Le guide des - Lycée Saint Rémi
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Audiovisuel, cinéma<br />
Si le cinéma et l’audiovisuel français gagnent <strong>des</strong> parts de marché aux niveaux national et international,<br />
le secteur reste fragile. Et il attire toujours plus de candidats qu’il n’offre de postes.<br />
ENTRE DEUX PRISES SUR LE PLATEAU DE « PROTÉGER ET SERVIR », D’ÉRIC LAVAINE.<br />
<strong>Le</strong> tournage de ce long-métrage a mobilisé jusqu’à 80 personnes durant huit semaines.<br />
<strong>Le</strong> secteur<br />
Dynamique<br />
mais fragile<br />
Record historique : la fréquentation<br />
<strong>des</strong> salles de cinéma en<br />
France a dépassé les 200 millions<br />
d’entrées en 2009. Dans<br />
un contexte économique difficile,<br />
ce chiffre est une bonne<br />
nouvelle. Avec 230 films produits,<br />
le cinéma français est<br />
dynamique. Loin du raz-demarée<br />
de Bienvenue chez les<br />
Ch’tis, en 2008, le Petit Nicolas et<br />
LOL auront tout de même marqué<br />
le box-office, aux côtés <strong>des</strong><br />
blockbusters américains (Avatar,<br />
l’Âge de glace).<br />
Plus de 9 000 entreprises travaillent<br />
pour le cinéma et l’audiovisuel<br />
dans l’Hexagone. Elles<br />
emploient environ 43 000 personnes<br />
(production, prestation<br />
technique et distribution). Mais<br />
les bons chiffres de fréquentations<br />
<strong>des</strong> salles ne doivent pas<br />
éluder les problèmes rencontrés<br />
par les petites structures.<br />
Côté télévision, les chiffres sont<br />
plus nuancés. Si la TNT et la<br />
télé vision par ADSL ont redy -<br />
namisé le secteur, la perte d’audience<br />
<strong>des</strong> gran<strong>des</strong> chaînes<br />
nationales, au profit notamment<br />
de la « catch up TV », sur<br />
Internet, fragilise le secteur.<br />
<strong>Le</strong>s métiers<br />
Gare à la précarité<br />
Dans ce contexte, ce sont les<br />
métiers techniques qui offrent le<br />
plus d’opportunités. En marge<br />
<strong>des</strong> professions « vedettes » (ingénieur<br />
du son, cadreur), il existe<br />
une multitude de métiers moins<br />
connus, comme pointeur vidéo,<br />
technicien d’exploitation, ingénieur<br />
de la vision. Tous s’appuient<br />
sur <strong>des</strong> technologies de<br />
pointe. Avec l’apparition de la<br />
HD (haute définition) et de la<br />
3D, le développement, la gestion<br />
et la maintenance <strong>des</strong> systèmes<br />
informatiques sont <strong>des</strong><br />
savoir-faire très recherchés.<br />
zoom<br />
Pour exercer<br />
certaines<br />
professions<br />
techniques<br />
dans le cinéma<br />
(scripte, monteur,<br />
réalisateur, etc.),<br />
la CIP (carte<br />
d’identité<br />
professionnelle) est<br />
obligatoire. Délivrée<br />
par le CNC, elle<br />
s’obtient par<br />
l’expérience. Par<br />
exemple,<br />
un réalisateur doit<br />
avoir été premier<br />
assistant sur trois<br />
longs-métrages.<br />
Moins diversifiés, les métiers<br />
de la réalisation, de la production<br />
et de la distribution sont<br />
ouverts à <strong>des</strong> profils plus variés.<br />
Toutefois, un niveau bac + 2<br />
au minimum et un bon carnet<br />
d’adresses sont <strong>des</strong> atouts pour<br />
débuter. À noter : la vitalité<br />
retrouvée du secteur ne se traduit<br />
pas encore par une amélioration<br />
<strong>des</strong> conditions de travail,<br />
notamment pour les intermittents<br />
du spectacle dont la situation<br />
reste précaire.<br />
<strong>Le</strong>s formations<br />
D’indispensables<br />
étu<strong>des</strong> techniques<br />
En deux années après le bac, le<br />
BTS (brevet de technicien supérieur)<br />
métiers de l’audiovisuel<br />
permet d’accéder à <strong>des</strong> postes<br />
de technicien variés, grâce à<br />
cinq options : image, son, montage<br />
et postproduction, gestion<br />
de production, techniques d’ingénierie<br />
et exploitation <strong>des</strong><br />
équi pements. L’université propose<br />
de nombreuses formations<br />
(licences pro et master pro en<br />
majorité), qui vous apporteront<br />
une formation plus généraliste<br />
et plus artistique qu’un BTS.<br />
Autre voie possible, les écoles<br />
spécialisées. Si les établissements<br />
publics (FEMIS, Louis-Lumière)<br />
ont pignon sur rue, il existe aussi<br />
de nombreuses écoles privées.<br />
Avant de vous y inscrire, vérifiez<br />
le sérieux de la formation et son<br />
coût à l’année. Certaines sont<br />
particulièrement prisées par les<br />
professionnels : SAE Institute,<br />
ESEC, EMC, 3IS, etc. ●<br />
© Hervé Thouroude<br />
28 Pour plus d’infos sur les formations dans l’audiovisuel et le cinéma, voir notre<br />
site www.letudiant.fr, rubrique Guide <strong>des</strong> étu<strong>des</strong>, puis <strong>Le</strong>s étu<strong>des</strong> par spécialité.