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Exemple : une analyse semi-quantitative réalisée à l’aide d’une illustration par une matrice est
souvent utile. D’un côté, vous mettez tous les facteurs d’influence énergétiques que vous
avez choisis, de l’autre, tous les critères. Si les critères ont une influence forte, vous pouvez le
faire ressortir par des chiffres (scores), des couleurs (fort, moyen, aucun). Chaque champ de la
matrice est étudié et évalué individuellement. A la fin, vous notez le résultat par rapport aux
facteurs d’influence. Les facteurs d’influence énergétiques avec les scores les plus élevés (en
général en rouge ou en jaune) sont les aspects significatifs. Les critères d’une grande importance,
comme par exemple l’état de la conformité, peuvent être mis en avant par pondération.
S’il y a trop de facteurs d’influence et de critères, l’analyse peut également se faire en deux
temps. On confronte d’abord tous les consommateurs et les facteurs supplémentaires avec
quelques critères importants (consommation/influence sur cette dernière, conformité, potentiel
d’économies) et les plus importants seront ensuite évalués selon tous les critères.
Remarque : Objectifs concernant les facteurs essentiels d’influence sur la consommation
énergétique
Les facteurs qui s’avèrent significatifs pour la consommation énergétique donnent lieu à la formulation
d’objectifs d’économies d’énergie. Il est nécessaire de fixer des objectifs pour au moins tous les
facteurs significatifs, des objectifs supplémentaires pouvant être ajoutés par la suite. Il est donc important
de faire ressortir les trois ou quatre aspects essentiels car vous ne pouvez poursuivre, en
même temps et de façon approfondie, qu'un nombre limité d'objectifs avec les différentes actions
que cela comporte
A ce stade d’évaluation approfondie, il est clair qu’un programme d’économies d’énergie peut
être établi sur une base solide. Ce dernier résume tous les objectifs concernant les facteurs
d’’influence sur la consommation (dans la perspective de faire des économies) sur les aspects
significatifs. La liste des objectifs doit être rédigée de manière aussi concrète que possible. Des
objectifs tels que « la baisse de la consommation pour la production de chaleur » ou « la modernisation
de l’éclairage » sont des objectifs stratégiques et font partie de la politique énergétique
ou d’une stratégie énergétique de premier ordre.
Les objectifs opérationnels du programme énergétique doivent toujours être mesurables.
Des « objectifs » qui ne sont pas mesurables et dont on ne peut prouver la
mise en pratique, ne sont pas de vrais objectifs, et ne sont ni compréhensibles ni atteignables.
Pour pouvoir vérifier si, indépendemment de la production des variation
saisonnières etc., les objectifs sont atteints, il est conseillé de les mettre en rapport
avec des bases variables telles que la consommation énergétique par kg ou m2 de la pièce produite
ou avec ce que l’on appelle un « degré-jour de chauffage » ou une grandeur semblable.
L’ISO 50001 préconise que dans le plan d’action, en formulant un objectif on précise déjà la façon
dont la mise en pratique doit être prouvée.
Un programme d'économies d’énergie (désigné sous le terme de « action plan » dans l’ISO
50001) à soumettre à la direction pour une première revue se fait à partir : du résumé des objectifs
comprenant la définition des actions nécessaires, de l’attribution des différentes responsabilités
et de la fixation des délais pour la mise en œuvre. De plus, les ressources nécessaires qui doivent
être mises à disposition pour atteindre les objectifs doivent être mentionnées.
4.4.6
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