FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL Samedi 7 Décembre 1907.
FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL Samedi 7 Décembre 1907.
FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL Samedi 7 Décembre 1907.
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<strong>Samedi</strong> 7 <strong>Décembre</strong> l r §7<br />
^.-'p-ft^-^îraaag^^ —*<br />
hjl<br />
I<br />
Mfelnet actuel son relie! politique parttewlleT<br />
>- ont tenu, non pas iil y a craiîUM ans ou il y<br />
& tr.»rto ans, mais hier, uin langage à peine<br />
Èiilltrent de celui de M. Hervé.<br />
» M. Hervé, c'est l'image réfléchi dans un<br />
tniroir à peine grossi de nos socialistes devenus<br />
ministres<br />
: pousuivez-le, certes, il le mérite<br />
vingt fois<br />
: mais allez vous asseoir à ses<br />
îôtéj sur le ban des accusés ».<br />
Du Gaulois ;<br />
« Le général Picquart persista à considérer<br />
- que l'on rte salirait, sans compromettre notre<br />
puissance militaire, diminuer d'une semaine<br />
îa durée de la période d'exercice à laquelle<br />
sont astreints les réservistes ; il lui faut 28<br />
jouis, il n'en rabattra pas une heure<br />
; toutefois,<br />
il accepte que ta période suivante soit<br />
réd .te à 21 jours<br />
; la défense nationale exigerai*-elle<br />
moins de sacrifices en 1909 î Assurément<br />
non.<br />
» En attendant, il est permis d'éprouver<br />
Cruel que surprise devant un tel calcul et surtout<br />
devant -un toi marchandage.<br />
» Si les 28 jours sont nécessaires à la défense<br />
nationale, il faut les maintenir ; s'ils sont<br />
inutiles, il faut les supprimer ; mais ce que<br />
l'on ne usut concevoir, c'est que l'on tasse des<br />
concessions quand on a la charge de l'armée<br />
et que l'on est responsable de la sécurité du<br />
pays ».<br />
JOURNAUX BLOCARDS<br />
De M. de Lanessan, dans le Siècle :<br />
« Des faits c-ortstalés indiquent la tendance<br />
non douteuse qu'a la diplomatie allemande à<br />
favoriser par fous Jes moyens le mouvement<br />
d'indépendance qui s'est produit en Chine de<br />
,pui« quelques années, tandis que l'hésitation<br />
de -notre gouvernani-ant en face d'une entente<br />
politique de la France avec ta Chine, très dé-<br />
Biréo par cette dernière, est de nature à inspirer<br />
aux populations chinoises la crainte que<br />
noun soyons hostiles à leurs .aspirations.<br />
« Je suis convaincu que notre gouvernement<br />
;*e rend compte de la nécessité de conclure<br />
avec la Chine une entente analogue à<br />
celle que nous avons conclue avec le Japon.<br />
Mais je ne puis m'empêchc-r de constater qu<br />
plus nous retardons l'heure de cette entente,<br />
plus nous favorisons l'œuvre entreprise en<br />
Chine par l'Allemagne. »<br />
[Il en est de cela comme de toules choses,<br />
Le gouvernement, soit par son action malfaisante,<br />
soit OIT ses omissions non moins -funestes,<br />
annihile l'influence française<br />
a l'étranger.<br />
Un jour vient où la nécessité de répartir<br />
le mal éclate à tous les yeux. Malheu<br />
reusement, il n'est plus temps.J<br />
L'Humanité, commentant le projet de M. Augagneur,<br />
s'exprime ainsi :<br />
« Si les ministres acceptent son projet, M.<br />
Augagneur trouvera bientôt des terres nou<br />
veilles à joindre à son empire. Il voudra l'é<br />
tenons jusqu'en Océanié, jusqu'en Amérique<br />
Il faudra pour le satisfaire le nommer prince<br />
des lies et de la mer. Ri-en ne justifie cepen<br />
liant les desseins du proconsul sud-africain<br />
A ce changement de régime, la Réunion et<br />
les Comores n'ont rien à gagner. La Réunion<br />
y perdra l'autonomie relative nécessaire à son<br />
développement. Elle est un département. Elle<br />
redeviendrait un pays de conquête ou de protectorat.<br />
» Voilà pour ïe gouvernement, qui paraît hésitai<br />
- , qui, dit-on, serait presque séduit, des<br />
raisons très sérieuses de mettre un frein à<br />
l'ambition conquérante d'un gouverneur général<br />
un peu trop impérialiste. M. Augagneur<br />
règne à Ma "<br />
seul<br />
loiw<br />
ascar. C'est assez. Souhaitons<br />
îent q e son règne ne soit pas trop<br />
aux colons travailleurs et aux incligé-<br />
[II est, édifiant d'entendre un organe socialiste<br />
s'exprimer de la sorte sur le compte d'un<br />
gros seigneur socialiste. En fait, l'Humanité<br />
a parfaitement raison. Il serait nuisible pour<br />
la Réunion et les Comores d'être adjointes à<br />
Madagascar pour permettre au citoyen Augagneur<br />
de jouer au vice-roi. Mais quel est le<br />
rêve de tous les révolutionnaires, socialistes<br />
ou autres ? D'avoir une couronne sur la tête,<br />
lût-elle en carton. Bombardez-les souverains<br />
de quelque chose, ils taperont sur<br />
« la canaille<br />
» et flétriront la Révolution.]<br />
aiion du proiet d'évaluation de la propriété<br />
ion bâtie à' l'article 2 de ia loi de finances.<br />
La propï-téîé non bâtie<br />
M. Jules Roche. — J'apporte ici une sorte<br />
eue proclamation d'une association de vos fonctionnaires,<br />
celle des percepteurs et des receveurs.<br />
. .,<br />
M, Caiilaux. — Cette association outrepasse<br />
es droits. . . ,, .<br />
M. Jules Roche. — Ge n'est pas moi qui 1 a<br />
mtorisée, cette association de fonctionnaires ;<br />
j3 ne l'auras même pas tolérée pendant 24<br />
heures.<br />
» (Protestations à l'extrème-gauche.)<br />
A partir de ce moment, les socialistes har<br />
cèlent l'orateur, qui est obligé de protester.<br />
M. Jules Roche. — Cette association déclare<br />
que le délai de quinze jours pirévu pour chaque<br />
commune sera insuffisant dans bien des<br />
as, qu'il faudra souvent vingt et trente jours.<br />
L'orateur conteste que les expériences fai<br />
tes dans les communes .justifient des conclu<br />
sions du rapport de M. René Renoult sur l'impôt<br />
sur le revenu. Les expériences sont exactes<br />
: mais on aurait tort de généraliser.<br />
M. J. Roche. — Vous dites aux contribuables<br />
qu'ils seront contents<br />
; je leur dis qu'ils<br />
ne seront pas satisfaits. (Interruptions.) Vous<br />
aurez des réclamations innombrables. (Mouvementé<br />
divers.) Vous ne pouvez pas savoir<br />
co que donnera votre système d'impôts<br />
; mais<br />
vous vous heurterez à des inégalités et à des<br />
injustices qui soulèveront les réclamations les<br />
plus nombreuses. I^e système que vous adoptez<br />
ne peut pas rendre l'impôt foncier aux<br />
communes, qui serait la seule solution admissible.<br />
Je ne -peux donc adopter ni votre procédure,<br />
ni votre système. Faire des promesses<br />
qu'on ne peut pas tenir est une détestable<br />
politique : je ne peux pas m'y associer. » (Applaudissements<br />
à droite et au centre.)<br />
Le ministre des finances vient répondre a<br />
M. Jules Roche.<br />
M. OaàHanx. — Faut-Il incorporer la révision<br />
de l'impôt foncier à aa I*»: de finances ?<br />
J'ai fait des réserves au point de vue de ia<br />
rapidité du vote du budget<br />
î -mais j'accepte<br />
l'incorporation. Quant à la question de fond,<br />
je 'ne veux pas entrer dans l'examen des divers<br />
systèmes d'évaluation<br />
; mon projet! tetnd<br />
â instituer un système assez souple pour permettre,<br />
suivant les régions, des procédés d'évaluation<br />
di fférenis.<br />
Je procéderai aussi rapidement que poes-ible<br />
à l'évaluation complète de la propriété non<br />
bâtie. On m'a dit : « Vous devriez remettre<br />
aux communes le produit de cet. impôt fon<br />
çier ». Mais, même dans ce cas, on serait<br />
obligé de procéder à une nouvelle évaluation<br />
et je crois que les contribuables seront assez<br />
indifférents à ce que leur part de contribution<br />
leur soit demandée par l'Etat ou par la commune.<br />
»<br />
Le ministre indique ensuite comment il a<br />
calculé le délai d'évaluation<br />
; il explique<br />
qu'il demandera à chaquo percepteur de procéder<br />
à la révision de quatre communes par<br />
an et ni leur a fait connaître son intention.<br />
M. Caiilaux, en terminant, examine le côté<br />
politique de la question.<br />
M. Caiilaux. — Si on ne fait pas une réforme<br />
profonde, je pourrais presque dire<br />
complète, de l'impôt, il ne faudrait pas s'engager.<br />
Vous ne pouvez faire accepter aux<br />
gager. Vous ne pouvez pas faire accepter aux<br />
paysans la réforme de l'impôt qu'en faisant<br />
de larges dégrèvements à la base<br />
Le projet d'évaluation sur la propriété non<br />
bâtie prépare une réforme autrement considérable<br />
: celle de l'impôt sur le revenu. (Applaudissements.)<br />
Je vous donne rendez-vous sur ce terrain le<br />
plus tôt possible. En votant l'incorporation,<br />
ïa majorité républicaine donne un gage à la<br />
démocratie que celte réforme sera prochainement<br />
accomplie.<br />
(Applaudissements à gauche.)<br />
Amendement Ribot<br />
ge donne droit à Sa perception d'un droit fixe<br />
,1-0 5 tain os ; toute ifissim.ufhation ou tentative<br />
te dissimulation, de la plaque d'identité est<br />
pnssibiie à in fois d'une amande de 50 à 200<br />
francs e* d'un emprisonnement die six jours à<br />
six mois. Les marnes pénalités pourront être<br />
appliquées dans les oas où, pendant la nuit<br />
.les planues d'identité ne seraient pas ou seraient<br />
insuffisamment éclairées.<br />
» L'article 4-33 du Gode pénal est, dans tous<br />
les cas, applicable. »<br />
Le second article a pour but de centraliser<br />
.M ministère des travaux publics toutes les<br />
contravetntiens encourues par chaque conducteur.<br />
La réglementation existante impose, .en<br />
effet, en cas de récidive, le retrait du permis<br />
de oonidiuire ; mais, los contraventions n'étant<br />
pas inscrites au casier judiciaire, il est<br />
impossible<br />
de savoir si un conducteur n'a pas<br />
presque simultanément encouru dans dix ou<br />
.'Ingt départements différents des contra vantions<br />
répétées, il est indispensable de remédier<br />
à cette lacune de la légi slation et de créer,<br />
Minine le demandent les auteurs de l'article,<br />
un<br />
« casier central automobiliste ». Les frais<br />
résultant de resta.mipillage soit de la création<br />
du casier central automobiliste, seront largement<br />
coirepertsôs par le versement du droit<br />
l'estampiïrage annuel de 5 francs. Le nombre<br />
tes automobiles étant actuellement de 36,000,<br />
le revenu à attendre de la perception de ce<br />
iroit miniine atteindra ISO.OOO francs.<br />
AU LUXEI<br />
LES 28 et 13 jours<br />
Séance, du matin<br />
La séance est ouverte à 9 heures, sous la<br />
présidence de M. Etienne, vice-président.<br />
M. Kil ne a reçu de M. Noul-ens une demande<br />
d interpellation sur l'insuffisance du<br />
matériel des chemins de fer et les conséquences<br />
qui en résultent.<br />
Cette interpellation est jointe à celles qui ont<br />
été déposées sur le même sujet.<br />
LA LOI DE FINANCES<br />
111*<br />
On aborde la discussion de la loi de fman<br />
ces.<br />
M. Sieglred a la parole dans la discussion<br />
générale<br />
; il critique tes'expédients et impôts<br />
nouveaux imaginés par M. Caiilaux pour équilibrer<br />
son budget.<br />
M. Caiilaux."— On avait annoncé pour 1906<br />
un déficit de 150 millions<br />
; il se réduit exacteîufjDfa<br />
15 millions ; il en a été de même des<br />
évisions pour le budget de <strong>1907.</strong><br />
M. Ribot. — Si le déficit n'est pas pins<br />
grand, on ne le doit pas à la sagesse de votre<br />
Bdininistration.<br />
i'v". CaiHaux. — E. était impossible d'échapper<br />
à un déficit de 65 millions, et par conséquent<br />
d'éviter des impôts nouveaux; c'est dans<br />
ces conditions qu'on a eu recours à ce que M.<br />
Siegfired qualifie d'expédient ; mais il faut les<br />
accepter ou être en déficit.<br />
M. Siegfried. — Il n'est pas question en ce<br />
moment de faire le budget de 1909.<br />
Les 28 millions de prime à la marine marchande<br />
constituent uno dette qu'il faut payer.<br />
Et M. Caiilaux, au lieu d'inquiéter la France<br />
par ses projets inquisitoriaux d'impôt sur le<br />
revenu, ferait mieux de tirer parti des ressources<br />
dont on dispose, car il est incroyable<br />
qu'avec 170 millions de plus-value on se trouve<br />
encore en présence de 67 millions de déficit. »<br />
M. Ribot critique le changement de date de<br />
paiement des pensions civiles et surtout la<br />
suppression des primes à la marine marchande.<br />
Il craint qu'on ne puisse endiguer le<br />
flot dos dépenses<br />
; mais il compte beaucoup<br />
sur les impôts indirects.<br />
M. Ribot. — Je pense que longtemps encore<br />
et dans tous les pays<br />
11 sera le fondement<br />
des ressources et qu'il y aurait une grande<br />
Imprudence à croire que c'est aux seuls impôts<br />
directs qu'on pourra demander les ressources<br />
de l'avenir. »<br />
L'orateur conclut qu'il faut voter le budget<br />
actuel, bien, qu'on -puisse dire qu'il n'est pas<br />
.digne de la France et de son travail. (Très<br />
bien<br />
! sur un grand nombre de bancs.)<br />
M. Dèjeante justifie les socialistes unifiés<br />
qui repousseront le budget en bloc.<br />
M. Caiilaux répond que sa politique consiste<br />
précisément à mettre en balance, quand il s'agit<br />
d'emprunts étrangers, les intérêts économiques<br />
que la France peut avoir dans ces<br />
pays<br />
; il réplique ensuite à M. Dèjeante.<br />
M. Caiilaux, — M. Dôjeanto prétend que<br />
nous faisons tout pour les riches, rien pour<br />
(les pauvres ; c'est là une parole peu digne de<br />
lui et de nous ; et quand je l'entends déclarer<br />
que, sous la République, les -ouvriers sont<br />
moins bien traités que sous la Monarchie,<br />
cest do toutes mes forces de patriote et de<br />
républicain que je proteste.<br />
» (Vifs applaudissements.)<br />
•»H,-ministre des finances remercie ensuite<br />
i. iPot d* i'a-PPni qu'il lui a promis.<br />
M. Caiilaux. — Mais vous avez dit que vous<br />
ne vouliez voir dans l'incorporation à la loi<br />
de finances du projet de revision des propriétés<br />
non, bâties qu'une réforme de l'impôt foncier<br />
; j'y vois, moi, la préface d'une réforme<br />
nsearte à laquelle le gouvernement est profondément<br />
attaché. (Applaudissements.)<br />
M. Retnoult. — La commission de législation<br />
fiscale l'interprète de la même manière. »<br />
La discussion générale est close. L'article<br />
premier est réservé. La suite de la discussion<br />
est renvoyée à la prochaine séance.<br />
M. le ministre des travaux publics dépose<br />
un- projet de loi relatif au réseau des chemins<br />
de fer d'intérêt local du département<br />
du Tarn.<br />
Séance levée ù 11 h. 50 ; prochaine à 2 houmes.<br />
Séance du soir<br />
La séance est ouverte à 2 heures : M. Biisson<br />
préside.<br />
L'ordre du jour appelle divers projets de<br />
prorogation de surtaxes sur l'alcool.<br />
• M. Lasies. — j-o proteste contre ces surtaxes'<br />
on dirait qu'on vent tuer la poule aux renls<br />
d'or<br />
; on barre la route aux alcools de vins,<br />
i et ne pourront entrer dans les villes que les<br />
alcools frelatés, qui empoisonnent l'ouvrier<br />
• .(AppaondiaseimanAs.)<br />
M. Jean More) rapporteur. — C'est le seul<br />
moyen, pour certaines villes, de m procurer<br />
des ressources dont allas ont besoin. »<br />
On -reprend la discussion de la loi do firran<br />
•ses.<br />
Les articles 2 et 3 sont adoptes ; la Chambre<br />
monte, ensuite, par 50G voix contre i, rincoryoi-<br />
A la suite du premier paragraphe de l'article<br />
3 ainsi conçu :<br />
« L'évaluation a pour objet de faire ressortir<br />
en un chiffra global la valeur locative réelle<br />
de l'ensemble des immeubles<br />
non bâtis<br />
possédés dans la commune par chaque propriétaire<br />
! » M. Ribot ajoute les mots : « En<br />
tenant compte ides exploitations distinctes. »<br />
M. Ribot. — Le ministre des finances a dit<br />
tout à l'heure qu'il y aurait des évaluations<br />
distinctes, lorsqu'un propriétaire aura plusieurs<br />
exploitations dans la m&me commune;<br />
dès lors, pourquoi ne le dit-on pas dans ia loi ?<br />
Il n'-est pas possible de comprendre plusieurs<br />
domaines dans une seule évaluation<br />
; ou la<br />
paree3!e, ou le .domaine, mais non pas la masse<br />
des exploitations. (Applaudissements.)<br />
Le ministre des finances. — Les évaluations<br />
ont pour objet de faire ressortir en un chiffre<br />
total l'ensemble des valeurs locatives des<br />
biens situés dans la même commune et appartenant<br />
à un même propriétaire. '<br />
11 y aura dans le bulletin une distinction<br />
entre les divers domaines, toutes les fois que<br />
cela sera possible<br />
; mais, qu'entend-on- par<br />
exploitations distinctes ? (Bruit.)<br />
Quel est le but qu'on poursuit ? Quel intérêt<br />
si grand attaobe-t-on à introduire cette<br />
question d'exploitations distinctes ? Je ne le<br />
vois pas, et je vous demande de voter notre<br />
texte.'<br />
M. Rïfooî. — B. -est impossible de faire l'évaluation<br />
d'un ensemble de parcelles qui ne forment<br />
pas une exploitation ; je n'ai pas d'autre<br />
pensée ; mais l'intéressé ne pourra discuter<br />
l'évaluation, si, au lieu d'opérer par exploitation,<br />
on ne lui donne qu'un chiffre global.<br />
Le ministre. — J'entends donner plus de garanties<br />
au contribuable que n'en demande M.<br />
Ribot. (Exclamations), car le bulletin<br />
contiendra<br />
même les évaluations par nature de<br />
culture ; je demande de ne pas être enfermé<br />
dans des termes trop étroits.<br />
M. Ribot. — Votre système aboutira, à un<br />
ensemble indéfinissable ; ce sera la confusion<br />
et l'arbitraire. »<br />
L'amendement die M. Ribot, mis aux voix,<br />
est repoussé par 328 voix contre 252.<br />
M. Doumer demande la suppression des<br />
mots « en un" chiffre global » qui pourraient<br />
gêner l'administration .<br />
Cet amendement est adopté ; l'article 3 du<br />
projet de loi incorporé est adopté, ainsi que<br />
"es articles 4 et 5.<br />
M. Klotz demande d'ajouter dans la composition<br />
de la commission d'arrondissement,<br />
après les mots « deux propriétaires fonciers »,<br />
ceux-ci, chevaux<br />
k SkV<br />
Vrogrnmme du jeudi 26 dôMintbre :<br />
fnx du Cbatoau (steei«i<br />
génieurs des mines, hors de concours, dont<br />
les noms suivent, nommés ingénieurs ordinaires<br />
de 3' clause pour prendre rang à dater du<br />
1" novembre 1907, recevront les destinations<br />
suivantes :<br />
M. Marchai sera chargé du sous^rrondisse*<br />
ment minéralogique de Rodez et du 5' arrondissement<br />
du service du contrôle do l'exploitation<br />
technique du réseau d'Orléans.<br />
Ces dispositions auront leur effet, à dater<br />
du 1" décembre 1907, en ce qui concerne MM.<br />
Rômy Breynaert et Stoùvenot<br />
; à dater du<br />
1". janvier en ce qui concerne M. Marchai.<br />
Une prolongation de congé d'un mois, A<br />
dater du 15 novembre 190T, est accordée, avec<br />
traitement entier, pour raisons de santé, à<br />
M. Chimits, conducteur des. ponts et chaussée^,<br />
attaché dans le département des Basses*<br />
Pyrénées, au service des études et travaux<br />
du chemin do fer d'Oloron à Bedous.<br />
rMUiii mi<br />
CON GO XJ -R S;<br />
PONTS ET CHAUSSÉES<br />
Un arrêté du ministre des travaux publics,<br />
en date du 25 octobre dernier, a fixé au 17 février<br />
1908, l'ouverture du concours qui doit<br />
s ouvrir au chef-lieu de chaque département<br />
pour<br />
1 admissibilité à cinquante emplois da<br />
commis des ponts et chaussées et des mines.<br />
Par un autre arrêté, en date du 4 décembre,<br />
le nombre dos emplois mis au concours, de<br />
cinquante, est porté à cent.<br />
dans toutes les<br />
maisons doit-il<br />
y avoir en réserve un flacon<br />
de Baume du Foyor<br />
stérilisé à 120»???<br />
Stérilisé à 120 o guérit de suite le»<br />
Brûlures, Coupures, Ampoules, Eng&<br />
lurzs, Crevasses, Gerçures, Vlcères<br />
variqueux et plaies de toute naturer<br />
! I 11<br />
TOUTES PHARMACIES<br />
S! fr. 25 lo flacon<br />
Préparé à Lavaur (Tai,m .<br />
par Th. Berdaulon, pl^rmacien do lm «W.<br />
DEPOTS. - Toulouse t Drognç^*»»^*»<br />
Massias, Lrsplnassc<br />
; Montauban s l^aniiac*<br />
loubiou<br />
; Cahore : Pn« Artigue. Fa/ j,T,<br />
Jres : Ph" G<ieï<br />
Catus : l'ii" lh'<br />
Croïx-Volvestre : l'h"<br />
D r liordol<br />
; Parizot<br />
or ; Gain."- ,,,,„ vu-is, - Sie«<br />
» ; >||" 1 .li»» 1 , .... «-||1~„ !<br />
l'h" Qespojc , muw s-<br />
- Ph» liaspa-ioux:<br />
Pb«<br />
l'h' Gazes ; Ussoi-s. -Sarsonne<br />
Brive : Ph» Joseph Bruno<br />
: f»* 0 ? p h . Tau.<br />
Loloum ; Pau : Ph« Smith ; "'^ÏÏ^IMS £»<br />
pin ; Seissan 1 Ph" do Bru* . Uunem i t,W<br />
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