Le guide des - Lycée Saint Rémi

Orientation :
à l’heure du choix
Choisir son futur métier est une étape délicate de la vie, où se croisent les interrogations et
les doutes. Pour y voir plus clair dans votre orientation, voici quelques conseils de psys.
J’sais pas quoi faire… Qu’estce
que j’peux faire ? Arrivé
au lycée, et surtout en classe
de terminale, l’heure a sonné
des grandes décisions à prendre
sur votre orientation future.
De quoi susciter quelques
angoisses, largement partagées
par les parents. Faut-il s’inquiéter
devant tant d’indécisions ?
Non. Les psychologues sont formels
: ne pas savoir quoi faire n’a
rien de pathologique. Faire un
choix qui engage sur l’avenir, se
projeter à long terme dans un
univers et un quotidien de travail
n’est évidemment pas un
moment facile.
S’orienter, c’est agir
Serait-ce une question de maturité
? « La maturité ne veut pas
dire grand-chose, estime Sandrine
Calmettes, médecin psychiatre.
Qui peut dire à quel
moment on devient adulte ?
C’est plutôt une inhibition à
l’action. Car, quand on interroge
les jeunes sur leurs rêves, il en
sort toujours quelque chose.
Mais c’est souvent la crainte de
voir ses rêves sanctionnés par
un échec qui fait que l’on s’interdit
de désirer. » Or cette peur
de l’échec s’accompagne souvent
d’une vision idéalisée des
professions. Résultat, c’est le
grand zapping dans le livre
des métiers : un jour, je veux
être archéologue, le lendemain
designer, et pourquoi pas tra-
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TROUVER SA FILIÈRE AVANT SON MÉTIER. Ce ne sont pas les études seules, mais une succession
d’expériences qui permet de se déterminer pour un métier.
vailler dans la communication…
Comment en sortir ? En
acceptant que chacun ait son
rythme pour se décider, en
prenant le temps de se poser
des questions sur soi et ses
envies mais sans attendre que
les réponses tombent d’ellesmêmes.
« S’orienter c’est agir.
Un projet d’orientation se
construit, s’élabore et se modifie
au fil du temps, des rencontres
et des informations récoltées »,
souligne Sylvie Amici, conseillère
d’orientation-psychologue
et secrétaire générale de l’ACOP
(Association des conseillers
d’orientation-psychologues).
Autant d’occasions d’affiner ou
de reformuler ces questions, et
parfois même de renoncer.
Des goûts
et des compétences
à discuter
« Pour s’orienter, trois éléments
sont à prendre en compte,
estime pour sa part Dominique
Monchablon, psychiatre spécialisée
sur les questions d’orientation.
Les compétences objectivables,
c’est-à-dire le bulletin
scolaire, les compétences
réelles, à savoir l’expérience et
la vie extrascolaires, et enfin
l’environnement familial, c’està-dire
la manière dont chacun
s’insère dans une histoire familiale.
» Parler de ses goûts et de
ses compétences soit, mais
avec qui ? Avec ses amis, et surtout
sa famille, soulignent les
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