Revue belge de numismatique et de sigillographie - Koninklijk ...

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MELANGES.
G. AMARDEL. Les marques monétaires de l'atelier de
Narbonne au VI* siècle. Narbonne, 1902, in-8°, 46 p.
Les pièces d'or byzantines portent ordinairement une
lettre numérale grecque à la fin de la le'gende du revers.
Il en est de même sur les monnaies d'or frappées par les
barbares à l'imitation des espèces impériales. M. Amardel
est d'avis qu'il fiut voir dans ces lettres les initiales des
rois qui ont fait frapper ces pièces, de même que dans les
marques qui pa aissent dans le champ il faut chercher
l'atelier monétaire d'où elles sont sorties. Cette théorie n'est
pas absolument neuve. Partant de principes analogues,
Charles Lenormant, il y a longtemps déjà, s'est appliqué,
non sans succès, à la classification du monnayage des Barbares
imité des espèces impériales de leur temps; l'essai nouveau
de M. Amardel aura probablement le privilège de faire
évanouir les derniers doutes. Nous le souhaitons d'autant
plus que notre confrère s'est livré à de longues recherches
et que ses hypothèses appuyées d'exemples heureusement
choisis et toujours clairement exposées, méritent de retenir
l'attention. On comprendra qu'il nous est impossible de
résumer ici tous les arguments que l'auteur met en œuvre
pour faire triompher son opinion; nous nous bornerons à
constater qu'ils l'amènent à conclure que la lettre A à la
de la légende du revers des pièces d'Anastase, de Justin et
de Justinien ,
désigne les rois wisigoths Alaric II et
Amalaric et N ou NAR, en monogramme dans le champ,
l'atelier de Narbonne.
fin