Guide - GUTcert

Au plus tard à ce moment-là, un contrôle de l’énergie commence. Basé sur les
données historiques du compte rendu énergétique (de la première analyse de la consommation
énergétique) et en lien avec les données actuelles et les indices, il permet
aux responsables de surveiller le fonctionnement du SMEn au quotidien et de le piloter.
Les « écarts » par rapport aux objectifs prévus ou les nouveaux détails sur la consommation
qui peuvent alors apparaître servent de points de départ pour la poursuite de l’amélioration
continue de la planification de l’approvisionnement en énergie, des indices ou des objectifs liés à
l’énergie et des actions correspondantes. Les propositions récoltées au fur et à mesure d’actions
auxquelles participent tous les employés viennent de plus étoffer le plan d’actions
d’amélioration.
L’étape 15 n’est donc pas une tâche que l’on raie de la liste après sa finalisation, mais le début
d’un processus continu, qui sera retravaillé, amélioré et complété sans cesse par tous les participants.
Etape 16 : Mise à jour de l’analyse énergétique, réalisation d’audits énergie internes
(« check »)
L’analyse énergétique : le contrôle de l’énergie en cours ne remplace pas la saisie détaillée, qui
se fait au moins une fois par an, de toutes les données pertinentes et de toutes les constatations,
ainsi que la mise à jour des informations externes (développement des prix de l’énergie,
réglementations juridiques à venir, nouvelles procédures économes, indices de référence des
benchmarkings, etc.). Si l’analyse de l’énergie a été résumée sous forme de compte rendu énergétique,
il convient de mettre à jour ce dernier avec les données récentes (cf. étape 4).
L’analyse énergétique mise à jour est la base pour la correction de la planification de
l’approvisionnement en énergie pour la période à venir et la base pour l’audit interne du cycle
suivant. Lors de la revue, elle sert de plus à la direction à mesurer le degré de réussite du management
de l’énergie. Ceci est la première partie de l’auto-vérification (check) annuelle du cycle
PDCA.
L’audit interne : la deuxième partie capitale est l’audit interne de toutes les zones
concernée. Il fait partie des éléments clés de tout système de management. Il convient
d’établir un relevé de la situation énergétique actuelle en prenant en compte
les facteurs techniques et économiques et en faisant participer autant de services et
d’employés que possible. Il est donc important de planifier et documenter son déroulement
(cf. étape 8). Le plan doit prendre en considération l’importance des zones à vérifier pour
la consommation énergétique. Il est donc judicieux d’incorporer dans l’audit interne annuel le
coût des installations à consommation énergétique élevée qui servent à la transformation en
d’autres énergies (production d’électricité, de chaleur, d’air comprimé).
Les audits internes peuvent en principe être étalés sur toute l’année (surtout dans de grands organismes).
Ils ont souvent lieu avant la revue afin de définir, en complément de l’analyse énergétique,
l’état actuel de la situation énergétique et du management de l’énergie. L’évaluation de
cet état actuel lors de la revue sert de point de départ pour le futur développement.
Pour préparer l’audit énergie interne, il convient que les auditeurs (l’équipe d’audit) reçoivent les
informations récentes sur la zone concernée avant leur visite (chiffres, données, faits) pour qu’ils
puissent les utiliser pendant la conversation, pour clarifier par exemple la cause de certains
changements. Une fois l’audit interne terminé, il est nécessaire de corriger ou de compléter le
cas échéant l’analyse (compte rendu énergétique) à l’aide des résultats obtenus.
De plus, il est utile que les auditeurs connaissent les actions d’amélioration éventuellement prévues
pour la zone qu’ils visitent afin de pouvoir vérifier leur état d’avancement actuel. L’audit interne
dans les systèmes de management poursuit généralement trois objectifs :
4.4.3
4.4.4
4.4.5
4.6.2
4.6.3
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