bulletin de la société des anglicistes de l'enseignement supérieur

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Compte rendu du Congrès de la
BAAHE (Bruxelles) - 26 novembre 2005
L’association belge des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur
(BAAHE : « Belgian Association of Anglicists in Higher Education ») s’est
réunie le 26 novembre 2005 pour son congrès annuel au Collège
Universitaire Européen de Bruxelles, sous la direction de sa présidente
Hedwig Schwall, qui a déjà été notre invitée à plusieurs congrès de la SAES.
Une quarantaine de participants, sur les 90 membres actifs, étaient
réunis (après avoir réussi à rejoindre l’université malgré une chute de neige
aussi intense qu’impromptue).
Le thème général du Congrès était « Common Sense(s) in English
Language and Literatures », introduit par une conférence plénière de Terence
McLaughlin, directeur de la section de Philosophie du Département de
Sciences de l’Education de l’Université de Londres. Au cours de cette
conférence, intitulée « Communality, Diversity and Education in England »,
il a exploré le rôle et la nature de l’enseignant et des différents genres
d’enseignement dans la transmission des valeurs qui fondent une société.
L’Assemblée Générale comportait, entre autres,
- une adresse du Président d’ESSE, Adolphe Haberer
- un aperçu des travaux des deux lauréats du prix BAAHE accordé
aux thèses les plus prometteuses, l’une en linguistique, l’autre en
littérature
- une présentation du numéro 3 de la revue Bell (Belgian Journal of
English Language and Literatures), sur le thème du congrès
précédent, « L’Hybridité », augmentée par des contributions
extérieures retenues pour la publication.
Le responsable de la publication, Keith Carlon
(keith.carlon@uclouvain.be) a invité les participants, ainsi que des collègues
d’autres pays à visiter le site et à soumettre des contributions.
L’après-midi fut consacré à trois ateliers dévolus à des domaines
plus particuliers : « Literature and Cultural Studies », « Linguistics and
Translation Studies » et « English Language Teaching ».
Dans un souci national d’équanimité linguistique, et pour le plus
grand confort des invités étrangers, toutes les interventions étaient en anglais,
ainsi que les débats, fournis, qui suivaient, même si l’on entendait, au détour,
quelques tournures de phrases éparses en néerlandais ou en français.
L’accueil légendaire de nos voisins belges s’est vraiment montré à la
mesure de leur tradition.
Isabelle SCHWARTZ-GASTINE