30.07.2014 Views

guide technique - Les documents techniques sur l'eau

guide technique - Les documents techniques sur l'eau

guide technique - Les documents techniques sur l'eau

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

_ Chapitre 2 : Concevoir une stratégie de préservation et de restauration<br />

_<br />

type Alpes à faible transit sédimentaire :<br />

massifs calcaires (Bourne), avant-pays<br />

(Calavon, Galaure, …)<br />

Le transit sédimentaire est plutôt faible malgré<br />

des pentes et des puissances assez<br />

soutenues, en raison du contexte géologique.<br />

<strong>Les</strong> curages et les extractions ont souvent<br />

conduit à des affleurements du substratum.<br />

On constate une forte pression de protection<br />

des berges et les seuils jouent souvent un<br />

rôle important.<br />

<strong>Les</strong> rivières naturellement peu ou pas actives<br />

(rivières de plaine, rivières coulant <strong>sur</strong> un substrat<br />

hérité qu’elles n’arrivent pas à remobiliser), où<br />

les enjeux de la restauration physique se<br />

poseront en termes très différents : faible<br />

dynamique fluviale, importance des milieux<br />

annexes, rôle écologique des débordements<br />

fréquents, etc.<br />

<strong>Les</strong> rivières façonnées par l’homme depuis<br />

des temps immémoriaux (rivières de drainage<br />

de plaines humides, rivières à moulins, rivières<br />

de drainage des plaines de remplissage glaciaire,<br />

etc.), où la notion d’état de référence sera posée<br />

différemment.<br />

La question de la référence biologique<br />

La référence biologique est indiquée dans le<br />

SDAGE pour chaque type de cours d’eau, alors<br />

que les objectifs sont affichés pour chaque masse<br />

d’eau individuelle.<br />

Il ressort donc de ce qui précède que la question<br />

de la référence biologique (dans quelle direction<br />

faut-il orienter la réponse des communautés<br />

aquatiques ?) sert aussi à définir le champ des<br />

possibles pour éclairer l’action : de quelle nature<br />

sont les me<strong>sur</strong>es pour recouvrer les habitats<br />

nécessaires aux communautés aquatiques du bon<br />

état ? Mais la référence biologique n’est<br />

généralement pas en soi l’objectif à attendre par<br />

ces actions.<br />

La définition précise des actions à engager (leur<br />

nature, les modalités de mise en œuvre) au titre<br />

du programme de me<strong>sur</strong>es doit donc tenir compte<br />

de cette double notion : la référence (qui précise<br />

la trajectoire de la restauration) et l’objectif (qui<br />

précise le point à atteindre <strong>sur</strong> cette trajectoire).<br />

Il convient de ne pas oublier que l’objectif général<br />

de la DCE est un retour au bon état des eaux,<br />

écologique et chimique. <strong>Les</strong> exemptions éventuelles<br />

sont précisées pour chaque masse d’eau dans les<br />

SDAGE. Ainsi, lorsqu’il s’agira de mettre en œuvre<br />

le SDAGE et le programme de me<strong>sur</strong>es, il<br />

conviendra, le cas échéant, de justifier pleinement<br />

les éventuelles impossibilités d’atteinte des objectifs<br />

affichés, que ce soit par des arguments relevant<br />

d’obstacles <strong>technique</strong>s (ex : inertie des systèmes)<br />

ou économiques (coûts disproportionnés), et d’en<br />

as<strong>sur</strong>er la traçabilité.<br />

Deux difficultés peuvent toutefois être rencontrées :<br />

la problématique des cours d’eau sans référence<br />

claire, et la transcription de la référence biologique<br />

et écologique en termes de fonctionnement<br />

physique et morphologique.<br />

La Brévenne (69)<br />

30

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!