Rapport d'activité 2008 - FIFA.com

46 FIFA 2008 RAPPORT D’ACTIVITÉ
TOUCHER LE MONDE
p Compétitions de la FIFA 42
Classement mondial de la FIFA 52
Joueur Mondial de la FIFA 54
Communication 56
FIFA 2008
RAPPORT D’ACTIVITÉ
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Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Chine 2007
Nouvelle ère pour le football féminin
La Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Chine 2007 a dépassé toutes les
attentes, en termes de performances sportives comme dans l'accueil réservé
par les téléspectateurs et le public dans les stades.
Fortes d’une poignée de talents auxquels on peut promettre
un brillant avenir et loin de se cantonner au rôle de figurantes,
ces équipes ont elles aussi trouvé parfois l’inspiration pour
mettre en difficulté les concurrentes de leurs groupes.
SI LES RAISONS DU SUCCÈS de la cinquième édition de la Coupe du Monde
Féminine de la FIFA en Chine sont multiples, l’amélioration générale du niveau technique
des équipes en a sans doute constitué un aspect majeur. La compétition a certes été
dominée une fois encore par l’Allemagne, les États-Unis, la Norvège et le Brésil,
coutumiers du fait, mais qui aurait prédit que le deuxième match de l’Allemagne
se solderait par un score nul et vierge contre l’Angleterre, coqueluche des supporters,
ou que le Brésil, favori incontesté, aurait à batailler jusqu’à la dernière minute pour venir
à bout de la coriace équipe australienne finalement coiffée au poteau 3-2 ? Et qui se
serait douté que deux des cinq premières équipes du classement mondial, la Suède
et le Danemark, seraient éliminées dès le premier tour ?
Des résultats que le Président de la FIFA, Joseph S. Blatter, a commentés en ces termes,
juste avant la deuxième demi-finale entre les États-Unis et le Brésil, à Hangzhou : « Dans
l’ensemble, je pense que toutes les équipes ont fait de gros progrès au niveau de
la technique individuelle. Même chose en ce qui concerne la vitesse du jeu et le
rythme des matches. Tactiquement, certaines équipes ont progressé, d’autres non. Par
comparaison avec la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2003 aux États-Unis, il est
clair que le football féminin a atteint un très bon niveau,
mais pas sur tous les continents. C’est à nous qu’il
appartient de veiller au bon développement du football
féminin partout dans le monde. Vous remarquerez à cet
égard que nous avons confié l’organisation des Coupes du
Monde Féminines U-17 et U-20 à des régions dans lesquelles
le développement du football féminin est une priorité. »
Si des équipes comme l’Argentine, la Nouvelle-Zélande et
le Ghana ont encore des efforts à faire pour devenir
vraiment performantes en Coupe du Monde, on ne peut
que se réjouir que des victoires écrasantes comme celle
de l’Allemagne sur l’Argentine (11-0) en ouverture de la
compétition – jadis invoquées pour décrier le faible niveau
de la discipline – soient devenues l’exception. Loin de se
cantonner au rôle de figurantes, ces équipes ont elles aussi
trouvé parfois l’inspiration pour mettre en difficulté les
concurrentes de leurs groupes, fortes d’une poignée de
talents auxquels on peut promettre un brillant avenir. Le
nombre moyen de spectateurs dans les stades s’est monté
à 37 218, et les matches ont été diffusés sur les télévisions
de 200 territoires, soit 25% de plus que lors de la Coupe
du Monde Féminine de la FIFA, États-Unis 2003.
L’attaquante brésilienne Marta a enchanté le public avec
sa maîtrise technique et le réalisme dont elle a fait preuve
devant le but. Cette joueuse virtuose n’a cependant pas
réussi à tromper la gardienne de but allemande Nadine
Angerer sur penalty en finale. Grâce à des buts de Birgit
Prinz et Simone Laudehr, les Allemandes ont décroché le
titre de championnes du monde. L’euphorie que cette
victoire a suscitée en Allemagne est un excellent présage
de l’émotion qui animera ce pays lorsqu’il accueillera, en
2011, la Coupe du Monde Féminine de la FIFA.