils réservent pour les seuls bandits les trésors<br />
<strong>de</strong> pitié qu'ils portent én"eux-mêmes.<br />
Ils gémissent sur ie sort <strong>de</strong>s condamnés<br />
à mort et poussent <strong>de</strong>s cris d'horreur à la<br />
pensée qu'on se déci<strong>de</strong> enfin à laisser M.<br />
Deibler opérer quelques scélérats. Le jour<br />
même où cet excellent fonctionnaire procédait<br />
à iu décapitation <strong>de</strong>s Pollct et <strong>de</strong> leurs<br />
acolytes, le journal <strong>de</strong> M. Jaurès -annonçait<br />
l'événement à ses lecteurs sous ce titre<br />
« Honte nationaile ; on doit tuer quatre<br />
hommes ce matin. » Et le rédacteur quali<br />
fiait <strong>de</strong> « crime » cet acte <strong>de</strong> j-Ustice et s'ef<br />
forçait <strong>de</strong> faire partager par ses lecteurs<br />
« rémotion indignée » qu'il éprouvait en<br />
f.ongeant'que quatre criminels allaient être<br />
« assassinés <strong>de</strong> sang-froid ».<br />
Tous les journaux ont longuement relaté<br />
les massacres artoees commis par ces toi-'<br />
lionne ires, dont l'exécution a ca usé une<br />
joie délirante dans Jes régions du Nord<br />
qu'ils- avaient pendant si longtemps terrorisées.<br />
Ils n'en ont pas moins mérité <strong>de</strong><br />
faire ouvrir il'ôciuse aux métaphores <strong>de</strong> M.<br />
Jaurès ; celui-ci défaillait à la pensée <strong>de</strong>s<br />
angoisses subies par ces gredins.<br />
Mais il suffit
Mardi 28 <strong>Janvier</strong> !W,<br />
!.. II. IJ lin. IlLULil'Il Uni ' I—IMIll'IllWWlIMU 1 T<br />
à m, Chamtoro, par 8«i!itâ «a pasî9n«B «toi égal<br />
nonribro <strong>de</strong> députe» «u Sénat ; oe» viogt-qiia- .<br />
Ire sii«es waront répartis a lieu prêts egattt»<br />
taeinit en trois .^ rtes.<br />
Les élections seront, seJioii toutes prohabilttés,<br />
fixées respectivement au 21 février, au<br />
7 mars et au iil mei«j ; Us ballottages <strong>de</strong> 3a<br />
première série, s'il son produit, coïnci<strong>de</strong>ront<br />
avec les alertions <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième série et les<br />
ballottages tUi expUioaitian no.u.volilo provoque <strong>de</strong> wom<br />
bnenix iniiin'iniuros.<br />
N iton; encore que 1» d•ffl"*^.,^^"<br />
<strong>de</strong>squelles va se trouver M. Ckmçnc«»u a propos<br />
<strong>de</strong>.îmtorpenatlon sur ^ disgrâce <strong>de</strong>s officiers<br />
<strong>de</strong> Laon et à propos <strong>de</strong> Unin» passent<br />
pour être une <strong>de</strong>s causes ^J^Mf.^,<br />
tenue <strong>de</strong>s combislcs ; 11 ÇOTV*CT* d '^r'^e<br />
la première réunion <strong>de</strong> la délégation <strong>de</strong>s gam<br />
chis pour être fixé sur le sérieux do nouveaux<br />
complots.<br />
AU LUXEMBOURG<br />
l es retraites ouvrières<br />
La commission sénatorialo <strong>de</strong>s retraites ouvrières<br />
a examiné cet après-midi les divergences<br />
qui existent entre son texte et celui du<br />
gouvernement.<br />
Aucune décision ne sera priso avant 1 audition<br />
du. gouvernement qui aura lieu mercredi.<br />
Ney¥6iSes<br />
ÉÎAX-M1JOR GÉ-NÉliAI, DE L'ARMÉE<br />
Paaàs, 25 janvier.<br />
MM. les généraux :<br />
Baloz, disponible, est ncmimé gouverneur <strong>de</strong><br />
Grenoble.<br />
. J<br />
Farinaux, d-ispon-lble, est nommé adjoint au<br />
préfet maritime, gouverneur <strong>de</strong> ta place ee<br />
Rochefort.<br />
Be<br />
0041110, relevé <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> gouverneur<br />
<strong>de</strong> Marseille, est nommé au commanidifr<br />
ment <strong>de</strong> la 57' briga<strong>de</strong> d'infanterie, à Nice.<br />
Vau'iar. commandant la 62' briga<strong>de</strong> d'infanterie,<br />
a été nommé par intérim au conmian<strong>de</strong>ment<br />
do la 4' division d'infanterie, à Gampiègne.<br />
Cliailley, commandant la 65" briga<strong>de</strong> d'Infanterie,<br />
est nommé au comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la<br />
briga<strong>de</strong> <strong>de</strong> cavalerie <strong>de</strong> Tunisie.<br />
Sont nommés par intérim, MM. les colonels<br />
:<br />
Contiirjau, commandant le 8' dragons, commandant<br />
do la 10* briga<strong>de</strong> <strong>de</strong> chasseurs, â<br />
Bôle.<br />
Terme, commandant le 132' d'infanterie, au<br />
comimand-enient <strong>de</strong> la 48" briga<strong>de</strong> d'infanterie,<br />
à Tulle.<br />
Galopin, comandant le 4" génie, au cormmattV<br />
dément du génie <strong>de</strong> la 14e région, à Lyon.<br />
Foucault, commandant le i" cuirassiers, au<br />
comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la briga<strong>de</strong> <strong>de</strong> cavalerie du<br />
1" corps d'armée, à Lille.<br />
MUTATIONS<br />
Service d'état-major. — Les officiers dont les<br />
noms suivent ont reçu les affieictations cieprôs<br />
:<br />
Balaye, lieutenant-colonel d'artillerie, souschef<br />
d'état-major du 16' corps, est nommé chef<br />
d'état-major du même corps ;<br />
Sauzey, lieutenant-colonel .<strong>de</strong> cavalerie, che|<br />
d'état-major <strong>de</strong> la 6' division <strong>de</strong> cavalerie, est<br />
nommé sous-chef d'état-major du 16* corps.<br />
Artillerie, officiers d'administration. — Les<br />
officiers d'administration dont les noms suivent<br />
ont reçu les affectations suivantes :<br />
MM. Pelletier, du dépôt <strong>de</strong> matériel <strong>de</strong> Castres,<br />
classé à l'état-major <strong>de</strong> l'artillerie du 16'<br />
corps<br />
; Bragard, <strong>de</strong> PhitippeviJile, classé au<br />
dépôt <strong>de</strong> matériel d'artillerie <strong>de</strong> Cas tres<br />
; Sordères,<br />
du dépôt <strong>de</strong> matériel <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, c'assô<br />
à l'état-major <strong>de</strong> l'artillerie du 17' corps.<br />
Infanterie. — MM. <strong>de</strong> Oliaunac <strong>de</strong> Lanzac,<br />
chef <strong>de</strong> toataiffion au 86'. passe au 75" ; Florentin,<br />
chef <strong>de</strong> (bataillon au 152', passe au 11' ;<br />
Parquïn, du 161* passe au 18" ; Laliron, capitaine<br />
au 3" tirailleurs, passé au 122' ; Rivât <strong>de</strong><br />
Lay, capitaine au 53' passe au 9'<br />
; Ghivot,<br />
capitaine breveté hors cadres à l'état-major<br />
du 17* corps, est réintégré au 122' régiment ;<br />
Chevalier, lieutenant au 8' bataillon <strong>de</strong> chasseurs,<br />
passe au 12" d'Infanterie<br />
; <strong>de</strong> Froment<br />
<strong>de</strong> Bouaille, lieutenant, passe au 41'<br />
; Liron,<br />
lieutenant tut 12C, passe au 48'<br />
; Pey, lieutenant,<br />
au 130', passe au G3".<br />
A l'instruction<br />
Paris, 25 janvier.<br />
M. André a entendu cet après-midi d'ntooro<br />
M. Brun, artiste peintre à lîry-smr-Morne, qu»<br />
coitaibora avec M. Steihhe+1 au « Dloraroa <strong>de</strong>s<br />
tVîpes » qui figura à l'exposition <strong>de</strong> 1900.<br />
Au premier plan, se trouvait un alpiniste<br />
porteur d'une canna sambtaiUle à colle trouvée<br />
à côté du cadavre du malhouireu.x peintre.<br />
Il a entendu ensuite M. Berttiuàon au sujet <strong>de</strong><br />
remipreinte d'une main relevée sur la pendulette<br />
saisie impasse Bonsin el M. Bor<strong>de</strong>», commissaire<br />
do polieo <strong>de</strong> Javol, au sujet <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />
cas do ligotage simulé.<br />
LESAFFAIRISOJ Mi<br />
La ce ulre ban <strong>de</strong> <strong>de</strong>s armes<br />
Paris, 25 janvier.<br />
On télégratnhio <strong>de</strong> Madrid que les gouverne<br />
monts français et espagnol effectuent actueiffiemoat<br />
<strong>de</strong>s démarches auprès <strong>de</strong>s puissances signataires<br />
do l'acte d'Algésâtros pour obtenir<br />
tenir adhésion à la -prorogation pendant un an<br />
du régime institué en vue <strong>de</strong> ta répression do<br />
îia contreban<strong>de</strong> <strong>de</strong>s armes sur les côtes marocaines.<br />
Voyages <strong>de</strong> Souverains<br />
Le tsar à Rome<br />
Sa-i.nit-Pétersbourg, 25 janvier.<br />
Contrairement à une information publiée<br />
par los journaux étrangers, on déclare dans<br />
Jes cercles officieux <strong>de</strong> Saint-Pétersbourg ne<br />
rien savoir d'un voyage du tsar à Rome.<br />
mit ar<strong>de</strong>nte, aâ»ne* cettoins au» empoisonne<br />
ment par l'airseiwe. .,<br />
El le avait guecombé en une nui r.<br />
Les e.xiports ont trouvé <strong>de</strong><br />
ni^fônS<br />
corps 5<br />
or, le 15 novembre précjdnnt, lu foin<br />
me Gilbert avatt aelmié, sotjffl le ^**J&<br />
taïusse adresse <strong>de</strong> Mme Guibert, 4 \f ;. !:<br />
ginanniuos d'arsenic sous pTOtexto <strong>de</strong> <strong>de</strong>tnu.o<br />
Le a d1innnche 9 septemhre 1906, Clau<strong>de</strong> Rei<br />
,- , i,i incliangés, sauf 1^<br />
:K1 ; gisaiKte cluoibles<br />
; chemin»,<br />
î p affile a 334 m<br />
11<br />
L'affaire Azeîi<br />
Paris, 25 janvier.<br />
On assure que Philippe Azeff, que traquent<br />
en ce mom ont les terroristes russes, qui l'accusent<br />
d'avoir joué près d'eux le rôle d'agent<br />
provocateur ot <strong>de</strong> les avoir trahis, était, il y a<br />
quelques jours, à Paris, où se trouve encore<br />
sa feinmo, et qu'il est encore à l'heure actuelle<br />
quelque part sur les routes <strong>de</strong> France.<br />
Question<br />
Û 7 OÎ<br />
La nioïîilisaîion bulgare<br />
i©nî<br />
Philippopoli, 25 janvier.<br />
On annonce que la mobilisation <strong>de</strong>s divisions<br />
do Slivno et <strong>de</strong> Boupriitza est imminente<br />
; ia population accueille avec enthousias<br />
•me <strong>de</strong>s mesures qu'elle considère comme dictées<br />
en vue <strong>de</strong> la sûreté <strong>de</strong> la Bulgarie.<br />
Sofia, 25 janvier.<br />
La 8* division, déjà mobilisée, a reçu l'ordre<br />
<strong>de</strong> se concentrer sur la frontière turque, près<br />
<strong>de</strong> Hobitschewo, tm <strong>de</strong>s points où l'on craint<br />
une attaque <strong>de</strong>s troupes ottomanes.<br />
Aujourd'hui commencera la mobilisation <strong>de</strong><br />
la 2' division.<br />
Paris, 25 janvier.<br />
A la légation <strong>de</strong> Bulgarie, on déclare n'avoir<br />
reçu, en ce qui concerne la mobilisation <strong>de</strong>s<br />
troupes bulgares, aucune dépêche officielle <strong>de</strong><br />
Sofia.<br />
Bans ces conditions, a-t-on ajouté, il n'est<br />
pas possible à M. Stancioff <strong>de</strong> confirmer ou <strong>de</strong><br />
démentir les nouvelles dont il s'agit.<br />
Lo ministre les croit cependant quelque peu<br />
exagérées ; pour lui, la situation, dans la péninsule<br />
balkanique, ne s'est nullement aggra<br />
vée ; elle est ce qu'elle était au commencement<br />
<strong>de</strong> la crise ; au surplus, i! n'est pas dans<br />
les intentions <strong>de</strong> la Bulgarie <strong>de</strong> vouloir troubler<br />
la paix du mon<strong>de</strong>.<br />
Le roi Ferdinand abdiquerait<br />
Saint-Pétersbourg, 25 janvier.<br />
Le gouvernement Tusse aurait reçu <strong>de</strong> Sofia<br />
la nouvelle que le roi Ferdinand aurait l'intention<br />
d'abdiquer, à Tirnovo, au cours <strong>de</strong><br />
l'été prochain, la couronne <strong>de</strong> tsar <strong>de</strong> Bulgarie.<br />
Le Sifîrap Miml en Mempe<br />
Berlin, 25 janvier.<br />
Bes manifestations en faveur du suffrage<br />
universel ont su Itou, aujourd'hui, dans les<br />
environs <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong>s députés.<br />
La police a pu disperser, les,man'iîieetants;et<br />
aucun inci<strong>de</strong>nt grave ne s'est prétruiS.' "<br />
nauilt, nère <strong>de</strong> l'accusée, qui <strong>de</strong>murait aux varennes,<br />
quartier <strong>de</strong> Saint-An m m , fut pm«<br />
vomissements après l'ingestion dm morceau<br />
<strong>de</strong> galetto aux prunes qui lut avait été envoyé<br />
ia veiiilie par sa fUSe. _ . m.<br />
Cet homme, âgé <strong>de</strong> 01 ans bien PjrtB*<br />
mourut le même jour d'un mal subit qt ' avait<br />
tous les symptômes <strong>de</strong> l'oiiipo^onn^uiit<br />
Co décès fut bientôt smiuvi dto celui <strong>de</strong>là îem<br />
me Renault que l'expertise i*V ^<br />
être dû ù un empo'Konnement par arsente.<br />
A propos <strong>de</strong> ces morts suMwsuvea *t «t»; .<br />
biU^s le préai<strong>de</strong>nt fa» observer que le père, et<br />
l a mère <strong>de</strong> r accusée étatent en core la veille | -<br />
do leur décès on parfaite santé. _ , .<br />
On par.=e ensuite à l'audition <strong>de</strong>s témoins ,<br />
on entend Mine Paleau, qui mangea du tru<br />
maino-Vinette, Copernic-H,<br />
Muscadine.<br />
La Liberté : Rosy-Letty, Clarence-III, écurie Veil-<br />
Picard, Olivier, Ma<strong>de</strong>molseUe-Aminte, GrUl-Uoom,<br />
Silvie, Copernic-II.<br />
La Pairie : Madrigal-III, Clarence-III, Laripette.<br />
écurlo VeU-Picard, écurie Romanet, Grill-Room,<br />
Muscadine, Silvie.<br />
L'Intransigeant : Rosy-Letty. Clarence-III, écurie<br />
Veil-Picard, Olivier, Ma<strong>de</strong>niolsellc-Amintc Bpine-Vinette,<br />
SUvie, La-Rlpopée.<br />
Footïian Rugby<br />
CMS RENCONTRE INTERM'l'IONAU!<br />
Paris, 23 janvier.<br />
Hier, au Parc <strong>de</strong>s Princes, après une mauvaise<br />
partie <strong>de</strong> jeu écossais, ie Sta<strong>de</strong> français a triomphé<br />
par 8 points, <strong>de</strong>ux essais, un but, du team <strong>de</strong> la<br />
Nortliern-Unlversité-Union, qui maroua seulement<br />
B points. La nouvelle formation stacliste parrit ne<br />
pas avoir donné ies résultats qu'on en attendait,<br />
LE CIUMNONXAT DE PAIU3<br />
."M:,.. 1 :- ; , Paris. 25 <strong>Janvier</strong>.<br />
A Colombes, le Sport ing-C!ub universitaire <strong>de</strong><br />
France a battu l'Association sportive française par<br />
8 points (<strong>de</strong>ux essais, un but) contre 7 (un essai<br />
un drop-goal).<br />
A Bagatelle, «prêt une partie queîeonque le Raçlng<br />
Club <strong>de</strong> France a battu lo Cercle amical par<br />
IS points à 3.<br />
1<br />
naneme U« France -<br />
11.-UIQ.IO Ue France<br />
Banque Paris<br />
Comptoir d'Escompte....<br />
Crédit Foncier<br />
Crédit Lyonnais<br />
Crédit Lyonnais....<br />
Société Générale<br />
Banque ottomane ».<br />
Banque ottomane<br />
Bfme-Guelma<br />
Bône-Guelma<br />
Est-Algérien<br />
Est-Algérien<br />
Est<br />
Est<br />
•'<br />
Parls-tyon-Médlterranée<br />
Paris Lyon-Méditerranée<br />
Midi<br />
Midi<br />
Nord -i -<br />
Nord , -<br />
Orléans<br />
Ouest<br />
Ouest-Algérien<br />
Autrichien<br />
Lombards<br />
Nord-Espagne<br />
Nord-Espagne<br />
Portugais -<br />
Saragosse<br />
Saragosse<br />
Charb. Sosnowice...<br />
irb. Sosnowice<br />
Société d'électricité do Paris.<br />
Compagnie Transatlantique. .<br />
Messageries maiiUme»<br />
Métropolitain -<br />
Rio Tir.to<br />
Suez (Canal matit.)<br />
Thomson-llouston<br />
Charbonnage Laviana<br />
Carmaux<br />
OBLIGATIONS<br />
Ville <strong>de</strong> Paris 1S85 i % ,<br />
— 1868 3 %<br />
~ 1S71 3 % ,<br />
— 1S75 4 %<br />
— 187-3 4 %<br />
— 189Î 2 1/2 % ,<br />
— 1891-1898 2 UI %....<br />
— 1899 2 %<br />
— 1904 2 1/2 % ,<br />
— 1905 2 3/4 % ,<br />
Communales 1879<br />
— îsso<br />
— 1S91<br />
— 1892<br />
— 1S99<br />
Foncières<br />
1S73<br />
— 1SS3<br />
— 1S35<br />
— 1895<br />
— 1903 ' '"<br />
Bône-Guelma<br />
Est-Algérien ..."<br />
3 % ancienne.......<br />
Midi 3 % ancienne<br />
Nord 3 % ancienne<br />
Orléans 3 % ancienne<br />
Ouest 3 % ancienne<br />
Ouest-Algérien "<br />
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)..^<br />
...cf.|<br />
.. .cpt i<br />
..tme 1<br />
—cpt! '-t*-<br />
.. tm« 1 !) nl s <strong>de</strong><br />
.<strong>de</strong> crédit et leurs sucotu-salcs ; teTrlx u m '•'<br />
SI JT<br />
BOURSE DK TOULOUSE<br />
l'oticli d Etat français. — 3 % au porteur, 90 30 1<br />
3 ", nominatif, 96 »; 3 % amortissable, 07 S».<br />
Fonds garantis par le gouvernement Irançab». —<br />
OWIgai Ions Mada gascar S i % 1897 . 80 60; Obligation*<br />
Afrique ocri.ienla.lo française. 1903 1907. 455.<br />
Emprunts <strong>de</strong>s colonie.-». -- Olvlin'.ilions Algérie» 3 Oj<br />
1903, 44e re: OMtadionfl Imlo-Cliln» 3 4 % lsii» iflfO,<br />
40'c ObUgauons Tunisien 3 % lww, 440.<br />
Emprunts <strong>de</strong> villes. — Obligations 180, 4 % 5'^, 55J<br />
Oblin.ittore) 1871 8 %, iu»; otiUgatloni is9'. I89
BÉÉ "v-" '""-' rrr Mardi 2f> ftwrftr<br />
çr ui iiort<br />
7. 189»: Mine: d'AJM, ox-otaip. 9,<br />
19.', Aimes (le caiapaxuac. -W; Graiula Cate,<br />
«utcoup.<br />
17. 510.<br />
VuSeut» divcfwa (obligation^. — fiocléto touloutàtae<br />
d'Atectrtette 5 îaoo, 1TO; Société, tniiiou-<br />
«ma d'Mccirlolté 5 % 1900 1/6, 05 50; Société tttulOUfiine<br />
'électricité 5 1/4 %. to»; Société hyd.o c!.-. tri<br />
tiuc roiiasllliai unira 6 our la location, .s'adresser maison Rouget et AU CAPIT0LR<br />
Lï ItliSÉtTtai DES SlîUSlllÉ UALlEMâ<br />
..... ṂB Ma. lin.<br />
(Coiiimiiiitiiiié.)<br />
Thôàîra Laîa/uh<br />
A<br />
11 <strong>de</strong>niamle générale une <strong>de</strong>rnière représentalion<br />
.l.t Rtriueau. <strong>de</strong> Pierre W-.K. >He eu ihéAtre du Oatfiltota, en «u-i>it<br />
dos ri-guenr» du la t..,..ipéca*».<br />
j,,a iioputation Inidtm-xikne itvnit-ollo tenu a<br />
mainil'ester sa «vurpiiHiic aux victimes du cai<br />
w-'vinie do<br />
t'i,'i''ri!tire, ou 'bien simplement<br />
Malt-ce l'attrait d'Alwrez et da Mile i'iu-, è-.e<br />
Vis qui n va mit fait «le très bonne heure se<br />
garnir la feuiMe do locution ? Coneillons les<br />
<strong>de</strong>ux hypoUièses pour constater si.uiiitl't'.in^.it,<br />
que la. saClle était une «tes plus toeJM
Mardi 20 <strong>Janvier</strong><br />
aai—É—<br />
•Bulletin Financier<br />
REVUE FINANCIERE<br />
SOMMAIRE. — ta sP7rwJiJi« financière. — Le<br />
marasme <strong>de</strong>s affaires continue à Londres,<br />
Berlin et. Paris. Ses couses à Londres ei a<br />
Berlin. — une intervention malheureuse <strong>de</strong>><br />
l'Etat allemand. — A Paris : l'Emprunt russe<br />
à la Bourse al à la Chambre. — M. Caillaux<br />
défenseur <strong>de</strong> l'épargne française, parle trop<br />
et ri.squ-6 <strong>de</strong> se meitre sur la paille. — Revue<br />
du Marché.<br />
Pa.ris, 24 janvier.<br />
Marasme à Paris, niarastmo à licrl Ui,. marasme<br />
à Loodircs :<br />
voilià toute (notro semaine<br />
ftnan-ci&re. Ni il'amiM.i «ration die notre situatioai<br />
«steriettre, ni l'Emprunt russe n'Ont réussi à<br />
provoquer dio moindlHô ornouvement d'alïairos.<br />
Pourquoi ? Céda tient à <strong>de</strong>s causas d'ordre «eïtéral<br />
d'uno .p-axt ot d'ordre tuurticuiier d'autre<br />
part.<br />
Ees oneculère» peuvent se résuimop en <strong>de</strong>ux<br />
mots<br />
: la situation extârteère s'est améliorée,<br />
«Jûe iras l'est -pas ©meure définitiveiunent ; l'Emprunt<br />
russe a immobilisé d'énormes disponibilités<br />
et il n a pais réussi à., .provoquer un mouvoniiMiit'<br />
d'enthO'usLisme -•parce que,<br />
iprécisétoeaït,<br />
l'atmosphère n'était (pas emico.ro srafflfeaimimeiit<br />
.rassérénée.<br />
Enfin, i'émig.ratioiri <strong>de</strong><br />
Ï'OT en France dans les caisses <strong>de</strong> noire Bamfpuo<br />
a quelque peu ému le momchtè anglais.<br />
Ijes secondtes lialèvent <strong>de</strong> >la situation écono-<br />
Di.iique miirs<br />
dont ,1'ensemb'le <strong>de</strong>s recettes s'est élevé<br />
'en 1908 à 1.688 millions, conte© 1.652 millions<br />
M^ili!3,uire tenue <strong>de</strong>s Chemins espagnols, et<br />
en particulier du Saragosse. et du Nord-Espagne:<br />
En ce oui concerne ce <strong>de</strong>rnier, nous<br />
' croyons savoir 'que son prochain divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong><br />
sera supérieur à celui <strong>de</strong> l'aninés <strong>de</strong>rnière.<br />
UAmlalous est plus 'touni, bien que les irecet-<br />
'* tes <strong>de</strong> cette Camipagnie pour la première déca<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> ianviisr soient supérieures <strong>de</strong> 7.188<br />
" pesetas à'celles <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>rnière. Ijes Cl^<br />
fmins Portugais sont Snehangés. On signale ce-<br />
;' pendant une augmentation <strong>de</strong> 30 contos dans<br />
' les riîcettes <strong>de</strong> l'exercice 1908.<br />
Méridionaux et les Lombards sont «tofi<br />
falotes et erToo qui «raton* cette àoimldn<br />
Com^'gniefon -parle dto<br />
«n croimo toi A/*uc Frète <strong>Presse</strong> t» vniic, "<br />
avec les norteurs <strong>de</strong> t*X*W»<br />
222St noSé, juwju'au printemps pour pea--<br />
du gouveraicanent rcBatils a léiévatiou oius vi<br />
rifs.<br />
IIUCTIOS<br />
Ijes fleurs<br />
ce groupe ^g*«gSgS<br />
tnaitees cette somaiue et s ii)sariveii.t U/uU*«ii<br />
avec une plUfrvdMtfXte 11 V^sJSRJZr**<br />
sont en. augimeiUaiiuu dmpuis te A «<br />
raninée, et on ostimo <strong>de</strong> P* us<br />
^?L"<br />
patrnio «fit d'ores ot déjà assurée <strong>de</strong>, a «oweT du fléchlswmiont Aos ci.uin; wi,r I.<br />
eools <strong>de</strong> l'Ardcrlie. IJI J-«.i'.-^ «lu titre a if.'D ot<br />
5540 ent duo, non ù ta situation ii!id.ust