Revue belge de numismatique et de sigillographie - Koninklijk ...

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est indubitablement de la même famille que l'Éverard de
Tannée 1467.
Il meurt aussi avant l'expiration de son mandat, le
i5 avril 1474;
il est remplacé par Henri de Mol, qui, cette
fois, frappe un jeton, ayant suivant l'usage, ses armoiries au
droit et les armes parlantes du second receveur plébéien,
God. de Bossere, au revers.
Éverard et Franc t'Serjacobs meurent donc l'un
et l'autre
au cours de leur charge. Par suite, il ne devrait régulièrement
exister de jetons ni pour l'un ni pour l'autre; répétons-le,
la frappe de ces pièces se faisant à la
sortie de fonctions
des receveurs. S'il en existe pour le premier (1467), c'est
que, pour un motif qui nous est resté inconnu, il a fait
procéder à cette fabrication dès son entrée. C'est là, d'ailleurs,
une façon
d'agir qui a trouvé des imitateurs.
Par tout ceci on voit combien il
faut s'attendre à rencontrer
des difficultés ou des anomalies diverses en ce qui concerne
les jetons des receveurs bruxellois et combien il est
parfois difficile de lesexpliquer, d'autant plus que l'incendie
de 1695 a détruit, en grande partie, les archives de la ville.
Il est donc dangereux de s'efforcer à établir des règles fixes.
Dans notre mémoire, présenté au Congrès de numismatique
de 1891, intitulé :
Aperçu général sur les jetons des
anciens receveurs et trésoriers de Bruxelles ( 1 334* 1698),
nous les avons divisés en diverses séries et nous nous
sommes appliqué à en présenter la synthèse, c'est-à-dire à
montrer leur évolution et leurs transformations successives.
C'est ainsi que nous avons cru pouvoir établir en règle
que les fonctionnaires du XVII e -
siècle, élus comme
seconds trésoriers patriciens, devenaient premiers trésoriers
l'année suivante.
Jusqu'en ces derniers temps nous n'avions pas rencontré