bulletin de la société des anglicistes de l'enseignement supérieur

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preuve de sa capacité à animer la recherche, et d’insister sur le rôle
significatif de la direction de revue dans l'évaluation du travail scientifique.
Ce texte a été discuté lors de la dernière session du CNU et quelques
modifications ont été apportées. Cette charte « nouvelle manière » est donc
co-signée par la SAES, l'AFEA et le CNU.
En outre, je rappellerai que vous trouverez sur le site de la SAES la motion
de la 11 ème section du CNU concernant la recherche. L'inquiétude reste
grande en ce qui concerne le projet de Loi de Programme pour la Recherche.
J'attire aussi votre attention sur la nécessité de saisir les appels d'offre de
l'ANR, les projets européens étant encore trop rares en Sciences Humaines et
Sociales.
Toutes ces discussions nous ont permis de proposer pour l'avenir immédiat
un certain nombre d'actions :
Tout d'abord, une banque de données établissant les domaines de recherche
en « anglistique », je reviendrai sur le terme, devrait permettre aux futurs
chercheurs de disposer d'un tableau fiable afin de choisir leur directeur de
recherche ou leur conseiller scientifique.
Deux tables rondes vont être organisées au Congrès de Nantes, en parallèle
avec les ateliers du samedi matin. Nous remercions déjà les deux collègues
qui vont les présider.
La première, sous l'égide d'Albert Hamm, aura pour mission d'élaborer la
réflexion sur les revues en ligne : critères, validation scientifique,
reconnaissance. Les directeurs de revues existantes sont, bien entendu, invités
à se joindre à la discussion. Ce nouveau moyen de publication exige un
cadrage méthodologique et scientifique. Il donne plus de souplesse et de
possibilités à la publication de la recherche en Sciences Humaines, mais, en
contrepartie, requiert des règles pour tous.
La seconde table ronde s'attachera à définir le champ du savoir de notre
discipline dans ce que l'on pourrait ranger sous le nom d' « anglistique ».
Frédéric Ogée en sera le maître d'œuvre. Cette table ronde devrait permettre
de confronter les différentes pratiques des sous-disciplines et de constituer la
spécificité du domaine. Ce faisant, nous pourrons démontrer la richesse des
« études anglophones », qui, contrairement à ce qui se lit ou se dit çà ou là, ne
se réduisent pas à l'étude de la langue véhiculaire.
Ces projets m'amènent, tout naturellement, à évoquer le Congrès de mai qui
sera, comme à l'accoutumée, le lieu privilégié de rencontres et d'échanges.
Nous en profitons pour remercier nos collègues de Nantes. Nous savons