OIIQ - Le Cyberjournal de l'ORIICA - Accueil - Ordre des infirmières ...

volume 01 muméro 01
Hiver 2010
MOT DE LA
PRÉSIDENTE
LEARDERSHIP CLINIQUE ET COMPÉTENCE : UN DUO INSÉPARABLE
Une nouvelle année débute au moment où notre Cyberjourn@l prend son envol. J’ose espérer que notre
nouveau moyen de communication saura répondre à vos attentes et permettra un lien plus fréquent avec
l’ensemble des infirmières et infirmiers de notre région.
Le congrès de novembre dernier, sous le thème Vers un leadership clinique renouvelé, a vraiment apporté
un juste regard sur le rôle des soins infirmiers dans notre société actuelle. La responsabilité d’évaluation du
client, avec l’ensemble de la collecte de données, est le rôle premier que nous devons jouer. Par la suite,
poser un jugement clinique, qui se traduira par la production du plan thérapeutique infirmier (PTI), va
permettre au client de recevoir le bon service, au bon moment et par la bonne personne. Une fois cette
première étape réalisée, le travail infirmier se poursuit par l’ajustement du PTI, selon l’évolution de l’état de
santé du client.
Nous sommes tous conscients que pour arriver à jouer ce rôle, parallèlement au bon développement des
milieux de soins et de services, l’infirmière et l’infirmier contemporains doivent maintenir un niveau de
connaissances optimum à l’aide de formations. Le rehaussement de compétence de ces professionnels
(le)s doit être continu. Pourquoi ? Parce que pour développer une communication efficace, une
collaboration interprofessionnelle active et un travail d’équipe soutenu, les infirmières et infirmiers doivent
être capables de partager des connaissances à jour avec les données probantes et être des piliers
d’apprentissage collectif. Développer un sentiment de confiance les uns envers les autres, c’est instaurer
une culture de sécurité pour notre clientèle. Divers moyens s’offrent à nous (cours, colloque, e-learning,
lecture, etc.). C’est notre responsabilité professionnelle de les utiliser.
Au nom de toute l’équipe du conseil d’administration de l’ORIICA, je vous souhaite une bonne et heureuse
année 2010. Que les journées qui s’annoncent soient remplies d’énergie renouvelée et que les moments
passés auprès de votre famille ou de vos clients, vous apportent le bonheur et la satisfaction du travail
accompli.
Merci pour votre dévouement et votre implication.
Ginette Bernier, M. Sc. Adm.
Présidente, ORIICA

volume 01 muméro 01
Hiver 2010
TÊTE
D'AFFICHE
LE PRIX DISTINCTION 2008-2009 DE L’ORIICA REMIS À LOUISE GUAY
En guise de reconnaissance pour l’ensemble de sa carrière, M me Louise Guay, conseillère à la formation
à l’UQAR campus de Lévis, a reçu le Prix DISTINCTION de l’Ordre régional des infirmières et infirmiers de
Chaudière-Appalaches (ORIICA),. Lors de l’assemblée générale annuelle tenue à Scott-Jonction, le 29 mai
2009, M me Suzanne Durand, de la direction du développement et du soutien professionnel à l’Ordre des
infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), et M me Ginette Bernier, présidente de l’ORIICA, lui ont remis
ce prix.
Après avoir complété un baccalauréat en sciences infirmières à l’Université Laval, M me Guay débute sa
carrière, en 1972, comme infirmière en pédiatrie à l’Hôpital Saint-Sacrement. De 1973 à 1975, elle occupe
un poste d’infirmière en déficience physique et mentale au Centre d’adaptation jeunesse de Lévis. Par la
suite, elle enrichit son expérience clinique en occupant des fonctions de coordonnatrice au CHUL et
d’infirmière clinicienne en soins palliatifs au Centre hospitalier régional de Rimouski.
De 1973 à 1979, M me Guay enseigne au Cégep de Lévis-Lauzon en soins infirmiers. En 1979, elle est
embauchée par l’UQAR et entreprend une maîtrise en sciences infirmières à l’Université de Montréal. Par la
suite, elle collabore, avec les professeures Hélène Lachapelle et Jeanne-Marie Gasse, à
l’élaboration du premier baccalauréat de perfectionnement en sciences infirmières de l’Université du Québec
à Rimouski (UQAR).
De 1980 à 1991, en plus de son rôle de professeure, Louise Guay occupe, à l’UQAR, les fonctions de
directrice de module et de directrice de département. Au cours de cette période, M me Guay reçoit une
bourse de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette bourse lui a permis de réaliser un stage en
Europe et de mener une recherche comparative sur les soins infirmiers aux personnes âgées et aux
personnes en fin de vie au Québec par rapport à la France, à la Belgique, à la Suisse et à l’Angleterre. .

Son travail de recherche et sa visite de pays européens l’on amenée à participer, de 1983 à 1986, à la mise
sur pied des soins palliatifs au Centre hospitalier régional de Rimouski. En 1991, elle quitte l’UQAR pour se
lancer en affaires tout en assumant un rôle de chargée de cours. De 1991 à 1997, elle est consultante en
formation et en évaluation du personnel. Elle fermera sa boîte de consultation en 2006.
En 1997, M me Guay revient à l’UQAR dans un rôle de responsable déléguée à la gestion des programmes
en sciences infirmières au Campus de Lévis. Depuis ce temps et jusqu’à aujourd’hui, elle a occupé
différentes fonctions au campus de Lévis : agente de développement, agente de stage, conseillère à la
formation. Depuis son retour à l’UQAR, M me Guay se distingue par ses réalisations dans le domaine de la
formation continue non-créditée : formation des infirmières pivots et des équipes interdisciplinaires en
oncologie, formation en santé cardiovasculaire, formation en soins palliatifs et, plus récemment, une
formation en hygiène et salubrité ainsi qu’une autre en prévention des infections.
En participant à de nombreux comités, M me Guay contribue également à l’avancement de la profession
infirmière dans la région de Chaudière-Appalaches, notamment l’Équipe « qualité des ressources
humaines » œuvrant pour l’accréditation du CSSS du Grand Littoral par le Conseil canadien des services
de santé ainsi que la Commission infirmière de l’Agence de santé et de services sociaux de Chaudière-
Appalaches.
PRIX RELÈVE RÉGIONAL 2008-2009
Le 29 mai 2009, lors de l’assemblée générale annuelle de l’ORIICA, Maude Dumont-Paquet s’est vue
décerner le prix relève régional 2008-2009 du Comité jeunesse de l’ORIICA.
Sa candidature fut soumise par la direction des soins infirmiers et les membres du CII de Hôtel-Dieu de
Lévis. Madame Dumont-Paquet a été retenue pour son engagement et son intérêt envers la profession et
la formation continue. Infirmière depuis 2004, Maude Dumont-Paquet cumule une formation au
baccalauréat ainsi qu’une certification canadienne en oncologie de l’Association canadienne des infirmières
et infirmiers du Canada.
Par sa rigueur et son éducation autodidacte, elle assure aux usagers des soins à la fine pointe des normes
et compétences nationales en oncologie. Elle travaille aujourd’hui comme infirmière pivot en oncologie
digestive et elle participe également à un projet de recherche BTEC conjointement avec l’Université Laval et
Hôtel-Dieu de Lévis.
Maude Dumont-Paquet est sensible à l’importance de la relève. Elle s’est impliquée à deux reprises dans
des activités de simulation d’ECOS dans son milieu afin d’optimiser la préparation des futures infirmières à
l’examen de l’OIIQ.

Le Comité jeunesse souhaite de tout cœur un immense succès à cette jeune infirmière de la relève et la
félicite pour sa belle contribution à notre merveilleuse profession d’infirmière.
AVRIL 2009 : L'ORIICA COMMANDITE LES SÉANCES DE COMMUNICATION PAR
AFFICHAGE DES FINISSANTES ET FINISSANTS AU BACCALAURÉAT EN SCIENCES
INFIRMIÈRES DE L'UQAR - CAMPUS DE LÉVIS
Le mardi 7 avril 2009, les finissantes et finissants du baccalauréat en sciences infirmières de l’Université du
Québec à Rimouski - Campus de Lévis ont présenté leur projet de fin d'études lors de séances de
communication par affichage.
Dans le cadre du cours «Stage d’intégration» sous la supervision de Diane Couillard, Hélène Lachapelle,
Marie Lacombe, Louise Lebrun et Céline Pelletier, professeures en sciences infirmières, près de cent dix
projets ont été menés à terme au cours de l’année académique 2008-2009. Il s’agit de programmes
d’éducation à la santé et de programmes de formation portant sur diverses problématiques de santé.
L’expertise développée par les finissantes et finissants permet de soutenir les groupes ciblés par des
activités éducatives de santé contribuant ainsi à améliorer la pratique infirmière. Ces programmes ont été
mis en œuvre auprès de différentes clientèles, dans des milieux cliniques diversifiés, plus particulièrement
dans la région de Chaudière-Appalaches. Ces projets de fin d’études visent également à établir un pont
entre les milieux cliniques et le milieu universitaire.
Comme par les années passées, l’ORIICA a contribué au succès de cet événement. L’apport financier a
permis de remettre des prix à des finissantes et finissants, soulignant ainsi la détermination et les efforts
consacrés à la réalisation de projets dont plusieurs ont des retombées directes dans le milieu. Ainsi, quatre
prix de 50$ chacun ont été remis aux étudiantes suivantes : Marie-Pier Cadorette, Marie-Josée Laflamme,
Marie-Hélène Robichaud et Sandy Roy.
COMITÉ D’AIDE FINANCIÈRE AUX ACTIVITÉS DE FORMATION
Le comité d’aide financière aux activités de formation aimerait vous informer des critères qui régissent
l’acceptation ou non d’une demande de bourse.
Dans un premier temps, toutes les demandes sont vérifiées afin de s’assurer qu’elles répondent aux critères
énoncés dans le formulaire de demande d’aide financière aux activités de formation. Par la suite, les
demandes sont évaluées, de manière anonyme, selon une pondération établie au préalable. Les membres
du comité doivent faire consensus avant qu’une demande soit acceptée pour l’attribution d’une bourse.
Le comité a accordé 1 bourse de 300 $ au 1 er cycle et 4 bourses de 500 $ au 2 e cycle.
La récipiendaire au 1er cycle est:
Karin Skoryna, de Lévis.
Les récipiendaires au 2 e cycle sont :
Martin Decoste, de Lévis,
Guylaine Parent, de Saint-Nicolas,
Julie Poirier, de Saint-Étienne,

Chantal Saint-Hilaire, de Saint-Gervais.
Toutes nos félicitations aux récipiendaires.
Les membres du comité d’aide financière aux activités de formation :
Martine Desrosiers, Guylaine Pepin et Nathalie Thibault

volume 01 muméro 01
Hiver 2010
COMITÉ
JEUNESSE
NOUVELLE PRÉSIDENCE AU SEIN DU COMITÉ JEUNESSE
Après cinq années comme infirmière, c’est en septembre 2008 que je prends la décision
de m’impliquer auprès du Comité jeunesse régional et c’est en avril 2009 que je prends le
relais à la présidence. C’est avec une équipe dynamique et impliquée que je compte
mener de beaux projets.
Les membres qui composent le comité sont :
Isabelle Jacques, présidente, Lac Etchemin
Andrée-Anne Goulet, Saint-Georges
Émilie Martin, Saint-Nicolas
Cathy Martineau, Charny
Mélanie Thivierge, Thetford Mines
Un poste demeure vacant au sein du comité. Nous sommes donc à la recherche de membres intéressés,
tout particulièrement dans la région de Montmagny-L’Islet, nous assurant leur collaboration pour réaliser
nos objectifs.
Nous amorçons l’année en ayant pour but de promouvoir la profession auprès des élèves du secondaire.
Nous avons déjà acheminé des lettres d’invitation aux orienteurs des écoles secondaires de notre région
afin que le Comité jeunesse participe à des activités de choix de carrière dans les écoles secondaires.
Dans un même ordre d’idée, le Comité jeunesse se joint à l’OIIQ afin de promouvoir la poursuite des études
auprès des étudiant(e)s du collégial en soins infirmiers afin qu’ils (elles) s’inscrivent au baccalauréat. À ce
propos, un communiqué a été adressé aux coordonnateurs des soins infirmiers dans les cégeps de la
région.
Dans un vent d’informatisation des communications et du réseautage, le Comité jeunesse veut établir un
meilleur contact avec ses membres. Nous avons donc créé un groupe Facebook afin de rejoindre et
stimuler l’intérêt des jeunes infirmières et infirmiers à la profession et à ses enjeux.
Le comité veut également, par différents moyens, féliciter les infirmières et infirmiers qui se démarquent, soit
par l’attribution annuelle du Prix relève régional et par la remise d’une bourse à l’infirmière ou l’infirmier de
Chaudière-Appalaches qui aura obtenu le meilleur résultat à l’examen professionnel.
De plus, le comité souhaite communiquer aux directrices des soins infirmiers ainsi qu’aux présidentes de
conseil des infirmières et infirmiers de Chaudière-Appalaches, tout sujet pertinent et important visant

l’amélioration de la pratique et de la profession infirmière.
En terminant, je vous invite à vous joindre au groupe Facebook du Comité jeunesse de l’ORIICA ou à nous
joindre par courriel au cj_oriica@oiiq.org ou par téléphone au 418 835-1475.
Au plaisir de se reparler.
Isabelle Jacques
Présidente du Comité jeunesse de l’ORIICA

volume 01 muméro 01
Hiver 2010
BABILLARD
ÉVÉNEMENTS ET FORMATION À VENIR, HIVER 2010
28 mai 2010 - Assemblée générale annuelle de l’ORIICA
Cache à Maxime
265, rue Drouin
Scott, QC G0S 3G0
(sortie 101, autoroute 73)
Ordre régional des infirmières et infirmiers de
Chaudière-Appalaches
Tél. : 418 835-1475
Téléc. :418 835-3587
oriica@videotron.ca
9 au 12 mars 2010 - Journées annuelles de santé publique (JASP)
Hôtel Fairmont le Reine Elizabeth
Montréal
Institut national de santé publique (INSPQ)
http://www.inspq.qc.ca/jasp/programme
16 et 17 avril 2010 - Congrès annuel de l’AQIIRC
Hôtel Estrimont
Orford
Association des infirmières et infirmiers en recherche clinique du Québec (AQIIRC)
info@aqiirc.qc.ca
23 avril 2010 - Séminaire de l’AQIO
Évolution et complexité des soins en oncologie préparons l’avenir

Hôtel Auberge Universelle
Montréal
Association québécoise des infirmières en oncologie (AQIO)
Tél. : 514 340-8222, poste 3497
Télec.: 514 340-8745
aehrier@igh.mcgill.ca
L’équipe de recherche RIPOST vous invite à participer à un projet de recherche qui porte sur les conditions
de pratique des jeunes infirmières qui amorcent leur carrière dans le réseau.
Pour plus d’information ou pour savoir si vous êtes éligible, cliquez ici.

volume 01 muméro 01
Hiver 2010
ACTIVITÉS
LÉGALES
ÉLECTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ORIICA
Conformément à la Loi sur les infirmières et infirmiers du Québec L.Q. 1973 c.48 et le Règlement de l’Ordre
régional des infirmières et infirmiers de Chaudière-Appalaches, article 3.7.5, une élection doit avoir lieu pour
élire au conseil cinq (5) membres pour le mandat 2010-2014.
Un membre qui désire poser sa candidature doit s’assurer de remplir le bulletin de nomination et d’avoir
deux (2) membres qui l’appuient. Tout bulletin non conforme au Règlement sera rejeté. Vous recevrez le
bulletin de mise en nomination ave la revue Perspective infirmière de janvier-février 2010.
Les propositions des candidatures seront recevables par courrier ou par télécopieur du 17 janvier 2010 au
15 février 2010.
Les propositions des candidatures doivent être adressées à la présidente d’élection, madame Jacinthe
Poulin, au 69, rue Champagnat ouest, Lévis, (Québec) G6V 2B2 ou par télécopieur au numéro (418) 835-
3587. S’il y a plus de cinq (5) candidatures, des élections se tiendront du 21 mars 2010 au 28 avril 2010.
Les résultats de l’élection vous seront transmis lors de l’assemblée générale annuelle qui se tiendra le 28
mai 2010.

volume 01 muméro 01
Hiver 2010
TENDANCES
INFIRMIÈRES
INFIRMIÈRE EN SANTÉ MENTALE
Décrire une journée-type de l’infirmière en santé mentale nous fait voir que ses journées sont toutes
différentes autant que le sont les clients et leurs besoins. Ses tâches peuvent avoir une coloration locale
selon le territoire desservi. Toutefois, la prestation des soins et des services est inscrite dans une démarche
de soins où « l’orientation client » est au cœur de ses actions et de son rôle. Ce rôle, défini par la loi 90, est
inscrit à l’art. 36 de la Loi sur les infirmières et infirmiers et autorise l’infirmière à diriger les entrevues avec
les clients et/ou familles, à contribuer au diagnostic et au traitement de ces derniers, à évaluer la condition
physique et mentale des personnes symptomatiques et à effectuer leur suivi infirmier.
ÉVALUATION DE LA CONDITION PHYSIQUE ET MENTALE
Lors de l’entrevue d’évaluation, l’infirmière dresse un tableau clinique de la situation de santé, de la
condition mentale et physique du client ainsi que des relations qu’il entretient avec son environnement. Le
but de cette évaluation permet : de déterminer ses problèmes de santé mentale, de déceler ses forces et
ses faiblesses, de noter et d’observer les stratégies de coping que lui et son environnement ont utilisées
pour remédier à la situation, d’évaluer la qualité de son environnement et de son réseau de soutien, de
contribuer au diagnostic médical, d’instaurer le plan thérapeutique infirmier,de contribuer au plan
d’intervention interdisciplinaire (PII) et au plan de service individualisé (PSI) et de le référer, s’il y a lieu, vers
une ressource qui sera en mesure de l’aider.
ÉLÉMENTS D’ÉVALUATION
Appuyés par l’OIIQ, les éléments d’évaluation de la condition mentale des clients et de leur famille
comprennent notamment : les perceptions de leur état de santé, les suivis antérieurs (hospitalisations,
traitements, résultats, liste des médicaments actuels et effets obtenus, fidélité au traitement), l’histoire
psychiatrique familiale (génogramme), l’état général de santé physique, la participation aux activités liées
aux habitudes de vie et au mode de vie, l’humeur, l’affect, les perceptions (hallucinations), le contenu de la
pensée (délire, obsessions, idées de référence, phobies), le cours de la pensée, l’état de conscience,
l’orientation, la mémoire à court et à long terme, les capacités d’autocritique et d’introspection, les
mécanismes d’adaptation, la qualité du réseau de soutien, la salubrité du milieu de vie et l’accès aux
ressources communautaires.
OUTILS CLINIQUES D’ÉVALUATION
Selon les problématiques de santé des clients, l’infirmière peut utiliser des outils cliniques d’évaluation et
d’observation appropriés afin d’enrichir l’évaluation de la condition mentale, tels le Nurses Observational
Scale for Inpatient Evaluation (NOSIE), l’échelle d’évaluation globale de fonctionnement, l’échelle de manie,
le Folstein, etc.
ÉTENDUE DES INTERVENTIONS INFIRMIÈRES
Toujours selon l’OIIQ, l’infirmière, dans le cadre de ses fonctions, peut-être appelée à gérer et/ou enseigner

des programmes psychoéducatifs tels que la nature et les manifestations de la maladie, les causes et les
symptômes de la maladie, la gestion des signes et symptômes précurseurs de rechute, la médication, les
effets et les symptômes vécus par le client, l’assiduité au traitement ou à la médication, les infections
transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) et l’usage des préservatifs, l’acquisition de saines
habitudes de vie, la gestion des émotions, la réduction des méfaits, la gestion du stress, l’accroissement
des habiletés de communication, d’affirmation de soi et des stratégies de coping.
PLAN THÉRAPEUTIQUE INFIRMIER
L’ensemble des activités de l’infirmière : évaluation, suivi, programmes psychoéducatifs nursing rejoignent
les dimensions de prévention, promotion, habiletés relationnelles, traitement, soutien social et
communautaire, gestion de service et gestion de situation de crise. Ainsi, l’infirmière peut être une agente
de support professionnel et une collaboratrice de soins avec des organismes communautaires répondant
aux besoins des clients (gestion autonome de la médication, Inform-Action, capsule santé).
INTERDISCIPLINARITÉ
En somme, au cours d’une journée, l’infirmière en santé mentale est tantôt demandée pour évaluer un client
afin d’établir son tableau clinique, tantôt pour procéder à un des multiples enseignements psychoéducatifs
ou pour collaborer avec les différents professionnels et établissements de santé afin de répondre aux
besoins du client.
Dans le but d’enrichir cette « orientation client », les infirmières de santé mentale du Centre de santé et des
services sociaux du Grand Littoral (CSSSGL) se sont regroupées afin d’entamer un processus de réflexion
portant sur :
la clarification de leur rôle à partir de la loi 90 et des lignes directrices de l’OIIQ ;
la pertinence de certains outils ;
la pertinence de leurs approches en référence aux données probantes de la littérature.
Ce processus de réflexion se poursuivra au cours des prochains mois et intégrera les dispositions de la Loi
21 qui précisent et élargissent le rôle de l’infirmière en santé mentale.
Line Beaudoin, inf. B.Sc., M. Sc. inf., D.E.S.S. Adm. soc. exerce au CSSSGL, secteur Chûtes-Chaudière et
Lotbinière. Elle possède une vaste expérience en santé mentale, elle s’intéresse particulièrement aux soins
communautaires.
Références
Fotinash, M. K. et coll. (2003). Soins infirmiers : santé mentale et psychiatrie. Montréal : Beauchemin.
Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec (2003). L’exercice infirmier en santé mentale et en
psychiatrie. Montréal : OIIQ.
Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (2006). L’intégration du plan thérapeutique infirmier à la
pratique clinique. Application de la loi 90. Montréal : OIIQ.
Loi modifiant le Code des professions et d’autres dispositions législatives dans le domaine de la santé, L.Q.
2002, c.33.
Townsend, M.C. (2004). Adaptation française par Audet, P et al. Soins infirmiers : psychiatrie et santé
mentale. Montréal : Édition du renouveau.