Dossier de presse - Palais des Beaux Arts de Lille
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Attribué à François Boucher (1703 – 1770)<br />
Femme nue couchée vue <strong>de</strong> dos<br />
Pierre noire sanguine et craie blanche, 23,7 x 36,5 cm<br />
Raphaël (1483 – 1520)<br />
Un putto tenant une tablette, 1510<br />
Pierre noire, rehauts blancs, arc <strong>de</strong> cercle au compas et stylet<br />
à gauche, morceau <strong>de</strong> papier rapporté, 22,7 x 16,1 cm<br />
Ottavio Vannini (1596 – 1657)<br />
Tête et bras d’enfant<br />
Sanguine sur papier passé au lavis, 23,5 x 21 cm<br />
Domenico Antonio Gabbiani (1652 – 1726)<br />
Tête <strong>de</strong> putto<br />
Sanguine, 25,2 x 18,7 cm<br />
Attribué à Jean François <strong>de</strong> Clermont, dit Ganif (1717 – 1807)<br />
La Peinture représentée par <strong>de</strong>s Amours<br />
Pierre noire et rehauts <strong>de</strong> craie blanche, 14,5 x 26,9 cm<br />
Charles-Dominique Eisen (1720 – 1778)<br />
Saint Jean-Baptiste enfant en prières (1758)<br />
Sanguine, 10,3 x 9 cm<br />
D’après Giulio Romano (1499 – 1546)<br />
Le Banquet, salle <strong>de</strong> Psyché, palais du Té à Mantoue,<br />
Plume et encre brune, lavis brun, 60 x 158 cm<br />
Giulio Romano (1499 – 1546)<br />
Neptune sur son char<br />
Plume et encre brune, lavis brun, 25,5 x 40,8 cm<br />
Giulio Romano (1499 – 1546)<br />
L’Enlèvement d’Europe<br />
Pierre noire, plume et encre brune, 19,6 x 23,6 cm<br />
Clau<strong>de</strong> Gillot (1673 – 1722)<br />
Fête du dieu Pan (ca. 1707-1708)<br />
Sanguine et traces <strong>de</strong> pierre noire, 15,2 x 36 cm<br />
Sebastiano Ricci (1659 – 1734)<br />
Satyre découvrant une nymphe<br />
Gouache, 15,5 x 18,5 cm<br />
Carl Ernst Rudolf Heinrich Salem dit Henri Lehmann (1814 – 1882) :<br />
> Le Vin<br />
Pierre noire, rehauts <strong>de</strong> blanc, 125 x 110 cm<br />
> Le Pain<br />
Pierre noire avec rehauts <strong>de</strong> blanc sur papier bleu, 125 x 110 cm<br />
> La Chasse<br />
Pierre noire, rehauts <strong>de</strong> blanc, pastel sur papier bleu, 125 x 110 cm<br />
> La Pêche<br />
Pierre noire avec rehauts <strong>de</strong> blanc, pastel sur papier bleu,<br />
100 x 102,5 cm<br />
> Les Fruits<br />
Pierre noire avec rehauts <strong>de</strong> blanc et pastel sur papier bleu,<br />
115 x 90 cm<br />
> Les Fleurs<br />
Pierre noire, rehauts <strong>de</strong> blanc et pastel sur papier bleu,<br />
125 x 90 cm<br />
Joseph-Benoît Suvée (1743 – 1807)<br />
L’Abondance<br />
Pierre noire, 28,5 x 36,1 cm<br />
Esprit-Antoine Gibelin (1739 – 1813)<br />
Scène d’offran<strong>de</strong> à Priape<br />
Plume et encre noire, lavis gris-brun, 40,7 x 55,7 cm<br />
Œuvres contemporaines<br />
Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s symboles, <strong>de</strong>s mythologies et <strong>de</strong>s légen<strong>de</strong>s trouve son<br />
plein épanouissement dans l’univers <strong>de</strong> synthèse. Les techniques<br />
virtuelles ne rencontrent pas ici les problèmes <strong>de</strong> reproduction<br />
d’un visage et d’un corps humain. Les personnages mythiques aux<br />
morphologies fabuleuses, la faune <strong>de</strong>s animaux mythologiques<br />
et imaginaires, les anatomies fantastiques <strong>de</strong>s mutants libèrent<br />
la créativité <strong>de</strong>s réalisateurs du souci <strong>de</strong> vraisemblance. La<br />
dissemblance est même recherchée si celle-ci répond aux caprices<br />
<strong>de</strong> nos rêves. Un nombre infini d’œuvres présentent <strong>de</strong>s générations<br />
entières <strong>de</strong> mutants et <strong>de</strong>s superhéros dont l’apparence, la mission<br />
et les pouvoirs s’inspirent <strong>de</strong> figures <strong>de</strong>s mythologies immémoriales.<br />
Leurs messages racontent le <strong>de</strong>stin du mon<strong>de</strong>, la naissance <strong>de</strong><br />
nouveaux dieux et l’apparition d’une nouvelle humanité. Ils traitent<br />
aussi <strong>de</strong>s questions fondamentales comme la transgression <strong>de</strong>s<br />
limites, la relation au sacré, la fatalité et le mystère <strong>de</strong> la mort. Les<br />
mythes apparaissent comme <strong>de</strong>s références vivantes parce qu’ils<br />
continuent d’inspirer et imprégner notre vie quotidienne. "Sans<br />
doute plus puissamment que les autres spectacles d’illusion (la<br />
fameuse "impression <strong>de</strong> réalité"), le cinéma nous permet <strong>de</strong> jouer<br />
à la fois la carte <strong>de</strong> la croyance et du doute (…). Nous voulons un<br />
reflet qui obéisse au mon<strong>de</strong>, qui nous rassure quant à son existence<br />
et sa relative disponibilité, et d’un autre côté nous voulons une<br />
représentation qui puisse se substituer à ce mon<strong>de</strong> pour l’enchanter<br />
ou en conjurer les périls, le spectacle du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>venant "le<br />
mon<strong>de</strong>", un mon<strong>de</strong> supplémentaire, un mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> remplacement."<br />
- Jean-Louis Comolli<br />
L’imaginaire numérique recourt souvent à l’invention <strong>de</strong>s mythes<br />
ancestraux pour créer <strong>de</strong>s légen<strong>de</strong>s et <strong>de</strong>s personnages dont les<br />
origines trouvent leurs sources "au cœur <strong>de</strong>s mythologies", pour<br />
reprendre un titre <strong>de</strong> Jacques Lacarrière. Pour paraphraser cet auteur,<br />
pour que <strong>de</strong> tels récits aient "une valeur véridique et convaincante,<br />
force est <strong>de</strong> (les) attribuer à <strong>de</strong>s êtres ou <strong>de</strong>s puissances qui<br />
échappent aux contingences du temps et <strong>de</strong> l’espace, autrement<br />
dit à <strong>de</strong>s divinités supra-humaines et éternelles." Le merveilleux<br />
qui s’accomplit grâce aux effets spéciaux entretient <strong>de</strong>s rapports<br />
étroits avec la littérature fantastique qui articulent entre eux mythes<br />
et allégories. Le besoin <strong>de</strong> l’homme <strong>de</strong> se projeter dans <strong>de</strong>s univers<br />
parallèles semble aujourd’hui assouvi dans l’interaction <strong>de</strong>s images<br />
<strong>de</strong> synthèse, qui permet <strong>de</strong> "toucher" les images et <strong>de</strong> "pénétrer"<br />
dans leur univers, mais comme pour les récits mythologiques,<br />
l’efficience du leurre est une question <strong>de</strong> foi. Le numérique articule<br />
entre eux différents niveaux <strong>de</strong> réalité. Il est l’expression d’un rapport<br />
allégorique au réel. Cependant, comme le précise Réjane Hamus-<br />
Vallée à propos <strong>de</strong>s effets spéciaux, "est-ce parce que l’ordinateur<br />
s’affranchit du réel qu’il lui est plus aisé ensuite <strong>de</strong> le reconfigurer<br />
à sa guise ? Que re-présente-t-on avec une image <strong>de</strong> synthèse,<br />
qui n’est pas la "trace du réel", la momie d’un changement ? Que<br />
choisit-on, quand on opte pour une technique plutôt qu’une autre :<br />
un visuel différent ou bien encore un rapport au réel différent ?"<br />
dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> • e.motion graphique | 14