Rapport d'activité 2008 - FIFA.com

78 FIFA 2008 RAPPORT D’ACTIVITÉ
PERSPECTIVES
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Marketing 82
Télévision 90
FIFA 2008
RAPPORT D’ACTIVITÉ
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Création d’un code
électoral pour les
associations membres
PRINCIPE Les associations membres sont la base de la FIFA, il est important
que ceux qui les représentent soient élus en toute transparence, sans interférence
des pouvoirs gouvernementaux locaux et selon les règles démocratiques.
Un code électoral standard s’imposait dès lors.
BUT S’assurer que les élus de chaque association le sont en toute impartialité
et limiter les irrégularités lors des élections. Cependant, de nombreux pays, déjà
rompus aux procédures électorales démocratiques, ne devraient rien avoir
à changer à leur système.
MISE EN ŒUVRE Adopté par le Comité Exécutif en octobre 2007, le code
électoral standard est disponible depuis le 1 er janvier 2008, à charge ensuite
à chaque association de le mettre en application lors de ses prochaines élections.
CAS PRATIQUE Ces dernières années, la FIFA a notamment dû intervenir
pour assurer le bon déroulement des élections dans les associations d’Azerbaïdjan,
du Burundi, d’Iran, d’Oman, du Pérou, de République centrafricaine, du
Tadjikistan, du Togo, du Turkménistan et du Yémen, entravées qu’elles étaient
par des ingérences des institutions étatiques.
Règle du « 6+5 »
Tact et diplomatie
POUR LE PRÉSIDENT DE LA FIFA, la règle du « 6+5 », qui oblige une
équipe de club à débuter une rencontre avec au moins six joueurs éligibles pour
l’équipe nationale du pays où est domicilié le club, est une condition essentielle
pour ramener l’équilibre du football.
Au fil des années, les clubs ont recruté de plus en plus de joueurs dans des pays
toujours plus lointains, au point de perdre leur identité, d’abord locale, ensuite
régionale et aujourd’hui nationale. C’est pour combattre les effets néfastes de cette
tendance sur la compétitivité des sélections nationales, comme en témoigne
l’exemple de l’Angleterre, qu’a été imaginée la règle du « 6+5 ». Elle devrait être
présentée au Congrès de la FIFA à Sydney, assortie d’un calendrier d’application.
De nombreuses personnalités du football, telles que l’entraîneur de Manchester,
Sir Alex Ferguson, et Franz Beckenbauer, reconnaissent les bienfaits de cette règle.
La Commission du Football de la FIFA, présidée par ce dernier, la considère elle
aussi comme nécessaire et moralement recommandée, bien qu’elle émette des
doutes sur son efficacité.
Dans ce contexte, loin de vouloir partir en guerre contre les organisations
supranationales telles que l’Union européenne, le Président Blatter entend
convaincre du bien-fondé de cette approche en soulignant la spécificité du sport
explicitement reconnue par le Traité européen.
Création de chambres
de résolution
des litiges nationales
PRINCIPE La Chambre de Résolution des Litiges de la FIFA, mise en place
à Zurich en 2001, fonctionne sur une base paritaire joueurs-clubs et permet
de régler nombre de conflits entre ces parties. Le succès est tel que la FIFA
a souhaité instaurer de telles chambres dans chacune de ses associations
membres et a signé un accord avec la FIFPro en ce sens en 2006.
BUT Soulager la Chambre de Résolution des Litiges de la FIFA et permettre à
tous les joueurs et clubs d’être représentés et défendus en cas de conflit dans
chacune des associations, ce qui n’est pas toujours le cas actuellement.
MISE EN ŒUVRE En janvier 2008, quinze pays pilotes ont été sélectionnés
pour les premières « CRL » à mettre en place, avant que le principe ne soit
étendu à toutes les associations membres.
CAS PRATIQUE Quelque neuf-cents cas ont été soumis en 2007 à la
Chambre de Résolution des Litiges de la FIFA et s’il est difficile d’avancer
un chiffre, les chambres nationales devraient récupérer un grand nombre
d’affaires opposant clubs et joueurs sur les contrats de travail.