Dossier de presse - Palais des Beaux Arts de Lille
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Section 4<br />
L’invention du décor<br />
Dessins anciens<br />
"L’architecture est un art qui par le <strong>de</strong>ssin et par <strong>de</strong>s proportions<br />
convenables imite et construit toutes sortes d’édifices.<br />
[Dans l‘École d’Athènes] est un édifice d’une magnifique architecture<br />
composée d’arca<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> pilastres, et disposée d’une manière à<br />
rendre sa perspective fuyante (…). (…) il [Raphaël] a voulu encore<br />
que les statues et les bas-reliefs, qui sont <strong>de</strong>s ornements <strong>de</strong> son<br />
architecture, contribuassent en même temps à la richesse et à<br />
l’expression <strong>de</strong> sa pensée. "<br />
Raffaello da Montelupo (1505 – 1566)<br />
Aristotile da Sangallo (1481 – 1551)<br />
Dessins du « Le Livre <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssins <strong>de</strong> Michel-Ange »<br />
Dessins à la plume et encre brune, lavis brun, pierre noire,<br />
21 x 13,8 cm<br />
D’après Michelangelo Buonarroti dit Michel-Ange (1475 - 1564)<br />
Sept étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> têtes (mascarons)<br />
Sanguine sur papier beige, 20,5 x 36,5 cm<br />
Raphaël (1483 – 1520)<br />
Deux têtes d’après l’antique et <strong>de</strong>ux étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Silène<br />
Pointe <strong>de</strong> métal sur papier préparé rose, 11 x 16,9 cm<br />
Jacques <strong>de</strong> Lajoüe (1686 – 1761)<br />
Décor <strong>de</strong> théâtre : vestibule d’un palais<br />
Pierre noire, plume et encre noir et lavis d’encre grise, mis au carreau<br />
à la pierre noire, 27,5 x 38,4 cm<br />
Gilles-Marie Oppenord (1672 - 1742)<br />
Fontaine et côté <strong>de</strong> galerie<br />
Plume et encre noire, sanguine, lavis <strong>de</strong> sanguine sur plusieurs<br />
papiers assemblés, 39,2 x 55,5 cm<br />
Hubert Robert (1733 – 1808)<br />
La colonna<strong>de</strong> <strong>de</strong> Saint-Pierre à Rome<br />
Graphite, plume, encre brune, lavis gris et brun, aquarelle,<br />
22,4 x 28,2 cm<br />
Hubert Robert (1733 – 1808)<br />
Colonna<strong>de</strong> en ruines<br />
Plume, encre noire et aquarelle sur mise en place à la pierre noire<br />
sur papier blanc, 80 x 77 cm<br />
Victor-Jean Nicolle (1754 – 1826)<br />
Arènes <strong>de</strong> Nîmes<br />
Plume et encre brune, aquarelle, 16,3 x 23,9 cm<br />
Albert Debayser (1804 – 1886)<br />
Composition pour un panneau décoratif<br />
Plume et encre brune, aquarelle, 42 x 15,8 cm<br />
Pl. 1254<br />
François-Louis-Florimond Boulanger (1807 – 1875)<br />
Vue intérieure d’une église<br />
Aquarelle, gouache, mine <strong>de</strong> plomb, plume et encre brune,<br />
50 x 38,2 cm<br />
Carlos Batteur (1844 – 1913)<br />
Mosaïque <strong>de</strong> Pavie<br />
Plume et encre noire, aquarelle, crayon noir, 41,9 x 25,4 cm<br />
François Verly (1760 – 1822)<br />
Panthéon, à Paris<br />
Plume et encre noire, lavis gris, aquarelle, 62,2 x 48,8 cm<br />
François Verly (1760 – 1822)<br />
Le théâtre et les bains du peuple<br />
Pierre noire, plume et encre noire, lavis gris, aquarelle,<br />
52,3 x 90,3 cm<br />
Œuvres contemporaines<br />
Le <strong>de</strong>ssin en perspective, avec son maillage serré <strong>de</strong> lignes et <strong>de</strong><br />
points <strong>de</strong> fuite, est parfaitement adapté au graphisme numérique.<br />
La création d’univers fantastiques, <strong>de</strong> cités imaginaires, <strong>de</strong> mon<strong>de</strong>s<br />
merveilleux scrupuleusement architecturés pourvoient aux décors<br />
<strong>de</strong>s films <strong>de</strong> science-fiction et <strong>de</strong>s productions à effets spéciaux.<br />
Le numérique permet la conception d’architectures hybri<strong>de</strong>s aux<br />
formes inconnues, entre le réel et le virtuel, proche d’un espace<br />
mental. Ce cyberespace abolit le déterminisme d’une architecture<br />
statique et inerte comme métaphore d’un certain équilibre. Inspirée<br />
entre autres par <strong>de</strong>s modèles issus <strong>de</strong> la biologie moléculaire, la<br />
fluidité du numérique dissout la masse <strong>de</strong>s volumes et génère <strong>de</strong>s<br />
formes qui exaltent un désir <strong>de</strong> vitalité.<br />
Régie par la perspective, l’architecture est parfaitement assimilée<br />
par le numérique qui entraîne l’avènement <strong>de</strong> nouveaux plans<br />
<strong>de</strong> constructions transparentes, mobiles, organiques et flui<strong>de</strong>s.<br />
Au cinéma, les réalisateurs puisent dans l’image <strong>de</strong> synthèse les<br />
ressources infinies à la création <strong>de</strong> mon<strong>de</strong>s virtuels parfaitement<br />
illusionnistes. L’architecture historique est elle-même réinterprétée<br />
par l’animation <strong>de</strong> sa symbolique pour habiter le virtuel d’une âme<br />
mythique. Les artistes contemporains utilisent le patrimoine comme<br />
un répertoire <strong>de</strong> formes. La perspective n’est plus perçue comme un<br />
système qui réduit le regard à une vision cyclopéenne mais comme<br />
une construction qui ai<strong>de</strong> l’espace numérique à s’étendre dans un<br />
univers imaginaire qui semble réel. Cette aspiration nous entraîne<br />
dans un jeu <strong>de</strong> relation physique à l’image et nous projette au centre<br />
d’un univers artificiel. Le point commun <strong>de</strong>s images <strong>de</strong> synthèse est<br />
la volonté <strong>de</strong> faire entrer le spectateur dans les univers qu’elles<br />
décrivent. "L’homme s’affranchit ici <strong>de</strong> sa pesanteur physique et<br />
s’échappe par l’imagination dans un mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> synthèse que la<br />
technologie a créé pour lui".<br />
François-Louis-Florimond Boulanger (1807 - 1875)<br />
Coupe : décor intérieur d’une église<br />
Aquarelle, gouache, mine <strong>de</strong> plomb, plume et encre brune,<br />
54,5 x 42,2 cm<br />
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