Dossier de presse - Palais des Beaux Arts de Lille

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Achille Benouville (1815 – 1891) Vue d’une plaine Crayon noir, 29 x 41 cm Constant Dutilleux (1807 – 1865) Paysage, effet de lune Fusain, craie blanche sur papier bleu sombre, 16,7 x 23,4 cm François-Louis Français (1814 – 1897) Vue de Tivoli Aquarelle et gouache sur papier bleu, 42,5 x 57,9 cm Théodore Rousseau (1812 – 1867) Paysage Fusain, craie blanche, 27,2 x 43,1 cm Paul Théodore van Brüssel (1754 – 1795) Un bois de chêne Pierre noire, lavis gris, 22 x 24,3 cm Adam Pijnaker (1622 – 1673) Paysage Pierre noire, lavis noir et gris, craie blanche, 25,4 x 32 cm Antoine Chintreuil (1814 – 1873) Vue de Saint-Valéry Crayon noir, lavis brun, gouache blanche, 15,4 x 32,2 cm François-Edouard Bertin (1797 – 1871) Sous-bois Crayon noir, craie blanche sur papier bleu-vert, 43 x 62,6 cm Paul Huet (1803 – 1869) Environs d’Abbeville Crayon noir, aquarelle, 15,4 x 25 cm Claude-Félix-Théodore Caruelle d’Aligny (1798 – 1871) Vue de la Rocca Santo-Stefano Plume et encre brune, 46 x 33 cm Jan de Bisschop (1628 – 1671) Paysage Plume et encre brune, lavis brun, 10,1 x 15,5 cm Achille Benouville (1815 – 1891) Étude d’arbres Caryon noir et craie blanche, mis au carreau au crayon noir sur papier calque collé sur papier bleu, 28,5 x 33,3 cm Œuvres contemporaines Le paysage correspond à un point de vue qui anthropomorphise notre relation à la nature. Cette vision personnifie les éléments selon notre imagination et selon nos croyances en leurs effets. Elle se traduit dans les métamorphoses allégoriques du minéral, du végétal et des météores. La tradition du dessin de paysage se reconnaît dans l’art numérique sous diverses formes. Les artistes contemporains réalisent des compositions (images et installations) qui, selon l’exemple de la libre évolution de la végétation, entremêlent les éléments, confondent les échelles, rapprochent les espaces et donnent l’impression d’une grande cohérence dans la profusion. Le parallèle entre le tissage végétal et le réseau informatique sensibilise notre rapport à l’électronique, et permet des analogies qui organisent notre rapport à l’univers virtuel selon des lois biologiques et organiques. Forecast Réalisation : ADRIAAN LOKMAN Pays-Bas, France / 2006 / 9’30 / couleur Musique : Oscar Van Dillen Production : Adriaan Lokman © Adriaan Lokman La représentation du ciel est une interprétation indissociable de la personne qui le contemple. L’homme s’identifie alors dans les forces qui le gouverne parce qu’il y recherche l’énigme de son origine. Comme face aux forces terrestres de la terre et de la mer, l’homme essaie d’ébaucher une typologie de sa mythologie personnelle dans ce qui se manifeste le plus intensément. Le sentiment esthétique se met à parcourir ses propres chemins, conduit par l’arbitraire de la curiosité et de l’imaginaire. Les caresses de la lumière du jour ou les jeux d’ombres de la nuit donnent aux nuages parfois des formes humaines ou imaginaires. Leur magnificence révèle alors une présence muette qui rappelle notre fragilité et l’omniscience d’un regard qui évalue nos actes à l’aune de la destinée universelle. Les métamorphoses du ciel, capables de sortilèges comme de miracles dans les contes et légendes, ont de tous temps intimidé les esprits. "Montonneux ou filandreux, grisâtre, orangés ou diaphanes, minuscules ou immenses, (…) en réponse aux classifications habituelles qui regroupent les formations nuageuses selon leurs altitudes, Forecast (soit "Prévision") explore sur un mode symphonique les différents mouvements (genèse, métamorphose, dissipation) qui agitent l’atmosphère. Alternant synchronicités et synchronismes, les rapports image/son oscille au gré des changements météorologiques. Tantôt imitative, tantôt abstraite - sinon concrète -, la partition se rapproche par moments de motifs figuratifs soutenus par des bruitages. (…) Averse, éclaircie, orage : les tableaux successifs s’arrachent au réalisme en brouillant l’échelle des dimensions." - Thomas Schmitt, Repérages. dossier de presse • e.motion graphique | 16
Gardens By The Bay I Réalisation : SQUINT/OPERA Royaume-Uni / 2003 / 4’52 / couleur Production : Squint/Opera / Grant Associates / National Parks / Wilkinson Eyre.Architects © Squint/Opera Gardens By The Bay II Réalisation : SQUINT/OPERA Royaume-Uni / 2003 / 2’41 / couleur Production : Squint/Opera / Grant Associates / National Parks / Wilkinson Eyre.Architects © Squint/Opera Squint/Opera est un studio spécialisé dans les films courts d’architecture et de projets urbains. Les scénarios évoquent le futur de cités et de paysages métamorphosés par l’illusion numérique. Conçu comme un panoramique animé sur le tableau mural d’un cabinet d’architectes, Gardens By The Bay I détaille un projet de cité utopique dans le cadre de la compétition internationale de design pour la Baie de Singapour. De leur propre aveu, ce premier volet souhaite montrer l’intérieur du cerveau d’un architecte en plein travail. Les notes et les esquisses s’animent. Les dessins se mélangent aux photographies documentaires. Les plans se matérialisent en 3D. L’abondance de la nature s’harmonise à une représentation organique de l’architecture. Les incrustations et les transparences établissent des correspondances entre nature, structure et figure qui ne sont plus seulement symboliques mais physiques. Pour autant la construction d’un paysage, quelles que soient ses limites réelles ou imaginaires demeurent inséparables de la diffusion d’une mystique de l’aventure, intérieure et extérieure qui se visualise dans le second volet Gardens By The Bay II. Natures Réalisation: QUAYOLA France-Royaume-Uni / 2008 / 6 x 4’30 / couleur Musique : Mira Calix + Oliver Coates Production : Quayola / Faster Than Sound © Quayola / Faster Than Sound "Natures is a project that explores the dialogue between the natural and the artificial, creating a world where these two elements coexist harmoniously. It consists on a series of audio-visual compositions that simulates organic behaviors through an atypical use of motion tracking techniques. The melodious movement of plants spinning with the wind triggers an intricate web of computergenerated lines and shapes. Interpreting the organic structures of the plants, the artificial element becomes part of the natural and vice versa." - Quayola Avec Natures, Quayola propose la vision originale de paysages, en plan rapproché, dont le graphisme s’arrange des effets numériques pour manifester leur évidence structurelle. Insaisissables et éphémères, les mouvements du vent composent une partition visuelle du tournoiement des fleurs dans la brise qui s’accorde aux sons organiques de Mira Calix. Cette structuration numérique des effets naturels est une réplique subtile au dessin de paysage. Soumis aux lois de la perspective, les artistes ne conformaient pas les paysages comme les architectures et les objets. Ils s’arrangeaient de détails suggestifs pour dessiner l’épanouissement permanent de la nature. Autour de l’exposition Conférence (dans le cadre du cycle "Préambules à l’art contemporain") Mercredi 02 décembre, 18 h 30. Entrée libre. Le graphisme contemporain et ses correspondances avec le dessin ancien Conférence sur de la présentation en avant-première des films qui figureront dans l’exposition. Vendredi 11 décembre 2009. Sur inscription - entrée libre Journée d’étude sur le thème : Les Pratiques Actuelles du dessin Organisée par le Centre d’Étude des Arts Contemporains Université de Lille 3. Au regard des pratiques actuelles et des techniques mixtes de plus en plus utilisées par les artistes d’aujourd’hui, cette journée s’attachera à redéfinir l’usage et les fonctions du dessin. Grâce à la contribution de conservateurs de musées, de commissaires d’exposition un éclairage particulier sera posé sur le positionnement des institutions sur ces pratiques. Quelle importance les collections publiques accordent-elles au dessin actuel ? Comment celui-ci s’expose-t-il désormais ? La réflexion sera également nourrie par la présence et la participation d’artistes. En croisant les points de vue, l’objectif est de dresser un aperçu des pratiques actuelles du dessin et d’identifier si ces pratiques bénéficient en définitive de modes de production et de diffusion particuliers. Cette journée d’étude préfigure un programme d’expositions "Dessiner-Tracer, le dessin dans tous ses états", organisé en 2011 par l’Association des conservateurs des musées du Nord Pas de Calais. Jeudi 21 janvier, 19 heures. Tarifs : 11 euros / 6 euros Nocturne "E.Motion en musique" (visite-concert) Programme : J.S.Bach, C.Debussy et J.Adams, avec Jean-Michel Dayez, piano et Jacob Antony, vidéo. Mercredi 03 février 2010, 19 h-22 h Nocturne Étudiants Entrée libre. Le dimanche, à 16 h 30. Tarifs : 9,50 euros / 7,80 euros Visite guidée de l’exposition En alternance avec l’exposition Passion de la collection, Donation Laporte-Pellegrin dossier de presse • e.motion graphique | 17
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